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Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Tetsavé : Entrée : 16h53 - Sortie : 18h05

Y é ’ h i A d o n e i n o u M o r é i n o u V é R a b é n o u M é l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

www.v ive lero i770 .comVidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

N°298 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Tetsavé - Spécial Pourim KatanEdition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne Alya pour Acher Ben Sarah

et Zera ‘Haya VeKayma pour Binyamin Ben Sarah

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Faites-le savoir autour de vous !

Alors que dans le sombre exil d’Egypte,Moché Rabbénou avait lancé un appel à lapopulation Juive en leur disant qu’il leur fau-dra préparer un agneau en vue de la libéra-tion prochaine ; certains accomplirent avecempressement les paroles du prince de la gé-nération, et d’autres n’en firent rien, car ilsne voulaient pas quitter le pays, cet exil de feroù, finalement ils n’étaient pas si mal…

Or, aujourd’hui aussi, la même situation se pré-sente. Le Moché Rabbénou de notre génération nousa lancé un appel, et ce déjà depuis 66 ans, il annoncela délivrance finale de près de 2000 ans du pire exilqui ait existé et nous demande de nous préparer àsortir d’exil pour vivre la délivrance. Malgré tout,quelques Juifs pensent fermement que le Machia’hest une utopie et la délivrance, une chimère, queD.ieu préserve ! Ils se bercent d’illusions et construi-sent de vains projets pour les prochaines décenniessans se dire que tout peut changer du jour au lende-main, en un instant. Sur tous les murs, sur tous lesbus, dans la presse et sur internet sont placardéesdes photos du Machia’h lui-même qui annonce la dé-livrance imminente. Alors que faire de plus pour quechacun sorte réellement de son exil intérieur :« faire ce que le Rabbi Chlita, le roi Machia’hnous a demandé à chacun de nous ; faire sa-voir aux quelques Juifs avec qui noussommes en contact, en relation d’affaire,notre famille, nos amis, que Machia’h est làet que la délivrance est bonne pour lui ».Par contre, pour ce qui est de nos ennemis, Amalekque sont nom et son souvenir soient effacés, nousnous en référerons de nouveau à la Méguilat Esther.

Dans le passage évoqué la semaine dernière, où leroi A’hachvéroch est troublé dans son sommeil, etqu’il demande à ce qu’on lui lise le livre des mé-moires, on trouve dans les pages, que Mordé’haï, leJuif, a sauvé la vie du roi d’un attentat ! Or c’est jus-tement Aman qui entre chez le roi et A’hachvérochlui demande : « Que ferais-tu à un homme que le roiveut honorer ? » et là, Aman, fou de joie, pensant quec’est de lui qu’il s’agit, décrit tous les honneurs quecet homme doit recevoir. Or, le roi faisait allusion àMordé’haï… Et après que Aman lui-même, ait pro-cédé à tous les honneurs dont le roi voulait fairepreuve à Morde’haï le Juif, il s’en retourne chez lui,déprimé et confondu. C’est alors que sa femme luidit cette phrase : « S’il est de la race des Juifs, ceMordé’haï devant qui tu a commencé à tomber, tune pourras l’emporter sur lui ; au contraire, tut’écrouleras entièrement ! ». Et bien, c’est ce que nous montre l’actualité ; la Syrie,la Lybie, l’Egypte, Gaza, l’Arabie Saoudite (bientôtl’Iran) et tous les ennemis du Peuple Juif, qui ontfanfaronné de leur puissance militaire qu’ils pen-saient utiliser contre nous, c’est en fait contre eux-mêmes qu’ils l’utilisent aujourd’hui pours’autodétruire !Ouvrons les yeux et observons avec quelle précisions’accomplit la parole du roi Machia’h, lors de laguerre du Golfe : «Humbles, n’ayez nulle crainte, ceque Je fais, Je ne le fais que pour vous… Le Machia’hse tient sur le toit du Temple et leur annonce, à Is-raël, le temps de votre délivrance est arrivé ! ». Etc’est maintenant que tout se dévoile, alors réjouis-sons nous de la plus grande joie, la joie de laGuéoula…

Parution : Nouveau set de MaamarimDimanche est sortie la nouvelle édition dediscours du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'hsur quatre Parachas. Un volume sur Chekalimet Za'hor et l'autre sur Para et 'Ha'hodech.Cette édition sera diffusée prochainement enEretz Hakodech et à Crown Heights. Le télé-phone des centres de diffusion paraîtra trèsbientôt.(CI)

Révolution française sur le campusChaque jeudi soir, au cœur de la ville deParis, le Beit 'Habad pour les étudiants orga-nise une soirée de cours et de conférencessur différents thèmes de la Torah. Les jeunesétudiants de la Yéchiva Tom'hei Tmimim deBrunoy, y viennent partager leur savoir avecles étudiants des différentes université. Jeudisoir dernier, le Rav 'Hilik Kalmenson a donnéun cours magistral sur la Guémara. (CI)

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Moché est Israël et Israël est MochéLe mois d’Adar a été tiré au sort par le méchantHaman, et il fut satisfait car c’est le mois dans le-quel Moché Rabbénou est parti de ce monde.Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que le 7 Adar,c’est aussi l’anniversaire de la naissance deMoché Rabbénou.Moché représente tout Israël comme on peut leremarquer à plusieurs occasions dans la Torah ettout Israël équivaut à Moché, « le Nassi est tout »(3). Le mois d’Adar, en effet, n’a pas de mérite, nile signe, le Mazal de ce mois, les poissons, n’ontpas de mérite particulier. C’est donc le mérite deMoché qui protège ce mois et fait que le Mazal(influence astrale - ndt) de ce mois est fort et puis-sant pour les Juifs.

Le Mazal du Juif« Eïn Mazal LeIsraël, il n’y a pas de Mazal pourIsraël (4) », et pourtant, Israël possède bien unMazal. Et ce Mazal est infiniment plus élevé quetous les anges protecteurs et Mazal des nationscar le Mazal d’Israël est le « Eïn », l’annulation del’ego. C’est pour cela que l’on dit au même en-droit, que « Bari Mazalé, son Mazal est fort etpuissant », et cela s’écrit « Bar-Youd-Alef, celuiqui possède le niveau du 11 » (Le 11 étant le ni-veau qui est au-dessus de celui de l’enchaîne-ment des mondes comportant 10 Sefirot, alorsque lui est du niveau de la Couronne, Keter quisurplombe tous les mondes).

Le Alef dans AdarLe 7 Adar, anniversaire et Hilloula de Moché Rab-bénou, fait allusion aux sept jours de la création.Que signifie le mot « Adar » ? Le but de la créa-tion est que le Saint béni soit-Il réside en cemonde, le Alef (de Ano’hi, qui fait allusion à l’Es-sence de D.ieu) Dar (qui signifie : demeurer). A-Dar veut dire, le Alef va régner, demeurer dans cemonde, ici-bas. La Présence divine, selon la chro-nologie de la Torah, descendra et se révéleraaprès les sept jours de la construction du sanc-tuaire qui vont du 23 Adar au premier jour du moisde Nissan.

Oui, mais quand ?Mais aujourd’hui, les Juifs s’inquiètent et deman-dent quand Hachem va t-il se dévoiler dans le troi-sième Temple lors de la délivrance finale ? Laréponse est : « Kvar Bati Legani, Je suis déjà ar-rivé dans mon jardin », en clair, la Che’hina, laPrésence divine est déjà présente ici-bas, avecnous…

Le rapport entre le 7 Adar et la Paracha TetsavéNous avons déjà vu plus haut que la naissancede Moché, le 7 Adar, fait allusion à Israël car iléquivaut à tout Israël. « Ata, toi » fait référence àl’essence de Moché et « VéAta, et toi », ce rajoutde la lettre « Vav », représente le conduit et ladescente du haut vers le bas. La Paracha finit surl’encens que brûle le Grand-Prêtre Aharon sur

l’autel. L’encens fait allusion à l’attachement entrel’Essence de l’âme et le Saint béni soit-Il qui sedévoile grâce aux lumières (mentionnées par lasuite).Le fait que Moché soit né le 7 Adar fait référenceau niveau de l’âme qui se situe au-dessus dunom (car le nom n’est donné à l’enfant que par lasuite), c’est pour cela que le « Véata, et toi » quifait allusion à l’Essence de D.ieu, qu’Il soit béni.Le mot « Tétsavé, tu ordonneras », contient la ra-cine « Tsavta » qui signifie l’union entre Moché etles enfants d’Israël.

Adar et la délivrance finaleLe travail du mois d’Adar, dans lequel « le Mazalest fort et puissant pour Israël », est d’amener ladélivrance totale et définitive, de la manière laplus éclatante, grâce au Machia’h, notre juste quiest appelé « Adir, fort (5) », alors se dévoilera laforce du Mazal d’Israël dans le monde entier quisera une demeure pour Lui, qu’Il soit béni.

La construction du TempleLe point commun à toutes les sections qui se sui-vent dans le mois d’Adar est la construction du

Sanctuaire et le dévoilement de la Che’hina, laPrésence divine, dans le Temple.Le mois d’Adar engage la préparation du mois deNissan, mois des miracles, mois de la délivrance.Et le 11 Nissan montre clairement la fin du travailde toutes les générations et plus particulièrementla septième génération, qui a pour mission de ter-miner le travail du dévoilement de la Che’hina ici-bas, comme le fit Moché, lui aussi, septièmeberger d’Israël, premier et dernier sauveur. Et lesaspects du 11 Adar, Chabbat de la Paracha Tet-savé, seront tous complétés le 11 Nissan.

Du 11 Adar au 11 NissanLe 11 Nissan est lue la section qui correspond auprince de la tribu de Acher qui avait été béni :« Acher qui trempe les pieds dans l’huile (6) »,ainsi que dans la Paracha Tissa dans laquelle estmentionnée l’huile d’onction « J’ai trouvé David,Mon serviteur, et avec Mon huile sainte, Je l’aioint (7)», qui est la perfection du niveau de« Lorsque tu élèveras la tête des enfants d’Is-raël », grâce à l’onction de « Roch Bnéi Israël(dont les initiales forment le mot « Rabbi »), laTête des Enfants d’Israël » en tant que roi Ma-chia’h, qui viendra, nous sauvera, et nous emmè-nera sur notre Terre, de la manière la plusimmédiate Mamach.

Notes : 1/ Tissa 32-32 - 2/ Macoth 11a - 3/ Rachisur ‘Houkat 21-21 - 4/ Traité Taanit - 5/ Jérémie30-21 - 6/ Vaye’hi 49-20 - 7/ Ps.89-21

D v a r M a l ’ h o u tExtraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Chabbat Paracha Tétsavé 5752-1992

Le nom cachéPourquoi le nom de Moché Rabbénou n’apparaît-il pas dans la Paracha Tetsavé : « VeataTetsavé, et toi tu ordonneras aux enfants d’Israël » ? Il y a deux réponses à cette ques-tion : 1/ Parce que c’est dans la semaine de cette Paracha que Moché est parti de cemonde le 7 Adar. 2/ Parce qu’il a dit (lorsqu’il a imploré la miséricorde divine suite à lafaute du veau d’or) : « Sinon, efface-moi de Ton Livre (1) », et la malédiction d’un Tsaddik,même conditionnelle, s’accomplit (2).

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Il est évident qu’une telle organisation exigeaitune somme de travail et d’investissement. Davidavait même réussi a diffuser ce voyage à la radiojuive pendant quelques semaines. L’intérêt portéà cet événement fut considérable et cela l’obligeaà rajouter des places au point où il sollicita unebénédiction pour la réussite de ce voyage. La ré-ponse fut obtenue par l’intermédiaire des Igue-roth Kodech et le message était une bénédictionafin que tous leurs souhaits se réalisent. C’estpour cette raison que David était de plus en plusjoyeux à l’approche du voyage et sa joie conta-mina tous les participants.

Dans le cielPendant le vol, Rav David expliqua à tout legroupe l’importance du « 770 », la maison duMachia’h, principalement en démontrant le travailphénoménal de la vie éternelle du prince de lagénération, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’hqui est toujours dans son domaine, le « 770 », re-çoit et voit chacun et dispense de nombreusesbénédictions envers tous les présents.David Tordjman, qui est connu comme étant unhomme pétillant et plein de joie, fit ressentir àchacun par son enthousiasme et son énergie toutce qu’il expliquait et puisque chaque mot sortaitdu cœur, il pénétra dans le cœur de son audi-toire.

Des sommets aux abîmes« Cela se passait le vendredi soir du Chabbat quibénit le mois de Adar, nous raconte David, alorsque nous étions tous invités dans la famille Pra-guer connue pour son hospitalité légendaire, lerepas se passait dans une ambiance de Guéoulaet les sujets abordés tournaient tous autour dupersonnage central, le Rabbi…A la fin du repas, alors qu’il se faisait tard, chacundes hôtes rentrait dans ses quartiers, je restaismoi et une dizaine de convives autour de la table.Dans le calme qui régnait alors, les présents par-laient ouvertement.Parmi les convives, se trouvait une jeune fille dunom de Dvora Sacuto, qui venait d’une famille‘Habad de Paris. Dvora me raconta sa vie dansles grandes lignes, elle fut éduquée dans l’ombredu Rabbi Chlita en tant que roi Machia’h et àchaque instant, il devait se révéler et nous sauverà tous. Il n’y avait aucun doute là-dessus, et c’estdans cette ambiance qu’elle a grandit.Tout ceci jusqu’en 5754-1994. Alors qu’à la fin del’année eut lieu le « grand voilement » où bienpeu de gens peuvent voir le Rabbi de leurs yeuxde chair et l’ambiance tourna complètement à lamaison. Le désespoir et le trouble emplit alorsleur cœur ainsi que de tristesse et d’amertume.« Chaque fois que je vais chez le Rabbi, me ditDvora, je pleure abondamment, et je suis émueen pensant aux jours heureux. C’est pourquoi,lorsque je t’ai vu, dans la joie évoquant la vie

éternelle du Rabbi, et évoquant le fait qu’il voit etbénit chacun, je me suis sentie très mal à l’aiseen pensant que tout ceci va à l’encontre de mesidées actuelles ».Dvora demanda une explication à cette foi aveu-gle qui dit que les ‘hassidim pensent que le Rabbiest vivant dans un corps matériel !J’ai commencé à lui expliquer que cette épreuvea déjà été vécue au cours de l’histoire du PeupleJuif ; alors que Moché notre maître est monté surle Mont Sinaï pour recevoir la Torah, il a promisaux Enfants d’Israël qu’il reviendrait au bout dequarante jours… Selon leurs calculs erronés,après quarante jours, Moché n’était toujours pasde retour, de plus l’ange du mal leur a montrédans le ciel, une apparence de cercueil qui s’éle-vait dans les airs, Moché y été allongé et lemonde était plongé dans l’obscurité et la confu-sion, le Peuple d’Israël commença a désespérer,les grands du Peuple s’entretinrent et arrivèrent àla conclusion que nous n’étions pas méritants etle Erev Rav (les égyptiens parmi les Juifs)avaient déjà commencé à préparer le veau d’orpour qu’il remplace, D.ieu préserve, Moché Rab-bénou. Dans tout ce trouble perçait la voix d’uneminorité, la tribu de Lévi, faible en nombre, décla-raient que Moché était vivant et existant sansaucun changement, et dans un petit instant, nousle verrons tous face à nous.Je lui dit que l’enseignement était clair pour notrepériode, que le Rabbi Chlita est le Moché Rabbé-nou de notre génération et le roi Machia’h, et qu’ilva se dévoiler d’un instant à l’autre… Dvoraécouta avec concentration, et conclut : « David,tu m’as rassurée ! ».Le samedi après-midi - poursuit David - a lieu leFarbrengen (la réunion ‘hassidique) du Rabbi.Cela fait quelques années que j’ai pris l’habituded’entraîner les hommes de mon groupe vers laplace du Rabbi, lors du Farbrengen. Je sers unpetit verre de vodka à chacun et tous se tiennentaux côtés du Rabbi, et demandent des bénédic-tions personnelles en prenant sur eux de bonnesdécisions afin de se renforcer dans l’accomplis-sement de la Torah et des Mitsvot.Ainsi, j’ai placé tout le groupe que j’accompa-gnais comme en file d’attente. Et lorsque la bou-teille de vodka fut dans ma main, j’ai servi àchacun un petit verre de « Le’haïm ». Lorsquemon tour est venu de me tenir devant la table, jeme suis tourné et j’ai exigé du Rabbi Chlita avecla ‘Houtspa (l’insolence) de Kedoucha : « Rabbi,vous avez promis avant le voyage que tous nosvœux seront exhaussés. Jusqu’à présent, lorsdes précédents voyages que j’avais organisé, il ya eu de nombreuses histoires de gens qui vousont vu par des yeux de chair. Mais maintenant, jedemande au Rabbi roi Machia’h Chlita, que nonseulement nous méritions de vous voir, maisaussi de vous entendre.Pendant ce temps, les amis me firent remarquer

à ma grande surprise que les femmes du groupedemandaient aussi à dire « Le’haïm » au Rabbi.Je remplis aussitôt les verres d’un peu de vodka,et je continuai à faire passer les amis (et d’autresJuifs français qui s’étaient rajoutés au groupe)devant le Rabbi. Alors que je m’affairais, ne pre-nant garde aux appels des premiers secours ausujet d’une jeune fille qui s’était évanouie.Après quelques jours, nous étions à l’aéroportKennedy pour rentrer en France et passions lesderniers et exaspérants examens de sécurité.Les agents de sécurité décidèrent de nous fairepasser un examen supplémentaire et pour cela,ils nous firent passer dans une autre salle.Un des enfants du groupe vint vers moi répon-dant au nom d’Aharon Karoubi, qui me prévint,tout affolé, que des femmes étaient restées enarrière car les hôtesses les avaient prévenu qu’iln’y avait plus de place dans le vol.Lorsque j’arrivai sur les lieux, je vis une femmeâgée et sa fille qui était autiste (D.ieu préserve).Là se tenait Dvora qui avait l’air de négocier cetteaffaire avec l’hôtesse en anglais. Celle-ci préten-dait que les noms des deux participantes auvoyage n’apparaissait pas sur la liste du vol. Lafemme âgée me supplia et me dit qu’elle devaitabsolument rester avec nous et ne pas voyagerseule avec sa fille. Je lui expliquai en la tranquilli-sant que puisque nous avions voyagé chez leRabbi, tout allait donc s’arranger puisque il nousavait promis que « tous vos vœux seraientexhaussés ». Puisque je ne parle pas très bienanglais, je demandai à Dvora de dire à l’hôtessede regarder à nouveau sur l’écran pour voir s’il yavait de la place pour elles. L’hôtesse me fitsigne de parler avec son « boss » qui était àproximité : « Allez-y, il arrangera tout ».Le « boss » avait l’air sympathique, en effet, etalors que nous lui renouvelions notre demande, ilréitéra la même réponse en regardant son écran: « Je suis désolé, mais le nom de ces damesn’apparaît pas ici ».Alors que je parlais en français, Dvora traduisaitmes paroles, j’expliquais qu’il s’agit d’une femmeâgée accompagnée d’une fille qui ne peut enaucun cas voyager seule. Je lui demandais qu’ilessaye de toutes manières de trouver une placepour elles.Alors qu’il n’avait plus l’air tout à fait à l’aise, il medit en s’excusant qu’il était impossible de rajouterdeux places sur le vol. A ce moment-là, la femme âgée me racontaqu’elle attendait depuis dix ans de voyager chezle Rabbi : « Il y a dix ans de cela, raconta t-elle,j’ai rêvé du Rabbi, qui me dit en français : « Jevous attend, le moment est venu que vous merendiez visite ! ». Depuis, j’ai décidé de partir,mais je ne pouvais me résoudre à voyager seule,je décidai donc d’emmener ma fille. Ce voyage aété retardé de dix ans. Mais, il y a quelques se-maines de cela, j’ai entendu à la radio la publicité

H I S T O I R E D E G U E O U L A

D’une fosse profonde auxcîmes les plus élevées

Cette histoire qui nous est rapportéepar le Chalia’h David Tordjman s’estdéroulée au mois de Chevat 5763-2003. A cette époque, David avaitréuni une soixantaine de personnespour une visite au 770, la maison duMachia’h…

suite en page 4

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L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm BenJulia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, DavidBen Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmatde: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya BeyaBat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

L’homme-D.ieuEt l’on peut comprendre pourquoi Moché estle premier et dernier sauveur d’Israël.Puisqu’il est du niveau de « Tefila LeMochéIch HaElokim, prière de Moché, l’homme-D.ieu », il possède le pouvoir d’entraîner ladélivrance par le dévoilement de la force du« Sans-limite » dans le monde et ainsi, de délivrer les enfantsd’Israël de toutes les limites et frontières, même celles del’écorce d’impureté et d’idolâtrie de l’Egypte. Et par cette puis-sance, d’accomplir, non des miracles qui se revêtent dans lanature, mais surtout, des miracles qui transcendent totalementles voies de la nature jusqu’à en arriver à des Niflaot, des mer-veilles. Et ce sera une délivrance qui ne précède plus aucunexil, du niveau où le monde entier sera une habitation pour Lui,qu’Il soit béni, une demeure fixe et éternelle. (Dvar Mal’hout Tsav 5751)

D v a r M é l e ’ h - P a r o l e s d u r o i

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation del’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

au sujet d’un groupe qui partaitchez le Rabbi. Je vous ai appelé et j’aicommandé deux places sans penserau prix. Je me suis rappelé, par la suite,que au cas où j’arrivais à voyager chezle Rabbi, j’organiserais une « SeoudatOdaya, un repas de remerciement àHachem ». Je lui demandais alors, est-ce que vousl’avez déjà organisé ? Il se trouve quecela n’avait toujours pas été fait. Jecomprenais par cela que d’ici venait leblocage. Nous décidâmes aussitôt quedès qu’elle rentrerait en France, elle fe-rait sa « Seouda » dans notre Beit‘Habad.Dès cet instant, je savais que tout allaits’arranger, je cherchai alors dans mapoche, une photo du Rabbi roi Ma-chia’h Chlita, mais sans succès. Je sor-tis alors un ‘Hitat en édition micro-film etle posai sur le comptoir. J’ai dit à Dvorade demander à l’employé, qui nous pre-nait déjà pour des fous, d’entamer unenouvelle recherche.Il comprit apparemment à qui il avait àfaire, et, que pour se rendre quitte, ilavait tout intérêt à regarder son écranune nouvelle fois. Cette fois-ci, il re-garda avec attention toute la liste. Bienentendu, il trouva un des noms inscritsur la liste. « Okay, dit-il, je vois quel’une de vous est inscrite, ainsi, il serapossible d’inscrire aussi la seconde,mais vous devrez payer la somme de100$ ». La femme âgée sortit immédiatementune carte bleue, mais moi, je sortais dema poche un billet de 100$, en lui di-sant, prenez, vous n’avez pas à perdrede l’argent à cause d’un voyage chez leRabbi. Pourtant, elle refusa de le rece-voir et demanda qu’en échange on uti-lise cet argent pour la « Seouda » auBeit ‘Habad. En attendant, l’employé,ému par toute cette histoire, décida dese passer de cet argent et nous remisentre les mains les billets sans aucunecontrepartie. Lorsque la femme vit quetout s’arrangeait de manière aussi inat-tendue, poussa un cri en disant : « LeRabbi roi Machia’h m’a fait un mira-cle ! ».Pour Dvora c’en était déjà trop, elleéclata en pleurs et me dit : « David, jedois absolument te raconter quelquechose ! ».J’étais sous pression afin de ne pasrater le vol et surtout pour calmer lesesprits du groupe qui était en attente etdans l’inquiétude, aussi je lui réponditque nous pourrons parler par la suite. Amon étonnement, Dvora éclata : « Tune comprends pas la grandeur du mira-cle qui vient de se passer ici ! Je neconnais pas un mot d’anglais, et jeviens de tenir des conversations com-plètes avec les employés del’aéroport ! ».

Surpris par sa déclaration, j’écou-tais avec attention ses paroles. « En général, continua Dvora, au mo-ment du Farbrenguen du Rabbi, j’ail’habitude de m’asseoir dans la sectiondes femmes du côté de la rue EasternParkway, en face de la place sainte duRabbi. Mais le Chabbat dernier, pen-dant le Farbrenguen, j’étais assise làselon mon habitude jusqu’à ce qu’arri-vent les jumelles Ohayon et me propo-sent de venir du côté de la rueKingston. Là-bas, on peut se tenir véri-tablement à quelques mètres de laplace du Rabbi. Après, de nombreusesinsistances, je me pliais à leur exi-gence, et je les accompagnais. De là-bas, on voyait comment tu t’approchaisde la table du Rabbi et lui adressait laparole et de plus tu entraînas avec toide nombreux Juifs pour dire« Le’haïm » et adresser leurs de-mandes. Moi, lorsque je vous ai vu, je vous aipris pour des fous parlant à une chaisevide, j’ai commencé à rire et à tournertout cette scène en ridicule. Mes amiesme dirent : « Au lieu de te moquer, de-mande, toi aussi une bénédiction auRabbi Roi Machia’h Chlita ! ». Elles metendirent alors un verre.Pour ne pas me fâcher avec mesamies, je dis, moi aussi « Le’haïm » auRabbi, c’est alors que se passa, ce quidevait changer ma vie, d’une extrême àl’autre. Je vis le Rabbi, assis sur sachaise, tourner le visage en ma direc-tion, et il ne me dit qu’un seul mot :« Le’haïm ! ».Je m’évanouis immédiatement d’émo-tion, et même après mon éveil, je nepus me résoudre à dévoiler ce quej’avais vu. Mes amies donnèrent toutessortes de raisons à cet évanouisse-ment, fatigue, stress etc. Pourtant,après tous les miracles que j’ai vumaintenant, comment le Rabbi roi Ma-chia’h Chlita s’est occupé des billetsdes deux femmes, après qu’il ait de-mandé lui-même, qu’elles viennent levoir, et m’a permis de parler une langueque je ne connais pas, dans ce mêmebut, je ne pus me retenir de te racontertout cela ! ».Lorsque nous fûmes de retour enFrance, nous organisâmes la« Séouda », un véritable festin, enpleine fête de Pourim pour cette femmeet sa fille qui ont mérité de voyagerchez le Rabbi roi Machia’h Chlita. Acette occasion, Dvora raconta son his-toire entièrement devant l’assemblée.Et depuis ce moment-là, elle changeadu tout au tout, la joie et la confiance fu-rent de retour dans son cœur définitive-ment alors qu’elle attend impatiemmentle dévoilement du Rabbi Chlita en tantque roi Machia’h aux yeux de tous, demanière immédiate, Mamach ! (GN)

Recherche médicale

Un bandage coagulantUne nouvelle innovation médicale israélienne a permis deproduire un pansement unique qui peut arrêter une hémor-ragie sévère en quelques minutes, ce qui pourrait permet-tre de sauver rapidement des vies, selon l’agence depresse Reuters...

Le bandage Woundclot, dé-veloppé par Core ScientificCreations, possède unestructure moléculaire particu-lière, ce qui signifie qu'il peutabsorber de grandes quanti-tés de liquide sans pour autant se disloquer, selon son inven-teur, le Dr Shani Eliyahu Gross, vice-président de CoreScientific Creations. « Quand il est mis au contact de liquides,ce produit commence à absorber d'énormes quantités de sang,puis il change d’état pour devenir un gel », a déclaré le DrGross à Reuters. Selon le Dr. Gross, plus le pansement ab-sorbe de sang, plus vite il va commencer à coaguler. L’efficacitédu bandage, ainsi que le fait qu'il ne nécessite pas qu’une pres-sion soit appliquée sur la plaie, signifie qu'elle peut avoir desimplications importantes dans le domaine du combat, où lessaignements incontrôlables sont la première cause fatale, selonYuval Yaskil, le PDG de Core Scientific Creations.Cette inven-tion est particulièrement pertinente dans le cas de blessures àla tête et au cou, où l'application d’une pression ne permet paspour autant de faire cesser l'hémorragie. (I24)