&Stratégie Accents... pour la gestion de
votre patrimoine personnel et familial
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 10 - 4 octobre 2013
2 ThèmeLa libération d’une succession
5 Vrai ou faux ?Le marché de l’emploi
américain est en plein essor
6 StratégieLe robinet des liquidités
reste ouvert
12 Actions en point de mire
La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage
14 Sous la loupeParticipez à l’évolution
de l’indice BEL 20!
15 Sous la loupeLes grands de demain
2
Les bourses reprennent leur souffle
La semaine dernière, les investisseurs ont propulsé certai-
nes bourses vers leur plus haut niveau sur plusieurs années.
Cette envolée a notamment concerné l’indice du Nasdaq et
le Standard & Poors 500, dont les cours n’ont jamais été aussi
élevés depuis quatre ans après le rally entamé en mai.
Il n’est pas étonnant qu’une performance aussi époustou-
flante ait été suivie par une légère correction, essentiellement
due aux nouveaux records établis par les prix pétroliers et à la
crainte grandissante de hausses des taux.
Certains investisseurs parient dès lors que la Fed (Banque cen-
trale américaine) relèvera son taux directeur à une cadence
plus soutenue que celle que nous avons connue jusqu’à pré-
sent. Nous ne partageons pas du tout cet avis. Lorsque vous
lirez cet article, dont la rédaction a été clôturée le lundi 8 août, le taux directeur US n’aura été relevé
que de 25 points de base, à 3,50%, et non de 50 points de base, à 3,75%. Dans les prochains mois, la Fed
resserra la vis monétaire avec modération, à raison de 25 points de base chaque fois.
Quant aux sociétés américaines, elles n’ont communiqué que de bonnes nouvelles. Les entreprises inté-
grées dans l’indice Standard & Poors 500 ont une nouvelle fois connu un excellent trimestre. Pour les
394 firmes ayant communiqué leurs résultats du deuxième trimestre, la hausse moyenne des bénéfices
s’élève à 11,2%, contre 7% à 8% avancés par les analystes.
De nombreuses sociétés européennes ont également annoncé des résultats très alléchants. Ainsi, les
entreprises reprises dans l’indice MSCI ont vu leurs bénéfices bondir de plus de 9% en moyenne.
Le relèvement modéré escompté des taux est largement compensé par l’envolée des bénéfices. Nous
n’avons donc aucune raison de réduire notre position en actions.
Bekaert ..........
................
..... 2
Melexis ........
................
........ 3
Option ...............
................
.. 4
Solvay .............
................
.... 5
Telindus ..............
................
. 6
UCB ..............
................
...... 7
Les marchés
Evolution de l'indice MSCI-World . 8Edition hebdo
madaire de KBC Banque & Assurance
N° A32 - 11 août 2005
Derniers changements d’avis
Action
Secteur
Changement de l'avis
Elia(1)
Services aux collectivités
Premier avis: réduire
Calpine
Services aux collectivités
De réduire à fin de l'avis
TXU
Services aux collectivités
Premier avis: augmenter
(1) Avis par rapport à l'indice BEL 20.
A C T I O N S
&Stratégie Accents
. . . pour la gest ion de votre patrimoine personnel et familial
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19-09-13 16:21
2 Climat de placement
Stratégie sep
tembre 2005
7 Secteur sous la loupe
Transport
8 En point de mire
KBC Eco Fund Water
9 Specials
A quelles i
nstances faut-il déclarer
le décès d
'un proche?
10 Thème
Gérer le
s risques de change
12 Obligations
Sélectio
n
Evolution du taux en USD à trois ans
Edition bimensuelle de KBC Banque & Assurance
N° 19 - 25 août 2005
&Stratégie Accents
. . . pour la gest ion de votre patr imoine personnel e t famil ial
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2005
Les investisseurs marquent une pa use
La semaine dernière, il est clairement apparu que le redressement des marchés d’actions n’était pas linéaire. Ainsi, les indices boursiers marquent de temps à autre une pause. En Eu-rope, rien dans l’actualité n’a permis aux investisseurs d’opter pour une orientation précise, tandis qu’aux États-Unis, ils suivent avec méfi ance l’évolution de la dette publique, celle-ci se rapprochant de son plafond légal.
La semaine dernière, les indices boursiers européens ont peu évolué, les investisseurs ayant semble-t-il préféré profi ter des derniers beaux jours. La réélection d’Angela Merkel à la tête de la chancellerie allemande a peu affecté les cours. Elle a d’ailleurs peu étonné. Il reste simplement à savoir dans quelle mesure le nouveau gouvernement va relancer les indispensables réformes des institutions européen-nes. Les dernières nouvelles économiques en provenance de la zone euro confi rment une lente sortie de crise. Sans être explosive, la reprise progresse prudemment. Des lueurs d’espoir apparaissent, même dans les États membres les plus faibles.
Aux États-Unis, le désaccord politique revient sur le devant de la scène. La dette publique frôle à nou-veau son plafond légal. Lorsqu’elle l’atteindra, Républicains et Démocrates devront trouver un accord sur le relèvement de cette limite. Le budget et la dette publique sont des sujets très sensibles pour le gouvernement et l’opposition. Faute d’accord, le budget était déjà repassé précédemment sous le régime des douzièmes provisoires. Si un budget serré favorise l’assainissement des fi nances publiques car il permet de résorber rapidement le défi cit de l’État, le désaccord politique révèle toutefois éga-lement que le gouvernement américain ne parvient toujours pas à mener une politique budgétaire claire. Or telle est la priorité des investisseurs, ainsi que le montre le léger recul des cours des actions.
&Stratégie Accents... pour la gestion de
votre patrimoine personnel et familial
Actions dans cette édition:Adidas • Alstom • Apple • CFE • Dell • Technip
Dernière mise à jour des cours et des recommandations : 30-09-2013
Stratégie&Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 19 - 4 octobre 2013
Relevé des recommandations modifiéesAlstom d’augmenter à réduire
adidas d’augmenter à acheter
CFE d’augmenter à acheter
Technip d’acheter à augmenter
DSM d’acheter à augmenter
Ackermans & van Haaren d’acheter à augmenter
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&Stratégie Accents... pour la gestion de
votre patrimoine personnel et familial
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 10 - 4 octobre 2013
2 ThèmeLa libération d’une succession
5 Vrai ou faux ?Le marché de l’emploi
américain est en plein essor
6 StratégieLe robinet des liquidités
reste ouvert
12 Actions en point de mire
La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage
14 Sous la loupeParticipez à l’évolution
de l’indice BEL20!
15 Sous la loupeLes grands de demain
Strategie_2013_10_FR.indd 1 01-10-13 13:25
La situation en Europe prendra-t-elle
le dessus ?
De nombreuses nouvelles ont déferlé sur les marchés pendant ces deux dernières
semaines. Au début novembre, la Banque centrale américaine (Fed) a décidé de pousser
plus loin sa politique d’assouplissement monétaire, en lançant un nouveau plan de rachat
d’obligations d’État pour un montant de 600 milliards USD.
La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre ont laissé leur politique
monétaire inchangée. Les données récentes con� rment le progrès de l’économie dans
l’UEM et l’absence de menace in� ationniste. La Banque d’Angleterre s’est également
basée sur les robustes chiffres économiques du mois passé pour reporter sa décision.
Les pays de la périphérie européenne ont d’autres préoccupations. Les budgets destinés
à résorber les dé� cits doivent être approuvés en Grèce, au Portugal et en Irlande. Les
taux des obligations d’État de ces pays se sont fortement tendus ces derniers temps. Si
le mouvement se poursuit, il in� uencera sans conteste les marchés.
Les Bourses ont dans un premier temps accueilli favorablement la décision de la Fed
de soutenir l’économie américaine. La menace dé� ationniste semble en effet totalement
écartée, ce qui constitue un signal fort pour les marchés d’actions. Les problèmes en
Irlande ont toutefois mis les cours sous pression la semaine passée.
Stratégie Accents
&Stratégie&Stratégie&Stratégie ... pour la gestion de
votre patrimoine personnel et familial
Stratégie & Accents
est une publication bimensuelle
de KBC Banque & Assurance
N° A22 -19 novembre 2010
Derniers changements d’avis
Movetis
De répondre à l’offre à fin de l’avis
(1) Avis par rapport à l’indice BEL 20.
Actions dans cette édition :
ArcelorMittal
ENI
Nokia
Philips
Solvay
Altria Group
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24-09-13 15:04
KBC vous aide à
bien choisir vos
investissements
Stratégie novembre
KBC Multitrack
Germany
KBC Bonds Central
Europe
Préférence pour les
leaders mondiaux
La pression se
relâche sur l’euro
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Stratégie Accents
Une publication mensuelle de
KBC Banque & Assurance
N° 11 - 5 novembre 2010
&Stratégie&Stratégie&Stratégie ... pour la gestion de
votre patrimoine personnel et familial
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2010
2013
Edition hebdomadaire de
KBC Banque & Assurance
N° A50 - 13 décembre 2007
Une récession est quasiment exclue
outre-Atlantique
L’année 2007 a été marquée par une évolution capricieuse des marchés finan-
ciers, provoquée par la crise du crédit. La plupart des Bourses ont toutefois assez
bien résisté. Bruxelles, qui accuse une perte depuis le début de l’année, fait par-
tie des exceptions. Les investisseurs sont actuellement à l’affût des sociétés les
plus durement touchées par les pertes sur crédits. Lorsque l’ampleur des dégâts
subis sera dévoilée dans les prochains mois, les turbulences s’apaiseront.
Ni la crise du crédit ni les difficultés du marché résidentiel ne plongeront l’écono-
mie américaine dans une récession. Le recul du marché de l’emploi et la flambée
des prix pétroliers menacent certes de freiner la consommation des ménages
mais l’économie américaine puise ses forces dans la faiblesse du dollar, qui rend
les produits US bon marché pour les autres régions du monde. La bonne santé
des entreprises, conjuguée à une diminution du taux directeur, empêchera un
arrêt du moteur américain. Face au ralentissement escompté de la croissance
économique, la Banque centrale européenne tolérera également une inflation
élevée induite par la cherté du pétrole.
En raison de l’inquiétude exagérée des investisseurs, les cours des actions n’ont
pas tenu la cadence de la croissance bénéficiaire en 2007. Ainsi, la dépréciation
boursière subie par les acteurs financiers s’est élevée à un multiple des pertes
sur crédits estimées. Nous sommes dans l’ensemble plus prudents en ce qui
concerne les investissements en actions. Les pôles de croissance de l’Asie du
Sud-Est et de la Turquie méritent toutefois une place plus importante dans notre
portefeuille d’actions. Les bourses y sont en effet très bon marché. La pharmacie
et la finance emportent notre préférence en leur qualité de secteurs de croissan-
ce structurelle. Elles sont également les mieux armées contre un essoufflement
conjoncturel.
Actions dans cette édition:
Duvel Moortgat
Allianz
BNP Paribas
Siemens
ABB
Hewlett-Packard
&StratégieAccents. . . pour la gest ion de votre
patrimoine personnel et famil ial
ABB
de digne d'achat à vendre
Roche
de fortement conseillé à digne d'achat
Duvel Moortgat (1) de neutre à digne d'achat
(1) Avis par rapport à l'indice BEL 20
Derniers changements d’avis
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2007
. . . POUR LA GEST ION DE VOTRE
PATR IMOINE PERSONNEL ET FAMIL IAL
Edition bimensuelle
de KBC Banque & Assurance
N° 20 - 30 août 2007 &StratégieAccents
2781012
Climat de placement ........
En point de mire .................
......
Sous la loupe ..................
...............
Thème .................
..................
..................
.
Obligations
Du sable dans les rouages financiers
KBC Multisafe USD Absolute Performance 2
Les crédits hypothécaires américains à risque plombent
les actions bancaires
La nouvelle loi sur le divorce
S&Astrat20F.indd 1
24-09-13 15:00
Stratégie & Accents
La publication Stratégie & Accents
fait peau neuve !
Le numéro mensuel relatif à la stratégie et le numéro bimensuel consacré aux actions ont été relookés. Leur contenu a également été adapté.
Plusieurs enquêtes menées ces dernières années ont révélé que les lecteurs apprécient la publication Stratégie & Accents. Et nous tenons bien entendu à pérenniser cette considération. C’est pourquoi nous mettons tout en oeuvre pour proposer une publication contemporaine. La présentation de la publication suit dès lors les tendances observées sur le marché des magazines. Au niveau du contenu, nous avons gardé les éléments que vous affectionnez et nous avons modifié d’autres composantes en fonction de vos souhaits. L’article consacré à un thème spécifique, qui a la cote auprès des lecteurs et porte généralement sur un sujet fiscal ou juridique, a été élargi et dans la nouvelle rubrique «Vrai ou faux ?», nous analysons l’exactitude de certaines assertions.
Par le biais de cette publication relookée, nous tenons, comme par le passé, à exposer notre vision des princi-pales évolutions sur le plan financier et économique. Le contexte économique changeant requiert une stratégie d’investissement capable de réagir au quart de tour. La publication Stratégie & Accents vous informe tous les mois sur la manière de tourner la situation à votre avantage.
Bonne lecture !
3Stratégie & Accents
ThèmeLa libération d’une succession
Toute personne confrontée au décès d’un proche a de nombreuses démarches à entre-prendre comme, par exemple, en informer sa banque. Dans cet article, nous examinerons les conséquences d’un décès sur les comptes bancaires et les coffres-forts. Pour vous aider à faire face au marasme administratif et juridique auquel vous serez con-fronté lors du décès d’un proche, vous pourrez vous procurer une brochure d’information auprès de votre agence bancaire CBC. Votre notaire pourra également vous prodiguer son aide et ses conseils.
Accents :
❯ Déclaration fiscale obligatoire.
❯ Acte ou certificat d’hé-rédité indispensable pour débloquer les comptes.
En cas de décès, la banque a l’obligation d’infor-mer immédiatement le Fisc de la liste des avoirs, du contenu des coffres et des dettes du défunt et de son conjoint. Les héritiers sont également tenus de faire une déclaration au Fisc. A côté de cette obligation d’information, la banque doit avoir la certitude de verser les avoirs à qui de droit, en l’occurrence les hé-ritiers du défunt. En attendant, la banque bloque tous les comptes et coffres-forts au nom du défunt seul
(ou les comptes communs avec des tiers). Dans le cas d’époux, la banque bloque également les avoirs et les coffres du conjoint survivant.
4 Stratégie & Accents
Thème
Comment prouver sa qualité d’héri-tier
Pour prouver votre qualité d’héritier, vous avez be-soin d’un certificat d’hérédité délivré par le receveur du bureau d’enregistrement ou d’un acte d’hérédité établi par le notaire. Le notaire peut établir l’acte ou certificat dans tous les cas, alors que le bureau d’en-registrement ne peut le faire que pour des dossiers simples, c’est-à-dire en l’absence de contrat de ma-riage ou de testament et d’héritiers incapables, tels que des mineurs ou des personnes placées sous ad-ministration provisoire.
La nouvelle législation régissant la notification fiscale et sociale d’une succession
Depuis le 1er juillet 2012, le notaire ou le receveur appelé à établir un acte ou certificat d’hérédité est d’abord tenu de vérifier si le défunt ou ses héritiers n’avaient pas de dettes fiscales ou sociales. Le cas échéant, celles-ci doivent être mentionnées dans l’acte ou le certificat. S’il ressort de l’acte ou du certificat qu’il n’y a pas de dettes ou que toutes les dettes ont été apurées, la banque pourra libérer les avoirs moyennant l’accord de toutes les personnes mentionnées dans l’acte.
Tant qu’aucun acte ou aucun certificat n’a été délivré ou s’il y a des dettes, la banque est tenue de blo-quer les avoirs successoraux et ne peut donc libérer les fonds (absence de mouvements sur les comptes). Il y a toutefois à cette règle certaines exceptions que nous vous invitons à consulter sur le site du ministère des finances.
•Possibilité pour le conjoint survivant de retirer jus-qu’à 5 000 euros maximum.Le conjoint survivant pourra avoir accès aux comp-tes bancaires bloqués pour faire face aux dépenses quotidiennes, à concurrence de la moitié des avoirs bancaires (montant maximum de 5 000 euros). Le montant maximal s’applique à l’ensemble des ban-ques et établissements financiers. Si vous avez reçu un montant total supérieur au maximum défini par le législateur, ce montant sera déduit de votre
part d’héritage. Cette faculté de prélèvement est prévue, sur les comptes dont le défunt était seul titulaire ou les comptes qu’il détenait avec le con-joint survivant. La somme prélevée, quant à elle, pourra être versée sur un nouveau compte ouvert au nom du conjoint survivant.
•Autres paiementsLe conjoint survivant pourra retirer les fonds néces-saires pour payer les frais d’obsèques et la facture relative à la prise en charge des frais de dernière maladie. Il pourra également payer les factures de services aux collectivités (eau, gaz, etc.) et les mensualités d’un crédit hypothécaire dues sur le dernier domicile du défunt pour autant que leurs échéances se situent dans le délai suivant : les trois derniers mois avant le décès et les 6 premiers mois après le décès. Attention : ces paiements ne peuvent avoir lieu qu’à condition qu’aucun héritier ne réside en dehors de l’Espace économique européen.
Conseil : Apurer les dettes fiscales et sociales par anticipa-tion peut faciliter le règlement de la succession. À défaut, ces dettes peuvent être apurées au moyen des avoirs successoraux, à condition que tous les héritiers en donnent l’ordre à la banque ou au notaire chargé du règlement-partage de la succession.
Apurer les dettes fiscales et sociales par anticipation peut faciliter le règlement de la succession
5Stratégie & Accents
Vrai ou faux ?Le marché de l’emploi américain est en plein essor
La zone euro est confrontée à des taux de chômage élevés. Si l’Espagne, le Portugal et la Grèce affichent des taux records, la plupart des autres pays de la zone euro ne sont guère en reste. La situation sur le marché du travail européen ne va pas s’améliorer dans les prochains mois. Si la récession a effectivement pris fin, les analystes prévoient néanmoins une augmentation du chômage dans les mois à venir. La situation est bien dif-férente aux États-Unis, où le chômage est à la baisse et a atteint son niveau le plus bas en près de cinq ans.
Le taux de chômage américain diminue en effet, mais pas pour les bonnes raisons : non pas parce que de nouveaux emplois sont créés, mais parce que beaucoup de gens ont quitté le marché du travail en désespoir de cause. La moyenne de 165 000 emplois créés par mois est redescendue début 2013 et donne de toute façon une image trop flatteuse de la situation. Les États-Unis compte en effet davantage de temps partiels qu’auparavant.
6 Stratégie & Accents
StratégieLe robinet des liquidités reste ouvert
La récente amélioration des données économiques aurait pu laisser croire que les ban-ques centrales allaient modifier leur politique monétaire. La Réserve fédérale américai-ne (Fed) a toutefois annoncé qu’elle ne changerait rien pour l’instant. Elle veut d’abord avoir la certitude que la croissance économique est durable. Durant ces derniers mois, l’Europe est également sortie de la récession. Le risque d’un effondrement conjoncturel s’est fortement atténué ces derniers mois. Mais un regain d’optimisme conjoncturel n’est pas synonyme de haute conjoncture. La croissance économique reste modeste partout dans le monde.En attendant, les efforts d’économie se poursuivent aux États-Unis et en Europe.
Accents :
❯ Le «tapering» n’est pas pour tout de suite.
❯ L’Europe sort enfin de la récession.
Les marchés financiers tablent sur une croissance po-sitive (certes modérée) et aucune inflation. Ce scéna-rio a été confirmé par l’amélioration des données éco-nomiques ces derniers mois. L’embellie conjoncturelle a alimenté les rumeurs selon lesquelles les banques centrales adapteraient leur politique monétaire et fermeraient le robinet des liquidités dans un futur proche. Le 18 septembre, la Fed a surpris les marchés en faisant part de sa décision de ne pas abandonner sa politique monétaire très accommodante.
“To Taper or not to taper”
La Banque centrale américaine achète tous les mois pour 85 milliards USD d’obligations d’État et de prêts hypothécaires, afin de procurer une bouffée d’oxy-gène à la reprise économique et, en particulier, au marché résidentiel. Elle a mentionné à plusieurs re-prises ces derniers mois qu’elle pourrait commencer à réduire son programme d’assouplissement quantitatif dans le courant de 2013.
Durant l’été, l’amélioration des données économiques a alimenté la conviction selon laquelle les banques centrales abandonneraient leurs programmes d’as-souplissement quantitatif (tapering). La Fed a tou-tefois surpris tout le monde en décidant de ne pas réduire pour l’instant le rythme de son programme mensuel de rachat. Elle veut d’abord avoir la certitude que la croissance économique soit durable. Cela signi-fie malheureusement que l’abandon des programmes d’assouplissement quantitatif reviendra sur le tapis et attisera l’incertitude et la nervosité.
Pérenniser la reprise
La Fed a toutes les raisons de continuer à soutenir la reprise économique. Aux États-Unis, le marché de l’emploi revêt une importance cruciale. Même si des postes sont encore créés chaque mois, le rythme des créations d’emplois s’essouffle.
Durant ces derniers mois, l’Europe est également sor-tie de la récession. La croissance est redevenue posi-tive au deuxième trimestre (+1,3% en base annuelle) pour la première fois en six trimestres. Les baromètres de confiance des producteurs et des consommateurs se sont fortement améliorés ces derniers mois, y com-pris dans les pays périphériques de la zone euro.
Un regain d’optimisme conjoncturel n’est pas syno-nyme de haute conjoncture. La croissance écono-mique reste modeste. Aux États-Unis, elle devrait s’élever à +2% en 2013 et +2,8% en 2014. Dans la zone euro, elle devrait s’inscrire à +1,1%, contre -0,4% cette année.
Un regain d’optimisme conjonctu-rel n’est pas synonyme de haute conjoncture
Luk Van Heden
StrategistKBC Asset Management
7
-5%
-4%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
Q2 2012 Q3 2012 Q4 2012 Q1 2013 Q2 2013
Allemagne France Italie Espagne Belgique Irlande UEM
Reprise conjoncturelle en EuropeVariation de la croissance du PIB en %, en glissement annuel
Stratégie & Accents
Stratégie
Les mesures d’économies sont moins douloureuses !
La nouvelle année budgétaire démarre le 1er octobre aux États-Unis. Les Démocrates et les Républicains ne sont pas encore parvenus à un accord. De ce fait, même le régime des douzièmes provisoires n’a tou-jours pas de base légale. Les programmes d’écono-mies existants donnent pourtant des résultats spec-taculaires, sans que la croissance économique n’en pâtisse.
En Europe, les efforts d’économies se poursuivent, en s’écartant parfois du planning. Seuls la Grèce, le Por-tugal et l’Irlande semblent être en passe d’atteindre
leurs objectifs budgétaires pour 2013. Dans l’inter-valle, la Commission européenne a cédé à la pression politique des États membres pour assouplir les règles budgétaires, ce qui est compréhensible car depuis 2010, 4,1% du PIB commun de la zone euro ont été assainis au total. Cela représente le plus gros effort d’assainissement de ces vingt dernières années.
Les efforts d’économies se poursuivent
8 Stratégie & Accents
StratégiePortefeuille
Nous ne modifions rien ce mois-ci à la composition de l’actif des portefeuilles.
Comparées aux obligations, les actions demeurent bon marché. Les actions se voient donc attribuer un poids supérieur à la norme à long terme.
Dans le portefeuille d’actions, nous donnons la préfé-rence aux actions à haut dividende, qui génèrent un rendement plus stable et font souvent l’objet d’une acquisition ou d’un rachat par leur société.
Nous optons pour des actions de la zone euro et, en particulier, pour des actions de petites et moyennes entreprises. Cela ne signifie pas pour autant que nous sommes pessimistes à l’égard des actions américaines, que nous avons également étoffées. Nous mettons
également l’accent sur les actions des producteurs d’articles de luxe (cf. infra). Dans le portefeuille obligataire, nous préférons les obligations d’entreprises aux emprunts d’État, car elles offrent une rémunération supplémentaire pour le risque de crédit. Notre quête de rendement nous incite également à nous tourner vers les marchés émergents. Un portefeuille diversifié de titres à reve-nu fixe des marchés émergents rapporte facilement plus de 5%. À terme, un gain de cours n’est pas non plus exclu. De nombreuses devises des marchés émergents sont encore nettement sous-évaluées face à l’euro. Ces monnaies peuvent toutefois entraîner de sérieuses variations dans le portefeuille. Une ré-partition adéquate entre les devises et les débiteurs s’impose donc.
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
62
18
3
34
15
36
46
40
25 28 47
40
11
11
11
Actions sansprotection du capital
Actions avecprotection du capital
Obligations
Immobilier
Placementsalternatifs
Cash
Très défensif
Défensif
Trèsdynamique
Dynamique
9Stratégie & Accents
StratégieAccents dans le portefeuille
Dollar américain
Nous voyons le dollar américain d’un bon œil. Il est sous-évalué par rapport à l’euro. Plusieurs arguments plaident en faveur du billet vert :
•Couverture contre d’éventuels rebondissements de la crise de l’euro.
•Les États-Unis présentent de meilleures perspecti-ves de croissance, malgré l’embellie conjoncturelle en Europe.
•La politique monétaire (prévue) devrait en théorie soutenir le dollar.
•Les différentiels de taux d’intérêt jouent en faveur du dollar, et cela tant en ce qui concerne leur niveau que leur évolution récente.
Actions (small cap) de la zone euro (voir aussi en point de mire)
Nous optons pour des petites et moyennes capitali-sations (small & mid caps). Ce segment regorge de sociétés intéressantes, surtout dans nos secteurs de prédilection comme les biens d’équipement et les technologies. Étant souvent surveillé de très loin par les investisseurs institutionnels et/ou peu suivi par les analystes, il offre de nombreuses opportunités aux in-vestisseurs attentifs. Lisez plus à ce sujet en page 12.
Articles de luxe
Les producteurs d’articles de luxe sont dans l’en-semble moins sensibles à la conjoncture et pos-sèdent un grand pouvoir de fixation des prix. Dans un contexte marqué par l’essoufflement des bénéfices et des marges bénéficiaires, un secteur qui parvient à préserver ses marges et sa croissance bénéficiaire a une longueur d’avance. Le secteur comprend par ail-leurs beaucoup d’entreprises européennes.
Notre préférence pour les actions européennes ne va pas à l’encontre de notre attitude positive envers le dollar américain
10 Stratégie & Accents
StratégiePerspectives économiques
Perspectives économiques
UEM Royaume-Uni Etats-unis Japon
Croissance économiques(%)
Inflation (%)
Taux officiel (%) (*)
Taux à dix ans (%) (*)
Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY
(*) hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel;
hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;
(**) appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.
19-09-2013
2012 -0,5 0,2 2,8 1,9
2013 -0,4 1,2 1,9 1,9
2014 1,1 2,2 2,8 1,6
2012 2,5 2,8 2,1 0,0
2013 1,4 2,8 1,5 0,3
2014 1,5 2,5 1,9 2,1
19-09-2013 0,50 0,50 0,25 0,10
12-2013
03-2014
19-09-2013 2,05 3,01 2,94 0,73
12-2013
03-2014
30-09-2013 - 0,84 1,35 130,18
12-2013 -
03-2014 -
11Stratégie & Accents
StratégieSélection d’obligations
Notre sélection d’obligations(1)
Monnaie Emprunt Prix d’émis- sion ou cours indicatif
Coupon Rating Rendement (en %)
Contre- valeur en EUR (*)
Marché primaire
Marché secondaire
(1) Voir note 2 en dernière page.(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 26/09/2013
NZD BNP PARIBAS FORTIS FUNDING6,000% 2013-2019
101,875 11/10 A+ 5,623 1 205,41
AUD MERCEDES BENZ Australia3,875% 2013-2016
101,550 12/07 A- 3,280 1 381,48
CAD VOLKSWAGEN FIN, SERV, NV2,125% 2013-2017
100,400 05/04 A- 2,000 1 457,38
EUR NYRSTAR5,375% 2011-2016
102,000 11/05 NR 4,537 1 028,09
NOK EIB3,000% 2012-2019
100,880 22/05 AAA 2,827 1 280,78
Malgré leur récente remontée, les taux obligataires restent bas dans les pays clés. Les taux réels ne sont toutefois plus négatifs. Un regain d’optimisme conjoncturelle et un intérêt moins marqué pour les obligations refuges pourraient créer une pression à la hausse sur les taux obligataires. Nous ne pensons toutefois pas que les taux grimperont fortement en 2013. Les banques centrales n’ont pas intérêt à ce que les taux obligataires augmentent. Nous anticipons tout au plus une légère remontée des taux de référence (Bund allemand pour la zone euro et Treasury Bond américain pour la zone dollar).La courbe des taux (écart entre les taux à court et à long terme) est déjà extrême et peut difficilement monter plus haut.Les credit spreads (différentiel d’intérêt entre obligations d’Etat et obligations d’entreprises) et les écarts de taux intra-UEM pourrai-ent encore se rétrécir.
12 Stratégie & Accents
Actions en point de mire
La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage
Reprise de la croissance dans la zone euro
Actuellement, nous préférons les actions de la zone euro aux actions américaines. Nous croyons dans la reprise de la croissance en Europe. Les derniers indica-teurs économiques sont révélateurs. La crise de l’euro pose de moins en moins de problèmes. La valorisa-tion moins élevée des actions européennes se justifie donc moins. Nous sommes conscients que la crise de l’euro continue à hanter l’esprit des investisseurs et des ménages. Nous sommes cependant de plus en plus persuadés que la Banque centrale européenne maîtrise la situation. Lors de l’éclatement de la crise du crédit, les banques étaient très réticentes à se prêter de l’argent, par manque de confiance. Nous constatons que le marché interbancaire fonctionne à nouveau normalement. La fuite des capitaux des in-vestisseurs a par ailleurs cessé. Certains investisseurs rapatrient même leurs capitaux vers leur base natio-nale. L’amélioration dans la zone euro a permis à la BCE de supprimer l’excès d’injection de liquidités de ces dernières années. Par moments, les investisseurs s’inquiètent de la lenteur des réformes européennes. Il semblerait toutefois que tout le monde ait appris à vivre avec les imperfections de l’Union européenne.
La croissance bénéficiaire des entre-prises reste faible
Par suite de la récession en Europe et de la crise de l’euro, les bénéfices des entreprises de la zone euro ont pris 20% de retard sur ceux des sociétés amé-ricaines. Le temps est venu de combler ce retard. De bonnes surprises sont même possibles. Pour les douze mois à venir, les investisseurs tablent toujours sur une croissance bénéficiaire de 10% pour les en-treprises américaines, contre 9,5% pour les sociétés européennes. Grâce à des reprises de provisions pour pertes sur crédits, l’embellie conjoncturelle aux États-Unis a déjà dopé les bénéfices des banques, ce qui devrait maintenant également être possible dans la zone euro.
Les actions de la zone euro de-vraient pouvoir combler leur retard
Les actions de la zone euro affichent une décote de l’ordre de 15 à 20% par rapport aux titres américains. Jusqu’il y a peu, cette remise se justifiait par la crois-sance bénéficiaire plus lente et par les risques plus élevés. La valorisation des entreprises européennes de rayonnement international correspond à celles des sociétés américaines de même calibre. Les entre-prises axées sur le marché européen sont nettement moins chères que leurs homologues américaines. Cette différence ne se justifie plus. Il s’agit surtout d’entreprises à plus faible capitalisation boursière. Nous avons une préférence marquée pour cette caté-
Les cours des actions de la zone euro affichent toujours un net retard sur les États-Unis. La nouvelle du redressement progressif de la conjoncture américaine a permis aux acti-ons du nouveau monde de repasser la barre atteinte en 2008, lors de l’éclatement de la crise du crédit. En Europe, la relance conjoncturelle affiche un retard sur les États-Unis. La situation économique s’améliore depuis peu. Après six trimestres de contraction éco-nomique, la zone euro n’a renoué avec la croissance qu’à partir du deuxième trimestre 2013. Dans ces conditions, les actions européennes devraient pouvoir récupérer une par-tie de leur retard. Ce retard justifie également notre préférence pour les actions de la zone euro. Le fait que les grandes sociétés profitent plus vite d’une reprise de la Bourse que les capitalisations boursières plus restreintes explique pourquoi nous donnons la préférence aux small caps au sein de l’accent zone euro.
Accents
❯ La zone euro renoue avec la croissance
❯ … les cours des actions vont suivre.
❯ Nous avons une préférence pour les entreprises à petite capitalisation boursière.
13
Les small caps seront les premières à pro�ter d’une relance conjoncturelle
Répartition géographique du chiffre d’affaires (en %)
58 72 74 78
42 28 26 22
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Mega caps Large caps Mid caps Small caps
Marchés occidentaux Marchés émergents
Stratégie & Accents
Actions en point de mire
gorie d’entreprises. Nous apportons cependant deux nuances :
•Nous ne sommes pas défavorables aux actions américaines. Les États-Unis sont le plus grand mar-ché d’actions et dans la Stratégie d’investissement KBC, nous maintenons une surpondération en actions.
Notre optimisme quant à l’évolution du cours du change du dollar n’est pas incompatible avec un ac-cent sur les actions européennes. Une appréciation du dollar américain est favorable à la compétitivité des entreprises européennes. Pour les entrepreneurs de la zone euro, leurs revenus en devises se soldent par des revenus de plus en plus élevés en euro.
Les petites actions demeurent injus-tement dans l’ombre
Nous sélectionnons nos small caps européennes dans un vaste groupe comprenant plus de 600 entreprises susceptibles de figurer un jour parmi les grands. Ces sociétés restent souvent dans l’ombre par manque d’intérêt des grands investisseurs institutionnels ou des analystes. Ce groupe d’entreprises offre donc de réelles opportunités à l’investisseur attentif. Les en-
treprises de plus petite taille évoluent souvent sur un marché de niche, où elles exercent leur spécialité sous un profil simple. Elles seront les premières à profiter de la relance conjoncturelle dans la zone euro (cf. graphique). Il y suffisamment de noms dans les sec-teurs qui ont actuellement notre préférence, à savoir la consommation discrétionnaire, les biens d’équipe-ment et les technologies de l’information. Dans la phase actuelle de la conjoncture, ces entreprises af-fichent une croissance bénéficiaire supérieure à celle du marché au sens large. Elles constituent par ailleurs des cibles de rachat potentielles.
Une embellie économique se dessine dans la zone euro et nous voulons en profiter dès le départ
14 Stratégie & Accents
Sous la loupeOrganismes de Placement Collectif (OPC)(1)
Participez à l’évolution de l’indice BEL 20 !
La zone euro est enfin parvenue à sortir de la crise. Les investisseurs reprennent confiance. Comparée à d’autres États membres européens, l’économie belge a tenu bon pendant la crise et a renoué avec la crois-sance au deuxième trimestre. Les entreprises belges intégrées dans le BEL 20 jouissent d’une excellente réputation et sont censées profiter de la reprise.
KBC EquiPlus 90 Belgian Economy 1
En tant que promoteur, KBC propose 90 Belgian Eco-nomy 1, un compartiment de la sicav de droit belge KBC EquiPlus, qui suit l’évolution de l’indice BEL 20. L’indice BEL 20 reflète les actions les plus liquides d’Euronext Bruxelles et se compose au maximum de 20 actions différentes. En cas de hausse éventuelle de l’indice à l’échéance2, l’évolution positive est versée intégralement à titre de plus-value, en plus de votre mise initiale. La plus-value est plafonnée à 60%3.En cas de baisse de l’indice à l’échéance, l’évolution négative est prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de 10%4. Vous récupérez donc au moins 90% de votre mise initiale (soit 900 EUR sur
1 000 EUR avant frais) à l’échéance. Vous ne courez aucun risque de change.
Période d’émission : du 30-09-2013 au 28-10-2013 avant 6h00 (sauf clôture anticipée), avec date valeur le 08-11-2013. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,5% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie à l’échéance finale : néant. Avant l’échéance finale : 1%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% à la sortie (max. 1 500 EUR) ; à l’échéance finale : néant. Plus-values exonérées du précompte mobilier. Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut varier dans le temps. Les nouvelles mesures budgétaires du 30 juin 2013 peuvent avoir un impact sur les revenus de cette sicav. Parts de capitalisation de 1 000 EUR. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Nous vous conseillons de lire le document “Informations clés pour l’investis-seur” avant d’investir dans ce fonds. Les informations clés pour l’investisseur sont disponibles gratuitement en français dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque, tandis que le prospectus et le dernier rapport périodique peuvent uniquement être obtenus en néerlandais. Ces documents peuvent également être consultés sur les sites www.kbc.be ou www.cbc.be. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).
(1) Voir la note 1 à la dernière page.2: (Valeur finale moins valeur initiale) divisée par la valeur initiale3: Maximum 7,52% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes.4: Minimum -1,62% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes
Accents :
❯ L’économie belge est sur la bonne voie.
❯ 20 entreprises affichant la plus grande capitali-sation boursière.
15Stratégie & Accents
Sous la loupeOrganisme de placement collectif (OPC)(1)
Les grands de demain
Investir en actions de petites et moyennes entreprises de la zone euro présente des avantages. Après six tri-mestres de vaches maigres, la zone euro renoue avec la croissance. Alors que les grandes entreprises sont essentiellement tributaires de l’économie mondiale en raison de la globalisation, les petites et moyennes entreprises sont surtout actives sur leur marché do-mestique. Elles sont donc très bien placées pour profi-ter de la reprise économique dans la zone euro. En outre, elles sont suivies par un nombre plus restreint d’analystes. Des recherches bien menées peuvent donc déboucher sur l’identification de véritables perles. Les analystes de KBC Asset management ont acquis une bonne expérience en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises. Ils rencontrent ré-gulièrement le management de bon nombre de ces sociétés.Les petites et moyennes entreprises affichent géné-ralement une croissance escomptée plus élevée du bénéfice par action que les grandes capitalisations. Enfin, certaines PME occupent des marchés de niche et ont le potentiel nécessaire pour devenir des acteurs mondiaux dans leur spécialité.
KBC Equity Fund EMU Small & Medium Caps
En sa qualité de promoteur, KBC propose EMU Small & Medium Caps, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund, qui investit principalement dans des petites ou moyennes capitalisations de la zone euro et fait l’objet d’une gestion active confiée à des spécialistes. Les actions sont sélectionnées de ma-nière à obtenir une répartition sectorielle adéquate. Vous ne courez aucun risque de change. Le cours du compartiment peut être sujet à de fortes fluctuations en raison de sa composition et s’adresse à des inves-tisseurs très dynamiques. Renseignez-vous auprès de votre conseiller KBC.
(1) Voir la note 1 à la dernière page.EMU Small & Medium Caps est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1 500 euros). Parts de capitalisation et distributi-on de 1 000 euros. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 25%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) et sur le site www.kbc.be/recherchedefonds.Nous vous conseillons de lire le document “Informations clés pour l’investis-seur” avant d’investir dans ce fonds. Les informations clés pour l’investisseur sont disponibles gratuitement en français dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque, tandis que le prospectus et le dernier rapport périodique peuvent uniquement être obtenus en néerlandais. Ces documents peuvent également être consultés sur les sites www.kbc.be ou www.cbc.be.
Accents :
❯ Moyen idéal pour profiter de la reprise économique dans la zone euro.
❯ Futurs acteurs mon-diaux en puissance.
WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir
Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles.
Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effec-tuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rap-ports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Les informations du présent document sont valables au moment de sa rédaction. Elles peuvent être modifiées sans préavis et n’offrent aucune garantie pour l’avenir. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers pré-sentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Aucun passage de ce document ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC AM. Ces informations sont soumises au droit belge et relèvent de la juridiction exclusive des tribunaux belges.Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclo-sures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.
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Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.
Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.
Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.
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(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Le parution du prochain numéro le *4 novembre 2013*