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ObsitObsit Classification et ressources externes

Photographie d'un adolescent obse (146 kg)

CIM-10 CIM-9 OMIM MedlinePl us eMedicine MeSH

E66 278 601665 003101 med/1653 C23.888.144.699.5 00

Portrait prsum du gnral toscan Allessandro del Borro, par Charles Mellin ou par un peintre italien du XVIIe sicle, Berlin Gemldegalerie. L'obsit est l'tat d'une personne, ou d'un animal, ayant une masse corporelle largement suprieure ce qui est souhaitable ou acceptable, gnralement d une accumulation de masse adipeuse1. L'obsit humaine a t reconnue comme une maladie en 1997 par l'OMS. Cette organisation dfinit le surpoids et l'obsit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire la sant . Sa prvention est un problme de sant publique dans les pays dvelopps. Elle peut avoir des rpercussions importantes sur la sant de l'individu. Cette maladie multifactorielle est considre aujourd'hui par mtaphore comme une pandmie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse3.

Sommaire

1 Dfinition 2 Phnotypes 3 Physiopathologie 4 Diagnostic

4.1 Indice de masse corporelle 4.2 Autres marqueurs 5.1 Pays dvelopps 5.2 Pays en voie de dveloppement 6.1 Processus obsognes

5 Prvalence

6 Causes

6.1.1 Surconsommation et malnutrition 6.1.2 Sdentarit 6.1.3 Climatisation artificielle et chauffage 6.1.4 Perturbations du sommeil 6.1.5 in utero 6.1.6 Perturbateurs endocriniens 6.1.7 Environnement pharmaceutique 6.1.8 Environnement microbiologique

6.2 Facteurs hrditaires 6.3 Autres causes 7.1 Risque physique 7.2 Risque psychologique et social

7 Consquences

7.2.1 Risque psychologique 7.2.2 Risque social 7.3.1 Cot conomique 7.3.2 Un signe de dcadence

7.3 Consquence pour la socit

8 Prvention

8.1 Les enfants sont les plus exposs 8.2 Des politiques de prvention

8.2.1 Aux tats-Unis 8.2.2 En France 8.2.3 En Belgique

9 Traitements

9.1 Non mdicamenteux

9.1.1 Les rgimes 9.1.2 Activit physique 9.1.3 Soutien personnalis

9.2 Mdicamenteux 9.3 Chirurgie bariatrique

10 Notes et rfrences 11 Voir aussi

11.1 Bibliographie 11.2 Filmographie 11.3 Articles connexes 11.4 Liens externes

DfinitionLes formes cliniques sont nombreuses, avec des mcanismes physiopathologiques et des consquences pathologiques diffrents, il est donc plus judicieux de parler des obsits . Pour valuer ces obsits il convient d'analyser deux paramtres qui influent sur les complications de la maladie d'une manire indpendante l'un de l'autre : l'excs de masse grasse, et la rpartition du tissu adipeux.

PhnotypesOn dcrit 4 types d'obsit : le type I : le surplus de graisse est rparti au niveau du corps sans localisation prfrentielle ; le type II : l'excs de graisse est concentr au niveau du tronc et de l'abdomen : on parle d'obsit androde ; le type III : l'accumulation de graisse se fait dans l'abdomen : on parle d'obsit viscrale ; le type IV : la graisse se localise au niveau des hanches et des cuisses (niveau glutofmoral) : c'est une obsit gynode.

PhysiopathologieCette section est vide, insuffisamment dtaille ou incomplte. Votre aide est la bienvenue ! L'obsit est associe une inflammation systmique chronique subaige : il a en effet t constat que dans l'organisme des personnes obses circulent continuellement des mdiateurs de l'inflammation tels que le TNF-alpha et l'interleukine-6 et que leurs concentrations se normalisent avec la perte de poids. Il est reconnu que les tissus adipeux hypertrophis sont une source de ces mdiateurs et que ceux-ci, en retour, entravent la lipolyse et la perte de poids. Une autre source rcemment mise en vidence est l'intestin grle, qui entre dans un tat inflammatoire lorsqu'il est expos une alimentation haute teneur en gras; cette transformation pourrait prcder l'apparition de l'obsit, selon de rcents rsultats. Il y a un excs de bactries du phylum des Bacteroidetes et trop peu du phylum des Firmicutes dans le colon des personnes obses6. La consommation de fortes doses de lipides cause, au moins chez les animaux, une diminution marque de plusieurs familles de bactries du clon, dont les Bactroides et les bifidobactries. La baisse de bifidobactries est, son tour, corrle avec l'inflammation et l'endotoxmie7.

L'inflammation systmique contribuerait en grande partie expliquer l'association entre l'obsit et le diabte8, l'asthme9, le cancer10 et la dpression11, entre autres comorbidits. L'intestin, chez la personne obse, n'est pas seulement dans un tat d'inflammation mais est aussi une source de calories plus importante que chez la personne ayant un poids normal. La flore intestinale obsogne est apte extraire plus d'nergie de l'alimentation que la flore normale. Il s'y produit galement plus de fermentation. Si cette flore intestinale est transplante un hte sain, la colonisation provoquera un gain de masse adipeuse6. Les cellules adipeuses scrtent galement des mdiateurs appels adipokines qui rgulent la masse corporelle : plus les cellules adipeuses sont nombreuses, plus abondants seront ces adipokines et, notamment, la leptine (du grec leptos, mince), qui signaleront au systme nerveux la possibilit de dpenser l'nergie emmagasine et de ne pas en consommer plus. Or, les humains et les animaux obses souffrent d'une rsistance la leptine. Le noyau arqu, situ dans la rgion mdiobasale de l'hypothalamus, ne rpond pas aux fortes concentrations de leptine circulant dans l'organisme de la personne obse, si bien que celui-ci se comporte comme s'il n'y avait pas de surplus calorique. Limiter la normale la consommation de lipides attnuerait ce phnomne12. Cependant, en raison de son tat de rsistance la leptine, la dpense et la consommation nergtiques d'une personne obse tendent demeurer dans un quilibre caractristique d'une personne mince. De plus, l'exposition continuelle de fortes concentrations de leptine est en soi une cause d'obsit, puisque les rcepteurs hypothalamiques de ce mdiateur tendent diminuer en ractivit la leptine, comme cela se produit dans le syndrome de rsistance l'insuline. Enfin, la barrire hmato-encphalique tend alors tre moins permable cet adipokine. Contrairement l'opinion rpandue que la leptine est essentiellement un stimulateur de la satit et de la dpense nergtique agissant sur l'hypothalamus, il est rcemment devenu clair que d'autres parties du cerveau rgissant le plaisir de manger jeun taient inhibes par la leptine. Ce mcanisme, tout comme celui qui prside au maintien du surpoids, serait un trait conserv pour ses avantages pendant l'volution : la leptine ferait maigrir en situation d'excs de lipides (modr) mais ferait outre-manger en situation de disette13. Les prbiotiques, une classe de fibres alimentaires ncessaires au mtabolisme du microbiote humain, sont doublement impliqus dans la rgulation du poids : d'une part, ils augmentent la sensation de satit, modulant les concentrations de mdiateurs drivs de l'intestin comme le peptide YY, la ghrline et le GLP-1 (glucagon-like peptide-1; peptide analogue au glucagon-1)14; d'autre part, des prbiotiques comme l'inuline et des oligosaccharides analogues ont une action anti-inflammatoire et rgulatrice de la flore intestinale7. Comme d'autres pathologies caractrises par une inflammation chronique, l'obsit est associe une altration de la composition de la membrane cellulaire. Les concentrations d'acides gras polyinsaturs omga-3 et omga-6, prcurseurs de deux familles de messagers paracrines/autocrines impliqus dans l'inflammation (voir prostaglandines), traduisent un dclin particulirement marqu des concentrations et du mtabolisme, globalement anti-inflammatoire, des omga-3 (tandis que les omga-6, prcurseurs de la prostaglandine E2, notamment, sont inchangs par rapport aux sujets sains)15. C'est l'quilibre entre les deux classes de lipides qui dtermine la tendance de la cellule gnrer et entretenir l'inflammation. Les acides gras polyinsaturs sont qualifis de pliotropes parce qu'ils agissent sur une grande varit de mcanismes physiologiques. Outre leur rle structurel et protecteur, comme constituants de la membrane, et leur fonction dans la rponse immunitaire, ils interviennent aux niveaux de l'expression gnique et de la transduction des signaux. Ainsi les omga-6 stimuleraient, et les omga-3 inhiberaient, la formation de tissus adipeux pendant la priode prinatale16. En seulement quatre gnrations, toutes choses tant gales par ailleurs, un ratio omga-3/omga-6 diminu augmente l'expression de gnes des tissus adipeux impliqus dans le surplus de poids17. Les effets d'un manque d'omga-3 s'tendent galement la neurophysiologie de l'obsit. Suite la dcouverte de l'importance de la transmission endocannabinode (ce qui a men la mise sur le march du Rimonabant, qui a ensuite t retir en raison de ses effets psychiatriques

indsirables), des chercheurs ont voulu savoir si les omga-3, dont l'importance en neurologie est indniable mais mal comprise au niveau synaptique, pourraient tre impliqus dans ce systme. Il fut dmontr que les omga-3 taient essentiels l'action des endocannabinodes : en tat de carence, les animaux ne pouvaient atteindre l'tat de dpression (dans certaines rgions) normalement caus par les endocannabinodes et les altrations du comportement qui en dcoulaient taient analogues celles causes par un rgime Occidental typique, c'est--dire causant un dficit en omga-318. Pour tre en mesure de brler les calories en trop, la personne souffrant d'un excs de poids doit non seulement augmenter sa dpense nergtique mais galement disposer de muscles capables de rpondre adquatement l'effort. Des biopsies musculaires ont montr que, dans l'obsit, ce n'est pas le nombre de mitochondries les centrales nergtiques de la cellule qui est insuffisant mais leur rendement. Lexercice et la restriction calorique permettent, comme chez la personne saine, d'augmenter le nombre de mitochondries, Cependant, la respiration cellulaire demeure entrave, si bien que les enzymes de la pyruvate dshydrognase et du cycle de Krebs, en amont, gnrent un excs de mtabolites, et leur traitement est d'autant plus inadquat qu'il dpend d'une conversion de la NADH en NAD+, opration assure par la mitochondrie19. La respiration cellulaire est galement entrave dans la graisse viscrale, chez les obses, ce qui donne lieu l'obsit abdominale20. Selon des tudes sur des animaux, de tels drangements mitochondriaux, au niveau hpatique, prcderaient la statose hpatique et l'insulinorsistance observes chez les personnes obses et le gain de poids21.

Diagnostic

Silhouettes reprsentant un homme de corpulence normale, en surpoids, et obse. Les graisses (et autres lipides), tout comme les sucres (glucides), servent stocker l'nergie dans le corps. Les sucres fournissent une nergie rapidement utilisable, les graisses permettent de stocker beaucoup d'nergie dans peu d'espace. La graisse est stocke dans des cellules appeles lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important, on distingue deux situations : le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent ; l'obsit : lorsque les adipocytes arrivent saturation, ils se multiplient.

Les valuations courantes de l'obsit font intervenir la masse (que l'on appelle souvent le poids ) et la taille. La solution idale serait de dterminer plus prcisment la masse grasse, sachant que l'adiposit est le vrai facteur de risque surtout lorsque sa rpartition est viscrale22.

Indice de masse corporelleArticle dtaill : indice de masse corporelle.

Le principal indicateur de mesure utilis est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu mme s'il peut tre exceptionnellement biais dans le cas de sportifs avec une masse musculaire trs importante. Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est gal la masse (exprime en kilogrammes) divise par le carr de la taille de la personne (en mtres)23 :

exemple : 75 kg / (1,75 m) = 75 / (1,75 x 1,75) = 75 / 3.0625 = 24,49 (le rsultat final a t arrondi et il est en kg/m, mais la plupart du temps on n'crit pas l'unit) IMC entre 18,5 et 25 entre 25 et 30 au-del de 30 De 35 40 Au del de 40 Dfini comme normale surpoids (surcharge pondrale) obsit obsit svre obsit morbide

On peut le calculer grce une balance spcifique impdancemtrie ou bien par un calcul assez complexe bas sur les diamtres des bras, avant-bras, cuisses, fessiers et hanches. Un taux normal de graisse se situe entre 17 et 22 %. Toutefois, l'I.M.C. prsente une variation non ngligeable l'chelle plantaire. La norme de l'I.M.C. se base principalement sur une population de type europen. Cet indice n'est donc pas applicable d'autres types de population. Les asiatiques, les africains ou encore les ocaniens prsentent des indices de masse corporelle diffrents de ceux des populations europennes. On sait galement aujourd'hui que l'I.M.C. n'est qu'un outil de mesure du rapport poids/taille et n'est pas suffisant pour valuer un risque de morbidit chez la personne obse.

Autres marqueursIl existe galement d'autres indicateurs de surpoids : le rapport tour de taille/tour de hanches. Il doit tre infrieur 1 chez l'homme et 0,85 chez la femme. Le diamtre du cou (ou Tour de cou) peut donner un indice fiable d'IMC anormalement lev chez l'enfant de plus de 8 ans. Il est galement associ l'apne obstructive du sommeil, au diabte et l'hypertension chez les adultes. La masse de graisse se rpartit diffremment chez l'homme et la femme. Elle reprsente 10 15 % du poids corporel de l'homme et 20 25 % du poids de la femme. Elle s'accumule plutt sur l'abdomen et le thorax chez l'homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Paramtres du syndrome mtabolique Hommes primtre abdominal > 102 cm glycmie jeun > 1,1 g/l (110 mg/dl)24 triglycrides > 1,5 g/l (150 mg/dl)24 cholestrol HDL ( bon cholestrol ) < 0,4 g/l (40 mg/dl)24 tension artrielle > 13/8,524 Femmes > 88 cm > 1,1 g/l (110 mg/dl)24 > 1,5 g/l (150 mg/dl)24 < 0,5 g/l (50 mg/dl)24 > 13/8,524

Il ne faut pas confondre obsit et syndrome mtabolique. En effet, pour tre concern par ce syndrome, il faut prsenter trois des facteurs de risques ci-contre25. Il est donc possible de souffrir du syndrome mtabolique sans tre obse, de mme qu'on peut tre obse sans souffrir du syndrome mtabolique.

PrvalenceEn 2005, d'aprs les estimations mondiales de lOMS, il y avait environ26:

environ 1,6 milliard dadultes (gs de plus de 15 ans) et au moins 20 millions denfants de moins de cinq ans en surpoids (IMC > 25) au moins 400 millions dadultes obses (IMC > 30).

En 2010, selon l'OMS27, le surpoids concernait 43 millions d'enfants de moins de cinq ans. L'OMS estime que d'ici 2015, environ 2,3 milliards d'adultes seront en surpoids et plus de 700 millions seront obses26. Auparavant le surpoids et l'obsit taient considrs comme des problmes spcifiques aux pays hauts revenus, mais ils augmentent spectaculairement dans les pays disposant de faibles ou moyens revenus, essentiellement en milieu urbain26.

Pays dveloppsArticles dtaills : Obsit en France et Obsit aux tats-Unis. Pays (2005)28 Surpoids % Obsit % Population totale tats-Unis 193 millions 65,7 % 89,8 millions 30,6 % 300 millions Mexique 64,8 millions 62,3 % 25,1 millions 24,2 % 104 millions Royaume-Uni 37 millions 62 % 13,7 millions 23 % 59,7 millions Australie 11,7 millions 58,4 % 4,4 millions 21,7 % 20,1 millions Rpublique Slovaque 3,1 millions 57,6 % 1,2 million 22,4 % 5,4 millions Grce 6,3 millions 57,1 % 2,4 millions 21,9 % 11 millions Nouvelle-Zlande 2,2 millions 56,2 % 0,8 million 20,9 % 4 millions Canada 15,6 millions 47,4 % 4,9 millions 14,9 % 33 millions France 23,2 millions 37,5 % 5,8 millions 9,4 % 65 millions La proportion d'obses tend se stabiliser depuis la fin des annes 2000 aux tats-Unis29.

Histogramme comparant le pourcentage de personnes obses dans les pays membres de l'OCDE en 2000-2001 . En France, en 1965, seuls 3 % des enfants d'ge scolaire taient obses selon l'IMC ; ils taient 13,3 % en 200030, 26 % au Canada (obsit et surpoids)31 et 16 % aux tats-Unis32. L'obsit de l'enfant est un problme majeur : acquise avant 5 ans, elle persiste l'ge adulte. Les derniers chiffres pour les adultes franais 33 comptabilisent 14,5% de la population adulte obse (6,5 millions d'individus) contre 8,7% en 1997. Cette progression est plus rapide chez les femmes (+81,9% en 12 ans).

Evolution du taux d'obsit dans quelques pays de l'OCDE Une tude de la Direction rgionale des Affaires sanitaires et sociales (DRASS) mene en 2002 en rgion parisienne a affin ce constat : 6,2 % des lves de grande section (4 5 ans) scolariss en cole publique souffraient dune obsit de degr I et 3,3 % de degr II. 11,8 % des enfants de rseaux d'ducation prioritaire (REP, populations dfavorises), contre 8,7 % de la population globale, sont atteints dobsit de degr I ; 4,5 % contre 2,9 % de degr II. L'INVS note dbut 2008 une stabilisation du surpoids chez l'enfant, mais un adulte sur six est encore obse34. D'aprs un rapport de l'International Association for the Study of Obesity (2007), 22,5 % des Allemands et 23,3 % des Allemandes sont obses ; 75,4 % des hommes et 58,9 % des femmes souffrent d'un excs de poids en Allemagne, les plaant ainsi en premire place en Europe occidentale35. Toujours en Europe, la population du Royaume-Uni compte 27 % d'obses, un taux proche de celui des tats-Unis36. Consommation de calories par personne et par jour (2000-2002)37 Nombre Rang Pays de calories 1 tats-Unis 3 790 2 Portugal 3 750 3 Autriche 3 740 4 Italie 3 690 5 Grce 3 690

Pays en voie de dveloppementOn dnombre 115 millions d'obses dans les pays en voie de dveloppement ; paradoxalement dans certains de ces pays, des personnes souffrant d'obsit et d'autres souffrant de dnutrition se ctoient. Ceci s'explique, en partie, par deux phnomnes d'origine conomique :

la chute du cours mondial du sucre ; la fabrication d'huile est une activit subventionne par les tats dans nombre de ces pays.

Par consquent, l'huile et le sucre sont les denres les moins chres, ce qui facilite leur accs pour ces populations, au dtriment d'autres produits, ce qui peut se traduire par des carences en protines, vitamines, oligo-lments, etc.

Le Mexique est le deuxime pays du monde pour la part d'obses dans la population, juste derrire les tats-Unis. L'obsit touche 30 % des adultes, soit 44 millions de Mexicains, et 40 % connaissent un poids excessif38. En 2002, la Chine connat une importante augmentation de l'obsit (2,6% de la population un IMC suprieur ou gale 30) et de surpoids en gnral (14,7% de la population un IMC suprieur ou gal 25), qui touche ainsi environ 215 millions de Chinois. Le problme est principalement prsent chez les jeunes (entre 7 et 18 ans) o il connat une trs forte augmentation, de l'ordre de 28 fois entre 1985 et 2000, principalement chez les garons. Les causes sont similaires celles des pays occidentaux39. Les chiffres de 2008 confirment la forte progression de l'obsit en Chine : 90 millions de Chinois sont obses et 200 millions en surcharge pondrale40. Dsormais un quart des adultes sont en surpoids ou obses en 2008, alors qu'ils n'taient que 8,8 % en 198941,42. Dans les pays les plus pauvres, l'obsit est socialement valorise. Par exemple, en Mauritanie, les jeunes filles en ge de se marier sont engraisses afin d'tre plus sduisantes et de maximiser leur chance de trouver un conjoint. Contrairement aux pays dvelopps, elle concerne les populations aises, elle est par consquent signe de russite et de richesse43.

CausesProcessus obsognesLes deux grands facteurs (the Big Two)44 traditionnellement impliqus dans le dveloppement de l'obsit sont la consommation et la dpense nergtiques. Dans ce cadre d'analyse, le maintien d'un poids-sant est une question de comptabilit nergtique. L'quilibre nergtique

l'apport nergtique quotidien (ou AET : apport nergtique total, somme des calories45) apportes par l'alimentation :

les glucides (sucres lents ou rapides, index glycmique plus ou moins lev) : saccharose, glucose, fructose, etc. ; les lipides (acides gras) trouvs dans les huiles vgtales et graisses animales notamment ; et les protines, vgtales (algues, lentilles par exemple) ou animales (viande, poisson). change de chaleur avec l'environnement (thermorgulation), d'autant plus important que la temprature extrieure est faible ; nergie ncessaire au fonctionnement de l'organisme (digestion p. ex.). Le cerveau lui seul consomme environ 20% de l'nergie totale ;

et la somme des dpenses nergtiques :

efforts physiques : marche, sport, activits physiques de toute sorte. Quand l'organisme reoit plus qu'il ne dpense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Cependant le mtabolisme, trs diffrent selon les individus, joue un rle important, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obses que d'autres. Surconsommation et malnutrition

Pour la premire fois dans l'histoire de l'humanit, une grande proportion des humains peuvent s'alimenter suffisance, voire se suralimenter ou s'alimenter sans tenir compte de leurs besoins (par exemple en mangeant trop vite, ce qui ne permet pas de ressentir la satit et d'interrompre alors le repas). Auparavant on rencontrait rgulirement des pisodes de disettes et de famines.

Cette surabondance de nourriture est attribuable aux moyens industriels de production de nourriture, qui amnent leur lot de problmes.

Malbouffe l'hpital Lutter contre l'obsit, pas contre tous les gras Types de lipides et fonctions dans l'organisme

Strols :

Cholestrol (aux 2/3 fabriqu par le foie) : le cholestrol apport par les aliments est gnralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, partir des graisses consommes, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le bon cholestrol (HDL) et le mauvais (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestrol. Phytostrols (Huiles, cacao, fruits, lgumes) : rgulation du niveau de cholestrol ; proprits anti-inflammatoires ; diminution des risques de cancer et dhyperplasie de la prostate ; renforcement du systme immunitaire ; augmentation du taux de DHEA.

Tocophrols :

alpha (Vitamine E), beta, gamma, delta : huiles (sauf palme et coprah) : antioxydants, baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers.

Phospholipides et sphingolipides (uf, soja, germe de bl) : utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.

Acides gras :

saturs (viandes, beurre, crme, huile de mas, etc.) : augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommes par la majorit, dans la plupart des pays dvelopps. L'industrie agro-alimentaire prfre souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturs trans qu'ils contiennent :

insaturs trans (Huiles raffines, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarch, margarines solides, biscuits secs, dapritif, craquelins, ptisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et ptes tarte industrielles, produits pans, ptes tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de buf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation trs forte des risques CV46: hausse du mauvais cholestrol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon47.

mono insaturs (cis) , dont les 9 : (Huile dolive, huiles vgtales, graisse de canard, doie, chocolat) : Diminution des risques C.V. Poly-insaturs Omga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacs) : diminution des risques C.V., mais en excs troubles

cardio-vasculaires et immunitaires. Les 3 ncessitent suffisamment de 6 pour pouvoir tre assimils, mais les doses de 3 consommes dans les pays dvelopps sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux 6.

Poly-insaturs Omga-6 (huiles de ppins de raisin, tournesol, noix, mas, soja, colza, olive, graisses de volailles) : diminution des risques C.V., mais en excs troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obsit est ainsi constate chez des nourrissons voire des ftus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en 6, de la mre est en cause, voire la composition de laits en poudre, calque sur celle du lait de mres consommant trop d'6. (tudes de Grard Ailhaud [1, pp1416]).

De trs nombreux aliments sont accessibles, 7 jours sur 7 et 24h sur 24, indpendamment des repas, ce qui peut favoriser un grignotage de produits alimentaires fortes charges caloriques. Le grignotage le plus usit est sans conteste celui base de produits sucrs et gras (confiseries, chips,...). Ces produits sont gnralement riches en glucides simples et en lipides. Alors que les apports nergtiques sont largement combls par ces produits, la sensation de satit n'est toujours pas obtenue. Enfin, lorsque l'on mange toujours les mmes aliments (ce qui tait le cas traditionnellement), la satit (perte d'envie de manger) indique que l'on a un apport nergtique suffisant ; lorsque les aliments consomms sont inhabituels, cette information est fausse. L'industrie agroalimentaire a transform nombres d'aliments qui ont vu leur index glycmique augmenter et faussant l'utilit des calories: les calories apportes par les protines ne sont pas les mmes, au niveau bilan global, que celles apportes par les glucides. Rsultat: beaucoup de produits light , sans graisses mais aussi trs pauvres en protines et chargs en dulcorants. Le raffinage et la prsence du got sucr dans ces nouveaux aliments industriels cre une vritable toxicodpendance , qui, au long des ans, amne une souffrance physiochimique quand l'organisme obse en est priv. Les critiques s'adressent galement au rle de la tlvision, la fois par l'inactivit physique qu'elle entrane pour le spectateur et par l'effet de la publicit pour des produits alimentaires souvent gras et sucrs. Concernant l'influence de la publicit, un groupe de scientifiques franais responsables de questions de nutrition affirmait en 2008, dans une tribune intitule Engraisser les enfants pour sauver la tlvision 48, et se rfrant des rapports rcents : Il existe mme un lien entre une forte exposition aux publicits tlvises et l'obsit des enfants gs de 2 11 ans ainsi que des adolescents de 12 18 ans. L'exposition la publicit tlvise portant sur des aliments de haute densit nergtique (notamment sucrs et gras) est associe une prvalence plus leve de l'obsit. Les socits contemporaines sont source de stress. De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. (Voir boulimie).

En ce qui concerne l'alimentation, la quantit de sucre consomm n'est pas le seul critre, leur qualit (index glycmique, sucre complet versus raffin) joue beaucoup ; de mme la teneur en graisses n'est pas le seul critre, leur qualit joue galement un grand rle : les huiles de premire pression froid sont par exemple beaucoup plus favorables que les huiles raffines (extraites chaud, ce qui limine une bonne partie des apports bnfiques, anti-oxydants notamment, et/ou avec des solvants), et plus favorables que les graisses satures. Rgimes : ils peuvent paradoxalement parfois favoriser l'obsit. En effet, les mauvais rgimes (pauvres en protines et trop restrictifs) favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement lie au mtabolisme. Aprs ces mauvais rgimes, il y a ralentissement du mtabolisme et reprise acclre du poids. Ces mauvais rgimes sont carencs, principalement en apport protique. Tous les sucres ne se valent pas Le cas du fructose

Le fructose extrait industriellement du mas, qui est ajout notamment comme dulcorant aux boissons, a t incrimin dans l'augmentation de la prvalence de l'obsit49. Il y a un paralllisme entre la consommation de fructose et la frquence de l'obsit. Le fructose, mme s'il est naturel reste un glucide (un sucre) consommer avec mesure50. En outre, le fructose n'induit pas ou peu de scrtion d'insuline, et pas non plus de scrtion de leptine (du grec, leptos, mince) qui est une hormone intervenant dans la satit. L'insuline et la leptine sont deux lments majeurs de la rgulation de la prise alimentaire. Ainsi, quantit gale, le fructose apporte autant de calories que le sucre de cuisine ou le glucose, mais n'induit pas aussi rapidement la satit, ce qui aboutit en une consommation plus importante, avec pour consquence une prise de poids qui n'aurait probablement pas eu lieu si le got sucr avait t d au sucre de cuisine ou au glucose51. Le fructose augmente les taux de ghrline, hormone qui stimule l'apptit52 Il existe des rapports faisant tat d'une corrlation entre la consommation de fructose et l'obsit, spcialement l'obsit centrale (aussi appele obsit abdominale) qui est habituellement vue comme la plus dltre53,54,55,56,57. Sdentarit

Sdentarit et surconsommation Le mode de vie sdentaire est un facteur important : la forte rduction de l'activit physique due au dveloppement des transports (voiture, transports en commun, ascenseurs...), des nouvelles technologies (tlcommandes, tlvision, ordinateurs,...) ne permet pas d'quilibrer le bilan nergtique. L'abondance alimentaire n'a pas ncessairement occasionn une hausse des apports nergtiques qui expliquerait la pandmie de l'obsit. Il a t constat l'heure actuelle une baisse des apports nergtiques journaliers qui reste toutefois suprieure aux dpenses nergtiques journalires[rf. ncessaire]. C'est ce dernier lment qui reste un facteur d'obsit. Climatisation artificielle et chauffage La thermorgulation assiste : les nouvelles technologies depuis les annes 1980 ont permis la mise en place de climatisation et de chauffage facilitant la stabilisation de la temprature corporelle. Le corps ne lutte pas contre les variations de tempratures ce qui n'occasionne pas de dpenses nergtiques importantes au niveau du tissu adipeux brun, affaiblit le systme de thermorgulation et modifie le taux mtabolique de base58. Perturbations du sommeil Les drglements du sommeil causent plusieurs modifications neuroendocriniennes obsognes causant la surconsommation des aliments, mais aussi d'autres modifications plus subtiles de la gestion mtabolique de l'nergie44 ; une dure infrieure 6 heures de sommeil est reconnue comme tant risque de prise de poids59, ceci tant d un taux de leptine plus faible que celui que prdit le pourcentage de graisse corporelle chez les patients de l'tude60. Il est prouv que la rduction du temps de sommeil diminue les bnfices d'un rgime61 amaigrissant. Une tude australienne confirme ce rle du manque de sommeil chez l'enfant : chaque heure de sommeil en moins entre 3 et 5 ans se traduit par 0,7 kg en plus l'ge de 7 ans par rapport la moyenne du poids d'une population de rfrence du mme ge62.

in utero Selon une tude publie en 2011 et base sur 101 enfants, un surpoids de la mre affecte dj le mtabolisme du foetus et de l'embryon, en annonant dj des troubles du mtabolisme pour l'Enfant et le futur adulte (toute la vie), ce qui fait dire certains chercheurs de lImperial College de Londres que la prvention devrait commencer in utero. Un IMC lev de la maman avant la grossesse prdispose statistiquement des bbs plus gros, et dont le foie est plus riche en graisse, ainsi qu' un risque augment de troubles du mtabolisme63, reste faire la part des causes gntiques et seulement lies l'obsit de la mre et comprendre les liens de causes effets. Perturbateurs endocriniens Un autre changement rcent dans l'histoire humaine est la pollution du systme endocrinien par des produits chimiques de synthse. Les perturbateurs endocriniens, et surtout les polluants organiques persistants, ne cessent d'augmenter en nombre et en quantit dans l'environnement et dans l'organisme. Leur capacit imiter ou contrecarrer certaines hormones (oestrognes, testostrone, hormones thyroidiennes, notamment) est dmontre et plusieurs types de preuves les dsignent comment des suspects dans cette rcente pidmie mondiale d'obsit44,64. En raison de cette accumulation de preuves in vitro, in vivo, et pidmiologiques que ces pesticides, plastifiants, antimicrobiens, et retardateurs de flammes agissent comme des perturbateurs du mtabolisme dans l'obsit, mais aussi le syndrome mtabolique, et le diabte de type 2, il est maintenant convenu de les qualifier de perturbateurs mtaboliques ou du mtabolisme (metabolic disruptors)65. Environnement pharmaceutique Des facteurs iatrognes (voir iatrognse) sont bien connus : outre la contraception (orale, injectable, ou par dispositif intradermique), il faut citer des traitements psychotropes :1. neuroleptiques 2. antidpresseurs (en particulier les plus anciens, surtout les tricycliques) 3. certains antipileptiques et antalgiques neurotropes

Environnement microbiologique Plusieurs tudes rcentes ont montr une association entre l'tat de l'cologie microbienne de l'intestin (le microbiote) et l'obsit. La perte de poids serait par ailleurs accompagne d'une tendance au rtablissement de la flore intestinale. Celle-ci a un impact sur l'inflammation, la sensibilit l'insuline et l'accumulation des graisses, trois facteurs impliqus dans l'obsit66.

Facteurs hrditairesLa contribution de l'hrdit est peu peu mieux connue. 6 ou 7 gnes seraient impliqus dans les formes monogniques (dues un seul gne) de lobsit. Une vingtaine d'autres - faible effet - causeraient ou faciliteraient des obsits dues l'action conjointe de plusieurs gnes. Mais cela nexplique encore ni tous les mcanismes, ni toute l'hritabilit lie cette maladie 67. Tous ces gnes codent des protines exprimes dans le cerveau (dans l'hypothalamus ou dans les neurones rgulant l'apptit) 67.

Des gnes responsables ont t identifis, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une hormone (protine) agissant au niveau du systme nerveux central sur le contrle de l'apptit et de la dpense nergtique. Une mutation touchant le gne codant pour les rcepteur 3-Adrenergique 68, ceux-ci principalement retrouvs la surfaces des adipocytes, pourrait tre galement une des cause de l'obsit. En effet, lors d'un effort physique, ceux-ci ont en temps normal pour fonction de dclencher la libration d'acides gras (stocks sous forme de triglycrides) par les tissus adipeux, suite une stimulations du rcepteur par un agoniste (Adrnaline). Une fois ce processus enclench ( 3-Adr Protine Gs Adnylate cyclase AMPc Protine kinase A Lipase), des acides gras sont librs dans la circulation sanguine.

Les diffrentes cellules de l'organisme peuvent ainsi capter ces acides gras (qui diffusent librement travers la membrane plasmique), les diriger vers la matrice mitochondriale (via la transformation en AcylCOA Acylcarnitine AcylCOA), et les convertir en Actyl-coenzyme A (Bta-oxydation), qui sera utilis dans le Cycle de Krebs et la Chane respiratoire dans le but de produire de l'nergie (ATP). Il semble ainsi logique qu'un dfaut de fonctionnement de ces rcepteurs soit une des causes de la persistance de tissus adipeux chez les personnes concernes.

Une des formes rares et svre dobsit (1% des cas, associe un retard mental) est associe au manque (dltion) d'un morceau du chromosome 16 ; quand ces 30 gnes manquent, le fait de ne disposer que d'une seule copie de ces gnes multiplie par 50 le risque de surpoids 67. Le mode de vie influe aussi sur les facteurs gntiques. Une hypothse est que le corps a t habitu depuis des millnaires devoir faire face au manque ; la slection naturelle aurait alors favoris des personnes capables de stocker en priode d'abondance pour faire face aux priodes de disette. Paradoxalement ces personnes seraient alors les moins adaptes une abondance rgulire. Le meilleur exemple de cette interaction entre gntique et mode de vie est fourni par les indiens Pimas. En effet ce peuple est divis en 2 communauts, l'une vivant en Arizona aux tats-Unis et l'autre dans la Sierra Madre au Mexique69. La moiti des adultes Pimas d'Arizona sont diabtiques et 95% de ceux-ci sont obses70 ; le diffrentiel de l'IMC est d'environ de 10 (34,2 et 24,9) entre les Pimas d'Arizona et ceux du Mexique71 , et la prvalence de l'obsit est de 70%72. Par ailleurs, avec une mme alimentation et une mme pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur mtabolisme). L'obsit est plus importante dans les familles Pimas o un ralentissement du mtabolisme nergtique au repos a t mis en vidence73. Une mutation du gne FTO augmenterait trs sensiblement le risque d'obsit, et d'autant plus que cette mutation est homozygote (c'est--dire, prsente sur les deux chromosomes)74. Chez les trs jeunes enfants, on peut retrouver des facteurs de risque de surcharge pondrale ds la priode prnatale75 :

Autres causes

1. surcharge pondrale de la mre en dbut de grossesse, 2. prise de poids excessive en cours de grossesse, 3. diabte gestationnel, 4. tabagisme.

L'arrt du tabac entranerait une prise de poids de quelques kilos en lien avec l'action mtabolique de la nicotine. Cet effet, connu du public, apparat d'ailleurs comme un frein - chez des femmes en particulier - la dcision d'arrter de fumer. Facteurs culturels : en Mauritanie, l'obsit est un canon de la beaut fminine chant par les potes : les filles sont gaves ds leur plus jeune ge76.

ConsquencesUne personne souffrant d'obsit court plusieurs risques :

Risque physiqueLa mortalit s'accrot ds que l'indice de masse corporelle dpasse 25 kg/m et l'esprance de vie diminue d'autant plus que cet indice est haut77. Le niveau optimal serait un indice compris entre 22.5 et 25 kg/m. En dessous de ce seuil, la mortalit augmenterait galement sensiblement78.

diabte : alors que le diabte sucr (diabte de type 2) apparat normalement partir de 40 ans, on voit apparatre du diabte sucr ds l'adolescence chez les obses ;

hypertension, accident vasculaire crbral et accident cardiovasculaire ; il est noter qu'aucun lien n'a t tabli entre le risque d'arrt cardiaque et l'obsit, qu"elle soit gnrale ou abdominale79 ; Chez la femme enceinte obse, la grossesse et les accouchements sont plus risques (hta gravidiques, accidents thrombo-emboliques, csariennes), et la morbi-mortalit prinatale est augmente ; on note par ailleurs une augmentation significative de CIV de fentes labiales et d'anomalies oculaires chez les enfants ns de mres obses (alors que surpoids n'est pas associ ces sur-risques)80. Le fait d'tre obse augmente les risques de fausses couches et aussi diminue les chances de succs d'une fcondation in vitro d des drglements hormonaux81; Apne du sommeil ; Problmes articulaires divers : arthrose, tassements vertbraux ... ; dpendance psychologique la nourriture : sensation de dpression, de malaise, de dprime et de vide entre les repas qui s'en va lorsque l'on mange. Risque accru de dmence snile et de perte dacuit cognitive. Plusieurs indices suggraient un lien entre obsit et dmence snile chez les obses un ge avanc. Les CNRS et lINSERM82 ont en 2006 confirm une relation linaire reliant l'excs de poids et certaines capacits cognitives 83, un stade plus prcoce, chez ladulte d'ge moyen en bonne sant. Le suivi sur 5 ans (1996 - 2001) dune population (2 223 hommes et femmes de 32 62 ans) a montr une dgradation des rsultats aux tests cognitifs standards chez les personnes d'indice de masse corporelle (IMC) lev. Ltude a limin certains biais potentiels (niveau d'ducation, diabte, pression sanguine), mais on ne sait pas encore si ces performances sont affectes par lobsit ellemme ou par le mode de vie ou certains aliments plus souvent consomms par ceux qui sont victime de lobsit, ou pour des causes gntiques qui seraient des facteurs favorisants de lobsit ou pour dautres raisons mal comprises. Des substances stockes et/ou mises par les cellules adipeuses pourraient inhiber le fonctionnement du cerveau, comme dailleurs les impacts vasculaires de l'obsit, quon suspecte dtre responsables de certaines dmences. Chez ces personnes, le vieillissement cognitif semble donc pouvoir tre amlior en traitant prcocement les facteurs de drglement du comportement alimentaire et du mtabolisme. La mmoire est notamment affecte ; partir de 20 kg/m2 dIMC, 9 mots sur 16 sont mmoriss contre 7 pour ceux dont lIMC dpasse 30 kg/m2, et la mmoire a lgrement baiss en 5 ans pour les IMC levs dans le cadre de ltude. cancers : la survenue de certains cancers est corrle avec l'indice de masse corporelle84. Il s'agit en particulier des cancers de la vessie, ceux du pancras, de l'estomac85. Chez la femme, un poids lev augmente le risque de survenue de cancers du sein, de l'endomtre, du rein, de l'sophage ainsi que celui de certaines leucmies. L'obsit serait responsable de prs de 5 % des cancers de la femme mnopause86 et pourrait tre responsable de prs de 70 000 cancers annuels en Europe87.

En 1992, l'obsit a t la cause estime de 55 000 dcs en France, essentiellement par maladies cardio-vasculaires et diabte88. Par ailleurs, du fait des complications du diabte, l'obsit est la premire cause de ccit avant 65 ans en France, et la premire cause d'amputation. Cette surmortalit se retrouve chez tous les ges, ethnies ou sexes 89. L'index de masse corporelle chez l'enfant serait directement corrl avec le risque de dvelopper une maladie cardio-vasculaire, une fois adulte90.

Risque psychologique et socialRisque psychologique

L'obsit peut entraner dpression, mal-tre, complexes, inhibition, rejet de son corps et de sa personne . Risque social L'obse risque de souffrir de discrimination, de mise l'cart. L'obse ptit de sa condition dans sa vie amoureuse. Selon une tude prsente la Confrence internationale sur l'obsit d'Amsterdam en 2009, les hommes obses 18 ans ont quasiment 50% de chances en moins d'tre maris l'ge de 30 ou 40 ans 91.

Consquence pour la socitCot conomique L'obsit a un cot conomique, provenant notamment de l'accroissement des dpenses mdicales induites et d'une plus faible productivit au travail. Selon un rapport de l'Organisation internationale du travail, Les tudes ont montr que le risque d'absentisme est deux fois plus lev chez les travailleurs obses que chez les travailleurs sains. L'obsit reprsente 2 7 pour cent des dpenses totales de sant dans les pays industrialiss. Aux tats-Unis, on estime le cot occasionn par l'obsit 99,2 milliards de dollars. 92. Aux tats-Unis, les dpenses mdicales d'une personne obse en 2008 sont suprieures de 36% celle des personnes ayant un poids normal93. Dans ce mme pays en 2005, prs de 16% du budget de la sant serait consacr aux maladies en rapport avec l'obsit94. Un signe de dcadence Le dveloppement de l'obsit constitue, aux yeux de certains spcialistes, l'un des signes de dcadence d'une socit. Ce thme est notamment dvelopp par l'historien britannique Niall Ferguson95 qui se rfre aux conclusions classiques de l'historien britannique Edward Gibbon sur la dcadence physique des citoyens la fin de l'empire romain. La question de l'obsit comme signe des dclin des tats-Unis est galement mis en avant par des gopolitologues, tel le franais Dominique Mosi qui cite en 2008 l'obsit parmi les signes de recul des tats-Unis : Lvolution de leur corps, avec le nombre toujours plus grand dobses, lapprofondissement de leur endettement, le manque dapptence des soldats amricains pour des aventures extrieures sont autant de symboles de ce qui pourrait sapparenter un dclin. 96. Les autorits amricaines commencent prendre conscience des implications stratgiques du problme. Ainsi, le 1er mars 2006, lors d'une confrence l'universit de Caroline du Sud, le surgeon general (responsable fdral en matire de sant) des tats-Unis, Richard Carmona, a compar l'obsit avec un terrorisme de l'intrieur , s'interrogeant notamment, concernant l'avenir des Amricains : D'o viendront nos soldats, nos marins, nos aviateurs ? D'o viendront nos policiers, nos pompiers [...] ? 97.

PrventionL'obsit est un problme qui se traite sur le moyen et le long terme, avec un suivi mdical voire psychologique. Le suivi mdical et psychologique ont pour but de surveiller ce que l'obsit et ses complications ne s'aggravent pas. L'obsit peut tre en grande partie vite en quilibrant son apport nergtique pour conserver un poids normal. titre prventif, une alimentation rgulire, base sur le respect des heures des repas, permet de mieux contrler ce que l'on consomme. Le Programme national nutrition sant a t cr en France pour lutter contre ce flau. Il propose des repres nutritionnels sur son site internet98. L'industrie agroalimentaire a tendance mettre des matires premires bon march dans les plats prpars afin de rduire le cot de fabrication, et notamment du sel, des sucres et des graisses

produites partir d'huiles hydrognes contenant des acides gras insaturs trans, augmentant fortement les risques cardio-vasculaires. Il est aussi vivement recommand d'avoir une activit physique minimale. dfaut de pratiquer un sport, faire au moins une demi-heure de marche pied par jour. Enfin les facteurs psychologiques (plaisir de manger) et sociaux (manger ensemble, au cours d'un bon repas) jouent trs favorablement99. En effet, l'acte alimentaire ne devrait pas tre uniquement un acte mdical mais galement une source de plaisir. La culpabilit peut tre un facteur aggravant de l'obsit.

Les enfants sont les plus expossIl a fallu attendre l'anne 2000 pour voir apparatre une dfinition internationale de l'obsit de l'enfant100. La prvention auprs des enfants est importante :

ils sont les plus sensibles aux sollicitations publicitaires pour les aliments ils sont naturellement attirs par les gots sucrs une bonne partie des enfants a t habitue trs tt un dsquilibre de l'alimentation, y compris dans le ventre de leur mre, si elle avait une alimentation dsquilibre. C'est d'autant plus difficile de contrarier ces mauvaises habitudes qu'elles sont plus anciennes, cela demande plus de temps et de patience, pour eux et pour leur entourage.

En raison du mode de vie moderne, il devient difficile pour les parents de contribuer une bonne nutrition de leurs enfants :

horaires de travail des parents faisant qu'ils sont souvent moins disponibles ; loignement des grands-parents pour des raisons professionnelles, ceux-ci ne peuvent pas garder les enfants au retour de l'cole et leur transmettre de culture culinaire perte des repres nutritionnels traditionnels qui faisaient la force de certaines rgions ou pays (notamment en France dans le Sud Ouest, ou dans les pays mditerranens).

C'est pourquoi l'ducation la nutrition est trs importante, l'cole. Les expriences menes dans plusieurs villes franaises (programme EPODE : Ensemble, prvenons l'obsit des enfants 101) montrent l'utilit et l'efficacit de cette ducation, la fois pour les enfants et pour leurs parents : ce sont les enfants qui se font les ambassadeurs d'une alimentation quilibre auprs de leurs parents Pour les enfants obses, une prise en charge familiale, psychologique et mdicale est primordiale.

Des politiques de prventionAux tats-Unis

Il existe de nombreuses associations de lutte contre l'obsit aux tats-Unis : Stop Obesity Alliance (Alliance contre l'obsit) est base Washington DC. En Californie, le code de l'ducation prvoit des cours d'ducation physique dans les coles publiques : 200 minutes de sport au moins tous les 10 jours d'cole dans le primaire ; 400 minutes dans le secondaire Les tats de Floride, Arkansas et Pennsylvanie ont rcemment lanc des programmes de sensibilisation des parents sur l'obsit infantile, par l'intermdiaire des coles : par exemple, les tablissements scolaires de l'Arkansas envoient aux familles un courrier les avertissant de l'obsit de leurs enfants depuis 2003. Les coles ont introduit plus de fruits et de lgumes dans les menus et ont augment les boissons sans sucre. Le gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee et Bill Clinton ont annonc en 2006 que les producteurs de soda ont dcid de remplacer les boissons sucres dans les distributeurs. Cette politique a permis d'arrter la progression de l'obsit chez les enfants102. Cadburry

Schweppes, Pepsi et Coca-Cola ont annonc qu'ils retireront leurs sodas des coles la rentre 2008103. Coca-Cola a galement lanc une nouvelle boisson qui ferait maigrir appele Enviga103.

L'entreprise McDonald's, considre comme en partie responsable de l'obsit de par la taille de ses menus ainsi que ses pratiques commerciales (vu dans Super Size Me) a dcid de financer la lutte contre l'obsit et le diabte en faisant un don de deux millions de dollars au Scripps Research Institute104. En 2002, la sortie du livre Fast Food Nation relance le dbat sur l'obsit aux tats-Unis. En 2004, le film documentaire Super Size Me de l'Amricain Morgan Spurlock met en relief les dangers du fast-food qui entranent l'accroissement de l'obsit. Les autorits sanitaires de la municipalit de New York ont dcid d'interdire les graisses dorigine industrielle dans les 24 000 restaurants que compte la ville105. Elles imposent galement aux fast-food d'afficher en grand les calories sur leurs menus. Chicago, un projet d'interdiction des graisses issues d'hydrognation industrielle sont l'tude en 2006. La chane de restauration rapide Kentucky Fried Chicken a annonc en octobre 2006, la substitution de ces graisses par une huile de soja dans ses 5 500 restaurants amricains partir d'avril 2007106. Les fast-food de Manhattan ont l'obligation d'afficher les calories contenues dans leurs menus107 La municipalit de Los Angeles envisage en septembre 2007 de proposer un moratoire de deux ans sur la construction de nouveaux fast-foods dans les quartiers dfavoriss du sud de la ville 108.

En France Article dtaill : Obsit en France. En France, une campagne de sensibilisation lance en 2002 incite les gens manger au moins cinq fruits et lgumes par jour et pratiquer l'quivalent d'une 1/2 heure de marche par jour (Programme national nutrition-sant PNNS, puis PNNS 2). En 2007, les publicits destines aux produits alimentaires pour enfants doivent tre moins nombreuses et un message doit indiquer les risques que l'excs de ce genre de produits peut engendrer : sur les chanes destines aux enfants et lors des programmes pour la jeunesse, sont diffuss en petits caractres au bas des spots publicitaires les conseils manger 5 fruits et lgumes par jours , dpense toi bien et vite de manger trop gras, trop sucr, trop sal . L'efficacit de ce message sanitaire est sujette caution, la moiti des consommateurs ne le comprennent pas et pensent qu'il signale un aliment bon pour la sant 109. Afin de prvenir l'obsit infantile, un Plan national nutrition 2006/2010 a t mis en place. Ce plan comporte trois grandes mesures. Supprimer la publicit pour certains aliments et certaines boissons sucrs lors des programmes jeunesse. Inciter le retrait des sucreries aux caisses des magasins alimentaires. Et instaurer de nouvelles recommandations nutritionnelles pour la restauration scolaire. Concernant la suppression de la publicit, celle-ci n'est toujours pas l'ordre du jour, la loi dite Hpital, patients, sant et territoire , promulgue en 2009, en ayant rejet le principe109. En Belgique La Belgique met au point son Programme PNNS-B 2006 - 2010110.

TraitementsNon mdicamenteuxIls visent, en principe, la restriction calorique pour obtenir une rduction pondrale. Parmi les moyens utiliss, il y a le rgime, l'activit physique et le soutien personnalis111. Les rgimes

Une alimentation riche en fruits et en lgumes est la base de la prise en charge. Article dtaill : rgime amaigrissant. Les rgimes amaigrissants sont de plusieurs sortes :

la restriction calorique quilibre 112 et modre qui consiste une diminution de 600 kcal par jour par rapport la ration habituelle. Selon certain, c'est elle qui a la meilleure efficacit[rf. ncessaire] sur le poids car elle permet de rduire le poids d'environ 5 kg un an. les modifications alimentaires sans restriction calorique : rduction des graisses, augmentation des fruits, crales et lgumes. L'effet est minime mais non ngligeable : 2 kg un an. le rgime mditerranen, qui a fait ses preuves en termes de bnfice dans la prvention des maladies cardio-vasculaires. Il est propos chez les patients hypercholestrolmiques, lorsqu'il existe une maladie des coronaires. les rgimes trs basses calories : moins de 800 moins de 600 kcal/j. Ils peuvent tre sources de carences s'ils sont prolongs. les rgimes pauvres en graisses o les lipides ne reprsentent plus que 10 15 % des apports (rgime Dukan par exemple). Son efficacit est controverse113. les rgimes hyperprotins, pauvres en hydrates de carbone (rgime Atkins), mais riche en graisses et en protines, n'imposant aucune restriction calorique, mais qui permettent d'augmenter la satit. Ils ont une certaine efficacit114 et seraient mme, court terme, lgrement suprieurs d'autres rgimes115,116. Cet avantage ne se retrouve plus moyen terme117. le jene thrapeutique en cliniques spcialises est de plus en plus pratiqu, en particulier en Russie, en Ukraine, en Allemagne118, en Espagne119, au Japon, aux tats-Unis, au Canada, en Thalande, en Inde et aux Philippines.

L'valuation de l'efficacit de ces diffrents rgimes est dlicate, car les tudes publies tentant de le faire sont ouvertes (le patient sait quel type de rgime il est soumis) et leur interprtation est donc susceptible de certains biais. De plus, elles sont de courte dure. En pratique, les conseils dittiques sans accompagnement sont d'une efficacit modre et limite dans le temps (forte probabilit de reprise de poids)120. Les phytothrapeutes conseillent l'utilisation de certaines plantes mdicinales ou d'extraits de plantes, en complment d'un rgime hypocalorique bien quilibr 121. des plantes qui couperaient l'apptit (anorexignes) : hoodia, eucalyptus, laurier sauce, coca, catharanthus, phyllantus niruri, orthosiphon, algues, caroube, konjac des plantes brle graisses , qui augmenteraient la thermognse : fucus et algues marines, th vert, mat, guarana, coleus, garcinia des plantes sucrantes mais qui n'apportent pas de calories : Stevia ou herbe sucre du Paraguay, Rubus suavissimus ou ronce sucre de Chine.

des plantes qui agissent en augmentant l'activit hpatique( plantes dpuratives): pissenlit, artichaut, romarin, chardon marie, curcuma, hercampuri (gentianella) des plantes calmantes pour diminuer le stress souvent en cause dans l'obsit et permettre de mieux supporter le rgime hypocalorique : le millepertuis (Hypericum), le pavot de Californie (Eschscholtzia), la valriane( Valeriana), le tilleul (Tilia)

Activit physique L'activit physique, sans restriction calorique, permet elle seule d'avoir une baisse modre du poids. L'association de l'activit physique un rgime est plus efficace que chacun des lments pris sparment122. Elle n'est pas ncessairement sportive. Il est ncessaire d'encourager l'activit physique rgulire. Cette dernire permet le maintien, au long terme, de la perte de poids123. Soutien personnalis Il a t dmontr qu'un soutien actif de type thrapie comportementale amliore l'efficacit des mesures dittiques par rapport des groupes sans thrapie (-4 -8 kg)124. Les thrapies familiales avec le conjoint ont t lgrement plus efficaces, contrairement aux thrapies de groupe qui ne sont pas plus efficaces que les thrapies individuelles.

MdicamenteuxLe bilan des thrapies mdicamenteuses de l'obsit est peu reluisant : tous les mdicaments promus dans les dernires dcennies ont t qualifis de perces majeures mais ont tous du en raison, principalement, de leurs effets secondaires125. Les stimulants centraux comportent de nombreux effets secondaires, parfois graves et sont abandonns dans la plupart des pays :

fenfluramine et dexfenfluramine retires du march au niveau mondial en 1997. amfpramone (dithylpropion, DEP), clobenzorex, fenbutrazate, fenproponex, mazindol, mfnorex, norpseudophdrine, phendimtrazine, phentermine et propylhexdrine : interdits en Belgique depuis octobre 2001. phnylpropanolamine (norphdrine) : interdite en Belgique depuis le 1er octobre 2002. Amphtamine, Mthamphtamine, trs rarement prescrites, habituellement fabriques et vendues de manire illgale. Nicotine, psychostimulant modr, (alcalode majeur de la plante Nicotiana tabacum), agissant en faible concentration comme parasympaticomimtique, provoque une liberation d'adrnaline par les glandes mdullosurrnales via les nerfs splanchniques, cette hormone ayant entre autres pour cible les cellules hepatiques (menant a une augmentation de la glycmie, qui peut tre corrle avec une diminution de l'apptit) et les adipocytes , entrainant une libration d'acides gras qui pourront ensuite tre cataboliss par les differentes cellules de l'organisme dans le but de produire de l'nergie. Des tudes menes sur des rats ont montr qu'une adimistration quotidienne de nicotine pouvait faire dcroittre la masse de tissus adipeux126,127.

Nb: Nicotine n'implique pas tabac, les risques de cancer li la cigarette dpassent largement les ventuels effets positifs induits par la nicotine. Trois mdicaments ont t dvelopps rcemment et auraient une certaine efficacit court terme (perte de 3 5 kilos compar un placebo sur 6 mois). Ils exposent nanmoins certains effets secondaires pouvant tre graves et leur efficacit long terme est discutable :

le chlorhydrate monohydrat de sibutramine. En 2010, l' Agence europenne du mdicament recommande cependant la suspension des autorisations de mise sur le march de cette molcule128, du fait des accidents cardio-vasculaires provoqus.

l'orlistat : inhibiteur des lipases gastro-intestinales. Ce dernier mdicament est en vente libre (c'est--dire sans ncessit d'une ordonnance mdicale) aux tats-Unis depuis 2006129. le Rimonabant, un inhibiteur des rcepteurs aux cannabinodes de type I, , permet une rduction significative du poids ainsi que des troubles mtaboliques associs (diabte, dyslipidmies) 130. Du fait de ces effets secondaires psychiatriques, une demande de retrait de l'autorisation de mise sur le march a t faite en octobre 2008 par les autorits de sant europennes131 et est effective depuis.

Aucun de ces mdicaments n'est suprieur par rapport l'autre. Ils doivent tre pris pendant au moins plusieurs annes[rf. ncessaire] et leur arrt provoque souvent une reprise du poids. On ignore s'ils ont un effet positif dans la prvention des maladies cardio-vasculaires, mme si certains diminueraient divers facteurs de risque cardio-vasculaires : ainsi l'orlistat diminuerait la progression du diabte chez les sujets haut risque et le rimonabant diminuerait le tour de taille et amliorerait les taux en HDL cholestrol et en triglycrides 132. D'autres molcules sont en cours de test comme la tesofensine133 ou le liraglutide134 (agoniste des rcepteurs GLP-1 : glucagon like peptide 1). signaler galement la mise en vidence du rle des acides biliaires dans l'activation d'une protine TGR5. Cette protine, active dans le muscle ou la graisse brune, induit une augmentation de la dpense nergtique ; dans l'intestin grle, elle contrle la scrtion de la GPL-1135. Un mdicament compos d'acide 6-thyle-23-mthylecholique est, en 2011, en cours de dveloppement sous le nom d'INT-777136. Des essais d'un vaccin antighrline sont (en 2011) en cours d'essai chez la souris137.

Chirurgie bariatriqueArticle dtaill : Chirurgie bariatrique. La chirurgie bariatrique consiste restreindre l'absorption des aliments, diminuant, de fait, l'apport calorique journalier.

L'anneau gastrique rduit la prise de nourriture, la gastroplastie consiste rduire la taille de l'estomac en en supprimant une partie, de manire rduire la prise de nourriture, mais aussi la production d'une hormone scrte par l'estomac (la ghrline) qui est l'origine de la sensation de faim quand l'estomac est vide (le taux de cette hormone augmente quand l'estomac est vide et diminue aprs le repas).

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Voir aussiSur les autres projets Wikimedia :

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Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Malbouffe Anorexigne Acceptation des gros Activits physiques adaptes Alimentation | Rgime alimentaire | Rgime amaigrissant Chirurgie bariatrique Microbiote Court-circuit gastrique Site INSERM sur l'obsit des jeunes Site du Groupe de rflexions sur l'obsit et le surpoids - GROS Programme national nutrition-sant (PNNS, France) Obsit et surcharge pondrale (Site du Conseil Europen de l'information sur l'Alimentation)

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