N° 48 - Octobre 2019N° 48 - Octobre 2019
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS,
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
4
10
22
40
30
VIVRE SA NATURE
PARCOURS DE VIE
PARCOURS DE VIE
POÈME
TÉMOIGNAGE
P 4. "Pourquoi fabriquer des figues alorsque tu es une graine de pommes"par Caroline GAUTHIER
P 10. "Me raconter, raconter mon parcours "par Corinne QUERCIOLI
P 22. "Je suis en apparence une femme quetout comble"par Edith COUDER
P40. "Petit dialogue"par Caroline GAUTHIER
P 30. "De la petite fille qui cherchaitl’extraordinaire... "par Carmen Péra
INFOS
P43.
"POURQUOI FABRIQUER DES FIGUES ALORSQUE TU ES UNE GRAINE DE POMME ?"
Par Caroline GAUTHIER
Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"
VIVRE SA NATURE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 4 -
VIVRE SA NATURE
pourquoi ils sont faits… et même pire…
du nombre de personnes qui érigent un
MUR, une CUIRASSE, une PORTE
BLINDÉE entre eux et leur vraie nature.
? Je te rassure…
J’étais dans le même cas il y a une
quinzaine d’année.
Et la vie m’a rappelé à l’ordre avec
fracas.
Car tu sais, on ne peut pas agir ad
vitam æternam contre nature sans en
subir les conséquences.
? ET IL Y A UNE CHOSE SÛRE ET
CERTAINE…
On a tous quelque chose d’unique à
accomplir sur terre et on ne peut pas
faire la sourde oreille sans en ressentir,
à un moment donné, les symptômes.
Car oui, chaque personne est unique,
chaque personne sur cette terre a des
talents merveilleux et une force qui lui
appartient... et quand elle y est
connectée, elle est magnétique et rien
ne lui résiste...
? Alors, je voudrais te rappeler qu’il n’y
a jamais eu de personne comme toi, sur
cette terre depuis 13,7 billions d’années
? POURQUOI FABRIQUER DES
FIGUES ALORS QUE TU ES UNE
GRAINE DE POMME ? ?
? La seule chose dont tu as besoin de
savoir aujourd’hui et maintenant, c’est
ceci : Si dans la vie, tu se sens à côté
de la plaque, c’est que tu as pris le
chemin opposé à ta vraie nature, et
que ta graine ne pousse pas dans la
bonne direction…
C’est tout !
Et donc, il est juste temps de changer
de direction... Facile non ?
Pas si simple, en fait...
Car il y a pleins de gardiens qui t’en
empêchent sur ce chemin du
changement...
Mais on va apprendre à les zigouiller
? La vraie question à te poser est
donc la suivante :
Pourquoi continuer à produire des
figues alors qu’au fond tu es une
graine de pomme…
Ça te parle ?
? Je suis effarée en regardant autour
de moi de voir le nombre de
personnes qui vont à l’encontre de ce
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Et bien on se casse la figure…
On est épuisé…
On vit des crises, des burnout… et on
accuse le monde entier alors qu’on est
les seuls responsables !!
? Pourquoi choisit-on de produire des
figues alors qu’on est une pomme ?
Les raisons peuvent être multiples…
en voici quelques-unes pêle-mêle…
- Parce qu’on a appris à le faire
- Parce qu’on nous aime quand on
produit des figues et pas des pommes
- Parce qu’on voit des figuiers partout à
la télé en nous disant que c’est ce qu’on
doit faire
- Parce qu’on est dans les « il faut » et
les « je dois »
- Parce qu’on a peur de ce qu’on
ressent dans notre ventre quand on
écoute la pomme
- Parce qu’on est déconnecté de sa
sensibilité
- Parce qu’on a peur de sa différence
- …
Je pourrais continuer à écrire pleins de
raisons…
et qu’il n’y en aura pas non plus des
comme toi, dans les années futures…
Tu as une chanson unique à chanter
une chanson que toi seule peut
chanter…
Et, il est temps que tu la chantes
partout et très fort si tu vois ce que je
veux dire ;)
Mais, cette chanson, tu ne la
trouveras pas si tu n’ÉCOUTES pas
la graine que tu es…
Si tu ne veux pas entendre ce qui
gronde sous terre et sous tes pieds
depuis si longtemps, si tu ne te
reconnectes pas à ta vraie nature…
A force de nager à contre-courant, tu
vas t’épuiser et perdre le sens de
l’existence, si tu vois ce que je veux
dire.
?A ton avis que se passe-t-il quand
on agit dans le sens inverse des lois
naturelles ?
Quand on fabrique des figues alors
qu’on est une graine de pomme ?
Quand on marche au plafond
alors qu’il existe la loi de la gravité ?
VIVRE SA NATURE
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? Mais, je sais surtout une
chose… :
ON A PEUR DE TA
GRAINE DE POMME !!
Ça te parle ?
Tu n’écoutes pas ta
graine de pomme car tu
as peur de ce que tu
devrais changer dans ta
vie si tu l’écoutais.
Tu as peur de ce que tu
devrais faire, ressentir si
tu t’y reliais.
Alors tu restes dans ta
zone de confort qui
lentement t’endort.
Mais saches que si tu ne
le fais pas… à un moment
ou un autre, la nature
reprendra ses droits et
qu’elle fera péter le MUR
que tu as érigé entre toi et
ta belle nature…
C’est ce qui m’est arrivé...
et c’est ce que je relate en
long, en large et en
travers dans mon roman
«Au Nom du Corps»...
Alors il est temps que tu
démontes, brique par
brique, ces belles
protections pour te mettre
à sentir qui tu es… pour
trouver ta voix et chanter
ta chanson...
Ça te parle ?
Si tu veux télécharger le
petit conte de la graine de
pomme, c’est
ici: http://bit.ly/2kt2b3v
(Illustration de la p.4 :
Audrey BOUTAL.
Tout en valeurs)
CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER
VIVRE SA NATURE
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"ME RACONTER, RACONTER MON PARCOURS..."par CORINNE QUERCIOLI
J'accompagne Corinne dans mon programme The Way...
Je suis étonnée de la puissance qu'elle dégage. Très rapidement,
elle a déployé tous les petits aspects techniques qui lui manquaient pour
avoir tout l'impact qu'elle mérite... Et c'est chose faite. Bravo Corine...
C'était important pour moi qu'elle témoigne ici...
Je vous laisse la découvrir
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
Mais imaginez une petite fille très
timide, qui sait ce que pense le père de
sa copine, qui sait d'où il vient, ce qu’il
va faire et quel est son état d’esprit.
Je ne savais pas quoi faire avec ça, «on
va me prendre pour une folle si je me
confie à quelqu'un et surtout ma mère
va me dire de me taire», j'avais peur
d’elle.
J'ai vu comme ça plein d'images, plein
d'histoires, entendu pleins de pensées,
ça me terrifiait… alors petit à petit, j'ai
laissé tout s’estomper et disparaître…
J'étais une enfant hypersensible,
délicate et très intelligente.
L'école a été facile pour moi, avide
d'apprendre mais très seule car mes
petits camarades ont de suite perçu une
différence, en tout cas m’ont mise à
part, même si je ne parlais pas de ce
que je ressentais.
Le temps a passé, je suis rentrée dans
le moule, dans la matrice…
Je me suis conformée à ce qu'on
attendait de moi.
J'ai coupé avec toutes mes perceptions
extra-sensorielles, je les ai même
oubliées.
Me raconter, raconter mon
parcours…
Tellement de péripéties, tellement de
mouvement et ça continue.
Du plus loin que mes souvenirs
remontent, j'étais une petite fille très
timide, dans une famille banale, une
mère très autoritaire et sévère, un
père absent et pas vraiment existant
dans son rôle car malheureux (mais
ça je ne l'ai compris que bien tard).
Un frère ainé qui prenait toute la place
car sur agité (problème à la
naissance).
J'ai poussé toute seule, dans mon
monde imaginaire, avec mes livres (je
savais lire à 4 ans ) et avec mes
premières interrogations sur l'humain.
A l’époque, je ne comprenais pas ce
que c’était mais j'avais des
perceptions très fines sur le monde et
je voyais des images dans ma tête,
j'entendais des mots qui concernaient
les personnes que je croisais.
J'avais la possibilité de lire dans la
tête des gens, ça s'appelle de la
télépathie.
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A l’époque, nos parents
ne nous demandaient pas
nos ressentis, ne nous
laissaient pas exprimer
nos émotions.
La seule chose dont je me
rappelle, c'était les
injonctions de ma mère
pour me tenir droite à
table, pour dire bonjour,
merci à la dame ou au
monsieur.
On nous élevait à être de
parfaits petits robots
obéissants, ça continue
encore d'ailleurs dans
certaines familles.
J'étais pourtant une
enfant insoumise, j'allais
le découvrir bien plus tard
quand je me suis
reconnectée à qui je suis
profondément,
l'insoumission ne se
traduisant pas forcément
par de la rébellion
ouverte.
Rien dans ma vie ne
laissait entrevoir le
miracle que je vis
actuellement chaque jour.
Ma vérité a refait surface
et s'est imposée dans ma
vie, dans tous mes
espaces alors que j'étais
destinée à être de la chair
à pâté des idées et des
modèles sociaux et
patriarcaux jusqu'à la fin
de mon existence, si je
n'étais pas sortie de mon
exil intérieur.
Comme toute jeune fille
j'avais des illusions sur
l’amour. Je voulais fuir ma
famille donc j'ai attiré le
premier qui a posé un
regard sur moi.
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
Je voulais malgré tout vivre le grand
amour, réussir à avoir une vie de famille
équilibrée.
Je ne perdais pas la foi.
C'est là, au bout de quatre ans de
célibat que j'ai rencontré mon ex-mari,
muté à Lyon pour une courte période et
en partance pour Montpellier.
Un homme très charismatique, qui me
paraissait solide, et qui me faisait
beaucoup rire.
Deux adolescents d'un premier
mariage, une belle situation, il semblait
l’homme idéal pour moi.
Mais n'ayant jamais fait aucun travail
sur moi, je me retrouve à 28 ans à
épouser un manipulateur pervers
narcissique.
Oui, je sais c'est la grande mode
aujourd'hui, on en voit partout mais
sincèrement c'est le portrait craché du
manipulateur.
Je ne l'ai pas vu, je suis tombée dans le
panneau, sous sa coupe pendant 22
ans et j'ai même eu une seconde fille
avec lui.
Un jeune sud-américain très typé,
exotique en tous points, mais pas du
tout bienveillant.
Je me suis laissée glisser dans une
histoire qui a duré six ans de laquelle
je suis sortie très blessée
physiquement et émotionnellement.
J'ai subi plusieurs viols de sa part et
des coups à répétition pendant
presque cinq ans.
Nous avons eu une petite-fille
ensemble, elle avait deux ans et demi
lorsque j'ai quitté son père.
Je travaillais comme auxiliaire
puéricultrice dans différents hôpitaux
de Lyon, en intérim, j'ai toujours
préservé ma liberté professionnelle,
même si je ne savais pas prendre
soin de ma liberté personnelle, dans
mes rapports avec les hommes.
Je ne me respectais pas, je ne savais
pas ce qu'était l'amour, je n'avais pas
eu de modèle étant enfant.
Seule avec une enfant (son père ne
me donnant rien), j'ai dû travailler
sans relâche, sans vacances pendant
quatre ans d'affilée mais j'avais une
grande énergie de vie qui m'a
toujours accompagnée.
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Toutefois de temps en temps, la
Corinne d'autrefois revenait me susurrer
certaines pensées à l’oreille.
Oui, l'amour pour moi avait une place
essentielle dans ma vie, oui, pour moi,
la famille était importante, mais je
n'avais jamais accordé de l'importance
aux biens matériels.
Qui était cette femme qui faisait
régulièrement les boutiques, achetait
trop souvent de nouveaux vêtements,
qui était cette femme qui offrait
généreusement des repas au restaurant
à ses amis, qui était cette femme qui
faisait les courses sans plus regarder
aucun prix.
Et pourquoi faisait-elle tout ça ?
Pourquoi n’osait-elle pas s’avouer sa
frustration, sa tristesse, sa peine devant
son rêve bafoué, piétiné ?
Mon mari était un imposteur, incapable
de la moindre intimité, Il en avait peur.
Toujours à vouloir être au premier plan,
à être vu, être entendu de tout le
monde. Il m'écrasait de toute sa
présence, m'empêchant de m'exprimer,
et le pire c'est que je le laissais faire.
Au début de notre mariage, comme je
l'avais suivi à Montpellier, je me suis
retrouvée plutôt isolée et mon rêve
d'une famille unie encore très présent,
j'ai voulu avoir un second enfant.
J'ai choisi de ne pas travailler pour
me consacrer à la famille.
Et comme ça je suis restée, pendant
toutes les années de notre mariage,
ce qu'on appelle une mère au foyer.
Même s’il m'avait laissée toute liberté
de choix apparemment pour travailler
ou rester au foyer, mon mari n'avait
de cesse de vérifier mes dépenses.
Les premières années furent plutôt
simples, les filles étaient encore
jeunes, entre les devoirs, les jeux
ensemble, les belles vacances, les
belles maisons dans lesquelles nous
vivions, je me racontais une belle
histoire.
Je me racontais l'histoire d'une
femme heureuse, épanouie, comblée,
ayant de la chance d'avoir un mari
avec une si belle situation, ce qu'il ne
manquait pas de me rappeler
régulièrement.
PARCOURS DE VIE
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Je pensais sincèrement
n'avoir rien d'intéressant à
dire comparativement à
lui.
Il avait un QI très élevé,
avait fait une grande
école prestigieuse.
Ma mère déjà était une
femme plutôt étouffante,
qui parlait beaucoup, ne
m’écoutait pas.
J'avais beaucoup de mal
à faire entendre ma voix,
je n'étais pas heureuse.
Je sais que je me suis
contentée de cette
situation pendant toutes
ces années, par peur de
sortir de ma zone de
confort, par peur de me
retrouver encore seule
avec les enfants.
De plus mon ex-mari
donnait une image d'un
homme très puissant, qui
pouvait me faire du mal si
je le quittais, pas
physiquement car il n'a
jamais levé la main sur
moi, j'appréhendais pour
la garde de notre fille car
il avait déjà obtenu la
garde totale de ses
enfants auprès de son ex-
femme.
Il était assez virulent
quand il parlait d'elle, c'est
elle qui l'avait quitté.
J'ai compris bien des
années plus tard que ce
genre de personnage
n’admet pas qu’on le
quitte, sa conception des
choses étant, si vous
n'êtes pas avec lui vous
êtes contre lui, et donc un
ennemi.
Sauf qu'un jour de veille
de Noël 2010, j'ai quitté la
maison, Morgane notre
fille avait seize ans, je
n'en pouvais plus de me
nier, de me laisser
maltraiter. J'ai aussi
pensé à mes filles, quel
modèle je pouvais être
pour elles, quel message
je leur envoyais
implicitement :
PARCOURS DE VIE
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cœur dans la partie logement. Depuis
l'âge de 18 ans, j'avais été habituée
avec ma mère à donner du temps pour
les autres, elle était sévère mais très
généreuse.
Je me sentais revivre avec les autres, à
écouter ces femmes victimes de
violences, comme moi-même j’avais pu
l’être. Cela me permettait en quelque
sorte d'exorciser ma propre histoire,
puisque je me servais de mon propre
modèle pour leur montrer qu'on pouvait
s’en sortir.
Je me sentais très enthousiaste et
engagée, je revivais au contact de ces
femmes.
Nous allions dans les cités pour
éduquer les jeunes filles, nous
voyagions même dans toute la France
pour donner des conférences, c'était à
l'époque de la polémique sur le port du
voile dans les écoles.
J’avais une cause à défendre.
Mon travail à l'hôpital me manquait,
j'aimais tellement apporter du réconfort
aux enfants, aux parents des enfants
malades.
« Quand tu es malheureuse, tu
continues à accepter de te laisser
maltraiter sous prétexte que tu es
mariée ».
Un message de soumission,
qu’allaient-elles comprendre
inconsciemment de mon attitude ?
Même si à une époque, je suis restée
pour elles, mais pas seulement, cette
fois-ci, je devais partir pour elle aussi
et pour moi évidemment.
Pendant ces 22 ans, nous avons
beaucoup déménagé, environ tous les
trois ou quatre ans, mon ex-mari était
très ambitieux, à chaque fois, il était
muté pour un poste plus important.
C'était difficile pour moi de m'investir
dans un nouveau travail, alors j’ai fait
beaucoup de bénévolat, nous avons
pu rester plus longtemps à Nîmes, ce
fut son avant-dernier poste, Le dernier
qui allaient signer la fin de notre
mariage fût en Roumanie.
Pendant un peu plus de quatre ans à
Nîmes, j'ai été secrétaire d'une
association de droit des femmes, j'ai
aussi été bénévole pour les restos du
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
J'étais éteinte, j'avais laissé s'éteindre
en moi la petite fille joyeuse qui
s'inventait un monde merveilleux dans
sa chambre avec ses amis imaginaires.
J’avais tué mes rêves, j’avais muselé la
jeune fille qui courait dans la forêt, qui
riait si fort d’un rien, qui rêvait d’une vie
où elle pourrait écrire, chanter, aimer.
J’avais oublié qui j’étais…
Après plusieurs années de thérapies je
savais, je voulais être coach.
J'ai fait plusieurs formations de
coaching professionnel, coaching
intuitif.
Je me suis installée, j’avais l'impression
que je ne pouvais pas accompagner
mes clients assez loin.
J'ai rencontré l'hypnose, ça a tout de
suite été le coup de foudre, je voulais
comprendre comment fonctionne
l'inconscient.
Alors j'ai ouvert mon cabinet
d’hypnothérapeute, mais là encore je
n'étais pas satisfaite, je ne voulais pas
faire de l'hypnose pour traiter les
phobies, les troubles du sommeil ou les
troubles alimentaires.
Alors lorsque je me suis retrouvée
seule, divorcée à 47 ans, sans travail,
sans revenu mais avec une prestation
compensatoire et le partage des biens
auxquels j’avais droit, j'ai longuement
réfléchi à ce que je voulais faire, à qui
je voulais être.
Il m'a fallu plusieurs années de
thérapies pour aller à ma rencontre,
pour comprendre que, toutes ces
années, je m'étais laissée mener par
ma blessure d’abandon.
C'est elle qui avait dirigé ma vie, elle
qui m'avait donné une image de moi
aussi déformée.
Je suis allée vivre dans un petit
village de 500 habitants à 30 km de
Montpellier, en plein dans les vignes.
Isolée dans une maison, j'ai marché,
marché, marché pendant deux ans
tous les jours avec ma chienne, j'ai
parlé aux arbres, aux fleurs, aux
animaux, au ciel, à la pluie, au vent…
Et je me suis reconnectée à mes
émotions, à mon corps, à mon
intuition, à mes sensations… à la vie.
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J'ai encore cherché
comment exercer mon
activité professionnelle,
j'avais décidé que je
voulais être heureuse.
J’ai fait plein de formation,
EFT, ennéagramme,
thérapies par les cartes,
magnétisme,
psychopathologie, soins
énergétiques,
ThetaHealing ®.
Puis un jour…
le Scan thérapeutique, il y
a seulement un an, le
premier jour de la
formation, il s'est passé
quelque chose
d'extraordinaire, c'est
comme si je sortais d'un
trou noir, j'ai retrouvé
toute ma mémoire.
Je me suis soudain
rappelée les capacités
que j'avais petite fille, la
télépathie, tous mes
canaux se sont réouverts,
ce fut extraordinaire.
J'avais de fortes intuitions
avec mes clients mais je
n'avais jamais reconnecté
avec toutes mes
capacités et surtout ma
mémoire.
Depuis j'ai même pu aller
visiter certaines vies
antérieures de mes clients
même si ce n'est pas ce
que je préfère.
Aujourd'hui un an après,
avec une expérience de 5
ans comme coach et
thérapeute, j'ai décidé de
faire du coaching
vibratoire.
Je suis coach Business
Vibratoire.
Je suis Révélatrice du
Merveilleux qu’il y a en
chacun de nous.
PARCOURS DE VIE
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PARCOURS DE VIE
Des femmes qui veulent être et rester
des femmes dans tous les espaces de
leur vie.
Aujourd’hui je suis fière de mon
parcours. Il a été chaotique, le
mouvement est toujours en moi mais
sans la souffrance.
Maintenant je suis libre.
Je n’aurais jamais imaginé que la petite
fille si timide que j’étais puisse un jour
faire des conférences, des vidéos,
puisse avoir un impact dans la vie des
personnes qui font appel à moi.
J’ai beaucoup grandi de mes
expériences, elles m’ont rendue fortes
mais elles m’ont permis de révéler ma
vulnérabilité et de la regarder comme
une puissance.
J’ai encore en moi certaines traces de
mes blessures, je continue d’avancer
avec la joie d’être en vie, d’être en
bonne santé, d’aimer ce que je fais et
surtout de partager mon amour de l’être
humain, avec son ombre et sa lumière.
CORINNE QUERCIOLICORINNE QUERCIOLI
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- Facebook : L’Académie du- Facebook : L’Académie du
MerveilleuxMerveilleux
J’accompagne les Femmes
Entrepreneures, Coachs Business,
managers, dirigeantes à modifier leur
Fréquence Vibratoire pour Être la
personne qui ouvre son Canal
d’Abondance, à générer de l'argent
facilement en partant de qui elles sont
et en allant vers qui elles veulent être:
Une personne qui vit dans la
Conscience qu’elle a tous les
possibles en elle.
Ensuite mettre en place les actions en
accord avec cette Conscience qui
vient du Cœur.
D'abord coach, puis thérapeute, je
reviens vers le coaching pour
accompagner ces femmes
ambitieuses qui veulent aller plus loin,
qui se sentent limitées par leurs
croyances inconscientes, qui se
sentent freinées par certaines
émotions non exprimées qui les
dépassent.
Mais surtout des femmes qui veulent
vivre leur Féminin en manageant avec
leur intuition, avec le cœur et non
avec des savoir-faire masculins qui ne
leur correspondent pas.
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"JE SUIS EN APPARENCE UNE FEMMEQUE TOUT COMBLE "
par Edith COUDER
Edith a un parcours qui me touche beaucoup...
C'est une femme attachante et d'une grande sensibilité que l'on retouve
dans ces jolis dessins d'"essentiel" qu'elle partage sur le net...
Je l'accompagne aussi dans mon programme et le chemin qu'elle emrunte
pour aider les gens à découvrir leur essentiel est magique.
Je vous laisse la découvrir...
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 22 -
PARCOURS DE VIE
Côté famille, mes filles ont bien grandi,
je peux m’investir auprès d’elles à
nouveau et notre couple sort renforcé
de ces années traversées.
Derrière cette image de papier glacé...
vous vous en doutez tout n’est pas
réussite et monde des bisounours.
Ce métier pour lequel je me suis
investie pendant 4 ans commence à me
miner. Les relations avec ma
Responsable hiérarchique se
dégradent.
Cela commence quand je reviens de
vacances d’été quand je retrouve dans
mon bureau fermé à clés, un bureau
tout moche à la place du mien.
C’est elle qui s’est servie et m’a laissé
le sien à la place sans rien dire.
À cela s’ajoute ses réflexions acides
bien dosées, puis les refus
systématiques à tous les nouveaux
projets que je présente, etenfin la mise
à l’écart insidieuse.
Mais moi, je m’accroche...
J’aime ce que je fais, travailler avec les
habitants est enrichissant. Je me
remets alors en question pour voir ce
que je peux améliorer... et pourtant je
En 2007, je suis en apparence une
femme que tout comble :
J’ai un travail qui m’éclate dans un
centre social en zone prioritaire et je
suis heureuse de mes 4 ans d’efforts
qui m’ont permis d’obtenir ce diplôme
de Conseillère en ESF.
À 36 ans, je reprends mes études
avec mes filles en bas âge.
J’ai un conjoint très soutenant qui
gère le quotidien de nos filles qui ont
2 et 6 ans.
Moi, je suis dans cette période
«maman câlins, jeux, histoires et
gratouilles du soir».
Je suis allée au bout de mon
challenge et, à 38 ans, j’intègre un
poste de Conseillère en Economie
Sociale et Familiale avec des
missions et fonctions que je trouve
très intéressantes.
Je peux enfin faire un travail où j’ai
des défis à relever, exercer avec les
habitants d’un quartier où le soutien à
la parentalité prime.
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En posant quelques « non » enfin
nécessaires, notre relation se détériore
et ma fille se met à subir la colère de
son père par ricochet.
Je prends alors conscience que mon
ex-compagnon n’a finalement aucun
respect envers moi, mes valeurs fortes
sont anéanties et c’est d’une violence
inouïe.
Dans le même temps, ma maman qui
souffre de déprime depuis des années
menace de se suicider car « elle en a
marre de tout ».
Ma chef... mon ex... ma fille... ma
mère... et ma propre souffrance :
« PAAAAF » j’implose.
Je vis un effondrement émotionnel qui
me lamine.
Pendant ce temps, aux informations,
j’entends que des salariés de Orange
se suicident... trop de souffrances
apparemment.
Ça me parle, je souffre énormément et
est-ce que ça va aller mieux ?
J’ai fait des efforts, tellement d’efforts
pour que tout se passe bien !
me sens de plus en plus en échec
sans comprendre que ce que je vis
est du harcèlement moral.
Je dois apprendre à dire « non » pour
m’imposer et être respectée mais, vu
le contexte, c’est dur !
Je souffre à l’intérieur, me montent
des crises d’angoisse, et je passe de
plus en plus d’énergie à tenter de
tenir la route.
Je vis du compliqué au travail et le
reste de ma vie n’est pas mieux.
J’éprouve le besoin d’avoir de la
stabilité dans ma vie privée, un coin
refuge qui me permette de garder le
cap.
Même si mon couple va bien, c’est
avec le père de ma grande fille dont je
suis séparée depuis longtemps que
ça se complique.
J’ai passé 10 ans à être très
conciliante avec lui pour que notre fille
soit bien.
Et là... Ce n’est plus possible pour
moi de continuer comme ça : je me
nie, je ne me respecte pas assez
dans cette relation.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 24 -
Je ne le sais pas encore
mais je suis grandement
responsable de ce qui
m’arrive.
Je décide de travailler sur
moi avec un thérapeute
car je sais que, seule, je
ne peux m’en sortir.
Chaque jour qui passe est
difficile, je fais des efforts
pour moi chaque matin et
je me découvre.
Mon conjoint est là,
patient et bienveillant.
Je réserve le peu de force
aux moments en famille
que j’ai pour partager tous
que j’ai pour partager tous
les quatre.
Je plonge dans la
crevasse géante qui s’est
créée en moi.
Je vais toucher le fond
sombre, découvrir tout ce
qui est moche, devoir y
accueillir, y accepter et
même y aimer...
J’ai l’impression d’être
des ruines grecques, ma
structure psychique est
comme ces colonnes au
sol et je sais que j’ai à
refaire les fondations
avant de remettre mes
colonnes.
Je le sais maintenant : le
faire plaisir, la danse des
émotions pour m’adapter,
et la non-affirmation de
mes besoins m’ont
conduit très loin dans
l’horreur.
A travers cet enfer que je
traverse, je remets petit à
petit de l’ordre dans ma
tête.
J’apprends à m’écouter, à
exprimer mes besoins, à
trouver ma place, je
découvre la douceur des
instants dans la nature, je
m’exprime à travers le
dessin et la peinture.
J’apprends à construire
mon intérieur émotionnel,
je fais le tri, je grandis.
Je finis par ressentir à
nouveau les beaux
sentiments comme
l’Amitié et l’Amour.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 25 -
Grâce à ces circonstances, j’ai pris un
mur nécessaire : je ne pouvais
continuer à Faire Plaisir avant d’Être !
Toutes ces années, j’ai pris goût à la
thérapie, j’ai fait du développement
personnel, je suis devenue plus
heureuse et équilibrée.
Il y a 5 ans, j’ai fait une formation en
Magnétisme.
Mon grand-père trouvait de l’eau avec
ses baguettes de noisetier et moi
j’apprends à canaliser cette Energie
autour de la terre pour la transmettre à
qui en a besoin.
C’est comme ouvrir des portes
existantes mais qui étaient bien
cachées.
Je découvre et pratique la méditation.
Une révélation, du possible non
palpable s’invite dans ma vie.
Je découvre que j’ai travaillé sur moi,
fait du développement personnel et
pourtant là, j’avance encore à pas de
géant !
Ma coquille vide se remplit de belles
choses et je décide de me respecter
d’abord et j’apprends enfin à me faire
respecter.
Du bonheur, du plus.
Je peux reprendre le travail et choisis
de le faire ailleurs, je retrouve mon
ancienne équipe.
Je sais maintenant qui je suis après
cet enfer.
Cela me rend plus forte au travail et
ailleurs.
Aujourd’hui, par exemple, je
reconnais les potentiels harceleurs et
je ne laisse plus rien passer.
Je dis «non» dès que c’est nécessaire
et j’aide mes filles à être elles aussi
bien dans leur vie.
J’assume de parler de ce que j’ai
traversé car la force de tomber, c’est
de s’en relever grandie.
Je remercie même mon ancienne
Chef, mon ex, ma mère d’avoir fait ce
qu’ils ont fait !
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 26 -
PARCOURS DE VIE
Maintenant s’il m’arrive encore de vivre
des moments difficiles, je sais qui je
suis et j’accepte d’être celle que je suis
avec toutes mes imperfections.
Je regarde avec tendresse mes
moments de OFF sachant qu’ils sont
nécessaires à chaque avancée
productive.
Je continue de me nourrir de belles
choses simples et essentielles, j’avance
en confiance et j’apporte mon aide et
soutien à ceux qui souhaitent cheminer
de même.
EDITH COUDER
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- sa page Facebook : Magnétisme- sa page Facebook : Magnétisme
Energie et sens 38 Energie et SensEnergie et sens 38 Energie et Sens
- son compte Instagram :- son compte Instagram :
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Vous pouvez la contacter à cetteVous pouvez la contacter à cette
adresse :adresse :
[email protected]@gmail.com
La spiritualité s’invite dans ma vie, je
me connecte à plus grand que moi et
découvre les guidances.
Toutes ces avancées enrichissent ma
vie et je veux continuer et exercer ce
nouveau métier.
J’ai découvert tellement de choses qui
aident à être plus heureux et mieux
dans sa peau que j’ai envie des
transmette ces clés pour reprendre
confiance et avancer
psychologiquement, spirituellement,
énergétiquement.
Tout ça ensemble fait des merveilles.
J’étais timide, réservée, peureuse et
pas sûre de moi.
Aujourd’hui je vis ma vie rêvée.
Je crée début 2019 «Énergie et
Sens» et j’aide en consultation les
gens qui souffrent dans leur corps,
dans leur esprit avec les soins
énergétiques, les guidances, la
thérapie comportementale et les
fleurs de Bach.
Sur le Net, j’écris pour transmettre,
avec ce personnage Essencielle
(photo p.25) qui partage son vécu.
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 27 -
"DE LA PETITE FILLE QUI CHERCHAITL'EXTRAORDINAIRE..."
par Carmen PÉRA
Carmen réalise des choses extraordinaires...
Des Mandalas Vibratoires personnels
qui vont vous révéler vos mandats d'âmes...
La façon dont s'est invitée cette activité dans sa vie est juste magique.
Il était important pour moi de vous partager son parcours, pour vous
montrer à quel point la vie peut être magique quand on est alignée...
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 30 -
TÉMOIGNAGE
entoure reflète exactement l’opposé ?
Voilà les préoccupations qui occupaient
mon esprit dès le plus jeune âge. Je
rêvais que je me réveillais dans une
autre famille, dans un autre monde, que
j’avais juste fait un mauvais rêve.
Mais non, chaque matin, c’était un jour
qui se répétait et j’attendais avec
impatience de me réfugier dans le
sommeil pour rêver et fuir ce monde
décidément trop violent, trop insensé,
trop laid.
Issue d’un milieu violent et précaire - je
suis la 2ème de 10 enfants - je vivais
exactement l’inverse des histoires de
Martine.
Cette petite fille qui s’illustre dans des
histoires toujours merveilleuses, où tout
le monde est gentil, tout est beau et où
il fait bon vivre.
La vie d’un être humain peut-elle seLa vie d’un être humain peut-elle se
réduire à cette vie de misère ?réduire à cette vie de misère ?
Et de me demander, à tout instant, si la
vie d’un être humain peut se réduire à
cette vie de misère.
De la petite fille qui cherchaitDe la petite fille qui cherchait
l’extraordinaire dans la vie à lal’extraordinaire dans la vie à la
femme qui vit l’extraordinaire aufemme qui vit l’extraordinaire au
cœur du quotidien.cœur du quotidien.
Connais-toi toi-même, et tu connaitras
l’univers et les Dieux.
- Qu’est-ce ça veut dire « se connaître
» ?
- « Naître avec »
- Ah bon ? La naissance ne suffit
donc pas ? Il se passe encore des
choses après ?
- Oui, c’est s’incarner, vivre dans un
corps tout ce qu’il a à vivre.
- Ah bon ? Et c’est quoi, ce corps ?
Est-ce que je suis ce corps ?
- Non, tu n’es pas ce corps. C’est un
véhicule pour voyager dans la
matière. Il est composé de différentes
densités, les unes sont denses et
solides comme les muscles, les os,
etc...; les autres plus subtiles, comme
la psyché.
- Et moi, qu’est-ce que je suis ?
- De l’Essence divine qui vient
expérimenter l’aventure humaine.
- Mais alors, comment fait-on quand
on sent que la mort n’existe pas,
quand on aspire à la Beauté, à
l’Amour et que tout ce qui nous
- Au Nom du Corps - N°48- Page 31 -
le sport, les activités manuelles, la
créativité, jusqu’à la possibilité pour moi
d’intégrer une école alternative en
dernière année de collège. Une
expérience où je vais m’épanouir,
m’ouvrir, et nourrir cette Essence du
ciel. Je ne vois rien d’exceptionnel là-
dedans.
Le dessin est présent depuis que je sais
tenir un crayon, et m’a souvent permis
de respirer dans les eaux troubles de
l’enfance. De calmer des colères,
d’apaiser le stress. Pour moi, c’est
ordinaire, je ne vois rien d’exceptionnel
là-dedans.
Pire encore, j’ai honte car je n'ai pas
l’impression que c'est moi qui dessine ;
donc, je crois que je suis une faussaire,
une menteuse.
Et comme cela, toute l’adolescence, la
vie de femme va être ponctuées de :
« - Ohhh, c’est beau, tu as de l’or dans
les mains, quel joli coup de crayon…
Allez, on t’achète des peintures, des
pinceaux, une toile, et tu te lances !
- Mais je n’ai jamais peint sur une toile,
je ne sais pas même pas comment on
fait !
Sans espoir, sans changement, se
lever, manger, travailler, se coucher
et dormir... et on recommence le
lendemain ?
N’y a-t-il pas un sens caché à
découvrir ?
Je suis en contact avec les mondes
subtils mais je crois que c’est une
mauvaise chose.
Je ne peux parler à personne de ces
expériences, de ces évidences, de
ces intuitions. Je me demande même
si je ne suis pas folle.
De nourrices en institutions, la petite
étincelle qui chuchote tout au fond me
pousse irrésistiblement.
Changer de contexte en étant placée
dans une maison d’enfants va être un
tournant majeur. Je découvre en
Claude Barral, directeur de la maison
d’enfants de Clion sur Indre à cette
époque
-1980 -, un homme investi, qui met
tout en place pour favoriser la
réconciliation avec la vie des enfants
tout cabossés…
De là, d’autres portes vont s’ouvrir :
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48- Page 32 -
- Ahhh, tu devrais vendre
tes tableaux.
Ma chérie, inscris-toi au
concours des peintres
amateurs de la ville. »
Et ainsi de suite.
Sauf que je ne peux
l'accepter car j’ai la
croyance que cela est
ordinaire et que tout le
monde peut le faire
puisque je ne suis pas
allée aux Beaux-Arts pour
apprendre.
Je me cache.Je me cache.
Je suis maman de 2
beaux garçons, sauf que
ce n’est pas facile car je
n’ai pas de repères, je
doute, j’ai peur de ne pas
être une bonne mère, j’ai
envie de fuir car je me
sens un fil à la patte et je
n’ai personne à qui en
parler.
Je choisis d’arrêter de
travailler pour prendre
soin d’eux et dans le
même temps, je me
cache.
Cela m’évite de faire face
au monde, je réduis ma
sphère à : l’appartement,
le bac à sable, l’école et
les courses, la peinture et
aussi les ouvrages
spirituels et romans
initiatiques.
Tout est problématique
dès que je dois sortir, je
ne sais pas m’orienter, j’ai
peur de tout, d’aller au
cinéma, à la piscine.
Je déteste ce corps que je
trouve mal fichu, trop ceci,
pas assez cela.
Je flirte avec le baby
blues pour le premier.
Et toujours enfermée
dans une tour, je n’ose en
parler à qui que ce soit, je
n’arrive tout simplement
pas à demander de l’aide
par peur d’être rejetée,
jugée.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 33 -
Je le pressens sans pouvoir solutionner
cela.
Je vais assister à des crises qui se
stoppent d’elles-mêmes uniquement
parce que les mots qu’entend Jérémie
le ramènent à lui-même, le rassurent.
Je lui parle de son étincelle et du fait
que, parfois, il s’échappe de son corps
parce que la vie est trop difficile.
Notamment, l’école.
Sa très grande sensibilité le met en état
de stress permanent.
A peu près dans le même temps, je
retrouve ma maman que j’ai repoussée
pendant 15 ans et je découvre à quel
point elle-même n’a pas connu la joie
d’être aimée pour ce qu’elle est.
S’ouvre tout grand quelque chose en
moi ; la forêt où je lui ai donné rendez-
vous se déverse en moi et me remplit
d’un amour inconnu.
Naitre avec, c’est plonger dans lesNaitre avec, c’est plonger dans les
ombres qui se révèlent au contact deombres qui se révèlent au contact de
la lumière.la lumière.
Naitre avec, c’est plonger dans les
ombres qui se révèlent au contact de
la lumière.
L’opinion que j’ai de moi est juste
consternante et intenable.
A l’âge de 3 ans, le second des
garçons est diagnostiqué épileptique.
C’est un tsunami qui balaie notre
petite famille.
La peur…
Se sentir impuissante face à ces
crises qui surviennent et repartent.
Je vais apprendre une grande leçon
d’amour et d’humilité.
Je vais, coûte que coûte, sans savoir
quand ni comment, mettre toute mon
énergie à la guérison de Jérémie.
10 années en dehors des protocoles
médicaux.
Et je vais découvrir
comment je me suis cachée,
comment j’ai si peur de vivre,
comment je maintiens la maladie,
comment ce qui m’entoure reflète ce
que je me cache.
Que ce qui est appelé « maladie » ,
c’est ce qu’on a du mal à se dire.
Jérémie me pose une question à
laquelle je ne réponds pas.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 34 -
TÉMOIGNAGE
Nous ne sommes jamais là pour ce que
nous croyons.
Je suis venue avec, dans mon sac, une
série de mandalas réalisés en A4.
Je n’ose pas les montrer à mon coach.
Je suis une formation en ligne pour
apprendre à me structurer
professionnellement, sauf que je ne
touche pas une bille en informatique
parce que j’ai la croyance que c’est
mauvais pour la santé psychique et
physique, que ça éloigne de la sagesse,
bref tout le tralala du monde dit
spirituel… ou qui s’ intéresse à la
spiritualité.
Je n’ai donc pas réussi à participer aux
coachings en ligne ; Gregory ne me
connait pas et moi non plus, je ne le
connais pas.
Nous sommes 130 personnes et je suis
venue avec une amie.
Elle a utilisé sa voiture.
Pour économiser une nuit de garage,
on laisse la voiture dans la rue, garée
juste où il ne faut pas.
Résultat, c’est la fourrière.
C’est oser aimer ce que l’on
considère ne pas être aimable, c’est
aller au-delà de la surface des
apparences « appâts rances ».
C’est aussi avec l’ombre que se
révèle la lumière dans le dessin.
C’est oser laisser l’inconcevable se
manifester, en lui laissant toute la
place.
2014. Je suis à Bruxelles, j’ai divorcé
depuis déjà 4 ans et recommencé à
zéro.
Je suis allée au Quebec pour
comprendre ce que je n’étais pas.
Que s’était-il passé pendant 20 ans ?
Depuis 2010, je suis entrepreneur
dans l’éveil des consciences, je
tâtonne et ne suis pas complètement
satisfaite.
J’ai donné jusque là, en présentiel,
des cours hebdomadaires à propos
d’une pratique de voyelles vibratoires,
mais je ne suis pas heureuse, il
manque quelque chose.
Oui, ce n’est pas assez vivant.
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 35 -
Mon amie est
catastrophée et je la
laisse se débrouiller, tout
en ayant honte de ne pas
l’aider mais je suis
déterminée à rester
centrée sur le séminaire.
Grand inconfort entre
nous.
Je suis ennuyée pour la
fourrière et je me sens
concernée.
Le dimanche matin, au
saut du lit, une intuition
me pousse à proposer à
Grégory de faire une
annonce pour vendre les
mandalas et payer la
fourrière avec la somme
récoltée.
Il m’écoute attentivement
et me propose d’étaler
tous les mandalas à
l’entrée, sur une table que
tout le monde peut voir en
entrant.
Il me dit de réfléchir à une
offre et quand il
m’appellera, je monterai
sur scène et ferai ma
proposition.
Résultat, les ventes ont
payé la fourrière, ainsi
que mon séminaire.
Mais cela ne s’arrête pas
là !
La cerise sur le gâteau,
c’est la demande de
plusieurs personnes : que
je leur réalise leur
Mandala perso.
Je ne le savais pas
encore, mais cela allait
devenir le service phare
de ce que je propose
aujourd’hui.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 36 -
TÉMOIGNAGE
Cette humilité n’est pas de se
transformer en carpette mais bien oser
partager ce qui est là.
Ça a commencé avec les Mandalas
Vibratoires.
Retranscrire par le dessin le point
d’ancrage du mandat de l’âme des
personnes.
Chaque personne est un champ
vibratoire unique.
Et avant d’être des corps, nous
sommes d’essence divine.
C’est ce qui se retranscrit dans les
mandalas vibratoires.
Ils évoquent le Mandat de l’Ame.
Ce mandat est aux antipodes des
attentes humaines, de nos perceptions
du monde et de la vie.
Bien des gens m’ont dit :
« Ah mais je ne connaissais pas ; c’est
très étonnant!» et de leur répondre
« Mais moi non plus, je ne connaissais
pas... »
Tout est toujours nouveau, nouveau en
ce qui concerne l’indicible qui orchestre
la vie.
Oser vivre pleinement, oser laisser le
vivant nous guider, oser dire oui à
l’improbable, à l’inconcevable.
Cet inconcevable qui a permis la
guérison de Jérémie.
Accepter de ne pas pouvoir envisager
de quelle façon va se résoudre telle
situation, c’est permettre à
l’inconcevable de se déployer sous
nos yeux incrédules.
PPartager au monde Ce que nousartager au monde Ce que nous
sommes, pas qui nous croyonssommes, pas qui nous croyons
être.être.
J’ai enfin accepté de laisser toute la
place à ce qui traverse ce corps.
Cet indicible qui s’exprime de mille
façons.
Ce qui me semblait mensonge a pris
tout son sens aujourd’hui car oui, ce
n’est pas la petite personne qui
dessine mais bien un autre espace,
celui de l’essence qui inspire.
Sentir l’élan qui monte des
profondeurs, et poser le premier pas ;
puis, le suivant sans savoir où cela
nous mène.
Avoir l’humilité de laisser toute la
place, c’est oser être.
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 37 -
Cette danse m’amène à vous
aujourd’hui en toute simplicité.
Celle de l’enthousiasme, la joie de
l’âme à partager son parfum.
La petite fille qui soupirait en trouvant
que la vie était ordinaire est devenue
une femme qui goûte l’extraordinaire de
la vie.
CARMEN PERA
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Naissent et viennent à notre
conscience les étapes suivantes.
Tout le challenge est de danser avec
ce flux au lieu de lui résister.
Revenir à l’essentiel au cœur du
quotidien, vivre cette vie humaine au
diapason de son essence.
Il n’est plus question de vivre l’une
aux dépens de l’autre.
Mais l’une au service de l’autre.
Aujourd’hui, tout est possible car «je»
ne prétends plus tout porter et «je»
sens le doux parfum de l’indicible
auréoler tout cela.
Sans attente, sans doute juste jouer
dans l’instant qui se propose.
Force est de constater que cette vie
n’est pas mienne.
Elle est un support, un canal du divin
qui s’expérimente lui-même.
Aujourd’hui, j’ai une vie simple et
remplie de petits bonheurs.
Tout est source de gratitude.
L’invitation qui sourd, insistante, c’est
de danser avec le flux de la vie.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 38 -
"PETIT DIALOGUE"
POÈME
Poème par Caroline GAUTHIER
— Quand tu cogites et que tu penses,
tu n’es pas là.
— C’est quoi être là ?
— C’est sentir ce qui émerge à
l’intérieur de toi, sans vouloir le
changer.
— Pourquoi faire ?
— Pour sentir la vie qui palpite en toi.
Et la vie, c’est Dieu…
— Si je suis en colère ou triste, c’est
Dieu ?
— Oui puisque c’est de la vie, et que
cela a été créé pour que tu fasses
circuler l’énergie à l’intérieur de toi
quand ton corps subit quelque chose
de l’extérieur.
— C’est simple, alors ?
— Oui c’est simple…
— Pourquoi on complique tout alors ?
— Parce que le cerveau qui devrait
être au service de la vie qui circule en
toi n’est plus le maître, et il n’aime pas
cela.
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 40 -
POÈME
— Pour rester le Maître, il complique
tout ?
— Oui… Il te raconte des histoires et il
aime bien cela les histoires…
— Et la vie, elle ne raconte pas
d’histoire ?
— Non… La vie, elle vit ce qui EST…
— Alors, il sert à quoi le cerveau ?
— A être au service de la vie... À
mettre en place des choses qui soient
au service des élans et aspirations qui
naissent en toi.
Ce n'est pas l'analyse qui doit décider,
mais la vie qui circule en toi... Car c'est
elle qui t'a crée. Cette force de vie a
mis en lien l'ovule et le spermatozoîde
qui t'ont crée.
— Tu veux dire que je dois sentir
cette force en moi et mon cerveau doit
se mettre à son service ?
— Quand tu la sentiras, tu ne me
poseras plus de questions...
— Ah Bon ???? ...............
Caroline GauthierCaroline Gauthier (plus d'inspirations
sur www.aunomducorps.fr)
- Au Nom du Corps - N°48 - Page 41 -
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- Au Nom du Corps - N°48 - Page 43 -
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