magazine
31DU 30 JUILLETAU5 AOÛT 2005
LA VIE AQUATIQUE
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2005
N°
31
En août, vivez ou revivez les aventures sous-marines du célèbre commandant au bonnet rouge dans L’odyssée CousteauDu lundi au vendredi à 20h
DIMANCHE 31/7THEMA L’ère de la bombeLes bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki ont mis un termedéfinitif à près de six ans de guerre… (suite page 12)
LUNDI 1er/8 CINÉMA ZPremier volet de la trilogie politiquede Costa-Gavras diffusée par ARTEcet été, ce thriller énergique sur laGrèce des colonels… (suite page 15)
LES PRIME TIMESAMEDI 30/7L’AVENTURE HUMAINE Hiroshima (1)Comment et pourquoi les Américainsdécidèrent de recourir à la bombeatomique à la fin de la SecondeGuerre mondiale… (suite page 6)
Entre les jambesde Manuel Gomez PereiraDimanche 31 juillet à 0.15
Zde Costa-GavrasLundi 1er août à 20.50
Queimadade Gillo PontecorvoLundi 1er août à 0.30
Mata Hari agent H21de Jean-Louis RichardMardi 2 août à 15.15 et vendredi 5 août à 1.05
Pixote, la loi du plus faibled’Hector BabencoMercredi 3 août à 22.50
État de siègede Costa-GavrasJeudi 4 août à 20.50
Un crime dans la têtede John FrankenheimerJeudi 4 août à 0.50
Le temps d’une visitemoyen métrage de Jaak KilmiVendredi 5 août à 15.15
LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS
30 JUILLET | 5 AOÛT 2005
CYCLE COSTA-GAVRASRetrouvez la trilogie politique de Costa-Gavras : trois films avec Yves Montand pour tordre le cou à toutes les oppressions.À lire : une interview du cinéaste (pages 16 et 17).Z, le lundi 1er août à 20.50État de siège, le jeudi 4 août à 20.50L’aveu, le lundi 8 août à 20.50
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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04
MARDI 2/8THEMA Famille, honneur et barbarieChaque année des femmes et des hommes sont assassinés sous prétexte d’honneur… (suite page 19)
MERCREDI 3/8 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Berlin politique et bohèmeEn attendant son prochainréaménagement, la place Rosa-Luxemburg, à Berlin… (suite page 23)
JEUDI 4/8CINÉMAÉtat de siègeAprès le régime des colonels en Grèce dans Z, Costa-Gavrasdénonce le soutien américain aux régimes dictatoriaux… (suite page 27)
VENDREDI 5/8 FICTIONLes RitaliensEntre le sud de l’Italie et le sud de la France, le destin d’une famillecalabraise émigrée… (suite page 31)
L’ODYSSÉE COUSTEAUTout le mois d’août, plongez au fond des
océans, des fleuves et des lacs avec l’équipe du commandant Cousteau, dans quinze
documentaires animaliers exceptionnels.Du 1er au 26 août, du lundi au vendredi à 20.00
CINÉMA BRÉSILIENSuite de la programmation “année du Brésil” avec deux films et une sélection de courts métrages de la nouvelle génération du cinéma brésilien.La fiancée rebelle, le mardi 2 août à 22.50Pixote, la loi du plus faible (photo), le mercredi 3 août à 22.50Court-circuit (le magazine) spécial Brésil,le mercredi 3 août à 1.05
MATHILDEDe l’écriture du geste à
l’interprétation sur scène, lacinéaste Claire Denis filme le
travail de la chorégrapheMathilde Monnier.
Un dialogue silencieux entredanse et cinéma.
“Musica”, le samedi 30 juillet à 22.50
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8.00 MAESTROMullova et Harding jouent Sibelius
8.45Le dessous des cartes
8.55Les carnets d’Histoire parallèle
9.25 SCIENCELe futur est dans la nature (2)
10.10Toutes les télés du monde (5)
10.40 NATURELe Gange,fleuve sacré de l’Inde
11.25B-52
13.15Les grands duels du sport
14.00Biographie
14.45L’art et la manière
15.15 FICTIONSalut la vie
16.45 (PDC : 16.50)Kaléidoscope
17.20Capté !
17.50PopObsession (1)
18.45Le dessous des cartes
19.00Les palais du pouvoir (1)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 ART ET CULTUREJardins d’artistes (5)
20.40 FICTIONHiroshima (1)
22.20360° le reportage GÉO
22.50 MUSICAMathildeUne saison avec Mathilde Monnier
23.50Metropolis
0.45 LA LUCARNEJagoda au supermarché
2.05Taiwan, le gratte-ciel de la fierté(Multidiffusion du 22 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|054
8.00 | MAESTRO
Mullova et Harding jouent SibeliusAvec l’Orchestre de chambre de la Philharmonie de BrêmeRéalisation : Klaus Bertram(Allemagne, 2003, 41mn)RB(Multidiffusion du 24 juillet)
Le 9 août 2003, la violonisteVictoria Mullova illuminait le dernier concert du chef d’or-chestre Daniel Harding à Brême en interprétant le Concerto pourviolon de Jean Sibelius.
8.45Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2004, 11mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 27 juillet)
Pays-Bas (1/2)De la grandeur de l’eauPremier volet d’un Dessous descartes sur un petit pays dont l’his-toire fut celle d’une grande nation.Multidiffusion ce samedi à 18.45
Second volet le mercredi 3 août à 22.35
8.55Les carnetsd’HistoireparallèleAvec Marc FerroUne émission de Louisette NeilRéalisation : Didier Deleskiewicz(France, 1994/2004, 25mn)ARTE FRANCE
Les moments forts de l’émissionHistoire parallèle. Aujourd’hui :le pétrole du Moyen-Orient.La fin de la Seconde Guerre mon-diale confirme l’importance stra-tégique du pétrole. En 1948, pourla première fois, les Américainsen importent plus qu’ils n’enexportent. Leurs regards se tour-nent alors vers le Moyen-Orient,où les Britanniques font bonnegarde... En 1998, Marc Ferro s’en-tretenait de cette guerre de l’ornoir avec les historiens JeanHeffer et Henry Laurens.
9.25 | SCIENCE
Le futur est dans la nature (2)CommunicationSérie documentaire de David Alrich(Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 12 octobre 2004)
Les grandes avancées technolo-giques sont directement inspi-rées de la nature... À suivre tousles samedis à 9.25, du 23 juilletau 20 août.Dans le domaine de la commu-nication, l’homme a beaucoup àapprendre des animaux. C’est enobservant la façon dont les élé-phants utilisent les infrasonsqu’il a su écouter la Terre etlocaliser les impacts de météo-rites. Et c’est en étudiant l’odo-rat des fourmis que la Nasa amis au point un nez électroniquecapable de détecter les substan-ces toxiques.Multidiffusion le 9 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dansla nature sont également diffusés du
lundi 1er au vendredi 5 août à 19.00
dans “ARTE Découverte”.
10.10Toutes les télésdu monde (5)La télévision des RussesRéalisation : Vladimir Tchernine,Maxime Mardoukhaev (France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE(Rediffusion du 30 avril)
Un zapping ludique et plein desurprises à la découverte du pay-sage télévisuel russe.Vingt ans après la perestroïka, latélévision russe est saisie de nos-talgie : les films de l’époquesoviétique battent les thrillersaméricains à plate couture etle feuilleton Brejnev fait un car-ton... Quant au joyeux chaos télé-visuel qui a suivi la chute del’URSS, il appartient au passé. Lepouvoir contrôle la télévision deprès et les marionnettes qui bro-cardaient le Kremlin ne sont plusqu’un lointain souvenir...
TNT, câble et satellite
samedi30/7 8.00 - 19.00
10.40 | NATURE
Le Gange,fleuve sacré de l’IndeDocumentaire de Pia Liedel et Georg Schmitt (Allemagne, 2004, 43mn)SWR(Multidiffusion du 22 juillet)
Pour les Hindous, le Gange estbien plus qu’un fleuve : c’est untemple, un lieu d’ablutions, uneréserve d’eau… Voyage de sasource dans les cimes glacées del’Himalaya à son embouchuredans le golfe du Bengale.
11.25B-52Documentaire de Hartmut Bitomsky(États-Unis, 2001, 1h45mn)WDR(Multidiffusion du 18 juillet)
Conçu pour assurer la supréma-tie des États-Unis au début de laguerre froide, le bombardier B-52reste un symbole de réussite enmatière de technologie militaire...
13.15Les grands duelsdu sportSurf : “Nat” Young /Dave NuuhiwaCollection de Serge LagetRéalisation : Larry Keating(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France,Ethan ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 1er juin 2004)
Inventé par les pêcheurs polyné-siens, le surf est l’un des plusanciens sports du monde. Pourceux qui le pratiquent, c’estpresque une religion : l’Amé-ricain d’origine hawaïenne DaveNuuhiwa et l’Australien Robert“Nat” Young sont de ceux-là...Multidiffusion le 2 août à 17.00
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5arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
14.00BiographieGardi Hutter,la clownesseDocumentaire de Carla Kilian(Allemagne, 2004, 43mn)BR(Rediffusion du 20 novembre 2004)
Il y a vingt ans, la comédiennesuisse Gardi Hutter a créé le per-sonnage de Hanna, femme deménage tout en rondeurs, quipasse son temps à se battre avecles objets du quotidien. Ses aven-tures désopilantes font rire par-tout dans le monde...
14.45L’art et la manièreLucie LomRéalisation : Emmanuel François-Sappey(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Images & CieARTE FRANCE(Rediffusion du 2 avril)
Lucie Lom, l’atelier de graphistes-scénographes créé en 1985 parPhilippe Leduc et Marc AntoineMathieu, conçoit des expositionset invente des installations,comme La forêt suspendue crééedans le cadre de Lille 2004.Sous-titrage pour sourds et malentendants
L’art et la manière est projeté
chaque mardi dans les FNAC.
Renseignements et horaires
à l’accueil des magasins.
15.15 | FICTION
Salut la vieTéléfilm de Daniel Janneau(France, 2001, 1h30mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 29 juillet)
D’une Afrique idyllique à lasereine campagne française,Fanny Cottençon et FrançoisMarthouret composent uncouple idéal confronté àla maladie...Sous-titrage pour sourds
et malentendants
16.45KaléidoscopeLes jardins ouvriers à DieppeRéalisation : Gerry Maudre(France, 2003, 26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 7 février 2004)
À Dieppe, ouvriers, chômeurs,étudiants et immigrés cultiventnon seulement les légumes et lesfleurs, mais aussi la solidarité etla convivialité.Sous-titrage pour sourds et malentendants
17.20Capté !(France, 2005, 26mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 27 juillet)
Au sommaire : deux Suédoisess’imposent dans le milieu du hip-hop ; des pacifistes bloquent unsite écossais de missiles sous-marins.
17.50PopObsession (1)While my guitar gently weepsSérie documentaire de Tom Theunissen(Allemagne, 2005, 5x52mn)ZDF(Multidiffusion du 28 juillet)
Cinq pop sessionséclectiques sur
ceux qui ont fait leson du rock et de lapop : musiciens, DJ,chanteurs... Premiervolet : les guitaristeset les bassistes.
samedi30/719.00 - 20.40
19.00Les palais du pouvoir (1)Le KremlinSérie documentaire de Gero von Boehm (Allemagne, 2004, 5x43mn)ZDF(Rediffusion du 20 septembre 2004)
ARTE pénètre cinq hauts lieux du pouvoir en commençant par le Kremlin, des appartements privés d’Ivan le Terrible au bureau du président Poutine.
20.15 | ART ET CULTURE
Jardins d’artistes (5)Les jardins tropicaux de Made WijayaDocumentaire de Christoph Schuch (Allemagne, 2003, 26mn)ZDF
Pendant tout l’été, ARTE vous propose une promenaderafraîchissante au cœur de jardins originaux conçus par des artistes d’aujourd’hui. Ce soir : les jungles maîtrisées de Made Wijaya.
Derrière sa muraille rouge, leKremlin abrite des merveillesarchitecturales qui reflètent lescontradictions de l’histoire russe.Dans l’enceinte de la forteresse,on trouve aussi bien les troiscathédrales principales de Moscou– dont celle de l’archange Saint-Michel où furent couronnés lestsars pendant cinq siècles – queles anciens bureaux du KGB.
Comment ce haut lieu du pouvoirfonctionne-t-il aujourd’hui ? Avec les témoignages de VladimirPoutine, Mikhaïl Gorbatchev etNicolas Romanov, le dernier des-cendant des tsars.Multidiffusion le 1er août à 17.00
À venir : la Maison-Blanche
(le 6 août), le Vatican (le 13 août),
l’Élysée (le 20 août) et Buckingham
Palace (le 27 août)
Aimant à combiner plusieurs cen-taines de variétés végétales,l’Australien Made Wijaya crée des“jungles contrôlées”, véritablesjardins d’Éden. Celui qu’il aréalisé pour le Hyatt Hotel àSanur, sur l’île de Bali, paradis dequatorze hectares semé de sculp-tures et de bas-reliefs d’artistesbalinais, allie la structure d’un jar-din anglais à l’exubérance desplantes tropicales. Dans la villa de
Made Wijaya, des cours intérieu-res, plus foisonnantes les unesque les autres, abritent une impo-sante collection de sculpturesdénichées dans l’archipel indoné-sien. En marge de la tendance, quiest plutôt à l’austérité, MadeWijaya parle de son métier avecpassion et défend un retour de lapoésie dans l’art des jardins.Jardins d’artistes : tous les samedis
à 20.15, du 2 juillet au 24 septembre.
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22.20360°le reportage GÉOJuchitán : les femmesau pouvoirReportage de Carmen Butta(Allemagne, 1998, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 1er février 1999)
Présenté par Sandrine Mörch
Les habitantes de Juchitán sepréparent à fêter leurs “reines”.Car dans cette ville du sud duMexique, le pouvoir est entre lesmains des femmes.À Juchitán de Zaragoza, auMexique, les femmes sont auxcommandes. Dans cette sociétématrilinéaire, les filles héritentnon seulement du nom mais aussides biens de leurs parents. En tantque guérisseuses, elles sont inves-ties d’un pouvoir spirituel. Ellescontrôlent également la vie éco-nomique car, si les hommes sontautorisés à cultiver la terre, lecommerce est réservé aux fem-mes. À leur quinzième anniver-saire, toutes les filles de Juchitándeviennent des reinas (“reines”).Carmen Butta a observé les pré-paratifs de la fête qui accompagnecet événement. Elle donne laparole à plusieurs femmes d’unefamille, en premier lieu à la reinedu jour.En partenariat avec
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|056
samedi30/7 20.40 - 22.50
Si elle met un terme à la guerre en Europe, la capi-tulation de l’Allemagne en mai 1945 ne signifie paspour autant la fin du conflit mondial. Les combatscontinuent dans le Pacifique et en Asie, notammentau Japon où l’armée américaine butte sur la résis-tance acharnée de soldats prêts au sacrifice totalpour leur empereur. À la demande de capitulationadressée à Tokyo par les Américains, les Britanniqueset les Chinois, les Japonais opposent une fin de non-recevoir. Le premier épisode de cette grande fictiondocumentaire explique les raisons politiques, stra-tégiques, scientifiques et morales qui vont finir parconvaincre Harry Truman de faire usage de l’armenucléaire. Les hésitations du président américainsont balayées par la volonté de contraindre le Japonà déposer les armes, mais aussi par le souhait depréserver l’influence américaine dans le Sud-Est asia-tique au moment où Staline tente d’y prendre pied.
Moyen direct de frapper le Japon, les bombes ato-miques lancées sur Hiroshima et Nagasaki sont éga-lement un signal “fort” en direction de l’URSS et dureste du monde.
Retour sur imagesFace aux arguments des Américains, aujourd’huibien connus, le mérite de cette fiction documentaireest de présenter également le terme japonais d’une déli-cate équation, avec d’un côté un corps diplomatiqueprêt à s’engager pour la paix, et de l’autre un coded’honneur militaire qui interdit l’idée même d’une capi-tulation. Mélange de documents d’archives et de scè-nes reconstituées colorées en sépia, de séquences nar-ratives et d’interviews de survivants japonais et demilitaires américains, Hiroshima revient d’unemanière originale sur l’enchaînement complexe etfatal d’une décision qui changea la face du monde.Multidiffusion le 6 août à 15.15
Second épisode le dimanche 31 juillet à 20.45 dans “Thema”.
IL Y A 60 ANS, HIROSHIMA
> Hiroshima, fiction documentaire en deux parties,
le samedi 30 et le dimanche 31 juillet à 20.40
> L’ère de la bombe, “Thema”, le dimanche 31 juillet à 20.40
> Pluie noire, film de Shohei Imamura, le jeudi 11 août à 20.50
Fiction documentaire en deux parties de Roger Spottiswoode et Koreyoshi Kurahara (Canada/Japon, 1995, 2x1h16mn, VF)Scénario : Ben Hopkins et Toshiro IshidoAvec : Tatsuo Matsumura (Kantaro Suzuki), Kenneth Welsh (Harry Truman), Naohiko Umewaka (l’empereur Hirohito), WesleyAddy (Henry Stimson), Richard D. Masur (le général Groves), TatsuoMatsumura (Kantaro Suzuki), Kohji Takahashi (le général Anami)Image : Shohei Ando ; Montage : John SohProduction : Telescene Communications, Daiei Co. Ltd., TokioZDF
20.40
Hiroshima (1)Comment et pourquoi les Américains décidèrent de recourir à la bombe atomique à la fin de la Seconde Guerre mondiale.Cette grande fiction documentaire jette un regard original sur un événement qui changea le cours de l’histoire.
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samedi30/722.50 - 3.00
22.50 |MUSICA
MathildeUne saison avec Mathilde MonnierLa caméra de Claire Denis suit la chorégrapheMathilde Monnier au travail, de l’écriture du gestejusqu’à l’interprétation sur scène. Mieux qu’unportrait d’artiste, un dialogue entre danse etcinéma, avec le corps au centre du monde.
Documentaire de Claire Denis(France, 2005, 1h)Coproduction : ARTE France, Why Not ProductionsARTE FRANCE
C’est l’histoire d’une curiosité silencieuse entre deuxfemmes qui créent. L’une, cinéaste, filme au plusprès les corps et leur langage. L’autre, chorégraphe,cherche à travers le mouvement, et par-delà la formedansée, des territoires qui ouvrent sur la vie. Leur ren-contre témoigne d’une attraction mutuelle et sur-tout du désir de Claire Denis de questionner encoreet toujours le geste comme un mystère. “J’ai voulusaisir ce qui se passe quand le corps se met au tra-vail, explique la réalisatrice. Essayer d’attraper le tra-vail en train de se faire.”Et pour saisir le mouvement de la pensée deMathilde Monnier, Claire Denis refuse l’exercice duportrait classique. Elle veut aller “vers Mathilde” etlui lance : “Si nous devons travailler ensemble,embauche-moi comme danseuse.” La chorégrapherit. Pas de mise à distance : toute la beauté du filmréside dans ce parti pris de l’expérience sensiblevécue par la réalisatrice. D’où une proximité tactilede la caméra avec les corps, comme si l’œil pouvaittoucher le grain de la peau, percevoir l’énergie et larespiration du danseur. “Nous avons commencé àutiliser une caméra Super 8 puis une Aaton 16. Dansles deux cas, Mathilde pouvait entendre le bruit dumoteur et savait quand la caméra tournait”, raconteClaire Denis, qui ne voulait rien voler à la choré-graphe. Car ce qu’elle traquait était ailleurs : “Aubord de la danse, à ses frontières.” ��� M
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arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|058
samedi30/7 22.50 - 3.00
Mathilde MonnierDanseuse et chorégraphe, direc-trice du Centre chorégraphiquenational de Montpellier, MathildeMonnier se révèle à travers unedanse organique, poétique et rigou-reuse, à la frontière avec d’autres lan-gages artistiques. Jamais figée dansun discours ou une forme, elle col-labore avec des personnalités dedivers champs de création : Nuiten 1995 avec la plasticienneBeverly Semmes, L’atelier en pièceen 1996 avec le compositeur DavidMoss, Arrêtez, arrêtons, arrête en1997 avec l’écrivaine ChristineAngot. Ces dernières années, elle acréé Déroutes d’après Lenz deGeorg Büchner, Slide pour les dan-seurs de l’Opéra de Lyon, Publiquesur les chansons de la rockeuse PJHarvey. Cet été, outre frère&sœurretransmis en direct par ARTE, elleprésente son nouveau travail avecChristine Angot, La place du singe,à Montpellier et Avignon.
Claire DenisDepuis quelques années, lacinéaste Claire Denis (Chocolat,S’en fout la mort, J’ai pas som-meil, Nénette et Boni), égalementscénariste et actrice, s’est lancéedans des projets caractérisés par uneattention portée aux corps et unrefus de l’explicatif : Trouble everyday, film de vampires sensuel etsauvage, qui remue la Croisetteen 2000, Vendredi soir, récit mini-maliste d’une rencontre amou-reuse, avec Valérie Lemercier dansson premier rôle dramatique. Onretrouve cette exigence dans deuxfictions en forme de voyage copro-duits par ARTE : Beau travail, por-trait de la Légion étrangère àDjibouti, et L’intrus, errance entreNord et Sud inspirée d’un récit duphilosophe Jean-Luc Nancy.
22.50 |MUSICA
Mathilde
��� C’est le processus de création, la naissanced’une œuvre, qui intéresse Claire Denis. Elle filme lamain de Mathilde Monnier rayant l’espace à larecherche du geste juste, la première lecture d’untexte (Lenz de Georg Büchner) et les visions qu’ilsuscite en elle, l’écriture d’une partition dansée avecles interprètes, le cheminement désordonné du tra-vail pour mettre au jour un langage inattendu etjusque-là enfoui… De l’échauffement de la danseuseà la première devant un public, la vérité de l’écri-ture chorégraphique se révèle, sur le fil, entre libertéet contrainte. Comme le souligne Mathilde Monnier :“Finalement, la danse, c’est simple. Dans chaquegeste, il y a une résistance et un abandon.” Les deuxcréatrices avancent chacune à leur façon sur ce che-min exigeant, avec une confiance absolue dans lemouvement du corps, geste à la fois universel etintime. La caméra de Claire Denis et l’écriture dan-sée de Mathilde Monnier explorent des territoirescommuns.Sous-titrage pour sourds et malentendants
MATHILDEEN SALLES
Mathilde sortira
à l’automne
dans les salles
dans une version
longue (1h24mn)
sous le titre
Vers Mathilde.
FRÈRE&SŒUR EN DIRECT SUR ARTE
La nouvelle chorégraphie de Mathilde Monnier, frère&sœur,sera créée le 20 juillet au Festival d’Avignon et retransmise
en direct le 27 juillet par ARTE à 21.45.
“Finalement, la danse, c’est simple.Dans chaque geste, il y a une résistance et un abandon.”Mathilde Monnier
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Roger PlanchonComment un enfant pauvre qui agrandi dans la campagne ardé-choise et les bistrots ouvriers deLyon, résistant à 13 ans, décoréde la Croix de guerre à 14, devint-il l’un des hommes de théâtre lesplus novateurs de son époque ?Roger Planchon revient sur sonincroyable parcours : une vie por-tée par une énergie débordante etconsacrée à la défense d’une cul-ture réellement pour tous.La biographie de Roger Planchon,
Apprentissages mémoires, est publiée
chez Plon.
Métro de NaplesVisite à Naples de la station demétro Piazza Dante, qui abrite les installations permanentes deJannis Kounellis, Nicola De Maria,Joseph Kossuth, MichelangeloPistoletto et Carlo Alfano . Néonsscandant des messages, toiles etmosaïques sont ainsi offerts à lafoule pressée des passagers. Unprojet initié par l’ex-maire deNaples et actuel président de larégion Antonio Bassolino, quicompte l’élargir à toutes les nou-velles stations de la ville.
Comme toutes les jeunes filles dumonde, Jagoda (“fraise” en serbo-croate) et Ljubica rêvent du princecharmant. Un soir, alors que leurcaisse est fermée, elles refusent àune vieille dame l’achat d’unebarquette de… fraises. Le lende-main, un homme armé jusqu’auxdents attaque le supermarché etprend clients et personnel enotages. Le jeune malfrat plaîtbeaucoup à Jagoda, qui n’hésitepas à lui prêter main-forte pourligoter ses collègues. L’arrivée dela police ne fait qu’ajouter à laconfusion...
ParaboleEntre ceux qui croient faire respec-ter l’ordre et ceux qui ne songentqu’à faire parler les armes, ceuxqui s’en mettent plein les poches
et ceux qui luttent pour survivre, lespersonnages de Jagoda au super-marché fournissent matière à unebelle comédie sociale. Cette para-bole de la société serbe contempo-raine est le premier long métragede Dusan Milic, né en 1969 àBelgrade. Il a précédemment tra-vaillé avec Enki Bilal sur Bunkerpalace hôtel, avec Goran Markovicsur Tito et moi, et écrit plusieursscénarios pour Emir Kusturica, quil’a aidé à produire ce film.
9arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
samedi30/7
0.45 | LA LUCARNE
Jagoda au supermarché(Jagoda u supermarketu)Téléfilm de Dusan Milic (Allemagne/Serbie, 2003, 1h20mn, VOSTF)Scénario : Dusan MilicAvec : Branka Katiç (Jagoda), Srdjan Todoroviç (“le guerrier”),Dubravka Mijatoviç (Ljubica), Danilo Lazoviç (“boss”),Goran Radakoviç (Nebojsa), Mirjana Karanoviç (la gérante du supermarché),Nikola Simiç (Sparrow Hawk)Image : Petar PopovicMontage : Svetolik Mica ZajcSon : Branko DordevicMusique : Nenad Jankovic, Dejan SparavaloProduction : Rasta Film, Pandora Films, Fandango, Network MovieZDF/ARTE
Caissières dans un supermarché de Belgrade, Jagoda et sacopine Ljubica s’ennuient à mourir. Jusqu’au jour où un preneurd’otages vient mettre un peu d’animation dans leur vie...
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Trésors du GolestanDécouverte d’une collectionunique de daguerréotypes ira-niens, premières images réaliséesdans l’ancien empire de Perse,conservées au Golestan, l’ancienpalais des rois à Téhéran. Avecpour guide Robert Delpire, pre-mier éditeur français à avoirobtenu l’autorisation de consul-ter ces magnifiques archivesphotographiques.
Annette MessagerAnnette Messager nous fait visiterson exposition Casino au Pavillonfrançais : une installation inspiréetrès librement de l’histoire dePinocchio, pour laquelle elle a reçule Lion d’or à la Biennale d’artcontemporain de Venise.
Et aussi l’agenda culturel avec lesexpositions De l’esprit des villeset Avenirs de villes à Nancy et laPremière Biennale d’art contem-porain chinois à Monpellier.
Multidiffusion le 31 juillet à 18.05
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Roger Planchon et ses acteurs lors de son dernier spectacle au Théâtre du Rond-Point.
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Le métro de Naples accueille des artistes contemporains.
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23.50MetropolisMagazine culturel européen (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, On Line ProductionsARTE FRANCE
8.00Album de famille
8.30Lola
9.00 ART ET CULTUREMonumental (2)
9.30Le spectacle du dimanche
11.30 (PDC : 11.25)Les têtes d’affiche
12.25Karambolage
12.35Toute l’histoire
13.30ARTE Europa
14.00L’AVENTURE HUMAINEGrottes ornées en Oural
14.55360° le reportage GÉO
15.50 (PDC : 15.45)
FICTIONOncle Paul
17.20 (PDC : 17.10)Petite Russie
17.35Vins à la carte
18.05Metropolis
19.00 MAESTROLe Gewandhaus de Leipzig interprète Grieg et Stenhammar
19.45ARTE Info
20.00Karambolage
20.10ARTE Météo
20.15 DANSEDon’t look back
20.40>0.15 THEMAL’ère de la bombe
20.40 FictionHiroshima (2)
22.00Un paradis radioactif
23.20Le secret perdu de Hitler
0.15Entre les jambes(Multidiffusion du 18 juillet)
2.10Strip-o-scope(Multidiffusion du 8 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0510
8.00Album de familleÊtre famille d’accueil(France, 2005, 26mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 28 juillet)
En Europe, les enfants enlevés àleurs parents sont placés dans desfamilles d’accueil…
8.30LolaJe t’aime de loin(France/Allemagne, 2004, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 25 juillet)
Certains couples choisissent devivre séparés. D’autres sontcontraints à l’éloignement pourdes raisons économiques ou politiques...
9.00 | ART ET CULTURE
Monumental (2)Estonie : la nationchantanteDocumentaire d’Anri Rulkov(Allemagne, 2004, 26mn)RBB
Chaque dimanche à 9.00 jus-qu’au 25 septembre, découvrezles dix nouveaux États membresde l’Union européenne à traversle regard de jeunes réalisateurssur un symbole de leur pays.Le 11 septembre 1988, 300 000personnes rassemblées sur le sitedu Festival de Tallinn entonnentl’hymne national estonien inter-dit depuis des décennies. Unerévolution chantante qui, selonl’historien David Järvi, est typiquede son pays : tous les grands bou-leversements de l’histoire du paysont débuté en musique.À venir : Pologne (7 août), Tchéquie
(14 août), Hongrie (21 août), Lettonie
(28 août), Slovaquie (4 septembre),
Chypre (11 septembre), Lituanie (18
septembre), Slovénie (25 septembre).
9.30Le spectacle du dimancheARTE FRANCE
Paris jazz clubs (7)Réalisation : Mathias Ledoux(France, 2003, 1h)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo(Rediffusion du 5 mai 2003)
Un panorama du jazz enregistrédans quatre clubs de la rue desLombards à Paris. Aujourd’hui :Aïda Kahn, Aldo Romano, leGiovanni Mirabassi Trio et le Jean-Philippe Viret Trio.Paris jazz clubs : tous les dimanches
du mois de juillet à 9.30.
RadioheadRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2003, 1h)Coproduction : ARTE France, KM(Rediffusion du 18 novembre 2003)
À ne pas rater : le son de Radio-head dans un concert intime etacoustique enregistré au Réservoiren 2003 pour l’émission MusicPlanet 2 Nite.
11.30Les têtesd’afficheJazz collection (1)Louis ArmstrongDirection de collection : Jean-Luc LeonAuteur : Gérald ArnaudRéalisation : Jean-Pierre Dewilliers,Jean-Noël Christiani, Sylvie Faguer(France, 1996, 52mn)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCE(Rediffusion du 19 juillet 1997)
Portrait du plus illustre habitantde la planète jazz. Où on le voitjouer de la trompette et chanter,où l’on comprend son mystérieuxrapport à l’Afrique et à l’Amérique,où l’on découvre ses jeunesannées à La Nouvelle-Orléans et sessecrets d’improvisateur...
TNT, câble et satellite
dimanche31/7 8.00 - 19.00
12.25KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux(France, 2004, 11mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 24 juillet)
Au sommaire : l’histoire del’hymne allemand, les uniformesdes pompiers français et alle-mands, la baguette…Sous-titrage pour sourds et malentendants
12.35Toute l’histoireMeurtre, pouvoir etpassion : les PtoléméeDocumentaire de Wolfram Giese(Allemagne, 2002, 52mn)ZDF(Rediffusion du 5 janvier 2003)
Quatre souveraines de la dynastieptolémaïque (305-30 av. J.-C.) onttenté de briser la loi d’airain quiécarte les femmes du pouvoir. Laplus célèbre est Cléopâtre, maiselle fut précédée par trois autresfemmes, Arsinoé II, Bérénice II etArsinoé III.
13.30ARTE EuropaMédecins sans frontières(Allemagne, 2005, 30mn)SWR(Multidiffusion du 29 juillet)
Le mythe des blouses blanchess’est effrité, mais les médecinssont de plus en plus sollicitésdans le monde entier. Entre aidehumanitaire et technique médi-cale, ils franchissent les frontiè-res – pas seulement géogra-phiques – pour aider leurssemblables. Exemples en Italie,en Bulgarie, en France et enRoumanie.Les horaires correspondent aux codes PDC,
sauf indication contraire.
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11arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
14.00 |L’AVENTURE HUMAINE
Grottes ornées en OuralL’Europe des originesDocumentaire de Ralph J. Schönheiz et Galina Kirsunova(Allemagne, 2004, 52mn)BR
Deux archéologues françaisexp lo ren t l e s g ro t t e s deKapovaia et d’Ignatievska, dansle sud de l’Oural, qui recèlentde magnifiques peintures rupes-tres datant d’il y a plus de16 000 ans. Ils sont allés prêtermain-forte à leurs collègues dela minuscule république russede Bachkirie, pour les aider àsauvegarder un patrimoine pré-historique qui présente d’éton-nantes similitudes avec desobjets découverts en France eten Espagne.Multidiffusion le 6 août à 12.15
14.55360°le reportage GÉOAlphadi, le prince de la haute coutureRéalisation : Roberto Lugones(Allemagne, 2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 30 octobre 2004)
Portrait d’un créateur touaregqui revisite avec succès lestenues traditionnelles africaineset s’investit pour que la modeafricaine s’exporte au-delà ducontinent noir.Multidiffusion le 6 août à 11.15
15.50 | FICTION
Oncle PaulTéléfilm de Gérard VergezAvec Pascal Légitimus(France, 2000, 1h27mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 26 juillet)
Trois enfants d’un couple mixteélevés au Niger se retrouventlivrés à eux-mêmes peu après leurarrivée en France. Survient alorsle mystérieux oncle Paul... Sous-titrage pour sourds et malentendants
17.20Petite RussieCourt métrage de Gianluigi Toccafondo(Italie, 2003, 16mn, VOSTF)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 27 juillet)
Un père de famille rêve. Sa mèrese transforme en lune, un teckelen ballerine. Une charmantejeune femme russe domine letableau...
17.35Vins à la carteLe pomerolDocumentaire d’Alix François Meier(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF
Du 10 juillet au 25 août, retrou-vez douze épisodes inédits deVins à la carte. Ce soir : le pomerol.Situé à l’est de Bordeaux et cou-vrant une superficie de 800 hectares,le terroir qui donne son nom à laprestigieuse appellation pomerolest une terre plane qui s’étend àperte de vue. Le journaliste etœnologue Joel Payne s’est renduà Pomerol afin de découvrir pour-quoi il est si souvent question deféminité lorsque l’on parle de cesvins fins et vigoureux. Est-ce dû aucépage merlot ou au sol si carac-téristique de la région ? Multidiffusion le 3 août à 17.15
18.05Metropolis(France, 2005, 52mn)ARTE FRANCE
Au sommaire : Roger Planchon ;la station de métro Piazza Danteà Naples ; une collection dedaguerréotypes iraniens et AnnetteMessager.
dimanche31/719.00 - 20.40
Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Cette semaine : les pâtisseries des
deux côtés du Rhin, le mot “tom-ber”, le transfert des cendresd’Alexandre Dumas au Panthéon…Sous-titrage pour sourds et malentendants
L’Orchestre du Gewandhaus deLeipzig joue à Oslo pour clore les fes-tivités du centenaire de l’indépen-dance de la Norvège, sous la direc-tion du chef allemand HerbertBlomstedt : une façon de rappelerles étroites relations musicalesqu’entretenaient la Norvège etl’Allemagne au XIXe siècle. Pour sa
dernière intervention à l’étranger,après plus de cinquante ans de car-rière, Herbert Blomstedt dirige deuxœuvres du répertoire norvégien :La suite Holberg “en style ancien”op. 40 d’Edvard Grieg et La séré-nade pour orchestre en fa majeurop. 31 de Wilhelm Stenhammar.Multidiffusion le 6 août à 8.00
19.00 | MAESTRO
Le Gewandhaus de Leipziginterprète Grieg et StenhammarDirection musicale : Herbert BlomstedtRéalisation : Nele Münchmeyer (Allemagne/Norvège, 2005, 43mn)ZDF
La Norvège célèbre cette année le centenaire de son indépendance. Participez à la fête en suivant le concert de clôture des commémorations à Oslo !
20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE France ARTE FRANCE(Rediffusion du 25 avril 2004)
20.15 | DANSE
Don’t look backChorégraphie : Carolyn CarlsonAvec : Marie-Claude PietragallaMusique : René AubryRéalisation : Gilles Bouteiller (France, 2001, 26mn)Coproduction : ARTE France, Bonne Pioche,Couguar ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 11 novembre 2001)
Témoignage d’une bellerencontre entre CarolynCarlson et Marie-ClaudePietragalla, Don’t look backa remporté un immensesuccès à travers le monde.
En 1993, la chorégraphe CarolynCarlson a écrit pour Marie-ClaudePietragalla le solo Don’t lookback, sur de magnifiquesmusiques de René Aubry et d’aprèsdes poèmes de Fernando Pessõa.La danseuse y incarne une femmeà la recherche de son identité,
soliloquant et visionnant le filmde sa propre vie. Enregistré àl’Olympia en décembre 2000,Don’t look back marque le débutd’une grande complicité entredeux figures de la danse.
En partenariat avec �
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Malgré la sanglante défaited’Okinawa, les Japonais refusenttoujours de cesser le combat, seméprenant sur leur pouvoir réelaprès la fin de la Seconde Guerremondiale en Europe. Personne nese doute de la menace que repré-sente la bombe atomique déve-loppée par les Américains. Après
des tests concluants effectués auxÉtats-Unis, celle-ci est transportéedans le plus grand secret vers lazone du conflit en Asie. Le 6 août1945, au petit matin, un bombar-dier américain survole Hiroshimaet largue sa charge sur la ville, qui se retrouve instantanément et entièrement détruite. Mais,
comme les signes de redditionenvoyés par Tokyo à Washingtonne sont pas suffisamment explici-tes, une seconde bombe est lan-cée le 9 août sur Nagasaki. Le 15,le Japon capitule sans conditions...Multidiffusion le 7 août à 15.50
Première partie le samedi 30 juillet
à 20.40
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0512
dimanche31/7 20.40 - 3.00
Fiction documentaire en deux parties deRoger Spottiswoode et Koreyoshi Kurahara
(Canada/Japon, 1995, 2x1h16mn, VF)Scénario : Ben Hopkins et Toshiro Ishido
Avec : Tatsuo Matsumura (Kantaro Suzuki),Kenneth Welsh (Harry Truman), NaohikoUmewaka (l’empereur Hirohito), Wesley
Addy (Henry Stimson), Richard D. Masur (le général Groves), Tatsuo Matsumura
(Kantaro Suzuki), Kohji Takahashi (le généralAnami), Thimoty West (Winston Churchill),
David Gow, Georg RobertsonImage : Shohei Ando ; Montage : John Soh
Production : Telescene Communications,Daiei Co. Ltd., Tokio
ZDF
20.40Hiroshima (2)
Comment et pourquoi les Américains décidèrent de recourir à l’arme atomique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Second épisode d’une grande fiction documentaire.
Les bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki ont mis un terme définitif à près de six ans de guerre. Mais elles ont aussi inauguré une ère de la terreur dont les effets perdurent. Soixante ans plus tard,“Thema” dresse un bilan du monde “d’après la bombe”.
20.40>0.15 |THEMA
L’ère de la bombe
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Liberté, égalité, radioactivité !Dans les années 60, désireuse derester dans le camp des grandespuissances, la France veut sedoter de sa propre arme nucléaire.Les premiers essais commencentdans le Sahara algérien. Aprèsl’indépendance de l’Algérie, lesautorités françaises décident depoursuivre leurs essais dans lePacifique, en Polynésie française,notamment sur les atolls deMururoa et de Fangataufa. Le2 juillet 1966, de Gaulle regardele premier champignon atomiquefrançais s’élever au-dessus de lalagune polynésienne. Par la suite,malgré les nombreuses protesta-tions qui s’élèvent dans le mondeentier et les actions menéesnotamment par Greenpeace, tousles présidents français se pronon-cent en faveur de la poursuite desessais. Les risques d’irradiation
liés aux explosions, même quandelles sont réalisées sous terre àpartir de 1974, sont bien connus.Mais le gouvernement françaisrefuse de faire évacuer les popu-lations locales, “pour des motifspolitiques et psychologiques”comme l’indiquent des notes alorsconfidentielles du ministère de laDéfense. Rendus partiellementpublics depuis, ces documentsencouragent aujourd’hui les popu-lations concernées à demanderl’accès à l’ensemble des dossiers,ainsi que des réparations pour lespréjudices subis.Multidiffusion le 6 août à 1.30
En dépit de l’opposition affichée deHitler à l’arme nucléaire, les scien-tifiques allemands travaillent euxaussi, avant et pendant la guerre,sur la fission de l’atome. Quandl’Allemagne occupe la Norvège en1940, elle récupère dans sonescarcelle la seule centrale hydro-électrique européenne qui pro-duise de l’“eau lourde” ou deuté-rium, une substance permettantde contrôler les réactions enchaîne lors de la fission. LesAméricains et les Anglais consi-dèrent dès lors que les savantsallemands ont toutes les clés enmain pour construire une bombeatomique. Une unité de sabotagede l’armée britannique entre doncen contact avec la résistance nor-végienne pour préparer l’attaquede la centrale Norsk Hydro. Maisl’entreprise échoue. Une secondeopération détruit une grande par-
tie des installations, qui sontnéanmoins reconstruites. En1943, les Américains décident debombarder une nouvelle fois lesite, obligeant l’armée allemandeà l’abandonner. Hitler donne alorsl’ordre de rapatrier en Allemagneles conteneurs restés sur place. Le20 février 1944, le ferry chargé dutransport explose et sombre dansle lac de Tinnsojen. En menantune mission d’exploration du lac,l’archéologue américain BrettPhaneuf, de la A&M TexasUniversity, espère pouvoir déter-miner à quel stade en était larecherche allemande sur la bombeatomique. Mais un doute sub-siste : le chargement repose-t-ilbien par 430 mètres de fond oubien, comme le murmurent cer-tains, a-t-il été finalement convoyéjusqu’en Allemagne ?Multidiffusion le 2 août à 1.55
13arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
dimanche31/7
IL Y A 60 ANS, HIROSHIMA
> Hiroshima (2), fiction
documentaire en deux parties,
le samedi 30 et le dimanche
31 juillet à 20.40
> L’ère de la bombe, “Thema”,
le dimanche 31 juillet à 20.40
> Pluie noire, film de Shohei
Imamura, le jeudi 11 août à 20.50
22.00Un paradis radioactifDocumentaire de Lewis Ben (Royaume-Uni, 2005, 1h19mn)
Les essais nucléaires menés par la France dans le Pacifique ont durablement affecté l’environnement et les populations. Ce documentaire dénonce la destruction d’une région autrefoisconsidérée comme un paradis terrestre.
23.20Le secret perdu de HitlerDocumentaire de Duncan Copp et Sawall Andreas (Royaume-Uni/Allemagne, 2004, 52mn)
Où en était l’état-major allemand à la fin de la guerre dansl’élaboration de la bombe atomique ? La réponse gît sans douteau fond d’un lac norvégien…
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14.00Un monde de conquête (1)(Multidiffusion du 25 juillet)
14.45Lola
15.15Les parents terribles(Multidiffusion du 22 juillet)
16.45Ressources humaines(Multidiffusion du 22 juillet)
17.00Les palais du pouvoir (1)
Le Kremlin(Multidiffusion du 30 juillet)
17.45Cuisines des terroirsLe Val-d’Aoste(Multidiffusion du 25 juillet)
18.15Voyages, voyagesLe Rioja(Rediffusion du 18 juillet 2002)
19.00ARTE DÉCOUVERTELe futur est dans la nature (1)
19.45ARTE Info
20.00L’odyssée Cousteau (1)
20.45ARTE Météo
20.50CINÉMAZ
22.50 (PDC : 23.00)
GRAND FORMATTous enfants de Dieu
0.15ARTE Info
0.30Queimada(Multidiffusion du 21 juillet)
2.35Toutes les télés du monde (5)La télévision des Russes(Multidiffusion du 30 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0514
14.45LolaFrères et sœurs(France/Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE, Lichtblick, AMIP ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 4 avril)
Présenté par Isabelle Giordano
Lola a rencontré des frères etsœurs aux relations privilégiées :Christina et William, championsde danse sur glace ; Daniela, quia filmé la lutte de son frère contrela maladie et l’exclusion ; Oksana,qui se bat contre l’expulsion deson frère de Russie ; Christian, quia reçu le rein de sa sœur.Multidiffusion le 7 août à 8.30
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le futur est dans la nature (1)Super coloniesSérie documentaire de David Alrich(Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 11 octobre 2004)
Les plus grandes inventions sontdirectement inspirées de lanature. Jusqu’à vendredi, décou-vrez ce que l’homme doit auxtermites, aux éléphants et auxbaleines !
Les espèces les plus répandues surTerre sont celles qui ont réussi à éta-blir des colonies. Certaines ontconstruit de véritables forteresses,grâce à des techniques remar-quables auxquelles les scienti-fiques s’intéressent de plus enplus. Cet épisode montre com-ment l’homme, lorsqu’il décide deconstruire des gratte-ciel, desvilles souterraines et des cités flot-tantes, s’inspire des termites, desfourmis ou des chiens de prairie.Multidiffusion le 8 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dans la nature sont également
diffusés le samedi à 9.25 du 23 juillet
au 20 août dans “Science”.
Inédit à la télévision française,L’aventure précontinent retrace l’épopée de six hommes qui, il ya vingt-cinq ans, ont prouvé qu’ilétait possible de vivre et de tra-vailler pendant trois semainesdans une base sous-marine, à 100mètres de profondeur. Sous hautesurveillance médicale, l’équipe,composée d’André Laban (chef demission), Jacques Rollet (physi-cien), Philippe Cousteau (photo-graphe et cinéaste), ChristianRonnici, Raymond Coli et YvesOmar (techniciens plongeurs), selivre à de multiples expériences.Elle réussit le test majeur de samission : réparer en un tempsrecord une (fausse) tête de puitsd’extraction pétrolière... Cetteextraordinaire aventure, initiée parles commandants Cousteau etAlinat, a ouvert à l’homme la voiede l’exploitation du plateau conti-nental sous-marin.Sous-titrage pour sourds et malentendants
Monsieur OcéansSon profil de vieux loup de mer,immanquablement coiffé d’unbonnet rouge, est imprimé dansl’inconscient collectif des Français.Jacques-Yves Cousteau commençapar être officier de marine, et c’està ce titre qu’il se lança dans l’ex-ploration des fonds marins. En1951-1952, lors d’une expédition enmer Rouge à bord de la Calypso(un chasseur de mines britan-nique qu’il a transformé en navireocéanographique), il réalise lespremières prises de vues sous-marines en couleur. C’est le débutd’une longue série d’expéditionsqui donnent lieu à de nombreuxfilms documentaires pour lecinéma et la télévision – dont Lemonde du silence (coréalisé avecLouis Malle, Palme d’or à Cannesen 1956) et Le monde sans soleil(1966). Océanographe, réalisa-teur, il fut aussi un inventeurplein de ressources, un auteur pro-lifique et un militant écologiste.
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
lundi1er/8 14.00 - 20.50
TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 20.00
L’odyssée Cousteau (1)L’aventure précontinentDocumentaire de Jacques-Yves Cousteau (France, 1966, 48mn)Réalisation : Philippe CousteauCommentaire dit par Pierre VaneckProduction : The National Geographic SocietyARTE FRANCE
Du 1er au 26 août,du lundi au vendredià 20.00, retrouvez le commandantCousteau et sonéquipe de la Calypsopour une plongée au fond des océanset au cœur de la nature :des documentsexceptionnels qui ont marquél’histoire de la télévision.
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15arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Film de Costa-Gavras(France, 1968, 2h05mn)
Scénario : Costa-Gavras, Jorge Semprún,d’après le roman de Vassilis Vassilikos
Avec : Yves Montand (le docteur, Z),Jacques Perrin (le journaliste),Jean-Louis Trintignant (le juge
d’instruction), Irène Papas (Hélène),Charles Denner (Manuel),
Bernard Fresson (Matt),François Périer (le procureur régional)
Image : Raoul CoutardMontage : Françoise Bonnot
Musique : Mikis Theodorakis,Bernard Gérard
Production : Valoria Films,Reggane Films, ONCIC
ARTE FRANCEOSCARS DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER
ET DU MEILLEUR MONTAGE, 1969
PRIX DU JURY, CANNES 1969
> Lire notre entretien avec
Costa-Gavras pages suivantes
Début 1960, “le docteur”, président d’un mou-vement national pour la paix, arrive dans uneville pour y tenir un meeting. En dépit des diffi-cultés d’organisation, des menaces de mort etd’une contre-manifestation, la réunion a lieu maisson issue est malheureuse : le docteur est grave-ment blessé par un militant fasciste et meurt.Sans examen préalable, le procureur de la policeaffirme qu’il s’agit d’un accident. Un juge d’ins-truction et un jeune journaliste commencent uneenquête au cours de laquelle, à leur grande stu-péfaction, ils comprennent que le meurtre a étéorganisé par la police…
Uppercut à la dictatureEn 1968, avec Z, Costa-Gavras adapte le roman épo-nyme de Vassilis Vassilikos qui retrace l’assassinat duleader de la gauche grecque Gregorios Lambrakis,planifié par la police et déguisé en accident. Écritavec Jorge Semprún, servi par une distribution remar-quable – outre Montand et Trintignant, il faut voir laprestation de Charles Denner et les larmes rentrées
d’Irène Papas – Z est un film choc, un uppercut lancéà la dictature des colonels en Grèce. “Toute ressem-blance avec des événements réels avec des person-nes vivantes ou mortes, n’est pas le fait du hasard.Elle est volontaire”, avertit le générique. En 1968,fraîchement naturalisé en France, le cinéaste d’originegrecque utilise sa caméra comme une arme pour tor-dre le cou aux mécanismes d’une dictature qu’ilconnaît bien. Il décrit les manipulations de l’opinion,les intimidations des spécialistes, les opérations de puri-fication politique. Le discours de la police empruntela métaphore agraire selon laquelle il faut nettoyer lemonde de sa mauvaise graine, le nettoyer de ses“ismes” : le communisme, le pacifisme… Jusqu’au bout,le manichéen Z, où le mal a l’apparence du bien etle bien celle du mal, tient le spectateur en haleine...jusqu’à ce que les masques tombent.
CYCLE COSTA-GAVRAS
> Z, le lundi 1er août à 20.50
> État de siège, le jeudi 4 août à 20.50
> L’aveu, le lundi 8 août à 20.50
20.50 |CINÉMA
ZPremier volet de la trilogie politique de Costa-Gavras diffuséepar ARTE cet été, ce thriller énergique sur la Grèce des colonelsn’a rien perdu de son efficacité. Un film référence qui peutencore rencontrer de nombreux échos.
lundi1er/820.50 - 22.50
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Comment est venu Z ?Les colonels grecs venaient de prendre le pouvoir, il fallaitfaire quelque chose. Je venaisde lire le livre de VassilisVassilikos. J’en ai traduit des passages à Jorge Semprún.On a très vite écrit le scénario,trouvé les acteurs. À partir de là, j’ai été confronté à d’énormes problèmes de production. Il fallait trouverun lieu pour tourner. Personnene voulait coproduire, jusqu’aujour où Jacques Perrin m’a ditqu’il avait une solution. On allait tourner en Algérie.
Vous attendiez-vous au succès de ce film ?Les deux premières semaines,le film n’a pas du tout marché.Mon distributeur, qui était unvieux renard de la profession,me disait : “Attendez !” Il avaitraison. La fréquentation a augmenté. Les gens
applaudissaient même à la fin.Le film est resté quarante-quatresemaines en salles à Paris.
Comment expliquez-vous que Z reste aussi pleind’énergie ?Z, c’était une action contre le régime des colonels. Cette énergie, c’est la passionque nous avions tous pourfaire ce film.
Après ce film, vous vous attelez presqueimmédiatement à L’aveu...Pendant le montage de Z, j’ai pris connaissance de ce livre extraordinaire d’ArturLondon qui traite des purgesstaliniennes enTchécoslovaquie. J’avais bon espoir de filmer enTchécoslovaquie, maisquelques mois après laprésentation de Z à Cannes, on m’a dit que je ne pouvais
pas faire le film là-bas. J’ai donc remplacé Prague par Lille et Tourcoing.
En 1970, critiquer le particommuniste n’allait pas de soi...À l’époque il y avait deuxblocs : l’Ouest et l’Est.Beaucoup d’acteurs ont refuséde participer au film. Certains m’ont dit quej’apportais de l’eau au moulinde l’adversaire.
Comment Yves Montand a-t-il réagi ?Montand avait pris positionpour l’Union soviétique, puis il était devenu l’ami desAméricains. L’aveu a été pourlui une façon de se débarrasserd’un poids qu’il traînait depuisdes années.
Dans L’aveu, la torture est très cinématographique,
elle repose sur le temps et la lumière…L’idée était de ne surtout pasmontrer la violence. Le chefopérateur Raoul Coutard a faitun magnifique travail. Il a crééun univers concentrationnairesans qu’il soit pesant. Nousvoulions envoûter le spectateurdans un drame del’épuisement et du désespoir.
Pourquoi éviter la violence ?Parce que, comme aujourd’huià Guantanamo, la torture étaitessentiellement psychologique.Contrairement à la torture enAlgérie, où on vous passaitvite à la question pour vousfaire avouer, lors des purges on prenait le temps avantd’arriver au cérémonial del’aveu public.
Vous tournez ensuite État de siège, sur l’interventionaméricaine en Uruguay…
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0516
Cycle Costa-Gavras
Costa-Gavras seIN
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Au départ, je désirais écrire un film sur la Grèce, sur unAméricain qui s’était immiscédans les affaires politiquesgrecques après la guerre civile,puis était allé au Guatemala.En allant en Amérique latine,j’ai pris connaissance du casde l’Américain Dan Mitrione,enlevé en Uruguay.
À une période où Actiondirecte, la Raf, les Brigadesrouges frappent, État de siègemet en scène un groupe de terroristes…Les Tupamaros n’avaient pasde sang sur leurs mains, et lapremière fois qu’ils sont passéspar la violence, ça les acomplètement détruits. Dans lefilm, on est encore à la périodeou les Tupamaros sont dessortes de Robin des Bois, où ilspensent que par l’intelligenceet l’habileté ils peuvent fairechanger la société.
Cynisme de l’histoire, voustournez ce film dans un Chiligouverné par Allende qui sera bientôt renversé…J’ai très bien connu Allende, j’ai passé une partie de lacampagne pour sa deuxièmeélection à ses côtés. Ensuite, ce fut pour moi un devoir à samémoire de revenir sur le sujetde l’intervention américaine au Chili avec Mission.
Quels souvenirs gardez-vousd’Yves Montand ?Nous étions très proches. Au-delà des responsabilitésartistiques, nous avions tous les deux des responsabilitéspolitiques, que nous avonsportées ensemble pendant ces trois films. Yves Montand adit ensuite dans ses biographiesqu’il a commencé à se sentiracteur après le premier film que nous avons fait ensemble.
Propos recueillis par Donald James
17arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
lundi1er/822.50 - 3.00
En juillet 2000, une pluie dilu-vienne s’abat sur Manille, provo-quant de mortels glissements deterrain dans la décharge de Pataya,où vivent plus de trois mille cinqcents familles. Mille personnesdisparaissent sous les décombres.La décharge est alors fermée et cesfamilles se retrouvent sans travail.Le documentaire suit trois d’entreelles, installées dans des baraquesde fortune autour des impres-sionnantes montagnes d’ordures.Comme les autres, elles vivaientdu recyclage des déchets et subis-sent les conséquences de la fer-meture du site. Au fil des jours,leurs moyens de survie s’ame-nuisent. Désœuvrés, ils mangentde moins en moins souvent : unrepas par jour, voire aucun. Lesmaladies, la malnutrition, la mort,sont leur lot quotidien…
Glissement définitif dans la misèreLe réalisateur japonais HiroshiShinomiya a choisi de nous mon-trer la détresse des familles dePataya dans toute sa crudité.Délibérément dérangeante, lacaméra fixe avec insistance lesdétails insoutenables de leur exi-stence, mais aussi les espoirs etla solidarité qui règne au sein dela communauté. Au bout de qua-tre mois d’inactivité forcée, leursituation devient de plus en plusdésespérée et la décharge est fina-lement rouverte. Quand toutrevient “à la normale”, les der-nières images montrent la foules’activant autour des premierscamions revenus…Multidiffusion le 11 août à 15.15
22.50 | GRAND FORMAT
Tous enfants de DieuÀ Manille, en 2000, la décharge de Pataya est fermée après des glissements de terrain. Ce documentaire dérangeant suit trois familles qui vivaient des détritus et qui se retrouventplongées dans une misère encore plus noire.
Documentaire d’Hiroshi Shinomiya(Japon, 2001, 1h20mn)Production : Office Four ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 19 mai 2003)
souvientCinéaste d’origine grecque à la renommée internationale,Costa-Gavras se souvient de satrilogie politique : Z, dénonciationdu régime des colonels grecs qui l’a fait connaître à travers le monde ; L’aveu, filmd’atmosphère où il cloue au pilori les purges staliniennes,et État de siège, critique lucide sur l’interventionnisme des États-Unis en Amérique latine.
14.00Un monde de conquête (2)(Multidiffusion du 26 juillet)
14.45Mega
15.15Mata Hari agent H21(Multidiffusion du 28 juillet)
17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 30 juillet)
17.45Cuisines des terroirsLa Palma(Multidiffusion du 26 juillet)
18.15Voyages, voyagesLe lac de Garde(Rediffusion du 25 juillet 2002)
19.00ARTE DÉCOUVERTELe futur est dans la nature (2)
19.45ARTE Info
20.00L’odyssée Cousteau (2)
20.45ARTE Météo
20.50>22.50THEMAFamille, honneur et barbarie
20.50Crimes d’honneur : quand la famille devient assassine
21.45 (PDC : 21.50)La vendetta des bergers
22.50FICTIONLa fiancée rebelle
0.30ARTE Info
0.45Au cœur de la nuitChristoph Schlingensief et Michel Friedmann
1.55Le secret perdu de Hitler(Multidiffusion du 31 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0518
14.45MegaL’homme “copié”(Allemagne, 2004, 26mn)WDR(Rediffusion du 6 juillet 2004)
Mega est le magazine scienti-fique destiné à toute la famille.Cette semaine : le clonage.Le clonage thérapeutique offrel’espoir de soigner la maladie deParkinson et le diabète, et de pré-venir certaines maladies géné-tiques. Mais que penser des mani-pulations génétiques autour de lareproduction ?
La survie repose sur la commu-nication. Sans elle, les espèces nepeuvent ni se développer, ni sereproduire. L’étude des techniquesde communication des animauxest particulièrement instructive :
c’est en observant la façon dontles éléphants utilisent les infra-sons que nous avons appris àécouter la Terre et à localiser lesimpacts de météorites ; c’est enétudiant l’odorat des fourmis quela Nasa a mis au point un nezélectronique capable de détecterles substances toxiques…Multidiffusion le 9 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dansla nature sont également diffusés le
samedi vers 9.25 du 23 juillet au 20
août dans “Science”.
L’équipe de Cousteau filme lessaumons qui s’efforcent de fran-chir des chutes d’eau en effec-tuant des sauts prodigieux. Lesrisques insensés qu’ils prennentles épuisent et les rendent vulné-rables. Ce sont des proies facilespour les aigles pêcheurs, les ourset même les renards. Les plon-geurs filment aussi la danse nup-tiale des saumons, puis des fem-elles qui creusent le “nid” où ellesdéposeront leurs œufs, bien sou-vent avant de se laisser mourir,épuisées par la tâche...Sous-titrage pour sourds et malentendants
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
mardi2/8 14.00 - 20.50
TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le futur est dans la nature (2)CommunicationSérie documentaire de David Alrich (Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 12 octobre 2004)
Les plus grandes inventions en matière de communication,de navigation ou d’architecture sont directement inspirées de la nature… Une série documentaire à suivre jusqu’à vendredi.
Du 1er au 26 août, du lundi au vendredi à 20.00, retrouvez
le commandant Cousteau etson équipe pour une plongée
au fond des océans, desfleuves et des lacs du globe.
20.00
L’odyssée Cousteau (2) La tragédie des saumons rougesDocumentaire de Jacques-Yves Cousteau (France, 1970, 48mn)Réalisation : Jacques RenoirCommentaire dit par Pierre VaneckProduction : Jacques-Yves Cousteau, Marshall FlaumARTE FRANCE
En Alaska, les plongeurs de la Calypso filment la migration des saumons rouges, dont le voyage dans les eaux glacées du Pacifique Nord est semé d’embûches...
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19arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Elles se cachent dans des immeubles anonymes oudans des foyers soigneusement protégés, réservés auxfemmes en difficulté. Il n’existe que deux maisonsde ce type à Istanbul pour accueillir les femmesmenacées par leurs familles qui prétendent qu’ellesont souillé leur honneur, et veulent les punir aunom de codes de conduite d’un autre âge. Aprèsavoir lutté âprement pour leur survie et celle de
leurs enfants, certaines essaient néanmoins derenouer avec leurs proches. Ainsi, Fatma Bläser,arrivée toute petite en Allemagne, qui vient enfin dese réconcilier avec les siens dans son village duKurdistan. Hatun Sürücü, elle, n’a pas eu cettechance : alors qu’elle tentait de faire la paix avecsa famille, elle a été tuée en pleine rue à Berlin parses frères...
20.50>22.50 |THEMA
Famille, honneur et barbarieChaque année des femmes et des hommes sont tués sous prétexte d’honneur.Témoignages à l’appui, “Thema” est parti enquêter sur des femmes musulmanesassassinées par leurs frères ou leurs pères, et sur des hommes victimes, eux,de la vendetta entre familles dans de très catholiques villages de Sardaigne.
mardi2/820.50 - 22.50
NDR
20.50Crimes d’honneur : quand la famille devient assassineDocumentaire de Kadriye Acar et Valentin Thurn (Allemagne, 2005, 53mn)NDR
En France, en Allemagne et en Turquie, des jeunes femmes d’origine kurde, turque et kosovaredoivent se terrer pour échapper à la vindicte de leurs familles. Kadriye Acar, réalisatrice née en Allemagne de parents turcs, est partie à leur rencontre.
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Soirée présentée
par Annie-Claude
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arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0520
mardi2/8 22.50 - 3.00
Près de la ville de Nuoro, dans la région montagneuse deBarbagian, au cœur de laSardaigne, la vendetta règneencore dans une douzaine devillages. Originaire de la région,Gabriella Angheleddu, coréa-lisatrice du documentaire, aenquêté pendant deux ans etdemi dans les familles de la loca-lité de Mamoiada touchées par leslois implacables de la vengeance.Mamoiada a le triste privilège d’avoir été le théâtre de la ven-detta la plus sanglante de l’histoirede l’île. Gabriella Angheleddu avoulu remonter le temps pourmieux comprendre ce qui s’ypasse. Elle a entendu les versionsdes uns et des autres ; un exploitdans l’ambiance lourde de silenceet de peur qui entoure les com-portements mafieux. Dans cette
zone de non-droit où les carabi-nieri n’ont pas plus leur place queles autorités civiles ou judiciaires,les clans se livrent une guerre sansmerci, sans répit… et ce depuis lesannées 50 ! À l’époque, les valeurstraditionnelles de la société pas-torale commençaient à être cha-hutées et certains ne l’acceptaientpas. Débutant la plupart du tempspar des conflits autour de la terre,vengeances et représailles se sontenchaînées jusqu’à aujourd’hui.À ce jour, cette guerre sans noma coûté la vie à cinquante person-nes. Les familles des personnesinterrogées sont toutes endeuilléespar un ou plusieurs assassinats.Bien entendu, à entendre lestémoins, ils n’ont jamais tué per-sonne. Mais s’il le fallait, chacunserait prêt à sauver l’honneur de lafamille…
1570, dans l’une des colonies établies par lesPortugais dans la région qui deviendra le Brésil. Depieuses et jeunes orphelines élevées au couvent sontenvoyées là sur ordre royal, puis “distribuées”comme épouses aux colons. Parmi elles, la pureOribela refuse un prétendant en lui crachant à lafigure. Punie, elle est finalement mariée de force àFrancisco de Albuquerque et découvre une vie rudeet sauvage. Elle tente alors de s’échapper…
Premiers colonsNé à Paris, le réalisateur Alain Fresnot vit au Brésildepuis l’âge de 8 ans. Il a étudié le cinéma à l’uni-versité de São Paulo et a été primé entre autres en
22.50 |FICTION
La fiancée rebelle
L’ensemble de la “Thema” est multidiffusé le 3 août à 15.15.
20.50>22.50 |THEMA
Famille, honneur et barbarie
21.45La vendetta des bergersHistoires de famille en SardaigneDocumentaire d’Ernst-August Zurborn et Gabriella Angheleddu(Allemagne, 2002, 1h20mn)NDR(Rediffusion du 24 mars 2003)
Dans quelques villages des montagnes de Sardaigne,les clans continuent à se livrer une vendetta d’un autre temps.Une guerre souterraine dont les habitants n’aiment pas parler et qui a fait cinquante victimes depuis les années 50.
Le rude destin d’une jeuneorpheline, belle et rebelle,confrontée à la brutalitémachiste des colons portugais du Brésil au XVIe siècle. Une fiction historique sansconcessions, au récitfoisonnant.
(Desmundo)Téléfilm d’Alain Fresnot (Brésil, 2004, 1h40mn, VOSTF)Scénario : Alain Fresnot, Sabina Anzuategui d’après le roman d’Ana MirandaAvec : Simone Spoladore (Oribela), Osmar Prado (Francisco de Albuquerque), Caco Ciocler (Ximeno Dias),Berta Zemel (Dona Branca), Beatriz Segall (Dona Brites)Image : Pedro FarkasMusique : John NeschlingProduction : A.F. Cinema&Vídeo, Columbia Pictures TelevisionARTE FRANCE
Programmation spéciale“année du Brésil”
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1989 au Festival de cinéma de Rio pour Lua cheai.Il est aujourd’hui considéré comme un cinéaste bré-silien à part entière. Et c’est en vrai Brésilien qu’ils’est attelé à la description de l’univers des premierscolons portugais. Pour ce faire, il s’est inspiré duroman d’Ana Miranda Desmundo, publié en 1996et qui a valu à son auteure un grand succès au Brésilet à l’étranger. Sans ménager le spectateur, mais sansnon plus user gratuitement de la violence, AlainFresnot décrit les rapports de domination au sein dela communauté colonialiste. Un petit monde quiprône la foi mais divise sauvagement les tribusindiennes, aménage souvent la loi de façon peucatholique et soumet brutalement les femmes à leurs
maîtres et maris – à l’instar des esclaves indiens. À travers le portrait de l’une d’elles, la belle fugueuseet fougueuse Oribela, c’est toute la complexité deshommes et de leur histoire qui est contée dans unrécit foisonnant. L’éternel trio du mari, de la femmeet de l’amant est rejoué à toute allure sur le moded’une chevauchée dont la chute sera fatale.Multidiffusion le 10 août à 1.15
0.45Au cœur de la nuitChristoph Schlingensiefet Michel FriedmannDocumentaire d’Edda Baumann von Broenet Daniel Finkernagel(Allemagne, 2002, 1h15mn)ZDF(Rediffusion du 24 janvier 2003)
Le metteur en scène ChristophSchlingensief et l’avocat MichelFriedmann, que tout sembleséparer, se rencontrent pour unenuit de discussions et de déam-bulations à travers Francfort.
Metteur en scène, auteur dra-matique et cinéaste, ChristophSchlingensief est l’enfant terribledu monde culturel germanophoneet un agitateur patenté. En 2001,il a par exemple fait jouer Hamletpar d’anciens néonazis auSchauspielhaus de Zurich. De quoiprovoquer des débats animés avecMichel Friedmann, vice-présidentdu Conseil central des juifs enAllemagne. Ce brillant avocat estégalement engagé dans le partichrétien-démocrate CDU. Si lesdeux hommes sont tous deuxmédiatisés et jouent volontiers lesprovocateurs, ils n’ont guère d’au-tres points communs. Ils parlent àbâtons rompus des rapports entrela culture et la politique, de l’art,de l’antisémitisme et de la vie desjuifs en Allemagne, de la vanité,des femmes et du pouvoir. Et seplaisent à constater ce qui rap-proche et ce qui distinguel’Allemagne de la France.
21arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
mardi2/8
Michel Friedmann et ChristophSchlingensief.
LE CINÉMA BRÉSILIEN SUR ARTE
> La fiancée rebelle, le mardi 2 août à 22.50
> Pixote, la loi du plus faible, le mercredi 3 août à 22.50
> Court-circuit (le magazine) spécial Brésil,
le mercredi 3 août à 1.05
ZDF/
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14.00Un monde de conquête (3)(Multidiffusion du 27 juillet)
14.45Capté !
15.15>17.15THEMAFamille, honneur et barbarie(Multidiffusion du 2 août)
17.15Vins à la carteLe pomerol(Multidiffusion du 31 juillet)
17.45Cuisines des terroirsLe Quercy(Multidiffusion du 27 juillet)
18.15Voyages, voyagesLa Sardaigne(Rediffusion du 2 août 2002)
19.00ARTE DÉCOUVERTELe futur est dans la nature (3)
19.45ARTE Info
20.00L’odyssée Cousteau (3)
20.45ARTE Météo
20.50LES MERCREDIS DE L’HISTOIREBerlin politique et bohème
21.45Après la uneSahara : le calvaire des touristes otages
22.35Le dessous des cartes
22.50CINÉMAPixote, la loi du plus faible
0.55ARTE Info
1.05Court-circuit (le magazine) n° 236Spécial Brésil
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0522
14.45Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)RBB
Au sommaire : des rabbins ortho-doxes que leurs barbes et leurspapillotes n’empêchent pas degoûter aux joies de la danse ; lesnonnes de Shaolin qui méditentet s’entraînent au kung-fu pourparvenir à briser des plaques debéton ; les rituels des adeptes duFalun Gong pour purifier le corpset l’esprit – et le risque qu’ils pren-nent en les pratiquant en Chine,où les autorités les jettent en prison ; un demi-million d’hin-douistes se rendent chaque annéeau temple de Tirutani, dans le sudde l’Inde, pour sacrifier leur che-velure aux dieux ; rencontre avecMario, un “primitif moderne” quis’impose tatouages et scarifica-tions.Multidiffusion le 6 août à 17.20
Certes, le GPS est efficace. Maisla nature a développé des tech-niques de navigation bien plusperformantes ! Désormais, s’inspi-rant des baleines, les sous-marinsutilisent la gravité pour déterminerleur position. Ce procédé de pilo-tage par magnétisme permet éga-lement aux médecins de naviguer
de façon très précise dans le cer-veau humain, afin de traiter deszones jusqu’ici inaccessibles.Multidiffusion le 10 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dansla nature sont également diffusés
le samedi vers 9.25 du 23 juillet
au 20 août dans “Science”.
Le système sonar du dauphin estun modèle dont l’homme s’estbien souvent inspiré. Le mode decommunication par sifflements estégalement utilisé par des habi-tants des Canaries. Mais c’est enMauritanie que nous est offert leplus bel exemple de coopérationentre l’homme et le dauphin : là,les dauphins rabattent les muletsdans les filets des pêcheurs...Sous-titrage pour sourds et malentendants
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
mercredi3/8 14.00 - 20.50
TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le futur est dans la nature (3)NavigationSérie documentaire de David Alrich (Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 13 novembre 2004)
Les plus grandes inventions sont directement inspirées de la nature… Ce soir, les baleines nous apprennent à naviguer.
20.00
L’odyssée Cousteau (3)Le chant des dauphins Documentaire de Jacques-Yves Cousteau et Jacques RenoirRéalisation : Jacques Renoir (France, 1972, 48mn)Commentaire dit par Pierre VaneckProduction : Jacques-Yves Cousteau, Marshall FlaumARTE FRANCE
De Gibraltar à la Mauritanie en passant par les Canaries, l’équipeCousteau observe les dauphins, se livre à des expériencesd’“écholocation” et filme un extraordinaire ballet aquatique.
Du 1er au 26 août, du lundi au vendredi à 20.00, retrouvez
le commandant Cousteau etson équipe pour une plongée
au fond des océans, desfleuves et des lacs du globe.
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23arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Au cœur du Berlin historique, dans le Scheunen-viertel, la place Rosa-Luxemburg, du nom de la mili-tante communiste assassinée non loin de là en 1919,est surtout connue pour l’imposant bâtiment de laVolksbühne avec ses six colonnes doriques. Cemagnifique théâtre populaire a été fondé en 1914.Sous la République de Weimar, Max Reinhardt etErwin Piscator en assurent la renommée. À la mêmeépoque, Ernst Lubitsch et Viktor Klemperer fré-quentent le cinéma Babylon, place Rosa-Luxemburg.En 1926, le KPD, le parti communiste allemand, yinstalle son siège, et son leader Ernst Thälmann y faitdes discours enflammés. Dans ce quartier animé,synagogues et écoles talmudiques voisinent avecbars mal famés et bordels. Avec l’arrivée de Hitlerau pouvoir, le lieu est rebaptisé Horst-Wessel-Platz,militant nazi qui a également donné son nom à unchant tristement célèbre. La Volksbühne jouent des
œuvres en phase avec la propagande nazie. Détruitepar les bombardements, elle sera reconstruite en1954. Dans les années 70, on y fait la part belle auxcréations de Benno Besson et Heiner Müller. Depuisla réunification, le metteur en scène Frank Castorfet le chorégraphe Johann Kresnik assurent sonrayonnement.Un hommage sera bientôt rendu à Rosa Luxemburgsur cette place qui porte son nom : l’artiste concep-tuel Hans Haacke a prévu d’y installer des plaquesde béton portant en lettres de cuivre des citationstirées de ses œuvres, de ses discours et de sa cor-respondance.La réalisatrice Britta Wauer, dont le documentaireD’exil en exil : la famille Rapoport, diffusé par ARTEen février 2004, a été maintes fois primé, fait alter-ner archives, dessins d’époque et images récentes.En passant avec subtilité des figures historiques auxhabitants d’aujourd’hui, elle confère à ce docu-mentaire une grande intensité et une grande émotion.Multidiffusion le 5 août à 16.45
20.50 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Berlin politique et bohèmeEn attendant son prochain réaménagement, la place Rosa-Luxemburg, à Berlin, semble sans âme. Ce lieu chargéd’histoire a pourtant vu passer nombre de personnalités de la culture et de la politique.
mercredi3/820.50 - 22.50
Documentaire de Britta Wauer (Allemagne,2005, 52mn)ZDF
21.45Après la uneSahara : le calvaire des touristes otagesDocumentaire de Katja Esson(Allemagne, 2005, 52 mn)Coproduction : ARTE, Zero FilmARTE G.E.I.E.
Cet été, Après la une revientchaque semaine sur un événe-ment qui a fait les gros titres desjournaux ces dernières années.Aujourd’hui : la prise d’otage detouristes européens au Saharaen 2003.En février 2003, en plein Saharaalgérien, trente-deux touristes alle-mands, autrichiens et suisses quifaisaient une randonnée sont prisen otages par des islamistes radi-caux. Pendant six mois, ils endu-rent une vie extrêmement péni-ble : la faim, la soif et surtout lachaleur qui peut grimper jusqu’à60 °C ! Deux ans après leur libé-ration, Katja Esson a rencontré desanciens otages et s’est renduedans le désert algérien.Multidiffusion le 4 août à 16.50
Après la une : du 13 juillet
au 31 août, le mercredi vers 21.40
(sauf le 27 juillet). Prochaine
émission le mercredi 10 août :
L’affaire Charlotte Washington.
22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2004, 10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 13 novembre 2004)
Pays-Bas (2)
L’autre pays du fromage enEuropeMembre fondateur de la Com-munauté européenne, ce petitpays est très actif au sein del’Union et joue un rôle de plate-forme commerciale européenne...Multidiffusion le 6 août à 8.45 et 18.45
Première partie le mercredi 27 juillet
à 21.35.
En partenariat avec
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arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0524
mercredi3/8 22.50 - 3.00
(Pixote, a lei do mais fraco)Film d’Hector Babenco
(Brésil, 1981, 2h05mn, VOSTF)Scénario : Hector Babenco, Jorge Durán,
José LouzeiroAvec : Fernando Ramos Da Silva (Pixote),
Jorge Julião (Lilica), Gilberto Moura (Dito),Edilson Lino (Chico), Zenildo Oliveira Santos
(Fumaça), Claudio Bernardo (Garatao)Image : Rodolfo Sánchez
Montage : Luiz EliasMusique : John Neschling
Production : Embrafilme, HB FilmesARTE FRANCE
LÉOPARD D’ARGENT, LOCARNO 1981
Livrée à la misère, une bande de gamins erre dansles rues de São Paulo, multipliant les petits larcins.Jusqu’au jour où la police débarque pour effectuerune grande rafle et emmène les jeunes vers descentres de redressement. Pixote est l’un de cesenfants. La première nuit de son séjour, marquéepar le viol d’un de ses camarades d’infortune, cons-titue le début d’une longue suite de brimades.Chaque jour apporte son lot de violence et decruauté, la direction du centre n’étant pas la der-nière à se salir les mains…
Triste réalitéRévélé par Pixote, la loi du plus faible, le cinéastebrésilien d’origine argentine Hector Babenco feragrâce à la renommée de ce film une brève carrière àHollywood avec Le baiser de la femme-araignée etIronweed, sans que ces œuvres atteignent la mêmeforce expressive. Une courte introduction au film mon-tre le réalisateur dans les favelas de São Paulo, où ilexplique que c’est ici qu’il a recruté ses jeunes acteurs.
Cette volonté de marquer le film du sceau du réalismese retrouve pleinement dans sa manière très crue dedécrire un univers sordide (et hélas toujours d’ac-tualité). Aucun détail ne nous est épargné, qu’il s’a-gisse d’un fœtus avorté dans les toilettes ou des fes-ses rougies de sang d’un enfant sodomisé. Cetteintransigeance formelle amène sur le fond à renvoyerdos à dos, et à mettre face à leurs responsabilités,policiers, éducateurs, infirmières… L’interprétationdes enfants, plus crédibles les uns que les autres, faitparticulièrement froid dans le dos quand on imagineun instant le genre de situations qu’ils ont pu véri-tablement connaître. Parmi eux, Fernando RamosDa Silva, l’interprète de Pixote, a été abattu par la policedans d’obscures circonstances, six ans après la sor-tie du film. Il avait à peine 19 ans. Le chanteur NickCave, qui a habité un temps à São Paulo, lui a dédiéun de ses albums, Tender prey, et a repris plus tardla chanson traditionnelle “Foi na cruz” que l’onentend dans le film.En partenariat avec
22.50 |CINÉMA
Pixote,la loi du plus faibleLe dur apprentissage de la vie d’un jeune garçon des quartierspauvres de São Paulo. Un film cru et expressif servi par dejeunes acteurs recrutés dans les favelas, qui dépeint un univershélas toujours d’actualité.
Programmation spéciale“année du Brésil”
LE CINÉMA BRÉSILIEN SUR ARTE
> La fiancée rebelle,
le mardi 2 août à 22.50
> Pixote, la loi du plus faible,
le mercredi 3 août à 22.50
> Court-circuit (le magazine) spécial
Brésil, le mercredi 3 août à 1.05
Le court métrage brésilienRencontre avec quatre jeunes réali-sateurs brésiliens qui donnent unaperçu de leur univers à travers despetits films tournés avec unecaméra Super-8.
Le KinoforumDepuis cinq ans, le Festival inter-national du court métrage de SãoPaulo organise les ateliers duKinoforum, où des jeunes desfavelas réalisent des courtsmétrages.
Le piège(The rat trap)Court métrage de Pedro Carvana(Brésil, 2004, 18mn, VOSTF)
Trois voyous se retrouvent pourréaliser un coup apparemmentfacile : s’emparer du magot et desbijoux d’une veuve qui vit seuledans une villa…
De la fenêtre de ma chambre(Da janela do meu quarto)Court métrage documentaire de Cao Guimarães(Brésil, 2004, 5mn, VOSTF)Production : Cinco em Ponto
De la fenêtre de sa chambre, leréalisateur a filmé deux enfantsen train de jouer sous la pluie…
DesirellaCourt métrage d’animation de Carlos Eduardo Nogueira(Brésil, 2004, 11mn, VOSTF)
Après avoir conclu un pacte avecle diable, une vieille femme reçoitdes chaussures qui, une fois à sespieds, la transforment en bimbo…
Trucs, potions et autresarticles de confiance(Truques, xaropes e outros artigos de confiança)Court métrage d’Eduardo Goldenstein(Brésil, 2003, 16mn, VOSTF)Production : Aion cinematográfica ltdaARTE G.E.I.E.
Trois personnages fantasques, unvendeur d’ours en peluche, unmagicien et un pickpocket, serencontrent dans une rue du cen-tre de Rio…
Au nom du père(Em nome do pai)Court métrage de Júlio Maria Pessoa(Brésil, 2002, 17mn, VOSTF)(Rediffusion du 10 mars 2004)
Une famille de São Paulo estconfrontée à l’alcoolisme du père…
25arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
mercredi3/8
Multidiffusion le vendredi 5 août à partir de 15.15 avec, en plus,le moyen métrage de Jaak Kilmi Le temps d’une visite.
> En liaison avec www.arte-tv.com
Programmation spéciale“année du Brésil”
1.05
Court-circuit (le magazine) n° 236Spécial BrésilLe magazine du court métrage (Allemagne, 2005, 45mn)ZDF
Zoom sur la génération montante du court métrage brésilien.
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Trucs, potions et autres articles de confianceLe piège
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14.00Les fermetures sous toutes les coutures(Multidiffusion du 28 juillet)
14.45Album de famille
15.15La double vie de Frank Sinatra(Multidiffusion du 17 juillet)
16.50Après la une(Multidiffusion du 3 août)
17.45Cuisines des terroirsLa Basilicate(Multidiffusion du 28 juillet)
18.15Voyages, voyagesLes Pouilles et la Basilicate(Rediffusion du 22 août 2002)
19.00ARTE DÉCOUVERTELe futur est dans la nature (4)
19.45ARTE Info
20.00L’odyssée Cousteau (4)
20.45ARTE Météo
20.50CINÉMAÉtat de siège
22.45LA VIE EN FACEPère de fortune
23.40PopObsession (2)Ebony and ivory
0.35ARTE Info
0.50Un crime dans la tête(Multidiffusion du 17 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0526
14.45Album de familleAdopter,un long parcoursRédactrice en chef : Laure SiaudRéalisation : Christine Lamotte(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE
Éducation, famille, modes devie… Comment s’y prennent nosvoisins européens?
Aujourd’hui : l’adoption.Les procédures d’adoption sontplus ou moins longues et compli-quées, et plus ou moins régle-mentées selon les pays. En Europedu Nord et en Italie, elles sontrelativement simples : les futursparents doivent s’adresser à unorganisme agréé par l’État. EnFrance, au contraire, l’adoptionest peu organisée : les organismesagréés sont débordés et la plupartdes couples sont obligés de sedébrouiller seuls.Multidiffusion le 7 août à 8.00
et le 8 août à 17.45
De tous les sens, la vue est le plusimmédiat et le plus vital. La naturenous montre que l’œil humain estloin d’être parfait et que de nom-breuses zones du spectre visuelnous échappent complètement.Certains animaux voient bienmieux que nous ! La vision parinfrarouge du cobra trouve unlarge champ d’application dans
l’armée. Et le système de visionsonore développé par la chauve-souris est aujourd’hui adapté auxvéhicules pour handicapés…Multidiffusion le 11 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dansla nature sont également diffusés le
samedi vers 9.25 du 23 juillet au 20
août dans “Science”.
Les prises de vues sous-marinespermettent d’observer les castorsen train de construire leurs mai-sons, d’accumuler des réserves denourriture pour l’hiver, et surtoutd’aménager au fond des lacs lescouloirs grâce auxquels ils pour-ront circuler sous la glace.Pendant tout un hiver, les plon-geurs ont vécu dans une baraquespécialement aménagée. Un cou-ple de castors en détresse qu’ilsont pris sous leur protection tientle principal rôle dans ce film.Sous-titrage pour sourds et malentendants
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
jeudi4/8 14.00 - 20.50
TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le futur est dans la nature (4)VisionSérie documentaire de David Alrich (Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 14 octobre 2004)
Les plus grandes inventions en matière de communication,de navigation ou d’architecture sont directement inspirées de la nature… À suivre jusqu’à vendredi.
20.00
L’odyssée Cousteau (4)L’hiver des castors Documentaire de Jacques-Yves CousteauRéalisation : Jacques-Yves Cousteau, Philippe Cousteau (France, 1975, 48mn)Commentaire dit par Pierre VaneckProduction : Jacques-Yves Cousteau, Marshall FlaumARTE FRANCE
Dans le Grand Nord canadien, le commandant Cousteau et son équipe de plongeurs ont filmé les castors, menacés par la rigueur des hivers et aussi par une trop grande proximitéavec les hommes.
Du 1er au 26 août, du lundi au vendredi à 20.00, retrouvez
le commandant Cousteau etson équipe pour une plongée
au fond des océans, desfleuves et des lacs du globe.
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27arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Film de Costa-Gavras(France, 1973, 1h55mn)Scénario : Costa-Gavras,
Franco Solinas, Jorge SemprúnAvec : Yves Montand (Santore),
Renato Salvatori, Jacques Weber,Jean-Luc Bideau, Maurice Teynac,
Evangeline Peterson, Yvette Etiévant,Otto Eduard Hasse
Image : Pierre-William GlennMusique : Mikis TheodorakisProduction : Jacques Perrin
ARTE FRANCE / ARD(Rediffusion du 9 septembre 1996)
PRIX LOUIS-DELLUC 1973
CYCLE COSTA-GAVRAS
> Z, le lundi 1er août à 20.50
> État de siège,
le jeudi 4 août à 20.50
> L’aveu, le lundi 8 août à 20.50
Uruguay. Après l’enlèvement du conseiller améri-cain Philip Michael Santore par la guérillaTupamaros, une gigantesque battue policière estorganisée. On retrouve le cadavre de Santore dansune voiture abandonnée. Marié, bon père de famille,spécialiste des transmissions et communications, iltravaillait auprès du gouvernement uruguayen pourl’Agency for International Development. Pourquoia-t-il été enlevé puis condamné à mort et exécuté ?
Contre toute oppressionCosta-Gavras est parti d’un fait authentique : l’enlè-vement et l’exécution de Dan Mitrione, le 31 juillet 1970à Montevideo par les Tupamaros. Son but : recons-tituer l’affaire et débusquer la vérité. Car cetAméricain bien tranquille, œuvrant sous couvert d’as-sistance humanitaire, est en fait chargé de diffuser enAmérique latine les méthodes de l’Académie inter-nationale de police de Washington. Une école où lespoliciers étrangers viennent prendre des leçons derépression par la torture et de contre-guérilla urbaine.En instruisant le cas Mitrione-Santore, Costa-Gavrasréalise un film d’action avec rafles, barrages, fouilles
et enquêtes. Le scénario (coécrit avec Jorge Semprún)est d’une efficacité remarquable. La tension monte toutau long des interrogatoires qui dévoilent les véritablesactivités de l’agent américain, pendant que l’étau seresserre autour des Tupamaros. S’il n’y a pas desuspense quant au sort réservé à Santore, État desiège est bien un thriller, en même temps qu’un filmtémoignage parfaitement maîtrisé. Malgré les sympathiesévidentes du réalisateur, qui vont aux révolution-naires, Costa-Gavras évite de faire leur apologie – laviolence règne aussi dans leur camp. En face, Santoren’est pas un “salaud” : c’est un bourreau sincère,convaincu de la justesse de la cause anticommuniste.Dans le rôle du député grec réformateur victime descolonels (Z), dans celui du communiste tchèque broyélors d’un procès fantoche (L’aveu), Yves Montandavait déjà collaboré aux deux premiers opus de latrilogie politique de Costa-Gavras. S’il joue ici les anti-héros, il contribue une fois de plus à dénoncer l’op-pression, d’où qu’elle vienne.Multidiffusion le 11 août à 0.55
En partenariat avec
Lire notre entretien avec Costa-Gavras pages 16 et 17.
20.50 |CINÉMA
État de siègeAprès le régime des colonels en Grèce dans Z, Costa-Gavrasdénonce le soutien américain aux régimes dictatoriauxd’Amérique latine. Un thriller politique rigoureux et efficace,avec Yves Montand en agent de la CIA.
jeudi4/820.50 - 22.45
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0528
jeudi4/8
Thomas Heurlin est issu de la grande bourgeoisie. Sonaventure d’un soir avec une jeune fille de conditiontrès modeste se solde par la naissance de la petite Karina.Or, rien ne prédispose ce jeune homme de 17 ans àdevenir père. Deux ans plus tard, la décision de lajustice tombe : Thomas se voit attribuer la paternitéde la fillette. Mais il se sent injustement puni et refusetout contact avec la mère et l’enfant. À 10 ans, Karinaformule cependant le souhait de rencontrer son pèreet de vivre quelque temps avec lui. Thomas fait alorsla connaissance d’une préadolescente qui sait à peinelire et écrire, semble tout ignorer des principes élé-mentaires d’hygiène corporelle et ne correspond enrien à l’image qu’il pouvait se faire de sa fille. Karina,quant à elle, s’attend à trouver un peu d’amourpaternel. Au lieu de cela, elle découvre un hommefroid, attaché à combler au plus vite une éducationlacunaire. Aujourd’hui, Karina est une jeune mamande 21 ans. Les relations avec son père n’ont pas vrai-ment évolué. Elle suit une thérapie pour essayer d’yvoir plus clair. De son côté, Thomas Heurlin se rendrégulièrement chez un psychologue : il ressent lebesoin de parler de cet amour qu’il ne parvient pasà ressentir pour celle qui est pourtant sa fille. C’estlà que la caméra entre en scène…
22.45 | LA VIE EN FACE
Père de fortuneLongtemps, Thomas Heurlin a vécu sa paternitécomme une punition. Aujourd’hui, lui et sa filletentent de mettre des mots sur leur souffrance.Chacun de son côté.
Documentaire de Thomas Heurlin(Danemark/Norvège/Allemagne, 2001, 54mn)ZDF(Rediffusion du 2 août 2002)
Devant la caméra, deux êtrescherchent à comprendre pourquoileur relation est un échec.
22.45 - 3.00
23.40
PopObsession (2)Retrouvez les génies d’hier et d’aujourd’hui qui ont fait le son des musiques pop rock :instrumentistes, DJ, chanteurs… Des secrets de fabrication et des passions à découvrir lors de cinq pop sessions éclectiques,tous les jeudis soir jusqu’au 25 août. Ce soir : les claviers électroniques.
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jeudi4/8
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Série documentaire (Allemagne, 2005, 5x52mn)Coproduction : ARTE, ZDFZDF
Qu’est-ce qui fait le son du hard rock ou de la house ?Qui se cache derrière les plus belles mélodies du siè-cle ? Qui sont les instrumentistes tapis dans l’om-bre des stars ? La musique est-elle une question detechnique ou d’inspiration ? Génies de la basse, fousdu clavier, percussionnistes virtuoses, accros desplatines et chanteurs célèbres vous donnent rendez-vous chaque jeudi jusqu’à fin août pour mieux son-der les mystères de la pop. Cinq sessions musicalesdivertissantes, où l’on rencontre des passionnés dumonde entier, des pionniers (Les Paul, ElvisPresley…) aux idoles du moment (White Stripes,The Strokes, Benjamin Biolay…). Où l’on découvreégalement toutes les recettes du son rock, mais aussila relation passionnée qu’entretiennent certains hom-mes avec leur instrument… jusqu’à l’obsession.
2. Ebony and ivoryDocumentaire de Simone Owczarek
En inventant le synthétiseur, Robert Moog révolu-tionne la musique : il intègre des circuits électro-niques dans un piano (geste ô combien hérétiquepour les puristes), sert d’entremetteur entre la popet la musique classique et inaugure un nouveaugenre : la musique électronique. C’est Keith Emerson,du groupe Emerson, Lake and Palmer, qui, dans les
1. While my guitar gently weeps(le jeudi 28 juillet à 23.20)
2. Ebony and ivory(le jeudi 4 août à 23.40)
3. Slave to the rythm(le jeudi 11 août à 23.50)
4. God is a DJ(le jeudi 18 août à 23.05)
5. Killing me softly(le jeudi 25 août à 23.30)
années 70, crée le premier tube du genre. Il allaitjusqu’à donner des coups de poing ou de sabre àses claviers pour en tirer les sonorités les plus ori-ginales. Depuis, la pop synthé a fait du chemin :Jean-Michel Jarre en fera des shows ; Depeche Modeet Kraftwerk le son des années 80… Aujourd’hui,les claviers ont de nouveau le vent en poupe : RufusWainwright chante accompagné d’un clavier clas-sique, et Air réutilise des synthétiseurs pour samusique “electrorétro”.Multidiffusion le 6 août à 17.50
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Ci-contre Depeche Mode,ci-dessous Kraftwerk en concert,et à droite, Air.
14.45ARTE Europa(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF(Rediffusion du 6 mai)
Chaque semaine, l’Europe bouge,qu’il s’agisse de politique, d’éco-nomie, de société ou de culture.ARTE Europa en rend compte à tra-vers ses reportages. Aujourd’hui :la musique en Europe.Multidiffusion le 7 août à 13.30
15.15Court-circuit (le magazine) n° 236Le magazine du court métrage(Allemagne, 2005, 1h34mn)ZDF
Multidiffusion de l’émission du 3 août enrichie d’un moyenmétrage.
Le temps d’une visite(Külla tuli)Moyen métrage de Jaak Kilmi(Estonie, 1998, 40mn, VOSTF)Production : Eesti Telefilm ETV,Heategevusfond Diplomfilm, Tallinnfilm(Rediffusion du 25 juin 2004)
Une parabole à l’atmosphèreintense, qui convainc par sonhumour décalé.Déçu par la vie urbaine, le jeuneLéopold décide d’aller vivre à lacampagne, dans l’espoir d’y entre-tenir des rapports humains pluspositifs et sincères. Il élit domicilechez une famille qui vit retiréedans une forêt. En contrepartiedes repas et de l’hébergement, ildoit aider le père à creuser unetranchée qui protégera la maisondu feu. Contrairement aux appa-rences, l’atmosphère n’est pas sitranquille que ça…
14.00Manu,paradis naturel(Multidiffusion du 29 juillet)
14.45ARTE Europa
15.15Court-circuit (le magazine) n° 236
16.45Berlin politique et bohème(Multidiffusion du 3 août)
17.45 (PDC : 17.40)Cuisines des terroirsLa Styrie(Multidiffusion du 29 juillet)
18.15Voyages, voyagesL’Émilie(Rediffusion du 29 août 2002)
19.00ARTE DÉCOUVERTELe futur est dans la nature (5)
19.45ARTE Info
20.00L’odyssée Cousteau (5)
20.45ARTE Météo
20.50FICTIONLes Ritaliens
22.25>0.50THEMAFaux et usage de faux
22.25Faux tableaux dans vrais paysages islandais
23.20Citizen cam
23.45Documents interdits
0.50ARTE Info
1.05Mata Hari agent H21(Multidiffusion du 28 juillet)
2.40Petite Russie(Multidiffusion du 27 juillet)
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0530
La vitesse : encore un domaine oùl’observation des animaux est bienutile. En imitant les libellules,l’homme a développé de nouvel-les combinaisons pour les pilotesamenés à subir des vitesses extrê-mes. L’étude du système de respi-ration du faucon a permis de met-tre au point des moteurs atteignantMach 8 (soit 2,7 km / seconde !).
Quant à l’espadon, il a inspiré unenouvelle génération de torpillesqui, une fois lancées, flottent lit-téralement dans une bulle d’air etatteignent des vitesses inégalées…Multidiffusion le 12 août à 18.15
Les cinq épisodes du Futur est dansla nature sont également diffusés le
samedi vers 9.25 du 23 juillet au 20
août dans “Science”.
Sur l’île d’Isabela, au large duMexique, l’équipe de la Calypso,appuyée par un avion Catalina etpar le sloop Serenade, a pu obser-ver le comportement des fous àpattes bleues, des pélicans et sur-tout des frégates dont l’envergurepeut atteindre deux mètres.Pendant neuf mois, elle a filméleurs amours, la construction des
nids, l’élevage des jeunes, maisaussi une tempête tourbillonnanted’oiseaux affamés, séquence dignedu film d’Hitchcock...Sous-titrage pour sourds et malentendants
Du 1er au 26 août, du lundi
au vendredi à 20.00, retrouvez le
commandant Cousteau et son équipe
pour une plongée au fond des océans,
des fleuves et des lacs du globe.
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
vendredi5/8 14.00 - 20.50
TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le futur est dans la nature (5)VitesseSérie documentaire de David Alrich (Royaume-Uni, 2003, 5x43mn)Production : Beyond ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 15 octobre 2004)
Les plus grandes inventions sont directement inspirées de lanature… Dernier épisode ce soir : comment gagner de la vitesse ?
20.00
L’odyssée Cousteau (5)Coups d’ailes dans la merDocumentaire de Jacques-Yves Cousteau (France, 1976, 48mn)Réalisation : Philippe CousteauCommentaire dit par Pierre VaneckProduction : Jacques-Yves CousteauARTE FRANCE
Sur l’île d’Isabela, minuscule rocher dans l’océan Pacifique,Cousteau et son équipe ont filmé pélicans et frégates et réaliséles premières prises de vues sous-marines de leurs plongeons.
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31arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
Téléfilm de Philomène Esposito(France, 2000, 1h30mn)Scénario, adaptation et dialogues :Natalie Carter, Philomène EspositoAvec : Ennio Fantastichini (Francesco),Salomé Lelouch (Anna),Roland Giraud (Moreau),Veronica Pivetti (Vittoria),Julia Maraval (Pasqualina),Margarita Lozano (la nonna),Danièle Lebrun (Mme Moreau),Martin Esposito (Gino)Image : Michel SouriouxSon : Norbert GarciaMontage : Michel KlochendlerCoproduction : ARTE France, Alya, France 3,PFA Films, RTBF, Les Films de la PlumeARTE FRANCE(Rediffusion du 12 avril 2002)
La famille Rinaldi a quitté la Calabre pour le sud dela France dans les années 50. En arrivant, Vittoria aaccouché d’Anna, sa deuxième fille. Anna, sa sœurPasqualina, leurs parents et la nonna, la grand-mère,vivent dans une maison modeste, propriété desMoreau qui emploient Francesco, le père, commegardien, et Vittoria comme aide ménagère. À forcede travail, les Rinaldi ont acheté un bout de terrainavec cabanon et vue sur la mer. Anna se promènesouvent avec son père dans les collines, où ils chas-sent le lièvre et rêvent de la maison que Francescoveut construire pour les siens. Pasqualina, sage etstudieuse, a la faveur des Moreau, qui n’ont pasd’enfants. Moreau persuade Francesco de se lancerdans le bâtiment, lui prête de l’argent et lui fournitson premier gros chantier : la rénovation – au noir– d’une villa pour son ami Canapa…Multidiffusion le 9 août à 15.15 et le 21 août à 14.45
Sous-titrage pour sourds et malentendants
Audiovision pour aveugles et malvoyants
Anna et les CalabraisL’histoire des Rinaldi, famille calabraise émigrée enFrance, est vue à travers le regard d’Anna (SaloméLelouch), fillette d’une douzaine d’années qui ouvretout grands ses yeux sur le monde. Ce qu’elle voit lablesse : les œillades enflammées que se lancentPasqualina et Gino ; les tentatives de madameMoreau (Danièle Lebrun) pour s’approprierPasqualina, qu’elle veut attirer chez elle sous prétextede lui offrir la possibilité d’étudier au calme ; la façondont monsieur Moreau (Roland Giraud) se sert deFrancesco et le prend au piège de sa droiture… Annaest l’œil – d’ailleurs Gino lui offre un vieil appareilphoto pour son anniversaire –, et c’est aussi par elleque le destin des Rinaldi va basculer. Les Ritaliens,saga familiale pas toujours tendre, évoque une époqueoù les “Ritals” étaient en butte au racisme desFrançais, montaient des murs à tour de bras et sebattaient pour l’avenir de leurs enfants. Une fictionau parfum “cavannesque”, la Méditerranée en plus.
20.50 |FICTION
Les RitaliensEntre le sud de l’Italie et le sud de la France, le destin d’une famille calabraiseémigrée en butte aux difficultés économiques et au racisme. Salomé Lelouch incarneune fillette au regard lucide, et Roland Giraud un Français égoïste et manipulateur.
vendredi5/820.50 - 22.25
En partenariat avec
“T’as qu’à aller vivre chez les Moreau, ils font moins de bruit que les Macaronis !” (Anna à sa sœur Pasqualina)
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22.25 - 3.00
arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|0532
vendredi5/8
22.25>0.50 |THEMA
Faux et usage de fauxÀ la rencontre des faussaires, imposteurs et maîtres dans l’art de faire vaciller le réel. Un voyage étonnant au pays du vrai faux,avec en ouverture une enquête sarcastique de Solveig Anspach sur un trafic de faux tableaux en Islande.
23.20Citizen camDocumentaire de Jérôme Scemla(France, 1999, 24mn)Production : Kalamazoo International,Canal +, Paris Première, Sylicone,Saga Films(Rediffusion du 21 octobre 2003)FIPA D’OR DU PROGRAMME COURT, BIARRITZ 2000
Grâce aux caméras de sur-veillance, les habitants deReykjavik se surveillent eux-mêmes en se regardant à la télé.Inquiétant.Depuis 1997, la chaîne islandaiseHumaniTV explose l’audimat.Créée par les forces de police,cette chaîne retransmise sur lecanal 8 se contente de diffuser ceque filment les centaines de camé-ras de surveillance disséminées àtravers la ville. Chez eux, les habi-tants adorent regarder desinconnus, leurs enfants ou leursamis. Triomphe de la transparenceou abus de pouvoir ? Un repor-tage parano.
Multidiffusion le 7 août à 2.20
23.45DocumentsinterditsDocumentaire de Jean-Teddy Filippe(France, 1993, 52mn)(Rediffusion du 1er avril 1998)
Fantômes, morts-vivants, extra-terrestres... On nous cache tout,on nous dit rien ! Les adeptes dela théorie du complot vont êtreservis : la vérité, sur tout un tasde phénomènes inexpliqués, vapeut-être nous être révélée cesoir... Qui a dit que la vérité étaitailleurs ?Au programme :Les plongeurs : une indiscrétiond’ambassade lève le voile sur uneterrifiante réalité.L’enfant : l’histoire du petit Petervue à travers les documents fil-més par son père.Les fantômes : voyage au pays deceux “que l’on ne nomme pas”.Le naufrage : le seul rescapé dunaufrage du Véga est témoin d’unphénomène surnaturel.Le pique-nique : un film d’ama-teur permet de faire la lumière surle pique-nique tragique deRoaxaca Zone.Le cas Fergusson : nuit tragiquepour l’équipe du “At Once Show”...L’extraterrestre : désinformationou réalité ? Le secret levé sur l’échange de Takohamo.La Sibérie : la dure réalité desoubliés de la guerre froide.
33arte magazine n° 31 du 30|07|05 au 5|08|05
vendredi5/8
En 1997, à Reykjavik, plusieursplaintes sont déposées contre lagalerie Borg pour vente de fauxtableaux. C’est le début d’une lon-gue enquête au sein du petit mar-ché de l’art islandais. Des exper-tises sont menées par la policeavec l’aide de chimistes et de res-taurateurs. Signatures falsifiées,coups de pinceau imités… unecentaine d’œuvres de maîtresislandais sont ainsi déclarées faus-ses. Le marchand d’art JonasFreydal et le directeur de la gale-rie Petur Thor sont mis en accu-sation… La réalisatrice SolveigAnspach a recueilli les témoigna-ges des principaux protagonistesde l’affaire : l’inspecteur, les col-lectionneurs et acheteurs trompés,les faussaires présumés, lesexperts, mais aussi un peintre, unromancier… Elle en profite pourdépeindre non sans humour sonpays natal, île où tout le monde seconnaît, où les prisons ressem-blent à des fermes à ciel ouvert,où l’art n’est pas réservé à l’élite…
Faux en rireEn choisissant de mettre tous lesprotagonistes sur le même plan,sans en stigmatiser aucun, SolveigAnspach, réalisatrice de Haut lescœurs ! (1999), nous entraîne dansune drôle d’histoire de falsificationislando-islandaise. Ici, point degrands maîtres mais des artistesconnus uniquement sur l’île, dont
les plus anciennes œuvres datentdu XXe siècle et ornent les murs denombre de maisons bourgeoises,parfois jusqu’à saturation. Avec unhumour à froid et une caméra àdistance, la réalisatrice retrace l’af-faire tout en dressant une galeriede portraits pince-sans-rire : des col-lectionneurs (dont des hommespolitiques) qui ont peur de passerpour des idiots avec leur fauxtableau, des équipes de policedébordées par l’affaire, un mar-chand d’art à la fois cynique et pas-sionné, un directeur de galeriedevenu serveur dans un restaurantchinois au fin fond de l’Islande, quiprofite de son incarcération pourpeindre des tableaux à la manièred’un de ses anciens élèves. Sonséjour en prison tient plus d’unecolonie à la ferme que d’une viecarcérale, ainsi que le montre uneséquence pour le moins cocasse,montée à partir d’images qu’il alui-même filmées. En restituant lesdifférentes étapes de la plus impor-tante enquête menée en Islande,Solveig Anspach fait ainsi vacillerla limite entre le vrai et le faux.Entre les vrais faux, les faux fauxet les faux vrais, son récit s’amuseà nous embrouiller. Avec pourchute finale un directeur acquitté,des faux tableaux en circulation etdes collectionneurs qui préfèrentgarder leurs imitations. Après tout,ce sont des vrais faux et la valeurartistique est subjective !
ARTE FRANCE
22.25Faux tableaux dans vrais paysages islandaisDocumentaire de Solveig Anspach (France, 2004, 50mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, Vera Liv Films
Une affaire de faux tableaux islando-islandaise donne lieu à une enquête étonnante et à une galerie de portraits pince-sans-rire. Par la cinéaste d’origine islandaise Solveig Anspach (Haut les cœurs !).
“Je n’avais qu’à appuyer sur cebouton pour montrer ces imagesen direct à douze millions despectateurs. Mais je n’ai jamais eu le courage de le faire.”(Citizen cam)
W E BSur arte-tv.com
Marlon BrandonHommage à l’un des plus grands acteurs ducinéma : programmes, portrait, documentation.
Wim WendersPour fêter les 60 ans du cinéaste allemand : ses derniers films et un retour sur sa filmographie.
De Yalta à PostdamLes deux conférences de Yalta et Potsdamdécortiquées.
Et retrouvez chaque mois dans ARTE Histoire les rubriques : la photo du mois, l’actualitéhistorique et les tabous de l’histoire.> www.arte-tv.com/histoire
Sur arte-radio.com
Métal-Hurlant : la machine à rêverUn grand documentaire sur l’histoire de cemagazine SF-BD-Rock qui a marqué les années 70et 80, avec les témoignages de Jean-PierreDionnet, Frank Margerin, Étienne Robial…
Comment la fellation a sauvé mon couplePour sauver son couple menacé par la routine et l’absence de communication, Élise, 30 ans, a inventé la “suçothérapie”.
Je découvre mon enfant (9)Suite et fin du journal intime de Perrine Kervran,jeune mère en formation : les parents partent seulsen vacances, Noémie, leur fille, joue avec uncopain de son âge...
J’ai mal là, par Martin WincklerTous les quinze jours, Martin Winckler, médecin etécrivain (La maladie de Sachs, Les trois médecins)parle santé.
En ligne à partir du 6 juillet surwww.arteradio.com
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D’ARTE
F A XVirginie Wagon tourne pour ARTEVirginie Wagon tourne Entre deux mères à Marseilleet dans la région parisienne, avec Catherine Jacob,Maeva Munoz, Arly Jover et Olivier Marchal dansles rôles principaux. Cette fiction fera partie d’unecollection pour ARTE sur les relations entre mère et fille. Coscénariste d’Erick Zonca sur Éternelles,Seule, La vie rêvée des anges et Le petit voleur,Virginie Wagon a réalisé en 2002 pour ARTE FranceSous mes yeux, l’un des téléfilms de la collection“Masculin / Féminin”.
Contact presseDorothée van Beusekom / Florence Bouché01 55 00 70 46 / [email protected] [email protected]
ARTE au Festival du filmde JérusalemPrincipal rendez-vous de cinéma et dedocumentaire en Israël, le Festival du film de Jérusalem, dirigé Lia Van Leer, se tient cetteannée du 7 au 16 juillet. Pas moins de quatorzecoproductions d’ARTE sont sélectionnées en compétition. Parmi elles :> des téléfilms : La porte du soleil de YousriNasrallah, Kebab connection d’Anno Saul ;> des longs métrages : Le grand voyage d’IsmaëlFerroukhi (photo), Los muertos de LisandroAlonso, Un nuage au bord du ciel de Tsai Ming-Liang, Strangers de Malgorzata Szumowska, Familia rodante de Pablo Trapero ;> des documentaires : La langue ne ment pasde Stan Neumann, Les deux vies d’Eva d’EstherHoffenberg, Chats perchés de Chris Marker, El perro negro de Peter Forgacs, The greatcommunist bank robbery d’Alexandru Solomon,Écrivain d’O de Pola Rapaport ;> et un spectacle : Le rossignol de ChristianChaudet.
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Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707
Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]
Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]
RédacteursBarbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected] James (70 56)
Maquettiste Garance de Galzain (70 55)[email protected]
Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected] Barrenexea
TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)
CollaborationJacqueline Letteron, Sophie Patois,Abdessamed Sahali
Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.
© Couverture : DR
Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 31 jeudi 7 juillet 2005Impression STIPA, Montreuil
LA SEMAINE PROCHAINE
ADULTÈRE COMMENT FAIRE ?
Ils se cachent, vivent dans le mensonge et la culpabilité et bravent
l’interdit avec jouissance. Qui sont les infidèles ? Une soirée consacrée
aux amants licencieux avec le diabolique et minutieux film de François Truffaut,
La peau douce (en photo : Françoise Dorléac).
THEMA “INFIDÈLEMENT VÔTRE”, LE DIMANCHE 7 AOÛT À 20.40
vivonscurieux.
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