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de PoitiersN°1MAGAZINE

INNOVATIONNouvelle technologie laser en ORLLa chirurgie sinusienne sous guidage endoscopiqueTraitement de la prostate sous laser avec le « Green Light »Traitement des varices par radio fréquenceObservatoire national de la vidéo-capsule endoscopique

CANCÉROLOGIELe cancer colo-rectalInstitut Privé Poitevin Du Sein

MATERNITÉLa maternité de la clinique du Fief de Grimoire

L’HAD COMMENT ÇA MARCHE ?

Les établissements du

Groupe Polyclinique de Poitiers2

Magazine janv. 2014 3

L’équipe de direction, l’ensemble des médecins et des personnels des quatre établissements du Groupe Polyclinique de Poitiers : La Polyclinique, la Clinique du Fief de Grimoire, la Clinique Saint Charles et l’Hospitalisation A Domicile (HAD) sont fiers de vous faire part de la naissance du magazine des cliniques du Groupe.

Avec près de 23 000 séjours en 2013, les établissements du Groupe constituent un des principaux acteurs de santé de la région.

Pour ce premier numéro, le comité de rédaction a souhaité partager et échanger avec vous sur le thème de l’innovation : innovation technologique mais également prise en charge innovante des patients.

Soutenue par le Groupe VEDICI, auquel les établissements du Groupe Polyclinique appartiennent, la Polyclinique a acquis en 2013 un laser pour la chirurgie ORL, un laser pour la chirurgie de la prostate et développe le traitement des varices sous radiofréquence. L’innovation se retrouve également dans la prise en charge de nos patients. Les praticiens de la Polyclinique et du Fief de Grimoire ont créé fin 2013, l’Institut Privé Poitevin Du Sein ( IPPDS), pôle regroupant l’ensemble des spécialités autour des pathologies du sein. Nous vous invitons à vous rendre sur le site dédié a l’IPPDS : www.ippds.fr

C’est également la mise en œuvre dans les prochaines semaines à la maternité du Fief de Grimoire d’un concept innovant concernant l’accompagnement des futurs parents.

Vous le constaterez le Groupe Polyclinique bouge, s’adapte à la demande des patients et des tutelles, avec pour objectif d’avoir toujours une réponse adaptée et de qualité. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à feuilleter ce magazine que nous avons eu à le réaliser.

Au nom de l’ensemble des médecins et des personnels du Groupe Polyclinique, je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année et je vous donne rendez-vous très prochainement dans le deuxième numéro du magazine.

Très cordialement

Isabelle GagneuxDirectrice GénéraleGroupe Polyclinique de Poitiers

Édito

rial

DIRECTEUR DU MAGAZINE : du Groupe Polyclinique de Poitiers : Isabelle GagneuxREDACTION : Stéphanie Josso, Dr Thibaud Ludot, Dr Julien Nivet, Dr Christian Peyret, Dr Christophe BrilluDr Mickaël Kassab, Emile Dinet, Dr François Bobin, Dr Jean Christophe Létard, Dr Michel Saiveau, Dr Alice IraniDr Florence Ellia Benand, Dr Vincent Renauld, Isabelle Méneteau, Pascale Paître, Dr Eric Lamy, Annick Faivre,Cyrille Kériquel, Dr Guy Auregan, Dr Patrick Adenis-Lamarre, Monique Audoin, Jean Marc Trichard.DIRECTION ARTISTIQUE & REGIE PUBLICITAIRE : Artlinéa Communication.COUVERTURE : © Alila Medical Media - Fotolia.comLa reproduction, même partielle, des créations et illustrations à des fins commerciales est interdite.

Groupe Polyclinique de Poitiers4

3, rue de la Providence 86000 PoitiersTél. 05 49 42 26 17

Domicile

Autonomie

Famille

Santé

L’HAD, une autre façon de vivreson hospitalisation

Magazine janv. 2014 5

SommaireSommairep. 6 LE GROUPE VEDICI

p. 8 CHIRURGIE UROLOGIQUE Traitement de la prostate sous laser avec le «Green Light»

p. 10 LES VARICES Traitement par radio-fréquence

p. 12 L’INNOVATION C’est d’abord un état d’esprit

p. 14 NOUVELLE TECHNOLOGIE EN ORL La chirurgie sinusienne sous guidage endoscopique

p. 18 LA VIDÉO-CAPSULE Approche révolutionnaire de l’exploration de l’intestin grêle

p. 22 CLASSEMENT & PALMARÈS Classement national et régional Sud-Ouest

p. 24 DU RONFLEMENT AUX APNÉES

p. 26 LE CANCER DANS NOS CLINIQUES Le cancer colo-rectal

p. 30 PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DU SEIN La reconstruction du sein, la reconstruction immédiate du sein

p. 34 HUMANITAIRE AU PÉROU Mission humanitaire novembre 2013

p. 37 MATERNITÉ La maternité du Fief de Grimoire

p. 42 LA CLINIQUE SAINT-CHARLES Le service de Médecine Physique et de Réadaptation

p. 44 HOSPITALISATION À DOMICILE Une alternative à l’hospitalisation conventionnelle

p. 46 LES POLISSONS La crèche associative inter-entreprise

p. 49 OFFRE DE SOINS

p. 50 L’INFORMATIQUE AU BLOC OPÉRATOIRE Entretien avec M. Trichard Directeur Général OPTIM OPM

Le Groupe VEDICI, fondé en 2000, est aujourd’hui l’un des principaux acteurs de l’hospitalisation privée en France, réunissant 32 établissements de soins distincts. Il conçoit son métier d’opérateur de santé en étroite collaboration avec les praticiens et avec l’objectif d’offrir aux patients l’état de l’art le plus avancé.

www.vedici.com

1 325 Médecins6100 Salariés

Groupe Polyclinique de Poitiers6

32 Établissements de Médecine, Chirurgie et Obstétrique ainsi que le Groupe Seny spécialisé dans le diagnostic et le traitement du cancer(région parisienne).

Le Groupe

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de nos établissementsde santé

Le Groupe

GROUPE VEDICI 46, rue de la Boétie 75008 ParisTéléphone 01 53 23 06 70Mail : [email protected]

Localisation

Traitement de l’hypertrophieprostatique bénigne par la

technique de photovaporisation

Une nouvelle technologiede laser en chirurgie urologique

à la polyclinique de Poitiers

Groupe Polyclinique de Poitiers8

Qu’est ce que l’hypertrophiebénigne de la prostate ?

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP, encore appelée adénome de la prostate) est une augmentation de volume du centre de la prostate, dont la fréquence croît à partir de 50 ans. Lorsque les symptômes sont modestes, l’HBP est traitée par des médicaments, mais en cas d’échec ou d’obstruction urétrale importante, un traitement chirurgical est inévitable, classiquement appelé résection endoscopique de la prostate. Plus de 60 000 interventions sont ainsi réalisées en France chaque année.

Qu’est ce que le laser« Green Light » XPS ?

La Polyclinique de Poitiers a acquis fin 2013 un Laser « Green Light » XPS très puissant (180 W) de dernière génération.Ce laser utilise une technologie sécurisante et performante qui permet l’ablation par vaporisation tissulaire contrôlée de l’adénome prostatique par faisceau de haute énergie dans le spectre des verts.

Quels sont les principes de l’intervention par le laser« Green Light » XPS ?

L’intervention se déroule sous anesthésie, le patient rentrant la veille ou le matin de l’intervention. Un endoscope est introduit par l’urètre jusqu’à la portion entourée par la prostate. Une fibre laser très fine avec un orifice latéral à l’extrémité va permettre de vaporiser la paroi de l’urètre, puis l’adénome de la prostate situé autour de l’urètre en profondeur.

Cette vaporisation est effectuée sous contrôle de la vue grâce à une caméra endoscopique qui renvoie l’image sur un écran vidéo. L’avantage du laser est de détruire le tissu sous forme de particules qui vont s’éliminer par une irrigation de sérum salé avec un saignement absent ou minimal. L’adénome de la prostate qui peut être assimilé à un œuf dans un coquetier (la prostate périphérique qui reste en place), est ainsi vaporisé laissant la place à une cavité qui sera réépithélialisée en quelques semaines. Ainsi, le canal urétral retrouve un calibre normal permettant au patient d’uriner normalement. L’opération dure entre 45 minutes et 1h30 en fonction du volume de tissu à vaporiser.

Quels sont les avantages de la Photo Vaporisation sélective de la prostate sous Laser ?

Le laser « Green Light » XPS vaporise le tissu touché sur une très faible épaisseur. Cette vaporisation entraine peu d’inflammation et peu d’œdème immédiat. Elle coagule instantanément les vaisseaux empêchant tout saignement.

Cette technique permet donc de traiter les patients sous anti-coagulant ou sous anti-agrégants plaquettaires comme les dérivés de l’aspirine ou le Plavix®.

L’absence de saignement immédiat permet soit de ne pas mettre de sonde dans l’urètre après l’intervention, soit de la mettre en place pour une durée très courte de 12 à 24 h.

La durée d’hospitalisation est donc réduite. Cette technique peut se faire en ambulatoire et est particulièrement adaptée pour les patients fragiles.

Questions aux urologues de la Polyclinique de Poitiers :n Dr Thibaud LUDOT n Dr Julien NIVET n Dr Christian PEYRET

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Alternative au traitementchirurgical classique des varicesla RADIOFRÉQUENCELa tendance générale en matière de traitement chirurgical est très nettement en faveur des techniques mini-invasives. En pathologie vasculaire le traitement endoluminal a connu un important développement dans le domaine artériel et représente plus de 80% des procédures actuellement.La chirurgie endoluminale des varices est une technique ancienne, mais n’a connu qu’un développement limité notamment en France.Seuls quelques centres en France pratiquaient jusqu’alors cette technique.Technique, qui est dorénavant proposée à la Polyclinique de Poitiers.

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Docteurs C. BRILLU et M. KASSAB

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Quel est l’intéret de la radiofréquence ?

Contrairement à l’éveinage, il n’est pas utile d’inciser au niveau du pli de l’aine et de ligaturer la veine à sa crosse, gestes parfois douloureux.La veine étant laissée en place, cette technique n’entraine que peu ou pas d’hématome.L’intérêt majeur de la technique est l’absence de douleur et la possibilité de reprise d’une activité normale et notamment professionnelle deux jours après l’intervention

Cette technique peut-elle être proposée à tous les patients ?

La radiofréquence n’est pas réalisable dans tous les cas, elle permet d’élargir notre arsenal thérapeutique et de proposer à nos patients la technique adaptée a leur cas. Le chirurgien pourra en fonction du patient proposer la chirurgie classique ou la radiofréquence.L’intérêt de la réalisation de la procédure par un chirurgien vasculaire au sein du bloc opératoire est la possibilité de passer d’une technique à l’autre au cours de l’intervention si nécessaire.Une veine très sinueuse, très superficielle ou thrombosée ne pourra pas être traitée par cette technique, il en est de même pour une insuffisance veineuse majeure nécessitant de nombreuses phlébectomies. D’où l’intérêt d’un bilan angéiologique préopératoire avec une cartographie précise du système veineux. La collaboration étroite entre l’angéiologue et le chirurgien vasculaire est la condition indispensable à la prise en charge la mieux adaptée pour les patients.

Principe :

La chirurgie classique est l’éveinage ou stripping et consiste à réaliser l’ablation des veines superficielles pathologiques. La radiofréquence va permettre de détruire la veine par l’intérieur. L’énergie thermique qu’elle fournit est délivrée dans la paroi veineuse. Elle permet d’obtenir une rétraction naturelle de la veine et son occlusion.

Comment se passe l’intervention ?

La prise en charge du patient traité par radiofréquence doit être la même que lors d’une chirurgie classique. Le patient est hospitalisé en ambulatoire dans un établissement certifié et dans l’environnement sécurisé du bloc opératoire garantissant qualité de l’ air, asepsie rigoureuse et réponse anesthésiologique immédiate si nécessaire. La procédure peut être réalisée sous anesthésie locorégionale, générale voire parfois locale. Une petite incision est réalisée au niveau du genou. La sonde de radiofréquence est alors introduite dans la veine. La sonde est montée jusqu’au niveau de l’aine sous contrôle échographique.A son extrémité une électrode va chauffer pour atteindre 120 degrés. La sonde est progressivement retirée centimètre par centimètre, sous contrôle échographique.

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innovationLe Groupe VEDICIpromet l’innovationet la recherche clinique dans ses cliniques du groupe. Des exempleset une démarche.

n Magazine de Poitiers : Vous avez été récemment interviewé par Hospimédia sur la thématique de la recherche et de l’innovation au sein du groupe VEDICI, s’agit-il d’une préoccupation récente pour le groupe ?

Émile Dinet : Non, le groupe VEDICI a, depuis sa création, une volonté de promouvoir la recherche clinique et l’innovation au sein de ses établissements.

n M.P. : Pourtant, cela ne faisait pas partie des focus en termes de communication, pourquoi êtes-vous désormais plus présent sur ce terrain ?

E.D. : Parce que nous sommes passés d’une phase au cours de laquelle nous innovions comme M. Jourdain faisait de la prose à une phase

où nous avons l’ambition de structurer cette démarche, sans pour cela intervenir sur un mode « Top-Down » mais dans le respect des initiatives locales. Par ailleurs, au plan légal, la loi HPST a ouvert de nouvelles possibilités pour notre secteur dont on sait ce qu’il pèse en termes de prise en charge des patients en France.

n M.P. : Qu’entendez-vous par innovation ?

E.D. : L’innovation c’est d’abord un état d’esprit, et il peut trouver à s’employer dans tous les domaines de notre pratique professionnelle.Je peux évidemment vous citer l’installation, parmi les précurseurs en France, d’un robot chirurgical au sein de notre pool d’établissement nantais, en

L’innovation, c’estd’abord un état d’esprit

Émile DinetDirecteur général du groupe SENYCoordinateur Innovation & Recherche du groupe VEDICI

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innovationdépit des coûts très élevés des consommables. Je peux vous citer l’installation, en première française d’un IRM 3Tesla, en secteur libéral à Sarcelles ou celle, très prochaine, du premier « Cyberknife » en Ile-de-France sur le site du Centre de Radiothérapie Hartmann.Ce sont des exemples très parlants mais qui n’illustrent pas la totalité du champ de l’innovation.Nous innovons en gestion.Nous innovons en organisant des partenariats originaux avec des partenaires publics et privés.Nous innovons dans le domaine de la création et de la mise à disposition de services nouveaux aux patients ou aux praticiens.

n M.P. : Donnez- nous quelques exemples.

E.D. : Et bien. Nous avons créé sur le site du Centre de Cancérologie Hartmann, dans le cadre d’un GCS, la première consultation d’oncogénétique en secteur libéral en Ile de France. La région en a cruellement besoin. Nous avons pu le faire grâce à un partenariat original avec le CHU de Montpellier. Désormais, cette consultation va être financée via le CHU par l’INCa. Innover, c’est prendre des risques !Nous développons et proposons aux futures parturientes un projet de prise en charge globale que nous avons baptisé « Materniteam » qui associe, le plus en amont possible, toutes les compétences qui sont nécessaires à un accompagnement attentif et chaleureux.Nous créons des centres de recherche clinique, en partenariat avec notre environnement local (cliniques, hôpitaux, praticiens) pour offrir aux cliniciens un vrai support logistique à l’inclusion des patients dans des essais, qu’ils soient industriels ou institutionnels.Nous expérimentons de nouvelles offres de services hôteliers et, vous me pardonnerez cette formule facile : Expérimenter, c’est innover !

n M.P. : Tout cela est très foisonnant, comment structurez-vous ces actions d’initiatives locales ?

E.D. : Nous ne voulons pas structurer les actions d’initiatives locales, nous voulons les aider à se développer. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le mot « structurer ».Logiquement nous avons mis en place une fonction

d’animation et de coordination que l’on m’a confiée. Ce faisant, il y a une meilleure connaissance des projets, un partage de l’information et des outils. Nous sommes en voie d’organiser par ailleurs une veille réglementaire et sur les appels à projet. Nous tenons à conserver de la souplesse et à ne pas mettre en place un dispositif centralisé qui étoufferait le dynamisme des équipes de praticiens et des managers. Une des clés du succès de cette action est l’implication complète des praticiens.Ensuite en créant un fonds de dotation qui est, d’une part, un outil d’orientation stratégique de nos actions en matière de recherche clinique et d’innovation et, d’autre part, un instrument de collecte de ressources pour alimenter des projets

d’intérêt général et les sélectionner. Il est important de préciser que le fonds de dotation poursuit un but et développe des actions d’intérêt général.

n M.P. : VEDICI a-t-il les moyens de cette politique ?

E.D. : Cette question est importante. VEDICI n’envisage pas de changer de métier. Nous sommes et resterons un opérateur de santé libéral mais cela

n’interdit pas, voire même oblige, de se questionner sur l’avenir, d’anticiper les évolutions de nos métiers.La promotion de la recherche et de l’innovation participe évidement à cette philosophie.Il faut cependant que cette politique de recherche et d’innovation parvienne à s’autofinancer. Cela passe par la démonstration de notre capacité à faire les choses bien, à construire sur cette base des partenariats avec l’industrie qu’elle soit pharmaceutique ou des dispositifs médicaux.Cette crédibilité nous ouvrira aussi la porte des financements publics.

n M.P. : Comment s’insère le récent Colloque International sur les Cellules Souches dans cette stratégie ?

E.D. : D’abord comme une des façons de questionner le futur - assez proche - dans un cadre citoyen. Ensuite comme le versant « communication » de notre stratégie dont je rappelle qu’elle a attiré l’attention de l’Académie de Médecine qui nous a proposé de devenir membre fondateur de la Fondation Académie de Médecine.

Nous développonset proposons aux futures parturientesun projet de priseen charge globale

NOUVELLES TECHNOLOGIES EN ORL

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NOUVELLESTECHNOLOGIES EN ORL

La chirurgiesinusiennesous guidageendoscopique

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NOUVELLES TECHNOLOGIES EN ORL

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Méatotomie moyenneLes sinus maxillaires sont situés de part et d’autre des cavités nasales, en regard des pommettes.

Ils ont comme caractéristique principale d’être en rapport avec les dents, si bien qu’une infection, même minime, d’une dent ou de l’espace entre la dent et l’os maxillaire, peut se propager au sinus, entraînant une infection de ce sinus. C’est la sinusite dentaire.Plus souvent l’infection du sinus maxillaire provient de la fosse nasale, au décours d’un rhume, d’origine virale au début. Il s’agit d’une sinusite « rhinogène », parfois favorisée par des déformations anatomiques.Lorsqu’un sinus est infecté, la muqueuse qui le recouvre augmente de volume sous l’action de l’inflammation, et cela peut aboutir à l’obstruction de son ostium et le drainage des sécrétions ne se fait plus correctement. Cette situation se rencontre plus souvent dans les sinusites d’origine dentaire ou fongique car l’infection évolue à bas bruit depuis longtemps.L’absence d’aération, malgré la disparition de l’infection initiale, peut aboutir à une inflammation chronique du sinus qui ne peut plus guérir par les seuls médicaments. Il faut alors envisager d’agrandir l’orifice de ce sinus maxillaire.

Technique opératoireCette intervention, se réalise sous anesthésie générale, souvent en hospitalisation de 24 à 48 heures.Elle est pratiquée à l’aide d’endoscopes rigides sous contrôle vidéo et d’instruments spécifiques.Elle consiste en l’ouverture de l’ensemble des cellules ethmoïdales dans la cavité nasale.Dans quelques cas une déviation trop importante de la cloison nasale ne permet pas d’accéder dans de bonnes conditions à l’ethmoïde, on réalise alors une septoplastie préalable.La cicatrisation est normalement acquise en 2 à 3 mois, pendant lesquels des croûtes se forment dans le nez.

La chirurgie sinusienne sous guidage endoscopique a vu ses indications considérablement élargies depuis quelques années. Cette chirurgie demande une extrême prudence, car elle se développe dans un espace anatomiquement étroit, aux barrières fragiles et parfois détruites par les processus pathologiques, au contact de structures nobles : orbite, étage antérieur de la base du crâne, nerf optique…

L’ethmoïdectomie est proposée essentiellement en cas de :n Polypose naso-sinusienne (PNS) résistante à

un traitement médical bien conduit.n Sinusite ethmoïdale chronique rebelle aux

traitements médicaux.n Tumeurs bénignes (papillome inversé,

mucocèle, hamartome, fibrome…).n Tumeurs malignes (adénocarcinome,

esthésioneuroblastome…).

Technique opératoireLa méatotomie moyenne consiste à favoriser le drainage du sinus maxillaire dans la fosse nasale. Le principe est d’agrandir son orifice naturel qui a été bouché par l’inflammation et l’infection, en enlevant une partie de la mince cloison osseuse qui sépare le sinus de la fosse nasale, dans la zone du méat moyen, entre le cornet moyen en haut et le cornet inférieur en bas. Cette intervention, se réalise sous anesthésie générale, souvent en ambulatoire. Elle est pratiquée à l’aide d’endoscopes rigides sous contrôle vidéo et d’instruments spécifiques. Parfois le cornet moyen doit être partiellement sectionné pour éviter une mauvaise cicatrisation, dans quelques cas une déviation trop importante de la cloison nasale ne permet pas d’accéder dans de bonnes conditions au méat moyen, on réalise alors une septoplastie préalable.

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C’est une maladie de l’adulte jeune, à prédominance féminine.L’audiométrie montre typiquement une surdité de transmission ou une surdité mixte. Elle permet d’apprécier l’importance de la baisse auditive et de juger des possibilités chirurgicales.Le scanner des rochers peut montrer des signes en faveur d’une otospongiose, sous la forme de petites zones où l’os apparaît moins dense que l’os normal.

L’otospongiose se localise le plus souvent au niveau de la région de l’étrier de l’oreille moyenne, entraînant une ankylose stapédo-vestibulaire progressive avec une surdité de transmission (les vibrations sonores sont de moins en moins bien transmises à l’oreille interne en raison du blocage progressif de l’étrier).

NOUVELLESTECHNOLOGIES EN ORL

Le traitement de l’otospongiose est essentiellement chirurgical. L’intervention chirurgicale a pour but d’améliorer l’audition et est indiquée lorsque la surdité devient gênante et qu’elle est complètement ou essentiellement liée à l’ankylose de l’étrier.Le laser CO² évite de retirer l’étrier, comme la technique classique, en créant dans sa platine un trou calibré de 0,7 mm de diamètre dans lequel on introduit un piston de 0,6 mm de diamètre clippé à la branche descendante de l’enclume, permettant de restaurer une continuité dans la transmission des sons jusqu’aux liquides de l’oreille interne. Les résultats sont dans l’immense majorité des cas excellents, mais il existe un risque faible d’échec ou de surdité de perception post-opératoire (pouvant aller jusqu’à la perte totale de l’audition de l’oreille opérée).

NOUVELLES TECHNOLOGIES EN ORL

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La microchirurgie des cordes vocales se pratique sous microscope et utilise des micro- instruments, pinces et ciseaux, pour retirer les lésions de la muqueuse des cordes vocales au prix d’un traumatisme du muscle et du ligament vocal sous-jacent.Le laser CO², initialement utilisé pour détruire les lésions, permet dorénavant de les réséquer en sectionnant la muqueuse à l’aide d’un micro-manipulateur acublade, agissant en surface, sans léser les tissus profonds, et limitant ainsi les phénomènes cicatriciels fibreux, péjoratifs pour la récupération vocale.L’intervention s’effectue sous anesthésie générale en ambulatoire, avec des suites rapides dans la majorité des cas.Les affections bénignes des cordes vocales sont ainsi prises en charges, nodules, kératose, oedème chronique, mais aussi les carcinomes de petite taille, T1, parfois T2, sous réserve que l’exposition visuelle du larynx soit satisfaisante, fonction de la morphologie des patients.

La Polyclinique de Poitiersa acquis début 2013 un laser CO2, véritable bistouri lumièrepermettant une section précise des tissus, une hémostasespontanée des vaisseauxsanguins et une aseptiemaximale. Quelques exemplesd’interventions sous laserpar les Drs Aajaji, Bergeras, Bobin, Duclos, Gohler, Poitout, Raud.

NOUVELLESTECHNOLOGIES EN ORL Le laser

NOUVELLES TECHNOLOGIES EN ORL

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La Vidéo-Capsuledigestive endoscopique

Quelles sont les indications de l’examen ?La principale indication de cet examen est la recherche de la cause d’un saignement chronique ou aigu lorsque les endoscopies traditionnelles (coloscopie, fibroscopie gastrique) sont normales. Une autre indication est la recherche de maladies inflammatoires de l’intestin grêle (Crohn) mais l’examen doit être pratiqué avec prudence car il existe un risque de rétrécissement (sténose) à évaluer au préalable par la capsule de calibrage biodégradable (Patency).Des lésions tumorales du grêle sont également recherchées par la vidéo-capsule.

Patrick Adenis Lamarre,Jean Christophe Létard,centre ONECC,Polyclinique de Poitiers1 rue de la providence86035 Poitiers.

Comment se déroule l’examen ?Après une préparation (régime sans résidus, et absorption de 2 verres d’agent purgatif comme pour la coloscopie) et arrêt de prise de fer 8 jours avant l’examen, la capsule est avalée à jeun à 8h. Après confirmation du passage dans le grêle par le Rapid Access (boitier qui suit l’examen en direct) vous quittez le cabinet médical après avoir fixé l’heure du retour (environ 8 h après), et pouvez vaquer à vos occupations habituelles. Vous pouvez boire 2 h après l’ingestion de la capsule et manger 4 h après. La capsule s’élimine spontanément par les voies naturelles en 1 à 5 jours. Il n’y a pas lieu de la récupérer.

Comment être remboursé ?Le coût de la capsule et les honoraires du médecin sont pris en charge par l’assurance maladie mais cet examen doit être réalisé en dehors d’un séjour d’hospitalisation.

Vidéo-capsule de l’intestin grêle :Approche révolutionnaire de l’exploration de l’intestin grêle au début des années 2000, la vidéo-capsule endoscopique du grêle est une petite capsule à usage unique (de la taille d’un gros comprimé) qui contient une caméra vidéo et qui progresse de façon naturelle dans l’intestin grêle en prenant des images (Given Imaging, Ltd, Yoqnéam, Israel). La dernière version PillCam SB 3 (Given Imaging) permettant la prise de 2 à 6 images/seconde en fonction de la vitesse de progression de la capsule. Les images sont transmises à un boitier enregistreur porté en bandoulière pendant environ 8 h. Puis ces images sont téléchargées sur un ordinateur et lues par le médecin à l’aide du logiciel Rapid 8 et ses fonctionnalités d’aide à la lecture (Quick View et Complementary QuickView).

Vidéo-capsule du colon :La vidéo-capsule Pillcam colon (VCC) permet d’explorer le colon sans anesthésie, elle possède deux caméras permettant une vue sur près de 360°, prend entre 4 et 35 images par seconde en fonction de la vitesse de la capsule ; elle va progresser à travers tout l’appareil digestif grâce aux contractions de l’intestin.

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La Vidéo-Capsuledigestive endoscopique

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Un algorythme permet de détecter le grêle, d’activer la capsule et de donner par un signal sonore les instructions au patient. Le grêle étant filmé partiellement afin d’économiser la batterie.

La coloscopie peut-elle être remplacée par une vidéo-capsule avalée comme un médicament ? Utilisées depuis une dizaine d’années pour l’intestin grêle, ces capsules sont proposées pour l’examen du colon.

La VCC peut être pratiquée dans trois situations :

4�coloscopie traditionnelle incomplète. 4�contre indication temporaire ou

définitive à l’anesthésie. 4�refus du patient (très argumenté)

de la coloscopie traditionnelle pour convenance personnelle.

Comme pour l’examen du grêle il faut s’assurer de l’absence de sténose par un interrogatoire à la recherche de signes d’occlusion et en cas de doute faire un test avec une capsule de calibrage (Patency).

La préparation s’effectue comme pour une coloscopie avec un régime sans résidu plusieurs jours au préalable et le plus souvent par 2 à 4 litres de purge en fonction des produits utilisés.Mais pour la VCC, il faut aussi « booster » sa propulsion vers, puis dans le colon une fois que la capsule a franchi le début de l’intestin grêle. Cela s’effectue dans la plupart des études avec du Fleet® (phosphate de sodium).

Cette préparation du colon est un élément essentiel car il n’existe aucune possibilité d’aspiration ou de lavage lors de la VCC.

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La fiabilité et les performances de ces capsules semblent comparables à celles des techniques de référence pour détecter les polypes (lésions pré cancéreuses) du colon de plus de 6mm ; bien entendu lorsque ces polypes sont repérés par la capsule, ils doivent être retirés par coloscopie.Un observatoire national (ONECC) a été mis en place afin de définir au mieux le cadre de la réalisation de cet examen. Il collecte des données depuis janvier 2011 dans 120 centres privés ou publics et à ce jour presque 1200 patients en ont bénéficié. Cet examen n’est pas remboursé par l’assurance maladie et le coût de la capsule reste à la charge du patient. Cependant la participation du praticien à l’ONECC permet d’avoir accès à cet examen à un coût réduit.

Références1

J-C Saurin, B.Filoche,P.Adenis-Lamarre et all. Can we shorten the small-bowel capsule reading time with the Quick View image detedtion system ? Digestive and Liver Disease 44-(2012) 477-481.

2

A. de Leusse, B.Filoche,P.Adenis-Lamarre, J-C Letard et all. Prospective multicenter evaluation of the colonic PillCam videocapsule. Boston, DDW 2010.

3

J-C Letard, P.Adenis-Lamarre, P. Georget, M. Charbit. Vidéo-capsule colique : peut-on utiliser le Moviprep comme préparation colique et comme « Booster ». Etude observationnelle chez 95 patients. Hegel.

(Vol 3 N°2, 2013 99-101).

4

J-C Letard, P.Adenis-Lamarre, P. Georget, M. Charbit. Colon capsule endoscopy; can moviprep be used as as bowel preparation. Treatment Strategies - Gastroenterology, Cambrige research center revue 2013.

(Vol. 2 issue 1 page 1 à 5).

Vidéo-Capsule Vidéo-Capsule

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Vidéo-Capsule

Idea Conseil est une société spécialisée dans les formations et conseils en secteur de la Santé, prioritaires des axes de formation des OPCA.

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Groupe Polyclinique de Poitiers22

Classements & PalmarèsCLASSEMENT NATIONAL DU POINT (Août 2013)

La Polyclinique de Poitiers10ème au classementdes meilleures cliniquesde FranceEn progression de 10 placespar rapport à 2012

La Polyclinique de Poitiers1ère clinique de Franceen vésicules biliaires ethernies de l’abdomen

Prothèse de Hanche 10ème

Prothèse de Genou 14ème

Chirurgie du Canal Carpien 55ème

Adénome de la Prostate 27ème

Appendicite 14ème

Amygdales et Végétations 29ème

Chirurgie des Varices 9ème

Proctologie 14ème

Incontinence Urinaire 17ème

Cancer ORL 19ème

Cancer Colo Rectal 4ème

Cancer de la Prostate 26ème

Chirurgie de l’Incontinence Urinaire 59ème

Reconstruction de l’Oreille Moyenne 71ème

Polyclinique

de Poitiers

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Classements & PalmarèsCLASSEMENT NATIONAL DU POINT (Août 2013)

CLASSEMENT RÉGIONAL SUD-OUESTNOUVEL OBSERVATEUR (Novembre 2013)

La Clinique du Fief de GrimoireChirurgie de l’Incontinence Urinaire 71ème

Chirurgie du Cancer du Sein 71ème

La Polyclinique est classée :Chirurgie des Varices 2ème

Chirurgie du Cancer Colorectal 1ère

Prothèse de Hanche 1ère

Prothèse en Genou 4ème

Cancer de la Prostate 4ème

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La clinique duFief de Grimoire4ème du classementrégional Sud-Ouesten chirurgie ducancer de l’utérus

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DU RONFLEMENT …AUX APNÉES

Le ronflement n’est qu’une musique, plus ou moins forte et plaisante, tandis que les apnées sont des anomalies respiratoires nocturnes potentiellement graves. Presque tous les sujets faisant des apnées sont des ronfleurs.

Certaines maladies imposent une recherche systématique d’un Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) lorsqu’il existe la notion d’un ronflement bruyant : HTA, DNID, Coronaropathie, Trouble rythmique, Obésité, et bien entendu encore plus si ces pathologies sont associées.

Signes de jour Signes nocturnes

Réveils très difficiles Endormissement immédiat

Somnolence Ronflement bruyant

Irritabilité Agitation pauses respiratoires

Difficultés d’attention Éveils soudains

Troubles de mémoire Plus rarement insomnie

Etats dépressifs Les troubles de la libido et de l’érection

Chutes fréquentes pour les sujets âgés

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DU RONFLEMENT …AUX APNÉES

Les SAOS sont détectées et prises en charge de manière pluri disciplinaire à la Polyclinique de Poitiers. Les ORL et les Pneumologues sont généralement en première ligne, les premiers par la nuisance sonore qui est un important signe d’alerte, les seconds par l’inquiétude engendrée par les pauses avec reprises bruyantes (que l’on peut comparer à un grognement de cochon !). Les cardiologues, les neurologues, les nutritionnistes et les endocrinologues sont très souvent des intervenants essentiels. Les anesthésistes prêtent régulièrement attention à cette affection source de difficultés d’intubation et de complication post opératoires.

La détection des apnées se réalise par des enregistrements nocturnes, qui peuvent se faire soit à domicile après pose des capteurs dans la clinique, soit lors d’une nuit d’hospitalisation.

Les traitements : Nous rencontrons encore ici la forte valeur ajoutée de la complémentarité des spécialistes de la clinique car peuvent être combinées les actions médicales et chirugicales :

• Perte de poids accompagnée• Chirurgie ORL (amygdalectomie, UVPP (UVulo-

Palato Pharyngo-plastie), septoplastie, etc…))• Pose d’orthèses d’avancées mandibulaires• Mise en place de respirateurs nocturnes

ReVeS en PoChréseau animé par des spécialistes du sommeil, s’adressant à toute personne ou institution s’intéressant aux problèmes du sommeil.

www.revesenpoch.frPrévenir, Eduquer, Dépister, Former, sur le sommeil et ses perturbations

Normal Ronflement Apnée

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La place ducancer dansnos Cliniques

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Le cancercolo-rectal

Sa prévention une volonté européenne entérinée au dernier congrès européen de Berlin ! Jean Christophe Létard

(Polyclinique de Poitiers), responsable de la journée nationale de prévention des cancers digestifs et des commissions

prévention des cancers de la société française d’endoscopie digestive et du club de cabinet de groupe

en gastroentérologie.

« if you love your partner send him/here to get screened »

Le cancer colo-rectal (CCR) est une maladie qui touche les pays développés en évoluant de façon « épidémique » et dont l’origine est inconnue. Il peut être : 1/ dépisté tôt ce qui diminue le coût de sa prise en charge et en améliore le pronostic pour les stades précoces (Dépistage) ; 2/ ou au mieux prévenu en enlevant les polypes coliques ou « adénomes » (Prévention).

En France, pour la population standard on a choisi de faire son dépistage avec un test dont le taux de protection est de 15% sur 10 ans en excluant le volet de la prévention. On note 40.000 nouveaux

cas de CCR par an : soit , en 2011 une incidence de: 36,3 pour 100 000 hommes et 24,7 pour les femmes. La prévalence en 2005 du CCR est estimée à 224,9 pour 100 000 habitants pour les hommes et 152,6 pour les femmes (8% par période de 5 ans). Et, si la survie dans l’hexagone à 5 ans est une des meilleures d’Europe 57% vs 53,5% ! On regrette 17.500 morts par an, soit : Un mort toutes les 30 minutes !

En Allemagne, Angleterre, Pologne, aux USA et autres pays le choix d’une vraie politique de lutte contre le CCR s’est installé. Il s’agit d’une approche

La place ducancer dansnos Cliniques

multimodale comprenant dépistage et prévention avec l’offre du choix dans un panel d’examens dès 50 ans (dont la coloscopie qui protège à 90% sur 10 ans en enlevant les adénomes). L’expérience allemande est instructive. Elle a débuté avant octobre 2002 avec le dépistage du CCR par une recherche de sang dans les selles annuelles puis depuis octobre 2002 une vraie politique de prévention a été mise en place grâce : aux regroupements des endoscopistes dans un registre national et autour d’une charte de qualité (réalisations de 200 coloscopies et 50 polypectomies dans les 2 ans) ; au lobbying de la presse et associations ; et à la réaction du parlement allemand face à cette « épidémie ». Et, si aux USA les médias ont été sensibilisés par le cas d’une journaliste vedette qui a eu un proche touché par la maladie, en Allemagne c’est le fils d’un imprimeur, Félix Burda qui décédé d’un CCR à l’âge de 33 ans inspira son père Hubert Burda à créer la puissante association Félix Burda Foundation.En Allemagne, le CCR est la seconde cause de décès avec 70.000 cas incidents annuels et pour réagir à cela depuis octobre 2002 est proposé à 90% des assurés sociaux : de 50 à 54 ans une recherche de sang dans les selles tous les ans ; puis à partir de 55 ans une coloscopie à renouveler tous les 10 ans si négative ou une recherche de sang dans les selles tous les 2 ans. Les résultats de la coloscopie sont centralisés dans un registre national et chaque endoscopiste reçoit annuellement un rapport d’activité.

Deux millions huit cent mille coloscopies ont ainsi été réalisées dans 2100 centres dont 99% privés de janvier 2003 à décembre 2008. Le taux d’adhésion à la coloscopie est de 2,6% par an avec sur 6 ans 15,5% des hommes et 17,2% des femmes conviés. 86,6% des coloscopies étaient réalisées sous sédation avec un très faible taux de complications (< 3/000).

Un CCR a été détecté toutes les 100 personnes (0,9% - 1,2% chez les hommes, 0,7% chez les femmes).Un adénome toutes les 5 personnes (19,4% - 25,8% chez les hommes,16,7% chez les femmes ).

En 2013 la loi a été modifiée en Allemagne rendant obligatoire d’augmenter la diffusion de la prévention du CCR et la prise en charge des frais de la coloscopie. De l’expérience allemande, des autres pays européens ou des USA on perçoit que dans un programme national de lutte contre le CCR visant à diminuer de moitié son incidence et sa mortalité avec une approche multimodale dès 50 ans : le taux d’adhésion global sur 10 ans est de 30% des invités à la coloscopie (2,6% par an). La prévention doit donc facilement s’intégrer de façon centralisée au programme de dépistage français qui ne couvre que 32% des invités en 2013 et l’offre d’un panel d’examens permettrait d’atteindre de façon efficace l’objectif de 70 à 80% de la population conviée.

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Conclusion Le cancer colo-rectal peut être prévenu par la réalisation d’une coloscopie à l’âge de 50 ans dans une approche multimodale visant à détecter et prévenir le CCR. Par ailleurs, il est important de connaître son niveau de risque face à la maladie afin de bien cibler les populations à risques élevés et très élevés de CCR (20% des français), car l’âge du début de la surveillance endoscopie peut varier selon les pathologies.

La sixième journée de prévention des cancers digestifs aura lieu le mardi 25 mars 2014. Cette journée nationale de prévention a pour but de clore mars bleu et la campagne nationale de dépistage du CCR en favorisant l’information à la population quant à son niveau de risque face à cette maladie afin d’inciter :

n l es patients à risque moyen de CCR dès 50 ans (80% de la population) de réaliser le dépistage par Hémocult et très prochainement les tests immunologiques faecaux dans le cadre de la campagne nationale de dépistage du CCR

n les patients à risque élevé et très élevé de CCR de réaliser une prévention par coloscopie.

Les établissements du Groupe Védici participent activement le mardi 25 mars 2014 à la journée nationale de prévention des cancers digestifs en donnant gracieusement un peu de temps à l’information (consultations privées, collectives ou autres moyens de communication).

La Polyclinique de Poitiers classée 1ère en chirurgie du cancer

colorectal grande région Sud-Ouest et 4ème meilleure Clinique de France

au palmarès national du Point.

Population à risque moyen de CCR (80%)

Dès l’âge de 50 ans, peuvent être réalisés en l’absence de risque élevé ou très élevé du CCR :n Un dépistage du CCR par recherche de sang dans

les selles (Hémoccult ou tests immunologiques faecaux tous les 2 ans - taux de protection sur 10 ans 15%), dans le cadre de la campagne nationale de dépistage du CCR.

Sur l’avis du médecin traitant ou d’un gastro-entérologue :n Une prévention par coloscopie pour enlever

les adénomes sur l’avis du gastroentérologue et si négative contrôle à 10 ans, dans le cadre d’un registre national (taux de protection sur 10 ans 90%). Et/ou

n Une vidéo-capsule colique ou colo-scanner en cas de coloscopie incomplète ou contre-indication provisoire à l’anesthésie.

n Une recto-sigmoidoscopie en cas de contre-indication provisoire à l’anesthésie et d’inaccessibilité aux autres techniques ou en complément.

Avant 50 ans une coloscopie est préconisée :n En cas de : douleurs abdominales et/ou constipation

et/ou diarrhée en l’absence de réponse au traitement symptomatique ; présence de sang dans les selles ; d’endocardite à Streptococcus bovis ou D ; transplantation d’organe.

Population à risque élevé et très élevé de CCR (20%)

Il est primordial de bien cibler les populations à risques élevé et très élevé de CCR (20% des français) d’autant que l’âge du début de la surveillance endoscopie peut varier selon les pathologies.

• Risque élevéAntécédent familial :n De CCR, d’adénomes coliques Antécédent personnel :n De CCR après chirurgie ; d’Acromégalie ; de polypes hyperplasiques ; d’adénomes de bas grade (V3), ou d’adénomes avancés (V4.1, V4.2) ; d’adénomes transformés (V4.3, V4.4, V5)

• Risque très élevé Polypose adénomateuse familiale (PAF), Syndrôme du CCR héréditaire sans polypose (HNPCC), Polypose juvénile (PJ), Syndrôme de Peutz-Jeghers (SPJ), Maladies inflammatoires digestives (MICI).

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La prise en chargechirurgicale du sein

L’Institut Privé Poitevin Du Sein (IPPDS) à POITIERS

Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être envisagées pour traiter un

cancer du sein.Le choix de la technique

chirurgicale dépend avant tout de la taille de la tumeur

par rapport au volume du sein. Il dépend ainsi du caractère unique ou

multiple de la lésion (uni ou multifocal).

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Les praticiens de l’Institut du SeinL’Institut Privé Poitevin Du Sein (IPPDS) réunit les médecins libéraux spécialisés dans le traitement des maladies du sein exerçant à la Polyclinique de Poitiers et à la Clinique du Fief de Grimoire.

• Gynécologie médicale• Gynécologie chirurgicale• Chirurgie plastique, esthétique et réparatrice• Radiologie• Médecine nucléaire• Biologie et anatomopathologie

www.ippds.fr

Les médecins libéraux spécialisés dans la prise en charge des pathologies du sein exerçant à la Polyclinique de Poitiers et à la Clinique du Fief de Grimoire ont souhaité en mai 2013 réunir toutes les compétences humaines et techniques, afin d’assurer une meilleure prise en charge des patientes.

L’IPPDS se veut être un pôle d’excellence déclinant une offre de soins complète : diagnostic, chirurgie, chirurgie esthétique et réparatrice, oncoplastie, reconstruction, suivi, soins de support….L’IPPDS est innovant et unique en région Poitou Charentes.

CHIRURGIE

Nos engagementsUne prise en charge dédiée et personnalisée autour de votre pathologie.Une équipe médicale et paramédicale reconnue dans votre région.Une équipe privilégiant le travail en réseau pluridisciplinaire.

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ESTHETIQUELa reconstruction du seinLes docteurs Vincent RENAULD et Michel SAIVEAU pratiquent à Poitiers la chirurgie du sein (chirurgie plastique, réparatrice et esthétique). Les choix de techniques sont décidés en concertation entre la patiente et le chirurgien. Ils sont expliqués au cours de plusieurs consultations pré opératoires.

Reconstruction immédiatedu sein (RMI)La chirurgie oncoplastique et la Reconstruction Mammaire Immédiate (RMI) ne sont possibles que dans certains rares cas et ne représentent aujourd’hui qu’un faible pourcentage des traitements chirurgicaux conservateurs pour cancer du sein ou de reconstruction du sein. Ils sont réalisés par les Chirurgiens Gynécologues au cours de la première opération de retrait de la tumeur. Les indications précises pour la RMI doivent être posées en réunion pluridisciplinaire après une évaluation initiale radio clinique et histologique de la lésion qui est indispensable pour éviter des erreurs d’indications ou de techniques, sources de complications. Une connaissance de la plastie, mais aussi de la chirurgie cancérologique est nécessaire.

Indications de la reconstruction immédiate du seinLes indications de la RM immédiate sont :• les récidives après traitement conservateur, • les carcinomes in situ diffus, • certaines formes de tumeurs du sein appelées

phyllodes,• et la chirurgie de prévention de l’apparition des

cancers, dite prophylactique, chez des porteuses de prédispositions génétiques (mutations géniques).

La seule limitation reste la taille de la tumeur ou plutôt le rapport volume tumoral / volume mammaire existant ou sa localisation. Le doute sur les limites d’exérèse nous pousse vers la mammectomie totale de « sécurité ».

Reconstruction différée du seinLa reconstruction mammaire différée (RMD) fait partie intégrante du traitement du cancer du sein et elle est réalisée par les chirurgiens plasticiens.

Contrairement à la mastectomie, c’est une étape volontaire et non subie, volontiers vécue comme une phase positive de réhabilitation de bien-être et de qualité de vie et non comme une amputation. Elle est sous la seule volonté et à la seule initiative de la patiente : « je décide d’estomper les traces de mon cancer ». Il n’y a pas de limite d’âge pour la réaliser mais les techniques proposées sont adaptées à l’état clinique de la patiente, au moment de la demande.

La reconstruction mammaire différée ne gène pas la surveillance ultérieure du cancer du sein, au contraire elle l’améliore : la surveillance du chirurgien plasticien s’additionne en effet à celle du cancérologue.

Elle doit être réalisée secondairement (8 à 12 mois) à distance du geste chirurgical et des traitements complémentaires (chimiothérapie, radiothérapie).

La reconstruction mammaire doit donc être considérée plus comme une possibilité et un choix positif, que comme une obligation. Il est donc nécessaire de prendre son temps pour faire le meilleur choix. Les consultations avec le chirurgien plasticien sont l’étape primordiale pour avoir toutes les informations avant de se décider.

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ESTHETIQUEL’Esthétiquedu seinLors de la consultation, un examen clinique précis avec une prise de mesures et des photographies est indispensable. Le volume et la forme à obtenir, ainsi que la position des incisions sont discutés avec la patiente.Les docteurs Michel SAIVEAU et Vincent RENAULD qualifiés par l’Ordre des Médecins en Chirurgie Plastique, Réparatrice et Esthétique. interviennent dans les domaines suivants :• Anomalie de volume mammaire (hypotrophie,

hypertrophie ou asymétrie).• Anomalie de forme mammaire (malformations,

syndrome des seins tubéreux, syndrome de Poland troubles du développement mammaire, asymétries de formes).

• Vieillissement mammaire (lifting mammaire et cure de ptose).

• Anomalie de l’aréole et du mamelon (asymétrie, diamètre, mamelons ombiliqués ou non extériorisés).

• Anomalie mammaire chez l’homme (gynécomastie).

Un acte de chirurgie esthétique correspond

à la demande d’une personne qui souhaite y

avoir recours. La chirurgie esthétique est motivée par les conséquences

du vieillissement, de la grossesse ou de disgrâces

non pathologiques.

Palmarès national :La clinique du Fief de Grimoire

a été classée en 2013 à la 71ème* place des meilleures cliniques

pour la prise encharge du Cancer du Sein.

*Sur 1100 établissements privés © s

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Groupe Polyclinique de Poitiers34

Humanitaire au Pérou

Mission humanitaire Pérou Novembre 2013

L’histoire débute lorsque je me suis vu proposer par mon confrère d’origine allemande le Dr Kaye, fondateur de la Ocean Clinic à Marbella, d’organiser de toutes pièces une mission humanitaire sans passer par un organisme officiel, notre volonté étant que l’intégralité des investissements humains et financiers puissent aller directement à la population, et ne se perde pas en frais de fonctionnement inutiles.

La mission devait se dérouler en novembre 2013 dans la KAUSAY WASI CLINIC, propriété d’un américain natif du petit village de COYA, à deux heures de route de CUZCO, afin d’y traiter la population Quéchua, habitant les hauts plateaux andins, jusqu’à parfois plus de 6 heures de marche de la clinique. Cet établissement hébergé dans un ancien abattoir, met à disposition deux sièges dentaires, deux salles d’opérations avec respirateurs, l’électricité soit en 220 V soit en 110 V, quatre lits de réveil, au besoin transformés en lits d’hospitalisation, et quelques infirmière et aides soignantes très précieuses pour la traduction du quechua vers l’espagnol, puis de l’espagnol vers

l’anglais. Mais les infirmières ne sont pas prévues pour intervenir au bloc, et les salles sont vides de tous produits et dispositifs médicaux. A nous d’organiser afin de rendre cet environnement nu, compatible avec une activité chirurgicale de notre spécialité.

Ces postulats de départs établis il a donc fallu organiser quelques mois avant à Marbella une « Charity Event », qui a permis de récolter des fonds pour acheter la totalité des consommables pour 6 jours opératoires, puis constituer une équipe complète et autonome composée de trois chirurgiens (deux allemands , et un français), deux instrumentistes (une anglaise, une française), deux dentistes iraniens, deux assistantes, et un anesthésiste d’origine colombienne exerçant en privé en Espagne.

Mon souhait ancien d’apporter un soulagement à une population éloignée de toute modernité prendra donc corps ; plus que quelques mois d’attente.

Dr Michel SAIVEAU.Chirurgie Plastique et Esthétique.Chirurgie de la [email protected] du Fief de Grimoire.86000/POITIERS

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Dimanche matin , dès 8 heures une population à la peau cuivrée et aux châles en patchwork colorés est massée en rang devant la porte de la clinique et s’étend jusqu’à 50 mètres après l’angle de la rue. Les larges chapeaux de feutre la protègent déjà du soleil et de ses rayons UV déjà violents. Une vie s’organise dans la rue autour de quelques camelots qui vendent des soupes claires de maïs (chocla) et des empanadas, sur des triporteurs de fortune. A l’intérieur, les consultations s’organisent sans délais, « en team » avec l’indispensable et rassurante traduction d’une infirmière péruvienne. Le large éventail des pathologies autochtones se déploie alors sous nos yeux : les malformations congénitales dominent avec fentes faciales en tous genres, notamment des becs de lièvre requérant des soins bucco-dentaires intriqués, malformations auriculaires complexes, microties, colobomes, malformations cranio-faciales diverses, syndactylies congénitales, tous types d’angiomes. On observe également des brûlures thermiques étendues récentes ou anciennes, (par chute dans le foyer central à la pièce principale), avec des brides cervicales et des plis de flexion des membres, des mains et du cou historiques !Les contraintes de temps et de priorité au cours de cette courte mission nous obligent à hiérarchiser en une nécessaire drastique sélection entre anesthésies locales ou générales (l’un des respirateurs s’avérant défectueux), entre ce qui relève de l’urgent ou du confort, entre les très jeunes patients et les plus âgés, entre des objectifs médicaux à la portée de nos humbles moyens et ceux qui ne sont pas réalisables lors de cette semaine ou le seront ultérieurement ? …

Après 20 heures de voyage, Paris Lima, Lima Cuzco au sommet de la Cordillière des Andes et enfin Cuzco Lima en bus, nous sommes accueillis par la guest house.Après un court briefing et une présentation mutuelle avec le personnel de la clinique, nous installons dès notre arrivée le vendredi soir, la totalité de notre matériel au bloc afin d’être opérationnels. Les patients étant convoqués par campagne de presse le dimanche matin en consultation dès 8 heures, nous avons donc la journée de samedi pour voir du Pérou seulement une de ses merveilles : le Machu Picchu.

Humanitaire au Pérou

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L’organisation des interventions/consultations se fait lors de staffs qui se déroulent sur la nappe orangée du réfectoire, directement sous le toit en tôle ondulée transparente recuite par le soleil. La complexe planification d’un programme hebdomadaire est établie selon une importance décroissante des cas médicaux, en tenant compte des distances que les gens auront à parcourir avant leur arrivée (certains habitent à plusieurs heures de marche de nuit et doivent porter leur enfants dans les bras), mais aussi en optimisant le temps ouvré de l’unique anesthésiste et du 3eme chirurgien sans salle opératoire, enfin des temps de stérilisation des boites dans un Poupinel hors d’âge.Les interventions s’échelonnent alors pendant cinq jours, dans un joyeux kaléidoscope d’équipes qui se composent et se recomposent à chacune d’entres elles, et dont la langue n’est jamais la même, les rôles s’inversant et se complétant toujours.

Les patients ignorent la douche préopératoire parce qu’elle n’existe pas (et quand bien même en auraient ils pris une, la marche en sandale salit les pieds), l’unique couverture de bloc crochetée à la main par les mamas indiennes lors de leurs longues attentes silencieuses a été offertes en don à la clinique, les mouches volent et le bio-nettoyage entre chaque patient se résume à un serpillage quotidien. De nombreux points qui feraient convulser Monsieur CLIN…

Nous avions été informés de l’écologie microbienne et avions prévus des gisements d’antibiotiques larges spectres qui, assortis à la robustesse des Quéchuas, éviterons bien des infections. En toutes circonstances, ces populations andines font preuve d’un courage sans faille, d’une tolérance à la douleur au delà de nos seuils, et d’un profond respect envers leurs soignants.

Au cours de ces journées de consultation nous avons vu pas moins de 240 consultations chirurgicales, incluant les patients de chirurgie dentaire, réalisés 56 interventions de chirurgie plastique générale, de chirurgie faciale et de la main à trois opérateurs, battant de la sorte des équipes américaines précédentes dont l’efficience fût moindre.Un seul bémol cependant, découvert à la faveur d’une insistance inexpliquée du directeur de la clinique à vouloir nous faire opérer des interventions de rhinoplastie esthétique que nous avions spontanément écartés lors de notre recrutement car hors propos. Nous avons découvert que les patients avaient à payer à la clinique, des lourds frais nous semblant disproportionnés avec la contribution de l’établissement et avec leur pouvoir financier très modeste. Une interruption de programme opératoire suivie d’une grande réflexion de tous les intervenants sur la poursuite ou non de la mission nous amènera à décider de poursuivre celle-ci, pour le bénéfice premier des populations que nous avions choisi d’aider et qui s’étaient déplacées. C’est probablement une des nombreuses différences entre la Chirurgie Humanitaire au sens européen, et la Charity Business au sens américain.

Donner, sans y être contraint, ni rien attendre en retour…

D’autres missions suivront, permises par d’autres levées de fonds, pour d’autres aventures lointaines avec en commun la même volonté d’apporter à autrui un peu de secours et de réconfort.

Humanitaire au Pérou

VotreMaternitéFief de Grimoire

En 2014, l’équipe regroupantles professionnels

de la naissance proposeun accompagnement

personnaliséaux futurs parents.

· Maternité niveau 2A

· Unité Kangourou.

1400 accouchements

par an.

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38, rue du Fief de Grimoire - 86000 POITIERSTél. 05 49 42 29 29 - Fax 05 49 01 77 98

E-mail : [email protected] - www.fiefdegrimoire.com

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Avec près de 1400 accouchements par an, la maternitédu Fief de Grimoire constitue l’une des plus importantes maternités privées de la région.Maternité de niveau 2A, elle offre aux futurs parents la possibilité d’une prise en charge des grossesses à risque modéré etdes nouveau-nés nécessitant une surveillance particulièreou pouvant présenter des pathologies d’intensité modéréesous la surveillance des pédiatres et puéricultrices.

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La maternitéregroupetrois unités

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Le service d’hospitalisation offre des chambres doubles ou particulières selon les demandes des futurs parents.La nurserie du service constitue un point de rencontre et d’échange entre parents et professionnels du service.

Le bloc obstétrical comprend4 salles de pré-travail et 4 salles de naissance. Cette unité est contigüe au bloc opératoire dans lequel une salle est en permanence réservée à la réalisation des césariennes.

En 2014, l’équipe regroupant les professionnelsde la naissance propose un accompagnementpersonnalisé aux futurs parents.

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L’unité de néonatalogie peut accueillir les nouveau-nés à partir de 34 semaines d’aménorrhée. Cette unité est dotée d’une salle de réanimation lorsque des soins spécifiques sont nécessaires.La maternité du Fief de Grimoire dispose également d’une unité kangourou permettant l’hospitalisation des enfants nécessitant une surveillance particulière avec leur maman.

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maternitéLa maternité du Fief de Grimoire s’articule autour d’une équipe pluridisciplinaire comptant dix gynécologues-obstétriciens, trois pédiatres, quatre anesthésistes, les sages-femmes, les puéricultrices, les auxiliaires de puériculture et les aides-soignantes.

En 2014, la maternité du Fief de Grimoire souhaite aller encore plus en avant dans l’accompagnement personnalisé des futurs parents en leur offrant la possibilité d’avoir une interlocutrice unique dans la Clinique qui répondra à toutes leurs interrogations et les orientera vers le(s) professionnel(s) concerné(s) dès que nécessaire.

Ainsi, dès la première échographie, la rencontre avec cette référente est proposée permettant notamment l’inscription à la maternité. L’établissement propose une visite personnalisée de la maternité dès le début de la grossesse mais elle peut être réitérée plus tard, selon les souhaits des futurs parents. L’équipe de la maternité organise des réunions d’échange avec les professionnels de la Clinique autour de thèmes tels que l’allaitement, les soins donnés aux nouveau-nés…

Le programme sera présenté par la référente aux futurs parents. Et si toutes les thématiques ne sont pas traitées et qu’un sujet intéresse les futurs parents, la référente se fera une joie d’organiser un temps de rencontre avec les personnels concernés.

La Clinique du Fief de Grimoire a souhaité promouvoir la formation des professionnels de la maternité en organisant notamment une formation autour de l’accouchement physiologique et des différentes positions d’accouchement.Les équipes sont également formées sur l’allaitement et sur l’acupuncture.

Et pour finir, l’année 2014 est également une année de rénovation des locaux.

En effet, l’établissement accueillera les futurs parents dans des chambres rénovées avec la création d’un salon convivial pour les familles et l’installation d’une baignoire de relaxation dans le bloc obstétrical.

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Le Service de Médecine Physique et de Réadaptation de la Clinique Saint Charles reçoit des patients adultes présentant une ou plusieurs déficiences et nécessitant un programme de prise en charge de rééducation réadaptation.Depuis 2011, ce service a développé la prise en charge des personnes amputées de membre inférieur.

Le service de MédecinePhysique et de Réadaptationde la Clinique Saint CharlesUne équipe pluridisciplinaire autour du patient

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Dans le service MPR de la clinique Saint Charles, nous prenons en charge des patients dans le domaine neurologique (post-AVC, paraplégie…), orthopédique, (après chirurgie de l’épaule ou du genou, ou après un polytraumatisme…) et des patients amputés.

Les caractéristiques de la priseen charge du patient amputé La rééducation et la réadaptation du patient amputé a pour but de coordonner des moyens médicaux, paramédicaux, techniques et sociaux. Sur la Clinique Saint Charles, les Docteurs Alice Irani et Lucie Lanotte sont aux commandes de cette coordination. Un projet thérapeutique individualisé, proposé au patient est mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire composée du Médecin en MPR, d’orthoprothésistes, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, de psychologues, d’assistante sociale.., La caractéristique principale de cette équipe est la synthèse collégiale qu’elle effectue régulièrement avec un réajustement du projet thérapeutique du patient qui participe activement, ainsi que son entourage dans l’avancée du projet.

L’objectif de l’équipe L’objectif de la prise en charge vise le recouvrement complet ou partiel de l’autonomie de la personne amputée, en lui donnant une autonomie maximale tout en favorisant sa réinsertion sociale et éventuellement professionnelle :

FOCUS sur le service d’Appareillage de la Clinique Saint Charles

Concevoir la prothèse...L’orthoprothésiste collabore avec l’équipe de soins et de rééducation en particulier avec les médecins MPR. Pour concevoir une prothèse, il s’entretient longuement avec le patient sur son handicap et sur ses besoins. Il prend les mesures et les empreintes. Ainsi, chaque prothèse est unique puisque réalisée selon la morphologie du patient.

... la fabriquerIl prépare ensuite les moulages, les matériaux et met en forme la pièce préconisée. La prothèse est réalisée avec des alliages de métaux légers et des matériaux tels que résines, fibres de verre, thermoplastiques ou composites..., matériaux de haute technologie ayant des propriétés mécaniques particulières.

... la placer et la faire accepterLa prothèse réalisée, c’est le moment des essais, des retouches et des ajustements. Cette étape est primordiale dans le cadre de patients amputés car plus délicat à s’adapter. Les rendez-vous avec le patient sont l’occasion de s’assurer que la prothèse lui convient d’un point de vue technique mais aussi psychologique.

Quelques chiffres (Année 2012) :• Nombre de prothèses fabriquées : 56• 35 emboitures fémorales• 21 emboitures tibiales

Commission d’appareillage : Une commission d’appareillage se réunit une fois par mois à la Clinique Saint Charles réunissant un médecin MPR, un orthoprothésiste de la Clinique ainsi que les orthoprothésistes libéraux. Cette commission permet de prendre en charge des patients arrivant de leur domicile et de voir s’il est possible d’appareiller le patient et de valider avec lui un projet thérapeutique soit en hospitalisation dans le service de rééducation fonctionnelle de la Clinique Saint Charles soit en maintien à domicile.

Pour tous renseignements Clinique Saint Charles

3, rue de la Providence - 86000 POITIERSTél : 05 49 42 26 26 - Fax 05 49 42 26 05

www.polycliniquepoitiers.fr

4�Permet d’assurer directement au domicile du malade des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés.

4Tout assuré social peut bénéficier d’une prise en charge par l’Hospitalisation A Domicile.

4�L’admission est faite sur prescription médicale, soit à la demande du médecin traitant depuis le domicile, soit auprès d’un médecin d’un établissement hospitalier (hôpital ou clinique).

L’HospitalisationA Domicile (H.A.D.) une alternative à l’hospitalisation conventionnelle

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Le point de vue du Dr Eric Lamy, médecin coordonnateur de l’HAD Privée PDP Magazine : Quelle est la caractéristique essentielle de l’HAD que vous coordonnez ?

Dr Eric LAMY : La caractéristique essentielle et l’originalité de l’HAD consiste à instituer une coopération étroite entre professionnels de santé, salariés ou libéraux, fondée sur la complémentarité et la pluridisciplinarité. Cette coordination est illustrée par l’importance des acteurs pouvant intervenir auprès du patient.

PDP Magazine : Quels sont ces acteurs de l’HAD ?

Dr Eric LAMY : Outre le médecin coordonnateur qui est responsable de l’organisation globale de la prise en charge du patient, vous retrouvez toute une équipe de professionnels entourant le patient : l’infirmière coordinatrice qui est l’interlocutrice privilégiée du patient, de son entourage et du médecin traitant. Elle est responsable de l’organisation à mettre en place pour assurer la sécurité des soins à domicile. Elle est aidée dans sa tache par une assistante sociale, une psychologue, un ergothérapeute et par une équipe soignante (Infirmiers, aide soignantes, kinésithérapeutes).

PDP Magazine : Quels sont les patients qui peuvent bénéficier de la structure HAD ?

Dr Eric LAMY : L’HAD peut être prescrite en cas de pathologie aigüe ou de maladie chronique, nécessitant des soins complexes ou une technicité spécifique, obligatoirement formalisés dans un protocole de soins. Il peut s’agir aussi de soins de réhabilitation, voire d’accompagnement dans la fin de vie.

L’HAD, une autre façon de vivre son hospitalisation.

• L’HAD s’occupe de mettre à disposition au domicile du patient, les éléments d’ordre clinique, psychologique, social et logistique (lit médicalisé, fauteuil de repos…)

• L’HAD de Poitiers assure une permanence des soins 24/24 et 7/7

• L’HAD de Poitiers a été certifiée par la Haute Autorité de Santé en décembre 2011.

• L’HAD est accessible en tout point du département de la Vienne.

•L’HAD est autorisée à prendre en charge des patients résidants en structures médico-sociales (EHPAD, MAS, foyer de vie occupationnel…).

Avec l’HAD de Poitiers, tout patient bénéficie d’un accès facilité aux lits d’hospitalisation de médecine polyvalente et de soins palliatifs de la POLYCLINIQUE DE POITIERS ainsi qu’à l’offre de soins de la CLINIQUE SAINT CHARLES.

Pour contacter l’HAD : 05 49 42 26 17.

L’HospitalisationA Domicile (H.A.D.) une alternative à l’hospitalisation conventionnelle

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La crèche associativeInter-entrepriseLes PolissonsLa crèche « Les Polissons » a ouvert ses portes sur la commune de Saint-Benoît en Septembre 2005. Née de la volonté de la Polyclinique de Poitiers, de la commune de Saint-Benoît et de l’association des commerçants du Grand Large, elle offre une capacité de 40 places et reçoit des enfants âgés de 10 semaines à 4 ans.

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La crèche « Les Polissons » fut la première de ce type en Poitou-Charentes.

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Un lieu d’accueil collectifPetite-Enfance

C’est un lieu d’accueil collectif Petite-Enfance qui a les mêmes caractéristiques et obligations que n’importe quelle autre crèche agréée par le Conseil Général.Pourtant, ce n’est pas une crèche tout à fait comme les autres.Elle est ouverte sur une plage horaire particulièrement étendue (entre 6h30 et 20h30 du lundi au vendredi). Cela permet aux parents ayant des horaires de travail atypiques (secteur médical, commerçants…) de trouver un mode de garde adapté sur le territoire du sud de Poitiers. C’est une crèche associative inter-entreprise. Elle a été créée pour offrir aux personnels des entreprises un mode de garde de qualité proche de leur lieu de travail. La crèche « Les Polissons » fut la première de ce type en Poitou-Charentes.

Et les bambins ?Ils sont au paradis ! Pris en charge par un personnel investi, énergique et diplômé Petite Enfance, ils sont regroupés en trois unités autonomes. Chaque unité accueille les enfants depuis leur entrée dans la crèche jusqu’à leur départ à l’école et regroupe tous les âges. Ce choix de mixité des âges favorise remarquablement la socialisation. Tout en respectant le rythme et les besoins de chaque enfant, des projets d’activités attrayants développés tout au long de l’année sont animés par trois éducatrices secondées par les auxiliaires ou aides-auxiliaires.Ces activités sont articulées autour du « jeu » ce qui permet à l’enfant de s’exprimer, de développer sa créativité ou son imaginaire. Notre dynamique d’établissement « jouer pour grandir » favorise la construction de leur identité.

La crèche offre un environnement structurant et éducatif à « tous nos Polissons et toutes nos Polissonnes » et prépare au mieux l’entrée dans l’école des « grands »….

Crèche Les Polissons 14 Allées des Anciennes Serres - 86280 Saint- Benoit Tél. : 05 49 62 52 35 - Fax : 05 49 88 24 07Messagerie : [email protected]

Pour tousrenseignements :

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Offre de Soinsde nos établissements

Clinique du Fief de Grimoire

Polyclinique de Poitiers

Chirurgie générale, viscérale et digestive

Stomatologie, chirurgie maxillo-faciale

Gastro-entérologie et hépatologie

Chirurgie urologique

Oto-rhino-laryngologie, chirurgiede la face et du cou

Ophtalmologie

Chirurgie vasculaire et thoracique

Chirurgie orthopédique et traumatologique de l’adulte

Chirurgie plastique et esthétique

Anesthésie et réanimation chirurgicale

Angéiologie

Neurologie

Pneumologie allergologie

Traitement des plaies et cicatrisation

Cardiologie interventionnelleet pathologies cardio-vasculaires

Pathologies cardio-vasculaires

Médecine Polyvalente, Secteur Soins Palliatifs

Radiologie, échographie,doppler, scanner, IRM, mammographieet ostéodensitométrie

Médecine nucléaire, scintigraphie,TEP SCAN

Laboratoire d’analyses de biologie médicale

Anatomie et cytologie pathologique

Gynécologie

Gynécologie chirurgicale

Obstétrique

Chirurgie plastique reconstructrice esthétique

Chirurgie de la main

Gastro-entérologie

Stomatologie

Stomatologie implantologie

Ophtalmologie

Anesthésie réanimation

Pédiatrie

Radiologie, échographie,mammographie et ostéodensitométrie

Laboratoire d’analyses de biologie médicale

Anatomie et cytologie pathologique

38, rue du Fief de Grimoire86000 POITIERSTél. 05 49 42 29 29

1, rue de la Providence86035 POITIERS CedexTél. 05 49 61 70 00

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La forte implication des équipes ainsi que l’ergonomie du produit nous ont permis une implantation rapide et efficace.

M .P. : QUELS SONT LES AVANTAGES DE CE SYSTEME ?

CK : OPTIM OPM est un système ouvert.D’une part, il est interfacé avec le dossier patient et permet un partage de l’information avec les services de soins pour un meilleur service à nos patients.

D’autre part, il permet de favoriser l’efficience médico-économique du bloc opératoire au regard d’une meilleure lisibilité de l’activité.Enfin, OPTIM OPM facilite l’administration des données à travers la définition des cohérences et des règles de gestion des données communes, faisant de ces informations des données stratégiques pour les cliniques de Poitiers.

Magazine de Poitiers : QUELLES SONT LES CONDITIONS D’EFFICACITE D’UN SYSTEME INFORMATIQUE AU BLOC OPERATOIRE ?

Cyrille Kériquel : L’implantation de l’informatique au bloc opératoire nous permet de répondre aux besoins suivants :n La pertinence de l’information permettant une

meilleure prise en charge des patients.n La fiabilité de l’information avec une saisie à la

source depuis les cabinets des praticiens.n La réactivité face à l’information, notamment lors

de la prise en charge des urgences.n La sécurité de l’information, entre autres avec un

double contrôle de l’identité des patients associé à la protection et la capitalisation des données.

n L’intégration de l’information au regard de la compatibilité métiers, des pratiques et de la culture de l’entreprise.

n Le rafraichissement de l’information tout en donnant du sens et du lien.

M .P. : QUELLES SONT LES APPLICATIONS CONCRETES DE CETTE SOLUTION ?

CK : Les applications sont multiples.OPTIM nous permet de gérer la planification opératoire, la gestion des vacations, la traçabilité en salle d’opération des évènements opératoires et des dispositifs médicaux implantables.La Check-list de sécurité du patient est un élément central du système.OPTIM est également en lien avec la stérilisation.

Directeur des plateaux techniques, Cyrille KERIQUEL assure la gestion des blocs opératoires des deux cliniques, la Polyclinique et le Fief de Grimoire.

Le Groupe Polyclinique de Poitiers choisi OPTIM OPM

pour ses blocs opératoires

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OPTIMEntretien avec M. TRICHARDDirecteur Général Société Nexus Optim

INFORMATISATION D’UN BLOC OPÉRATOIRE1/ Vous venez de déployer votre logiciel à la Polyclinique de Poitiers, pouvez vous présenter la société NEXUS / OPTIM ?

NEXUS / OPTIM, créée en 1993, est depuis 20 ans le leader français de la traçabilité et la gestion en établissements de soins aussi bien privés que publics. Nous développons principalement 3 logiciels :

n Optim CEM (Clinical Equipment Management) : qui fut la première solution de GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) hospitalière développée en France et qui a été diffusée à près de 550 exemplaires.

n Optim OPM (Operating Process Management) : solution de gestion et traçabilité au bloc opératoire diffusée à 90 exemplaires.

n Optim SPM (Sterilization Process Management) : solution de gestion et traçabilité des stérilisations diffusée à près de 400 exemplaires. Ce logiciel a été grandement optimisé et a ainsi abouti, il y a quelques années, à une nouvelle génération full web et tactile.

Depuis l’été 2011 nous faisons partie du groupe NEXUS, parmi les 3 plus grands acteurs européens de l’informatique médicale. Avec un chiffre d’affaires en 2012 de 62 Millions d’euros et fort de ses 600 collaborateurs, NEXUS accompagne les professionnels de santé à travers le monde (plus de 100 000 utilisateurs répartis dans 23 pays) avec des produits modernes et innovants.

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OPTIM3/ Qu’est-ce qui confère à votre solution Optim OPM une place de choix parmi les éditeurs de solutions de bloc opératoire ?

Plusieurs raisons contribuent au fort succès de notre solution Optim OPM dont notamment :

n Son interface utilisateurs tactile et très conviviale.n Sa complétude puisqu’elle permet de couvrir

l’ensemble du processus du bloc opératoire :n Le pré-opératoire : planification opératoire, gestion

des ressources et vacations, validation et suivi temps réel du programme opératoire, etc.

n Le per-opératoire : saisie et traçabilité du personnel (identités et heures d’entrée/sortie), des protocoles, des évènements (entrée/sortie, incision/fermeture…), des produits (DMS, DMI…) , check lists HAS, cotation CCAM , etc.

n Le post-opératoire : comptes rendus d’intervention, statistiques et analyses multiples, indicateurs ANAP

n Sa modularité pour un déploiement progressif, souple et adapté aux divers besoins des établissements : modules Planning et Planning.Net, module Traçabilité en salles, module DMI, module CCAM, module ANAP.

n Son expérience : 90 références qui parlent d’elles-mêmes.

4/ Quels sont vos projets de développement pour les mois à venir ?

Nos principaux projets sont les suivants : le renforcement de nos équipes pour faire face au fort accroissement de notre activité ; l’ajout de briques manquantes dans le processus patient à travers notre positionnement sur le marché de la Gestion Administrative du Patient (GAP) ; l’intégration dans notre offre de produits phares du groupe qui ont fait leur preuve en Europe en commençant par la suite OBSTETRIQUE permettant le suivi complet de la grossesse et l’accouchement.

2/ Vous collaborez depuis de nombreuses années avec les cliniques du Groupe Vedici, en quoi cette collaboration est importante pour votre société ?

Pour nos 3 produits « historiques » nous collaborons depuis de nombreuses années maintenant de façon assez étroite avec le Groupe Vedici, groupe avec lequel nous partageons une valeur clé : le respect, celui du patient bien sur mais aussi des professionnels des établissements.

Le Groupe vedici est un Groupe très professionnel et exigeant quant à ses partenaires, et ceci dans l’optique de fournir à ses équipes les meilleures solutions possibles pour les accompagner dans la pratique de leur métier et garantir la qualité et la sécurité des soins des patients.

Cette collaboration entre pleinement dans notre double objectif d’excellence et d’amélioration continue.Nous entretenons de très bonnes relations avec le groupe qui ne cesse de nous confier et nous a confié, encore récemment, de nouvelles installations notamment en bloc opératoire : Clinique Saint Augustin (Nantes), Polyclinique de l’Atlantique (Nantes), Centre Clinical (Soyaux - Angoulême) et Polyclinique de Poitiers.

Il est indéniable que le fait d’équiper des établissements Vedici, classés parmi les meilleurs au palmarès des magazines Le Point et Le nouvel Observateur de 2013, nous permet de disposer d’excellentes vitrines pour nos prospects et clients mais nous permet également de bénéficier de remontées terrain pointues et pertinentes qui nous aident à améliorer encore davantage nos solutions. En bref, un partenariat gagnant-gagnant que nous prenons très à cœur !

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