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GGrraann''GGiibbuuss Présente
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N° SIRET : 522074 376 000 16 NAF : 9001Z
Deux opérettes en un acte
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LLee GGrraann’’GGiibbuuss
Commencer le théâtre parce que c’est amusant, l’approfondir et percevoir ses
réflexions, son histoire, la création qu’il suscite, puis le continuer parce qu’avec tout ça, c’est
toujours passionnant. Parce qu’avec ce tout, on avance, on rencontre, on découvre et on
partage, parce qu’avec ce tout, on réfléchit, on analyse et on rêve. Fougueux, sensible et
goguenard à la fois, voilà le Gran’Gibus !
Installée en milieu rural, la compagnie cherche un rapport simple et direct avec le public et
la population. Développer le théâtre de proximité, redécouvrir des œuvres et des auteurs
majeurs, créer un éveil à la bonne humeur. Que des envies artistiques et humaines qui nous
poussent à croire que chacun d’entre nous peut encore accéder à des projets de bonheur
culturels !
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Autant opérette que rock’n’roll, autant farce que théâtre de l’horreur, le compromis ne nous
sied guère, et la mégalomanie nous dépasse. Notre démarche est sociale, généreuse et
sincère.
Un premier but, venir à table avec un gros bout de théâtre, de chanson et de musique. Alors
peut-être à bientôt !
PPeettiitt mmoott ssuurr OOffffeennbbaacchh……
Parmi la centaine d'œuvres qu'il composa, plusieurs sont devenues des classiques du
répertoire lyrique, d'Orphée aux Enfers (1858), son premier grand succès, aux
Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande-duchesse de Gerolstein, La Belle
Hélène et La Vie Parisienne.
Retracer la vie de cet homme est une redoutable affaire :
voyageur infatigable, compositeur prolifique, il n'a cessé toute
sa vie d'organiser, de transformer, de compléter, d'enrichir ses
propres œuvres musicales, dans un climat tournoyant, parisien et
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européen à la fois. De ses nombreux collaborateurs, deux l'ont conduit aux plus grands
succès de sa carrière : Henri Meilhac & Ludovic Halévy, librettistes qui lui ont écrit de grandes
pièces. Cependant, au travers de ces bouffonneries apparentes, on sent la volonté réelle de
moderniser le théâtre lyrique. En créant le théâtre des Bouffes-Parisiens, Offenbach a su
emmener cet art ailleurs que sur les scènes musicales et s’est entouré de chanteurs mais aussi
de comédiens ! Il disait préférer un comédien qui ne chante pas très bien à un chanteur qui
joue mal. Offenbach savait sublimer l’art de la représentation et s’en moquer. Les
personnages mis en avant sont souvent des imposteurs, certains plus doués que d’autres,
mais tous mis à mal. Se révèle ainsi un esprit ironique, critique de la société et du monde
parisien qu’il côtoie régulièrement. Offenbach se voulait aventureux et engagé. De l’impact
par le rire et de belles mélodies, voilà l’œuvre d’un grand homme.
…… eett sseess lliibbrreettttiisstteess
((AAuutteeuurrss ddee tteexxtteess ttrraannssccrriittss eenn ooppéérreetttteess))
Les Deux Aveugles (Jules Moineaux)
Jules Moineaux, écrivain humoriste, père de Georges Courteline, était un écrivain très connu
en son temps ; son talent comique fut remarqué par Jacques Offenbach. Moineaux écrivit
pour lui, Les Deux Aveugles. A noter pour l’anecdote que la première représentation de Jules
Moineaux fut celle de sa pièce Les Deux Sourds donnée au théâtre des Variétés à Paris.
Pomme d’Api (Halevy & Busnach)
Ludovic Halevy s’associa surtout à Henri Meilhac, avec lequel il écrivit les livrets des plus
célèbres opérettes dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-
Duchesse de Gérolstein (1867) , La Périchole (1869) et pour Georges Bizet la célèbre
Carmen (1875). William Busnach a collaboré avec Halevy sur quelques opérettes en un acte
telles que Robinson Crusoé (1866), Polichinelle dans le monde (1855). Il est également connu
pour l’adaptation au théâtre des romans de Zola tels que l’Assommoir, Germinal et Nana.
NNoottee dd’’iinntteennttiioonn
Jamais Offenbach ne fut aussi présent dans la mémoire collective du public. Un peu
partout, en France, en Europe, ses plus grandes œuvres sont représentées avec un vif succès.
Cette faveur quasiment permanente s’explique par la qualité de sa musique mais surtout par
la gaîté qu’elle reflète.
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En découvrant Les Deux Aveugles, premier succès d’Offenbach, j’ai eu envie de redonner
corps à l’audace de cette bouffonnerie, à sa fascinante modernité. La manipulation plus ou
moins douce, présente dans chacune des opérettes, la cupidité, la malhonnêteté des faux
mendiants rappelle maints personnages et situations réelles…. Seulement ce culot du
moment n’existe plus comme tel aujourd’hui. La forme, les sujets traités, leur importance et les
raisons de rire ont quelque peu changé. Je suis fascinée par l’harmonie qui
règne entre le compositeur et la société de son époque. Chaque air,
chaque musique donne une signification au moment joué, chaque
morceau rappelait un air connu que tout le monde pouvait
entonner. Pomme d’Api, créée une vingtaine d’années plus tard,
marque un tournant dans le style d’écriture musicale et
dramaturgique. J’ai souhaité alors explorer le rapport entre le
comique et ce type de musique « gaie », « rieuse » qui a fait la
joie de vivre d’Offenbach et de ses spectateurs. De ces deux
opérettes, l’une est farcesque, presque à outrance, l’autre est
digne du meilleur vaudeville.
Le burlesque est travaillé, le rire provoqué et maîtrisé, la parodie on
ne peut mieux placée. Offenbach est un maître en cet art.
On prend plaisir à jouer, à écouter, à regarder son
œuvre, on se fascine pour l’opérette qui nous touche
autant qu’elle nous amuse.
Dans un décor sobre, la mise en scène prend vie par le travail des techniques du cartoon, de
la farce et du vaudeville. Pour Les Deux Aveugles elle se voit portée par l’univers des
bateleurs et autres chansonniers que l’on pouvait découvrir sur les tréteaux de la Foire Saint-
germain ou Saint-Laurent ou même de nos « show-men » contemporains allant de Coluche à
Jean Dujardin. Ces opérettes se veulent tout feu tout flamme, presque endiablées quand il
le faut… chorégraphies, bagarres, entrées, sorties… Par chacune des deux situations,
Moineaux, Halévy, Busnach sans amener une réflexion nouvelle sur l’humanité, touchent
chacun d’entre nous. Alors allons-y, redécouvrons les débuts d’Offenbach et amusons-nous,
tout simplement !
Audrey Pinson
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Présentation
Avec : Charlotte Bessard, Rémy Deney, Marc-Anthony Gomes
Mise en scène : Audrey Pinson
Piano : Bastien Lecomte
Durée : 2h15
Equipe : Trois Comédiens, un Pianiste
Genre : Opérette (bouffonnerie musicale, Opéra Comique)
Public : Tout Public
Les Deux Aveugles (1855)
Nous sommes en hiver, en plein centre ville, temps rude pour les mendiants, les passants se
font rares. Giacomo Patachon feint d’être infirme afin d’apitoyer le chaland. Seulement la
concurrence est rude, Stanislas Giraffier arrive à son tour en faux aveugle. Ils n’auront de
cesse de se provoquer sans se rendre compte que l’un est aussi menteur que l’autre. La
rivalité s’installe et le confit éclate entre ces deux hommes que tout oppose, si ce n’est leur
malice et leur gaucherie attachante.
Les Deux Aveugles est une Bouffonnerie musicale. Première opérette d’Offenbach, on y
retrouve un héritage du théâtre forain avec ces deux personnages farcesques, descendants
du bateleur, ce qui nous oblige au rapport frontal et sincère avec le public constamment pris
à partie.
Pomme D'api (1873)
C’est la fin du printemps, en plein centre ville mais cette fois-ci dans un milieu plus aisé.
Pomme d’Api est fiancée à Gustave qui est entretenu par son oncle : Rabastens, un homme
solitaire et d’âge avancé mais encore « vert » comme il aime à le répéter. Trouvant la
relation de son neveu avec cette Pomme d’Api un peu trop empressée, il ne tarde pas à lui
couper les vivres, ne lui laissant pas d’autre choix que de venir s’installer chez lui en
abandonnant son amoureuse. Résigné, Gustave s’exécute et c’est le cœur gros qu’il se rend
chez son oncle, ravi d’avoir trouvé une nouvelle petite servante répondant au nom de
Catherine.
Cette Opérette révèle une évolution dans le style d’Offenbach et dans l’écriture de ses
librettistes. L’intrigue est digne du meilleur boulevard et les airs toujours aussi envolés varient
en passant de mélodies légères et comiques à des thèmes plus romancés et plus profonds.
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Plateau : Minimum 7m X 6m.
Pendrillonnage à l’italienne, dans la mesure du possible. Prévoir une découverte fond
plateau avec deux demi-fonds plus deux pendrillons noirs.
Jeu d’orgue : 24 circuits et blocs de puissance 24 X 3kW minimum, GRADATEURS (type DIGI 5
JULIAT), console avec blocs correspondants. (La fiche technique est construite avec un
matériel adapté à une petite scène, un plan feu et une fiche technique enrichie sont à
prévoir en cas de scène plus grande.)
Projecteurs : 10 PC 1kW munis de pf, élingues et crochets.
6 PAR 64 CP 62 munis de pf, élingues et crochets.
2 Quartz 500W.
6 découpes (613 SX RJ)
Suffisamment de prolongateurs et de multiprises.
Prévoir tout le câblage nécessaire en lumière.
Son : Piano en direct.
Montage : 1 service installation décor et projecteurs, et 1 service réglage et modification
conduite.
Démontage : Prévoir 1h30 après le spectacle.
Personnel demandé : 1 régisseur lumière.
Loges : Prévoir des loges propres et chauffées à l’arrivée des artistes avec miroirs, éclairage,
lavabos, douches si possible (avec serviettes) et eau minérale. Un catering léger est
apprécié. Prévoir assez de place pour 4 personnes. Aucune loge particulière n’est exigée.
Durée du spectacle : 2h15 environ.
Ce spectacle est programmable dans tout type de salle équipée, écoles et festivals de plein
air.
Le responsable de la salle ou du lieu accueillant la compagnie s’engage à ce que toutes les
conditions de sécurité définies par la loi soient respectées telles que : respect de l’espace
nécessaire aux évacuations de secours, mise en sécurité des éléments se trouvant au-dessus
du public et des artistes, respect des normes anti-feu etc…
Cette fiche technique est adaptable et peut être révisée en fonction des disponibilités de la
salle d’accueil.
Merci de l’attention que vous porterez à ce document.
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Pour les conditions de ventes vous pouvez contacter
Rémy Deney au 06.03.95.72.57 / [email protected]
Audrey Pinson au 06.16.76.38.06 / [email protected]
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3333665500 SSaaiinntt MMééddaarrdd dd’’EEyyrraannss ((GGiirroonnddee))
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LLeess ccoommééddiieennss
Charlotte Bessard (13.01.87)
Elle a interprété Pauline en 2008 dans La Vie Parisienne d'Offenbach puis joué Elise dans
l'Avare de Molière. Elle a composé les musiques de plusieurs spectacles comme La
Commune de Paris et Lylia et le jeu d'échec. Elle s’est perfectionnée à Londres en 2009 au
Drama Centre London de Vladimir Mirodan et a monté ensuite un spectacle jeune public
bilingue Ding Dong en association avec la Compagnie Les Clakbitumes afin de le jouer en
Angleterre et en France. Elle pratique le chant, la danse, le piano et l'accordéon.
Rémy Deney (30.04.86)
Il a joué dans deux opérettes d’Offenbach : Monsieur Choufleuri restera chez lui mise en
scène par Jean-François Gardeil et La vie Parisienne mise en scène par Robert Angebaud. Il
a interprété Trivelin dans La Fausse Suivante, Gilles dans Le Chapeau de Fortunatus, Monsieur
Pinchard dans le Dindon et La Flèche dans l’Avare. A travaillé avec Pieryk Vanneuville sur un
cabaret en hommage à Francis Lopez. Il pratique le chant, la basse, la guitare et le banjo. Il
a également participé au tournage de plusieurs courts-métrages dont L’aventure du
plombier atmosphérique de Jean-Sylvain Wzgarda et Flore Aste avec Jean Claude Dreyfus.
Marc-Anthony Gomes (26.05.88)
Il a collaboré avec Jean-François Gardeil sur Véronique de Messager, joué Raoul De
Gardefeu dans La Vie Parisienne, L’étranger dans Les Amants Puérils de Crommelynck, M.
de Soldignac dans Le Dindon. En collaboration avec Pieryk Vanneuville et Bastien Lecomte,
il a participé à une tournée des villages où ont été chantés de nombreux airs de variétés
françaises allant des années vingt aux années cinquante. A écrit et monté un spectacle
jeune public mêlant théâtre et audiovisuel Charlie Le petit Zombie. Pratique le chant et la
batterie.
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Lettre du 25 mars 1864 de Jacques Offenbach à Bourdin, journaliste au «Figaro»
Mon cher Bourdin Vous me demandez quelques détails sur ma vie, pour L'Autographe ; les voici : Je suis venu au monde à Cologne : le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu'on me berçait avec des mélodies. j'ai joué de toutes sortes d'instruments un peu, de violoncelle beaucoup - Je suis arrivé à Paris à l'âge de treize ans. J'ai été au Conservatoire comme élève, à l'Opéra-comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre-Français, comme chef d'orchestre. J'ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d'années à la porte de l'Opéra Comique pour me faire recevoir un acte. J'ai créé, alors, le théâtre des Bouffes-Parisiens : dans l'espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d'opérettes- J'ai abdiqué, comme directeur, il y a deux ans. Comme compositeur, j'ai commencé par les Deux Aveugles et je viens de finir par les Géorgiennes. Il me sera beaucoup pardonné parce que je me suis beaucoup joué. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l'empereur qui a daigné m'accorder mes lettres de grande naturalisation : j'ai été nommé chevalier de la Légion d'honneur, il y a deux ans. Je ne vous parle ni de mes nombreux succès ni de mes quelques chutes : le succès ne m'a jamais rendu fier, la chute ne m'a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes qualités, ni de mes défauts. J'ai pourtant un vice terrible, invincible, c'est de toujours travailler- Je le regrette pour ceux qui n'aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume. Bien et toujours à vous.
Jacques Offenbach 25 mars 1864
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