Quelle est la place de laQuelle est la place de la
dans l’enseignement des dans l’enseignement des Langues Etrangères?Langues Etrangères?
GrammaireGrammaire
Departamento de Línguas e CulturasDepartamento de Línguas e CulturasAcção de FormaçãoAcção de Formação
Fernando MartinhoFernando Martinho27-01-200527-01-2005
DOMAINES LINGUISTIQUES
LinguistiqueStructurale
LinguistiqueEnonciative
LinguistiquesInternes
Sociolinguistique
Psycholinguistique
LinguistiqueGénérative
Neurolinguistique
LinguistiquesExternes
Historique
Linguistique
DOMAINES GRAMMATICAUX
Rhétoriques
Générative
Générale
Spéculatives
Normatives
Systématiques
Pédagogique
Scolaires
Descriptives
Logiques
Fonctionnelle
Distributionnelle
Structurales
Alogiques
Grammaires
Perspectives didactiques
Au commencement était
LE BON USAGE
Virginité terminologique
Pratique(s) de la langue
Méthodes audio-vidéo-orales...
Années 60-70: La libération grammaticale
Perspectives didactiques
La grammaire... Malgré tout
Renouveau matériel: le document authentique
Renouveau pédagogique: structure et système
Années 60-70: La libération grammaticale
Perspectives didactiques (2)
Années 80Le Retour de
LA VIEILLE DAME
Activités métalinguistiques
Texte et énonciation
Compétence communicative
La Nouvelle Grammaire
(fille d’un récent mariage avec la linguistique)
Perspectives didactiques (2)
Thèmes ciblés: communication, sport, solidarité, amitié, santé, arts
pas de documents authentiques, mais “Civilisation”
Il faut faire de la grammaire explicite...“Je découvre la grammaire”
La Nouvelle Grammaire
Activités orientées: (savoir) communiquer, (savoir) décrire, (savoir) savoir
Perspectives didactiques (2)
Nouvelles grammaires: Grammaire vivante, Grammaire au présent, Grammaire progressive,
Grammaire de base
Nouvelles méthodes: Rue lebourbe, Nouveau Sans Frontières, Bravo!
La Nouvelle Grammaire
Nouveaux théoriciens: Callamand, Monnerie, Moirand, Beacco, Capelle
Perspectives didactiques (2)
Programme efficace: privilégie l’utilitaire,le performatif et le communicatif.Grammaire cléLangue recette
La Nouvelle Grammaire:
Quelle théorie? La théorie gram-maticale sous-jascente est obsolète, inadaptée aux objectifs performatifs.
Grandeurs et Misères
L’apprentissage de LE se limite à (savoir) traduire sa propre capacité expressive en LE.
Rien n’est appris de LE
Perspectives grammaticales (1)
«discipline étudiant les règles de fonctionnement ou d’évolution de toute langue naturelle»
La Grammaire: Nouvelles définitions?
«ensemble de prescriptions normatives régissant certaines zones et certains détails de l’usage linguistique, et jouant un rôle de discrimination sociolinguistique. »
Coste et Galisson (1976)
Perspectives grammaticales (2)
La «grammaire intériorisée»: phénomène humain, «d’ordre bio-génétique et psycho-social ». Cette conception est proche de ce que Chomsky nommait compétence «Cette grammaire, parce qu’intériorisée, n’est pas observable
directement, mais uniquement à travers ses manifestations externes: productions verbales (orales et écrites) des sujets qui sont réputés en avoir la compétence,
jugements de grammaticalité et d’acceptabilité que ceux-ci peuvent porter intuitivement sur la bonne formation et l’adéquation contextuelle de ces
productions».
La Grammaire: Nouvelles définitions?
Besse et Porquier (1984)
Des « modèles métalinguistiques »: ce sont des théories au moyen desquelles les linguistes tentent de rendre compte de la manière la
plus systématique possible de «la grammaire intériorisée commune à un sous-ensemble de sujets parlant une langue».
Perspectives grammaticales (3)
La Grammaire: Nouvelles définitions?
Besse et Porquier (1984)
Des «descriptions et simulations grammaticales»: c’est un savoir technique, une connaissance explicite, qui comprend
(i) des descriptions, c’est-à-dire les «résultats d’une démarche de catégorisation des unités de la langue et de mise en relation de ces catégories », et
(ii) des simulations, c’est-à-dire la construction abstraite et hypothétique par laquelle on essaie de reproduire, de simuler, le mécanisme d’engendrement des phrases bien formées qu’on postule au sein d’une grammaire intériorisée donnée ».
« contrairement à l’acquisition d’une grammaire intériorisée, la connaissance d’une description ou d’une simulation grammaticale résulte toujours d’un apprentissage scolaire ou institutionnel, et ne constitue une véritable acquisition que chez certains sujets dont la profession concerne directement le langage».
Quelle grammaire de FLE ?
la grammaire implicite.
L’apprentissage de la langue en situation de communication: faire découvrir les liens entre ressources de la langue et les exigences d’une situation de communication. Ex: les présentatifs, comment poser une question, demander son chemin, et autres conseil, etc.
Découverte des “actes de langue”. Considérer la langue du point de vue textuel (grammaire du texte, du discours), ex: analyser les
caractéristiques des divers genres littéraires et quotidiens (lettre, poème, récit, nouvelle, roman, etc). Souvent on y inclut (par
prélèvement auprès des sciences du langage) un peu de théorie linguistique: la langue comme système, la théorie de l’information, les
actes de parole, la pragmatique, les fonctions du langage, etc
Quelle grammaire de FLE (2)?
-la grammaire notionnelle
Recettes fonctionnelles pour aller du sens vers la forme, entraînement à l’expression à partir de la formulation. Articuler des catégories
conceptuelles avec la morphologie et la syntaxe. (Cf le Niveau-Seuil) Associer des notions et des structures. Ex les rapports
circonstanciels, L’expression de la quantité, les rapports temporels, etc. Ici, la grammaire scolaire contamine souvent la métalangue (le
circonstanciel a été “inventé” au XIXº). Mais la grammaire notionnelle greffe aussi beaucoup de postulats structuraux/distributionnels dans ses recettes: c’est essentiellement une grammaire de l’usage et de la
fonction.
Quelle grammaire de FLE (3)?
La grammaire explicite.
la progression grammaticale souvent est déterminée par le degré de difficulté de la langue. La grammaire définit de façon obligatoire des
stratégies prioritaires, en fonction des idiosyncrasies morphologiques de la langue enseignée. Ex en FLE, le déterminant, le pronom,
l’accord du participe passé, les formes verbales (les verbes les plus fréquents sont les plus instables). Là encore, la grammaire scolaire
contamine la métalangue et constitue un obstacle de taille pour l’apprenant (apprendre cette métalangue est aussi (plus?) difficile
qu’apprendre LE)
Quelle grammaire de FLE (4)?
(se) poser les bonnes questions
-où est la réflexion sur «le mécanisme d’engendrement des phrases bien formées qu’on postule au sein d’une
grammaire intériorisée donnée»? (Porquier & Besse)
-que faire de l’intuition? est-elle à bannir en LE? Peut-on avoir une intuition en LE?
-comment utiliser les jugements de grammaticalité et d’acceptabilité? A quoi renvoient-ils?
-que penser de cette “grammaire intériorisée”? quel statut lui donner en LE?
l’éveil au langage (« language awareness » ou LA)
enseignement/justification explicite du savoir sur la langue. Prise de conscience de la connaissance du langage,
propriété manifestée par tout humain.
enseignement sur la nature de la langue, à côté de son usage.
Relier l’apprentissage de la langue à la problématique générale du langage
sensibilité envers le langage et conscience
qu’a l’individu du rôle du langage dans sa vie
LA augmenterait l’habileté de l’usage de la LM, et inversement d’une LE, par une prise de conscience,
un appel à l’introspection grammaticale.
PRINCIPES CENTRAUX
l’éveil au langage (2) (« language awareness » ou LA)
«l’interlangue est la variété de langue d’un bilingue non encore équilibré, mais c’est aussi une structure comparable à celle que les générativistes postulent pour l’acquisition de la langue laternelle (LAD - Language Acquisition Device)».
Selinker
L’INTERLANGUE: LA et LAD
On retiendra surtout que l’apprenant identifie certaines structures de la langue cible comme identiques à celles de la
langue maternelle et qu’il en déduit des stratégies d’apprentissage appropriées: c’est-à-dire qu’il se construit
une sorte de grammaire provisoire.
l’éveil au langage (3) (« language awareness » ou LA)
2-conclure que les catégories grammaticales (et le découpage du monde qu’elles impliquent) n’ont rien d’absolu et d’universel. L’impression d’absolu liée à une
seule langue (LM) est trompeuse. ( cf. l’histoire du français, langue “claire”, ayant un ‘génie’ supérieur aux autres. Rivarol, etc). C’est donc être capable de juger de façon objective du caractère arbitraire ou au contraire logique des relations entre le monde
réel et telle ou telle langue, puisque chaque langue semble opérer un découpage du monde sur des bases propres
1-faire prendre conscience de la différence entre ce qui relève de la langue et ce qui relève du monde réel. Réduire la tendance à la confusion entre le langage
et le monde, typique des enfants. Le langage est une faculté humaine
permettant de faire référence au monde extra-linguistique.
Les résultats possibles de LA sont les suivants:
l’éveil au langage (4) (« language awareness » ou LA)
4-enfin, être sensible à quelques principes généraux de la linguistique: (i) la langue en tant que système cohérent;
(ii) l’activité langagière en tant qu’activité symbolique; (iii) l’absence de motivation entre formes et sens.
3-acquérir le sens de la relativité, en se rendant compte que des langues différentes ont chacune un fonctionnement spécifique et original. En même temps, comparer le fonctionnement spécifique de plusieurs langues (LM et LEs) et en déceler la logique interne, l’organisation souterraine, la
typologie commune. Distinguer comportement locaux accidentels (langues naturelles) et propriétés universelles (langage)
Les résultats possibles (suite):
Quelle grammaire ?
Ne pasApprendre la grammaire pour apprendre la langue,
Développer une “conscience grammaticale”
MaisApprendre la langue pour apprendre la grammaire
Préférer une Grammaire d’apprentissage
Eviter une Grammaire à apprendre
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