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POSTSCRIPTUM01/13

Editorial3 Parlons Genève!

Actualité nationale4 Fiscalité: Derrière

les pleureuses, la vraie guerre fiscale

6 Consommer en tout temps nuit gravement à la santé

7 Des nouveaux-nés victimes de «désintégra-tion»

Actualité cantonale8 Le Conseil d’Etat

n’applique pas la loi!

9 Aide sociale en Suisse

Vous12 Militantes

et militants socialistes

n° 01 / 1er février 2013 Parti socialiste genevois

Les points forts seront:

•L’élection des candidat-e-s au Conseil d’Etat;

•L’élection des candidat-e-s au Grand Conseil;

•Le vote du nouveau programme du PSG.

Programme du PSG: Après un long processus participatif, les militant-e-s du PSG devront valider leur programme tel qu’il est sorti des assemblées des délégué-e-s et du débat avec la population. Les thèmes prioritaires du programme sont: la sécurité, la fiscalité, le logement, l’emploi, la santé, le social et la mobilité.

Election des candidat-e-s au Conseil d’Etat

Les militant-e-s procéderont à une élection pour choisir leurs candidat-es aux élections d’octobre 2013. Les candidat-e-s seront élu-e-s à la majorité des deux tours.

Se sont inscrits à la candidature:

•Thierry Apothéloz, Conseiller administratif à Vernier

•Anne Emery-Torracinta, enseignante et Députée au Grand Conseil

•Roger Deneys, entrepreneur et Député au Grand Conseil

•Sandrine Salerno, Conseillère administrative en Ville de Genève

Congrès du PSG9 mars 2013

Le samedi 9 mars 2013, les Socialistes tiendront leur Congrès annuel à la Salle des Asters, Rue de la Servette 100, 1202 Genève

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Le PS genevois se réjouit de compter dans ses rangs des personnes engagées et com-pétentes décidées à relever les défis qui attendent notre canton dans les années à venir.

Candidat-e-s au Conseil d’Etat

Apothéloz Thierry Conseiller administratif à Vernier, 41 ans

Deneys Roger Entrepreneur, Député, 49 ans

Emery-Torracinta Anne Enseignante, Députée, 54 ans

Salerno Sandrine Conseillère administrative en Ville de Genève, 41 ans

Candidat-e-s au Grand Conseil

Antille Guylaine Chargée de communication, 43 ans

Bandler Marko Responsable du service de la cohésion sociale de Vernier, 38 ans

Baranzini Roberto Professeur d’économie, 48 ans

Benouattaf Mohammed Retraité, 65 ans

Berthet Jean Analyste programmeur/chef de projet, 57 ans

Brunier Isabelle Historienne, 56 ans

Buche Irène Avocate, Députée, 53 ans

Carrillo David Adjoint de direction, 44 ans

Carter Vally Assistante sociale, 49 ans

Casares Maria Responsable financière, 52 ans

Châtelain Dimitri Agent de voyage, 21 ans

Chiaradonna Denis Juriste, 36 ans

Conti Jennifer Collaboratrice scientifique, 28 ans

Eya Nchama Cruz Melchor Retraité, 67 ans

Dandrès Christian Avocat, Député, 31 ans

de Battista Regis Ingénieur, directeur de la Maison Internationale des Associations, 59 ans

de Sainte Marie Romain Chargé de communication, 28 ans

Derouette Jean-Paul Biologiste, 38 ans

Droin Antoine Chef d’entreprise, Député, 53 ans

Dubouchet Julien Secrétaire général, Pro Mente Sana, 38 ans

Faure Adrien Etudiant, 21 ans

Fazio Jean-Louis Artisan menuisier, député, 40 ans

Frey Christian Psychologue, Directeur de la Fondation Clair Bois, 63 ans

Garcia Pablo Chef de projet, 33 ans

Gega Endri Avocat, 30 ans

Jaquet Jean-Claude Travailleur social, 53 ans

Desardouin Marie-Lourdes Infirmière spécialisée, 61 ans

Marthaler Dorothé Bibliothécaire, documentaliste, 45 ans

Marti Caroline Etudiante, 23 ans

Mizrahi Cyril Avocat, 33 ans

Moyard Salima Enseignante, députée, 29 ans

Olivier Christiane Retraitée, 72 ans

Özden Melik Directeur du Programme Droits Humains du Centre Europe-Tiers Monde (Cetim), Député, 50 ans

Pommatto Michel Enseignant/ réalisateur graphiste, 52 ans

Raemy Serge Assistant social, 62 ans

Revuelta Andrès Enseignant, 56 ans

Rielle Jean-Charles Médecin, 60 ans

Rime Fatima Enseignante, 56 ans

Samira Allisson Responsable de groupe réadaptation et réinsertion professionnelle, 40 ans

Schlechten Albane Coordinatrice salle de concert, 28 ans

Schneider Hausser Lydia Assistante sociale, Députée, 54 ans

Sermet Gérard Responsable d’audti, 65 ans

Sobanek Marion Enseignante, députée, 57 ans

Temel Muharrem Magasinier, 53 ans

Valiquer Nicole Secrétaire syndicale, 52 ans

Velasco Alberto Ingénieur, 65 ans

Wenger Thomas Adjoint de Direction, 35 ans

Candidat-e-s à la candidature socialiste Elections cantonales 2013

ACTUALITEParti Socialiste Genevois

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Pluralité des compétences et engagement!

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Parler, écouter, débattre, discuter, échanger, telle est la recette d’une démocra-tie qui marche! Et c’est la volonté du Parti socialiste.

Car un parti n’est pas une entité fermée et sectaire. Bien au contraire, ce doit être un véritable récepteur des avis et de la tempéra-ture de la population, un ensemble ouver t et per-méable, à l ’écoute des gens, et renforcé par des valeurs communes.

Les six débats publics qu’organisent les sections socialistes des communes, que je tiens à remercier pour leur engagement sans faille, renforcent la démocra-tie. C’est pour nous, Socia-listes, le moyen de faire connaitre nos idées et nos candidat-e-s pour les porter. C’est pour les Genevois-e-s, l’occasion de s’intéresser à la politique et aux affaires publiques. Bref, chasser l’abstentionnisme!

Durant deux mois, nous débattons avec les Gene-vois-e-s des sujets chauds de notre canton: sécurité, fiscalité, emploi, logement, social et mobilité. Après, il s’agira d’occuper le terrain, d’être dans la rue. Nous de-vons être là où les autres ne sont pas. Nous devons être innovant-e-s et engagé-e-s. C’est pourquoi, le comité de pilotage et le comité direc-teur sont en train de mettre sur pieds une campagne fraîche, nouvelle et percu-tante!

La suite au prochain BI…

Parlons Genève!

EDITORIALRomain de Sainte Marie Président du PSG

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Le ton de la campagne est donné: Ouverture et proximité! Merci de nous faire parvenir

suffisamment à l’avance vos contributions.

Prochain délai de réception des textes: jeudi 21 février 2013, 12h, dernier délai

Attention! Pour des questions de délai d’impression, les articles qui nous parviendront au-delà de cette échéance ne pourront plus être pris en compte et seront, le cas échéant, publiés dans le numéro suivant.Adresse pour l’envoi de vos articles: [email protected]

Prochain numéro: Vendredi 1er mars 2013

ImpressumCoordination: Marko Bandler et Delphine N’Diaye

Conception et réalisation graphique: Delphine N’Diaye

Illustrations: Tristan Pun

Photos: Demir Sömnez

Edition: Parti socialiste genevois

Impression: Imprimerie Nationale

Tirage: 1’250 exemplaires

Pour les dons: CCP 12-171-3

tél: 022 338 20 70 fax: 022 338 20 72

e-mail: [email protected]

internet: www.ps-ge.ch

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ACTUALITE NATIONALECarlo Sommaruga Conseiller national

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Jusque là, il suffisait à ces riches français prétendument installés en Suisse de payer aux autorités helvétiques un forfait fiscal majoré de 30% pour bénéfi-cier en France sur des revenus français des rabais d’impôt prévus par convention de la double imposit ion entre la Suisse et la France.

Il aura fallu des décen-nies à l’État français, mais surtout le retour des socialistes au pou-voir, pour que le gou-vernement prenne dé-finitivement acte de ce que les forfaits fiscaux offerts par la Suisses

aux riches étrangers ne relèvent pas d’une petite facilité fiscale destinée aux paisibles rentiers ayant cessé toute activité lucrative et souhaitant couler leurs dernières années, la vue sur les Alpes. L’État français a finalement compris que ces forfaits fiscaux pour les riches contribuables, comme les allègements fiscaux accordés aux entre-prises étrangères, sont une industrie à anni-hiler l’impôt du pays d’origine au prix d’une modeste obole versée à la Confédération et au canton concerné.

Or, ces milliers de for-faitaires millionnaires français, prétendu-ment domiciliés chez nous, passent, comme Johnny Hallyday, le plus clair de leur temps à Pa-ris entre Fauchon et les appartements cossus du XVIe, à Marrakech à la saison des sauteries entre amis ou encore à Saint Barth dans les Antilles pour montrer qui a la plus grosse, en matière d’embarcation.

Ainsi, il aura fallu un petit acte de pleine souveraineté nationale française, touchant ses propres ressortissants, profiteurs fiscaux, pour que le cœur des pleu-reuses helvètes avec les élus fédéraux et can-tonaux du PLR et du PDC en tête, se mettent à hurler, comme s’il s’agissait de leur propre douleur, alors qu’i l s’agit de celle – juste et saine – ressentie par les contribuables français planqués en

Suisse. Le paroxysme de cette compassion pécuniaire étant atteint par la déclaration – in-dispensable pour sortir du néant médiatique – de la pleureuse fiscale en chef, le conseiller d’État vaudois Pascal Broulis, président de la Conférence latine des directeurs des finances: «C’est une déclaration de guerre!».

Ah vraiment? Le chan-gement d’une directive nationale française applicable à de très riches ressortissants français en vue de leur faire payer des impôts comme les millions de modestes et petits contribuables français serait donc une décla-ration de guerre à la Suisse? S’en prendre à ses propres natio-naux millionnaires qui usent et abusent des petits et lucratifs arran-gements fiscaux hel-vétiques pour échap-per à leur obligation

FiscalitéDerrière les pleureuses, la vraie guerre fiscale

Or donc, la Direction générale des finances de l’Etat français a modifié avec effet au 1er janvier 2013, une directive de 1972 relative à une exonération fiscale partielle de ses propres ressortissants domiciliés en Suisse et au bénéfice d’un forfait fiscal.

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fiscale citoyenne serait une guerre contre la Suisse? On croit rêver!

Que l ’on ouvre les yeux, bon sang! S’il y a guerre, ce n’est pas une guerre entre la Suisse et la France. C’est la guerre pour la justice fiscale. Celle destinée à mettre enfin à juste contribution ces multi-millionnaires profiteurs. Ceux- là même qui depuis des décennies, dans les rencontres mondaines internatio-nales de VIP, se tapent sur les cuisses, hilares du dernier truc décou-vert pour payer le mini-mum d’impôts tout en se vantant d’avoir tous leurs rejetons inscrits dans les filières uni-versitaires publiques les plus prestigieuses, par fois même avec des bourses d’études d’Etat. Ceux qui, entre deux cui l lerées de caviar, se congratulent des subventions pu-bliques perçues pour

l’entretien de leur petit château dans la Drôme ou sur les bords de la Loire au nom de la sau-vegarde du patrimoine national!

Cette guerre pour la justice fiscale est une réalité. Elle a repris de la vigueur ces der-nières années après les excès indécents et irresponsables des profiteurs financiers en tout genre et les dégâts causés par les illumi-nés de l’étranglement de l’État ayant appelé celui-ci à la rescousse des banques en état comateux. Cette guerre traverse tous les pays. Il en va du financement juste et solidaire des prestations de l’État à la majorité de la popula-tion, celle qui compose les classes moyennes et les classes popu-la i res. Ces presta-tions ne sont pas des abstractions. Il s’agit des maternités, des crèches, des écoles,

des universités, des hôpitaux, des infras-tructures ferroviaires, routières et culturelles. Cette guerre à lieu aux USA avec les exigences – bien modestes – de Barack Obama sur la fiscalité des plus riches. Elle traverse l’Europe où elle est menée par les forces progres-sistes, socialistes en tête. Non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Ita-lie ou en Grèce et, last but not least, en Suisse. Si le gouvernement français change une directive, les socialistes allemands rejettent l’accord Rubik, tout comme le font les Dé-mocrates italiens. En Suisse, les socialistes s’engagent par tout pour l’abolition des for-faits fiscaux au niveau cantonal, notamment à Genève où ils ont dé-posé une initiative can-tonale supprimant ces forfaits, comme au ni-

veau national avec leur contribution à l’abou-tissement de l’initiative fédérale poursuivant le même objectif.

Le contexte écono-mique et politique in-ternational a changé. Les états – écrasé par les dettes, imposées par le sauvetage des banques et les poli-tiques libérales d’aus-térité, sont contraints à rechercher de nou-veaux moyens finan-ciers. Les privilèges fis-caux et, plus largement, l’injustice fiscale devient abjecte et ne passe plus! Le paradigme a changé. Il est aussi temps que la Suisse en prenne conscience.

Que les pleureuses se taisent et que l’étendard de la justice fiscale soit à nouveau hissé haut et fort!

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Cette question a un air de déjà-entendu: en cinq ans, plus de dix proposi-tions de ce type ont été déposées à Berne, aux-quelles s’ajoutent diffé-rents projets cantonaux.

Or, lorsque la question a été posée au peuple, sa réponse a consisté, dans 90% des cas, en un refus très clair. A Genève, en 2010, une majorité de plus de 56% a ainsi rejeté l’ouverture prolongée des magasins.

Assauts parlementaires

Ce qui n’a pas empêché Chr ist ian Lüscher de revenir à la charge, en demandant que la loi per-mette l’occupation de tra-vailleuses et travailleurs le dimanche et la nuit, dans les shops des stations-ser-vice sises sur les aires des autoroutes mais aussi des grands axes routiers. Le 5 décembre, la majorité de

droite du Conseil national a adopté le projet issu de son initiative parlemen-taire, dans sa version déjà acceptée par le Conseil des Etats. Un Conseil des Etats dont la majorité également de droite a, cette même session (le 3 décembre), adopté une motion de Fabio Abate (PLR) qui propose une extension massive du tra-vail le dimanche dans le commerce de détail… par voie d’ordonnance!

Menaces sur le personnel

Le travail de nuit et du dimanche doit pourtant absolument rester l’excep-tion qu’il est aujourd’hui (et qui permet déjà de répondre aux besoins des voyageurs et voyageuses). Délétère pour la santé, le travail nocturne expose aussi les travail leuses et travailleurs à de plus grands risques d’insécu-rité –des incivilités aux

braquages –. Travailler la nuit et le dimanche, c’est aussi perdre une qualité de vie familiale et sociale. Autant de péjorations qui visent un personnel déjà précarisé: la branche des stations-service ne connaît pas, sauf exceptions, de convention collective de travail, les salaires y sont très bas et le travail sou-vent sur appel. Ces dé-gâts toucheraient aussi le personnel des branches «contaminées»: sécurité, nettoyage, livraison ou garde d’enfants.

Pour une trêve consumériste

Tout ce mal pour quel bien? A part le profit des grands groupes commer-ciaux concernés, aucun. Pouvoir acheter n’importe quoi n’importe quand ne relève ni d’un besoin, ni même d’une demande. Témoin, l’échec patent de l’horaire nocturne à Ge-nève. Pire, cette possibi-lité de consommer en tout temps nuit gravement à la société: sans jour de repos commun, plus moyen de

se rencontrer ailleurs qu’à Balexert. Et plus question de vibrer ensemble à un match de foot, à une pièce de théâtre ou au baptême de Junior. Or, un temps de congé partagé hors de toute consommation per-met une qualité d’échange – non commercial, celui-ci – et de réflexion indis-pensables à une société vivante, nourrie de lien social et d’intelligence humaine. Ce n’est pas un hasard si le dimanche de congé est un principe fondamental de presque toutes les religions.

Pas un hasard non plus si la majorité des can-tons et de nombreuses organisations ont rejeté le projet init ié par M. Lüscher. Le peuple sera probablement amené à se prononcer lui aussi: pour autant que ce projet passe le cap des votations finales, le référendum est programmé. Perdre sa vie – et sa santé – à la gagner, avoir plus mais être moins bien? Non, en-core une fois non!

Consommer en tout temps nuit gravement à la société

ACTUALITE NATIONALEMaria Roth-Bernasconi Conseillère nationale, ancienne Présidente des Femmes socialistes suisses

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Libéraliser les heures d’ouverture des commerces?

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ACTUALITE NATIONALELiliane Maury Pasquier Conseillère aux Etats

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Une situation qui contri-bue à la stagnation des taux de mortinatalité et de mortalité infantile dans notre pays, à un niveau re-lativement élevé en com-paraison européenne.

De même, la morbidité est plus grande chez les nouveau-nés de mères non suisses, lesquelles connaissent une mortalité maternelle quatre fois plus fréquente.

Améliorer la politique d’intégration

En 2006 et 2010, deux re-cherches mandatées par la Confédération ont mis en évidence ces risques accrus pour les popula-tions migrantes en matière de santé reproductive. Selon les professeur-e-s Paola Bollini et Philippe Wanner, ces disparités sont notamment dues à

la faiblesse de notre poli-tique d’intégration. La peur de perdre leur emploi ou d’être expulsées met une large partie des 20’000 mi-grantes qui sont enceintes en Suisse sous pression pendant leur grossesse. En outre, leur isolement social et leurs difficultés de communication avec les professionnel-le-s de la santé - sans parler de la peur d’être dénoncées des femmes en situation irrégulière - freine leur accès aux soins. Au vu de cette situation, les auteur-e-s suggèrent notamment d’améliorer la protection des femmes enceintes sur le marché du travail, d’in-troduire un statut de séjour protégé pour les femmes enceintes en situation illégale et de généraliser la présence d’interprètes lors des consultations anténatales prévues par la LAMal.

Affiner l’analyse

Interpellé par mes soins, en 2010, sur ces constats et pistes d’action1, le Conseil fédéral s’est dé-claré «disposé à s’investir (…) en faveur de bases de données différenciées». Car à l’exception d’un graphique de l ’Of f ice fédéral de la statistique montrant une surmorta-lité très claire des bébés de mères turques ou africaines, aucune don-née n’est publiée. Aucun autre indicateur tel que, par exemple, le faible poids de naissance ou l’issue de la grossesse, mis en lien avec la natio-nalité ou l’origine, ne per-met d’affiner l’analyse de la situation. De même, on ignore dans quelle mesure les différences constatées s’expliquent par la préca-rité dans les communau-tés citées ou par d’autres facteurs, tels que ceux liés au manque d’intégration.

Agir dans l’intérêt de toute la société

Afin de poursuivre l’analyse des causes multiples de ces disparités, j’ai déposé

un postulat , en septembre 2012, demandant au Conseil fédéral d’établir un rapport sur la santé mater-nelle et infantile en Suisse, en lien avec les caractéris-tiques migratoires. Son but: améliorer les données et, en se basant sur les faits, préciser les interventions possibles. Des interven-tions nécessaires, face à la réalité migratoire en Suisse et à l’importance de ces problèmes de santé repro-ductive pour les personnes concernées, mais aussi pour toute la collectivité. Comme l’a dit Alain Ber-set au cours des débats en plénière, «la santé des femmes enceintes, des mères et des nouveau-nés est primordiale pour l’ensemble de la société».

Le 3 décembre, le Conseil des Etats a transmis mon postulat2 au Conseil fédé-ral, qui élaborera donc le rapport demandé. Un pre-mier pas - fût-il modeste - pour que, dans la Suisse de demain, des nouveau-nés ne soient plus vic-times de «désintégration».

1 Interpellation 10.4036.

2 Postulat 12.3966.

Des nouveaux-nés victimes de «désintégration»

En Suisse, certains bébés meurent plus que d’autres: 40% des décès infantiles concernent des enfants nés de mères de nationalité étrangère.

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Concrètement, cela sous-entendait qu’il n’y aurait plus de régime différent pour les per-sonnes en fin de droit de chômage et celles au bénéfice de l’aide sociale.

Lors des travaux de com-mission, Prunella Carrard et moi-même avions pro-posé et fait accepter plu-sieurs amendements afin d’améliorer autant que possible la loi. Ces amen-dements concernaient, notamment, les mesures d’insertion profession-nelle (introduction d’une allocation de formation) et les dispositions transi-toires (pas de péjoration financière durant trois ans pour les bénéficiaires du RMCAS).

Tant lors de la cam-

pagne référendaire qu’au moment de l’entrée en vigueur de la loi, Fran-çois Longchamp avait insisté sur le fait que les bénéficiaires du RMCAS auraient durant trois ans «les avantages à la fois de l’ancienne loi (reve-nus) et de la nouvelle loi (mesures supplémen-taires)». Il avait même écrit aux personnes tou-chant le RMCAS pour leur annoncer «l’accès à de nouvelles prestations d’insertion»!

Bien évidemment, cette lettre avait suscité beau-coup d’espoir auprès des personnes concernées… mais il leur a vite fallu dé-chanter. En effet, nous avons appris qu’elles ne se voient proposer au-cune des mesures d’in-sertion professionnelle

promises. Pire: à celles qui demandent à pouvoir en bénéficier, il leur serait répondu qu’elles n’y ont pas droit!

C’est pourquoi, j’ai posé deux questions urgentes écrites au Conseil d’Etat, auxquelles il a répondu tout récemment, confir-mant ainsi les informa-tions que nous avions obtenues... En effet, si des anciens bénéficiaires du RMCAS ont pu avoir accès à des allocations de retour en emploi ou à des emplois de solida-rité1, les allocations de formation leur ont bien été refusées!

De fait, la loi n’est pas appliquée. C’est d’autant plus scandaleux que ce n’est pas la première fois que le Conseil d’Etat est épinglé pour ne pas res-pecter la LIASI. Ainsi, dès la mise en œuvre de la loi en février, j’avais déjà eu l’occasion de dénoncer son règlement d’appli-cation qui ne respectait pas les principes énon-cés dans la loi pour le plafond des loyers pris en charge, ainsi que la

franchise sur le revenu d’une activité lucrative…

Fort de ces constats, le groupe parlementaire socialiste ne compte pas en rester là et va réfléchir à la meilleure manière d’intervenir efficacement. Car, alors que le taux de chômage genevois reste l’un des plus élevés de Suisse et que les coûts de l ’aide sociale ex-plosent (plus 40% entre 2008 et 2011), il serait temps que l’emploi de-vienne enfin une priorité pour nos autorités!

1 33 ARE (sur un total de 66) et 9 EdS (sur 30) entre février et décembre dernier.

Le Conseil d’Etat n’applique pas la loi!Chômage et mesures d’insertion professionnelles

ACTUALITE CANTONALEAnne Emery-Torracinta Députée, Présidente de la commission des finances du Grand Conseil

PostScriptum 01/2013 8

En novembre 2011, contre l’avis de la gauche et des syndicats, une majorité des Genevois-es acceptait la nouvelle loi sur l’insertion et l’aide sociale individuelle (LIASI) dont l’une des conséquences majeures était la suppression du RMCAS.

Dans le précédent numéro, ce texte a malencontreusement été tronqué. Nous publions une nouvelle version de celui-ci, actualisée en raison des réponses données depuis par le Conseil d’Etat.

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En effet, si notre pays en-registre une augmenta-tion de 5’100 personnes à l’aide sociale, 1’600 d’entre elles habitent Genève, soit près d’un tiers de l’augmentation nationale annuelle!

Ces chiffres font échos à l’augmentation de plus de 30% des bénéficiaires de l’assistance publique en moins de quatre ans qu’a connu notre canton. Sur ces derniers chiffres, il faut naturellement sou-ligner l’impact désastreux de la quatrième révision de l’assurance chômage, qui a propulsé à l’aide sociale les personnes qui bénéficiaient jusqu’alors d’une prolongation spé-ciale des indemnités à Genève. Mais dans tous les cas de figure, le constat est là: un fossé se

creuse dangereusement dans notre canton entre une minorité de nantis, et le cortège sans cesse grandissant des exclus et des précaires, met-tant violemment à mal la cohésion sociale de notre République. Car, au-delà de la fracture sociale, c’est le fonction-nement même de notre société, de plus en plus inégalitaire, qui doit nous interpeller.

Paradoxalement, béné-ficier de l’aide sociale, à Genève, n’a jamais été aussi difficile: restriction drastique des condi-tions d’accès (adoption du barème spécial pour les jeunes, notamment), barèmes rigides (restric-tions drastiques des ex-ceptions et application à la lettre des règlements), barrières administratives

nombreuses et com-plexes (bureaucratisation extrême des procédures d’octroi). Mais les chiffres sont là, implacables, qui nous démontrent une fois de plus que nous vi-vons dans un canton où les divisions sociales ne cesse de s’agrandir. Jour après jour, et visiblement de plus en plus vite.

A l’heure où les mesures d’économies dominent le débat cantonal sur le budget 2013, je n’ai jusqu’ici pas entendu la moindre volonté politique d’empoigner le débat de la paupérisation à bras le corps comme un enjeu fondamental pour notre canton. Pour tant les inégalités sociales se conjuguent de plus en plus aux inégalités territo-riales. La seule politique de cohésion sociale en milieu urbain, récemment adoptée par le Grand Conseil, ne pourra à elle seule à appor ter des réponses. Car il ne faut pas oublier que les éco-nomies qu’on propose

dans le social, l’insertion professionnelle, la santé ou l’aide à la personne finissent toujours, impla-cablement, par coûter au final bien plus à la collec-tivité. Au-delà de ce froid constat financier, c’est surtout l’accroissement des inégalités – et les efforts qu’il nous faudra fournir pour y remédier – qui doivent nous inquié-ter.

Je ne veux pas croire que Genève n’a plus les moyens d’assurer des conditions de vie dignes aux p lus précar isés d’entre nous. Je refuse la sclérose actuelle du débat budgétaire qui impacterai toujours, en premier lieu, les plus faibles d’entre nous. Je n’accepte plus qu’on considère la précarité sous le seul angle des coûts financiers, sans tenir compte des coûts sociaux. Je refuse qu’on s’attaque systématique-ment aux pauvres, et non pas à la pauvreté.

Aide sociale en Suisse31% des nouvelles demandes sont genevoises. Et alors?

ACTUALITE CANTONALEThierry Apothéoz Conseiller administratif de la Ville de Vernier

PostScriptum 01/2013 9

Les statistiques de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) viennent de tomber. Et elles sont particulièrement alarmantes pour notre canton!

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A NE PAS MANQUERLa Revue des députés Théâtre de l’Espérance

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Page 11: Postscriptum n°1-janvier 2013

•Engagé

une collaboratrice

logistique, Caroline

Marti, pour soutenir

le secrétariat

durant la campagne

cantonale 2013;

•Donné mandat à la commission enseignement et emploi de travailler sur la formation obligatoire jusqu’à dix-huit ans, prévue par la nouvelle Constitution genevoise;

•Travaillé à la refonte des statuts en vue de leur mise

en conformité avec les changements du système politique (élection et durée des mandats) induits par la nouvelle Constitution;

•Préparé l’agenda des débats publics qui opposeront les candidat-e-s à la candidature au Conseil d’Etat.

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Nouvellesdu Comité directeur du PSGSéances des mois de décembre et janvier

PSGMarko Bandler Responsable presse et communication

Voici une synthèse des dernières séances du Comité Directeur

Lors de ses séances, le CD a notamment:

Nouvelles du secrétariat

Bienvenue à Caroline Marti et Delphine N’Diaye!

De janvier à novembre, Caroline Marti est engagée en tant que collaboratrice logisitique, afin de soutenir le secrétariat durant la campagne 2013.

Depuis près de quatre ans, Delphine N’Diaye met en page le PostScriptum en tant que graphiste indépendante. Elle est désormais membre de notre équipe.

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Militant de longue date, au parcours personnel et politique passionnant, Pancho Gonzalez est un socialiste convaincu et convaincant. Gardien talentueux de nos finances (il est le trésorier du parti!), ce militant engagé est aussi, à ses heures, un formidable chanteur que vous avez probablement déjà entendu avec son groupe à l’une ou l’autres des manifestations du parti. Portrait en quelques questions.

Qui es-tu?

Un militant de terrain, né au Chili. Arrivé en Suisse en 1974, et ayant réussi mon

parcours (vita) de naturalisa-tion le 15 mars 2010, jour où j’ai prêté serment en qualité de citoyen genevois, ressortis-sant de la commune d’Onex.

Mon exil et arrivée avec ma femme en Suisse était la conséquence du 11 sep-tembre chilien en 1973, coup d’état militaire qui a coûté la vie à bon nombre de militants de gauche, dont celle du Président socialiste Salvador Allende, condamné des mil-liers de personnes à la dispa-rition forcée ou des centaines à l’exil.

Ma jeunesse au Chili, les dif-ficultés éprouvées par bon nombre de mes concitoyens, la visite des prisons, la prise de conscience et visite de bidonvilles, m’ont conduit à soutenir le projet politique de l’Unité populaire, qu’amena au gouvernement le feu Pré-sident Allende.

Mes repères politiques d’au-jourd’hui sont enracinés dans les valeurs et les change-ments proposés au Chili dans les années 1970 (entre autres points : indépendance du pays vis-à-vis du capital étran-ger, nationalisations, sécurité

sociale, réforme du système de santé et d’éducation, amé-lioration du pouvoir d’achat et augmentation de salaires de travailleurs, des impôts sur les bénéfices,…).

Voilà la source de ma capa-cité, en Suisse aujourd’hui, de m’émouvoir, de m’indigner et de m’engager avec d’autres, pour ne pas accepter les injustices ni la fatalité, et pas seulement dans mon pays d’adoption.

Je suis conscient des droits dont je bénéficie aujourd’hui, et il est donc normal que par mon engagement personnel, je poursuive les luttes, les combats et les revendications pour lesquels d’autres se sont déjà engagés.

Que fais-tu dans la vie Sur le plan professionnel, j’ai fait le choix de travailler dans le service public et ainsi, après avoir été manœuvre chez Chirat, aide jardinier chez un Jardinier Paysagiste, j’ai effec-tué divers boulots à l’Hôpital de Loëx avant de revenir au même environnement de travail que j’ai quitté au Chili (Département d’audit au sein de l’organe de contrôle géné-ral national). Après une série de formations continues à l’Idheap et à l’Université de Genève, je travaille depuis 1995 comme contrôleur de gestion aux HUG.

Mon temps, libre, est dédié en partie à ma famille, mais également au travail volon-taire auprès des associations qui travaillent sur le plan: com-munal, cantonal, national et/ou international.

Sur le plan communal, sou-tenir des jeunes dans les projets relevant du Contrat de quartier à Onex, et inté-grer le groupe d’évaluation des projets. Encourager les jeunes qui ont choisi de faire de la danse, les groupes folkloriques, ceux qui font du sport,…

Sur le plan cantonal et inter-national, je soutiens le travail de l’association Trial (Track impunity always) ONG suisse, créée en 2002. La libération sans aucun procès en 2000 à Londres de Pinochet, a été un des éléments fondateurs de Trial, association dont je partage la lutte contre l’im-punité dans le monde mais également en Suisse. Je sou-tiens également le travail de MediCuba-Suisse, du Jardin des disparus, du CSP (Centre social Protestant) et de la Mai-son des associations ou en-core d’Amnesty International.

Tes passions?

Ma famille, visiter les vi-gnobles, participer à l’organi-sation de manifestations, mili-ter dans la rue, jardiner avec

Militantes et militants socialistesPancho Gonzalez

VOUSPancho Gonzalez

PostScriptum 01/2013 12

Nous continuons notre série de portraits des militant-e-s qui font le Parti Socialiste Genevois.

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ma femme et goûter des fruits et légumes plantés par nous-mêmes.

Tes hobbies?

Jouer de la guitare, chanter. Ma guitare et ma voix ont été pendant de nombreuses années (un peu moins au-jourd’hui) au service de la cause chilienne (et celles d’autres peuples dans le monde) engagée par nous les exilés, ma femme et nos enfants apatrides.

Des moments plus person-nels, pour me cultiver quelque peu, en acceptant les invita-tions de ma femme pour aller au théâtre, aux concerts, aux ballets et au cinéma.

Ton parcours militant?

Ma militance en Suisse, passe avant tout par le tissu asso-ciatif avec un soutien fort aux organisations syndicales du temps de mon travail à la Mai-son de Loëx (1975-1995) et la création d’une association du personnel de Loëx (APL) qui m’a offert la possibilité de représenter mes collègues à la commission administrative de l’époque. Au début les associations de chiliens et en lien avec l’Amérique latine, puis peu à peu directement et ou en soutien dans les asso-ciations abordant les mêmes problématiques mais sur d’autres continents que l’Amé-rique (ex: Espagne, Portugal, Palestine, Sahara, Afrique du Sud, Birmanie, etc.).

Pourquoi milites-tu au PS?

Mon entrée en politique et au PS est tardive. L’obtention du droit de vote communal a été déterminante dans cet enga-gement.

Pouvoir prendre part aux déci-sions hors de ma commune a motivé ma demande de naturalisation. Après réflexion, j’ai décidé de m’inscrire à la section du PS Onex, avec, d’office, une inscription au PSG et au PSS.

Je milite au PS parce que c’est l’entité politique qui me correspond. Mes utopies jadis chiliennes ont trouvé, à mon arrivée en Suisse, résonance auprès des humanistes et compréhension, soutien, en-gagement et volonté auprès de gens de gauche, dont de nombreux socialistes.

Les nombreux socialistes de l’époque se sont engagés pour que nous, les chiliens, ma femme et ma famille, ne devenions pas des NEM (les Non Entrée en Matière d’au-jourd’hui). Ils sont su désobéir à la droite dure et aux nationa-lismes ambiants (1974) pour faire valoir mon droit à rester en Suisse, le droit de l’asile politique.

Qu’est-ce qui te plaît le plus au PS?

- La ténacité de militants que je rencontre aujourd’hui et qui vont se remettre en permanence à l’ouvrage pour changer le cours de choses en proposant des alternatives;

- L’argumentaire solide de certains membres du parti et la qualité dans la prépa-ration de dossiers;

- Engager avec d’autres un travail de terrain pour faire connaître nos engagements et ouvrir la discussion avec celles et ceux pour qui nous nous battons.

Le moins?

- Je n’apprécie pas le déta-chement de certaines va-leurs socialistes qui touche quelques membres du PS une fois élus.

- Je n’apprécie pas le fait de donner trop de place et/ou de se calquer sur les théma-tiques proposées au peuple par les démagogues (MCG, UDC et droite ordinaire).

- J’aimerais des engage-ments plus clairs vis-à-vis des problématiques comme les droits politiques des étrangers ou la solida-rité internationale.

Les thématiques qui motivent ton militantisme?

Militer pour donner un sens et agir.

- La justice sociale (comment est-ce possible de parler de progrès et de démocratie alors que nous avons bien-tôt en Suisse 1 million de pauvres?);

- L’égalité des droits et des obligations (s’engager à trouver des solutions pour les Roms et les per-sonnes sans statut légal par exemple, des droits politiques des étrangers sur le plan cantonal, fonc-tionnaires internationaux intouchables,…);

- La mixité sociale en particu-lier sur le plan de l’habitation (éviter de se contenter du pécule versé par les com-munes riches au nom d’une péréquation financière avec zéro effort de prise en charge dans leur commune des gens dans le besoin);

- Réviser les lois, règlements et procédures faites pour servir le pouvoir de certains

et non pas les personnes;

- Obtenir des services publics qu’ils travaillent en regard de leur finalité (engager du per-sonnel qui accepte de don-ner du sens à l’Etat et non pas ceux qui viennent pour un bon salaire). Evaluer en-fin la qualité des prestations rendues aux citoyens;

- Appuyer les associations, socle solide et pérenne d’un engagement au quotidien pour un mieux vivre (oc-troyer des aides financières et mettre en valeur ce travail en collaborant à la fête des associations, plutôt que les noyers et les utiliser comme faire-valoir);

- Militer pour plus d’engage-ment citoyen de la part de tous.

...et ainsi, combattre

- L’indifférence, (que faire pour venir en aide de per-sonnes qui se font expulser de leur logement);

- Les corruptions, (les sanc-tionner de manière exem-plaire);

- La concentration de pou-voir accordé aux moyens de communication et à cer-tains journalistes;

- Le rouleau compresseur lancé par certains (collabo-rateurs de services d’état) et ou certaines entreprises privées) envers des citoyens en difficulté;

- Les crédits faciles et l’endet-tement, en particulier de jeunes.

Propos recueillis par Marko Bandler

Prochain numéro: Delphine N’Diaye

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TRIBUNE LIBRE

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Droit au mariage pour toutes et tous: Et si on l’instaurait en Suisse?

«Je suis fier de la modernité de notre pays, où tous les couples ont le droit de se marier depuis 2003.»

Elio Di Rupo, Premier ministre socialiste

belge

La France se déchire pour ou contre le droit au mariage pour toutes et tous. De quel droit empêche-t-on deux personnes qui s’aiment de se marier?

L’Afrique du Sud, l’Argentine, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, la Hol-lande, l’Islande, la Norvège, le Portugal, la Suède, neuf Etats des USA et deux Etats du Mexique ont légalisé ce droit élémentaire, sans que ceci ne bouleverse ces pays.

Que vos voisins, vos amis ou vos collègues soient mariés, divorcés, veufs, pacsés, qu’est-ce que ça change? Le choix de son état-civil est une affaire personnelle; un droit élémentaire.

La d iscr iminat ion d ’un groupe est une violation grave des libertés. Car der-rière cette sacralisation du

mariage voulue par certains, c’est bien les homosexuel-le-s que l’on stigmatise. Empêcher un couple, quel qu’il soit, de se marier, alors qu’il le souhaite, est un acte qu’une démocratie ne peut pas accepter. L’amour entre adultes consentants doit pouvoir s’épanouir dans le statut voulu par le couple. La société n’a pas à exclure ce droit à une orientation sexuelle. Mêmes droits, mêmes devoirs pour toutes et tous!

Au contraire de ce que pré-tendent les opposants à ce droit humain, l’extension du droit au mariage aux homo-

sexuel-le-s consolide cette institution.

Chacune et chacun doit avoir la totale liberté de s’unir avec la personne de son choix. Ce principe ne repose sur aucune idéologie ou religion. C’est seulement un principe d’égalité de droit.

La France va probablement voter cette disposition pro-chainement. Il est grand temps que cette l iberté d’union soit aussi légitimée en Suisse, berceau de plu-sieurs conventions en faveur des droits humains.

Christian Brunier, ancien Président du PSG

Votations fédérales

Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 15 juin 2012 sur la politique familiale?

OUI

Acceptez-vous l’initiative populaire du 26 février 2008 «contre les rémunération abusives»?

OUI

Acceptez-vous la modification du 15 juin 2012 de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire?

OUI

Votations cantonales

Acceptez-vous l’initiative 146 «Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois»?

NON

Acceptez-vous la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) (10847), du 14 septembre 2012?

OUI

Votations du 3 mars 2013Lors de son Assemblée générale, le 9 janvier 2013, le Parti socialiste genevois s’est déterminé:

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A NE PAS MANQUERDébats publics Parti Socialiste Genevois

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A SIGNERPrimes payées en trop: Remboursez-nous Parti Socialiste

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Signez la pétition en ligne: http://www.psvaud.ch/petition/

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A NE PAS MANQUERPourquoi ont-ils tué Jaurès? Le Poche

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Page 18: Postscriptum n°1-janvier 2013

COMMUNIQUE DE PRESSEParti Socialiste Genevois Roger Deneys, Député et Sophie Forster-Carbonnier, Députée

PostScriptum 01/2013 18

Page 19: Postscriptum n°1-janvier 2013

VOTATIONSVotations du 3 mars 2013 Genève

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PSG

Vie du parti

POSTSCRIPTUM01/13

suite en page 2

Agenda

Jeudi 31 janvierCommission judiciaire

12h, locaux du PSG

Mardi 5 févrierCommission culturelle

20h, locaux du PSG

Mardi 5 févrierCommission

aménagement et logement 20h30, locaux du PSG

Jeudi 21 févrierCommission judiciaire

12h, locaux du PSG

Jeudi 28 févrierCommission santé-social

19h, locaux du PSG

Jeudi 28 févrierCommission groupe égalité

20h30, locaux du PSG

Locaux du PSG: Rue des Voisins 15

(code 2108A)

JAA1200 GENèvE 2

Changement d’adresse :

Parti socialiste genevoisRue des Voisins 151205 GENèVE

Commission culturelle5 février, à 20h Locaux du PSG

Ordre du jour:

- Retour sur le programme

- Discussion avec nos élu-e-s à la CART

- Thématiques pour les séances à venir

- Divers

Commission aménagement et logement5 février, à 20h30 Locaux du PSG

Dates des prochaines commissions: 5 mars, 11 avril, 6 mai et 11 juin.

Commission groupe égalité28 février, à 20h30 Locaux du PSG

- Elections: modalité de procédure, mot d’ordre du groupe au Congrès, campagne (convocation des candidates)

- Outils politique: Quel usage? (chacun-e aura préalablement fait le tour des possibilités: http://www.ge.ch/egalite/representation-politique/ partis-politiques/)

- Divers

RepasAu menu:

Bœuf bourguignon, riz safran ou médaillons végétariens à la provençale (merci de préciser)

CHF 15.– (café offert)

(le repas est offert aux enfants jusqu’à douze ans, mais l’inscription est indispensable)

GarderieEnfants dès trois ans (ou dès la propreté),

Activités ludiques prévues, Ciné-club, jeux, bricolages

(la garderie se trouve dans la salle des Asters, à l’étage)

Gratuit mais inscription indispensable

En vue du congrès du 9 mars 2013, le PSG vous invite à vous inscrire:

Inscription jusqu’au 25 février à [email protected], ou au 022 338 20 78 et 079 395 39 62 (ainsi que pour tous renseignements).