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La culture hydroponiquePour augmenter les rendements ou évi-ter certains problèmes liés  à la culture en terre (poids, maladies, petits rendements), la culture hydroponique est votre seul salut.  En effet, ce type de culture permet d’obtenir des rendements plus grands, plus rapides et plus propres. La culture hydroponique, malgré son nom technique, est une très ancienne méthode de culture que l’on retrouve, par ailleurs, à l’état sauvage.  Cela consiste à faire pousser les plantes sans terre, dans un milieu inerte, en général d’origine minérale (laine de roche, perlite, vermiculite… culture. 29

Dans ce numéro:

Haze AutomaticBest Automatic Ever by Dinafem

w w w. d i n a fe m . o r g

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Page 3 Girl

Cher Soft Secrets

Produits

Nouveau livre

Ask Ed

Space cake

Jorge Cervantes

Comic Ganjaman

Du SOG

Affiche

Soulfly

Outdoor pour les nulls, fin

Column de Jules S.

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Dans ce numéro également:

Réservé aux adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher, Pays-Bas

GRATUIT

Année 8 – Edition 6-2010

Développement de l'industrie du cannabis

Une décennie d'innovationEn 2000, il n'y avait que quelques boutiques de culture qui passaient des annonces dans les rares revues sur le cannabis. Encore plus rares étaient les amateurs qui s'aventuraient à passer une commande de graines venant de Hollande et trouvées dans un petit catalogue étranger. Dix ans ont passé depuis lors et la Hollande semble aujourd'hui beaucoup moins loin. David García

Les premiers achats par courrier dans des boutiques nationales ont lancé l'accroisse-ment de la culture de tous les côtés, tant en intérieur qu'à l'air libre. Les lampes de 400 watts à sodium haute pression ont dépassé leur limite; un articule qu'il fallait obligatoi-rement acheter car il donne une certaine garantie à l'idée d'autosubsistance. Comme toujours, les graines ont crée l'occasion et les choses se sont fortement développées depuis lors. Toute une industrie spécialisée a surgit et reste en mouvement constant. Une expansion qui peut être comparée aux avancées technologiques et qui ne pour-raient exister sans internet.

De la graineAu début, il n'y avait qu'une graine. Et elle était normale la plupart du temps. Dix années plus tard, on peut trouver le produit des techniques de féminisation dans le commerce. Sans aucun doute, ce type de graine est clairement identifié comme étant une spécialité de la société hollandaise Dutch Passion et son prix est le double de la version normale. En défi-nitive, il s'agit d'une curiosité qui n'a que peu, voire pas, d'intérêt pour l'amateur de cette époque là.

Le paysage a radicalement changé depuis lors et de nouvelles sociétés de graines comme Dinafem, Sweet Seeds et Eva Seeds ont lancé leur activité sur leur connaissance du processus de fémi-nisation. Le maniement de ces techniques combiné à l'engagement exclusif de la production de graines féminisées inau-gure une nouvelle tendance dans laquelle prime l'innovation commerciale. C'est ainsi que sont arrivées les graines auto-florissantes, féminisées et normales, ainsi que leur développement actuel. Les croi-

Les lampes refroidies par air ont fortement amplifié les possibilités de culture dans les régions les plus chaudes.

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La Power Flower est une variété commerciale populaire. Facile, rapide et fiable. Cette variété convient aux cultures intérieures et extérieures, et se porte très bien dans une bonne terre. Mais quand elle est plantée dans une installation hydro-ponique, la Power Flower explose de têtes et de THC. Principalement Indica, la Power Flower a une influence sativa qui donne de l’énergie à son effet en apportant un high agréable à un effet corporel incroyablement puissant. La Power Flower est par-faite pour les débutants et un rêve qui se réalise pour les professionnels. La Power Flower produit une récolte fiable et bien lourde (jusqu’à 150 g par plante!) de têtes très denses et collantes.Globalement une gagnante!

Origine génétique: dominance Indica avec des influences Sativa

Hauteur: 100 – 140 cm.THC: autour de 15%Durée de floraison: 7 à 8 semainesRendement: ± 500 g par m2Récolte à l’extérieur: début octobre

Photo: Royal Queen Seeds Pow

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sements avec des Ruderalis proposés par Sensi Seeds dans les années 1990 telle-ment populaires sous certaines latitudes sont restés à l'arrière.

A la terreLe terrain des substrats et terreaux de culture ne se sont pas caractérisés pour leurs innovations ces dernières années. Il est à supposer que ces matériaux étaient assez perfectionnés quand le 20ème siècle a touché à sa fin. Depuis lors, l'utilisation de carrés de tourbe pressée s'est géné-ralisée avec les fameux Jiffy-7, mais ce produit existe dans le commerce depuis plus de 40 ans. En terre, une nouveauté est cependant proposée par B.A.C. Elle est composée d'une plus petite partie de perlite et est enrichie de lave qui apporte aération et nutriments de manière natu-relle. Elle contient également du Final Solution, un stimulant bio original et efficace. Tout ça en fait un substrat très perfectionné et fortement recommandé quand on utilise de l'eau dure ou de mau-vaise qualité pour la culture.

EclairageMême si la lampe HPS typique de 400 ou 600 watts conçue avant 2000 est toujours la lampe de culture la plus populaire, avec son transformateur conventionnel et son simple réflecteur, il y a eu de nom-breuses nouveautés. La plus remarquable est celle issue de la technologie LED de laquelle on attend qu'elle va remplacer les lampes de haute intensité. Le fac-teur qui limite encore la généralisation de l'usage de celles-ci et d'autres innovations est le coût. A mesure que de nouveaux systèmes d'éclairage apparaissent, la dif-férence de prix avec les équipements tra-ditionnels diminuent.

Jusqu'à l'arrivée récente des ballasts digi-taux et de certaines nouvelles ampoules qui ont un meilleur rendement lumi-neux que d'habitude, les améliorations étaient centrées sur les réflecteurs. Depuis l'introduction des cool tube, la culture d'intérieur est à la portée de nouveaux amateurs cultivant dans des régions très chaudes. Dans de nombreux endroits du Sud de l'Europe, les réflecteurs ouverts empêchent de cultiver correctement sous un éclairage artificiel pendant une partie des mois de l'année. Le refroidissement par air de ces lampes a ainsi considéra-blement augmenté les possibilités. Au fil de cette décennie, on a vu apparaître des modèles mieux conçus sur le modèle cylindrique d'origine comme le réflecteur Daystar qui donne une réflexion beau-coup plus efficace. Parlant de réflecteurs, il serait inconcevable de ne pas parler des Adjut-A-Wing, un produit conçu au début des années 1990 mais toujours très utilisé aujourd'hui. Combiné au Super-Spreader, ce réflecteur parabolique ajustable opti-mise au maximum le rendement de la lumière disponible.

On notera également l'apparition des fluorescentes compactes qui ont fortement simplifié l'utilisation de ce type d'éclairage.

EngraisUn autre domaine qui a produit de nom-breuses nouveautés et améliorations est celui des produits de soins pour les plantes et particulièrement celui concer-né par la nutrition. En plus des simples schémas de fertilisation basés sur un engrais de croissance et un engrais de floraison, diverses marques ont développé des gammes de produits toujours plus grandes et spécialisées. Des marques comme Grotek, Advanced Nutrients et Technoflora établies au Canada et d'autres apparues récemment comme l'Espagnole Bioprotect et son Black Gold proposent les derniers développements de haute qua-lité. Les quantités de fertilisants, stimulants et additifs bio se sont aussi multipliées et nous viennent autant d'Europe que d'Amérique du Nord. Ils contribuent à per-cevoir le cultivateur de cannabis de plus en plus comme un horticulteur classique.

Espaces de cultureFace aux ventilateurs qui son restés pra-tiquement les mêmes depuis dix ans, le domaine des espaces de culture sous un éclairage artificiel est lui en constante évo-lution. L'arrivée des premières armoires de culture comme la HomeBox a rendu la culture d'intérieur plus accessible et a gagné en flexibilité. De nouvelles améliora-tions sont apportées constamment et ces gammes d'articles sont à des prix de plus en plus accessibles. Les premières armoires de culture mesuraient un mètre carré. Aujourd'hui, on peut en trouver de toutes les dimensions, allant des grandes cas-settes pour plusieurs lampes de 600 watts aux unités plus petites pour le clonage et la croissance végétative, en passant par de nouveaux systèmes modulables totale-ment personnalisés et sans limite de taille.

Equipements et accessoiresLe dernier domaine qui nous apporté son lot de nouveautés est celui qui englobe tout ce qui touche à la consommation du produit final. S'il y a eu assez peu de changements dans les outils pour traiter la matière végétale à utiliser à la fin de la culture (il faut quand même citer l'appari-tion des tambours domestiques portables qui séparent la résine), ces innovations ont apporté des changements impor-tants dans différents types de produits. Un exemple évident est celui des balances digitales disponibles à des prix très acces-sibles et de formes surprenantes. Petit à petit, ces balances de précision sont entrées dans l'espace à côté des autres équipements qui aident l'horticulteur dans son travail quotidien.

Les papiers à rouler, les hachoirs, les pipes en verre de borosilicate, les mèches de chanvre et de cire d'abeille, les vapo-risateurs, les grilles et plaques de titane, les sacs et récipients hermétiques… La liste pourrait être très longue si on vou-lait énumérer la grande quantité de pro-duits nouveaux qui sont apparus sur le marché ces dernières années dans cette catégorie. On a l'impression d'être déjà bien loin des premiers grinders Sweet Leaf qui ont obtenu le prix du meilleur produit lors de la Cannabis Cup d'Ams-terdam en novembre 2000.

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Lecteurs francophones, attention!

Ça vous dirait de gagner des graines FEMINISEES de DINAFEM? Alors envoyez-nous une photo de votre culture ou de votre plus belle plante de cannabis sur laquelle on voit clairement un exemplaire de Soft Secrets, et DINAFEM vous enverra 3 graines féminisées. Et si sur la photo apparaît également votre superbe épouse ou copine vêtue d’un mini bikini sexy ou de lingerie aguichante, vous recevrez 2x3 graines féminisées. La photo du mois sera elle récompensée par 3x3 graines féminisées de première qualité! Avec les com-pliments de Soft Secrets Europe et DINAFEM!Envoyez vos photos par mail à [email protected] ou à notre boîte postale. Et n’oubliez pas que tous vos courriers seront traités avec la plus grande discrétion. Nous ne publions pas les photos hors sujet et nous n’aimons pas les plantes au stade végétatif. C’est des grosses têtes bien grasses et des nichons et des beaux culs qu’on veut voir! Bonne chance!

Soft Secrets France, PoBox 17250,

1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas

E-mail:[email protected]

Le courrier des lecteurs

Salut à tous.Voici une photo de mon placard (400w) avec 2 Moby Dick de chez DINAFEM à droite et 2 Critical Jack à gauche. Elles ont eu 2 semaines de croissance et 10 de flo pour les Moby Dick, et 12 pour les autres. Voici donc une photo de ma copine et des Moby Dick fraîchement cueillies. Merci à vous, votre journal est terrible.Aster – 47

La Moby Dick est un excellent choix. Cette variété devient très populaire en Europe.

Yoyito – 74

Surveille bien les insectes qui se rassemblent sous les bou-cliers ronds blancs. Mais tu as l’air bien parti pour une belle récolte quand elles seront mûres. Pour ta prochaine mise à jour, pense à une lampe ventilée. Pour savoir à quelle hau-teur la suspendre, mets ta main en dessous. Bouge ta main de haut en bas jusqu’à ce que tu sentes la chaleur sur le dos de la main mais toujours de la fraîcheur sur la paume. La lampe doit être suspendue de manière à ce que le sommet de la plante ne dépasse pas ce point

Bonjour,Je vous présente une Critical+ en fin de flo. Elle a poussé sous 600w et en hydro bille d’argile goutte à goutte avec la gamme Canna Aqua. Et là, c’est ma out: une durban poison qui a poussé dans le nord 100 pour 100 bio. Elle mesure 3m, j’en ai récolté un petit kg bien savoureux. J’ai préparé le sol avec du guano, engrais vert, poudre d’os, mélasse, etc.

Elle a donné plus que je l’espérais. Là, elle sèche. Voilà pour moi et surtout ne changez rien, bonne continuation

Bravo! Bien joué! La Critical+ n’est pas réputée pour sa résistance à la moisissure (mais elle est réputée pour sa bonne fumée). Reste donc vigilant, surtout en automne.

Anonymes

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Seb le Belge

Le rinçage à l’air de bien se passer. Le temps que la plante soit prête pour la récolte, les grandes feuilles seront mortes et très faciles à éliminer.

Bonjour à tous, Quelques photos de nos belles plantes, cultivées en plein air. Variétés Purple et Early. Longue vie à Soft Secrets !! Un amoureux des belles plantes

Quel magnifique jardin. On dirait qu’il reste pas mal de temps avant la récolte mais ça devrait être une belle. Quand on cultive différentes variétés, elles peuvent mûrir à différents moments, garde ça en tête quand tu planifies ton jardin.

D'une lectrice Espagnol

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Bonjour très chers rédacteurs de notre précieux magazine Soft Secrets, Je vous présente ma culture en terreau sous 400 watts HPS, voici les plus beaux pieds d’AMS qui ont survécu à une attaque d’araignées rouges après 8 semaines de floraison, sans oublier celle sans qui ces photos auraient manqué de charme...mon petit frétillant!! LONGUE VIE A SOFT SECRETS ET VIVE MARIJANE !Lilou

Quelle photo enchanteresse, merci à toi. Félicitations pour avoir sauvé tes chéries de la menace des araignées rouges.

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Coucou! Voici quelques têtes d’Easy Sativa féminisées qui ont poussé en extérieur. J’ai gardé deux boutures au pla-card pour des pieds mères, elles ont poussé en pots de 35cm de diamètre et de hauteur et je les ai nourris avec un mélange d’eau et d’or brun, effet très puissant...héhéhéMister O

L’Easy Sativas est mieux connue comme cultivar d’extérieur et tu as réussi à la dompter dans un placard.

Bonjour,Voilà ci-jointe une jolie photo de ma copine et de mes autres copines... Mathieu

On sait maintenant pourquoi les filles passent autant de temps dans les cabinets de toilette.

Voici ma première planta-tion en extérieur, 2 plans de Sensi star et 2 plans de délirium ... Je coupe tous dans deux jours ! Longue vie au Soft Secrets !!

Colas impressionnants, bien joué! Mais elle a l’air d’être un peu endiablée, fais attention. Sensi Star est un bon choix (qui a raflé une Highlife Cuo cette année), et à voir les résultats, le délire à l’air d’être un bon choix aussi.

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Coucou! Voici quelques têtes d’Easy Sativa féminisées qui ont poussé en extérieur. J’ai gardé deux boutures au placard pour des pieds mères, elles ont poussé en pots de 35cm de diamètre et de hauteur et je les ai nourris avec un mélange d’eau et d’or brun, effet très puissant...héhéhéMister O

L’Easy Sativas est mieux connue comme cultivar d’extérieur et tu as réussi à la dompter dans un placard.

Bonjour l’équipe, des photos de notre petite culture de gauche a droite: CAK, MONSTER, SWEET AFGANI DELICIOUS, actuellement en séchage! Merci pour ce que vous faites, Soft Secrets est de plus en plus passionnant! Mel

Ta femme essaye désespérément de se cacher, à tel point que nous avons décidé, après de longues nuits de discussion, d’offrir seulement 3 graines au lieu de 6. Ces plantes ont une belle forme d’arbre. Veille à enlever les feuilles qui sont tombées pour ne pas qu’elles pour-rissent sur place et causent des problèmes.

Je vous fais parvenir ces quelques photos de ma douce et de mon pied de Skunk Haze élevé par Biobizz. C’est ma première expérience outdoor, quel bonheur ... longue vie au SS!DYZZZZ

Ta belle à un superbe côté à l’ouest. Bel exemple de la manière d’utiliser des tuteurs et des liens pour ouvrir les branches pour laisser pénétrer la lumière. La Skunk Haze est une classique et des résultats comme les tiens montrent bien pourquoi. Bien joué mec!

Anonymes

La prochaine fois, essaye d’attacher les plantes dans la direction vers laquelle elles tendent. Elles poussent hors de la clôture vers la lumière.

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Bonjour toute l’équipe de soft secretsJe vous envoie mes photos de ma culture d’extérieur et ma copine qui a eu le plaisir de poser pour vous. Bientot la recolte de deux super skunk dans les pots blancs et ainsi ke mon pied d’orange bud dans le pot noir. Je tiens a vous remercier pour tous vos petits conseils utiles et sympas que l’on retrouve dans votre journal et sur votre site Vera

La prochaine fois, prends plus de tuteurs et de ficelle, et attache les branches pour les étaler. Ce que tu fais avec ta copine, c’est tes affaires. Si tu laisses bonifier l’Orange Bud, tu auras peut être sa fameuse saveur d’agrumes. Et STP, vas-y doucement avec les touche de ton clavier, ça fait mal aux yeux.

Voilà quelques photos de ma première plantation. J’ai deux lampes 250w mais bien-tôt ce sera en deux compartiments: un flo et un croissance. Vous pouvez m’expliquer comment faire des bonnes boutures? 

Il faut faire les boutures pendant la phase de croissance, pas pendant la floraison. Si tu essayes de faire des boutures pendant la floraison, elles devront essayer de survivre au retour à la croissance et produire des racines.

Une petite Cheese qui sera vite curée, 400w, huit semaines, engrais Plagron et adn et vite fumée aussi!Pierre

Très belles grappes de fleurs pour une si petite plante.

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12 CULTURE D’INTÉRIEUR

Critical +: la référence idéale pour un essaiCet article est dédié à souhaiter la bienvenue aux Indoors, avec le ral-lumage après l'été. Nous avons visité plusieurs jardin indoor et allons vous présenter les résultats des différentes installations, engrais et génétiques. Pour le travail d'essai de divers produits, l'utilisation d'une variété bien connue est d'une grande aide et la Critical+ est sans aucun doute une plante excellente pour cet usage. Nous avons donc testé une culture de cette variété dans ces intérieurs très spé-ciaux. L'article a pu être rédigé grâce aux informations et aux photos fournies par Mr Vertical et son assistant technique que nous remer-cions également, Tricoma Blanes.

Il s'agit d'une monoculture de 85 clones de C+. Nous sommes partis d'une mère sélectionnée à partir de graines de Dinafem. Le critère de choix pour cette plante est sa bonne odeur et son effet puissant. Son autre point fort est sa rapi-dité, cette culture ne prend que 15 jours de croissance et 53 jours de floraison.

L'espace de cultureL'installation occupe une superfi-cie totale de 3,65 mètres divisée en 3 bandes d'un mètre et une autre de 0,65 mètre. Les lampes sont 4 Diamond Pro de 600 watts avec des ampoules Sunmaster et des ballasts électroniques. Ces lampes ont été conçues en collabo-ration avec un laboratoire de photomé-trie en Angleterre et comprennent les dernières nouveautés scientifiques pour l'amélioration de la lumière.

La ventilation est assurée par un extrac-teur qui aspire 1000 mètres cubes de l'heure doté d'un filtre Can correspondant. Un RVK sert d'intracteur et est connecté à un grillage Air Sock de BAC. Ce grillage est un élément utile qui améliore beaucoup la distribution de l'air. Deux ventilateurs sur pied mélangent les masses d'air.

Toute l'installation est automatisée grâce à une boîte de 4x600 pour les lampes ainsi qu'un contrôleur pour le ventilateur. Pour la croissance, il y a deux humidificateurs de 6 litres posés sur des tabourets pour que l'humidité se diffuse au dessus des plantes. En floraison, ils sont remplacés

par deux déshumidificateurs. Grâce à cela, on a un contrôle total sur la température et l'humidité, deux paramètres clés dans une culture d'intérieur. En croissance, les températures sont maintenues entre 24° et 18°, l'humidité pendant les premiers jours à 80% pour être progressivement réduite à 60-65%. Avec le changement à 12 heures de lumière, on augmente les ventilateurs de 3 degrés pour stimuler la floraison. L'humidité est progressivement baissée pour atteindre 50%, le maximum des déshumidificateurs.

Substrat et fertilisationOn a utilisé des pots de 3l avec du ter-reau Light Mix de Biobizz. Ce substrat a une excellente structure qui draine bien et permet un contrôle total de l'alimen-tation. Nous avons ajouté 10 perles de Bactofil à chaque pot et arrosé avec un pH ajusté avec du Trichoderma Harzianum. Ces deux opérations sont destinées à pro-téger les racines et à améliorer leur envi-ronnement de vie.

Pour la fertilisation, nous avons utilisé du Grotek, une gamme de produits de cette nouvelle société canadienne. La philosophie est de combiner une base organique avec des additifs chimiques. Dans ce cas, la base organique provient du Grow et du Bloom.

Dès les premiers arrosages, nous avons ajouté du Bloom Fuel conçu pour le déve-loppement d'une plus grande quantité de bourgeons et de ramifications latérales.

Le Vita Max Plus est composé de macro et micronutriments conçus pour promou-voir le développement des plantes, des racines, des fleurs ainsi que pour réduire le stress causé par la transplantation ou les conditions climatiques. Le Monster Grow est une solution pour la croissance et pourvoit à toute la nutrition pour une croissance vigoureuse et bien verte. Il donne à la plante plus de calcium et de magnésium, ce qui les protège des déficiences. C'est un produit très concen-tré que l'on combine avec le Solo Tek Grow comme base organique. Pendant la seconde semaine de croissance, nous avons arrêté d'utiliser du Monster Grow que nous avons remplacé par du Veg Growth Booster, un complément en une seule application qui encourage une crois-sance prompte et vigoureuse des plantes.

Avant de passer à la floraison, 14 jours après la transplantation finale, nous avons fait une application foliaire de savon de potasse pour nettoyer les plantes de toute invasion possible et de leurs œufs. Le jour suivant, nous avons mis la culture dans le noir pendant 12 heures puis sous 12 heures de lumière. Après 8 jours, elle est entrée en florai-son et nous avons légèrement taillé les parties inférieures et pulvérisé un fongicide contre l'oïdium. Le Solo Tek Bloom est le nutriment de base pour la floraison. Dès la première semaine et jusqu'à la fin de la troisième semaine de

floraison, nous avons donné deux fois par semaine du Vita Max, du Bloom Fuel et du Blossom Blaster, des traitements destinés à augmenter le nombre et la taille des bourgeons floraux. Pendant la quatrième semaine, nous avons rem-placé le Blossom Blaster par le Monster Bloom, un PK très fort avec 50 de phos-phore et 30 de potassium. Ce produit stimule la croissance des racines et des fleurs d'une manière spectaculaire. Vu sa forte concentration, il ne faut pas l'utiliser plus de deux semaines avant la récolte. Le Heavy Bloom contient des acides aminés, des vitamines, des hydrates de carbone, du phosphore, du potassium et des enzymes. Il est conçu pour augmenter le poids et la taille des fleurs. De la quatrième à la sixième semaine de floraison, nous avons ajou-té du stimulant Bloombastic d'Atami. La sixième semaine de floraison, nous avons arrêté avec le Bloom Fuel. La septième semaine de floraison, nous avons arrêté d'utiliser le Monster Bloom et le Vita Max, c'est-à-dire que nous n'avons plus arrosé qu'une fois avec du Solo Tek Bloom et du Heavy Bloom. A partir de ce moment, nous n'avons plus arrosé qu'avec du Final Flush et de l'eau jusqu'à la maturation des têtes. Le Final Flush est utilisé dès le début de la florai-son et une fois toutes les deux semaines

Attention: la dose décrite dans sur le tableau est pour une application par semaine. Si on en donne deux fois, il faut multiplier la quantité en ml par le nombre de litres d'eau utilisés et le diviser par le nombre de fois que l'on va en donner cette semaine là. Par exemple, si on utilise 2ml/l une fois par semaine en une applica-tion de 10 litres, ça fera 20ml (2 x 10), pour deux applications, ça fera 10 ml (2 x 10 = 20/2 = 10), pour trois applications, 6,6 ml (2 x 10 = 20/3 = 6,6).

La récolte obtenue fut de 1700 grammes de matière finale après la manucure. Elle a donné des têtes très compactes, savou-reuses et aromatiques. Elle nous a foutu une baffe qu'on n'est pas prêt d'oublier!

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Atami Root-CUn large système radiculaire en bonne santé est un collaborateur important pour une plante bien développée. Pour rendre ceci possible, ce stimulant bio pour les racines assure une croissance rapide et vigoureuse du système radiculaire et a un effet préventif sur les maladies du sol comme le Pythium, le Fusarium et les parasites. Les racines vont rapidement se ramifier et le volume radiculaire augmenter visiblement pour donner une meilleure accroche à la plante. Sa taille au dessus du sol va également s’accroître. Une plante avec un système radiculaire bien développé et bien ancré peut supporter plus de grappes florales au stade final ce qui devrait donner une meilleure récolte!

Le Root-C peut être utilisé pendant toute la période de croissance et être ajouté aux engrais normaux pendant l’irrigation de la culture.

Atami recommande l’utilisation du Root-C dès le début du cycle de croissance puis de passer à l’Alga-C, un autre stimulant de croissance bio, après trois semaines. C’est ce qui garantit les meilleurs résultats!

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Plagron Terra : de la haute technolo-gie dans les engrais !Plus de 20 ans d’expérience dans les projets agricoles à grande échelle ainsi que dans la construction et l’entretien de parcs, terrains de golf et terrains de sport dans le monde entier ont fait de Plagron l’un des plus grands spécialistes d’engrais orga-niques au monde. Pour les cultivateurs les plus exigeants, Plagron a spécialement créé les engrais biominéraux TERRA qui contiennent des nutriments avancés de haute qualité et de puissants stimulateurs pour une croissance optimale dans le sol. En tra-vaillant vos cultures sur un sol naturel et en utilisant les engrais TERRA, vous combinez les avantages de la croissance biologique et de la croissance hydroponique.

En quoi les engrais Plagron TERRA sont-ils uniques ?Les recherches innovantes réalisées dans les laboratoires Plagron ont permis d’obte-nir des engrais uniques renfermant des éléments nutritifs minéraux de haute qualité ainsi que des oligo-éléments dans une forme chelatée qui offre une absorption rapide et totale. De plus, les vitamines organiques, les acides aminés et les enzymes et hormones naturelles stimulent considérablement la résistance et la vitalité de la plante face à la moisissure et aux champignons. Résultat : vous obtenez un cycle de croissance simple et sûr ainsi qu’une plante à la croissance saine et rapide. Et chose plus importante encore pour les cultivateurs exigeants : ces engrais garantissent une production exception-nelle d’excellente qualité.

Pour une plus grande réus-site, Plagron a créé le TERRA-concept : une sélection de nutriments et de stimulateurs qui activent, nourrissent et renforcent les plantes. Un concept fantastique qui les gâte au maximum.

Info: www.plagron.com

PRODUCT FLASH

Début août, Soft Secrets a été désolé d’apprendre le décès du gourou ita-lien du cannabis; Elemental.

Elemental était encore un jeune homme, un rastafari pacifique qui avait beaucoup de respect pour la nature, pour toutes les personnes et les plantes qu’il a croisé. Elemental était un membre de grande valeur et profondément respecté de la com-

munauté cannabique en ligne; un maître intemporel pour nous tous.

Malheureusement, sa vie s’est termi-née de manière inattendue et cela a dû être un grand choc pour tous ceux qui ont eu le plaisir de profiter de son savoir et de sa sagesse.

La grande passion d’Elemental pour tout ce qui touche au cannabis fut évi-

dente depuis le début. Présent depuis toujours dans les espaces de discus-sion de Soft Secrets (et dans d’autres espaces de discussion) à traduire de l’anglais vers l’italien et vice versa. Toujours à travailler de manière désin-téressée pour le bénéfice des autres membres en ligne, sans penser à lui. Toujours à partager ses connaissances avec les autres et à exprimer ses valeurs de paix et d’unité; à encourager les aspirations des autres comme l’amour partagé pour la culture du cannabis.

Elemental est connu pour son ‘avatar’ en ligne (logotype électronique): un personnage qui est la caricature de soi-même. De la même manière, ses photos et images colorées, et son guide pas-à-pas sur les manières de traiter différents aspects de la culture du cannabis, de l’intérieur à l’extérieur, vont manquer à tout le monde. Les approches d’Elemen-tal, toujours informatives, pour faire les choses de manière biologique (comme étudiant en ligne de Soma) ont modes-tement converti Elemental en gourou des gourous italiens. Sa voix, en défini-tive, était écoutée par tous.

Les réflexions d’Elemental, ses mes-sages électroniques sur des thèmes variés comme les techniques les plus

récentes pour l’extraction de la résine ou sur ses propres méthodes conçues pour faire des fertilisants bio et des thés de guano confectionnés sur son fourneau sont aujourd’hui des légendes. C’est ce qui fait l’authen-tique culture de cannabis. Pour tout cela, Soft Secrets rend honneur à toutes les contributions d’Elemental au nom de tous.

Elemental fut l’un des principaux acti-vistes cannabiques d’Italie et d’Eu-rope. Nos pensées vont à sa famille et ses amis. Repose en paix.

Elemental – Gourou et activiste italien

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14 LIVRE

"AVERTISSEMENT: si la consommation de cannabis ne rend pas accro, sa culture oui."

Le retour d'un classique Depuis son Marijuana Grower's Guide (Guide du cultivateur de marijua-na), écrit dans les années 1970 avec Mel Frank, Ed Rosenthal (66 ans) est une référence incontestable dans la culture du cannabis. Plus de dix livres ont suivi ce classique, ainsi qu'un nombre incalculable d'articles parus dans le High Times magazine avec en particulier sa colonne question-réponse "Ask Ed" qui a donné vie à un autre livre et est aussi publiée dans Soft Secrets. En tant qu'activiste pour l'usage médical du cannabis et en tant que cultivateur, Rosenthal s'est souvent trouvé en porte-à-faux avec la justice. En 2007, il s'est fortement impliqué dans la création de la Oaksterdam University, une académie du cannabis à Oakland, Californie. Depuis lors, des milliers d'étudiants ont franchi ses portes dans l'espoir de trouver un emploi lucratif dans l'industrie florissante du cannabis médicinal. En face de la classe: Professeur d'Horticulture cannabique Ed Rosenthal dont ce titre a officialisé la position honorable de Gourou de la Ganja. Par Jan Sennema

Après les trois volumes de la série Book Of Buds, le Marijuana Grower's Handbook (Le Manuel du cultivateur de cannabis) paru en mai 2010 est un nouveau guide pratique. Les fans de budporno – qui ne l'est pas? –trouveront également leur bonheur dans cette publication grâce à par exemple, la vingtaine de pages de superbes photos qui montrent les plus belles filles des sponsors de la culture des graines de Rosenthal.

Le livre commence par un récapitulatif de l'histoire de la bataille législative aux USA rédigé par Michael Aldrich Ph.D. Avant d'attraper ses outils de jardinage, Rosenthal plonge directement le lecteur dans les connaissances de base de la chimie et de la botanique du cannabis. Une attention particulière est ici prêtée aux terpènes, les composants aroma-tiques qui selon Rosenthal sont avec le THC responsables du type de high qu'on aura d'une variété particulière de canna-bis. Ce point de vue n'est pas controversé puisqu'on suppose depuis toujours qu'il y a plusieurs cannabinoles qui jouent ce rôle dans le cannabis. Le profil du terpène

décrit par le sponsor Green House donne une vision excitante de cette découverte assez récente de ces 'empreintes' cachées de la plante de cannabis. Pour les gour-mets et les cultivateurs médicinaux, c'est une excellente manière de choisir les variétés qui conviendront le mieux à leurs besoins spécifiques.

Puis c'est parti, on entre pas à pas dans ce loisir qui rend 'accro' de Rosenthal, de la graine ou du clonage jusqu'à la manière de faire du beurre de hasch. Le but de ce manuel n'est pas d'être totale-ment exhaustif mais plutôt de donner des bases solides et concrètes où tout est décrit en peu de temps. Même quelqu'un qui n'a jamais cultivé pourra ainsi se mettre directement au travail.

Système turboSur la couverture, le Marijuana Grower's Handbook est recommandé pour les amateurs et les cultivateurs saison-niers. Cette recommandation semble marcher. Même si de vieux potes plus expérimentés devront se forcer à lire des passages sur du matériel bien connu, ils pourront toujours trouver les perles qui leur permettront de mettre un turbo sur un système de culture qui fonctionne déjà bien. La lumière UV est un bon exemple. C'est seulement après avoir étayé de manière théorique l'importance des rayons UV pour la formation du THC que Rosenthal nous laisse entrevoir quelques méthodes simples pour mettre sa théorie en pra-tique. Les lampes à bronzer et les éclai-rages spécialement conçus pour les terrariums pour reptiles sont une solu-tion bon marché pour augmenter le

THC de manière significative et d'après Rosenthal, on peut obtenir 5 à 10% en plus avec des lampes à UV. Une autre information importante sur les UV, sur-tout pour ceux qui aiment les variétés autoflorissantes, est qu'en Europe, les pointes d'UV ont lieu en juin et juillet, et que fin août, ils retombent déjà d'en-viron la moitié. Dans les dispensaires de cannabis en Californie, le facteur UV est déjà considéré comme un critère au moment de l'achat: ils n'achètent plus les herbes récoltées après le 10 août.

Il y a d'autres sujets sur la lumière mais aussi sur le CO2 qui attirent l'attention de Rosenthal. Il décrit des astuces pour la lumière qui permettent de manipuler la plante à des fins diverses comme par exemple, lui donner de la lumière rouge lointain pour accélérer le passage du stade végétatif au stade de floraison ou réduire les heures d'éclairage à neuf grâce à quoi – la lumière, c'est du poids – on obtient une production plus importante.

Secrets de cuisineMême si ce livre semble être destiné à tous les cultivateurs dans le monde, Rosenthal développe régulièrement

des sujets (en outre de la question de sécurité typiquement américaine) qui ne sont pas vraiment pertinents en dehors des Etats-Unis. Comme par exemple son reportage sur les LED qui pourrait être perçu avec plus de scepticisme car il faudra convaincre la majorité des cultivateurs hollan-dais que cette technologie a dépassé le stade de poupon. De même, les ampoules économiques comme les CFL (compactes fluorescentes) n'ont pas non plus accroché autant qu'aux Etats-Unis où elles sont considérées comme une alternative sérieuse pour les petits espaces de culture. On remarque également l'importance qui est donnée aux systèmes de culture verticaux, les bien connus – ou plutôt mal famés – baquets de culture. Aux Pays Bas, ils ont tous fini à la poubelle de l'histoire de la culture. Mais qui sait, peut être cela en dit-il plus sur les cultivateurs hollandais que sur ces nouveautés et peut être que la loi de la dialectique hollandaise en matière d'innovations est en marche. Par contre, certains sujets fondamentaux

restent ignorés. Alors que nous sommes invités à partager les secrets de cuisine des créateurs de graines féminisées, il n'y a pas un mot sur les manières de croiser et de produire des graines 'normales'. On peut seulement supposer que le choix d'ignorer ce sujet est lié à une question de priorité pour la majorité des cultivateurs et non aux nombreux sponsors de l'indus-trie de la graine.

CommerceLe commerce semble être inévitable dans les livres sur la marijuana. Pour être honnête, cet entrelacement d'in-formations neutres avec des intérêts commerciaux donne des images de qualité mais peuvent aussi amener la confusion parmi les lecteurs. Quand on lit la déclaration du fabricant dans la légende d'une photo d'un stimulant pour floraison, on se dit en premier lieu que l'auteur est responsable du texte, ce qui ne pouvait pas être son inten-tion. D'autre part, ailleurs dans le livre, Rosenthal fulmine contre cette explo-sion de l'usage de super stimulants et élixirs miracles: "Ces produits sont plus souvent destinés à grossir les profits des fabricants qu'à améliorer la qualité de votre récolte. Les jardiniers cultivent des super têtes depuis des décennies rien qu'avec de l'eau pure, un système hydroponique et des nutriments de

base venant de fabricants réputés. Certains de ces suppléments sont bons mais souvent inutiles."

Trucs et astucesVous verrez par vous-mêmes ce que ce nouveau livre sur le canna-bis apporte aux

livres déjà existant sur le sujet. A la fin de la journée, une plante de cannabis est toujours une plante de cannabis – fondamentalement, rien n'a vraiment changé depuis les années 1970. Ce qui a changé le plus, c'est la compréhension scientifique, les techniques, les produits et les variétés qui ont encore accru l'espace pour créer de nouveaux trucs et astuces. Et Rosenthal en sort un tas de son chapeau pour nourrir les pensées des cultivateurs même les plus expéri-mentés – allant de la haute technologie au système d'irrigation primitif mais effi-cace à mèches. Grâce à ça, le Marijuana Grower's Handbook n'est peut être pas le manuel le plus complet mais par contre le mieux à jour du moment.

En achetant le livre, le lecteur reçoit un mot de passe avec lequel il peut se connecter au site www.mjgrowers.com, l'extension digitale du manuel où l'on trouve encore plus d'informations et de détails en profondeur qui n'ont pas pu se caser dans l'espace d'un livre. En d'autres termes, un classique revitalisé qui reste toujours ouvert.

Le commerce semble être inévitable dans les livres sur la marijuana. Pour être honnête, cet

entrelacement d’informations neutres avec des intérêts commerciaux donne des images

de qualité mais peuvent aussi amener la confusion parmi les lecteurs.

LIVRE

Page 15: Space Cake

www.royalqueenseeds.com

GROS

Royal Queen Seeds +31-73-5479916 [email protected]

Skunk#1 White Widow Blue Mistic Indoor Mix Outdoor Mix Critical1 graine 3 graines

8,- 20,-5 graines 10 graines

30,- 55,-

1 graine 3 graines8,- 20,-

5 graines 10 graines30,- 55,-

1 graine 3 graines8,- 20,-

5 graines 10 graines30,- 55,-

1 graine 3 graines8,- 20,-

5 graines 10 graines30,- 55,-

1 graine 3 graines8,- 20,-

5 graines 10 graines30,- 55,-

1 graine 3 graines9,- 23,-

5 graines 10 graines35,- 65,-

Special Kush #11 graine 3 graines

3,50 8,505 graines 10 graines

13,- 23,-

Special Queen #1 Royal Moby Easy Bud Quick One Royal Automatic Royal Dwarf 1 graine 3 graines

13,- 34,-5 graines 10 graines

54,- 90,-

1 graine 3 graines4,- 8,75

5 graines 10 graines13,50 25,-

1 graine 3 graines7,- 17,50

5 graines 10 graines27,- 50,-

1 graine 3 graines8,- 20,-

5 graines 10 graines30,- 55,-

1 graine 3 graines8,50 21,50

5 graines 10 graines32,50 60,-

1 graine 3 graines6,- 15,-

5 graines 10 graines25,- 45,-

Power Flower Fruit Spirit Northern Light Shining Silver Haze Amnesia Haze Royal Cheese1 graine 3 graines

9,- 23,-5 graines 10 graines

35,- 65,-

1 graine 3 graines9,- 23,-

5 graines 10 graines35,- 65,-

1 graine 3 graine9,- 23,-

5 graines 10 graines35,- 65,-

1 graine 3 graines9,- 23,-

5 graines 10 graines35,- 65,-

1 graine 3 graines10,- 27,-

5 graines 10 graines40,- 75,-

1 graine 3 graines9,- 23,-

5 graines 10 graines35,- 65,-

Ice1 graine 3 graines

9,- 23,-5 graines 10 graines

35,- 65,-

[email protected]

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16

Ed Rosenthal est réputé dans le monde entier pour ses connaissances sur la marijuana. En 30 ans, ce “gourou de la ganja” d’Amérique a écrit et édité plus d’une douzaine de d’ouvrages trai-tant de la culture du cannabis et des politiques sociales, qui cumulativement se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires. Son premier livre, Marijuana Grower’s Guide (Guide pour cultivateurs de marijuana) est le seul à avoir été chroniqué par le New York Times Book Review. Après presque deux décennies, sa colonne “Ask Ed!” poursuit ce travail et va répondre aux ques-tions de toutes sortes touchant à la marijuana et venant de lecteurs des quatre coins du monde.

POLLINISATION NON PLANIFIEE

Un plant mâle sournois a accidentellement pollinisé certaines des plantes de mon jardin. Certains stigmates commencent juste à prendre une couleur rouge/brun. Est-ce que la fumée sera meilleure si je récolte les têtes maintenant ou est-ce que j’attends encore un peu pour récolter avant que les graines ne soient mûres mais quand les têtes sont mieux développées – est-ce que ce sera toujours bon à fumer?Grow Bole

Les jeunes têtes avec des stigmates qui commencent juste à devenir bruns ne sont pas conseillées parce qu’elles ne contiennent pas beaucoup de THC. Le THC est produit et conservé dans les trichomes glandulaires et augmente pendant la maturation des têtes. Les jeunes têtes ont moins de trichomes et ceux-ci ne sont pas encore remplis à ras bord de THC et d’huiles essentielles.

Si tu laisses encore pousser tes têtes et qu’elles n’ont été que légèrement pollinisées, les graines vont mûrir mais la plante continuera à produire de nouvelles fleurs. Si elles ont été fortement pollinisées, les plantes vont probablement arrêter de produire de nou-velles fleurs en faveur de la maturation des graines des fleurs pollinisées. Dans tous les cas, les graines vont pousser pendant la maturation des fleurs et tu devras de toute façon les enlever avant de fumer les têtes même si elles ne sont mûres.

EAU HYDROPONIQUE CHAUDE

Je dois réduire la température de l’eau dans mon réservoir de 150 litres. La tempéra-ture de cette eau grimpe parfois jusqu’à plus de 25 degrés C.Que dois-je faire?Frocky Jack

La solution à ton problème est un refroidisseur pour aquarium qui refroidit l’eau qui le tra-verse. Ces refroidisseurs sont utilisés par les amateurs de poissons qui veulent garder une bonne température du réservoir. On les trouve dans les animaleries et sur internet.

Quand il fait froid, l’eau peut être rafraîchie en l’aérant avec l’air extérieur et en utilisant une appareil à bulles actionné par une pompe d’aquarium et réglé par un thermostat digital de refroidisseur d’eau que l’on trouve également dans les animaleries ou sur le net.

LAMPES A INDUCTION MAGNETIQUE

Je pense acheter une lampe à induction magnétique de 400 watts comme lampe de croissance. On m’a dit qu’elle produit une lumière équivalente à une lampe HPS de 1600 watts. Est-ce que ce serait trop de lumière dans mon jardin de 1m x 1m? David

Les éclairages à induction magnétique ont été inventés par Nikola Tesla dans les années 1890. Elles fonctionnent globalement comme les fluorescentes. Les fluorescentes utilisent des cathodes et des anodes pour tirer de l’électricité à travers l’ampoule remplie d’une combinaison de gaz ce qui agite la vapeur de mercure et dégage des UV qui sont convertis en lumière visible par une couche de phos-phore qui recouvre l’ampoule.

Les lampes à induction magnétique utilisent des micro-ondes pour agiter les gaz. Un magnétron, semblable à celui utilisé des les fours à micro-ondes, émet un flux à haute fréquence.

Comme il n’y a pas d’électrodes qui peuvent brûler, les lampes durent plus longtemps que les autres lampes avec quasi aucune atténuation due au temps. La durée de vie est estimée à 60.000 heures ou plus.

Ces lampes sont disponibles en plusieurs dimensions jusqu’à 400 watts. Elles peuvent avoir des températures de couleur différentes allant du blanc chaud au blanc très froid.

Ces lampes sont aussi efficaces que les meilleures lampes fluores-centes T5 (12/20 cm de large) qui donnent entre 80-90 lumens/watt pour des lampes puissantes. Ce n’est pas aussi efficace que les lampes HPS qui produisent 130.000 lumens avec 1100 watts, 115-120 lumens/watt, ni que les lampes MH qui produisent 110.000 Lumens avec 1100 watts, 100 lumens/watt.

REVITALISER DES TROUS DE PLANTATION

J’ai cultivé dans des trous profonds de 1m x 1,5m remplis d’un mélange de compost, de fumier de volaille, du marc de raisin, de vermicompost, de pierre volcanique en gros grains et de sable de rivière pour rendre la terre biologiquement plus riche. J’ai planté de grandes plantes dans les trous lancées à partir de clones au solstice d’été et les ai incitées à la flo-raison en intérieur. Elles ont continué à fleurir et ont encore un peu grandi. Les têtes étaient prêtes au 1er mai. Je les ai ensuite laissées se régénérer. Elles ont recommencer à pousser fortement et ont fleuri super fort. Je voudrais utiliser les mêmes trous cette saison. Comment dois-je les préparer après ma récolte? Luigi G.

Le meilleur moyen pour déterminer ce dont ton mélange a besoin cette année est d’acheter un kit de test pour tester la terre des trous ou d’envoyer des échantillons pour une analyse professionnelle. Comme ça, tu pourras ajouter seu-lement ce qui manque.

Cependant, le sol a utilisé de grandes quantités d’azote (N), de potassium (K) et de calcium (Ca) qu’il faudra remplacer. Il existe de nombreuses sources d’azote comme les fumiers, les farines de grains et les guanos. Le potassium peut être facilement apporté avec du varech ou de la cendre de bois.

N’oublie pas que si le substrat de culture n’est pas assez riche, tu peux toujours lui ajouter des thés de compost et d’autres fertilisants bio solubles dans l’eau. Si le mélange est trop riche, les plantes vont brûler et mourir. Pour de meilleurs résultats, fais d’abord des essais.

L’HERBE MANQUE DE GOUT ET D’AROME

Je cultive à l’intérieur en hydro et j’ai eu une belle récolte puissante. Cependant, le goût et l’arôme de mes têtes ne ressemblent en rien. J’ai pendu les têtes pour le séchage puis je les ai enfermées dans des bocaux en verre étanches rangés à l’abri de la lumière pour la bonification. J’ai fait roter les bocaux plusieurs fois par jour.

Qu’est-ce que je fais de mal? Comment est-ce que je peux améliorer le goût et l’arôme de ma récolte?Melodie

Il peut y avoir deux raisons au manque de goût et d’arôme que tu rencontres. La première est que les têtes ont été récoltées trop tôt. Si les têtes sont récoltées même seulement quelques jours avant qu’elles ne soient prêtes, elles sont moins odorantes car cette odeur est produite avec la maturation. Ca vaut la peine d’at-tendre car la puissance augmente aussi.

Pour commencer, les stigmates, de fins poils blancs, sèchent et brunissent. Certaines personnes pensent que ces têtes sont alors mûres. Elles en sont loin.

Ensuite, les glandes deviennent plus proéminentes mais leurs capsules ne sont pleines que quand elles ressemblent à des ballons prêts à éclater. Les têtes ne sont toujours pas prêtes.

Ne coupe aucune tête avant qu’elle ne soit mûre.Finalement, les têtes des glandes ont l’air d’être totalement remplies. Certaines d’entre elles changent de couleur allant du clair à l’ambre ou translucide. Les ovaires derrière les stigmates gonflent comme s’ils contenaient des graines et l’odeur est très intense.

C’est le moment de récolter. La deuxième possibilité est la manière dont tu bonifies la marijuana. La méthode du bocal peut en fait encourager une dégradation bactérienne des odeurs en maintenant les têtes dans un environnement humides anaérobiques (sans oxygène).

Laisse les têtes sécher naturellement dans un endroit frais et aéré. Les terpènes, les molécules d’odeur s’évaporent peu. Certains d’entre eux sont volatiles à partir de 17 ou 18 degrés et le séchage à froid les conserve. Quand les têtes sont assez sèches pour être fumées, mets-les au frigo.

Page 17: Space Cake

17PROBLEMES DE MITES

Nous sommes confrontés à des problèmes de mites depuis plusieurs mois. Nous avons utilisé un insecticide fait maison composé de savon vaisselle, de tabac et d’alcool qui les a toutes tuées et elles ont disparu pendant un mois et demi. Maintenant, elles sont revenues et les plantes sont au dernier stade de la floraison. Est-ce que nous pouvons toujours utiliser notre produit fait maison? Que pouvons-nous utiliser d’autre? Comment est-ce qu’elles ont pu entrer dans notre local parfai-tement propre et stérile?P.O

Modifie ton pesticide fait maison et supprime le tabac. Essaye d’utiliser un “thé” com-posé d’une cuillère à soupe de cannelle en poudre macérée dans de l’alcool et de l’eau. A la place d’utiliser du savon comme agent mouillant qui aide le pesticide à se répandre de manière uniforme sur le feuillage sans perler, tu peux utiliser un agent mouillant bio commercial. Une des autres solutions pour éliminer les mites est l’utilisation d’une lampe au souffre une à deux fois par semaine ou encore un pesticide commercial.

Il y a deux raisons possibles pour ton problème: l’invasion n’était pas totalement éliminée et ce sont quelques survivants qui ont récréés une nouvelle colonie, ou bien l’espace a été réinfecté. Une des manières d’empêcher le retour d’une infection est d’attendre une semaine, puis de refaire une pulvérisation complète. De cette manière, il y a une chance que tous les survivants et leur progéniture soient été éliminés.

Les insectes ont pu rentrer de quatre manières dans ton jardin. Ils ont pu être amenés par des gens, par des plantes, par la terre ou des outils. Ils ont aussi pu fuser par le système de ventilation entrant. Les gars: pour plus de sécurité, changez de vêtements, surtout les chaussures et les chaussettes, couvrez-vous la tête et ne laissez entrer aucun animal. N’entrez jamais dans le jardin après avoir travaillé dehors.

Les plantes: mettez les plantes en quarantaine pendant 10 jours. Puis examinez soi-gneusement les plantes et le dos des feuilles à la loupe. Le substrat et les outils: les nouveaux substrats qui sont pasteurisés ou composés à partir de tourbe, d’écorce ou de coir renferment rarement des infections. Les outils utilisés dans d’autres jar-dins doivent être bien lavés et désinfectés avec un pesticide puissant en spray ou du peroxyde d’hydrogène d’au moins 15%.

Le système de ventilation: les araignées et les autres insectes sont transportés par le courant d’air. Si l’espace est refroidi par une ventilation, les accès de l’air entrant et sor-tant doivent être protégés par des filtres. Les filtres HEPA sont un bon choix.

TROP D’AIR CHAUD

J’ai difficile de garder frais mon espace de 3m x 3m. J’utilise 3 lampes HPS refroidies à l’air et un climatiseur BTU 12000 portable. Les 3 lampes sont refroidies par un ventilateur de 15cm d’une puissance de 12cmm. Avec le ventilateur et le climatiseur allumés, la température atteint toujours 29 à 30°C. Est-ce que c’est assez ou devrais-je ajouter un ventilateur ou encore passer à un climatiseur de fenêtre?Drew

Chaque 1000 watts d’électricité produisent environ 3400 BTU de chaleur. Une lampe de 1000 watts avec un ballast digital utilise environ 1100 watts; avec un ballast magnétique, elle utilise environ 1200 watts. Sans système de refroidissement, les lampes produisent un maximum d’environ 12.000 BTU. Cependant, si les lampes sont refroidies à l’air avec une entrée d’air venant de l’extérieur de la pièce et une sortie d’air également à l’extérieur, la plupart de la chaleur produite par les lampes est élimi-née, ce qui ne laisse que 500 à 1000 BTU par lampe et maximum 3.000 BTU. La pièce devrait être bien rafraîchie avec un climatiseur de 12.000 BTU. Si elle ne l’est pas, c’est qu’un de ces équipements ne fonctionne pas correctement.

Si la pièce est trop chaude à cause des températures extérieures, il y a plusieurs solutions.

Pense à allumer les lampes pour la floraison pendant la nuit, quand la température est plus basse. C’est surtout efficace dans les régions méditerranéennes où les tempéra-tures chutent fortement, de 20 degrés ou plus chaque soir.

Isole l’espace pour que la chaleur n’entre pas autant de l’extérieur. Recouvre les murs avec de fins (1,25cm) panneaux de Styrofoam de 122cm x 244cm. Cela va empêcher la chaleur d’entrer en été et le froid en hiver.

Ces deux suggestions devraient résoudre le problème. Cependant, si elles ne sont pas commodes, tu peux également choisir d’ajouter un climatiseur en plus pendant les périodes de pointes.

Deux mites suçant la sève sur une feuille ont été repérées. (Photo Courtesy of Nature’s Control).

HERBE COUPEE

J’ai récemment passé un week-end en retraite où j’ai fumé de l’herbe. Moins d’1/2 heure après, j’ai eu une drôle de réaction: mon corps tout entier s’est mis à trembler avec des soubresauts. J’étais conscient de ce qui m’arrivait mais je ne contrôlais plus rien. J’ai eu une réaction semblable plus tard avec un médicament appelé Talwin. Cette réaction à l’herbe a duré 9 heures et était épouvantable et effrayante.As-tu déjà entendu parlé de ça ou penses-tu que cette herbe était coupée avec quelque chose?Brian

Je pense que la marijuana était coupée avec une autre drogue. Je documente toutes les réactions allergiques des gens à la marijuana et je n’ai encore jamais entendu parler d’une telle réaction. De plus, tu continues apparemment à consommer de la marijuana. Il s’agissait donc probablement d’une réaction isolée. Ma conclusion: de l’herbe coupée.

PLANTE ETIREE

J’ai une plante qui pousse dans une cabine et la tige s’étire à cause de la lumière trop faible. J’ai ajouté plus de lumière et maintenant le sommet de la plante est lourd. Est-ce qu’elle va pouvoir se corriger et continuer à bien pousser ou est-ce que je peux faire quelque chose pour l’aider?Ted

La canopée a déjà fait la transition d’une lumière faible à une lumière intense. Cela peut être une période difficile parce que les feuilles, qui ont été formées pour gérer une lumière faible, doivent s’adapter à ces nouvelles conditions.

Le résultat est une tige étroite et allongée qui essaye de supporter une canopée plus lourde que ce pour quoi elle a été conçue. Il faudrait soutenir la tige avec des tuteurs ou un anneau. De cette manière, les lourdes têtes ne casseront pas la tige, ce qui casse-rait aussi l’arrivée d’eau et de nutriments.

MARIJUANA ADAPTEE

Il y a une quantité honorable de marijuana qui pousse dans ma propriété. J’ai coupé quelques plantes il y a une semaine et j’ai trouvé que les têtes étaient assez puissantes mais contenaient beaucoup de graines prématurées. Je me demandais s’il y avait moyen de résoudre ce problème?Lee

Sépare les graines des têtes. Tu peux utiliser le matériel tel quel ou le concentrer en utilisent un tamis de soie ou de fer, ou encore en faisant du water hasch. Si tu veux laisser faire la culture elle-même, remets vite les graines dans la zone où pousse la marijuana. Si tu as une provision de graines de bonne qualité, tu peux les ajouter au mélange. Ca va donner une pollinisation croisée la saison prochaine et donner des hybrides plus vigoureux.

Pour réduire la pollinisation la saison prochaine, va dans le champ en juin et en juillet pour identifier le sexe des plantes. Supprime le trois quarts des mâles. Tu dois en laisser quelques-uns sinon il n’y aura pas de pollinisation du tout et comme il n’y aura plus de graines, le carré de culture disparaîtra.

Page 18: Space Cake

Ask Ed—TM

“Ed Rosenthal is the guru of ganja”-- High Times

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LEDs are powered by either a trans-former or a digital driver. Transformers are similar to old-style magnetic ballasts for HID units; they use more energy than digital controllers and produce heat that may need to be dissipated. This is a small consideration compared to the heat HPS lamps produce, which has to be vented. LED lamps emit virtually no heat, so they can be placed very close to the garden and are not encumbered with tubes for air or water cooling, heavy ventilation, or any of the other problems or inconveniences of HID lamps. Light from LEDs can be combined with HPS and MH lamps, so there is no reason to scrap your digital HID lamp. Adding LEDs to your other lights increas-es the amount of light delivered to the gar-den. For instance, a garden using a 400wHPS can be increased to the equivalent of 600 watts using 100 watts of LEDs. Adding 300 watts of LEDs creates the equivalent

of a 1000w HID system. An advantage of using a combina-tion of HPS and LED lights is that you can ensure that you are providing all the spectrums that plants need to thrive. If more HID lamps rather than LEDs areused, they add PAR light, but most of the increase is in the yellow spectrum. Add-ing red and blue LEDs instead increases PAR light, but not in the yellow spectrum.

tems because each diode emits light in anunusually narrow spectrum. The minerals used to make it determine the spectrum the diode emits. HID lamps emit most of their light in spectrums that are not very useful to the plant. With LEDs, fixtures can be designed to provide the plants with exactly the spectrum that they need for maximum growth. By tailoring the diodes’ light spec-trum to plant requirements, LEDs can bemore efficient PAR producers. HPS lamps deliver more total light per watt of input, but LEDs are twice as efficient in PAR light per watt as HPS lamps. That means a 200w LED lamp can be substituted for a400w HPS lamp, and the 300w LED lamps can be substituted for 600w HPS lamps. The first generations of LED lamps didnot emit an intense-enough light to sup-port either active vegetative growth or flowering, but modern fixtures, which use higher-capacity diodes, have solved those early problems.

Higher quality systems use mostly red light along with some blue. Just as with any other product, manufacturers’ stan-dards differ. A few manufacturers add the green light NASA has shown to be effective with plants, and amber is also sometimes added. Most manufacturers include a few white light emitters in their units. Thesediodes actually emit a combination of red, green, and blue spectrums, which com-bine to appear white. White lights help to both supply useful wavelengths for the plants and soften the eerie purple color generated by the combination of red and blue light. Luckily, the spectrum range is usually wider than the band that is guar-anteed for each emitter.

LEDs emit very little heat and can be placed very close to the plants. The light spreads at a 120° angle. This LED from Maxx Power has a built in digital driver that moni-tors the power going to the bulbs 100 times a second and adjusts accordingly to ensure that maximum output is being achieved.

LEDs are convenient to use because they are lightweight highly efficient light producers, and emit far less heat than HPS lamps. They are small, so they are easy to install. The Stealth LED™ grow light has a 50,000 hour lifetime and reduces energy consumption as compared with HPS or MH systems by 60-70%.

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LIGHT

M A R I J U A N A G R O W E R ’ S H A N D B O O K | 1 2 1

LIGHT

LED fixtures are more expensivethan HID lights, but they save moneyin the long run:LED lamps use less than half the electricity of HIDs per unit of PAR light produced. At $.10 a kilowatt, LEDs will save $215 peryear when compared to the cost of running a 1000w HID twelvehours a day.

LEDs last longer than HID bulbs.LEDs need little to no coolingequipment, in contrast to HIDsthat require air or water cooling,ventilation systems, or air condi-tioners.

HYDR

OPON

ICS

HYDROPONICS

eastern U.S., and other areas, there may be no need to irrigate plants at all or to use it as just a supplement to natural sources.In areas where there is a summer drought such as parts of southern Europe and the North American west, irrigation is required or the plants will die.Outdoor plants and gardens can be irrigated using a hose that fills a trough reservoir, using a gravity powered canal that delivers water to a group of plants or most efficiently using a drip system. Overhead watering is very inefficient because of loss to evaporation and the shotgun approach of delivering water in areas where there are no crop roots. Once the plants are flowering, overhead water is dangerous to the buds which are sus-ceptible to attack by mold when moisture is present.

DRIP SYSTEMS OUTDOORSDrip irrigation is a 90% more efficient method of delivering water to plants out-doors than other methods. That is much higher than flooding an area using a hose, or overhead spraying. The result is more water delivered to the root zone than any other watering system. Drip irrigation has other benefits that make it useful. It is easy to install, easy to design and is in-expensive. Drip systems use pressure from the public water system, gravity or a pump to deliver water where it is wsanted. Spa-ghetti lines tap off a main delivery line that is connected to the water source. An emitter on the other end of the spaghet-ti line controls the rate at which water flows.

As with other plumbing systems there are all kinds of accessories to deal with problems that may be encountered by plants or gardens. Some of these are gar-dens located on different levels, remote gardens and different size plants with varying water needs. The plants can be fertilized using a fertilizer siphon placed in the water line. Irrigation systems vary tremendouslyin their complexity resulting from the tasks they are designed to accomplish. Store bought kits are suitable for most back-yard gardens. Even simpler is the pinholepail or bag irrigation. A container is filled with water. The water slowly drips to the desired area through small holes drilled or pierced into the reservoir. It delivers waterslowly to the plant so that little is lost.

For even distribution, use a water soaker hose, which “leaks” water through its porous material.

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M A R I J U A N A G R O W E R ’ S H A N D B O O K | 2 9 3

INDICA

Indica plants developed in central Asia between the 25th and 35th latitudes, where the weather is changeable. Drought one year may be followed by cloudy, rainy or sunny weather. For the population to continue, the plant group needed dif-ferent individuals that survive and even

thrive under those specific conditions. Thus, in any season, no matter what the weather, some plants will do better than others.Indicas, including Kush varieties, have broad general characteristics: they mature early, have compact short branches and wide, short leaves which are dark green, sometimes tinged purple. Their buds are

MAZAR: 100% Indica. Afghan x Skunk. The Afghani (Mazar-i-Shariff) part is a very short Christmastree-like plant. High: very "up." Flowering: 8 - 9

weeks, early Nov. outdoors. Photo: Dutch Passion Seeds

3 6 | M A R I J U A N A G R O W E R ’ S H A N D B O O K

INDICA

S, SA

TIVAS

, ETC

.

INDICAS, SATIVAS, ETC.

MANGOLIAN INDICA: 100% Indica, Flowering 55-60 days, High: heavy body stone, sleepy, long lasting,

Smell/Taste: fresh woodsy, mango citrus taste.

M A R I J U A N A G R O W E R ’ S H A N D B O O K | 3 7

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MAINTENIR LES PLANTES EN FLORAISON

Si j’avais des plantes déjà en floraison à l’intérieur sous contrôle avec 13 heures d’obscurité et 11 heures de lumière, est-ce qu’elles retourneraient à l’état végétatif si elles étaient mises à l’extérieur en pleine terre sous 14 heures de lumière et 10 heures d’obscurité? Ou bien pourraient-elles continuer à fleurir sans qu’on ne doive les couvrir d’un plastique opaque?Skywalker

J’ai pour le moment une plante végétative sous des fluorescentes compactes et je me demandais si je pouvais les mettre dehors pour la floraison? Si oui, quel est le meilleur mois pour les sortir?Daniel F.

Les Indicas et la plupart des variétés Indicas-Sativas vont commencer à fleurir sous un régime de 10 heures d’obscurité/14 heures de lumière, surtout si elles ont été dans un jardin indoor sous un régime de 18-24 heures de lumières. Le changement soudain vers une période nocturne plus longue peut également aider la transition de la plante. Une plante Indica qui fleurit sous 11 heures d’obscurité va continuer à fleurir sous un régime de 10 heures d’obscurité/14 heures de lumière.

Les variétés Indicas et les hybrides indicas qui fleurissent sous 11 heures d’obscurité ininterrompues vont continuer à fleurir sous 10 heures d’obscurité mais pourraient retourner à l’état végétatif si la période nocturne raccourcit encore.

Les plantes sativas ont tendance à être des variétés plus longues qui déclenchent leur floraison quand la période nocturne est considérablement plus longue. Elles peuvent avoir besoin d’une période nocturne allant jusqu’à 12-13 heures avant de passer de l’état végétatif à la floraison. Il est plus que probable que ce type de plantes retourne à l’état végétatif avec 10 heures d’obscurité.

La longueur des journées varient avec la latitude et il est impossible de dire exacte-ment quand est le “bon moment” dans ta région. Pour le découvrir, surveille le temps entre l’aurore et le crépuscule. Il ne devrait pas durer plus de 14 heures. Cette période aurore/crépuscule diffère un peu de celle entre le lever et le coucher du soleil. L’aurore survient avant le lever du soleil et varie également en fonction de la latitude. A des latitudes élevées, elles sont plus longues.

Les plantes mesurent la période d’obscurité ininterrompue pour déterminer quand elles vont fleurir. La clé de cette opération est le mot “ininterrompue”. Si l’obscurité est interrompue même par une courte période de lumière, les plantes remettent leur compteur à zéro. Elles mesurent le temps en produisant une hormone qui se construit chimiquement pendant la nuit. Quand elle atteint un niveau critique, la plante commence à fleurir. Cette hormone se dégrade en pré-sence de lumière rouge.

NOURRIR LA EARTH BOX

J’utilise une Earth Box qui est un style de box de culture à mèches. L’eau est fournie directement par le haut de la boite et les racines et le substrat absorbe l’humidité dont ils ont besoin. a Earth Box est fournie avec des engrais secs qu’on met dans le sol en rangée près de la surface pour qu’ils s’infiltrent dans le sol au fur et à mesure. Ils préviennent qu’il ne faut pas utiliser d’engrais liquides ni arroser par le haut de la grow box. Il faut unique-ment utiliser des engrais secs pour tout le cycle de culture. Y’a-t-il un meilleur moyen de donner des engrais à ces plantes ou du moins un engrais sec qui est meilleur que les engrais de base qu’ils fournissent?

Quand on arrive au moment Ferris S.

Comme tu as payé le prix pour l’achat de cette box, tu peux te servir des connaissances et expériences du fabricant. Le fabricant a intérêt à ce que tu sois satisfait et à l’aise avec son produit – car si tu l’apprécies tu pourrais en acheter un autre ou le conseiller à un ami. Si le fabricant a une super formule, il sera ravi de te la donner pour que tu aies de meilleurs résultats.

Tu ne penses pas que tu devrais essayer ce produit comme il le conseille pour voir ce qu’il donne pour commencer? Laisse faire la Box. Ne chipote pas avec la formule avant de constater un problème.

Filtre à charbon – les filtres à charbon autoportants existent dans toutes les tailles. Un ventilateur fait circuler l’air du local au travers du filtre qui nettoie le local de ses odeurs.

Lit surélevé – Un grand contenant en tissu est plus facile à remplir que de creuser un trou. Mettez-le en place et remplissez-le pour obtenir instantanément un jardin sans devoir se soucier de la qualité du sol qu’il y en dessous.

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NETTOYER LES BILLES HYDRO

Je voudrais réutiliser les billes hydro mais j’ai eu des champignons, des mouche-rons et des mites, et les billes pourraient être contaminées. J’ai lu ta proposition de faire passer du peroxyde d’hydrogène dans le système pour tuer tout mais je me demande s’il n’y aurait pas un moyen non chimique de stériliser les billes.Seventh Seal

L’utilisation de peroxyde d’hydrogène (10% H2O2) comme agent stérilisant est certai-nement la méthode la plus facile parce qu’on peut le faire en place. Ca ne laisse pas de résidu et se décompose en oxygène et eau.

Cependant, si tu n’es pas à l’aise avec le H2O2, tu peux utiliser deux autres méthodes qui sont thermiques et non chimiques – bouillir ou cuire. Faire bouillir supprime éga-lement tous les matériaux végétaux morts et les impuretés qui peuvent se trouver dans le substrat. Chauffe le contenant avec les pierres jusqu’à ébullition. Quand l’eau refroidit, jette-là.

Avant de les cuire, il faut rincer les pierres pour en éliminer les débris. On peut faire ça en mettant les pierres dans l’eau et éliminer les matières végétales en la jetant. Cuis-les ensuite dans le four jusqu’à ce que le centre des pierres atteigne 150 degrés C. Utilise un thermomètre à viande pour déterminer la température.

PINCER LES BROUSSAILLES

Est-ce que je dois pincer les petites pousses inférieures de mes plantes d’intérieur à n’importe quel moment? Quelle est la meilleure méthode pour leur éviter du stress? James

Les broussailles des plantes, les parties de la plante qui ne reçoivent pas de lumière, sont un fardeau pour la plante parce qu’elles ne produisent pas de sucre et doivent être supportées par les feuilles qui reçoivent la lumière. Ces feuilles non éclairées peuvent être supprimées sans blesser la plante. Cela va libérer la plante d’un fardeau énergétique, réduire l’humidité causée par la transpiration des feuilles et ouvrir l’espace pour une meilleure aération.

Tu peux pincer les feuilles ou les couper avec des ciseaux ou un couteau tranchant. Trempe régulièrement l’outil pour couper dans de l’alcool pour éviter les infections.

OPTIONS POUR LES ODEURS

J’ai un problème avec l’odeur de la marijuana que je cultive dans ma maison. Quelles sont les options pour éliminer les odeurs?Byron

Il y a plusieurs façons d’éliminer les odeurs. La meilleure solution dans ton cas est proba-blement d’installer un filtre à charbon dans l’espace de culture. Le filtre va désodoriser l’air de l’espace. Un ventilateur fait passer l’air à travers le filtre qui absorbe efficacement les odeurs.Une autre méthode est d’utiliser un gel qui absorbe les odeurs et attire les molécules d’odeur qui flottent dans l’air et les capture. C’est facile à utiliser. Il suffit d’ou-vrir le contenant pour que le gel entre en contact avec l’air et commence à fonctionner.

Les générateurs d’ions négatifs produisent de l’air chargé négativement ce qui est très sain. La charge supplémentaire qui se trouve sur la molécule saute sur les molécules d’odeur qui flottent dans l’air pour les neutraliser et les précipiter. Le problème avec l’utilisation de générateurs à ions négatifs dans un jardin d’intérieur est qu’ils peuvent aussi neutraliser certaines molécules d’odeur sur les plantes. Pour cette raison, ces générateurs doivent être utilisés dans les pièces adjacentes au jardin pour éliminer les odeurs qui s’en échappent.

PLANTATION ULTRA TARDIVE

Que se passerait-il si on plantait des graines de marijuana vers le 1er août? Ici, il ne gèle pas avant novembre et je cultive dans un espace très ensoleillé.Joe E.

Cela dépend de la variété. Les semis d’Indica commenceraient immédiatement à fleurir et resteraient très petits. Les hybrides Sativa-Indica pousseraient un peu avant de commencer à fleurir vers la mi septembre pour être prêtes à être récoltées vers la fin octobre. Les Sativas précoces deviendraient plus grandes car elles résis-teraient à la floraison jusqu’à la fin septembre et termineraient début novembre.

Les récoltes tardives sont risquées. Le temps est changeant du chaud au froid, l’intensité du soleil diminue et il y a plus de risque de pluie qui détruirait les têtes. Pour cette raison, il est plus facile de contrôler l’environnement avec une serre ou même des tunnels. La température, l’humidité et même la lumière peuvent être contrôlés pour donner des plantes saines qui vont produire une plus grosses récoltes de têtes plus puissantes.

MERE DE PLUSIEURS VARIETES

Je vis dans une région où le nombre de plantes est limité. Cela rend assez difficile de cultiver plusieurs variétés. Je me demandais si je pouvais greffer des scions (bou-tures) de différentes variétés sur une même plante (porte-greffe) comme ont l’a fait sur mon pommier qui porte plusieurs variétés? De cette manière, je pourrais avoir un jardin avec plusieurs variétés mais seulement une plante.Herb Daily

La marijuana est greffée depuis les années 1940. En général, on fait des greffes en fente ou en V. Ce sont deux méthodes de greffe classiques. Il existe de nombreuses vidéos sur YouTube qui montrent comment greffer les plantes et ce que donnent ces greffons.

Comme dans toutes les greffes, le scion conserve ses caractéristiques et n’est pas affecté par celles du porte-greffe. Il est important de choisir le bon porte-greffe. On peut choisir une jeune plante issue d’un hybride vigoureux dont la hauteur est maîtrisable.

Les générateurs d’ions négatifs chargent l’air avec des ions négatifs qui neutralisent et précipitent les molécules d’odeur en suspension dans l’air.

Une bonne aération est l’un des avantages de l’élimination des broussailles non éclai-rées. Il y a moins de production d’humidité et les feuilles non productives ne consom-ment plus la précieuse énergie des plantes.

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À la cuisine : le space cake avec… du beurre aux herbes !Le space cake se prépare tout simplement en ajoutant du hashish ou du chanvre dans la pâte d'une tarte normale, mais la préparation du "beurre aux herbes" a l'avantage de nous faire ingérer uniquement les cannabinoïdes, en obtenant un high plus pur. La raison est que les cannabinoïdes ne se dissolvent pas dans l'eau mais s'unissent à la graisse animale du vrai beurre. Le “beurre aux herbes” se conserve longtemps au réfrigérateur ou au congélateur. En utilisant ce type de beurre et en respectant toujours les mêmes doses, vous pouvez préparer des tartes qui ont toujours la même puissance, en évitant ainsi des surprises désagréables. Le beurre aux herbes peut aussi être utilisé pour cuisiner à la poêle ou pour frire, pour tout type de desserts ou de biscuits, ou même pour tout simplement le tartiner sur du pain !

de Wernard Bruining

Une grande casserole, un filtre à thé, deux paquets de beurre et 10-15 grammes de chanvre Laisser bouillir à feu doux pendant une heure, puis laisser refroidir jusqu’à la forma-tion d’une couche superficielle de beurre.

Remplir la casserole d’eau. Emietter l’herbe et la verser dans la casserole avec le beurre. Pour faire le beurre aux herbes, il faut :

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Recueillir le beurre et le mettre dans une casserole au bain-marie pour obtenir du beurre fondu.

Laisser à nouveau le beurre filtré se refroidir, il aura maintenant une belle couleur uniforme.

Filtrer le beurre fondu à l’aide d’un filtre à thé pour éliminer les derniers restes d’herbe.

Bien mélanger la pâte et la verser sur une plaque de four beurrée.

Prendre une préparation pour tartes instantanées (celles qui sont normalement vendues au supermarché) et suivre les instructions pour la préparation, mais en utilisant le beurre aux herbes au lieu du beurre normal.

Cuire pendant le temps indiqué. Le space cake est maintenant prêt. Comme vous le voyez sur les photos, nous en avons mangé une bonne partie avant que je m’aperçoive que je ne l’avais pas encore photographiée pour cet article !

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Jorge Cervantes est l’auteur de “Marijuana Horticulture: the Indoor/Outdoor Medical Grower’s Bible (la culture de la marijuana: la Bible médicale du cultivateur en extérieur ou en intérieur) ”, publié en anglais et en espagnol , et de “Jorge Cervantes’ Ultimate Grow DVD, Indoor Marijuana Horticulture: The Indoor Bible, Marijuana Indoors: Five Easy Gardens, Marijuana Outdoors: Guerrilla Growing and Jorge’s Rx”(Le DVD fondamental pour la culture par Jorge Cervantes, la culture de mari-juana en intérieur: la Bible de la culture en intérieur, la marijuana à l’intérieur: cinq jardins faciles, la marijuana en extérieur: la guerilla de la culture et Le Rx de Jorge). Il écrit dans douze magazines et en six langues. Les livres de Jorge sont publiés en néerlandais, anglais, français, allemand et espagnol. Consultez le site www.marijuanagrowing.com pour plus d’informations..

QUESTIONSÀ JORGE

Plantes stressées

J’ai eu ton livre et tes deux DVDs. Certaines de mes plantes ont des feuilles qui jaunissent jusque presque tout en haut de la plante et ont des pétioles violets. Certaines d’entre elles frisent. Le centre de la nervure de la feuille à l’air bien mais se recourbe au bord. J’ai rincé certaines d’entre elles avec 3 parts d’eau pour 1 part de terre et je n’ai constaté aucune différence. Charles

Les feuilles peuvent jaunir pour différentes raisons. Une chose est claire, la plante est stressée et n’est pas capable de supporter la croissance des vieilles feuilles, elle les laisse faner. La première raison pour laquelle les feuilles jaunissent est le manque d’eau. La seconde est un déséquilibre des nutriments dans le substrat de culture. La raison pour laquelle la plante n’a pas assez d’humidité peut venir d’un manque d’arrosage ou de nutriments qui empêchent les racines d’absorber d’au-tres nutriments importants ainsi que l’eau. Cela créé les conditions d’un environnement dans lequel les nutri-ments importants et l’eau ne sont pas absorbés par la plante et les carences se manifestent.

Les pétioles violets montrent certainement un manque de phosphore. Il est évident qu’il y a un déséquilibre des nutriments dans le sol. Les feuilles qui se recourbent vers le bas sont le signe d’un manque d’humidité et d’une toxi-cité du sol. Ces problèmes peuvent également survenir quand les températures tombent sous les 10 degrés C.

Rincer les plantes est la meilleure chose à faire. Utilise toujours une bonne eau avec une faible PPM/CE. En fonction de la gravité du problème, on devrait voir les résultats après une semaine ou deux maximum. Tu peux rincer les plantes une seconde fois. Si tu le fais, utilise un mélange fertilisé de 5/10 pourcent. Tu devrais constater que les nouvelles pousses sont plus vigoureuses et les symptômes des feuilles devraient diminuer. Si les feuilles jaunies ne se sont pas trop desséchées, elles pourraient reverdir.

Cette variété de Delta 9 remplie de résine est le résultat d’une culture dans des conditions parfaites et un environnement adéquat.

Cette G13 x Black Widow a été cultivée dans la chambre de production de graines de Gypsy Nirvana il y a quelques années. Cette variété combine le rendement d’une tête centrale énorme avec plusieurs grosses têtes latérales.

Cultiver sous plastique est une option pour l’hiver. Cette culture de Power Plant par temps humide a été récoltée fin octobre.

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+INFO & PHOTOS:

[email protected] 0034 943 00 52 13FAX 0034 943 02 11 16

Haze Automatic:Best Automatic Ever

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Feuilles et résine

Alors que je fantasmais sur un buzz, j’ai pincé quelques feuilles de ma plante. La plante venait juste de commencer à faire des têtes. Je sais que c’est idiot, et c’était très mauvais, mais c’était aussi quelque chose à fumer pour une journée morne. Cependant, à ma grande surprise, j’ai attrapé un petit buzz qui a tenu longtemps. Ma femme dit que tout ça c’est dans ma tête (sans jeu de mot). Je jure que j’ai eu un high mais quand je fais des recherches sur le THC et le can-nabis, il ne semble pas possible que cela m’ait donné un high? Qu’est-ce que j’ai senti? Y a-t-il une petite quantité de THC dans une jeune plante? Etait-ce une autre substance chimique? Wildeyedwerewolf

Oui, les feuilles contiennent du THC, pas beaucoup mais elles en contiennent un peu. Les petits semis et les jeunes feuilles végétatives ont un taux très bas de cannabinoïdes qui contiennent du THC, l’ingrédient actif dominant de la marijuana qui te fais planer. Plus la plante pousse, plus elle accumule des résines volatiles qui apparaissent sur les feuilles. Les petites feuilles qui poussent autour des têtes sont souvent couvertes de rési-ne. Comme tu peux le voir, cela dépend de l’endroit où tu as cueilli les feuilles, et d’où la plante est arrivée dans son processus de floraison pour savoir où se trouvent les feuilles les plus puissantes. Les grandes feuilles qui poussent dans le bas de la plante ne seront pas aussi puissantes que les feuilles situées à mi hauteur de la plante. Cependant, les feuilles doivent être entièrement développées avant d’être comparées.

La quantité de THC et de cannabinoïdes sera minimale mais si tu en fumes assez, tu auras un buzz. Si tu ne fumes pas de tabac et que tu fumes un gros joint de feuilles, tu ressens généralement un léger vertige par “manque d’oxygène” qui peut intensifier ton high.

Le séchage rapide des feuilles peut également créer des problèmes. Mets-les dans le micro-onde ou dans un endroit à l’abri de la lumière pendant la nuit. Règle le micro-onde sur une puissance faible pour le séchage des feuilles et laisse le tourner pendant quelques minutes. Une température faible durant tout le processus va empêcher la résine volatile de s’évaporer.

Mila de la Pollinator d’Amsterdam en Hollande a transformé des feuilles en kilos de “pollen” ou trichomes pressés en hasch. La machine “Pollinator” traite les feuilles de cannabis glacées dans un tambour composé d’une fine maille. Par ce processus, les glandes de résine sont détachées des feuilles et tombent à travers le tamis pour être collectées au fond. Le produit connu sous le nom de “pollen” aux Pays-bas est rassemblé et pressé pour donner un morceau de hasch. Bon matos!

Faire des graines féminisées

Je voudrais apprendre à polliniser manuellement une plante pour créer des graines féminisées et/ou normales. J’ai lu un article à ce sujet et je l’ai compris mais je ne sais pas comment récolter le pollen ni l’utiliser. Pourrais-tu me donner des instructions pas-à-pas? Je planifie ma seconde culture et je n’ai plus envie d’acheter des graines.Kenny B.

Produits toutes les graines femelles ou féminisées en prenant du pollen sur une seule plante femelle et fertilise-le avec une autre plante femelle.

Il y a deux méthodes faciles pour que des plantes femelles produisent du pollen mâle. La première est la plus simple. Trouve une plante femelle qui a quelques fleurs inter-sexes (hermaphrodites) latentes. Le pollen des fleurs mâles est récolté prudemment dès qu’il est mature. Les fleurs sont généralement en pleine floraison quand le pollen est récolté. Le problème avec cette méthode est que les générations suivantes auront les mêmes tendances intersexes. Le stress peut également inciter les tendances inter-sexes plus rapidement.

La seconde est de pousser les plantes femelles à former des fleurs mâles. Pour y arriver, on utilise des produits comme eliteXelite ou de l’acide gibbérellique qui est dangereux et assez mal vu, ou une solution de Thiosulfate Silver qui est le produit utilisé sur la photo.

Les plantes de cannabis femelles en pré-floraison sont pulvérisées d’une solution de STS diluée et incitées à fleurir avec un horaire de 12/12 jour/nuit. Les fleurs mâles por-teuses de pollen peuvent être récoltées en 35-40 jours pour la plupart des variétés.

Quand le pollen mâle est récolté, il est prêt à être appliqué. Veille à garder le pollen mâle dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. L’humidité et la lumière sont les ennemis du pollen. Utilise un petit pinceau de peintre pour prendre un peu de pollen et brosse en prudemment les pistils femelles d’une fleur femelle stable et vigoureuse. Continue avec ce processus jusqu’à ce que tu aies pollinisé suffisamment de têtes. Veille à ce que rien ne tombe et à ce que l’air soit très calme pour ne pas que le pollen s’éparpille. Les grai-nes produites par la femelle pollinisée vont devenir des plantes femelles.

Les feuilles situées autour des têtes sont assez puissantes quand elles sont fumées, et même les feuilles plus loin peuvent faire de l’effet. Récoltez les feuilles pour faire de la résine concentrée ou du hasch.

Cultiver à l’extérieur est un plaisir. Planifiez votre jardin pour 2009. Pensez à cultiver dès le prin-temps sous plastique pour récolter avant de planter la culture d’été.

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Petites plantes

Qu’elle est la taille minimale pour une plante qui doit pousser dans un espace réduit? J’ai plusieurs fois lu ton conseil de ne pas «pincer» le sommet trop sou-vent. Je me réjouis de lire ta réponse.QUICKFLITE

Cultive des clones femelles et induit la floraison avec un horaire jour/nuit de 12/12 quand ils mesurent 20-30 cm. Ils vont commencer à fleurir de manière visible en deux semaines. Pendant la floraison, les plantes vont continuer à pousser de 20-30 cm. Les clones doivent avoir de belles racines et bien pousser, sinon leur floraison sera faible.

Tu peux également chercher des variétés spécifiques qui ne deviennent pas très grandes. Les plantes à dominance Indica ne deviennent pas aussi grandes que les variétés à dominance Sativa. Tu devras cultiver cette plante à partir d’une graine car elle commence à fleurir en 25-30 jours après la germination, peu importe le nombre d’heures de lumière par jour qu’elle reçoit. Tu peux lui donner 24 heures de lumière par jour, elle commencera à fleurir dans le mois! La Lowrider termine deux mois plus tard et mesure au total 45 cm.

Black Betty

Comment est-ce que je sais quand je dois récolter. Il y a aussi quelque chose qui mange mes plantes, un champignon ou quelque chose comme ça. Il y a de petites taches sur les feuilles et les plantes poussent lentement. Que dois-je faire?Bugsie

A l’aide d’une loupe 10X ou 30X, ou d’un microscope vidéo portable, tu pourras identifier les glandes de résine et les prédateurs plus facilement. Regarde en premier depuis combien de temps les plantes sont en floraison. La plupart des variétés sont pleinement matures en 7-9 semaines après l’induction de la florai-son sous un horaire jour/nuit de 12/12. Commence par regarder de près après 7 semaines. La couleur des pistils passe du blanc au brun ou brun rouge quand la fleur est bien mûre. La proportion de pistils plus foncés est également un indi-cateur du stade de maturation mais n’est pas aussi évident que de regarder les glandes de résine avec une loupe ou un microscope. Cherche les glandes de résine bien formées avec une petite tige et une boule au sommet. Il y a différents stades: le stade précoce, c’est quand les trichomes commencent à prendre une couleur laiteuse, blanche à ambre pour les plus puissantes en THC. A pleine maturité, proches de la récolte, les glandes de résine peuvent devenir translucides mais sou-vent, elles commencent à devenir blanc crème quand les trichomes sont entière-ment développés. Au moment de la récolte, la boule qui se trouve sur les glandes peut être endommagée ou déformée. D’autres glandes restent intactes.

Pour les insectes nuisibles, la première chose est d’identifier le problème. Repères les araignées rouges et les autres insectes à l’aide d’une loupe 10X. Inspectes le dos des feuilles et regarde si quelque chose bouge et quels sont les dégâts. Il s’agit très souvent d’araignées rouges qui nichent sous les feuilles.

Quand les prédateurs sont identifiés, pulvérise en le dos des feuilles avec un bon insecticide comme du pyrèthre en aérosol. Mon préféré est l’Exclude de Widmire. Retourne la plante et applique l’aérosol à 30 cm sur le dos des feuilles. Recommence à 5-10 jours d’intervalles.

La nouvelle méthode, que je préfère, pour identifier les petites araignées rouges est d’utiliser un microscope que l’on peut relier à l’écran de son ordinateur. On peut filmer les insectes qui mangent nos plantes. On peut utiliser le clip pour éradiquer et surveil-ler les populations de prédateurs. Cela aide également à déterminer le bon moment pour la récolte! Tu peux prendre des photos ou filmer les trichomes sur les têtes et agrandir les images sur l’ordinateur. Les documents graphiques peuvent être enregi-strés et utilisés autant qu’on veut. C’est une bonne façon de surveiller les glandes de trichome sur les têtes et de veiller à ce qu’elles soient en excellente condition quand on les cueille. Certainement des images à ne pas rater!

Sur cette plante, les grandes feuilles jaunissent à cause d’un manque d’azote. Le cultivateur a augmenté le dosage de phosphore et de potassium et a réduit celui d’azote. Les têtes gonflent et les grandes feuilles jaunissent, pas de problème!

Un petit local de culture indoor comme celui-ci peut produire un demi kilo de têtes de première qualité en quatre mois à partir de la plantation de la graine, ou en trois mois avec des clones.

Les graines féminisées forment le secteur le plus important de la production de graines. La plupart des graines qui sont vendues aujourd’hui sont féminisées.

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La culture hydroponiquePour augmenter les rendements ou éviter certains problèmes liés à la culture en terre (poids, maladies, petits rendements), la culture hydroponique est votre seul salut. En effet, ce type de culture permet d’obtenir des rendements plus grands, plus rapides et plus propres. La culture hydroponique, malgré son nom technique, est une très ancienne méthode de culture que l’on retrouve, par ail-leurs, à l’état sauvage. Cela consiste à faire pousser les plantes sans terre, dans un milieu inerte, en général d’origine minérale (laine de roche, perlite, vermiculite… De Philip Adams

Lorsqu’une plante pousse en terre, une partie des éléments nutritifs qu’elle consomme se trouve dans le sol et devient disponible après le passage de l’eau et de l’activité bactériologique. Dans le cadre de la culture hydroponique, les racines se développent dans un milieu inerte et c’est grâce à l’eau que les éléments nutri-tifs dissous sont apportés directement à la plante. Ce milieu inerte s’appelle le substrat et ne sert qu’à maintenir la plante debout et à véhiculer la solution nutritive en l’oxygénant. Celle-ci est un mélange d’eau et de minéraux dissous, directement assimilable par les racines. Contrairement à la culture en terre, où la plante doit aller chercher les nutriments en développant un vaste système radiculaire, en hydropo-nie, les engrais sont immédiatement dis-ponibles sous leur forme la plus pure. La plante peut consacrer son énergie à pous-ser plutôt qu’à développer ses racines.

La culture hydroponique est donc une manière particulièrement efficace d’ap-porter des minéraux aux plantes puisqu’ils sont directement assimilables. De plus, la circulation de la solution nutritive assure une bonne oxygénation au niveau des racines, ce qui détermine l’assimilation des minéraux par la plante. Plus il y a d’oxygène et plus la plante assimile les nutriments. La culture hydroponique, quoique plus technique que la culture en terre, est aussi beaucoup plus simple.

La culture en terre demande un véritable savoir-faire et implique de savoir quand la plante va bien ou pas. En hydroponie,

même la personne la plus inexpérimentée a ses chances. Il existe, en effet, des tes-teurs permettant d’évaluer la concentra-tion d’engrais de la solution nutritive ainsi que le pH. Il devient donc très difficile de se tromper en mettant trop ou pas assez d’engrais. Contrairement à la culture en terre, où ces erreurs sont très communes, l’eau est testable à tout moment.

Les différents systèmes de culture.

Comme nous avons déjà vu, la culture hydroponique utilise les capacités de rétention d’eau et d’air de certains subs-trats pour y faire pousser des plantes. Cependant, des substrats différents impliquent des méthodes de culture dif-férentes pour chacun d’entre eux.

On peut séparer les systèmes hydropo-niques en deux grandes familles :

Les systèmes passifs.Les systèmes passifs, utilisent la capillarité pour approvisionner les racines en solu-tion nutritive. Cela consiste, le plus géné-ralement, en un pot rempli d’un mélange de divers substrats (perlite/vermiculite ou laine de roche/perlite), que l’on arrose manuellement ou qu’on laisse baigner dans un fond de solution nutritive.

La forme la plus évoluée de ce genre de culture est le système à mèche. En rem-plissant le pot de substrat, on fait passer au travers une ou plusieurs mèches en nylon qui ressortent sous le pot. Le pot

ainsi rempli trempe dans un autre pot plus grand qui sert de réservoir. La solution nutritive utilise la haute capillarité des mèches en nylon, pour être transportée jusqu’au substrat et aux racines.

Les systèmes passifs sont assez écono-miques, mais présentent certains incon-vénients. Tout d’abord, le fait que l’eau stagne dans le réservoir augmente les risques de voir se développer des agents pathogènes qui peuvent attaquer les racines. L’absence de circulation de la solution nutritive contribue également à son appauvrissement en oxygène, ce que déteste tout particulièrement le cannabis. En bref, ce genre de système est tout à fait convenable pour faire des essais en hydroponie passive, mais quitte à cultiver des plantes dans un système moyenne-ment productif autant le faire en terre.

Les systèmes actifsLes systèmes actifs, qui utilisent des sys-tèmes d’irrigation divers pour délivrer la solution nutritive aux racines des plantes consiste, en général en un pot rempli de substrat (billes d’argile, laine de roche ou fibre de coco) que l’on arrose automati-quement, en continu ou par cycles courts répétés, de solution nutritive.

Il existe différents systèmes actifs que l’on peut classer en deux grandes catégo-ries : les systèmes en circuit ouvert, dans lesquels la solution nutritive ne circule qu’une seule fois à travers le substrat, puis et les systèmes en circuit fermé, où la solu-tion nutritive circule dans le substrat et les racines, puis retourne dans le réservoir pour être réutilisée continuellement.

Les systèmes hydroponiques à circuit ouvert. Ce sont les systèmes le plus commu-nément utilisés chez les professionnels car c’est une technique qui est rentable financièrement plus rapidement que les autres. La laine de roche et la fibre de coco sont les substrats de choix pour ce genre de systèmes. Comme ils ont tendance tous deux à retenir les sels minéraux, il faut les arroser en excès

pour les rincer et arroser à l’eau claire tous les dix jours environ. Par contre, ce type de système reste assez coûteux en engrais et très polluant car les engrais utilisés une seule fois sont ensuite jetés.

La nature hydrophile de ces substrats nécessite un arrosage par cycles, ce qui peut se révéler un véritable casse-tête pour les jardiniers débutants. En effet, la durée et le nombre d’arrosages quoti-diens dépendent de nombreux facteurs : la granulométrie du substrat, la taille des plantes, la température, l’hygrométrie ou encore le CO2. On utilise une pompe, un minuteur et des distributeurs "capillaires" pour arroser chaque plante à sa base durant une durée prédéterminée. Les plantes se développent dans des « pains » de substrat ou en pot comme de la terre.

Pour éviter les différences de débit entre chaque capillaire, il faut légèrement incliner le système d’irrigation. En effet, lorsque l’eau est envoyée dans les "capil-laires", elle a toujours tendance à sortir en grosses quantités par les premiers et beaucoup plus faiblement par les der-niers. Pour éviter ces disparités, on incline donc le tuyau principal de manière à aug-menter la pression en fin de circuit. Ces réglages se font en tâtonnant et peuvent être assez longs à mettre en place.

Une autre technique plus idéale consiste à placer à la base de chaque capillaire un réducteur de pression qui n’envoie qu’une quantité définie de solution nutritive à chaque plante en quantité égale, aussi bien dans les premiers capillaires que dans les derniers. Pour utiliser ces petits réducteurs de pression, il faut une pompe haute pression pour injecter l’eau dans le circuit. Quand l’eau arrive au niveau des réducteurs, ces derniers attendent que la pression soit élevée et identique dans chacun des capillaires avant de com-mencer à libérer la solution de manière homogène (en général 2 litres / heure). Cependant, attention : ce genre de sys-tème n’est pas vraiment adapté pour le jardinier débutant.

Les systèmes hydroponiques à circuits fermés.Ce genre de systèmes se décline dans de nombreuses versions, mais le principe de base reste le même: les plantes poussent dans un substrat arrosé de solution nutri-tive, mais, contrairement aux systèmes ouverts, cette dernière est réutilisée en boucle. La bille d’argile expansé ou la per-lite sont les substrats de choix. Ce genre de système est beaucoup plus perfor-mant, puisque la solution nutritive circule en permanence, ce qui l’oxygène ; plus économique, puisque la solution nutritive est récupérée ; et plus écologique, car il y a peu de perte.

Nous allons décrire ces différents sys-tèmes en partant du moins performant au plus performant.

La table à maréeLa table à marée, est composé d’un réservoir pour la solution nutritive, d’une pompe, d’un plateau de culture assez

CULTURE INDOOR

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profond (10 cm environ) et d’une plaque de polystyrène ou d’un bâche opaque pour protéger les racines de la lumière. Les plantes sont posées sur la table et sont arrosées par cycles au gré des flux et reflux de la solution nutritive. Il faut, pour cela, une arrivée pour la pompe et une sortie, ou trop-plein, pour éva-cuer la solution. Pendant au minimum 15 minutes, la pompe injecte la solu-tion nutritive, l’eau monte jusqu’à un niveau prédéterminé par la hauteur du trop-plein. Pendant ce temps d’injection, tout l’excédant d’arrosage retombe dans le réservoir, évitant ainsi au système à marée de déborder. Une fois les plantes hydratées, la pompe s’arrête et toute la solution retombe dans le réservoir par le même endroit ou elle était arrivée.

Ce système fonctionne très bien, mais il contraint à nouveau à gérer des cycles d’arrosage, pas toujours évident à déter-miner pour un débutant.

Le système NFTLe système NFT (Nutriment Film Technique), ou technique du film nutri-tif, ressemble à la table à marées, mais au lieu de faire monter et descendre la solution, on l’injecte dans le système puis s’écoule sur toute la surface de la table sous la forme d’une fine couche de solution (d’ou le nom de NFT) avant de retomber dans le réservoir. C’est cet écoulement sous forme de filme qui assure une oxygénation optimale de la solution. Les racines se développent à l’abri de la lumière, dans un tapis de culture prévu à cet effet et qui sert égale-ment à maintenir les plantes dans le sys-tème. Hormis ce tapis, il n’y a pas d’autre substrat, c’est pourquoi il faut veiller à ce que la pompe tourne en permanence.

Si l’arrosage venait à s’interrompre (panne d’électricité, facture impayée…) les plantes se dessécheraient très vite, ce qui est un des inconvénients majeurs de cette technique. Un de ses grands avantages, c’est que l’arrosage se fait en continu, ce

qui simplifie beaucoup les choses pour le jardinier débutant.

Une variante du système NFT consiste à remplir un pot de billes d’argile et d’y faire ruisseler la solution nutritive, avant qu’elle ne retombe dans le réservoir, en boucle. Pas besoin de pompe à eau, une simple petite pompe à air suffit à faire remonter l’eau du réservoir vers le pot rempli de billes.

Le système NTF hybride Ce système est plus performant que le NFT traditionnel pour plusieurs raisons: les billes d’argile ont une surface rugueuse qui améliore l’oxygénation de la solution, le nombre de ces billes démultiplie la surface de ruissellement par rapport à une surface plane et les billes assurent également un effet tampon en cas de sécheresse. Si une pompe venait à tomber en panne pendant la période d’ensoleillement, les plantes sur-vivraient quelques heures grâce à l’humi-dité retenue dans les billes.

Ce système est économique en engrais, performant, simple d’entretient puisqu’il n’y a pas de cycle d’arrosage à prévoir. Il est fortement conseillé pour un débutant muni d’un testeur de pH et de la conduc-tivité électrique.

L’aéroponiqueLe système aéroponique est le plus per-formant de tous et certainement le plus spectaculaire de tous les systèmes hydro-poniques. En aéroponie, il n’y a plus de substrat, les racines poussent à l’air libre dans une chambre de culture étanche à la lumière et sont vaporisées, en per-manence, de solution nutritive. L’espace de culture est saturé d’eau pulvérisée et d’oxygène, ce qui permet aux racines d’absorber une quantité phénoménale de minéraux. La croissance des plantes est beaucoup plus rapide et les floraisons sont impressionnantes. Pour utiliser ce genre de système, il est conseillé d’avoir une certaine expérience afin de bénéficier du maximum de son potentiel. Il faut être

très attentif, car une panne de pompe risquerait de tuer très rapidement les plantes. Les racines doivent absolument être vaporisées en permanence ou par cycles très courts et rapprochés.

Le haut taux d’oxygène qu’offre la culture aéroponique fait de ce système le moyen le plus rapide pour enraciner des bou-tures (8 jours) et pour cultiver en général. Cependant il est fortement déconseillé pour les jardiniers débutants car son uti-lisation optimum demande une bonne connaissance de la culture hors-sol.

Les systèmes de culture verti-caux et rotatifs.Les systèmes de culture verticaux et rotatifs sont la dernière génération de système de culture. Ils utilisent générale-ment la laine de roche comme substrat. Ils

sont un bon moyen d’optimiser l’espace de culture car la surface intérieure du cylindre est plus grande que la surface qu’il occupe au sol. De plus la diffusion de la lumière à 360° est optimale.

Les systèmes verticaux et rotatifs per-mettent une rentabilisation de l’espace, mais les systèmes rotatifs permettent, en plus, de jouer avec le gravitropisme des plantes afin de répartir les auxines de croissance dans la plante.

Pour faire simple, c’est grâce au gravitro-pisme, la faculté qu’on les plantes de res-sentir la gravité, que les racines poussent vers le bas et les tiges vers le haut. L’auxine est une hormone essentielle au dévelop-pement des plantes. Elle est produite dans les apex des tiges, dans les méristèmes et jeunes feuilles des bourgeons terminaux.

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plante mais partout car il n’y a plus de haut et de bas. Cette gravité modifiée a pour effet de produire des plantes plus touffues, avec des tiges plus solides et des entre-nœuds plus serrés.

Le problème avec ce genre de système est qu’il faut un grand nombre de bou-tures car les plantes doivent être de petites tailles. Ce type de système doit toujours rester en mouvement. Un tour par heure, vingt quatre heures par jour, sept jours par semaine. Si le jardin s’arrête de tourner, les plantes les plantes qui ont « la tête en bas » se retourneront et pousse-ront vers le ciel, quelle que soit la position de la source lumineuse.

Solution nutritive et entretien du système.La solution nutritive est la clé d’une culture hydroponique réussie. Elle doit être oxygénée et à une température

variant de 18 à 22° C. Le substrat ne contenant aucun nutriment, elle doit être la plus complète possible. Les solu-tions de type N.P.K. sont nécessaires, mais pas suffisantes, il faut que tous les oligo-éléments soient aussi présents.

Pour que vos plantes se portent bien, il faut que la solution nutritive soit contrô-lée régulièrement. Quand les plantes consomment des minéraux dans l’eau, des réactions chimiques et électriques se font. La concentration en engrais varie alors et le pH fluctue.

Si la concentration d’engrais n’est pas satisfaisante, des déficiences peuvent apparaître.

Mais ne vous inquiétez pas car des solu-tions existent et c’est ce que nous verrons ensemble au prochain numéro.

Philip Adams, est un auteur internationalement reconnu pour ses livres traitant de la culture du cannabis en milieu artificiel et naturel.

Bien que ce soit un expert en la matière avec ses 20 années d’expérience, cela ne l’empêche pas de rester simple, clair et précis dans ses ouvrages.

Ses ouvrages s’adresse aussi bien aux cultivateurs expérimentés qu’aux débutants .Son premier livre datant de 1999, Jardin d’intérieur : la cannabis, a connu un énorme succès qui ne s’est aujourd’hui toujours pas démenti.

Son nouvel ouvrage, WEEDOLOGY, traite de la question de la culture en intérieur, en extérieur et de toutes les transformations que peut subir le cannabis et sera pour sûr le livre de chevet de toute une génération de cultivateur en herbe.

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La nouvelle CheeseVoici une des autres nouvelles variétés qui va être ajoutée au cata-logue de Dinafem Seeds. Il s'agit ici d'une variété à forte personnalité, tellement intense qu'elle ne laisse personne indifférent et qui a une touche tellement personnelle et particulière, qu'elle ne peut se com-parer à aucune autre génétique de Dinafem.

En effet, il est difficile de décrire les caractéristiques de la nouvelle Cheese de Dinafem à partir de ce qu'on connaît des autres variétés. La nouvelle Cheese de Dinafem apporte réellement une saveur et un arôme uniques, intrans-missibles. Des essences fortes et puis-santes qui marquent sa personnalité au point de lui donner son nom de Cheese qui signifie "fromage" en français, et dans ce cas, ce nom nous donne une piste sur le style particulier et spé-cial de cette variété: un arôme intense d'Indica avec des réminiscences de has-chich, de bois humides, de fruits secs et d'autres qui laissent en bouche une saveur puissante et surprenante qui reste aussi longtemps que l'arrière-goût d'un délicieux fromage bien fait.

La Cheese est originaire d'Angleterre avant de devenir célèbre dans toute l'Europe. Le nom de "Cheese" est appa-ru au 21ème siècle et fait référence à la génétique maintenue pendant des années et travaillée en intérieur et en extérieur au Royaume Uni par un col-lectif de squatters à partir de sélec-tions originaires d'une Skunk. Le nom de Cheese est devenu célèbre quand ses clones ont commencé à circuler, d'abord en Grande Bretagne, puis dans le reste du monde. Grâce à ses excel-lentes qualités aromatiques, à la facilité avec laquelle il se cultive et à la grande productivité du clone de cette Cheese d'origine (qui donne de bons résultats en extérieur en Angleterre, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de variétés…), la Cheese est devenue synonyme de bonne herbe, de variété commerciale

fiable et l'une des plus connues et demandées (pour ne pas dire la plus) de cette région.

C'est à partir de ces clones de la "Cheese d'origine" du Royaume Uni qu'ont été conçus des croisements stables: à partir d'une mère Cheese d'origine croisée avec un père issu de graines d'une variété afghane pure obtenu directe-ment auprès d'un commerçant afghan. Le résultat est un hybride qui a conservé de manière évidente sa lignée Cheese d'origine, les origines génétiques com-munes d'une sélection de Skunk qui donnent à son tour cette caractéris-tique gustative profonde qui lui donne son nom. En même temps, outre que la Cheese d'origine est déjà réputée pour être une variété résistante à l'extérieur et capable de donner de bons résultats sous des climats humides et nuageux

comme en Angleterre, cet hybride sta-bilisé de la Cheese commerciale a reçu de son père afghan l'excellente produc-tivité et la floraison rapide d'une plante adaptée aux conditions difficiles des climats montagneux d'Afghanistan.

En ce qui concerne les principales carac-téristiques de la nouvelle Cheese de Dinafem, on peut également mentionner

d'autres choses que son arôme et son goût impressionnants qui lui ont donné son nom: c'est une variété à forte prédo-minance indica qui est appréciable tant pour son aspect extérieur (feuille large, couleur verte intense, taille moyenne) que pour sa floraison relativement rapide qui produit des arômes intenses et profonds. En général, on parle par conséquent d'une variété forte, stable, résistante et facile à cultiver tant en intérieur qu'en extérieur: en extérieur, elle est prête dans le cou-rant du mois d'octobre et résiste bien au froid et à l'humidité. Elle peut donc être cultivée et donner de bons résultats un peu partout en France, y compris dans les régions montagneuses et exigeantes. En intérieur, sa taille adéquate et le bon rap-port de production par watt nous garan-tissent un rendement excellent avec en plus des têtes de grande qualité avec un arôme et un goût très spécial et unique comme nous l'avons décrit.

En conclusion de son aspect extérieur et compte tenu du comportement végé-tatif de la nouvelle Cheese de Dinafem, on peut dire qu'il s'agit d'une variété homogène qui a conservé une forme très caractéristique et reconnaissable, en outre d'une taille moyenne et une cime affilée de forme décroissante. Un pro-fil qui reste pendant la formation des fleurs sur les autres ramifications, ce qui donne des têtes bien étalées et de bonne taille. Les têtes que produit la Cheese de Dinafem sont puissantes et particulières, comme l'arôme qui s'en dégage… un arôme tellement spécial qu'on peut dire sans hésiter que c'est la clé de cette nou-velle variété de Dinafem. Les essences de la Cheese de Dinafem nous transportent vers nos meilleurs souvenirs du cannabis de la "vieille école" dont l'arôme surpre-nant ne laisse pas seulement indifférent mais calme également l'appétit des plus grands connaisseurs. Elle se déguste avec révérence pour son arrière-goût com-plexe que cette variété répand dans tous nos sens. Le nom de Cheese donne sans aucun doute une bonne idée de cette arôme complexe sans refléter complè-tement toutes les notes qu'on peut ren-contrer qui vont d'une pointe de piquant à d'autres plus douces et fruitées. Celui-ci évoque avec évidence l'origine géné-tique Skunk de cette variété.

Pour toutes ces raisons, nous savons que la nouvelle Cheese de Dinafem va trouver sa place rapidement aussi bien auprès des cultivateurs exigeants qui connaissent déjà bien nos variétés et ont envie d'innover et d'essayer de nou-velles choses, différentes et intenses, qu'auprès de débutants qui veulent s'initier en essayant une variété fiable, homogène, productive, facile à cultiver et qui donne en fin de compte une essence cannabique de grande qualité, singulière et caractéristique. Nous espé-rons qu'elle vous goûtera autant qu'à nous! … et salut à tous les lecteurs de Soft Secrets de la part de l'équipe de Dinafem Seeds. N'hésitez pas à nous rendre visite pour toutes infos supplé-mentaires sur www.dinafem.org

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37CULTURE INTÉRIEURE AVANCÉE

Perfectionne tes techniques d'intérieur

Le SOG parfaitSalutations. En premier lieu, je remercie cette publication pour la confiance qu'elle montre à cet humble cultivateur que je suis. Certains me connaissent par le net où j'écris depuis des années tout en appre-nant et partageant. J'espère que ces articles vous plairont et vous aideront à franchir un nouveau pas dans vos cultures. Mr.X

Dans cette première partie, nous allons parler de mon système de culture préféré, que j'ai réalisé de nombreuses fois et qui d'un point de vue mathématique est le plus efficace en termes de production. Je veux parler du S.O.G qui est l'abréviation de "Sea of Green" dont la traduction signifie "mer verte". Conformément à cette métaphore, nous devons essayer de créer un manteau uniforme de verdure dans notre aire de culture, qui occupera toute la zone éclai-rée et sans fissures. Plus tard, grâce à une taille, nous concentrerons toutes les éner-gies des plantes dans sa partie supérieure et moyenne, là où la lumière arrive de la manière la plus efficace.

Pour arriver à ça, nous allons suivre cer-taines règles qui nous y aideront. Il faut partir d'une seule génétique, voire d'une seule mère. Pourquoi? La raison en est que même si on a deux mères clonées, il est peu probable qu'elles aient exac-tement la même santé. Si ce n'est pas le cas, il y aura de légères différences entre les individus de chaque mère. Cela peut sembler de peu d'importance ou difficile à observer à l'œil nu mais ces différences se refléteront dans le rapport final entre les grammes et les watts. L'homogénéité que nous recherchons fait la paire avec

le résultat en fleurs. Nous allons procéder étape par étape depuis la sélection de la mère et des boutures en passant par la croissance et le début de la floraison et jusqu'à la floraison avancée, la récolte, le séchage et la bonification. Pour commen-cer, je voudrais insister sur un thème qui va être la pierre angulaire de cet article et de ceux qui suivront: la mesure exhaustive des paramètres du climat et de l'arrosage, la maîtrise du pH (potentiel d'hydrogène) et de la CE (conductivité électrique) qui ne sont pas une option mais un impératif quand on veut aller plus loin dans nos cultures. Nous devrons également contrô-ler la qualité de l'eau.

De la même manière, nous allons prê-ter une grande attention aux para-mètres climatiques. En intérieur, nous sommes responsables de tous les fac-teurs et ceci n'est pas facile. Réduire les oscillations de température, maintenir la norme de 23 degrés dans le local de culture pour obtenir le meilleur résultat. La plante s'accommode et utilise ses ressources pour la produc-tion au lieu de les utiliser pour com-penser les changements climatiques. Nous devons obtenir un renouvelle-ment de l'air correct et vider l'espace

entre vingt et trente fois par heure. Le CO2 qui entoure nos feuilles ne tient que quelques minutes, c'est pourquoi une bonne extraction et intraction est tellement importante pour faire recir-culer l'air. Avec un ventilateur, il faut éviter les poches d'air et les points

chauds ainsi que les courants d'air trop intenses et continus. L'idéal est un mouvement doux des feuilles et si possible, crée de manière indirecte.

Nous allons utiliser une "pH progressif" pour obtenir le maximum d'absorption des nutriments pendant chaque phase et démarrer avec une eau à osmose inversée dont nous allons augmenter la CE à 0,4 avec du magnésium et du potassium (à parts égales). Ceci sera notre point de départ optimal. Dans ce cas, le pH de départ n'est pas si important parce que nous pourrons l'augmenter ou le réduire avec quelques gouttes de correcteur.

Etape 1: sélection de la mèreCeci est un pas déterminant. Notre sélec-tion doit avoir une santé parfaite et être d'une variété que nous avons cultivée auparavant pour en connaître les besoins et surtout son mode de croissance. Si c'est une plante "en colonne" ou au contraire très ramifiée, s'il elle s'étire quand la pho-topériode change, sa durée de matura-tion/récolte. Avec tout ça, on connaît des choses importantes comme le moment de changer d'engrais ou le moment idéal pour laver les racines. D'après mon expé-rience, les génétiques qui fonctionnent le mieux sont les hybrides qui tirent le meilleur de leur partie Indica comme la structure courte/moyenne, un temps de floraison pas excessivement long ainsi que les autres avantages que nous connaissons déjà. Mais la partie Sativa nous apporte également des bénéfices très importants comme un système radiculaire qui se déve-

Les feuilles inclinées vers le haut sont un signe de bonne santé.

Une plante mère saine et préparée pour donner les clones nécessaires à la mer verte.

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loppe efficacement pendant la floraison, des feuilles plus fines qui permettent une meilleure pénétration de la lumière dans toute la plante, et presque toujours, une résine très abondante et de grande qua-lité. Cela étant dit, n'importe quelle plante est susceptible d'être cultivée en SOG, de l'Afghane à la Haze. Certes, elles auront besoin de soins différents surtout pendant la phase végétative et pour le dosage des nutriments au changement des cycles.

Etape 2: les clones

Une fois la génétique appropriée sélec-tionnée et en bonne santé, nous allons réaliser le bouturage. Pour cette étape, nous pouvons utiliser des supports dif-férents comme la laine de roche, la terre, les systèmes de clonage à eau, des géla-tines, cubes juffys, …

Personnellement, comme dans ce cas nous allons travailler en terre, je préfère les Jiffys qui sont des pastilles de tourbe pressée qui se dilatent quand on les imbibe d'un fluide et forment un cylindre comme on le voit sur la photo ci-dessous. C'est un système très simple et pratique avec lequel on peut observer les racines qui poussent en occupant peu de place. Et avec un petit incubateur, on peut s'appro-visionner sans problème.

Pour cette étape, nous allons couper 30 clones. Nous supprimerons les cinq les plus faibles plus tard. Il faudra enfouir au moins un nœud et toujours faire les coupures avec un angle de 45° pour augmenter la surface d'enracinement et gratter doucement le contour. Si le clone est grand, on peut diviser la tige en deux pour augmenter cet effet. On coupe les pointes des feuilles pour éviter la déshydratation, on applique des hormones sur la coupure et le contour raclé avant de mettre la bouture dans son support et attendre. Ici, je conseille d'uti-liser un pH de 6 et de maintenir une tem-pérature de 25° pour un développement rapide. L'humidité doit être maximale et en une dizaine de jours, cette étape est terminée. Une fois que la sélection est faite et qu'on a supprimé ceux qui sont le plus à la traîne, on peut faire une désinfection préventive à la transplantation. Pour faire une bonne désinfection, avant de passer au pot définitif, on va leur donner un bain en les immergeant les uns après les autres dans un mélange de neem et de propolis. On les laisse quelques secondes sous l'eau

en les agitant doucement et en passant les doits en dessous des feuilles. C'est une des manières les plus efficaces ne pas avoir d'hôtes non désirés.

Etape 3: croissance végétativeCette phase va être la plus facile. Personnellement, j'aime bien utiliser de la terre pré-enrichie. Avec ce type de terreau, la plante dispose des ressources dont elle va avoir besoin et nous ne

devrons pas charger le substrat avec des sels aussi vite. Avec ce type de terre, on utilise une eau au pH corrigé et un stimulant pour racines. On va suppri-mer les pousses les plus petits que ne reçoivent pas assez de lumière et utilisent les ressourcent qu'il vaut mieux diriger et concentrer dans la partie supérieure. Pour cette étape, on va utiliser un pH de 6.2 et une CE de 0,4. On va leur donner sept à quinze jours en fonction de la variété pour que la plante acquière une forme correcte. Dans le cannabis, le système radiculaire est un point faible. Il ne brille pas par sa vigueur ni son adaptation et nous allons devoir l'aider en utilisant une terre de qualité qui ne se comprime pas trop, qui contient de la coco et/ou de la perlite et ajouter une base de roche vol-canique ou quelque chose de semblable dans le fond du pot pour améliorer le drainage. Ce sont des détails qui se réper-cutent directement sur la production.

Etape 4: début de la floraisonDix jours ont passé et nous avons changé la photopériode. Nous sommes passés de 18 à 12 heures de lumière par cycle. A ce stade, nous donnons encore des engrais

pour croissance. C'est une erreur courante de commencer le changement mais dans ce cas, la seule chose qu'on risque est de bloquer les éléments parce que la plante n'en n'a pas encore besoin et atteint une saturation. Vous verrez sur les photos de cet article la belle allure qu'elle a après le nettoyage des parties inférieures et le bon enracinement. Elle montre une santé et une disposition parfaites.

Un des conseils les plus importants à suivre pour que le SOG soit homogène est qu'il faut tourner les plantes vers l'intérieur en maintenant les retarda-taires au centre et améliorer le dévelop-pement des parties extérieures. De cette manière, on évite qu'elles se fassent de l'ombre l'une l'autre et de finir avec des spécimens quasiment inutilisables.

L'autre facteur clé est la fréquence des arrosages. Le substrat doit rester sec pour que les racines s'étendent et colonisent le substrat. Si on ne respecte pas cela, on obtient une motte faible et propice aux infections. Il y a plusieurs moyens de savoir si on fait bien. L'un d'entre eux est d'intro-duire un doigt et de voir si la terre n'adhère pas sur les premiers centimètres. On peut également soulever un peu le pot et éva-luer son poids. Parfois, certains exemplaires ne boivent pas au même rythme et dans ce cas, on sautera un arrosage pour qu'ils s'égalisent. Il vaut toujours mieux un peu plus sec que trop humide. Il faut en profiter qu'il n'y a pas encore de fleur pour faire des pulvérisations préventives. Eradiquer une infestation dans une mer de verdure est quasi impossible quand on est en pleine culture. C'est pourquoi il faut toujours être très soigneux dans notre travail.

Deux semaines après le changement horaire, cette génétique à commencer à fleurir et une nouvelle étape va com-mencer. Mais nous allons laisser cela pour l'article suivant… Bonne fumée, X.

Début de la floraison

Après dix jours, les racines poussent généreusement. Les clones sont prêts pour la transplantation.

SOG de 25 clones sur un mètre carré.

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Photo: Eva Seeds, EspagnePin

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Photo: Eva Seeds, EspagnePin

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42Max Cavalera (Soulfly)

L’herbe c’est bien mieux... À la fin des années quatre-vingt, le métal des brésiliens Sepultura a fait l’effet d’une bombe en Europe. Les Soulfly sont le fruit d’un projet un peu plus mâture et, dans le septième album ‘Omen’, Max Cavalera et ses compagnons sont encore plus hard, vigoureux et lucifériens. Soft Secrets a rencontré leur leader, Max Cavalera.

de: Arjan van Sorge

Les membres des Soulfly ont pris quelques années, mais ils n’ont certainement pas épuisé leur énergie. Cavalera: “j’aime cette musique et sa puissance, c’est vraiment enthousiasmant. Le chaos parmi le public est fantastique, voir comment les per-sonnes réagissent à des chansons agres-sives et se jettent dans le moshpit: on dirait qu’elles se font mal, en fait elles sont juste en train de s’amuser. Tout cela m’attire énormément. Maintenant j’ai quarante ans mais ce n’est pas grave: je peux encore jouer à la même vitesse qu’avant et je suis ici pour le démontrer. La vitesse et l’agres-sivité n’ont pas de limite d’âge. Bien sûr, la plupart des gens de mon âge est plus calme, mais j’aime le style de vie de la tour-née, je m’y suis habitué. C’est incroyable de se réveiller chaque jour dans une autre ville, dans un autre pays, avec un public nouveau. On ne s’ennuie jamais!”

"On vit sur ce bus depuis deux mois et demi, c’est devenu notre maison. Faire une tournée est une excellente façon de nous perfectionner, la meilleure: on joue notre musique en live, ce qui est la meilleure des façons; c’est mieux en live que sur CD. Un groupe comme les Soulfly doit encore faire des tournées car nous ne gagnons rien des ventes des CD: tu sais ce que c’est, Internet, la musique gratuite... We rely on the road. Et nous gagnons de l’argent aussi en ven-dant des tee-shirts".

Nous ne sommes pas des robotsAu fil des ans, Max a développé des habi-tudes qui lui simplifient la vie. “Vous ne me trouverez jamais dans les coulisses, je reste dans le bus pendant que les autres s’amusent dans les coulisses. Je vais direc-tement du bus sur la scène, sans interagir avec les personnes des coulisses; je le fais pour pouvoir me concentrer totalement sur la scène et sur le show. Si j’allais dans

les coulisses, je parlerais avec trop de gens, mon esprit s’affaiblirait et je ne serais pas aussi concentré sur la représentation. James Brown aussi faisait comme ça, et je crois que je lui ressemble! Ha ha!”

Il a aussi l’habitude de faire de chaque show un évènement unique. “Chaque représentation est différente car chaque soir je change la séquence des chansons sur le moment, sans prévenir le groupe. Je mentionne un numéro et eux sont prêts à le jouer. Nous connaissons à la perfection 60, 70 chansons, donc nous pouvons faire un show de trois heures. Nous utilisons cette méthode car je ne veux pas deve-nir un robot..” Autre chose inhabituelle et nouvelle, c’est que son fils de quatorze ans participe à la tournée en jouant de la bat-terie sur une vieille chanson des Sepultura.

Le désertMax Cavalera vit dans la région de Phoenix. “J’ai une maison en ville, qui est ma véri-table maison, et une dans le désert, sans personne autour, entourée uniquement par les montages, magnifique. Cactus, sable, pierre et rien d’autre sur une sur-face de 280.000 mètres carrés. Je n’ai pas de studio d’enregistrement mais je pos-sède assez d’orchestration pour écrire mes albums là-bas: un enregistreur à quatre pistes, la batterie électronique, les amplis et le stéréo. Ensuite, nous emmenons le résultat en studio.” Max aime prendre son vélo: il trouve de vieilles pointes de flèches indiennes dans le désert.

Le nouvel album s’appelle Omen, ‘présage’. “Un présage peut être positif ou négatif, mais c’est hyper puissant, vraiment mys-térieux; c’est notre septième album et le numéro sept est lui-aussi un numéro mys-tique, donc Omen était un titre parfait. J’ai vu le mot écrit sur le mur sous forme

de graffitis à Londres: un présage sur un mur. C’est un bon nom pour un album, je me suis dit... Je l’ai noté sur mon carnet en pensant que si je trouvais de meilleur nom pour mon album, j’utiliserais celui-là. Et vu qu’il n’y a pas eu de meilleur nom...!”

Une bonne drogueLa question sur les temps difficiles aux-quels le titre pourrait aussi se référer se pose d’elle-même lorsque l’on examine le graphisme auquel le titre est lié: sur la couverture il y a sept prophètes avec des masques à gaz, créés pas David Ho. Max explique qu’un design de ce style a été uti-lisé il y a des années par George Lucas pour la Guerre des étoiles. «David Ho a eu l’idée de lier les sept prophètes aux sept péchés. En ouvrant l’album on les voit tous les sept, alors que sur le verso de la couverture il n’y en a que trois. Le tout s’harmonise bien avec le titre de l’album et nous en avons eu une excellente impression, il est assez sinistre et inquiétant. Je n’aimerais pas ren-contrer ces types louches en pleine nuit!» Max n’a jamais fumé, «mais depuis toujours je suis entouré de personnes qui fument, je sais donc tout sur cet argument, c’est juste que cela ne m’attire pas. Je n’aime pas non plus les cigarettes, et ça aussi c’est un problème car en général les per-sonnes qui roulent utilisent aussi du tabac. Je trouve que le fait de fumer est vraiment désagréable. Mais je suis convaincu que le cannabis est une drogue bonne et qu’il doit être légalisé. Je vois autour de moi des personnes qui en font usage et qui ne sont jamais violentes, elles n’ont jamais de heurts. L’alcool est bien pire; il y a une

époque où je buvais pas mal, en particulier du vin, je pouvais boire facilement deux bouteilles par soir quand on était en tour-née, c’était de la folie, je me réveillais avec la gueule de bois, c’était horrible. Je l’ai fait jusqu’à environ trente ans et j’ai arrêté il y a dix ans, je n’aurais pas pu continuer. Le médecin m’a dit que je me serais tué si j’avais continué comme ça. You ain’t gonna last, ton foie explosera. Du coup, un jour j’ai décidé que c’était le moment d’arrêter et je n’en ai plus eu besoin.”

L’herbe c’est bien mieux...“Mais si l’on regarde l’effet de l’alcool sur les gens et l’effet de l’herbe, l’herbe c’est bien mieux. Largement! Je pense que tout devrait être légalisé et que les gens devraient être libres de décider. J’ai tou-jours pensé que les gens sont suffisam-ment responsables; s’ils veulent quelque chose, laissez-les libres de décider ce qu’ils veulent faire. Si l’alcool, la pire des choses entre toutes, est légal, alors le reste aussi doit être légal. Vous pouvez décider seuls ce que vous voulez utiliser ou non. Mais je crois que ça n’arrivera jamais, surtout en Amérique où nous sommes d’épouvantables ploucs.”

“Il existe cependant un énorme problème d’abus de substances illégales et il y en a beaucoup qui deviennent dépendants aux médicaments contre la douleur ou à ceux sur prescription. Ils vont voir plusieurs médecins, ils falsifient les ordonnances... si tout était légal ce ne serait pas un pro-blème. Chacun devrait savoir ce qu’il veut faire. Je le dis aussi à mes enfants: si vous voulez fumer d’accord, mais ne le faites pas dans la rue et faites-le avec un esprit positif. Et si vous le faites, faites-en sorte que cela stimule votre créativité, que ce soit constructif, que ça vous sourit, que ce ne soit pas un ennemi. Eux ne fument pas encore, ils ont 14 et 15 ans, mais à l’avenir ils pourraient vouloir le faire et j’en ai parlé avec ma femme: nous les aiderons, nous ne serons pas contre. L’important c’est qu’ils le fassent de façon responsable et que, par exemple, ils ne fument pas dans la rue, là où ils pourraient être arrêtés... aux Etats-Unis il faut toujours faire attention à tout.”

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43OUTDOOR POUR LES NULS

Outdoor pour les nuls

La récolteQuand l’été avance et que l’automne s’annonce, c’est la fin du marathon annuel des cultivateurs qui approche. Maintenant qu’on aperçoit l’arrivée, il est important de ne pas relâcher le rythme. Au contraire, il faut redoubler d’attention, mettre l’éner-gie qui nous reste dans le sprint final car baisser la garde mainte-nant pourrait ruiner tous nos efforts.

Récolter au moment adéquat, manucurer, sécher, bonifier et conserver sont les der-niers pas de la course de fond que nous avons parcourue. Si on s’y prend mal, on peut estropier les taux de THC alors qu’on doit maintenir la psychoactivité du maté-riel pendant tout le processus.

Derniers joursQuand les heures de soleil diminuent, les plantes se rendent compte que l’hiver approche et accélèrent la maturation et le grossissement des grappes florales. Les têtes se joignent les unes aux autres et les branches plient sous leur poids. Il est important de surveiller les plantes et d’attacher les branches les plus faibles, ainsi que de tenir prête une structure pour les couvrir en cas de tempête. Il faut surveiller le temps pour recouvrir les plantes avant la pluie parce que si le substrat est mouillé et qu’on les recouvre ensuite, la condensation sort du sol et s’évapore sous la couverture. Scruter le ciel et consulter les prévisions météoro-logiques permet d’être prêts quand la tempête arrive.

Il ne vaut mieux pas donner des engrais aux plantes les derniers jours de manière à ce qu’elles puissent en assimiler les excédents qu’elles ont ingéré. Dans les cultures en pot, on recommande un

bon rinçage des racines en leur donnant deux fois plus d’eau que la teneur du pot. L’eau va être évacuée par les trous de drainage. Au début, elle va contenir les restes de fertilisants et deviendra plus limpide et clair au fur et à mesure. Les compléments à base d’enzymes aident à rompre les accumulations de sels et à désintoxiquer la plante. Il existe également des engrais spécifiques pour améliorer le goût final des fleurs et d’autres qui accélèrent de quelques jours la fin du processus. Ce qui est certain, c’est qu’il faut rationner l’eau pendant la période finale de manière à ce que la plante réduise un peu sa production et se concentre plutôt sur d’autres priorités comme l’odeur, le goût et l’effet. Bien entendu, dans les régions plus sèches ou pour des plantes enva-hies d’araignées rouges, il ne faut pas trop la rationner et donner aux plantes l’eau dont elles ont besoin pour maintenir la récolte en vie. Quand il est trop tard pour pulvéri-ser ou lâcher des insectes déprédateurs, la seule chose qu’on peut faire contre les araignées rouges, c’est augmenter l’humidité pour ralentir leur cycle vital.

Il est important de surveiller les attaques de moisissures et les maladies pendant les derniers jours. La combi-naison de chenilles et d’humidité éle-vée peut amener le timide Botritis dans les grappes florales. Comme il est trop tard pour pulvériser du BT ou déployer d’autres moyens de contrôle, le mieux est de faire une inspection quotidienne et d’enlever les chenilles à la main ainsi que d’éliminer les têtes infectées avant qu’elles ne contaminent les autres. Quand on touche à des têtes moisies, il faut les traiter avec beaucoup de pré-caution, le plus sûr est de couper la grappe florale en entier et pas seule-ment le tronçon infecté. Il faut colmater la coupure avec de la pâte pour taille pour empêcher que d’autres infections entrent par la blessure. Il faut séparer la partie moisie avec prudence et la jeter dans le compost. La partie encore saine de la tête peut être rapidement séchée et donner une idée de la qualité et de la puissance de la récolte. Désinfectez les outils qui ont été en contact avec la moisissure avec de l’alcool.

Choisir le momentIl est normal que le cannabiculteur s’im-patiente et désire goûter sa récolte au plus vite mais couper ses plantes trop tôt réduit la production et fournit des plantes

qui contiennent moins de cannabi-noïdes. Il faut donc rester patient ainsi que vigilant.

Fin septembre et début août, on

peut récolter les Indicas et les variétés les plus précoces tandis que les hybrides ne seront prêts qu’en octobre. Les plantes plus Sativas peuvent prolonger leur flo-raison jusqu’en novembre-décembre ou plus. C’est pourquoi, avant de planter une Sativa pure à floraison longue, il faut être sûr d’être dans une zone climatique adap-

tée avec des automnes doux sans gel ni tempêtes. Il faut également veiller à ce qu’aucune lumière nocturne ne vienne interrompre la période d’obscurité car la plante a besoin d’une période d’obscurité continue pour fleurir complètement.

Il est trompeur de récolter en fonction de la date indiquée dans le catalogue ou selon ce qu’en disent d’autres cannabi-culteurs qui ont essayé la même géné-tique. Ces dates donnent une idée géné-rale mais la réalité suit son propre che-min. Chaque endroit et chaque plante est un cas particulier. La méthode la plus connue pour déterminer le bon moment pour la récolte est l’examen des pistils. Les têtes sont composées de filaments blancs qui vont perdre leur blancheur immaculée et prendre des tonalités plus foncées au fur et à mesure que la plante mûrit. Quand plus de 70% des filaments ont changé de couleur, c’est le moment de récolter. Cette méthode est facile à utiliser mais pas totalement fiable car il y a des variétés qui ont des fleurs plus foncées avant d’autres et les incidences climatiques peuvent également les gril-ler avant que la plante ne soit prête.

La méthode d’observation des trichomes est la plus fiable. On surveille les tri-chomes avec un microscope ou une loupe. Quand la plante fleurit, les tri-chomes qui apparaissent ont une tête transparente. Dès le moment où les têtes stagnent, ces trichomes commencent à perdre leur transparence et à prendre une teinte plus laiteuse. Certains peuvent même prendre une couleur ambrée. Quand la moitié des trichomes d’une grappe florale ont pris une couleur cris-talline, voire laiteuse, c’est le bon moment pour récolter même si chaque cultivateur doit adapter la règle à ses besoins. D’une part, il y a les incidences climatiques et les prévisions météorologiques pour les jours qui suivent, et d’autres part, les goûts personnels de chacun. Si on

Un tête pas encore mûre Une grappe florale mûre

Il faut rationner l’eau pendant la

période finale

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récolte une plante avant qu’elle ne soit mûre, elle contiendra moins de CBD et aura un effet plus cérébral. Tandis que si on la laisse sur-mûrir, elle produira plus de CBD et aura un effet plus narcotique. Pour se faire une idée propre du moment de la récolte, il n’y a rien de mieux que de le faire à différents moments et d’en faire sécher le résultat séparément. Cela per-met de les comparer et de décider lequel on préfère.

La récoltePour le processus de séchage et de manucure, il est important de dis-poser des outils adéquats comme des ciseaux aigui-sés qui font des coupes propres et ne déchirent pas les tissus. Il faudra également un sécateur et une scie pour couper les tiges et les branches principales. Le processus de manucure des têtes nécessite diffé-rents ciseaux bien aiguisés. S’il y a des infections fongiques, il faut consacrer une paire de ciseaux rien que pour les parties contaminées. Il est utile d’avoir de l’alcool et des chiffons pour nettoyer les ciseaux régulièrement. Choisissez des modèles pratiques car vous devrez les tenir en main pendant de longues heures. Il vaut mieux des ciseaux avec un ressort interne car ils facilitent grandement le travail. Une boite de gants en latex jetables est indispensable pour garder les mains propres car sans protection, elles vont se recouvrir d’une couche de résine collante. Des caisses ou des plateaux en plastique serviront à poser les têtes pelées avant de les mettre à sécher.

Le système le plus traditionnel est de couper les plantes en entier et de les pendre la tête en bas mais on peut aussi faire autrement. Comme toutes les grappes florales ne mûrissent pas en même temps, on peut les couper de manière échelonnée de manière à laisser à celles qui restent un peu plus de temps

pour mûrir tout en leur donnant un meilleur accès à la lumière. Une bonne méthode est de couper en premier les têtes du haut et de laisser un peu plus longtemps les têtes du bas moins déve-loppées. Apparemment, le moment où la teneur en THC est la plus forte, c’est au lever du jour. C’est pour ça qu’il vaut mieux récolter le plus tôt possible.

La manucure consiste à cou-per les feuilles sans résine situées autour des grappes florales. On commence par les feuilles les plus grandes pour terminer par celles qui sont le plus près des têtes. Il faut couper les feuilles à la base

pour ne pas laisser de pétioles. Et pour terminer, les pointes des petites feuilles résineuses. En fonction des préférences et du climat, le cultivateur choisit un style plus ou moins intensif. L’idéal pour la récolte est de travailler en équipe mais dans ce cas, il convient de se répartir le travail. Par exemple, un s’occupe de cou-per les branches et d’éliminer les grandes feuilles, deux autres de la manucure, un quatrième de l’inspection à la recherche d’insectes ou de moisissures, ainsi que de déposer les têtes dans le séchoir. Certains cultivateurs préfèrent manucu-rer les plantes vivantes, avant de les couper. Un jour avant, ils coupent les plus grandes feuilles et passent plus tard aux petites. Ceci envoie un signal à la plante lui annonçant que sa fin approche, ce qui la pousse à mûrir.

Le séchageQuand on coupe les plantes, il faut les faire sécher pour que les cannabinoïdes qu’elles contiennent deviennent psy-choactifs. La lumière et la chaleur dégra-dent le THC, c’est pourquoi les plantes doivent sécher à l’abri de la lumière, dans un endroit frais et aéré. En général, les séchoirs sont improvisés à partir de cordes tendues d’un côté à l’autre d’une

pièce mais on peut aussi utiliser des étendoirs portables. Pendre les plantes la tête en bas n’augmente pas la quantité de THC mais c’est pratique et cela donne au produit final un aspect plus rebondi. On peut acheter des séchoirs pliables très faciles à monter et à transporter, ils sont parfaits pour rentabiliser l’espace. Un autre système pour ceux qui veulent que ça sèche rapidement est de mettre ces séchoirs à l’intérieur d’une armoire de

culture et d’utiliser l’extracteur pour créer un courant d’air et accélérer le processus.

Il vaut mieux utiliser un thermohygro-mètre pour contrôler les niveaux de la pièce. L’idéal est d’avoir une humidité de 60% et s’il y en a plus, d’utiliser un dés-humidificateur pour obtenir une atmos-phère adéquate. Si on a des plantes très humides et attaquées par la moisissure, il ne faut pas hésiter à assurer la récolte

Des plantes en fin de floraison soutenues par des cordes Le jardin prêt pour la récolte

Séchage avec déshumidificateur

Plateau de séchage

Une bonne méthode est de couper en

premier les têtes du haut et de laisser un peu plus longtemps

les têtes du bas moins développées

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en donnant d’abord rapidement un coup de chauffage à l’espace de séchage. Une fois le risque d’extension de la moisissure éliminé, on peut éteindre le chauffage et ralentir la fin du processus de manière à ce que la chlorophylle puisse s’élimi-ner. On peut utiliser un ventilateur faible dans le séchoir pour créer une légère brise qui va remuer l’air intérieur sans affecter les têtes.

La durée idéale oscille entre deux et trois semaines. A la fin, la plante doit avoir perdu trois quarts de son poids. Si elle sèche trop vite, elle contiendra encore de la chlorophylle dans les tissus végétaux tout comme nous savons aussi qu’après plusieurs mois après la récolte, si la lenteur est exagérée, elle peut pour-rir. Si le séchoir se trouve dans un espace chaud avec une faible humidité, cela va donner un séchage rapide et il vaut mieux y mettre les plantes en entier qui possèdent encore une grande partie de leurs feuilles pour gérer le temps. Sous un climat humide, le problème sera inverse et les plantes vont tarder à sécher. Dans ce cas, il est conseillé de dépecer un maximum les branches et de les manucurer à fond. Attention aux têtes très grosses car de la moisissure peut apparaître à l’intérieur.

Il vaut mieux sécher les différentes par-ties de la plante séparément, les grandes feuilles sont adaptées pour la cuisine, les petites donnent un excellent hasch, les têtes principales font le plus d’effet, tan-dis que les têtes du bas sont moins fortes.Même si elles ont l’air sèches en super-ficie, les grappes florales gardent de

l’humidité à l’intérieur, si du moins le séchage a été uniforme avant la fin. Si vous ne souhaitez faire bonifier votre herbe, il faut regarder si les fines tiges sont bien craquantes, c’est le signal qu’elles sont sèches. On leur donne alors un dernier calin avant de les mettre dans le récipient final. Il faut ouvrir les récipients régulièrement pour s’assurer que tout va bien, surtout au début. Il faut vérifier que les têtes ne se sont pas réhumidifiées et si c’est le cas, les ressor-tir pour leur donner un coup de séchage en plus avant des les ranger à nouveau.

Pour ceux qui sont pressés de goûter leur récolte, il existe des méthodes de séchage rapides mais elles ne sont pas conseillées parce qu’elles estro-pient le goût et dégradent une partie du THC. Dans tous les cas, si on désire une dégustation rapide, on peut faire un premier séchage avec divers sys-tèmes. Le gel de silice absorbe l’humi-dité. Il suffit de mettre une couche de gel de silice dans un récipient, du papier absorbant et quelques têtes. Il est également possible d’utiliser un four entrouvert et de lui donner plu-sieurs coups de chaleur modérée. Un déshumidificateur réglé au maximum peut prendre quelques jours mais c’est la méthode expéditive qui donne les produits les plus fumables.

Bonifier et conserverLa bonification est une sorte de fer-mentation contrôlée durant laquelle les saveurs se condensent et le goût s’adou-cit. Pour procéder à la bonification, il faut ralentir le séchage des têtes juste avant la fin. Pour cela, on les enlève du séchoir et on les mets dans des caisses en carton ou en bois, les caisses de vin que l’on offre si souvent à Noël sont ici très utiles. Après cette période intermédiaire, on finalise la bonification dans des boîtes étanches. Si les grappes florales sont un peu plus humides, ce processus est plus subtil qu’un séchage rapide et requiert de l’attention et une main experte de la part du cultivateur.

La marijuana sèche ou bonifiée doit se conserver dans des flacons étanches et opaques qui protègent de la lumière, de la chaleur et de l’air. Le plastique est réputé pour dégrader le THC et c’est pour cela qu’on utilise généralement des bouteilles en cristal par exemple, que l’on range dans un endroit à l’abri de la lumière. Une fois sèche, il faut gar-der les récipients fermés, de manière à ce qu’y entre le moins d’air possible. On peut également dépecer les têtes et le conditionner avec une machine pour emballage sous vide. De cette manière, elles ne sont pas affectées par l’air et ne diffuserons pas d’odeur.

Quand la récolte est en boîte, le cannabi-culteur est arrivé à un moment magique où il va enfin pouvoir déguster le fruit de son travail tout en planifiant la culture suivante qui approche déjà.

FINNature morte de la récolte

Emballage sous vide

Têtes pré-récoltées

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46 INDEX ANNONCE / COLOFON

Prochaine édition SSFR 1 11:

Janvier 28 2011

Colofon

Soft Secrets Français est une édition de Discover Publisher BVBoîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-BasTél: 0031- (0)73-549.81.12Fax: 0031- (0)73-547.97.32E-mail: [email protected]

Rédaction en chef: Clifford C. Cremer

Ont collaboré a ce numéro: Ed Rosenthal, Jorge Cervantes, Monseñor José María, J. Searcher, Jules S., David Garcia, Philip Adams et autres.

Adresse rédaction: Soft Secrets France PoBox 17250, 1001 JG Amsterdam (Pays Bas) E-mail: [email protected]

Préface de l’editeurLa politique des Pays-Bas concernant le can-nabis est très libérale. L’usage du cannabis n’est pas sanctionné par la loi des drogues hollandaise. Beaucoup de communes per-mettent des coffeeshops où le hash et l’herbe sont vendus. Avec la tolérance des coffees-hops le gouvernement a réussi une sépara-tion des marchés de drogues. Un million de fumeurs visitent les shops ou bien ils ont une petite plantation pour l’ usage personnel. Le consommateur n’est pas à traité comme criminel. Certains politiciens et représentants du gouvernement sont des grands défen-seurs de la légalisation du cannabis. D’abord il faut avoir une logue période de normalisa-tion. L’éditeur de Soft Secrets Français se fixe le but d’informer les gens pour contribuer d’une manière positive à la normalisation du cannabis. Dans son journal, il offre de l’ espace à toutes opinions aussi bien les pros que les contras. Cela ne veut pas dire que l’ éditeur est d’ accord avec le contenu de tous les reportages ou annonces. L’ éditeur se désolidarise explicitement des déclarations ou des images qui éveillent l’ impression que de la publicité est faite pour l’ usage ou la production de cannabis. La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’ usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’ autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’ exemple et d’ illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’ auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’ article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. L’ editeur ne peut pas être rendu responsable pour le contenu et/ou les buts des annonces. La rédaction ne prend aucune responsabilité pour des envois spontanés.

ASG Gifts 11

Atami 2

Bio Tops 38

Delicious Seeds 4

Dinafem Seeds 1

Dinafem Seeds 25

Dutch Passion Amsterdam 41

Dutch Passion Maastricht 41

Ed Rosenthal 18

El Nirvana 21

Green Garden 7

Growside 22

Hemp Passion 1

Hemp Passion 48

Hempatia 33

Hesi 1

Jorge Cervantes 28

Kaya Donostia 30

La Mota 47

La Petite Amsterdam 38

Mycologics 41

Paradise Seeds 33

Plagron 1

Procare 41

Royal Queen Seeds 15

Seedsman 30

Serious Seeds 38

Sweet Seeds 9

THC 41

Index annonceNom Page

Dans mon coffeeshop

High for the Chronic Pour finir l´année en beauté et en même temps pour fêter l´anniversaire du Bulldog, nous allons faire un tour dans un des pre-miers coffeeshops de la ville. En effet, au moment où vous lirez cette chronique, le Bulldog va souffler ses 35 bougies. Par Jules Sinturel

Tout n´est pas si facile.En 1970, Henk de Vries, créateur de l´établissement, vendait son herbe africaine dans des boites d´allumettes au festival de Kralings Bos, près de Rotterdam. Le Holland Pop Festival est le Woostock de l´Europe avec la participation de Jefferson Airplane, Santana, The Byrds et Pink Floyd. Henk ne pensait absolument pas qu´il allait se créer un véritable empire. Pourtant, le 17 décembre 1975, lorsqu´il reprends le sex-shop de son papa, il décide d´ouvrir un coffeeshop. Et c´est ainsi que sur un des canaux les plus populaires du quartier rouge à Amsterdam et au nom imprononçable, le Nieuwezijds Voorburgwal, apparaît le premier Bulldog. Ce que personne ne sait c´est que le vrai nom du Bulldog de Henk est en fait Joris, comme quoi le chien est toujours le meilleur ami de l´homme. Beaucoup de gens associent le Bulldog avec tourisme, mais il faut savoir que Henk et ses employés se sont littéralement battus avec les flics. Il y avait tellement de visites policières que le commissariat a fini par devenir la maison secondaire des clients. Le bureau de police de la Waarmoestraat envoyait cinq fois par jour des agents au Bulldog, mais Henk remplaçait au bout d´un quart d´heure son dea-ler et sa réserve. Heureusement, en 1976, la loi sur les opiacées a été introduite aux Pays-Bas, la consom-mation de cannabis était enfin tolé-rée et les premiers coffeeshops ont pu voir le jour. A l´époque Wernard Bruining connu pour le Mellow Yellow travaillait comme `fournisseur`

du Bulldog et du Rusland, un autre coffeeshop qui compte également comme un des premiers de la ville.

Pour Henk, l´histoire se poursuit plu-tôt bien puisque le Bulldog lui permet de faire fortune. A côté du coffees-hop, il possède également un sou-venir shop, un smart shop, un bar et un hôtel situé quelques mètres plus loin. Sur une des places les plus popu-laires d´Amsterdam, le Leidseplein, Henk a même le toupet de racheter le bureau de police pour le transfor-mer en coffeeshop palace et c´est un vrai palais où l´on peut profiter d´une bière et d´un joint. Récemment, le lieu a été rénové avec une salle fumeur et une décoration attrayante. Au Bulldog, on peut aussi acheter des briquets, des pipes, des cendriers, des feuilles à rouler, des filtres, des portes-clés, des vêtements, des grin-ders, des boites, des casquettes et bien d´autres souvenirs.. Le Bulldog s´exporte plutôt bien, ainsi, il existe un bar et un hôtel portant le même nom au Canada. Depuis très peu de temps, Henk a enfin lancé sa ligne de graines et la liste est longue comme on peut le voir sur le site web. On y trouve des classiques comme la Jack Herer, Northern Light, The Chronic ou White Widow, tout comme des variétés plus spéciales. La réputation du Bulldog est mauvaise mais il faut savoir que le Bulldog n´est pas seu-lement un coffeeshop pour touristes. Bien sûr, ce n´est pas le meilleur ni le plus bon marché de la ville mais cela reste un endroit correct surtout

en comparaison de certains mauvais coffeeshops du quartier rouge. C´est un coffeeshop avec une véritable his-toire qui mérite au moins une visite une fois dans sa vie. Et contraire-ment à ce que l´on pense, beaucoup de Néerlandais fréquentent aussi le Bulldog. Régulièrement des fêtes sont organisées au grand Bulldog du Leidseplein et le 17 décembre 2010, Henk va sabrer le champagne à l´occasion des 35 ans. C´est sûrement un bon moment pour un plan Dam pour vous, lecteurs de Soft Secrets, car la nuit promet d´être longue ce jour là. Et comme Henk est imprévisible, il serait bien capable d´inviter Carla Bruni pour donner un concert. Et du coup, il y aurait également de grosses chances pour les invités de croiser Nicolas Sarkozy. Comme quoi, après avoir fumé un joint il peut se pro-duire des évènements hallucinants.

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