Revue de presse
Bourse Jiyuu – Hugo Sarrade
2016 : la naissance du projet
Revue de presse Bourse Jiyuu – Hugo Sarrade
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I. Retombées médias en France ............................................................................. 3
II. Retombées médias au Japon ........................................................................... 29
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I. Retombées médias
en France
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Article : « L’Hérault du jour » - 10 février 2016
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Article : « Le Midi Libre » - 11 février 2016
Auteur : M.L.
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Article : « Le Midi Libre » - 15 février 2016
Auteur : O. Sc.
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Article & Diffusion : France 3 Languedoc-Roussillon - 16 février 2016
Auteur : Carine Alazet
Url : http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-
roussillon/herault/montpellier/montpellier-une-bourse-d-etudes-en-memoire-d-
hugo-tue-au-bataclan-929419.html
Montpellier : une bourse d'études en mémoire d'Hugo, tué au Bataclan
Hugo Sarrade, étudiant montpelliérain de 23 ans, rentrait du Japon, pays qu'il adorait, quand il a trouvé
la mort lors des attentats terroristes du 13 novembre 2015. Une bourse annuelle porte désormais son
nom. Elle aidera un étudiant de l'université de Montpellier à partir en stage au Japon.
© Document Le Monde - Hugo Sarrade 23 ans
Cette bourse d'études, baptisée Jiyuu - Hugo Sarrade, est une idée du père d'Hugo, en mémoire de son
fils, mort sous les balles des terroristes dans la salle de concert parisienne, aux côtés de 89 autres
victimes. Jiyuu signifie "liberté" en japonais.
En accord avec Gilles Halbout, directeur de la faculté des sciences de Montpellier, où Hugo étudiait,
une somme de 5000 euros sera attribuée à un étudiant qui souhaite partir en stage au Japon. C'est la
fondation ParisTech qui la gère. Elle est pour l'instant financée pour 2 ans.
Les dossiers de candidature sont acceptés jusqu'au 2 mars 2016.
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Une bourse d'étude en mémoire d'Hugo Sarrade
Hugo Sarrade, étudiant montpelliérain de 23 ans, rentrait du Japon, pays qu'il adorait, quand il a trouvé la mort
lors des attentats terroristes du 13 novembre 2015. Une bourse annuelle porte désormais son nom. Elle aidera un
étudiant de l'université de Montpellier à partir en stage au Japon.
Reportage de Valérie Cohen-Luxey et Juliette Mörch
Stéphane Sarrade, le père d'Hugo, ancien élève de Polytech Montpellier, chef de département au CEA
(commissariat à l'énergie atomique) est titulaire de la chaire d'ingéniérie nucléaire de la fondation
ParisTech. Il souhaite pérenniser cette bourse et l'élargir si possible à d'autres universités.
Interview de Stephane Sarrade, père d'Hugo
Pour lui rendre hommage, Stephane Sarrade, le père d'Hugo mort lors des attentats du 13 novembre 2015 au
Bataclan de Paris a souhaité créer une bourse d'études en collaboration avec la faculté des sciences de
Montpellier pour permettre aux étudiants de partir au Japon. Une manière pour lui de lutter contre
l'obscurantisme. Il est interviewé par Valérie Cohen-Luxey
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Article : « La Gazette de Montpellier.fr » - 16 février 2016
Url : http://www.lagazettedemontpellier.fr/actu-35261/bourse-
d%E2%80%99etudes-en-memoire-d%E2%80%99hugo-sarrade
Une bourse d’études en mémoire d’Hugo Sarrade
En janvier 2016, Stéphane Sarrade, le père d’Hugo, l’étudiant montpelliérain de 23 ans figurant parmi
les victimes du Bataclan en novembre dernier, a créé une bourse en mémoire de son fils.
La bourse Jiyuu - Hugo Sarrade permet à un étudiant qui souhaite effectuer un stage au Japon dans le
cadre de sa formation scientifique de bénéficier d’une aide de 5 000 euros.
Pour sa première année, elle est proposée aux étudiants de la Faculté des Sciences de Montpellier, inscrit
en Master scientifique, ou à un étudiant de l’Ecole d’ingénieurs Polytech.
Le dossier de candidature est à rendre d’ici le 2 mars 2016.
Hugo Sarrade © D.R.
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Article : « Le Figaro Étudiant.fr » - 17 février 2016
Auteur : Aude Bariéty
Url : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/le-pere-d-hugo-
sarrade-disparu-au-bataclan-cree-une-bourse-etudiante-en-sa-memoire-
19187/
Le père d’Hugo Sarrade, disparu au Bataclan, crée une bourse étudiante en sa mémoire
Hugo lors de son dernier séjour au Japon - DR
La bourse Jiyuu - Hugo Sarrade, créée par Stéphane Sarrade en mémoire de son fils tué le 13
novembre, viendra en aide chaque année à un étudiant scientifique montpelliérain désireux
d’effectuer un stage au Japon.
Lorsqu’il est rentré de son sixième et dernier séjour au Japon, Hugo Sarrade, 23 ans, s’était fait tatouer
sur le corps le mot «liberté» en japonais - «Jiyuu». Quelques semaines plus tard, le jeune étudiant en
master informatique à la faculté des sciences de Montpellier perd la vie au Bataclan, au milieu d’une
centaine d’autres victimes. Mais sa mémoire - et son tatouage - sont toujours bien vivants.
Ainsi en témoigne le logo de la bourse Jiyuu - Hugo Sarrade, créée par le père du
jeune homme, Stéphane Sarrade, avec la faculté des sciences de Montpellier et la
Fondation ParisTech. Cette bourse vise à contribuer à hauteur de 5 000 euros au
stage d’un(e) étudiant(e) scientifique au Japon. «Hugo voulait faire une thèse en
intelligence artificielle au Japon après son master. Ce dispositif est une manière de
faire vivre son projet», explique Stéphane Sarrade.
«Le logo était une idée de la Fondation ParisTech, et je l’ai trouvée excellente: cette bourse doit donner
de la liberté à celui ou celle qui la recevra», raconte Stéphane Sarrade. «L’ouverture d’esprit est l’arme
absolue contre l’obscurantisme et la barbarie. Même si c’est très difficile, on essaie de trouver du sens
dans ce drame. C’est pourquoi nous développons des projets pour perpétuer la mémoire d’Hugo: monter
une bourse étudiante, créer un CD avec sa musique préférée, donner son nom à une Citroên Méhari...»
« Ça aurait plu à Hugo »
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La première édition de la bourse sera réservée à un ou une étudiant(e) de la faculté des sciences de
Montpellier, inscrit soit dans un master scientifique, soit à l’école d’ingénieurs Polytech. «Le grand-
père d’Hugo était chef d’un laboratoire, sa mère et moi sommes d’anciens élèves de la faculté des
sciences, Hugo lui-même étudiait là-bas: nous avons un véritable attachement à cet établissement»,
explique Stéphane Sarrade.
Dans leur dossier de candidature, qui devra être envoyé avant le 2 mars 2016, les candidats devront
fournir une lettre de motivation expliquant leur choix de partir au Japon ainsi que l’articulation de leur
stage avec leur formation et leur projet professionnel. Une lettre de recommandation d’un professeur
leur sera également demandée. Les dossiers seront examinés par un jury composé de Stéphane Sarrade,
Gilles Halbout, directeur de la faculté des sciences de Montpellier, Serge Pravossoudovitch, directeur
de Polytech, Jean-Patrick Respaut, vice-président de l’Université de Montpellier, et un représentant de
la Fondation ParisTech.
Le nom du lauréat de la bourse sera annoncé le 31 mars. «L’idée, si nous avons assez d’argent pour
pérenniser cette initiative, ce serait ensuite de créer une deuxième bourse, celle-ci à dimension nationale,
centrée sur des étudiants en intelligence artificielle et en robotisation désireux de partir en stage au
Japon. Ça aurait plu à Hugo», conclut Stéphane Sarrade, ému.
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Article : « 20 Minutes – édition Montpellier » - 17 février 2016
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Article : « Studyrama.com » - 19 février 2016
Url : http://www.studyrama.com/vie-etudiante/budget-etudiant-financer-ses-etudes/les-bourses-et-
aides-privees/une-bourse-en-memoire-d-hugo-etudiant-tue-au-bataclan-101962
Une bourse en mémoire d’Hugo, étudiant tué au Bataclan
Tout le monde se souvient des attentats du 13 novembre qui ont causé la mort de 130 personnes
et plus particulièrement de l’attaque au Bataclan ayant entraîné la mort de 90 personnes. En
mémoire de son fils disparu dans cette salle de concert, Hugo, Stéphane Sarrade a décidé de créer
une bourse étudiante, avec l’aide de la Fondation ParisTech et la fac de sciences de Montpellier, à
hauteur de 5000 euros.
Le logo est simple et émane d’une idée de la Fondation. « Jiyuu » provient quant
à lui du tatouage qu’arborait Hugo à son retour en France. « Jiyuu » qui signifie
« liberté » en japonais, est le nom de la nouvelle bourse destinée aux étudiants
montpelliérains. Cependant, ils doivent être étudiants en master scientifique ou
en école d’ingénieurs Polytech. Stéphane Sarrade, dont son fils était un fan
inconditionnel du Japon, a créé cette aide pour ceux souhaitant effectuer un stage
au pays du Soleil-Levant.
Les candidats auront jusqu’au 2 mars 2016 pour soumettre leurs candidatures avec une lettre de
motivation, expliquer le but du stage dans la formation, le lien avec le projet professionnel et aussi une
lettre de recommandation de la part d’un professeur. En ce qui concerne l’examen du dossier, c’est un
jury composé de cinq membres – les deux directeurs de la faculté des sciences de Montpellier et
Polytech, le vice-président de l’Université de Montpellier, un représentant de la Fondation ParisTech et
Stéphane Sarrade – qui se chargera de le faire. Le lauréat sera connu le 31 mars 2016.
Son père a des idées plein la tête pour commémorer la mémoire de son fils disparu comme donner le
nom d’Hugo à une Citroën Mehari ou encore créer une seconde bourse étudiante. Ce deuxième projet
pourrait être réalisable uniquement si les fonds pour le financement le permettent. La bourse serait
ouverte aux étudiants issus de toute la France, à condition qu’ils soient en intelligence artificielle et en
robotisation. Crédit photo : Le Monde / Hugo Sarrade
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Article : « Le Figaro Étudiant.fr » - 19 février 2016
Auteur : Aurélie Schmutz
Url : http://www.transferts-lr.org/actualite/bourse-detudes-jiyuu-hugo-sarrade
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Article : « e-orientations.com » - 23 février 2016
Url : http://www.e-orientations.com/actualites/un-pere-cree-une-
bourse-en-memoire-de-son-fils-mort-au-bataclan-16545
Un père créé une bourse en mémoire de son fils mort au Bataclan
Décédé au Bartaclan le 13 novembre 2015, Hugo Sarrade, étudiant en sciences, était un passionné
du Japon. En sa mémoire, son père a décidé de créer une bourse à destination d’étudiants
scientifiques désireux de faire un stage au Japon.
Hugo Sarrade avait 23 ans lorsqu’il a été tué, le 13 novembre 2015, dans l’attentat du Bataclan. En sa
mémoire, son père a décidé de créer une bourse étudiante.
Etudiant en master informatique à la faculté des sciences de Montpellier, Hugo Sarrade était passionné
d’intelligence artificielle et du Japon, pays qu’il a visité plusieurs fois. Trois semaines avant le concert,
il rentrait justement d’un voyage au pays du Soleil-Levant, pendant lequel il s’était fait tatouer le mot «
Jiyuu », qui signifie « Liberté », en japonais.
5 000 € pour un stage au Japon
Son père Stéphane Sarrade, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), s’est
associé à la Fondation ParisTech et à la faculté des sciences de Montpellier pour créer cette bourse. La
contribution de 5 000 € reviendra à un(e) étudiant(e) montpelliérain(e) scientifique souhaitant faire un
stage au Japon. « Hugo voulait faire une thèse sur l’intelligence artificielle au Japon après son master, a
expliqué Stéphane Sarrade au Figaro. Ce dispositif est une manière de faire vivre son projet. »
Au cœur du logo de la bourse, le mot « Jiyuu ». « Cette bourse doit donner de la
liberté à celui ou celle qui la recevra, développe Stéphane Sarrade. L’ouverture
d’esprit est l’arme absolue contre l’obscurantisme et la barbarie. Même si c’est
très difficile, on essaie de trouver du sens dans ce drame. »
Les étudiants souhaitant postuler à la bourse Jiyuu Hugo-Sarrade ont jusqu’au 2
mars 2016 pour envoyer leur candidature. Celle-ci devra contenir une lettre de
motivation expliquant le projet et le choix du Japon, ainsi qu’une lettre de
recommandation d’un professeur. Un jury de cinq personnes composé de Stéphane Sarrade, des
directeurs de la faculté des sciences de Montpelliers et de Polytech, du vice-président de l’université de
Montpellier et d’un représentant de la Fondation ParisTech donnera le nom du lauréat le 31 mars.
A l’avenir, Stéphane Sarrade aimerait pérenniser cette initiative. Il prévoit, si assez d’argent est récolté,
« de créer une deuxième bourse, celle-ci à dimension nationale, centrée sur des étudiants en intelligence
artificielle et en robotisation désireux de partir en stage au Japon ».
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Article : Le Monde.fr – 1er avril 2016
Sélectionné dans La Matinale du 02/04/2016
Url : http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/04/01/vivreavec-
batir-sur-le-neant_4894222_4809495.html
#VivreAvec : « Mon fils ne m’a pas survécu, j’aimerais que cette bourse me survive »
Par Stéphane Sarrade, le père d’Hugo Sarrade, tué le 13 novembre 2015 au Bataclan.
© Benoît Tessier – Reuters – Le Bataclan à Paris le 17 mars 2016
Résister… C’est survivre à la douleur de l’absence, à l’attraction fatale du vide. Il m’est arrivé, le 13
novembre 2015, une chose totalement vide de sens. La mort de mon fils de 23 ans, Hugo, tué parce qu’il
assistait à un concert au Bataclan. Je suis un chercheur. J’ai été formé à essayer de trouver du sens en
chaque chose, et c’est ce que je tente d’enseigner à mes étudiants. Mais pour la première fois de ma vie,
je fais face au néant.
Mon fils a été tué par des jeunes Français du même âge que lui. Jusqu’ici je suivais cela avec distance :
la radicalisation, les départs pour la Syrie des jeunes de Lunel ou d’ailleurs… En tant que citoyen de la
République française, qu’on veuille mourir pour un idéal religieux, en France, en 2015, n’était pas
concevable pour moi. Mais c’est arrivé. Et ceci tourne dans ma tête depuis le 14 novembre 2015.
Le matin des obsèques de mon fils, une cérémonie était organisée en son hommage à la faculté des
sciences de Montpellier. Notre famille a une longue histoire avec cette université : le grand-père d’Hugo
y a dirigé un laboratoire de physiologie, sa mère et moi y avons fait nos études, et mon fils y étudiait en
master d’informatique. J’y ai rencontré le directeur de la faculté et de nombreux étudiants, anonymes,
bouleversés par le drame. Leurs paroles m’ont profondément touché. J’avais devant moi cette génération
meurtrie, attaquée pour son mode de vie — boire un verre en terrasse, se rendre à des concerts. Et
rapidement, voir tous ces jeunes s’imaginer à la place d’Hugo, comme dans un effet miroir, m’est devenu
insupportable. Assassiner des gens pour ce qu’ils sont (journaliste, militaire ou policier), pour leur
croyance religieuse ou leur mode de vie est un acte de barbarie. Mais tuer l’espoir de toute une génération
est pire encore.
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Résister, c’est combattre. Avec les seules armes que je possède
Pour continuer à faire vivre Hugo, ses espoirs et ses rêves, mais aussi pour me reconstruire, il me fallait
essayer de créer du sens là où il n’y en avait plus.
Résister, c’est combattre. Pas avec une kalachnikov. Mais avec les seules armes que je possède, celles
que mes parents et l’école de la République m’ont transmises : la connaissance et la culture. Les seules
armes efficaces à mes yeux pour lutter contre l’obscurantisme.
C’est comme ça que m’est venue l’idée. Une idée liée à Hugo, à ce qu’il a été, croisée avec ma trajectoire
de chercheur. C’est aussi une histoire de femmes et d’hommes qui m’ont tendu la main.
Dans ma carrière, j’ai fait de nombreux déplacements au Japon. J’ai souvent emmené Hugo avec moi,
depuis ses 16 ans. Cela avait changé sa façon de voir le monde, de se confronter aux autres. Il projetait
d’ailleurs d’y faire sa thèse de doctorat. La dernière fois que je l’ai vu, il revenait d’un séjour à Tokyo.
Et s’y était fait tatouer sur le torse les deux idéogrammes qui forment le mot « Jiyuu » : « liberté ».
C’est ainsi que j’ai décidé de créer une bourse, pour permettre à un étudiant de l’université d’Hugo de
partir en stage au Japon. La faculté des sciences de Montpellier et le directeur de la Fondation ParisTech,
qui est un ami précieux, ont accueilli l’idée avec enthousiasme en janvier. Puis tout est allé très vite : en
moins de trois mois, grâce à la mobilisation de tous, nous avons fait connaître la bourse — dotée de 5
000 euros —, reçu les premiers dons. Et huit magnifiques dossiers de candidature.
Je n’ai pas de haine, car c’est une énergie négative La première bourse Jiyuu Hugo Sarrade sera officiellement remise le 14 avril, en présence notamment
d’une représentante de l’ambassade du Japon. « Jiyuu » pour « liberté ». Celle d’aller au bout du monde,
découvrir ce pays, sa lumineuse culture. Cette bourse n’est pas une bourse d’excellence destinée aux
premiers de la classe. C’est une bourse sociale. J’aimerais que ces jeunes adultes qui partiront en Asie,
en reviennent changés, enrichis, comme Hugo le fut à jamais. Pour moi, c’est ça, résister.
Mais résister, c’est aussi affronter le monde tel qu’il est. On me demande souvent si j’éprouve de la
haine. Non, je n’ai pas de haine, car c’est une énergie négative. Rien ne se construit sur la haine et cela
n’aidera pas les proches d’Hugo à avancer.
En revanche, j’éprouve bien de la colère et de la frustration devant les questions sans réponse. Que s’est-
il passé pour que ces jeunes Français, élevés dans un pays en paix et démocratique, pas en Irak ou en
Syrie, en viennent finalement à tuer mon fils et autant d’innocents ? Comment la France a pu échouer à
donner de l’espoir à autant de jeunes ? Pourquoi avons-nous toléré que des messages de haine et de
chaos puissent circuler et toucher les esprits les plus fragiles ?
Cette bourse me permet de redonner du sens aux choses
Pour les hommes politiques, et les représentants religieux, il est bien difficile de trouver des réponses
puis des solutions. Alors, j’espère profondément qu’elles viendront des citoyens. Pourquoi ne pas
imaginer qu’il puisse exister en France une résilience sociale ? Qui nous aiderait à bâtir sur le néant.
Si la société française a perdu sa capacité à donner de l’espoir à une fraction de sa population, celle la
plus jeune et la plus fragile, alors je me dis que, sans me sentir coupable, j’en prends forcément ma part
de responsabilité.
Résister, c’est peut-être se dire que c’est justement lorsqu’il n’y a plus d’espoir qu’il convient d’espérer.
Posons-nous la question de redonner, chacun à notre niveau, l’espoir à une génération qui est notre
avenir. La bourse que nous créons en mémoire d’Hugo me permet de redonner du sens aux choses. Mon
fils ne m’a pas survécu, j’aimerais que cette bourse me survive.
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Résister, ce sera enfin, pour moi, aller bientôt rencontrer des lycéens dans des établissements et des
quartiers touchés par le phénomène de radicalisation. Par mon parcours, par ma vie, je n’ai pas eu
l’opportunité ou la volonté de croiser ces jeunes-là. Et je veux les entendre, me confronter à leur réalité,
leurs doutes et leur espérance. Les écouter, débattre et ne pas être forcément d’accord avec eux. Comme
dit, dans la légende, le colibri essayant de jeter quelques gouttes d’eau sur un incendie de forêt, « ce sera
ma part à moi ».
Pour en savoir plus sur la Bourse Jiyuu Hugo Sarrade :
http://www.fondationparistech.org/remercier/succes/meilleurs-talents/bourse-jiyuu-hugo-sarrade/
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Article & Diffusion : France 3 Languedoc-Roussillon – 14 avril 2016
Auteur : Sylvie Bonnet
Url : http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-
roussillon/herault/montpellier/le-pere-d-hugo-remet-la-premiere-bourse-jiyuu-
hugo-sarrade-975456.html
Le père d'Hugo remet la première bourse Jiyuu-Hugo Sarrade à Montpellier
© F3LR | Stéphane Sarrade, le créateur de la bourse Jiyuu-Hugo Sarrade, en compagnie de la Lauréate Alexandra
Vinchent
La bourse s'appelle Jiyuu-Hugo Sarrade, du nom du jeune Montpelliérain, Hugo, mort au
Bataclan le 13 novembre dernier alors qu'il revenait du Japon. Son père, créateur du prix, a remis
la bourse ce jeudi à une autre jeune passionnée du Japon, Alexandra Vinchent.
Jiyuu signifie liberté en japonais. Tout un symbole pour cette bourse créée par Stéphane Sarrade parce
que son fils, Hugo, était passionné du Japon. Victime des attentats de Paris au Bataclan, le jeune
Montpelliérain n'a pas pu poursuivre son rêve de Japon. Et c'est pour permettre une continuité
symbolique de cette passion nipponne que son père a créé le prix et l'a remis, ce jeudi, à une étudiante
de la fac de sciences de Montpellier, Alexandra Vinchent.
Une bourse de 5 000 euros
Le prix, d'un montant de 5 000 euros, permettra à sa lauréate d'aller étudier 3 mois au Japon. Alexandra
Vinchent partira le 19 avril prochain pour l'université de Kyoto. La bourse a été financée par la fondation
ParisTech des écoles d'ingénieurs.
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Cérémonie émouvante
Cinq mois après les attaques du 13 novembre, cet hommage en présence de quelques étudiants,
professeurs ou membres de l'université a ému l'assemblée. Surtout lorsque Stéphane Sarrade a rappelé
la raison d'être de cette bourse d'études.
Montpellier : la première bourse Jiyuu-Hugo Sarrade
Sandrine Navas et Franck Detranchant ont assisté à la remise de la bourse à la maison des étudiants de
Montpellier.
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Article : « 20 Minutes – édition Montpellier » - 17 avril 2016
Auteur : Jérôme Diesnis
Url : http://www.20minutes.fr/montpellier/1827955-20160418-attentats-paris-
bruxelles-chaque-fois-faut-relever-dit-pere-victime
Attentats de Paris et Bruxelles: « À chaque fois, il faut se relever », dit le père d'une victime
TERRORISME - Stéphane Sarrade a remis la première bourse universitaire en mémoire de son
fils Hugo, assassiné au Bataclan en novembre 2015, créée avec l'aide de la fondation ParisTech...
Stéphane Sarrade a remis à Alexandra Vinchent un chèque de 5 000 €. La bourse Jiyuu-Hugo Sarrade a été
créée à l’initiative du père d’Hugo, étudiant montpelliérain assassiné au Bataclan, le 13 novembre 2015
Jérôme Diesnis / Agence Maxele Presse
Stéphane Sarrade a remis à Alexandra Vinchent un chèque de 5.000 euros. La bourse Jiyuu-Hugo
Sarrade a été créée à l’initiative du père d’Hugo, étudiant montpelliérain assassiné au Bataclan, le 13
novembre 2015. Hugo était lui aussi passionné de sciences, de mangas et du Japon.
La bourse va financer un voyage de trois mois au Japon. Elle récompense une élève de l’université de
Montpellier. A l’initiative de la fondation Paris Tech, elle sera doublée en 2017 d’une bourse nationale.
Stéphane Sarrade évoque pour 20 Minutes ses sentiments avec pudeur.
Pourquoi vous êtes-vous investi dans la création de cette bourse ?
Je considère qu’il faut continuer à avancer, à bâtir. Il faut penser à cette génération qui construira notre
société de demain. C’est ce qu’il me restera à faire jusqu’à la fin de mes jours.
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Vous avez répondu à toutes les sollicitations après le décès d’Hugo. Pour transmettre ce message
?
Je souhaitais que tout ce qui allait être dit sur Hugo corresponde à la réalité. J’avais à cœur que son
image ne soit pas galvaudée ou reprise pour des causes politiques ou religieuses. Mon implication
désormais est de faire connaître la bourse. Ouverte aux dons privés, institutionnels et industriels, elle est
financée pour deux ans, mais je souhaite qu’elle perdure au-delà. J’espère que les gens auront envie de
contribuer à cet acte citoyen.
Votre message est toujours teinté d’une profonde humanité…
Je ne peux me reconstruire que dans cette dimension. Je n’ai aucune haine qui ne me servirait à rien.
J’ai de la colère, ce qui me permet de ne pas être une victime, d’avoir une force motrice. En colère face
aux questions sans réponse : comment en est-on arrivé là ? Je veux créer du sens à partir de quelque
chose qui n’en a pas. Les attentats de 2015 sont vides de sens et ont été fomentés par des gens qui ne
sont plus des êtres humains.
Les attentats de Bruxelles ont-ils rouvert une plaie ?
C’est très difficile, ça ramène à ce qu’on a vécu. A chaque fois il faut se relever. Si je ne me relève pas,
c’est qu’ils ont gagné et je ne peux pas l’imaginer. Hugo n’aurait pas aimé voir sa famille à genou.
Le Bataclan va rouvrir en novembre 2016. Quels sont vos sentiments ?
Je suis très heureux. C’est aussi ça la résistance de dire « ça ne changera pas ». On n’empêchera pas en
France qu’il y ait des concerts de rock.
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Article : « Le Midi Libre » - 15 avril 2016
Auteur : Caroline Froelig
Url : http://www.midilibre.fr/2016/04/14/des-peres-unis-face-a-
daech,1317579.php
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Article : « Bouche B » - Juin 2016
Magazine du Bassin d’Arcachon
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Émission : « Grands Reportages » – 6 novembre 2016
Reportage de Manuel Laigre
Url podcast : http://www.lci.fr/replay/grands-reportages-du-6-novembre-
2016-13-novembre-le-retour-a-la-vie-2011246.html
Résumé :
Le 13 novembre 2015, la France est frappée par les attentats les plus meurtriers de son histoire. 130
morts et plus de 400 blessés. Le monde entier exprime son soutien à notre pays, un pays traumatisé.
Restent les survivants, les rescapés, et les miraculés. Des dizaines de personnes blessées, en état de choc,
et des centaines de proches et de familles en deuil. Comment se reconstruire ? Comment dépasser
l'inacceptable ?...
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Article : « Le Midi Libre » - 13 novembre 2016
Auteur : Nicolas Zarrouk
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Article : « Le Midi Libre » - 3 mars 2017
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II. Retombées médias
Au Japon
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Article : « JIJICOM » (Agence de Presse japonaise) - 19 février 2016
Url : http://www.jiji.com/jc/zc?k=201602/2016021900620&g=soc
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Chaîne : NHK
Diffusion : dimanche 24 avril 2016
Émission : Korede Wakatta Sekaino Ima (« Comprendre le monde d’aujourd’hui »)
Émission de décryptage de l’actualité destinée aux familles japonaises.
Reportage consacré à Stéphane Sarrade et à la Bourse Jiyuu. On y retrouve les images de la cérémonie
de remise de la première bourse en introduction du reportage. Le journaliste rappelle les détails de la
bourse tout au long du reportage ainsi que dans la discussion en plateau, à l’issue du reportage.
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Article paru dans « The Chunichi Shimbun » (page 6) – 18 avril 2016
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