NOTIONS DE PATHOLOGIES
Dr FARDANEMme EL KHANTACHinfirmiers(es) Auxiliaires
ECOPARAMEDÉcole de formation des infirmier(e)s Autorisation n° 3/02/3/2001 du 11/06/200137, avenue Annakhil, 24000, El Jadida, MarocTél : 05 23 34 45 88Email : [email protected] : www.ecoparamed.com
OBJECTIFS PEDAGOGIQUESOBJECTIFS THEORIQUES Définir les affections citées dans le cours Citer les principales causes de ces affections Enumérer leurs principaux signes Décrire le rôle infirmier auxiliaire devant un malade
présentant l’une de ces affections.
OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNICATION: Identifier les principaux signes de ces affections Assurer le rôle de l’infirmier auxiliaire en ce qui
concerne l’éducation, l’hygiène et le confort du malade
Éduquer la population en matière de ces affections.
LES PATHOLOGIES DE LA PEAU
PATHOLOGIES CHIRURGICALES Infection Furoncle Panaris Anthrax Abcès chaud et
froid Flegmon Gelure Fracture : crâne,
thorax, membres, rachis, bassin
• Appendicite• Escarre• Occlusion• Appendicite• Entorse• Luxation• Plaie• Brûlure
PATHOLOGIES PEDIATRIQUES Fièvre Convulsion Vomissement Diarrhée Angine Laryngite Otite Rachitisme Malnutrition protéino-calorique Déshydratation RAA
PATHOLOGIES MEDICALES Evanouissement et syncope Ulcère gastrique Colique néphrétique Colique hépatique Ictère Anémie Diabète Toxicomanie (alcoolisme- cannabis) Asthme Bronchite.
PATHOLOGIES MEDICALES
EVANOUISSEMENT ET SYNCOPE Définition : une syncope est une perte de
connaissance brève due à un apport insuffisant d'oxygène dans le cerveau.
Causes : - Les causes cardiaques- L'hypotension orthostatique- Les causes métaboliques ou toxiques, comme
l'hypoglycémie ou la prise importante d'alcool, de drogue
- Les causes neurologiques, exp l'épilepsie- Les syncopes réflexes, par exp après un effort de
toux, en avalant ou en allant uriner, déféquer o Signes : "voile noir" devant les yeux, nausées,
vertiges, pâleur et éventuellement des palpitations.
Prévention : éducation du patient de : Eviter les facteurs déclenchants par ex. endroits
surpeuplés et chauds, effets de la toux, cols serrés, etc.
Reconnaître les symptômes annonciateurs Apprendre les manœuvres pour interrompre l’épisode
par ex. position couchée).
Traitement de la cause (maladie responsable).
EVANOUISSEMENT ET SYNCOPE(SUITE)
ULCÈRE GASTRIQUE Définition : c’est une perte de substance de la paroi de
l’estomac ou du duodénum. Causes : du à Helicobacter pylori Signes cliniques : douleur épigastrique, brûlure, crampe. Complications :− Hémorragie digestive.− Perforation.− Sténose.− Cancérisation de l'ulcère gastrique.o Traitement antibiotique et anti-sécrétoire.o Traitement chirurgical en cas de Sténose, perforation, ou complication hémorragique grave de l’estomac.
Helicobacter pylori
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE Définition : la colique
néphrétique désigne des douleurs violentes résultat d'une obstruction de la voie excrétrice du haut appareil urinaire, le plus souvent consécutive à un calcul rénal (lithiase urinaire), entre le rein et la vessie.
Causes : la colique néphrétique est due à une lithiase urinaire.
Signes : douleurs de la fosse lombaire allant vers les organes génitaux.
Traitement : - Traitement des douleurs et réchauffement de la
région douloureuse - Une chirurgie peut être nécessaire pour ablation de
la lithiase.
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE(SUITE)
SOINS INFIRMIERS EN CAS DECOLIQUE NEPHRETIQUE
Prendre les constantes Poser une voie d'abord, faire le bilan
biologique (sur prescription médicale) Administrer les antalgiques selon le protocole
médicale ; souvent une association d'antalgique, antispasmodique et anti-inflammatoire ; parfois morphine
Respecter les positions antalgiques Prélever un ECBU Prévoir un ASP (abdomen sans préparation)
voir une urographie intra-veineuse Veiller aux respect de la restriction hydrique
en période de crise douloureuse (pour éviter les distentions en amont de la lithiase et donc l'augmentation de la douleur).
COLIQUE HÉPATIQUE Définition : obstruction brutale des voies
biliaires par une lithiase. Causes : présence dans les voies biliaires de
calculs biliaires blancs, corps cristallins formés de cholestérol, bruns ou noirs formés des pigments biliaires qui sont produits par la dégradation de l'hémoglobine
Signes : la lithiase provoque une douleur vive en se déplaçant dans les voies biliaires.
Traitement : ablation chirurgicale de la vésicule biliaire.
ICTÈRE Définition : ictère ou jaunisse correspond à la
coloration jaune des téguments peau et muqueuses. Causes :- L'hyperhémolyse - Les cholestases (les hépatites virales)- Les atteintes médicamenteuses- L'alcool- La lithiase de la voie biliaire- L'ictère physiologique de la naissance Signes : coloration jaune des muqueuses, de la peau
et du blanc de l'œil, démangeaisons de la peau Traitement : traitement de la cause (photothérapie,
médicaments, chirurgie).
L’ANÉMIE Définition : diminution du chiffre d’hémoglobine (g/l),
CONSÉQUENCES diminution du transport de l’O2 vers les tissus.
On parle d'anémie si le taux d'hémoglobine est inférieur à 13 g/dL chez l'homme adulte et inférieur à 12 g/dL chez la femme.
13,5 à 16 g/100 mL chez l'homme adulte ; 11,5 à 15 g/100 mL chez la femme adulte et l'enfant. Causes : l'anémie peut avoir différentes causes. Mais la
principale raison est souvent le manque de fer. Signes : asthénie physique, palpitations, dyspnée
d’effort. Traitement : traitement de l’étiologie. Lorsque
l'anémie est plus sévère, une transfusion de sang est nécessaire.
DIABÈTE Définition et causes : deux groupes de maladies : le
diabète sucré et le diabète insipide : - Le diabète sucré : anomalie de synthèse ou de l'action de
l'insuline - Le diabète insipide : déficience en hormone antidiurétique
ou à une insensibilité des reins à cette hormone Signes : Diabète sucré : taux de sucre dans le sang supérieure à 1,26
g/l à jeun (la valeur normale étant comprise de 0,80 et 1,10 g/l) ; une émission d'urine excessive (polyurie) entraînant une soif intense (polydipsie) et une polyphagie (appétit anormalement augmenté)
- Diabète de type 1 : insulinodépendant (maladie auto-immune, le pancréas ne secrète plus d’insuline). Survient à tous les âges.
- Diabète de type 2 : non insulinodépendant (obésité), survient chez l'adulte de plus de 40 ans.
- Diabète gestationnel (de la grossesse) : intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires
Définition : Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit.Types de diabète : Les diabètes sucrés regroupent :
le diabète de type 1 qui débute chez l'enfant ou l'adulte jeune ;
le diabète de type 2 qui débute après 40 ans ; le diabète gestationnel qui survient pendant la grossesse.
Le diabète insipide est une maladie très différente, indépendante du sucre.
DIABÈTE
DIABÈTE DE TYPE 1 Le diabète de type 1 est un diabète insulino-
dépendant ou juvénile, caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière.
Cause : n'est pas connue. symptômes : excrétion excessive d’urine (polyurie),
sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.
DIABÈTE DE TYPE 2
Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant ou diabète, résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.
Symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.
DIABÈTE GESTATIONNEL Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire
une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque ainsi que celui de leur enfant, d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également.
Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.
Le diabète insipide est dû à une déficience en hormone antidiurétique ou à une insensibilité des reins à cette hormone. Il peut être d'origine iatrogénique. Il est nommé insipide car il n'y a pas de sucre dans les urines (les médecins goûtaient les urines avant le développement des techniques de biologie médicale). L'incidence du diabète insipide dans la population générale est de 3 sur 100 0001.le malade boit sans cesse même la nuit et urine 8 à 10 litres par jour, ses urines ne contiennent pas de sucre.
Complications : le sucre dans le sang endommage plusieurs organes du corps : les reins (néphropathie); les yeux (rétinopathie); le système nerveux (neuropathie); le cœur (infarctus) ; les vaisseaux sanguins (hypertension, artériosclérose, etc.).
Traitement : - Insuline toute la vie pour diabète de type 1- Mesures hygiéno-diététiques et traitement médical pour diabète
de type 2- Mesures hygiéno-diététiques et insulinothérapie pour diabète
gestationnel.
DIABÈTE INSIPIDE
SOINS INFIRMIERS EN CAS D'HYPOGLYCEMIE Donner du sucre le plus rapidement possible
Personne consciente et qui parle:- Sucre et eau + sucres lents (pain)
Personne inconsciente: - Appel SAMU
- GLUCAGON INTRA-MUSCULAIRE : 1 ampoule Pose d'une perfusion de sérum glucosé 10% et injection
dans tubulure de2 ampoules de glucose à 30%, renouvelable jusqu'à la reprise de la conscience (maximum toléré localement par la veine, habituellement 3 ampoules) + sucrer per os (sucres lents = pain), dès la reprise de la conscience.
SURVEILLER Si glycémie reste < 0,6 g/L 15 min après resucrage, poser
voie veineuse périphérique
TOXICOMANIE (ALCOOLISME- CANNABIS) Définition : la toxicomanie désigne une dépendance physique
et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques. Causes : différents drogues : Cannabis, cocaïne, alcool,
héroïne, ecstasy, amphétamine, etc. Facteurs favorisants : • Facteurs familiaux (conflits familiaux, parents excessifs ou
sans autorité, violence, abus, etc.)• Facteurs individuels (manque de satisfaction dans les
rapports avec autrui, hyperactivité, trouble de la personnalité)
• Facteurs sociaux (hyper individualisme, recherche de performance professionnelle, scolaire ou sportive, etc.)
• Facteurs génétiques. Signes : amaigrissement, humeurs instables, de graves
troubles de dépression, des troubles cardiaques, de thermorégulation et du comportement.
Complications : l'overdose qui est caractérisée par une insuffisance respiratoire pouvant conduire à la mort.
Traitement : traitements psychologiques en lien avec des traitements médicaux (substance antitoxicomanogène).
ASTHME Définition : gêne respiratoire à l'expiration, on parle
d'obstruction bronchique expiratoire. Causes : allergènes (acariens), pollution (monoxyde
et dioxyde d'azote), fumée de tabac, Signes : dyspnée, oppression respiratoire,
tachypnée ou inversement bradypnée, sifflement à l'expiration (respiration sibilante), tachycardie, tirage, toux, crises qui peuvent arriver après une activité physique.
Complications : asphyxie lors d’une crise d’asthme. Traitement : bronchodilatateur permet de soulager
au quotidien le malade, exp : salbutamol en inhalateur (Ventoline), corticoïdes pour traiter l'inflammation chronique.
En cas de crise : hospitalisation en urgence, oxygénothérapie, l'administration de corticoïde par voie orale ou intraveineuse.
SOINS INFIRMIERS EN CAS DECRISE D'ASTHME
Libérer les voies aériennes Position semi assise Sur avis médicale au masque haute
concentration, et Ventoline. SURVEILLER Ventilation: Fréquence
Amplitude Etat cardio-circulatoire T.A.
Pouls Etat de conscience Si arrêt cardio ventilatoire : massage
cardiaque externe + oxygène, par BAVU ou bouche à bouche.
Inhalateur pour l'asthme
Bronche lors d’une crise d'asthme
Crise d'asthme (animation gif)
LES BRONCHITES Définition : inflammation de la paroi des bronches qui produit de
grandes quantités de mucus, ce qui déclenche une toux persistante. Causes : - Bronchite aigue : virus de l'influenza (grippe) ou le rhume,
infection bactérienne, ou inhalation de poussières, de fumées ou de vapeurs.
- Bronchite chronique (persiste pendant au moins trois mois) : polluants, tabagisme
Signes : - Bronchite aigue : toux sèche, après quelques heures ou quelques
jours, la toux commence à produire un mucus épais. - Bronchite chronique : toux persistante et expectoration d'un grand
volume de mucus qui va obstruer les voies aériennes qui risque d'entraîner un manque chronique d'oxygène.
Complications : broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO cad poumons endommagés), le mucus présent dans les voies aériennes constitue un milieu propice pour la multiplication des virus et des bactéries (exp : pneumopathie).
Traitement : antibiotiques (bronchite bactérienne), expectorants, bronchodilatateurs (en pompe ou en nébulisation),
corticostéroïdes et oxygénothérapie dans la bronchite chronique.
PATHOLOGIES PEDIATRIQUES
PATHOLOGIES PEDIATRIQUES Fièvre Convulsion Vomissement Diarrhée Angine Laryngite Otite Rachitisme Malnutrition protéino-calorique Déshydratation RAA
LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT Définition : la fièvre est définie par une température rectale
au repos supérieure ou égale à 38,0 °C, (+0,5 °C pour la buccale, +0,8 °C pour l'axillaire).
Causes : - Le plus souvent une pathologie bénigne exp :
rhinopharyngite, bronchite, angine ou otite. - Parfois pathologies graves exp : méningite - La fièvre à 40°C est mal tolérée par l'organisme exp : pour le
cerveau, risque de convulsion augmente.- Traitement : Déshabiller l’enfant et le mouiller d’eau tiède, lui faire boire le
plus souvent possible, ce n'est qu'au-dessus de 38,5 degrés que l'on envisage un traitement, ou si le nourrisson a moins de 3 mois.
Avant d'aller consulter un médecin, il est nécessaire d'attendre 24 h pour un enfant entre 4 mois et moins de 2 ans, et 48 h pour un enfant de 2 ans et plus, sauf si les symptômes s'aggravent. (La fièvre a un rôle dans la lutte contre l'infection).
Abaisser la température a 3 objectifs : 1- Empêcher le développement de l'hyperthermie maligne 2- Eviter les convulsions 3- Améliorer le confort de l'enfant
Contrôler la température régulièrement (minimum 2 fois par jour, maxi toutes les 3 heures)
Noter la température Surveiller l’efficacité du traitement, sa tolérance
(allergie) Surveiller les signes de déshydratation Etat général Etat de conscience (teint, respiration, pouls, etc.) Surveiller la bonne prise des repas, des suppléments
hydriques Signes associés (vomissements, diarrhées).
LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANTRÔLE INFIRMIER
CONVULSION CHEZ L’ENFANT Définition : la convulsion est une souffrance des centres nerveux
par une fièvre. Elle concerne les enfants de 6 mois à 5 ans. Causes : liée à une température élevée, souvent supérieure à
39 °C. Signes : la contraction violente et involontaire d'un ou plusieurs
muscles, d'un ou plusieurs membres, voire de tout le corps, de durée inférieure à 15 minutes.
Traitement :- S’assurer que la convulsion est due à la fièvre et appeler le
médecin qui prescrira le diazépam en intra-rectal- Déshabiller totalement l’enfant et le mouiller avec de l'eau tiède
sans l'essuyer- Protéger l'enfant contre les risques de traumatismes- Assurer une libération des voies aéro-digestives supérieures et le
mettre en position latérale de sécurité- Une hospitalisation est nécessaire lorsqu'elle dure plus de
10 minutes, lorsqu'elle se répète très souvent, lorsqu'elle touche un nourrisson de moins de 9 mois ou un enfant de plus de 5 ans, lorsqu'elle est accompagnée de signes neurologiques persistants.
Dégager les voies aériennes Si l’enfant convulse, administrer du
diazépam par voie rectale (sur avis médicale) Position de l’enfant inconscient (si l’on
soupçonne un traumatisme crânien ou cervical, stabiliser d’abord la nuque)
Administrer du glucose par IV (sur prescription médicale)
Prendre les constantes Surveiller de près.
CONVULSION CHEZ L’ENFANTRÔLE INFIRMIER
VOMISSEMENT CHEZ L’ENFANT Définition : Rejet actif du contenu gastrique ou
intestinal par la bouche, c’est à dire s’accompagnant de contractions musculaires abdominales.
Causes : infections (une méningite virale (oreillons etc...) ou bactérienne), appendicite aiguë, erreur diététique, sténose du pylore, hypoglycémie, autres…
Traitement :- Dans les cas bénins (exp : si l’enfant n’a pas régurgité
ou en cas de fièvre) les vomissements cessent en quelques heures
- Conseiller le sein ou le biberon fréquemment pour éviter déshydratation, solution hydro-électrolytique chez le grand enfant
- Si les vomissements se répètent, traitement de la cause (chirurgical ou médicamenteux)
DIARRHÉE CHEZ L’ENFANT Définition : la diarrhée est définie par au moins 3 émissions
de selles molles ou liquides dans une journée. Causes : infection, intoxication alimentaire, éruption
dentaire, allergie alimentaire, autres…. Complications : - déshydratation - dénutrition. Traitement :- Chez le nourrisson : arrêter l’allaitement artificiel
(allaitement maternel à continuer) et lui donner seulement des solutés de réhydratation à volonté pendant 6 heures. Après 6 heures, le lait peut être repris.
- Chez l’enfant plus grand : Mettez ses intestins au repos le temps de leur permettre de cicatriser et proposez-lui des aliments antidiarrhéiques exp : riz
- Si persistance de la diarrhée, appeler le médecin pour lui prescrire un médicament selon la cause.
ANGINE DE L’ENFANT Définition : inflammation aiguë de la région oro-pharyngée,
d'origine infectieuse. Elle touche l'enfant de plus de 2 ans. Causes : les angines sont virales dans 50 à 90 % des cas, et
bactériennes dans les autres cas. Signes : - Maux de gorge - Fièvre si angine bactérienne, absence de fièvre si virale. Complications : la plupart du temps bénignes, seules les
angines bactériennes, sont susceptibles d'entraîner des complications générales : rhumatisme articulaire aigu (RAA).
Traitement :- Angine virale : traitement des symptômes (antalgique et
antipyrétiques) - Angine bactérienne : antibiotiques sur prescription médicale,
en général à base de pénicilline ou de ses dérivés comme l'amoxicilline.
Angine due à un streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.
Angine virale. La muqueuse pharyngée, zone autour de la luette et de l'oropharynx, est rouge et enflammée
L'examen visuel de l'oropharynx permet le diagnostic positif d'une angine
LARYNGITE CHEZ L’ENFANT Définition : la laryngite est une inflammation de la
muqueuse du larynx, d’origine virale ou bactérienne. Fréquente entre 1 et 3 ans.
Causes : d'origine virale, bactérienne, mycosique, ou à la toux.
Signes : difficulté à avaler, fièvre, dyspnée laryngée, difficulté à se nourrir, enrouement ou absence de voix.
Evolution et complications : l’évolution est favorable grâce à la corticothérapie. En l’absence de TRT survient une surinfection bactérienne qui peut s'étendre aux bronches et nécessiter un traitement antibiotique.
Traitement :• Corticoïdes, médicaments anti-inflammatoires qui
diminuent l'œdème du larynx.• La laryngite n'est pas traitée par antibiotique car
elle est virale.
L’OTITE Définition :L’otite est une infection du conduit auditif, le
plus souvent d'origine virale. Elles survient chez l'enfant de 3 mois à 7 ans.
Causes : • défenses immunitaires immatures, trompe d'Eustache
courte, perméable ;• fréquence des rhino-pharyngites (« rhume ») ;• hypertrophie des végétations adénoïdes
(« végétations »), souvent infectées. Signes : douleur de l'oreille (otalgie), fièvre, troubles du
sommeil, troubles digestifs. Complications : abcès intra-cérébrale, thrombose
veineuse intra-cérébrale. le tympan va se percer spontanément et c'est la constatation de pus s'écoulant du conduit auditif qui va alerter les parents.
Traitement : L'otite guérit le plus souvent sans antibiotique en 2 à 3 jours. Dans les infections graves, antibiotiques, anti-inflammatoires contre la douleur.
Otite chronique, large perforation du tympan
Inflammation du tympan Otite moyenne inflammatoire sans collection liquidienne
Otite phlycténulaire
RACHITISME Définition : le rachitisme est une maladie de la croissance et
de l'ossification, observée chez le nourrisson et le jeune enfant. Il touche les enfants entre 6 et 18 mois.
Causes : carence en calcium, en magnésium et en vitamine D (vit D permet l'absorption intestinale active du calcium). Parfois d’origine génétique.
Signes : bourrelets des poignets et des chevilles, incurvation concave en dedans des membres inférieurs, craniotabès, retard de dentition, retard moteur (position assise, marche, etc.).
Complications : la tétanie hypocalcémique est la complication la plus grave (hyperexcitabilité neuromusculaire), fractures. L'hypervitaminose D est aussi grave (hémiplégie, convulsion, coma etc.).
Traitement :- Prévention : administration régulière de vitamine D dès la
naissance jusqu'à l'âge de 18 mois à 2 ans, puisque le lait maternel n'en contient que 30 à 100 U.I./l, l’enfant a besoin de 400 à 1000 U.I./jour.
Traitement curatif : calcium et vitamine D.
Craniotabès : excès de souplesse des os du crâne qui permet leur enfoncement à la pressionfermeture retardée des fontanelles (ouverture persistante au-delà de 18 mois)
La grande fontanelle (2.5 cm x 4 cm) est antérieure et se ferme entre 9 et 18 mois, la petite fontanelle (0.5 cm x 0.5 cm) est postérieure et se ferme entre 2 et 4 mois de vie.
MALNUTRITION PROTÉINO-CALORIQUE
Définition : la malnutrition est une carence alimentaire qui peut être de deux types, soit énergétique (marasme), soit protéinique (kwashiorkor) chez les enfants âgés de 6 mois à trois ans, soit les deux avec maigreur extrême associée à la présence d'oedèmes.
Causes : apport alimentaire insuffisant du à une cause organique, psychiatrique ou sociale (pauvreté).
Signes : fonte du pannicule adipeux, fonte musculaire, anémie, apathie (manque d'intérêt), fatigue, irritabilité, léthargie (manque d’énergie), courbe de poids stationnaire.
Complications : retentissements définitifs du développement staturo-pondéral et psychomoteur de l’enfant.
Traitement : prise en charge globale de l’enfant : antibiotiques contre les infections et introduction d’une supplémentation alimentaire sans interrompre l’allaitement maternel.
MALNUTRITION PROTÉINO-CALORIQUE
(DANS LES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT)
MARASME = est globale du fait que la réduction des apports porte sur tous les
nutriments.
Kwashiorkor : alimentation déficiente en protéines.
Un enfant avec signes de kwashiorkor et de marasme. L'abdomen ballonné et les
œdèmes des pieds.
DÉSHYDRATATION Définition : La déshydratation est la perte d’une
grande quantité d’eau et d’électrolyte. Causes : digestives (diarrhée, vomissement), cutanée
(brûlures), rénales (diabète), pulmonaires (hyperventilation), diminution des apports hydriques (anorexie, troubles de consciences) etc.
Signes : persistance du pli cutané, soif, yeux cernés et hypotonie des globes oculaires, fontanelle déprimée, absence de larmes, sècheresse des muqueuses, perte de poids, etc.
Complications : choc hypovolémique. Traitement : avant 18 à 24 mois: Arrêt du lait, soluté
de réhydratation orale exclusivement (1 sachet pour 200 ml d’eau). Reprise précoce de l’alimentation après 4 à 6 heures (lait habituel).
Dans les cas graves : réhydratation par la sonde naso-gastrique
En cas de choc : Réhydratation intraveineuse.
Préparation de SRO à la maison
3 g de sel (2 pincées)
50 g de sucre (10 morceaux)
1 ampoule de 1 g de chlorure de potassium
LE RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (RAA)
Définition : le RAA est une maladie inflammatoire générale touchant le cœur, les articulations, le système nerveux central et les tissus sous-cutanés.
Causes : elle est causée par le streptocoque β-hémolytique du groupe A, c’est une complication inflammatoire retardée des infections des voies aériennes supérieures par ce germe.
Signes : fièvre, altération de l'état général, dyspnée, palpitations, boiterie, syncopes, œdèmes des membres inférieurs, arthralgies.
Complications : complications cardiaques. Traitement : traitement systématique de toute
pharyngite ou angine streptococcique par antibiothérapie.
Traitement curatif par anti-inflammatoires (corticothérapie), antibiotiques, traitement des atteintes cardiaques.
RÔLE INFIRMIER EN PEDIATRIE
EXAMEN CLINIQUE
Aspect général Dès les premières secondes et la prise de contact : couleur, tonus, conscience => détecter une urgence immédiate
Examen général Enfant dévêtu Matériel adapté Systématique : pouls, TA, conscience, poids, tailles, périmètre crânien
RÔLE INFIRMIER EN PEDIATRIEPréparer une balance. Peser l'enfant si possible,
mesurer la taille. Prendre périmètre crânien Hygiène très importante : se laver les mains Toilettes quotidiennes et changement des langs Prélèvements sanguins et traitement sur
prescription médicale Faire tous les gestes avec douceur, dans le calme,
observer les réactions de l'enfant, lui parler. Tous les gestes et paramètres sont notés dans un
cahier Observer la coloration de l’enfant. Prendre la
température en rectal Aspiration nasale et buccale pour dégager les
voies aériennes S'occuper des parents, leur expliquer, leur donner
des nouvelles le plus vite possible.
PATHOLOGIES CHIRURGICALES Infection Furoncle Panaris Anthrax Abcès chaud et
froid Flegmon Gelure Fracture : crâne,
thorax, abdomen, rachis, bassin
• Appendicite• Escarre• Occlusion• Appendicite• Entorse• Luxation• Plaie• Brûlure
L’INFECTION Définitions : l’infection est une maladie
provoquée par la transmission d'un micro-organisme : virus, bactérie, parasite, champignon.
Un sepsis est une infection grave. Lorsque les cas se multiplient dans un lieu et une
période limitée, il est question d’épidémie. Si la diffusion est beaucoup plus généralisée, il
est alors question de pandémie. Lorsque l'épidémie concerne le milieu animal, il
est question d'épizootie. Lorsque le germe se transmet de l’animal à
l’homme, il est question danthropozoonose ou plus simplement de zoonose.
APPENDICITE
Définition : est une inflammation de l’appendice iléo-cæcal.
Causes : Escherichia coli, Bacteroides (Une flore bactérienne)
Signes : fièvre modérée (38 à 38,5 °C), une tachycardie due à la fièvre, nausées et vomissements et parfois une prostration en chien de fusil.
Complication : péritonite Traitement : chirurgical + ATB.
OCCLUSION INTESTINALE Définition : Une occlusion intestinale est un arrêt
complet du passage des matières et des gaz dans un segment de l'intestin.
Causes : - Obstruction par obstacle : calcul ou aliment, tumeur,
cicatrice péritonéale - Strangulation par : hernie étranglée, volvulus, c'est-
à-dire la torsion de l'intestin - Invagination : le plus souvent à la jonction intestin
grêle/côlon - Péritonite Signes : vomissements, douleurs, gonflement de
l’abdomen, arrêt des gaz et des selles Complications : mort de tissus intestinaux et
perforation, infection Traitement : Chirurgie + pose d’une SNG (sonde naso-
gastrique).
LES ESCARRES Définition et causes :est une lésion cutanée
d'origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses.
Signes : - stade 1 : rougeur - stade 2 : phlyctènes - Stade 3 : nécrose - Stade 4 : plaie fibrineuse (avec du pus) Complications : Multiplication des escarres à
différents stades. Traitement : - Préventif : utiliser des matelas et des
coussins anti-escarres, mobiliser, l'hygiène de la peau et éviter la macération, alimentation est suffisante.
- Curatif : soins de plaie avec asepsie.
PLAIE Définition : une plaie est une rupture de la barrière
cutanée. Causes : - plaie de pression, - Plaie causée de manière accidentelle, par une
chute, une morsure ou un contact avec un outil ou un objet tranchant
- Plaies chirurgicales Complications : - hémorragie - Infection - TétanosTraitement : pansement après nettoyage et
désinfection + ATB.Sérum anti-tétanique pour les plaies accidentelles.
FRACTURE : CRÂNE, THORAX, RACHIS, BASSIN, MEMBRESGÉNÉRALITÉS
Définition : une fracture est une lésion par rupture de la continuité d’un os
Causes : il existe 3 types de fractures : 1 - La fracture osseuse : due à un traumatisme suite
à une chute ou un coup 2 - La fracture de fatigue : micro-traumatismes
répétitifs, efforts très prolongés imposés à un os (sportifs avec entraînement excessif)
3 - La fractures dites pathologiques : os déjà fragilisé (tumeur…)
Signes : douleur, impotence fonctionnelle Complications : - Ouverture : hémorragie et infection ; - Lésion vasculaire avec ischémie ; - Lésion nerveuse.
TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL Définition : rupture de l'os du crane, l'atteinte
neurologique à craindre Causes : les accidents de la circulation
représentent une des premières causes Signes : fracture de la boîte crânienne,
vomissements, Convulsions, bradycardie Complications : - Séquelles, exp : épilepsie, paralysie, troubles
psychiques, etc.Traitement : nettoyage et suture des plaies du cuir
chevelu, surveillance de l'état de conscience pendant 48 heures à l’hôpital, chirurgie pour évacuer les hématomes.
Les cas graves relèvent de la réa.
TRAUMATISME THORACIQUE Définition : c’est la fracture d'une ou plusieurs
côtes qui rend la respiration douloureuse, difficile.
Signes : - Douleur et difficulté respiratoire - Crachats de sang - « Volet costal » : une partie de la poitrine
bouge à contresens de la respiration : elle s'abaisse à l'inspiration et s'élève à l‘expiration.
Complication : Elle peut entraîner une atteinte des poumons, avec un hémothorax (le poumon se remplit de sang) ou un pneumothorax (le poumon a une « fuite d'air » et ne peut plus jouer son rôle), qui peut mettre en jeu le pronostic vital.
o Traitement : chirurgical.
FRACTURE DU BASSIN Définition : Les fractures du bassin sont des
dissolutions des os du sacrum et des deux os iliaques.
Signes : douleur dans les reins et une boiterie. Causes : choc violent, exp : au cours d'un
accident de voiture ou d'une chute d'un point élevé exp : lors du parachutisme.
Complications : - Lésion vasculaire : hémorragie. - Lésion urinaire : lésion de la vessie ou de
l’urètre. - Lésion nerveuse : lésion du nerf sciatique. Traitement : traitement orthopédique (traction
ou corset ou plâtre) plus rarement chirurgical (vis et plaque) dans les grands polytraumatismes.
TRAITEMENT ORTHOPÉDIQUE
Hamac de suspension
HAMAC + TRACTION POUR RÉDUCTION D’UN CISAILLEMENT VERTICAL
DISJONCTION DE LA SYMPHYSE PUBIENNE
Complications urétrales
PLAQUE FIXATEUR EXTERNE
Traitement chirurgical de la disjonction avec conservation des ligaments postérieurs
Photo J. Chouteau
ENTORSEDéfinition : une entorse ou foulure est un
traumatisme de l’articulation (des ligaments de cheville, genou, poignet, pouce…)
Causes : mobilisation excessive d'une articulation.
Signes : enflure, douleur, ecchymose, impotence fonctionnelle.
Traitement :- Analgésiques contre la douleur.- Chirurgie pour rapprocher les berges des
ligaments déchirés (ligamentoplastie à partir des structures de voisinage).
FRACTURES DES MEMBRES Définition : une fracture des membres est une lésion
par rupture d’un os des membres inférieurs ou supérieurs.
Causes : choc, chute, flexion, torsion. Signes : douleur, impotence fonctionnelle,
déformation : formation d'un œdème, fracture avec déplacement, hématome.
Complications immédiates et lésions associées : hémorragie externe par des plaies (fracture ouverte), hémorragie interne (fracture fermée), lésions nerveuses, lésions musculaires, lésions tendineuses et articulaires.
Complications tardives : phlébites, infection, raideur. Traitements : orthopédique (réduction par traction,
plâtre ou contention), chirurgical (ostéosynthèse à l'aide de vis, de plaques, de clous), sutures des plaies.
ostéosynthèse
LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
SOINS PRÉ-OPÉRATOIRESLA VEILLE DE L’OPÉRATION
−Réaliser le bilan sanguin −Faire réaliser et récupérer les examens radiologiques−Prise des constantes−Vérifier le dossier du patient la veille au soir de l’intervention−Douche préopératoire ou bain au lit avec un antiseptique (Bétadine scrub*)−Préparation cutanée (champ opératoire); Dépilation à la tondeuse chirurgicale−Préparation colique : lavement évacuateur−Informer le patient qu’il devra rester à jeun à partir de minuit −Administrer la prémédication pour calmer l’anxiété (sur prescription médicale).
Avant le départ au blocS’assurer qu’il soit bien à jeunPrise des constantesDouche préopératoire ou bain au litHabillage avec la tenue de blocFaire uriner le patient juste avant le
départ au blocLui demander de retirer les prothèses
dentaires et auditives, les lentilles oculaires, les bijoux et percings, etc…
Patient descendu au bloc sur appel.
SOINS PRÉ-OPÉRATOIRESLE JOUR DE L’OPÉRATION
Préparation de la chambre Installer l’oxygène Mettre une potence, un haricot, un bassin ou un urinal Soins post-opératoires Installation du patient, laisser les barrières jusqu’à son
réveil complet Procéder au branchement des différents appareils :
oxygène, aspiration gastrique Surveillance des constantes Surveillance du risque hémorragique Surveillance des différents drainages (quantité, aspect
et couleur du liquide ) Lever précoce (dans les 12h) pour diminuer le risque
thrombo-embolique, les escarres et les pneumopathies Changement de pansements sur prescription médicale.
SOINS PER-OPÉRATOIRES
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SURVEILLANCE DES DIFFÉRENTS DRAINAGES
Lame multitubulaire Lame de Delbet
SOINS DE TOUS LES JOURS EN CHIRURGIE
Surveillance et vidange des drainages Surveillance des signes d’infection : température,
aspect de la cicatrice Appliquer les thérapeutiques prescrites Bains de siège pour les opérés d’hémorroïdes ou
de fissures anales (4 à 6 fois par jour) Surveillance biologique Les soins de nursing (literie et toilettes) Education du patient à sa sortie : conseils sur
l’alimentation, l’hygiène, (il peut prendre une douche, pas de bains pendant 3 semaines)
Donner rendez-vous pour changement des pansements.
DRAINS ET LAMES
Drain siliconé Lame multitubulaire
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