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  • 8/7/2019 ONU Flash Mada Fvrier 2011 (SNU - 2011)

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    Chers lecteurs,Chres lectrices,

    En ce dbut danne,

    le Systme des Na-tions Unies (SNU)Madagascar souhaiteinaugurer la nouvellesaison ditoriale denotre bulletin prio-dique avec une di-tion spciale visant illustrer les ralisa-tions que les diffren-tes Agences du SNUont accompli tout au

    cours de lanne pas-se et les perspectives

    qui souvrent pour 2011.

    Lanne 2010 a t pour Ma-dagascar une priode diffici-le : la crise politique qui affec-te le pays depuis deux anssest traduite par une lente,mais inluctable dgradationde la situation conomique etsociale. Le contexte politique

    qui perdure a provoqu liso-lement politique du pays parla communaut internationa-le et limposition de sanctionssvres en termes de restric-tions financires. Ainsi, lefinancement des projets dedveloppement a t rduitde manire significative suite la suspension de laide in-ternationale (-77% pour lesdons et -39.5% pour les prts,

    soit une baisse globale de60%). Les changements enre-gistrs dans la composition

    des dpenses publiques, pourles secteurs sociaux en parti-culier, ont t un autre fac-teur aggravant.

    A la fin de l'anne 2010, lasituation budgtaire semblaittre sous contrle avec undficit relativement faibleestime environ 2% du PIB.Pourtant, cette stabilit fi-nancire na t rendue possi-ble que par la forte baisse desdpenses publiques qui nereprsentaient que 12% duPIB, un des ratios les plus

    faibles dans le monde. La fai-ble part des investissementspublics est devenue particu-lirement alarmante (gal 3% seulement du PIB), carelle risquerait d'aggraver en-core les lacunes existantesdans le capital physique ethumain qui sont observs Madagascar. Cette volutionsoulve des questions fonda-mentales sur la conduite de la

    politique budgtaire future etsa contribution la croissan-ce conomique.

    Sur le plan conomique, lacroissance ngative enregis-tre en 2009 sest poursuivieen 2010, avec une projectionestime -2,0 %, et ce endpit dune seconde anneconscutive de bonne saisonagricole. Lanne 2010 a en

    outre enregistr des licencie-ments massifs des employsdes zones franches et notam-

    ment dans le secteur textile,du fait principalement, de lasuspension des facilits dac-cs au march amricain ac-

    cords par lAGOA. Les per-turbations enregistres ausein de ladministration ontt accompagnes dune dt-rioration de lthique et de lacohrence administrative tous les niveaux et dans tousles secteurs.

    Le Systme des NationsUnies a t et est encore au-jourdhui lun de rares parte-

    naires internationaux quicontinue dintervenir dans lepays selon son mandat, no-tamment dans la gestion desactions humanitaires et das-sistance aux couches socialesles plus dfavorises.

    Les efforts des Nations Unies Madagascar ne se limitentpas aux activits opration-nelles. En effet, afin de contri-

    buer ltablissement dunesituation politique plus sta-ble, un bureau de liaison duDpartement des Affairespolitiques a t ouvert An-tananarivo. Ce bureau desoutien, dirig par MonsieurPeter Metcalf, Conseiller Se-nior au Dpartement des Af-faires Politiques (DPA) etancien Coordonnateur rsi-dent et Reprsentant rsident

    du PNUD ayant son actifplusieurs annes dexprien-ces Madagascar, fournira un

    Fatma Samoura

    Coordonnatrice rsidente duSystme des Nations Unies,

    Reprsentante rsidente du PNUD

    U N E P U B L I C A T I O N

    D U S Y S T M E D E S

    N A T I O N S U N I E S

    M A D A G A S C A R A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1

    Editorial

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    appui logistique et administratif aubureau de mdiation de la SADC.

    Malgr les difficults rencontres, leSNU a obtenu au cours de lanne 2010de remarquables rsultats dans plu-sieurs domaines dinterventions telsque lducation, la sant, le renforce-

    ment des capacits de prvention, deprparation et de rponses aux crises, lacoordination de laide internationale.Dans les pages suivantes, chers lecteurs,vous trouverez un tableau dtaill desnos activits 2010 et des nos ralisa-tions. Permettez-moi de citer ici quel-ques exemples significatifs :

    dans le cadre de la lutte contre lepaludisme, lOMS, en collaborationavec la Principaut de Monaco, a

    financ la ralisation de la campa-gne de distribution universelle demoustiquaires imprgnation du-rable dans le district de Sainte Ma-rie. En 2010, la signature dun ac-cord de coopration entre les deuxparties et le Ministre de la Sant agalement permis de rendre fonc-tionnel le Centre National de Luttecontre le paludisme ;

    en matire de rduction de la pau-

    vret, le PNUD a continu tout au

    cours de 2010 dapporter son appuiau Projet Village du Millnaire deSambaina Manjakandriana : la pro-duction rizicole a augment de60% aprs lintroduction de techni-ques culturales intensives, de nou-velles varits rizicoles et dengraisorganiques. Environ 5.000 habi-

    tants ont pu bnficier de ces am-liorations. Le taux daccs leaupotable est pass 58%, touchant4500 bnficiaires directs ;

    le PAM et lUNFPA sont interve-nus dans 15 communes de la rgiondu Grand Sud dans le cadre dunprogramme conjoint visant rdui-re la vulnrabilit de plus de 8000femmes en ge de procrer. Lesfemmes enceintes et allaitantes ont

    reu de lUNFPA un service gratuitet de qualit de sant de la repro-duction (SR) avec des mesuresdaccompagnements en articlesdhygine et des kits individuelsdaccouchement. Elles ont pu ga-lement bnficier dune distribu-tion alimentaire du PAM pendant 3mois ;

    dans le secteur de lducation, lespartenaires de lducation Mada-

    gascar se sont mobiliss pour quu-

    ne partie des fonds catalytiques (15millions USD) soit titre excep-tionnel transfre lUNICEF afindassurer quelques activits urgen-tes du plan ducation Pour Tous, ycompris le paiement des subven-tions des 38 583 enseignantsFRAM pour la priode limite de

    janvier avril 2010. Cette dcisiona permis 4 millions dlves depoursuivre leur scolarisation ;

    avec UNICEF, plus de 250 sallesde classe ont t construites grce lapproche Haute Intensit deMain-duvre (HIMO) qui vise promouvoir lemploi pour les jeu-nes et les femmes peu qualifis etdmunies dans les rgions.

    en 2010 lONUDI, la FAO et leFIDA ont adhr lInitiative pourle dveloppement de lagrobusinesset des agro-industries en Afrique(ID3A), qui vise augmenter lapart des produits agricoles afri-cains transforms en produits dif-frencis forte valeur ajoute, afinquen 2020, plus de 50 % des pro-duits alimentaires du continentvendus sur les marchs locaux etnationaux soient des produits

    transforms ;

    LEquipe pays de Madagascar

    (photo prise lors de la mini-retraite du 14 dcembre 2010)

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    le portefeuille actuel de la BanqueMondiale comporte 15 projets ac-tifs pour un montant denviron 880millions de dollars. Les projets quiont repris leurs activits sont aunombre de huit, et reprsententenviron 50% du portefeuille. Ilsconcernent la nutrition, le VIH/

    SIDA, la scurit alimentaire, laprotection de l'environnement, ledveloppement rural, le projet bas-sins versants et primtres irrigus(BVPI), le transport rural et lefonds ACGF pour la microfinance.

    dans le cadre de lemploi, le BIT,avec le concours du PNUD, aappuy les rgions Atsimo Andre-fana et Vatovavy Fitovinany sedoter en 2009/2010 dune stratgie

    oprationnelle pour la promotionde lemploi.

    Sous la supervision du Bureau du Coor-donnateur rsident et avec lappuidOCHA, le SNU a apport des rpon-ses aux besoins de la population envivres, mdicaments et habitat, suite aupassage de la tempte tropicale Hu-bert (acheminement denviron 300 ton-nes de vivres dans les sept districtsinaccessibles travers le fond

    Emergency Cash Grant et les res-sources propres des agences, 84.000personnes ont reu des vivres pendantla phase aige de la crise, 1.430.499avaient eu un accs gratuit aux servicesde sant de base, 10.794 tudiants ontpu reprendre leur cours, 50.000 person-nes ont bnfici deau dsinfecte). LeSNU a renforc galement le niveau deprparation aux cyclones travers deuxexercices de simulation mens Mo-rondava et Vohipeno et la mise

    jour du Plan de Contingence national ;lUNICEF a soutenu le maintien defonctionnement des CRENAs dans 90centres de sant dans le Grand sud enpayant les salaires des paramdicaux ;lOMS et OCHA ont appuy la prpara-tion aux pandmies et pidmies ma-jeures en quipant les structures natio-nales dun Plan de contingence et dePlans de Continuit dactivits pour lesacteurs des services essentiels du pays ;enfin la FAO a soutenu le Centre Natio-nal Anti-Acridien en vitant une inva-sion acridienne ayant menac 500.000ha de champs de culture.

    Chres lectrices,Chers lecteurs,

    Malgr les remarquables rsultats ac-complis pendant lanne 2010, les dfisqui restent relever sont encore nom-breux.

    Bien videmment, la proccupationprincipale du Systme des NationsUnies Madagascar concerne actuelle-ment limprieuse ncessit dappuyerle processus de sortie de crise, de favo-riser la mise en place dun gouverne-ment dunion nationale et dobtenir lareconnaissance au niveau international :cela permettrait non seulement de re-nouveler lattention de la communautinternationale en termes daide publi-que, mais surtout un meilleur fonction-

    nement des institutions et des servicessociaux de base et la reprise des activi-ts dans le secteur industriel.

    La deuxime urgence qui ne peut pastre occulte concerne la situation destrois rgions du Grand Sud, o les pro-blmes rcurrents dinscurit alimen-taire ainsi que la faiblesse des servicessociaux de base, fortement aggravs parla crise politique, obligent la population vivre dans des conditions de vie trs

    prcaires. Bien que les Nations Uniesaient lanc un appel d'urgence pour leGrand Sud aux fonds du CERF (Fondscentral dintervention durgence), quidevraient garantir la possibilit de four-nir une rponse immdiate et dans lecourt terme aux besoins de la popula-tion en nourriture, eau potable et mdi-caments, la rcolte principale est tou-jours compromise cause du manquede semences au moment du semis et auretard significatif des pluies ; la pleine

    reprise des services sociaux de baserestera conditionne par lexistencedune solution de sortie de crise dura-ble.

    Au-del des ces priorits, lattention duSystme des Nations Unies Madagas-car est galement focalise sur lobjectifglobal de latteinte dici 2015 desObjectifs du Millnaire pour le Dve-loppement. Il sagit dun objectif ambi-tieux, qui demande les efforts conju-

    gus de toutes les agences oprantdansle pays. Certains indicateurs enregistrs Madagascar montrent des tendances

    positives par rapport latteinte desOMD 2, 4, 5 et 6 : assurer lducationuniversel, rduire la mortalit infantile,amliorer la sant maternelle et com-battre le VIH SIDA, le paludisme etdautres maladies. Les Nations Uniesoeuvrent au quotidien afin de rendre,dans quelques annes, ces objectifs r-

    alisables.

    Enfin, permettez-moi de rappeler quejusquen aot 2011, le Systme des Na-tions Unies Madagascar continue declbrer lAnne Internationale de laJeunesse, une occasion pour mettre enexergue la ncessit de consolider lesacquis en matire demploi, de prven-tion du VIH et du Sida, dducation, deprotection sociale et demplois, etc.

    Les Nations Unies Madagascar sontprtes les relever ces dfis, tout engarantissant la population laccs auxdroits fondamentaux, tels que la sant,lducation, la possibilit dun abri d-cent.

    Je souhaite tous nos lecteurs etlectrices une excellente anne 2011.

    Fatma SamouraCoordonnatrice rsidente du

    Systme des Nations Unies,Reprsentante rsidente du PNUD

    En rponse la situation dinscuritalimentaire et de dgradation des servi-

    ces sociaux de base dans le Grand sud, quiaffecte 720.000 personnes vivant dans 53

    communes, dont 200.000 (11 communes) setrouvent dans une situation de difficultalimentaire aige, le Systme des NationsUnies a demand un appui auprs du fondsdurgence CERF, sous la fentre Projets

    sous-financs et a obtenu un financement de4 millions USD.Lobjectif est dapporter des rponses int-gres incluant les secteurs scurit alimentai-re, nutrition, sant et eau et assainissementpendant la priode de soudure de 4 mois (dejanvier mars 2011) afin dobtenir des impactsplus significatifs au niveau des mnages lesplus vulnrables.Cependant, les efforts de mobilisation deressources continuent pour complter le dficitestim environ 2,85 millions USD ; la strat-gie de relvement qui vise le moyen et longterme sera formule avec tous les partenaires

    une fois quune vision sur la rcolte de lagrande saison prvue vers la fin mars/avril2011 sera plus claire.

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    BANQUE MONDIALE

    2010 : des ralisations notables,malgr un contexte peu favorable

    Lanne 2010 aura t marque

    par un effort particulier de la

    Banque mondiale au niveau ana-

    lytique. Un recueil de notes de

    politiques conomiques a t

    prsent au public sous un th-

    me commun : Vers un agenda

    de relance conomique . En ef-

    fet, la Banque mondiale consid-

    re que les financements ne sont

    pas le seul paramtre prendre

    en compte dans un processus de

    dveloppement, mais que la

    connaissance et lanalyse des

    expriences reprsentent gale-

    ment des lments primordiaux.

    Sous la direction de Jacques

    Morisset, conomiste principal,31 auteurs ont produit prs de

    400 pages de notes analytiques

    rparties en une vingtaine de

    sujets. Celles-ci ont trait divers

    domaines, de la croissance la

    gouvernance, en passant par les

    infrastructures, les services so-

    ciaux et le dveloppement dura-

    ble. Bien que ces notes refltent

    avant tout une rflexion au sein

    de la Banque mondiale, leur pro-

    duction a suivi un processus de

    partage et dinteraction avec les

    partenaires techniques et finan-

    ciers actifs Madagascar au sein

    des groupes sectoriels existants.

    La prparation de ces notes a

    dpass le seul cadre de la colla-

    boration avec les partenaires

    techniques et financiers. Des

    confrences-dbats thmatiquesorganises sous le terme gnri-

    que de Dialogues pour le dve-

    loppement ont permis de les

    enrichir de contributions ma-

    nant de reprsentants de la so-

    cit civile, de techniciens des

    ministres, du secteur priv, du

    secteur acadmique, des mdias

    et des partenaires au dvelop-

    pement. Ce processus a favoris

    linclusion, la diversit, lamlio-

    ration et lappropriation des

    analyses et des conclusions par

    les parties prenantes.

    Ce recueil de notes vise avant

    tout entretenir et stimuler le

    dbat sur le dveloppement

    conomique de Madagascar

    avec lespoir quil puisse contri-

    buer la prise de dcision et la

    relance conomique. Il pourraitservir galement de base de dis-

    cussion entre parties malgaches

    et de cadre de prparation en

    vue dun rengagement futur

    des partenaires au dveloppe-

    ment de Madagascar.

    En parallle, des tudes impor-

    tantes sont en cours sur les th-

    mes suivants : gouvernance, dfi

    urbain, commercialisation agri-

    cole, environnement, sant, re-

    vue des dpenses publiques,

    protection sociale et climat des

    affaires. Par ailleurs, la Banque

    mondiale a continu produire

    tout au long de lanne une ac-

    tualisation mensuelle de la si-

    tuation conomique travers

    des notes rendues publiques.

    Travail analytique

    Lancement du recueil des notes politiques

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    Portefeuille

    Malgr un contexte de contraintes

    lies la crise politique que Mada-

    gascar traverse depuis 2009, le

    portefeuille de projets de la Banque

    mondiale a continu tre actif en

    2010. Rappelons que depuis le 17

    mars 2009, les oprations de cette

    institution dans la Grande Ile sont

    guides par la politique opration-

    nelle OP 7.30 (Relations avec les

    gouvernements de facto), qui pr-

    voit une suspension des demandes

    de dcaissement. Toutefois, certai-

    nes exceptions ont t dcides en

    2010 sur la base de paramtres telsque le caractre humanitaire et

    limpact direct sur les populations

    les plus pauvres. La Banque mondia-

    le ne pouvait pas rester sans raction face

    la dgradation de la situation conomi-

    que et sociale sur la Grande le et surtout

    ses consquences pour les populations les

    plus dmunies a soulign Adolfo

    Brizzi, Country Manager pour Ma-dagascar.

    A titre dinformation, le portefeuille

    actuel comporte 15 projets actifs

    pour un montant denviron 880 mil-

    lions de dollars. Les projets qui ont

    repris leurs activits sont au nom-

    bre de huit, et reprsentent environ

    50% du portefeuille. Ils concernent

    la nutrition (projet SECALINE), le

    VIH et le Sida, la scurit alimen-

    taire ( travers le FID et les inter-

    ventions de vivres contre travail

    et dinfrastructures communautai-

    res), la protection de l'environne-

    ment ( travers Madagascar Natio-

    nal Parks et la Fondation des Aires

    Protges), une partie du projet

    ples intgrs de croissance (PIC ,

    sur Fort Dauphin, Nosy Be et Antsi-rabe), le dveloppement rural

    (PSDR), le projet bassins versants

    et primtres irrigus (BVPI), le

    transport rural et le fonds ACGF

    pour la micro-finance.

    Enfin, la Banque mondiale a t ac-tive dans le domaine des petits pro-jets, qui permettent avec des petitsmontants de toucher des cibles dif-frentes de ses activits habituelles.Le Fonds pour la Socit Civile afinanc des micro-projets prsents

    par 5 ONGs. Par ailleurs, unconcours de projets innovants or-ganis au sein de la Banque mon-diale dans le domaine de la commu-nication a permis dobtenir le finan-cement de la formation de 150 en-

    seignants la recherche dinforma-tion en matire de dveloppementsur Internet.

    Barrage dans le plateau de lIhorombe

    Rcolte Kianjandrakefina, Ambositra

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    ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION

    ET LAGRICULTUREConformment au premier objectif de lOMD de r-duire de moiti la pauvret en 2015, les travaux et in-terventions se sont principalement attachs soutenir

    de manire directe le monde rural en collaborationavec les prestataires et partenaires locaux afin de don-ner aux bnficiaires une opportunit daugmenterleur revenu ainsi que la productivit et la productionagricole.La FAO cible principalement le monde rural, parmi lesdomaines prioritaires figure la protection des couchesvulnrables et des populations risque par le renfor-cement et rhabilitation rapide de la production vi-vrire.Durant lanne 2010, les interventions de la FAO sesont focalises sur lappui direct aux couches sociales

    les plus vulnrables, considres les plus exposes

    aux diffrents risques quelle quen soit lorigine. Cesdernires, faut-il le rappeler, sont incapables de subve-nir leurs besoins face aux difficults conomiques

    que traverse le pays.A travers lUnit de Coordination des oprations dUrgence etde Rhabilitation (FAO/CAUR) lobjectif stratgique dela FAO consiste rduire la vulnrabilit des popula-tions face aux diffrentes crises, menaces et situationsdurgence, grce une meilleure prparation et lin-tgration de la prparation, de la prvention et de lat-tnuation des risques dans ses programmes et inter-ventions. La FAO/CAUR appuie galement le gouver-nement malgache et les autres partenaires actifs dansle secteur afin de renforcer lefficacit de la rponseaux crises et aux situations durgence, grce ses dif-frentes interventions de scurisation alimentaire.

    Rsultats obtenus en 2010Les activits se sont focalises dans lintensificationdes efforts ayant pour but une meilleure protectiondes couches vulnrables et des populations risque.Les interventions permettent daboutir aux rsultatssuivants : Les textes rglementaires rgissant le sous-secteur

    semencier rvis et valid lissue dun atelier devalidation avec la participation de tous les acteursconcerns sous lgide du Ministre de tutelle aveclappui de la FAO. Ces textes sont maintenant en-tre les mains du Ministre de lagriculture et nat-tendent que leur approbation juridique et promul-gation. Ltablissement et la distribution dunecentaine de Catalogues officiels des varits,consultables et fonctionnels, et le renforcement decapacits des services officiels en charge de lhomo-logation des varits et le lancement de la campa-gne mdiatique dutilisation des semences de qua-lit ;

    La constitution de stocks de scurit en semencespour rsoudre les problmes dapprovisionnementen semences de qualit relatifs aux Oprationsagricoles durgence et de rhabilitation , plus par-ticulirement pendant la priode aprs cataclys-mes naturels dans les rgions de la cte Est, sujet-tes aux cyclones et dans le Sud souffrant presquetoujours de la scheresse ;

    Lvaluation des rcoltes de la campagne agricole2009-2010 servant de rfrence et de base pourtoutes les dcisions relatives aux mesures futures appliquer. Les donnes obtenues sont destinesnon seulement lautorit nationale mais aussi auxpartenaires techniques et financiers ;

    Contrle rapide de lextension et la recrudescencede la Fivre de la valle du Rift durant la saison despluies 2009-2010 ;

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    Relance des activits agricoles, notamment horticoles, en milieuurbain et priurbain travers un appui aux mnages vulnrableset des associations paysannes dans les trois grandes villes deMadagascar, Antananarivo, Antsirabe et Fianarantsoa. Les activi-ts principales comprennent la fourniture et distribution de se-mences adaptes de qualit, petit outillage et autres intrants agri-coles, ainsi que la coordination, lappui technique et la formation.

    Distributions durgence coordonne des semences et appui techni-que dans les rgions touches par la tempte tropicale Hubert ;

    Amlioration de la scurit alimentaire et des moyens de subsis-tance des populations vulnrables affects par la scheresse tra-vers la production et la multiplication des semences de qualitdclare, et la promotion de cultures adaptes ;

    Appui la coordination et promotion de lAgriculture de conser-vation Madagascar ;

    Renforcement de la coordination des activits avec les acteurs delaide humanitaire et de dveloppement dans le secteur de la scu-rit alimentaire et de lagriculture au plan national et dans leSud malgache ;

    Assistance durgence face la recrudescence acridienne dans lesrgions Sud de Madagascar travers le renforcement des capacitsnationales en matire de prospection et lutte, assistance visant labonne gestion des pesticides et valuation de limpact des inva-sions acridiennes et cette campagne de lutte.

    Ainsi, plus de 80.000 mnages vulnrables (prs de 500,000 person-nes) ont bnfici de lappui de la FAO/CAUR en 2010. La FAO a pucontribuer lamlioration durable de la scurit alimentaire et aurenforcement des capacits techniques et organisationnelles despaysans.

    Plan de travail annuel pour 2011La poursuite des activits relatives la lutte antiacridienne de-

    meure lune des proccupations majeures de la FAO pour lanne2011 tant donn son importance pour la relance de lagriculturedu grand sud du pays ainsi que la rpercussion des chocs engen-drs par linvasion sur lconomie nationale.

    Au vu du taux de chmage en constante augmentation suite auxpertes demplois principalement dans le secteur du textile, desinterventions seront concentres dans lagriculture urbaine etpriurbaine pour amliorer aussi bien ltat nutritionnel des m-nages productrices que la traabilit des produits offerts sur lemarch ;

    Pour une meilleure gouvernance des filires de production et decommerce des bois prcieux Madagascar , un appui allant dansce sens est en gestation afin de comprendre le fonctionnement

    des filires de production et de commerce des bois prcieux(genre Dalbergia: bois de rose, palissandre; genre Diospi-ros:ebene), et en dduire des modes de gouvernance prservantmieux la biodiversit et limitant l'illgalit, notamment dans lesrgions SAVA et Menabe ;

    Puisquon se heurte depuis plusieurs annes au dclin de la pro-duction, la redynamisation des filires bl et soja Madagascarfera aussi lobjet dun appui de la FAO dont lobjet consiste contribuer dfinir les objectifs stratgiques prioritaires avec lesactions affrentes excuter et orienter les promoteurs poten-tiels vers des projets de promotion des deux filires ;

    Un projet visant dvelopper llevage descargots gants sui-vant une mthode adapte en milieu paysan malgache est aussien prparatif. Il a pour but de transformer la cueillette descar-gots en levage rationnel afin dune part, daider au maximum lesleveurs pour que cette activit devienne une source de revenussrs et contribue la scurit alimentaire, et dautre part, desatisfaire les besoins des marchs intrieurs quextrieurs en

    produits de qualit. Par ailleurs, le dveloppement de llevage

    permettra galement la sauvegarde de lespce ;Comme chaque anne, lappui technique la Mission d'valua-

    tion des rcoltes et de la scurit alimentaire Madagascarfigurera aussi dans la liste des activits mener pour lanne2011. Il sagit dun exercice visant connatre la disponibilitcralire ainsi que la situation alimentaire au niveau nationalpour aider tous dcideurs sur les actions concrtes entre-prendre ;

    Dans le secteur aquacole, un appui sera effectu dans le cadrede la mise jour de la lgislation et de la rglementation delaquaculture et la formulation des projets de dveloppementdurable de laquaculture en milieu rural malgache ;

    Des actions sur la promotion de lAgriculture de conservation

    seront galement entreprises afin de partager les connaissan-ces en la matire ;La FAO/CAUR Madagascar a formul son Plan daction pour

    les trois prochaines annes (2011 2013). Les objectifs princi-paux de ce plan se concentrent sur le lien entre lurgence, larhabilitation et la transition vers le dveloppement durable.Cette stratgie est non seulement base sur lanalyse ducontexte sectoriel, mais galement sur la prise en compte desexpriences acquises durant la mise en oeuvre des projets desannes prcdentes, lintgration des leons apprises et desrussites, et lextension plus grande chelle des projetspilotes et autres travaux de recherche/action interne commeexternes qui ont obtenu des rsultats probants. Un accentparticulier sera port sur la mthodologie de ciblage des bn-

    ficiaires, partir de critres de vulnrabilit valids ; sur lap-pui la coordination des actions humanitaires et de dvelop-pement dans le secteur de la scurit alimentaire et de lagri-culture ; et sur la gestion de linformation afin de renforcerlefficacit, lefficience et la transparence des activits.

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 8

    ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL

    Prserver la qualit et la quantit des emplois Madagascar

    La crise sociopolitique qui a per-dur depuis 2009 a continu porter atteinte la quantit et la qualit de l'emploi et du tra-vail Madagascar. Conscientsdes impacts de la crise longterme sur les outils de produc-tion et sur lemploi, les partenai-res sociaux (Employeurs et Tra-vailleurs) ont manifest la volon-t forte den limiter les effets ense fondant sur les valeurs et la-genda du travail dcent promupar le BIT. Le Groupement desEmployeurs de Madagascar(GEM) et le FIVMPAMA ont tainsi soutenus par le BIT dans lecadre de llaboration dun sch-

    ma stratgique pour la relance delconomie en 2010. Aujourdhui,une enqute nationale et ind-pendante sur les effets de la dou-ble crise conomique mondialeet politique intrieure est menepar le BIT et celle-ci va permet-tre de dgager des pistes de re-commandations pour la stratgiefuture de la promotion de lem-

    ploi Madagascar.

    On doit souligner le maintien,voire le renforcement du dialo-gue social rgulier et permanententre les travailleurs et les em-ployeurs tant au niveau des orga-nisations fatires quau niveaudes entreprises. Le BIT a pour-suivi son appui aux partenairessociaux pour les inciter main-

    tenir la productivit des entre-prises par le dialogue social li

    la prservation de leur compti-tivit. Ceci a permis aujourdhuidaboutir des rsultats signifi-catifs, notamment la sauvegardedes capacits des entreprises etde plusieurs milliers demploisdans tout le pays. Dans ce cadre,lappui llaboration des plansstratgiques du GEM et de laConfrence des Travailleurs deMadagascar (CTM) pour les 4prochaines annes figurant par-mi les priorits du BIT renforce-ra la promotion du dialogue so-cial dans le pays.

    Pour le secteur des entreprisesfranches en particulier, le Grou-

    pement des Entreprises Fran-ches et Partenaires (GEFP) et laCTM ont, de manire bipartiteet sous limpulsion du BIT, rfl-chi sur la ncessit dlaborer de

    nouvelles conventions collecti-ves au niveau des branches ainsique de nouvelles mthodes declassification professionnelle. Ledialogue social a t ainsi le mo-teur du maintien de la paix auniveau des entreprises depuis2009 et jusqu maintenant. Lesentreprises malgaches adhrentde plus en plus aux principes etdroits fondamentaux au travailainsi quaux normes internatio-nales du travail, ce qui offre unegarantie sur le long terme sur leplan de lamlioration desconditions de travail et de viedes travailleurs malgaches.Lemploi jouera ainsi son rle de

    rpartiteur des fruits de la crois-sance pour une vritable luttecontre la pauvret.

    Un objectif : Prserver lemploi et les outils de production par le dialogue social

    Lquipe de lOIT avec les partenaires sociaux

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 9

    Le Systme des Nations Unies Madagascar a consid-

    r la dimension emploi comme une rponse approprie

    la crise, selon la vision stratgique dfinie en 2010.Cest dans ce cadre que le BIT, avec les concours du

    PNUD, a appuy les rgions Atsimo Andrefana et Vato-

    vavy Fitovinany se doter en 2009/2010 dune stratgie

    oprationnelle pour la promotion de lemploi. Le

    Royaume de Norvge a galement particip la dyna-

    mique de construction de salles de classe selon lappro-

    che professionnelle HIMO dans 5 rgions du pays et

    grce laquelle plusieurs milliers demplois pour les

    groupes les plus vulnrables ont t crs.

    Toujours dans le domaine de lducation considrecomme un dterminant fondamental pour lutter contre

    le travail des enfants, prs de 2.650 enfants ont bn-

    fici en 2010 des appuis en matire de retrait des pires

    formes du travail, de scolarisation, de soutien psycho-social et de formation professionnelle, et ce grce la

    contribution de lUnion Europenne. Le retrait des

    enfants des pires formes du travail et leur insertion en

    milieu ducatif a aussi bnfici de la contribution de

    la France pour 4.400 enfants bnficiaires.

    La coordination efficace des actions des partenaires

    techniques et financiers a permis de toucher les cat-

    gories sociales les plus vulnrables avec des rsultats

    plus visibles et plus massifs dans la promotion de la

    justice sociale dans le pays.

    Un partenariat actif avec le Systme des Nations Unies et une cooperation bilateral russie

    pour la mise en oeuvre de lagenda du travail dcent

    Formation professionnelle de jeunes filles retiresdes pires formes du travail des enfants

    Les rsultats obtenus depuis 2009

    amnent le BIT renforcer ses actions

    Madagascar et poursuivre la mise

    en uvre de lagenda du travail d-

    cent. En effet, les perspectives 2011 sefondent essentiellement sur la consoli-

    dation et le dveloppement des chan-

    tiers initis en 2010. Plus particulire-

    ment, le BIT compte appuyer le pays

    dans deux domaines : la redynamisa-

    tion des secteurs gnrateurs demploi

    et de revenu ainsi que lamlioration

    de la productivit des entreprises et

    de la qualit des emplois.

    La stimulation du march du travail

    travers des mcanismes de salons r-

    gions de lemploi et de lentrepreneu-

    riat des jeunes, lemploi massif des

    groupes vulnrables par le biais de

    lapproche HIMO, la rinsertion des

    enfants et des jeunes dans le systme

    ducatif et de formation profession-

    nelle, la disponibilit dinformation

    conomique en faveur des entreprises,

    lauto-prise en charge des travailleurslie lefficacit croissante des syndi-

    cats qui les reprsentent figurent par-

    mi les rsultats attendus par le BIT

    dans le domaine de lemploi et du tra-

    vail en 2011. Ces actions seront me-

    nes conformment aux directives

    nonces par le Pacte Mondial pourlEmploi de juin 2009 et en synergie

    oprationnelle avec les autres agences

    du Systme des Nations Unies, com-

    me par le pass, travers lUNDAF.

    La promotion des normes internationa-

    les du travail travers la formation des

    magistrats et des inspecteurs du travail

    se trouve aussi au centre des actions du

    BIT en 2011. Il en est de mme pour le

    renforcement de lappui en faveur de la

    promotion des principes et droits fonda-

    mentaux au travail.

    Enfin, la promotion de lagenda du tra-

    vail dcent Madagascar devrait conna-

    tre une tape dcisive en 2011 avec la

    signature du programme par pays sur le

    travail dcent fond pour beaucoup sur

    lemploi des jeunes, sil est permis des-

    prer que les conditions soient runiespour aller de lavant en vue dune paix

    sociale durable.

    2011 : Une anne de renforcement des systmes et mcanismes existants

    Rhabilitation dune piste en terre par la mthode

    HIMO

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 1 0

    Renforcement du systme de sant Une feuille de route du 2me semestre pour le secteur de la san-

    t a t labore avec les partenaires techniques et financiers,

    afin de servir dorientation stratgique aux activits de protec-

    tion de la sant des populations. Paralllement, lOMS a fourni

    un appui technique pour le renforcement du systme dinfor-

    mation sanitaire. Dans le cadre de la mise en uvre de la dclaration dAlger en

    matire de recherche sur la sant, lOMS a contribu au dve-

    loppement des protocoles de recherche sur les systmes de

    sant, et notamment lAnalyse Situationnelle et Estimation

    des Besoins dans le domaine de lenvironnement et de la sant.

    ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

    Sant de la mre et de lenfant Comme chaque anne, le Systme des Nations Unies, travers lOMS, lUNFPA

    et lUNICEF, a contribu la ralisation des ditions de la Semaine de la Sant dela Mre et de lEnfant. Ldition doctobre 2010 a t couple la campagne de

    vaccination contre la rougeole. En matire de sant maternelle et nonatale, lOMS a apport son appui technique

    dans la mise en oeuvre des recommandations de lvaluation des soins obsttri-

    caux et nonatals durgence, notamment la mise en uvre de laudit des dcsmaternels.

    Concernant la sant de lenfant, des activits de renforcement des comptencesdes agents de sant sur le suivi de croissance selon les nouvelles normes de lOMS,ont t ralises dans la Capitale et dans les districts de la rgion dAtsinanana.

    Le renforcement de la protection des enfants contre les maladies vitables par lavaccination et leur surveillance a reu un appui spcifique de lOMS, y comprislinvestigation des pidmies suspectes telles que la rougeole.

    Lutte contre les maladies Lanne 2010 a t marque par le renforcement des activits de prven-

    tion et de lutte contre la grippe A H1N1. Cest ainsi que lOMS a financla ralisation dune campagne nationale de vaccination contre ce virus,ciblant notamment les personnels de sant et les femmes enceintes.

    LOMS, en collaboration avec la Principaut de Monaco, a financ laralisation de la campagne de distribution universelle de moustiquaires imprgnation durable dans le district de Sainte Marie. Un accord decoopration sign entre les deux parties, et le Ministre charg de laSant, a galement permis la fonctionnalit du Centre National de Luttecontre le paludisme en 2010.

    Dans le domaine de la lutte contre les maladies non transmissibles,

    lOMS a fourni un appui technique pour llaboration de la stratgie deprise en charge des incapacits physiques, pour llaboration de la poli-tique nationale de lutte contre les cancers, et pour llaboration de lapolitique nationale de lutte antitabac.

    Ralisations de 2010Pour la ralisation des objectifs mentionns dans son Plan de Travail 2010-2011, axs sur le bien tre de la population malaga-

    sy, lOMS collabore avec plusieurs partenaires multilatraux, bilatraux, nationaux, et locaux. En 2010, des ralisations majeu-

    res ont pu tre enregistres, grce la participation des acteurs de la sant tous les niveaux, en partant de la base, jusquau

    niveau central. Dans ce numro, nous citerons certaines dentre elles.

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 1 1

    Perspectives pour 2011Les perspectives pour lanne 2011 sont dfinies suivant les priorits identifies, partir du suivi et de lvaluation

    des ralisations de 2010. En voici les principales :

    Renforcement du systme de sant

    Afin dassurer le financement des activits de sant, lOMS contribue-ra au renforcement des capacits nationales sur la gestion financire

    et conomique, et en conomie de la sant.

    L'OMS apportera sa contribution l'laboration du cadre de politique

    de Dveloppement des Ressources Humaines et de son plan stratgi-

    que, ainsi qu' la continuation de la mise en place de l'Observatoire

    des Ressources Humaines en Sant, initi en 2009.

    LOMS fournira un appui technique et financier pour la ralisation

    dune recherche sur les dterminants de la sant Madagascar. La

    politique nationale de lutte contre lalcool devrait aussi tre disponi-

    ble avant la fin de cette anne.

    Sant de la mre et de lenfant Au vu des statistiques inquitantes sur la mortalit maternelle Madagas-

    car, la mobilisation de ressources reste fondamentale pour le pays. Aussi

    lOMS renforcera le plaidoyer en matire de Sant de la reproduction.

    En ce qui concerne le Programme Elargi de Vaccination, lOMS appuiera la

    mise en oeuvre des stratgies efficaces visant la rduction du nombre den-

    fants non vaccins dans des districts cibls. Le renforcement des performan-

    ces de la surveillance des maladies vitables par la vaccination, notamment

    la rougeole et la poliomylite, recueillera une attention soutenue. Le renforcement des comptences des agents de sant sur le suivi de crois-

    sance, selon les nouvelles normes de lOMS, devrait tre mis lchelle

    partir de cette anne.

    Lutte contre les maladies Dans le cadre du programme de lutte contre le VIH et le SIDA, lOMS

    contribuera llaboration de la Politique Nationale de continuum de soins

    des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH), et lenqute comportementa-

    le et biologique auprs des populations cibles (MSM, UDI, TDS, Jeunes,Militaires).

    En matire de lutte contre les maladies non transmissibles, elle travaillera

    avec la Principaut de Monaco et le Ministre charg de la Sant pour lo-

    prationnalisation des activits de lutte contre la drpanocytose.

    Un plan national de contingence la prparation et la rponse aux pan-

    dmies et pidmies majeures sera labor avec dautres partenaires en san-

    t.

    Concernant le Programme de lutte contre le paludisme, une revue du Pro-

    gramme est prvue durant le premier semestre de cette anne, ainsi que

    lenqute MIS (Malaria Indicator Survey). Le rapport de progrs et dim-pact du Partenariat Faire Reculer le Paludisme devrait tre disponible

    avant la fin de cette anne. LOMS participera activement toutes ces acti-

    vits.

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 1 2

    ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

    LONUDI et lAfriPANet (Rseau des Agences Afri-caines de Promotion de lInvestissement) ont lancle Programme Rgional pour la promotion des In-vestissements en Afrique dans une vingtaine de paysafricains, y compris Madagascar. Ce programmesarticule autour de quatre activits principales ;enqute auprs des investisseurs, cration de la Pla-teforme de suivi et de gestion des investissements,renforcement des capacits des institutions nationa-

    les et rgionales et mise en place de la Bourse deSous-traitance et de Partenariat. Lobjectif final duprogramme est de fournir aux pays Africains desoutils performants pour la Promotion des investisse-ments et lattrait des IDE (Investissements directstrangers).Lors du Quatrime Business Forum entre l'UE etl'UA Tripoli en Lybie en fin novembre 2010, une

    prsentation des premiers rsultats de lenqute au-prs des investisseurs a t ralise par lquipe tech-nique de lONUDI. Parmi les participants provenantdu secteur priv, deux directeurs gnraux dentrepri-ses malgaches ont t invits au forum afin de donnerleur point de vue et dassurer la mise en place duneplateforme de suivi et de gestion des investissementsqui rponde aux besoins des entreprises. LAfriPA-Net (dont Madagascar est membre travers lEcono-

    mic Development Board of Madagascar) a profit delorganisation de ce forum pour dfinir ses activits venir.A Madagascar, environ 250 enqutes auprs des in-vestisseurs ont t ralises. Elles feront lobjet dunrapport final publi dans le premier semestre 2011.

    Ralisations de 2010Programme rgional pour la promotion des investissements en Afrique

    Dure du projet : 2009-2011Dcaissement 2010 : 1.450.000 USD - rgional

    Renforcement des capacits de lEDBM (Economic DevelopmentBoard of Madagascar)

    Le projet OSEC/ONUDI de renforcement delEDBM, vise relancer linsertion conomi-que internationale des entreprises du pays, susciter les investissements locaux, les In-vestissements Direct Etranger (IDE), les co-investissements et les partenariats dentre-prises, en attirant les capitaux et le savoir-faire dentreprises trangres ainsi que de ladiaspora de Madagascar. Dans ce but, unestratgie de promotion des investissementsa t labore par lEDBM, une formationpour la slection de projets dinvestisse-

    ments travers le logiciel nommCOMFAR a tfournie leur personnel. Une slection de projetsa t effectue, suivie dune promotion en Europe,en Asie et dans les pays de la Commission delOcan Indien.Grce au rseau ITPO de lONUDI, ainsi que dau-tres structures comme lOsec en Suisse, lEDBM abnfici de son introduction dans les rseauxinternationaux.

    Dure du projet : 2009-2011Budget total : 173.000 USD

    Dans le cadre de la mise en application de la Convention de Stockholm sur lliminationdes Polluants Organiques Persistants (POPs), lONUDI a dvelopp une approche int-gre pour le continent africain. Madagascar va pouvoir bnficier de ce programme co-financ par le Fonds Mondial pour lEnvironnement (Global Fund for Environnment GEF). La ralisation est prvue partir de cette anne 2011 et consistera :

    Faire linventaire complmentaire des POP Madagascar;

    Renforcer les capacits de gestion des POP ;

    Surveiller les POP dans lenvironnement et Informer et sensibiliser sur les risques lis

    aux POP.

    Nouvelles perspectives 2011Elimination des POP (Polluants Organiques Persistants) en Afrique

    Dure du projet : 2010 -2015Budget mobiliser : dfinir

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 1 3

    Initiative pour le dveloppement de lagrobusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A) Volet Madagascar (ONUDI-FAO-FIDA)LInitiative vise doter lAfrique dun secteur agricole qui, dici 2020,comprendra des chanes de valeurs agricoles forte valeur ajoute, quitabliront un lien efficace entre les petits et moyens producteurs agricoleset les marchs, assureront une offre de denres alimentaires, de fibres, de

    fourrages et de produits combustibles de qualit, contribueront releverles revenus des agriculteurs, utiliseront les ressources naturelles de mani-re durable et gnreront plus demplois de qualit.Le principal objectif de lInitiative ID3A est daccrotre les flux dinvestis-sement du secteur priv vers le secteur agricole africain, en mobilisant desressources pour le dveloppement de lagrobusiness et des agro-industriesauprs des systmes financiers nationaux et internationaux. Elle supporte-ra un effort bien coordonn des gouvernements africains, des organismesrgionaux, des organismes des Nations Unies et autres organisations in-ternationales ainsi que du secteur priv visant changer les connaissan-ces et harmoniser les programmes de manire susciter des synergies,viter la dispersion des efforts et accrotre limpact sur le dveloppement.

    Elle soutiendra aussi un programme dinvestissement qui augmentera sen-siblement la part des produits agricoles africains transforms en produitsdiffrencis forte valeur ajoute, de sorte quen 2020, plus de 50 % desproduits alimentaires du continent vendus sur les marchs locaux et na-tionaux soient des produits transforms.A Madagascar, deux missions ont t organises pour la prparation et lamise en place du programme : recueil de donnes, analyse et rdaction dudocument de projet.

    Electrification rurale par le dveloppe-ment de petites centrales hydro-lectriques

    Face la question prioritaire du changementclimatique dune part et dautre part, du manquedapport en lectricit qui entrave le dveloppe-

    ment conomique et social de Madagascar, lO-NUDI a formul des propositions de projet d-lectrification rural par lnergie hydraulique et labiomasse.

    Composantes du projet : Renforcement des capacits humaines et insti-

    tutionnelles en collaboration avec lEcole Sup-rieure Polytechnique dAntananarivo : (i) For-mation en identification, formulation et labo-ration des projets hydrolectriques, installa-tion et maintenance des quipements lectri-ques, exploitation de cette nergie lectrique

    propre pour la cration de PMI/PME pour ledveloppement conomique local ; (ii) Identifi-cation, formulation de projet MDP(Mcanisme pour le Dveloppement Propre),dfinition de la situation de rfrence et dequantification des rductions dmissions deGES (Gaz effet de serre) ;

    Ralisation des centrales hydrolectriquesdans 12 communes rurales : (i) Petites centra-les hydrolectriques de 1200Kw BemarivoMampikony et 800Kw Anjingo Antsohihy encollaboration avec lADER et la Socit Gn-rale de Berg (S.G. Berg) ; (ii) Pico centrales

    hydrolectriques de puissance entre 10 50Kwdans 10 communes rurales en collaborationavec lADER et les communauts bnficiaires.

    Mise en place dune unit de fabrication localedes turbines en collaboration avec le LyceTechnique et Professionnel d Alarobia et lEco-le Suprieur Polytechnique dAntananarivo.

    Rsultats attendus :(i) 12 communes rurales lectrifies (CSBII, co-les, bureaux administratifs, pompage de leau,agriculture, ; (ii) 85 000 familles auront accs llectricit ; (iii) 1000 emplois temporaires et 90

    emplois permanents seront crs ; (iv) 3500 ton-nes dmission de GES seront rduites ; (v) fabri-cation de turbines pour les autres projets hy-drolectriques ; (vi) renforcement de capacits(humaines et institutionnelles) dveloppement,laboration et gestion des projets MDP ;

    Impacts : 9 800 ha de plaine seront irrigus 87 500 tonnes /an de paddy seront produites Diffrentes petites usines de transformation

    ou/et dateliers sont crs

    Dure du projet : 2010 -2015Budget mobiliser : 5,3 M USD (GEF)

    Environnement Plan de Gestion dElimination Progressive desHCFCs (PGEH)

    LONUDI est lune des agences dexcution mandates pour assister les gou-vernements excuter les conventions et les accords environnementaux quilsratifient, tels que la convention de Stockholm et le Protocole de Montral.Les hydro chlorofluorocarbones (HCFC) sont des gaz utiliss dans la rfrig-ration, la climatisation ou le secteur des mousses . Ils ont t labors prin-cipalement pour se substituer aux CFC, dores et dj interdits par le proto-cole de Montral. Bien quils soient moins destructeurs que les CFC, lesHCFC contribuent cependant lappauvrissement de lozone. Leur dure devie dans latmosphre varie de 1.4 19.5 ans.En Septembre 2007, les participants la Confrence des Nations Unies sur laprotection de la couche d'ozone, qui se tenait Montral, ont dcid daccl-rer le calendrier dlimination des HCFC de 10 ans. Le tableau ci-dessousrsume ce nouveau calendrier, contenant des coupes effectives en 2013 dj.Madagascar, qui avait respect le calendrier dlimination des gaz CFC, a pubnficier de financement du Fonds Multilatral sur la mise en uvre du Pro-tocole de Montral.En 2010 , lONUDIa soutenu Mada-gascar dans lana-lyse de la consom-mation de gazHCFC dans le payset dans la formula-tion de son Plandlimination desgaz HCFC. Laphase de mise en

    uvre des projetsdestins liminerla consommationdes HCFC stendrade 2011 2015.

    Dure du projet : 2010 -2015Budget mobiliser : dfinir

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 1 4

    Retraite de lquipe conjointe dappui techniquedes Nations Unies sur le VIH et le sida

    Suite la mise jour du document UNDAF 2008 2010et la revue mi-parcours du Plan stratgique national2007-2012, une retraite de lquipe conjointe a t organi-se le 03 et 04 dcembre 2010 Toamasina afin dvaluerle plan conjoint 2010, de partager les priorits nationales

    et les be-soins despopula-tions cls,

    et de dve-lopper unnouveauplanconjointdes NUsur le VIHpour lan-ne 2011.Le Planconjointest un ou-til opra-

    tionnel qui sintgre dans le programme cadre des Na-tions Unies pour Madagascar, et qui sera endoss parlquipe de pays. Le Secrtariat excutif du CNLS et lesPrsidents du rseau national de PVVIH et de HSH ontt convis pour partager les priorits nationales et lesbesoins des populations les plus vulnrables.

    Journe mondiale du sida, 1er dcembre 2010

    La clbration de la Journe Mondiale du sida sest tenue Toamasina. Le thme de lanne tait Droit humains etAccs Universel . Lquipe conjointe des Nations Uniessur le Sida a tenu un stand pour clbrer la journe du 1er

    dcembre 2010, en marge de sa retraite.

    PROGRAMME COMMUN DES NATIONS UNIES SUR LE VIH/SIDA

    Implication des populations cls les plusvulnrables (1), particulirement les per-sonnes vivant avec le VIH (PVVIH) et leshommes ayant des relations sexuelles avecles hommes (HSH) dans la rponse au VIH etau sida

    Lpidmie du VIH Madagascar est peu activemais il persiste des facteurs de risque et de vuln-rabilit susceptibles de crer des conditions favo-rables une progression de lpidmie. Il importeainsi de placer la prvention au cur de la rpon-se face au VIH en direction des groupes les plusvulnrables. Un appui technique et financier leura t ainsi fourni lors de la restructuration du r-seau national de PVVIH, (MadAIDS), et le dve-loppement dun plan daction 2011, au cours duneassemble gnrale, et lors de la mise en uvre duprojet damlioration de laccs et de lutilisationdes services de prvention et de traitement desIST, du VIH et du sida par le rseau national desHSH (Solidarit des HSH) Mahajanga, Fiana-rantsoa et Sainte Marie.

    Revue mi-parcours du Plan daction deMadagascar 2007-2012 pour une rponseefficace aux IST/VIH et sida

    A mi-parcours de la priode 2007-2012, la revuedu plan stratgique national (PSN) a t effectuesuivant un processus conjoint et participatif et ce,pour aboutir ventuellement de nouvelles orien-tations portant tant sur le PSN que les documentsannexes tels que le Plan de suivi & valuation etle document de stratgie de rponse auprs despopulations cls. Le PSN rvis a pris en compteles nouvelles donnes pidmiologiques, aussi

    bien comportementales que biologiques, tout enmettant laccent sur laccs universel la prven-tion, au traitement, aux soins et soutien, et lesdroits humains. LONUSIDA/ASAP a fourni sonappui technique et financier travers un consul-tant international pour dvelopper le documentde rorientation stratgique 2011-2012. Comptetenue de la spcificit de la prvalence du VIH Madagascar, le focus est port spcifiquementvers les groupes les plus vulnrables. Le documenta t valid en octobre 2010. La coordination delensemble de la revue relevait du Secrtariat Ex-cutif du Comit National de Lutte contre le VIH/

    Sida (SE/CNLS).

    (1) Travailleurs de sexe, homme ayant des relations sexuelles avec leshommes, utilisateurs de drogues injectables, les personnes dtenues

    Ralisations de 2010

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    Suivi de la mise en oeuvre de lAccs Universel2010 pour la prvention, soins, soutien et traite-ment Madagascar

    Bas sur les engagements pris au Sommet mondial 2005 etau sommet de Gleneagles G8 pour soutenir les pays quiont besoin de lAccs Universel dici 2010, le secrtariat delONUSIDA et ses Coparrains projettent de faciliter le

    processus de llargissement vers l'Accs Universel. En sebasant sur les Objectifs du Millnaire pour le Dveloppe-ment (OMD) et la dclaration dengagement d'UNGASS,llargissement vers l'Accs Universel dici 2010 servira depoint mdian raliser, pour stopper et pour commencer inverser la propagation du VIH/sida dici 2015. Ainsi,lONUSIDA a fourni son appui technique et financier, encollaboration troite avec ses Co-parrains et le SecrtariatExcutif du Comit National de Lutte contre le Sida, afaire le suivi de la mise en uvre de lAccs Universel 2010 travers un atelier national runissant les responsablesVIH des rgions afin didentifier les barrires et les recom-mandations, et un atelier de validation tenu le 30 novem-

    bre 2010.

    Les principales recommandations retenues sont les sui-vantes :

    Adopter les modalits excution directe , ainsique paiement direct lendroit des bnficiairesen vue de lappropriation de la rponse au VIHcompte tenu de la situation sociopolitique ;

    Etendre laccessibilit des services de prventionaux populations cls vulnrables et les PVVIH ;

    Renforcer la capacit en plaidoyer tous les niveauxdintervention, en vue de renforcer lappropriation

    de la rponse nationale ; Renforcer le cadre de suivi & valuation en vue das-

    surer de la fluidit du circuit des informations dif-frent niveau

    Renforcer le systme de surveillance avec un focussur les populations cls vulnrables qui sont lesprincipaux conducteurs de lpidmie Madagas-car ;

    Permettre une meilleure accessibilit aux informa-tions sur la rponse et le statut de l'pidmie de tousles niveaux de la rponse ;

    Renforcer les capacits des acteurs centraux et pri-phriques en termes dexploitation et dutilisationdes donnes ;

    Mener une tude sur les modes de transmission ettypes de rponse par rgion.

    Les Droits des populations les plus vulnrablesface au VIH/sida

    Un plaidoyer sur les Droits des populations les plusvulnrables, lendroit des journalistes de Madagascar,a t ralis par lUNICEF avec lappui de lONUSIDA,en septembre 2010. Environ, 33 professionnels de laradio et dtudiants en journalisme, issus de plusieurs

    rgions de Madagascar, ont pu bnficier de la sensibi-lisation/information. Cette mini-session a permis auxjournalistes de connatre lpidmie du VIH, particuli-rement les problmatiques des populations cls, et lesdroits de ces populations face au VIH et au sida.

    Appui la gouvernance pour une rponse nationaleeffective contre le VIH et le sida travers :

    Ltude sur lharmonisation et lalignement (CHAT)en vue dune rponse effective et coordonne du VIH ;

    La mise en uvre de l'initiative de partenariat de laCommission de l'Ocan Indien sur le VIH et le sida ; La restructuration du Comit National de Lutte

    contre le Sida, en vue dun engagement de haut niveaudans la rponse au sida ;

    Lappui au fonctionnement de la Commission Droit etVIH ;

    La mise en place dun chanon essentiel de larbre dedcision entre le Coordonnateur rsident et lquipede pays, savoir le Groupe Thmatique VIH/sidacompos uniquement de chefs dagence.

    Appui la fourniture dinformations stratgiques pourguider la politique et laction de tous les partenaires travers :

    Les monographies socioculturelle des zones au niveaunational mettant en exergue les valeurs positives etngatives,

    L'analyse des risques et de vulnrabilits tendue aureste du pays,

    Les modes de transmission du VIH Madagascar, Lenqute comportementale et biologique des HSH

    Madagascar qui est en cours de finalisation.

    Appui continu la mobilisation sociale et le dvelop-pement de partenariat lendroit des populations cls lesplus vulnrables, savoir les travailleurs de sexe ou TDS, leshommes ayant des relations sexuelles avec les hommes ouHSH, les utilisateurs de drogues injectables ou UDI et lesPVVIH, en vue de leur participation active la rponse au VIH.Un plaidoyer sera adress au niveau des grandes industriesextractives et touristiques pour les impliquer dans la luttecontre le VIH et le sida.

    La surveillance, le suivi et lvaluation de lpidmie travers :

    Le renforcement de capacit sur l'valuation des d-penses nationales sur le VIH/sida (NASA)

    Le dveloppement de l'UNGASS 2012

    Appui continu la mobilisation de ressources lappuidune riposte efficace sous rgionale travers : La mise en place dun forum de haut niveau incluant les

    partenaires au dveloppement , les Ministres des AffairesEtrangres et de la Sant, les Coordonnateurs rsidents du

    Systme des Nations Unies ; Llaboration dun projet sous-rgional COI focalis sur

    les populations les plus vulnrables au VIH soumet-tre aux diffrents bailleurs dont le Fonds Mondial.

    Perspectives pour 2011

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    PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

    1. Le programme dAppui ldu-cation de base contribue r-duire la faim immdiate chezles lves et augmenter le tauxde frquentation scolaire via lescantines. En 2010, le PAM acibl 218.000 bnficiaires et adistribu via ses partenairesprs de 5.200 tonnes de nourri-ture (crales, lgumineuses,huile) dans le sud et en milieuxurbains dfavoriss. En 2011, lePAM vise 235.000 bnficiaires.

    2. Le programme de Scurit ali-mentaire, mitigation des effetsdes catastrophes naturelles etprotection de lenvironnementcontribue amliorer la capaci-t des communauts vulnra-bles subvenir leurs besoinsalimentaires travers la cons-truction ou rhabilitation dac-tifs communautaires (pistes,barrages de rtention deau,canaux dirrigation, systmes decaptage deau ). En 2010, Le

    PAM en collabo-ration avec sonPartenaire CA-RE a assist60.000 person-nes dans le sudavec prs de2.200 tonnes devivres, traversdes activits deVivres ContreActifs. En 2011,le PAM cible40.000 bnficiaires via desactivits environnementales.

    3. Le programme dAppui la lut-te contre la malnutrition cibleles femmes enceintes/allaitanteset enfants de 624 mois dans leSud via une supplmentationnutritionnelle, et fournit unappoint nutritionnel aux per-sonnes en traitement de la tu-berculose afin dencourager leuradhrence au traitement . En2010, 98.000 femmes enceintes/

    A Madagascar, le PAM met en uvre deux projets selon cinq objectifs stratgiques :

    1. Sauver des vies et protger les moyens de subsistance dans des situations durgence ;

    2. Prvenir la faim aigue et investir dans la prparation aux catastrophes / lattnuation de leurseffets ;

    3. Remettre sur pied les communauts et reconstituer leurs moyens de subsistance aprs unconflit ou une catastrophe ;

    4. Rduire la faim chronique et la dnutrition ;

    5. Renforcer la capacit des pays lutter contre la faim.

    Le PAM travaille avec les services techniques des diffrents ministres et les structures spcialises(Office National de Nutrition, Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes), les au-tres Agences des Nations Unies (FAO, UNICEF, UNFPA) et les ONG et Associations locales et inter-nationales.

    Le PAM a mis en place un Bureau Central Antananarivo, deux Sous Bureaux respectivement Am-bovombe et Toliara, des magasins de vivres Toliara, Ampanihy, Amboasary et des antennes Bekily,Beloha, Tsihombe.

    Les activits du PAM Madagascar sont centres autour de deux principaux programmes : un pro-gramme de dveloppement et un programme de secours et de redressement.

    Les activits du PAM MadagascarI Le programme de dveloppement (Country Programme 2005 2011)

    allaitantes et enfants ont b-nfici de la supplmentationnutritionnelle et 12.000 mala-des de la tuberculose ont tassists dans le Sud et en mi-lieux urbains dfavoriss. En2011, le programme cible

    52.000 femmes enceintes/allaitantes et enfants de 6 24 mois et 8.000 malades dela tuberculose.

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    Ce programme dassistance alimentairedurgence sadresse dune part aux popula-tions vulnrables des communes en ins-curit alimentaire cause par la scheresse

    dans le Sud, et dautre part aux popula-tions vulnrables des zones risque dontla scurit alimentaire est fragilise par lepassage des cyclones et inondations.

    Dans le Sud, le PAM utilise les donnesdun systme de veille de la situation ali-mentaire et nutritionnelle (Systme dA-lerte Prcoce ou SAP) parmi les outils deciblage gographique de son assistance.

    II Le programme de secours et de redressement (Protracted Relief and Recovery Operations2010 2012)

    Des programmes innovantsDes programmes innovantsDes programmes innovantsDes programmes innovants

    Le PAM travaille sur la mise en oeuvre de programmes innovants en ligne

    avec ses objectifs stratgiques 2008 2013. Ces initiatives privilgient notam-ment les achats de produits alimentaires sur le march local, contribuantainsi au dveloppement de lagriculture et de lindustrie Madagascar.

    Achats locaux A partir de 2009, le PAM a men deux tudes de faisabi-lit de lachat local de crales et de lgumineuses et, en collaboration avec leGRET, une tude sur la capacit de production et dachat local de farine enri-chie de seconde gnration (Corn Soya Blend CSB + et CSB ++). Suivant lesrecommandations, le PAM a achet localement 3.000 tonnes de mas, lgumi-neuses et CSB en 2010. Pour 2011, lOrganisation prvoit lachat de 2.000tonnes de vivres. Un projet conjoint avec le FIDA vise les achats directs au-prs des petits producteurs dans le sud.

    Fortification alimentaire -Un projet de fortification en poudre de mi-

    cronutriments (MNP) des rations des repas scolaires est en cours. A partir defvrier 2011, un projet pilote ciblera 1 158 lves des CISCO dAmbovombe etTsihombe avec 13.000 rations de MNP. Cette phase initiale sera accompagnedune tude dimpact.

    En 2010, le PAM est intervenu auprs de200.000 personnes en inscurit alimentaire,localises dans 7 districts du Sud. Le PAMmet en oeuvre des activits de Vivres ContreTravail (VCT) pour rhabiliter les biens com-munautaires et permettre aux mnages eninscurit alimentaire de protger leursmoyens de subsistance. Le PAM assiste gale-ment les familles sans force de travail via des

    distributions familiales cibles ; et les enfantsde 6 59 mois atteints de malnutrition mod-re par des activits de rhabilitation nutri-tionnelle.

    Dans les zones exposes aux risques cycloni-

    ques, le PAM prpositionne des vivres dansles rgions les plus isoles, afin de faciliterlacheminement immdiat de laide aprs lepassage dune catastrophe naturelle. En2010, le PAM est intervenu auprs de275.000 personnes affectes par le passagedu cyclone Hubert. En vue de la saison 2011,le PAM en collaboration avec ses partenairesprpositionne 1.500 tonnes de stock decontingence.

    En 2011, le programme de secours et de re-dressement cible 516.000 personnes.

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    PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT

    Depuis le dbut de lanne 2009, lacrise sociopolitique a aggrav lasituation de vulnrabilit du payscompromettant latteinte des OMD.Labsence de reconnaissanceinternationale du rgime a rendud i f f i c i l e l a p o u r s u i t e d e sprogrammes de renforcementinstitutionnel et de promotion de labonne gouvernance.

    Face cette situation, le PNUD

    Madagascar a opt pour lassistanceaux populations les plus vulnrableset les plus dmunies par des actionsdirectes de cration dactivitsgnratrices de revenus travers lamise en place de dispositifsdinformation, dorientation etdaccompagnement au niveau localet le renforcement des secteurs clspour lamlioration de laccs despopulations aux opportunitsdemploi et de cration de revenus.

    Approche Rsultats 2010

    Gouvernance

    En matire de gouvernance dmocratique, le PNUD a mis enuvre deux grands programmes et divers projets : dune part, leprogramme Droits, Devoirs et Cohsion Sociale dautre part, unprogramme Gouvernance conomique et gestion de linformation.

    En matire de promotion des droits humains, grce ltudenationale de la situation de lducation au respect des droitshumains et du civisme dans les coles finance par lUNDEF etvalide en mai 2010, lOffice de lEducation de Masse et duCivisme de Madagascar a confectionn des documents de

    formation en Droits Humains pour les formateurs etsensibilisateurs du Ministre de lEducation Nationale. Desoutils de communication sur les Droits Humains et le civismeont t produits spcifiquement pour le grand public. Demme, 2 kits pdagogiques sur les rglements de conflitscommunautaires et la diffusion des droits au niveaucommunautaire ont t labors et diffuss tous les agents(46) travaillant au sein des cinq cliniques juridiques tablies Madagascar. Suite leur formation, plus de 9000 personnessont sensibilises et plus de 6500 cas de litigescommunautaires sont traits. Avec llaboration de la stratgiede prennisation de ces cliniques, le PNUD envisage son

    retrait des cliniques dj oprationnelles et dorienter les fondsvers louverture de nouvelles cliniques juridiques dans dautresrgions.

    En matire de gouvernance de laide, une plateforme de gestionen ligne des aides au dveloppement Madagascar a t miseen place. Les donnes sur les dcaissements trimestriels sontmises jour rgulirement par les partenaires bilatraux etmultilatraux du pays, puis confronts avec les donnes issuesdu Ministre des Finances et des Ministres sectoriels.Chaque ministre et partenaire technique et financier disposede points focaux pour assurer le suivi de linitiative. Ceci apermis de relancer llaboration du rapport sur la cooprationau dveloppement synthtisant les donnes sur lAide audveloppement dont la dernire dition date de 2000, et quisera dsormais publi annuellement.

    En matire damnagement du territoire et dappui lurbanisation, lappui du PNUD et de lUN Habitat a permisdlaborer les guides de schma rgional damnagement duterritoire et de schma damnagement communal et dautresoutils dinformation sur le code de lurbanisme.

    Rduction de la pauvret

    Les activits visent rpondre directement aux proccupationsdes populations en matire demplois et de cration de revenustout en considrant le concept de genre:

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    4 dispositifs dinformation, dorientation et daccompagne-ment sont en cours de mise en place au niveau de quatrecommunes rurales et urbaines cibles: Antananarivo, Ma-hitsy, Toliara, St Augustin, et permettront partir de f-vrier 2011 de servir 5000 familles par an.

    La base de donnes du secteur de la Microfinance est miseen place et oprationnelle au niveau de la Coordinationnationale de la Microfinance (CNMF). Une partie de labase de donnes est destine au grand public, lautre par-tie, accessible travers un code fourni par la CNMF, estdestine aux oprateurs et partenaires. lAssociation Pro-

    fessionnelle unique des Institutions Financires de Micro-finance est cre, outille et oprationnelle.

    4 rseaux de maintenance des points deau ont t mis enplace dans 5 Rgions (Androy, Anosy, Atsinanana, Anan-lanjirofo et Sofia). 3 tudes sur le secteur eau dans le Sud(Anosy et Androy) ralises : projection dmographique lhorizon 2030, actualisation des connaissances sur les res-sources en eau, tude de prfaisabilit technique sur letransfert deau entre les deux rgions ; 2 inventaires sur lessystmes dapprovisionnement en eau potable, les quipe-ments hydrauliques agricoles, ainsi que le diagnostic delassainissement urbain dans 10 rgions du Centre-ouest etde lEst. La base de donnes sur la Gestion intgre desressources en eau (GIRE) et les ressources en eau conte-nant les informations tires de ces tudes a t dveloppe,pour aider llaboration du schma directeur nationaldamnagement hydraulique.

    Dans lAtsimo Atsinanana, 63 groupements de femmessont crs et mobiliss pour bnficier de lappui duPNUD, en terme daccompagnement, dorganisation et deformation, visant leur autonomisation et 26 groupementsde femmes ont t mis en relation avec lInstitution Finan-cire de Microfinance existante pour faciliter leur accs au

    microcrdit et financer la campagne agricole en cours.

    Au Village du Millnaire de Sambaina Manjakandriana, laproduction rizicole a pu saccroitre de 60% aprs lintro-

    duction de techniques culturales intensives, de nou-velles varits rizicoles et dengrais organiques. Cecibnficie quelques 5000 habitants. Le taux daccs leau potable sest accru de 58%, touchant 4500bnficiaires directs.

    En matire de lutte contre le SIDA, les 22 rgionsdisposent de Task Force Rgionaux. Les three ones ont t soutenus travers la contribution lvalua-tion mi-parcours du Plan Stratgique National, lesoutien au processus de planification nationale, lef-fectivit de la coordination multisectorielle et la dis-ponibilit dinformation depuis les rgions. La dcen-tralisation de la gestion de la rponse t dynamise,par la mise disposition doutils adapts et le renfor-cement des capacits des dispositifs existants.

    Energie et environnement

    Le PNUD et le GEF ont essentiellement appuy le

    dveloppement des filires durables dans et autourdes zones de conservation cibles. L'utilisation denouvelles techniques de pche, respectueuses de l'en-vironnement a permis d'accrotre et de varier les pri-ses des pcheurs ; la pratique de la vannerie par lesassociations des femmes leur permet d'amliorer lerevenu des mnages dans les zones dappui 4 airesprotges gres par Madagascar National Parks si-tues dans la zone nord-ouest et la zone sud-ouest deMadagascar.

    En matire de dveloppement dactivits gnratrices

    de revenus favorables la prservation de la biodiver-sit, avec les communauts Anjozorobe, 50 Certifi-cats fonciers sont dlivrs dans les communes deMangalaza et dAmbalamarina. Les 14 Fokontany(arrondissements) des 2 communes ont leurs PlandAmnagement et de gestion.

    Dans le domaine de lnergie, la plate-forme nationaledes agro-carburants est en place et tient une runionrgulire. Un guide sur lEvaluation Stratgique etSocial des investissements sur lAgrocarburant dura-ble est disponible.

    Prvention de crise et relvement

    En matire de rduction des risques et des catastro-phes, 68 Fokontany sur les 81 que compte la zonedintervention du projet disposent de leurs comitslocaux de GRC et de leurs cahiers de charge. 8 outilsde rduction des risques et des catastrophes sur 18identifis ont t tests.

    Le PNUD a appuy la mise en place et le dmarrageen fvrier 2010 dune formation de troisime cycle en

    matire de Gestion des Risques et des Catastrophes lUniversit dAntananarivo. La premire promotionsortira en septembre 2011 et compte 40 tudiantsdont 15 femmes.

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    Le PNUD Madagascar rorganise ses activits en 3 grands programmes et diverses composantes :

    Perspectives 2011

    Les activits rpondront directement aux proccupations des

    populations en matire demplois et de cration de revenus.

    Ce programme comprend des appuis destins amliorer la

    qualit et laccessibilit des populations aux services de

    microfinance, de formation. Il appuie laccs des entreprises aux

    marchs. Il renforce la capacit en matire de gestion des

    ressources en eau.

    Moyens de subsistance durables et lutte contre la pauvret

    Droits, devoirs et cohsion sociale

    Le programme traite des questions relatives aux droits

    humains auxquels sont confrontes les populations.

    En mme temps, il vise les sensibiliser sur leurs devoirs de

    citoyens. En ligne avec le contexte socio-politique que

    connat le pays, il comprend une sous-composante oriente

    vers la cohsion sociale, la gestion et la prvention des

    conflits.

    Gouvernance conomique et gestion de linformation

    Le Programme contribue la production dinformations

    visant clairer les dcisions des parties prenantes au

    dveloppement et permettre une meilleure laboration des

    stratgies et politiques de dveloppement au niveau

    national et au niveau rgional. Il est orient essentiellement

    vers la collecte, lanalyse et le stockage dinformationssociales et conomiques, ncessaires au suivi de lconomie

    et la planification stratgique.

    Les autres composantes

    Un ensemble de projets orients vers la gestion durable de lenvironnement,

    Des projets financs sur dautres ressources mobilises en dehors des ressources rgulires du PNUD.

    Une composante dont la mise enuvre dpendra de la mise en place dune transition consensuelle,destine appuyer les institutions qui en seraient issues et les lections.

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    Orientations des activits pour 2011

    Cibles

    Afin daider le pays faire face aux effets des diverses crises et de prserver les acquis relatifs latteinte

    des Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement, les programmes et activits appuys par le PNUD Madagascar sont orients directement en faveur des populations vulnrables.

    La mise en uvre oprationnelle des programmes et projets du PNUD est confie pour lessentiel des prestataires

    de services choisis sur la base de leur comptence et leurs expriences.

    Ces prestataires de services peuvent tre:

    des organisations de la socit civile nationales et internationales,

    des institutions du secteur priv,

    Selon la porte de leur mission, ils travailleront en relation avec les directions techniques concernes et les autorits

    locales et ce, dans lesprit de neutralit des Nations Unies.

    Le PNUD travaille galement avec les jeunes et les mdias.

    Partenaires de mise en oeuvre

    Zones dintervention

    Le PNUD cible le niveau national travers ces renforcements de capacit en matire de politiques et des stratgies

    socio-conomiques. Il mne ses interventions de terrain: Antananarivo(dans la commune urbaine dAntananarivo,

    la commune rurale de Mahitsy) ; Manjakandriana: dans la commune rurale de Sambaina; Farafangana; Toliara

    (dans la commune urbaine de Toliara I, la commune rurale de St Augustin, dans la localit dAmbatolily situe dansla commune rurale de Milenaka) ainsi que dans les sites environnementaux de Nosy Be, de Nosy Ve/Androka, de

    Lokobe/Tanikely...

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    Ralisations de 2010LUNFPA a obtenu en 2010 des ralisations majeures dans chacun des trois domaines de son programme dassistan-ce Madagascar, savoir : amlioration de la sant de la reproduction, y compris le VIH/SIDA ; promotion du genre pour lgalit des sexes et lautonomisation des femmes ; et promotion de lutilisation des donnes de population dans les politiques et programme de rduction de la

    pauvret (Data for Development).

    Amlioration de la sant de la reproduction (SR)

    FONDS DES NATIONS UNIES POUR LA POPULATION

    En 2010 lUNFPA a contribu de manire notoire maintenir oprationnel le systme de sant public malgachedans le domaine de la SR, malgr la crise politique que traverse le pays. Plus spcifiquement, les actions entreprisespar UNFPA ont converg vers : (i) lamlioration de la sant maternelle (OMD5) ; (ii) lamlioration de la santsexuelle et reproductive des adolescents et lutte contre le VIH ; et (iii) la rduction de la vulnrabilit des femmes

    et des enfants dans le sud pendant les crises alimentaires.Amlioration de la sant maternelle et nonatale

    LUNFPA a contribu assurer la disponibilit de services desant maternelle de qualit travers le renforcement des comp-tences des prestataires, lapprovisionnement continue et la bon-ne gestion des contraceptifs et intrants SR (scurisation des pro-duits SR), le suivi des cas de dcs maternels afin de les rduire,la bonne planification et coordination des interventions dans ledomaine de la sant maternelle.

    Plus spcifiquement, lUNFPA a renforc les comptences de 140

    personnels de sant en soins obsttricaux et nonataux durgen-ce (SONU) grce un nouveau curriculum bas sur les comp-tences, de plus courte dure et utilisant des mannequins. Et pourun meilleur suivi des cas de dcs maternels afin de les rduire,

    lUNFPA a coordonn linstitutionnalisation de laudit des dcs maternels Madagascar.

    Dans le domaine de la planification et de la veille informationnelle, lUNFPA a appuy la rvision du plan opra-tionnel national chiffr SONU 2010-2012 et llaboration de 22 micro-plans SONU pour les 22 rgions du pays. Cetexercice sest bas sur les rsultats dune enqute nationale SONU ralise en 2010 sur financement UNFPA et delEnqute Dmographique et de Sant de 2009 (EDS). LUNFPA a galement assur la coordination du groupetechnique de travail sur la sant maternelle et nonatale (H4+) regroupant, entre autres, lUNFPA, lUNICEF,lOMS, la BM, la JICA, MCHIP/USAID et lAmbassade de France. Lobjectif principal de ce groupe est de maintenirlattention constante des partenaires techniques et financiers sur la situation de sant maternelle et nonatale Madagascar.

    Concernant la scurisation des produits de Sant de la reproduction lUNFPA est, depuis 2009, le seul partenaire fournir des produits contraceptifs au secteur public Madagascar.

    Amlioration de la sant de la reproduction des adolescents(SRA) et lutte contre le VIH/SIDA

    LUNFPA a sensibilis les jeunes sur les questions de sant de lareproduction par limplication des chefs religieux, le recours despairs ducateurs et des activits ludiques dans les coles, placespubliques, marchs et lors des vnements et manifestations. Il aaussi amlior leur frquentation des formations sanitaires pour letraitement des infections sexuellement transmissibles (IST), lacontraception, etc. travers la mise en place des centres Amisdes Jeunes au niveau des centres de sant de base et des cliniquesprives.

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    Rduction de la vulnrabilit des femmes et des enfants pendant les crises alimentaires au sud

    Face aux crises alimentaires rcurrentes qui svissent dans les rgions dAtsimo Andrefana, Androy et Anosy, dans le sud deMadagascar, lUNFPA et le PAM, ont apport leur rponse au niveau de 15 communes, dans le cadre dun programme conjoint.Pour le dbut de la priode de soudure de 2010, leurs interventions ont contribu la rduction de la vulnrabilit de plus de8000 femmes en ge de procrer avec un accent sur les femmes enceintes et allaitantes. LUNFPA leur a fourni un service gratuitet de qualit de SR avec des mesures daccompagnement en articles dhygine et de dignit et des kits individuels daccouche-ment. Aprs avoir utilis les services de SR, les femmes enceintes et allaitantes ont bnfici dune distribution alimentaire duPAM pendant 3 mois. Ces activits ont t finances par des fonds mobiliss auprs de Monaco et Andorre pour 5 communes et

    par dautres fonds de lorganisation pour les 10 autres communes.

    Promotion du genre (contribution lOMD 3)En 2010 UNFPA a continu lutter contre les violences bases sur le genre et contre les fistules obsttricales. Les fistules obst-tricales sont un traumatisme survenant suite un accouchement difficile et/ou mal pris en charge et qui se manifeste par uneincontinence permanente entrainant souvent le rejet de la femme affecte par la socit.

    Lutte contre les violences bases sur le genre (VBG)

    LUNFPA a lutt contre les violences bases sur le genre en 2010 en (i) renforantles capacits des leaders traditionnels sur la prvention des VBG, (ii) vulgarisant lescoutumes existantes qui valorisent lquit de genre et (iii) en appuyant les Centres

    dcoute et de Conseil Juridique (CECJ) qui viennent en aide aux femmes survivan-tes de VBG. En 2010, UNFPA a commandit une tude pour lvaluation des perfor-mances de ces CECJ et leurs interactions avec les diffrentes parties prenantes et,plus gnralement, pour lvaluation des diffrentes initiatives de rduction et desuivi des VBG Madagascar. Les rsultats de lvaluation qui seront dissmins en2011 serviront mettre en place un mcanisme intgr de prvention et de rduc-tion des VBG Madagascar.

    Lutte contre les fistules obsttricales

    LUNFPA a form des prestataires en rparation des fistules, financ la prise encharge mdicale de 80 femmes porteuses de fistule et pris en charge leur rinser-tion sociale. LUNFPA a aussi produit un film documentaire pour sensibiliser les

    femmes porteuses de fistule se faire soigner dans les hpitaux et pour sensibi-liser sur les dangers des grossesses prcoces, lune des principales causes desfistules.

    Promotion de lutilisation des donnes de population dans les politiques et programmes de luttecontre la pauvret (data for development)Les trois ralisations majeures en 2010 sont : (i) la contribution la disponibilit et laccessibilit dune grande varit de don-nes de population (donnes dmographiques, de sant, sociales et conomiques) ; (ii) la promotion de leur utilisation ; et (iii) lasensibilisation dun large public sur les interrelations entre population et dveloppement et leur prise en compte dans les pro-grammes de dveloppement.

    Appui la disponibilit et laccessibilit des donnes de population

    LUNFPA a appuy financirement et techniquement lInstitut National de laStatistique (INSTAT) mettre en place un systme dinformation gographique(SIG) bas sur les donnes de la cartographie du Troisime Recensement Gnralde la Population et de lHabitation (RGPH3). En attendant la ralisation duRGPH3, le SIG est la seule source fournissant des donnes dmographiques, mo-nographiques et gographiques dtailles sur lensemble des localits de Mada-gascar.

    LUNFPA a galement appuy techniquement et/ou financirement la ralisationdautres oprations de collecte de donnes : enqutes de suivi de la vulnrabilit

    (McRAM), Enqute priodique auprs des Mnages (EPM) pour le suivi de lapauvret et des OMD, lvaluation des besoins en matire de SONU, lvaluationdu mcanisme de suivi et de rduction des VBG.

  • 8/7/2019 ONU Flash Mada Fvrier 2011 (SNU - 2011)

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    A N N E E I I , E D I T I O N S P E C I A L E F E V R I E R 2 0 1 1 2 4

    Promotion de lutilisation des donnes

    Grce aux efforts de promotion du SIG appuys par UNFPA, les donnes du SIG ont t utilises par des institutions tatiques, plusieursagences du SNU, des entreprises du secteur priv et des particuliers dans la conception et la mise en uvre de divers projets. Cest le cas de lagestion des risques et catastrophes, de lamnagement du territoire, de llectrification rurale et de plusieurs enqutes sur la sant, la nutrition,lducation, la vulnrabilit, etc.

    De mme en appuyant la dissmination rgionale conjointe des rsultats de lEDS et de lenqute SONU, lUNFPA a permis une meilleure ap-propriation des donnes au niveau dcentralis et leur utilisation, notamment dans llaboration de plans dactions rgionaux sur les SONU.

    Sensibilisation sur les interrelations entre population et dveloppement

    Afin de sensibiliser les autorits, les responsables des diffrents dpartements ministriels, lestechniciens, les ONG, les universitaires et les mdias sur les interrelations entre population etdveloppement et la ncessit den tenir compte dans leur travail, lUNFPA a appuy la Direc-tion des Mthodes et de la Planification duMinistre de lconomie et de lIndustrie organiser une srie de confrences-dbat surle thme Population et Dveloppement. Au coursdes confrences des sujets varis ont t abor-ds (comme limpact de la croissance dmo-graphique sur lenvironnement).

    Les rsultats dtudes sur la population et dveloppement menes dans les 4 rgions de Mela-ky, Sofia, Sava et Atsimo Atsinanana ont t prsents. De mme des sances de porte-ouverte

    et des visites guides ont t organises pour les tablissements scolaires, les associations dejeunesse, de femmes, etc. dans les 4 rgions pour informer le public sur les problmatiquestraites par lUNFPA.

    Perspectives pour 2011Sant de la reproductionRessources Humaines : Appui aux instituts de formation des sages-femmes et appui lAssociation des Sages-femmes ; poursuite de lappuiau Ministre de la Sant travers un pool de personnel affect au niveau central (7 membres de personnel) et rgional (deux mdecins dans lesrgions quick wins et dix mdecins dans le cadre du projet BAD/PAEAR).

    Maternit moindre risque : Formation en SONU, scurisation des intrants pour le SONU, mise en

    uvre duplan stratgique national pourle SONU, mise lchelle de laudit de dcs maternel dans les formations sanitaires, mise lchelle des leons apprises du programme sur laprise en charge des fistules obsttricales.

    Scurisation des Produits pour la SR : Documentation des meilleures pratiques et des leons apprises, renforcement des capacits en scuri-sation des produits de SR et approvisionnement en produits de SR.