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SEPP, 23, rue Galilée F - 75116 ParisTél. +33 (0)1 44 92 50 50 Fax +33 (0)1 44 92 50 51

Directeur de la publication / rédacteur en chef : Jacques DarmonSecrétaire de rédaction : Véronica Velez

Collaborations : Pascal Jacquin, Michel Laurent, Frédérique Guérin (saisie),Catherine Legrand (corrections).

Diffusion promotion : Brigitte Arnoud, assistée d’Alex Gallardo

Publicité : Carmen Costa i Monta, assistée de Joëlle DaemenA collaboré à cette édition : Jeannine Hémon

PAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 Paris

Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres

Routage : Presto

© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réaliséesavec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : décembre 2005

Sommaire éditoInstallations domestiques :évaluation des risques

Le samedi 26 novembre sera-t-il à marquerd'une pierre blanche sur l'agenda 2006 desmétiers de la filière électrique œuvrant dansle bâtiment ? C'est en effet à cette date que le Sénat a adopté un projet de (petite)loi portant Engagement national pour lelogement (ENL). L'article 13 section 3 de ceprojet de loi est particulièrement à souligner.Concernant la “sécurité des installationsintérieures d'électricité”, il stipule,qu'en cas de vente de tout ou partied'un immeuble d'habitation, un état de ses installations, lorsque ces dernièresont été réalisées depuis plus de 15 ans,doit être produit en vue d'évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes… Un décret, en Conseil d'État, définit lesmodalités d'application du présent article.Et à présent ? Le 14 décembre dernier,Jean-Louis Borloo a été reçu par laCommission des Affaires économiquesportant sur le projet de loi ENL tandis que la Commission des Finances a elleaussi planché sur le projet pour avis.Enfin, la Commission des Affaireséconomiques s'est réunie pour préparerun rapport ah hoc. Quant à l'examen lui-même du projet de loi ENL, il restetoujours programmé pour le mois de janvier 2006.À suivre donc...

Jacques DarmonDirecteur des rédactions

• N° 13 • HIVER 2005 3

Événement4-5 INTERCLIMA+ ELEC HOME&BUILDING

Les animations, le concours “Top Plus” le plan du salon, la liste “éclectique” des exposants…

6 Électriciens, attention à la concurrence !9 Allons vite voir comment bien prescrire !

Actualités10 Pourquoi l'éco-conception ?11 L'expérience du partenariat

CGE D/SARP Industries Onyx12 Quels équipements électriques

pour répondre à la RT 2005 ?16 Rexel, distributeur d'économies d'énergie

Mon client m’a demandé18 RISQUES INCENDIE - Me protéger “tout de suite”

Il y a urgence à sauver des vies19 Réglementation incendie, la profession s'investit

Mon métier20 LOGICIELS DE SCHEMATIQUE ELECTRIQUE

Toujours plus dans la boîte à outils26 PROTECTION DIFFÉRENTIELLE

Attention aux risques de dysfonctionnements27 Dr Folliot à la page des différentiels28 “ReStart” réenclenche après disjonction

Produits30 Pourquoi l'ampli sélectif programmable ?

31-32 Une sélection de produits 31-32 La fiche s@ti - “service lecteurs”

33 Bleu c’est bon, rouge c’est mauvais

Mon cahier35 La qualité des réseaux

de communication résidentielles36 Suivez les guides 38 “Multiservice” de qualité grâce

au guide C90-48340 Mieux comprendre l’attente des clients44 Réunir prescription et mise en œuvre46 Comment s’y retrouver dans cette surenchère de technologies

Trois rendez-vous à ne pas manquer !

Les fournisseurs me proposentHager Tehalit p.2 / Schneider p.7 / Distrilamp p.11 / CPI Média p.13 / Unelvent p.15/ Euroformation p.15 / Kompass p.17 / Kaufel p.19 / FTZ p.21 / Alpi p.21 / TraceSoftware p.23 / Desa p.24 / Cidelec p.25 / Gewiss p.25 / Michaud p.29 / Ute p.34/ Legrand p.37 / Eyrolles p. 41 / Promax p.43 / Interclima p.47 / Declic p.48

45 Bulletin d’abonnement gratuit

n°13hiver 2005

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Événement INTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

4 N° 13 • HIVER 2005 •

Du 17 au 20 janvier 2006, les acteurs du second œuvre techniqueet du bâtiment communicant se donnent rendez-vous à Paris portede Versailles, sur le salon Interclima+Elec home&building. La grande nouveauté de cette édition concerne les électriciens. En effet, les acteurs de l'énergie et de l'équipement électrique se joignent à ceux du confort thermique. Le lien fédérateur del'ensemble des métiers est sans nul doute la gestion technique et la communication… (www.interclimaelec.com)

Électricité et communications’exposent à

Pour vous faciliter la visite du salon implanté àl'échelle du parc des expositions et réparti dans 6 halls (voir le plan ci-contre), J3E a sélectionné les

exposants des secteurs de l'énergie électrique, de l'équi-pement électrique, de l'éclairage et de l'outillage, dontvous pouvez découvrir la liste (1). Hormis pour quelquesexceptions, l'ensemble de ces exposants est regroupé dansle hall 5, sur les niveaux 5.1 et 5.2.Venez aussi retrouver l'équipe des revues J3E, ElectricienPlus, Lux et Luminaire Eclairage sur le stand A54 (hall 5-2). à l'occasion du salon, le magazine J3E organise une série derencontres avec des experts des réseaux de communication,la qualité de l'énergie et le recyclage des lampes (voir ci-des-sous l'agenda des rendez-vous). À découvrir également, desanimations tout au long du salon :> Les Trophées de l'Innovation récompenseront les pro-duits et les systèmes les plus innovants mis sur le marchédepuis moins de deux ans. Rendez-vous mardi 17 janvier

à 19h00 hall 5.1, sur l'espace Conférences pour lacérémonie de remise des prix.> Un programme de conférences sur les grandsthèmes d'actualité de la filière. Extrait :• tout savoir sur la RT 2005 : ce qui change par rap-port à la RT 2000, les nouvelles exigences ;• l'impact de la RT 2005 sur les équipements declimatisation, la ventilation et les pompes à chaleur ;• tout savoir sur les Certificats d'énergie, moded'emploi…• confort thermique électrique : pour en finir avec lesidées fausses, avec des solutions justes ! ;• les réseaux haut débit et multimédia dans lesbâtiments tertiaires et résidentiels ;• la sécurité électrique dans les bâtiments ;Ces conférences seront organisées sur le plateauConférences du salon, Hall 5.1. •(1) Liste non exhaustive arrêté au 08/12/2005.

Mardi 17 Mercredi 18 Jeudi 19 Vendredi 209h/10h Olivier Tissot Olivier Tissot

“Power Quality”risques et enjeux ! “Power Quality”risques et enjeux !

10h/11h François-Xavier Jeuland François Eddi François Eddi“Comment réussir un projet Diagnostiquer la non-qualité de Diagnostiquer la non-qualité dede maison communicante” l’énergie électrique dans le tertiaire l’énergie électrique dans le tertiaire

11h/12h Dominique Roche Hervé Grimaud Dominique Roche“Réseaux de communication : Recyclage des lampes : qu'imposent “Réseaux de communication :

aménagement de l’habitat” les directives européennes ?" aménagement de l’habitat”

14h/15h Dominique Roche Henri Lee Henri Lee“Réseaux de communication : “Quelles techniques de câblage de “Quelles techniques de câblage de

aménagement de l’habitat” réseaux VDI dans le résidentiel ? réseaux VDI dans le résidentiel ?15h/16h Fr. Xavier Jeuland Jacques Nozick Jacques Nozick

“Comment réussir un projet VDI : les conseils du Guide VDI : les conseils du Guidede maison communicante” du câblage universel du câblage universel

16h30 Jean-Marc Charles et Robert Miquel

dédicaceront leur livre "Les couleurs de la lumière"

17h Remise des prix Concours Électricien Top Plus

À l'occasion de cet événement, le journal Electricien Plus, en collaboration avec J3E organiseront une série de “Rencontreséclectiques” avec plusieurs experts des réseaux de communication, de la qualité de l'énergie électrique et du recyclage deslampes. Vous y êtes conviés selon le programme ci-dessous. Brigitte Arnoud (Tél. : 01 44 92 50 72) vous y accueillera.

LES “RENCONTRES ÉCLECTIQUES” DU JOURNAL ELECTRICIEN PLUS

RENCONTRE AVEC SIX EXPERTS…Six experts animerontun total de 14“RencontresEclectiques” :- François Eddi,consultant technique ;- Hervé Grimaud, DG de Recylum ;- François-XavierJeuland, expert endomotique et réseauxde communication.Auteur de l'ouvrage “La maisoncommunicante”(Éditions Eyrolles) ;- Henri Lee, présidentd'Antel Télébat ;- Jacques Nozick,expert en infrastructureet câblage VDI. Auteurde l'ouvrage “Guide du câblage universel”(Éditions Eyrolles) ;- Dominique Roche,stratégie réseauxclients et opérateursFrance Télécom.… ET AVEC LA LUMIÈRELe photographe Jean-Marc Charles etl'auteur Robert Miqueldédicaceront leurouvrage “Les couleursde la lumière” (ÉditionsLe Bec en l’air).

VOIR AUSSIPAGE 46

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ÉvénementINTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

• N° 13 • HIVER 2005 5

ABB ENTRELEC H5-2 / D18ACOME H4 / G29ADMI H5-2 / B52AGI H5-2 / B18AIPHONE H5-2 / B57AKSA JENERATOR S. H562 / D14ALPI H5-2 / B27ALROC H5-2 / B11APC AMERICAN P.C. H5-2 / E07AR2I H5-2 / C56AREAL H5-2 / D49AVISS H5-2 / A28BACHMANN H5-2 / A30BELIMO H5-2 / C47BENNINGCONVERSIOND. H5-2 /B24BRADY H5-2 / B14BSRIA H3 / A30CAME France H5-2 / B38CASANOVA H5-2 / B55CES H5-2 / B28CHAUVIN ARNOUX H5-2 / E25CIDELEC H5-1 / C08CITEL 2CP H562 / C06CLIMEL H562 / B46CPI-MEDIA H5-2 / A54CONFORTECH H5-2 / C15CONSUEL H5-2 / D08COOPER MENVIER H5-2 / C36DEF H4 / B73DEHN France H5-2 / C27DELTA DORE H5-2 / D51DIMELCO H4 / C04DROUAIRE & FILS H5-2 / A10DUVAUCHEL H5-1 / B08EAE ELEKTRIK H5-2 / B07EATON POWER S. H5-2 / C16ECOFIT H7-2 / C18EDF H4 / F53ELECTRICIEN PLUS H5-2 / A54ENERGYST RENTAL S. H5-2 / C10ENERIA H5-2 / E29

ERCO & GENER H5-2 / D47

EREA

ERICO H2-2 / E15

EUROPSUPERVISION /

PANORAMA H5-2 / D40

FAAC France H5-2 / C37

FAGOR ELEC. S H4 / C68

FERMAX France H5-2 / C59

FFIE H5-1 / E3

FLIR SYSTEMS H5-2 / B55

FLUKE France H5-2 / C58

FRANKLIN France H5-2 / C12

FTZ INFORMATIQUE H5-2 / B12

GIRARD SUDRON H5-1 / D16

GRUPO GENERAL C.S. H5-2 / B13

HAGER TEHALIT S. H5-2 / B43

HF SECURITE H5-2 / D17

HILTI France H2-2 / C10

HONEYWELL H3 / B29

HUBA CONTROL H5-2 / B59

IGE + XAO H5-2 / C26

INFOSEC UPS SYSTEM H5-2 / B09

ING FIXATIONS H2-2 / D36

ITEC H5-2 / C18

J3E - JOURNAL DE L'ÉQUIPEMENT

ÉLECTRIQUE H5-2 / A54

JFC ELEC H5-1 / D14

KAI SUH SUH E. H5-2 / D26

KAUFEL -

THOMAS & BETTS H5-2 / D07

KIEBACK & PETER H5-2 / D39

KIMO H4 / G75

KONNEX France H5-2 / A60

L3E LA LETTRE

DE L’ÉQUIPEMENT H5-2 / A54

ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE

LACROIX SOFREL H5-2 / D43

LONUSERS France H5-2 / B50

LUMINAIRE

& ECLAIRAGE H5-2 / A54

LUX - LA REVUE

DE L'ÉCLAIRAGE H5-2 / A54MICHAUD H5-2 / E33MICREL H5-2 / C53MIGUELEZ SL H5-2 / A16MODUL DISTRIBUTION H5-2 / D32NICE France H5-2 / B56NIEDAX KLEINHUIS F. H5-2 / E15NOVAR France H5-2 / E53OB PROFILS H5-2 / B05OBO BETTERMANN F. H5-2 / D25OLDHAM H5-2 / D59ORBITEC H5-1 / C25-C26OVA G BARGELLINI H5-1 / C22PANDATRADE H5-1 / C15PERRY ELECTRIC SRL H5-2 / D30PGEP H5-2 / D06POWEO H4 / B59POWER PLUS H5-2 / D15PROMOTELEC H5-2 / B33SCHNEIDER ELECTRIQUE H5-2 / B26SDMO INDUSTRIES H5-2 / B17SEBA RESEAUX H5-2 / C22SIBILLE FAMECAELECTRIC H5-2 / C07SICAM H7-2 / J37SIEMENS BUILDINGTECHNOLOGIES H5-2 / D42SOCODA GROUPE H5-2 / B29SPIT H5-2 / C31SVDI H5-2 / B60TESTO H4 / F46THEBEN H5-2 / D50UTE H5-2 / B32VERGOKAN H5-2 / C11WAGO CONTACT H5-2 / B48WALDMANNECLAIRAGE H5-1 / C16WIELAND ELECTRIC H562 / C48WIRECOMTECHNOLOGIES H562 / E59WIT H5-2 / D55WOERTZ France H5-2 / E0YANTEC H5-1 / D20

ÉNERGIE, ÉLECTRICITÉ, ÉCLAIRAGE ET OUTILLAGE :EXTRAIT DE LA LISTE DES EXPOSANTS AU SALON INTERCLIMA+ELEC

PARIS - PORTE DE VERSAILLESdu 17 au 20 janvier 2006

VOUS Y REÇOIVENT...

Hall 5,2Stand A54

1ère édition du CONCOURS ELECTRICIENTOP PLUS

Le 19 janvier à 17h,remise des prix, surle stand CPi Média(hall 5-2/Stand A54),aux 4 gagnants du concoursElectricien Top Plus. Organisé par le journal ElectricienPlus, en partenariatavec le SVDI, cettepremière édition duConcours a pourobjectif de récom-penser les installa-teurs utilisant dessolutions innovantes dans le respect desbesoins de sécurité, de confort et decommunication des usagers.

4 catégories récompensées :• Établissements

pour personnes âgées

• Locaux d'enseignement

• Résidentiel neuf • Rérésidentiel existant.

Renseignements :Brigitte ArnoudTél. 01 44 92 50 72Fax. : 01 44 92 50 51

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Une

tendance lourde

de l'électricité dans

le domestique :

les télécommandes se

parent de couleurs pour devenir un

objet design de la vie quotidienne.

Si les électriciens restent les spé-cialistes incontestés de l'énergie,ils ne sont plus les seuls acteurs

du secteur électrique ; loin s'en faut ! C'est du moins cequi ressort d'une visite de Batimat, salon qui s'est dérou-lé du 7 au 12 novembre 2005 à Paris, porte de Versailles.De nombreux industriels y ont proposé, à d'autre corpsde métier, des solutions en rapport avec les savoirs fairetraditionnellement réservés aux installateurs électriciens.

Les couvreurs dans le photovoltaïqueLe créneau porteur des énergies renouvelables illustrecette émulation. Par exemple, Imerys toiture, fabricant detuiles en terre cuite, avait proposé, il y a déjà deux ans àses clients couvreurs des tuiles photovoltaïques. Il a réci-divé cette années avec un système similaire dédié ausolaire thermique. Dans les deux cas, la productiond'énergie est intégrée à l'enveloppe du bâtiment, et nonplus rapportée. Ce sont des couvreurs qui installent ceséléments d'étanchéité du bâti produisant de l'énergie, pas

Si le salon Batimat ne fait pas figure de référence enmatière d'électricité, il n'en a pas moins exposé denombreuses nouveautésdédiées à l'énergie. Maissurprise, toutes ne sont pasdestinées aux installateurs. Enveloppe

productrice d'énergie ou système de gestionintelligente de l'habitat, les industriels n'hésitent

pas à se tourner vers d'autres professionnels.

Electriciens attention à la concurrence !

6 N° 13 • HIVER 2005 •

moins de 200 d'entre eux ayant été formés depuis2003 et plusieurs centaines d'installation ayant déjà vule jour. L'électricien ou le chauffagiste ne “servent”ensuite qu'à effectuer le raccordement du capteur aureste de l'installation.Toujours plus loin, un autre a conçu des éléments defaçades modulaires autonomes en énergie. Ces portionsde mur sont équipées de capteurs photovoltaïques quialimentent ainsi les automatismes de contrôle solaire, dechauffage et de rafraîchissement. Enfin, le fabricant alle-mand Alwitra propose depuis peu, des capteurs photo-voltaïques souples fixés sur un produit d'étanchéité, des-tinés à être déroulé sur tous types de toiture (1).

Hausse du tarif garanti d'achat de l'électricité solaireEn France, les énergies renouvelables représentent unmarché en plein devenir puisque jusqu'à présent, notrepays s'est montré un des mauvais élèves de la classeeuropéenne. Mais le gouvernement vient d'annoncer unehausse du tarif garanti d'achat de l'électricité solaire (voirl'actu sur www.electricienplus.info du 15/11/2005). Ainsi, àcompter de 2006, ce tarif devrait être augmenté de 50 %pour les particuliers et de 100 % pour les installationsmises en œuvre dans le logement collectif, le tertiaire etl'industrie. En plus de ces mesures destinées à favorisercette énergie “verte”, le crédit d'impôt spécifique auxéquipements photovoltaïques devrait passer de 40 % à50 % et les crédits dédiés à la recherche doubler.Si la production d'énergie ouvre la voie à de nouveauxmétiers et attire de nombreuses professions, on remarqueégalement que les industriels planchent sur les solutions©

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LECTEURS

SERVICE

1

LECTEURS

SERVICE

2

Une télécommande unique pour

ses stores et fenêtres, son

alarme ainsi que pour piloter

le confort intérieur, voila ce

que les particuliers attendent.

•••Événement INTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

(Voir page 31)

(Voir page 31)

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de Bâtiment intelligent (surnommés BI). Sans faire ouver-tement référence à des notions de domotique, qui rebu-tent souvent les utilisateurs, la gestion des fonctions dubâtiment est de plus en plus souvent dédiée à l'écono-mie d'énergie. En tentant d'offrir à l'utilisateur, un confortsur mesure. Dans certains cas même, elles se substituentà l'homme pour anticiper son confort.

Menuiseries intelligentes et énergétiquesTrois industriels se sont rassemblés pour mettre au pointun protocole de communication radio permettant de pilo-ter son intérieur à l'aide d'une télécommande unique.Conjuguant confort, aide aux personnes à mobilité rédui-te et sécurité face aux intrusions. De plus, il est possiblede contrôler 'état de chaque système relié à cette com-mande (ouvert ou fermé par exemple). On y retrouveSomfy, le fabricant de moteurs pour stores, Honeywell, lespécialiste de l'automatisation du bâtiment et, signe destemps, Velux, le leader incontesté de la fenêtre de toit(voir l'actu sur www.electricienplus.info du 30/10/2005).D'ailleurs, ce dernier s'est déjà diversifié vers la produc-tion d'énergie puisqu'il propose des fenêtres de toit équi-pée d'un volet extérieur alimenté par une cellulephotovoltaïque. Quant à son principal concurrent, l'alle-mand Roto Frank, il propose des menuiseries solairesdédiées à la production de courant montées sur leschâssis standard de la marque.

Quand le bâtiment prend des décisionsSur le stand de l'Ademe, un inventeur a également pré-senté un prototype permettant le pilotage automatique del'ouverture des fenêtres, des volets, du chauffage et de laventilation. Le logiciel prend en compte des paramètrescomme la température extérieure et intérieure, la force du

8 N° 13 • HIVER 2005 •

Le concept de bâtiment à énergie positive a été la “vedette” de Batimat.Évolution chère à Alain Maugard, président du Centre scientifique ettechnique du bâtiment (CSTB), elle semble séduisante : la construc-tion doit au moins produire autant d'énergie qu'elle n'en consomme.Pour atteindre un tel objectif, il est indispensable de limiter laconsommation à on seuil le plus bas. Dans la mesure où 70 % de cesconsommations sont dédiées au chauffage, les enveloppes doiventdonc être très isolantes et quasi hermétiques pour éviter toute déper-dition. Les ventilations à double flux, les systèmes de chauffage pargéothermie et la production d'eau chaude solaire sont donc de mise. Si les constructions françaises sont encore loin de ces objectifs,d'autres pays ont déjà mis en place des labels qui s'en rapprochent.Les appellations “Minergie Plus” en Suisse ou les “Passiv Haus” alle-mandes représentent des exemples réussis, sans oublier “Zero EnergyBuilding” américain. En France, le bâtiment à énergie positive n'existemalheureusement que sur Internet (voir notamment www.cstb.fr/bati-mat2005/presentations/cstb_bepos.swf où une animation permet demodifier les équipements d'un bâtiment et de constater leurs effetssur la consommation.

Le bâtiment à énergie positive :du rêve à la réalité

vent ou encore le taux de CO2 indiquant si l'espace inté-rieur est occupé et si son air en est vicié. Il optimise ainsiles consommations d'énergie à la place de l'individu. •

Simon Thillou

(1) Cette membrane d'étanchéité, baptisée “Evalon Solar” a onbtenu le

“Batimat d'Or 2005”. Voir www.j3e.com.

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•••

Un autre concept de production décentralisée d'énergie :

ces modules de façades sont autonomes et proposent

des automatismes de contrôle solaire, chauffage et

rafraîchissement.

Les volets roulant de cette fenêtre de toit sont alimentés par

une cellule photovoltaïque : plus besoin de branchement...

LECTEURS

SERVICE

4

LECTEURS

SERVICE

5

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awne

er

Cet ouvrage en panneaux solaires, posées par des

spécialistes des façades, illustre bien la multiplicité des

acteurs qui interviennent dans le domaine de l'énergie. LECTEURS

SERVICE

3

Événement INTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

(Voir page 31)

(Voir page 31)

(Voir page 31)

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• N° 13 • HIVER 2005 9

Qu'est-ce que l’“Inverter” ?

Allons vite voircomment bien prescrire !

La performance énergétique représentera, avec l'habitat communicant(voir ci-après), les deux grands thèmes du salon Interclima + Elec

Home & Building (voir p. 4/5). De plus en plus contraint par un fortenvironnement réglementaire (directive européenne de la performance

énergétique ; loi d'orientation sur l'énergie ; plan climat…). Face à ces contraintes, les industriels, les entreprises de services

et les fournisseurs d'énergie apportent leur contribution au développement de “solutions systèmes” combinés favorisant

la performance énergétique globale d'un bâtiment. Mais il n'y a pasde “solutions systèmes” sans produit… y compris au niveau des

appareils de chauffage/climatisation. Ci-contre, un bref aperçu del'offre, parmi d'autres, exposée à Interclima + Elec Home & Building.

PAC connaissent un fort développement… Ce qui se tra-duit par le développement de l'offre portée par des tech-nologies comme les planchers chauffants/refroidissantsInverter.Côté qualité, l'amélioration de la performance écologiqueest concrétisée par la suppression des gaz frigorigènes àeffet de serre, par l'optimisation des compresseurs ainsique par l'amélioration des niveaux sonores seuils de 42/43dBA et de la qualité de l'air. A noter, par exemple, l'inté-gration de filtres photocatalytiques permettant de capterun maximum de pollens et particules.Puisque est évoquée la qualité de l'air, n'oublions pasl'importance de la ventilation, technologie actuellementportée par la forte mise en avant de la modulation de dé-bit et par le développement de la ventilation double flux.Enfin, le panorama ne serait pas global si n'étaient pasévoqués le contrôle et la régulation concrétisés par dessolutions combinées et transversales pour permettre l'ana-lyse et le diagnostic des solutions, l'amélioration du ren-dement des machines et l'optimisation globale pour larégulation inter-applications. •

Au niveau du chauffage et de l'eau chaude sanitaire(ECS), l'évolution des solutions traditionnelles setraduisent par :

- la généralisation des chaudières basse température ;- le développement significatif des chaudières à conden-sation (gaz ou fioul) ;- l'apparition de production d'ECS de grande capacité ;- la confirmation de panneaux rayonnants comme émet-teur de chaleur de référence.Par ailleurs, émergent de nouvelles solutions :- développement des énergies renouvelables avec desoffres enrichies de solutions solaires hydrauliques et élec-tro-solaires, des chaudières bois performantes ainsi quedes pompes à chaleur (PAC) eau-eau et air-eau ;- association des énergies classiques et des énergiessolaire ou bois ;- affirmation de nouvelles technologies telles que la micro-génération.Côté climatisation, progresse l'évolution de l'offre ré-versible grâce à la technologie “Inverter” tandis que les

Cinq contraintes concrétisent le renforcement de l'environnement réglementaire au niveau de la performance énergétique :- la RT 2005 dans le neuf ;- une réglementation thermique (RT) pour les rénovations et les réhabilitations ;- des certificats d'économie d'énergie ;- le diagnostic de la performance énergétique ;- un processus d'inspection des systèmes dechauffage, de climatisation et de ventilation.

Renforcement des exigences

Dans la climatisation classique, les moteurs fonc-tionnent ou s'arrêtent mais sans variation possiblede la puissance. La technologie “Inverter” permetla variation de la vitesse des compresseurs. On obtient ainsi une grande souplesse d'utilisationet des économies d'énergie de 30 à 40 % puisquela machine s'adapte aux besoins réels de l'utilisa-teur en fonction de l'espace à climatiser.

Qu'est-ce que l’“Inverter” ?Qu'est-ce que l’“Inverter” ?

ÉvénementINTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

Voir article p. 12-14

“”

La RT 2005

va modifier

les habitudes

électriques

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Le Parlement européenvient de se prononceren faveur d'uneprochaine et nouvelledirective-cadre relative à l'éco-conception des produitsconsommateursd'énergies. Mais, à ce propos,qu'entend-on par éco-conception ?

Actualité DÉCHETS ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ETÉLECTRONIQUES

10 N° 13 • HIVER 2005 •

L’éco-conception, c'est (re)penser les produitslors de la phase de conception en intégrant leplus en amont possible l'environnement.

L'objectif est de réduire les impacts négatifs du produittout au long de son cycle de vie tout en conservant saqualité d'usage (même performance et/ou même effi-cacité). Ainsi le démantèlement sera facilité et le tauxde revalorisation augmenté. Quand la démarche donnelieu à des améliorations significatives, le produit éco-conçu devient un éco-produit.En plus de la réduction des impacts environnementauxdes produits, les bénéfices les plus fréquemment évo-qués par les entreprises ayant pris en compte l'environ-nement en conception sont :

Le décret no 2005-829 du 20 juillet 2005, en transposant les directives2002/95/CE et 2002/96/CE du 27 janvier 2003, impose aux entreprises laprise en compte de tous les stades de la vie des équipements électriqueset électroniques (EEE). Ainsi, à compter du 1er juillet 2006, les EEE devrontêtre conçus de façon à interdire ou limiter l'utilisation de certainesmatières (mercure, chrome, plomb ou chrome hexavalent et retardateursde flammes bromés) et à faciliter leur démantèlement et leur valorisation.Selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie),chaque année, ce sont plus de 6 millions de tonnes de DEEE qui sont pro-duits à travers l'Europe avec une croissance de 3 à 5 % par an. D'ici 10 ans,leur volume est amené à doubler. Aujourd'hui, la quantité issue des mé-nages est estimée à environ 13 kg/habitant/an, soit environ 50 % desDEEE. Malheureusement, en France, la plupart des DEEE sont actuellementcollectés mélangés avec d'autres déchets. De plus, ils sont rarement dé-pollués et une faible quantité est revalorisée. Pourtant, des expériencesexistent comme présentées ci-après.

Il reste 6 mois…

Pourquoi l'éco-conception ?

Éco-conception

Fabrication

matières premièreset énergie

Distribution - transport

Utilisation du produitValorisation du produit usagé

- se différencier de la concurrence : l'éco-conceptionporte un regard nouveau sur les produits ou services etpermet d'explorer des voies d'amélioration originales :cette démarche est source d'innovation et de différen-ciation marketing… ;- devancer les attentes des marchés : offre optimisée,produits dont la maintenance est facilitée, servicesmoins consommateurs d'énergie, équipements répa-rables… L'éco-conception permet de répondre auxattentes actuelles ou à venir des clients, de conforterleur intérêt ou de se positionner sur de nouveauxmarchés ;- s'appuyer sur un nouveau levier de motivation interne :source de créativité, l'éco-conception permet de dyna-miser la réflexion autour des produits, de mobiliser tousles acteurs de l'entreprise en faveur de l'environnementet de susciter de nouvelles collaborations.L'éco-conception, c'est également informer et convaincrele consommateur final car, une fois admise l'idée qu'unproduit ayant moins d'impacts sur l'environnement peutconserver ses performances, reste à lui expliquer pour-quoi ces produits sont plus chers.Il est vrai que la plupart des éco-produits sont encorepeu répandus et donc fabriqués à petite échelle (pasd'économies d'échelle), ce qui peut parfois augmenter leprix d'achat. De plus, les surcoûts liés à l'innovationsont existants.Néanmoins, le retour sur investissement est non négli-geable. L'éco-produit est souvent un produit de qualité(exemple : un meuble qui dure 10 ans au lieu de 5 coûtenécessairement un peu plus cher à l'achat), et il permetune importante économie lors de l'utilisation (telles lesampoules fluorescentes). • Jocelyne Gantois

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• N° 13 • HIVER 2005 11

ActualitéLAMPES FLUORESCENTES USAGÉES

Extrait du journal interne de SARP Industries/Onyx (n° 3),l'interview d'Eric Berthommier, chef de produits chez CGE Distribution, témoigne d'une expérience pratique en matière de valorisation des tubes fluorescents.

L'expérience du partenariatCGE D/SARP Industries Onyx

Pourquoi, en tant que distributeur d'équipementsélectriques, vous êtes-vous préoccupé de recyclage ?Eric Berthommier - Bien que nous n'ayons pas d'obligationréglementaire sur les produits usagés, nous avons uneposition privilégiée sur le marché en relation directe avecdes utilisateurs très dispersés (installateurs électriciens).Nous avions des demandes ponctuelles d'électriciensrecherchant des solutions d'élimination pour ces déchetsinterdits de décharge, ou de collectivités souhaitant intégrerdes exigences de traitement dans les appels d'offres. Il fal-lait y répondre et la solution de kits prépayés mise en placepar SARP Industries Onyx nous est apparue la plus simple.La démarche choisie est-elle entrée en ligne de compte ?E. B. - Evidemment. La filière allie la simplicité du service(kit prépayé et collecte chez le détenteur) à la qualité envi-ronnementale de la valorisation. Il nous importait que lafilière soit pérenne car notre engagement concerne toutnotre réseau en France. Un procédé qui produit desmatières premières classiques (le verre et le métal) estdurable. C'est en outre une voie de valorisation et nond'élimination, qui permet de remplir les exigences euro-péennes de recyclage des déchets électriques etélectroniques en fin de vie.

Quel est votre constat après de deux ans d'expérience ?E. B. - Les résultats sont satisfaisants car la progressionde la vente des kits est régulière. Mais il faut toujours etencore communiquer pour informer les utilisateurs surleurs obligations et les inciter à intégrer ces solutions devalorisation dans leurs différentes prestations de service.Il reste du chemin à parcourir mais nous avons les outilsappropriés pour le faire. •

SARP Industries Onyx propose, en partenariat avecCGED, une gamme de kits de conditionnement pour lacollecte des lampes et tubes usagés. Cinq kits sont àla disposition des électriciens : 70, 400, 1 000, kit vracet kit grand vrac. Pour compléter cette offre, les kitssont accompagnés d'un document à remettre auxclients finaux certifiant du bon traitement des produits(en référence au Code du travail, au Code de l'environ-nement, etc.). La collecte se fait via le centre d'appelsde SARP Industries Onyx. Quant au stockage et au tri,ils sont confiés à l'une des dix plates-formes régio-nales appartenant au groupe.

À vos kits

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Actualité CONSTRUCTION NEUVE

12 N° 13 • HIVER 2005 •

Les bâtiments neufs du secteurrésidentiel et tertiaire, dont le permis de construirea été déposé à partir du 2 juin 2001, doivent répondreaux obligations de la régle-mentation thermique quiimpose des exigences enterme d'isolation thermiquedes constructions, de perfor-mance des équipements dechauffage, de ventilation et d'éclairage. L’objectif ? Diminuer lesconsommations d'énergie et améliorer le confort des occupantsété comme hiver, la publication de la RT 2005, prévue début 2006,va en accroître encore les exigences.

les consommations d'énergie des constructionsneuves. Cet objectif se développe autour des prioritéssuivantes :- introduire une limite de consommation en kWh/m2/anet une évaluation des émissions de CO2 ;- mieux valoriser le recours aux énergies renouvelables(EnR) et la conception bioclimatique (1) ;- limiter le recours à la climatisation pour améliorer leconfort d'été d'un bâtiment en intégrant ses consom-mations de production de froid dans le calcul de sesdépenses énergétiques ;- renforcer les garde-fous et les valeurs références deséléments constitutifs du bâtiment.

La contribution des équipements électriquesLa réglementation thermique définit les niveaux deréférence, notamment des équipements électriquesqu'il est préférable et cohérent de mettre en oeuvredans une habitation neuve ou un local tertiaire neuf. Si une prestation donnée de la construction n'atteintpas le niveau de référence, il sera alors nécessaired'améliorer la performance d'autres systèmes afin de nepas dépasser le consommation référence réglementaire.- LES SYSTÈMES DE CHAUFFAGE. La prochaine régle-mentation thermique valorisera les systèmes de chauf-fage par rayonnement, synonyme de confort accru etd'économies d'énergies. Le rayonnement, à l'instar desrayons du soleil, permet, en effet, de chauffer directe-ment les masses dans une pièce (murs, objets,

Quels équipements électriquespour répondre à la RT 2005 ?

La RT 2000, faisant suite aux accords de Rio et deKyoto, s'inscrit dans la politique de développe-ment durable dans laquelle le France s'est engagée

pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Il y a“urgence” dans le secteur de la construction qui restecependant le premier consommateur d'énergie en France(46 %) et la deuxième source d'émission de gaz à effetde serre (18 %). Dominique de Villepin ayant récemmentdéclaré que « il est temps de passer à la vitesse supérieure »,notre pays compte donc poursuivre les efforts engagésdans ce domaine en renforçant tous les 5 ans la régle-mentation thermique jusqu'en 2020 au moins. La RT2005 va donc prochainement entrée en application (vrai-semblablement en septembre 2006) et les professionnelsdu bâtiment doivent dès à présent s'y préparer.

De la RT 2000 à la RT 2005La RT 2000 s'exprime sous la forme de performances àatteindre et impose trois exigences pour un bâtimentneuf (voir ci-contre) : sa consommation conventionnelled'énergie doit être inférieure à une consommation réfé-rence, la température atteinte en été doit être inférieureà une température de référence ; enfin, des perfor-mances minimales (ou garde fous) sont requises pourses différents systèmes constructifs et équipements.La RT 2000 a déjà permis de diviser par deux laconsommation énergétique d'un logement neuf parrapport à 1974. La RT 2005 s'inscrit dans la continuitéet va rehausser les exigences pour diminuer de 15 %

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t.La consommationconventionnelle Cd'un bâtiment estinférieure à uneconsommationréférence (Créf )lorsque sescomposants(isolation, systèmes de chauffage, deventilation, d'eauchaude sanitaire,d'éclairage,auxiliaires)atteignent des niveaux deperformance de référence.

TROISEXIGENCES À SATISFAIRE

• C <- C ref• Tic <- Tic ref• Respect

des garde fou

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Interclima + Elec Home&Building - Hall 5.2, stand A54

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Actualité CONSTRUCTION NEUVE

14 N° 13 • HIVER 2005 •

LES POMPES À CHALEUR (PAC) permettent de chaufferun bâtiment en utilisant l'énergie gratuite et renouve-lable contenu dans son environnement extérieur (air,sol, eau). Leur rendement ou encore coefficient deperformance (COP) excédant généralement 3 est ainsinettement plus élevé qu'un système de chauffage tra-ditionnel (entre 0,8 et 1). Ces systèmes sont qualifiésd'environnementaux puisqu'ils diminuent jusqu'à60 % les consommations d'énergie d'une maison etdivisent par 6 les émissions de CO2 en comparaisonavec une chaudière. Ces installations, lorsqu'ellessont réversibles, peuvent également rafraîchir un bâti-ment et le rendre plus confortable l'été. Les PAC vontêtre fortement mises en avant lors de l'application dela RT 2005 qui ne demandera q'un COP de 2,45 enréférence. L'état favorisera également ces systèmesen portant leur crédit d'impôt à 50 % en 2006 pourles solutions géothermiques et Air/Eau avec un COP -> 3.

- LES SYSTÈMES DE PRODUCTION D'EAU CHAUDESANITAIRE. Les consommations électriques d'eauchaude devront être réduites de 20 % avec la mise enapplication de la RT 2005. Ce niveau de référencepourra être atteint en choisissant notamment unchauffe-eau électrique mieux isolé (constante derefroidissement Cr comprise entre 0,15 (W.h)/(litre.K.jour)et 0,17) ou en optant pour un ballon solaire. À titre d'exemple, une maison standard de 100 m2

équipée d'un chauffe-eau solaire individuel (CESI)avec 4 m2 de surface de capteurs voit en effet sesconsommations d'eau chaude chuter de 50 % enrégion parisienne à 70 % en côte d'azur. La RT 2005encouragera fortement ce type d'installation exploi-tant l'énergie solaire renouvelable en plaçant leniveau de référence à 2 m2 de capteurs en maisonindividuelle. La production d'électricité engendrée par des pan-neaux solaires photovoltaïques sera valorisée dansles calculs réglementaires puisqu'elle sera retranchéedu calcul de consommation conventionnelle C de laconstruction. Enfin, en 2006, l'état portera égalementle crédit d'impôt à 50 % pour les installationssolaires.- Les systèmes d'éclairage. La RT 2000 intègre lesconsommations d'éclairage dans le calcul du C d'uneconstruction uniquement pour les bâtiments du sec-teur tertiaire. La RT 2005 renforcera les exigences. Lapuissance d'éclairage de référence notée Peclrefdépendra de la destination de la zone et du local entertiaire (tableau 1). •

Fabian GantoisEuroformation

(1) L'architecture bioclimatique permet de réduire les besoins énergé-tiques et de créer un climat de bien être dans les locaux avec destempératures agréables, une humidité contrôlée et un éclairagenaturel abondant.

(2) Un pont thermique est une zone localisée de faible isolationthermique où la chaleur peut s'échapper facilement.

Tableau 1. Niveaux RT 2005 de puissance d'éclairageréférence (Peclref ) en tertiaire.

occupants) et de diminuer les consommations énergé-tiques liées à la ventilation. LES PANNEAUX RAYON-NANTS deviendront ainsi le système de chauffage élec-trique référent dans la cadre de la RT 2005. les radiateursélectriques à inertie rayonnent également une part impor-tante de leur chaleur et procurent un niveau de confortcomparable à un système de chauffage centralisé.Les systèmes de chauffage intégrés, de type plancherrayonnant électrique (PRE) ou plafond rayonnantplâtre (PRP) possèdent une surface émettrice plusimportante et augmentent ainsi significativement lapart de rayonnement de l'installation de chauffage. LePRE, associé à une chape flottante, améliore de plus leniveau d'isolation d'une maison en supprimant le pontthermique (2) périphérique entre le plancher bas et lesmurs et diminue par conséquent de 5 à 10 % lesconsommations d'énergie. Il est préconisé de piloterces différents systèmes par un gestionnaire d'énergiequi assure une régulation fine de la température inté-rieure de chaque pièce chauffée avec une program-mation temporelle associée en fonction de leur usageau cours de la journée et de la semaine.

Destination de la zone Peclref• Commerces et bureaux• Établissement sanitaire avec

ou sans hébergement

• Hôtellerie et restauration 12 W/m2

• Enseignement• Salle de spectacle, de conférence,

Industrie• Locaux non mentionnés

dans une autre catégorie• Etablissement sportif 10 W/m2

• Stockage• Transport• Local demandant un éclairement 2,5 W/m2 pour 100 lux

à maintenir de plus de 600 lux avec une limite supérieurede 25 W/m2

•••

Prochaine extension à l'existantLa réglementation thermique ne concerne actuelle-ment que les bâtiments neufs, ces derniers ne repré-sentant qu'une très faible part du parc existant où deconsidérables gisements d'énergie sont possibles. Lespouvoirs publics se sont penchés sur la question etvont prochainement étendre la réglementation ther-mique à l'ensemble des constructions avec la mise enplace du Diagnostic de Performance Energétique (DPE),le 1er juillet 2006, et d'une RT rénovation dans les annéesqui arrivent.

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EUROFORMATION, propose le Vendredi 24 Février 2006 à PARIS une journée de sensibilisation et d’échanges sur le thème de la RT2500, qui permettra aux professionnels de se préparer aux changements.

Applicable à compter du second semestre 2006, la nouvelle réglementation thermique, évolution de la RT 2000, vise à réduire de 15 % les consommations des bâtiments neufs.• Quelles sont les nouvelles exigences ? Quels sont les champs d’application ?• Quelles sont les différentes options d’application ?

Comment calculer les consommations d’énergie ?• Quels seront les outils mis à disposition des professionnels ?

Bulletin d’inscriptionNom .............................................Prénom ........................................Entreprise ....................................................

Fonction .......................................Tél................................................Fax .............................................................

Mail ..............................................Adresse .......................................Code postal.................................................

Ville .............................................

Frais de participation : 300€ HT - Règlement par chèque à l’ordre d’euroformation

Les “journées d’études” sont imputables au titre de la Formation Continue.

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• N° 13 • HIVER 2005 15

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Actualité DISTRIBUTION DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES

16 N° 13 • HIVER 2005 •

Ces émissions de gaz à effet de serre proviennentprincipalement des consommations d'énergie etpour une grande part du bâti de l'habitat, du

tertiaire ou de l'industrie. La qualité des équipementsélectriques présente donc une influence majeure surles niveaux de consommation.C'est pourquoi Rexel souhaite prendre une part activeà la maîtrise des consommations d'énergie et, ainsi,contribuer à la réduction des émissions de gaz à effetde serre. Ce, aux côtés de l'Ademe, dans le cadre de la campagne “Faisons vite, ça chauffe”, et de 5 fournisseurs :- Pour l'éclairage, Osram et Philips proposent troisgrands principes :- tout d'abord, utiliser des luminaires performantséquipés de lampes à faible consommation d'énergiepermettant d'économiser jusqu'à 80 % d'énergie ;- penser à modifier des apports gratuits de la lumièredu jour, associés à des automatismes simples évitantles consommations inutiles ;- raisonner en coût d'achat et, surtout, en consomma-tion d'énergie et coûts de remplacement des lampes.- Pour la régulation et la gestion du chauffage et del'éclairage, Flash (groupe Hager) conseille, à la fois

dans l'habitat et le petit tertiaire, d'installer desproduits permettant de gérer :- le niveau d'éclairement en tenant compte des apportslumineux naturels ;- l'éclairage, uniquement quand il est nécessaire, en casde présence ou de passage ;- la température des locaux en tenant compte de la pré-sence des personnes ;- le délestage du chauffage en tenant compte de lapuissance souscrite ;- la consommation du chauffage, du chauffe-eau etdu gros électro-ménager avec un indicateur deconsommation.- Pour le chauffage, Atlantic propose de préserver l'éner-gie grâce à des convecteurs, radiateurs et sèche-ser-viettes, visés par la norme “NF Electricité performance”,dont le thermostat électronique numérique est précis.- Pour la ventilation, Unelvent préconise :- la régulation de l'air extrait avec la VMC hygroréglable,la nouvelle génération de VMC consommant 20 %d'énergie en moins, l'ajout de systèmes autoréglablesgénérant, par ailleurs, jusqu'à 8 % d'économiessupplémentaires ;- la récupération des calories extraites avec la VMCdouble flux (jusqu'à 70 % de récupération de la chaleurde l'air vicié) ou avec la VMC flux tertiaire. •

Le groupe de distribution de matériel électrique Rexel a souhaitéprendre une part active à la maîtrise des consommations d'énergieen partenariat avec l'Ademe (Agence de l'environnement et de lamaîtrise de l'énergie) ainsi que 5 de ses fournisseurs.

Rexel,distributeur d'économies d'énergie

Plusieurs produits, répondant aux exigences de laRT 2000 dans le cadre de la préservation de l'envi-ronnement, permettent pour certains de bénéficierd'un crédit d'impôt dans le cadre des dépensesafférentes à l'habitation principale. À savoir :- des gestionnaires d'énergie pour le chauffageélectrique intégrant les fonctions programmation,délestage et indication de consommation avecpossibilité de commande par téléphone ;- des thermostats programmables pour le chauffa-ge à eau chaude intégrant les fonctions régulationet programmation avec possibilité de commandepar téléphone ;- des détecteurs de passage et de présence pour la gestion des durées d'éclairage et du niveaud'éclairement.

Et encore...

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R.

Ça va bienpour Rexel…… comme en témoignent les résultats du groupeenregistrés au cours du 3ème

trimestre 2005 et présentés, le 22 décembredernier, surwww.j3e.com. À noter deuxtendances 2006en guise deconclusion :• croissance des marchésindustriels etcommerciaux ;• ralentissementdu marchérésidentiel.

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Mon client m’ademandé RISQUES INCENDIE

Philippe Pelletier, présidentde l'Anam (Agence nationalepour l'amélioration de l'ha-

bitat), a relevé le “grand consen-sus” observé auprès des 150 person-nes interrogées (bailleurs sociaux,propriétaires publics et privés, spé-cialistes de la sécurité, services del'Etat et collectivités locales) quiont insisté sur “l'urgence à agir”après les quatre incendies de l'ag-glomération parisienne qui ont tué66 personnes depuis le 15 avril.Pour Patrick Dantreligne, déléguégénéral de la Fondation AbbéPierre, il faut regrouper les don-nées sur les incendies car « onignore le nombre total de morts dusaux incendies dans les logementsen France ». Le délégué général de

Le ministre du Logement Jean-Louis Borloo a proposé de mettre en œuvre “ tout de suite” plusieurs des 25 mesures du rapport intitulé “Propositions pour une meilleure sécurité des personnes dans leurhabitat”. Création d'une délégation interministérielle à la sécurité, sensibilisation aux risques d'incendie,installation de détecteurs dans les logements : ces mesures figurent dans ce rapport commandé aprèsles incendies meurtriers survenus en région parisienne.

Me protéger “tout de suite”

«Cette loi n'a pas pourobjectif d'imposer uneobligation supplémen-

taire, mais de sensibiliser lescitoyens aux risques d'accidentsdomestiques (1) comme les incendies.

Les gens ne doivent pas retenirl'aspect réglementaire, mais l'urgen-ce qu'il y a à sauver des vies.Personne aujourd'hui n'imagine deremettre en cause l'obligation demettre sa ceinture de sécurité en

voiture ou les barrières pour lespiscines chez les par t icul iers.Pourtant, à chaque fois, il a fallu enpasser par une loi. » •(1) Globalement, les risques domestiquessont la cause de 20 000 morts par an.

Le 10 octobre dernier, le journal gratuit 20 minutes a interrogéPierre Morange, député UMP des Yvelines. « Fallait-il une loipour obliger les Français à s'équiper en détecteurs de fumée ? »

Il y a urgence à sauver des vies

18 N° 13 • HIVER 2005 •

la Fondation Abbé Pierre a souhai-té que l'Etat prenne les « mêmesmesures résolues et efficaces » quecelles prises en France pour lasécurité routière. Saluant un rap-port « très pratique qui va permett-re de passer à une étape décisive »en matière de sécurité dans leslogements.

50 € par détecteurPour renforcer la sécurité des per-sonnes dans les logements, le rap-port propose par ailleurs de rendreobligatoire la réalisation d'un dia-gnostic sur la sécurité incendie lorsde la vente d'un logement, la posede détecteurs avertisseurs autono-mes de fumée (DAAF) dans les logements neufs, l'incitation

financière (réduction d'impôt oude prime d'assurance) des occu-pants à s'équiper de ces AAF etl'installation gratuite de ces dispo-sitifs chez les “personnes vulnéra-bles”. Le coût d'installation d'undétecteur, à renouveler tous lescinq ans, s'élève à 50 €, estimePhilippe Pelletier, expliquant qu'ilen fallait deux pour un logementde quatre pièces. Le ministre duLogement a d'autre part annoncéque les 50 M€, annoncés parMatignon pour les travaux d'ur-gence dans les logements vétus-tes, pourront être engagés « dès lafin du mois » pour des « travauxd'urgence et de mise en sécurité »par l'intermédiaire de l'Anah ou dela Sonacotra. •

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Rendez-vous sur www.electricienplus.info pour lire l’actualité quotidienne.

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Mon client m’ademandéRISQUES INCENDIE

«Les derniers incendies survenus à Paris dans desimmeubles d'habitation

vétustes, qui ont été malheureusementà l'origine de nombreux décès, mettenten évidence le besoin impérieux d'a-dapter la réglementation pour efficace-ment lutter contre les risquesd'incendie dans les immeubles.L'arrêté du 31 janvier 1986, qui vise àrenforcer la résistance au feu desmatériaux de construction, à favoriserl'évacuation des occupants, à faciliter

Réglementation incendie La profession s'investit

• N° 13 • HIVER 2005 19

l'accès aux secours et à éviter lapropagation du feu et des fumées, neconcerne pourtant qu'une faibleproportion du parc immobilier.C'est pourquoi le GIF - avec la FFMI (2)

dont il est affilié - s'investit auprès despouvoirs publics pour préconiser dessolutions faciles à mettre en œuvrepermettant de sécuriser les immeublesd'habitation non assujettis à l'arrêtédu 31 janvier 1986.Parmi les solutions envisagées, citons,pour les parties communes :

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Dans la dernière lettre d'information du GIF(1),son président Jean-Paul Etourmy revient surles incendies récemment survenus à Paris et avance plusieurs préconisations.

- la détection et le désenfumage de lacage d'escalier ;- l'obligation de portes coupe-feu pourles portes palières et les portes d'accèsaux caves et aux locaux techniques ;- la mise en place de moyens d'alerteautomatiques des secours ;- la rédaction des consignes deconduite à tenir en cas d'incendie parles occupants.Nous formons le souhait que ces pro-positions soient enfin entendues. » •

(1) Groupement des fabricants et fabricants-installateurs dematériels coupe-feuet d'évacuation des fumées.(2) Fédérationfrançaise du matérield'incendie.

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Mon métier LOGICIELS DE SCHÉMATIQUE ÉLECTRIQUE

seuls les logiciels conformes au guide UTE C 15-500 peu-vent être commercialisés et, depuis mai 1999, les in-stallations électriques neuves doivent être conçues avecun logiciel conforme au guide UTE C 15-500. Par ailleurs,les dispositions de l'arrêté du 10 octobre 2000 (voir en-cadré) imposent qu'un chef d'établissement doive met-tre à la disposition du vérificateur le schéma unifilairedes installations et les notes de calcul.Dans ce contexte, les logiciels de calcul font l'objet d'u-ne procédure d'agrément par l'Union technique de l'é-lectricité et de la communication (UTE) qui atteste, aprèsexamen, que les résultats obtenus par ces logiciels sontconformes aux règles des normes applicables. Les avistechniques spécifiés dans le tableau I (voir page sui-vante) certifient, qu'après examen du programme me-né selon les procédures du guide UTE C 15-500 relativeaux circuits, des documents d'accompagnement et desrésultats obtenus, atteste que les résultats obtenus parce programme sont conformes aux règles de la normeNF C 15-100, édition 2002. Ce programme permet desatisfaire aux règles suivantes de la NF C 15-100 :- courants admissibles ;- protection contre les surcharges ;- protection contre les courts-circuits (pouvoirs de coupure

Toujours plus dans la boîte à outilsCela fait déjà plusieurs années que les logiciels techniques se sont de plusen plus immiscés dans le quotidien des électriciens pour concevoir, étudier,commander et même facturer “cesoutils” permettant une continuité desinformations tout au long du processusde réalisation d'une installationélectrique. Aujourd'hui, sujet évolutifpar excellence, il paraît utile de faire le point en avant-première d'Interclima + Elec Home & Building…

« Aujourd'hui, l'utilisation de logiciels deschématique électrique s'est élargie.Réservés, il y a peu encore, aux bureaux

d'études, ces outils sont de plus en plus adoptés par lesélectriciens. » Nous devons cette réflexion à Michel Fanet,dirigeant de la société Alpi, qui, depuis près de 20 ans,anime la profession. Et d'expliquer que :- d'une part, la valeur ajoutée se construit autour dematériels choisis, coordonnés, achetés et mis en œu-vre. D'où l'intérêt d'organiser l'information de l'entre-prise autour des matériels, avec des logiciels communicantset une base de données multifabricants utilisable danstous les logiciels ;- d'autre part, l'étude des installations électriques dansles bâtiments fait intervenir successivement plusieursfonctions, chacune susceptible d'être informatisée.Et de citer, principalement :- l'implantation des appareils électriques, prises de cou-rant, éclairages, éléments chauffants, tableaux élec-triques, machines diverses, etc., une liaison logiqueentre les appareils permettant d'établir automatique-ment le schéma unifilaire ;- les schémas électriques de tableaux de distribution ;- la détermination des protections et calcul des sectionsde câbles ;- la mise en armoire ;- les devis en liaison avec la gestion.À noter que les fonctions les plus utilisées sont le de-vis, pour des raisons évidentes, le dessin du schémaunifilaire ainsi que le calcul des protections et sectionsde câbles… car ils sont obligatoires.

AgrémentsEn France, « le pays des précurseurs en matière de lo-giciels de schématique électrique », la réglementationimpose de nombreuses contraintes. Depuis mai 1998,

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Du 17 au 20 janvier 2006, se déroulera, à Paris Portede Versailles, le salon Interclima + Elec Home &Building (voir p. 4-5). Y seront notamment présents,outre ABB Entrelec, Schneider Electric et l'UTE,Algo'Tech Informatique, Alpi, BBS Slama, FTZInformatique et IGE + XAO.Pour commander votre badge d'accès : www.interclima.com

Des logiciels tiennent salon…

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Des clients satisfaitsAlstom, Aventis, AmecSpie, Cégelec, Clemessy, Forclum, Roquette, Vinci

et de nombreuses PME et PMI.

• N° 13 • HIVER 2005 21

Choisir de passer à la CAO est une décision encore difficile pour unePME/PMI et aussi pour certaines grandes entreprises. Noyé dans sacharge quotidienne de travail, le dirigeant ne prend passuffisamment de temps pour auditer son bureau d'études et améliorerd'une façon fondamentale la conception des dossiers et le partagedes informations qui reste primordial pendant et après le projet.

Pour rester compétitif, l’outilinformatique devient de plusen plus incontournable. Passerde la DAO à la CAO impliquenombre de changements dansl’organisation du bureau d’études.Pour certains logiciels de CAOcomme l’électricité et les sché-mas de process, les traitementsautomatiques libèrent beaucoupde temps.

La CAO offre aux servicesd’ingénierie la possibilité de per-sonnaliser les logiciels (câblaged’interconnexions, générationd’unifilaires avec renseignements).Le carnet de câbles et les bornierssont générés automatiquement,et des masques de saisie confi-gurables permettent à l’utilisa-teur de se relier à des bases dedonnées graphiques.

Le module bâtiment permet l’implantationdes luminaires et du câblage sur desplans d’ensemble fournis par l’architecte. De nombreuses fonctionnalités de câblagepermettent de câblerselon le principe de lapieuvre ou du renvoi, ou de câbler directe-ment avec appareil sur des plans numérisés.

Avec le logiciel SchemBAT, il est égalementpossible de générer les légendes avecmise à jour automatique. Les listes decâbles avec longueur et section sontgénérées par départs et cumulées si désiré.Toutes ces listes peuvent être transféréesvers un tableur et manipulées à volonté.L’utilisation de couches permet d’afficherchaque catégorie d’appareils, chaquedépart, chaque nature de circuit.

D’autres logiciels :- SchemELECT (CAO élect pour l’industrie)- SD Piping (CAO pour la tuyauterie)- SD Ventil (CAO pour la ventilation)- Quick Devis pour le chiffrage.

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Mon métier LOGICIELS DE SCHÉMATIQUE ÉLECTRIQUE

les matériels et fournir schémas et dossiers d'étude. Depuis2000, l'offre s'étend aux chiffreurs, chargés d'affaires, ser-vices de maintenance, en proposant notamment le tarif etcatalogue informatisé multifabricants “Edielec” ;

Apibat : le logiciel “Installateurs-électriciens” estspécialement dédié aux professionnels (entreprises,bureaux d'études) souhaitant obtenir un quantita-

tif précis et un plan d'installation pour un chantier donné.L'interface avec les logiciles “Batigest PME” et “EntrepreneurApibat” permet d'obtenir automatiquement les descriptifs,quantitatifs et estimatifs à partir de ceux générés dans le lo-giciel “Installateurs-électriciens” qui seront intégralementrécupérés dans le devis.

Autodesk qui, depuis 1982, a révolutionné l'indus-trie du logiciel avec “Auto CAD”, est devenu le lea-der mondial des éditeurs de logiciels de conception

et de création numérique sur PC. L'éditeur propose “AutoCAD Electrical” destiné à la conception des systèmes de com-mandes électriques en 2 D ;

BBS Conception, société à laquelle est associée laSarl BBS Slama, leader français des logiciels de gé-nie climatique, a été créée en 2004 avec, pour voca-

tion, le développement et la distribution de logiciels. Son premierproduit, baptisé “Lise”, est un logiciel d'aide à la conceptiond'installations électriques BT, qui, conformément à la NF C 15-100, en détermine ou en vérifie les calculs normatifs ;

Desa Logiciels propose “Solution Elec”, ensemblede trois logiciels complémentaires et intégrés cou-vrant toutes les étapes de la conception des instal-

lations (implantation, calcul, schémas, mise en armoire,devis…) en cours d'accréditation par l'UTE. Il s'agit de : Plan'Elec, pour l'implantation des appareils et circuits électriques

- L'arrêté du 10 octobre 2000 stipule que doit être prouvée l'existence des plans et schémas des installations électriques et vérifiéqu'ils sont en adéquation avec le matériel mis en œuvre. Rappelons que cet arrêté, paru au Journal officiel du 17 octobre 2000, rem-place, depuis le 17 octobre 2001, celui du 20 décembre 1998. Il définit la périodicité, l'objet et l'étendue des vérifications des instal-lations électriques, au titre de la protection des travailleurs, ainsi que le contenu des rapports relatifs aux dites vérifications ;- la norme NF C 15-100 impose des contraintes de représentation graphique ;- la norme Afnor/Z 42-013 “Archivage électronique - Recommandations relatives à la conception et à l'exploitation de systèmes in-formatiques en vue d'assurer la conservation et l'intégrité des documents stockés dans ces systèmes” produit les spécificationspour construire une solution d'archivage conforme à la loi. Cette norme, document de référence ne faisant état d'aucune obligation,peut être utilisée dans des contrats (par exemple sous-traitance de la fonction archivage) ou comme un facteur de qualité allantdans le sens de la loi. Sont concernés les organismes et les entreprises souhaitant archiver des documents électroniques pouvantêtre considérés comme des représentations ou des copies fidèles des documents d'origine.

Trois obligations

des dispositifs de protection et, s'il y a lieu, vérification descontraintes thermiques des conducteurs) ;- protection contre les contacts indirects dans les schémasTN et IT ;- chutes de tension ;- courants harmoniques.

Les schématiques électriquesPour Michel Fanet, il n'existe pas “une schématique élec-trique” mais différentes schématiques électriques. À savoir :- schématique d'implantation sur plans d'architectes ;- schématique unifilaire (schémas d'armoire) ;- schématique d'implantation de l'appareillage en armoire ;- schématique unifilaire (schémas fonctionnels et câblaged'armoires)…L'offre des éditeurs de logiciels que vous pourrez visiter àInterclima + Elec Home & Building, répond, plus qu'il n'enfaut, à ces besoins :

Algo'Tech Informatique développe et commerciali-se des solutions métiers spécialisées dans la créationet la gestion de schémas, notamment dans le domai-

ne de l'électricité (Elec'View, Simul'Elec, Auto'Fil/Eco'Fil) ;Alpi s'impose, depuis une quinzaine d'années, sur lemarché des logiciels de calcul d'installations électriques(Caneco BT, Caneco HT, Caneco EP comme éclairage

public) permettant aux BE de calculer, dimensionner, choisir

22 N° 13 • HIVER 2005 •

Tableau I. Les logiciels, outils de mise en œuvre des composants etproduits, sont les“acteurs” obligés du domaine de l'ins-tallation électrique àlaquelle ils apportentqualité, productivitéet sécurité. Les avistechniques du tableauci-dessus sont donnésselon le guide UTE C15-500 (déterminationdes sections desconducteurs et choixdes dispositifs deprotection à l'aide de logiciels de calcul).L'application du guideUTE C 15-500, dejuillet 2003, aentraîné des diffé-rences de résultatsavec celle des ancienslogiciels. Ces diffé-rences ne signifientpas que les installa-tions calculées avecles anciennes règlesne sont pas satisfai-santes. Aussi, laCommission 15L del'UTE a décidé que les extensions d'ins-tallations existantespourront être calcu-lées avec les ancienslogiciels.Source : UTE

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AVIS TECHNIQUES NOM DU LOGICIEL AUTEUR

15L-601 : 2004-01-21 CANECO 5.0 ALPI

15L-602 : 2004-01-21 ECODIAL 3.35 SCHNEIDER ELECTRIC

15L-602A : 2004-01-21 ECODIAL 3.35A SCHNEIDER ELECTRICNe traite que

des disjoncteurs (les fusibles ne sont pas traités)

15L-603 : 2004-02-03 VASCO - Version 2 ou IGE + SOCOTEC

XAO See Calculation 2004

15L-604 : 2004-02-12 TRCIEL V2 TRACE SOFTWARE

15L-605 : 2004-03-31 POMLA SOUFMOUS

ESPACE ETUDES

15L-606 : 2004-04-21 PROCERA PLUS GE POWER CONTROLSNe traite pas des

canalisationspréfabriquées

15L-607 : 2004-07-28 LISE BBS SLAMA

15L-608 : 2004-10-06 DocWin - Version 2.1 ABB Entrelec

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Mon métier LOGICIELS DE SCHÉMATIQUE ÉLECTRIQUE

dédiées à l'ingénierie électrotechnique (“Eplan 5”, “Eplan 21”, “Eplan View”) ;

FTZ développe, depuis plus de 20 ans, un ensem-ble de logiciels, notamment en CAO électrique, avec“Schem BAT” (électricité tertiaire et bâtiment) et

“Schem BAT” (électricité industrielle), ce dernier étant en me-sure d'échanger des données avec Caneco BT (voir ci-des-sus), logiciel de calcul et de dessin unifilaire des installationsélectriques ;

IGE + XAO dont l'offre “See one Construction” (1),composée de “See 2000” (pack unifilaire et packautomatisme), “See Calculation” et “See Technical”,

couvre l'ensemble des besoins des professionnels de l'élec-tricité appliquée au bâtiment, pour la conception et la main-tenance des installations électriques ;

Trace Software, créateur de logiciels de CAO, pro-pose “Trace Elec Pro V2” (schématique électriquepour installations industrielles, sous Auto CAD, ba-

sée sur les travaux de normalisation internationaux de laCEI) et “TR-Ciel V2” (calcul d'installations électriques BT).Ce dernier intervient dans toutes les phases de vie d'uneinstallation : de la conception (bureaux d'études) jusqu'àla maintenance (maître d'ouvrage), en passant par la réali-sation (installateurs) et le contrôle (bureaux d'études).

Partenariats avec les constructeursOn retrouve, par ailleurs, parmi les autres types de logi-ciels à destination des installateurs, ceux des fabricantspour la détermination d'appareillages, la mise en armoi-re, le chiffrage Ecobat, EcoElec, SIS Pro Bâtiment (jusqu'à3 200 A), Ecodial et Logi'clic (Schneider Electric), “Je chif-fre et je vends” et XL-PRO (Legrand), (ce dernier faisant unepercée remarquée dans le domaine des installations élec-triques de puissance), Pro-Devis (ABB), les logiciels de fa-bricants spécialisés en réseaux éclairage public et leslogiciels intégrés de gestion, devis, commandes, suivi d'af-faires, gestion de stock. Enfin, de nouveaux partenariatsse multiplient en raison du coût de développement. Il yavait eu, déjà, le partenariat ayant réuni Algo'Tech et Schnei-der Electric ; il y a, aujourd'hui, ceux de :

Développé par Alpi, le logiciel de calcul d'installa-tion électrique “Caneco” est compatible avec le lo-giciel “Sitab V 1.2”, proposé par Siemens pour l'aide

au chiffrage de tableaux et coffrets BT jusqu'à 630 A. Parailleurs, “Sitab” V 1-2” est également compatible avec le lo-gociel de devis et de projet d'installation électrique “Office-Elec”, également commercialisé par Alpi ;

IGE + XAO et Moeller Electric qui viennent de signerun accord de partenariat en lançant “See for Moel-ler”, logiciel de conception et de chiffrage des

installations électriques ;ABB Entrelec et Alpi qui présenteront, à Interclima +Elec Home & Building, leur partenariat autour d'“Of-fice Elec 630 A”, logiciel de devis, commandes, cal-

cul et suivi de projets d'installations électriques. « Il exploiteun tarif et catalogue informatisé multifabricants mis à jour parInternet et propose des utilitaires techniques », nous invite àdécouvrir Michel Fanet. •

Jacques Darmon(1) À côté des offres “See One Manufacturing” et “See One Harness Design”.

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Proposé par Legrand, le logiciel d'études de tableaux de distributionsélectionne les produits, calcule les types d'enveloppes correspon-dantes, visualise l'implantation des produits dans l'enveloppe,élabore automatiquement le schéma de l'installation et établit lechiffrage. Il permet, en outre, de modifier une étude existante immé-diatement, d'éditer les étiquettes de repérage mentionnant la notionde circuits protégés et de réaliser et d'imprimer le dossier techniqueet le bon de commande. Configuration mini : Pentium II (III recommandé, Windows 95, etc.).

Pour les créateurs de tableaux

sur plan de masse, scanné ou au format AutoCad ; Insta Elec,pour le calcul des sections de câbles des installations et lagénération automatique des schémas des tableaux de dis-tribution ; DS Elec, logiciel de schématique industrie et ter-tiaire qui, depuis près de 15 ans, équipe plus de dix milleentreprises. Ces trois familles de logiciels sont déclinées enversions industrie/tertiaire et habitat/petit tertiaire. Les uti-lisateurs étant de plus en plus exigeants en ce qui concernela simplicité d'emploi, celle-ci occupe une place essentielledans l'élaboration des spécifications. Résultat ? Un logiciel,tel qu'Insta Elec, peut être mis entre toutes les mains.

Eplan Software & Service, filiale du groupeFriedhelm Loh Group (dont la principale entité estRittal), propose une offre de solutions logicielles

Voir page 31 où, en remplissant la fiche s@ti, vous serez mis en relation avec les éditeurs de logiciels. LECT

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Présent au salon INTERCLIMA+ELEC HOME&BUILDING Hall 5 - Allée C - Stand 8

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Mon métier PROTECTION DIFFÉRENTIELLE

Selon la norme NF C 15-100, tous les circuits d'uneinstallation électrique doivent, être protégés par desdifférentiels… ce qui induit une augmentation du

nombre d'interrupteurs. Pourtant, certains dysfonctionne-ments, donnent prétexte à ne pas appliquer les vertus dela protection différentielle. Listons les principales causesde déclenchements intempestifs :- perturbation de fréquence élevée. Bien que sans danger,le courant HF est vu, par le disjoncteur différentiel, commeun défaut. Par exemple, lors de l'extinction de luminairesfluorescents, les oscillations HF seront perçues, pendantquelques dizaines de ms, comme un défaut ;- éclairage fluorescent alimenté par des ballastsélectroniques (1). A partir d'une vingtaine de luminaires, ilexiste un risque de déclenchement en raison des capacitésparasites ;- micro-informatique. Chaque PC amplifiant la sensibilitédu différentiel, le risque de déclenchement augmente doncavec leur nombre lors de perturbations HF ;- protection différentielle en aval d'un onduleur. Déclenchementpossible lors d'une coupure de l'alimentation amont et dupassage en mode secouru.- enclenchement d'une batterie de condensateur. Le faitd'actionner une batterie provoque une surtension parfoispréjudiciable au niveau de l'ensemble du réseau voisin. Desoscillations HF peuvent, ainsi, provoquer un déclenchementintempestif.

Attention aux risquesde dysfonctionnementsLa protection différentielle fait partie du quotidien de l'électricien en assurantla protection des personnes et des biens contre les contacts directs et indirects.« Mais, attention aux déclenchements intempestifs ou aux non-déclenchements »,prévient Emmanuel Genevray, distribution terminale Schneider Electric,d'autant plus, ajoute-t-il, que « l'évolution des technologies, associées àl'amélioration du niveau de vie, sont les causes de nouvelles perturbationss'ajoutant aux phénomènes purement électriques. »

1. le type AC est le plus fréquemment utilisé dans les installations de distribution terminale. Il est destiné aux courants alternatifs etson déclenchement est instantané ou retardé (pour assurer une sélectivité avec des protections différentielles en aval) ;2. le type A est destiné dans l'habitat pour la protection d'équipements électroménagers utilisant des fonctions électroniques(plaque de cuisson, lave-linge…) ,introduit dans le cadre de la nouvelle NFC15100. Pour les installations tertiaires et industrielles ilexistent 2 variantes :- le type A si (super immunisé) : adaptés à la protection des circuits comportant des récepteurs générant des courants de fuite capa-citifs importants à la mise sous tension (ex. : ballasts électroniques, micro-informatiques, appareillage avec filtres antiparasites,…)- Le type A siE (spécial influences externes) : plus particulièrement adaptés pour la protection différentielle dans les atmosphèreshumides ou polluées (ex. : piscines, ports de plaisance, industrie agroalimentaire, stations de traitement de l'eau…)- Ces 2 variantes peuvent se décliner en version instantanée ou retardée.3. le type B est une version dédiée à la protection différentielle pour les installations comportant des redresseurs ou autresrécepteurs générant une composante continue importante (supérieure à 6 mA).

Trois types de protection différentielle

(1) Rappelons que

les ballasts électro-

niques sont à consi-

dérer comme des

alimentations à

découpage.

- risque foudre. Les impulsions dues à la foudre, en s'écoulant à la terre, peuvent provoquer le déclenche-ment du différentiel ;- variateur de vitesse à convertisseur de fréquence.Est créée une tension carrée modulée qui se situe entre 2 kHz et 15 kHz en fonction de la fréquence du moteur. Dansce cas, bien qu'il n'existe aucun danger, les protections despersonnes peuvent déclencher.

Pourquoi des non-déclenchements ?Moins connues car moins “visibles”, trois principales causesde non-déclenchements sont à souligner.- courant de défaut non symétrique. Par exemple, s'il existe undysfonctionnement au niveau du système de freinage des va-riateurs de vitesse industriels, l'onde non symétrique ainsicréée peut nuire au bon fonctionnement de la protection (réseaux industriels triphasés). Autre exemple, domestique ce-lui-là, au niveau des plaques de cuisson à induction et, danscertains cas, à celui de certains micro-ondes, la forme du cou-rant de défaut ( courant de défaut à une seule alternance ) peutégalement empêcher le bon fonctionnement de la protection ;- très basse température. Dans ces conditions, le non-enclenchement peut tout simplement être causé par ungrippage mécanique ;- atmosphères polluées. La pollution influence le fonction-nement d'appareillage différentiel, les facteurs de corrosionaltérant la cinématique des protections. •

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Mon métierCHRONIQUE / SANTÉ-SECURITÉ

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Ce n'est pas une évocation nouvelle. Il y a 30 ansdéjà, les “ténors” de la prévention attiraient not-re attention sur la problématique des déclenche-

ments dits intempestifs. Nous nous sommes toujoursinscrits en faux vis-à-vis du milieu domestique à moinsd'appeler “déclenchement intempestif” un appareil quivous prévient à l'avance que votre installation, bonne jus-qu'à présent, comporte un appareil devenu potentielle-ment dangereux.Un grand classique dans ce domaine est la résistanceplongeante qui perd ses qualités d'isolement et envoieson courant de fuite dans le circuit d'eau. Le disjoncteurde branchement 500mA ne réagit pas ; il “voit” la fuitemais ne la sanctionne pas avant une perte majeure d'i-solation de ladite résistance, le “30 milli”, lui la sanc-tionne précocement. À cet égard, il est bon de rappelerqu'un ballon d'eau chaude est garanti un certain temps,la plupart du temps hors résistance chauffante. Ce n'estsans doute pas un hasard.Concernant les composantes haute sensibilité (HE) deslampes fluorescentes, ce dysfonctionnement est possi-ble pour de très grandes “lignes” (combien de fluos aufait ? Est-ce une réalité de laboratoire ou des faits cons-tatés sur le terrain ? Quoi qu'il en soit la parade n'est-el-le pas là aussi la segmentation ?) Concernant les pertescapacitives, le chiffre donné ne dépasse pas les 20 “fluos”sur la même protection HS (nous la supposons commetelle). Concernant les PC, comme la problématique va versl'augmentation de la sensibilité, pas de souci là non plusdans le domestique. Concernant les onduleurs, leur usa-ge n'est pas courant en milieu domestique. Même chosepour les batteries de condensateurs ou les variateurs devitesse à convertisseur de fréquence.Quant aux milieux professionnels, des parades existent. À ce propos où en sommes-nous des modèles HS à ré-en-clenchement automatique ? La vraie problématique dans cedomaine n'est-elle pas de gérer à la fois la “protection HS etrisque de micro ou macro coupure” ?Plus ennuyeux seraient les causes de non déclenche-ment. Mais en existe-t-il en milieu domestique ? Les pla-ges de températures où le fonctionnement est garantipar le fabricant doivent figurer sur la notice ou mieux surla plaque signalétique ? Quoi qu'il en soit, le choix de

Dr Folliot à la page…… des différentielsDepuis plus de 10 ans, la pluridisciplinarité est à la Unedes préoccupations des entreprises dans le domaine de la “santé-sécurité”. C'est dans ce contexte que s'inscrit lachronique du Dr Dominique Folliot qui, en tant qu'électro-pathologiste, réagit à l'article “attention aux risques de dysfonctionnements de la protection différentielle”.

l'emplacement du tableau obéit à certaines règles vis-à-visdes conditions d'influences externes.Les courants de défauts non symétriques semblent affecterles installations domestiques du fait de deux appareils électro-ménagers : les plaques à induction, assez peu répandues ;le four à micro-ondes. L'article ci-contre ne précise pas s'ils'agit du non déclenchement lorsque cet appareil est en mar-che et présente un défaut, ou si le risque existe lorsque l'ap-pareil est en marche et qu'un contact direct unipolaire a lieuailleurs sur l'installation, le niveau de risque n'étant pas lemême. Quoiqu'il en soit les parades existent, les construc-teurs proposant des modèles avec des degrés d'immunisa-tion ad hoc suivant les cas de figure à résoudre.Enfin, concernant la continuité d'alimentation d'un respira-teur pour un malade hospitalisé à domicile, ces appareilsdoivent comporter une alimentation de secours par batte-rie tampon lorsque l'autonomie respiratoire est réduite àquelques heures seulement.Au total, n'accusons pas le chien d'avoir la rage ! Sachonsde quelle race il est, enfin examinons le pedigree de l'animalqui, tel un chien fidèle, monte la garde 24h sur 24 de l'ins-tallation électrique de la maison. Il existe bien là mariage deraison (si ce n'est de passion) entre la sécurité et le confortprocuré par un appareil ne nécessitant pas de maintenance« juste une petite caresse de temps en temps pour s'assu-rer, au niveau du bouton-test, de sa réactivité en matière dedéclenchement ». •

Docteur Dominique Folliot

En France, les données de mortalité fournies par l'INSERMindiquaient une moyenne annuelle de 156 électrocutions (foudreexclue) pour la période de 1968 à 1993 (E. Gourbière) et de 182entre 1971 et 1975. Parmi les chiffres les plus récents, celui de1999 confirme une nette tendance à la baisse avec 81 décès autotal soit moins de la moitié du nombre d'électrocutés recensés en1985 (168 décès dont 146 hommes et 22 femmes). « Rien n'interditde penser que ces résultats sont à mettre à l'actif d'une meilleureprévention en milieu domestique et tertiaire grâce à l'introductionde la protection différentielle à haute sensibilité soit par obligationnormative et réglementaire, soit par son utilisation réfléchie au-delàdes dites obligations », considère Dr Dominique Folliot.

Le positif des différentiels

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Mon métier PROTECTION DIFFÉRENTIELLE

28 N° 13 • HIVER 2005 •

Le dispositif de réarmement automatique sécurisé,baptisé “ReStart”, rétablit le courant uniquement aprèsavoir contrôlé le bon état de l'installation électrique :

vérification de l'état du circuit en aval de la protection dé-clenchée. Ce dispositif garantit ainsi la sécurité des bienset des personnes, tout en prolongeant la continuité de ser-vice des installations en cas de défaut transitoire (foudre,perturbations électriques, surintensités, etc.). Son électro-nique interne est capable de détecter toute anomalie del'installation, et s'il y a lieu de bloquer toutes les fonctionsautomatiques, y compris celle de réarmement. De plus, lasécurité est également garantie par la signalisation visuel-le des problèmes de l'installation par une LED colorée enfaçade. Enfin, explique Philippe Desfeux, chef de produitschez Gewiss France, il est toujours possible d'exclure lesfonctions de réarmement automatique en intervenant di-rectement sur la façade de l'appareil. Mais, dans ce cas, ilreste inactif et, sa fonction de réarmement automatique nese déclenchant plus, il ne protège plus l'installation contreles déclenchements intempestifs de la protection.

Fonctionnement intuitifCe dispositif de réarmement automatique sécurisé “dialo-gue” de façon simple et intuitive avec l'utilisateur, une LEDcolorée signalant si le fonctionnement est normal, s'il y ad'éventuels défauts ou si le contrôle de l'installation est encours. De plus, en face avant, une légende synthétique etfacile à comprendre explique ce qu'il faut faire pour utiliser“ReStart” correctement.L'activation des fonctions automatiques de réarmement etde contrôle de l'installation est également simple et intui-tive. En effet, il suffit de glisser le volet frontal vers la gau-che pour “activer” ou vers la droite pour “désactiver” l'appareil.De plus, pour une sécurité absolue, on ne peut activer“ReStart” que lorsque la protection associée est enclenchéeet que l'installation est sous tension. •

“ReStart” réenclenche après disjonctionToutes les installations électriquespeuvent subir des déclenchementsintempestifs provoqués par desperturbations provenant de l'exté-rieur (orage, perturbations sur leréseau public, etc.) ou de l'intérieur(surcharge, dispositifs électroniques,etc.). Le déclenchement intempestifse révèle être un phénomène trèsgênant pour l'utilisateur puisqu'ilnécessite une intervention humainepour réarmer l'appareil de protectionalors que le défaut a disparu.

Arborescence du cycle de réarmement automatiquedes deux modèles de “ReStart” : le “RD” (contrôle du défaut de fuite à la terre), le “RM” (contrôle des défauts de court-circuit et de fuite à la terre et court-circuit) :- Contrôle d'une fuite à la terre (version RD et RM).Pendant le test, le circuit électronique injecte dansl'installation un courant continu afin de mesurer la résistancevers la terre. En parcourant tout le circuit, ce courant (-<100A), va permettre de faire unemesure de la valeur de la résistance d'isolement de l'installation vers la terre. Le dispo-sitif de réarmement automatique est calibré avec une valeur mini et une valeur maxi.Selon la mesure, l'ordre sera donné de réarmer la protection ou de bloquer le dispositif(pas de réarmement).- Contrôle d'un court-circuit sur l'installation (version RM). Le circuit électronique mesurel'impédance entre les deux conducteurs actifs phase et neutre du circuit enaval de la protection. Si le résultat de la mesure est inférieur ou égal à 1Ω, le dispositif n'effectue pas le réarmement de la protection.

Les conséquences des déclenchements intempestifs sont triples au niveaud'une installation électrique : dommages économiques ; perte de service ;manque de sûreté… à cause de la diminution de la sensibilité de la protec-tion pour supprimer les déclenchements.

Trois conséquences

Le dispositif de réarmement automatique sécurisé “ReStart” est,selon Gewiss, le seul dispositif disponible sur le marché avec unencombrement de deux modules (35 mm). Il est donc approprié àl'installation dans tous les coffrets électriques, même dans ceux où l'espace disponible est limité. De plus, l'utilisation de “ReStart”avec les disjoncteurs et disjoncteurs différentiels, proposés par leconstructeur, permet d'utiliser au mieux l'espace disponible dansles coffrets électriques.

Gain d’espace

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Produits

30 N° 13 • HIVER 2005 •

«Une techno-logie bienadaptée aun o u ve a ucontexte de

diffusion de la télévision », propo-se Christian Bielecki, directeur com-mercial France “Réception etdistribution audiovisuelle” de Fagor,en rappelant qu'un amplificateursélectif programmable intègre desfiltres d'égalisation configurablesen fréquence par l'installateur aulieu d'être figés en usine.

À quoi ça sert ?Tels qu'ils sont reçus par les an-tennes, les canaux TV présententdes différences de niveau (écart àl'émission et/ou différence d'af-faiblissement de propagation), etl'on constate la présence de sour-ces radio-électriques indésirablespouvant perturber le fonctionne-ment des équipements (Fig. 1).« Les filtres contenus dans un éga-lisateur permettent d'améliorer laprotection vis-à-vis des sourcesindésirables » (Fig. 2), expliqueChristian Bielecki, tout en per-mettant d'égaliser les niveaux…« Opération indispensable pour leurbonne amplification avant injectiondans le réseau de distribution del'immeuble » (Fig. 3). Enfin, dansle cas des canaux numériques etanalogiques, l'égalisation esteffectuée par “groupe de canaux”.

laisseraient passer ces canaux.« Avec un environnement appe-lé à des modifications plus fré-quentes que par le passé, laflexibilité des amplificateurs sé-lectifs programmables repré-sente un avantage déterminant »,poursuit le DC de Fagor, en es-timant que cette technologieprésente un compromis entreles solutions d'égalisation fi-gées, économiques, et les so-lutions modulaires à très grandesperformances, également évo-lutives, mais d'un coût souventprohibitif pour le petit habitatcollectif. « Sans prétendre êtreune solution universelle, le conceptd'amplificateur sélectif pro-grammable représente aujour-d'hui le meilleur choix en matièrede station de tête d'antenne col-lective de petite et moyennet a i l l e » , conc lu t Chr i s t i an Bielecki. •

En 1993, Fagor a développé le premier amplificateur électifprogrammable, solution intégrant, dans un seul et même

produit, un amplificateur et un égalisateurprogrammable en fréquence par l'installateur au lieu

d'être réglé en usine, donc figé. Aujourd'hui, ChristianBielecki nous en présente la 3e génération, baptisée

“Micro MATV Pro”, utilisée pour la réception des télévisionsanalogique et numérique terrestres.

C'est-à-dire, le plus souvent, enfaisant passer les deux canaux ad-jacents analogique et numériquedans un même filtre (Fig. 4).

Pourquoi la solutionprogrammable ?Plusieurs régions ne connaissentpas encore les canaux qui leur se-ront affectés en numérique, et denouveaux canaux pour les télévi-sions locales vont être détermi-nés dans les deux années à venir.« Les solutions programmables se-ront plus à même d'y être adap-tées », estime Christian Bielecki,en considérant que « des canaux,aujourd'hui affectés à la TNT (réseauR5), risquent d'être réaffectés àd'autres services (DVB-H) ». Dansce cas, ils ne devront pas être dis-tribués car le réseau de diffusionsera structuré en cellules avecun risque de saturation des an-tennes proches dont les filtres

Pourquoil'ampli sélectif programmable ?

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4

“”

Configurableen

fréquencepar

l’installateur

DISTRIBUER LA TÉLÉVISION

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Votre serviceSA Direction généraleSB Études, R&DSC Commercial, marketingSD ProductionSE MaintenanceSF AutomatismeSG Travaux neufsSH AchatsSI DocumentationSJ Enseignement, formationSX Autre : ..............................................Votre fonctionF1 PDG, DG, gérant, directeur d’établissementF2 Directeur / chef de serviceF3 Ingénieur, cadreF4 Technicien, employéF5 Enseignant, formateurEffectif salarié de l’entrepriseE1 1 à 10E2 11 à 50E3 51 à 300E4 301 à 1000E5 1001 à 5000E6 plus de 5000

M Mme MlleNom : Prénom :

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COCHEZ UNE OU PLUSIEURS CASE

13 Fiche S@TIVos demandes sont

transmises aux sociétés

concernées qui vous

adresseront gratuitement

leur documentation

dans les meilleurs délais,

par courrier ou par mail.

Cochez une seule case par rubriqueActivité principale de l'entrepriseFabricants, importateurs11 Matériel électrique12 Automatisme13 Tableautier

Utilisateurs21 Industrie22 Tertiaire23 Transport, infrastructures24 Administration, collectivités locales25 Autres utilisateursInstallation / maintenance31 Électricité industrie32 Électricité tertiaire33 Électricité habitat34 Artisan électricienPrescripteurs41 BE, ingénierie, conseil42 Bureau contrôle technique43 Architecte50 Production, distributeur électricien60 Distrib. matériel électrique80 Enseignement, formation85 Recherche90 Autre : ..................................................

Deux grandes voies se sont ouvertes pour résoudre la problématique de l'indispensablerenouvellement d'air : d'une part, la modulation des débits, qui va jusqu'à arrêter la ven-tilation quand il y a détection d'absence d'activité (hygroréglable, asservie au CO2 ou à laprésence…) et, d'autre part, la récupération double flux. À ces deux voies s'ajoute unetroisième piste : la réduction de la consommation des ventilateurs.

Renouvellement d'air

Avec fluideProposée dans la collection“Style” d'Acova, la gamme“Antéo Plinthe”, commerciali-sée depuis janvier 2005, pré-sente un niveau de puissanceélevé (1 000 W) par rapport àson encombrement (H : 30 cm).Compacte, elle est dotée d'uneforte capacité de rayonnementgrâce à sa surface de chauffe etson irrigation en fluide hydrac-tif, ce qui le prédestine à êtreplacé sous des baies vitrées oùles déperditions de chaleur sontparfois importantes.

Début janvier, l'édition 2006 du cata-logue Legrand arrive sur les bureauxdes professionnels de l'électricité. Surplus de 950 pages, y sont présentées10 500 références dont 1 500 nou-veautés, destinées aux bâtimentsrésidentiels, tertiaires et industriels.Pour découvrir ce qui est nouveau enlecture rapide, le catalogue généralest accompagné du guide “les nou-veautés en 5 minutes”. Au cœur del'édition 2006, sont également jointsle Catalogue Zucchini, avec une offrede solutions de canalisations élec-triques préfabriquées, et le cataloguedes solutions sur mesure qui présen-te les produits et systèmes adaptés à des besoins spécifiques avec leursformulaires dédiés de demande dedevis “prêts à l'envoi”.Voir sur www.electricienplus.info, le 29 décembre 2005, les principalesnouveautés.

Les enquêtes montrent que l'air intérieur (maison,bureaux) est parfois dix fois plus pollué que l'air exté-rieur. Selon l'Association médicale américaine (AMA),50 % des maladies seraient causées ou aggravéespar la pollution de l'air intérieur.

PollutionEn 2006, les acheteurs de logementsanciens construits avant 1977 béné-ficieront d'un crédit d'impôt portéde 25 à 40 % s'ils s'équipent d'unechaudière à condensation.

Crédit d’impôts

Il est arrivé ! 23SER

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23, rue Galilée

F-75116 Paris Cedex

No 13 HIVER 2005Affranchir

au tarif

en vigeurHAGER TEHALIT p.2SCHNEIDER p.7DISTRILAMP p.11CPI MEDIA p.13UNELVENT p.15EUROFORMATION p.15KOMPASS p.17KAUFEL - THOMAS & BETTS p.19FTZ p.21ALPI p.21TRACE INFORMATIQUE p.23DESA LOGICIELS p.24CIDELEC MEGAMAN p.25GEWISS p.25MICHAUD p.29UTE p.34LEGRAND p.37EYROLLES p.41PROMAX p.43INTERCLIMA p.47DECLIC p.48

Label Pour le neufLa RT 2005 s'appliquera en 2005. La référence enmatière de chauffage et d'ECS deviendra la chaudièrebasse température tandis que, du côté du chauffageélectrique, elle se situera au niveau du panneau rayon-nant qui permet de diminuer les consommations touten offrant un confort équivalent.

Ne craint pas le froidLa lampe “Clusterlite” remplace les lampes à iodure grâce àsa puissance d'éclairage : 40 W pour une luminosité équiva-

lente à 200 W. Elle résiste à des tem-pératures extrêmes allant de - 30 à +60 °C, permettant ainsi une utilisationextérieure comme en salle frigorifique.Dotée d'un temps d'allumage inférieurà 3 secondes, elle bénéficie égalementd'une excellente luminosité. Parailleurs, contrairement aux lampes ha-logènes et à iodure, la “Clusterlite”conserve une qualité d'éclairage enfin de vie (soit 75 % de sa puissanceinitiale contre 30 % chez ses concur-rentes). Enfin, elle s'adapte à tous lesluminaires grâce à son faible encom-brement, ce qui rend possible sonutilisation en intérieur, pour unmaximum de luminosité.(Disponible avec un culot E27 ; durée devie : 15 000 heures ; taille : diam. 63 mm).

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RepiquageDans lessystèmesde VMCpour l'ha-bitat col-lectif et lepetit ter-tiaire, onconstateque 40 à50 % dela pertede chargetotale est

concentrée sur un unique acces-soire : le caisson piquage ou té-souche. Celui-ci est pourtant in-dispensable : pour préserverl'entretien et pour des raisonsjustifiées d'accessibilité à la co-lonne, il est exigé par les DTU68.1 et 68.2. Partant de ce cons-tat, Aldes propose une nouvellegénération de caisson de repiqua-ge baptisé “CP 2A”. Ce dernierassure, d'une part, un gain aérau-lique important, puisque les per-tes de charge sont diminuées de35 % (7 Pa de gagnés à 4 m/s) ;d'autre part, une acoustique ren-forcée par l'action de la moussehaute densité : 3 dB(A) d'atténua-tion supplémentaires par rapportau CP standard et jusqu'à 7 dB(A)d'atténuation sur le bruit rayonnéen conduit du ventilateur.

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Carrier a contribué à la mise en pla-ce en Europe d'un label énergé-tique des machines de climatisa-tion de petites puissances(inférieures à 12 kW). Comme pourl'électro-ménager, un système denote de A, pour les appareils lesplus économes et performants, àG pour ceux qui le sont le moins,garantit le niveau d'efficacité desmachines. Il s'agit de consommermoins d'énergie (donc de rejetermoins de CO2 dans l'atmosphère)tout en augmentant la puissancede l'appareil. Les systèmes utili-sant le fluide réfrigérant R410Arespectent l'environnement, leR410A étant non nuisible à la cou-che d'ozone. Possédant des carac-téristiques thermodynamiquesexceptionnelles (efficacité énergé-tique et coefficient d'échangethermique élevés), il permet de substantielles économies d'énergie en offrant de bonnesperformances et en respectantl'environnement.

(Voir page 31)(Voir page 31)

(Voir page 31)

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Conçu pour être utiliséen France mais aussien Europe, le rempla-çant du contrôleur deterre Catohm DT-200

renouvelle en totalité l'ergonomiefamilière aux électriciens depuis1994, date à laquelle Catu lançaitses premiers appareils dans ledomaine du contrôle. Que s'est-il passé depuis ? Outre la minia-turisation de l'électronique,plusieurs remarques émanant desutilisateurs ont alors été prisesen compte par Catu. La taille del'appareil a été fortement rédui-te afin d'épouser un peu plus laforme de la main. Ensuite, l'indi-cateur binaire, matérialisé parune rangée de LED indiquant desplages de valeur, a été remplacépar un aff icheur numérique traduisant la valeur mesurée. Decette façon, l'utilisateur est infor-mé de la proximité ou non de lavaleur limite admissible (ce qui n'é-tait pas possible avec les diodes).« Rappelons également que lanorme NF C 15-100 demandede noter la valeur numérique dela terre », souligne-t-on chezCatu. Cette exigence est notam-ment reprise par le référentielQualifelec. Au-delà de l'afficha-ge numérique, une astuce d'affi-chage permet de savoir si laterre mesurée est correcte :lorsque la valeur numérique dela terre mesurée dépasse100 ohms, l'affichage bascule dela couleur bleue à la couleur

opération s'effectue à l'aide d'uncordon de 7 m muni d'un enrou-leur et d'une pointe de test proté-gée contre les contacts directs. Sila résistance mesurée est supé-rieure à 2 ohms, un signal sonoreest émis. En conclusion, on peutsouligner que l'appareil conduitl'électricien vers une missiond'autocontrôle, voire de diagnos-tic avant devis, afin d'éviter toutesurprise lors de l'intervention surune installation existante. •

Michel Laurent

Comment... contrôler la terre d'une installation électrique parrapport aux valeurs normatives tout en prenant connaissancede la valeur numérique mesurée ? En lançant le Catohm DT-300, Catu renouvelle entièrementl'ergonomie de l'appareil pour en simplifier l'utilisation.

rouge. Cette ergonomie d'alerteest également valable lorsqu'u-ne anomalie apparaît au niveaude la tension, par exemple enprésence de fils de phase et deterre inversés.Précisons que le DT-300 locali-se la phase et permet decont rô ler la cont inu i té duco n d u c t e u r d e p ro t e c t i o n(comme cela est demandé dansla norme NF C 15-100), ainsique la présence et la qualité desliaisons équipotentielles. Cette

Bleu c’est bonrouge c’est mauvais

Si la résistance

mesurée estsupérieure à 2 ohms, un signal sonore

est émis

CONTRÔLER ETMESURER LA TERRE

4 astuces de conception- absence de batterie : l'appareil utilise l'énergie du réseau mesurée ;- aucun bouton ni sélecteur ;- la largeur de l'appareil autorise une mesure sur une prise placée dansun angle ;- l'embout de mesure peut s'enficher dans une prise présentant le contact de terre en haut ou en bas.

LECTEURS

SERVICE

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• N° 13 • HIVER 2005 33

(Voir page 31)

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34 N° 13 • HIVER 2005 •

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RÉSEAUX DE COMMUNICATION RÉSIDENTIELS

36 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

En matière de câblager é s i d e n t i e l d e sréseaux de commu-nication, la référenceincontournable est le

guide UTE C90 483 dont unenouvelle édition est parue enseptembre dernier. Cette nou-velle mouture, qui annule et rem-place celle de 2003, consacre lafin de l'utilisation des câblestéléphoniques et du conjoncteuren T au profit de solutions “uni-verselles” fondées sur des câblesà paires symétriques et des pri-ses de type RJ45. Elle s'enrichiten outre d'une partie dédiée auxréseaux par câble coaxial, per-mettant de couvrir désormais latotalité des typologies. Conçupour répondre aux nouvellesdemandes de la NF C 15 100 entermes de réseaux de commu-nication, ce guide “officiel” fixeun cadre général, mais, sur leplan pratique, il manquait desdocuments pour accompagneret aider les prescripteurs et lesinstallateurs. Deux ouvrages édi-tés par la FFIE et Promotelecviennent combler cette lacuneen apportant des réponses prag-matiques à tous ceux qui sou-haitent mettre en œuvre uneinfrastructure de câblage ou dessystèmes communicants dans unlogement.Résultant l'un et l'autre d'un tra-vail collectif impliquant les prin-cipaux acteurs professionnelsconcernés (certains ont d'ailleurscollaboré aux deux groupes detravail), ces deux guides sontcomplémentaires et jouentd'ailleurs ouvertement cettecomplémentarité par des renvoismutuels. Ils ont aussi en com-mun d'être en phase avec lesdernières évolutions des normeset des technologies. •

Eric Sorlet

Le Guide de PromotelecLe second ouvrage sur le sujet est le guide Promotelec “Habitat com-

municant” dont la parution est imminente. Ce document couvreun champs plus large tant en termes de contenu que de publicvisé. Son objectif est non seulement d'accompagner les profes-sionnels, mais aussi d'informer le grand public des possibilitésoffertes par un habitat communicant et automatisé tout en met-tant en avant les règles à respecter dans un objectif de qualité. Ilconsacre donc, comme le manuel de la FFIE, une large place auxréseaux de communication VDI, mais s'intéresse aussi aux réseauxbas débit, aux technologies alternatives (comme les CPL), aux busde contrôle du bâtiment (type Konnex) et aux solutions d'automa-tismes communicants.Tous ces points sont abordés en se focalisant sur les applications et

les services dans les domaines du confort, de la communication, de lasécurité et de l'aide au maintien à domicile dans le secteur résidentiel.Le guide se soucie aussi des aspects touchant à l'exploitation et à lamaintenance. Visant à démystifier les technologies tout en restant prag-matique, cet ouvrage est représentatif des produits et systèmes exis-tants et disponibles sur le marché. L'habitat communicant n'est pas lamaison du futur !

Soutenu par la forte progression d'Internet, de l'informatique et dumultimédia dans les foyers, le concept de maison communicantedevient une réalité concrète dont les prescripteurs, maîtres d'œuvreet installateurs doivent tenir compte pour répondre à une demandeémergente. Deux principaux guides de référence sont disponiblespour accompagner cette évolution.

Le Manuel de la FFIERéalisé sous l'égide de la direction technique de la FFIE, le “Manueldes réseaux de communication résidentiels” traite spécifiquementdes infrastructures de câblage pour les communications à hautdébit (Internet, téléphone, télévision) en se focalisant sur lesaspects conception et installation. S'adressant en priorité auxinstallateurs, bureaux d'études et maîtres d'œuvre, il complèteles documents normatifs en donnant des recommandations debon sens sur les choix les plus judicieux. Il prend ainsi le partide privilégier la qualité et la pérennité des installations en écar-tant volontairement des solutions trop basiques, comme lescâbles UTP en Grade 1, ou en émettant des réserves sur certains

tableaux de communication trop bas de gamme. Un gros travail a été accompli, en liaison avec le groupe Q2C, pour éla-borer une démarche cohérente en trois niveaux (obligatoire ou contrac-tuel) pour le contrôle et la recette technique des installations.Par ailleurs, un chapitre complet est consacré à un des aspects les plusdélicats du réseau résidentiel : celui de la télévision et de sa mise enœuvre, qui répond à des critères spécifiques souvent mal connus desspécialistes du câblage structuré.L'indispensable formation aux réseaux de communication résidentielsn'est pas oubliée.

Suivez les guides !

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Seul lerespect dela chaînede qualitéde l'instal-lation desréseaux decommuni-

cationamènera

un câblagecorrect desinfrastruc-tures rési-dentielles

RÉSEAUX DE COMMUNICATION RÉSIDENTIELS

38 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

Cette deuxième versiondu Guide UTE C 90-483 décrit les règlespour la réalisation desréseaux de communi-

cation résidentielle, réseaux ditsclients. L'application de cesrègles permet d'envisager la miseen œuvre de réseaux de com-munication résidentiels pouvantsupporter la transmission desservices d'aujourd'hui et de ceuxde demain. Un manquement àces règles fera immédiatementapparaître l'impossibilité detransmettre sur ces réseaux decommunication résidentielsinstallés les services nécessitantun haut débit de transmission.Dans ce cas, ces services serontdifficilement exploitables oucarrément inexploitables, leurqualité étant partiellement outotalement dégradée.La solution pour maintenir uneproduction de réseaux de com-munication destinés à véhiculerdes services haut débit est la miseen place du processus général dequalité décrit dans la norme NFEN 50174-1, “l'ISO 9000” desréseaux de communication. Seulle respect de la chaîne de qualitéde l'installation des réseaux decommunication amènera uncâblage correct des infrastructu-res résidentielles, soit :- l'étude des réseaux à installerdevra être professionnellementmenée, principalement pour lescâbles des immeubles, afin d'é-viter, entre autres, tout dépairage.À noter que l'entreprise dispo-sant, aujourd'hui, de l'ensemblede la compétence pour la réali-sation de ces réseaux, France

du câblage téléphonique, cetteseconde version ne fait plus men-tion de prise et de câble télé-phoniques. Ce nouveau Guide UTEC 90-483 prend réellement encompte le câblage coaxial destinéau transport des signaux de télé-vision à l'intérieur du logement. Dès lors, ce Guide devient undocument normatif incontourna-ble pour permettre aux prescrip-teurs d'étudier l'implantation deréseaux de communication auto-risant la transmission de servicesde communication nécessitant unhaut débit, 25 Mbit/s et plus, etde maintenir la qualité de ceux-ci. De plus, avec ce Guide, lesinstallateurs disposent ainsi d'unoutil principal pour réaliser ce typede réseaux de communicationrésidentiels à haut débit. En effet,ce document fournit les règlespour câbler les réseaux de com-munication résidentiels d'aujour-d'hui en utilisant les composantsadéquats, les descriptions et pres-criptions préconisées intégranttotalement le câblage coaxial, cequi a amené à revoir en profon-deur la clause 4 traitant des Gra-des. Plus précisément, les princi-pales modifications apportées à

Dans l'édition d'automne (n° 12) du journal ElectricienPlus ont été tracées les quatre étapesconduisant à la qualité “multiservice” des réseaux de communication résidentiels grâce à la deuxième édition du Guide C 90-483. À présent, Dominique Roche, président du Comitéde coordination et de normalisation des infrastructures (ETSI/AT-1), nous décrit, de façonpratique, les domaines d'application de ce document.

Telecom propose aux aménageurs,promoteurs ou prescripteurs sagamme de produits “Résoline” ;- la formation qualifiée et quali-fiante des prescripteurs et instal-lateurs à l'étude et à l'installationde ces réseaux de communicationest incontournable. Le SVDI (voirencadré) est d'ailleurs un des pre-miers organismes à avoir pris cettevoie ;- l'installation de réseaux de com-munication totalement conformesaux normes en vigueur. Lors del'installation, il sera nécessaired'effectuer un premier contrôle dechantier des systèmes installés ;- le contrôle global certifiant laconformité réelle aux normeseffectué par un organisme decontrôle reconnu. Pour ce faire,l'ensemble des organismes decontrôle français s'est regroupéau sein du même Forum Q2C.Un câblage réalisé suivant ce pro-cessus qualité et proprementmaintenu permettra de délivrer ànotre clientèle un service, exis-tant ou futur, de qualité constante.

25 Mbits et plusAlors que la première version duGuide UTE C 90-483 traite encore

“Multiservice” de qualité

”La FFIE et le SVDI s'engagent ensembleLe 16 octobre dernier, l'actu du jour de www.electricienplus.info annonçait que Francis Lepers, président de la Fédération française des installateurs électriciens (FFIE), et Dominique Dupuis, président du Syndicat français voix données images (SVDI),venaient de signer une convention de partenariat afin de développer une coopération surle marché des réseaux communicants. Rappelant l'intérêt stratégique que constitue, pourles professionnels de la filière électrique, les métiers des réseaux communicants, la Fédé-ration et le Syndicat accordent ainsi leurs priorités aux actions communes d'information. Prochain RV : le 19 janvier 2006, à partir de 10h30, dans le cadre d’Interclima + Elechome & building. Au programme, le symposium “Dépendances des personnes agées :les réponses des réseaux de communication”. (Voir page 46).

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• N° 13 • HIVER 2005 39

Mon cahierRÉSEAUX DE COMMUNICATION

adéquats à utiliser pour chaqueGrade est complété.- le tableau III donnant lesConnecteurs de socle de prise decommunication pour chaqueGrade est complété, la prise télé-phonique en T (conjoncteur télé-phonique) ayant disparu.Afin de définitivement cadrer letype de socles de prises de com-munication utilisable en secteurrésidentiel, seuls les socles com-patibles avec des connecteurs dela série NF EN 60 603-7 (com-munément appelés RJ 45) doiventdorénavant être installés. « L'an-cienne prise téléphonique en Testaujourd'hui à prohiber », clameDominique Roche.

Les règles remplacent les exigencesLa partie Règles pour l'installa-tion remplaçant les Exigences pour

- le Câble de branchement de lacolonne de communication, définidans le Guide UTE C 15-900, rem-place un câble de dispositif determinaison intérieur ;- issue de la première version duGuide UTE C 906483, l'obligationd'installer un Tableau de com-munication (TC) dans chaque loge-ment est toujours édictée (voirencadré page suivante) ;- l'exigence pour l'emplacementdu tableau de communication estqu'il soit placé dans la Gaine tech-nique logement (GTL). Par contre,une double information dans deuxdocuments normatifs distinctspouvant être néfaste, l'organisa-tion minimale de cette GTL n'estplus décrite dans ce Guide et ren-voi est fait à la nouvelle versionde la norme NF C 15-100 pour l'en-semble des types d'agencement ;- le tableau II donnant les Câbles

la première version de ce Guideportent sur la suppression detoute information traitant ducâblage téléphonique, le télé-phone analogique mourant, etl'addition d'une importanteannexe B sur les câblagescoaxiaux.Dans la partie Grades des systè-mes de câblage résidentiels (§ 4),les principales adaptations sontles suivantes :- le tableau I (voir ci-contre) défi-nissant les composants à utiliseren fonction des Grades est forte-ment complété ;- pour les Grades 1, 2 et 3, sup-ports cuivre, la longueur maxi-male des canaux est de 50 m, aulieu de 60 m à l'origine ; - dans la description des Grades1 et 2, il est précisé que la distri-bution des canaux de télévisiondans la bande UHF/VHF et bandeintermédiaire satellite est réaliséeavec un câblage coaxial selon lesguides UTE C 90-124 et/ou UTE C 90-125 ; - dans la description du Grade 3,il est indiqué que, par conception,ce type de câblage permet de sup-porter des applications pouvantatteindre 862 MHz, telles que parexemple celles décrites dans lasérie EN 50083 (TV analogique).De plus, il est précisé que le câblecoaxial est nécessaire pour lesapplications en bande intermé-diaire satellite.Dans la partie traitant du Systèmede câblage à l'intérieur du loge-ment, bien des points sont clari-fiés par rapport à la première ver-sion du Guide, ce qui gommetoute ambiguïté pouvant affecterles rapports entre prescripteurs,installateurs et clients :- les Schémas synoptiques d'unsystème de câblage pour un loge-ment individuel sont plus confor-mes à une so lu t ion ayant une Gaine technique logement (GTL) centrale dans la maison (Fig. 1a et 1b).

grâce au Guide C 90-483TABLEAU I CÂBLE CONNECTEUR

Grade 1 Télécom service C 93-531- 11 (EN 50441-1) 60603-7-2

C 93-531-12 (EN 50441-2) 60603-7-3

Grade 2 Télécom confort C. 93-531-13 (EN à l'étude) 60603-7-5

Grade 3 Multiservices C. 93-531-14 (EN 50441-3) 60603-7-7

Grade 4 Multiservices confort 2 FO IEC 60794-2-40 À l'étude

GRADE 1 GRADE 2 GRADE 3 GRADE 4CEI 60603-7-2 CEI 60603-7-5 CEI 60603-7-7 À l'étudeCEI 60603-7-3

Fig. 1b Fig. 1a

L’ancienneprise

téléphonique en T est à

prohiber

GRADE 1 GRADE 1 GRADE 2 GRADE 3 GRADE 4Câble Câble écranté Câble écranté Câble écranté à Câble Optiquenon écranté paires écrantéesUTE C 93-531-11 UTE C 93-531-12 UTE C 93-531-13 UTE C 93-531-14(EN 50441-1) (EN 50441-2) (EN 50441-3) Série EN 60794-24 paires 4 paires 4 paires 4 paires 2 fibres

Tableau I

Tableau II

Tableau III

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RÉSEAUX DE COMMUNICATION RÉSIDENTIELS

40 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

l'installation, la partie Documen-tation décrit réellement les docu-ments obligatoires à l'exploitationet à la maintenance d'un câblagede communication résidentiel :- un synoptique de l'installationdétaillant les caractéristiquestechniques des composants ;- un exemplaire de chaque noticetechnique fournie par les fabricantsdes composants du système.En sachant qu'un schéma détailléde câblage est des plus utiles, sur-tout pour des installations couvrantplus de 4 pièces principales.La partie traitant de la Conformitérecommande “un” essai de vérifi-cation ou de qualification avec untesteur de terrain approprié. Mais,en tout état de cause, si une instal-lation de réseaux de communica-tion résidentiels est destinée à sup-porter des services nécessitant lehaut débit, elle ne pourra pas êtredéclarée conforme à la normalisa-tion et à la réglementation envigueur sans la production d'un cer-tificat de conformité émis par uneentité tiers reconnue apte à déliv-rer ce type de document (pourexemple, un organisme de contrôlereconnu dans le domaine desréseaux de communication).Au niveau des Annexes, avec ladisparition de la prise téléphoniqueen T (dite conjoncteur téléphonique)et de son câblage lié, l'Annexe A(Informative) de la première ver-sion du Guide, Schéma des instal-lations de communication existan-tes, a été supprimée.

Et en annexes…Deux Annexes concluent cetteseconde version du Guide UTE C 90-483 :- l'Annexe A : Système de câblagepour les parties communes desbâtiments collectifs à usage

APPLICATION RÉSEAU COAXIAL

Téléphonie (analogique)

Téléphonie numérique (IP) & Internet IP

Internet haut débit •••Réseau local domestique à 10 Mbit/s •Vidéo & Programmes de télévision •••(numérique via réseau câblé)

Télévision (analogique •••et numérique terrestre) VHF/UHF

Télévision en bande •••intermédiaire satellite

Norme 50117-2-3 50117-2-4 50117-2-5

Utilisation Extérieur 1GHz Intérieur 3 GHz Extérieur 3 GHz

11PtcC Class A 11VRtC Class A 3 GHZ 11PRtC Class A 3 GHZ

17VAtC Class A 3GHz 17PAtC Class A 3GHz

17PRtC Class A 3GHz

Type Connecteur 9,52 Connecteur F

Norme NF EN 61169-2 NF EN 61169-24

NORME TYPE BANDE CONNECTEUR PASSANTE

NF EN 60966-2-4 Connecteur 9,52 mm 3000 MHz

NF EN 60966-2-5 Connecteur 9 ,52 mm 1000 MHz

NF EN 60966-2-6 Connecteur F 3000 MHz

Au cœur du TECHNOinfo+, “la domotique (re)communique”, encarté dansl'édition de l'été 2005 du journal ElectricienPlus, est notamment publiéel'offre comparée de 7 constructeurs : Legrand, 3M Communications, CAEGroup, Casanov@, Schneider Electric, Niko et Arnould. Contact : Brigitte Arnoud, Tél. : 01 44 92 50 72

résidentiel intègre totalement lesévolutions du Guide UTE C 15-900et de la norme NF C 15-100, entreautres, par une omniprésence dela prise RJ 45 (série des normes NFEN 60 603-7) et une prise encompte de la Colonne de commu-nication et de son câble de bran-chement (Fig. 2).- l'Annexe B : Câblages coaxiauxdécrit, en vue de distribuer dessignaux HF, VHF et UHF, un câblagecoaxial installé en association (enparallèle) avec un câblage tel quedéfini dans la partie Grade des sys-tèmes de câblage résidentiels dece Guide UTE C 90-483. Les infor-mations importantes fournies parcette Annexe B sont les suivantes :- le tableau IV définit les servicesrésidentiels typiques offerts par lesréseaux coaxiaux. Ce tableau nes'entend qu'avec des applicationsde voix sur des réseaux supportantle protocole dit “Protocole Inter-net” (voix sur IP) et connectés à unréseau d'accès coaxial fournissantce service. Inadapté sinon. - le tableau V définit les caractéris-tiques du Câble de branchement. - le tableau de communication (TC)de type coaxial est défini commele symbolise la figure 3 ;- le câble recommandé est prescritselon la norme UTE C 90-132 : NFEN 50 117-2-4 17 VA tc classe A ;- le connecteur de socle de prisecoaxiale est aussi défini selon letableau VI ;- enfin, afin d'éviter des compo-sants de mauvaise qualité, reliantsocle de prise et terminal ou Dispo-sitif de terminaison intérieur (DTI)et équipements actifs ou passifs,les cordons d'équipement de typecoaxial doivent être conformes auxindications du tableau VII ci-contre. •

Dominique Roche

Comparatif des tableaux de communication

Gaine techniquecolonne montante

Répartiteur d’étage

Câblage debranchement

Câblagerésidentiel

Répartiteur de distribution

Accès réseaux opérateur

Non adapté Minimal • Adapté •• Recommandé •••

Tableau V

Tableau IV

Tableau VI

Tableau VII

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DIFFUSION DE LA TÉLÉVISION

42 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

ElectricienPlus : à quandremonte la création de l'ADDIet pour quelle raison ?

Dominique Roussel : Fondée en1995, il y a dix ans déjà, ADDI estle résultat de la fusion de AD2consacrée à la domotique et deCUBIC destiné à dynamiser le mar-ché de l'immotique. Cette fusion,voulue par les cinq fondateurs EDF,GDF, FT, FFB et FIEEC avait pour butde simplifier et de rendre plus lisi-ble les actions de promotion destechniques de la domotique et del'immotique.ElectricienPlus : Cette création cor-respond au 1er lancement de ladomotique. Comment, avec le recul,expliquez-vous ce “faux départ” ?D. R. : Je pense que le faux départ,si faux départ il y a, est bien anté-rieur à 1995. Il date du milieu desannées 80 où nous pensions queles bienfaits de la technologieétaient évidents pour tous, et qu'ilsuffisait de proposer des produitsau marché pour que celui-ci se pré-cipite dessus avec avidité. On avaitjuste oublié de demander auxclients éventuels comment ilsvoyaient l'évolution de leur habitatet quels étaient leurs souhaits enmatière d'apport technologique.Cela a précisément été le soucid'ADDI d'avoir cette approche“sociologique” de la domotiquepour mieux comprendre l'attentedes clients. Par ailleurs, comme dansbeaucoup d'autres domaines deproduction de masse, les évolutions

Dominique Roussel (Addi) Mieux comprendrel’attente des clientschapo à venirchapo à venirchapo à venirchapo à venirchapo àvenirchapo à venirchapo à venirchapo à venirchapo à venirchapoà venirchapo à venirchapo à venirchapo à venirchapo à venir

sont lentes et il ne faut pas s'at-tendre à ce que la Domotique“prenne” à la vitesse des TIC. Il fautconvaincre, former, organiser lesréseaux de vente et de maintenance… tout cela ne se fait pas en un jour.ElectricienPlus : Aujourd'hui, peut-on parler de maturité du marchédes automatismes résidentiels etdes réseaux communicants ?D. R. : Un vecteur fort de l'intérêtprésenté par les automatismes dubâtiment et les réseaux de com-munication a été la “déferlante”internet. Même si le rapport n'estpas immédiat, elle a familiarisé leplus grand nombre aux technolo-gies nouvelles. Depuis à peu prèscinq ans maintenant, le marchédécolle vraiment à partir d'appli-cations précises et des besoins liésau développement de l'informa-tique domestique. Je ne parlerai paspour ma part de maturité du mar-ché qui laisserait supposer quenous sommes principalement dansun marché de renouvellement, maisde réel démarrage de ce(s) mar-ché(s) avec une croissance à deuxchiffres. La technologie va certai-nement encore beaucoup bouger,mais il existe d'ores et déjà un cer-tain nombre d'applications bien éta-blies telles que : centralisation dela commande de volets roulants ;portiers audio et vidéo ; ouvertureautomatique de portes de garageet de portails ; régulation thermiqueavec télécommande d'allumage partéléphone ; alarmes intrusion ; etc.Dans le domaine des réseaux, unnombre significatif et en croissancerapide des ménages possédantdeux ordinateurs ou plus, entraînele démarrage réel des réseaux

domestiques, permettant de par-tager des ressources communes.ElectricienPlus : Dans ce nouveaucontexte, quelle mission s'assignel'ADDI ?D. R. : La mission d'ADDI dans cecontexte reste la même, continuerde promouvoir le développementde la domotique en étudiant soi-gneusement les besoins des clients.La technologie existe, elle est fia-ble, il faut l'appliquer au mieux demanière qu'elle n'engendre ni frus-tration ni mécontentement.ElectricienPlus : Quels sont lesprojets en cours ?D. R. : Les projets en cours vontdans le sens de ma réponse précé-dente. Après deux interventionsremarquées à Batimat et Electrofo-rum de La Rochelle, nous préparonsun colloque à Elec dont le thèmeest le maintien à domicile grâce auconfort apporté par la domotique,sujet sur lequel nous travaillonsaujourd'hui.Nous devrions poursuivre égalementnotre action de communication versles installateurs dans le cadre desréunions Electro Forum de la FFIE.Il s'agit de leur dire que les équi-pements existent, qu'il faut les pro-poser à leurs clients, car il y a main-tenant toutes sortes de servicesassociés. Par ailleurs, de même qu'ily a 10 ans, la filière a éprouvé lanécessité de rationaliser ses "outils"de réflexion et de promotion qu'é-taient AD2, les clubs CUBIC et SDIDomotique, en créant ADDI, aujour-d'hui cette Association et ses par-tenaires doivent à nouveau réfléchirà la qualité du dispositif d'ensem-ble, et l'année 2006 pourraitconduire à certaines évolutions. •

Faire unvéritablevecteur

depromotion

descourantscommuni-

cantsdans

l’habitat

Voir aussipage 46

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TÉMOIGNAGE

44 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

L’ElectricienPlus -Le marché de ladomotique n'a pas

décollé depuis 20 ans.Comment cela s'explique-t-il ?Marc-Antoine Micaelli -Plusieurs points représentaientdes freins au développementde la domotique, qui reste tou-jours le plus gros marché demasse. Les technologies n'é-taient pas matures, il fallaittoujours adapter, voire impro-viser sur les chantiers. Lademande était limitée auxhauts revenus. La prescriptionou les demandes de clients netrouvaient pas de réponsefavorable de la part desinstallateurs.

L ' E l e c t r i c i e n P l u s - Quel leévolution explique que le marché démarre tout justeaujourd'hui ?M.-A. M. - L'analyse des freinsrévèle, naturellement, lespoints sur lesquels il fallaitagir. Au niveau de la maturitédes technologies, la conver-gence naturelle vers les stan-dards IP, KNX. X10 mais aussi,et surtout, la prise universelleRJ45 incitent les constructeursde produits domotiques à“fabriquer compatible” bienque certains persistent à résis-ter. De fait, l'offre se standar-dise, le message devient com-mun à tous les constructeurset, de plus en plus, la deman-de se précise et augmente.Enfin, l'industrialisation et lafacilité de mise en œuvre ont

des acteurs devant tirer unprofit tangible de la vente desystèmes domotiques.

L'ElectricienPlus - Où en êtes-vous au niveau du déploie-ment du réseau ?M.-A. M. - Nous comptonsaujourd'hui 16 Centres expertset candidats, qui travaillentchacun avec de 3 à 6 installa-teurs locaux. Cette couverturenationale permet de disposerd'un interlocuteur local pouraffiner le projet, le personnali-ser, mettre en service le systè-me et enfin assurer la garantieet l'évolution.

L'ElectricienPlus - Du point devue du client, qu'est-ce quecela change ?M.-A. M. - Inséré dans le pro-jet par l'architecte, l'installa-teur ou le client, le conseillerécoute les désirs du client,l'assiste dans l'expression deses besoins qu'il traduira enanalyse technique. C'est cemême conseiller qui assurerale suivi du chantier avec lesinstallateurs et, éventuelle-ment, la réception et les acti-vations de garanties. Ensuite,l'évolution sera assurée par cemême conseiller et son cercled'hommes de terrain.

L'ElectricienPlus - Commentles constructeurs de systèmesdomotiques perçoivent- i lsvotre démarche ?M.-A. M. - Ils ont bien comprisl'intérêt du conseiller unique,

Réunir prescription et

permis de réduire les coûtsd'une installation clés enmain, ce qui met réellementces fonctions à la portée desrevenus moins élevés.

L'ElectricienPlus - En quoivotre démarche va-t-ellecontribuer au développementde la domotique et pourquoiest-elle différente de tout cequi a été mené en 20 ans ?M.-A. M. - Nous avons consta-té une rupture entre la chaînede prescription (architectes,constructeurs de maisons etde systèmes domotiques,bureaux d'études) et la chaînede mise en œuvre (intégra-teurs, installateurs électriciens,antennistes). Les conseils desuns ne trouvent pas d'échofavorable chez les autres, cequi a pour conséquence dedésorienter le client et de lepousser à l'abandon.Il fallait donc s'attaquer à lacause, les constructeurs l'ontd'ailleurs compris puisqu'ilsdéploient tous des réseauxd'installateurs certifiés. Ledéfaut principal de ces réseauxest leur impossibilité à êtreobjectifs puisque payés parune marque et de ne pas avoirde démarche multimétiers(précâblage, électricité, sécuri-té, domotiques, médias).Notre démarche se veut diffé-rente en restant indépendantevis-à-vis des marques, tout enétant soutenue par elles. Laclé est de n'oublier personne,tous les modèles économiques

Domoconsulting, réseau européen indépendant d'installateurs et centre experts endomotique, est une fédération de professionnels réunissant des bureaux d'études, des installateurs et des architectes, ainsi que plusieurs constructeurs partenaires. Leur objectif ? Tout pour la construction plutôt que la rénovation, en proposant uneétude domotique personnalisée privilégiant principalement, confort, sécurité et médias.Marc-Antoine Micaelli, son fondateur en 2004, répond à nos questions.

La prise

universelle

RJ 45

incite à

fabriquer

compatible

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• N° 13 • HIVER 2005 45

Mon cahierRÉSEAUX DE COMMUNICATION

mise en œuvre

car sans étiquette. Présent dela constitution des plans à laremise des clés, il valoriseainsi leurs produits intégrésdans un système multidomai-nes avec une forte valeur d'u-sage. Enfin, ils apprécient ladémarche qualité (réceptiond'installation et activation degaranties).

L'ElectricienPlus - Concernantles conseillers, vous semblezvouloir n'en accepter plus d'autres ?M.-A. M. - Absolument pas ! Ledéploiement est effectif sur laFrance et commence en Europe.Toutefois, ces Centres expertstravaillent avec des experts deleurs domaines et plusieursconseillers. Bien entendu, lemarché, toujours naissant, nenécessite pas la présencede nombreux conseillers sur unmême secteur. C'est à discuteravec le Centre experts local qui apour rôle d'organiser sa région.

L ' E l e c t r i c i e n P l u s - Q u econseillez-vous aux installateursqui veulent s'orienter vers ladomotique ?

au conseiller. Evidemment, leréseau mène ses propresdémarches pour trouver denouveaux clients.

L'ElectricienPlus - Un chantierdomotique est-il rentable ? Enun mot, les installateurs vont-ils gagner leur vie ?M.-A. M. - Sans aucun doute etc'est déjà le cas pour ceux quiont construit des partenariatsavec nos Centres experts. Deuxconditions à cela : le secret dela rentabilité de ce type dechantier repose sur la repro-ductibilité et l'accompagne-ment pour n'avoir ni surpriseni point bloquant. D'un chan-tier à 5 000 € d'électricité tra-ditionnelle, où tous connais-sent les prix et tous réduisentleurs marges, nos installateurscertifiés vendent toujours l'ins-tallation électrique mais ajou-tent 20 000 € de produits surlesquels les marges restentencore maintenues.

L'ElectricienPlus - En conclu-sion, le marché devient-il suffi-sant pour qu'un installateur nevive que d'installations domo-tiques ?M.-A. M. - Le marché est tou-jours naissant, le nombred'installations, bien qu'enconstante croissance, n'étantpas suffisant pour que tousles installateurs deviennentdes domoticiens. Toutefois, lephénomène d'anciennetégagne et l'électricité tradition-nelle pourrait bien passerdans le domaine de la main-d'œuvre à bas prix. Aussi,devient-il urgent de commen-cer à organiser l'évolution. •

Propos recueillis par Jacques Darmon

M.-A. M. - De vite, très viteprendre le train. Mais, surtout,élargir le nombre de systèmesqu'ils pourront installer. Celapasse par une disponibilitépour suivre les stages de for-mation, ce qui n'est pas évi-dent lorsque l'on vit au quoti-dien les contraintes de chan-tier. Mais c'est là que va sefaire la différence. Ensuite, jelui conseille de s'identifierauprès de son Centre expertset bien sûr du réseau.

L'ElectricienPlus - Qu'est-ceque cela va changer dans leurmanière de travailler ?M.-A. M. - La relation avec sonCentre experts est gagnant-gagnant. A partir d'un devisinitial d'électricité à 5 000 €,nos conseillers ont souventmultiplié par cinq le marché del'installateur en intégrant desprestations auxquelles le clientn'avait pas pensé ou qu'ilaurait fait réaliser par quel-qu'un d'autre. Toutefois, per-sonne n'oublie que celui quiserre la main du client, c'estbien l'installateur et c'est sou-vent lui qui apporte les affaires

L’électricitétradition-

nellepourraitpasserdans le

domainede la maind’œuvre

à basprix

•••

Rendez-vous sur www.electricienplus.info pour lire l’ actualité au quotidien.

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TÉMOIGNAGE

46 N° 13 • HIVER 2005 •

Mon cahier CHRONIQUE “COMMUNICANTE”

Le 19 janvier 2006, dans lecadre de Interclima + Elechome & building, à Paris, se

tiendra, de 10h30 à 12h45 (sallede conférences “Amérique”, hall5-1) le Symposium SVDI organiséen partenariat avec le groupe CPiMédia (le journal Electricien Plus; la revue J3E…). Animé par RamezFakih, président de la commissionCommunication-Marketing-Déve-loppement, ce symposium aurapour thème : “dépendance des

personnes âgées : les réponsesdes réseaux de communication” ;• Le 19 janvier 2006, toujours dansle cadre de Interclima + Elec home& building, à Paris, se tiendra, de15h30 à 17h30 (également salle“Amérique”), une réunion coorga-nisée par l'ADDI (voir p. 42) et leCSTB, qui sera consacrée à “ladomotique, une des clés du main-tien à domicile”. Le gérontologueMichel Mazeirat abordera les pro-blèmes rencontrés.

• Le 16 février 2006, de 9h à16h30, se tiendra à Metz, le Forumde l'habitat communicant orga-nisé par le syndicat des installa-teurs électriciens de la Moselle(SIEM), membre de la FFIE. Ani-mée par Jacques Darmon, direc-teur des rédactions du journalElectricien Plus et de la revue J3E,cette journée d'information seraillustrée par une exposition.Renseignements : Magdalena Laurent, tél. : 03 87 75 61 70

la prise RJ45 universelle se géné-ralise maintenant dans les nou-velles constructions. Espérons,qu'au cours de l'édition 2007,les fabricants auront suivi cetexemple et offriront, aux architec-tes et aux installateurs, davan-tage de produits standardisés.Enfin, il leur sera ainsi possiblede mettre en oeuvre, facilement,des solutions intelligentes sus-ceptibles de répondre aux exigen-ces des utilisateurs en termes deconfort, de sécurité, d'économied'énergie, de multimédia, desimplicité d'utilisation et depérennité. N'oublions pas quenous construisons aujourd'hui lesmaisons de nos enfants et de nos petits-enfants. Le logementdurable en somme… •

Trois rendez-vous à ne pas manquer !

François-Xavier Jeuland« Comment s’y retrouver dans cettesurenchère de technologies ? »

de l'hôtesse ou le nombre depetits fours sont des critèressuffisants pour sélectionner desproduits ? Au moins dans unsupermarché, les denrées sontrassemblées par catégories et,surtout, il est possible de réussirun repas sans choisir tous lesproduits d'une même marque… Quoiqu'il en soit, l'édition 2005de Batimat a battu des recordsd'affluence en s'affirmant, plusque jamais au niveau internatio-nal, comme un rendez-vousincontournable pour tous lesacteurs du bâtiment en consti-tuant le reflet du marché dedemain. En 2003, il n'existait pra-tiquement aucune solution voix-données-images.Aujourd'hui, elles sont légion et

Membre de Domoculting,François-Xavier Jeuland est l'auteur du best-seller, “la maison communicante”édité chez Eyrolles.

Dans le domaine de la “maison communicante”, François-Xavier Jeulandsoupçonne que les fabricants préfèrent simplifier à outrance leursproduits, au détriment du nombre de fonctions disponibles et de leurcompatibilité avec ceux de leurs concurrents. C'est infantilisant etpresque insultant pour la plupart des installateurs qui souhaiteraientfaire évoluer leur métier. Il faudrait au contraire mettre en valeur laprofession, développer la formation et les accompagner auprès deleurs clients pour leur permettre de réellement bâtir autrement.

Soupçons

Nousconstruisons aujourd’huiles maisons

de nos petits-

enfants

“”

Limiter ladépendance

despersonnes

âgées

Cette année, les organi-sateurs de Batimat nousavaient mis l'eau à labouche en portant l'ac-

cent sur le développement dura-ble avec un slogan fort, “bâtirautrement”. Mais dans l'espaceconsacré au bâtiment intelligent,le visiteur a vite été déçu. Il a d'a-bord constaté que les fabricantsmajeurs n'avaient pas de stand etil a rapidement eu l'impressionde parcourir les allées d'un hyper-marché. Comment s'y retrouverdans cette surenchère de techno-logies, comment trouver desréponses aux questions que lesarchitectes, les installateurs oules maîtres d'ouvrage sont venuschercher avec souvent quelquesprojets précis en tête ? Est-ce quela grandeur du stand, le sourire

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