Download - METEO Dangers & concept de protection

Les risques liés aux intempéries

Où résident les risques ?

Comment prévenir les risques liés aux orages ?

Averses de pluie, de grêle, rafales de vent et foudre

apparaissent brutalement, lors du développement des

Organiser une surveillance en temps réel pour les sites sensibles

Pluie ou neige abondante, vent fort : évoluent lentement, pas de risques aigus

…Les modèles numériques les plus performants ne sont pas en mesure

de prévoir précisément le lieu et le moment où un orage va se développer

Selon MétéoSuisse

ORAGES

METEOCOM La prévention des risques liés aux intempéries www.meteocom.ch

Orages

Le développement

Dans l'air humide et sous

le soleil, en période estivale,

des cumulonimbus peuvent se

développer en

20 à 30 minutes.

Un cumulonimbus plafonne

vers 12'000 m d'altitude et

son sommet prend la forme

d'une enclume.

Chaque cumulonimbus contient plusieurs millions de tonnes

d'eau, liquide ou sous forme de glace.

C’est à partir de ce type de nuage qu’ éclatent les orages

avec des averses violentes de pluie, de grêle, des rafales

de vents et des coups foudre.


Orages

La pluie, la grêle

La température du sommet des

cumulonimbus est de l'ordre de

– 55°C. Les flocons de neige

qui s'y forment s'agglomèrent et

tombent en entraînant des mas-

ses d'air vers le bas.

La grêle se forme dans les forts

courants ascendants (parfois de

plus de 20m/s ou 100 km/h) à l'in-

térieur de certains cumulonimbus.

La vitesse de chute des grê-

lons peut atteindre 160 km/h.

La vitesse de chute de l’air froid et la neige

fondue en de grosses gouttes de pluie pro-

duisent de fortes averses sous le nuage

(jusqu'à 100 mm/h) et des rafales de vent.

Surfusion : 0 à -15°C liquide

-15 à - 40°C >> congélation.


Orages La foudre 1

Au cours du processus de

formation des précipitations,

le cumulonimbus se charge

d’électricité ce qui occasion-

ne de puissantes décharges

électriques. C’est la foudre.

C'est lorsque la foudre

éclate

que l'on peut utiliser le terme

"ORAGE".

La foudre peut éclater au sein d'un nuage, entre

différents nuages ou entre un nuage et le sol. Elle est

visible sous la forme d'un éclair.

Le tonnerre est l'onde de choc sonore provoquée par

l'explosion de l'air, surchauffé par le passage de la

décharge électrique.


Orages La foudre 2

L’éclair (la décharge électrique) qui éclate le long du traceur

est appelé «arc en retour». Son intensité peut aller de 15’000

à 150’000 Ampères.

Plusieurs «arcs en retour» peuvent emprunter le même traceur.

En fonction de l'intensité du champ électrostatique qui

conduit à l'établissement du traceur, le point d’impact de la

foudre n’est pas forcément le plus élevés d'un site.

Le principe de la «cage de Faraday»

représente toujours la meilleure pro-

tection contre la foudre.

Avant que n'apparaisse l'éclair, la

foudre prépare son chemin en cré-

ant un traceur (canal d'air ionisé).


Orages

Les rafales

Après environ deux

heures d'activité,

une cellule orageu-

se génère de plus

en plus de courant

descendants. Au

voisinage du sol, ils

se traduisent par de

violentes rafales

qui peuvent attein-

dre 50 à 150 km/h.

Le vent ressenti au sol n'est

pas représentatif du sens de

déplacement d'un orage.


prévenir les risques liés aux intempéries

avec le système comMET pour la sécurité des personnes et des biens

Essentiellement les risques liés aux orages : les fortes averses de pluie, ou de grêle, voire de neige

ainsi que les coups de vent et l’activité foudre.

les risques associés aux basses températures :

la formation de plaques de glace, de verglas.

suivre l’évolution des situations météo

l’arrivée des zones météorologiquement actives, en évaluer

l’intensité et mieux adapter les décisions à prendre (entretien des

routes, fourniture d’énergie, la sécurité des personnes et des biens.

la fin des périodes perturbées.

La surveillance des intempéries


Moyens mis en œuvre : Satellite météo

«visible» de jour

«infrarouge» jour et nuit

Suivre l’arrivée

des perturbations et

en évaluer l’intensité

Confirmer la fin de

l’activité des intempéries

36’000 km

Images 15 min

Surimpression

de divers para-

mètres météos


Moyens mis en œuvre : Radar météo

et localisation

de la foudre

Surimpression de

divers paramètres

météos, en particu-

lier les impacts de

foudre des 30 der-

nières minutes.

Suivre l’évolution

des perturbations et

en évaluer l’intensité

Confirmer la fin de

l’activité des intem-

péries

RADAR’s suisses :

Dôle, Plaine morte,

Albis et Monte Lema

Intensité momen-

tanée des précipita-

tions, exprimée en

mm/h, ou «en litres

par m2/h»

1 mm de pluie

= 1 cm de neige


Radar météo : Orages locaux (thermiques)

Image SATELLITE animée renouvelée toutes les 15

minutes, en animation sur une période de 2 heures.

En été, lorsque l’air est

suffisamment humide et

par vent nul, des orages

peuvent de développer

en cours d’après-midi,

de façon aléatoire.

Un léger vent général

favorisera l’apparition des

orages sur le relief.


3 jours au préalable, les

modèles avaient bien pré-

vu, une situation orageuse

pour le 28 août 2003

Image RADAR montrant l'intensité des précipitations,

renouvelée toutes les 15 minutes. En surimpression

les impacts de foudre (+) des 15 dernières minutes.

Radar météo : Orages associés à un front froid

Mais seule une surveillance continue a

permis de voir la violence du front ora-

geux qui abordait la Romandie.


Moyens mis en œuvre : Observations

Paramètres, mesurés

aux stations météos

visualisables en sur-

impression sur les

images radar et sat.


Moyens mis en œuvre : Formation

METEOCOM assume la formation

nécessaire à l'utilisation des systèmes

recommandés ainsi que des cours et conférences sur

les principes de base de la météorologie, destinés aux personne

qui sont chargées de la prévention des risque liés aux intempéries.

Former des Partenaires ACTIFS


A 20 h, alors que, la RTS annonçait :

« nous continuerons encore ce soir

à bénéficier d’un temps sec et d’une

nuit quasiment claire », sur les radars, on

voyait déjà arriver une activité orageuse importante !!

Prévision manquée, orages perturbateurs

1er aout 2012


Les rafales de vent ont cédé leur

place à des pluies torrentielles et

à une déferlante d’éclairs.


Commentaire de

MétéoSuisse

Malgré les gros progrès

de la météorologie, la

prévision des orages

reste un exercice dif-

ficile où les pièges sont

nombreux.

La plupart des modèles

numériques à haute

résoution, même s'ils

arrivent à simuler de

manière parfois très

réaliste une cellule

orageuse, ne sont pas

en mesure de détermi-

ner précisément le lieu

et le moment où un

orage va se développer.

En ce sens, à l'échelle fine,

l'orage reste un élément imprévisible.


A Lausanne, la foudre

s’est abattue pas moins

de 1700 fois


Orages avec grêle : alerte et observation

Lu dans la Presse : De violents orages

ont frappé la Suisse romande et le

Plateau jeudi après-midi. Les rafales de

vent de plus de 100 km/h étaient as-

sorties de pluie et de grêlons atteignant

parfois la grosseur de balles de ping-

pong. La grêle a causé des dégâts pour

plusieurs millions de francs dans les

cantons de Vaud, Fribourg et Berne.

23 juillet 2009



Vers 15 h, le radar détecte une cellule orageu-

se dans la région du Marchairuz, dont les ca-

ractéristiques sont semblables à celles d’un

orage estival «standard» sur le Jura.


Vers 15 h 10, la croissance rapide de l’in-

tensité des précipitations (voir l’échelle ci-

dessous), laisse penser à une potentialité

de chute de grêle...


… qui se confirme vers 15 h 20 avec une

zone où les précipitations de plus de 100

mm/h peuvent être associée à des chutes

de grêle.


A 15 h 30, alors que l’occurrence de chute

de grêle est confirmée...

Alerte aussi envoyée par SMS


…une alerte assez exceptionnelle (couleur

violette) est publiée, une telle intensité de

grêle n’ayant pu être prévue.

Lu dans la Presse : Dans le canton de Fribourg, la région au nord du Gibloux a été fortement

touchée, principalement Romont et ses alentours. Les cultures ont été fortement endo-

mmagées tandis que des velux ont éclaté, a indiqué la police, qui reçu 367 appels. De

nombreuses caves ont été inondées et plus de 400 pompiers ont dû être engagés.


La cellule orageuse se déplace maintenant en

direction du Nord-est, à près de 100 km/h.


La région de Fribourg est touchée


Après Fribourg, c’est le canton de Berne


L’autoroute Berne – Thoune est atteinte

Lu dans la Presse : Les orages ont aussi provoqué des dégâts dans le canton de Berne, où

de nombreuses caves et rues ont été inondées. Quelque 18 litres de pluie par mètre carré

sont tombés dans la région de Berne. Un arbre s'est couché sur l'autoroute A6 entre

Berne et Rubigen, provoquant un bouchon.



Et la cellule prend des dimensions rarement

vue jusque là et, comme on peut le constater

avec les moyens détection actuels, une telle

cellule a très peu d’activité foudre.


Lu dans la presse : Les violentes chutes de

grêle qui se sont abattues sur le Plateau

ont endommagé cultures et bâtiments. Les

dégâts se montent à plusieurs dizaines de

millions de francs. A Fribourg, on évoque

la grêle la plus importante de ces trente

dernières années.

Rien que pour les cultures, les dommages

sont évalués à 20 millions de francs, es-

time le directeur de l'assurance Suisse

grêle. "On s'attend à 5000 déclarations de

sinistres", indique ce dernier, qui rappelle

que la grêle a touché les cantons de Vaud,

Fribourg, Berne et Lucerne.

La canton de Vaud fait aussi grise mine.

Pour l'heure, quelque 200 annonces de

dégâts à des véhicules ont été adressées à

l'Etablissement cantonal d'assurance.

Dans le canton de Berne la facture devrait

également être salée. «il est clair que cela

atteindra plusieurs millions de francs»,

indique la porte-parole de l'Assurance im-

mobilière du canton de Berne. L'établis-

sement a déjà reçu 600 déclarations de

dommages.


Et la cellule continue son chemin en direction

de Lucerne, sans perdre de son activité…


Mais, du côté de Mühleberg, un phénomène

quasiment identique prend naissance…


Mais, du côté de Mühleberg, un phénomène

quasiment identique prend naissance…

sans alarme particulière !!

Orage violents sur la FFG à Bienne,

foudre, grêle et rafales

Lu dans la Presse : De violents orages se sont

produits ce jeudi vers 16 h10 sur la région

genevoise, entre 16h15 et 16h30 sur la région

nyonnaise puis vers 16h45 dans la région

Morges-Bussigny-Cossonay -Bière.

Lu dans la Presse : Des rafales de 118 km/h ont

été mesurées à Genève, 112 à Bière et 102

km/h à Nyon durant cet épisode orageux. Les

pluies, tombées souvent sous forme de grêle,

se sont montrées très intenses.


20 juin 2013

MétéoSuisse avait émis un bulletin

d’alerte « orange »,c’est à dire danger

marqué pour cette journée de jeudi,

Situation à 17H55 :

Lu dans la Presse : Des orages encore

plus violents que ceux qui ont touché

l'ouest lémanique sévissent sur le canton

de Neuchâtel, le nord vaudois et l'ouest

du canton de Fribourg.

Cette violente zone orageuse prend la

direction du canton du Jura via le

Seeland

Frédéric Glassey, MeteoNews SA,

Lausanne/Zurich/Paris, le 20 juin 2013

à 17h55


Image comMET avec

- Intensité des précipitations

- Impacts de foudre

20.06.13 Depuis 17h30, on pouvait « voir » le danger fondre sur Bienne


20.06.13 Depuis 17h30, on pouvait « voir » le danger fondre sur Bienne


Lu dans la Presse : Le vent violent qui

a soufflé vers 18 heures sur la région

biennoise a couché des arbres sur

les routes et une grande tente a été

soufflée à Ipsach, sur la rive sud du

lac de Bienne, dans l’enceinte de la

fête fédérale, faisant 39 blessés dont

6 gravement, 9 moyennement et 24

légèrement.

Un gymnaste de 17 ans témoigne : «D’un seul

coup, il a fallu qu’on dégage. La tente s’est

arrachée en deux secondes. Il y a eu cette

puissante rafale de vent, du jamais vu dans

ma vie. Ça été rapide et si violent. Par chan-

ce, on avait bien senti venir la tempête. On

s’était préparé à déguerpir. Je pensais

d’abord à une grosse pluie, mais pas une

telle tempête. C’était apocalyptique».


Ipsach, sur la rive sud du lac de Bienne, dans l'enceinte de la fête fédérale.

Image: Keystone


1 - Passer un accord avec un service météo pour bénéficier de la garantie

d’une surveillance en «temps réel» de la manifestation, à partir des locaux de ce service.

2 - Donner à quelques membres du comité d’organisation une formation en météorologie

élémentaire (à l’instar des responsables des services des routes, de l’énergie, de la sécurité

etc.) pour assurer la compréhension correcte des explications fournies par le service

météo dans un dialogue de tous les instants si la situation l’exige.

3- Doter le comité d’organisation d’un équipement pour la visualisation de la situation

météo en temps réel et le former à son interprétation élémentaire, pour mieux dialoguer

avec le service météo, apprécier l’évolution en temps réel de la situation et, la cas échéant,

prendre l’initiative de contacter le service météo pour des éclaircissements.

4 - Planifier les mesures à prendre en cas de péjoration de la situation météo.

Les points 2 et 3 peuvent être délégués è une société de sécurité disposant des com-

pétences correspondantes et peut être de plus d’expérience.

METEOCOM peut assumer les modules de formation mentionnés ci-dessus.

La surveillance des risques liés aux intempéries

lors de manifestations en plein air,

selon le concept de METEOCOM
