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Troubles de l’olfaction

GENERALITES:

• L’odorat est le sens qui permet de percevoir les signaux chimiques véhicules par l’air ambiant et nous renseigne sur la composition chimique de notre milieu extérieur.

• Le sens olfactif se distingue par de très grande variabilité inter individuelle des sensibilités

• Les troubles de l’olfaction sont classé selon leurs origine en périphériques ou centrales et selon leurs associations a d’autres pathologies.

Rappel anatomophysiologique

muqueuse olfactive

• Tapisse la fente olfactive au sommet des fosses nasales sur une surface de 2 à3 cm² formé d’un chorion vascularisé et d’un neuro épithélium qui contient des neuro récepteurs ,cellules de soutiens, et des cellules basales séparé par une mince lame basale.

Bulbe olfactif:

• Formation paires allongées au contact bullaire éthmoïdale

• Il est connecté à l’encéphale par deux pédoncules

–Externe :le relie au cortex piriforme et au tubercule olfactif

–Interne: se termine dans le noyau olfactif ant

Centre olfactif

• L’information est transmise vers deux destinations finales1- néo corticale: traverse le thalamus se

termine dans le Néo cortex fronto sus orbitaire

2- sous corticale: se projette vers l’AMG temporale ;l’hippocampe , et hypothalamus ces projection sont toutes ipsilaterales

Physiologie

• Intéresse toutes les molécules dont le poids est compris entre 30 et 300 micro gr

• Les particules plus petite ne véhicules pas une énergie suffisante pour activer les récepteurs

• Les particules plus grosses ne sont pas assez volatiles .

• Du fait de l’étroitesse des fosses nasales vers l’avant et le dvpt des cornets inf et moyen ;moins de 10% des molécules aspires par les narines atteignent le neuro épithélium

• L’olfaction rétro narinaire est efficace 100% ou les choanes sont largement ouvertes sur le cavum et la fente olfactive est très proche

• Le méssage sort du noyau olfactif est filtré par plusieurs. couches d’inter neurones inhibiteurs ce qui aboutissent à la formation d’une image olfactive nette qui sera interprété par l’étage cortical qui implique un apprentissage préalable de part du sujet.

• En cas de stimulation prolongé l’intensité s’attenue en quelque secondes et finit par s’annuler complètement .

Epidémiologie

• Age: à tout âge

de 15 – 65 ans

• sexe : féminin

elles sont plus spécialiste que les hommes en terme de détection et d’identification des odeurs

Diagnostic positif

• Interrogatoire: permet d’orienter le diagnostic et surtout guider les

explorations on doit préciser:- Sexe , poids , profession- Ancienneté des troubles- Mode d’installation brutal ou progressif- Association à des troubles du gout- Le caractère des troubles: anosmie ,hyposmie,- Recherche d’une pathologie pré existante tq un

asthme, PNS, infection , trauma crânien , prise médicamenteuse,

- L’évolution des troubles

• Signes physiques doit comporter un examen clinique général et des

paires crâniennes -rhinoscopie ant:

Explore le plancher des fosses nasales , plafond, cornet inf et moyen, et le septum

Précise l’état de la muqueuse , du méat surtout le méat moyen âpres rétraction à la xylo naphtazoline

Recherche d’une néo formation avec précision de ses caractères

-rhino post:Exploration du cavum et des choanes- En complété notre examen par un examen ORL

complet a savoir une otoscopie et un LID

Endoscopie nasale:

• Rigide en utilise un optique 0°,30°,70°

Permettent d’explorer les cavités nasales

• Le fibroscope optique souple d’utilisation plus facile permet d’explorer l’ensemble des cavités nasales et le cavum ainsi que l’ensemble des méats

• On peut découvrir ainsi les lésions polypodies ,tumorales ,obstructive ou simplement inflammatoires.

Examen complémentaires

1- Radiologie:-radio standard: elles sont plus utilisées dans

l’exploration de l’odorat permet de mettre en évidence une pathologie préexistante tel qu’ une sinusite ou tum nasosinusienne

-scanner des sinus: avec étude de l’étage ant de la base du crane ainsi que l’ensemble des fosses nasales

-IRM: elle est associé ou non a un scanner et surtout pour le diagnostic étiologique

À la recherche d’une cause centrale exemple une tumeur cérébrales

2- exploration fonctionnelles:La rhinomanométrie peut être ant ou post elle permet

d’objectiver une obstruction nasale son caractère vasomoteur ou non

Elle permet être associé à des tests de provocations 3- explorations objective :Sont les mesures de l’activité olfactive ou acuité olfactive *Rhinomanometrie : ant permet d’enregistrerDes variations du débit respiratoire âpres l’introduction

de différentes substances olfactives après un enregistrement

En utilise 4 substances pyridine , ammoniac , lavande, eau de rose

Il suffit d’observer la variation du rythme respiratoire induit par ces substances

• Scratch and sniff:-Ce test permet d’ analyser les réponses d’un sujet

en utilisant 40 odorants, ces substances sont présentés à une concentration unique micro encapsulés sur un papier

-Le patient gratte et renifle l’air odorant, le sujet choisit 4 noms de substances odorantes qui correspondent à la sensation olfactive perçue

-Les résultats sont examiner par le testeur et correspondent à un chiffre noté dans un tableau

Ce tableau est constitués en fonction de l’âge du sujet et de son sens

En pourra placer le sujet anosmique pure ,normo osmique , micro osmique ou simulateur.

*Détection simple de consultation:C’est un test simple le flacon contient un odovecteur à une

certaine concentration;Le testeur présente 2 flacon d’apparence identique l’un

correspond au placebo l’autre à l’odovecteur Le sujet doit préciser celui contenant la substance odorante *l’olfactometrie de Vander Enkhaut: il étudie à l’aide d’un

stimuli olfactif les variations des différents paramètres neuro végétatifs

Paramètre tensionnel ;fréquence cardiaque, débit respiratoire ;volume respiratoire ; ampliation thoracique .Les résultats expriment d’abord les variations des différents paramètres neurovégétatifs et en donne une notation en fonction des réponses obtenues ces le domaine de l’odorat : absence de réponse ; réponse reflexe dans les résultats sont réponse forte ; faible ; et réponse très intense .

*OLFACTOMETRIE DE TOYOTA ET TAKAGI:Il utilise 5 odeurs différentes ces odeurs sont dilués dans

l’huile de soja .

Olfactomtrie

• Permet d’exploré l’épithélium olfactif par l’intermédiaire d’un flux contrôlé de molécules entraîné par un gaz vecteur indolore.

*POTENTIEL EVOQUEE OLFACTIF:

Exploration centrale du système olfactif par la méthode des potentiels évoques rencontre plusieurs sorte de difficultés car stimulation olfactive ne peut être établi avec le temps de montée rapide

Ainsi que l’adaptation réduit sensiblement la possibilité de donner de nombreuse réponses individuelles et que le signal recueilli n’est pas contaminé ou l’activation tregiminale

Le choix de sulfure d’hydrogène comme stimulus proprement olfactif et dioxyde de Carbonne comme stimuli tregiminale à été recommandé

DIAGNOSTIC DIFFRENTIEL

• Hallucination psychogène: à la recherche d’une tumeur frontale

Diagnostic Etiologique

• Pathologie du système olfactif périphérique :1- pathologie non traumatique:*affections nasales et sinusiennes: Coryza aigue et rhinite allergique : hyposmie provenant d’ un

œdème de la muqueuse nasale et olfactive( syphilis –névrite). Rhinite chronique en particulier celle comportant des croutes

(ozène ) Sinusite maxillaire ou postérieur peuvent bloquer la fente

olfactive par un œdème Polypose ethmoido nasale allergique ou non Les corps étranger des fosses nasales entrainant une

cacosmie Les tumeurs des fosses nasales et du cavum peuvent entrainer

une obstruction nasale uni ou bilatérale . Les tumeurs de la placode olfactive Affection nasale d’origine virale . La restauration semble plus lente qu’âpres une lésion traumatique

pathologie traumatique :• Sur plus de 8000 patients ,l’incidence anosmie post

traumatique à été évalué • la probabilité d l’anosmie augmente avec la sévérité du

traumatisme elle est également en fonction de sensibilité.• Les mécanismes de l’atteinte olfactive traumatique

peuvent être classé en trois catégories: -Lésions du noyau olfactif au niveau des perforations de la

lame criblé de l’ethmoïde . -Lésions des voies nasales avec les fractures de la base du

crane. -lésions cérébrales par contusion, hémorragie et œdème• Une amélioration de l’état olfactive des patients âpres

déficit d’origine traumatique à été estimé à 40% des cas.

Pathologie centrale ou lésionnelle

• On sait que chacun des hémisphères est capable de reconnaître les odeurs mais que le seul cerveau gauche à en général la possibilité de les nommer

• La reconnaissance et l’identification sont atténué par les lobectomie temporale.

• Les patients porteurs de lésions frontales présentent aussi des troubles de discrimination et d’identification.

Maladies dégénératives

• Alzheimer :

L’identification des odeurs est perturbé

• Parkinson:

Augmentation du seuil de détection et une difficulté d’identification

Trouble olfactive associe

• Syndrome de Kallmann:

Un hypogonadisme hypogonadotrophie associé à l’anosmie

Le gène responsable c’est Kal localisé sur le chromosome X; il produit une protéine KALP qui joue un rôle important dans le développement du système nerveux

conclusion

• Les trouble de l’olfaction est un motif de consultation peu fréquent mais toute praticien doit conaitre et maîtrisé sa prise en charge.