USAGE DES TEMPS PASSÉS
Comment donner du rythme à la narration ?
Amadou Hampâté BâAmkoullel l’enfant peul
mémoires (1)Actes Sud, 1991
Né vers 1900 à Bandiagara (Mali), il est mort le 15 mai 1991 à Abidjan. Au conseil exécutif de l’Unesco où il siégeait, comme à travers ses différents
ouvrages consacrés à la tradition et aux civilisations africaines, il s’est rendu célèbre par son combat inlassable au service
des cultures orales et du dialogue entre les hommes.
LES DIFFÉRENTS TEMPS PASSÉS
• L’imparfait
• le passé composé• le passé simple
• le plus-que-parfait• le passé antérieur
L’IMPARFAIT
• Un temps qui décrit une situation, un contexte, un décor, au passé
• Un temps imparfaitement passé
– qui décrit une action d’une durée indéfinie – qui exprime la répétition d’une action au passé– qui exprime la continuation d’une action par
rapport à d’autres actions finies
LA FORMATION DE L’IMPARFAITVerbe Être : racine du verbe + terminaison de l’imparfait
J’étTu étIl ét
Elle étNous étVous ét
Ils étElles ét
aisaisaitaitionsiezaientaient
Être
LA FORMATION DE L’IMPARFAITÀ partir de la congugaison de “nous” au présent :
Nous finissJe finissTu finissIl finiss
Elle finissNous finissVous finiss
Ils finissElles finiss
Finir (présent)Je finisTu finis Il finitElle finitNous finissonsVous finissezIls finissentElles finissent
(Imparfait)
aisaisaitaitionsiezaientaient
LA FORMATION DE L’IMPARFAITVerbes du Premier et du troisième Groupes (en “er” et “re”)
Je vendTu vendIl vend
Elle vendNous vendVous vend
Ils vendElles vend
aisaisaitaitionsiezaientaient
Je jouTu jouIl jou
Elle jouNous jouVous jou
Ils jouElles jou
aisaisaitaitionsiezaientaient
Nous jouons Nous vendons
J’avTu avIl av
Elle avNous avVous av
Ils avElles av
aisaisaitaitionsiezaientaient
Nous avons
J’allTu allIl all
Elle allNous allVous all
Ils allElles all
aisaisaitaitionsiezaientaient
Nous allons
LA FORMATION DE L’IMPARFAITAvoir et Aller
LA FORMATION DE L’IMPARFAITVerbes dont la dernière syllabe commence par “r”
Je faiTu faiIl fai
Elle faiNous faiVous fai
Ils faiElles fai
aisaisaitaitionsiezaientaient
Fai re
Je croTu croIl cro
Elle croNous croVous cro
Ils croElles cro
aisaisaitaitionsiezaientaient
Croi re
yyyyyyyy
Je diTu diIl di
Elle diNous diVous di
Ils diElles di
aisaisaitaitionsiezaientaient
Di re
ssssssss
ssssssss
USAGE DE L’IMPARFAITFaire une description, peindre un décor, mettre en scène...
au passé
Après le dîner, mes camarades et moi nous rendions parfois à la grande place de Kérétel où les jeunes gens et les jeunes filles se réunissaient le soir pour bavarder, chanter ou danser au clair de lune...Si un jeune homme était en verve poétique, il venait chanter ses improvisations. On les retenait de mémoire et, si elles étaient belles, dès le lendemain, elle se répandaient à travers toute la ville. C’était là un aspect de cette grande école orale traditionnelle où l’éducation populaire se dispensait au fil des jours.
USAGE DE L’IMPARFAITExprimer la répétion d’une action au passé :
À vous maintenant...
Le plus souvent, je (rester) après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées (être) une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne (se limiter) pas à narrer des contes, il (être) également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il (s’agir) de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITExprimer la répétion d’une action au passé :
À vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées (être) une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne (se limiter) pas à narrer des contes, il (être) également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il (s’agir) de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITExprimer la répétion d’une action au passé :
À vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne (se limiter) pas à narrer des contes, il (être) également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il (s’agir) de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITExprimer la répétion d’une action au passé :
À vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne se limitait pas à narrer des contes, il (être) également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il (s’agir) de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITÀ vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne se limitait pas à narrer des contes, il était également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il (s’agir) de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITÀ vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne se limitait pas à narrer des contes, il était également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il s’agissait de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes (pouvoir) aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
USAGE DE L’IMPARFAITÀ vous maintenant...
Le plus souvent, je restais après le dîner chez mon père Tidjani pour assister aux veillées. Pour les enfants, ces veillées étaient une véritable école vivante, car un maître conteur africain ne se limitait pas à narrer des contes, il était également capable d’enseigner sur de nombreuses autres matières, surtout lorsqu’il s’agissait de traditionalistes confirmés comme Koullel, son maître Modibo Koumba ou Danfo Siné de Bougouni. De tels hommes pouvaient aborder presque tous les champs de la connaissance d’alors.
PASSÉ COMPOSÉ & PASSÉ SIMPLE
• Ce sont des temps parfaitement passés• Ils expriment des actions d’une durée limitée• On les utilise pour raconter une histoire au passé• Ils contrastent avec l’imparfait
• Le passé composé est le temps de l’oral• Le passé simple est un temps littéraire
• Il se compose de deux parties :
– Le verbe lui-même est transformé en participe passé– On conjugue un verbe auxiliaire
FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ
Le participe passé: Un verbe transformé en adjectif
• Jouer• Finir• Vendre• Être• Avoir• Aller• Faire• Pouvoir• Mettre
— joué— fini—
vendu— été— eu— allé— fait— pu— mis
Le verbe avoir est l’auxiliaire normal
J’aiTu as
Il aElle aNous avons
Vous avezIls ont
Elles ont
eujouéfinivendumispufaitdit
(avoir)(jouer)(finir)(vendre)(mettre)(pouvoir)(faire)(dire)
Le verbe être est l’auxilaire quand le participe passé décrit le sujet du verbe
Je suisTu esIl est
Elle estNous sommes
Vous êtesIls sont
Elles sont
(aller)(sortir)(partir)(naître)(arriver)(rentrés(mourir)(venir)
allésortipartinéearrivésrentrésmortsvenues
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de la narration orale
« Depuis un long moment nous discutons en vue de comprendre pourquoi les Français nos maîtres, et les Allemands que nous ne connaissons pas, sont entrés en guerre. Pour les uns, c’est une question de femmes, pour les autres, c’est une question de champs. » ....
« La vérité est tout autre. Nous constituons, pour les « peaux allumées » un bien matériel très important : aux uns, ils ont enseigné leur langue, aux autres leur façon de cultiver, à d’autres encore le métier de la guerre et ainsi de suite. Pourquoi tout cela ? »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs (venir) nous envahir, pourquoi (nous capturer) et (domestiquer) ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, (faire) des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe (se déclarer) la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi (nous capturer) et (domestiquer) ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, (faire) des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe (se déclarer) la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi nous ont-ils capturés et (domestiquer) ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, (faire) des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe (se déclarer) la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi nous ont-ils capturés et domestiqués ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, (faire) des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe (se déclarer) la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi nous ont-ils capturés et domestiqués ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, avons fait des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe (se déclarer) la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi nous ont-ils capturés et domestiqués ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, avons fait des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe se sont-ils déclarés la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français (entrer) en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
USAGE DU PASSÉ COMPOSÉ Le temps de l’oral
« Pourquoi les toubabs sont-ils venus nous envahir, pourquoi nous ont-ils capturés et domestiqués ? Uniquement pour se servir de nous en cas de besoin, ... Pour les aider à travailler ou à combattre leurs ennemis. Cela n’a rien d’étonnant. Nous aussi, jadis, avons fait des captifs par la guerre avant de le devenir nous-mêmes. »
« Et pourquoi les toubabs d’Europe se sont-ils déclarés la guerre ? Mes frères, je vais vous le dire : les Français sont entrés en guerre pour nous conserver... et les Allemands pour nous avoir. »
FORMATION DU PASSÉ SIMPLE
• Un temps simple • Une conjugaison irrégulière• Radical + terminaisons
Je donnTu donn
Il donnElle
donnNous donnVous donn
Ils donnElles donn
1. - donner
FORMATION DU PASSÉ SIMPLETrois formes possibles
aiasaaâmesâtesèrentèrent
Je finTu fin
Il finElle fin
Nous finVous fin
Ils finElles fin
2. - finirisisititîmesîtesirentirent
Je fTu f
Il fElle f
Nous fVous f
Ils fElles f
3. - êtreususututûmesûtesurenturent
J’ allTu all
Il allElle all
Nous allVous all
Ils allElles all
aller
FORMATION DU PASSÉ SIMPLETrois formes possibles
aiasaaâmesâtesèrentèrent
Je fTu f
Il fElle f
Nous fVous f
Ils fElles f
faireisisititîmesîtesirentirent
Je pTu p
Il pElle p
Nous pVous p
Ils pElles p
pouvoirususututûmesûtesurenturent
Je pensTu pens
Il pensElle pens
Nous pensVous pens
Ils pensElles pens
penser
FORMATION DU PASSÉ SIMPLETrois formes possibles
aiasaaâmesâtesèrentèrent
Je dTu d
Il dElle d
Nous dVous d
Ils dElles d
direisisititîmesîtesirentirent
Je dTu d
Il dElle d
Nous dVous d
Ils dElles d
devoirususututûmesûtesurenturent
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Le temps de la narration littéraire
Kadidja apprit la mort de son grand frère Bokari Pâté. Elle décida de rejoindre immédiatemnt Bandiagara. Elle fit son entrée à Bandiagara comme une riche marchande revenant de voyage. Elle distribua beaucoup de tissus et de bibelots aux parents, aux amis, aux notables de la ville...
Après avoir rendu ses devoirs à la mémoire de son frère, elle liquida sa succession. Kadidja vendit une cinquantaine de boeufs pour faire face aux frais du voyage de retour.
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja (passer) environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule (être) donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère (accepter) de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui (conseiller) de renoncer à son voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y (faire) ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule (être) donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère (accepter) de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui (conseiller) de renoncer à son voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y (faire) ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule fut donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère (accepter) de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui (conseiller) de renoncer à son voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y (faire) ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule fut donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère accepta de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui (conseiller) de renoncer à son voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y (faire) ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule fut donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère accepta de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui conseillait de renoncer à son voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y (faire) ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule fut donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère accepta de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui conseillait de renoncer à sons voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y fit ! « Mon mari a besoin de moi, (répondre)-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
USAGE DU PASSÉ SIMPLE Alternance imparfait -passé simple
Kadidja passa environ deux mois à Bandiagara au milieu des siens. Pendant ce temps, une jeunne fille peule fut donnée par ses parents en mariage à Tierno Kounta. Ma mère accepta de l’emmener avec elle à Bougouni. Tout le monde lui conseillait de renoncer à sons voyage en raison de son état de grossesse avancée. Rien n’y fit ! « Mon mari a besoin de moi, répondait-elle. Ma place est à Bougouni, après de mon époux. »
L’alternance des temps passés
Donne du rythme à la narration.
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