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PORTRAIT /3

L’automne, c’est le temps des soirées plus fraîches et… de la fin des vacances. c’est le temps

de la rentrée quoi!

ce numéro de portrait vous présente un article fort intéressant sur la rentrée scolaire qui

vous permettra de découvrir pourquoi justement, la rentrée se produit à l’automne au

québec. on ne saurait toutefois parler de la rentrée sans visiter au moins une école. une

école qui se distingue par ses programmes variés et par son côté visionnaire : l’académie

Saint-Louis.

dans les pages de ce numéro, vous en apprendrez un peu plus sur le sympathique et

populaire chef daniel Vézina (en couverture), entraîneur à l’émission Les chefs! de

radio-canada. un artiste-cuisinier bien connu de ses clients du Laurie raphaël, mais aussi

très estimé de ses pairs.

et puisque portrait est un magazine fait ici, pour les gens d’ici et qui parle exclusivement de

gens d’ici, nous vous présentons des portraits de gens inspirants, de gens qui vous entourent

et qui pourraient même faire partie de votre quotidien. ne manquez pas l’article qui porte

sur pY Lord, l’animateur chéri des québécois et ceux qui traitent de vedettes montantes

comme Maxime boutin, du rouge et or, ou Éric Martel-bahoeli, un jeune boxeur prometteur.

découvrez aussi notre nouvelle chronique coup de cœur à laquelle vous pouvez vous-

mêmes contribuer en présentant aux lecteurs de portrait une personne proche de vous

dont le parcours vous intéresse ou que vous admirez, tout simplement.

portrait vous propose aussi une série de textes sur des personnes dynamiques passionnées

par leur choix de vie, comme un champion de bMX installé en chine, une peintre colorée et

créative, et d’autres qui œuvrent pour des organisations philanthropiques ou humanitaires,

comme la fondation du chuq ou la fondation petits bonheurs d’école.

prenez le temps de découvrir les gens de votre milieu. prenez le temps de lire portrait!

Stéphane Gadoury

Éditeur

Éditeur

Stéphane Gadoury

rÉdactrice en chef

Sandra Gravel

directrice de production

aïcha ricbourg

VenteS

Stéphane Gadoury

céline lavoie

418 877-9735

photoGraphieS

Michel roy

rÉdaction

Sandra Gravel, Sylvie Lamothe

audrey St-amand

chroniqueurS

Guyaume arsenault

Michel Jobin, dr Marc Lacroix,

rÉViSion LinGuiStique

Sandra Gravel, Sylvie Lamothe

GraphiSteS

aïcha ricbourg, patrick Verret

diStribution coMMerciaLe

Serge Monico

diStribution rÉSidentieLLe

transcontinental

postes canada

Site internet

www.magazineportrait.com

conception et hÉberGeMent Web

www.neweb.ca - [email protected]

courrieL

[email protected]

prochaine parution

décembre 2012

Magazine portrait

815, boul. Lebourgneuf, bureau 212

québec (qc) G2J 1c3

téléphone : 418 877-9735

télécopieur : 418 624-8633

Le magazine portrait est distribué dans la

grande région de québec, à 40 000 exemplaires

par parution, 6 fois par année.

tous droits réservés. toute reproduction partielle

ou intégrale de cette publication, par quelque

procédé que ce soit, est strictement

interdite sans autorisation préalable.

portrait prend toutes les précautions pour

vérifier et corriger le contenu du magazine et se

dégage de toutes responsabilités liées à des

erreurs de typographie, d'impression ou autres

qui pourraient s'y glisser.

La rentrée

selon PORTRAIT

Édito

/magazineportrait

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SOMMAIRE

6LA FAMEUSE RENTRÉEDE SEPTEMBRE

11PORTRAIT D’AFFAIRES

ACADÉMIE SAINT-LOUIS

16PORTRAIT PHILANTHROPIQUE

LA FONDATION PETITSBONHEURS D’ÉCOLE

18PORTRAIT DE JEUNE

MAXIME BOUTIN

20PORTRAIT PHILANTHROPIQUE

MICHEL GINGRAS

22PORTRAIT VIVRE HORS QUÉBEC

JASON PLOURDE

26EN COUVERTURE

DANIEL VÉzINA

34PORTRAIT D’ARTISTE

LyNDA DALLAIRE

38PORTRAIT SANTÉ

CONSEILS SANTÉ POURLA RENTRÉE SCOLAIRE

40PORTRAIT DE PERSONNALITÉ

PIERRE-yVES LORD

44PORTRAIT COUP DE CœUR

RENÉ DROUIN

48PORTRAIT JURIDIQUE

VICE CACHÉ

50PORTRAIT D’AFFAIRES

TÉLÉMAG

54PORTRAIT SPORTIF

ÉRIC MARTEL-BAHOELI

58PORTRAIT D’HISTOIRE

LE TRAMWAy

62PORTRAIT D’AFFAIRES

FRANçOIS ALLART

66PORTRAIT DE

LA SCÈNE ARTISTIQUE

72CINÉMA 40

septembre 2012

PIERRE-yVES LORD

34LyNDA DALLAIRE

11ACADÉMIE SAINT-LOUIS

4/ PORTRAIT

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50TÉLÉMAG

54ÉRIC MARTEL-BAHOELI

62FRANÇOIS ALLART

26DANIEL VÉZINA

PORTRAIT /5

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6/PORTRAIT

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Crayons à la mine parfaitement affûtée, cahiers rigides au papier si

blanc et à l’odeur immaculée, ordinateur nouveau modèle, habit de

sport une taille au-dessus, chaussures neuves qui font clac! clac!,

manteau dernier cri parant aux froids qui arrivent… On dirait que

quelque chose se prépare. Oui, c’est septembre qui est là, avec tout

son lot de nouveautés. Ça y est, c’est la rentrée! Excitant!

Au Québec, le retour en classe est synonyme de reprise des activités,

de retour aux bonnes habitudes, à la vie « normale ». Ce moment

charnière de l’année, qui a lieu fin août début septembre, nous rappelle

hardiment que l’automne n’est plus très loin. Fait intéressant : la

reconquête des bancs d’école ne s’effectue pas en septembre partout

dans le monde. À dire vrai, chaque pays possède sa saison de

prédilection pour cet édifiant moment. Au Pérou, par exemple, l’émoi

de la rentrée se vit à la fin février. Les Japonais, eux, opèrent assez

différemment. Dans leur pays, les écoliers commencent leur nouvelle

année en avril et il n’y a pas de séparation – comme la saison estivale

ici – entre les années scolaires. Voilà qui est bien différent de ce qui

se fait chez nous. Mais alors pourquoi au Québec, et même à la

grandeur du Canada, le retour en classe s’effectue-t-il en septembre?

PORTRAIT / 7

La fameuse rentrée de septembre

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POURQUOI SEPTEMBRE?En fait, il y aurait une raison bien précise pour laquelle la rentrée

québécoise se produit au début de ce mois. Dans l’Amérique du Nord

d’autrefois, un grand nombre de familles vivaient de l’agriculture.

L’été, période des moissons, était alors pour elles la saison la plus

importante, saison qui garantissait le revenu familial annuel.

Une main-d’œuvre supplémentaire était à ce moment-là indispensable

pour les agriculteurs, qui devaient procéder à la meilleure récolte possible.

Toute la famille s’attelait alors à la tâche, les grands comme les petits.

Aucun temps pour l’école. C’était donc dans le but de permettre à

tous les enfants de s’instruire que les classes ne commençaient qu’à

la fin de l’été.

À l’époque actuelle, peu importe le moment ou l’endroit, la rentrée

scolaire est connue comme tumultueuse, comme annonciatrice de

changements. De près ou de loin, pour le meilleur ou pour le pire, elle

signifie chambardement et renouveau dans la vie de nombreux

Québécois.

8/PORTRAIT

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DÉCOUVERTES POUR PETITS ET GRANDSPour les bambins, un nouveau film débute : décor inédit, héros un

tantinet impressionnant et protagonistes mystérieux. Quelle sensation

bizarre de se retrouver dans cette nouvelle classe follement colorée,

habitée de créatures aux nouveaux visages et devant ce professeur

dont on ne sait trop que penser. « Maintenant que c’est au tour de

mon fils de vivre sa première rentrée scolaire, nous confie Julie la

maman de Félix, je me souviens de mon premier jour d’école comme

si c’était hier. J’étais tellement impressionnée que je n’entendais

même pas ce que le professeur disait! »

Au secondaire? C’est chill, mais ça dépend pour qui. Nouvel horaire,

matières inconnues, brochette de comités, plein de questions

sans réponse… Et en plus de changer d’école, il faut se trouver de

nouveaux chums!

Pendant que les plus jeunes jouent au ballon-chasseur et que les ados

se cherchent dans les couloirs des polyvalentes, les cégépiens et les

universitaires vivent une tout autre réalité. Pour eux, le retour sur les

bancs d’école, c’est l’amorce d’une exploration des plus prometteuses,

d’un long surf sur les vagues d’un ou de plusieurs domaines. Il y aura

sans contredit des surprises et très certainement des jaillissements

de nouvelles aspirations. Il n’y a pas à dire, le petit film du début est

devenu une épopée.

PORTRAIT /9

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ÉVÉNEMENT FAMILIALÉvidemment, aux abords de la rentrée, ça bouge au maximum dans

les familles. « Chez nous, il y a trois enfants qui retournent en classe,

nous disent Karina et Serge. Septembre est souvent un mois de

surprises, mais aussi d’adaptation… et de dépenses! C’est qu’en plus

des fournitures scolaires, des sacs qui ne font qu’une année, il faut

aussi penser aux vêtements! Ça monte finalement toujours à un bon

petit montant pour ces aspects-là. »

Beaucoup de temps doit également être investi pour les chéris

pendant cette période. École signifie devoirs, rencontres de parents,

accompagnement aux activités sportives et parascolaires et course

aux meilleures idées de lunch. Et ce n’est pas tout. À ces obligations

s’ajoute une mission disons… « affective ». Oui, les parents doivent

se faire attentifs et soutenir leurs enfants pendant cette période

de retour en classe, ce carrefour de changements pouvant être

déstabilisant pour certains, petits ou grands.

Malgré tout, vous en conviendrez, la folie du retour en classe apporte

sa part de bonheur et est aussi lieu de savoureuses anecdotes qu’il

est bon de se remémorer des années plus tard. Découvrir que l’on est

dans la classe du prof qu’on voulait avoir! Retrouver des amis qu’on

n’a pas vus depuis la St-Jean-Baptiste! Et qui n’a jamais entendu parler

d’un bambin qui se trompe d’autobus au retour de la première journée

d’école? Moment de panique pour les parents… mais comment en

vouloir au petit? Ils sont tous jaunes ces autobus après tout.

- AUDREY ST-AMAND

10/PORTRAIT

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UNE ÉCOLE ORIENTÉEVERS L’EXCELLENCE

Après avoir effectué un virage risqué en déménageant en 1995,

l’Académie Saint-Louis a surtout prouvé qu’avec une vision

avant-gardiste une institution privée d’enseignement peut

atteindre des sommets inespérés.

PORTRAIT d’affaires

PORTRAIT / 11

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L’Académie Saint-Louis a ouvert ses portes sur la rue Elgin dans

le Vieux-Québec, en 1953. Elle accueillait alors à peine 100 élèves.

Aujourd’hui, ils sont plus de 1 800 à fréquenter l’école.

PETITE ÉCOLE DEVIENDRA GRANDE

Se sentant un peu à l’étroit dans ses locaux du Vieux-Québec et, par

le fait même, limitée dans ses projets d’amélioration, la direction de

l’Académie Saint-Louis a pris une décision majeure en optant pour la

construction d’une nouvelle bâtisse dans le secteur Lebourgneuf avant

même que celui-ci ne vive le développement fulgurant que l’on connaît.

Le directeur général de l’institution, Jocelyn Lee, a eu une intuition

juste et une vision claire de ce que l’Académie pourrait devenir un

jour et il a durement travaillé à transformer la petite école privée

qu’elle était, en un centre d’excellence couru et reconnu. Cet important

changement a principalement reposé sur le développement de deux

créneaux d’enseignement : les langues et les sports. Une approche

qui a rapidement connu un grand succès auprès de la population de

Québec.

Quelques années plus tard, une fois ses programmes études-sport

bien établis, l’Académie a décidé de faire évoluer son offre afin d’inclure

aussi des élèves du primaire. Ainsi, en 2008, elle fait l’acquisition

de l’école Saint-Louis-de-Gonzague et l’intègre au nord de l’école

secondaire dans Lebourgneuf. Le nom de l’institution devient alors

« Saint-Louis » et regroupe l’Académie Saint-Louis pour le secondaire

et le Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague pour le niveau préscolaire et

le primaire.

PROGRAMMES VARIÉS

Dès son arrivée dans le secteur Lebourgneuf, la direction a entrepris

une refonte complète de son organisation et a développé des

programmes de formation performants qui se déclinent en

différentes versions comme Études-sport hockey, Études-sport golf,

Études-sport natation, Études-sport football, Études-sport Cheerleading,

Études-sport soccer et Concentration langues. Et même si les élèves

ne choisissent qu'une seule option sportive, ils ont tous l’occasion

d’apprendre et de maîtriser une deuxième et même une troisième

langue.

L’école offre aussi une variété d’activités parascolaires qui permettent

aux jeunes qui la fréquentent de développer, parallèlement à leurs

études, leurs aptitudes en musique, en chant choral, en théâtre ou

dans d’autres sports comme le basket-ball ou le rugby.

12/PORTRAIT

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PORTRAIT / 13

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« Pour nous, le sport est un moyen qui permet de former les jeunes.

Ils apprennent des techniques, bien sûr,

mais ils apprennent aussile travail d’équipe, le

respect, le dévouement et le dépassement.»

14/PORTRAIT

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AVANTAGES RECHERCHÉS

« À l’Académie Saint-Louis, les jeunes profitent d’installations

modernes comme notre terrain de football et la salle de pratique de

golf, mais aussi d’un accès à un personnel très qualifié dans chaque

domaine, qu’il s’agisse des matières enseignées ou des sports,

souligne Jocelyn Lee. L’Académie, c’est comme une grande famille où

chacun évolue, à partir du niveau préscolaire jusqu’à la fin du

secondaire. » Et même plus, si l’on en juge par les visites régulières

d’anciens et d’anciennes de l’école comme Maxime Boutin,

maintenant joueur du Rouge et Or (voir l’article qui porte sur lui), qui

reviennent régulièrement faire leur petit tour et saluer tout le monde.

Les élèves de l’Académie Saint-Louis se démarquent sur le plan tant

scolaire que sportif – un jeune du 4e secondaire a terminé son année

avec une moyenne générale de 98 % au printemps dernier. Leur

feuille de route est pavée de succès dans plusieurs domaines. En golf,

par exemple, les joueurs de l’Académie sont, depuis quatre ans, les

champions provinciaux et ils ont atteint le deuxième rang aux

championnats canadiens de 2012. L’approche adoptée par la direction

de l’Académie et par son personnel y est probablement pour quelque

chose…

La recherche de l’excellence rassemble les jeunes de l’école,

mais aussi les parents qui sont derrière eux et qui les encouragent.

« Pour les parents, poursuit le directeur général, le fait qu’une même

institution puisse s’occuper de leurs jeunes à partir du niveau préscolaire

jusqu’à la fin du secondaire est un avantage considérable. Leurs

enfants bénéficient d’une meilleure concordance des programmes

d’études, profitent du même calendrier scolaire et travaillent avec les

mêmes entraîneurs, qu’ils soient au primaire ou au secondaire. Ça fait

une grande différence dans le sentiment d’appartenance qu’ils peuvent

développer à l’égard de leur école ! »

Cette profusion de programmes et d’activités fait de l’Académie une

école dynamique et vivante où les jeunes sont incités à se développer

au maximum. « Pour nous, le sport est un moyen qui permet de

former les jeunes. Ils apprennent des techniques, bien sûr, mais ils

apprennent aussi le travail d’équipe, le respect, le dévouement et

le dépassement, poursuit Jocelyn Lee. Des valeurs qui sont chères

à tout le monde ici et qui nous permettent aujourd’hui d’être parmi

les plus grandes écoles privées au Québec. »

- SANDRA GRAVEL

Jocelyn Lee, Directeur généralAcadémie Saint-Louis

Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague

Académie Saint-Louis

1500, de la Rive-Boisée Sud, Québec

418 845-5121

2200, de la Rive-Boisée Nord, Québec

418 767-2200

www.aslouis.qc.ca

PORTRAIT / 15

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FAIRE RIMER ÉCOLE AVEC BONHEUR

Depuis bientôt 25 ans, la Fondation Petits bonheurs d’école offre

aux enfants de milieux défavorisés un soutien financier, affectif

et moral qui leur permet de mieux s’intégrer à l’école primaire.

16/PORTRAIT

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PORTRAIT / 1746 / PORTRAIT

À Québec, comme ailleurs, on trouve pauvreté, chômage, violence

et autres problèmes socioéconomiques. Or, quand un enfant entame

sa vie d’élève, il va sans dire que sa réussite dépendra directement

de son état de santé et de bien-être. Et cet état, bien sûr, est étroitement

lié aux conditions économiques, familiales et culturelles dans

lesquelles il évolue. Aussi faut-il que tous les gens qui l’entourent,

dans sa famille, à son école et dans sa communauté s’unissent pour

créer une synergie favorable qui lui permettra de grandir sainement,

de s’épanouir et de réussir les apprentissages critiques du niveau

primaire.

Pour que prévalent de telles « conditions gagnantes », la Fondation

Petits bonheurs d’école s’est donné la mission de soutenir les enfants

âgés de 5 à 12 ans qui fréquentent les 126 écoles primaires gérées

par les quatre commissions scolaires de la grande région de Québec.

Elle mène ses activités principalement sur deux fronts : le soutien

financier d’une part et le soutien moral et affectif, d’autre part. En cette

période de rentrée scolaire, la Fondation est d’ailleurs en pleine

campagne de financement, car comme le dit si bien Michel Marsan,

directeur général de la Fondation depuis deux ans : « Pour que notre

mission se concrétise, nous devons mettre tout en œuvre pour

recueillir les fonds nécessaires. »

LE VOLET FINANCIER

L’aide financière, de façon générale, vise à procurer aux enfants les

biens et services qui sont nécessaires à leur réussite scolaire. L’argent

peut servir à acheter des articles indispensables à la santé, comme

des médicaments, des prothèses ou des lunettes. Il peut aussi acquitter

le coût d’activités scolaires et parascolaires (matériel, sorties, aide aux

devoirs) ou de services spécialisés (dentaires, psychologiques, etc.).

Enfin, le soutien financier peut aussi servir à payer l’accès à des

programmes d’éducation particuliers. « L’an dernier, par exemple,

nous avons aidé une famille de cinq enfants dont la situation

financière était précaire. Nous leur avons accordé 1 000 $ pour payer

la facture scolaire, les vêtements nécessaires et les fournitures des

trois enfants qui fréquentent l’école primaire. D’ailleurs, ajoute Michel

Marsan, les fournitures scolaires coûtent de plus en plus cher, entre

autres à cause des manuels d’exercices qui se sont multipliés, et la

facture ne cesse d’augmenter pour les parents. » Aussi, la Fondation

évalue toutes les demandes d’aide qui lui sont adressées par les

professionnels, les écoles ou les CLSC et s’assure que ses dons

profitent vraiment aux bénéficiaires visés, les enfants.

Côté activités de financement, l’imagination et la variété sont au

menu : brunch ou cocktail-bénéfice, concert de Noël du Chœur des

hivers, vente de chocolat artisanal, de bijoux et d’articles décoratifs;

plus d’une centaine de bénévoles donnent temps, énergie et talent

pour apporter à la Fondation les ressources nécessaires à la poursuite

de son excellent travail. Rien qu’au cours de la période 2011-2012,

la Fondation a accordé un total de 82 407 $ en dons et a ainsi donné

un coup de pouce à 627 enfants!

LE VOLET AFFECTIF ET MORAL

Là où la Fondation Petits bonheurs d’école se démarque vraiment,

c’est dans son choix de soutenir les jeunes sur les plans affectif et

moral par un service de correspondance écrite. Le Courrier des jeunes

permet aux élèves de 4e, 5e et 6e année de 18 écoles primaires de

confier leurs joies, leurs peines ou leurs difficultés à des bénévoles.

Formés par des psychologues, ces bénévoles (une quinzaine à

compter d’octobre) répondent chaque semaine à toutes les lettres

reçues et signalent les cas qui nécessitent une intervention. « C’est

toute une organisation, ce courrier du cœur et beaucoup de bénévoles

y participent! L’année dernière, c’est 622 réponses qui ont été acheminées

aux élèves grâce à cette initiative et 28 cas ont été confiés à des

intervenants spécialisés », déclare fièrement Michel Marsan.

Un bel exemple philanthropique! La Fondation Petits bonheurs d’école

fait d’ailleurs partie de la Fondation communautaire du grand Québec,

un organisme qui fait la promotion de la philanthropie par la création

de fonds de dotation et l'attribution d'aide financière. Dirigée par

Nataly Rae, cette fondation regroupe ainsi plus de 520 fonds destinés,

selon les choix des créateurs, à des organismes des secteurs caritatifs,

humanitaires ou culturels.

L’importance d’une intégration scolaire réussie est capitale, car nos

enfants sont notre avenir. Il nous revient à tous de les aider à y

parvenir... dans le bonheur!

- SYLVIE LAMOTHE

PORTRAIT philanthropique

325, avenue des Oblats, Québec

418 628-4355

www.petitsbonheursdecole.com

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18/ PORTRAIT

PORTEUR DE BALLONPOUR LE ROUGE ET OR

MAXIME BOUTIN

PORTRAIT de jeune

À une époque où l’on est de plus en plus pressés d’établir et

de réaliser son plan de carrière, il est rafraîchissant de faire

la rencontre de personnes qui prennent le temps de profiter

de chaque période de leur vie. Et encore plus lorsque

ces personnes ne sont âgées que de 21 ans.

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PORTRAIT / 19

PORtRAIt a récemment rencontré celui qui revêt le chandail numéro 1

de l’équipe de football du Rouge et Or, Maxime Boutin. Cet étudiant

en criminologie occupe un rôle clé lorsqu’il évolue sur le magnifique

terrain de l’Université Laval, soit celui de porteur de ballon. Une position

qu’il occupe avec fierté, mais aussi avec un sens du devoir plutôt

développé. « C’est parce que je ne veux pas décevoir. Je veux jouer,

mais je veux bien le faire. Je me trouve chanceux de pouvoir étudier

une matière que j’aime et jouer au football pour une équipe gagnante

comme celle de Québec. Je souhaite en profiter, mais je tiens aussi à

donner mon maximum », nous livre Maxime Boutin, un jeune en

pleine possession de ses moyens.

LES GAINS DU FOOTBALLEUR

« J’ai toujours été sportif, poursuit Maxime. Comme la plupart des

jeunes garçons, je jouais au hockey et au soccer, mais quand je suis

entré au secondaire j’ai découvert le football et j’ai vraiment aimé ce

sport-là, dès le début. »

Il faut dire que Maxime a eu la chance de découvrir cette activité

en côtoyant des entraîneurs de haut calibre comme Daniel Fleury,

lui-même un ancien joueur du Rouge et Or. Maxime Boutin apprendra

les rouages de ce sport exigeant physiquement et mentalement et

se joindra au rang de l’Arsenal, la performante équipe de l’Académie

Saint-Louis pendant toute la durée de son secondaire.

Le Campus Notre-Dame-de-Foy le recrutera ensuite alors qu’il amorce

le programme d’études en techniques policières. À nouveau, Maxime

Boutin se fera remarquer lors de son passage dans cette équipe pour

son attitude au jeu, ses capacités physiques, mais aussi pour ses

performances scolaires. C’est le Rouge et Or qui lui offrira finalement

de porter un maillot aux couleurs de son équipe.

Après avoir terminé son cours pour devenir policier, Maxime choisit

de prendre son temps avant d’intégrer le marché du travail, histoire

de prendre de l’expérience, de travailler dans divers domaines,

de pousser ses études un peu plus loin et, par la même occasion, de

continuer à pratiquer un sport qu’il adore. « Ce sport m’a apporté

beaucoup dans ma vie. J’ai voyagé au Mexique et en France grâce au

football et ça m’a donné une bonne discipline de vie. J’ai beaucoup

appris et j’apprends encore beaucoup. Ce n’est pas toujours facile non

plus, ajoute-t-il avec son sourire timide. Même si c’est ma deuxième

saison avec le Rouge et Or et que je me sens un peu plus intégré à

l’équipe, je dois encore faire mes preuves. Il y a beaucoup de choses

à découvrir, des techniques, des jeux, des stratégies et parfois la

pression de performer est très forte à ce niveau de jeu », nous livre

le jeune athlète de 5 pieds 9 pouces.

LES ÉTAPES DE LA VIE

Si Maxime Boutin semble calme et posé, c’est peut-être parce qu’il

prend les jours un à la fois et qu’il profite du plaisir que lui apporte sa

position dans le Rouge et Or. C’est peut-être aussi qu’au cours de

sa vie il a traversé de grandes épreuves, comme le décès de sa mère

alors qu’il n’avait que 15 ans. Une épreuve qui lui a probablement

apporté une maturité précoce et un sens de la débrouillardise

développé. « Il y a eu aussi des gens qui m’ont beaucoup encouragé

dans la vie et bien entouré : ma famille – mon père, ma sœur et mon

frère –, mais aussi mes amis et mes entraîneurs, surtout Daniel Fleury

qui m’a beaucoup soutenu moralement et qui est devenu un bon ami.

Je le vois régulièrement, on parle de football, c’est sûr, mais on parle

de toutes sortes de choses aussi. »

Beau joueur, Maxime Boutin aime la façon dont sa vie se déroule

présentement et il a confiance en la suite des choses. Gageons que

nous n’avons pas fini d’entendre parler de ses succès!

- SANDRA GRAVEL

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Page 20: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

l’homme ne vise rien de moins que de grimper le Kili-

mandjaro et de doubler le montant de financement requis.

Personnellement touché par la cause, michel gingras,

directeur général de l’agence immobilière Équipe Nouvelle

Demeure, soutient la Fondation du chUQ dans sa recherche

en oncologie pédiatrique et il le fait (très) activement.

Dans un bel exemple de solidarité, ses collègues d’Équipe

Nouvelle Demeure l’ont récemment aidé à mener sa principale

activité de financement : le premier tournoi de golf de

l’agence, qui s’est déroulé le 29 août 2012 au club de golf

mont-tourbillon de lac-Beauport. grâce aux 125 participants,

le tournoi et l’encan silencieux qui l’a suivi ont permis de

ramasser la somme globale de 20 400 $! « en groupe, on

est plus fort et l’organisation de l’événement nous a permis

de resserrer les liens entre les membres de l’équipe.

Ça a été vraiment rassembleur », a déclaré michel gingras

en entrevue. Équipe Nouvelle Demeure base justement son

organisation sur l’effort commun de ses membres et c’est

dans cet esprit qu’ils unissent leur force pour aider les clients

à atteindre leur but.

enthousiaste et motivé, michel gingras s’entraîne quatre fois

par semaine pour se préparer à l’ascension du Kilimandjaro,

qui aura lieu du 31 janvier au 16 février 2013, en plus de se

taper régulièrement six montées (et descentes) des 400

marches de l’escalier du cap-Blanc, soit 4 800 marches!

Jusqu’à maintenant, le grimpeur a accumulé et remis à la

Fondation la somme totale de 26 030 $, c’est-à-dire 174 %

de son objectif initial de 15 000 $! Si vous voulez soutenir ses

efforts, visitez le www.nouvelledemeure.com.

- SYLVIE LAMOTHE

PhotograPh i e : m ichel roy

Yves Desgagnés, Ingrid Drouin et Michel Gingras

UNE CAUSE, UN SOMMET ET UNE ÉQUIPEMICHEL GINGRAS

PORTRAIT philanthropique

20/ PORTRAIT

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Page 21: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

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arti de Québec à 21 ans, Jason Plourde vit aujourd’hui à

Shenzhen, en Chine, où il fait pivoter sous ses pieds, et sous

les yeux de multiples spectateurs, un BMX déchaîné! Portrait

d’un acrobate ambitieux et accompli.

« Le BMX est au centre de ma vie et il le sera jusqu’à ce que mon

corps ne suive plus. La liberté de pouvoir rouler à tous les jours et de

progresser à un niveau élevé, c’est ça la vraie vie pour moi! » Voilà ce

qui a incité Jason Plourde à partir de Québec, lieu de sa naissance,

et à laisser ceux qu’il aime pour aller faire tourner, non pas des ballons

sur son nez, mais son BMX dans un parc d’attractions à Shenzhen,

en Chine.

Un choix justifié par différents facteurs comme celui de ne pouvoir

gagner sa vie avec cette passion, ici au Québec, et celui de ne

pouvoir s’entraîner durant l’hiver. En effet, Jason pratique une

discipline particulière du BMX style libre, connue sous le nom de

flatland, qui s’exécute exclusivement sur un sol plat, la plupart du

temps en équilibre sur une seule roue. Relevant à la fois de l’art et

du sport, cette discipline consiste à faire des enchaînements de

figures acrobatiques sur les repose-pieds posés au centre de chaque

roue et appelés pegs. Le résultat s’apparente un peu à une chorégraphie

de danse urbaine où l’originalité et le style défient la gravité.

P

22/PORTRAIT

TROUVER L’ÉQUILIBRE

AU PAYS DE MAO

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PORTRAIT vivre hors Québec

PORTRAIT /23

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Page 24: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

Jason Plourde fait partie d’une équipe de quatre acrobates,

composée de trois Québécois et d’un États-Unien. Ensemble,

ils réalisent des performances sportives et acrobatiques

« extrêmes », en BMX et en patins à roues alignées, dans le

planchodrome (skatepark) du parc d’attractions Happy Valley

à Shenzhen. « Pratiquer tous les jours, toute l'année, c’était

mon rêve depuis le début. Ainsi, je peux faire ce qui me tient

le plus à cœur et bien gagner ma vie », souligne Jason.

Ce qui ne signifie pas que ce soit facile. Pour améliorer ses

performances, Jason pratique ses figures environ deux

heures par jour, cinq à six jours par semaine, en plus des

heures où il réalise ses prouesses au parc d’attractions.

Sa grande détermination lui a d’ailleurs valu un record Guinness

à l’âge de 24 ans, en 2009, pour le plus grand nombre de

rotations en une minute, soit 39 tours!

Sur cette belle lancée, l’athlète rêve maintenant d’aller plus

haut : « J’aimerais gagner des compétitions de haut calibre

et voir ce que je vaux au niveau international, en classe pro,

c’est pour ça que je me suis rendu au Japon l’été dernier. »

Maintenant qu’il a l’appui d’un commanditaire, il se sent

soutenu financièrement et tous les espoirs lui sont permis.

Qui sait jusqu’où l’amèneront ses acrobaties sportives!

Et la vie en Chine? « Je parle couramment mandarin, précise-t-il.

Sans avoir une parfaite maîtrise, je me débrouille assez bien

pour tenir une conversation, ce qui me donne une certaine

liberté car très peu de gens parlent anglais ici. » Toutefois,

malgré l’ouverture progressive des Chinois au monde

extérieur, Jason et ses coéquipiers continuent d’être perçus

comme des étrangers : « Même après cinq ans dans la

même ville et dans le même quartier, on se fait encore traiter

d’étrangers et pointer du doigt parce qu’on est différents. »

Sans mentionner qu’il leur arrive aussi d’être victimes du

fanatisme des Chinois qui les abordent ouvertement, un peu

partout, pour les admirer et les photographier. Dur, dur la vie

de star… Néanmoins, Jason a la chance d’être marié à une

jolie Chinoise, Gan Li Qi (Kiki pour Jason), grâce à qui il a pu

développer des liens véritables avec une famille chinoise.

Quant à Shenzhen, sa ville d’adoption depuis 5 ans et demi,

Jason la décrit comme « immense et peuplée de gros

édifices et de tours d’habitation à perte de vue. Par contre,

ajoute-t-il, c’est la ville verte de la Chine, donc on y respire

relativement bien, malgré la chaleur intense de l’été. » Située

dans la province de Guang Dong et à proximité de Hong

Kong, Shenzhen bénéficie, depuis les années 80, des politiques

gouvernementales d’ouverture aux investissements

étrangers, grâce auxquelles elle a connu un essor

économique et démographique spectaculaire qui en a fait

l’une des villes les plus riches de la Chine. Shenzhen serait

effectivement considérée une « ville verte », car on y compte

plusieurs golfs, parcs, jardins et allées bordées d’arbres.

Heureux d’enfourcher sa monture en permanence, Jason

semble avoir trouvé, à 12 300 kilomètres de Québec, la

manière de se tenir en équilibre sur son vélo, entre deux

mondes très différents, celui d’où il vient et celui où il vit.

- SYLVIE LAMOTHE

24/PORTRAIT

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On connaît Daniel Vézina pour les délices de la table qu’il

sait créer et pour sa constante mise en valeur des produits

alimentaires québécois. On le connaît aussi pour ses

quatre livres de cuisine, pour les nombreuses chroniques

culinaires qu’il a réalisées depuis 20 ans à la radio ou

dans les journaux et pour sa participation à plusieurs

émissions de télévision, dont Les Chefs!, sa plus récente

collaboration. Mais Daniel Vézina est surtout un

amoureux de la cuisine et cet amour a commencé il y a

bien des années alors qu’enfant, il passait ses étés à la

campagne.

DES ÉTÉS CAMPAGNARDSLa gourmandise fut le point de départ d’une carrière

florissante. Du moins, c’est ce que Daniel Vézina répond

spontanément lorsqu’on lui demande d’où lui vient cet

attachement pour la cuisine. « J’ai toujours aimé manger,

de bonnes choses et de bons produits. Lorsque j’étais

enfant, ma famille passait ses étés à l’île d’Orléans et je

goûtais à toutes sortes de fruits et de légumes tout droit

sortis du jardin de mon père ou de la terre de mon oncle.

J’ai eu la chance, très jeune, de goûter à la vraie saveur

des aliments. Lorsqu’on revenait à Québec, à l’automne,

je devenais difficile avec les aliments ``d’hiver” qui ne

goûtent rien comme les tomates en ``cello” qu’on avait

à l’époque. Je trouvais que rien n’avait de saveur. »

Daniel Vézina avoue candidement qu’il lui arrivait même

de critiquer la cuisine de sa mère qui lui a répondu un

jour : « Toi, si tu ne deviens pas un chef un jour, je ne sais

pas ce que tu vas faire! »

On pourrait croire que le cœur du chef Daniel Vézina

balance entre les cuisines des Laurie Raphaël de Québec et

de Montréal. Ou qu’il oscille entre les fourneaux et les

caméras de télévision. Or il n’en est rien. Daniel Vézina est

en parfaite harmonie avec sa mission de vie : cuisiner pour

le plaisir des gens et leur enseigner comment le faire!

Rencontre avec un vulgarisateur du « savoir-cuisiner ».

Daniel Vézina

PAR PUR PLAISIR!

26/PORTRAIT

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EN COUVERTURE

PORTRAIT/27

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28/PORTRAIT

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Page 29: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

Cette idée a progressé dans la tête du jeune et comme

par hasard, l’école qu’il fréquentait offrait un programme

d’études en cuisine. C’est évidemment cette direction

qu’il a prise. « J’ai eu la piqûre tout de suite, dès les

premiers cours. Je savais que je venais de trouver ma

place », poursuit l’homme aux allures sportives.

UN DÉSIR DE PARTAGESa mission de faire connaître les secrets de la

gastronomie viendra plus tard, mais pas beaucoup plus

tard. Car après avoir travaillé auprès des meilleurs chefs

de la ville de Québec, Daniel ouvre en 1991, avec

Suzanne son associée et conjointe, les portes du Laurie

Raphaël du nom de leurs enfants alors tout-petits.

C’est là que le chef crée une cuisine gastronomique

unique qui deviendra sa signature personnelle,

reconnue de tous.

Soucieux de mieux faire connaître la cuisine à tout le

monde, Daniel a multiplié les occasions de s’y consacrer

peu après l’ouverture de son établissement. En 2006,

il accueillait les gens dans son atelier-laboratoire afin

de pouvoir leur enseigner directement. « Ça répond

vraiment à quelque chose d’important pour moi. J’aime

enseigner aux gens le plaisir de créer en utilisant toutes

sortes d’ingrédients. D’ailleurs, nous entamons notre

septième saison d’ateliers de cuisine ouverts à tous, en

septembre au Laurie Raphaël de Québec. J’aime aussi

aider les jeunes de la relève à accroître leur confiance en

eux, à développer leur curiosité et leur désir d’essayer

tout ce qu’ils peuvent dans une cuisine. Avec

les apprentis-chefs de l’émission Les Chefs!, précise

l’entraîneur, je fais exactement la même chose qu’avec

mes équipes de Québec et de Montréal. Je leur fournis

tout le matériel et je les invite à inventer, à se dépasser,

tout en les accompagnant. »

PORTRAIT/29

« JE CUISINAIS DANS MES COURS. JE REVENAIS À

LA MAISON ET JE CUISINAIS POUR MA FAMILLE,

PAR PUR PLAISIR D’EXPLORER ET D’ESSAYER DES

CHOSES. ET ÇA N’A PAS BEAUCOUP CHANGÉ.

AUJOURD’HUI, JE CUISINE AU RESTAURANT ET JE

CONTINUE LORSQUE JE SUIS À LA MAISON. »

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LE TRANSFERT DE CONNAISSANCES EST CERTES UNASPECT DES PLUS STIMULANTS POUR DANIEL VÉZINA. LUIQUI PENSE À PASSER UN JOUR LE TABLIER À SON FILSRAPHAËL S’EN VOUDRAIT DE NE PAS PARTAGER TOUS LESSECRETS DE LA BONNE TABLE AVEC TOUS CEUX QUI ONTENVIE DE DÉVELOPPER LEUR APTITUDE.

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PORTRAIT/31

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Page 32: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

UNE FIERTÉ BIEN MÉRITÉEDaniel Vézina est très fier du chemin parcouru. entre autres parce

que lui et sa conjointe sont les seuls restaurateurs à tenir deux

établissements gastronomiques dans deux villes différentes et à

donner autant de place aux produits du Québec et aux œuvres

d’artistes québécois. « les gens retrouvent la même cuisine dans les

deux restaurants, mais dans un décor distinct. Pour moi, c’est

l’énergie qui est différente. À montréal, le restaurant est à l’hôtel

germain, en plein cœur du centre-ville. il y a là une énergie, une

effervescence qui me stimule beaucoup. les influences culinaires

du monde y sont toutes présentes et les marchés débordent de

produits à explorer. À Québec, je retrouve mes racines, le calme et

mon laboratoire pour créer. J’ai vraiment le meilleur des deux mondes! »

mais lorsqu’on demande au créateur culinaire ce qui lui apporte le

plus de fierté, il répond sans hésiter : « mes deux enfants! ce sont

deux jeunes très solides intérieurement et confiants dans la vie.

Ça me rend heureux de les voir aller. laurie, ma fille, est à Bangkok

où elle vit présentement et raphaël prend de plus en plus de

responsabilités au restaurant de Québec depuis qu’il est revenu de

sa formation à Nice et de ses stages en espagne et à New york.

D’ailleurs, si j’ai un conseil à donner à tous les jeunes, c’est bien de

voyager, d’aller voir le monde avant de se stabiliser. il y a tellement

à voir et à connaître! », ajoute celui qui revient d’une longue marche

sur le chemin de compostelle précédée d’un circuit gastronomique

en europe.

« il y a une autre chose qui me fait plaisir, poursuit Daniel Vézina, et

c’est de constater que la cuisine quotidienne des gens du Québec a

changé. Vous savez, ce n’est pas dans les restaurants que l’on voit si

une cuisine régionale a évolué, mais plutôt dans la cuisine des gens.

Je vais au marché trois ou quatre fois par jour et je vois ce que les

gens achètent aujourd’hui comme produits. leur façon de cuisiner

s’est transformée et leur choix d’ingrédients a aussi beaucoup

évolué. Ça me fait plaisir de constater ça, parce que j’ai travaillé fort

dans ce sens-là depuis plusieurs années. »

DES IDÉES PLEIN LA TÊTEDaniel Vézina a une créativité sans limites lorsqu’il s’agit de la cuisine,

mais il en va ainsi pour les autres aspects de sa vie professionnelle.

Des projets, il en a donc toujours en tête! « Je ne suis pas contre l’idée

d’écrire un deuxième livre sur les bases en cuisine. Je me suis rendu

compte que c’était un manque et la réponse du public à mon dernier

livre le démontre. Je ne suis pas contre l’idée d’un autre restaurant

non plus, pourvu qu’on ne mette pas en péril ceux qu’on a déjà. mais

ce sur quoi j’aimerais bien travailler dans quelques années, c’est un

livre qui présenterait l’histoire de la cuisine québécoise et toutes les

influences que nos racines culinaires ont subies. Ça, ça me plairait

beaucoup, mais c’est un travail de longue haleine! »

restaurant de Québec

P h oto g r a P h i e s : m i c h e l r oy

32/PORTRAIT

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Et le temps dans tout ça? À entendre Daniel Vézina, c’est comme si

les journées avaient plus de 24 heures et les semaines, plus de

7 jours. « J’ai la chance d’être très bien entouré, avoue-t-il. Suzanne

s’occupe de beaucoup de choses pour moi. Raphaël prend une plus

grande place dans la cuisine. On a une belle équipe à l’administration

et deux autres, très bonnes aussi, dans les cuisines des restaurants.

Moi, je me concentre sur l’enseignement et sur les événements

spéciaux. Je peux me permettre de plus en plus de voyager et de

passer du temps avec ma famille. Avec mes amis aussi! Vous savez,

c’est ce qu’il y a de bien avec le métier de restaurateur. Votre restaurant,

c’est un peu comme chez vous, vous pouvez inviter vos amis à venir

souper et vous passez quelques heures en leur compagnie! »

Et plus tard, dans quelques années, une fois la toque passée à

Raphaël, est-ce que Daniel Vézina se retirera complètement de la vie

active? « Non, mais quand ça fait plus de 40 ans que tu fais ce métier,

tu peux te retirer sans avoir l’impression de ne pas avoir fini ce que

tu avais à faire. Je resterai actif, c’est sûr. Je me vois enseigner encore

longtemps, faire de la télévision, écrire des livres et continuer à

cuisiner… pour le plaisir! »

- SANDRA GRAVEL

www.laurieraphael.com

MONTRÉAL

Restaurant/Boutique

2050, rue Mansfield, Hôtel Le Germain

Montréal (Québec) H3A 1Y9

514 985-6072

[email protected]

QUÉBEC

Restaurant/Atelier/Boutique

117, rue Dalhousie

Québec (Québec) G1K 9C8

418 692-4555

[email protected]

Restaurant de Montréal

PORTRAIT/33

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PORTRAIT d’artiste

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PORTRAIT /3546 /PORTRAIT

À FLEUR DE MOTSElle peint des fleurs spectaculaires, tout en contrastes, et elle écrit

des histoires qu’elle publiera bientôt. PortraIt a rencontré une

femme aux multiples facettes : Lynda Dallaire.

Son atelier, franchement immense, s’ouvre sur le spectacle du lac

Beauport et des collines environnantes dont les jaunes et les rouges

timides laissent deviner la fin de l’été. Plusieurs œuvres trônent sur

leur chevalet, imposantes par leur dimension, alors que leur auteur

décrit son cheminement artistique avec animation.

LA PEINTRE

Innovatrice, l’artiste a développé une technique peu banale : elle

utilise de grandes plaques d’aluminium, taillées sur mesure, sur

lesquelles elle peint à l’acrylique d’immenses pétales de fleurs aux

couleurs vives et lumineuses. Elle crée ensuite sur la « toile » des

textures rugueuses et sombres, à l’aide de grains de café, de mortier

et de sable. Elle étend finalement sur l’œuvre une laque spéciale,

très liquide, qui scelle ses diverses composantes de façon durable.

« Je procède par étapes, environ 18 à 20, en travaillant sur plusieurs

œuvres à la fois », précise Lynda Dallaire.

L’effet qui s’en dégage est étonnant : contraste de textures entre le

lisse de la laque et le rugueux des grains, contraste des couleurs vives

et des tons sombres, striés de filaments dorés ici et là et, parfois,

contraste des couleurs chaudes et du froid de l’acier. Mais ce qui

surprend encore plus, c’est qu’après seulement deux ans et demi de

travail, dont dix mois de recherches et d’essais pour trouver son style

et arriver au résultat souhaité, l’artiste expose déjà dans sept galeries

permanentes au Canada et participe à des expositions de groupe en

Europe et bientôt en Louisiane!

LA FEMME D’AFFAIRES

C’est après une longue carrière dans l’entreprise immobilière familiale

que Lynda a senti le besoin de se diriger vers ses passions fondamentales.

« Le monde des affaires, c’est un monde que j’aimais, mais c’était

celui de mon père, pas le mien. J’avais envie d’organiser mes affaires

moi-même, de pouvoir m’occuper de mon monde [son fils et sa mère

habitent avec elle dans une maison multigénérationnelle] et de

réaliser enfin mon potentiel artistique. » Elle décide donc de laisser

son travail et sa zone de confort pour se consacrer entièrement à

l’écriture, ses premières amours, et à la peinture, un talent qu’elle

cultive depuis longtemps (elle a suivi de nombreux cours d’arts et

travaillé l’huile, le pastel, l’aquarelle, etc.). Elle avoue d’ailleurs que

la femme d’affaires cohabite avantageusement avec l’artiste.

« Les galeristes apprécient beaucoup le fait que je comprenne les

exigences du marketing et du service à la clientèle. Ils savent qu’ils

peuvent compter sur moi, on parle le même langage. »

LYNDA DALLAIRE

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L’ÉCRIVAINE

Ayant fait incursion il y a une dizaine d’années dans le monde de la

littérature jeunesse en publiant pas moins de 27 livres pour enfants,

l’écrivaine en elle n’attendait que l’occasion de se remettre au travail.

La femme d’affaires, elle, rêvait d’une maison d’édition. Voilà que ses

deux projets vont se concrétiser car Lynda a fondé, avec l’aide d’un

associé, une maison d’édition nommée Les Éditions Papier Plume qui

publie cet automne deux de ses œuvres : un livre pour enfants intitulé

Gustave et la salamandre, qui est en fait une réédition, et son premier

roman pour adultes intitulé Cœur de mère, le premier d’une collection

de romans portant sur le thème du don d’organe, une cause qui

touche particulièrement Lynda. Ce premier récit nous transportera

dans la vie d’une jeune fille qui recevra sans le savoir le cœur de sa

mère biologique, rencontrée depuis peu. « Il s’agit d’une fiction basée

36/PORTRAIT

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Page 37: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

sur des faits réels. Pour amasser toute l’information nécessaire, j’ai

rencontré l’équipe de transplantation cardiologique de l’hôpital laval,

l’équipe de transplant Québec et des gens qui ont perdu des enfants

devenus donneurs d’organes, et même un garçon qui attendait une

transplantation cardiaque. J’ai étudié le processus de a à Z. »

SES AMBITIONS

inassouvie, lynda Dallaire, planchera cet automne sur son premier

roman pour adolescent, une histoire de science-fiction sur

l’antimatière, qui sortira en janvier, de même que sur un projet de

collection pour enfants de huit ans dont elle dit qu’« elle est déjà toute

pensée et [que] les synopsis sont faits! ». « J’ai tellement d’histoires

dans la tête et tellement d’idées que je n’ai même pas le temps de

tout écrire. J’ai un imaginaire très fort. » ah oui?

la peintre, elle, s’est mise en tête de percer le marché américain, par

l’intermédiaire d’une galerie permanente, probablement à New york,

puis le marché européen. « Je suis en train d’établir des contacts. c’est

vraiment là que je m’en vais ». rien n’arrête cette femme bouillonnante

de projets et débordante d’énergie. armée d’une volonté de fer,

avisée en affaires, dotée de multiples talents, lynda n’a de limites

que celles de sa créativité… sans borne. - SYLVIE LAMOTHE

PhotograPh i es : m ichel roy

PORTRAIT /37

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Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques

médicales Lacroix

www.cliniquemedicalelacroix.com

Une rentrée de première classe!

La rentrée des classes représente pour plusieurs enfants une période excitante,

quoique stressante. Nouvelle école, nouveaux amis, nouveaux professeurs ne

sont que quelques-uns des facteurs qui contribuent à insécuriser votre enfant.

Afin de lui donner le maximum de chances de succès, plusieurs petits trucs

peuvent l'aider à tirer profit de ce beau moment de l'année.

38/PORTRAIT

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Page 39: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

Commencer la journée en prenant un petit déjeuner équilibré

comprenant fruits, produits laitiers et céréales avec un apport suffisant

en fibres et en eau pour prévenir la constipation apportera une source

d’énergie à votre enfant et, surtout, de la concentration tout au long

de la journée.

Il faut porter une attention particulière à la boîte à lunch en y mettant

des aliments santé des quatre groupes alimentaires et y inclure des

collations. Il est préférable de contacter l'établissement scolaire afin

de connaître leur politique en matière de nutrition. Par exemple,

l'interdiction d'apporter des aliments à base de noix ou d'arachides

afin de prévenir les réactions allergiques.

Dans un autre ordre d'idées, nous savons tous que les difficultés

éprouvées en classe par plusieurs enfants résultent notamment de

déficits de la vue ou de l'ouïe. En effet, un trouble de vision occasionne

souvent des maux de tête et des problèmes de concentration

pouvant ressembler au trouble du déficit d'attention. Aussi, un bon

examen de la vue et de l'audition lui permettra de surmonter ces

obstacles et de maximiser ses chances de succès. À cela, ne pas

oublier d’ajouter un bon examen dentaire ainsi qu'une revue du carnet

de vaccination.

Si votre enfant doit prendre une médication régulière, il est important

de fournir à l'enseignant l'ordonnance médicale avec la posologie

clairement inscrite et d'en discuter avec lui pour que le personnel de

l'école puisse l’administrer correctement. Si l'enfant souffre d'allergies

sévères, assurez-vous qu'il ait accès à l'école à un stylo injecteur

d'épinéphrine (EpiPen). Par ailleurs, si votre enfant souffre d'une

condition médicale comme le diabète, il est fortement recommandé

de lui faire porter un bracelet MedicAlert afin de pouvoir orienter

rapidement l'intervention médicale.

Là où de nombreux enfants se côtoient, le risque de transmission de

poux par contact direct ou par l'échange de casquette ou de bonnet

est multiplié d'autant. Une infestation de poux se manifeste d’abord

par des démangeaisons au cuir chevelu. Les poux se localisent

principalement à la lisière des cheveux, à la base de la nuque ou

derrière les oreilles.

En cas de doute, il faut rechercher les œufs grisâtres accrochés à la

base des cheveux avec une source lumineuse de forte intensité.

Le traitement se fait par l'application d'un shampooing contre les poux

et le passage d'un peigne à dents fines afin de débarrasser le cuir

chevelu des petites bestioles. De plus, il est recommandé de laver

la literie ainsi que les vêtements afin d'éviter les récidives.

Habituer l'enfant à se laver régulièrement les mains peut minimiser

considérablement la transmission de plusieurs infections, comme

le rhume, la grippe et la gastro. Si votre enfant présente certains

symptômes, renseignez-vous auprès de l'établissement scolaire

pour savoir si une souche infectieuse particulière a été signalée

(par exemple, la pharyngite à streptocoque ou la méningite qui

peuvent, dans certaines circonstances, être contagieuses).

On ne saurait trop insister sur l'importance du choix du sac scolaire.

Il doit être à double courroie et son poids, incluant les articles scolaires,

ne devrait pas dépasser 15 % du poids de l'enfant, afin de prévenir la

fatigue, les maux de dos et les déformations de la colonne comme

la scoliose. De plus, les courroies devraient être assez larges et

rembourrées pour le confort lors des longs trajets entre la maison

et l'école. Une bande réfléchissante sur le sac contribue à augmenter

la visibilité pour les automobilistes le soir. Pour les plus petits, il est

parfois bon d'y mettre un objet personnel qu'ils affectionnent afin de

le sécuriser.

Bonne année scolaire à tous!

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40/PORTRAIT

AUTHENTIQUE DANS LA VIE

COMME AU MICRO!Le dynamique Pierre-Yves Lord, ou « PY » dit à l’anglaise pour ceux qui le suivent

à la radio ou à la télé, dégage un grand calme lorsqu’on échange avec lui.

Pourtant, c’est une vie très bien remplie qui comble chacune de ses journées.

Son secret? Se défouler en faisant de la radio en direct… et en jouant au hockey!

« Quand j’étais jeune, j’étais un peu tannant, mais j’étais heureux de

vivre!, affirme PY. J’avais besoin d’être entouré, d’avoir du monde autour

de moi, de jaser, de m’amuser ». On dirait que ça n’a pas beaucoup

changé et, grâce à son charisme, PY ne semble pas avoir trop de

difficultés à rassembler les gens autour de lui.

VIVRE PLEINEMENT

Avec Le retour du beau programme de la nouvelle station WKND

91,9 FM, la vie de l’animateur navigue entre sa famille (il est papa

pour une deuxième fois depuis le 29 juin), ses amis, la radio, la télévision

et le hockey. L’adrénaline a souvent l’occasion de circuler à flots.

« J’absorbe beaucoup ce qui se passe autour de moi. Quand tu fais de

la radio, tu dois essayer des choses, faire différentes expériences pour

pouvoir en parler. Tu dois vivre! J’ai souvent la tête pleine. Pleine

d’idées, de sujets à traiter ou pleine de projets. La radio en direct

me permet de laisser sortir le trop-plein, du moins les réflexions

quotidiennes que j’ai à propos de ce qui se passe. » Le hockey sur

glace vient aussi l’aider à faire le vide. Un sport qu’il pratique avec

bonheur deux à trois fois par semaine, à longueur d’année.

Dorénavant au micro d’une émission qui accompagne le retour à la

maison, PY confie que cette heure lui convient à merveille. « Mon

cerveau fonctionne mieux l’après-midi, donc animer une émission à

15 h, c’est parfait pour moi. J’ai le temps de vivre, d’être avec ma

famille, de voir ce qui se passe dans le monde, d’intégrer tout ça et

d’avoir quelque chose à dire quand j’entre en ondes. »

La veille de notre rencontre, la nouvelle station FM réunissait son public

et PY a eu un aperçu fort positif de la réaction des gens de Québec

envers cette récente chaîne, mais aussi pour l’émission qu’il partage

avec Sylvie Goulet. « Oui, c’était très agréable de découvrir qui nous

écoute. Du beau monde et en forme en plus! Ça me confirme qu’on

a vraiment notre place ici. La musique que l’on offre plaît aux gens.

On l’entendait beaucoup ailleurs dans le monde et même à Montréal,

mais elle ne tournait pas à Québec. Enfin, pas avant WKND 91,9 FM. »

PY LORD

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PORTRAIT de personnalité

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EXPÉRIMENTER

ce sont parfois des projets parascolaires qui nous font découvrir

notre voie future et c’est exactement ce qui s’est passé pour Py.

« au secondaire, on faisait des pièces de théâtre et de l’improvisation

et c’est là que j’ai découvert que j’aimais me retrouver sur une scène,

à parler fort et à m’exprimer devant des gens. Je ressentais même

une certaine excitation à le faire », avoue-t-il.

celui qui a terminé sa formation au collège radio télévision de

Québec en 1997 a tout de suite commencé à travailler à la radio.

le reste est plutôt connu : radio à Québec et à montréal, matin, midi

et soir, téléréalité, affaires publiques le week-end. mais qu’est-ce qui

rend Py lord si populaire? c’est peut-être sa façon toute simple d’être

authentique dans tout ce qu’il entreprend ou dans tous les échanges

qu’il a avec les gens qu’il écoute avec attention. « Je suis quelqu’un

de positif. Dans ma vie personnelle, j’essaie d’éloigner les irritants ou

les choses négatives, donc je ne vois pas pourquoi je leur donnerais

de l’importance dans les émissions que j’anime. moi, j’aime plutôt

rendre hommage. ce qui m’anime, c’est faire briller les gens qui me

côtoient. c’est de mettre le tapis rouge devant eux afin qu’ils puissent

donner le meilleur d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de collaborateurs ou

d’invités. Je trouve qu’ainsi tout le monde est gagnant », précise celui

qui a animé occupation double à Whistler.

POURSUIVRE SON CHEMIN

Bien qu’il anime une émission quotidienne, cela n’empêche pas Py

d’être interpellé par d’autres projets. ainsi se rend-il à montréal

chaque semaine pour préparer le tournage des prochaines saisons

ou pour enregistrer. « il y a un autre projet qui me tient à cœur et que

j’ai envie de faire depuis longtemps. Un projet qui me ressemble plus

encore que ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant », précise celui qui

a envie d’en dire plus… « mais il est encore trop tôt, dit-il en manœuvrant

subtilement. J’ai aussi un projet de jeu télévisé et je serai de retour à

testé sur des humains cet automne », conclut-il en souriant.

Py lord, un animateur aimé des gens de Québec. toujours populaire

dans les sondages auprès des auditeurs de 20 à 35 ans, Py est jeune

et pourtant, il affiche déjà une impressionnante feuille de route

professionnelle. Un parcours qui n’a pas fini de s’embellir!

- SANDRA GRAVEL

42/PORTRAIT

« Je suis quelqu’un de positif. Dans ma vie personnelle, j’essaie d’éloigner les irritants ou les choses négatives,

donc je ne vois pas pourquoi je leur donnerais de l’importance dans les émissions que j’anime. »

PhotograPh i es : m ichel roy

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44/PORTRAIT

Un parcours réussi!René Drouin vu par Pierre Gadoury

Dans la vie, certaines personnes nous marquent plus que d’autres. Certaines ont une influence

passagère positive, comme un professeur d’école par exemple. Ils sont là pour un temps, puis

disparaissent en nous laissant un beau souvenir gravé au fond du cœur. Mais d’autres personnes,

plus rares, sont comme un cadeau précieux que la vie nous fait, des gens avec qui l'on a

beaucoup de plaisir et que l’on admire aussi parfois. C’est ce que PortraIt vous propose dans

cette nouvelle chronique où une personne d’ici nous présente son propre coup de cœur!

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PORTRAIT /45

PORTRAIT coup de coeur

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46 /PORTRAIT

« C’est une grande amitié, avoue Pierre Gadoury,c’est vrai! [...] Quand j’ai entendu parler du magazine,

j’ai eu envie qu’il soit un peu mieux connu. »

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Pierre gadoury, président de Chaussures henri-

Pierre, nous parle avec plaisir de son ami de

longue date, rené Drouin. Une forte amitié qui

remonte à une trentaine d’années et que les deux

hommes nourrissent de leur humour et de leur

amour pour le golf qu’ils pratiquent d’ailleurs

régulièrement chaque semaine. tous deux ont de

profondes valeurs familiales ainsi qu’une rigueur

constante au travail.

« C’est une grande amitié, avoue Pierre gadoury,

c’est vrai! J’ajouterais que j’ai aussi une certaine

admiration pour l’homme que rené est dans

sa vie professionnelle comme dans sa vie

personnelle. C’est un homme qui a fait beaucoup

pour Québec et pour le développement

résidentiel de la région. il a été un des fondateurs

des Constructions Drouin et Parent et il continue

encore aujourd'hui à faire du développement

dans la vente de terrains résidentiels.

il a fait beaucoup, mais avec discrétion.

Quand j’ai entendu parler du magazine, j’ai eu

envie qu’il soit un peu mieux connu. »

« Pour moi, son approche avec les gens est

un des aspects les plus attachants de sa

personnalité. il a appris le travail très jeune sur la

terre familiale où il a développé un sens de

la détermination hors du commun. C’est un fin

négociateur en affaires et il cherche toujours à

être juste. Pour lui, les deux parties doivent être

heureuses dans la conclusion d’une affaire.

Moi, j’admire cette façon de faire », ajoute Pierre

gadoury visiblement impressionné par le talent de

son ami, dont il salue aussi la générosité et la

grande disponibilité.

il faut dire que rené Drouin a beaucoup négocié

dans sa vie. Dès l’âge de 12 ans environ, il allait au

marché avec son frère, tous deux chargés de la

responsabilité de vendre les légumes cultivés par

leur père. L’objectif : tout vendre, mais pas à perte!

Plus tard, il négociera des achats de terre, des

ententes avec différents paliers gouvernementaux,

avec des employés ou des entrepreneurs, mais

toujours il le fera dans le respect des autres, dans

la joie de pouvoir mener un projet jusqu’à sa

conclusion! Car comme rené Drouin le dit lui-même

avec son regard bleu allumé : « Quand je travaille

sur un projet et qu’on me dit non, pour moi c’est

là que la partie commence et c’est là que le fun

s’installe vraiment! »

Lui qui est aujourd’hui grand-père six fois se réjouit

de pouvoir prendre les choses plus aisément, de

voyager avec son épouse et de jouer au golf trois

après-midi par semaine, mais ce ne fut pas

toujours le cas. Pierre gadoury précise : « rené en

a travaillé un coup dans sa vie. il était très présent

sur les chantiers au début de sa carrière et ça n’a

pas toujours été facile pour lui. Une chose est sûre,

c’est qu’il n’a jamais oublié ses origines. il a toujours

en mémoire le travail acharné de son père sur la

ferme. » De ce dernier, rené Drouin dira avec

émotion qu’il lui a « appris à être combatif, à prendre

des décisions rapidement et à apprendre de ses

erreurs ». C’est aussi la personnalité persévérante

de rené Drouin qui lui a permis de traverser la

période plus difficile des années 1990 dans le

monde de la construction. Mais comme il se plaît

à le dire en riant : « Y fait pas toujours beau, mais

y mouille pas tout le temps non plus! »

Les deux hommes se sont connus alors

que Pierre gadoury achetait un terrain

appartenant à rené Drouin; une transaction dont

tous les deux se souviennent comme si c’était

hier. « La manière de faire de rené est rare, nous

confie Pierre gadoury. J’ai tout de suite su que

j’avais affaire à quelqu'un de spécial et il ne

m’a jamais déçu. au contraire! Ce que je pense

sincèrement de rené, c’est que tout le monde

devrait avoir un ami comme lui dans sa vie, parce

qu’il a une présence entière quand on lui parle,

il est respectueux de tout le monde qu’il côtoie

et il aime avoir du plaisir dans tout ce qu’il fait.

Moi je lui dis “chapeau!” pour tout son parcours. »

- SANDRA GRAVEL

PORTRAIT /47

PhotograPh i es : M iCheL roY

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48/PORTRAIT

Me Michel Jobin, avocat

1995, rue Frank-Carrel, bureau 201Québec (Québec) G1N 4H9

418 681-1515, poste 227

ÉPÉE DE DAMOCLÈS?

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Page 49: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

PORTRAIT juridique

urêka! Après des semaines intensives de recherche, vous

avez enfin déniché la maison dont vous rêviez! Or, une fois

la transaction conclue, vous vous rendez malheureusement

à l’évidence que votre petit bijou tant convoité s’apparente davantage

à un citron et vous vous demandez si vous avez un recours en vices

cachés contre votre vendeur.

Selon l’article 1726 du Code civil du Québec, pour qu’un vice soit qualifié

de « caché », celui-ci doit bien sûr, comme son nom l’indique, être

non apparent, puisque le vendeur n’est pas tenu de garantir le vice

qui pouvait être constaté par un acheteur prudent et diligent sans

toutefois que celui-ci ait besoin de recourir à un expert ou d’ouvrir

des murs ou de creuser le sol par exemple.

Le vice doit aussi être grave en ce qu’il doit s’agir d’une défectuosité

sérieuse empêchant le bien de servir à l’usage auquel il est destiné

ou diminuant sa valeur à un point tel que l’acheteur, s’il l’avait connu,

ne l’aurait pas acheté ou l’aurait acheté à un prix moindre.

De plus, le vice devait exister au moment de la vente, le problème

pouvant avoir été latent pendant un certain temps et se manifester

après la vente, et ce, même des années plus tard. C’est pourquoi le

vendeur a tout intérêt à fournir à l’acheteur toutes les informations

pertinentes pouvant affecter l’immeuble vendu, et ce, sans réticence,

afin d’éviter le plus possible de vivre avec une telle épée de Damoclès

au-dessus de la tête, car bien que le vendeur ne soit pas responsable

des vices jugés apparents, celui-ci, s’il omet de divulguer à l’acheteur

certaines informations dans le but de l’inciter à transiger, s’expose à

une condamnation en dommages-intérêts.

Ainsi, si le vice rencontre tous les critères mentionnés précédemment,

un recours contre le vendeur est possible dans les trois ans suivant

sa découverte. Le vendeur peut donc être tenu responsable même

s’il en ignorait la présence et, si preuve est faite que le vendeur

connaissait le vice et qu’il a volontairement omis de le déclarer

à l’acheteur, celui-ci pourrait en sus devoir verser à l’acheteur une

compensation pour les dommages subis par ce dernier. L’acheteur

pourrait même s’adresser aux tribunaux afin d’obtenir l’annulation de

la vente, auquel cas il devrait remettre l’immeuble au vendeur dès

réception du remboursement par ce dernier du prix d’achat qu’il

lui a versé.

Toutefois, préalablement à l’exercice d’un recours, l’acheteur doit

informer par écrit le vendeur, dans un délai raisonnable, du vice

découvert afin que celui-ci ait la possibilité de faire les constatations

qui s’imposent et de procéder aux réparations requises. Par la suite,

si le vendeur fait défaut d’obtempérer, l’acheteur pourra alors, le cas

échéant, faire procéder aux réparations et en réclamer les frais au

vendeur. Cependant, puisque l'acheteur a uniquement droit à un

dédommagement pour la remise en état de son achat avant la

découverte du vice et non de s’enrichir aux dépens du vendeur,

les tribunaux tiendront généralement compte de la plus-value que

pourraient apporter les travaux de réfection à l’immeuble et réduiront

au besoin la réclamation formulée.

Afin d’éviter d’être aux prises ultérieurement avec de mauvaises

surprises, l’acheteur, sans être tenu par la loi de mandater un expert

pour visiter l’immeuble qu’il convoite, devrait néanmoins faire preuve

de diligence et de prudence en l’examinant sérieusement lui-même

ou en le faisant inspecter par une personne compétente. Chose certaine,

aussi emballé qu'il soit par l’importante acquisition qu’il s’apprête

à faire, l’acheteur ne devrait pas minimiser les défauts remarqués

lors des visites préachat qui pourraient laisser entrevoir des

problèmes éventuels. Il est préférable d’aller au fond des choses

pendant qu’il en est encore temps et de commander une

expertise plus poussée quant aux indices décelés. Après tout, il vaut

toujours mieux prévenir que guérir, et ce, même en matière de

vices cachés!

E

« En effet, il est fréquent que des propriétaires antérieurs soient poursuiviset tenus responsables d’indemniser des acheteurs subséquents plusieurs

années après la vente de leur maison, preuve ayant été faite que le vice existait au temps où ils en étaient propriétaires. »

PORTRAIT /49

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50/ PORTRAIT

LA TÉLÉ RENCONTRE

UNE VISION

TÉLÉMAG

PORTRAIT d’affaires

QU

AN

D

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PORTRAIT /51

Éric FortierDirecteur général

Réal PerronPrésident

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52/PORTRAIT

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Vous vous étonnez parfois de la quantité de magazines en vente dans

les kiosques et de la variété des sujets abordés? saviez-vous qu’une

entreprise unique en son genre produit chez nous, à Québec,

un contenu équivalent pour la télévision?

seule télévision indépendante au Québec depuis l’octroi de sa licence

par le crtc en 2003, télémag se spécialise dans la diffusion de

télémagazines portant sur une abondance de thèmes allant des

voyages à l’automobile, en passant par les animaux,

les sports, l’habitation, etc. chaque émission diffusée vise un public

cible bien défini, livrée à l’intérieur d’un magazine d’information qui

le touche et l’intéresse. Une émission sur le vélo, par exemple, vous

conduira chez un marchand de vélos électriques qui vous donnera

des conseils à ce sujet. cette approche de marketing intégré constitue

la grande force de télémag par rapport aux télévisions généralistes

qui n’exploitent pas ce créneau particulier et où le message publicitaire

se perd dans la masse des téléspectateurs non concernés.

À L’AVANT-GARDE DES TENDANCES

selon son président réal Perron : « télémag a été la première station

de télévision à faible puissance de langue française au canada et s’est

toujours maintenue à l’avant-garde de toutes les tendances en

matière de télévision. » en janvier 2012, après le décès de marjolaine

gagné qui tenait les rênes de l’entreprise depuis 28 ans, réal Perron,

cofondateur a repris le flambeau comme président.

toujours à l’affût des avancées de la technologie, télémag a été la

première à diffuser sa programmation sur le Web : « télémag peut

être suivie partout au rythme des auditeurs, sur la télévision, l’ordinateur

portable, la tablette ou le téléphone intelligent et tant sur la plateforme

androïd que sur celle d’apple. » Vive la mobilité! Qui plus est, toute la

production et la diffusion se font depuis peu en haute définition à

télémag, qui compte maintenant une dizaine de salles de montage

hD. « on cherche à être toujours plus performants et notre évolution

a été continue et substantielle dans les dernières années », souligne

Éric Fortier, directeur général.

DES STRATÉGIES PROMOTIONNELLES SUR MESURE

Versatile et professionnelle, l’entreprise offre des services de production

incluant la captation, le montage et la diffusion et conçoit des

messages publicitaires, des vidéos corporatives, des clips Web, etc.

« Nos conseillers en marketing sont des spécialistes qui guident

vraiment le client vers une stratégie promotionnelle spécifiquement

adaptée à ses besoins après une analyse minutieuse de son public et

une évaluation du potentiel, mentionne Éric Fortier. on connaît bien

nos marchés et tous nos produits ont fait leur preuve. tous les magazines

sont basés sur des thèmes qui touchent toutes les sphères d’activité

et chaque émission est diffusée dix fois dans la même semaine à des

heures diverses, alors on atteint des publics différents. c’est pourquoi

certains clients nous sont fidèles depuis plus de 20 ans, conclut-il. »

UN TERRITOIRE IMPORTANT

cette télévision de proximité rejoint les gens dans leur vie quotidienne,

chez eux ou ailleurs, sur « un territoire qui ne cesse de s’agrandir

depuis trois ou quatre ans », selon réal Perron. ayant Québec et lévis

comme point central, ce territoire couvre maintenant une bonne

partie de la province, soit la Beauce, la côte-Nord, le Bas-saint-laurent,

charlevoix et le saguenay. les canaux de diffusion varient d’une

région à l’autre selon le câblodistributeur et selon le choix sD (diffusion

standard) ou hD (haute

définition).

Pilotée par des

« télévisionnaires » et

toujours propulsée vers

l’avant par l’audace et

l’innovation, télémag

a décidément le vent

dans les voiles. Qui sait

jusqu’où elle se rendra!

- SYLVIE LAMOTHE

« TéléMag a été la première station de télévision à faible puissancede langue française au Canada et s’est toujours maintenue à

l’avant-garde de toutes les tendances en matière de télévision. »

télémag Québec

120-2700, rue Jean-Perrin, Québec, Qc g2c 1s9

418 670-9078

www.tele-mag.tv

PhotograPh i es : m ichel roy

PORTRAIT /53

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PORTRAIT sportif

54/ PORTRAIT

DOUBLE EMPLOI : BOXEUR ET INTERVENANT SOCIAL

Plus grand que nature, cet athlète de la boxe carbure à l’entraînement et

au sport de combat. Mais mis à part sa carrière professionnelle chez les

poids lourds, Éric Martel-Bahoeli intervient aussi auprès des jeunes en

difficulté. Rencontre avec un homme qui a su trouver sa place.

ÉRIC MARTEL-BAHOELI

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Page 55: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

PORTRAIT /55

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Page 56: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

c’est un colosse de 6 pieds 3 pouces et de 265 livres qui nous offre

un sourire sympathique à son arrivée. habitué aux médias depuis

qu’il est passé du côté professionnel, Éric martel-Bahoeli se prête très

bien au jeu des entrevues. c’est peut-être aussi parce qu’il aime les

communications et qu’il a parfois tenu le rôle de commentateur pour

certains matchs.

GRANDIR À QUÉBEC

c’est dans la basse-ville de Québec qu’Éric martel-Bahoeli a passé son

enfance et c’est un peu grâce à sa mère s’il a hérité de cette attirance

pour le sport. « ma mère était très sportive, précise-t-il. elle faisait

beaucoup de natation et de patin. l’hiver, on allait souvent patiner

sur la rivière saint-charles. J’adorais ça! »

sa famille, comme une source d’inspiration, revient souvent dans les

propos d’Éric. il en découvrira une autre plus tard grâce à la boxe. « J’ai

trouvé plus qu’un sport. J’ai trouvé une deuxième famille, poursuit

l’athlète. J’étais enfant unique et je cherchais à faire du sport, mais

j’étais parfois tenu à l’écart des sports d’équipe. ce milieu m’a permis

de rencontrer d’autres sportifs comme moi et des amateurs qui sont

devenus des amis proches avec le temps. »

DÉCOUVRIR LE MONDE

c’est vers 16 ans qu’il commence à s’entraîner. À 18 ans, il a droit à

son premier face à face qui se termine par un K.o. en sa faveur.

Devant ce début encourageant, Éric martel-Bahoeli continue à se

perfectionner dans sa discipline et à gravir les échelons jusqu’à faire

le saut en boxe professionnelle en 2008.

aujourd’hui, il réside toujours à Québec où il s’entraîne avec François

Duguay, surnommé « le créateur de champion », entraîneur de

Pier-olivier côté qui figure parmi les dix meilleurs au monde dans

la catégorie des 140 livres. grâce à la boxe, Éric martel-Bahoeli a

beaucoup voyagé. celui qui aime rencontrer des gens et explorer de

nouvelles cultures a visité de nombreux pays comme la Finlande,

le royaume-Uni, le Vénézuéla. « J’ai aussi participé aux Jeux de la

Francophonie au Niger, en afrique. ce qui est intéressant dans ça,

c’est que c’est ouvert à n’importe qui. Quand tu te dépasses, que tu

travailles fort et que tu gagnes, tu reçois du soutien financier et le

monde s’offre à toi. »

ce sportif qui a fait plusieurs fois le colisée et le centre Bell caresse

aussi d’autres rêves en lien avec le monde de la boxe, entre autres,

celui d’avoir sa propre école de boxe et d’entraîner de jeunes athlètes.

Jouer le jeu de l’analyste lui plairait aussi éventuellement.

INTERVENIR AUPRÈS DES JEUNES

en parallèle à sa carrière de boxeur professionnel, pour laquelle il

s’exerce six jours par semaine, Éric martel-Bahoeli est aussi agent

d’intervention au centre jeunesse de Québec. Un travail qui

correspond bien à son tempérament calme et posé. « J’aimerais bien

un jour offrir des cours de boxe à ces jeunes parce que la boxe,

malgré ce que les gens pensent, ce n’est pas un sport de violence.

c’est au contraire une très bonne façon de canaliser l’énergie de la

colère et de la transformer en sport, en une activité positive. »

S’INSPIRER DE GRANDS HOMMES

ce n’est pas un hasard si le poids lourd prend soin des jeunes en

difficulté. inspiré par des modèles comme martin luther King et

mohamed ali (il porte d’ailleurs fièrement le visage de l’inimitable

boxeur tatoué sur son avant-bras droit), Éric admire ces hommes pour

leur persévérance et pour leur engagement sans limites dans tout ce

qu’ils faisaient.

Éric martel-Bahoeli avance dans la vie avec sérénité et confiance.

et c’est en quelque sorte ce qu’il souhaite inculquer aux jeunes qu’il

côtoie : le désir d’installer une certaine stabilité dans leur vie… un peu

comme ce que le monde de la boxe a fait pour lui.

- SANDRA GRAVEL

56/PORTRAIT

PhotograPh i es : m ichel roy

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58/PORTRAIT

Vers 1910, sur la côte de la Fabrique, le tramway

passe devant un secteur commercial de la ville.

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PORTRAIT de notre histoire

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En juin dernier, le Journal de Montréal publiait un article intitulé « Les

rails de l’ancien tramway retiennent tout » où l’on apprenait avec

étonnement qu’une gigantesque dalle de béton aurait pu s’effondrer

à l’intersection – plutôt fréquentée – des rues Mcgill College et

Sainte-Catherine ouest à Montréal, sans le soutien miraculeux des

rails souterrains de l’ancien tramway... Drôle comme le présent

s’appuie souvent sur le passé!

C’est ainsi que certains vestiges de notre société se chargent de nous

rappeler la pertinence de leur vie d’autrefois. Pertinence d’autant plus

réelle que le tramway pourrait reprendre du service dès 2026,

à Québec et à Lévis. En effet, un mégaprojet de tramway est

présentement sur la table d’un groupe d’élus et leurs partenaires :

deux lignes totalisant 28,6 km qui desserviraient la presque totalité

des pôles d’emploi du territoire visé, soit la colline Parlementaire,

les grandes institutions d’enseignement et de santé, le futur

amphithéâtre et les écoquartiers de la Pointe-D’Estimauville

et de la Pointe-aux-Lièvres.

Pourtant, si l’on a remplacé les tramways par des autobus, à partir de

1937, c’est qu’on les considérait comme une « une nuisance

publique », en dépit des loyaux services qu’ils rendaient depuis 1863.

D’abord tirés par des chevaux, les premiers tramways, dits hippomobiles,

circulaient sur des rails de bois et reliaient les marchés Champlain et

Jacques-Cartier à la barrière Saint-ours (aux environs de l’actuel

boulevard Langelier). À compter de 1878, les voitures desservent

également la haute ville empruntant la rue De Buade, la côte de la

Fabrique et la rue Saint-Jean jusqu’à l’arrêt de Sainte-Foy, situé aux

environs de l’avenue Cartier.

À son entrée dans le 20e siècle, la ville de Québec passe à l’ère

moderne avec des tramways électriques sur rails de fer, alimentés

par la centrale de la chute Montmorency. Fabriquées à new York

et dorénavant équipées de chaufferettes, les nouvelles voitures

permettent d'accueillir de 25 à 27 passagers, et parfois jusqu’à

50 personnes. Leur circuit va du marché Champlain à la rue de

l’Aqueduc et du Château Frontenac à l’avenue des érables, en passant

par la rue Saint-Jean et la grande Allée. Endurantes, elles assurent

également la liaison entre la haute et la basse ville par les côtes

d’Abraham et du Palais, reconnues pour leur pente abrupte.

Le développement du réseau entraîne dans son sillage métallique

plusieurs métamorphoses urbaines : reconstruction de la porte

Saint-Jean, développement périphérique de la ville, densification du

quartier Montcalm (alors appelé Ville-Montcalm), de même que la

construction d’un imposant pont de fer et d'acier de presque

200 mètres de longueur, appelé « trestle », qui permet de grimper

la côte du Palais en suivant à peu près le tracé de l'actuelle

côte Dinan.

En 1910, la Quebec Railway Light & Power, maître d’œuvre du réseau

de transport et des services électriques de Québec, consent à

prolonger le circuit jusqu’à Sillery. Les voitures empruntent alors le

boulevard Saint-Cyrille (aujourd’hui René-Lévesque) jusqu’à l’avenue

Forget, puis la rue Sheppard et l’avenue Maguire et terminent leur

parcours au terminus du chemin Saint-Louis.

Enfin, à partir de 1912, c’est la côte de Beauport elle-même qui est

desservie par le tramway qui se rend jusqu’à l’hôtel Kent House, en

haut de la chute Montmorency. À cet endroit, les « petits chars »

(surnom des tramways à l’époque) rencontraient les « gros chars »

(les trains) du chemin de fer qui reliait Québec à Saint-Joachim, en

passant par Sainte-Anne-de-Beaupré. D’ailleurs, l’actuel boulevard des

Chutes suit l’emprise de cette ancienne ligne de tramway.

Le 26 mai 1948, c’est la mort officielle du tramway avec la fermeture

de la dernière ligne en service, celle de Saint-Sauveur. Dès le lendemain,

140 autobus entraient en fonction à Québec. C’était au temps où le

prix du pétrole, les gaz à effet de serre et les transports collectifs

« verts » ne préoccupaient personne…

- SYLVIE LAMOTHE

Sources :VILLE DE QUÉBEC. Les Tramways, [En ligne], (Consulté le 7 août 2012).NICOLE-LABRIE, Luc. Histoire et Société [blogue], [En ligne], (Consulté le 7 août 2012).

PHotogRAPH i ES :

B i B L iotHèQuE Et ARCH iVES nAt ionALES Du QuéBEC .

C EntRE D ’ARCH iVES DE QuéBEC . CoLLECt ion MAgELLA BuREAu

« D’abord tirés par des chevaux, les premiers tramways, dits hippomobiles, circulaient sur des rails de bois et reliaient les marchés

Champlain et Jacques-Cartier à la barrière Saint-Ours.»

60/PORTRAIT

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Le tramway sous la porte Kent, rue Dauphine, en 1907.

PORTRAIT /61

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Page 62: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

62/ PORTRAIT

PARTEZ DU

BON PIED!La podiatrie est encore méconnue des Québécois. Le podiatre

François Allart affirme pourtant : « Le Québec est un chef de

file dans le domaine de la podiatrie et devrait être reconnu

comme tel mondialement dans les années à venir. » Ah bon?

PortrAit l’a rencontré pour vous.

PORTRAIT d’affaires

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PORTRAIT /63

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64/PORTRAIT

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Page 65: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

Depuis que nous sommes bipèdes, nos pieds doivent supporter

la structure et le poids de notre corps, poids qui ne cesse d'ailleurs

d'augmenter. ils jouent un rôle essentiel d’assise et assurent le

dynamisme de la marche. comme si ce n’était pas assez, nos pieds

doivent absorber les chocs, nous propulser et s’adapter aux conditions

du sol. Pourtant, alors que tout le monde souhaite demeurer mobile

le plus longtemps possible, qui s’en préoccupe vraiment?

QU’EST-CE LA PODIATRIE?

« la podiatrie est aux pieds ce que la dentisterie est aux dents,

déclare François allart. on n’attend pas d’avoir mal pour visiter le

dentiste, on sait que la prévention reste la meilleure solution. »

Détecter les problèmes potentiels dès l’enfance s’avère alors d’une

importance capitale, car c’est durant la croissance qu’il est encore possible

de les corriger, comme un tuteur permet à l’arbuste de pousser droit.

les recherches démontrent que les pathologies du pied ont un impact

direct sur la région lombaire ou les membres inférieurs et même sur

la structure corporelle. le podiatre est le seul qui peut établir un

diagnostic précis et soigner les affections du pied par des moyens

médicaux, pharmaceutiques, chirurgicaux ou mécaniques (orthèses).

malheureusement, comme le signale ce spécialiste : « très souvent

les gens attendent de ressentir une douleur chronique avant de

consulter et alors la pathologie sera plus compliquée à traiter ou

demandera une intervention plus agressive. » l’exemple classique,

selon lui, est celui du « Docteur, je pars en vacances en Europe dans

un mois, pouvez-vous faire quelque chose? » alors que le patient

souffre depuis plus d’un an…

UN PIONNIER AU QUÉBEC

Dès son retour au Québec en 1993, avec en poche son diplôme du

New york college of Podiatric medicine, François allart a concentré

ses efforts à l’avancement de la podiatrie au Québec. Fortement

engagé dans les travaux de l’ordre des podiatres du Québec, entre

1995 et 2005, d’abord à titre d’administrateur, puis de vice-président

et enfin de président, il a fait adopter plusieurs règlements législatifs

pour l’encadrement de la pratique podiatrique au Québec.

sa plus grande réalisation reste néanmoins l’implantation de la première

faculté de médecine podiatrique de la province, à l’Université du

Québec à trois-rivières, en 2003. « J’ai travaillé d’arrache-pied [!]

pendant dix ans pour implanter ce programme. le premier du genre

au canada et le premier de langue française au monde! » Enseignant

lui-même, il participe activement à la formation de tous les nouveaux

podiatres du Québec depuis l’implantation de ce programme.

sonengagement pour l’évolution de la profession lui a d’ailleurs

valu un doctorat honorifique de l’université new-yorkaise en 2008.

LA CLINIQUE DE MÉDECINE PODIATRIQUE DE QUÉBEC

À sa clinique, François allart offre tous les services de podiatrie

générale, y compris des soins du pied (cors, callosités, verrues, plaies,

etc.), des traitements dermatologiques et des chirurgies mineures.

« mon intérêt pour la biomécanique m’a poussé à intégrer toutes les

facettes de ma pratique sous un même toit. Nous avons un centre

de radiologie et un laboratoire orthopédique où nous fabriquons nos

orthèses. ceci nous permet de contrôler tous les aspects du diagnostic

et du traitement et aussi d’évaluer l’impact des orthèses de façon

radiologique pour perfectionner nos analyses. »

toujours passionné par la recherche et le développement, le Dr allart

sait que ses patients bénéficieront du fruit de ses découvertes.

il prévoit d’ailleurs que de nouveaux traitements orthésiques seront

offerts en 2013 et 2014. De plus, grâce à de récents changements

apportés dans son organisation, son équipe est dorénavant en

mesure de mieux répondre aux besoins de la clientèle.

alors, n’attendez pas d’être au pied du mur, consultez!

- SYLVIE LAMOTHE

« Très souvent les gens attendent de ressentir une douleurchronique avant de consulter et alors la pathologie sera plus

compliquée à traiter ou demandera une intervention plus agressive. »

PHotograPH i Es : m icHEl roy

PORTRAIT /65

4350, boulevard Wilfrid-Hamel Est, Québec

418 872-4346

www.quebecpodiatre.com

Clinique de médecine podiatrique de Québec inc.

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Page 66: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

66/ PORTRAIT

PAR ICI LE JAZZ!Une fois rassasiés des mélodies

alternatives nouvelle tendance du

festival Envol et Macadam (6 au

8 septembre) et illuminés par les

musiques spirituelles de l’International

des musiques sacrées de Québec

(8 au 16 septembre), les Québécois

pourront cette année encore se

laisser emporter par le jazz.

Le Festival de jazz de Québec, qui a

vu le jour dans l’arrondissement

Saint-Roch il y a quelques années

seulement, est aujourd’hui un

incontournable. L’évènement, de

plus en plus prestigieux, se consacre

tout entier aux artistes jazzés du

Québec, du Canada et présente

même des musiciens de réputation

internationale.

La trompette à l’honneur : voilà le

thème de la 6e édition du festival.

Des scènes du Vieux-Québec, de

St-Jean-Baptiste, de Montcalm et

de Limoilou retentiront donc les

notes de célèbres jazzmen et des

airs de trompette comme il s’en fait

peu.

Et cette édition 2012 sera parti-

culièrement originale, puisqu’elle

comportera 3 volets : gala spectacle

Confessions jazz sur Hitchcock,

rencontre autour de l’œuvre de

Jack Kerouac ainsi que, tout au long

du festival, des spectacles mettant

la trompette à l’honneur.

Voilà un immanquable rendez-vous

pour amateurs et experts de la

musique jazz!

Quand?

Du 15 au 28 octobre

Vous voulez en savoir plus?

www.jazzaquebec.ca

PORTRAITDE LA SCÈNE ARTISTIQUE

Arturo Sandoval

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Page 67: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

PORTRAIT /67

PORTRAIT de la scène artistique

tous les styles aupalais montcalmLe Palais Montcalm, depuis sa con-

struction en 1932, est une figure de

proue dans la vie artistique et

culturelle de la capitale nationale.

Important lieu de diffusion de l’art

et de la culture, il est également un

sanctuaire de développement pour

la discipline musicale. Les Violons

du Roy, orchestre québécois de

renommée internationale en fait

d’ailleurs, en plus de son lieu de

travail, sa résidence officielle.

La scène du Palais accueille depuis

des décennies des artistes de tous

les types de musique : classique,

rock progressif, jazz, folk, opéra,

électro, etc. Cette saison encore,

sa programmation sera des plus

variées.

septembre14 Les Violons du Roy – Classique

28 Les Violons du Roy – Classique

octobre5 Three Friends – Rock progressif

20 Swingle Singers – Populaire

27 Sharon Jones & the Dap-Kings – Soul

27 Martin O – Electro

novembre9 Derviches Tourneurs

d’Alep – Rythmes du monde

10 Keb Mo – Blues

17 International Guitar Night – Guitare

23 Queen Ka – Slam

24 Émilie-Claire Barlow – Jazz

décembre1 Joe Sullivan Sextet – Jazz

6 Blind Boys of Alabama – Gospel

14 La soprano Hélène Guilmette et

Les Violons du Roy – Classique

Vous voulez connaître la

programmation complète?

www.palaismontcalm.ca

une salle albert-rousseau fidèle àelle-mêmeAnnée après année, depuis le

début de la décennie 80, la salle

Albert-Rousseau poursuit avec brio

sa mission : être reconnue comme

une institution culturelle québécoise

majeure dans l’industrie du spectacle.

Par son attirail technique de haut

niveau et sa programmation variée

(théâtre, humour, cinéma, etc.) et

audacieuse (artistes émergents),

elle a aujourd’hui une réputation

à faire des jaloux. Et voilà que

s’annonce un automne prometteur!

septembre16 au 18 Transsibérien –

Cinéconférence

19 Haute Pression – Théâtre

30 Marie-Élaine Thibert – Chanson

octobre4 et 5 Alexandre Barrette – Humour

21 Mes Aïeux – Chanson

28au 30 Galápagos – Cinéconférence

novembre5 Michel Barrette – Humour

13 Les Femmes savantes – Théâtre

18 Arthur L’aventurier – Variétés

décembre5 Maxime Landry – Chanson

6 au 8 Broue – Théâtre

16 V’là l’Bon Vent – Variétés

Vous voulez connaître la

programmation complète?

www.sallealbertrousseau.com

Le Théâtre Périscope ne s’en cache

pas, ses spectateurs le savent.

Sa mission est en effet d’encourager

l’émergence de nouveaux types

d’écriture dramaturgique et de

favoriser une mise en scène nouveau

genre. Ses planches servirent

d’ailleurs, pendant dix ans, de

véritable « banc d’essai à des

projets des plus audacieux

et des plus prometteurs »

(www.theatreperiscope.qc.ca).

Grâce à sa mission, brillamment

accomplie, plusieurs auteurs ont pu

faire leurs preuves et se tailler une

place dans l’univers du théâtre. Les

fidèles du Périscope seront gâtés

cet automne, puisque le théâtre

frappe particulièrement fort, avec

trois pièces très convoitées.

Du 25 septembre au 13 octobre

Québec-Barcelona

Du 23 octobre au 17 novembre

Angoisse Cosmique

Du 27 novembre au 8 décembre

Bigger than Jesus

Vous voulez en savoir plus?

www.theatreperiscope.qc.ca

25 ans de théâtre pour le périscope 

Mes Aïeux

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68/PORTRAIT

LA MAGIE DU CAPITOLELe Capitole de Québec, ce

monument à l’architecture unique

et qui se tient en plein cœur de la

partie la plus historique de la capitale,

attire annuellement nombre de

Québécois et de touristes. Décor

de balustrades, de dorures,

d’imposants escaliers et de rideaux

de velours : la salle de spectacle

et le cabaret sont uniques

et enchanteurs. Assister à un

évènement en ce lieu historique,

c’est faire un voyage dans le temps.

Et cette saison fera sans doute de

nombreux voyageurs!

SEPTEMBREDu 19 au 22 Marcel au garage 1970

– Théâtre

29 Éric Lapointe – Chanson

OCTOBRE5 et 6 Ladies Night – Théâtre

27 Greg Frewin : Magie et illusions

– Variétés

NOVEMBRE2 Jean-Pierre Ferland – Chanson

29 Marc Hervieux – Chanson

DÉCEMBREDu 13 au 15 La Revue Musicale

Studio 54 – Chanson/Danse

Vous voulez connaître

la programmation complète?

www.lecapitole.com

Éric Lapointe

Marc Hervieux

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Page 69: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

ART ET CULTURE PARTOUT À QUÉBECOn ne pourrait faire un tour exhaustif de ce qui aura cours

sur la scène artistique et culturelle dans la Veille Capitale

cette saison. De très nombreuses « attractions » offriront

en effet leur meilleure programmation, afin de séduire les

résidents, comme les touristes. Ouvrez l’œil!

L’Impérial de Québec

Le Grand Théâtre de Québec

Le Colisée Pepsi

Musée de l’Amérique française

Musée de la civilisation

Musée national des beaux-arts du Québec

Théâtre du Trident

Théâtre de la Bordée

Théâtre Petit Champlain – Maison de la Chanson

Vous aimeriez que votre programmation se retrouve

elle aussi dans PORTRAIT? Vous organisez un événement

et voulez répandre la bonne nouvelle? Écrivez-nous!

info@magazineportrait .com

le cercle : une Sallede Spectacle paScomme leS autreSOn dit qu’il est « né pour l’art, le vin

et la table » (www.le-cercle.ca).

À la fois restaurant, bar à vin,

galerie d’art et salle de spectacle,

ce carrefour unique est un véritable

ambassadeur de l’art et de la

culture dans la ville de Québec.

Musique underground, peinture,

improvisation, cinéma, mode,

politique, sommellerie et plus encore;

tout cela par le biais d’expositions,

de projections, de dégustations, de

spectacles se jouant dans une

ambiance distinguée… mais rock

and roll à souhait : voilà ce que

c’est, le Cercle. Une foule d’activités

variées y attendent les Québécois

cet automne, desquelles naîtront

sans doute de nouveaux adeptes!

expoSitionSJusqu’au 30 septembre

Sarah Booth – Chantier de

création in situ Art|Boréale

Jusqu’au 31 octobre

Geneviève Roy – Chantier de

création in situ Art|Boréale

Jusqu’au 1er octobre

Élise Dumas – Enso…

par Élise Dumas

SpectacleS25 septembre

Les Sodas Mousses avec

P-A Méthot – Humour

27 septembre

Jewish Deli – Dance Party

14 octobre

King Tuff + The Intelligence

– Musique

20 octobre

Nozen + Socalled – Musique

(Festival de jazz)

16 novembre

Avec pas d’casque – Musique

26 novembre

Le Club d’Impro – Improvisation

Vous voulez connaître

la programmation complète?

www.le-cercle.ca

PORTRAIT de la scène artistique

Éric Lapointe

Marc Hervieux

Nozen + Socalled

PORTRAIT /69

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70/PORTRAIT

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Page 71: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

Nouvelle venue populaire à Québec, LaScène Lebourgneuf, un lieu de diffusion

à la fine pointe de la technologie, propose un spectacle multimédia hors du

commun cet automne : Ribbentrop. Un nom à retenir pour les curieux qui

aimeront découvrir le monde de Joachim von Ribbentrop, un Allemand ancien

ministre sous le règne d’Adolf Hitler et qui a, auparavant, participé à la

construction du pont de Québec!

Côté action, une douzaine de comédiens sur scène. Côté projection, des

reproductions historiques animées autour de la scène. Côté son, des segments

musicaux en appui à certains passages. Un spectacle purement québécois

signé Érik Roby. À ne pas manquer!

QUANd?

6 octobre, soir de première!

et les 12, 13, 19 et 20 octobre

VoUS VoULez eN SAVoiR pLUS?

www.lascenelebourgneuf.com

LaScène Lebourgneuf : une salle aux multiplesressources

PORTRAIT de la scène artistique

PORTRAIT / 71

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Page 72: Magazine PORTRAIT - vol 1 - no 3

72/pORTRAIT

Réalisé par : Sam Mendes

Avec : Daniel Craig, Ralph Fiennes, Javier Bardem, Judi Dench,

Albert Finney, Bérénice Marlohe, Helen McCrory, Naomie Harris

Genre : Action

Synopsis : La loyauté de Bond envers M est mise à l'épreuve alors que

le passé de la femme revient la hanter. Lorsque le MI6 est attaqué,

007 doit traquer et détruire la menace, peu importe les pertes

personnelles que ses gestes engendreront.

Sortie en salle : 9 novembre 2012

007 Skyfall

Réalisé par : Genndy Tartakovsky

Avec : Adam Sandler, Kevin James, Fran Drescher, David Spade,

Steve Buscemi, Molly Shannon, Andy Samberg

Genre : Animation

Synopsis : Bienvenue à l'Hôtel Transylvania du vampire Dracula, un centre

de villégiature où les monstres et leurs familles peuvent s'amuser, sans

les pressions du monde humain. Mais voici un fait peu connu : Dracula

n'est pas que le prince des ténèbres, il est aussi un père. Père poule

indomptable pour son adolescente, prénommée Mavis, Dracula invente

des contes effrayants et des dangers imaginaires pour dissuader l'esprit

d'aventures de sa jeune fille. Il ouvre un jour un hôtel qui représente

davantage un refuge pour Mavis qu'un véritable endroit touristique.

Exposer son enfant à tous les monstres ne représente aucun danger

majeur, mais sa vie rangée est sur le point d'être chamboulée lorsqu'un

homme ordinaire débarque dans l'hôtel et influence la jeune femme.

Sortie en salle : 28 septembre 2012

Hôtel Transylvanie

Bientôt en salle!

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pORTRAIT/73

Réalisé par : Ben Affleck

Avec : Bryan Cranston, Ben Affleck, John Goodman, Kyle Chandler, Michael Parks, Clea DuVall, Tate Donovan, Alan Arkin

Genre : Comédie dramatique

Sortie en salle : 12 octobre 2012

ArgoRéalisé par : Scott Derrickson

Avec : Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio,James Ransone, Fred Dalton Thompson,Clare Foley, Victoria Leigh, Juliet Rylance

Genre : Suspense d’épouvante

Sortie en salle : 12 octobre 2012

SinistreRéalisé par : Justin Zackham

Avec : Robert De Niro, Amanda Seyfried,Katherine Heigl, Robin Williams, TopherGrace, Diane Keaton, Susan Sarandon

Genre : Comédie

Sortie en salle : 19 octobre 2012

The Big Wedding

Réalisé par : Simon Lavoie

Avec : Victor Trelles Turgeon, Dominique Quesnel, Laurence Leboeuf

Genre : Drame

Sortie en salle : 26 octobre 2012

Le torrentRéalisé par : Steven Spielberg

Avec : Joseph Gordon-Levitt, Daniel Day-Lewis, Tommy Lee Jones, John Hawkes,Jared Harris, Walton Goggins, Sally Field

Genre : Drame biographique

Sortie en salle : 16 novembre 2012

LincolnRéalisé par : Bill Condon

Avec : Robert Pattinson, Kristen Stewart,Taylor Lautner, Ashley Greene, AnnaKendrick, Peter Facinelli, Maggie Grace

Genre : Aventure, science-fiction

Sortie en salle : 16 novembre 2012

La saga Twilight : Révélation - Partie 2

PORTRAIT cinéma

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1. À quel âge Jason Plourde a-t-il atteint un record Guinness?a) 12 ans b) 24 ans c) 18 ans

2. Quels sont les prénoms des enfants du chef Daniel Vézina?a) Laure et Ralph b) Laurence et Laurent c) Laurie et Raphaël

3. Quel numéro Maxime Boutin porte-t-il actuellement sur sonchandail du Rouge et Or?a) 22 b) 88c) 1

4. Le portrait d’artiste de cet automne porte sur la peintreLynda Dallaire. Que peint-elle le plus souvent? a) Des fleursb) Des automobilesc) Des animaux

5. Quelle école offre un programme Études-sports en Cheer-leading? a) L’Université Laval b) L’Académie Saint-Louis c) Le Collège Lebourgneuf

6. La Fondation Petits bonheurs d’école vient en aide aux en-fants de quel âge? a) 0 à 2 ans b) 3 à 4 ansc) 5 à 12 ans

7. À quelle station peut-on entendre PY Lord au moment duretour à la maison?a) WKND 91,9 FMb) Rock 92,0 FM c) Radio week-end années 90

8. En plus d’être boxeur professionnel, Éric Martel-Bahoeli tra-vaille à quel endroit?a) Centre jeunesse de Québecb) CHSLD de Québecc) Maison des jeunes

9. De quoi traite notre portrait historique ce mois-ci?a) De trains b) D’autobus c) De tramways

10. En quoi consiste la chronique Coup de cœur?a) Parler d’un bon restaurantb) Parler de quelqu’un d’inspirantc) Parler de la santé du coeur

Partagez votre histoire avec nous et, qui sait, elle se retrouvera peut-être dans les prochaines pages de PORTRAIT!

envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de celui d’une personne

qui a marqué votre vie de manière positive –, et parmi toutes les propositions reçues,

nous en choisironsi quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre des

chroniques du magazine :

d’aFFaires

d’artiste

humanitaire

philanthropiQue

74/PORTRAIT

ENTREZ DANS L’AVENTURE ET RÉPONDEZ À L’INVITATION DE PORTRAIT!

écrivez-nous et n’oubliez pas de joindre

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