N° 45 - Juin 2019N° 45 - Juin 2019
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS,
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
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TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIERET AUTEUR
PARCOURS DE VIE
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
DATES CONFERENCES
POEME
P 4. "Comment la peur de réussir et la peurde briller ont failli gâcher ma vie…"par Didié GELANOR
P 12. "Une transformation peut en cacherune autre"par Aurore SERVANTIE
P 24 . "Imparfaite & Épanouie !Pour une vie perso et pro ÉQUILIBRÉE "par Sandie VERDURE
P 40. Dates des Conférences et Séminairesanimés par Caroline GAUTHIER
P 36. "La rencontre "par Caroline GAUTHIER
INFOS
P 42.
"COMMENT LA PEUR DE RÉUSSIR ET LA PEUR DEBRILLER ONT FAILLI GÂCHER MA VIE..."
par Didié GELANOR
De SDF à Michelle Obama... Comment est-ce possible ?
Didier est devenu un ami proche que j'affectionne tout particulièrement.
Je suis admirative de son chemin, de sa lumière, de son Mindset...
Je ne suis pas étonnée de sa réussite... Il voit tout, le monde et les autres
avec des lunettes d'amour en permanence devant les yeux.
Je vous laisse découvrir son chemin
TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 4 -
TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
Il y a sûrement plusieurs facteurs,
comme la peur d’échouer, par
exemple. Mais les plus pertinents pour
moi, ceux que j’ai découverts dans mon
parcours se nomment la peur de réussir
et la peur de briller.
Ce sont des peurs sous-estimées.
Et pourtant, elles ont détruit la vie
personnelle et professionnelle de
plusieurs personnes prometteuses
avant nous.
Je me nomme Didié Gelanor et rien ne
m’avait préparé dans mon enfance et
mon adolescence à me retrouver dans
la rue pendant près d’un an dans la ville
de Lyon.
Comme vous, j’ai toujours cru qu’en
travaillant avec acharnement à l’école,
j’aurais facilement une belle situation
une fois devenu adulte.
J’ai donc travaillé de mon mieux et j’ai
commencé à avoir de très bons
résultats.
Seulement à l’approche de l’examen du
baccalauréat, j’ai commencé à me
sentir très mal.
J’avais une grande peur rien qu’à
l’évocation de cet examen.
Le jour J, c’était insupportable.
Dans cet article, je veux vous parler
de certains monstres méconnus.
Ils sont si malins que nous ne nous
rendons pas toujours compte de leur
présence dans nos vies.
Ils agissent dans l’ombre avec
efficacité.
Ils nous conduisent quotidiennement
et silencieusement à agir à l’encontre
de nos véritables buts.
Vous et moi sommes des personnes
assez intelligentes et brillantes pour
construire une vie de succès et de
prospérité. Nous avons des outils
extrêmement puissants pour cela
(notre corps, notre cœur, notre
cerveau, notre imagination, …)
Alors pourquoi n’avons-nous pas
cette vie magnifique ?
Pourquoi y a-t-il ce grand écart entre
notre potentiel de vie et notre vie
actuelle ?
Pourquoi n’agissons-nous pas tous
les jours, avec conviction, à la
réalisation de notre brillante destinée?
Pourquoi au moment de donner le
meilleur de nous-mêmes, nous
paniquons ?
Qu’est-ce qui nous bloque ?
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Inconsciemment c’était là où se trouvait
ma place.
Après plusieurs tentatives de suicides…
j'ai tout de même décider d’agir.
Ceux qui me connaissent aujourd’hui
vous diront que je suis quelqu’un
d’obstiné et que j’aime comprendre les
choses.
Il fallait donc que je comprenne ce qui
s’est passé ce jour-là.
Il a fallu un grand moment, beaucoup
de recherches et plusieurs rencontres
enrichissantes pour comprendre ce qui
s’est alors joué pour moi.
J’ai finalement compris et ce fut un
choc. Quand on dit que rien n’arrive par
hasard. C’est tellement vrai !
Dans ma famille, je suis le dernier né et
personne n’a jamais eu le baccalauréat.
Cette information est très importante
parce que si j’avais eu cet examen,
j’aurais été le premier de ma famille à
l’obtenir.
Tous ces espoirs, toute cette
responsabilité sur mon dos.
J’avais en fait peur de réussir cet
examen car les pensées dans mon
esprit étaient trop effrayantes pour moi,
J’avais perdu tous mes moyens
comme par magie. J’avais tout oublié,
je n’étais plus sûr de rien.
Je faisais tellement de ratures que
l’on ne voyait que cela sur ma feuille
de papier.
Je transpirais tellement.
C’était un cauchemar interne horrible.
J’ai donc raté mon baccalauréat
même si j’avais de très bonnes notes
en classe.
Mais le plus étrange dans cette
histoire, c’est que tout le monde a
réussi cet examen même celui qui
était le dernier de la classe.
J’étais le seul à l’avoir manqué.
Le seul.
Un traumatisme indélébile pour moi.
Impossible de m’en remettre.
Mon orgueil avait pris un gros coup.
Difficile d’expliquer ce qui s’est passé
ce jour-là. Personne n’arrivait à
comprendre. Ce fût le début de ma
descente aux enfers.
Après des moments très difficiles
comme je n’avais plus de respect
pour moi-même, je me suis retrouvé
dans la rue.
TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
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de plus, il y avait une
question de loyauté au
clan.
Pourquoi est-ce que, moi,
je méritais de réussir ?
Je ne suis que le dernier
né ?
Est-ce que mes frères et
sœurs m’aimeraient
toujours si je réussissais ?
Seraient-ils jaloux de
moi?
La peur de briller était tout
aussi présente car je
remarquais que je ne
m’autorisais pas à donner
le meilleur de moi-même,
au moment où il le fallait
et, dans certaines
circonstances, pour ne
pas attirer l’attention.
C’est un peu comme si
vous connaissiez la
bonne réponse mais que
vous ne vouliez pas la
donner par peur de vous
faire remarquer.
Imaginez toutes les
opportunités que vous et
moi avons manqué parce
que nous ne voulions pas
attirer l’attention sur
nous.
Nous savons souvent
exactement ce que nous
devons faire pour réussir
un projet mais nous ne le
faisons pas parce que
nous avons peut-être peur
de nous exposer.
Alors nous diminuons
volontairement nos
capacités, ou bien nous
nous sabotons.
Et Dieu seul sait le
nombre incalculable de
fois où je me suis saboté.
Dans mon travail de
recherche, j’ai trouvé un
moyen efficace pour
régler cela.
Il s’agit de la prise parole
en public.
Je ne suis pas étonné que
ce soit une activité qui
fasse autant peur à
tellement de personnes à
travers le monde.
Il faut s’exposer, s’affirmer
et accepter que l’on soit
vu, apprécié, critiqué, et
peut-être jalousé.
TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
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J’ai vu tellement de personnes se
transformer à la suite du
développement de leur prise de parole
en public que j’ai compris pourquoi, aux
Etats-Unis, ils en font une priorité, dès
la jeunesse, surtout lorsqu’ils constatent
que vous êtes doué.
Le niveau de transformations
personnelles et professionnelles que
cela apporte est tout simplement
exceptionnel.
La personne peut voir, à travers sa
communication même de tous les jours,
les améliorations, les changements et
les réactions des autres.
J’ai beaucoup pensé à tous ceux qui
ont cru qu’ils n’avaient pas leur place
dans la vie, tous ceux qui ont cru qu’ils
ne méritaient pas de réussir, tous ceux
à qui on a dit qu’ils n’y arriveraient pas,
tous ceux qui ont peur de réussir par
fidélité ou autres, qui ont peur de
montrer de quoi ils sont capables, peur
de briller… j’ai pensé à toutes ces
personnes avant de créer le SPEAKER
MAGAZINE.
Un magazine qui nous permettrait,
Mais j’ai constaté, par expérience,
que c’est également un puissant outil
pour vaincre sa peur de réussir et de
briller.
C’est une compétence qui travaille à
la fois sur la confiance en soi, l’image
de soi, l’affirmation et l’estime de soi.
Lorsque je me suis lancé dans
l’apprentissage de cette compétence,
j’ai constaté, au fur et à mesure, que
mon attitude vis à vis du regard des
autres changeait.
Je ne considérais plus la réussite,
l’exposition, le regard des autres
comme une menace mais comme une
envie de connecter, de partager. Pas
étonnant que six mois après, je sois
devenu champion Rhône Alpes et
vice-champion de France des
meilleurs orateurs.
Bien sûr qu’il y a encore des plafonds
de verre à faire exploser mais il se
présentent selon la croissance rapide
que nous avons.
Il n’est pas étonnant que les plus
grands leaders hommes ou femmes
soient d’excellents communicants.
TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
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TÉMOIGNAGE D'UN CONFÉRENCIER ET AUTEUR
De plus, vous n’imaginez même pas
encore tous les bénéfices personnels et
professionnels qu’une telle compétence
aurait sur votre vie si vous vous en
serviez.
Imaginez un instant que moi, un ancien
sans abris, je n’aurais jamais rêvé
rencontrer l’une des femmes les plus
influentes au monde, Michelle Obama.
Nous sommes nés pour briller, pour
rayonner et si chacun de nous se
donnait la permission de le faire, j’ose
croire humblement que notre monde
serait bien plus beau.
DIDIÉ GELANOR,
Fondateur du Speaker Magazine
Retrouvez son Site et desRetrouvez son Site et des
informations sur son magnifiqueinformations sur son magnifique
Magazine surMagazine sur https://bit.ly/2UUILjXhttps://bit.ly/2UUILjX
ensemble, d’apprendre de ces
personnes qui osent exposer leur
talent durement acquis, ces
personnes qui osent exprimer leur
avis avec intelligence, ceux et celles
qui osent réussir à leur plus haut
niveau, celles et ceux qui ont appris à
communiquer avec enthousiasme et
passion.
Nous ne serons que 300 pendant un
an à vivre cette expérience au travers
de vidéos en ligne, de magazines
papier directement dans notre boite
aux lettres et d’une rencontre live.
Tout ceci pour un investissement de
seulement 197 euros.
Oui, je sais que ce n’est pas cher.
Mais ce n’est pas l’argent qui me
motive.
Avant toute chose, je veux contribuer,
je veux servir, je veux aider.
Je finirais en vous disant que s’il y a
une compétence que vous devez
absolument développer dans votre
vie, c’est bien l’art oratoire car vous
en aurez besoin pour tout le reste de
votre existence.
C’est un puissant outil de
développement personnel.
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"UNE TRANSFORMATION PEUTEN CACHER UNE AUTRE"
par Aurore SERVANTIE
Aurore est une de ces femmes qui me touchent particulièrement.
Pourquoi ?
Parce qu'il y a 2 mots qui me viennent à l'esprit quand je la vois : Douceur et Amour...
J'ai rarement rencontré quelqu'un qui incarnait autant ces 2 mots... Pas dans la tête...
pas par des phrases.. mais par un ressenti qu'elle fait connecter à toutes les personnes
qu'elle croise. En tous cas, moi c'est ce que je ressens à son contact.
Je vous laisse découvrir sa belle et poignante histoire...
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
D’où venait ce message ?
J’avais 11 ans lorsque, suite au décès
injuste de mon grand-père paternel,
j’avais décidé de licencier Dieu pour
faute lourde.
Ce n’était donc pas lui.
Cet appel tournait en boucle dans ma
tête. Je finis donc par céder au
harcèlement et rencontra mon
gynécologue pour un contrôle.
J’en aurais le cœur net (si je puis dire !).
J’avais vu juste : « Ne vous mettez pas
dans tous vos états. Ce n’est pas
grand-chose. Une petite intervention et
tout rentrera dans l’ordre. Ça arrive très
fréquemment aux femmes ».
Bon sang, il y avait bien quelque
chose!
J’ai été alors orientée vers la clinique, la
plus proche de chez moi, en vue de la
programmation de mon opération,
début décembre.
Et c’est un nouveau spécialiste qui me
reçut.
Vêtu de rose, les pieds posés
nonchalamment sur le coin du bureau,
tenant mon dossier comme il l’aurait fait
avec la feuille de chou locale.
Lorsque j’ai répété les propos
Cela faisait de nombreuses années
que je brûlais la chandelle par les
deux bouts.
J’utilisais mon corps sans conscience.
Comme un objet. Un véhicule.
Je n’avais que des considérations
esthétiques à son égard.
Il me devait obéissance.
Après tout, c’était MOI le chef !
Un matin d’août 2016, une voix
surgissant de nulle part me réveilla :
« il y a quelque chose qui ne va pas
dans ton corps, va voir le docteur ».
Je n’avais aucune raison de penser
cela.
Pourtant, j’avais entendu cette
injonction très clairement.
J’ai laissé passer quelques jours.
La voix était toujours là, insistant
lourdement.
Je finis par prendre rendez-vous avec
mon médecin qui, au final, me donna
une ordonnance pour une prise de
sang.
En prenant le papier, j’entendis
intérieurement :
« Ton problème se trouve ailleurs ».
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du premier « gygy », mon
interlocuteur s’empressa
de répondre avec un
sourire moqueur :
« C’est quand même un
cancer du col de l’utérus
que vous avez ! C’est pas
rien ! ».
Je tombais littéralement
des nues !
Pas de cette annonce
mais de la violence avec
laquelle le couperet de
son inhumanité venait de
s’abattre sur moi.
Nous parlions de ma
santé et de ma vie !
Je vous passerais la
quantité astronomique de
noms d’oiseaux avec
laquelle je l’ai appelé…
dans ma tête !
J’ai ensuite consulté un
chirurgien rassurant
m’annonçant que « 99%
des femmes qui subissent
cette intervention ne
reviennent à la Clinique
que pour des cas de
grossesses !
Rassurez-vous, vous en
ferez partie. ».
En parallèle, j’avais déjà
compris depuis plusieurs
mois que j’avais envie et
besoin d’une reconversion
professionnelle.
De remettre l’humain en
son centre.
Dans les métiers que
j’exerçais, je m’appliquais
à ce que tout soit parfait
et à faire plaisir aux
autres, au prix de
nombreuses heures
d’arrachage de cheveux
coupés en quatre et
passés à la moulinette.
J’avais alors une
certitude, je ne suivrais
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
Pour la première fois de ma vie, moi la
« chouineuse », je ne m’effondrais pas
devant l’adversité alors j’avais envie de
continuer sur cette voie !
L’opération se déroula au mieux.
Quelques jours après, tout ceci n’était
déjà qu’un lointain souvenir.
J’attendais simplement les résultats de
la biopsie.
Tout irait bien, le chirurgien l’avait
prédit. Les fêtes passèrent.
Je sentais au fond de moi (si vous me
permettez l’expression) que ma santé
revenait au top.
Puis arriva le 5 janvier 2017, jour du
contrôle post-opératoire.
J’allais seule au rendez-vous car, après
tout, c’était une visite sans surprise.
Je partis donc confiante, sourire aux
lèvres.
Le chirurgien en barbe blanche ouvrit la
porte de son cabinet avec une mine qui
n’avait rien d’un père Noël qui veut vous
faire un cadeau.
« Je n’ai pas de bonnes nouvelles.
Vous faites partie du 1%. Vous avez un
cancer de stade 4 ou 5. Vous allez être
prise en charge par un hôpital
pas la tradition familiale masculine : je
ne serai pas chauve sur la route
menant à mes 40 ans !
Enfant, je me posais la question de
savoir pourquoi les gens souffraient et
comment les aider à réduire leurs
peines. Interrogations qui restèrent
sans réponse.
Je saisissais donc l’opportunité qui
m’était offerte : une formation pour
devenir coach.
Le cursus commençait en novembre.
Le timing était parfait.
C’était l’occasion de cheminer vers
moi et d’apprendre comment aider les
autres, répondre à mes questions et
contribuer à un monde qui souffre
moins.
Le jour de l’opération arriva.
Mon moral était bon.
J’étais soutenue et aimée par mon
Mari, ma Famille très proche et
quelques amies.
Je n’avais pas affolé toute la galerie.
Je ne voulais pas de visages désolés
et de « Oh ma pauvre !
Tu vas tenir le coup ? Moi à ta
place… bla bla bla…».
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était sur le bord de la partie retirée au
laser. C’était donc la preuve d’une
invasion profonde.
La première étape serait donc de me
faire passer des examens médicaux
(IRM et TEP Scan) pour voir « l’étendue
des dégâts ! ».
Il me raccompagna à la porte en me
souhaitant bon courage pour la suite.
Je marchais dans les couloirs sans
réaliser ce qui venait de se passer.
En sortant du bâtiment, je m’assis sur
un banc. Quelques larmes coulaient
quand cette pensée vînt me stopper
net:
« Tu n’es pas l’héroïne d’un mauvais
film ! Tout va bien ! Ressaisis-toi ! ».
Je pris alors l’une des plus grandes
décisions de ma vie : j’allais prendre en
main tout ce bordel et en faire quelque
chose de plus grand !
Wouahhhh ! Mon premier projet
ambitieux !
Si j’avais quelque chose, c’était la
conséquence d’un problème.
Je mis alors au point mon propre
parcours de soins !
Ce soir-là, assise au coin du feu, est né
en moi quelque chose d’inédit : une
force tranquille qui me permettait
spécialisé une semaine par mois
durant l’année à venir.
Vous allez avoir une grosse
intervention pour enlever un
maximum de cellules cancéreuses.
Radiothérapie. Chimiothérapie
selon…
Nous allons essayer de préserver
votre utérus car vous n’avez pas
encore d’enfant. Jocelyne sera votre
assistance pour gérer tous vos
rendez-vous médicaux et répondre à
vos questions ».
J’étais totalement abasourdie.
A qui cet homme s’adressait-il ?
Je le savais dans mon for intérieur,
certainement pas à moi !
Loin du déni, j’avais la conviction qu’il
se trompait et que j’allais bien.
Je ne ressentais aucune peur mais
plutôt une grande sérénité.
Sensation qui m’était inconnue
jusque-là.
Comment savait-il que c’était si
grave?
Une commission d’experts s’était
longuement réunie et la biopsie
montrait qu’une cellule cancéreuse
PARCOURS DE VIE
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d’affirmer qu’à l’avenir
tout irait bien.
Durant ma formation,
j’étais accompagnée par
une coach qui était,
comme « par hasard »,
une ancienne infirmière.
Je connaissais un
magnétiseur et une
thérapeute quantique et
j’avais trouvé les
coordonnées d’un
hypnothérapeute que
j’avais senti comme étant
le dernier élu de mes 4
fantastiques.
Les résultats visés étaient
clairs : identifier la source
de mon problème, m’en
libérer et faire que les
résultats des examens
soient strictement clean.
Mon parcours de soins
alternatifs se déroula au
mieux.
Petit à petit, je me sentis
libérée.
Mon cœur et mon âme
s’allégèrent.
Puis un matin, alors que
j’avais décidé de prendre
ma douche dans le plus
grand calme, je sentis une
vibration intense et
extrêmement agréable
m’envahir.
Des larmes incontrôlables
perlèrent sur mes joues
en même temps que je
riais.
La voix me répéta en
continue : « Je suis la Vie!
Je suis en Toi ».
Je tombai à genoux.
Vînt le moment de l’IRM.
L’examen se déroula sans
encombre. Puis, au
moment même où l’on
m’appelait pour aller
chercher mes résultats,
survînt… une coupure de
courant.
Après plusieurs minutes
d’attente, la secrétaire
m’expliqua que faute
d’informatique, je devais
repasser dans l’après-
midi.
Une fois installée au
volant de ma voiture, j’ai
PARCOURS DE VIE
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et sa belle-mère. Ma grand-mère
biologique avait succombé à un cancer
de l’utérus, laissant derrière elle ma
Maman alors âgée de 7 ans, sa petite
sœur de 5 ans et 6 autres frères et
sœurs plus grands.
Face à cette disparition tragique, mon
grand-père avait cru mourir de chagrin.
Il avait fini par refaire sa vie avec une
amie de longue date qu’il avait
retrouvée quelques années après et
que j’appellerai plus tard « Mémé ».
Ma Maman m’expliqua combien cette
femme avait été violente
psychologiquement et combien cela
avait été dur de survivre à ses côtés
toutes ces années, de ne pas recevoir
d’amour et de soutien de sa part et
qu’elle en voulait profondément à mon
grand-père de l’avoir abandonnée aux
griffes de cette marâtre.
Maintenant qu’ils étaient morts tous les
deux, elle ne pourrait jamais
comprendre le sens de tout ça.
Quand mes parents se sont rencontrés,
ma Maman avait été formelle !
Lorsqu’ils auraient des enfants, elle
ri de ce que je voyais comme une
ultime mise à l’épreuve.
J’ai regardé le ciel en disant « je ne
sais pas qui tu es mais dis-toi bien
une chose : je ne baisserai pas les
bras. J’ai foi en moi, je vais continuer
de m’accrocher et d’y croire ! ».
J’avais à peine passé le coin de la rue
que mon portable sonnait.
Mes résultats étaient disponibles et le
docteur voulait me voir tout de suite.
La peur résonna en moi : « si elle veut
me voir, c’est que c’est grave ». Puis
ma voix intérieure reprit
immédiatement le dessus en disant :
« Si elle veut me voir, c’est pour me
rassurer ! ». Et c’est ce qu’elle fit avec
une joie non dissimulée.
Pas de trace de cancer !
Plus que quelques jours avant de
passer mon TEP scan.
Ma Maman me rendait visite chaque
jour. Je pouvais sentir tout son Amour
m’envelopper.
Durant l’une de nos discussions, elle
m’expliqua qu’elle ressentait
beaucoup de colère envers son père
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
lui dire : « Je te remercie d’avoir enduré
tout ça. Si tu n’avais pas vécu ça, tu ne
serais pas la mère formidable que tu es!
Et je ne serais pas celle que je suis
aujourd’hui. Je te remercie tellement
Maman !».
Elle eût du mal à trouver ses mots…
et finit par me répondre que c’était
normal, qu’elle était ma mère et qu’elle
m’aimait.
Ce à quoi j’ai ajouté : « tu as fait le
choix d’être cette femme-là ! ».
Deux jours après, elle revînt me rendre
visite et me dit : « Tu sais, quand on a
parlé l’autre soir… Je voudrais te
remercier car depuis je n’ai plus de
colère. J’ai compris pourquoi j’avais
vécu tout ça : Mémé m’a montré tout ce
que je ne voulais pas être ! Alors si
c’était à refaire, je le referai exactement
pareil parce que quand je vois les
enfants formidables que j’ai, je me dis
que ça en valait vraiment la peine ! ».
J’étais touchée au plus profond de mon
âme : Elle ne souffrait plus.
Les lignes me manquent pour vous
serait tout l’inverse de cette femme :
« Je serai une mère aimante ! Je les
embrasserai, les câlinerai, les
soutiendrai et je leur dirai combien ils
comptent pour moi ! ».
Entre nous, c’est exactement la Mère
qu’elle est pour moi depuis 40 ans !
Je suis profondément choyée d’avoir
les parents que j’ai. Je pouvais
percevoir toute la colère mais aussi
toute la souffrance qu’elle ressentait
en se confiant à moi.
C’est alors qu’un sentiment violent me
submergea et les larmes me
montèrent aux yeux.
Elle me regarda avec tristesse et me
dit : « oh non ma Fée ! Je ne veux
pas que ça te fasse pleurer ! Ça va
aller, ça passera ! ».
Mais je n’étais pas triste.
J’éprouvais une intense gratitude !
Je la ressentais partout dans mon
corps, elle était bouleversante et
remplissait mon cœur d’une énergie
incroyable.
Je pris le temps de regarder ma
Maman avec émerveillement avant de
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raconter l’histoire de
Mémé.
Sachez simplement que
cette femme
vietnamienne avait été
faite prisonnière par
l’armée japonaise durant
la guerre d’Indochine. Son
cœur était déchiré par
l’horreur subie et le vol de
son bébé d’un mois
qu’elle ne revit jamais.
Mémé avait fait de son
mieux avec un cœur
complètement meurtri.
Quant à mon TEP scan :
Pas de trace de cancer !
Le chirurgien me soutînt
que j’avais tout de même
quelque chose de l’ordre
du millimétrique.
Après avoir tergiversé
plusieurs semaines, j’ai
décidé de me faire
opérer… d’un doute !
Au moins, il ne ferait plus
jamais partie de moi et je
gagnerai par la même
occasion la liberté de
vivre pleinement en me
créant un nouveau
départ.
Et en l’an de grâce + 2
après mes ennuis, je
m’autorisais enfin à vivre
MA vie.
Depuis, j’ai appris à créer
du lien avec mon corps, à
l’aimer, l’écouter, le
respecter, le chouchouter.
J’ai appris à laisser ma
voix me guider, à lui faire
confiance.
A ME faire confiance !
Je cultive mes ressentis
de gratitude et d’Amour
chaque jour.
J’en fais profiter volontiers
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
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- ses Pages- ses Pages Instagram et Facebook,Instagram et Facebook,
sous le nom de : Happy Cocottessous le nom de : Happy Cocottes
mon entourage et les gens que je
croise.
C’est ainsi que j’ai réussi à trouver
mes propres réponses : offrir un
sourire peut permettre à une
personne de sortir de la souffrance
pour au moins un instant.
Je fais ma part, à mon niveau, à mon
échelle, chaque jour, tel le colibri de la
fable.
Et je constate chaque jour que le
hasard n’existe pas.
Qu’une petite décision en amenant
une autre peut être le point de départ
d’une transformation inimaginable.
Que nous ne savons jamais à quel
point notre propre transformation peut
impacter celle des autres !
Et que la Vie est vraiment belle quand
nous choisissons d’écouter notre
Voix!
AURORE SERVANTIE LEROUX
Déclicologue et Coach
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 21 -
"IMPARFAITE & ÉPANOUIE ! POUR UNE VIEPERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE ÉQUILIBRÉE "
par Sandie VERDURE
J'ai eu la chance de travailler au côté de Sandie pendant quelques mois.
Je suis admirative de son parcours et des défis qu'elle s'est lancée
pour enfin avoir la vie à laquelle elle aspirait.
Qui n'a pas été happée par ce syndrome de la femme parfaite ?!!
N'est-ce-pas Mesdames ?
Sandie nous révèle de véritables clés pour en sortir...
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 24 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Lorsque nous n’avions rien de prévu, je
recevais mes proches à dîner, toujours
les petits plats dans les grands, le tout
dans la joie et la bonne humeur…
Enfin en apparence, car à l’intérieur le
stress était total…
Oui mais ça, c’était avant….
Lors de mon trentième anniversaire,
une grosse fête surprise m’attendait,
tous mes proches étaient là et, au
moment de souffler mes bougies sur ce
grand gâteau, je me suis surprise à
faire le vœu suivant :
“Je veux que ma vie change”.
J’étais mariée à un homme adorable,
attentionné, rempli d’amour pour moi.
J’avais mes 2 adorables garçons que
tout le monde qualifiait de mignons,
épanouis et bien élevés.
Nous étions propriétaires d’un
appartement avec un jardin
suffisamment grand pour y organiser
des barbecues, faire pousser des fleurs
et avoir un petit potager au carré.
J’étais entourée et aimée par ma famille
et mes amis.
Je faisais un job d’assistante de
Pendant longtemps, mes amies me
voyaient comme un modèle de
perfection.
Tout ce que je faisais été poussé à
l’extrême.
J’ai été mère au foyer durant 5 ans
pour m’occuper de mes 2 garçons qui
ont 2 ans d’écart.
J’avais une petite activité
professionnelle à la maison pour
m’occuper pendant les siestes et
mettre du beurre dans les épinards.
J’étais une vraie maîtresse de
maison, mon chez-moi ressemblait à
un catalogue, proche de la
maniaquerie.
Je tenais à être un modèle de
féminité, toujours tirée à quatre
épingles, maquillée, aucune tenue
négligée ou de sport (sauf pour en
faire) n’était autorisé dans mon
placard, semaine et week-end
compris.
Je gérais mon quotidien, l’éducation
des enfants, le planning des week-
ends avec leurs activités sportives qui
nous amenaient souvent à bouger
dans 2 villes différentes le même jour.
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 25 -
Je ne vais pas vous mentir, cela ne
s’est pas fait du jour au lendemain.
Cela a été un cheminement intérieur et
une réorganisation.
Ces changements ont bousculé ma vie,
mais aussi, celle de mon entourage.
Aujourd’hui je suis divorcée,
indépendante, propriétaire de mon
propre appartement, maman une
semaine sur 2, en pleine reconstruction
de ce que l’on appelle une famille
recomposée et entrepreneure depuis 4
ans.
Aujourd’hui, je peux dire que je suis
heureuse, épanouie et en équilibre, ma
vie n’est plus ce que l’on peut appeler
une vie “parfaite”.
Mais la perfection c’est quoi ?
Pour qui ?
Au final, le plus important n'est-il pas
d’être soi et de se sentir vivante ?
J’ai donc eu cette idée folle d’écrire ce
livre. Les rencontres que je faisais me
faisaient comprendre que ce que j’ai pu
implémenter dans ma vie pouvait servir
à d’autres personnes.
Alors j’ai suivi mon instinct et je me
direction en télétravail pour une
agence de web marketing parisienne,
mon travail me plaisait et me
permettait de concilier une vie
professionnelle dans une vie
personnelle bien remplie.
Bref je ne me privais de rien et j’avais
tout pour être heureuse…
Le hic, c’est justement, que je ne
l’étais pas…
J’avais 30 ans, tout ce que l’on
pouvait désirer et aucun souhait pour
l’avenir, aucun rêve…
Je me sentais éteinte de l’intérieur.
A ce moment-là, la révolution a
commencé...
Je n’étais pas heureuse et il fallait que
ça change.
Je ne voulais plus me sentir vide,
stressée.
Je me suis rendue compte que je ne
me souvenais même plus de mon
dernier fou rire.
J’étais juste éteinte.
Ça ne pouvait pas continuer comme
cela pour les 30 années suivantes. Je
voulais me sentir vivante et vibrer.
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 26 -
suis auto-éditée. J’ai écrit
ce livre qui regroupe les
trucs et astuces que j’ai
utilisés pour apprendre à
me connaître, à trouver
une organisation pour
concilier vie pro, perso,
temps pour soi, pour son
couple, pour ses enfants,
pour ses amis, pour sa
famille.
Une méthode qui
regroupe dans un seul et
même endroit, tout ce que
j’ai intégré dans ma vie
pour la “changer” et pour
me sentir enfin MOI, un
MOI libéré et heureux.
Tout ce que j’ai mis en
place pour concilier vie
privée et vie
professionnelle.
Des listes, des trucs et
astuces prêts à l’emploi
pour s’organiser.
Pour moi, l’un ne va pas
sans l’autre.
Tout cela dans un seul
but, faire gagner du temps
et vous permettre de
savourer votre vie
pleinement et rapidement.
Alexandre Jubien (mon
premier client) m’a dit :
“Ça pouvait attendre
lundi. Ça peut toujours
attendre lundi ;-) Tu
t'organises comme tu
veux, mais sache que le
travail du week-end pour
un entrepreneur est un
piège. Ça devient vite une
habitude, et ça impacte
beaucoup l'équilibre de
vie familiale. De plus, le
travail qui semble devoir
être fait est relativement
infini. Ça n'est pas facile,
mais il faut être vigilant
avec ça.”
Combien de personnes
autour de nous travaillent
comme des folles, y
laissent leur santé, parfois
leur famille, pour en retirer
quoi ?
Plus d’argent que l’on n’a
pas le temps de
dépenser?
De la reconnaissance ?
De qui ?
De son patron, mais en
laissant sur le carreau un
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 27 -
LA SOCIÉTÉ AUJOURD’HUILA SOCIÉTÉ AUJOURD’HUI
Aujourd’hui, tout vouloir et tout concilier,
à n’importe quel prix et au détriment de
sa propre santé, n’est pas un but en soi,
et pourtant…
Statistiquement, la société demande
plus aux femmes, dans la sphère privée
et professionnelle.
Les femmes sont entrées dans le
monde du travail sans pour autant que
les hommes ne rentrent plus dans la
sphère privée.
Même si les choses bougent, cela n’est
pas encore rentré dans les mœurs.
Nous sommes en Juin 2018 et 2
marques de lessives et
électroménagers font passer des
messages publicitaires pour inciter les
hommes à participer d’avantages aux
tâches !
Autre exemple, le congé paternité n’est
encore que très peu pris par les
hommes.
La société se retrouve encore face à
des inégalités, ancrées
dans l’inconscient collectif.
enfant qui attend 5 minutes de
partage ?
Je pense sincèrement que la vie est
une question de choix et que l’on doit
apprendre que “choisir c’est
renoncer.”
Alexandre, j’aurais dû l’écouter…
J’ai bossé des soirs et des week-ends
entiers quand les enfants ont été plus
grands, j’ai laissé partir mon mari (ex-
mari aujourd’hui) en week-end avec
nos enfants pour travailler et en retirer
quoi ?
Un merci du patron vite fait en
passant ?
Mais aussi un mari et des enfants
tristes de ne pas partager des
moments de vie qui étaient
importants…
Aujourd’hui je suis heureuse dans
tous les domaines de ma vie, j’avance
vers mes objectifs, mon entourage est
épanoui et je vis intensément chaque
moment.
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 28 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Souvent les femmes se fixent des
modèles inatteignables et épuisants,
des normes masculines du pouvoir,
telles que le présentéisme à outrance et
l’esprit de compétition, alors que ça
n’est tout simplement pas dans leur
nature.
Comme le dit un proverbe africain “il
faut un village tout entier pour élever un
enfant”.
Mais les femmes continuent de tout
vouloir, persiste à être présente dans
tous les domaines et, bien sûr, à vouloir
tout réussir toutes seules.
Comme si elles avaient besoin d’en
faire plus pour égaler leurs homologues
venant de Mars… et en pensant que
c’est normal !
Or cela demande un minimum de
gestion et d’organisation.
Je suis certaine que cela va vous
parler: " Je suis sous l'eau ", " Je ne
touche pas terre ", " Je suis débordée "
“ je suis épuisée... "
Reconnaissons que ces formules sont
archi-pratiques et que pas une journée
ne se passe sans les utiliser pour tout
et n'importe quoi.
Une femme carriériste, qui est
amenée à être absente de la maison,
sera qualifiée de mauvaise mère, de
mauvaise épouse, cela est dit par des
hommes mais également par des
femmes souvent dures entre elles
souvent parce qu’elles-mêmes y ont
laissé des plumes et ne font pas
spécialement de cadeaux à leurs
homologues.
Un homme dans la même situation
sera juste... un homme qui fait tourner
la boutique et qui nourrit sa famille.
En plus de cette pression, les femmes
subissent les normes esthétiques que
renvoient les médias, la télévision.
Elles doivent correspondre à des
critères de beauté et pour cela
beaucoup sont prêtes à se torturer à
coups de régime, de chirurgie
esthétique, à se contraindre ou alors
à subir de ne pas rentrer dans le
moule et à se renfermer sur elle-
même se privant ainsi de vivre.
Cela est bien sûr, sans compter sur
les chamboulements physiques liés
aux grossesses, aux accouchements,
à l’allaitement, aux règles…
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 29 -
Bien sûr que c'est vrai,
que cet agenda est bourré
à craquer, pas de doute
là-dessus.
Mais cessons de croire
qu'être trop occupé est un
signe de réussite : cette
phrase très juste.
A force de toujours
répéter la même chose,
plus personne n'y croit.
Pour se respecter aussi,
c'est à dire donner de son
temps à ceux qui en
demandent.
Trouver du temps, même
un tout petit peu, ce n'est
pas si compliqué, c'est
aussi une question
d'envie et de priorités.
Choisir c’est renoncer me
répétait une amie et j’ai
compris que c’était très
vrai.
Mesdames, nous savons
toutes que nous sommes
fortes, courageuses,
déterminées, multitâches,
efficaces… Parfois nous
nous le disons entre nous,
lors de nos dîners entre
filles, parfois nous tentons
de convaincre nos
compères masculins.
Certaines essaient de tout
gérer mais beaucoup se
débattent, elles entendent
une petite voix qui
répètent que ça n’est
jamais assez ou elles
ressentent souvent de la
culpabilité.
Tout gérer ça s’apprend
et malheureusement
concilier et choisir d’avoir
une vie professionnelle,
privée, amicale et
familiale épanouie ne
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 30 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Aujourd’hui, est ce que vos actions
reflètent la personne que vous
souhaitez être ?
Lorsque l’on a un objectif, un challenge
qui nous pousse à nous dépasser, cela
nous demande des efforts mais cela
inspire nos journées car il va chercher
au plus profond de soi.
Le stress que nous ressentons est
rarement lié à celui-ci, il est plutôt lié
aux journées qui s'enchaînent du lever
au coucher, au travail, aux courses, aux
missions que l’on repousse sans
cesse… le tout à un rythme infernal.
A cela s’ajoute les informations
négatives, la vitesse des réseaux
sociaux, nous sommes submergés.
Tout cela prend du temps et nous
repoussons de plus en plus loin ce qui
nous tient réellement à cœur.
Ainsi au lieu de nous sentir engagé
dans notre vie et de se sentir vibrer,
connecté à un but nous coulons
doucement et nous nous éteignons.
remonte pas à si loin. Nos mères,
grands-mères sacrifiaient
obligatoirement un pan de leur vie.
Le constat est simple : la vie est
courte, à vous de choisir quels sont
vos vrais désirs, ce qui vous rend
heureuse, prenez-vous seulement le
temps d’écouter votre musique
intérieure ?
Être positive, c’est primordial.
Oui les épreuves existent et feront
toujours parties de notre vie, mais
gardons à l’esprit qu’elles sont là, de
passage tout comme les orages et
que les solutions pour les surmonter
existent.
Elles sont également là pour nous
apprendre sur nous-même et sur la
vie.
Sans la pluie, point de soleil.
Sans l’hiver, point d’été.
Soyez moins à regarder la télévision,
les informations, les magazines
people, tout cela n’est là que pour
vous enfermer dans le négatif, la
comparaison, source de stress, de
tensions.
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 31 -
Gardez cette image en tête :
Vous êtes dans un avion avec votre
enfant à côté, l’avion traverse une zone
critique et les masques à oxygène
tombent.
Quel est votre premier réflexe ?
Je suis certaine que vous mettez le
masque à votre enfant. Je me trompe ?
ERREUR, les consignes lorsque l’on
prend l’avion sont claires, si vous
manquez d’oxygène et que vous vous
retrouvez incapable de respirer, qui va
s’occuper de votre enfant ?
Le premier réflexe à avoir, c’est donc de
mettre son propre masque pour ensuite
mettre celui de votre enfant.
Le message est sans appel : Prenez
soin de vous, prenez du temps pour
vous.
Ça n’est pas être Egoïste, c’est se
donner de l’attention, de l’amour pour
mieux en donner par la suite à son
entourage.
Pour s’aimer réellement, il va falloir
apprendre à faire taire son égo.
Nous sommes tous animés par une
volonté de puissance, de paraître et de
pouvoir.
TOUT COMMENCE PAR S’AIMERTOUT COMMENCE PAR S’AIMER
SOI-MÊMESOI-MÊME
Souvent notre éducation ne nous a
pas appris à nous aimer, l’amalgame
est souvent fait entre :
- l'égoïste qui ramène tout à lui,
- l’égocentrique qui pense que le
monde tourne autour de lui,
- le narcissique qui pense qu’il est le
monde.
A l’inverse celui qui s’aime est ouvert
aux autres.
S’aimer, c’est pouvoir établir des
rapports sains, d’égal à égal avec
autrui.
Lorsque l’on est mal dans sa peau,
irrémédiablement les relations seront
faussées et nous recherchons l’amour
que l’on n’a pas pour soi chez les
autres, avec un risque de
dépendance affective.
Il arrive également que l’on puisse se
montrer très dur pour cacher sa
faiblesse et se protéger.
Apprendre à s’aimer permet d’avoir
des relations équilibrées :
“j’ai besoin des autres mais eux aussi
ont besoin de moi”
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 32 -
Et c’est normal, nous sommes des
êtres humains.
Il est important de prendre le temps
de se connaître afin que notre égo, ou
comme j’aime l’appeler, notre “petit
moi” ne tienne plus les rennes de
notre vie.
Il est également nécessaire de
s’accepter dans toutes nos
dimensions, avec nos qualités et nos
faiblesses.
Alors prête à vous accorder du temps
et de l’attention ?
SANDIE VERDURE
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TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 33 -
"LA RENCONTRE"
POÈME
Poème par Caroline GAUTHIER
Elle était née
avec un handicap important.
Elle était incapable d'aimer
Elle ne détestait personne,
mais elle ne vibrait pas et
ne ressentait pas.
Elle possédait
beaucoup de choses matérielles,
mais il lui manquait l'essentiel.
Un jour, elle rencontra
un homme fort qui lui vrilla le ventre,
les entrailles et le corps.
Elle ne put alors plus rien contrôler et
se laissa embarquer.
Cette rencontre fut, en fait,
une épreuve qui la fit descendre
dans ses profondes blessures et
ses plus grandes peurs ;
et cela lui brisa le cœur.
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 36 -
POÈME
Mais maintenant, depuis sa séparation,
elle aimait plus profondément et
plus intensément,
car la douleur lui avait creusé le cœur.
Et depuis, elle avait compris
qu'il était bon d'utiliser sa peine
comme un silex,
qui ouvrait plus grand
son cœur de Pyrex.
Elle avait été tentée un instant
de le refermer et de le barricader,
alors qu'elle souffrait.
Mais son cœur était tellement entaillé
qu'elle ne pouvait plus reculer.
Il était maintenant ouvert, car brisé ;
et la lumière pouvait donc y entrer.
Son cœur était devenu tendre,
car il avait su se fendre...
Sa coque et armure avaient disparu,
pour faire place à la douceur et
à la chaleur de son cœur.
L'amour est depuis devenu le parfum et
la saveur de sa vie.
Même si elle avait fait l'expérience
de son amertume et de sa folie ;
il avait donné à son existence sa
beauté, sa chaleur et sa magie.
Il partit un beau matin et
la laissa seule avec un grand chagrin.
Son cœur avait depuis
une énorme entaille,
qui lui laissa apparaître
toutes ses failles.
Elle crut qu'elle allait mourir,
mais en fait,
elle était en train de s'ouvrir.
Son âme avait appelé ce garçon,
car c'était son initiation.
Elle avait eu, grâce à cette rupture,
accès à sa vulnérabilité et
à sa sensibilité.
Avant, son cœur ne ressentait
aucune vibration,
car il était entouré
d'une couche de protection.
Elle avait toujours eu
une coque de cristal
autour de son organe vital.
Elle avait eu le cœur gelé
qui était incapable de vibrer.
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 37 -
Cette expérience de l'union et
de la passion,
elle était prête à la recommencer,
si cela de nouveau
devait se représenter.
Mais il y avait depuis
quelque chose de changé :
son cœur battait, irradiait et
était irrigué...
CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER
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POÈME
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 38 -
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DATES CONFÉRENCES
de Caroline GAUTHIER
THE WAY : CAP VERS UN SUCCÈS MAGNÉTIQUE ET LÉGENDAIRE
- Au Nom du Corps - N°45 - Page 40 -
PLUS D'INFOS
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