Som
maire
Edito
p.1
Delasyllabique...àlasyllabique
p.2
Lesméthodeintégratives:unealternativeàlasyllabique
p.5
Méthodenaturelledelectureécriture
p.7
Méthodenaturelledelectureécritureaucycle2
p.9
Cestextesontété
selectionnésparC.
ChabrunetC.
Mazurie,àpartirdu
numéro178179du
Nouveléducateur"Et
pourtantilslisent.Mise
enpageH.Allesant.
L’InstitutCoopératif
del’École
Moderne
(ICEMPédagogie
Freinet)estune
associationcrééeen1947parCélestinFreinetrassemblantautourdeluiuncertain
nombredepionniers.
Aujourd'hui,agrééeparlesministèresdel'Éducationnationaleetdelajeunesseet
delavieassociative,l'ICEMregroupe
desenseignants,desformateursetdes
éducateursautourdesprincipesdelapédagogieFreinet.
L’associationse
donnepourobjectifslarechercheetl'innovationpédagogiques,ladiffusion
dela
pédagogieFreinetparl'organisationdestages,parlaconception,lamiseaupointetl'expérimentation
d’outilspédagogiques
pourlaclasse,de
revues
documentairespourlesenfants,lesjeunes
etles
enseignants,etl’éditiondepublicationspédagogiques.
LLiisseenntt
Extraits
duNou
velE
duc
ateur
178‐17
9del'IC
EM‐P
édagog
ieFreine
t
Des
reco
mman
datio
nsdirectives
!
JeanMichelBlanquer,aannoncédanslapresseleretourauB.ABApourlutter
contrelabaissedeniveauavecnotammentunedictéequotidienne–déjàpréconiséepar
NajatVallaudBelkacem–etlecalculmentalquotidien–déjàenplacedepuisquelques
années...
Quatrecirculairesontétépubliéesavecdesrecommandationsfermescar«Laliberté
pédagogiquen'ajamaisétél'anarchisme».
Deslivrets,véritablesguides«fondéssurl'étatdelarecherche»sontpartispourlesécoleset
ainsi«conseiller»lesbonnespratiquespédagogiquesauxprofesseursdeCP.JeanMichel
Blanquers'estinspirédestravauxdeStanislasDehaeneprésidentduConseilscientifiquepour
bannirlesméthodesdelecturequineseraientpassyllabiques,commesil'étudedessyllabes
n'existaitpasdanslesautresméthodes.Lefantasmedelaméthodeglobaleluiestbienutile
pourrassureretflatterl'opinionpublique.
Lacirculaire
surla
lecture
SuiteauxmauvaisrésultatsdelaFranceauxenquêtesinternationales,leretourauB.ABAest
uneévidence–saufquelesélèvesfrançaisdéchiffrenttrèsbien,maisontdegrossesdifficultés
danslacompréhensiondetextescomplexes.
Alors?Cesrésultatsseraientilsunprétextepourpréconiserlaphonétique?
Leco
dealph
abétique
,laclé
Enmaternelle.Sil’écoutedetexteslusparl’adulteesteneffetunincontournable,dansla
présentationduministre,elles’instrumentalisetrèsvite.Eneffet,cestextesserontdes
«récits»choisisparl’enseignantpoursuivreuneprogressiondevocabulaire,deconstruction
dephrasesetpréparerl’apprentissagedelalectureen«maîtrisantlecodealphabétique».
Quedeviennentlescoupsdecœurliésàlaviedelaclasse,auxquestionnementsdes
enfants?Quedeviennentlalecturedesdessins,desimages,despremierstextesdictésà
l’adulte,ceuxdescahiersdevie…
toutcequiselitdumonde.
Aucourspréparatoire.Etbiensûraprèscettesensibilisationphonologique,l’enfantdéchiffrera
(onneparlepasdelecture)destextessimplesgrâceauxcorrespondanceslettresetsons.Il
faudraqu’ils’entraînebeaucouppouravoirunelecturefluideàvoixhaute,uneaisance
d’apparencequines’occuperaguèredusens.Lestextespluscomplexesluiserontproposés
plustard.Leministresembleignorerquelesenfantsdesmilieuxfavorisésn’attendrontpas
l’écolepouryêtreconfrontésetbienavantlamaternelle…
Lalectureàvo
ixha
utees
tl’objec
tifprem
ierdu
ministre
Pourlui,êtreunbonlecteur,c’estdéchiffreravecfluiditéuntexteavecexpressionsipossible…
voireleréciteretlethéâtraliser.
Pourrésumer:plusjelisvite,plusonmeproposedestexteslongsetdifficilesetplusjelis
avecfluidité…uneprogressiontrèsrapide.Maismoinsjelisvite,moinsonmeproposedes
texteslongsetdifficiles…
uneprogressiontrèslente.
Etlalecturepe
rson
nelle
?Elleesttoujoursguidéeparl'enseignantpourrépondreauxbesoinsdelaprogression
d'apprentissage,maisenfind’écoleprimaireilseraconsentiuntempsdelecturelibreaux
enfants…
Pouravoirledroitdelirecequ’ondésire,cequiplait,cequifaitrêver…ilaurafallupasserpar
touteuneprogressiontechniquesurlecodequidémarreenmaternelleetrisqued’éteindrele
désirdelirevoired’apprendreàlire…
etauraenfermécertainsenfantsdanslalecturescolaire
pendantqued'autresseserontaventurésdansdemultipleslecturesdepuislongtempschez
eux.
Unco
nstata
mer
!JeanMichelBlanquerséparedeuxenfances:cellequiestentouréedelivres,delectures,de
découvertesdumondedèslanaissanceetcellequinelesdécouvrequ’àl’école.Ilabeau
proposerbeaucoupd'initiativesdelectureàl’école,ilnepourrapascomblerlesinégalitésen
programmantainsil’apprentissagedelalectureduplussimpleaupluscomplexe,puisquela
complexiténefaitpaspartiedel’environnementdetouslesenfants.Ilaggraveramêmela
situationpuisqu’ilréduiral’appétitdenombreuxenfantspourlalecturecomplexedumonde.
Edito
CatherineChabrun
D'autre
sextra
itspou
rdon
nerenv
ie...
Enmaternelle(MaudLechopier)U
nexempledetravailenécritlectureàl’occasiondelavisitedescorrespondantsenjuin.
Avantlavisitedescorrespondants,nouspréparonsleurvenue.Nousdécidonsdu
contenude
lajournéeavantd’enécrireleprogramme.Nousnous
reportonsàd’autres
programmesdéjàrencontréspourlisterlesincontournables:letitre,ladatepuisles
horairesetlesdifférentsmoments.Letitre,«Visitedescorrespondants»;cesmots
connussontfacilementretrouvésdans
différentsréférents:leslettres,lesalbumsdéjà
réalisés,lejournalélectroniquedel’écoleoulelivredevie.Ladateneposeégalement
aucunproblèmecarlesenfantssonthabituésàl’écrirerégulièrement.Lemot«programme
»faitpartiedurépertoiredestypesdetextes.Pourleshoraires,jevaislesguiderdans
lamaîtrisedutempsmaisilssontcapablesd’écrirecoopérativementtouslesnombres...
L'enfantva
comprendrelerôlesocialde
l'écriten
s'appropriant
tous
cesoutilsnésde
l'organisationde
laviede
laclasse.
Desécritspersonnelsapparaissentd’abordgrâceauxprésentationsàlaclasse:lesenfants
lisentleurcarnetetcomplètentpardescommentaires.
Legroupeapprendcoopérativementàaccueillirlesidéesdechacun.Pourlasuite,la
demandeestfaitedetenircomptedesprésentationsàveniretdesepréparer,parl’écritdu
carnet,àdonnerdesavisargumentés.Uneformedecontratsedéfinitainsiaufuretà
mesure
Lecarnetde
lecteur
Encycle3(CateOuvrard)
ETlesparetns?(MargueriteBachy)
Ilestutile,aucoursdeceséchanges,detordrelecouauxidéesnonjustifiéesqui
circulent.
Monenfantlitmalcarildit:«Ilmontedanslafusée.»Alorsquec’estécrit:«Ilmonte
danslanavette.»
Faux:Ilanticipeetadevinélesens,cequiesttrèsimportant.Iln’apasencorelesmoyens
desavoirsic’est«fusée»ousic’est«navette».Maiscetteconfusionvaêtrel’occasion
d’introduirelesmoyensdesavoir;àpartirdenovembredécembre,ilserahabituéàces
moyensetdevraalorss’enserverpourvérifier(ilfaudraalorsl’yencourager).Cen’estpas
«fusée»carçanecommencepaspar«fu»maispar«na».
Informer,accom
pagnerlesparentspermetde
nepaslesplongerdans
une
inquiétude
etuneincompréhension
légitimes.
L'intégralitédestextesestàretrouverenlignesur
https://www.icempedagogiefreinet.org/node/16902
texte
estco
pié.Cha
que
fois
qu’un
mot
ouun
esylla
bees
trec
onnu
,jele
repasse
àla
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r.Le
smotsre
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dire
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textes
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nfant
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rlire
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rire
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textes
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«garç
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mme«papillo
n»,
comme«maiso
n»;d
ans
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voit«co
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«Cor
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textes
référents,unesorte
delexiqueoù
l’enfantva
puiserpourlireetécrirede
nouveaux
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texte
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des
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sere
ssem
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les
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semen
tcha
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Etp
ourta
ntils
lisen
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péda
gogieFreine
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Dela
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sylla
bique
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métho
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bique
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lalectur
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aglobale
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ue)qui
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de
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roly,
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qui
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Cette
métho
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ste
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etpartant,sur
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lisent),etnonde
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lisen
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péda
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de
lire.
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nnen
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(...)C
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métho
de
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métho
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c’es
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métho
de
mixte
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lamétho
de
globale
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majeur
eque
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partirdel’intellig
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unmom
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sens
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de
globale,
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que
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nece
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ugmen
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Dans
les
ann
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sujet:
«Il
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dans
toute
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bien
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ois,
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tla
faute
àla
métho
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globale…
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tem
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métho
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de
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bru
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Jean‐Yv
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Sil’onveutfairedes
lecteurs,ilfautpartirde
l’intelligence
dutexte.
Laméthode
globalen’est
employée
dans
aucune
école
françaisecommeméthode
debase,m
aisellen’estpas
moins
déclarée
responsable…
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pen
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cle
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lon
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een
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sentatio
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aginatio
n,fa
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Puis,
plus
tard
dans
l’ann
ée,
enré
pon
seau
texte
étud
iéen
semble,
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duitdes
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d’en‐
fants
plus
âgés
de
l’éco
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enfin
des
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d’a
dultestirés
de
livre
sde
lectur
eou
d’a
lbum
s.Dans
l’éco
le,lesen
fantspeu
vent
trou
verles
recu
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des
diff
éren
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.
Lesséquencesde
découverted’un
texte
L’un
edes
activité
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tout
au
long
de
l’appre
ntissage
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uvea
utexte.
C’est
unmom
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mble,
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de.
Cha
cun
appor
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pierre,
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eso
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sen
fants
émettent
des
hypo‐
thès
esparra
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tau
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essa
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corres
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pothè
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leur
spairs.Cela
per
met
unappre
ntissage
àla
fois
social
etindividua
lisé.
Les
enfa
nts
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Lemaître
pre
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compte
les
repré
sentatio
nsmen
talesdes
enfa
nts.
Par
exem
ple,
certains
pen
sent
que
l’ord
redes
lettr
esn’a
pas
d’im
por
tanc
eet
que
«cr
a»,
c’es
tpare
ilque
«ca
r».
D’a
utre
sn’on
tpas
conscien
cede
laper
mane
nce
orthog
raphique
d’un
mot
etqu’on
peu
técr
ire«bateau»ou
«bato
».Nou
sso
uligne
rons
ici
l’impor
tanc
edes
règles
de
vie
de
laclasse
etla
néce
ssité
d’in
staur
erun
clim
at
de
conf
ianc
eper
mettant
l’émer
gen
cedece
sre
pré
sentatio
ns.
Dans
ma
classe,
les
enfa
nts
sere
gro
upen
tdev
ant
letableau
oùle
Chaquefoisqu’unmotou
unesyllabe
estreconnu,je
lerepasseàlacraiede
couleur.
Dans
cette
partie
dudos
sierco
nsacr
éeàla
métho
de
Nature
lledeLe
ctur
eÉc
ritur
eaucy
cle2,
Danielle
Thor
elno
usfa
itpartager
sonex
pér
ienc
een
cedom
ainedans
saclassedeCP.
Etp
ourta
ntils
lisen
tICEM
péda
gogieFreine
t9
d’é
metteur
),plusildev
ient
per
for‐
mant
en«
réce
ptio
n».
Ecrir
eun
texte
qui
adu
sens,
l’imprim
er,
amèn
el’e
nfant
àco
mpre
ndre
que
lque
chos
ed’e
ssen
tiel
pou
rl’a
ppre
ntissage
de
lalectur
e,à
savo
irque
l’écr
itim
prim
éa
du
sens.Un
texte
estle
«vo
uloir‐dire
»d’un
autre
«éc
riveu
r»
etla
lectur
epeu
tle
«fa
ire‐p
arle
r».Cet
autre
aun
eintention
de
commun
ique
r:Qui
estce
tautre
?Que
veut‐il
dire
?
Onapprendparletâtonnement
expérimental,danslacoopération
Les
séanc
esde
déc
ouve
rte
d’un
nouv
eau
texte
constitue
ntdes
mom
ents
forts
de
tâtonn
emen
tco
llectif
etde
coop
ératio
n.En
semble,on
tâtonn
e,on
essa
iede
savo
irlire
untexte
qui
vaagra
ndir
notre
patri‐
moine
de
classe
etper
mettre
àch
aque
enfa
ntde
seco
nstitue
rse
spro
pre
sré
fére
nces
.Le
sen
fants
émettent
des
hypo‐
thès
espar
rappor
tau
contex
tequ’ils
vérif
ient
enpre
nant
des
repèr
esdans
laco
rres
pon
danc
egra
pho
‐pho
nologique
.Ils
lesco
nfro
nten
tave
cleur
spairs
et
construise
ntainsi
de
nouv
elles
conn
aissanc
es.
L’appre
ntissage
està
lafo
isso
ciale
tind
ividue
l.«C’e
stà
plusie
ursqu’on
appre
ndtout
seul.»
Tout
au
long
de
l’appre
ntissage
de
lalectur
e,l’e
nfant
continue
àpro
duire
des
textes
.Ces
pro
duc
tions
de
textes
constitue
ntaussi
unlong
tâtonn
emen
ttout
au
long
du
cycle
2au
cour
sduq
uell’e
nfant
acq
uier
tde
plus
enplusd’a
uton
omie.
Lepatrim
oine
des
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de
laclasses’agra
nditpetitàpetitave
cdes
textes
des
plus
gra
nds
de
l’éco
le,
ave
cles
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des
corres
pon
dants
puis
ave
cdes
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d’a
uteu
rs.
Danielle
Thor
elCP,
Mon
s‐en
‐Baro
eul,59
Mem
bre
del’ICEM
Plusl’enfant
progressedans
laproduction
detextes
(situation
d’ém
etteur),
plus
ildevient
performant
en«réception».
Retrouv
ezl'intég
ralitédu
texte
enlig
nesu
rCoo
pICEM
Etp
ourta
ntils
lisen
tICEM
péda
gogieFreine
t8
Lesmétho
des
intégra
tives
:un
ealte
rnativ
eàla
sylla
bique
Gille
sde
Robien
ach
oiside
réha
biliter
lamétho
desylla
bique
,sym
boledes
«bon
nes
vieille
sva
leur
s»
ainsi
que
lelui
reco
mmand
aient
ses
conseille
rsen
commun
icatio
n.Po
urjustifier
saca
mpagne
de
restaur
atio
nde
lamétho
de
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bique
,le
Ministre
repro
che
àtoutes
les
autre
smétho
des
de
faire
«co
mmen
cer
l’appre
ntissage
de
lalectur
epar
une
appro
che
globale
pen
dant
plusie
urs
semaines
,pou
rn’en
venir
qu’en
suite
àla
déc
ouve
rte
des
sylla
bes
».C’est
igno
rer
que
l’immen
semajorité
des
3500
0institu
teur
sch
arg
ésde
l’appre
n‐tissa
geinitiald
ela
lectur
en’utilisen
tplusles
métho
des
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bique
,mixte
ouglobale
mais
plutôt
celle
sfo
rgée
spro
gre
ssive‐
men
tdans
les
pays
franc
opho
nes
au
cour
sdes
tren
teder
nièr
esann
ées.
Ces
nouv
ellesmétho
des
,qui
sont
cohé
rentes
ave
cles
prin
cipaux
résulta
tsdes
rech
erch
essc
ientifique
sré
centes
,pre
nnen
tappui
sur
des
album
sde
littéra
ture
de
jeun
esse
ou,le
plusso
uven
t,surdes
manu
elsque
leséd
iteur
sdiff
usen
tso
usdes
nomsde
marq
ue:A
bra
cadalire,
Cro
colivre
,Ribambelle,e
tc.S
ielle
son
tfait
lapre
uve
de
leur
effic
acité,
elles
pré
senten
tce
pen
dant
undéf
aut
majeur
,ce
luide
n’avo
irpasde
nom,
pasmêm
eun
qua
lificatif
qui
per
mettrait
delesre
gro
uper
etdelesdistingue
rdes
troispré
céden
tes.
Pour
palie
rce
manq
ue,n
ouspou
vons
qua
lifierce
smétho
des
d’«
intégra
tives
»,parc
equ’elles
vise
ntà
dév
elop
per
simultané
men
t,et
enintera
ction,
toutes
les
compéten
ces
requise
spou
rlire
etéc
rire.
Lesmétho
des
intégra
tives
sedistingue
ntdon
càla
fois
des
métho
des
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bique
etmixte,
qui
seco
nsacr
ent
exclusivem
ent
au
déc
hiffra
ge
des
mots
(B+
A=
BA)et
de
lamétho
de
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qui
retard
eou
rend
aléatoire
l’étudedes
relatio
nsen
trelettr
eset
sons.
Siles
métho
des
intégra
tives
ont
pro
gre
ssivem
ent
supplanté
les
appro
ches
sylla
bique
etmixte,
c’es
tparc
eque
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s‐ci
délaissaient
des
pans
entie
rsde
l’appre
ntissage
:les
activité
sd’écr
iture
yétaient
rare
s,l’é
tude
de
phr
ase
sco
mplexe
set
de
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cohé
rents
renv
oyée
au
cour
sélém
en‐ta
ire,et
l’acc
èsà
lalittéra
ture
Nouspouvonsqualifierces
méthodesd’«intégratives
»,parcequ’ellesvisentà
développersimultanément,
eten
interaction,toutes
les
compétences
requises
pour
lireetécrire.
Le2se
ptembre
2005
,Roland
Goigou
x,ave
cl’a
rticle
«La
gue
rredes
métho
des
est
finie
»paru
dans
laru
briq
ueRe
bon
dsduquo
tidienLib
ératio
n,ex
pliq
uaitque
les
métho
des
globale,syllabique
etmixte
n’étaient
pou
rainsidire
pluspra
tiqué
es.Il
pro
pos
aitdequa
lifierlesmétho
des
utilisée
sd’«
intégra
tives
».Le
textepré
sentédans
cespages
estissudece
tarticle.
Etp
ourta
ntils
lisen
tICEM
péda
gogieFreine
t5
dejeun
esse
rése
rvéaux
meille
urslecteu
rs,
ceux
qui
ava
ient
term
iné
leur
sex
ercice
sava
ntlesautre
s.Bref
,ellesre
pos
aient
sur
une
conc
eptio
nétapiste
de
l’ens‐
eigne
men
tde
lalectur
e:les
élèv
esdev
aient
appre
ndre
àiden
tifierlesmots
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ava
ntd’être
mis
face
àdes
pro
blèmes
de
compré
hension
de
textes
,maîtrise
rles
méc
anism
esde
base
ava
ntd’a
c‐cé
der
àla
cultu
reéc
rite,
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ndre
àlire
ava
ntd’a
p‐
pre
ndre
àéc
rire,
etc.
Dep
uis
une
ving
taine
d’a
nnée
s,les
rech
erch
essc
ientifique
sper
mettent
d’a
ttester
au
contra
ireque
les
pro
grè
sré
alisés
dans
undom
aine
favo
risen
tles
autre
sappre
ntissages
.C’est
pou
rquo
iles
pro
gra
mmes
scolaire
sre
command
entde
dév
elop
per
dès
l’éco
lematern
elle
les
compéten
ces
qui
sous‐te
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tla
compré
hension,
sans
atte
ndre
que
les
pro
cessus
d’id
entificatio
ndes
motsso
ient
installé
s.[…
]Ceu
xqui
réclamen
taujou
rd’hui
lere
tour
des
métho
des
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bique
s,ave
cdes
arg
umen
tsidéo
logique
stouc
hant
au
sens
de
l’effor
tet
àla
néce
ssaire
austérité
des
appre
ntissages
,n’o
ntso
uven
taffaire
qu’à
des
élèv
esissus
de
milie
uxso
ciaux
favo
risés
:ils
veulen
tré
duire
l’ensei‐
gne
men
tde
lalectur
eau
seul
déc
hiffra
ge
carils
save
ntque
lesfa
mille
sde
cesélèv
espeu
vent
transmettre
elles‐
mêm
estoutes
les
autre
sco
nnaissanc
es.
[…]
Plutôt
qu’un
egue
rre
des
métho
des
,iles
tur
gen
tde
consacr
erles
effo
rts
etl’intellig
ence
de
tous
àla
réso
lutio
ndes
pro
blèmes
qui
dem
eure
ntsa
nsré
‐pon
se:co
mmen
tmieux
pre
ndre
ench
arg
eles
4%
d’élève
sen
gra
nde
diff
iculté
qui,
selon
les
don
nées
ministér
ielle
sd’o
ctob
re20
04,term
inen
tleur
scolaritéprim
aire
sans
savo
irlire?
Com
men
taméliore
rles
per
form
anc
esde
ceux
(12%)don
tles
compéten
ces
enlectur
eso
ntinsuffisa
ntes
àla
sortie
de
l’éco
leélém
entaire
pou
rleur
per
mettre
d’env
isager
des
étud
esse
cond
aire
save
cco
nfianc
e?
De
toute
éviden
ce,
leco
urs
pré
para
toire
nedétient
qu’un
epartie
des
solutio
ns.Iln
’est
qu’un
eétape
dans
unappre
ntissage
long
etco
mplexe
qui
impliq
uetous
lesautre
sse
gmen
tsde
lasc
olarité,
enamon
tete
nava
l.
Roland
Goigou
xProf
esse
urdes
univer
sités
àClerm
ont‐F
erra
nd
lesprogrammes
scolaires
recommandentde
développerdèsl’école
maternelle
les
compétences
quisous
tendentlacompréhension.
Retrouv
ezl'intég
ralitédu
texte
enlig
nesu
rCoo
pICEM
Etp
ourta
ntils
lisen
tICEM
péda
gogieFreine
t6
Métho
dena
ture
lledelectur
e‐éc
ritur
e
Partirdel’expressionpremièredesenfants
etdeleurdésirdecommuniquer
L’ex
pre
ssion
libre
estun
eco
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néce
ssaire
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ccès
dech
acu
nàla
cultu
re.
Partir
de
l’exp
ression
pre
mière
de
l’enf
ant
estun
efo
rme
de
reco
nnaissanc
eet
une
sour
cede
motivatio
n.Le
lang
agees
tune
marq
ued’a
p‐
parten
anc
eà
ungro
upe
social.
Sion
m’o
blig
eà
employe
rdes
form
esqui
me
sont
étra
ngèr
espou
rm’e
xprim
er,
sion
refu
sele
seul
lang
age
que
jesa
isbien
utiliser
,alors
mon
gro
upe
estdév
alorisé.
Jepeu
xêtre
ang
oissé,
jene
veux
pas«
trahir»mon
clan,
ma
famille
.Je
suis
affec
tivem
entdés
tabilisé.
Jeper
ds
l’estim
ede
moi
qui
estsiim
por
tante
pou
r«gra
ndir».
Au
contra
ire,si
ceque
jedis,
sice
que
j’éc
rises
tdigne
d’é
tude,
j’ai
dela
valeur
.
Partirde
l’exp
ression
pre
mière
de
l’enf
ant,c’es
tappre
ndre
dans
unre
gistre
de
lang
uepro
che
de
sacu
lture
,dans
une
pro
ximité
cultu
‐re
lle,
affec
tive
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nte
qui
rend
disp
onible
pou
rla
lectur
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tes
de
cultu
res
plus
éloigné
es.
Mettred’abordl’enfantensituationde
producteurd’écrits
Lestextes
que
lesen
fantspro
dui‐
sent
sont
des
tinés
àêtre
commun
i‐qué
sparle
jour
nals
colaire
oule
recu
eild
etextes
.Nou
smettons
les
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nts
ensitua
tion
authe
ntique
deco
mmun
icatio
n.Plus
l’enf
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pro
gre
sse
dans
lapro
duc
tion
de
textes
(situ
atio
n
Sicequejedis,si
cequej’écrisest
digned’étude,j’aide
lavaleur.
LaMétho
deNature
lledeLe
ctur
eÉc
ritur
en’es
tpasun
e«métho
devisuelle
»ni
une
«métho
de
sylla
bique
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=ba)
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».Elle
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au‐delàdece
déb
at.
Lasp
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dela
MNLE
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u’elle
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ction
constante
«le
sens
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code»,lesappre
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del’é
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Cequi
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MNLE
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xpre
ssionéc
rite.
Elle
s’ex
erce
selonlesprin
cipes
dela
péd
agog
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tdans
uneclasse
coop
érativ
e,milie
uso
cialisateur
oùch
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npeu
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rimer
parla
paro
leet
l’écr
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DeKe
yser
Etp
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ntils
lisen
tICEM
péda
gogieFreine
t7
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