Mise en oeuvreSévérite de la crise Financement
- Impact du phénomène “La Niña”: deux saisons des pluies consécutives manquées, combiné a une hausse des prix alimentaires mondiaux.
- Crise à multiple facettes: déplacements/migrations internes, insécurité alimentaire par manque d’approvisionnement des marchés et barrières d’accès (prix), perte de sources de revenus/moyens d’existence, conflit.
- Manque d’accès humanitaire et absence d’acteurs: UNICEF a pris la relève en l’absence du Programme Alimentaire Mondial
UNICEF: réponse sur budget de l’appel régulier à partir de février, préparation de plans à grande échelle mai/juin, arrivée des financement à partir de juillet.
FACTEURS ET CHRONOLOGIE
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2011
STRATEGIE DE REPONSEUNE EXPANSION MASSIVE DES INTERVENTIONS D’URGENCES AXEE AUTOUR DE LA REPONSE NUTRITIONNELLE
> Traitement de la malnutrition aigue sévère : multiplication par 2 de la cible d’admission mensuelle en programme thérapeutique ambulatoire
> Prise en charge directe de la malnutrition aigue modérée et des distributions alimentaire générales : pour combler l’absence du PAM
> Renforcement des services de santé, des efforts de vaccination, de prévention et de réponse aux épidémies: pour endiguer les facteurs aggravants de mortalité pour les enfants malnutris (rougeole, cholera, etc.)
> Augmentation de la couverture eau, hygiène et assainissement: interventions et distributions à partir des centres nutritionnels pour un paquet intégré
> Approche intégrée Education/Protection avec composante nutrition/santé: coupons alimentaires dans les écoles / espaces amis des enfants.
JUIN 2012: DEFIS/OU EN SOMMES NOUS?Diminution de l’accès suite à l’expulsion des ONG et agences au Sud –enfants hors de portée de l’action humanitaire.
La famine est terminée, mais de nouvelles inquiétudes existent sur les pluies – relativement meilleures qu’en 2011, mais inégales et en deçà des besoins – il faudra plusieurs bonnes saisons pluvieuses à la suite pour un relèvement durable.
Incertitudes quant à la fin de la période de gouvernement de transition en août – quelles étapes suivantes? Sur-focalisation sur la politique et la piraterie au détriment des besoins humanitaires et de relèvement.
Multiples offensives militaires entre les incursions kenyanes et éthiopiennes et la poussée de l’AMISOM – risques de nouveaux déplacements, de flux de refugiés et de victimes civiles
Persistance de la présence Al-Shabaab – mouvement vers le Nord, maintien dans les zones rurales/reculées, hausse des attentats et tactiques asymétriques dans les zones reprises/urbaines
Déclin des financements/ financement à cout terme rends plus difficile d’assurer une programmation solide pour rompre le cycle de crise
Couts de coordination reflétés dans les secteurs
Secteur Besoins Fonds Recus Gap %
WASH 22,272,157 2,380,863 19,891,294 89%
Sante 25,941,052 3,707,477 22,233,575 86%
Nutrition 103,058,306 35,887,986 67,170,320 65%
Education 20,598,566 3,295,741 17,302,825 84%
Protection 12,474,939 3,167,755 9,307,184 75%
Abris 4,784,835 36,929 4,747,906 99%
Total 189,129,855 48,476,751 140,653,104 74%
La crise somalienne est une crise pour les enfants – quand les seuils d’alertes sont atteints, pour eux il est souvent déjà trop tard.
Des progrès ont pu être réalises - l’expansion des sites nutritionnels, mise en place des transferts monétisés, l’augmentation de la scolarisation, les stratégies d’accès durable à l’eau / l’assainissement.
Nous savons quelles interventions mener.Nous savons que la crise est cyclique et continuera de menacer.Il nous faut donc investir dans la durabilité et la résilience.
Résilience: capacité d’anticiper, de gérer, de s’adapter et de surmonter les chocs.
> Stratégie conjointe de l’UNICEF, du PAM et de la FAO pour assurer des moyens de subsistance durables (Agriculture/FAO), la mise en place de filets de sécurité pour les périodes de soudure (« Cash for Work »/PAM) et le renforcement des services sociaux (interventions communautaires/UNICEF).
INVESTIR POUR LES ENFANTS
MERCI /MAHADSANID
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