Download - Trajectoires n°5

Transcript
Page 1: Trajectoires n°5

&

&

Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

N°5AVRIL-MAI2008

www.seine-et-marne-invest.com

“Le Japon achoisi ma TPE

pour perpétuerla tradition du

papier à l’ancienne.”

Gabor Ulveczki,gérant de Contejuga

Entreprises :la dynamique TPE

Fontainebleau-Avon :nouvelle pépinière d’entreprises

Agro-ressources :valoriser la biomasse&

Page 2: Trajectoires n°5

Le centre d’affaires Régus Val d’Europe à Serris - Marne-la-Vallée.

Instantané Seine-et-Marnepar Yann Piriou

SommaireActualité 04

• Innovation : le territoire joue la carte du collectif • Retour à l’emploi : Cap-parrainage mobilise cadres

et dirigeants • Aide à la création : une deuxième plateforme

de professionnalisation• Fontainebleau-Avon : une nouvelle pépinière

d’entreprises • Actualités – agenda• Actualités – en pratique

Dossier “Entreprises : la dynamique TPE” 07

• TPE : l’habit ne fait pas le moine • Économie sociale : des TPE pas comme les autres • Interview d’Antoine Bouvy – gérant de Serviplus

(entreprise d’insertion) à Torcy • Le vrai visage de l’artisanat • Interview de Gabor Ulveczki – gérant de Contejuga

à Bussy-Saint-Martin

Success stories 14

• Sylumis à Lieusaint : une idée lumineuse• Hama à Meaux : une croissance qui n’est pas accessoire

Pour plus de renseignements :

[email protected] ou 01 64 14 19 00

Enjeux 11

• Matière grise L’élite du développement durable• Quartiers d’affaires Villaroche prend son envol• À la carte La valorisation des agro-ressources

Page 3: Trajectoires n°5

TAUX DE CHÔMAGE Décembre 2007Seine-et-Marne : 5.6%Île-de-France : 6.9%France : 7.8%

Source : Seine-et-Marne DéveloppementSources : DDTEFP 77 ; SPE 77.

BILAN DE L’ACTIVITÉ “IMPLANTATION” DE SEINE-ET-MARNE DÉVELOPPEMENTAu 31 décembre 2007 :611 dossiers en cours106 implantations2794 emplois concernés

Source : Seine-et-Marne Développement

a majorité du Conseil général vient d’être confortée lors desrécentes élections cantonales pour les trois prochainesannées. Le nouveau mandat que les Seine-et-Marnais nous

ont confié est un témoignage de leur confiance et de leur soutien auxorientations que nous avons fixées depuis 2004. C’est aussi unegrande responsabilité face aux mutations économiques rapides queconnaît le département. Nous en mesurons l’importance, nous l’as-sumons avec enthousiasme et ténacité.

Même si le taux de chômage continue à diminuer (5,6 %), l’accès àl’emploi reste la première des priorités du Conseil général en termesde développement économique.Notre action est celle d’un développement économique équilibré, auservice du territoire et de ses habitants dans une logique de dévelop-pement durable. Dans cet esprit, nous continuerons à agir pour renforcer l’attractivité du département et pour améliorer la compéti-tivité de ses entreprises.

La Seine-et-Marne dispose d’atouts économiques dont il convient defaire la promotion pour attirer des entreprises. La plateforme aéro-portuaire de Roissy, les territoires de Marne-la-Vallée, de Sénart et deMelun Val-de-Seine ont besoin d’être structurés et valorisés pour

L

Avril-Mai 2008 Trajectoires 03

Tableau de bord

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE en Seine-et-Marne

0

2

4

6

8

10

2003 2004 2005 2006

8,1 % 8,3 % 7,7 % 6,7 %

2007

5,6 %

EditoLa Seine-et-Marne doit tenir sa place en Île-de-FrancePar Vincent Eblé, Président du Conseil général de Seine-et-Marne et Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement

renforcer leur attractivité. Chaque intercommunalité du départe-ment doit trouver sa place en tirant profit de ses particularités.Le tissu économique du département est riche de sa diversité. Il conviendra de maintenir l’effort important que le Conseil généralconsacre à l’accompagnement du développement des entreprises.Création d’entreprises, innovation, pôles de compétitivité, exporta-tion… sont autant de dossiers sur lesquels Seine-et-Marne Dévelop-pement, l’agence économique du Conseil général, a bâti son action.

Nous espérons, à travers ce magazine, vous faire partager notreambition d’un département dynamique, fier de ses entreprises etde ses projets.

Vous souhaitez nous faire part de vos réalisations, projets : Contact : [email protected]

2.3 %INDICE DE DYNAMISMEDécembre 2007 (sur un an courant)

ÉVOLUTION DU TAUXDE CRÉATION D’ENTREPRISESen Seine-et-Marne

0

2004 2005 2006

1,9 % 2,1 %1.7 %

2007

2.3 %

0,5

1

1,5

2

2,5

Un nouveau mandat que nous assumons avec enthousiasme et ténacité.

Source Afile 77

0

100

200

300

400

2005

203

2007

255

2006

185

FINANCEMENTS D’AFILE 77 À L’ATTENTION DES TPENombre d’entreprises financées par Afile 77

Page 4: Trajectoires n°5

La matinée du 11 mars a été quant àelle consacrée au pôle “ cap digital ”.En toute logique, elle a rassemblé desentreprises des domaines du numé-rique et du multimédia. Celle du 18mars a permis de présenter par le détail“Advancity” - c’est le nouveau nom du pôle “Ville et Mobilité Durables”. Elle a ainsi réuni des PME des secteursde la construction et de l’habitat, de l’urbanisme, des réseaux et destransports et de la mobilité. D’autres actions en faveur de l’inno-vation vont suivre dans les prochainsmois.

Qui a dit que l’innovation était unepure question individuelle ? Pas Seine-et-Marne Développement, en tous cas.En partenariat avec la DRIRE(Direction régionale de l’industrie, dela recherche et de l’environnement),l’agence de développement écono-mique s’est résolument engagée dansun programme d’actions collectivespour renforcer l’innovation des entre-prises, et tout particulièrement celledes PME. Parmi les plus notables : les “Rencontres professionnelles de l’in-novation”. Ouverts aux dirigeants et gratuits, cesforums permettent en effet aux PME,d’une part, de rencontrer des parte-naires et, de l’autre, de mieux connaîtreles voies de financement de l’innovation.Les deux premières rencontres avaienteu pour thème principal la présenta-tion des pôles de compétitivité.

Le Département entend stimuler l’innovation des PME via un programme d’actions collectives. Les premières “Rencontres professionnelles del’innovation” ont eu lieu en mars et ont présenté les pôles de compétitivité en œuvre sur le territoire.

Innovation : le territoire joue la carte du collectif

Actualités

D [email protected]

Soixante demandeurs d’emploi épaulés dans leurs démarches d’insertion professionnelle par des “parrains”, cadres dirigeants et spécialistesdu recrutement et du management. Tel est le dispositif de “ Cap-parrainage ”, un nouveau réseau très efficace.

Retour à l’emploi : Cap-parrainage mobilise cadres et dirigeants

04

Encourager le retour à l’emploi.C’est l’objectif du réseau “Cap-par-rainage”, lancé au mois de novembreà Val d’Europe. Cette démarche, quimobilise des cadres dirigeants et deschefs d’entreprises pour épauler desdemandeurs d’emploi dans leurrecherche, a fait ses preuves auniveau national : 800 demandeursd’emploi et allocataires des minimasociaux ont été suivis avec un taux deretour à l’emploi de 70 % (soit 560personnes). Belle efficacité ! Le Conseil général met désormais enœuvre ce dispositif sur son territoire.17 entreprises ont répondu à sonappel, dont Auchan, BNP-Paribas,Eurodisney, la Fnac, Kyriad et Still.Dans chacune, plusieurs parrainshabitués à l’univers du recrutement sesont portés volontaires.

© C

onse

il gé

néra

l de

Sei

ne-e

t-M

arne

.

D

Moviken, une entreprise adhérente du pôle Advancity.

Signature des conventions par les “parrains” le 15/11/2007.

Ils accompagnent 36 demandeursd’emploi inscrits dans les Anpe deLagny-sur-Marne et de Serris-Vald’Europe, suivis par les Associationsd’Accom pagnement Vers l’Emploifinancées par le Conseil général.L’objectif ? Les guider dans leurrecherche d’emploi en les faisantbénéficier de leur expérience, deleurs conseils et de leur réseau. “Cesuivi a une forte valeur ajoutée : ilenclenche une nouvelle dynamiquequi leur redonne confiance et les aideà mieux cibler leurs recherches”,explique Véronique Marchand, l’animatrice du réseau. En un an,quelque 60 chômeurs devraientbénéficier de ce soutien.

Véronique Marchand, UAS de Lagny-sur-Marne, 01 64 30 22 06

Page 5: Trajectoires n°5

Et de deux. Après le succès de la pre-mière plateforme de professionnali-sation, les acteurs de ce dispositifd’aide à la création d’entreprise réci-divent. L’Assedic, l’Afpa, l’Anpe, laBoutique de gestion de Seine-et-Marne, l’association Afile 77 et Seine-et-Marne Développement ont lancéla deuxième plateforme qui va aiderplus de quinze demandeurs d’emploià créer ou à reprendre une entreprise.Sélectionnés sur le sérieux de leur pro-jet, ceux-ci entrent ainsi dans la der-nière ligne droite. Après avoir bénéficiéd’une formation collective, ils sont àprésent dans la phase d’accompagne-ment individuel. Objectif pendant cesquelques mois : peaufiner et amélio-rer le business plan de leur projet grâce

Le département soutient la deuxième plateforme de professionnalisation. Objectif : favoriser la créationou la reprise d’activité de quinze demandeurs d’emploi. Au programme, formations, coaching et accom-pagnement individuel jusqu’à l’aboutissement du projet.

EN BREF…Mission Cap emploi Nouvellement créée en Seine-et-Marne, la mission Cap emploi viseà accompagner les personneshandicapées vers le monde du travail et à encourager les entre-prises à les embaucher. Elle a étéconfiée à l’Association pour ledéveloppement de l’insertion professionnelle des personneshandicapées (Adipph 77). Tél. : 01 64 87 08 73 / 01 64 79 59 39

Prix 2008 du développe-ment durable Le Conseil général organise le 2e

Prix du développement durable. Ce concours récompense de 1000 euros des actions innovantesen matière de développement durable. Il est ouvert aux particuliers,aux associations, aux entreprises,aux établissements d’enseignement,aux collectivités territoriales et auxétablissements publics. Clôture desinscriptions : le 26 avril. www.seine-et-marne.fr

Grand prix Siemens de l’innovationEn partenariat avec l’Agence régionale de l’innovation, Siemenslance un concours récompensantde 5 000 euros 3 entreprises franciliennes innovantes dans les domaines de l’énergie, de l’environnement, de l’industrie ou de la santé. Inscriptions : www.siemens.fr/gpi

Natixis à Val d’EuropeLa banque d’investissement Natixisimplante son Data Center sur 6 ha,à Val d’Europe. Livré entre 2009 et 2015, ce bâtiment HQE serainnovant en matière d’économied’énergie, de gestion des déchetset d’emprise au sol.

L’immobilier d’entreprisesà l’étude“Un immobilier récent et en fortetertiarisation”. Pour tout connaîtrede l’immobilier d’entreprises et desinvestissements réalisés et à venir,Seine-et-Marne Développementpublie, avec le cabinet IPD, uneenquête sur l’immobilier professionnel dans le département.www.seine-et-marne-invest.com

Actualités

ouverte au mois de janvier, offre uncadre idéal aux jeunes pousses. La première, Handpresso (3 salariés),a déjà emménagé. Trois autres sontdans les starting-blocks. “Nous avonstrès vite fait le plein de demandes”,sourit Pierre-Etienne Guiho, vice-président de l’intercommunalité. Etpour cause. Dans cette partie dudépartement, l’offre de bureaux et de

On ne peut pas rêver meilleur emplacement : la nouvelle pépinière d’entreprises de la Communauté decommunes de Fontainebleau-Avon est hébergée dans les locaux de l’Insead. De très bon augure pour lesjeunes pousses qui viennent s’y installer.

Fontainebleau-Avon : une nouvelle pépinière d’entreprises

aux conseils des juristes, comptableset experts financiers qui les suivent.D’ici juillet, les candidats auront crééleur société. La moitié d’entre eux sera accueillie par Afile 77 dans leslocaux de sa couveuse, “Couv’emploi”.

Avril-Mai 2008 Trajectoires 05

Aide à la création : une 2e plateforme de professionnalisation

D [email protected]

Un bel écrin pour de futurs joyaux.428 m2 de locaux modernes et lumi-neux à loyer modéré, installés dansl’enceinte de l’Insead, l’une des plusprestigieuses écoles de managementdu monde. Peut-on rêver meilleuresconditions ? La nouvelle pépinière d’entreprisesinitiée par la Com mun auté de communes de Fontainebleau-Avon, D

Magalie Soares, 01 64 70 10 [email protected]

Tous bénéficieront d’un soutien pourpasser et ajuster leur nouveau costumede chef d’entreprise.

Les bénéficiaires de la formation de la 1ère plateforme.

locaux professionnels reste insuffi-sante. Le territoire affiche un taux d’installation d’entreprises de 12,5 % (contre 13 % en moyenne en Seine-et-Marne). Mais les choseschangent. Avec cette pépinièred’abord, dont la surface pourra êtreétendue à 1 500 m2. Et à l’horizon2008-2009, avec l’aménagement de3 500 m2 de locaux professionnelssupplémentaires à la Faisanderie, àquelques centaines de mètres de là.La pépinière de Fontainebleau-Avonest la quatrième du département,après celles de Champs-sur-Marne,de l’aéroport de Roissy et de Sénart.Ces structures d’appui hébergent,pour une durée limitée, les jeunescréateurs d’entreprises et augmententleurs chances de réussite.

De 428 m2, la pépinière pourrait prochainement passer à 1500 m2.

© C

onse

il gé

néra

l de

Sei

ne-e

t-M

arne

.

Page 6: Trajectoires n°5

www.seine-et-marne-invest.comD

5 avril15e anniversaire des Cadres et Entrepreneurs, à Fontainebleau

Le Club des Cadres et Entrepreneurs77 souffle sa 15e bougie à l’IUT deFontainebleau (à partir de 14h30). Et organise un colloque sur “le déve-loppement économique du Sud dudépartement.”

10 avrilRencontre de chefs d’entreprises, à Provins

Mille décideurs sont attendus pourla 2e édition des “Rencontres duréseau des associations de chefs d’en-treprises de l’Est francilien”, organiséepar l’Aire (Association inter réseauentreprises). Gymnase Raymond-Vitte, à partir de 13h30.

17 avrilForum sur la transmission et la reprise d’entreprises, à Melun

La CCI 77 et le réseau “Transmettreet reprendre une entreprise en Seine-et-Marne” organisent le 6e Forum de la reprise et de la transmission.Rencontres et débats toute la journée,à l’espace Saint-Jean. À 18h, théâtre avec la pièce “C’estdécidé, je vends ma boîte !”.Renseignements et inscriptions :01 64 36 32 96/24. Pour en savoir plus : www.cci.fr

23 avrilAG de Seine-et-MarneDéveloppement, à Melun

L’agence économique seine-et-marnaise présente son rapportd’activités 2007 et ses grandesorientations pour 2008, lors deson Assemblée générale qui setient à l’Hôtel du Département.

15 avril et 20 maiPrévention des risques à Sénart et Chelles

Le service départemental d’Incendieet de Secours (SDIS) et la CCI pour-suivent leur sensibilisation des entre-prises à la prévention des risques, le15 avril à Sénart, puis le 20 mai, àChelles.

23 maiInauguration de LH Aviation, à Villaroche

L’entreprise LH Aviation (aéro-nautique) inaugure ses nouveauxlocaux sur la plateforme deVillaroche, en présence de nom-breuses personnalités du mondeéconomique. C’est la 1ère entrepriseà s’implanter à Villaroche depuis lacréation du Sympav (le syndicatmixte).

2 avril9e Synapses, à Réau

La neuvième édition des Synapses sedéroule dans l’auditorium du muséeSafran, à Réau (de 17h à 20h). Cecolloque est organisé par l’associa-tion Pôle Sud 77 en collaborationavec ASTech, le pôle de compétiti-vité dédié à l’aéronautique.Pour en savoir plus : www.polesud77.fr

3 avrilMobilisation des entreprises pour l’insertion, à DisneylandParis

Groupie (Groupement des innova-teurs pour l’emploi) organise unemanifestation en faveur de l’implica-tion des entreprises dans la luttecontre le chômage et l’exclusion.Ouverte aux dirigeants et aux acteursde l’emploi et de l’insertion, cette ren-contre se déroule à l’hôtel Newportà Disneyland Paris.Pour en savoir plus : www.groupie.fr

Econovista s’enrichitEconovista, le site économiquetout en animations graphiques dela région Île-de-France, propose unenouvelle rubrique. La thématique“Vivre” souligne la richesse du patri-moine naturel, culturel et architectu-ral francilien. Elle répertorie quatre-vingt-six monuments (dont laCommanderie des Templiers deCoulommiers), mais aussi les par-cours de golf, les bases de loisirsrégionales (comme celle de Bois-le-Roi), les pôles commerciaux, lesgares, aéroports et aérodromes ainsique les lycées et les écoles internatio-nales (tel le Centre actif bilingue deFontainebleau). Chaque icône ren-voie à une courte présentation et ausite Internet du lieu sélectionné. Unevéritable invitation à la découvertedu potentiel de la Seine-et-Marne.

Le dynamismeéconomique de laSeine-et-MarneLa Seine-et-Marne est un départe-ment de plus en plus dynamique.La preuve : au cours du premiersemestre 2007, pour une entreprisequi disparaissait, 4 nouveaux établis-sements voyaient le jour - contre 2,3en 2006. L’année 2007 avait donc étéporteuse avec l’ouverture de 3 693sociétés en 6 mois. Voilà le type d’in-formation fournie par www.seine-et-marne-invest.com. Le site de Seine-et-Marne Dévelop pement publie lesstatistiques sur les implantations, lescessations et les départs d’entreprisesdans le département. Ces chiffres,issus des données de l’Insee, sontremis à jour tous les six mois.

Guide du créateur3e éditionVous avez envie de lancer votreactivité ? Vous brûlez de vous ins-taller à votre compte ? Seine-et-Marne Développement publie lanouvelle édition du Guide du créa-teur d’entreprise en Seine-et-Marne.Conçu comme un parcours de créa-tion, ce fascicule de 80 pages insistesur les questions essentielles à seposer à chacune des grandes étapesdu projet. Il apporte des réponsessous la forme de fiches présentant lesacteurs départementaux du réseauCréa 77. Il fournit aussi des informa-tions sur les dispositifs et les interve-nants nationaux impliqués dans leconseil et l’accompagnement, la for-mation, le financement, l’implanta-tion et la fiscalité des entreprises. Disponible à Seine-et-Marne Dévelop-pement ainsi que sur son sitewww.seine-et-marne-invest.commais aussi auprès des membres duréseau Créa 77.

Actualités - agenda

Actualités - en pratique

06

Dwww.econovista.com/econovistav2/

Nouvelle édition du Guide du créateur d’entreprise en Seine-et-Marne.

www.seine-et-marne-invest.com rubrique “Observatoire économique” puis “Informations économiques”.

D www.seine-et-marne-invest.com

D [email protected]

D

Page 7: Trajectoires n°5

Entreprises : la dynamique TPEParce qu’elles irriguent par leurs activités l’ensemble de nos territoires, les TPEconstituent un enjeu prioritaire de développement local. Diversité des emplois,proximité, réactivité face aux évolutions des marchés, sont autant d’atouts dontles TPE font la démonstration au quotidien. Les très petites entreprises (moins de10 salariés) représentent 8 entreprises sur 10 et constituent de formidables gise-ments d’emplois dans des domaines aussi différents que l’artisanat, l’économiesociale et solidaire ou l’entreprenariat “en solo”. Elles se révèlent être les forcesvives du développement économique.

Dossier

En haut : dorure à la feuille du papier chez Contejuga, à Bussy-Saint-Martin. En bas : la nouvelle pépinière d’entreprises de Fontainebleau.

Avril-Mai 2008 Trajectoires 07

Page 8: Trajectoires n°5

millions de personnes. Ce sont desstructures vives et réactives. Leurindice de dynamisme économiqueest de 2,46 contre 2,33 toutes taillesconfondues. Ainsi, pour une TPEqui met la clé sous la porte, 2,46voient le jour. Mieux : leur taux decessation (fermeture) est plus faibleque pour les autres entreprises seine-et-marnaises (3,8 % contre 4,5 %).Pas étonnant pour qui connaît leursouplesse et leur réactivité. Elles sontbien aidées par un “environnementlocal qui possède beaucoup d’atouts”,indique Didier Poirier, responsabledu secteur “Reprise et création” à laChambre de commerce et d’indus-trie de Seine-et-Marne. Et d’énumé-rer : “une population croissante, deslocaux disponibles, la proximité dedeux aéroports et de la capitale, denombreuses voies de communica-tions. Il y a une vraie dynamiqueentre les acteurs de la création et del’accompagnement. Tout le monde seconnaît, le réseau fonctionne bien.”De nombreux outils sont mis à leur

lles restent discrètes et fonttrès peu parler d’elles. Ce sontpourtant des acteurs écono-

miques très présents dans le départe-ment. Elles ? Les TPE (ou très petitesentreprises), ces sociétés de moins de10 salariés réalisant moins de deuxmillions d’euros de chiffre d’affaires(selon la définition de l’Union euro-péenne). En Seine-et-Marne, ellesreprésentent 80 % de l’ensemble desétablissements. Soit 55 507 entitésselon l’INSEE – donc une part essen-tielle du tissu économique local. Unebonne raison pour se pencher surelles et découvrir leur vrai visage.

Tous les champs sont concernésTout d’abord, les TPE portent bienleur nom. 6 d’entre elles sur 10 (58 %) ne comptent… aucun salariéet se résument au chef d’entreprise.Et 8 sur 10 ont moins de 3 salariés.Côté secteur d’activité, tous leschamps de l’économie sont concer-nés. Elles sont très présentes dans lecommerce (19,3 % des TPE dudépartement), le bâtiment et laconstruction (11,4 %), la santé etl’action sociale (10,5 %). Dans dessecteurs comme les activités immobi-lières, la santé, les services à la per-sonne et les spectacles et activitésrécréatives, plus de 8 entreprises sur10 sont des TPE. Côté répartitiongéographique, elles s’avèrent plusnombreuses dans les cantons du Sudet de l’Est du département. La frangeOuest du département en comptentmoins.

Un salarié français sur troisQualité supplémentaire, elles sontpourvoyeuses d’un grand nombred’emplois. Chacune compte peu desalariés, mais au total elles occupentune grande part de la populationactive. En France, les TPE emploientplus d’un salarié sur trois, soit sept

ELES TPE EN CHIFFRES

55 507C’est le nombre de TPE dudépartement (elles représentent80 % du nombre total d’entre-prises). La Seine-et-Marnecompte 71 464 établissements.

80 %C’est le pourcentage de TPE du département comptantmoins de 10 salariés. En Seine-et-Marne, près des deux tiersdes établissements (64 %) n’ontaucun salarié ou 1 à 2 salariésseulement.

5470C’est le nombre de nouvellesTPE qui se sont créées en 2007.En Seine-et-Marne, quand 2 TPEferment, 5 nouvelles voient lejour.

2,3 millionsC’est, en France, le nombred’entreprises comptant moinsde 10 salariés. Dans l’hexagone,plus de 7 millions de personnestravaillent dans une TPE. Ce quireprésente plus d’un actif surtrois (37 %).

TPE : l’habit ne fait pas le moineLes TPE se révèlent plus souples et plus dynamiques que les autres entreprises : elles disparaissent moinset se renouvellent plus vite. 5 470 d’entre elles se sont implantées l’an dernier dans le département. Leurdéveloppement est de nature à diversifier le tissu économique local.

Dossier Entreprises : la dynamique TPE

08

Handpresso, première TPE installée dans la pépinière de Fontainebleau.

disposition : en plus des aides et desdispositifs nationaux et régionaux, le département dispose de quatrepépinières pouvant héberger unecentaine d’entreprises au total.Contre des loyers de 20 à 30 % endessous des prix du marché, ellesoffrent aux dirigeants un accompa-gnement, des services partagés (cour-rier, salles de réunion, etc.) et desfacilités pour agrandir leurs locaux etdévelopper leur activité. “Accueillirles TPE afin qu’elles se développentet puissent créer des emplois nouspermet de diversifier le tissu écono-mique local”, explique ThomasGuilmet, directeur de la pépinière“Entre prendre à Sénart”.En la matière, le département, quicompte 80 % de TPE, proportion dedouze points inférieure à la moyennenationale (92 %), conserve un équi-libre dans la taille de ses entreprises.

Claire Raquin, co-fondatrice de la TPE “Solutions Carton” à Sénart.

Page 9: Trajectoires n°5

“Une économie à visage bien plus humain”

Serviplus, la société que vous avezcréée, est une entreprise d’insertion.Quelle est sa vocation ?AB : Elle vise à préparer des personneséloignées du marché du travail (titulaires du RMI, demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurshandicapés) à retrouver un emploi.Après 24 mois chez nous, plus d’unesur deux retrouve du travail.

Vous les formez ?AB : Oui. Et nous les mettons ensituation de travail réelle :

elles occupent un véritable emploi. C’est une démarche structurante surle plan social et professionnel.

Quelle est votre activité ?AB : Nous nous occupons d’opérationsde communication et de marketingopérationnel. Nous assurons parexemple le montage, le condition -nement, le routage et la livraison decourrier ou d’objets promotionnels.Nos téléconseillers gèrent égale-ment les appels téléphoniques liés à ces opérations.

Qu’est-ce qui distingue l’économiesociale et solidaire de l’économieclassique ?AB : C’est une économie à visagehumain : elle place l’homme au cœurde ses préoccupations et prend encompte les besoins des gens qu’elleemploie. Mais si notre moteur n’estpas le profit, cela ne nous empêchepas d’être une entreprise classique,qui réalise 500 000 euros de chiffred’affaires environ.

Antoine Bouvy

Gérant de Serviplus

(entreprise d’insertion) à Torcy

Interview

Le café de l’Astrolab, entreprise d’insertion à Melun.

ntreprendre différemment.Par-delà cette définition glo-bale de l’économie sociale et

solidaire, le terme recouvre en faitdes réalités très variées. Il désignetout à la fois les sociétés coopératives(les SCOP), les mouvements mutua-liste et associatif, les entreprises d’in-sertion, les acteurs du développementlocal et de la lutte contre l’exclusion.On y trouve donc aussi bien desrégies de quartier que des associa-tions d’ampleur nationale. Ce champ très vaste concerne enFrance 2 millions de salariés travail-lant dans près de 760 000 entreprises.Il génère à lui seul 1 000 milliardsd’euros de ressources, selon leCeges (le Conseil des entreprises,employeurs et groupements del’économie sociale).En Seine-et-Marne aussi, ce domainereste très étendu. Outre les grands

acteurs de la distribution, il est bienreprésenté par le secteur bancaireavec le Crédit agricole, le Crédit coo-pératif, etc. Il existe également qua-torze entreprises d’insertion dont l’activité concerne aussi bien le BTPet les espaces verts que le tri desdéchets, la petite restauration (aucafé de l’Astrolab, à Melun, parexemple), le marketing direct et lescentres d’appel. Sans oublier toute-fois les associations et les entreprises“insérantes”. Ces dernières “sont desentreprises ne bénéficiant pas del’agrément préfectoral, mais quiemploient des personnes très peuqualifiées dans la perspective de lesformer et de leur ouvrir une porte desortie vers le marché du travail”,précise Florence Rigault, directriced’Afile 77 (association de microcrédits et de financement des entre-prises solidaires).

Même si certaines sociétés commeles Ateliers protégés melunais (centred’aide par le travail pour personneshandicapées) comptent 130 salariés,l’économie sociale et solidaire seine-et-marnaise concerne surtout desTPE. Forcément, puisque la maind’œuvre nécessite un encadrementplus important que dans les secteurstraditionnels. “Aux difficultés clas-siques de l’entreprenariat s’ajoute lagestion parfois compliquée de lamain d’œuvre, confirme FlorenceRigault. D’ailleurs, on ne se lancepas dans l’économie solidaire pourfaire fortune.” Ce sont donc devraies entreprises – mais elles sontbel et bien différentes.

Économie sociale : des TPE pas comme les autresL’ÉMERGENCED’UN SECTEUR

Fin des années 1970Naissance du secteur del’économie sociale et solidaire avec la création des entreprises d’insertion.

1981Reconnaissance officielle et par décret de l’économiesociale.

2008 L’économie sociale et solidaireregroupe désormais 2 millionsde salariés dans 760 000entreprises, selon le Ceges.

Téléchargez le guide de l’entrepreneur solidaire en Seine-et-Marne surwww.seine-et-marne-invest.com

Avril-Mai 2008 Trajectoires 09

Apparue à la fin des années soixante-dix, l’économie sociale et solidaire couvre aujourd’hui des activitéstrès diversifiées : services à la personne, entreprises d’insertion, commerce équitable. À l’échelle nationale,les TPE pèsent 1 000 milliards d’euros. Et trouvent des relais de plus en plus nombreux en Seine-et-Marne.

E

Dossier Entreprises : la dynamique TPE

D www.afile77.org

D Serviplus : 01 60 37 07 77

© A

stro

lab

Page 10: Trajectoires n°5

’artisanat emploie plus de 3 millions de salariés sur leterritoire national. Il est éga-

lement le plus gros employeur dudépartement de Seine-et-Marne.Avec 38 360 emplois (un chiffre enhausse de 17 % par rapport à 1999),il occupe aujourd’hui 15 % de lapopulation active de Seine-et-Marne– soit plus d’un actif sur six. Mieux,le nombre d’établissements a aug-menté de 6,3 % par rapport à 1999,pour atteindre le nombre de 14 103entreprises en 2005. La plupart deces entreprises sont des TPEpuisqu’elles emploient, en moyenne,4,5 salariés, quatre artisans sur dixtravaillant seuls. Pour ses trois quarts,la profession est spécialisée dans lesmétiers du bâtiment et des services.Le bâtiment reste celui qui a le plusfortement progressé (+ 13,8 %). Autre caractéristique récente du sec-teur, sur le plan national cette fois :une féminisation de plus en plus évi-dente. “Il n’est plus rare de trouverdes femmes sur les chantiers, enpeinture et décoration mais égale-ment en maçonnerie, dans l’électri-cité, la soudure, chez les plombiers et les grutiers”, confirme-t-on àArtisanat.info, l’agence de promotion

du secteur. Le nombre de femmeschefs d’entreprise a même doublé endix ans. Il est passé de 10 à 20 %…Comment expliquer que ce secteurdynamique et attractif – l’un des rares où “il suffit de 10 ans à unsalarié pour devenir son proprepatron”– ait souvent du mal à recru-ter ? Réponse la plus logique : l’arti-sanat souffre d’un réel déficitd’image. D’où, au niveau national,les campagnes “l’artisanat, premièreentreprise de France”, relayées, enSeine-et-Marne, par les Chambres

de Métiers et de l’Artisanat. Ces der-nières ont entrepris auprès de leursmembres une démarche de promo-tion de l’amélioration permanente etde la qualité globale. Elles n’hésitentpas, aussi, à vanter l’énorme poten-tiel de la filière. Par exemple, les arti-sans spécialisés dans les métiers liés àl’industrie sont en permanence enrecherche de salariés.

L

Quelle est votre activité ?GU : Je suis designer. J’ai créé uneméthode pour dorer à la feuille lepapier. Au début, je m’adressais àdes artisans encadreurs, cartonniers.De fil en aiguille, j’ai développé ma technique pour tous types desupports. À présent, je travaille despapiers-peints ainsi que divers panneaux muraux. Tout est fait surcommande et à la main. Nous venonsde recevoir le label de l’Entreprise de Patrimoine Vivant.

“Le Japon a choisi ma TPE pour perpétuer la tradition du papier à l’ancienne.”

10

Le vrai visage de l’artisanatFer de lance des TPE, les entreprises artisanales représentent plus d’une société sur cinq dans le départe-ment : une filière en plein boom. Présentes surtout dans le domaine du bâtiment et des services, les entre-prises artisanales ont souvent du mal à recruter.

Dossier Entreprises : la dynamique TPE

LES CHIFFRES CLÉS

14103C’est le nombre d’entreprisesartisanales que comptait laSeine-et-Marne en 2005. Elles employaient au total 38 360 personnes.

3 millionsC’est le nombre de salariésqui travaillent, en France, dansdes entreprises artisanales. Ce qui équivaut à 11% de lapopulation active.

35%C’est la proportion de femmesque compte à présent un secteur traditionnellementréservé aux hommes comme celui des métiers du bâtiment. L’artisanat se féminise de plus en plus.

Gabor Ulveczki

Gérant de Contejuga

(et créateur de la marque Ulgad’Or)

Implantation : Bussy-Saint-Martin

Création : 2003

Chiffre d’affaires : 430 000 euros

D www.ulgador.com

D www.cm77-meaux.fr

D www.cm-montereau.fr

Les métiers de bouche, comme ici la pâtisserie Cassel à Fontainebleau, constitue aussi une part importante de la filière.

Interview

Pour qui travaillez-vous ?GU : Nous sommes une équipe de 6 personnes et nos clients s’appellentNina Ricci, Cartier ou Dior… etMitsubishi Estatment. Je réalise 80 %de mon chiffre d’affaires à l’étranger.Le gouvernement japonais vientd’ailleurs de me désigner pour perpétuer la tradition de fabricationdu papier à la main en utilisant destechniques ancestrales.

Stéphane Berna, standiste, dirigeant de “3,14” à Brie-Comte-Robert.

Page 11: Trajectoires n°5

Enjeux Matière grise

Une approche globaleUn Master spécialisé en ingénierie etgestion de l’environnement est donccréé (niveau bac + 6). Son enseigne-ment propose une approche globale,combinant plusieurs disciplines,afin d’aborder les multiples facettesde questions aussi complexes quel’impact de la pollution sur l’envi-ronnement ou les enjeux énergé -tiques des changements climatiques.“Des trois piliers du développementdurable, nous insistons sur l’envi-ronnement sans jamais négliger lesocial et l’économique”, souligneFrédérique Vincent, qui enseignel’écologie urbaine. D’ailleurs leMaster est ouvert aux étudiants nonscientifiques : juristes, philosophes,économistes, etc. L’enseignement repose sur le nombreet la qualité des intervenants extérieurs (un à deux par jour). Et sur l’observation réalisée in situ.“L’an dernier nous avons passé unesemaine à la Nouvelle-Orléans afind’étudier les enjeux de la recons-truction de la ville. Nous avonsrencontré près de 40 personnes.” Et sa force principale réside dans le

nombre d’entreprises associées quiaccueillent les étudiants pendantleur thèse. Les plus grands noms del’industrie y figurent : Total, Areva,Suez, EDF, Danone, Safran, etc.Très tourné vers le monde de l’en-treprise, l’Isige vient de créer unMaster executive, destiné aux cadreset réservé à la formation profession-nelle. Enfin, soucieuse de s’ouvrirau plus grand nombre, l’Isige meten ligne une partie de son enseigne-

n mois de février compliquépour Frédérique Vincent. Ladirectrice de l’Isige (Institut

supérieur international de gestion del’environnement) n’a pas uneminute à elle. À la fin du mois, elleaccompagne en effet à Pékin la pre-mière promotion d’étudiants duMaster spécialisé international. Ils vont suivre la seconde partie deleur enseignement dans la capitalechinoise (voir encadré). Un momenthistorique pour l’école puisqu’ils’agit du plus haut niveau de coopé-ration jamais réalisé entre les deuxpays en matière d’enseignementsupérieur : les étudiants se verrontdélivrer un double diplôme de l’Isigeet de l’université Tsinghua de Pékin.

Reconnaissance internationalePour en arriver là, il a fallu plusieursannées de travail et le concours del’Union européenne. Et si ce cursus,inauguré en 2007, ne compte que 7 étudiants (7 autres suivent le Mastersur l’énergie à l’École des Mines), ilmonte en puissance : “8 étudiantschinois sont déjà inscrits pour l’anprochain.” Frédérique Vincent estfière de cette réussite. Elle donne à“son” établissement une reconnais-sance internationale. Et montre ledegré d’excellence atteint par l’insti-tut situé à Fontainebleau.L’Isige reste en effet l’une des grandesécoles françaises les plus pointues enmatière de développement durable.Alors que, de nos jours, ce termedevient courant, pour ne pas direbanal, l’Isige a vu le jour dès 1992,au lendemain de la conférence deRio sur l’environnement. Il a étéfondé par l’École des Mines de Paris,l’École nationale des Ponts etChaussées et l’École nationale duGénie rural, des Eaux et des Forêts(AgroParistech). Objectif de cestrois établissements prestigieux :former la future génération d’ingé-nieurs et de top managers au déve-loppement durable.

L’élite du développement durableDepuis plus de quinze ans, l’Isige forme les tops managers au développement durable. Créé par les Écoles des Mines, des Ponts et Chausséeset AgroParisTech, l’institut reçoit l’appui financier des grandes entreprises. Son Master spécialisé se décline à présent à l’international, enlangue chinoise. Une première.

Frédérique Vincent, directrice de l’Isige, avec son équipe. Situé à Fontainebleau, l’Institut compte parmi les grandes écoles françaises les plus pointues en matière de développement durable.

Le plus haut niveau de coopération jamais réalisé entre la France et la Chine dans le domaine de l’éducation. Voilà ce que représente le Master spécialisé internationalen management de l’environnement. Les étudiants (7 dont 5 chinois) suivent la moitié de leursenseignements à l’Isige et l’autre dans la prestigieuse université Tsinghua de Pékin, LA grande université techno-logique chinoise qui forme la future élite du pays. À noter : ce Master s’effectue en partenariat avec l’Insa de Lyon, l’université d’Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et cellede Cracovie (Pologne).

Avril-Mai 2008 Trajectoires 11

Un sommet de coopération franco-chinoise

U

ment sur son site Internet (rubrique“e-Sige”). Rien d’étonnant à cequ’avec tous ces dossiers, l’emploidu temps de Frédérique Vincentsoit vraiment très serré...

www.isige.ensmp.fr

Page 12: Trajectoires n°5

Villaroche : avec la présence de troissociétés du groupe Safran (Snecma,Snecma services et Hispano-Suiza) etcelle de la Direction Générale del’Aviation Civile, voilà la plateformetrès fortement teintée aux couleurs del’aéronautique. Plus de 4 800 salariésdu secteur œuvrent sur ce site dispo-

Un futur pôle aéronautique ? Situé à Melun Val-de-Seine et Sénart,sur les communes de Montereau-sur-le-Jard, Réau, Limoges-Fourches etLissy, l’aérodrome de Villarocheentame une mue qui pourrait leconduire, dans un futur proche, àdevenir l’une des toutes premièresplaces dans le secteur aéronautique.Cet aérodrome, cédé par l’État en2007 à un syndicat mixe, le Sympav,se transforme en pôle d’activité.

L’objectif du Sympav (syndicat mixteregroupant le Conseil général deSeine-et-Marne, la Communautéd’agglomération de Melun Val-de-Seine et le SAN de Sénart), c’est lamise à disposition de cette plateformede 450 hectares aux entreprises. Pourcela, “30 hectares de terrain ont déjàété rendus constructibles ”, souligneEric Lestien, le directeur du Sympav. Par ailleurs, le nouveau gérant du sitea récupéré les 10 000 m2 en parfaitétat, rendus vacants par le départ dela SEP (Société Européenne dePropulsion). Cette surface comprenddes hangars, des locaux d’activités etdes bureaux transformés depuis cetteannée en hôtel d’entreprises. Soit 3 500 m2 divisibles en parcelles de100 m2 – là encore disponibles – etdisposant de services communs.L’entreprise LH Aviation, start-uporiginaire du Nord-Pas-de-Calais,s’est déjà montrée intéressée par cesite situé à 45 minutes seulement ducentre de Paris par l’autoroute A5.Elle reprend 3200 m2 de locaux pourla production de ses petits avionsbiplaces à hélice en… kit ! Les aéro-nefs sont assemblables par les clients.Une innovation qui lui offre de bellesperspectives : son effectif devraitbientôt passer de 18 à 30 salariés.

Une deuxième société s’est rappro-chée du Sympav. Il s’agit d’une PMElabellisée par “AsTech”, le pôle decompétitivité francilien dédié à l’aé-rospatial et à l’aéronautique. Riend’étonnant à ce qu’elle regarde vers

Villaroche prend son envolLa transformation de l’aérodrome de Villaroche en plateforme d’activité bat son plein. Attirées par la présence des sociétés du groupe Safranet par l’offre de locaux disponibles, les premières sociétés se posent sur ce site fortement teinté d’aéronautique.

L’hôtel d’entreprises de Villaroche.

Schéma de développement à long terme.

VILLAROCHEEN CHIFFRESET EN DATES450 haC’est la surface sur laquelles’étend la plateforme. Pour le moment, 30 ha (extensibles à 60 ha) sontconstructibles pour accueillirdes locaux d’activités :bureaux ou entrepôts.

10000 m2

C’est la surface disponiblepour implanter des activités.L’hôtel d’entreprises (3 500 m2)offre des locaux divisibles àpartir de 100 m2 pour les PME.

5000C’est le nombre d’emplois prévus sur la plateforme dansun futur proche.

1945Création de l’aérodrome sur la plateforme. Arrivée de laSnecma (groupe Safran).

2006La SEP (Société Européenne de Propulsion) quitte le site, laissant 10 000 m2 de locauxd’activités en parfait état.

2007Création du Sympav, le syndicat mixte, créé à l’initiative du Conseil généralde Seine-et-Marne, du SAN de Sénart et de laCommunauté d’agglomérationMelun Val-de-Seine, qui gèreaujourd’hui le pôle d’activité.

2008Arrivée des premières entreprises.

Enjeux Quartiers d’affaires

12

DSympav : 01 60 68 83 [email protected]

sant de deux pistes d’atterrissage etd’une tour de contrôle. Ce chiffredevrait dépasser les 5 000 personnesdès la fin de l’année, lorsque Villarocheaura fini de décoller.

Page 13: Trajectoires n°5

La valorisation des agro-ressourcesComment recycler la “biomasse” ? Ces déchets issus notamment des champs et des bois représentent 108 700 tonnes de matières, trans-formables en énergie propre. Dans le sud du territoire, une filière de valorisation des agro-ressources se met en place.

LA BIOMASSE, LES POINTSFORTS

Enjeux A la carte

Avril-Mai 2008 Trajectoires 13

D

Paris

aéroporroissy c

Paris

aéropooa rroissssy y c

Chaufferie de Villeparisis

• DéfinitionLa biomasse est constituée desmatières organiques et desagro-ressources : les culturesdédiées ainsi que les déchetsissus de l’agriculture et de lasylviculture (bois, paille, déchetsdes silos à grains, etc.) Elleconstitue une source d’énergie :en la brûlant, on obtient de lachaleur ou de l’électricité.

• Le miscanthus C’est l’une des plantes cultivéespour servir notamment decombustible. Cette graminéeprésente en effet des rende-ments très intéressants (15 à 25 t de matières sèchespar ha). 15,5 ha ont été plantéssur 4 communes du départe-ment. On en attend une production de 10 000 t/an.

• Ressources disponiblesLa biomasse d’origine agricole etsylvicole représente au total plusde 100 000 tonnes de matièresorganiques en Seine-et-Marne.

• La chaufferie de VilleparisisC’est un exemple de chaufferie à paille utilisé par l’Office publiquede l’habitat du département(OPH 77). Alimentée par ballesde 300 kg (de 600 à 700 t/an),elle chauffe toute l’année 250 appartements soit environ1200 habitants.

Pour en savoir plus : www.maisondelenvironnement.orgwww.ademe.frwww.seine-et-marne-invest.com

Un combustible obtenu par broyage ou déchiquetage de végétaux ligneux issus de peuplements forestiers, de plantations ou de haies bocagères n’ayant subi aucune transformation.

[email protected]

Broyats de classe APlaquettes forestières

MiscanthusBottes de paille

Sciure de bois

Les différents types de biomasse :

ressources sylvicoles et agricoles

Le sud de la Seine-et-MarneEntre le massif de la forêt deFontainebleau, le parc naturel régionaldu Gâtinais et les deux fleuves de la vallée de la Seine et du Loing,c’est le territoire francilien qui dispose du plus important gisementde biomasse agricole et forestière.

Un produit connexe des industries du bois, obtenu par la récupération des écorces, sciures, copeaux, plaquettes, chutes de tronçonnage, d’usinage de panneaux à base de bois, chutes de fabrication de parquets, de menuiseries, etc.

Bois provenant du broyage de palettes en fin de vie ou d’éléments en bois (mobilier, éléments provenant de ladéconstruction etc..).

Un sous-produit des cultures céréalières à petits grains (blé, orge, avoine…) dont la tige est récupérée quand la planteest parvenue à maturité. Ses propriétésphysico-chimiques en font un excellentcombustible.

Une culture lignocellulosique très prochede la paille de céréales, présentant de bonnes caractéristiques physico-chimiques lui permettant d’être facilement utilisée en tant que combustible.

Page 14: Trajectoires n°5

14

Sylumis c’est quoi ?

30 salariés

3 millionsde chiffre d’affaires.

+ 100%de croissance minimum attendue pendant les deux prochaines années.

Les dates

1992Création de Cemm Thomé.

1994Création de la filiale tchèque.

Août 2007Arrivée de l’entreprise à Lieusaint.

1er janvier 2008 Création de Sylumis, division “éclairage intérieur transport et éclairagearchitectural” de Cemm Thomé.

Un itinéraire éblouissant. Jeune “start-up”, néede la fusion d’une branche de l’entreprise CemmThomé (spécialisée dans la connectique pouréclairage automobile) avec Optectron, Sylumisachève un projet d’envergure qui va la conduiresous les feux de la rampe : l’entreprise implantéeà Lieusaint a conçu une partie de l’éclairage inté-rieur des futurs Transiliens, construits parBombardier et dont les premières rames sillonne-ront la région en début d’année prochaine. Unevéritable innovation : “dans la zone d’accueil desvoyageurs de chaque wagon, un plafond lumi-neux, éclairant blanc à l’arrêt, changera ensuitede couleur au fur et à mesure du trajet”, raconte

“C’est notre expertise enmatière de normes qui nous a permis de nous développerdans le ferroviaire.” Christine Specte, Directricegénérale déléguée de Sylumis.

Une idée lumineuseImplantée à Lieusaint depuis l’été 2007, Sylumis a conçu une partie de l’éclairage des futurs Transiliens qui entreront en service en 2009.Mais également les éclairages des vitrines du fameux Musée du quai Branly, à Paris. Une entreprise vraiment brillante.

Christine Specte, directrice générale déléguée etdirecteur du site. Du jamais vu. Et pour les placesassises, Sylumis a conçu, à la demande deBombardier, un éclairage bleu placé sous les sièges. “L’objectif étant de créer une ambianceagréable et sécurisante dans les voitures.” Un pari brillamment réussi par cette petite divi-sion (30 collaborateurs), grâce à l’adaptation auxtransports des techniques d’éclairage par fibresoptiques et par diodes électroluminescentes.Sylumis est en effet spécialiste des LED (enanglais “light-emitting diode”), ces composantsélectroniques éclairants qui consomment 60%environ d’énergie en moins que des ampoulesclassiques. “C’est LA source lumineuse d’avenirgrâce aux économies qu’elle génère”, souligneChristine Specte. Et l’entreprise a acquis un véri-table savoir-faire en la matière. Elle le met au ser-vice des transports en commun mais égalementdes monuments et du patrimoine dont elleéclaire les façades. Sans oublier les musées.Sylumis a en effet réalisé l’éclairage du Musée duquai Branly (le musée des arts premiers de Paris).C’est elle encore qui a assuré la mise en lumière

de l’exposition “Perles”, accueillie au Muséumnational d’histoire naturelle jusqu’en mars der-nier. “Nous souhaitons prendre une place impor-tante dans ce domaine à l’étranger”, ambitionned’ailleurs Christine Specte. Concernant les trans-ports, l’entreprise veut “asseoir d’abord la posi-tion qu’elle a acquise dans le ferroviaire grâce àses premières collaborations avec deux gros équi-pementiers du secteur, avant de penser à d’autresmodes de transports.” Le volet documentaire dece marché et les procédures qualité qui s’y ratta-chent se révèlent très lourds. Il demande dutemps aux ingénieurs. Autant capitaliser cet inves-tissement avant d’investiguer d’autres moyens detransport. Lieusaint reste un site d’études et dedéveloppement. La production s’effectue enRépublique Tchèque. Sylumis veut néanmoinss’ancrer dans la vie locale : l’entreprise a priscontact avec son voisin l’IUT de Fontainebleau etplus particulièrement avec le Certes. De futurescollaborations lumineuses ?

Success stories Sylumis à Lieusaint

D www.cemmthome.com

Christine Specte, Directrice générale déléguée de Sylumis.

Page 15: Trajectoires n°5

Avril-Mai 2008 Trajectoires 15

Success stories Hama à Meaux

D

d’Hama. Avec un catalogue aussi large, le qua-drillage s’avère indispensable pour aider les ven-deurs des magasins à organiser leurs rayons maiségalement pour leur fournir les informations etles conseils dont ils ont besoin pour mieuxconnaître – et vendre – les produits. “Nous leuroffrons des marges bien supérieures à ce qu’ilsconnaissent sur les produits maîtres.” De quoi espérer de nouvelles conquêtes puisquece marché en devenir reste “encore largementsous-développé et très mal travaillé.” Pour se pré-parer à un avenir radieux, Hama dispose d’ailleursde 11000 m2 d’entrepôts et 3500 m2 de bureaux,auxquels vont s’ajouter 6000 m2, surface néces-saire à l’agrandissement de son site de Poincy(près de Meaux). Une société pour qui se montrerprévoyant n’est pas du domaine de l’accessoire.

Hama France, c’est quoi ?

Bientôt 170 salariés

45 millions de chiffre d’affaires en 2007

+ 20 à 30% de croissance en volume par an

Les dates1923 Création de la société Hamaphot, à Dresde, en Allemagne.

1985Création de Hama France. L’entreprise compte aujourd’hui 14 filiales partout en Europe, à Dubaï et à Hong-Kong.

1993Hama se lance dans l’univers du multimédia et des télécommunications.

Août 2007Hama France installe ses bureaux et ses entrepôts sur la zone industrielle de Meaux-Poincy.

Une croissancequi n’est pasaccessoireForte d’une tradition vieille de plus de 80 ansd’adaptation à ses marchés maîtres, Hama estaujourd’hui le leader du marché des acces -soires numériques et informatiques. La sociétépropose plus de 16 000 produits, de la houssepour caméscope au cordon de raccordementpour GPS.

L’accessoire c’est essentiel. Hama est le leadermondial des accessoires dans le domaine de laphoto, de la vidéo, de la téléphonie mobile, del’informatique, des lecteurs MP3, des GPS et dujeu vidéo. Cette marque conçoit des housses pourtéléphones portables, des poignées pour consolesvidéo, des chargeurs pour allume-cigares, des cla-viers sans fil et des cordons de raccordement. Elledispose de plus de 16 000 références différentescouvrant tous ces domaines et fournit l’ensembledes réseaux de distribution : les grandes surfacesalimentaires, les magasins spécialisés (type FNACou boutiques des opérateurs de téléphonie mobile)et même les grandes surfaces de bricolage.

“Nous créons près de 2 000 articles par an, pré-cise Laurent Justamente, le directeur général de lafiliale française, la plus importante de toutes lesfiliales de cette société allemande. Nous nousadaptons en permanence au marché. Il faut semontrer attentif et hyper réactif afin de répondretrès vite à la demande. Prévoir le futur ? C’estquasi impossible… Qui aurait parié il y a deuxans que le marché des GPS prendrait une telleampleur ? Certaines gammes doublent en quelquesmois ou au contraire disparaissent très vite. Le seulmoyen de rester compétitif, c’est la flexibilité.” L’adaptation fait partie intégrante de la culture decette société née outre-Rhin en 1923. À l’origine,Hama vendait des accessoires pour le matérielphoto (des housses, des pieds, etc.). Elle a su évo-luer, pour répondre aux besoins de la vidéo puissurfer sur la déferlante du numérique et de l’in-formatique. “Jamais à court d’idée”, telle pourraitêtre sa devise. Et jamais à court de croissance nonplus : Hama France est passée de 6 à 45 millionsd’euros de chiffre d’affaires en quinze ans. Et viseles 60 millions d’euros cette année. “Nous augmentons nos effectifs et recrutons 15 commerciaux”, souligne Laurent Justamente.La force de vente s’élèvera alors à 40 collabora-teurs. Une vraie force de frappe. La présence surle terrain reste en effet l’une des clés de la réussite

www.hama.fr

Laurent Justamente, DG d’Hama France.

“Nous parions sur de fortescroissances car notre marché reste peu développé en France”Laurent Justamente, DG d’Hama France.

Page 16: Trajectoires n°5

Chantal SetbonCo-gérante d’Equation RH, cabinet de conseil et for-mation en relations humaines à Bussy-Saint-Martin :“En 20 ans, notre réussite est d’avoir transmis à despatrons de PME et des cadres un mode de manage-ment fondé sur le développement conjoint de l’hommeet de l’entreprise.”

Franck LitcheDirigeant de l’entreprise Franck Sono (sonorisation,éclairage et vidéo) à Nemours :“L’activité a été créée il y a 22 ans dans le sud de laSeine-et-Marne. Nous sommes en progressionconstante et nous nous développons sur l’ensemblede l’hexagone.”

Florence RigaultDirectrice d’Afile 77 (organisme de microfinance) à Melun :“Nous finançons des entreprises créées par desdemandeurs d’emplois et des bénéficiaires du RMI. Au bout de 3 ans, 4 personnes sur 5 réintègrent le monde du travail.”

Jean CazaletGérant de Guilbert signalétique à Dammarie-les-Lys :“Chef d’entreprise depuis 23 ans à Vaux-le-Penil, j’ai repris Guilbert signalétique (enseignes et panneauxpublicitaires) en 2007. Depuis, j’ai créé 3 emplois etmodernisé l’outil de travail.”

Samya GoerensTélé-secrétaire indépendante à Ury :“Créer son entreprise demande rigueur, souplesse et organisation. Je me développe grâce au bouche-à-oreille pratiqué par les clients satisfaits de mes prestations.”

Béatrice FabignonChef à domicile et fondatrice de www.gastronomieantillaise.com au Pin :“Je concocte pour les particuliers et les entreprisesdes menus de cuisine antillaise que je réalise surplace. Vivre enfin de ma passion reste ma plus grandesatisfaction.”

Henri GouillardFondateur d’APM (centre d’aide par le travail) à Melun :“Cent trente personnes handicapées et peu qualifiéestravaillent dans notre entreprise adaptée. Elles trouvent ici un emploi, une autonomie financièreet une raison de vivre.”

77 c’est eux 77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution. Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux, entrepreneurs internationaux... tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.

Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne • Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef PatriciaMontin • Journaliste Sébastien Pierrot • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Hôtel du Département 77010 Melun Cedex• Contact [email protected] • seine-et-marne-invest.com • Imprimeur Printed and Co 77500 Chelles • Imprimé sur dupapier recyclé Cyclus couché print • N°ISSN 1958-8372.

Thomas GuilmetDirecteur d’Entreprendre à Sénart, la pépinière d’entreprises de la Ville Nouvelle :“Nous accueillons 17 TPE du secteur tertiaire : cela représente 46 emplois. Depuis septembre, notre capacité d’accueil a augmenté de 20 %.”

Sébastien Prioux Co-fondateur de Green Synergie (ONG) à Fontainebleau : “Green Synergie, notre ONG, devrait devenir à termeune TPE en SCOP (Société COopérative de Production)et pourrait, pourquoi pas, rejoindre la pépinière d’entreprises de Fontainebleau-Avon. ”