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Numéro spécial Semaine de prière

La méthode du Christ seuleServir comme Jésus

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Adventiste 1er novembre 2014Revue

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“Oui, je viens bientôt. . .”Notre mission est d’élever Jésus-Christ en proposant des histoires qui parlent de son amour incomparable, des nouvelles de son action présente, de l’aide pour mieux le connaître, et l’espérance en son proche retour.

Abonnement mensuel (11 numéros) ; Tarifs 2014-2015 – France métropolitaine : 33,60 €Belgique : 60 € ; Suisse : 60 € ; DOM : 65 € ; TOM et Étranger : 71 €

Editeur : Editions Vie et Santé ; Directeur de la publication : Jean-Claude Nocandy ; Directeur de la rédaction : Ruben de Abreu ; Rédacteur en chef : Jean-Paul Barquon ; Mise en page : IS Edition ; Traduction : Fay Sainte-Rose ; Corrections : IS Edition ; Comité de rédaction : Jean-Paul Barquon, Dominik Frikart, Jeroen Tuinstra, Emmanuel Lopes, Ruben de Abreu, Jéthro Camille ; Correspondants : Emmanuel Lopes (FFS), Jéthro Camille (FFN), Dominik Frikart (FSRT), Roland Meyer (Campus), Jeroen Tuinstra (FBL), Corrado Cozzi (EUD)Département des Communications Service de presse adventiste : UFACSA – 30, avenue Émile Zola – 77190 Dammarie-Les-LysTél. : 01 64 79 87 00 – Mail : [email protected]

Sauf mention contraire, les textes bibliques de cette revue sont tirés de la Nouvelle Bible Segond. Tous droits réservés. Sauf mention contraire, toutes les photos sont copyright Thinkstock 2014 ©.

Imprimé en France.

Illustration de couverture ainsi que des pages 7, 16, 23 : © Darrel Tank.Photo page 29 : ©Jani Bryson/Istock..

Message du Presidentde la Conférence Générale Ted N. C. Wilson

Revue adventiste | Semaine de Prière 20142

L’un des passages les plus connus sur la manière de suivre l’exemple de Jésus se trouve dans un livre merveilleux, Le ministère de la guérison : « La méthode du

Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux [hommes et femmes] pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : Suivez-moi. » (p. 118).Christ s’intéressait à la personne dans toutes ses dimensions : physique, mentale, sociale et spirituelle. Il veut que nous prospérions dans notre relation avec lui et dans notre service envers les autres, par un ministère d’amour et de com-préhension. Jésus a œuvré parmi les gens là où ils se trouvaient. Dans des villes, des villages, sur des routes, dans leurs maisons, près de puits, et même sur la croix. Il n’avait pas peur d’aller là où il y avait une âme à sauver.« La méthode du Christ seule » est le thème de la Semaine de prière cette année. Durant cette semaine nous verrons combien le ministère de Christ impliquait la guérison, et en quoi le ministère de santé et de guérison joue un rôle vital pour atteindre des gens pour lui. Je vous invite à vous joindre à moi cette semaine, à lire ces articles préparés avec soin, et à demander au Seigneur comment appliquer ces principes puissants dans votre vie afin d’atteindre d’autres personnes pour lui.Si vous avez des enfants (ou simplement si vous aimez les bonnes histoires), ne manquez pas les lectures qui leur sont consacrées. Elles ont été préparées par Linda Koh, responsable du Département du Ministère auprès des enfants à la Conférence Générale.Que le Seigneur vous bénisse alors que notre église mondiale se rassemble pour étudier et prier durant cette semaine de prière mise à part, et afin d’employer la méthode de Christ seule en attendant son proche retour.

Ted N. C. WilsonPresident de la Conférence Générale

AdventisteRevue

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Croyons-nous que Jésus possédait une méthode pour toucher les gens ? Il serait très simpliste d’accepter une telle idée. Cela signifierait que détenir une méthode

serait suffisante pour conduire les gens à lui. Je suis sûr que nous avons tous essayé différentes méthodes, peut-être même ce que nous pensions être la méthode de Jésus. Cela a-t-il fonctionné ? Combien d’âmes avez-vous conduites à Jésus ? C’est bien plus compliqué qu’une méthode et cela exige notre investissement total dans les affaires de Dieu. Jésus était puissant parce qu’il avait l’amour et la compassion du Père, et il déversait cet amour et cette compassion sur les personnes. Jésus passait son temps à bénir constamment les gens. Il était de leur côté, il les défendait. Il leur a raconté des histoires dans lesquelles ils se reconnaissaient sans se sentir pointés du doigt ou honteux parmi leurs semblables. Jésus a res-pecté énormément les pécheurs sans se compromettre avec le péché, sans jamais les briser. Jésus a tout mis en œuvre afin d’aider ses contemporains à se relever et à être pardonnés de leurs péchés. Jésus était généreux. Il a même risqué sa réputation en se mêlant à des individus peu recommandables. Il ramenait les hommes et les femmes à la vie et les invitait à être aussi généreux avec leurs semblables. Jésus n’a jamais cessé, nuit et jour, d’offrir ses prières au Père en faveur du salut de l’humanité, et offrait la guérison comme signe de ce salut. Au cours de cette semaine de prière, ne vous précipitez pas dans la recherche d’une méthode vous donnant l’impression de votre supériorité. N’y allez pas pour découvrir la méthode de Jésus, mais voyez comment il est bon, comment il cherche à atteindre l’être humain dans son cheminement. Jésus était sensible et tolérant avec les gens. Ellen. G. White était bienveillante et tolérante avec les gens. Récemment, j’étais en Australie et j’ai visité « Sunny Home », la maison de Ellen. G. White. Quelqu’un m’a raconté une belle histoire sur la façon dont la Sœur White cohabitait avec ses voisins. Un jour, elle a appris qu’une famille proche de chez elle était dans le besoin et que les enfants ne mangeaient pas toujours à leur faim. Elle a préparé un repas et le leur apporta. En revenant reprendre ses ustensiles de cuisine, elle a interrogé la famille sur la nourriture. Ils lui répondirent: « Nous ne sommes pas habitués à manger végétarien. Cependant, nous avons, énormément, appré-cié le repas ». Ellen White poursuivit : « Qu’est-ce que vous aimez ? ». « De la viande serait la bienvenue » fut la réponse. De retour à la maison, elle prépara un poulet et le leur ramena. Ils étaient ravis. À cette époque, Ellen. G. White était une végétarienne convaincue. Pour autant et à cet instant, elle manifesta l’amour et la compréhension. Il s’agit également d’un message pour nous. Pas de méthode, mais la bienveillance et la compassion diront plus sur notre relation avec Jésus. De nombreuses occasions de croître tout en démontrant notre foi nous serons offertes au cours de notre pèlerinage terrestre, si nous comprenons que celles et ceux que nous côtoyons sont aussi des enfants de Dieu, désireux de découvrir ce que cela signifie d’être sauvé librement par le nom et la grâce de Jésus. Chaque lecteur doit accepter que celui qui sauve, c’est Jésus. Soyons de vrais disciples, des témoins de la puissance transformatrice de Jésus, sur nous, mais aussi sur les autres. Faites découvrir la personne de Jésus, celle qui fait de nous des disciples aimants et des messagers envers ceux qui sont en recherche de mieux connaître leur Sauveur. Je vous souhaite une semaine de prière active. Vous pouvez même reproduire ce que j’ai appelé l’expérience « du poulet ». Soyez bénis dans les mains de Dieu.

Bruno VertalierPrésident de la Division Intereuropéenne

Message du Presidentde la Division Interopéenne Bruno Vertalier

Revue adventiste | Semaine de Prière 2014 3

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Peut-on acheter le bonheur ?

Il est intéressant de savoir que, depuis quelque temps déjà, des scientifiques étudient cette question  : existe-t-il une relation entre l’argent et le bonheur  ? Dans une

enquête réalisée par l’Institut des affaires de Harvard, aux États-Unis, et par l’Univer-sité de la Colombie britannique, au Canada, les scientifiques arrivèrent à une conclusion intéressante : ils découvrirent que la joie – ou le bonheur – ressentie lorsqu’on donne de l’argent, augmente si cet argent est donné ou dépensé pour d’autres personnes. Dans une expérience, les chercheurs donnèrent à deux groupes d’étudiants la même somme d’argent. Tandis qu’on ordonnait à un groupe de dépenser cette somme chacun pour soi-même, on ordonnait au deuxième groupe de la dépenser pour d’autres personnes. À la fin de cette expérience, les chercheurs questionnèrent les étudiants, et on découvrit que le groupe qui avait dépensé cette somme pour d’autres personnes avait éprouvé nettement plus de bonheur que les membres du groupe qui pouvaient la dépenser chacun pour eux-mêmes. Je pense que cette expérience est un reflet de celle que nous avons tous déjà faite à de nombreuses reprises : celle qui est résumée dans Actes 20.35 : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le mot grec traduit ici par « bon-heur » est le même que celui que Jésus a utilisé dans son Sermon sur la montagne pour chacune des Béatitudes : makarios : « Heureux ceux qui… ». Donner procure de la joie ! Mais qu’est-ce qui constitue cette joie de donner ? Donner nous aide à détourner le regard de nous-mêmes pour le faire porter sur les autres. Donner exprime particu-lièrement bien la nature de Dieu. Donner est une caractéristique très importante de la nature de Dieu : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… » (Jean 3.16). Notre disposition à donner révèle aussi la réalité de notre relation avec Dieu. Nous reconnaissons que nous avons d’abord reçu de Dieu ce que nous donnons, et que nous voulons maintenant l’investir selon la pensée de Dieu.Voici ce que nous dit à ce sujet Ellen G. White dans Conseils à l’économe, p. 53 : « La bénédiction spirituelle est étroitement liée à la libéralité chrétienne. Aspirez avant tout à la joie qu’offre l’imitation de la divine bienfaisance du Rédempteur. Vous pouvez avoir la précieuse assurance que votre trésor vous précède dans les parvis du ciel » (voir Luc 12.33b). Quel privilège de pouvoir imiter Dieu aussi dans ce domaine ! Dieu éprouve de la joie à donner, et il nous invite à participer à cette joie. C’est par cette intériorisation de la nature divine que nous devenons semblables à lui ; ce qui, en fin de compte, est le but de notre foi.L’offrande spéciale portera particulièrement sur le territoire compris entre l’Afrique du Nord jusqu’à l’Asie orientale, dans lequel beaucoup n’ont jamais entendu parler de Jésus.Mais, le travail dans les grandes villes devient de plus en plus important. Dans le territoire de notre propre division, la Division intereuropéenne, divers projets missionnaires sont aussi soutenus financièrement par la Mission globale. Au cours de l’année passée, l’accent a porté sur des projets réalisés en Espagne, en Roumanie, en Italie, mais aussi en Allemagne. Par exemple, plusieurs projets ont été lancés en Allemagne pour apporter l’Évangile à nos concitoyens musulmans.Je voudrais ici remercier tous nos frères, sœurs et amis qui, par leurs offrandes de la semaine de prière, rendent possible la réalisation de ces projets. Au niveau mondial, les offrandes de la semaine de prière de 2013 se sont élevées à envi-ron 3,3 millions d’euros, soit 13% de plus que l’année précédente. Dans la Division intereuropéenne, les offrandes de la semaine de prière de 2013 ont diminué d’environ 3% par rapport à l’année précédente, pour atteindre le chiffre d’environ 1,1 millions d’euros. À l’avenir, nous veillerons à fournir davantage d’informations sur l’utilisation des offrandes pour les missions, pour montrer clairement à tous nos frères, sœurs et amis qui apportent leurs offrandes pour le soutien des missions mondiales, que leurs offrandes font vraiment une différence.Chers amis de l‘Église adventiste, chers frères et sœurs, pour cette semaine de prière, je vous souhaite d’expérimenter la bénédiction de Dieu d’une manière particulière, et de pouvoir de nouveau raconter comment « sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et sa propre force. Par celles-ci, les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été don-nées, afin que par elles vous échappiez à la pourriture que le désir entretient dans le monde et que vous ayez part à la nature divine » (2 Pierre 1.3,4).

Norbert ZensTrésorier de la Division intereuropéenne, Berne, Suisse

Message du Trésorierde la Division Interopéenne Norbert Zens

Revue adventiste | Semaine de Prière 20144

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Marc 2.5 rapporte les précieuses paroles de Christ : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Ces mots sont une douce musique aux oreilles de l’invalide. Le far-deau de désespoir tombe de ses épaules. Il reçoit la paix du pardon. « Avec une foi simple il accepte les paroles de Jésus comme une promesse de vie nouvelle. Il ne demande rien de plus, accablé par une béatitude trop grande pour être exprimée. Une céleste lumière éclaire ses traits et la crainte saisit ceux qui contemplent la scène. »2

Qu’est-ce qui est le plus facile ?Les chefs religieux égocentriques qui assistent à la scène échangent à présent des regards, se souviennent de la façon dont ils ont rejeté ce pauvre infirme. Dans leur cœur, ils accusent Jésus de blasphème et pensent qu’ils peuvent se servir de cet argument comme prétexte pour condamner Jésus à mort. Jésus les regarde droit dans les yeux, devinant leurs pensées, et leur demande  : Qu’est-ce qui est le plus facile, de dire au paralytique : « Tes péchés sont pardon-nés », ou de dire : « Lève-toi, prends ton grabat et marche  ! ». Eh bien, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité pour pardonner les péchés sur la terre, il dit au paralytique : « Je te le dis,

En arrivant à la maison de Pierre, où Jésus est en train d’enseigner, le petit groupe se retrouve devant un défi de taille : la foule est si dense qu’ils n’entendent même pas le Sauveur. À plusieurs reprises, ils tentent de se frayer un chemin, mais en vain.

Voir Jésus à tout prixLe paralytique est désespéré. Comment peut-il être si près de Jésus, et pourtant si loin ? Il est convaincu que Jésus est son seul espoir de paix et de pardon. Il ferait n’importe quoi pour voir Jésus. Vite, il formule un plan audacieux, et supplie ses amis de le transporter sur le toit.Marc 2.4 indique que les amis ont démonté le toit. Imaginez la confusion dans la maison de Pierre alors que des débris et de la poussière tombent du pla-fond. La Bible dit : Ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le bran-card sur lequel le paralysé était couché (Segond 21).1

Un lit descend du toit jusqu’aux pieds de Jésus  ! Jésus regarde l’infirme dans les yeux, des yeux implorants. Il comprend parfaitement la situation, car c’est lui, Christ, qui a redonné de l’espoir à cet homme. L’homme attend des paroles de pardon de la part de Jésus. Quelle foi avaient-ils, lui et ses amis, une foi qui est passée par le toit !

Dans la ville de Capernaüm vivait un invalide dépressif, découragé et

sans ressource. Il avait sombré dans le désespoir et avait perdu tout espoir de guérison. Plein d’amers regrets, il savait bien que sa maladie était la conséquence du péché. Son cas était un triste cas de maladie physique, mentale, sociale et spirituelle. Il avait espéré un soulagement de la part des chefs religieux, mais ses espoirs avaient été brisés quand ils avaient déclaré froidement qu’il était incurable. Impuissant et découragé, il passait ses jours à souffrir, dans le chagrin et dans les regrets.C’est alors qu’il entend parler de Jésus. Il entend parler d’autres malades, aussi pécheurs et aussi faibles que lui, qui ont été guéris. Ses amis l’encouragent pour l’emmener voir Jésus, mais ses espoirs s’évanouissent quand il se souvient de la manière dont le péché a entraîné sa maladie. Ce qu’il désire le plus, c’est être déchargé du fardeau du péché. Il veut voir Jésus et recevoir l’assurance du salut. Il n’y a pas de temps à perdre : sa chair commence déjà à se décomposer. Il demande à ses amis de l’amener jusqu’à Jésus, et ils l’aident volontiers (voir Mc 2.3). Qu’il est merveilleux d’avoir des amis spirituels qui vous aident à voir Jésus !

Par TED N. C. WilsoN

Laissez Dieu aCCompLir Le miraCLe De Capernaüm pour vous.

Soulager comme Jésus

Premier Sabbat

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Notre Sauveur s’intéressait à la personne dans toutes ses dimensions : physique, mentale, sociale et spirituelle.

Il n’avait pas peur d’aller là où une âme avait besoin du salut. Si nous devons ser-vir comme Jésus, nous ferons la même chose. Jésus allait vers les gens. Pour accomplir notre vocation prophétique en tant qu’église du reste en ces derniers jours, nous devons aller partager la bonne nouvelle là où se trouvent les gens, tout comme Jésus l’a fait.Nous vivons aujourd’hui dans un monde où plus de 50% de la population mon-diale vit dans les villes. Permettez-moi de vous faire cet appel du fond du cœur  : quel que soit votre domaine, rejoignez votre église dans cette grande œuvre qui consiste à atteindre les gens qui vivent dans les villes du monde. Suivez l’exemple de Christ, et allez à la ren-contre de ceux qui en ont besoin, là où vivent les multitudes. Joignez-vous au peuple de Dieu dans le monde entier dans cet élan de « Mission au sein des villes ».Le livre Medical Ministry nous met au défi : « Il n’y a pas de changement dans les messages que Dieu a envoyés par le passé. L’œuvre dans les villes est l’œuvre essentielle pour ce temps présent. Quand les villes seront atteintes comme Dieu le veut, on verra la mise en œuvre d’un mouvement puissant tel qu’on n’en a encore jamais vu ».4

Frères et sœurs, ce « mouvement puis-sant  » reste encore à venir. Étudions, prions avec ferveur, humilions-nous et recherchons l’instruction de Dieu pour nous en tant que peuple, plaidant avec lui pour l’effusion de la pluie de l’ar-rière-saison du Saint-Esprit, afin que nous puissions voir ce « mouvement puissant » se produire. Nous voulons voir Jésus revenir. Ce monde s’essouffle, et je crois de tout mon cœur que la seconde venue littérale de Jésus est proche  ! Suivons l’exemple de Christ et allons dans les villes pour atteindre les gens là où ils se trouvent.

Un ministère holistique et dynamisantEn tant qu’adventistes du septième jour, nous croyons à l’idée de globalité de la personne, et au fait de servir ceux qui nous entourent d’une manière globale. Bien avant la promotion actuelle de la santé holistique, Dieu, le Créateur de la race humaine et de tout ce qui est bon sur cette terre, déclarait qu’il voulait que

contact des incroyants, éprouvent aujourd’hui le besoin de la présence divine.Il y a dix-neuf siècles, le monde désirait ardemment la révélation du Christ. Il en est encore ainsi aujourd’hui. Il nous faut une réforme totale. Seule la grâce du Sei-gneur peut accomplir cette œuvre de restauration qui s’impose au triple point de vue physique, mental et spirituel.La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : Suivez-moi. »3

suivre son exempleNotre Sauveur s’intéressait à la personne dans toutes ses dimensions  : physique, mentale, sociale et spirituelle. Il veut que nous prospérions grâce à notre relation avec lui et dans un service d’amour envers les autres  : en suivant son exemple. Jésus a soulagé les gens là où ils se trouvaient : dans les villes, dans les villages, sur des routes, dans leurs mai-sons, près de puits, et même sur la croix.

lève-toi, prends ton grabat et retourne chez toi. » (Mc 2.9-11).L’homme se lève avec la vigueur de la jeunesse. Un sang revigorant coule dans ses veines, et il rayonne de santé. Le mer-veilleux amour de Jésus ! Il guérit le cou-pable de ses péchés et donne une nouvelle vie !Ce même pouvoir qui crée la vie a res-tauré cet homme instantanément. Le fait que Jésus guérisse le corps est la preuve de sa puissance à renouveler le cœur.

Beaucoup recherchent la même choseBeaucoup de gens aujourd’hui sont para-lysés par l’inquiétude, la peur et la culpa-bilité. Ils sont découragés et se sentent impuissants. Ils portent de lourds far-deaux et cherchent du secours. «  Il y a partout des cœurs épris d’idéal qui sou-pirent après la délivrance du péché et du mal sous toutes ses formes, après la vie réelle et la paix  », a écrit Ellen White dans ce merveilleux livre, Le ministère de la guérison.« Un grand nombre de ceux qui, autre-fois, avaient connu la puissance de la Parole de Dieu et s’en sont écartés au

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Christ revient bientôt ! Je vous invite en cet instant-même, au début de cette Semaine de Prière, en vous concentrant sur la « méthode du Christ seule » à vous consacrer pleinement à lui et à être dis-posé à aller partout où il vous deman-dera d’aller, et à faire tout ce qu’il vous demandera de faire, pour atteindre des gens en son nom. ■

1. Sauf mention contraire, toutes les citations bibliques sont

tirées de la NBS (Nouvelle Bible Segond).

2. Ellen White, Jésus-Christ, p. 253.

3. Ellen White, Le ministère de la guérison, p. 118.

4. Ellen White, Medical Ministry, (Mountain View, Calif. : Paci-

fic Press Pub. Assn., 1932), p. 304.

TED N. C. WILSON EST LE PRÉSIDENT DE LA

CONFÉRENCE GÉNÉRALE DES ADVENTISTES DU

SEPTIÈME JOUR. IL VIT AVEC SA FEMME NANCY

DANS LE MARYLAND, AUX ÉTATS-UNIS.

bale dans les grandes villes du monde. Nous avons besoin d’organisations adventistes et de ministères laïcs qui œuvrent ensemble dans l’évangélisation pour gagner des âmes dans les grandes villes et dans le monde entier.Lorsque Jésus soulageait les gens dans les villes, il était actif, il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nou-velle du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité (Mt 9.35, S21). Il enseignait et façonnait des êtres « en bonne santé à tous égards ». Il défendait et proclamait la vie en abondance puis envoyait les gens pour «  le dire au monde ».

Une grande soifMatthieu 9.36 explique que, quand Christ voyait les foules, il avait une grande compassion pour elles car elles étaient lassées et abattues. Le monde d’aujourd’hui est lassé et il tombe en ruine. Il y a une véritable soif pour ce qui est réel et solide, qui amènerait la paix et la sécurité, qui unirait les gens comme un berger unit un troupeau. Christ nous appelle, vous et moi, à choisir la vie plei-nement en lui, à être en bonne santé à tous points de vue, par la présence du Saint-Esprit, afin que nous soyons des bergers pour ceux qui sont abattus.Dieu nous appelle à faire partie de sa grande équipe, unie et combinée, une équipe de disciples dévoués qui font preuve de compassion envers ceux qui sont lassés et abattus, ceux qui sont bri-sés physiquement et mentalement. Les besoins sont grands, et il n’y a pas suffi-samment d’aides. Christ a proclamé dans Matthieu 9.37,38 que le potentiel pour la moisson est là, mais que les mission-naires dévoués sont peu nombreux, et que nous devons prier pour que le Maître envoie des ouvriers dans la moisson.Êtes-vous disposé, à l’instar des amis du paralytique, à persévérer dans l’œuvre qui consiste à amener d’autres personnes à Christ  ? Voulez-vous vous engager à poursuivre les efforts quoi qu’il arrive ? Êtes-vous disposé à accepter l’appel de Christ à être en bonne santé à tous niveaux ? Quel est votre degré de téna-cité  ? Êtes-vous disposé à laisser le Saint-Esprit faire naître un réveil et une réforme dans votre vie, pour que vous soyez prêt à servir comme Jésus ?

nous soyons «  en bonne santé à tous égards ». Aujourd’hui, Dieu veut que le réveil et la réforme prennent place dans nos vies par la puissance de son Saint-Es-prit. Il veut que nous comprenions que nous sommes des créatures complexes faites à son image par sa main et par son souffle.Cette compréhension de la « personne globale  » nécessite une approche glo-bale dans notre manière d’atteindre les autres, en particulier ceux qui vivent dans les villes. Cette approche implique l’utilisation de centres d’influence, d’églises locales, de membres d’église, et d’équipes de jeunes engagés dans plu-sieurs types d’initiatives d’évangélisa-tion : grâce à une évangélisation liée à la santé, au travail missionnaire médical, à des cliniques, des conférences sur la santé, des restaurants végétariens, l’évan-gélisation par la littérature, l’évangélisa-tion en petits groupes, le travail missionnaire en porte-à-porte, l’engage-ment associatif, et le travail social qui suit les méthodes de Christ, les associa-tions adventistes, les activités avec ADRA, l’évangélisation par les médias intégrés, les centres d’aide, les études bibliques données par des membres, des jeunes, et des ouvriers bibliques, l’évan-gélisation auprès des enfants, l’évangéli-sation personnelle et le témoignage, l’évangélisation publique, et bien d’autres méthodes encore que le Saint-Esprit doit encore initier. Nous avons besoin de pasteurs, de profession-nels de santé, et de membres d’église qui œuvrent ensemble, comme l’indique l’Esprit de Prophétie, dans un « ministère combiné ».Dans le Manuscrit 117, 1901, Ellen White écrit  : «  Chaque ministre de l’évangile doit être préparé à faire une œuvre missionnaire médicale pratique. L’œuvre missionnaire médicale doit être liée au ministère évangélique aussi étroi-tement que le bras est uni au corps. La réticence que l’on constate envers les promulgations des principes de la réforme sanitaire est due au refus de se nier soi-même. Dans nos grandes villes, l’œuvre missionnaire médicale doit aller main dans la main avec le ministère évangélique. Cela ouvrira des portes pour que la vérité fasse son entrée ».Dieu nous appelle aussi à renouveler l’utilisation du ministère de la santé glo-

1. Imaginez que vous êtes l’un des amis du paralytique de Marc 2. Seriez-vous disposé à faire un trou dans un toit, ou bien cela vous semble-t-il un non sens absolu ? Comment être des amis « fidèles » pour ceux qui nous entourent ?

2. Pensez à ceux qui vivent dans votre quartier et votre voisinage. Comment les atteindre en utilisant la méthode de Christ seule de manière pratique ? Parlez de vos idées avec d’autres personnes dans votre église.

3. Comment pourvoir aux besoins des autres quand nous nous sentons nous-mêmes incapables de nous en sortir  ? En quoi la méthode de Christ seule peut-elle changer notre relation avec Jésus et réorganiser nos idées de service ?

La réflexion et le partage

Q U E s T i o N s P o U r

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