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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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Domaine des Sciences de la Société
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Mention GESTION
MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION
Parcours : Finance et Gouvernance d’Entreprise
Politique et stratégie financière de l’entreprise Lisa Distribution
Présenté par : RAZAFIMANDIMBISOARANTO Mamitiana Jean Lucien
Sous l’encadrement de :
Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick
Expert comptable, Enseignant chercheur au département Gestion
Année universitaire : 2015-2016
Session : Décembre 2018 Date de soutenance : 10 Décembre 2018
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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Domaine des Sciences de la Société
………………………………………………
Mention GESTION
MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION
Parcours : Finance et Gouvernance d’Entreprise
Politique et stratégie financière de l’entreprise Lisa Distribution
Présenté par : RAZAFIMANDIMBISOARANTO Mamitiana Jean Lucien
Sous l’encadrement de :
Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick
Expert comptable, Enseignant chercheur au département Gestion
Année universitaire : 2015-2016
Session : Décembre 2018
i
REMERCIEMENTS
En premier, je tiens à remercier le Bon DIEU de m’avoir donné le courage, la force, la
santé, et sa bénédiction durant mes années d’études à l’Université d’Antananarivo, en particulier
à la réalisation de ce mémoire de fin d’études. Mes plus vifs remerciements ainsi que ma
profonde gratitude aux personnes qui suivent :
Monsieur Armand René Panja RAMANOELINA, Professeur titulaire, Président de
l’université d’Antananarivo ;
Monsieur, Olivaniaina David RAKOTO, maitre de conférences, Doyen de la Faculté DEGS
à l’Université d’Antananarivo ;
Madame Corinne RANDRIAMBOLOLONDRABARY, Maître de conférences, Chef de
Département de la mention Gestion de l’Université d’Antananarivo ;
Madame Saholiarimanana ANDRIANALY, Professeur titulaire, Directeur du Centre
d’Etudes et de Recherche en Gestion (CERG) à l’Université d’Antananarivo.
Qui nous ont accueillis chaleureusement dans ce Département durant la préparation de
nos études ;
Monsieur Jean Patrick RANDRIAMIANDRISOA, Expert-comptable, Enseignant à
l’Université d’Antananarivo qui malgré ses lourdes responsabilités, a accepté de nous
aider et de diriger notre travail avec sérénité. Ses conseils et critiques nous ont
beaucoup aidé à affiner cette étude.
Qu’il me soit aussi permis d’adresser mes sincères reconnaissances :
A tous les professeurs de l’université, pour les savoirs qu’ils m’ont transmis durant mes
années d’études à Ankatso
A tous les membres du personnel de l’entreprise Lisa Distribution pour leur accueil, leur
aide, leurs appuis et surtout sur la confiance qu’ils nous ont accordé durant le stage.
A tous les membres de ma famille qui m’ont apporté leurs soutiens moraux, matériels,
et financiers durant le processus du travail.
Enfin, je remercie plus généralement toutes les personnes, qui de près ou de loin, ayant
contribué à la réalisation de ce mémoire.
ii
LISTE DES ABREVIATIONS
AC : Actif courant
ANC : Actif net courant
B.U : Bibliothèque Universitaire
BN: Benefice Net
BOA: Bank of Africa
CA: Chiffre d’affaires
CAF : Capacité d’autofinancement
CMPC : Coût Moyen Pondéré du Capital
CP : Capitaux propres
CT: A court terme.
IMRED : Introduction, Matérielles et méthodes, Résultats, Et Discussions
LSD : Lisa Distribution
LT: A long terme.
NTIC : Nouvelles technologies de l’Information et de Communication
PC : Passif Courant
PESTEL : Politique, environnemental, social, technologique, économique et légal
PNC : Passif net Courant
PPN : Produit de première nécessité
PV : Perte de valeur
RCS : Registre de commerce des sociétés
RS : Ressources stables
SOCOBIS : Société Confiserie Biscuitière
SWOT: Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats
TTC: Toutes Taxes Comprises
RN: Résultat Net
DAP : Dotation aux amortissements et Provision
TN : Trésorerie nette
iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
I – Liste des tableaux :
Tableau n°01 : Fiche signalétique de l’entreprise LSD………………………………………………………….09
Tableau n°02 : Effectif de l’entreprise LSD…………………………………………………………………………12
Tableau n°03 : Quelques exemples de ratios……………………………………………………………………….18
Tableau n°4 : Représentation des méthodes de travail……………………………………………………….22
Tableau n°5 : Bilan actif de LSD entre 2015, 2016 et 2017………………………………………………….25
Tableau n°6 : Capitaux propres et le passif du bilan entre 2015,2016 et 2017 ……………………26
Tableau n°7 : compte de résultat entre 2015,2016 et 2017 ………………………………………………..28
Tableau n°8 : Calcul du CAF par le résultat net ……………………………………………………………………29
Tableau n°9 : Calcul du ratio de rentabilité financière…………………………………………………………30
Tableau n°10 : Calcul du taux de marge d’exploitation………………………………………………………..30
Tableau n°11 : Calcul du TN par les trésoreries……………………………………………………………………30
Tableau n°12 : Ratio de créance clients:……………………………………………………………………………..31
Tableau n°13 : Calcul délai de rotation crédits fournisseurs………………………………………………..32
Tableau n°14 : Résumé des politiques financières et des stratégies correspondants
pour2017…………………………………………………………………………………………………………………………….34
Tableau n °15 : Liste des fournisseurs …………………………………………………………………………………..39
Tableau n °16 : Forces et faiblesses des ratios de LSD………………………………………………………..42
Tableau n °17 : Forces et faiblesses de la politique et stratégie financière de LSD……………..44
Tableau n °18 : Analyse SWOT de LSD après analyse…………………………………………………………..45
II – Liste de figures :
Schéma n°1 : Organigramme de LSD……………………………………………………………………………….....13
Schéma n°2 : Evolution du CA entre 2015 et 2017 (en Ariary)……………………………………………..33
iv
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE …………………………………………………………………………………………………01
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES………………………………………………………………………………06
Section 1 : Quelques notions sur la politique et stratégie financière………………………06
Section 2 : Présentation de la Société Lisa distribution……………………………………………08
Section 3 : Méthodologie de recherche…………………………………………………………………..15
CHAPITRE II : RESULTATS…………………………………………………………………………………………………….23
Section 1 : Elaboration de la politique financière de la société LSD………………………….23
Section 2 : Politiques et stratégies financières de LSD……………………………………………..33
Section 3 : Situation de LSD par rapport à son environnement…………………………………35
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS…………………………………………………………41
Section 1 : Discussions…………………………………………………………………………………………….41
Section 2 : Proposition de solution sur l’analyse financière………………………………………46
Section 3 : Recommandations…………………………………………………………………………………55
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………………………………………62
1
INTRODUCTION GENERALE
En général, toute entreprise qui opère dans un domaine d’activité qu’elle soit
commerciale, industrielle, institution financière est toujours un lieu où se rencontrent une
offre et une demande. Elle est toujours en interaction avec ses clients qui expriment leur
demande ainsi que ses fournisseurs, ceux qui lui offrent les moyens de produire pour
satisfaire ses clients. Dans son activité, une entreprise à un de fonds appelé capital qu’elle
utilise pour faire de bénéfice, c’est donc dans cette action d’augmenter les capitaux que la
politique financière va entrer en jeu. Les dirigeants ont intérêt à avoir suffisamment de
compétence sur la notion de finance pour atteindre leurs objectifs. Les dirigeants doivent
avoir un plan bien défini pour produire des résultats positifs c'est-à-dire faire rapporter au
fonds initialement donné, les bénéfices. En d’autre, terme, ils doivent être de bons managers
pour arriver à atteindre leurs objectifs. Ils doivent donc gérer, planifier, organiser et faire des
suivis financiers. En tant que manager, le diagnostic est évident pour l’ensemble des acteurs
de la gestion d’une entreprise. De plus, l’évolution du contexte économique, politique, et
stratégique ont entraînés d’importantes adaptations mais pas pour autant suffisants pour
atteindre les objectifs fixés. Le fait de planifier consiste en quelque sorte à définir une
politique financière. La réalisation des objectifs se fait par la suite par l’intermédiaire des
stratégies appropriées. La politique générale se définit comme l’ensemble des principes
directeurs et des grandes règles et normes qui orientent en permanence l’action. La
politique proprement dite est reliée à plusieurs fonctions : économique, sociale, culturelle,
administrative, financière, etc.1. A cet égard, elle utilise les informations venant de ces
autres fonctions citées ci-dessus ainsi que des méthodologies qui lui sont propres.
La politique est fortement liée à l’organisation financière de l’entreprise. Elle est l’un
des outils qui permettent d’optimiser le capital, si on ne cite que la mathématique
financière, qui rassemble les outils d’analyses, de modélisation, de calcul sur les taux
d’intérêt et les instruments financiers ; l’évaluation financière qui estime les valeurs des
actifs que ceux-ci soient financiers ou des entreprises ; la finance comportementale identifie
les facteurs psychologiques individuels et collectifs, elle intervient sur la décision financière
et les effets sur la formation de prix et sur le rendement.
1 KEISER A.-M., Gestion financière, Paris : Editions ESKA, 2001, 638p.
2
La politique financière2 a comme objectif principal la gestion c'est-à-dire elle recourt
à l’étude, à la prévision, à la planification, aux suivis, aux contrôle des réalisations dans le
seul but de maximiser l’avoir de l’entreprise. En effet, l'analyse financière consiste en un
examen approfondi des comptes d'une entreprise et de ses perspectives, afin de fournir soit
une évaluation de l'entreprise, destinée la plupart du temps à d'actuels ou de possibles
futurs actionnaires, soit une évaluation de sa seule solvabilité, afin de déterminer si
l'entreprise analysée peut être une contrepartie acceptable par les acteurs principaux, soit
un diagnostic interne servant de supports à des choix stratégiques concernant les modes de
financement ultérieurs. Le but de cette analyse est de fournir, à partir d'informations
d'origines diverses mais surtout d'informations comptables, une vision synthétique qui fait
ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant, l'investisseur et le prêteur
dans leur prise de décision.
Les aspects les plus souvent étudiés sont la profitabilité, la solvabilité, la liquidité de
l'activité. Cela implique que dans sa définition le dirigeant doit mettre en place des
instruments de mesure et d’évaluation proportionnelle à sa politique. Pour la mise en œuvre
de cette politique, les dirigeants appliquent des stratégies. La stratégie permet de définir
non seulement les plans à suivre pour atteindre les objectifs fixés, mais aussi d’appréhender
l’environnement de la firme que ce soit interne ou externe dans lesquels on peut être en
présence de force ou de faiblesse, d’opportunité ou de menace. Notons donc que la
politique s’impose à la stratégie en lui fixant des buts à atteindre, des contraintes, et des
critères à respecter. La base de toute stratégie est d’abord le produit et les marchés c'est-à-
dire la définition d’une politique industrielle et commerciale3. Par contre, cette stratégie est
définie par un certain nombre d’objectifs généraux qui dépendent de la croissance de
l’entreprise c'est-à-dire la naissance, la croissance, la maturité et le déclin ; et de la structure
du pouvoir. Au fil des années, le mot stratégie ne cesse d’évoluer grâce au développement
de la société et dans les différents domaines où celle-ci fut utilisée. Chacun a sa propre
définition du mot, mais d’après Alfred Chandler (1962) : « La stratégie c'est l'acte de
déterminer les finalités et les objectifs fondamentaux à long terme de l'entreprise, de mettre
en place les actions et d'allouer les ressources nécessaires pour atteindre les dites finalités
22 Laurent Ph, Stratégie financière et gestion budgétaire, RFFP, 1996, n°56, 117p. 3PIERRE, Cabane « l’essentiel de la finance à l’usage des managers, 2eme édition, Paris Encyclopédie Universel, pages 173-174.
3
».Autrement dit, ce sont les choix d'allocation de ressources, investissements et
désinvestissements notamment, qui, davantage que les discours des dirigeants, font la
stratégie.
Face à son environnement, l’entreprise se confronte toujours à des changements
continus, cela impose aux dirigeants de faire de choix difficile. Le but est de mieux tirer
partie des forces internes et des opportunités externes, et aussi de pouvoir combler les
faiblesses internes et d’éviter les menaces avancées par son environnement externe. Cette
démarche nous permet de poser la problématique : « comment élaborer une bonne
politique et stratégie financière dans une entreprise ? » Ici la réponse de cette question est
très importante. Bien sûr, elle permettra de rechercher la pérennité de la firme par les
décisions financières, et aussi la réalisation des décisions prises lors de l’élaboration des
objectifs principaux. Ce qui fait l’objet de notre étude dont le thème est : « Politique et
stratégie financière de l’entreprise LSD » Le choix du thème est justifié par la difficulté des
dirigeants à prendre les décisions financières qui seront les plus bénéfiques et qui
comporteront le moins de risque possible. Les dirigeants doivent lors de la définition de la
politique et stratégie financière optimiser l’utilisation des capitaux dans sa disposition en vue
d’en retirer le maximum de profits possibles et en évitant les risques. Le fait de réfléchir à
une approche financière pour l’organisation de manière systématique, et le fait de le rédiger
pour en faire une référence de base pour l’organisation aidera surement les dirigeants à
développer des finances durables, à augmenter la capacité de leur organisation à planifier et
à générer des fonds dont ils ont besoin. Cependant, ils doivent prendre en compte les
éventuels risques qui peuvent se présenter face à eux dans cette élaboration. Il est donc
judicieux de rassembler tout les paramètres autour de la firme et de toujours se souvenir
que les mauvais résultats qui peuvent perturber la pérennité de l’entreprise peuvent être
dus à une mauvaise définition de la politique financière.
Le travail a pour objectif de trouver le moyen d’assurer le développement de
l’entreprise à travers une bonne gestion de financement. Par conséquent, il y a toujours des
risques sur la mobilisation de fonds dans l’entreprise. Sans une politique bien élaborée,
l’entreprise peut se trouver dans des situations critiques comme la faillite. De plus toute
entreprise se trouve dans un environnement en perpétuel changement, elle peut être
4
opposée à l’inflation aux comportements de ses clients et de ses fournisseurs.
L’environnement est un domaine qui est hors de contrôle, ainsi elles doivent aussi prendre
en compte ses facteurs environnementaux qui peuvent influencer son fonctionnement. Pour
assurer sa survie à long terme, l’entité est obligée de trouver un plan à plusieurs facettes
pour pouvoir générer les fonds dont il a besoin pour soutenir ses plans. L’objectif de la
définition de la politique financière sera donc subdivisé en deux parties. Premièrement, la
maximisation de la valeur de l’entreprise et deuxièmement la minimisation des risques
qu’elle encoure. Aucune entreprise n’a d’emprise sur son environnement, la façon de
l’appréhender, c’est d’anticiper et de trouver les créneaux pour éviter les difficultés
imposées par les risques de changement. Dans cette démarche, la maximisation de valeur
dépend de nombreux facteurs tant externes qu’interne comme la productivité de
l’entreprise, le profit qu’elle peut générer, les charges fiscales qu’elle supporte. Par ailleurs,
ses objectifs mènent au développement et favorisent la continuité d’exploitation. Les
résultats sont donc interdépendants. Une société ne peut assurer son développement si elle
cesse d’exploiter son activité, car le développement permet non seulement l’expansion de la
firme, mais aussi l’acquisition de nouveaux fonds pour son fonctionnement.
Ainsi pour mener à bien notre analyse nous allons vérifier les hypothèses suivantes :
Premièrement, nous allons parler de la politique financière. Elle est une source
d’indépendance d’une entreprise vis-à-vis des institutions de crédits, cette hypothèse nous
montre que l’entreprise peut s’autofinancer grâce aux profits qu’elle fait durant son activité.
Son résultat doit être positif pour pouvoir s’autofinancer, sinon elle devra chercher d’autres
sources de financement.
Deuxièmement, nous allons voir que la politique stratégique financière, permet de
développer la valeur de l’entreprise. Les dirigeants doivent vérifier la capacité de la firme à
prendre des décisions, qui correspondront à ses valeurs. Ils devront prendre des décisions,
qui ne compromettent pas les décisions financières en évitant les gaspillages. L’organisation
peut générer en elle-même ses propres revenues et assurer sa durabilité financière
En d’autres termes, la réussite d’une politique financière bien définie dépend des plans
appliqués. La formulation de ces hypothèses permet donc de vérifier l’efficacité et la
performance de toute cette démarche.
5
Notre étude s’est déroulée à l’entreprise Lisa Distribution. Elle est sise à Anosizato-
Est, lot IVW 13 TER. Le stage que nous avons effectué auprès de cette entité a été riche en
informations et d’expériences. Ce qui a aussi facilité la sortie les résultats ainsi que l’analyse
de ces résultats dans ce travail. Concernant la méthodologie à laquelle nous avions eu
recours pour aboutir à la réalisation de notre mémoire, nous allons l’évoquer dans le
premier chapitre de notre travail. Puis en deuxième chapitre nous allons étaler les résultats
que nous avons recueillis. Enfin, dans le dernier chapitre, nous allons discuter des résultats
et donner de recommandations.
Notre travail suit la méthodologie IMRED c'est-à-dire Introduction, Matériels et
méthodes, Résultats, Discussions et Recommandations. Le premier chapitre intitulé
matériels et méthodes sera donc consacrer à la description de la méthodologie utilisée pour
la collecte des données. Ainsi en premier lieu nous donnerons quelques notions sur la
politique et stratégie financière. En suite, nous présenterons la Société Lisa Distribution. Et
enfin, nous parlerons des méthodes d’approche auxquelles nous avions eu recours à la
collecte jusqu’à l’élaboration de ce mémoire.
Dans le second Chapitre comme son nom l’indique nous allons parler des résultats que
l’on a recueillis durant notre passage au sein de cette entreprise. Dans ce chapitre nous
n’allons faire que les présenter car l’analyse se déroulera dans la troisième partie de notre
travail. En gros, en premier lieu de ce chapitre nous allons présenter de l’élaboration de la
politique et stratégie de la société, Après, nous présenterons les résultats financiers et, la
politique et les stratégies correspondantes à la situation financière de l’entreprise. Et nous
terminerons cette partie par une analyse environnementale du centre par une analyse
PESTEL de ce dernier.
La troisième et dernière partie seront centrés sur la facette analytique et la stratégique
du devoir. Ces les parties constituent :
- l’analyse des résultats de la deuxième partie en les rapportant sur une matrice ;
- l’avancent d’éventuelles recommandations se référant aux analyses effectuées.
6
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES
Pour arriver à la rédaction de ce mémoire, il nous a fallu passer par de nombreux
matériels pour traiter les informations et bien évidemment par de nombreuses méthodes
pour la collecte et le traitement de ces informations. Ce chapitre intitulé matériels abordera
dans son ensemble des outils matériels et les moyens c'est-à-dire les méthodes pour les
traiter. Cette partie nous parle donc en premier lieu du cadre théorique se rapportant au
thème « Politique et stratégie financière de l’entreprise LSD » ; ensuite, nous allons
présenter la société Lisa Distribution (historique, environnement, fonctionnement, etc.) ; et
en fin, nous aborderons le sujet sur les outils et méthodologies ainsi que les matériels
auxquels nous avons eu recours.
Section 1 : Quelques notions sur la politique et stratégie financière
Avant d’entrer dans les détails de notre thème, il nous faut discerner les mots :
politique, stratégie et finance. Dans ce chapitre, nous allons donc donner les définitions de
ces mots.
1-1 Définition de la politique financière
Etymologiquement, le terme politique vient du latin Politikos qui indique le cadre
général d’une société organisée et développée. Ou, Politeia, dans cette optique ce terme
concerne la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une
communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre,
le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports
à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une
somme d'individualités et/ou de multiplicités. C'est dans cette optique que les études
politiques ou les sciences politiques s'élargissent à tous les domaines d'une société
(économie, droit, sociologie, etc.). D’après STRATEGOR, il définit la politique générale
comme « l’ensemble des principes directeurs et des grandes règles et normes qui orientent
en permanence l’action4 ».
Plusieurs visions théoriques et outils d'optimisation existent qui sont destinés à
faciliter les prises de décisions financières. La politique financière fait partie de ces outils.
4 STRATEGOR, Politique Générale d’entreprise, Paris : Inter Editions, 1997, p 551-552
7
C’est le choix des financements des sociétés, dans le but d'optimiser leur Coût Moyen
Pondéré du Capital (CMPC). La répartition entre le financement par Capitaux propres et par
dettes, la politique de dividende sont des questions centrales de la politique financière.
1-2 Définition de la stratégie5
Le mot stratégie est dérivé du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie
« conduire », et par suite de l'italien strategia. Ce terme, qui est toujours lié à l'habilité à
diriger et à coordonner des actions afin d'atteindre un objectif, possède une connotation
tellement positive qui est souvent utilisée avec un peu de grandiloquence (ou d'exagération)
dans des domaines où en fait les termes politique, idée, concept, plan ou tactique seraient à
la fois plus exactes et plus honnêtes :
Initialement, il s'agit de l'art de coordonner l'action de l'ensemble des forces d’une
entité politique, militaire, économique, financière, morale… Pour conduire par exemple une
guerre, gérer une crise ou préserver la paix. Par suite et par extension, c'est l'art de diriger et
de coordonner des actions pour atteindre un objectif.
1-3 Notion de finance6
La finance recouvre un domaine d’activité qui est celui du financement. Il consiste
donc à fournir les sommes d’argent nécessaire pour une opération économique donnée. Ce
domaine concerne aussi bien les individus, les ménages que les entreprises publiques ou
privées, mais aussi les États.
Le mot « finance » peut également désigner : soit les techniques qui permettent de
façon raisonnée d'obtenir et de placer des capitaux ; soit les agents économiques ou les
institutions qui recherchent des capitaux disponibles ou souhaitent en placer, soit une
définition liminaire qui serait : acheter ou vendre de l'argent.
Pour se financer, un agent économique c'est-à-dire une organisation privée ou
publique, ou un particulier peut procéder soit par autofinancement c'est-à-dire en utilisant
ses bénéfices antérieurs ou ses réserves financières disponibles ; soit en faisant appel au
marché financier c’est le financement direct dit émission d'actions ou d'obligations ; ou
encore indirectement par l’intermédiaire des crédits bancaires ; dans ce cas on parle de
financement inter-Médie.
5 Cours Marketing Stratégique (3ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2013-2014. 6 Cours d’Audit Général (4ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2014-2015
8
1-4 la politique et stratégie financière
En synthétisant ces définitions, on peut donc en sortir que : La politique financière,
c’est la définition des objectifs à atteindre par une entreprise sur le plan financier. Dans ce
contexte on peut y trouver le champ de finance d’entreprise. C’est à dire de la gestion des
risques, l’identification des facteurs psychologiques individuels et collectifs intervenant dans
les décisions financières et leurs effets sur la formation des prix et sur les rendements
financiers. Tandis que la stratégie renvoie aux moyens et tactiques mis en œuvre pour
l’atteinte de la politique.
Section 2 : Présentation de la Société Lisa distribution
Cette section a pour objet de nous présenter la société Lisa Distribution, et de connaitre son
cadre environnemental ainsi que ses ressources humaines.
2-1 Renseignements généraux
A travers cette deuxième section, nous allons montrer quel genre d’entreprise est
LISA DISTRIBITION, nous allons parler de son triptyque, de ses services, de sa fiche
signalétique et de son historique.
2-1-1 Triptyque de l’entreprise
Chaque société a ses propres objectifs, missions et activités. Pour la société LSD,
ceux-là sont déterminés comme suit La société LSD a pour mission de faire en sorte que les
produits nécessaires et indispensables à la demande, et aux besoins des consommateurs
parviennent à ses clients. En d’autre terme. Il est de son devoir de satisfaire ses clients.
Actuellement, la société LSD a pour objectifs de conquérir tous les marchés locaux et ceux
du territoire national, de fidéliser ses clients tout en attirant des nouveaux, et surtout
accroître ses chiffres d’affaires.
L’activité principale de la société LSD est de vendre en gros, demi-gros et en détails
des marchandises générales et de PPN, ainsi que des produits de quincailleries. Elle exerce
aussi toutes activités industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou immobilières
pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet social.
9
La société LSD met à la disposition de ses clients divers produits de premières
nécessités, tels que les produits JB, SOCOBIS, de savonneries tropicales, STAR et presque
toutes les marchandises générales en circulation sur le marché malagasy.
2-1-2 Fiche descriptive
La société LISA DISTRIBUTION est une société à responsabilité limitée unipersonnelle
ou SARL au capital social de 10 000 000 Ar, régie par la loi 2003-036 du 30 janvier 2004.
Tableau n°01: Fiche signalétique de l’entreprise LSD
Siege social Anosizato-Est. lot IVW 13 TER
Numéro du RCS 2008BD1039
N° statistique 51367 11 2008 0 11056
NIF 3000019524
Source : service « ressource humaine » de la société Lisa Distribution
2-1-3 Historique de l’entreprise
La société LSD est encore une société récente. Elle a été fondée en 2008. Sa durée de
vie est fixée à 99ans à compter de la date de sa création sauf en cas de dissolution ou
prorogation prévue par la loi 2003-036 du janvier 2014.
2012 : Extension de ses activités par l’importation et transport de marchandises. C’est à
partir de cette date que la société a décidé d’élargir son marché et de créer une agence à
Toamasina.
2014 : Adhésion de LSD au groupe FIVMPAMA
10
2-2 Cadre environnemental de l’entreprise
L’environnement regroupe les éléments qui influent directement sur l’entreprise
mais sur lesquels celle-ci doit agir plus ou moins en retour. Les relations d’une entreprise
avec son environnement doivent être analysées suivant deux approches : dépendance vis-à-
vis de son environnement externe et de son influence sur son environnement interne.
2-2-1 Cadre de travail
Le lieu de travail est un des facteurs qui favorise l’accomplissement des tâches. La
société LSD est installée dans un bâtiment situé à Anosizato. Elle dispose d’un grand magasin
de vente ainsi que des lieux de stockage. Tous les employés dans le back office possèdent
tous une table de bureau et un ordinateur de bureau pour la réalisation de leur travail. Pour
le service comptable et financier, l’espace de travail est un grand compartiment dont tous
les personnels y sont réunis pour l’accomplissement du travail.
2-2-2 Conditions de travail
Chez la société LSD, des conditions sont imposées aux employés, et d’ailleurs ces
conditions sont déjà indiquées dans le contrat de travail. Pour l’horaire de travail, chaque
employé doit au moins effectuer 8h de travail par jour. La société LSD exerce ses activités du
lundi au vendredi de 8h00 à 17h 30, et le samedi de 8h à 13h00. Les employés ont droit
d’une pause déjeunée de deux heures à midi. Tout retard, comme toutes les absences,
doivent être justifiés et signalés auprès du supérieur hiérarchique.
2-2-3 Culture d’entreprise
La culture d’entreprise se traduit en général, par l’ensemble des usages et coutumes,
la tradition et la connaissance, par les habitudes établies et définies par l’entreprise. Les
salariés de LSD ont l’habitude de se serrer la main lorsqu’ils se saluent. Au niveau de tenues
vestimentaires, ils peuvent porter des habits semi-corrects. Tous les ans, l’entité organise
une messe suivie d’une petite fête entre les membres du personnel pour commencer la
nouvelle année d’exercices.
11
2-2-4 Communication interne et externe de l’entreprise
L’environnement regroupe les éléments qui influent directement sur l’entreprise
mais sur lesquels celle-ci doit agir plus ou moins en retour. Les relations d’une entreprise
avec son environnement doivent être analysées suivant deux approches : dépendance vis-à-
vis de son environnement externe et de son influence sur son environnement interne.
Pour se communiquer entre eux, chaque département utilise un téléphone déjà
abonné auprès de l’Airtel. Utilisation de l’internet et de l’intranet pour s’envoyer
d’informations et des mails. La société LSD emploie aussi des circulaires, des notes de
services. Des réunions se tiennent au moins deux fois par mois afin d’évaluer la situation de
l’entreprise et prendre des décisions.
En général, pour se communiquer avec les relations externes qui sont en général les
clients, les fournisseurs et les partenaires, l’entreprise LSD emploie des téléphones,
l’internet, ainsi que des lettres envoyées par courrier. En ce qui concerne les supports
médiatiques, la société LSD n’utilise pas ce genre de communication.
2-3 Ressources Humaines de l’entreprise
En parlant des ressources humaines, nous sommes amenés à parler de l'effectif du
personnel, de l'organigramme de l’entreprise LSD et aussi de la description des postes. La
société LSD emploie 30 personnes dont plus de 1/3 sont des manœuvres.
Tableau n° 2 : Effectifs de l’entreprise LSD
Désignation Effectifs
DIRECTION GENERALE
2
SERVICE ADMINISTRATIF
1
RESSOURCES HUMAINES ET REMUNERATIONS
1
12
Désignation Effectifs
SERVICE COMMERCIAL
4
SERVICE LOGISTIQUE
1
SERVICE APPROVISIONEMENT
8
SERVICE FINANCIER
3
MANOEUVRE
12
TOTAL
32
Source : service « ressource humaine » de la société Lisa Distribution
Au total le nombre des employés par l entreprise LSD est 32, elle se repartît comme suivant
12 sont des manœuvre et le reste se répartie dans le différent service de l’entreprise.
13
Schéma 1 : Organigramme de LSD en 2017
Source : service « ressource humaine » de la société Lisa distribution
Magasinier
Chef
magasinier
Facturation
Responsable Administratif et
Financier
Caisse
Directeur général
Service
Financier
Service
Ressources
Humaines
Service
Commercial
Service
approvisio
nnement
Service
Logistique
Trésorerie
Comptable
14
Description des postes essentiels de l’organigramme de LSD
Le Directeur General, il planifie, dirige et évalue les activités de l’établissement, elle
gère le personnel et assigne les tâches, examine les études de marché et les tendances de
consommation pour déterminer la demande, le chiffre d'affaires possible et l'incidence de la
concurrence sur les ventes. Elle détermine les produits et les services à vendre et établit les
prix et les politiques de crédit. Elle élabore et met en œuvre des stratégies de
commercialisation. Elle planifie les budgets et autorise les dépenses.
Le comptable de manière générale, le travail du comptable consiste à : Gérer et
organiser les comptes de profits et de pertes ainsi que les rapports des coûts, rassembler et
analyser les données financières pour préparer les comptes du grand livre et les documents
relatifs aux différentes transactions financières. Il étudie les budgets prévus pour les
dépenses diverses ainsi que les différentes solutions de financement. Il rédige des rapports
comptables précis et exhaustifs. Il prépare et examine le budget, les recettes, les dépenses,
les entrées de paie, les factures et autres documents comptables.
Responsable approvisionnement, il coordonne les flux d'acheminement et les stocks
de produits en amont de la chaîne de production ou des points de vente de l'entreprise.
Nous avons vu les renseignements généraux de la société LSD. Maintenant, nous
allons continuer avec le cadrage théorique et la méthodologie utilisée pour pouvoir faire
l’analyse.
Si nous voulons arriver à atteindre le but que nous avons fixé à l’avance c'est-à-dire
aboutir à la rédaction du mémoire, il est conseillé de recourir à une bonne organisation des
tâches y afférents, les techniques de documentations, les moyens de collecte de données
ainsi que les démarches suivies durant l’étude.
3-1 Technique documentaire
La consultation des ouvrages a apporté d’énormes aides que ce soit sur le WEB que
dans des livres. En effet, ils ont comblé les acquis théoriques et ont pu susciter des idées sur
le thème.
15
3-1-1 La webographie
Grâce aux progrès des Nouvelles technologies d’Information et de Communication
(NTIC), nous pouvons avoir facilement accès aux différentes informations d’une manière très
rapide. En effet, on peut y trouver toutes sortes d’ouvrages, de débats et même des
mémoires qui coïncident avec notre thème. Il suffit de taper sur le moteur de recherche les
mots clés, les mots difficiles et le net nous offre toutes les possibilités. De plus, certaines
archives à une période même très éloignée y sont présentes et parmi cela les mémoires des
promotions qui nous ont précédé mais seulement à titre de références puisque chaque
entreprise a son propre politique et stratégie. Assurément que cela est pour d’autres sites
payants, mais l’internet offre de large éventail de choix en matière d’alternative car si c’est à
titre onéreux pour d’autres, il y aura toujours quelques uns qui sont gratuits. Mais malgré
ces possibilités, il se peut que les téléchargements ne soient qu’une partie de l’ouvrage
uniquement ; c’est pourquoi il nous est aussi venu d’aller dans des bibliothèques pour élargir
les informations sur le sujet.
3-1-2 La recherche bibliographique et documentation
académique
Pour mener à bien le travail, il nous a fallu faire des recherches approfondies autour
de ce domaine. Premièrement, les cours théoriques entant qu’étudiant en option « finance
et comptabilité » ont été d’une très grande aide telle que : l’analyse financière en 2éme
année, la gestion de trésorerie et la gestion prévisionnelle et budgétaire en 3ème année, la
GFE en 4éme année et tant d’autre encore .Ces cours étant supposés comme acquis, ont
servi de référence au cours des recherches et du stage. Et puis, nous pouvons y ajouter le
recours aux différents ouvrages mentionnés dans la section bibliographie qui ont comblé et
renforcé les cours théoriques mentionnés ci-dessus. Ces documentations ont été entreprises
depuis le jour du tirage du thème en consultant les œuvres des auteurs dans les cours et
ceux qui sont sur le web dans les cites et bibliothèques tels que le B.U ou bibliothèque
Universitaire d’Ankatso.
16
3-2 Les techniques de collecte de données
La collecte des données a été entreprise par l’utilisation des 2 techniques assez
standard la première c’est l’entretien avec le gérant, le comptable, et la deuxième c’est
l’observation avec prise de notes au cours des séjours au sein de la Société Lisa Distribution.
3-2-1 L’entretien
Par définition on entend par entretien « une technique de recueils d’informations qui
se déroule dans une relation de face à face. »7 C’est-à-dire Obtenir des informations, des
perceptions, sentiments, attitudes ou opinions de la part de l’interlocuteur. Comprendre ce
que les personnes pensent ou peuvent penser sur un sujet. Approfondir des points
importants. Initialiser une démarche participative
Il est essentiel afin de collecter des renseignements sur les tâches du personnel, sur
le fonctionnement et l’organisation de la société mais aussi pour obtenir des informations
nécessaires pour l’objet de notre mémoire. C’est lorsque on a besoin d’informations ou
d’aide pour comprendre une donnée ou sur l’exécution d’une tâche qu’on pose des
questions au responsable ou à un membre du personnel. L’entretien se faisait librement et
en général cela durait entre 10 à 15 minutes.
3-2-2 L’Observation
Ceci consiste à regarder attentivement les phénomènes, les événements, les êtres
pour les étudier, les surveiller, et en tirer des conclusions. De plus, pour s’initier sur les
méthodes de travail de l’entreprise, il est nécessaire d’observer le travail de chacun des
membres du personnel dans le service comptable où nous étions et ensuite poser des
questions si quelque chose nous échappe.
3-3 Outils d’analyse
Pour parvenir au résultat, les données que nous avons collectées devraient être traitées
minutieusement en y recourant aux outils d’analyses. En effet, les informations issues de la
comptabilité à savoir les états financiers, les pièces justificatives, constituent parmi tant
d’autres les bases de traitements et d’analyse des données.
7 Cours Méthodologie, L’entretien, 3ème Année, Université d’Antananarivo, 2014
17
3-3-1 Analyse financière
L’outil d’analyse que nous aborderons en premier lieu, c’est l’analyse financière.
Cette analyse est importante dans son contexte du fait que par son intermédiaire, nous
pouvons évaluer les points forts et les points faibles d’un acteur économique ou d’une
entreprise, en se basant sur leur situation financière. Elle permet également d’établir le
business plan qui rend possible l’établissement des prévisions budgétaires, l’évaluation de
dynamisme du secteur d’activités, la mesure de la performance économique et le niveau de
valorisation de l’action de la société. Cette analyse essentiellement économique peut être
complétée d’une analyse extra financière afin de donner aux gestionnaires de fonds et aux
investisseurs privés une information exhaustive utile en matière de gestion des risques et
d’identification de nouvelles opportunités de valeur ajoutée pour faire leur choix en matière
de stratégie.
3-3-1-1 Les ratios8
En comptabilité, un ratio représente un coefficient ou un pourcentage, il est calculé
en faisant le rapport entre deux masses fonctionnelles du bilan ou bien du compte de
résultat ; Il sert à mesurer la rentabilité d’une firme, la structure des coûts, la productivité, la
solvabilité, la liquidité, l’équilibre financier etc. Selon, Alain GREMILLET le ratio est « un outil
de gestion qui définit un rapport ou une relation entre deux grandeurs ayant une relation de
cohérence ou de corrélation »9.
Parmi ces ratios quelques uns en particulier retiennent notre attention du fait qu’il y
a un rapport avec notre travail : « l’équilibre financier », il s’exprime à un moment donné par
l’équilibre entre le capital économique utilisé par l’entreprise et les ressources. Cet équilibre
définit l’indépendance de la firme à l’égard du tiers surtout les créanciers. Les ratios
d'équilibre financier comparent soit un élément du passif à un élément de l'actif (ce qui
permet d'obtenir un rapport entre les ressources et les emplois), soit l'inverse. Ils peuvent
être utilisés en même temps que les indicateurs de liquidité et de solvabilité (fonds de
roulement, besoin en fonds de roulement, trésorerie, qui ne sont pas des ratios, mais
peuvent servir à leur calcul ; l'équilibre financier est lié à l'existence d'un fonds de roulement
8 Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année, Université d’Antanarivo,
2011/2012
9 Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974,15p
18
suffisant) ; « la solvabilité », elle est le fondement de la fonction financière car elle exprime
non seulement l’autonomie mais aussi l’existence.
Tableau n°03 : résumé de ratios10
NOM
NUMERATEUR
DENOMINATEUR
Principale utilisation et
limites d’utilisation
RATIOS DE STRUCTURE
Ratio
d’indépendance
financière
capitaux propres (CP)
ressources stables (RS)
où RS=CP+Amorti.,
Prov°, PVA +PNC
Met en avant de
l’endettement financier de
l’entreprise par rapport à ses
fonds propres. Un ratio trop
faible risque de compliquer les
possibilités de trouver des
financements externes.
immobilisation de
l’actif
Immobilisation
corporel
Actif total (somme
ANC, AC)
Mise en évidence de sur- ou
de sous immobilisations
Ratio de rentabilité financière
Ration taux de
rentabilité net
Résultat net
Chiffre d’affaire
mesure la rentabilité de l’entreprise en fonction de son chiffre d’affaires.
Ce ratio permet de
calculer la profitabilité de l’entreprise.
Ou
Capacité
d’autofinancement
Chiffre d’affaire
10 Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974-15p
19
NOM
NUMERATEUR
DENOMINATEUR
Principale utilisation et
limites d’utilisation
Ratio de gestion
Ratio de crédit client
Total moyen des
créances clients * 360
Recettes TTC
peut indiquer que
certains clients sont en
difficulté et/ou
engendrer des problèmes
de trésorerie
Ratio de crédit
fournisseur
total moyen des dettes
fournisseurs * 360
Dépenses TTC
La gestion du délai de
règlement fournisseurs
est une source de
financement pour
l’entreprise, son
augmentation permet de
repousser les échéances
de
sortie de trésorerie
Ou
Dettes
Capacité
d’autofinancement
Source : cours Analyse financière 2ème année. Harinia RABENILAINA, les ratios financiers.
Nous pouvons donc dire que l’analyse des ratios permet d’apprécier la situation
financière de l’entreprise à un moment donné. Cette évaluation est une tâche complexe et
reste un sujet inépuisable. L’analyse des états financiers d'une entreprise et son examen
d'un point de vue complètement différent apporte beaucoup de satisfaction. En particulier,
si le travail d’analyse à été bien mené, l’entreprise peut réaliser des gains ou faire des
économies. De plus, il apporte aux dirigeants, l’aide à la prise de décision, du fait qu’il
permet de comparer un exercice à un autre ; dans notre cas nous n’en tiendrons compte que
de quelques uns qui sont rattachés à notre thème.
20
3-3-1-2 La rentabilité11
Toute détention de biens (immobilisations) implique un coût. Ce coût implique la
rémunération des apporteurs de fonds, associés ou des préteurs. La rentabilité est une
notion très générale qui mesure le rapport résultat sur moyen. Un certain niveau de
rentabilité est nécessaire pour le maintien du potentiel économique de la firme,
l’accroissement de ce potentiel, la rémunération des parties en présence. La rentabilité est
donnée par la formule :
12
Une entreprise est rentable si son taux de rentabilité est supérieur ou égal à un (≥1).
Il en est donc judicieux d’étudier une entreprise par le biais de son bilan et autres états
financier car les calculs des ratios en découlent. Les résultats ainsi obtenus permettront aux
dirigeants de faire des redressements ou des modifications sur l’exercice futur. Cette notion
de rentabilité financière de l’entreprise prend son origine dans la rentabilité de l’actif mis en
œuvre.
3-3-1-3 La capacité d’autofinancement (CAF)
La capacité d’autofinancement représente l’ensemble des ressources dégagées par
l’entreprise au cours d’un exercice comptable proportionnellement à ses opérations
courantes. Elle permet à l’entreprise d’apprécier sa capacité à poursuivre son
développement et à s’auto investir c'est-à-dire augmentation des capitaux propres ; ou être
utilisés à des fins d’épargne, de distribution des dividendes (rémunération des actionnaires),
et à rembourser les emprunts. Elle est utilisée comme étant une alternative pour le calcul de
certains. La capacité d’auto financement peut se formuler comme suit:
11Pierre A.DUFIGOUR et Anne G., introduction à la finance d’entreprise, BORDAS : Paris, 1985, p 216-219
Rentabilité= BN / CP
BN : bénéfice net
CP : Capitaux propres
21
Il peut se découler aussi de la capacité d’auto financement, la capacité de l’entreprise à
dégager des fonds et de faire face à ses besoins de financement en évitant de recourir aux
emprunts et d’éviter donc les charges financières.
3-3-2 le diagnostic S.W .O.T13
L’analyse SWOT fait partie de nombreux outils d’analyse de l’entreprise qui lui
permet de visualiser son plan d’action stratégique sur son secteur d’activité. Le SWOT est un
acronyme anglophone qui vient de Strengths, Weaknesses, Opportunities et Threats, qui
veut dire en français Forces, Faiblesses, Opportunités et, Menaces de l’entreprise ou FFOM.
Il retient tout son intérêt dans son domaine d’utilisation car il permet de réunir et de
confronter à la fois l’analyse interne et externe avec l’environnement micro et macro de
l’entreprise. En effet, c’est une analyse qui consiste à effectuer deux diagnostics :
Externe, qui identifie les opportunités et les menaces présentes dans
l'environnement. Celles ci peuvent être déterminées à l'aide d'une série de modèles
d'analyse stratégique, tel que l'analyse PESTEL politique, environnementale, sociale,
technologique, économique et légale) par exemple. Il peut s'agir par exemple de l'irruption
de nouveaux concurrents, de l'apparition d'une nouvelle technologie, de l'émergence d'une
nouvelle réglementation, de l'ouverture de nouveaux marchés, etc.
Un diagnostic interne, qui identifie les forces et les faiblesses du domaine d'activités
stratégiques. Il peut s'agir par exemple du portefeuille technologique, du niveau de
notoriété, de la présence géographique, du réseau de partenaires, de la structure de
gouvernement d'entreprise, etc.…
13 C.G. RAVONJIARISON, 2013, Organisation, Cours, 3ème année, Université d’Antananarivo
CAF = RN+ DAP± values de cession – reprise sur provision- subvention d’équipement
CAF = produits encaissables - Charges encaissables.
22
La synthèse des deux résultats résultant des deux diagnostics va permettre de
formuler des opinions stratégiques pour une entreprise. Il faut tout de même souligner qu’il
n’est pertinent que dans la mesure où les questions initiales sont convenablement posées ;
que l'on puisse y répondre, et que l'on ait bien analysé chaque domaine en termes de
performance, mais aussi d'importance. Et en prenant compte du paramètre que
l’environnement peut à tout moment changer, il faut lui apporter de temps en temps des
mises à jour. Nous ajouterons à cela que cette analyse ne prend pas l’entreprise sur toute sa
généralité, mais, il faut l’appliquer sur un domaine d’activités bien déterminé pour lui rendre
sa pertinence. En dehors de la stratégie d'entreprise, l'analyse SWOT peut aussi être utilisée
à d’autres fins comme à évaluer des projets ou des décisions. La logique reste la même il est
favorable de commencer l’analyse par l’élaboration d’une matrice SWOT, une fois la matrice
complétée, il est nécessaire de mettre en place une stratégie : d’une part, insister sur les
points forts et profiter des opportunités du projet ; d’autre part, surmonter les faiblesses
pour prévenir les menaces.
3-3-3 Planification de travail
La première semaine, nous avons simplement réservé notre stage à l’observation des
faits globaux de l’entreprise. Les semaines suivantes ont été consacrées pour la pratique de
notre formation acquise à l’école au sein du service comptable et financier, c'est-à-dire
effectuer les tâches qu’on nous a confiées. Tandis que pendant les dernières semaines, nous
avons mené notre enquête auprès des différents responsables.
Tableau n°4 : Représentation des méthodes de travail
semaines Méthodes
1er semaine Intégration, observations de l’entreprise
2ème – 8ème semaine Exécution des tâches confiées
Collecte d’informations, enquêtes
9ème et 10ème semaine Collecte d’informations, enquêtes
Source : auteur du mémoire, 2018
23
3-3-4 Limite de l’étude.
Une délimitation de la surface à étudier s’est avérée nécessaire car le thème «
politique et stratégie financière » est un sujet très vaste. Par ailleurs, nous avons été
confronté à des problèmes tant au niveau matériel qu’au niveau des informations Faute de
temps, nous avons consacré l’étude et la collecte auprès du dirigeant uniquement étant
donné que ce sont eux les premiers responsables de l’élaboration du business plan de
l’entreprise. La recherche de stage fut aussi assez compliquée, c’est pourquoi le travail traite
seulement le cas de l’entreprise Lisa Distribution. Etant donné aussi que le sujet concerne un
domaine très confidentiel ; il y a eu des informations auxquelles nous n’avions pas eu accès.
Ce qui rend le travail incomplet.
Conclusion du premier chapitre
En guise de conclusion, les modèles financiers sont un usage courant dans
l’entreprise car la fonction financière tend à dominer la plupart des décisions. Dans ce
premier chapitre, nous avons vu quelques paragraphes, la partie descriptive de la société
LSD dans son ensemble afin de la connaître davantage. Aussi, la compréhension du thème :
« Politique et stratégie financière » nous a conduit à rappeler certaines notions finances.
Ceci nous a amené par la suite à établir la méthodologie passant par la technique
documentaire, qui a évoqué la façon dont nous avons effectué notre recherche
bibliographique et Webographie, les techniques de collecte des données durant la
recherche, ainsi que les différents outils utilisés pour l’analyse des données. Et en terminant
par la fixation des limites au sujet et la planification des activités durant l’élaboration de ce
mémoire.
De ce fait, tous ces matériels et méthodes nous a conduits à rassembler des résultats.
Ce qui fera l’objet du deuxième chapitre.
24
Chapitre II : RESULTATS
Dans ce chapitre, nous aborderons les résultats, c'est-à-dire le fruit de nos recherches
au cours du stage effectué auprès de la société Lisa Distribution, tout en se basant sur notre
thème. Avant d’entrer dans les anales du sujet, il est tout d’abord jugé judicieux de rappeler
qu’aucun modèle préconçu précède l’élaboration de la politique et stratégie financière d’une
entreprise, ce qui revient à dire que chaque entreprise a une approche qui lui est particulière
vis-à-vis du sujet. De ce fait ; dans ce travail nous n’évoquerons que celle appropriée à
l’entreprise LSD.
Section 1 : L’élaboration de la politique financière de la société LSD
La politique financière de l’entreprise concerne l’ensemble des décisions qui ont un
impact sur l’ensemble des niveaux de structure. Elle a pour but de maximiser la rentabilité
financière pour un certain niveau de risques acceptables. Dans le cas de LSD, la politique
financière c’est le plan de gestion financière de la firme pour atteindre un objectif pendant
cinq ans. L’entreprise a défini deux politiques pour l’année 2017. Premièrement, la politique
de recherche de l’autonomie financière et la régularisation du déficit budgétaire et puis la
croissance de l’entreprise pour élargir les recettes et les fonds nécessaires aux
fonctionnements quotidiens de l’association notamment par le biais des financements des
bailleurs de fonds extérieurs.
1-1 Les bases de l’élaboration des politiques financières de LSD
Pour la définition de sa politique financière, l’entreprise élabore un budget pour
chaque exercice. Le budget est établi en prenant comme base les réalisations au cours de
l’exercice N-1 et qui sera à la fin de l’exercice N, comparé avec les réalisations pour redéfinir
celui de l’exercice à venir (exercice N+1).
Pour voir les réalisations de LSD, il est préférable de passer par son bilan de fin d’exercice.
Comme suit se présente ce bilan.
25
a) Bilan actif
TABLEAU N°5 : Bilan actif de LSD entre 2015, 2016 et 2017 (unité monétaire : Ariary)
ACTIF 2015 2016 2017
ACTIF NON COURANT
écart d'acquisition
immobilisations incorporelles
immobilisations corporelles
145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13
immobilisations en-cours
Autres Immobilisations corporelles
Matériels de transports
1 782 705,82
143 843 288,19
39 920 435,53
2 153 705,82
164 503 040,58
407 96 000,00
3 500 000,00
122 565 404,13
TOTAL ACTIF NON COURANT 145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13
ACTIF COURANT
stocks et en-cours
3 919 887 625,00
2 276 878 702,18
2 449 311 852,46
créances et emplois assimiles 1 619 316 897,17 1 176 075 584,11 849 745 806,44
Clients et autres débiteurs
Autres et actifs assimilés
1 069 446 970,60
549 869 926,57
551 632 285,81
624 443 298,30
208 128 313,83
641 617 492,61
Trésoreries et équivalents 144 117 738,58 120 871 013,98 122 747 117,40
Banque
caisse
51 933 450,52
92 184 288,06
20 558 474,98
100 312 539,00
71 974 700,00
50 772 417,40
TOTAL ACTIF COURANT 5 883 322 260,75 3 573 825 300,27 3 421 804 776,30
TOTAL ACTIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43
Source : document interne LSD
Du coté actifs du bilan, nous pouvons constater que les montants varient chaque
année. En 2016, il y a eu augmentation de 60 950 187,90 Ariary par rapport à l’année
précédente mais restriction d’Ar 39 715 777,80 Ariary en 2017. Mais du côté actifs courants ;
on constate que la somme totale diminue chaque année. Elle était plus importante en 2015,
car il y a eu une différence d’Ar 2 309 496 960,00 Ariary entre 2015 et 2017. Et une
différence de 152 020 527,00 Ariary entre 2016 et 2017. Par conséquent, le total des actifs
ne cesse de diminuer. Il y a eu une réduction d’Ar 2 048 546 772,00 Ariary en 2016 et une
réduction de 19 173 302,00 Ariary en 2017.
26
b) Bilan capitaux propres et passifs
TABLEAU N°6: Les capitaux propres et le passif du bilan entre 2015,2016 et 2017 (unité
monétaire en Ariary)
CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 2015 2016 2017
capitaux propres
Capital émis
Réserve légale
Réserve facultative
Écart d'évaluation
Résultat net :
Autres capitaux propres, report à nouveau
10 000 000,00
713 586 864,29
-2 586 677 018,74
10 000 000,00
-311 424 769,47
-1 873 090 154,45
10 000 000,00
42 335 743,69
-2 184 514 923,93
Part de la société consolidant -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24
Part des minoritaires
TOTAL CAPITAUX PROPRES -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24
Passif Non Courant
Produits différés : subvention d'investissement
Impôts différés
Provisions et produits constatés d'avance
Emprunts et dettes financières
TOTAL Passif Non Courant 0 0 0
Passif Courant
Dettes à CT - partie à CT dettes à LT
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d'avance
Autres dettes
Compte de trésorerie
7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89
50 213 668,54 2 788 017 938,02 201 601 831,38
65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40
TOTAL Passif Courant 7 692 039 409,21 5 954 917 406,12 5 720 845 360,67
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43
Source : Document interne entreprise
27
Pour les passifs et capitaux propres, l'entreprise n'a ni augmenté ni réduit le capital
entre 2015 et 2017, celui-ci reste 10 000 000,00 Ariary. Comme dans l’actif du bilan, la
plupart des chiffres dans les passifs et capitaux propres en 2015 sont plus importants par
rapport aux données des années 2016 et 2017. Le résultat net est devenu négatif en 2016
alors qu’en 2015, il était plus de 700 millions Ariary, et cela a augmenté de 269 089 025,70
Ariary en 2017. Les capitaux propres sont tous négatifs pour les trois années d’exercices. Du
coté passifs courants, on constate une diminution chaque année. Une diminution de
1 737 122 000,00 Ariary en 2016 et de 234 072 046,00 Ariary en 2017. En gros, il y a
toujours une diminution de la totalité des passifs chaque année d’exercices depuis 2015.
Bref, en se basant sur les résultats de l’exercice antérieur la société Lisa Distribution
opte pour la définition de nouvelles politiques pour combler son déficit budgétaire. C’est ce
constat sur sa situation financière qui va nous permettre d’entrer dans les détails de ses
résultats financiers objet de la section suivante.
1-2 Résultat financier de l’entreprise LSD
D’après La présentation du bilan de fin d’exercice de l’entreprise LSD, nous pouvons
présenter ses résultats en faisant sortir la capacité d’autofinancement et les ratios financiers.
Cela nous permettrait de faciliter notre analyse des résultats obtenus au cours de notre
stage.
1-2-1 La capacité d’autofinancement de l’entreprise LSD
Le calcul du CAF permet de déterminer le flux potentiel de trésorerie, dont dispose
une entreprise. Avoir un CAF élevé est bonne pour l’entreprise car il peut assurer lui-même
le financement de son activité. Comme nous l’avions mentionné dans la première partie
matériel et méthode la CAF14 ou Capacité d’auto financement est donnée par la formule
dans le tableau suivant :
14 Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année, Université d’Antanarivo, 2011/2012
28
TABLEAU N°7 : Compte de résultat par nature 2015-2016-2017 de la société LSD en Ariary
Source : service « comptable » de la société Lisa Distribution
Libellés 2015 2016 2017
Chiffre d'affaires 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42
Production stockée
Production immobilisée
I - PRODUCTION DE L'EXERCICE 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42
Achats consommés 13 527 610 941,48 8 021 722 004,17 6 063 695 628,89
Services ext. et autres consommations 847 887 270,73 781 591 024,76 427 118 076,86
II - CONSOMMATION DE L'EXERCICE 14 375 498 212,21 8 803 313 028.93 6 490 813 705,75
III – Valeur Ajouté d’Exploitation (I - II) 1 250 808 928,02 -142 384 937,96 192 824 193,67
Subvention d'exploitation
Charges de personnel 52 503 851,59 50 935 887,00 56 702 648,50
Impôts, taxes et versements assimilés 143 608,00 415 002,00 1 168 333.00
IV – Excédent Brut d’Exploitation 1 189 161 468,43 -193 735 826,96 134 953 212,17
Autres produits opérationnels 57,08 0 3 800 316,66
Autres charges opérationnels 323 439 994,16 7 805 111,98 26 717 943,84
Dotations aux amorts, aux prov. et PV 49 912 756,53 60 715 812,08 22 364 085,80
Reprises sur provisions et PV
V -RESULTAT OPERATIONNEL 824 808 774,82 -262 256 751,02 89 671 499,19
Produits financiers
3 501 755,66
Charges financières 34 095 587,99 5 443 378,00 13 497 566,00
VI - RESULTAT FINANCIER -30 593 832,33 -5 443 378,00 -13 497 566,00
VII – Résultat Avant Impôts (V + VI) 794 214 942,49 -267 700 129,02 76 173 933,19
Impôts exigibles sur le résultat 80 628 078,20 43 724 640,45 33 838 189,50
Impôts différés (Variations)
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 15 629 808 952,97 8 660 928 090,97 6 687 438 216,08
TTL CHARES DES ACTIVITES ORDINAIRES 14 916 222 088,68 8 972 352 960,44 6 645 102 472,39
VIII – Résultat Net des Activité Ordinaire 713 586 804,29 -311 424 709,47 42 335 743,69
Éléments extraordinaires (Produits)
Éléments extraordinaires (Charges)
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE - - -
X - RNE 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69
29
TABLEAU N°8: Calcul du CAF par le résultat net (unité monétaire : Ariary)
éléments 2015 2016 2017
Résultat Net Exploitation(1) 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69
Dotation aux
amortissements(2) 49 912 756,53 60 715 812,08 22 364 085,80
Reprise sur provision(3) 0 0 0
Capacité Autofinancement
Financière =(1)-(2)-(3) 763 499 620,70 -25 070 8897,30 64 699 829,49
Source : document interne de LSD
En 2016, le résultat est négatif, le résultat représente que l’entreprise ne peut pas
dégager un CAF en général. Bref, l’autofinancement représente la richesse générée par
l’entreprise elle-même pour couvrir tout ou en partie, des emplois de l’exercice.
1-2-2 Situation financière par les ratios
Pour conduire une analyse financière, nous pouvons utiliser comme indicateurs les
ratios financiers. En effet, ils permettent un suivi de l’entreprise, notamment dans le cadre
de la prise de décision pour une évolution possible puisqu’ils servent d’instrument de
mesure de l’activité d’une firme, pour évaluer sa situation financière. D’après les résultats
recueillis, nous allons présenter les ratios de l’entreprise LSD après calcul dans les tableaux
suivants :
a) Ratio de rentabilité financière :
C’est un indicateur clé du point de vue de l’actionnaire pour apprécier la rentabilité
financière. La marge nette permet d’apprécier la performance globale de l’entreprise c’est-à-
dire en tenant compte aussi de la qualité de sa politique d’investissement et de
financement.
30
TABLEAU N°9: Calcul du ratio de rentabilité financière (unité monétaire : Ariary)
éléments 2015 2016 2017
Résultat net(1) 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69
Capitaux propres(2) -1 863 090 154,45 -2 174 514 923,92 -2 132 179 180,24
Ratio de
rentabilité(1)/(2)×100 -38% 14% -2%
Source : document interne du LSD
Nous constatons que la rentabilité de l’entreprise sont négatives en 2015 et 2017 ce
qui n’empêche pas à l’entreprise d’avoir des bénéfices positives. ce qui veut dire que
quelques soit le taux de rentabilité l’entreprise peut toujours avoir une bénéfice.
b) Marge d’exploitation ou marge nette
Elle mesure la performance industrielle et commerciale de l’entreprise
indépendamment de sa politique financière. Il se calcule par le rapport qui existe entre le
résultat net et le chiffre d’affaires de la société.
TABLEAU N°10 : Calcul du taux de marge d’exploitation (unité monétaire : Ariary)
éléments 2015 2016 2017
Résultat d'exploitation (1)
824 808 774,82
-262 256 751,02
89 671 499,19
Chiffre d'Affaires Hors Taxe
(2) 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42
marge (1)/(2) ×100 5,2% -3% 1%
Source : document interne du LSD
Le taux de marge d’exploitation baisse de 8% entre 2015 et 2016 et monte de 4% en
2017. La marge n’excède même pas 5% en général. Le taux est assez faible pour une
entreprise telle que la LSD
31
c) les trésoreries de l’actif et passif
Ceci est la méthode qui se calcule par le bas du bilan fonctionnel
TABLEAU N°11: Calcul du Trésorerie Nette (unité monétaire : Ariary)
éléments 2015 2016 2017
ACTIFS DE TRESORERIE 144 117 739,00 120 971 014,00 122 747 117,00
PASSIFS DE TRESORERIE 65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40
TN (1)-(2) 1 078 002 199,55 117 584 673,10 119 485 916,10
Source : document interne du LSD
On remarque que le TN est plus important en 2015 et cela a diminué d’Ar 960 417
526,45 en 2016 pour ensuite augmenté de 190 123,00 Ariary. Cela veut dire que l’entreprise
possède un large pouvoir de payer ce qu’elle doit à ses fournisseurs, c’est une bonne
indication.
d) Ratio de rotation crédits clients
Les ratios de rotation de crédit permettent de savoir le délai qu’on doit accorder aux
clients.
TABLEAU N°12 : Ratio de créance clients: (en Ariary)
Éléments 2015 2016 2017
Créances clients (A) 1 069 446 970,60 551 632 285,81 208 128 313,83
Chiffre d'affaires (B) 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42
(A/B)*360 jours 25 23 12
Source : document interne du LSD
Il s’agit donc du délai de paiement en moyenne accordé aux clients, nous pouvons
constater que ce délai devient de plus en plus court. Moins l’activité de l’entreprise est
importante moins le délai accordé aux clients est court. Cela signifie que l’entreprise maitrise
le délai de payement par ses clients, cette situation laisse à l’entreprise d’avoir un avantage
au niveau de financier car la durée de payement client est fortement supérieur au durée de
payement fournisseur.
32
e) Délai de rotation crédits fournisseurs
TABLEAU N°13 : Calcul délai de rotation crédits fournisseurs (en Ariary)
Éléments 2015 2016 2017
Dettes FRNS (A) 7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89
Achats + Services extérieures (B) 14 375 498 212,21 8 803 313 028,93 6 490 813 705,75
(A/B)*360 jours 189 130 306
Source : document interne du LSD
Il s’agit du délai de paiement en moyenne accordé par les fournisseurs, nous
pouvons constater que ce délai devient plus important en 2017, alors qu’il a été réduit en
2016, cette situation peut signifier que, en 2017 l’entreprise a la confiance des ses
fournisseurs à travers l’augmentation de durée de payement se ses dettes.
1-3 Analyse de l’exploitation de l’entreprise
L'analyse des activités permet de connaitre l'évaluation du chiffre d'affaires qui s'est
formé ainsi que la formation de la valeur ajoutée née de la différence entre la production et
la consommation de l'exercice15.
1-3-1 Variation du chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est une donnée importante dans l’évolution d’une société. Il
représente le montant total des encaissements sans frais. On va donc calculer le taux de
variation par la succession de deux années d’exercice
15 PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d’entreprise, éd. Economica, 8e édition, 2002
33
SHEMAS N°2 : Evolution du CA entre 2012 et 2014 (en Ariary)
Source : document interne du LSD
Selon la figure, nous constatons que le chiffre d’affaire est en baisse chaque année,
en 2016 il a baissé de 44,57%, et une baisse de 26,88% en 2017. Cette situation signifie que
l’entreprise doit augmenter sa force de vente pour redresser cette baisse de chiffre d’affaire.
Section 2 : Politiques et stratégies financières de LSD
Comme nous l’avions mentionné précédemment, sa politique financière s’est
focalisée pour l’exercice 2017, sur deux objectifs biens distincts mais interdépendants qui
sont : le maintien de l’autonomie et régularisation du déficit budgétaire pour les objectifs à
court termes et la croissance de la société pour celui à long termes. Nous pouvons la
présenter comme dans le tableau suivant :
0
5E+09
1E+10
1,5E+10
2E+10
2015 2016 2017
CA
CA
34
TABLEAU N°14: résumé des politiques financières et des stratégies correspondantes pour
2017.
Politique financière Stratégie financière
Politique à court terme
- Avoir de l’autonomie financière
-Corrélation relative au déficit budgétaire
Stratégie à court terme
-Augmentation de volume de l’activité
-Incitation des clients et fournisseurs par des actions
de communication.
-Sensibilisation des clients sur le respect de
payement de crédit
-Maitrise de flux de crédit.
Politique à long terme
-Recours à des financements externes
Stratégie à long terme
- Présentation de l’entreprise aux institutions des
crédits, banques.
-Appel aux actionnaires.
Source : document interne du LSD
La société Lisa Distribution cherche à être autonome c'est-à-dire éviter à tout prix
d’être dépendant de l’extérieur. Il veut être capable d’assurer au moins ses charges de
fonctionnement aux quotidiens. Pour atteindre cet objectif, la société LSD mise sur
l’augmentation de son volume d’activité en incitant de nouveaux clients à respecter le délai
de payement de crédit par des actions de communication. Cela peut faire réduire la
dépendance des fonds venant de l’extérieur, étant donné qu’il ne peut pas augmenter le
délai de payement de fournisseurs. La correction du déficit budgétaire quant à elle consiste à
coordonner les activités proportionnellement au budget établi à chaque début d’exercice.
35
Cela favorisera un résultat positif et lui permettra de faire des épargnes ainsi d’assurer donc
ses propres charges sans passer par des aides extérieures. Elle opte aussi pour la
minimisation des charges de fonctionnement en étant efficient de façon à ce que les
recettes puissent assurer toutes les dépenses et en réduisant les marges d’erreurs.
Concernant la politique à long terme, étant donné que c’est une entreprise
commerciale, il faut recourir à des prêts bancaires et aux appels aux actionnaires.
Bref, la maximisation des profits est l’un des objectifs de la société. Pourtant, elle est
mise dans une position de difficulté pour l’exercice 2016. Cette optimisation des profits se
traduit par une volonté d’être autonome et d’éviter les déficits budgétaires ainsi que de
recourir aux bailleurs pour les financements de ses activités. La société doit donc, puiser
dans son environnement interne et externe en cherchant des créneaux sur les forces et les
faiblesses internes, les opportunités et menaces externes. La prochaine section va donc
aborder cette analyse de l’environnement de la société Lisa Distribution.
Section 3 : Situation de LSD par rapport à son environnement.
Pour l’élaboration des politiques et stratégies financières correspondantes une étude
préalable de l’environnement est nécessaire. De ce fait, dans ce chapitre nous allons en
premier lieu parler des ressources financières de la société et ensuite en second lieu de la
capacité d’autofinancement et en fin procéder à un diagnostic SWOT.
3-1 Les ressources financières de LSD
Par ressource financière on entend les capitaux qui financent d’une part l’actif
économique et d’autre part ceux qui financent l’endettement de la firme. Une entreprise ;
quelle que soit sa nature n’est donc viable, et ne peut avoir de gestion efficiente et pérenne
sans financement. Les sources peuvent varier selon la firme ; elles peuvent émaner de
l’apport personnel des actionnaires. Les ressources financières permettent la constitution et
le fonctionnement de l'entreprise, l'achat de ses facteurs et le financement de sa
production. Grâce à leur argent, les actionnaires investissent, montent des projets et
espèrent générer des profits. En contrepartie de leur capital investis, les actionnaires
cherchent à obtenir des retours sur investissement positifs et des dividendes élevées.
36
Pour la société Lisa distribution, c’est une entreprise commerciale et les
propriétaires qui l’ont fondée sont ceux qui les dirigent et en prendre la direction, à rappeler
: le présidant général de la société, des actionnaires et des investisseurs extérieurs. Ils sont
en collaboration très proches avec la société de transport AMAZONE. Ils fournissent à la
société Lisa Distribution les fonds dont elle a besoin pour son fonctionnement sous des
actions. Mais, vu la situation conjoncturelle dans laquelle toutes les entreprises ont connu,
plusieurs des ses partenaires ont arrêtés d’opérer dans sa zone. Actuellement elle vit avec
son propre moyen et au profit des ses réalisations c'est-à-dire l’autofinancement, ainsi que
les crédits octroyés par les fournisseurs.
3-2 Identification de la capacité d’autofinancement
Le besoin de financement correspond à la situation d'un agent économique dont le montant
des dépenses est supérieur à son épargne. Un besoin de financement peut apparaitre à
court terme en cas de déficit de trésorerie ou à long terme lorsque les dépenses
d'investissement sont supérieures à la capacité d’investissement d’un agent économique. Si
un agent économique est dans la situation où ses dépenses excèdent l’épargne on parle
dans ce cas de besoin de financement, le solde de l’agent est donc ici négatif. Et dans le cas
contraire, là où le solde est positif, on parle dans ce cas là de capacité de financement (Voir
tableau des ratios). En partant de flux de trésorerie de LSD, on peut en déduire qu’il est en
difficulté de trésorerie c'est-à-dire que le solde est déficitaire.
3-3 L’analyse PESTEL ou macro-environnement de LSD
Cette analyse permet d’apprécier les conditions d’évolution de l’environnement
d’une entreprise c'est-à-dire les menaces et les opportunités qui peuvent se présenter. Cette
compréhension et anticipation de l’environnement macro-économique est elle aussi
déterminante pour assurer la pérennité de l’entreprise.
3-3-1 Politique
Depuis la crise politique de 2009, l’entreprise s’est confrontée à des difficultés, c’est
qui est le cas de toutes les entreprises en général, en tenant compte que la situation
politique est un de facteur environnemental qui influence le succès d’une entreprise.
37
3 3-2 économiques
Actuellement, la dévaluation de la monnaie locale entraine des impacts néfastes sur
le prix des produits, car la plupart des marchandises de LSD proviennent de l’extérieur, cette
situation dégrade les ventes au sein de l’entreprise.
3-3-3 Social
L’analyse de l’environnement sociologique va permettre à l’entreprise LSD
d’identifier les opportunités par rapport aux marchandises existantes au marché. Cet
environnement constitue le style de vie et les comportements des consommateurs.
3-3-4 Technologique
Avec l’évolution de la technologie, il est aussi important pour LSD de la suivre car elle
constitue un des composants essentiels de la compétitivité et de la productivité.
Maintenant, l’utilisation des matériaux informatiques et des logiciels de gestion comptable
ou commerciale constitue un élément pouvant améliorer sa productivité et de son
rendement.
3-3-5 Ecologique
Quant à l’environnement écologique, certains facteurs naturels productifs ne sont
pas à négliger pour ne pas gaspiller de l’énergie. En effet, l’exploitation du milieu naturel
contribue à une nouvelle source d’énergie et à la diminution des charges comme par
exemple l’utilisation des panneaux solaires qui produit un gain en électricité.
3-3-6 Légal
L’environnement légal regroupe l’ensemble des lois, des normes et des principes en
vigueur que l’entreprise doit suivre. Néanmoins, des contraintes réglementaires peuvent
peser sur les produits tels que les normes d’hygiène et de qualité.
Si telle est l’analyse de l’environnement externe de l’entreprise LSD, parlons
maintenant de son environnement interne.
38
3-4 Micro environnement
Le microenvironnement de la société est constitué par ses relations avec les autres
acteurs économiques tels que les clients, les fournisseurs, les concurrents ainsi que les
partenaires.
3-4-1 Clients de l’entreprise
Les clients de la société LISA DISTRIBUTION peuvent être classés en deux catégories :
Les clients revendeurs : ce sont les grossistes et les détaillants qui composent cette
catégorie.
Les consommateurs directs : ce sont les consommateurs finaux qui sont surtout
intéressés par les produits de première nécessité.
3-4-1-1 Menaces
Avec notre situation économique actuelle, le pouvoir d’achat des consommateurs
diminue de moins en moins. La dévaluation de notre monnaie à un impact négatif sur le prix
du produit, alors certains consommateurs achètent moins qu’avant.
3-4-1-2 Opportunités
L’attirance particulière des malagasy vers le label étranger constitue une opportunité
pour l’entreprise, car la plupart des produits que LSD vend sont des produits importés.
3-4-2 Concurrents de l’entreprise
En général, les concurrents de la société LISA DISTRIBUTION sont les entreprises qui
exercent la même activité. Mais ses principaux concurrents sont les entreprises de grande
distribution telles que : UCODIS ; HORIZON ; Société MAHASOA.
3-4-2-1 Menaces
Avec les nouveaux entrants dans le domaine de la revente des produits de première
nécessité, la part du marché de la société LSD baisse, certains de ses clients sont allés voir
ailleurs. Si la société LSD n’agit pas vite, elle risque de perdre ses clients potentiels.
3-4-2-2 Opportunités
Avec ses 12 ans d’existence, l’entreprise LSD est plus expérimentée dans le domaine
par rapport aux nouveaux entrants. Par conséquent, elle peut placer des barrières qui
empêchent les autres concurrents d’évoluer, que ce soit par rapport aux prix, que ce soit par
rapport à la politique de distribution et de promotion.
39
3-4-3 Fournisseurs de l’entreprise
TABLEAU N°15 : Liste des fournisseurs.
Source : Documents internes de LSD
3-4-3-1Menace
Comme on vient de citer précédemment, la dévaluation de notre monnaie est une
des plus grandes menaces non seulement aux niveaux des clients mais aussi aux niveaux des
fournisseurs alors que la plupart des marchandises de LSD sont de produits importés. Alors,
même si le prix du fournisseur n’a pas changé, cela devient plus cher pour l’entreprise.
3-4-3-2 Opportunité
Certains fournisseurs n’accordent pas de crédits aux nouveaux entrants, c’est encore
trop risqué pour les fournisseurs. Mais l’entreprise LSD, avec ses 8 années d’expérience, les
fournisseurs lui font confiance et lui accordent des crédits.
3-4-4 Partenaires de l’entreprise
La société LISA DISTRIBUTION entretient des partenariats avec :
-Des structures financières : BOA ; BM Madagascar ; BFV-SG ; BCM ; qui interviennent
nécessairement au moment des transactions en matière de financement.
-La société de transit : Société de Transit Farimbona, qui joue un rôle très important
lors du dédouanement de la marchandise importée de l’extérieur.
-La société de transport : AMAZONE qui assure le transport des marchandises pour
l’approvisionnement et ventes en gros.
FOURNISSEURS DE BIENS
FOURNISSEURS DE SERVICES
SOCOBIS ; SALONE ; STAR ; Chocolaterie ROBERT ; JB ;
SOMACOU ; WHITE LIKE ; international PROMAC ; OCEAN
TRADE ; SAVONNERIE TROPICAL
AIRTEL ; Blue Line ; JOVENNA
40
3-4-4-1 Menace
Avec les structures financières comme partenaires, l’entreprise LSD peut demander
des prêts à tout moment, surtout avec sa situation financière actuelle qui a besoin de
financement venant de l’extérieur. Mais elle doit faire attention car cela constitue une
menace si sa capacité ne cesse de baisser, elle risque de s’endetter encore plus.
3-4-4-2 Opportunité
Avoir la société de transport AMAZONE comme partenaire présente une opportunité
pour LSD. Il se trouve que la propriétaire d’AMAZONE n’est autre que celle de LSD, par
conséquent, LSD est épargné des charges de transport lors d’une livraison.
Conclusion du deuxième chapitre
Nous avons vu dans ce deuxième chapitre les forces et les faiblesses liées à l’analyse
financière de l’entreprise LSD en général, mais aussi les opportunités et menaces pesant sur
la société. D’après les dossiers et pièces. Les objectifs ne seraient atteints dans la mesure où
les informations ne sont pas en bonne et du forme exigée par le responsable. Il parle d’abord
de la synthèse des réponses aux questionnaires posés au responsable en charge de la
comptabilité et finance qui s’est plus axé sur la politique de trésorerie, politique et stratégie
financière. Ensuite, les résultats ont été traités avec le diagnostic SWOT et mis sous forme
d’une matrice afin d’avoir une image globale et fidèle de la politique et stratégie financière
que mène l’entreprise. De ce fait, tous ces résultats indiquent la nécessité de tester la
pertinence de notre étude, ce qui est l’objet du chapitre 3. Ces discussions nous mèneront
par la suite à la confirmation des hypothèses fixées au début. Et à l’issue de ces discussions,
sont formées les recommandations auxquelles il y a l’attribution de propositions pour
améliorer la politique et stratégie financière de l’entreprise LSD.
41
Chapitre III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION
Tous résultats doivent être interprétés afin de pouvoir les comprendre d’un côté et
d’en tirer des conclusions de l’autre. Ce chapitre intitulé discussion et recommandation en
fait donc l’objet car c’est dans ce chapitre que nous donnerons nos avis à-propos du thème.
Pour mener à bien notre travail en premier lieu nous allons aborder la discussion par
l’intermédiaire de l’outil d’analyse SWOT qui est utile, pour mettre en évidence les
problèmes rencontrés au sein même de l’entreprise, ainsi que vis-à-vis de son
environnement et pour passer par la validation des hypothèses émises lors de l’introduction,
grâce aux résultats acquis et à l’analyse de ces derniers. Et enfin, nous allons proposer des
solutions et des recommandations aux différents problèmes et difficultés rencontré par le
centre.
Section 1 : Discussion
Dans cette section nous allons étudier les résultats que nous avons collectés au cours
de notre stage au sein de LSD. L’analyse des résultats est un passage mise en œuvre pour
analyser et comparer les théories en pratique, afin d’en tirer des conclusions et faire un
diagnostic de la situation de la société étudiée. Ainsi, dans cette section nous distinguons en
premier la politique et la stratégie financière adoptées par LSD. Ensuite, nous évoquons
l’analyse des ratios obtenus. Enfin, l’analyse SWOT sera énoncée pour déterminer les forces,
les faiblesses, les menaces et les opportunités de la société.
1-1 Analyse de l’élaboration politique et stratégie financière de LSD
Dans cette section nous allons analyser en premier lieu la méthode de planification
de la Politique financière de LSD ainsi que les résultats donnés par les ratios financiers.
1-1-1 La budgétisation au sein de LSD
Rappelons que la méthode d’élaboration de sa politique et stratégie financière est basée sur
l’établissement d’un budget annuel sur le résultat de l’exercice antérieur. Cette
budgétisation par reconduction est le plus couramment utilisée par grand nombre
d’entreprise. Cette méthode consiste à prendre modèle sur l’exercice antérieure tout en
prenant tout de même une majoration de 10% et en tenant compte de l’inflation. Il est facile
à mettre en œuvre mais comporte des risques. Il ne reflète l’actualité et ne donne place à
42
d’éventuelles innovations. Cela ne donne pas donc de grande place aux études des
éventuelles situations futures auxquelles la firme peut se retrouver. D’où, pour l’année 2013
l’existence de l’écart considérable de la réalisation réelle par rapport au budget
préalablement établi.
1-1-2 Analyse des ratios financiers
En matière d’analyse financière les ratios peuvent fournir aux dirigeants des
informations que tant d’autres analyses ne peuvent. Ainsi nous allons dans cette partie
discerner les ratios financiers de LSD et à l’aide d’un tableau pour faire ressortir les points
forts et les faiblesses des ratios de LSD.
TABLEAU N°16 : Forces et faiblesses des ratios de LSD
force faiblesse
- Possibilité de financement d’investissement:
délai de remboursement du crédit fournisseur
assez large.
- La capacité d’autofinancement a augmentée
pour l’exercice 2017. Ceci est dû à la politique
mise en œuvre pour cet exercice. Elle mesure la
capacité d’une entreprise à se financer par ses
propres moyens. Nous pouvons donc constater
ici la performance de la politique et stratégie
financière 2017 par rapport à l’exercice 2016.
- Bonne maîtrise de la trésorerie.
- la société LSD possède un ratio d’indépendance
financière faible donc son potentiel
d’endettement est faible. En effet ce ratio
devrait être supérieur à 0,5
- Le délai de paiement des clients ont augmenté,
ainsi que le délai de remboursement des
fournisseurs. Ce qui implique que sa politique et
stratégie financière a rencontré des difficultés
causées par la crise.
- Minimisation des résultats : la rentabilité
financière est faible à cause des dépenses qui
excèdent largement ses recettes.
Source : recherche personnelle 2018
43
Le résultat que nous avons collecté nous fait part d’un pourcentage de liquidité immédiate
assez faible. Cela s’explique par un non recouvrement des dettes à court terme de
l’entreprise. Ce qui pourrait entrainer une difficulté dans sa trésorerie. Mais, le ratio de
crédit fournisseur laisse à la société LSD un large créneau, ce qui lui donne l’opportunité de
fiancer ses activités par l’utilisation de ses propres fonds financiers. Si pour l’exercice 2016
l’entreprise a rencontré des difficultés en matière financière, la bonne gestion et les prises
d’initiatives apparaissent pour l’année 2017. D’après les analyses ci-dessus, il a été montré
que l’application des politiques et stratégies financières pour l’exercice 2017 est en bonne
voie. De plus, une augmentation de la capacité d’autofinancement. Ainsi, une bonne
politique et stratégie financière améliore l’autofinancement car les ressources internes de
l’entreprise sont mieux gérées grâce à l’atteinte des objectifs. Par conséquent, l’élaboration
de la politique et stratégie financière permet de bien planifier la gestion financière au sein
d’une société.
1-2 Analyse de la politique et stratégie financière de LSD
En visant l’autonomie financière, l’entreprise LSD est contrainte de minimiser son
besoin de financement du coût, ce qui va lui permettre de réduire son besoin de
financement. Les stratégies adoptées pour la recherche de l’autofinancement comme nous
le montre le tableau 13 ; c’est l’action de communication pour inciter les nouveaux clients et
d’augmenter le volume d’activité, lui permettra d’’accroitre ses gains (recettes). Elle peut
poursuivre son objectif avec efficience.
La réduction du déficit budgétaire par la maitrise des flux de trésorerie et la
sensibilisation des clients pour le respect du délai de paiement de la cotisation est une
bonne initiative. En effet, en relation avec la première politique s’il n’y en a plus cela
voudrait dire que l’entreprise possède un résultat positif donc elle pourra subvenir à ses
dépenses sans recourir aux crédits bancaires ou autres, et voir même procéder à des
épargnes pour anticiper des futures difficultés.
Suite à l’analyse, la politique financière est très importante pour le fonctionnement
de l’entreprise, afin de mener ses activités, et la gestion financière pour les besoins de
l’exploitation. Nous pouvons pour LSD analyser sa politique et stratégie comme suit :
44
TABLEAU N°17 : Forces et faiblesses de la politique et stratégie financière de LSD
FORCES FAIBLESSES
- Sa politique financière pourrait assurer son
fonctionnement régulier, même dans les périodes
de crise. Ainsi, il pourra faire face à d’éventuel
changement qui se présente.
- Communication à moindre coût
- En difficulté de trésorerie (produits inferieurs aux
charges)
- Cumul et non paiement en temps voulu de la part
du client.
Source : recherche personnelle, 2018
1-3 Le diagnostic SWOT après analyse
Suite aux analyse des données recueillies, dans cette section nous allons détailler la situation
de LSD par rapport à son environnement selon l’utilisation de la matrice SWOT (Strengths –
Weaknesses – Opportunities –Threats) ou FFOM (Forces Faiblesses – Opportunités –
Menaces) d’après les informations recueillies au cours de notre passage.
Au niveau externe, l’analyse de son environnement fait ressortir des opportunités à
saisir mais aussi des menaces à prendre comme paramètre pour la réalisation de ses
perspectives d’avenir. La direction doit donc en permanence apprécier le degré de
vulnérabilité de la société et évaluer le risque qui en résulte quant à sa pérennité ou quant à
l’espérance de rentabilité définie dans ses objectifs. Le tableau ci-après résumera tout ce qui
est dit auparavant:
45
TABLEAU N°18 : analyse SWOT de LSD après analyse
interne
Force Faiblesse
- Resistance au changement
- Bonne gestion
- Communication à moindre coût
- Le déficit considérable de l’exercice antérieur
(dépenses supérieurs aux recettes)
- Cumul payement de certains clients
externe
opportunité menace
-Possibilité d’élargissement de
marché
- Renouvellement des matériels
informatiques usés
-Naissance des nouvelles sociétés
commerciales opérant dans le même domaine
- retard technologique
Source : recherche personnelle, 2018
Une analyse interne d’une entité ainsi que de son environnement peut être une
source d’incertitude. Cette incertitude vient des avantages et des inconvénients qui existent
dans chaque contexte comme nous l’avons montré dans l’analyse PESTEL de LSD c'est-à-dire
au niveau : Politique, Economique, Social, Technologique, Ecologique et Légal. Il est donc
normal que la société LSD cherche à réduire ces risques et pratique ainsi une bonne gestion
financière en développant leur connaissance des variables clés de l’environnement. En effet,
la politique et stratégie financière de l’entreprise assure son fonctionnement régulier ainsi
que sa pérennité. Ainsi, l’étude des risques est nécessaire pour l’entreprise afin de
permettre à cette dernière de bien étudier, de cerner toutes les possibilités de faisabilité, de
rendement d’un projet ou d’une activité. Le cas de l’entreprise Lisa Distribution présenté
dans la partie résultat montre que des mauvaises décisions dans la gestion des ressources
financières impliqueront des difficultés au niveau du fonctionnement donc pour la
performance de l’entreprise. La correction relative par rapport à ces problèmes rencontrés
c’est à dire la définition de bonne politique et stratégies adéquates, efficace favorisent le
bon fonctionnement d’une firme.
46
Section 2 : Proposition de solution sur l’analyse financière
Nous allons voir les catalogues de solutions, l’exposition de nos plans d’actions y afférentes
ainsi que les perspectives.
2-1 Catalogues de solutions
a) Réduire les charges de l’entreprise
Avoir une approche plus rationnelle de la, gestion des achats permet de réduire les
frais généraux en s’adaptant aux besoins. Analyser les dépenses de l’entreprise pour
identifier les usages, mode de consommations et pour mesurer les réductions de charges
possibles Du point de vue tarifs : négocier les achats de services comme les assurances,
télécoms ou même frais bancaire. Achat de marchandise (fournitures, consommables, la
réduction des prix peut améliorer la rentabilité financière. Du point de vue des volumes :
éviter les ruptures de stocks ou le surstockage, car les coûts supplémentaires de gestion et
de fonctionnement pour l’entreprise peuvent pénaliser sa rentabilité. L’analyse des couts
peut aussi démontrer que des achats de marchandise en volume plus important seront plus
avantageux par rapport aux coûts, cela apporte une économie d’échelle conséquente
b) Amélioration des ventes
Notre entreprise est une entreprise commerciale c'est-à-dire elle achète pour revendre. La
grande partie du son chiffre d'affaires est donc générée par les ventes de PPN. Dans
l'analyse, nous avons constaté que le chiffre d'affaires de l’entreprise LSD baisse chaque
année. Si nous voulons que le chiffre d'affaires de l'entreprise ait une amélioration, nous
devrons renforcer les ventes surtout de PPN. L’entreprise doit faire parvenir ses produits sur
tout marché en répondant aux besoins des consommateurs.
Le renforcement des ventes va faire accroître le chiffre d'affaires, et par conséquent,
le résultat net va aussi connaitre une augmentation car la baisse ou l’augmentation du
chiffre d'affaires a une grande influence sur le résultat. La baisse ou l’augmentation du
résultat est relative à celle du chiffre d'affaires. Une hausse du résultat va devenir une force
incontestable pour l'entreprise.
47
c) Amélioration du fonds de roulement
Par le haut du bilan, le fonds de roulement est l'excédent des ressources stables sur les
emplois stables, mais par le bas du bilan, la formule inclue tous les éléments des actifs et des
passifs à court terme.
Le renforcement du fonds de roulement permet à l'entreprise non seulement de
couvrir ses besoins en fonds de roulement mais aussi de régler ses problèmes de trésorerie.
Si le fonds de roulement est satisfaisant, on pense qu'après avoir couvert les BFR, ce n’est
pas un problème pour l’entreprise de constituer une trésorerie nette. Dans ce cas, elle peut
faire face aux événements incertains et aux besoins de financement quotidiens pour le bon
fonctionnement de ses activités.
d) Amélioration de la CAF
La capacité d’autofinancement permet à l’entreprise de financer ses besoins, car si
l’entreprise ne dispose pas de cette force, elle fait appel à des aides externes comme les
emprunts auprès des entités financières. La capacité d'autofinancement pour l'entreprise est
un excédent monétaire qui lui permet de financer ses investissements, ses exploitations et
rembourser ses dettes.
La CAF est donc très essentiel pour l'entreprise car elle donne l'accès à
l'indépendance financière. Si elle est importante, l'entreprise n'a plus besoin de recourir aux
financements extérieurs car le cas contraire engendre d’autres charges pour l’entreprise.
Pour la société LSD, d’après nos analyses, la CAF n’arrive pas à couvrir ses dettes même si
pour certaines années d’exercice elle est positive. Il est donc primordial pour l’entreprise LSD
de songer à renforcer sa CAF.
e) Choix des fournisseurs
Pour l'entreprise commerciale comme LSD, le choix des fournisseurs est très important.
Même si l’entreprise a déjà ses fournisseurs habituels, il est à conseiller de faire une enquête
auprès de certaines sociétés susceptibles de devenir fournisseurs et de savoir leurs
conditions. Ce qu’il faut retenir sont surtout les délais de livraisons, les délais de paiements,
les prix…
48
f) Surveiller les créances clients et les crédits fournisseurs
Il se trouve que la non maîtrise des créances clients et fournisseurs risque d’avoir une
conséquence problématique importante sur la trésorerie de l’entreprise. Il est donc plus que
nécessaire pour l'entreprise de faire attention au niveau des créances accordées à la
clientèle, car ces dernières doivent varier selon la capacité du client. Il faut donc mettre en
place une politique de recouvrement des créances qui consiste non seulement à gérer les
impayés, mais aussi de définir le délai de paiement des créances le plus court possible.
Du niveau de décaissement, il est aussi nécessaire pour l’entreprise de négocier
auprès des ses fournisseurs un délai de paiement le plus large possible et aussi d’augmenter
les crédits fournisseurs. Par conséquent, la somme destinée à régler les crédits fournisseurs
peut encore être utilisée pour financer d'autres activités permettant de gagner plus
d'intérêts.
Ayant une bonne gestion des créances clients et crédits fournisseurs, l'entreprise aura une
trésorerie positive qui lui permettra d'assurer les besoins de fonds quotidiens
g) Redressement du résultat financier
Le résultat financier est toujours négatif pour les années d’exercices analysées. Ce qui
implique que les charges financières sont largement supérieures par rapport aux produits
financiers. Le résultat financier est une des soldes intermédiaires de gestion qu'il faut
franchir pour aboutir à la détermination du résultat net de l'exercice. Par conséquent, si le
résultat financier est négatif, il fait diminuer le résultat avant impôts ainsi que le résultat net.
C'est pourquoi, il est urgent de redresser le résultat financier.
h) Améliorer la trésorerie de l’entreprise
L’amélioration de la trésorerie nette de l’entreprise est une mission fondamentale dans la
maîtrise de l’entité et le maintien de la confiance des tiers. L’entreprise dispose de
différentes mesures qui lui permettent d’accomplir cette mission que nous allons voir dans
le plan d’action. La maîtrise de la trésorerie de l’entreprise est tributaire de plusieurs
conduites, les mesures que nous allons voir au plan d’action ne représentent qu’une partie
de ce que l’entreprise peut mettre en place.
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i) Diminution des dettes financières
Vu que l’entreprise n’est ni rentable, ni solvable, L’existence de dettes est pour elle un
fardeau qu’elle doive vite s’en débarrasser. Les dettes financières doivent notamment
permettre à l’entreprise LSD de pouvoir assurer son financement (investissement et
acquisition, …) mais il lui serait impossible de les rembourser ensuite si son exploitation ne
cesse de diminuer. Alors s’il faut que l’entreprise ait un financement, on lui propose de
diminuer ses dettes financières. Avec ces dettes diminuées, la rentabilité est une possibilité
pour elle.
2-2 Plan d'actions
Afin de fournir une recommandation pertinente, en voici sont donc les plans d’actions à
adopter pour les solutions citées ci-dessus.
a) Amélioration des ventes
Comme nous savons que l’entreprise subit une baisse du CA chaque année, il est fort
probable que c’est dû à la diminution des ventes. Comment alors améliorer les ventes ? Tout
d'abord, il est nécessaire de concevoir un business plan suivant les objectifs préalablement
définis avant de recentrer une stratégie commercial. Il s'agit en effet de faire une
segmentation sur la clientèle. Procéder à la définition des plans d’action commerciale
suivant les cibles déjà déterminés antérieurement. Il est temps d’améliorer le marketing, la
communication et le planning. Décentraliser l’administration des ventes et du service
marketing. Modifier le système de promotion et de publicité, donc faire une publicité pour
faire connaitre aux gens l’existence de la société LSD car la bouche à oreille ne suffit plus.
Elargir le marché en envahissant tous les marchés régionaux en construisant des annexes et
points de ventes en dehors du capital et la ville de Toamasina, comme par exemple dans la
région de Fianarantsoa. Et il faut réorganiser les systèmes de distribution en modifiant les
canaux utilisés. L’entreprise utilise actuellement le canal court, alors que le canal le mieux
adapté à son activité est les canaux longs, c'est-à-dire caractériser par de intermédiaires
comme des points de vente ou des annexes, accorder des crédits aux certains clients pour
les fidéliser, mais en n’oubliant surtout pas de bien gérer les créances. Compléter les
marchandises car il faut qu’on trouve toutes les marchandises nécessaires aux besoins des
consommateurs chez LSD.
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b) Amélioration du fonds de roulement
On peut réaliser une amélioration du fonds de roulement par deux façons : par le
haut du bilan et par l’augmentation des ressources stables et par le bas du bilan.
L’augmentation du capital. Nous constatons que le capital social de l'entreprise
reste invariable depuis sa création, il est à l'ordre d'Ar 10 000 000. Ainsi, si nous voulons
renforcer les ressources stables, il faut procéder à une augmentation de capital. Au moins,
nous pouvons proposer à la société deux façons pour augmenter ce capital, la cumulation ou
l'incorporation des réserves, l’appel de nouveaux actionnaires. Elle peut procéder à l'appel
de nouvelles actions. Ce qui implique que les dividendes vont être divisées aux actionnaires
mais on aura une ressource stable importante, l'entreprise peut améliorer ses activités qui
lui permettent de générer un bénéfice de même nature.
Réduire les encours de stocks, le but est de stocker ce dont l’entreprise a
besoin l’entreprise régulièrement. Il convient d’éviter de stocker des besoins spécifiques
exprimés à la demande. Dans ce contexte, l’entreprise prendra soin de construire une vraie
relation avec son fournisseur, basée sur la fiabilité et la confiance. Les délais courts
d’approvisionnement permettent d’éviter de stocker et, ainsi, de mieux gérer le BFR. Cette
optique suppose de bien choisir ses fournisseurs afin de ne pas avoir à trop porté les stocks.
c) Renforcer la capacité d'autofinancement
Dans le cadre de son activité, une entreprise doit financer plusieurs éléments :
Les investissements qui permettent d’assurer et de développer l’activité de l’entreprise, le
remboursement de ses emprunts, le paiement des dettes fournisseurs, fiscales et sociales, le
versement des dividendes aux associés.
Pour améliorer la capacité d’autofinancement de l’entreprise, il convient de
diminuer les charges encaissables et/ou d’augmenter les produits encaissables. Pour cela,
plusieurs actions sont possibles avant notamment : l’augmentation des prix de vente,
l’amélioration des marges, le lancement de nouveaux produits à rentabilité plus forte, la
diminution des coûts fixes, la diminution du coût de l’endettement. Il faut augmenter, d'une
part les autres produits opérationnels et les produits financiers et diminuer, d'autre part les
autres charges opérationnelles et les charges financières. Ce qui permet d'augmenter à la
51
fois, le résultat opérationnel et le résultat financier. Pour diminuer les autres charges
opérationnelles, il faut tout d'abord réviser les dons et libéralités car nous constatons dans le
détail du compte une importante valeur.
d) Choix des fournisseurs
Le fournisseur est très essentiel pour la santé de l’entreprise. L'entreprise est libre de
contacter plusieurs fournisseurs, pour choisir ceux avec qui elle voudrait pouvoir travailler,
et négocier les accords pour le matériel qui est un investissement lourd mais occasionnel,
pour les services ou les interventions.
Pour le cas de notre société, la vente des PPN est le cœur de ses activités. C'est
difficile pour elle de choisir parmi tant de fournisseurs car les marchandises peuvent être
trouvées dans presque toutes les grandes sociétés à Madagascar. Il faut donc s'informer sur
les pratiques de la profession pour bénéficier des conditions de vente qui correspondent à
l'activité. Il faut faire un examen et un grand discernement sur les conditions de ventes telles
que : Le prix net (déduction faite des rabais et remises), la qualité du produit ou service, les
conditions de règlement (comptant, fractionné, délais), la régularité et la qualité du contact,
les facilités d'échange en cas d'erreurs. L’entreprise joue le rôle de client vis-à-vis des
fournisseurs, donc il faut quand même garder des contacts avec tous les fournisseurs
concurrents au cas où il y aura des négociations ultérieures.
e) Les créances clients et les crédits fournisseurs
La prise de mesure sur la maitrise des créances clients et celle des crédits
fournisseurs permet à la société de réduire les besoins en fonds de roulement par rapport au
fonds de roulement. En effet, le problème de trésorerie sera résolu car après avoir
compensé les BFR, le FR présentera un excédent de fonds qui va constituer la trésorerie
nette.
Pour ce faire, du côté client, il faut d’abord réaliser un audit, qui aboutissent à la
constitution des créances clients, de la fonction commerciale jusqu’aux services de
recouvrement, en passant par l’exploitation et le service administratif. Ensuite il faut
prédéterminer les conditions générales des ventes et les faire évoluer en fonction des
activités et indiquer à la force commerciale les marges de négociation et l’intérêt d’utiliser
52
un moyen de paiement, plutôt qu’un autre. Enfin, réaliser un scoring client pour maîtriser les
risques de défaut et d’en définir une politique de règlement comme acomptes, escomptes,
remise…. Finalement, mettre des procédures pour formaliser les différentes étapes liées à la
création des créances, afin de prévenir les risques et d’informer le personnel de la société.
A cela s'ajoute la négociation avec les fournisseurs pour avoir un délai de paiement
assez large. En effet, si les créances sont encaissées et si les fournisseurs accordent un délai
de paiement éloigné, la société sera en disposition de fonds qui lui permettra de financer ses
investissements. L’entreprise ne doit pas se fier à un seul fournisseur pour ses
approvisionnements. Le lancement des appels d'offre lui est avantageux car il pourrait avoir
la possibilité de choisir parmi tant de souscripteurs. Le choix se focalise sur le prix, le délai de
livraison et surtout sur l'échéance de paiement. En plus, l'entreprise peut négocier avec les
fournisseurs pour convertir les crédits en actions au niveau de la société ; dans ce cas, les
fournisseurs deviendront actionnaires et que les dettes seront incorporées dans le capital.
f) Redressement du résultat financier
Le résultat financier est la différence entre les produits et les charges financiers d’une
entreprise. Il est un déterminant du résultat imposable de l’entreprise. Le résultat financier
est indicateur du choix de la politique de financement de l’entreprise. Ce résultat est
souvent négatif pour la société LSD qui implique qu’elle a vocation à s’endetter pour
investir. En effet, il faut faire un choix rationnel sur le mode de financement que l'entreprise
va entreprendre. Le choix dépend de la constatation de l'endettement que subit l'entreprise.
Si l'endettement est encore faible, elle peut encore procéder aux emprunts, mais si c'est le
contraire, il faut donc recourir à d'autres modes de financement. Améliorer la solvabilité
revient donc à augmenter les fonds propres par rapport aux fonds des tiers. Dans ce cadre,
la réduction du bilan consiste à convertir les actifs immobilisés en actifs courants permettant
ensuite de payer les dettes.
g) Améliorer la trésorerie de l’entreprise
Pour améliorer la trésorerie nette, de part ses formules, soit par le haut ou par le bas du
bilan, plusieurs plans d'action peuvent être avancés. Pour notre cas :
53
comme nous avons déjà mentionné, il faut augmenter les ventes, ce qui revient à
augmenter le chiffre d’affaires. On sait que le niveau du chiffre d’affaires est lié
étroitement aux besoins en fonds de roulement. Chaque amélioration des recettes
engendre donc une augmentation du besoin en fonds de roulement. l’entreprise est
ainsi appelée à développer ses ventes tout en augmentant les capitaux permanents
ou en prévoyant des financements à court terme
gérer le BFR : L’entreprise est amenée à bien gérer son BFR en veillant au maintien de
la trésorerie et à la continuité de l’activité de l’entreprise, et en précisant les pôles de
financement des créances clients et des stocks.
choisir le financement : L’autofinancement permet certes à l’entreprise d’économiser
les frais financiers liés à l’endettement, mais comme nous avons vu, la CAF de
l’entreprise est insuffisante donc cela épuise les fonds de la caisse, d’où la nécessité
de procéder à une augmentation du capital ou à un emprunt à moyen ou long terme
2-3 Perspectives
La prise en compte et l’application des recommandations émises ci-dessus pourraient
être un avantage pour la société dans l’avenir.
2-3-1 la fonction de financement
Dans un marché marqué par la turbulence et les aléas, la fonction finance occupe
aujourd’hui un rôle important dans le fonctionnement de l’entreprise. Appelée à assurer la
sécurité financières de l’entreprise, à mesurer sa performance économique et à garantir la
qualité de ses informations financière et comptable, la fonction financière accomplit
plusieurs rôles essentiels :
-s’assurer que tous les projets d’investissements remplissent les conditions de
rentabilité et permettent d’accroitre la valeur de l’entreprise ;
-veiller à ce que toutes les activités de l’entreprise disposent au moindre coût, des
ressources nécessaires pour assurer leur fonctionnement ;
-faire en sorte que l’entreprise n’ait ni une insuffisance de capitaux qui gène son
fonctionnement, ni un excès de ressources qui serait du gaspillage ;
54
-réduire le coût financier de l’entreprise en optant pour une structure optimale de
financement. Les financiers de l’entreprise doivent simultanément satisfaire les conditions
des créanciers et répondre aux attentes des actionnaires.
-gérer au mieux les actifs financiers de l’entreprise ;
-suivre et contrôler la trésorerie de l’entreprise par une meilleure adéquation entre
les ressources et les dépenses et la recherche des bonnes opportunités de placement des
excédents.
2-3-2 Fiabilité des informations financières
Pour que l’information financière soit utile, celle-ci doit être fiable. Une information
est dite fiable quand elle est exempte d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs
peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée
représenter ou ce qu’on pourrait raisonnablement s’attendre à la voir représentée et qu’elle
doit présenter des transactions de l’entité et autres événements qu’elle vise à représenter.
Le risque d’erreur sera minimisé si la société impose des règles et procédures
2-3-3 Manuel de procédure
La pratique de l’entreprise pourrait être tacite mais aussi se reposer sur la routine et
sur la mémoire collective qui n’est pas souvent caractérisée par une écriture conservée et
consultable : donc il est important de présenter des manuels de procédure est un outil
permettant d’une part à l’auditeur interne d’effectuer des vérifications, contrôle et
évaluation des risques. Un manuel de procédure permet de :
-respecter la réglementation ;
-communiquer en interne ;
-améliorer le contrôle et la qualité de l’organisation au niveau de la gestion de
créance et de crédit ;
-fiabiliser l’information financière et comptable ;
-protéger et sauvegarder le patrimoine de l’entreprise ;
Il se manifeste par l’organisation, les méthodes de l’activité de l’entreprise pour maintenir la
pérennité de celle-ci.
55
Section 3 : Recommandations
Au sein de LSD, c’est le Directeur général et son staff qui définissent la politique qui sert à
l’orientation pour la prise de décision. Cette politique est ensuite mise en application à
travers la stratégie appropriée ce qui suppose que l’entreprise doit être dotée de structures
financières adéquates pour la mise en place d’un contrôle financier. Dans cette section, nous
proposerons quelques recommandations pour la société : à commencer par l’application
d’une politique d’autofinancement, l’utilisation de l’image de la société comme un moyen
d’intégration interne.
3-1 La politique d’autofinancement
L’autofinancement est le cas où l’entreprise finance des investissements par ses propres
moyens, ce sont en général les ressources qui proviennent de l’activité même de l’entreprise
et qui sont conservées en elle-même. Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL DEFINIE
définissent l’autofinancement comme « le financement des investissements par les moyens
propres de l’entreprise »16 L’autofinancement a pour avantage d’assurer à l’entreprise son
indépendance. Ainsi, la recherche de l’autofinancement maximum conduit l’entreprise à
rechercher la marge la plus élevée en termes de recette qui se heurte aux membres, les
charges moins élevées qui se heurtent aux salariés et aux fournisseurs.
3-1-1 Une situation financière saine
La société LSD a rencontré des difficultés face à la crise qui persistait dans le pays. Mais
cependant, sa situation financière s’est améliorée tout de même grâce à la maitrise de ses
flux de trésorerie et une gestion financière équilibrée. La priorité pour la société est
accordée à des missions plus opérationnelles c'est-à-dire améliorer la performance
financière, contribuer au pilotage de la société, optimiser l’organisation et le processus en
place. Dans cette condition, la société peut profiter ou négocier auprès des entités de crédits
des taux d’intérêt plus faibles pour établir sa situation financière et sa profitabilité. De ce
fait, le volume de l’autofinancement est directement lié à la rentabilité de l’entreprise mais
elle dépend très largement de l’amortissement des immobilisations qu’il a en possession.
16 Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL, Introduction à la finance d’entreprise, Paris : BORDAS, 1985- 216p.
56
L’amortissement est une charge fiscalement déductible et qui diminue l’impôt. Dans ce sens,
l’autofinancement est constitué des bénéfices après impôt; des amortissements et des
provisions. Après avoir déterminé le volume de l’autofinancement disponible, la politique de
financement se traduit en pratique par le choix du volume de l’endettement et le choix entre
différents types d’endettement. L’entreprise doit disposer en quelque sorte un pouvoir
d’emprunter qui dépend des conditions de maintien de l’équilibre financier par
l’établissement de son budget de trésorerie; de la capacité de remboursement qui se traduit
par la confrontation entre les annuités de remboursement et le surplus monétaire annuel; et
de la couverture des frais financiers
3-1-2 Les avantages de cette autonomie financière
L’autonomie financière17 ne nécessite qu’une organisation d’autofinance à 100%
(totalement financée par les revenus qu’elle génère). Cela ne nécessite qu’une organisation
qui n’est pas totalement dépendante de l’une de ses sources de financement. Il est
nécessaire que ces sources de financement soient plusieurs. Mais cela n’exclut pas les
financements de l’extérieur, ou les contributions des personnes particulières. S’il arrive à
atteindre cet autofinancement donc elle sera capable de prendre ses propres décisions
quant à la manière dont elle génère et elle dépense ses fonds et aura la capacité de survivre
sans avoir à compromis sa vision et sa valeur. La meilleure marche à suivre c’est d’atteindre
une certaine autonomie financière et de développer une stratégie financière qui assure une
autonomie maximum par rapport à n’importe quelles sources de financement.
3-1-3 L’optimisation de la trésorerie
Il s’agit ici de concentrer les efforts sur les flux de trésorerie. Le recours à l’incitation de
nouveaux clients s’est avéré un moyen efficace pour générer des gains de productivité.
Toutefois, la société LSD doit revoir ses activités stratégiques en bloquant ou en cessant
l’activité qui est trop coûteux et qui rapporte peu. Par contre, dans le domaine d’achat,
l’entreprise doit trouver des fournisseurs qui peuvent l’accorder des rabais sur volume et
l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise pour obtenir des gains de productivité. Tandis que
17 R. Lavaud, Comment mener une analyse financière, collection DUNOD Entreprise, 1982
57
dans le domaine client, il apparaît comme le domaine clé, c’est-à-dire diminuer le délai de
crédit client et l’encourager à payer au moment convenu et afin d’optimiser le recouvrement
pour surmonter la reprise de la croissance. En revanche, la gestion des flux et des liquidités
représente un enjeu stratégique majeur pour pérenniser l’activité de l’entreprise et accroître
sa performance, car optimiser la trésorerie signifie rationnaliser ses flux afin d’assurer une
réduction immédiate des frais financiers et améliorer la rentabilité. De même, le
prévisionnel de trésorerie doit être bâti pour que l'entreprise puisse éradiquer les risques de
financement à court terme. Mais aussi, adopter une politique de maximisation de la
rentabilité financière par les moyens suivants:
- maximisation des résultats pour un niveau donné d’activité. C'est-à-dire que la
maximisation de la profitabilité renvoie à la force de l’entreprise sur son secteur d’activité et
à la qualité de son organisation interne.
- Minimisation des charges de fonctionnement, c'est-à-dire pousser davantage les efforts
dans la réduction des dépenses en priorisant ceux qui sont importants aux fonctionnements
de l’entreprise. Bref, cette option signifie simplement : réduire les coûts, respecter
l’impératif de faire plus avec moins. C’est un bon principe pour tout travail de
développement. Il faut pour cela que l’organisation dépense à la fois en pensant à la
rentabilité et au rendement. Cela lui permet de survivre lors des crises financières tout en
continuant à remplir ses missions
3-1-4 Maintien d’une durabilité financière
La durabilité financière fait partie de celle de l’organisation. Cela a à voir avec la capacité
continue de l’organisation à générer suffisamment de ressources pour travailler à la
réalisation de cette vision. Cette durabilité permettra à l’entreprise de :
- Disposer d’une orientation stratégique claire
- Etre capable d’analyser son environnement ou son contexte pour identifier des
opportunités pour son travail
- Etre capable d’attirer de dirigeant et de garder des personnels comptants
- Disposer des infrastructures administratives et financières adaptées.
- Etre capable de démontrer son efficacité et son impact enfin de collecter davantage
de ressources.
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Par contre, afin d’être financièrement durable, l’entreprise doit :
- Réaliser de plans stratégiques, financiers et des programmes d’action régulièrement
- Disposer d’un système financier adapté
- Disposer d’une bonne image
- Etre clair par rapport à sa valeur
- Etre autonome financièrement
En d’autres mots, l’organisation a besoin d’une stratégie pour pouvoir être durable
financièrement
3-2 La stratégie d’image18
L’identité de l’entreprise se valorise par des logiques stratégiques qui utilisent le vecteur de
l’image. La stratégie d’image est ainsi à la fois un moyen pour différencier la société de son
environnement et un moyen de son intégration interne. Mais ce n’est pas quelque chose
que l’on crée d’un seul coup. Il s’agit de la combinaison d’un grand nombre de petites
activités, depuis la manière dont le réceptionniste répond au téléphone aux résultats que
l’on obtient par notre travail.
3-2-1 L’image comme création de valeur
Quelque soit les stratégies que l’on décide d’intégrer à nos stratégies financières générales, il
y a des chances pour que leur succès dépende de l’efficacité de l’image que le public a de
notre organisation. L’ image est un outil principal pour commercialiser et promouvoir
l’organisation, que ce soit auprès de petits actionnaires ou des actionnaires importants, des
clients ou des clients potentiels, ou encore de personnes privées à la recherche de ce
qu’elles peuvent faire pour apporter une contribution positive. En effet, personne ne
pensera à l’entreprise LSD si elle ne dispose pas d’une image quelconque. Et si elle veut que
l’image que le public a d’elle soit une image positive, en particulier pour un public composé
d’individus qui comptent sur le potentiel et la notoriété de LSD il est utile que quelqu’un
dans l’organisation se consacre au développement d’une image positive de l’organisation. Et
se souvenir de chaque personne qui parle de son travail avec enthousiasme, que ce soit
18 Développer une Stratégie Financière par Janet Shapiro http://www.civicus.org/théoriefinancière et
stratégie financière
59
depuis l’intérieur que l’extérieur de l’organisation, est pour lui un porte-parole des relations
publiques. C’est une des conditions indispensables pour que la stratégie soit efficace. La
stratégie d’image impose l’existence d’une identité forte qui assure un fort degré
d’intégration interne et la canalisation des rationalités multiples qui existent au sein de
l’entreprise. La condition indispensable d’une stratégie efficace est ainsi l’existence et la
reconnaissance d’une identité forte qui assure un fort degré d’intégration et la canalisation
des rationalités multiples qui existent au sein de l’entreprise. Cette stratégie d’image ne peut
bien évidemment pas rester l’apanage des décideurs à haut niveau, elle doit être diffusée et
entraîner l’adhésion par une logique de la communication. Sur la technologie ou la clientèle,
dans chaque domaine d’activité, l’entreprise peut faire face à la concurrence plus ou moins
forte qui portera sur des facteurs clés de succès dans lesquels il apparaît pertinent.
Par ailleurs, la communication est une source d’information, donc de pouvoir. En effet, il
importe de connaître rapidement les données actuelles mais aussi les prévisions à court
terme, les éléments indispensables à la prise de décision. Dans le monde actuel l’information
est une richesse au même titre que le capital financier, la technique, et les hommes. La
communication peut être aussi une source de motivation, donc d’efficacité. Source de
motivation car parmi les éléments de motivation de l’homme au travail, figurent dans la
connaissance par celui-ci des tenants et aboutissants des décisions prises ; de l’intégration
du travail de chacun au sein de cet ensemble complexe que constitue la société. De plus, une
source d’efficacité et de motivation et doit aller de pair. C'est-à-dire l’amélioration du climat
social de l’entreprise, élévation de la productivité, atténuent l’absentéisme. La prise de
décision ne peut se fonder sur les seules données internes à l’entreprise et celles externes,
souvent approximatives et incomplètes. L’information doit être à la fois exhaustive et
précise pour être synonyme de pouvoir réel. En outre, l’image n’est pas seulement le reflet
d’une politique de communication institutionnelle. Elle est surtout le résultat d’une stratégie
d’entreprise efficace, supportée dans un second temps par une stratégie d’image cohérente.
3-2-2 Moyen de différenciation externe.
Actuellement, pour maintenir des contacts avec l’extérieur (Etat, clients, fournisseurs,
banques, actionnaires) la communication est le moyen la plus utilisée par les entreprises
pour véhiculer leur image. A titre d’exemple, dans un cas pratique lors d’une descente sur
terrain (centre commerciale, marché,…, consommateurs) on a pu constater que l’avènement
60
de nouveau(x) produit(s) lancé sur le marché incite les consommateurs quand cette relance
est fort appuyé par les moyens de publicité. Pourtant, celle ci engendre toujours un budget
déjà illustré par convenance avec l’état financier. Car l’utilisation de l’image comme moyen
d’action stratégique mérite d’être examinée. Il s’agit notamment d’utiliser le vecteur de
l’image de l’entreprise pour assurer son positionnement dans son milieu. D’une manière
générale, la définition d’image est le support d’un processus de positionnement stratégique
global. Mais cette stratégie d’image a également un rôle d’intégration des multiples facettes
de l’image réelle de l’entreprise. Par ailleurs, la communication est une source
d’information, donc de pouvoir. En effet, il importe de connaître rapidement les données
actuelles mais aussi les prévisions à court terme les éléments indispensables à la prise de
décision. Dans le monde actuel, l’information est une richesse au même titre que le capital
financier, la technique, et les hommes. La communication peut être aussi une source de
motivation, donc d’efficacité. Source de motivation car parmi les éléments de motivation de
l’homme au travail, figurent dans la connaissance par celui-ci, des tenants et aboutissants
des décisions prises ; de l’intégration du travail de chacun au sein de cet ensemble complexe
que constitue la société. De plus, une source d’efficacité et de motivation et doit aller de
pair. C'est-à-dire que l’amélioration du climat social de l’entreprise, l’élévation de la
productivité, baissent de l’absentéisme. La prise de décision ne peut se fonder sur les seules
données internes et externes de l’entreprise, souvent approximatives et incomplètes.
L’information doit être à la fois exhaustive et précise pour être synonyme de pouvoir réel. En
outre, l’image n’est pas seulement le reflet d’une politique de communication
institutionnelle. Elle est surtout le résultat d’une stratégie d’entreprise efficace supportée
dans un second temps par une stratégie d’image cohérente.
Conclusion du troisième chapitre
Une entreprise qui consomme plus de ressources financières qu'elle a crées est amenée à
disparaître un jour ou l'autre. La mise en œuvre d'une politique financière doit permettre
d'éviter cette fin désolante et d'atteindre l'un des objectifs fondamentaux de toute activité
économique. Ainsi, la troisième et dernière partie du mémoire a comme point principal
l’analyse des résultats obtenus lors de l’entretien, c’est – à – dire une interprétation de la
politique et stratégie financière de la société Lisa Distribution. Il y a ensuite eu l’analyse
spécifique de la société selon l’analyse SWOT de l’environnement financier de l’entreprise.
61
Enfin, l’émission des recommandations, pour une politique d’autofinancement saine
puisqu’un bon dirigeant doit savoir éviter les pièges en utilisant la prévention et la meilleure
stratégie à appliquer pour les contredire. Ces recommandations étaient généralement à base
de la recherche, et de l‘analyse de la comptabilité ainsi que de la finance.
62
CONCLUSION GENERALE
L’élaboration d’une politique et stratégie financière favorise la survie de l’entreprise
en maximisant l’utilisation de la ressource et en favorisant la création de valeur ainsi que
l’accroissement de sa capacité d’autofinancement, ce mémoire peut être divisé en trois
parties bien distinctes mais interdépendantes les unes des autres.
D’abord, la société Lisa Distribution s’évertue toujours de suivre les normes et les
respects conventionnels pour les traitements des informations. De ce fait, l’étude a été
orientée dans la recherche bibliographie et Webographie pour pouvoir effectuer l’étude sur
le thème « politique et stratégie financière » et élargir la connaissance de la notion qui est la
finance. Toutes ces documentations seraient inutiles sans un rapprochement avec le cadre
pratique. En se référant à l’organisation de la société, et compte tenu de son statut
juridique, ces réalités (matériels et physiques), nous rendent à mener une vision plus étalée
sur le fonctionnement des tâches à faire dans la société. Grâce à la méthodologie adoptée,
on a pu se référer sur les différents outils d’analyses, et les indicateurs issus des
informations. La performance des activités de Lisa distribution. De plus, la collecte des
données a été faite par un entretien basé sur un questionnaire auprès des responsables de
Lisa Distribution. Les procédés de la mise en œuvre de toutes les analyses financières et
budgétaires sont toujours rattachés à la direction en se rapprochant aux objectifs à atteindre
et, éventuellement à l’évolution de la situation de la trésorerie. Afin de pouvoir effectuer un
traitement et des analyses des résultats obtenus, il a fallu avoir recours à des outils
d’analyses et de diagnostic interne et externe : diagnostic SWOT de la société. Mais il a été
aussi nécessaire de limiter en avance le traitement du thème portant sur « politique et
stratégie financière », à cause de son cadre très élargi, dans le temps et dans l’espace, pour
bien repartir l’organisation du travail.
Ensuite, la deuxième partie de ce devoir nous a révélé les différentes opérations qui
sont en rapport avec la politique de la trésorerie .Ce chapitre a évoqué les procédures de
trésorerie et ce afin d’en connaître les modalités de règlements, en tant qu’acheteur et
vendeur, suivi en temps réel par la direction responsable grâce au tableau de suivi de
trésorerie. Puis, la croissance aux risques qui sont en corrélation avec l’établissement d’un
schéma directeur pour tous suivis et contrôles en passant par l’analyse SWOT de leur
politique et stratégie financière. La trésorerie immédiate est le problème majeur de la
63
société que les dirigeants essaient de résoudre actuellement. Or, la conjoncture socio-
économique actuelle en est un des obstacles, qui a posé des perturbations tant au niveau de
productions que de résultats. Le rapprochement de l’objectif au du chiffre d’affaires a
permis de constater l’évolution des résultats financiers obtenus par la société Lisa
Distribution durant les trois dernières années, malgré la crise qui au pays. D’après ce que
nous avons évoqué sur les procédures de trésorerie, cette constatation présente beaucoup
d’aléas pour le devenir de la société au niveau du budget. Ces budgets peuvent être
nombreux et leur construction plus ou moins complexe, mais doivent être en cohérents
entre eux pour bâtir les comptes prévisionnels. Les techniques de compensation budgétaire
(affectation, répartition, solvabilité) jouent aussi un rôle important pour le choix de besoins
qui sont tracés par les objectifs et les manuels de procédures. Alors, les résultats financiers
obtenus nous ont prouvé que la politique et la stratégie de la société se conjuguent toujours
avec les traitements de système d’information financière et les risques encourus. Cette
partie nous a montré aussi en dernier chapitre les différents acquis tant théorique que
pratique durant la réalisation de cette étude.
Enfin, les politiques et stratégies financières adoptées par la société LSD ne peuvent
pas s’en passer seulement des facteurs externes tels que : Etat, concurrents. Ainsi, l’idée de
la dernière partie de cette étude a été de discuter et d’analyser les résultats obtenus au
cours de notre stage au sein de Lisa Distribution. La nécessité de faire une vision plus élargie
sur l’évaluation des avantages et inconvénients (produits, fisc, clients) restitue un des clés
pour garder l’image de la société car la contrainte financière est une contrainte forte de la
décision stratégique et la spécialisation des décideurs dans des disciplines qui s’ignorent
mutuellement peut laisser la place à des comportements de décision largement non
optimaux. Mais pour développer en valeur les résultats, il faut à priori savoir gérer la
trésorerie et préserver les objectifs afin d’éviter les risques éventuels. Le problème de
trésorerie immédiat est qu’elle une menace à laquelle les dirigeants de la société doivent
résoudre rapidement pour continuer à augmenter les bénéfices et accroître leur capacité
d’autofinancement. Dans ce sens, il faut donc éviter de contracter une dette à long terme
car la croissance par excès d’endettement réduit l’efficacité et n’accroît pas la profitabilité.
Un cas fréquent est constaté sur le fait de la prise de décision face à l’avènement des
incidents imprévus - parfois majeurs- qui sont des paramètres nécessitant un temps court
64
pour minimiser les risques multipliés dans toutes les entités. Pourtant, la valeur de
l’entreprise ne dépend pas de la manière dont elle a choisi ses modes de financement. Il est
alors évident de faire parvenir des experts en la matière afin de cicatriser les plaies
passagères et d’en proposer les solutions efficaces. A la suite de toutes ces discussions,
adopté une politique d’autofinancement plutôt que d’endettement est plus bénéfique pour
la société Lisa distribution. L’amélioration de la stratégie de l’image interne et externe s’en
suit afin de réaliser les perspectives d’avenir souhaité : vente à l’exportation. Et que la
communication, l’identité, et l’mage sont aujourd’hui sont au cœur des politiques de
l’entreprise.
En effet, toutes ces études a permis de vérifier que la politique et stratégie financière
améliore l’autofinancement car les ressources internes de l’entreprise sont mieux gérer
grâce à l’atteinte des objectifs. De plus, si la capacité d’autofinancement mesure la richesse
monétaire potentielle créée par l’entreprise durant l’exercice, une part revient à
l’actionnaire, et l’autre est conservée par l’entreprise pour financer ses besoins sans avoir
recours à des tiers ou pour réduire sa dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur. En plus,
l’accroissement la valeur de l’entreprise dépend d’une bonne politique et stratégie
appliquée par les dirigeants car l’excédent des ressources financières internes liées à la
gestion deviennent des ressources durables entrainant l’augmentation de sa valeur.
En général, la politique financière de l’entreprise a cédé aux exigences de capital et
aux contraintes financières à l’égard de la solvabilité. Ce n’est qu’à partir du développement
des techniques de calcul économique et de la théorie moderne de l’évaluation qu’est
apparue une véritable théorie financière de l’entreprise. L’importance accordée à chacun
des objectifs de l’entreprise dépend de sa stratégie, c'est-à-dire de l’ensemble des choix
industriels, commerciaux et financiers qui définissent ses relations avec son environnement
et son développement dans le temps. Solvabilité et rentabilité, objectifs de la gestion
financière ne seront que des éléments qui interviennent dans la définition de la politique
générale de la société. Alors, la stratégie financière s’appuie nécessairement sur une analyse
technique et chiffrée de l’impact budgétaire des activités ou des projets portés par les
dirigeants de la société. Les décisions stratégiques prises en connaissance de cause peuvent
être alors formalisées, puis expliquées aux directions qui devront les mettre en œuvre. Or,
65
dans toute politique et dans toute stratégie, il existe une part plus ou moins grande mais
jamais nulle de risque.
En réalité, l’analyse financière, l’identification des risques et la gestion du patrimoine
de la société, de sa dette et de sa trésorerie sont devenu incontournables pour dégager des
marges de manœuvres financières et préserver la solvabilité et la crédibilité de la société vis-
à-vis des banquiers, des fournisseurs et de l’Etat. En outre, le bon équilibre financier est en
définitive celui qui permet, à la fin de la période considérée, de maintenir à la fois la
solvabilité et la crédibilité financière. Il est donc indispensable d’afficher une programmation
financière. Il s’agit donc d’identifier et d’anticiper les risques pesant sur l’avenir, de mesurer
les conséquences financières des choix envisagés en matière de gestion et d’investissement
et d’appréhender les équilibres financiers résultants de la survenance de tel ou tel risque
combinée à la mise en œuvre de tel ou tel choix. Dans ce sens, la détermination d’un fonds
de roulement minimum nécessaire est un choix fondamental de la politique financière
puisqu’il définit les conditions de l’équilibre financier global et en conséquence le degré
d’autonomie de la firme. Mais il est évident que la méthode des ratios peut être utilisée
pour mesurer les performances industrielles ou commerciales.
Outre les démarches posées pour avoir les performances qu’on espérait toujours
positives, la mise en place d’un système de contrôle de gestion efficace implique une
réflexion approfondie autant sur la méthode d’introduction de la démarche que sur les
composantes du contrôle de gestion. Cette méthode dépend en effet de la culture
d’entreprise : de la personnalité et de la volonté aussi bien de l’exécutif que du directeur
général. La méthode d’implantation constitue un facteur de succès. La mise en place d’un
système de contrôle de gestion efficace implique une réflexion approfondie autant sur la
méthode d’introduction de la démarche que sur les composantes du contrôle de gestion.
Cette méthode dépend en effet de la culture, de la personnalité et de la volonté aussi bien
de l’exécutif que du directeur général. De même, l’identité de l’entreprise se construit à
partir des attitudes et comportements de l’ensemble des décideurs de la société.
66
L’étude menée au sein de la société LSD nous a permis de constater l’importance de
la politique et stratégie financière dans une entreprise. Ainsi, elles sont vitales pour une
société. Car elles peuvent changer au fur et à mesure des objectifs à atteindre de l’entreprise
et contribuent à la réalisation de ces derniers. D’une part, afin d’augmenter sa part de
marché, elle a besoin d’étendre son marché sur le plan national et voire même international
pour accroître son chiffre d’affaire et assure l’investissement de ses projets. D’autre part, la
diversification des produits de la société Lisa distribution lui permet de prendre en compte
son image vis-à-vis des importations de produits similaires. L'entreprise peut alors tenter de
corriger ses faiblesses qui ont un impact majeur sur sa position par rapport à ses
concurrents. Pour cela, la condition indispensable d’une stratégie d’image efficace est
l’existence et la reconnaissance d’une identité forte qui lui assure un fort degré d’intégration
et la canalisation des rationalités multiples qui coexistent au sein de LSD. De plus,
l’augmentation de la confiance des clients sur la qualité de service et l’augmentation de la
fréquentation du point de vente et fidélisation de la clientèle sont des atouts majeurs de la
société par rapport à ces concurrents. Mais compte tenu de la rigidité de régimes fiscaux
actuels et l’avènement incessant des produits asiatiques dans tous ces aspects, quelles
méthodes les dirigeants devront-ils adopter pour freiner le manque à gagner ancré depuis
toujours par les dirigeants de certaines sociétés ?
Il pourra ainsi aligner dans la politique et stratégie financière les problèmes
institutionnels dans différents contextes, leurs sources par le fait que toutes innovations
définissent des gagnants et des perdants dans les perspectives à venir. Un changement ne
serait guère essentiel mais la contribution et la corrélation entre les diverses institutions en
fonction de leurs buts respectifs, s’avèrent fondamentales. Pour terminer, nous espérons
que l’étude menée et la synthèse de cette étude vont contribuer grandement à
l’amélioration des outils de gestion et à la prise de décision des responsables de la société
LSD.
I
BIBLIOGRAPHIE
I-Ouvrages généraux
Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974-15p
Laurent Ph, Stratégie financière et gestion budgétaire, RFFP, 1996, n°56, 117p.
Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL, Introduction à la finance d’entreprise, Paris :
BORDAS, 1985- p 216
Pierre, CABANE « l’essentiel de la finance à l’usage des managers, 2eme édition, Paris
Encyclopédie Universel, pages 173
Pilverdier-LATREYTE J., Finance d’entreprise, éd. Economica, 8e édition, 2002
R. Lavaud, Comment mener une analyse financière, collection DUNOD Entreprise,
1982
Strategor, Politique Générale d’entreprise, Paris : Inter Editions, 1997, p 551
II-Notes de cours
Cours Marketing Stratégique de madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne (3ème
Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2013-2014.
Cours d’Audit Général de Monsieur Harinia RABENILAINA (4ème Année), Gestion, Faculté
DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2014-2015
Cours de Méthodologie de Madame Victorine ANDRIANAIVO, 3ème Année, Université
d’Antananarivo, 2014
Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année,
Université d’Antanarivo, 2011/2012
C.G. RAVONJIARISON, 2014, Organisation, Cours, 3ème année, Université d’Antananarivo
II
III-Webographie
www.civicus.org/théoriefinancièreetstratégiefinancière Développer une Stratégie Financière
par Janet Shapiro (16octobre 2018)
www.edition-organisation.com l’essentiel de la finance par Pierre Cabane (18 octobre 2018)
www.vuibert.com/comprendretoutelafinancepourtous par Christophe Thibierge (21 octobre
2018)
III
ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
ANNEXE 2 : Bilan Actif 2015-2016-2017
ANNEXE 3 : Bilan Passif 2015-2016-2017
IV
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
DENOMINATION DE L’ENTREPRISE : LISA DISTRIBUTION
ADRESSE DE L’ENTREPRISE: Anosizato-Est lot IVW 13 TER
TELEPHONE DE L’ENTREPRISE: 033 56 721 03
1) Qu’est ce que l’entreprise entend par « politique et stratégie financière » ?
2) Quelle politique et stratégie financière l’entité a-t-elle adoptée ?
3) A quel moment l’entreprise l’élabore?
4) Est-ce qu’elles sont à court ou à long terme?
5) Est-ce -qu’il y a des documents que l’entreprise tient compte en particulier pour élaborer
cette politique et stratégie financière?
Oui Non
6) Lesquels ?
7) Qui sont (sont) la (les) personne(s) apte(s) à l’élaborer?
8) Combien de temps faut il pour mettre en exécution cette politique et stratégie définie ?
9) Est-ce qu’il y a des coûts pour cette élaboration?
Oui Non
10) Si oui, à combien s’élève t-il?
11) Une stratégie financière a-t-elle été le fruit de cette politique ?
12) Peut –elle expliquer cette stratégie financière ?
13) Est –elle adaptée à la situation financière et à la réalité que vit l’entreprise?
14) Quels moyens de vérification l’entreprise possède afin de mesurer sa performance
financière ?
15) Est-ce -qu’elle a recours à des ratios?
V
16) Lesquels ?
17) Peut- elle expliquer pourquoi ?
18) L’entreprise tient –elle un « Business plan » ?
19) Si oui, ce business plan du point de vue financier regroupe :
-Un compte de résultat prévisionnel
-Un bilan prévisionnel
-Un plan de trésorerie
-Un cash-flow
-Autres
20) Est-elle efficace ?
21) Les dirigeants pensent –ils y recourir dans un avenir proche ?
22) Quels sont les postes (clients, fournisseurs, stocks, ...) les plus influant financièrement de
l’entreprise ?
23) Pourquoi ?
24) Quelles sont les modes de paiements et les délais de règlements de la société (au niveau
des clients et des fournisseurs) ?
25) Comment la société procède-t- elle au système de décaissement et encaissement?
26) Quelles sont les perspectives d’avenirs de la société ?
VI
ANNEXE 2 : Bilan actif 2015-2016-2017 de LSD en Ariary
ACTIF 2015 2016 2017
Actif Net Courant
écart d'acquisition
immobilisations incorporelles
immobilisations corporelles
145 626 994 ,01 206 577 181,93 166 861 404,13
immobilisations en-cours
autres Immobilisations corporels
Matériels de transports
1 782 705,82
143 843 288,19
39 920 435,53
2 153 705,82
164 503 040,58
40 796 000,00
3 500 000,00
122 565 404,13
TOTAL Actif Net Courant 145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13
Actif Courant
stocks et en-cours
3 919 887 625,00
2 276 878 702,18
2 449 311 852,46
créances et emplois assimiles 1 619 316 897,17 1 176 075 584,11 849 745 806,44
Clients et autres débiteurs
Autres et actifs assimilés
1 069 446 970,60
549 869 926,57
551 632 285,81
624 443 298,30
208 128 313,83
641 617 492,61
trésoreries et équivalents 144 117 738,58 120 871 013,98 122 747 117,40
Banque
caisse
519 33 450,52
92 184 288,06
20 558 474,98
100 312 539,00
71 974 700,00
50 772 417,40
TOTAL Actif Courant 588 332 2260,75 3 573 825 300,27 342 180 4776,30
TOTAL ACTIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43
VII
ANNEXE 3 : bilan passif 2015-2016-2017 de LSD Ariary
CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 2015 2016 2017
capitaux propres
Capital émis
Réserve légale
Réserve facultative
Écart d'évaluation
Résultat net : part du groupe
Autres capitaux propres, report à
nouveau
100 00 000,00
713 586 864,29
-2 586 677 018,74
10 000 000,00
-311 424 769,47
-1 873 090 154,45
100 000 000,00
42 335 743,69
-2 184 514 923,93
Part de la société consolidant -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24
Part des minoritaires
TOTAL CAPITAUX PROPRES -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24
Passif Net Courant
Produits différés : subvention
d'investissement
Impôts différés
Provisions et produits constatés d'avance
Emprunts et dettes financières
TOTAL Passif Net Courant 00 00 00
Passif Courant
Dettes à CT - partie à CT dettes à LT
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d'avance
Autres dettes
Compte de trésorerie
7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89
50 213 668,54 2 788 017 938,02 20 160 1831,38
65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40
TOTAL Passif Courant 7 692 039 409,21 5 954 917 406,12 5 720 845 360,67
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 5 828 949 254.76 3 780 402 482.20 3 588 666 180.43
VIII
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT ……………………………………………………………………………….……………………………………i
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………………………………………………ii
LISTE DES ABREVIATIONS……………….…………………………………………………………………………………….iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES………………………………………………………………………………….………iv
INTRODUCTION GENERALE ……………………………………………………………………………………………….01
CHAPITRE I MATERIEL ET METHODE……………………………………………………………………………………06
Section 1 : quelques notions sur la politique et stratégie financières…………………………………..06
1-1 : Définition de la politique financière………………………………………………………………...06
1-2 : Définition de stratégie……………………………………………………………………………………..07
1-3 : Notion de finance…………………………………………………………………………………………….07
1-4 : politique et stratégie financières……………………………………………………………………..08
Section 2 : Présentation de l’entreprise LSD………………………………………………………………………..08
2-1 : renseignements généraux………………………………………………………………………………08
2-1-1 : triptyque de l’entreprise…………………………………………………………………..08
2-1-2 : fiche descriptive….. …………………………………………………………………………09
2-1-3 : Historique de l’entreprise………………………………………………………………..09
2-2 : Cadre environnementale de l’entreprise ……………………………………………………….10
2-2-1 : Cadre de travail..............................................................................…...10
2-2-2 : Condition de travail………………………………………..……………………………….10
2-2-3 : culture d’entreprise………………………………………………………………………..10
2-2-4 : communication interne et externe………………………………………………….11
2-3 : Ressources humaines de l’entreprise……………………………………………………………..11
Section 3 : La méthodologie de recherche………………………………………………………………………..15
3-1 : technique documentaire……………………………………………………………………………….15
3-1-1 : La webographie………………………………………………………………………………..15
IX
3-1-2 : La recherche bibliographique………………………………………………………….15
3-2 : Le technique de collecte de donnée…………………………………………………………….16
3-2-1 : l’entretien ……………………………………………………………………………………16
3-2-2 : L’observation…………………………………………………………………………………..16
3-3 : Outils d’analyse……………………………………………………………………………………………..17
3-3-1 : Analyse financière……………………………………………………………………………17
3-3-1-1 : les ratios…………………………………………………………………………….17
3-3-1-2 : La rentabilité…………………………………………………………………….20
3-3-2 : le diagnostic SWOT………………………………………………………………………21
3-3-3 : Planification de travail…………………………………………… .…………………22
3-3-4 : Limite de l’étude ……………………………………………………………………………23
CHAPITRE II : RESULTAT ……………………………………………………………………………………………………24
Section 1 : l’élaboration de la politique financière de la société LSD………………………………24
1-1 : La base de l’élaboration de la politique financière de LSD……………………………….24
1-2 : Résultat financier de l’entreprise LSD…………………………………………………………….27
1-2-1 : résultat de la capacité d’autofinancement de l’entreprise LSD……….27
1-2-2 : Situation financière par ratio …………………………………………………………..29
1-3 : Analyse de l’exploitation ……………………………………………………………………………….32
Section 2 : Politique et stratégie financière de l’entreprise LSD …………………………………….33
Section 3 : situation de l’entreprise par rapport à son environnement …………………………..35
3-1 : les ressources financières de LSD ……………………………………………………………………35
3-2 : Identification de la capacité d’autofinancement …………………………………………..36
3-3 : L’analyse PESTEL de l’entreprise LSD ……………………………………………………………..36
3-3-1 : Politique …………………………………………………………………………………………37
3-3-2 : économie ……………………………………………………………………………………….37
3-3-3 : sociale …………………………………………………………………………………………….37
X
3-3-4 : Technologique ………………………………………………………………………………..37
3-3-5 : écologique ……………………………………………………………………………………..37
3-3-6 : légal ………………………………………………………………………………………………..37
3-4 : Microenvironnement …………………………………………………………………………………..38
3-4-1 : Client de l’entreprise …………………………………………………………………….38
3-4-2 : les concurrences de l’entreprise ……………………………………………………..38
3-4-3 : Fournisseurs de l’entreprise……………………………………………………………..39
3-4-4 : Partenaires de l’entreprise ………………………………………………………………39
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION ……………………………………………………………42
Section 1 : Discussion ……………………………………………………………………………………………………….42
1-1 : Analyse de l’élaboration politique et stratégie financière de LSD…………………..42
1-1-1 : le budget au sein de LSD ………………………………………………………………..42
1-1-2 : Analyse de ratios financiers ……………………………………………………………..42
1-2 : Analyse de la politique et stratégie financière de LSD ……………………………………42
1-3 : Le diagnostic SWOT après analyse ………………………………………………………………..45
Section 2 : proposition de solution sur l’analyse financière ……………………………………………..47
2-1 : Catalogue de solution ……………………………………………………………………………………47
2-2 : Plan d’action …………………………………………………………………………………………………50
2-3 : Perspective ……………………………………………………………………………………………………54
2-3-1 : La fonction de financement …………………………………………………………….54
2-3-2 : Fiabilité des informations financières ………………………………………………55
2-3-3 : Manuelle de procédure ………………………………………………………………….55
Section 3 : recommandation …………………………………………………………………………………………….56
3-1 : La politique d’autofinancement ……………………………………………………………………56
3-1-1 : Une situation financière saine …………………………………………………………56
3-1-2 : les avantages de cet autofinancement …………………………………………..57
XI
3-1-3 : l’optimisation de la trésorerie ………………………………………………………..58
3-1-4 : Maintien d’une durabilité financière ……………………………………………….59
3-2 : La stratégie financière …………………………………………………………………………………….59
3-2-1 : l’image comme création de valeur ………………………………………………….59
3-2-2 : Moyen de différenciation externe ………………………………………………….60
CONCLUSION GENERALE ……………………………………………………………………………………………………62
BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………………………………….I
ANNEXE …………………………………………………………………………………………………………………………….III
TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………………………………….VIII
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