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N°151 - Avril 2015

LES HÉRITIERSLES «FILS DE» SE FONT UN PRÉNOM

MARRAKECHNos bons plans week-end

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Lyonpeople.com n°151 - Avril 2015Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Raisa Kanareva

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected] Benjamin Solly [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Maquettiste Valérie Barranco [email protected] Photographe webmaster Fabrice Schiff [email protected] collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Pascal Auclair et Laurette.Photographes Saby Maviel, Alain Rico, et Anik M. Chef de Publicité Axelle Lamiche [email protected] 06 11 19 04 43Comptable Valérie Vacher [email protected] Agence Coyote Pub Bruce Mathieu [email protected] 06 15 55 20 52

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06Tél. : 04.72.82.97.78Fax : 04.72.43.92.05

Héritier : c’est un homme qui vous prend le pouls chaque fois qu’il vous serre la main. ». Cette délicieuse saillie de Catherine Nay, associée à celle d’André Prévost « Le pharmacien est un

marchand d’espoir aussi bien pour les héritiers que pour le malade » traduit un sentiment bien français, quand est abordé le tabou de l’héritage. Mais tous les héritiers sont-ils à mettre dans le même sac ? Nous laisserons à nos confrères de l’Humanité le soin maniaco-dépressif de vilipender les acteurs d’une chaîne de la transmission sur laquelle notre pays a forgé son histoire. Depuis toujours, Lyon s’est construit autour de puissantes dynasties aristocratiques et bourgeoises puis industrielles et commerciales. Cette tradition trouve aujourd’hui son prolongement dans les success-story des familles Merieux (Alain et son fils Alexandre), Dentressangle (Norbert et Pierre-Henri), Aulas (Jean-Michel et Alexandre qui a bien grandi depuis cette photo prise en 2004), pour les plus connues. A travers 14 portraits, nous avons choisi de vous présenter des jeunes gens dont le parcours aux quatre coins de la presqu’île ou de la planète a pour dénominateur commun la volonté d’entreprendre et de s’affranchir de la tutelle paternelle. Même s’ils ne connaissent pas la peur du lendemain, tous partagent la même ambition : se faire un prénom.

Marc Polisson

Il y a héritier et héritier

Édito Avril 2015

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Ce magazine comporte un encartage Lyon Vert Scope

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Sommaire Avril 2015

+ d’infos sur www.lyonpeople.com

La vie lyonnaise

La vie économique

La vie politique

La vie culturelle

La vie golfique

Brèves de comptoir

La vie gastronomique

La vie hôtelière

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NEWS

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STORY Marrakech PeopleLOU Rugby - Toulon

Le Barthologue de Jean-Marc Channelet

Mois par Moi

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DOSSIER SPÉCIAL

LES HÉRITIERS ~ 25 à 50 ~

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Les 13 soirées qu’il ne fallait pas manquer

58 VU !

Carnet Mondain78 ET AUSSI...

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E xclusif. Dernier avatar du fiasco de la rue Grolée (Lyon 2), la fermeture de son bureau de poste. Conséquence logique de la déshérence totale de ce quartier de la Presqu’île qui

devait être l’avenue Montaigne lyonnaise… Le quartier Grolée – dont les commerces ont été complètement désertés suite à trois opérations successives de spéculation immobilière initiés par la municipalité socialiste de Gérard Collomb – va voir son bureau de poste fermé au plus tard fin mai. En effet, le fond souverain d’Abu Dhabi, propriétaire de l’immeuble, a décidé de poursuivre sa politique de la terre brûlée en refusant de renouveler le bail du local. Depuis fin 2012, l’entreprise publique se retrouve dans une situation ubuesque, payant son loyer mais

ne disposant d’aucun « titre de séjour » en règle. Une situation qui ne pouvait perdurer, d’où la décision de fermeture définitive. La direction de la Poste a prévu des mesures d’accompagnement pour ses usagers. Pour les particuliers, ce sera sans doute un des derniers commerces avoisinants qui prendra le relais en tant que point postal et point colis. Les professionnels auront droit à un entretien personnalisé. Dans le même temps, les agences immobilières chargées de la commercialisation des pas de porte de la rue continuent de s’écharper devant les tribunaux. Depuis 10 ans, la rue «Fantôme» aura fait couler beaucoup d’encre et perdre de précieuses ressources à la Ville de Lyon. Denis Broliquier, maire du second arrondissement, chiffre le manque à gagner à 100 millions d’euros.

LA VIE LYONNAISE / Par Marc PolissonNEWS

RUE GROLÉELe bureau de poste va fermer ses portes

LES POTINS D’ANGÈLE CÉLÈBRENT LE 15e ANNIVERSAIRE DE LYON PEOPLE

L’hebdomadaire confidentiel s’est arra-ché – cette semaine-là – comme des petits pains ! Et pour cause, dans son édition du 11 mars 2015, Gérard An-gel himself soufflait les 15 bougies de Lyon People. Une parure 100% pure soie lyonnaise qui retrace l’aventure éditoriale d’une décennie et demi de peoplerie entre Saône et Rhône. Où l’on retrouve, sous la mine du caricatu-riste Fiche, Marco et Nico, Olivier Ginon, Jean-Michel Aulas, les journalistes Fré-déric Poignard et Geoffrey Mercier, Francoise Petit ou Jean-Marc Requien...

Un numéro collector en vente 3€ chez Lyon People – 139, rue Bugeaud – Lyon 6

Cela fait maintenant un an que la librairie Chapitre a baissé le rideau, laissant sur le carreau employés et clients. Alors que Frédéric de Parisot qui gère l’immeuble familial du 19, place Bellecour – légué par son oncle Yves Bourceret - a démenti le projet de hub gourmand qui devait

réunir sur trois niveaux une Boulangerie Paul, le traiteur Pignol et un restaurant gastronomique chinois, nous avons été les premiers à tirer le signal d’alarme sur notre site web. Et pour cause, la chaîne de supermarchés Monoprix aurait signé un bail pour le rez-de-chaussée de ce local de 1200 m2 dont le loyer s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros/mois ! Si cette information était confirmée, ce serait une nouvelle gifle infligée à la plus belle place de Lyon déjà souillée par la présence d’un restaurant Mac Donalds, en pignon de la rue de la Ré. Nous ne pouvons imaginer que la municipalité accepte la présence d’un supermarché dans cet immeuble historique. Imaginerait-on pareille infamie sur la place de la Concorde ou la place Stanislas ? A suivre… Nous vous avons présenté cet immeuble emblématique dans notre édition spéciale consacrée à la place Bellecour (Lyon People n°120 - Juin 2012).

LA LIBRAIRIE FLAMMARION remplacée par un supermarché ?

OM – OL AU VÉLODROMELes Lyonnais sont dans la place Suivi comme son ombre. Silvio Iacovino a quitté le Sofitel Bellecour à la fin de l’automne pour prendre la direction du Sofitel Vieux-Port, à Marseille. Son hôtel 5 étoiles, magnifiquement situé, est immédiatement devenu le QG des Lyonnais en goguette dans la cité phocéenne. Lors du match d’anthologie opposant les deux Olympiques, on pouvait croiser toute la ville dans ses salons. Philippe Bernachon, Maxime Lavorel, Serge et Catherine Bex, Marc et Virginie Jean etc… sont passés embrasser une Camille Vautier faisant ses premiers pas marseillais. Forza !

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Silvio Iacovino et son fils Stefano

David Bonanno, Nicolo (Pizzeria Napoli), Bruno Bluntzer (Sibilia), le chocolatier Philippe Bernachon et Claude Safer (Avenir Finance)

Camille Vautier entourée de Marco et Nico (Lyon People)

Virginie et Marc Jean (Le Progrès)

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LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves EspaignetNEWS www.lyon-actueco.com

NOAHO À SAINT-PRIEST Pari urbanistique réussi

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U ne pointe d’audace alliée à une analyse précise des attentes sur le marché de l’immobilier a permis au groupe de promotion immobilière Noaho de confirmer

l’attractivité de la ville de Saint-Priest. Rares sont les professionnels qui lancent deux opérations sur une même ville, c’est pourtant le challenge que s’est décidé à relever le groupe dirigé par Fabrice Hoolbecq avec l’appui de son équipe (1). Les 28 et 29 mars, les spécialistes de la construction et de la commercialisation de Noaho ont présenté deux programmes de résidences à taille humaine où espace et décor paysager se conjuguent. Cette démonstration réussie vient confirmer plusieurs réalités économiques et urbanistiques. L’immobilier est l’un des baromètres de la vie économique et les signes d’un réveil d’activité ne cessent de se multiplier. Les avis autorisés prévoient même que cette année 2015 sera « une belle année pour l’immobilier » à Lyon. Il est rappelé que le dernier salon de l’immobilier a vu une affluence exceptionnelle, expression d’une volonté d’acquisition tant de la part des particuliers que des investisseurs, autorisant d’affirmer le retour « d’un climat d’affaires. » Cette dynamique est confortée à l’échelle du Grand Lyon dont les transformations urbaines rapides offrent des nouvelles perspectives à celles et ceux désireux de devenir propriétaires. Fort d’une expertise sur l’évolution urbanistique de l’agglomération lyonnaise, le groupe de promotion immobilière a su traduire la dynamique que connait Saint-Priest par une offre double dans des quartiers bien différenciés, qui expriment la réalité de cette

ville proche du cœur de la métropole mais ayant su sauvegarder ses racines villageoises. Cette préservation de l’authenticité san-priote se retrouve pleinement dans le projet de la résidence « MYST ». Située à proximité du Château de Saint-Priest et de son parc, elle propose de vivre « le bien-être secret » de ce cœur de ville dans un ensemble d’à peine une quarantaine de logements à fort environnement de verdure. A ce cadre recherché, s’ajoutent les atouts urbains des commerces de proximité, des dessertes (tramway et bus) et des établissements scolaires. « MYST » est le reflet du savoir-faire du groupe dans la réalisation et la finition de ses programmes ; il est à noter qu’il bénéficie d’un taux réduit de TVA. Changement de site tout en conservant les éléments forts des programmes immobiliers conçus par les équipes de Noaho, la résidence « POP » dans le quartier de la plaine, jouxtée par la route de Lyon, développera une architecture contemporaine, riche de couleurs pour ses 42 appartements (R+3). Les aménagements des espaces verts prévus tiennent à rappeler la dimension du « Saint-Priest Côté Nature » puisque le « poumon vert » que constitue le parc de Parilly est à moins de 5 minutes. Cette deuxième résidence bénéficie d’un atout économique : l’application du label Plan « 3A » décidé par le Grand Lyon pour aider les primo-accédants dans leur acquisition. Ce dispositif s’arrêtera à la fin de l’année 2015. A son professionnalisme reconnu associant « accessibilité au plus grand nombre » et « haute qualité architecturale avec des constructions durables », Noaho ajoute la dimension du conseil pour bénéficier des possibilités offertes par la loi Pinel. Enfin, l’un des atouts du groupe de

promotion immobilière réside dans sa démarche d’accompagnement des candidats à l’acquisition. Cette ligne de conduite veut établir une relation de confiance depuis la vente sur plan jusqu’à la livraison effective. Elle est dans la culture de l’entreprise depuis sa création. Des informations régulières sont données sur l’évolution des travaux. Trois visites sont programmées pour permettre de prendre en compte toutes les attentes en amont de la livraison et de réaliser un logement fortement personnalisé. Sans oublier d’omettre l’instant de convivialité avec la dégustation du « gigot bitume » rassemblant les acteurs du bâtiment et les futurs propriétaires. La préoccupation de ne rien laisser au hasard explique les retombées des deux journées découvertes de mars dernier : bon lancement, plusieurs ventes avec beaucoup d’options. Noaho a su conforter sa dimension d’acteur urbain à l’échelle du Grand Lyon.(1)Noaho a réalisé, depuis 2010, 20 opérations immobilières regroupant 1100 logements. Filiale de la Sogeprom, elle intervient sur tout le périmètre du Grand Lyon.

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LA VIE POLITIQUE / par Benjamin SollyNEWSPh

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VIE NOCTURNE Une charte 2015 plus ambitieuse pour Lyon

L a Ville de Lyon a présenté l’édition 2015 de la charte pour la qualité de la vie nocturne à Lyon. Autour de ses partenaires, professionnels et institutionnels, Lyon veut s’imposer

comme une destination d’excellence en termes de vie nocturne. « Un élément important de l’économie de la Ville », confirme l’adjoint à la sécurité Jean-Yves Sécheresse. Aux côtés du vice-président de l’UMIH Pierre Chambon, la présentation de l’édition 2015 de la « Charte pour la qualité de la vie nocturne » a également mobilisé les adjointes au tourisme et au commerce, Sandrine Frih et Fouziya Bouzerda, le 26 mars dernier à l’Hôtel de Ville. « Trois adjoints, c’est une première et c’est un bon signal », se réjouit le cogérant de l’àKGB Thierry Lahon. Un changement de braquet pour la vie nocturne à Lyon ? Encadrer, réguler, gérer

les comportements autour des problématiques de tranquillité et de santé publiques, mais également renforcer la visibilité de la nuit lyonnaise, mieux la vendre. L’ambition passe par un développement des outils à destination des consommateurs, locaux ou touristes. Les pistes ? Des chèques-taxis et une station plus proche des Docks à Confluence, une application smartphone et un « City night break » (nocturne commerçante ouverte à d’autres professions) sont en gestation. Pour fédérer les professionnels - « 3.000 à Lyon selon notre décompte interne », précise Pierre Chambon – autour de la carte, les acteurs veulent de faire de Lyon « une destination d’excellence » pour la vie nocturne. Des groupes de travail se mettent en place et les premières mesures devraient être annoncées en juin. Affiché par 120 professionnels cette année, le logo, une chouette sur fond jaune,

figurera, par exemple, au kit de l’Euro 2016.L’insoluble question de l’amplitude horaire des métros reste en suspend. « Dès la fermeture du métro, les équipes de Kéolis font l’entretien des matériels avant leur remise en circulation le lendemain. Il y a une difficulté objective autour de ces trois heures », tente d’expliquer Sécheresse. « Le problème, ce n’est pas le créneau après 1h, c’est le créneau de 4h à 5h où il n’y a pas de transports en commun et où la plupart des établissements ferment. Pourquoi ne pas autoriser les établissements ‘chartés’ à fermer à 5h ? », glisse habilement Pierre Chambon. Autant de perspectives qui passent par le comité pilotage partenarial de la vie nocturne, auquel siègent désormais les représentants de la profession.

Pierre Chambon (UMIH nuit), Sandrine Frih, Jean-Yves Sécheresse et Fouziya Bouzerda

JEAN-FRANÇOIS CARENCO AUX CHAMPS-ELYSÉES La République l’appelle et le promeut à Paris. Nommé préfet d’Île de France, Jean-François Carenco quitte donc ses fonctions de préfet du Rhône, de la Région Rhône-Alpes et de la zone de défense Sud-Est. Après plusieurs faux départs, vers le haut-commissariat de l’État ou l’agence de l’environ-nement et de la maitrise de l’énergie (Ademe) notamment, Jean-François Carenco va tourner une page lyonnaise qui aura duré plus de quatre ans. Nommé en novembre 2010 en remplacement de Jacques Gérault, l’ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo aura marqué de son verbe souvent fleuri son passage entre Saône et Rhône. Son intransigeance a parfois fait débat, notamment sur la question de l’abattage des éléphants du parc de la Tête d’Or finalement rapatriés sur le Rocher par la princesse Stéphanie de Monaco. Sa compétence aura toutefois été unanimement reconnue, notamment par le président de la République qui l’a nommé par décret président du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et par les ministres Stéphane Le Foll et Ségolène Royal qui l’ont chargé de la coordination interrégionale du plan d’action Loup. Contribuant à baisser les limites de la vitesse autorisée sur les grands axes de l’agglomération lyonnaise, Jean-François Carenco aura également fait le buzz en septembre 2013, surpris par la patrouille Lyon People en flagrant délit d’excès de vitesse sur le périph’ lyonnais. Jean-François Carenco est remplacé par l’ancien préfet d’Aquitaine, Michel Delpuech. Que Marianne était jolie !

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CONFLUENCE Et, si la Nouvel tour… bluffait son monde

Y cone, enfin une construction de prestige au Confluent dédiée aux logements. Jean Nouvel lui donne de la hauteur dans une perspective architecturale génialement décalée dans le flou.

Hauteur signée jusque dans son antre intérieur. « Je rêvais de faire quelque chose avec Jean Nouvel » lance le bouillant patron de Cardinal, Jean-Christophe Larose. Le rêve a pris corps par l’entremise de Franck Argentin, acteur visionnaire en matière de diffusion de mobilier design qui n’a pas hésité à faire appel à l’architecte d’envergure internationale pour dessiner le vaisseau amiral de RBC à Montpellier. Et, lorsqu’il décide de dresser pavillon à Lyon, c’est tout naturellement qu’il investit le rez-de-chaussée du cube orange, siège de Cardinal et orgueilleuse signature architecturale du Confluent. Argentin, Larose, Nouvel, l’amical trio tisse la trame d’Ycone, tour de 80 logements de 30 à 200 m2 sur un ilot comprenant encore deux immeubles de bureaux à l’angle du cours Charlemagne et de la rue Montrochet. Ponctuer le quartier de quelques éléments élevés, « construire en hauteur est ici une chance » explique Jean Nouvel car l’immeuble bénéficie d’une vue indiscutable pour les étages élevés quelque soit l’orientation. « A Lyon ca n’existe pas, ailleurs non plus », la devise de l’architecture selon le Pritzker 2008, équivalent du Nobel en architecture, arrive avec son lot de promesses carrément archi-sexytantes. A commencer par les contours de la tour carrée dont le parement habillant les cinq derniers étages s’ouvre à la manière d’une corolle chapotée d’une double pergola asymétrique. L’habitant du dernier

étage héritant d’une piscine en terrasse ! Ensuite le parti pris du blanc formulé dans toutes ses nuances ponctuées de filtres diversement teintés. Permettant de gérer la lumière favorisant l’isolation, Nouvel reprend la thématique de l’immeuble à double peau à l’instar de la tour Agbar à Barcelone portée ici à exacerbation. Dans un jeu de géométries variables entre fenêtres, vérandas, garde corps et balcons qui en s’élevant germent en terrasses, Jean Nouvel bouscule les murs pour offrir un habillage de l’ensemble cultivant le flou, le décalage, l’ambiguïté, le vague d’un brouillard sidérant le regard extérieur.

Un immeuble emblématique« Si tu aimes une maison, achète celle d’en face » raconte le proverbe chinois, seulement Ycone a ceci de particulier d’avoir été pensé in fine pour ses habitants. Ycone opère une de ces rarissimes volte-face annonçant l’ère du logement neuf intégrant la notion d’architecture d’intérieure ; soit, la signature du maître architecte adoubée par un Jean-Christophe Larose en adoration, adepte pour une fois de laisser faire. Ce que Jean Nouvel nomme, « pertinence et plans, on habite selon une orientation, une vue… Un territoire dans le territoire dans une tour haute, on vit un caractère, une singularité…». Jusque-boutiste, cette dernière a été étudiée de l’intérieur. Outre le fait que chaque appartement ne ressemblera en rien à son

voisin, on peut découvrir chez RBC, une idée d’un intérieur griffé Jean Nouvel. Cuisine, mobilier, mais surtout une cloison coulissante histoire d’agencer l’espace selon les moments de la vie. Un art de vivre à composer à la carte à partir de panneaux sublimes conjuguant couleurs, matériaux et finitions diverses. Juste bluffant. Et c’est là que le directeur de la communication de Jean Nouvel assène, « cet immeuble fera date ». Et le cardinal Larose, dans une de ses surenchères qui n’appartient qu’à lui, de prédire, « c’est la première fois que je fais du logement, je me fais plaisir…». D’un rêve va naître une réalité ambitieuse, et un immeuble emblématique, 48 appartements ayant déjà été réservés (soit plus de 50 % du programme). Sa construction va donc démarrer avant la fin de l’année. Livraison en 2017, de 4 200 à 8 700 €

le m2 voire 10 000 € pour les deux derniers étages. Estimé pas cher dans le landerneau, coup de fusil à prévoir à la revente dans l’hypothèse d’une ville véritablement internationale.

LA VIE ÉCONOMIQUE / par Nadine FageolNEWS

Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal, l’architecte Jean Nouvel, Franck Argentin, propriétaire de RBC Mobilier, Stéphane Reymond, directeur général adjoint VINCI Immobilier

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LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain FonluptNEWS

ART GÈLÈDÈ Origine et miroir

N ’en déplaise à «certain», l’Homme Africain est bel et bien «entré dans l’Histoire». Il a, depuis les origines, essaimé l’ensemble du globe, donné à L’Espèce sa chance de

survie dans une évolution vécue au plus près de l’humain en utilisant le plus précieux des langages, celui de la transmission du geste culturel. Il est entré dans l’Histoire par la voie royale, celle de l’Histoire de l’Art ! Dès le commencement et jusque dans la modernité la plus récente, l’art du grand Continent Noir a su aborder toutes les problématiques liées à l’individu et au groupe : la complexité des systèmes sociaux, le rapport au sacré comme au profane, la découverte du beau et de l’imaginaire, l’importance du message dans l’échange, et garder intact, malgré les épreuves, le lien essentiel avec la vie. Plutôt que de considérer ce patrimoine artistique comme une manifestation folklorique des sociétés, observons, regardons, apprenons, admirons ce qu’il nous montre et nous transmet. Ce qu’il dit de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui et de l’universalité de l’Homme. Nous possédons à Lyon un atout majeur pour appréhender les différentes manifestations des talents des Peuples Noirs : le Musée Africain. Une «institution» qui, depuis plus de 150 ans, s’est donné pour mission «de mettre en valeur les objets et les civilisations d’Afrique de l’Ouest», dont il réunit l’une des plus anciennes et plus riches collections françaises, et d’ouvrir des fenêtres sur la compréhension interculturelle. Créé en 1863 par la Société des Missions Africaines, le musée regroupe pas moins de 8000 pièces dont 2200 sont proposées au

public : masques et objets Sénoufo (Côte d’Ivoire), masques Sassandra (inspirateurs de nos peintres cubistes), rare collection de poids Akan à peser l’or originaires du Ghana, intrigantes créations liées au culte vaudou réalisées au Bénin et au Togo, œuvres rassemblées par des privés comme Francis Aupiais, défenseur de l’art de l’ancien Dahomey... Les pièces d’Art Gèlèdè réunies ici appartiennent à la collection particulière Jean-Yves Augel. Née au XVIIIe, la tradition Gèlèdè reste encore très active aujourd’hui. Pour cette expo, c’est une cinquantaine de masques et d’objets que le musée donne à voir. Vénération de la «Mère Suprême», célébration de l’invisible, exaltation du courage ou de la solidarité, support des fêtes traditionnelles et des cérémonies, les masques Gèlèdè se lisent comme les signes narratifs ou mystérieux d’un ordre du monde régi par des valeurs intemporelles... Formellement remarquables, ils superposent souvent un faciès idéalisé et une superstructure d’éléments symboliques d’une étrange complexité (oiseau, poignard, serpent...). Masques anciens (fin XIXe, début XXe), zoomorphes (métaphores animalières des qualités et défauts), articulés (le mouvement au renfort du signifiant), contemporains (sculptés par les Béninois, Eloi Lokossou, Amidou Dossou, Kifouli Dossou et Barthélémy Hountchonou), ils dessinent un parcours à la fois esthétique, ethnographique, spirituel, et, dans leur conception récente, adressent, non sans humour (la mobylette aux cinq passagers), un message citoyen et engagé. Une expo-miroir à traverser pour aller voir de l’autre côté des images et des croyances...

Jusqu’au 31 juillet 2015Musée Africain, 150 cours Gambetta - Lyon 7 Tel 04 78 61 60 98www.musee-africain-lyon.org

BRIGITTE Glamour fusionnelSi vous avez la chance d’obtenir encore des places pour le concert de Brigitte, un conseil, sautez sur l’occasion. C’est un authentique délice que d’écouter (et de voir) ces deux amies pour la vie, artistes complètes, auteures, compositeurs, inter-prètes, arrangeurs, productrices et créatrices de leur propre label «B-Records». Emportées par leur talent fusionnel, elles jouent avec malice de leur univers singulier et ouvrent le chemin vers un glamour bicéphale assumé. Textes délicieusement délurés («Oh Charlie chéri»), mélodies sensuelles et pimpantes («A bouche que veux-tu» le titre éponyme à l’album), ambiances fantasmées et désirs partagés, Aurélie et Sylvie (leurs vrais prénoms) savent s’immiscer grâce à leurs mots et leurs notes dans nos sensualités très privées... Robes fourreaux moulantes, fendues sur des galbes de pin-up, chorégraphies sexy-rétro, jolies voix entremêlées, elles s’amusent à déboussoler un public sous le charme de chansons et de rythmes dont l’apparente légèreté n’occulte ni la pertinence des textes, ni la sincérité des intentions... Premier, deuxième, troisième degré, à vous de régler votre niveau de connivence ! Bourse du Travail le 30 avril.

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LA VIE GOLFIQUE / Par Pascal AuclairNEWS

Qui est le meilleur pro de Lyon ?

Grand Sondage en ligne

Salariés d’un club, indépendants ou touring-pro, ils vous ont initié à la science du golf, perfectionnent votre jeu avant les compétitions et jouent les urgentistes lorsque votre swing est patraque. Mais quel est, selon vous, le meilleur pro de la région lyonnaise ?

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Votez sur WWW.LYONPEOPLE.COM jusqu’au 24 avril 2015 à 12hLes résultats seront publiés dans l’édition «spécial golf» de Lyon People (Mai 2015).

Laurent Balestro (Lyon-Verger) Jean-Nicolas Billot (indépendant) Xavier Bretin (Swing Lab) Lamberto Capoccia (Gouverneur)

Arnaud Garrigues (Salvagny) Dominique Gauchon (Chassieu) Christophe Ledan (indépendant) Jean-Brice London (indépendant)

Anthony Maublanc (indépendant) Thierry Merle (Beaujolais) Emmanuel Ortega (Salvagny) Dominique Pene (Salvagny)

Olivier Raynal (Garden Golf Mionnay) Raphaël Reynaud (GCL) Elodie Sauzet (Clou) Guillaume Sauzet (Swing Lab)

Jean-Philippe Selliez (Clou) Corinne Soulès (Gouverneur) Xavier Truong (Salvagny) Fabrice Veiga (GCL)

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Elvis Galera (Garden Golf Mionnay)

Pierre Malartre (Lyon-Verger)

Patrick Provençal (Gouverneur)

Hubert Sauzet (GCL)

Alexandre Zachary (Lyon-Verger)

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BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc PolissonNEWS

LA FAMILLE SIBILIA en force Chez Moss

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L a célèbre brasserie de la rue Mercière spécialisée dans le poisson et les fruits de mer a été rachetée par Françoise Pupier Sibilia, épaulée par sa sœur Marielle (Halles de Lyon) et sa fille

Laurie (ex brasserie Le Nord). Nicole Mossino qui en a tenu les rênes pendant 30 ans ne comptait pas laisser la maison à n’importe qui. C’est elle qui a fait le tri du bon grain de l’ivraie. Et choisi d’adouber la fille de Colette pour lui succéder. Le bon sens des marins sans doute. Pupier et Mossino

dans le même bateau. Nul besoin de l’annoncer à la criée, l’affaire était entendue. Nous vous avons conté l’histoire de cette belle brasserie à la parisienne dans notre édition spéciale sur la rue Mercière (Lyon People n°142 – Juin 2014). C’était déjà un restaurant traditionnel (Le Tournant) avant la création de Chez Moss en 1984. René et Nicole Mossino en avaient confié la décoration à Pierre Chaduc. Pas de grosse révolution en vue, notamment chez le personnel. Au service des gourmets amateurs, on salue toujours le maître

d’hôtel Henri Blanc (22 ans de maison) et l’écailler David Bernaz (derrière son banc depuis 1992), ainsi que le chef barbiche Marc Lefevre (30 ans de fourneaux). La nouvelle direction ne changera pas l’enseigne mais va inscrire de nouveaux plats à la carte des mets : burger saumon, dorades et loups en portefeuille… Elle compte également redynamiser la vente à emporter et la livraison à domicile. Quant à la déco, elle va subir un léger rafraîchissement.

A 27 ans, Maxime Pignard se retrouve à la tête de la plus emblématique pizzeria de la ville. Cela fait maintenant deux ans que ce jeune titulaire d’un CAP cuisine qui fait ses armes au Saint Alban a racheté ce restaurant créé en 1958 et sur lequel Elio Cardelli a régné pendant quatre décennies. Après avoir étudié le dossier de la Maison de l’Entrecôte, il s’est

résolu à casser sa tirelire pour s’offrir cet établissement culte – et cantine de Gérard Angel - qui sert 200 couverts par jour en moyenne. Entre les trois salles très typées et la cuisine s’activent 16 personnes – dont trois pizzaiolos et la très souriante Julie. Pas question de trahir l’âme des lieux qui a accueilli des dizaines de milliers d’amateurs de pizzas, lasagnes et autres milanaises mais les travaux de rafraîchissement ont permis de mettre à jour la très belle galerie qui ornait la façade XVIIe de l’immeuble sur ruelle et de réaménager le petit salon. Si Maxime est bien conscient que son Carlo est la locomotive de la rue Palais Grillet, il a décidé de la jouer collectif en s’investissant dans l’association des commerçants. Un bel évènement est gestation pour le début de l’été.22, rue Palais Grillet – Lyon 2Tel 04 78 42 05 79 Ouvert 7 jours sur 7, midi et soir

CHEZ CARLO Du sang neuf

RÉGIS BÉTOULE VA ARROSER LES PLATANES Nous vous l’avons annoncé sur notre site web. Propriétaire du Capot - le resto qui cartonne à Caluire - il ne compte pas se reposer sur ses lauriers ou sucrer les fraises. Sa muse Sophie et lui ont endossé une chemise de bucheron pour sauver les Platanes, à Champagne.

La suite sur www.lyonpeople.com / rubrique Gastronomie

LA CAVE HARNER CHERCHE UN REPRENEUR Installée dans un hangar au 70, rue des Rancy (Lyon 3), cette très belle cave avait été créée en 2013 par Michel Haros et Stéphane Nerriere. Elle a été placée en liquidation judiciaire, le 5 février 2015, un an et demi après avoir ouvert ses portes.

La suite sur www.lyonpeople.com / rubrique Bruits de bouchons

OUVERTURES PROCHAINES Bernard Mariller (le Gourmet de Sèze) peaufine l’aménagement de son nouveau res-taurant du 125, rue de Sèze, à 50 mètres de sa précédente adresse où il était installé depuis 1991. Le chef étoilé accueillera ses premiers clients le 15 avril. *** En lieu et place du Caveau (angle rue des Marronniers – place Antonin Poncet), Mika et Pépine installent un nouveau concept de restauration baptisé Ed’s. Décoration signée Flo Egasse.

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LA VIE GASTRONOMIQUE / par Benjamin SollyNEWS

COMME EN PROVENCE Les saveurs de la Méditerranée

A u fil de l’eau paradent les oliviers, les pins, les ifs, les buis et les palmiers. Sur la terrasse arborée du restaurant Comme en Provence, les essences méridionales diffusent leurs

effluves fauves jusque sur les berges de Saône. L’indolente berceuse du soleil au zénith fait le reste. 200 couverts en extérieur aux portes de Lyon, dans une ambiance d’arrière-pays provençal, la configuration est unique. Et prisée depuis 1850 quand La Maison Tessier régalait déjà les gourmets héliotropes qui débarquaient en voitures hippomobiles ! « Cette bastide a une longue tradition culinaire », confirme Jean-Bernard Lauro, qui a repris l’établissement en 1993 en lui donnant cette tonalité du sud. Au jardin extraordinaire répond la décoration intérieure. Trois salles à l’esthétique épurée et graphique, jouant sur les noirs et blancs, qu’égayent les arabesques délicates du mobilier provençal. Chic, comme la cheminée monumentale ou les vases d’Anduze qui habillent également le lieu. Il faut dire que Romain Lauro se destinait à l’architecture d’intérieur. Il a finalement rejoint son père dans l’aventure en 1998, prenant depuis les rênes de l’établissement. En salle, c’est le maître d’hôtel Mickaël Barre qui mène la danse avec son

équipe. Une ambiance stylée et décontractée, entre conseil et discrétion, qui sied particulièrement au lieu. Aux manettes du piano depuis décembre 2010, le chef Damien Montereau joue sa partition gastronomique autour des produits de saison.

« Pour moi, l’essentiel, c’est de cuisiner un bon produit avec simplicité, en faisant scrupuleusement attention aux cuissons et assaisonnement. » Les frères Pourcel, Eric Ripert ou Pierre Gagnaire, le chef a blanchi sous la toque des grands. Sous son tablier, le carpaccio de thon au foie gras, les grenouilles sautées aux fines herbes, la côte de bœuf et le contre-filet Angus cuits au feu de bois,

tout comme la délicieuse dorade royale (également grillée au feu de bois) sont devenus des classiques. A la carte, le poisson se réinvente au fil des saisons et des cuissons : vapeur, unilatéral, meunière, plancha, rôti au four… D’authentiques valeurs sûres et une créativité sans limites ! En effet, l’ardoise est renouvelée quotidiennement et le menu (34€) revisité chaque mois. Ajoutez à l’agape le fromage de chèvre mariné à l’huile d’olive et au thym, pour terminer, côté dessert, sur la note caramélisée de la tarte fine aux pommes confites. Une merveille. Pour jouer l’accord parfait, la carte des vins propose autant d’étiquettes de velours en redescendant le Rhône bachique. Notamment une superbe Côte Rôtie du Domaine de Bonserine. Le restaurant peut également accueillir les groupes, de 15 à 150 personnes, autour de menus spécialement réalisés pour l’occasion. Comme en Provence se déguste dans son cadre d’exception 7j/7, midi et soir (sauf le dimanche soir).

COMME EN PROVENCE28, rue de la Plage - 69 660 Collonges au Mont d’OrTél. 04 72 27 82 91Plat du jour 12 € - Menu du jour 22 € - Menu à 34 €

Lové sur les bords de Saône dans une élégante bastide du XIXe, le restaurant Comme en Provence a la patine charmeuse et le soleil dans l’assiette. Un établissement à haute tradition gourmande, emmené par Romain Lauro et son chef Damien Montereau. Plein sud.

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ECULLY LOFT Bienvenue chez vous !

I ci, le calme fait loi. Au cœur de la très dynamique Techlid et à quelques encablures de la capitale des Gaules, Ecully Loft est un havre de paix magnifique. Une rareté dans l’agglomération lyonnaise. « Depuis

peu, nous hébergeons même des écureuils », s’amuse Lucie Blanchi. Dans le parc de 2400 m2, où les catalpas toisent de leur hauteur les massifs fleuris, l’assistante de direction d’Ecully Loft entame la visite aux côtés de la directrice Annick Lambert. Le binôme fait désormais parler son expertise et sa complémentarité au 34 chemin Jean-Marie Vianney. « Nous nous sommes rencontrées au Domaine du Lyon Vert où Lucie était entrée comme stagiaire. Je l’avais immédiatement repérée », confie Annick, l’ancienne directrice commerciale de l’établissement de Charbonnières qui, à l’heure du projet Ecully Loft, l’a encouragée dans son aventure entrepreneuriale. C’est en septembre 2013 qu’Annick Lambert et son compagnon Jean-Philippe Clerc font l’acquisition de cette maison éculloise typique, bâtie dans les années 30. Sur deux étages, le bâti hébergea une école nouvelle à l’époque où la pédagogie Montessori avait encore le vent en poupe. « Ce sont des murs qui ont vécu, qui portent une histoire », glisse Annick. Avec Jean-Philippe, ils décident d’écrire ensemble le nouveau chapitre de la demeure. Architecte de profession, c’est ce dernier qui reconfigure l’ensemble autour de dix studios, loft et appartement.

Des espaces à vivre de 30m2 à 60 m2, dotés d’une cuisine équipée et ouverts vers le jardin. « J’ai souhaité m’inspirer du travail de Tony Garnier sur le thème du logement intégré à son environnement. » Ce parcours entre espace intérieur et extérieur se fait naturellement, quasiment sans frontières physiques. Un esprit « traboule » bien lyonnais. De plain-pied ou aux étages sur les balcons ou vérandas, les espaces sont lumineux et entrent en résonance avec l’univers végétal extérieur. L’intérieur est à l’unisson. Un style indus-chic renforcé par l’utilisation de briquettes murales pour ajouter à l’esthétique cosy et familiale.

Un concept qui fera école ?Calibré pour les déplacements d’affaire comme pour les itinéraires touristiques, Ecully Loft propose également toutes les commodités à proximité, du centre commercial Ecully Grand Ouest voisin ou du réseau de transport en commun. Ajoutez à ces logements privatifs haut de gamme une piscine chauffée à 24°c, le petit déjeuner sur demande, une buanderie mise à disposition, la possibilité pour les professionnels de gérer leurs commandes et leurs livraisons ainsi que les bons conseils touristiques pour les visiteurs de passage. Ce modèle, pertinent pour tous les types de clientèle, ne demande qu’à être dupliqué. « Nous regardons du côté de Tassin », confirme Annick. Ecully Loft pourrait bien être la première pierre d’une belle success-story.

ECULLY LOFT34, chemin Jean-Marie Vianney - 69 130 EcullyStudios de 2 à 3 personnes à partir de 90 €/la nuit Loft pour 4 personnes à partir de 96 €/la nuitAppartement pour 6 personnes à partir de 150 €/la nuitRenseignements et réservations au 04 74 70 00 7006 20 47 17 28 ou sur www.ecully-loft.fr

LA VIE HÔTELIÈRE / par Benjamin SollyNEWS

CITÉ INTERNATIONALE LE BISTROT RIVE GAUCHE Après avoir connu un changement d’enseigne en février 2014, le Crowne Plaza situé au cœur de la Cité internationale concrétise ses projets de rénovations. Des ambitions affichées pour le nou-veau restaurant de l’hôtel, baptisé le BRG - Bistrot Rive Gauche - sous la responsabi-lité d’un nouveau chef, Grégory Félix, originaire de Bourg-en-Bresse. Et qui rentre au pays après avoir officié au restaurant de l’Hôtel Martinez La Palme d’Or (deux étoiles Michelin - Cannes) puis dans les Caraïbes dans de nombreux restaurants prestigieux tels que le restaurant de l’Hôtel The Ritz-Carlton à Grand Caïman.

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RIAD OMRI « Un pont entre Lyon et Marrakech »Lyonnais d’origine marocaine, Med Omri a quitté la capitale des Gaules pour la ville ocre voilà plusieurs années. Ce quadragénaire fondu d’architecture avait un vieux rêve, hérité d’un voyage fondateur en Andalousie. Du rêve à la réalité, Med a ouvert les portes du Riad Omri à l’équipe de Marrakech People. Rencontre. Photos : Val-fpg

L yon People : Med, vous le Lyonnais, comment est né votre projet de riad à Marrakech ?Med Omri : Je dois souligner le rôle essentiel de Sandrine, mon épouse, dans

ce projet. Entre Lyon et Marrakech, il y a l’Espagne. Ma femme est professeur d’espagnol et nous avons visité ensemble le sud de ce pays. La découverte de l’Andalousie a été une véritable révélation. Ce mélange des cultures, des symboliques architecturales communes aux trois religions qui cohabitent dans un patrimoine unique, m’a littéralement bouleversé. C’est le moment décisif de mon existence. Celui qui a décidé de ma vie ici. Et quand je vois que je peux faire ici ma petite Andalousie au Maroc, je suis heureux. J’ai également une grande pensée pour mes beaux-parents qui sont lyonnais. Sans eux, je ne serai pas allé au bout de ce projet. Il m’ont fait confiance et ils continuent à me faire confiance.

Comment êtes-vous passé du rêve à la réalité ?La phase de construction du riad a commencé il y a cinq ans. Nous avons terminé les travaux à la fin de l’année 2014. Le choix du lieu a été important. C’est la passion de l’architecture qui m’a mené à Marrakech. J’ai choisi cet endroit de la Médina en particulier. J’aurais pu m’installer dans la partie plus touristique, du côté de Jemaa El Fna. On est ici dans la partie plus patrimoniale, dans un lieu chargé d’histoire. Nous sommes entre le Palais Souleiman, qui est un restaurant

gastronomique, et à côté de l’ancienne demeure du Caïd El Ayadi, qui était un gouverneur local au destin romanesque. Il y avait là ses écuries, ses tribunaux. Il y a ce passé très fort dans ce quartier qui m’a attiré.

Vous avez souhaité respecter cette emprise patrimoniale dans la construction du Riad Omri ?C’est une construction moderne dans la structure, mais nous avons fait appel pour les finitions à l’art de faire de l’artisanat marocain. Qu’il s’agisse des boiseries, des sculptures, des plâtres, des enduits… Tout est puisé dans ce savoir-faire ancestral et traditionnel. Ce riad a été conçu comme une vitrine de l’artisanat marocain. C’est un écrin traditionnel qui respecte les exigences de confort d’une clientèle exigeante. Des constructions à la finition, de la décoration aux équipements, je l’ai fait avec la même passion.

Quelles sont les contraintes auxquelles vous avez du faire face ?On ne construit pas un riad comme on construit une villa. J’ai du faire face à plusieurs difficultés. Construire dans la Médina est très difficile, notamment en termes d’accessibilité pour acheminer les matériaux. Au Maroc, il faut du temps. D’autant que ce riad n’est pas une rénovation mais une construction. Nous sommes partis avec un plan d’architecte, un bureau d’études et un bureau de contrôle. Nous avons acheté un terrain, rasé le bâtiment existant, et nous avons construit. Mais le déblaiement a pris des mois, à dos d’âne dans les

petites ruelles de la Médina.

Parlez-nous des prestations du Riad Omri…Le riad propose cinq suites et une chambre. Dans tous les espaces, on retrouve le même standing de prestations. Equivalent palace. De la literie aux équipements techniques, en passant par l’offre de services autour des soins. Mais le cœur de ce Riad, c’est le spa. C’est exceptionnel à Marrakech, en pleine Médina, car il est très difficile d’obtenir des autorisations pour construire en sous-sol. J’ai présenté le projet en commission. Il a été accepté.. La Médina, c’est aussi un lieu de tradition, qu’il faut respecter

dans son fonctionnement. Par exemple, notre piscine, un bassin suspendu entre deux sols, ne gêne pas la tranquillité du voisinage. Nous proposons également une offre de restauration marocaine traditionnelle.

Vous avez baptisé le riad de votre patronyme, « Riad Omri. » Vous vous êtes fait un gros kif, Med ?(Rires) Je dois encore cette idée à mon épouse. Elle m’a dit un jour : « Pourquoi chercher un nom quand on porte le tien ? » « Omri » en arabe signifie « mon âme. » Et nous avons mis toute notre âme, tout notre cœur pour construire ce riad. Nous avons à cœur d’être les ambassadeurs de ce pays qui a une vraie tradition d’accueil. Recevoir nos clients avec la plus grande amabilité et la plus grande exigence. Depuis la réception jusqu’au service en chambre.

RIAD OMRI MARRAKECH GUEST HOUSE & SPAZaouia El Abassia Kaâ El Machraâ, 17 18 Derb Haj El Mamoun - Marrakech (Médina)Tél. +212 5244-41044http://riadomri.com

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MesarrakechBons plans week-end

555 FAMOUS CLUBJusqu’au bout de la nuitDiscothèque grandiose et moderne qui n’a rien à envier aux plus grands clubs mon-diaux. Le 555 a vu défiler les plus grands DJ’s de la scène internationale, dernière célébrité mondiale croisée lors de ma visite, le rappeur Snoop Dogg. Tous les soirs, vous serez enchanté par le show féerique des GeniesX, des performers résidents du club, des shows percussionnistes, des Gogo danseuses etc. Pour passer des soirées inoubliables, le club dispose d’un espace VIP et d’un espace VIP Prestige privatisable. Ouvert 7j/7 de 23h à l’aube. Boulevard Mohammed VI, Agdal

LE LOTUS CLUBRestaurant gastro / Bar lounge Spectacles de danse / Live MusicAu menu, des plats d’inspirations marocaine, japonaise et internationale. Un délice pour les papilles ! Le Lotus Club, c’est un restaurant gastronomique mais aussi un Bar Lounge cosy où vous pouvez dîner tout en profitant de magnifiques Live Shows. Cuisine raffinée, ambiance survoltée, danseuses envoûtantes, un fabuleux cocktail de bonheur à déguster sans modération.Ouvert 7j/7 de 19h30 à 2h00. Rue Ahmed Chaouki, Hivernage

SPA ROYAL MANSOURMoment de détente / SPAUne porte s’ouvre, le monde glisse vers la lumière et le dépouillement. Une maison à part, vouée au silence et à la béatitude. L’expérience du grand Luxe dans le plus grand secret... Une architecture époustouflante. Une expérience inoubliable.Rue Abou Abbas el Sebti

PALAIS SOLEIMAN Restaurant / Bar lounge / SpectaclesSplendeur de l’architecture, magnificence et intimité des espaces, douceur et volupté des clairs-obscurs, cet endroit maintient vivant l’art de recevoir et l’art de vivre du Maroc ancien. Un véritable voyage dans le temps et une expérience culturelle intégrale.La cuisine marocaine est reconnue mondialement comme étant l’une des plus savoureuses et des plus généreuses qui soient. Ici, des « tabbakhates » chevronnées entretiennent avec amour cet héritage. Encadrées par un chef talentueux passionné de diététique, elles perpétuent la tradition familiale des ragoûts cuits à petit feu, du sucré-salé, du tajine aux pruneaux ou du non moins fameux poulet aux citrons confits. Lieu mythique de Marrakech en pleine Médina ….Ouvert 7j/7 de 17h à 5h00. Dar Layadi, Kaa machraa, Marrakech, Avenue 11 Janvier

MÉDERSA BEN YOUSSEFVisite culturelleSitué au cœur de l’ancienne Médi-na de la cité ocre, ce joyau de l’architecture ara-bo-andalouse fut, durant plus de quatre siècles, un foyer d’accueil pour les étu-diants en soif de connaissance dans diverses sciences, notamment en théologie. Véritable reflet de la magnificence de l’art marocain, la Médersa Ben Youssef puise sa force dans une architecture d’une grande cohérence, ainsi que dans la diversité des matériaux utilisés dans la construction de ce monument, l’un des plus visités de la ville des Sept Saints. Tous les jours, de 9h à 18h.

JAD MAHALAprès dînerUn univers féérique en plein Hivernage ! C’est l’endroit où la nuit donne rendez-vous à la fête, où le temps n’a pas d’emprise. Pour commencer ou prolonger la soirée, le Palais Jad Mahal vous accueille au son d’une musique d’exception.Ouvert 7j/7 à partir de 23h. 10, Rue Haroune Errachid, Fontaine Mamounia

BÔ&ZINPour commencer la soiréeLe Bô&Zin fait partie des institutions incontournables de Marrakech. Vous découvrirez un endroit branché à quelques minutes de la Koutoubia. Une cuisine tendance, dirigée vers l’Asie vous y attend. Vous pourrez prendre un verre en attendant de passer à table dans un magnifique jardin. Cet écrin est une invitation au rêve, savant métissage de zénitude, d’élégance et de sobriété. La magie des lieux vous fera oublier la notion du temps, et vous serez plongé dans une ambiance où musique et cuisine recherchent perpétuellement l’accord parfait.Ouvert tous les jours. Douar Lahna, Route de l’Ourika

Retrouvez toute l’actu people de Marrakech sur notre page facebook Marrakech-people

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Les HÉRITIERSJérôme Bocuse p. 26

Humbert Richard du Montellier p. 28

Benjamin Bonnell p. 30

Aurélien Grillot p. 32

Maxime Levôtre p. 34

Adrien Duboeuf-Lacombe p. 36

Anthony Obeuf p. 38

Michael Coulas p. 40

Alexandre Malsh p. 42

Archibald Verney-Carron p. 44

Arthur Dreyfus p. 46

Xavier Aguera p. 48

Quentin Couturier p. 48

Charles Brun p. 48

Maxime Lavorel p. 50

Rédaction : Pascal Auclair et Philippe FriehPhotos : Saby Maviel et Fabrice Schiff

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EN•COUVERTURE LES HÉRITIERS

JÉRÔME BOCUSE Du Nord au Sud Il s’est longtemps tenu éloigné de Lyon et du microcosme gastronomique dont son père est depuis 50 ans l’épicentre. L’année 2015 marque le retour en force du fils prodigue. Sans séisme. Par Marc Polisson - Photo : Eric Saillet

L ’info connue des initiés a été officialisée mi-février, 15 jours après avoir refermé les portes du SIRHA - qu’il préside - sur un nouveau succès. Jérôme Bocuse a racheté les participations de Jean

Fleury et de la banque Naxicap Partners qui était entrée au capital de Nord-Sud Développement en 2010. Les brasseries Le Nord, Le Sud, L’Est, l’Ouest et les restaurants Fond Rose et Marguerite (27 millions d’euros de CA) sont de nouveau intégrés à la sphère familiale. Le controversé Jean Fleury a rendu son tablier. Quant à la banque d’affaires, filiale de Natexis, elle aura fait le job pendant 4 ans en accompagnant le groupe dans son développement qui va se poursuivre avec l’ouverture d’une brasserie dans l’Hôtel Dieu en 2017. Elle repart en réalisant une plus-value très importante malgré les affres de la conjoncture. Cinq banques emmenées par la Banque Populaire Loire et Lyonnais ont financé l’opération de reprise. Voici la répartition du capital du nouvel ensemble rebaptisé « Pol Développement » : Jérôme Bocuse (38%), Paul Bocuse (25%), le directeur général Paul-Maurice

Morel (25%), et le solde aux cadres opérationnels comme les emblématiques Marco (L’Est) et Thibaud (L’Ouest), le chef Eric Pansu, ainsi que le groupe de Collonges (Vincent Le Roux + les chefs MOF Christophe, Gilles et Olivier). Pour superviser l’ensemble, Jérôme Bocuse a dû augmenter la fréquence de ses allers-retours entre la capitale des Gaules et Orlando – où il dirige déjà deux restaurants dans le parc Disney. Toutes les six semaines, il se pose désormais à Lyon pour le plus grand plaisir de ses parents et de son âme damnée Olivier Farissier.

Le sens du devoir Sans tambour ni trompette, mais avec une perception évidente des responsabilités liées à son prestigieux patronyme, il est là où on l’attendait. « C’était ça ou les brasseries partaient dans le giron d’un groupe comme Flo » souligne gravement le fils de Monsieur Paul, confiant dans sa nouvelle équipe : « On est tous de la même génération et on a tous la même vision » nous a-t-il assuré depuis les USA. La tâche s’annonce ardue, il en est pleinement conscient. Tout comme de

la nouvelle donne familiale issue de cette acquisition qui marque une étape symbolique dans sa succession réalisée de son vivant par le chef de Collonges, 89 ans. Dans cette opération à haut risque, Paul Bocuse a réussi à mettre ses deux familles d’accord. L’enjeu financier est tel que ce n’était pas gagné d’avance, mais Monsieur Paul peut avoir la satisfaction de voir son œuvre perdurer sans guerre de tranchées. De façon très ingénieuse, il a mis en place un système de participations croisées complexe, mais que l’on peut résumer avec cette formule simple : « tout le monde est dans le même bateau et rame dans le même sens ». Issue de son union avec Raymonde Duvert, sa fille Françoise Bernachon va continuer à superviser l’auberge 3 *** et l’abbaye de Collonges – dirigées par son gendre Vincent Le Roux – tandis que les brasseries lyonnaises et américaines reviennent donc à Jérôme (fils de Raymone Carlut). Les autres activités à l’international gérées par Patricia, la troisième égérie de Monsieur Paul, comme les restaurants sous licence au Japon ou les produits Paul Bocuse ont quant à elles déjà été rachetées il y a 5 ans par Jérôme Bocuse.

« SANS TAMBOUR NI TROMPETTE,

il est là où ON L’ATTENDAIT »

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EN•COUVERTURE LES HÉRITIERS

HUMBERT RICHARD DU MONTELLIER Au grand galopCofondateur de l’agence Frenchies Quarter, le troisième fils de Franck Richard du Montellier n’a pas attendu d’être adoubé par son père. A 19 ans, c’est dans l’événementiel que le jeune homme a choisi de monter en selle. Par Philippe Frieh - Photo : Saby Maviel

C ’est l’histoire d’un joli défi, incarné par quatre compères bien déterminés à se faire une petite place au soleil dans l’univers surpeuplé de la communication et de l’événementiel. « Le potentiel est réel à Lyon, où l’on sait que plusieurs boîtes parisiennes essaient de s’étendre. Le tout est d’arriver à se démarquer », affirme

pourtant Humbert Richard du Montellier, l’un des membres d’un quatuor également composé du Nîmois Benoît Coadic, du Bourguignon François-Xavier Poy et du Grenoblois Raphaël Favre.La griffe de Frenchies Quarter, née cet hiver avec la ferme intention d’asseoir cette ambition, se veut résolument juvénile, tant dans le public visé que dans le service proposé (jeunes créateurs, graphistes, photographes lyonnais…). « C’est un esprit, une communauté de jeunes partageant les mêmes idéaux, les mêmes ambitions. Promouvoir une nouvelle image de la France : jeune, travailleuse, consciencieuse, ambitieuse et fière de son savoir ». La relève est là et ne s’en cache pas ! La preuve que les graines de l’entreprenariat ont bien été semées chez les Richard du Montellier, fratrie de huit enfants dont le père, Franck, fait rayonner l’immobilier de prestige par le biais de son agence Sotheby’s Real Estate, rue Auguste Comte. « Il a toujours aimé les belles demeures et les propriétés d’exception », révèle Humbert, qui a passé sa tendre enfance à La Tour-du-Pin avant de suivre la famille au Montellier, au beau milieu de la Dombes (Ain). Dans le château familial, perdu il y a une trentaine d’années et récupéré par Franck au début des années 2000.

Batailles contemporaines Au terme d’un parcours scolaire quasi sans faute, le jeune homme, qui a décroché son bac en 2014, s’essaie à un BTS banque à Saint-Marc. Une vocation ? « Je ne me vois pas vraiment dans la peau d’un banquier, mais je me construis un bagage », avoue celui qui s’imagine plutôt dans le marketing ou la publicité, dopé par l’expérience Frenchies Quarter et par les conseils paternels. « Je sais que je peux compter sur lui. Mon père m’a toujours dit qu’il fallait être droit dans les affaires. C’est quelqu’un qui a beaucoup de caractère et de personnalité, et j’espère avoir récupéré certaines de ces valeurs essentielles dans le business ». Très proche de sa mère Laurence, enseignante en sciences humaines, le jeune étudiant cultive avec soin les rapports familiaux, avec son père comme ses frères et sœurs. « J’ai toujours pris exemple sur mes deux aînés », Godefroy, 24 ans, bientôt notaire à Lyon et Enguerrand, 22 ans, aspirant-officier à Saint-Cyr. Suivent Jean-Eudes et Marie-Laetitia, ses « colocataires » lyonnais, et les trois derniers, Jehanne, François et Hugues, respectivement 13, 11 et 9 ans. « Mon père a toujours été passionné d’histoire et de généalogie », rigole Humbert face à l’avalanche de patronymes médiévaux. Un héritage qui n’empêche pas ce féru de rugby et de chant choral de livrer des batailles très contemporaines dans quelques lieux bien connus des noctambules lyonnais, du 42 (quai Pierre Scize) à l’Ayers Rock (Terreaux) en passant par le Gump’s Corner (place Carnot). En compagnie, évidemment, de ses trois acolytes préférés. Associés de jour comme de nuit…

« C’EST UN ESPRIT, une communauté de jeunes

partageant les mêmes idéaux, LES MÊMES AMBITIONS »

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EN•COUVERTURE LES HÉRITIERS

La «saga africa» de BENJAMIN BONNELL Loin de la révolution technologique prônée par son père, Benjamin Bonnell coule des jours heureux sous le soleil du Sénégal, entre tourisme solidaire, hôtellerie durable et business development. Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

N on, Benjamin Bonnell (30 ans) n’est pas un robot. La preuve ? Plutôt que de suivre les traces de son père, co-fondateur d’Infogrames, il a préféré prendre les chemins de traverse, ceux qui mènent vers des contrées lointaines, au-delà du 16e parallèle Nord. Pourtant, de

retour d’une année sabbatique consacrée à un tour du monde anglophone (Australie, Etats-Unis, Angleterre), le jeune diplômé de l’Université de Miami a partagé durant deux ans le quotidien de papa. « Mon premier vrai job. C’était les débuts de Robopolis. J’étais affecté au quart Nord-Est de la France à vendre des robots-aspirateurs dans les grandes surfaces ». Une expérience au bas de l’échelle très formatrice pour celui qui finira par couper le cordon ombilical. Direction les tropiques. Et plus précisément le Sénégal. Un pays qu’il connait bien et apprécie depuis son adolescence. « Au lycée, je n’ai jamais été un crack. De la 6e à la terminale, j’ai d’ailleurs écumé les établissements, du Plan du Loup à Saint -Thomas d’Aquin, de Saint-Marc à l’Icof. En première, j’ai toutefois eu la chance de monter un projet baptisé «Afrikavenir» avec mon meilleur ami, David Aimé. Le principe consistait à trouver des fonds pour construire une école, au sud de Dakar ». Pari tenu. Les deux élèves réunissent 20 000 euros pour l’achat du terrain, puis 40 000 euros pour la construction des locaux. « On a organisé une tombola géante. Avec la complicité d’un conteur sénégalais croisé dans la rue, on a vendu 20 000 tickets dans les écoles primaires ». C’est à cette époque que le jeune Bonnell découvre la douceur de vivre du Sénégal. « Dès mon premier séjour, j’ai été en connexion avec ce pays ». Un coup de foudre qui débouchera sur une longue lune de miel, quelques années plus tard. « A Miami, je m’étais lié d’amitié avec un Sénégalais, Racine Ba. Il m’a proposé de construire un hôtel pour financer le budget de fonctionnement de l’école.

Start-up africaine « On a levé 600 000 euros, acheté le terrain avec l’appui d’investisseurs lyonnais dont le fond d’Alice Crépet-Defforey, le soutien d’Eiffage et le partenariat de Matali Crasset (célèbre designer industriel, ndlr). Malheureusement, le projet est aujourd’hui en stand-by, victime des méandres de l’administration sénégalaise ». En attendant de concrétiser son rêve, Benjamin a créé une agence de voyages dédiée au tourisme solidaire. « On propose à des volontaires, essentiellement des étudiants, de venir participer à des projets de développement au Sénégal. Certains viennent quelques semaines, d’autres jusqu’à un an ». Parallèlement, le jeune entrepreneur a créé une start-up de conseil en entreprises. « On aide les investisseurs qui souhaitent s’implanter en Afrique de l’Ouest, un marché en pleine expansion. Notre plus gros client est le groupe April, celui qui nous a mis le pied à l’étier. Nous sommes d’ailleurs en train de créer ensemble April Africa, sa filiale africaine ». Tous les mois, Benjamin revient à Lyon, le temps d’une semaine, pour rendre visite à sa maman et conter ses dernières aventures africaines au paternel. Un père qu’il admire et respecte. « Ce n’est pas facile d’être le fils de Bruno Bonnell, la barre est haute, concède-t-il. Mais sa réussite ne doit rien au hasard. Elle est due à son travail et son courage. Deux valeurs qu’il nous a transmises. Un papa sur lequel on peut compter à 3000% et qui, depuis tout petit, nous met en garde contre le danger de devenir des « petits cons », selon ses propres termes. J’espère apporter la même éducation à mes enfants quand j’en aurai…» Des valeurs qu’il partage avec ses amis lyonnais, fidèles malgré ses voyages fréquents, à l’instar de Jéremie Koessler (Awabot), Anaïs Thommeret (GL Events), les fréres Piegay (Punky Paradise), David Aimé (Boudhaland), Marine Leborgne (Bolero), Renaud Didier et Alix Dechelette (Awabot) ou Alice Crepet (hsdainvest). Non, décidément, Benjamin n’est pas un robot...

« CE N’EST PAS FACILE D’ÊTRE LE FILS DE

Bruno Bonnell, LA BARRE EST HAUTE ! »

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AURÉLIEN GRILLOT carbure au super Fils de l’ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, ce jeune chef d’entreprise communique par écrans interposés... dans les stations services ! Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

U ne envie pressante de faire le plein ? A moins de reluquer le beau garçon ou la jolie cliente derrière la pompe, le temps paraît bien long, pistolet en main, à scruter l’avancée du compteur volumétrique. «On ne sait jamais où poser ses yeux», note Aurélien Grillot, en observateur

avisé des pratiques automobiles. Pour éviter ces moments de solitude, le fils de l’ancien président de la CCI de Lyon, associé à Julien Rabin, Manuel Berland et Quentin Michetti, a donc eu l’idée de fonder Fill Up Média. Le principe ? Transformer les écrans des distributeurs de carburant en supports publicitaires animés et sonores. «Un média à la fois original et captif, l’automobiliste n’ayant d’autre distraction durant 2 à 3 minutes. De plus, le ciblage géomarketing et par profil permet d’adapter les messages en fonction du lieu de distribution, de l’âge ou du sexe des clients». Fondée en 2011, la start-up lyonnaise est déjà présente dans 550 stations-services en France, soit plus de 2 500 écrans actifs, pour un chiffre d’affaires d’environ 550 000 euros annuel. Prochaine étape, l’installation de leurs propres écrans dans les stations-services à distribution automatique. «On travaille déjà avec quelques groupes pilotes comme Carrefour, Auchan, Agip ou Total. Dans deux ans, cela nous permettra de doubler le nombre de stations du réseau et de tripler le nombre d’écrans». Dans cette perspective, Aurélien et ses associés sont en train de boucler une levée de fonds de près de 2 millions d’euros. Papa va-t-il mettre à la poche ? « Non ! », répond d’emblée le jeune entrepreneur. «Dans le business, j’ai une relation particulière avec mon père. Je le vois comme un conseiller plutôt qu’un mécène. Une sorte de coach qui donne son opinion sans jamais rien imposer».

Pas de coup de pompe en vue Ainsi, si l’hypothèse d’une reprise de l’entreprise de transports familiale a été vaguement évoquée à l’époque, l’ancien élève des Lazaristes, diplômé d’EDC (Ecole des dirigeants et créateurs, NDLR), auditeur durant huit ans chez Mazars, a préféré couper le cordon et voler de ses propres ailes. «Je ne voulais pas prendre le risque de planter son entreprise. Et puis, j’avais à cœur de faire mes preuves de mon côté. D’ailleurs, mon père ne m’a jamais pistonné. Il s’est contenté de me mettre en contact avec quelques personnes influentes comme Dominique Montbarbon ou René-Jacques Escudé, malheureusement décédé. Une sorte de facilitateur en affaires». Cette indépendance n’empêche pas les deux hommes de rester très proches, au point de se retrouver chaque samedi midi depuis vingt ans, en famille, à la table de Carlo, ou de partir chaque année taquiner la truite, durant une semaine, en Slovénie. Un «moment privilégié» au cours duquel ils évoquent la perspective de reprendre un jour une entreprise ensemble. En attendant, le quotidien d’Aurélien est bouleversé, depuis quelques mois, par l’arrivée d’Andréa, son premier fils. Un bonheur partagé avec son épouse, Laure, directrice d’une boutique à la Part-Dieu, et arrosé avec ses vieux potes de lycée ou de Mazars (Julien Jacquemin, Vincent Deroche, Aurélien Sénéchal) sur la terrasse du Café du Pont ou au 33 Cité, deux de ses lieux de perdition favoris. Quant à son oxygène, il le trouve sur le parcours du golf du Gouverneur dont il foule les greens en compagnie de Geoffroy Jolly, Romain Givord et Eric Gonzalez. Un dernier swing avant de partir avec Fill Up à la conquête de l’Europe...

« Je le vois comme un conseiller plutôt qu’un mécène.

UNE SORTE DE COACH ! »

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Les concessions de MAXIME LEVÔTRE Tout est allé très vite pour le fils unique de Franck Levôtre, propulsé à la tête du groupe familial en juillet 2013. A 28 ans, le jeune concessionnaire Renault /BMW gère sept points de vente et près de 200 salariés. Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

F igure du marché automobile lyonnais, Franck Levôtre a toujours soigné la transmission, qu’elle soit sous le capot ou dans le giron familial. C’est ainsi que le concessionnaire lyonnais a remis

les clés du groupe à son fils unique, Maxime, avec l’assurance de le conduire sur la route de la prospérité. Un passage de relais loin d’être improvisé, mais un brin précipité compte tenu des circonstances, en juillet 2013. « Suite à une mauvaise chute dans les escaliers, mon père s’est retrouvé éloigné six mois des affaires. Même si on était depuis quelques mois dans une démarche de transmission, je me suis vu propulsé à la présidence, seul aux manettes, en première ligne, sans avoir toutes les clés... Dans ce contexte, on apprend vite ! ». Effectivement, du haut de ses 27 ans, Maxime prend les commandes d’un petit empire fondé en 1983 par son père. Concessionnaire Renault et BMW, le groupe Levôtre emploie près de deux cents salariés et s’appuie sur un réseau fort de sept points de vente. Du jour au lendemain, l’ancien diplômé de l’IDRAC et d’EM Lyon, formé à l’école du marketing digital et de GL Events, doit négocier avec les constructeurs et les banquiers. Pas simple lorsque l’on conduit les

destinées d’un groupe pesant 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, d’un réseau capable de vendre plus de 3 000 véhicules neufs par an. « Heureusement, j’ai pu m’appuyer et apprendre grâce à l’expérience et les compétences de deux directeurs formidables: Christian Coulot, par ailleurs associé du groupe, à Renault Lyon Ouest, et Emmanuel Lenoir, à Givors ».

Atavisme familial pour les belles carrosseries

Le jeune dirigeant connait aussi les rouages de la profession depuis son passage durant un an chez PGA Motors, le leader de la distribution automobile en Europe. « J’ai fait tous les services, de la vente à l’atelier, du juridique aux finances ». Une formation accélérée pour celui qui avoue «avoir toujours voulu suivre les traces» de son père. Dans cette optique, dès son adolescence, il sue chaque été à l’ombre des belles mécaniques de Renault Lyon Ouest, tantôt magasinier, tantôt laveur ou livreur de voiture. « Mon père a rapidement été dans une démarche de transmission. Et moi, j’aurais regretté toute ma vie de ne pas saisir ma chance ». C’est ainsi que Maxime a su relever le défi avec la bénédiction

du paternel. « On est très complices. Il vient deux fois pas semaine à la concession mais je l’ai chaque jour au téléphone. C’est important d’échanger...». Un tandem d’autant plus complémentaire lorsqu’il faut envisager l’avenir d’un groupe confronté, comme d’autres, à la mutation du marché. « On travaille actuellement sur la restructuration du groupe, pour rationnaliser les services sans toucher aux effectifs ». Des préoccupations qu’il peut partager, une fois par mois, dans le cadre d’«Adopte-un-biz», groupe informel d’une quinzaine de jeunes chefs d’entreprise, créateurs ou repreneurs, à l’instar d’Adrien Besançon, Charles Koëhl, Victor Lafond ou Amaury de Loriol. Quant à ses moments de détente, il les partage en vacances avec ses deux meilleurs amis, Edouard Gleizal (Cerip Assurances) et Guillaume Baudin (France EDL), ou lors de virées en moto en compagnie de ses potes restaurateurs, Adrien Pendola (Le Preskil) et Edouard Baudin (Le Café du 6e). Des fous d’Harley Davidson que vous risquez de croiser, du 7 au 10 mai, sur la route de l’Euro Festival de Grimault, la grand-messe des bikers dans le Golfe de Saint-Tropez.

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ADRIEN DUBŒUF-LACOMBE Pour l’amour du vin

Aux casseroles de papa, le fils de Jean-Paul Lacombe a préféré les chais de grand-papa, le «pape» du Beaujolais. Un choix qui permet au directeur export du groupe Georges Dubœuf d’assouvir sa passion du vin, aux quatre coins du globe. Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

N e vous fiez pas aux apparences. Certes, Adrien Dubœuf-Lacombe fera équipe avec son père lors du prochain Tour Auto, du 20 au 25 avril, du Grand Palais à Biarritz, au volant d’une BMW des années 70. Certes, l’ancien élève des Lazaristes, diplômé de l’IDRAC Lyon, se montre à la fois

«admiratif et respectueux» envers le petit empire gastronomique constitué au fil des décennies par son cher papa. Malgré tout, il ne sera pas celui qui reprendra le flambeau familial et assurera la pérennité de la Brasserie Léon de Lyon, du Bistrot de Lyon, du Bistrot du Palais et autres établissements emblématiques du groupe Bistrots de Cuisiniers. « Même si c’est un métier formidable, mon père a vite compris que mon avenir n’était pas derrière les fourneaux. Au début, ça a été difficile pour lui de se faire une raison mais il n’a jamais cherché à m’influencer. Pour lui, sa priorité, c’était que je m’épanouisse professionnellement ». Cet épanouissement, Adrien Dubœuf-Lacombe va le trouver très tôt dans les reflets pourpres de flacons aux effluves enivrants. « A dix ans, j’achetais ma première bouteille, un Pomerol millésime 1996. Un excellent millésime pour un Bordeaux, «la» référence en matière de vin. Mon père m’avait accompagné jusqu’au Savour Club pour me servir de caution morale ». Une anecdote confirmée par la fameuse «caution», complice de cette première - et juvénile - entorse à la législation. « Petit, il connaissait tous les grands crus par région et leurs meilleurs millésimes ! », sourit Jean-Paul Lacombe.

Le futur pape du Beaujolais ? Initié par son grand-père, Georges Dubœuf, Adrien va faire de cette passion son métier. Formé durant six mois par la BIWI (Bordeaux International Wine Institute), le jeune œnologue poursuit son apprentissage aux quatre coins du monde, des vignobles du Baron Philippe de Rothschild au domaine Torres en Catalogne, du groupe américain Total Wine and Beverage à Washington au géant nippon Suntory, en passant par les caves de Pommery en Champagne et WJ Deutsch & Sons, le numéro 1 des importateurs aux USA. « J’ai ainsi pu découvrir toutes les facettes du business du vin ». Une ouverture d’esprit indispensable avant d’intégrer la vénérable institution. « J’ai commencé en 2012 comme directeur export junior aux côtés de Bernard Georges. C’est lui qui m’a formé. Ensemble, on a fait le tour du monde ! » A la retraite de son mentor, quelques mois plus tard, Adrien endossera naturellement le costume d’Export Director. Une lourde responsabilité à 27 ans, sachant que l’export représente 75% du chiffre d’affaires du groupe. « Mais mon grand-père me fait entière confiance. Il n’est pas du tout interventionniste », assure ce féru de street art, amateur de golf, dont la vie est rythmée par les fuseaux horaires. « Je passe une semaine sur deux à l’étranger à rencontrer nos distributeurs en Angleterre, en Suède, au Danemark, au Japon - notre premier marché pour le Beaujolais Nouveau - mais aussi en Russie. Des destinations parfois exotiques ! » Entre deux voyages, Adrien vient se ressourcer dans son camp de base, à Romanèche-Thorins. Un nid douillet aménagé «au dessus du laboratoire» où le rejoint sa fiancée, Lauranne Bismuth (la fille de l’avocat lyonnais), chargée de communication pour la maison Krug. « C’est moi qu’il lui ai transmis la passion du vin », confie celui dont la plupart des amis se sont expatriés à l’instar de Guillaume Bernard, à Dubaï, ou de Thomas Leclerc, au Brésil. «A Lyon, il reste Frédéric Merlin et Antréas Garabedian. Ils viennent me rendre visite dans le Beaujolais». Deux fidèles parmi les fidèles qu’il compte inviter prochainement au Burgundy Lounge, sa dernière découverte sur les quais de Saône. Un bar à vins, évidemment...

« MON GRAND-PÈRE me fait entière confiance.

Il n’est pas du tout INTERVENTIONNISTE ! »

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ANTHONY OBEUF « Ici Londres ! » Allergique aux bancs de l’école, le fils de l’em-blématique directeur du Sofitel-Bellecour a trou-vé sa voie dans la restauration. Une ascension fulgurante dans le cadre feutré du Saint-James, à Londres, qui lui ouvre les portes du monde...Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

I nutile d’avoir Bac+5 pour réussir sa vie. Un principe appliqué au pied de la lettre par Anthony Obeuf, dont le passage par le lycée hôtelier de Thonon puis les rangs de l’IDRAC Lyon ne laissera pas un souvenir impérissable à ses professeurs. «Je ne suis pas scolaire, plus dans l’opérationnel.

Ça tient de famille !», lance d’emblée le fils aîné d’Eric Obeuf. D’un pragmatisme à toute épreuve, l’ancien directeur du Sofitel Lyon-Bellecour a donc vite compris que le salut professionnel de son rejeton passait, comme pour lui, par le terrain, et plus précisément par le milieu de l’hôtellerie-restauration. Un univers qu’il côtoie depuis ses premières couches-culottes. «Jusqu’à l’âge de onze ans, j’ai vécu avec mes parents dans l’appartement situé dans la mezzanine du Sofitel, au-dessus du lobby, espace transformé depuis en salle de séminaires. J’ai grandi avec le personnel. J’en connais tous les recoins», confie Anthony, nostalgique à l’évocation de ses road trips, en tricycle, dans les couloirs de l’établissement. C’est dans cet environnement familier du quai Gailleton qu’il fera ses premières armes, comme voiturier-bagagiste, dès potron-minet ou après les cours, avant de s’envoler à 22 ans vers la perfide Albion. «Je ne parlais pas un mot d’anglais. Mais papa m’a poussé à partir. Et il avait raison !».

Deux promotions en deux ans Engagé comme simple commis à The Balcon, le restaurant du Sofitel Saint-James à Piccadilly, Anthony fait ses premières armes à nettoyer les couverts et les plateaux en argent. Six mois plus tard, il est promu chef de rang puis bientôt superviseur. Aujourd’hui, il dirige une équipe de trois chefs de rang, quatre commis et une hôtesse dans la brasserie chic du Saint-James, à l’angle de Pall Mall et de Regent Street, réputé pour son bar à champagne et sa charcuterie. «Mon père m’a transmis sa passion du métier, son souci de la perfection, son sens du service et sa générosité. Un manager dur mais avec un cœur énorme», confie le jeune expatrié, qui coule aujourd’hui des jours heureux aux côtés d’Océane, employée elle aussi comme superviseur à The Balcon. «On s’est connu au Saint-James. Elle a en charge le petit-déjeuner et le déjeuner, moi le dîner. Bref, la plupart du temps, on ne fait que se croiser. C’est pratique: on se donne les consignes !». Lorsqu’ils ne roucoulent pas dans leur chambre exigüe - en colocation - d’Elefant and Castle, les deux tourtereaux filent prendre l’air au marché de Brick Lane ou à Camden Town, anciennes écuries de la Reine reconverties en puces déjantées. «J’adore la vie londonienne», assure Anthony, conscient que son avenir professionnel s’écrira toutefois loin de Big Ben. «Mon père est très fier de ma réussite et de celle de ma sœur, Clara, aujourd’hui au Domaine des Crayères, le deux étoiles Michelin de Reims après avoir fait son apprentissage à l’Hôtel du Palais, à Biarritz. C’est lui qui me pousse à voir toujours plus loin, plus haut, en allant à la découverte d’autres environnements, d’autres cultures». Une soif d’apprendre et d’ascension sociale qu’il espère étancher bientôt sous d’autres cieux, du côté de l’Asie, de l’Australie ou des Etats-Unis.

« JE NE PARLAIS PAS UN MOT D’ANGLAIS. Mais papa m’a poussé à partir. ET IL AVAIT RAISON ! »

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ANTHONY OBEUF « Ici Londres ! »

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MICKAEL COULAS En avant la musique Il n’a que 23 ans et de l’ambition à revendre. Pilier d’ATS Studios, leader français de la musique d’attente personnalisée, Mickael Coulas a hérité du sens des affaires paternel. Une trajectoire tout sauf… téléphonée.Par Philippe Frieh - Photo : Saby Maviel

I l y a de l’ADN d’entrepreneur dans les gènes de Mickael Coulas. Le plus beau legs, sans doute, livré à son fils aîné par « l’Africain blanc », le surnom de son père Serge expatrié depuis trois ans sous le

soleil de Madagascar après avoir fait, aux côtés de son frère Alain Coulas, de la société ATS Studios le numéro 1 français de l’attente musicale téléphonique. Aussi loin qu’il se souvienne, de sa tendre enfance dans la campagne viennoise aux bancs du lycée Saint-Thomas d’Acquin d’Oullins, Mickaël n’a jamais été élevé dans l’intention de prendre la relève paternelle. Né en 1991, il se voyait plutôt en blouse blanche : « Je voulais être kiné ! Je suis allé en fac de médecine, mais je suis parti au bout d’un mois. » C’est en s’orientant vers un BTS NRC (négociations en relations clients) qu’il fait ses premières armes dans la boîte familiale. En alternance, et avec un certain brio : « ça s’est plutôt bien passé. Mon père a alors pris le risque de m’embaucher. Il a mis en jeu sa crédibilité ».

Mais le jeune homme, très vite, évacue l’image du « fils à papa ». Il s’éclate à vendre « un produit fun et sexy » et s’épanouit au sein d’une « équipe jeune et dynamique ». Sous l’œil avisé de Serge, bien déterminé à lui transmettre les clés de sa réussite professionnelle. « J’ai travaillé 5 ans avec lui. Il était très exigeant, mais il m’a fait découvrir toutes les facettes de l’entreprise, m’a appris l’humilité, la franchise, l’ambition, pour que je fasse mon bonhomme de chemin ».

Une réussite incognito Aujourd’hui responsable des ventes Rhône-Alpes/Est chez ATS Studios, le jeune homme, à seulement 23 ans, a la tête pleine de projets, « en interne comme en externe ». De quoi aborder l’avenir en toute quiétude aux côtés de sa compagne, Marion Morelli, rencontrée il y a dix ans sur les bancs du collège de Corbas. Le couple, installé à Villette-de-Vienne, s’est construit un cocon qui lui ressemble, à l’écart des tumultes de la ville : « j’aime être au

calme, profiter des grands espaces, de la famille, des copains et de mes chiens ». Loin, très loin des strass et des paillettes : « Mon père était à l’aise sur les plateaux du Dakar ou dans les loges de Gerland, mais moi je préfère aller voir les matchs de l’OL en tribune, incognito », sourit celui qui, à ses heures perdues, collectionne les pièces de monnaie. Ses amitiés, ce réfractaire au costume-cravate les cultive au comptoir d’« un café-resto convivial, à la bonne franquette » et au fil d’adresses bien choisies, d’O Jardin à Vaise, à deux pas des studios du quai Jaÿr, jusque Chez Paul’O, la guinguette de Benoit Toussaint sur l’île de la Table Ronde à Solaize. On savait déjà qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre d’années. On sait désormais qu’elle sait aussi s’affranchir des cercles et des réseaux...

« MON PÈRE m’a appris l’humilité,

la franchise, l’ambition, POUR QUE JE FASSE

MON BONHOMME DE CHEMIN »

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ALEXANDRE MALSCH, le digital boy Etoile montante du web, Alexandre Malsch surfe à la tête de l’un des principaux médias numériques dédiés aux jeunes. Une réussite que le directeur général du groupe melty, au look d’éternel étudiant, doit avant tout à lui-même. Par Philippe Frieh - Photo : DR

O n peut être à la tête de l’un des sites médias les plus florissants de la planète web et répondre en pull à capuche rose fluo à une invitation de François Hollande… Cette posture

décomplexée explique sans doute en partie la réussite fulgurante d’Alexandre Malsch, 29 ans, archétype du jeune prodige de l’ère digitale. Le cofondateur de melty.fr, site d’informations dédié exclusivement aux jeunes, entretient cette cool attitude jusque dans ses bureaux du Val-de-Marne, où hamacs et skateboards ajoutent à l’atmosphère sportswear : « c’est l’un des luxes de mon métier, pouvoir m’habiller comme j’en ai envie. Et cela s’applique à tout le monde chez melty ! ». Derrière cette allure décontractée - et parfaitement assumée - se cache pourtant un redoutable businessman, créateur de sa première start-up à… 15 ans. Fils d’une figure de l’immobilier lyonnais, Olivier Malsch, le natif de Francheville était encore sur les bancs de l’école, l’Institution Notre-Dame des Minimes, lorsqu’il lança son premier site d’infos pour ados. Précoce et visionnaire, le jeune geek avait déjà tout compris du monde de demain : « mon père, qui a toujours énormément travaillé, ne comprenait pas ce que je faisais derrière mon ordinateur. Il pensait que je jouais et que cela nuisait à ma scolarité, ce qui n’est pas faux

au vu de mes mauvaises notes. Mais cela m’a permis de créer ma première start-up ». Sa rencontre avec Jeremy Nicolas, au sein de l’école d’ingénieurs Epitech, est déterminante : les deux compères conçoivent Shape, un algorithme capable d’identifier ce qui fait le buzz sur le net auprès des jeunes (18-35 ans), chaînon manquant du paysage médiatique. Un choix payant, puisqu’après eeple en 2005, melty.fr voit le jour en 2008.

La petite entreprise prospère à vitesse grand V

Aujourd’hui leader dans son domaine, soutenu par quelques ténors du milieu (Pierre Chappaz, Nicolas Plisson, Marc Simoncini…), le réseau de sites enregistre près de 20 millions de visites mensuelles, faisant de meltygroup l’une des valeurs sûres du web. Et de son jeune patron, un temps membre du Conseil National du Numérique, une figure reconnue de l’univers digital. Ce parcours, digne des plus belles success-story, fait la fierté d’un père aujourd’hui convaincu et d’une mère qui n’a jamais douté. Suppléante du député UMP Michel Terrot et adjointe au maire de Francheville, Isabel Santos Malsch, qui préside aussi la fédération rhodanienne de Famille

en Mouvement, avait profité d’un anniversaire pour offrir à son aîné son premier nom de domaine... « Curieusement, il y a pas mal de Lyonnais dans le web, et notamment chez nous », remarque Alexandre, qui a grandi dans le 5e arrondissement où il s’est forgé quelques solides amitiés : si Romain Roch et Bertrand Forest sont restés à Lyon, son actuel colocataire parisien Nicolas Maugery, qui a notamment aménagé les locaux lyonnais de M6web à la Sucrière, a fondé son cabinet d’architectes dans la capitale. Son frère Bruno Maugery, lui, a tout bonnement intégré le groupe melty. Quant au directeur général adjoint de la société, Rodolphe Pelosse, il est lui aussi originaire de Lyon. Le hasard faisant parfois bien les choses, le petit prince du net… adore surfer. Dingue de planche, il écume les spots du monde entier, de Lanzarote à la Floride, en passant par le Maroc, Saint-Barth et Biarritz, où il partage sa passion avec son cadet de 2 ans, Edouard, urbaniste à La Tour-du-Pin. Reste que ses visites dans la maison familiale se font de plus en plus rares, même si les liens avec son père, renforcés par la maturité, se sont resserrés : « On ne parle pas trop de business, mais il s’intéresse à ce que je fais. Désormais, on rattrape le temps perdu ». Paradoxal, pour quelqu’un qui a toujours une longueur d’avance...

« MON PÈRE NE COMPRENAIT PAS

ce que je faisais derrière mon ordinateur. Il pensait que je jouais et que

CELA NUISAIT À MA SCOLARITÉ »

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A P E R I T I V O • d u • m e r c r e d i • s o i r

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ARCHIBALD VERNEY-CARRON l’enfance de l’art Le cadet de Georges et Florence Verney-Carron, bien déterminé à pérenniser les ambitions de son père en matière d’urbanisme artistique, marie la passion des belles choses à l’esprit cartésien de l’entrepreneur. Un cocktail… ‘’Archi’’ prometteur !Par Philippe Frieh - Photo : Saby Maviel

A utomne 2005, entre Confluence et Vieux-Lyon. 1500 Lyonnais affolent la Biennale d’Art Contemporain en défilant dans le plus simple appareil sous l’objectif du photographe américain Spencer Tunick... Derrière ce buzz, le galériste lyonnais Georges Verney-

Carron et, déjà, le plus jeune de ses fils, alors âgé de 19 ans. « Avec des parents aussi excentriques, ce genre de défi était courant ! », sourit-il. Pur produit d’une vision primesautière et anti-conventionnelle de la création artistique, Louis-Archibald Verney-Carron, ‘’Archi’’ pour les intimes, marche aujourd’hui dans les pas de son père Georges, le génial scénographe urbain à qui la ville doit ses parkings-musées uniques au monde, mais aussi la façade multicolore de l’hôpital Saint-Luc Saint-Joseph ou encore le lifting tout en design de la vénérable place des Terreaux. Né le 27 septembre 1985 dans une maison peuplée d’artistes et d’œuvres d’art, éduqué au fil des musées du monde entier, le jeune esthète aurait pu choisir une toute autre trajectoire : « je n’ai jamais connu d’overdose, bien au contraire. Ceci dit, je n’ai pas pour autant fait d’études artistiques…» Il rejoint plutôt l’ESDES, l’école de commerce bien connue des entrepreneurs lyonnais, avec deux idées en tête : « devenir un jour mon propre patron » et « travailler dans l’événementiel ». En 2008, il part faire ses gammes à Paris et Londres, avant de revenir s’occuper de communication interne au sein du groupe GL Events.

L’année du grand saut En 2013, le groupe familial, baptisé ‘’45’’, qui comprend la galerie, l’agence Communiquez et Art Entreprise, est en pleine refonte. C’est l’année du grand saut pour le fils prodigue : « j’avais toujours dans un coin de ma tête l’envie de rejoindre mon père. C’était le bon moment : le projet était intriguant, il avait besoin de moi et reprendre le flambeau à un tournant me permettait d’y mettre ma patte ». Désormais parfaitement implanté dans les milieux culturels de la ville, le voilà, à peine deux ans plus tard, aux manettes du Groupe 45, qui mêle toujours les destinées de l’espace Verney-Carron et d’Art Entreprise : « Lyon est notre fief, mais il faut aujourd’hui être capable d’aller plus loin. Notre potentiel est énorme, à nous de savoir l’exporter », explique le jeune directeur général. Qui pour ajuster ses ambitions a su s’entourer d’une poignée de fidèles, de son père Georges, coach et garant de l’institution, à son grand pote Alexis Jakubowicz, le fils de l’avocat lyonnais, comme conseiller artistique. Son frère Boniface Verney-Carron, et son ami d’enfance Clément Guyot, quant à eux, se chargent de développer la marque à Londres et à Berlin. « Une galerie meurt souvent avec son fondateur, mais j’ai le bonheur de voir l’un de mes fils en incarner l’avenir », note le paternel. Un défi à la hauteur du jeune homme, que son goût pour les voyages n’empêche pas d’écumer expos, salles de ciné et bonnes tables lyonnaises entre deux séances shopping. Un globe-trotter à l’âme… résolument citadine !

« J’AVAIS TOUJOURS DANS UN COIN DE MA TÊTE

l’envie de rejoindre mon père. C’ÉTAIT LE BON MOMENT ! »

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ARTHUR DREYFUS Le magicien des mots Avec ses cheveux bouclés, son sweet-shirt, son iphone et son air d’éternel adolescent, Arthur Dreyfus semble sortir d’un cours de philo du lycée du Parc, établissement qu’il a fréquenté... il y a plus de dix ans ! Par Pascal Auclair - Photo : Saby Maviel

E h oui, l’enfant prodige de l’intelligentsia parisienne a soufflé ses vingt-huit bougies. Un gros quart de siècle bien rempli pour ce touche-à-tout précoce, tour à tour prestidigitateur, écrivain,

scénariste, animateur ou journaliste. «J’ai hérité des talents artistiques de ma mère (1) et du culot de mon père», résume le fils du gynécologue accoucheur lyonnais Jean-Michel Dreyfus, spécialiste de la FIV (fécondation in vitro). Un drôle de croisement qui lui vaudra de connaître très tôt les honneurs de la critique. Diplômé de Sciences-Po Paris et du Celsa, Arthur 1er profite de ses années estudiantines pour signer un premier roman consacré «prix du jeune écrivain» en 2008. Un tremplin vers la gloire... A 21 ans, il fait déjà les beaux jours des libraires avec La synthèse du camphre, publié chez Gallimard. «Un roman inspiré de l’histoire de mon grand-père, déporté durant la seconde guerre mondiale, qui aura mis 50 ans à retrouver le soldat américain l’ayant sauvé». Ce récit, mélé à une histoire d’amour entre deux ados sur le web, sera salué par la critique, tout comme Belle famille, inspiré d’un fait divers sordide (la disparition de la jeune Madie au Portugal), et Histoire de ma

sexualité, récit autobographique «psychanalitique et léger» autour de ses premiers émois. Quant à son Essai sur le bonheur, traduit en coréen, il s’arrachera à 30 000 exemplaires et lui ouvrira la voie des ondes. «Philippe Val, directeur de France Inter, m’a d’abord proposé une chronique puis une émission quotidienne, du lundi au jeudi, de 17 à 18h».

Au micro d’Encore heureux Se succèdent alors écrivains, comédiens, chanteurs, hommes politiques... jusqu’à une coupure de son, brutal, au lendemain de l’éviction de son pygmalion, au printemps dernier. Une simple péripétie pour Arthur Dreyfus qui a bien d’autres occupations, de ses piges dans des grands périodiques français (Vogue) ou américain (Holiday) à l’écriture de sketches pour Anne Roumanoff, en passant par la chanson et la production audio-visuelle pour les chaînes du cable. Après avoir cosigné une série de quarante épisodes intitulée Un film sans pour TPS Star, il réalise actuellement six court-métrages de 26 minutes pour Ciné +. «Des portraits d’acteurs tournés exclusivement avec mon smartphone, un peu dans l’esprit Strip tease». Magicien des mots, après avoir joué

les vrais prestidigitateurs «pour gagner son argent de poche», le Lyonnais - qui a toujours un jeu de cartes dans sa manche - entend désormais «se concentrer sur l’image et le texte». Admirateur de Jean Cocteau et de Sacha Guitry, il souhaite ainsi «mener de front une carrière de cinéaste et d’écrivain». En attendant la parution de son prochain roman «sur l’enfance d’un criminel contemporain condamné à perpétuité», il prépare la sortie à l’automne de 101 robes, en collaboration avec les Arts Décoratifs. Un «beau livre» largement illustré dans lequel il retracera l’histoire de la mode depuis 101 ans. Quant au septième art, il y apportera sa contribution en réalisant son premier long métrage, actuellement en cours d’écriture, «autour d’un personnage qui va apprendre le fado à Lisbonne». Des projets qu’il évoque lors de ses rares visites chez ses parents et grands-parents chéris, à la Tassée ou à l’Est, mais aussi avec ses deux seuls vrais amis lyonnais : Laurent Roy et Jean-Charles Thimonier. «Avec Laurent, on partageait une passion commune pour les animaux. Aujourd’hui, il travaille chez Purina...». Quant au second, il est devenu médecin urgentiste. Certains soignent les maux, d’autres les mots...

« J’AI HÉRITÉ DES TALENTS ARTISTIQUES DE MA MÈRE

et du culot de mon père ! »

(1) Médecin ORL de formation, Isabelle Kauffmann est aussi peintre, musicienne et écrivain. Elle a notamment publié plusieurs romans à succès dont Ne regardez pas le voleur qui passe et Cabaret sauvage.

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SEE CONCEPT Trois garçons dans le vent Depuis le lancement de See Concept, ils ont une bonne vision de la réussite. Loin du microcosme lyonnais, Xavier Aguera, Charles Brun et Quentin Couturier prospèrent avec leurs lunettes de lecture colorées à petits prix. Texte et photo : Pascal Auclair

Q ui veut voyager loin ménage sa monture… Le Petit-Jean de Racine avait fait sienne ce proverbe frappé du bon sens. Xavier Aguera, Charles Brun et

Quentin Couturier en proposent une adaptation contemporaine dans leur repère du Marais parisien. Respectivement fils d’avocat, de promoteur immobilier et d’antiquaire lyonnais, ces trois garçons dans le vent ont remis au goût du jour un accessoire en vogue dans les salons mondains du XVIIe siècle : le face-à-main. Accessoire favori des Précieuses ridicules, le désuet binocle à manche s’est bigrement encanaillé grâce au génie créatif de notre trio rhodanien. «Maman cherchait toujours ses lunettes pour lire la carte du restaurant ou pour signer un chèque». Faute de pourvoir lui «prêter ses yeux», Quentin Couturier a donc eu l’idée, avec ses deux copains de lycée, de concevoir une gamme de lunettes pour presbytes en libre-service dans les lieux publics. Au printemps 2011, les premiers prototypes See Up font ainsi leur apparition aux guichets de quelques banques, bureaux de poste et autres agents d’assurance. Le concept fait mouche, au point de décrocher le prix Innover Entreprendre d’ESCP-Europe. Un gros chèque, une belle exposition médiatique et une initiative made in France politiquement correct.

Il n’en faut pas davantage pour transformer la petite aventure entrepreneuriale en success-story. Baptisée See Concept, la start-up de nos trois mousquetaires lyonnais a depuis fait les yeux doux à quelques figures de la jet-set, d’Inès de la Fressange à Michel Field, jusqu’à Arnaud Montebourg affublé d’une magnifique paire rose bonbon sur le nez.

Stars en vue La gamme s’est étoffée avec des déclinaisons pour les particuliers (See Home), certaines dotées d’une monture aimantée (See Magnet), pour aboutir en septembre 2013 au lancement de LetmeSee, une large gamme de lunettes de lecture design et colorées. «On a fait le constat que les lunettes de vue étaient considérées comme un accessoire de mode, donc vendues chères, alors que les lunettes de lecture étaient cheap et moches. Il fallait juste les rendre plus tendance !», explique Charles Brun. Prenant le contre-pied des tourniquets ringards des pharmacies, See Concept a ainsi créé «un accessoire de mode chic et de qualité à prix accessible», commercialisé entre 30 et 35 euros la paire dans plus de 350 points de vente dont quelques enseignes emblématiques (Colette, Merci, Le Bon Marché...). L’an dernier, la start-up a également dopé sa croissance à l’international. Sa

gamme, adoptée par Jude Law, Rod Stewart et Valérie Lemercier, est présente dans une vingtaine de pays et plus de 2 000 boutiques et concept stores, essentiellement en Europe et aux Etats-Unis, à l’instar du MoMA à New York, d’Harrods ou de Selfridges à Londres. Surfant sur le succès de sa gamme de solaires, le trio voit encore plus loin, en France et à l’étranger. Dans cette «optique», ils s’apprêtent à ouvrir le premier bar à lunettes aux Galeries Lafayette Haussmann. Une vitrine de rêve pour lancer la nouvelle collection de l’été baptisée Jelly Fish et faire la promotion de leur gamme pour futurs presbytes. Des lunettes sans correction (dioptrie +0) considérées comme un véritable objet de mode. Lauréats du Grand-Prix «jeunes créateurs du commerce» Unibail-Rodamco fin 2014, Xavier, Quentin et Charles envisagent enfin d’ouvrir leur première boutique en propre dans un quartier branché de la capitale. «Notre prochain challenge ? Devenir une marque de référence dans le monde de l’optique, comme Swatch dans l’univers horloger», confie Xavier Aguera. De quoi aiguiser la fierté de leurs parents et de leurs professeurs des Maristes, témoins privilégiés de leur rencontre sur les bancs de la montée Saint Barthélémy, en classe de première. Comme l’aurait chanté Mort Schuman, c’était il y a quinze ans à peine...

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MAXIME LAVOREL rattrape le temps perdu A l’école ou sur les planches, le fils cadet de Jean-Claude Lavorel a longtemps cherché sa voie. Pour gagner l’estime de son cher «papou», il a mis les pendules à l’heure sous les aiguilles de L’Horloge, le café-resto branché du 6ème. Par Pascal Auclair - Photo : Fabrice Schiff

C omédien dans l’âme, sa bouille de gentil garnement aurait pu le propulser en haut de l’affiche du prochain «Titeuf chez les Gônes». Faute de casting, Maxime Lavorel s’est donc contenté d’un César du meilleur second rôle, d’abord sur les bancs de l’école puis sur

les planches. De fait, dès son plus jeune âge, le fils cadet de Jean-Claude Lavorel (ex-LVL Médical) a écumé les établissements privés de la région. Saint-Louis Saint-Bruno, Chevreul, Cours Zimmerman, internat à Belley, Cours Pascal... Jamais plus d’un an, voire parfois beaucoup moins comme lors de son passage express à la pension Lamartine, dans l’Ain. « Je n’aimais pas l’Education Nationale et encore moins les profs, surtout ceux qui ne me respectaient pas, ceux qui me tutoyaient », confie-t-il, bien plus à l’aise durant les cours dans son rôle d’imitateur. « J’adorais imiter Elie Semoun, les Guignols et même mes profs. Au début, ils riaient... et finissaient toujours par me mettre à la porte ! ». Après une ultime tentative de BTS avortée à l’IDRAC, le «clown» va avoir l’occasion d’étoffer son registre sur la scène théâtrale. Un univers qu’il a découvert dans le cadre de l’Acting Studio, l’école de Joëlle Sévilla (mère d’Alexandre Astier, Ndlr) à Saint-Paul. Maxime fait ses premières armes sur les planches au Théâtre de Lulu, au Théâtre de la Croix-Rousse et au Rail Théâtre, à Gorge de Loup, avant de poursuivre son apprentissage à Paris, au cours Florent (pas plus d’une semaine...) et à l’Eponyme. Une vie de saltimbanque qu’il va «mettre entre parenthèse», en 2008, sur les conseils amicaux - mais non moins avisés - de son père, jusqu’alors bienveillant et généreux donateur. « Je suis le petit dernier. Mon père m’a toujours encouragé à faire ce que j’aimais. C’est lui qui m’a toutefois incité à revenir «dans la vraie vie». Et puis, je ne me voyais pas galérer jusqu’à 60 ans sur les planches ».

Reconnaissance paternelle L’apprenti comédien troque donc son habit de scène pour un costume de serveur dans les bars branchés de la capitale, la clientèle en guise de public pour apprécier ses prestations et sa dextérité, plateau en main. «Parfait pour un hyperactif comme moi !». Mais le mal du pays commence à se faire sentir. Après une saison au Mountain, le restaurant savoyard de Fred Olmi, Maxime rejoint son frère Benjamin au Baroc puis s’initie à la gestion d’un restaurant aux côtés de Pierre-Antoine du Grés (La Maison de Lucy). Un dernier service sous les ordres de Borhane Ben Ali (Le Bossuet) et le fils cadet de la famille Lavorel fait le grand saut de l’entrepreneuriat. « Jacques Kasparian m’a proposé plusieurs enseignes à reprendre, dont l’Horloge. Mon père, qui a toujours été visionnaire, a vu la place Jules Ferry en chantier. Il m’a dit de foncer ! ». C’est ainsi que Maxime se retrouve depuis octobre 2012 à la tête de l’une des plus belles affaires du 6e arrondissement. Un café-resto devenu le point de ralliement de ses amis d’enfance (Samuel Strensdoerfer, Alexandre Gonçalves, Jérémy Lavieville...), à l’époque où il faisait les 400 coups dans le quartier de Vassieux, à Caluire. Sous les aiguilles de l’Horloge défilent aussi nombre d’habitués (Philippe Montanay, Frédéric Frerejean, David Cohen...), sa compagne Audrey Bresset ainsi qu’Anthony Delval, Anthony Le Goff, Jean-Philippe Duclos, Aurélien Bosman, ses partenaires du foot indoor, chaque mardi soir à Rillieux. « J’avais quelque chose à prouver à mon père. Aujourd’hui, je sais qu’il est fier de moi comme je suis fier et admiratif de son parcours exemplaire depuis trente ans, de sa réussite, de son charisme. C’est mon idole, mon dieu ». Un «papou» chéri qu’il voudrait bluffer avec le rachat envisagé d’un deuxième établissement en presqu’île. Mais chut, c’est encore un secret...

« J’AVAIS QUELQUE CHOSE À PROUVER À MON PÈRE.

Aujourd’hui, je sais qu’il est fier de moi comme JE SUIS FIER ET ADMIRATIF

DE SON PARCOURS »

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LOU RUGBY – TOULONGrosse pression et affluence record pour la réception du premier de la classe, le Toulon RC. Une rencontre à haut risque qui laissera des regrets sur le banc lyonnais. Décidément, en matière d’arbitrage, nos footballeurs et nos rugbymen ne sont pas logés à la même enseigne. En matière rugbystique, le capitaine lyonnais a dit tout le bien qu’il pensait de l’action de M. Péchambert lors du match LOU-Toulon, samedi 14 mars 2015. Défait à domicile par Toulon (14-22), le LOU Rugby a vu trois de ses essais refusés par le corps arbitral. En position délicate, les rugbymen lyonnais n’ont pourtant pas manqué de cœur et de répondant. Loin d’être ridicules, ils ont pêché sur le plan de la rigueur et du réalisme. Mécontent de la passivité de l’arbitre sur les phases de touche face aux Toulonnais, Lionel Nallet a échangé vertement avec Patrick Péchambert. Plus désabusé qu’agressif, le 2ème ligne du LOU défend son club, soutenu par un pack de supporters de choc autour du président Yann Roubert, à savoir Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Olivier Ginon, président de GL events, ou encore Nicolas de Tavernost, président de M6, l’ancien maire Michel Noir. Texte : Marc Polisson & Benjamin Solly - Photos : Saby Maviel

Jean-Paul Jacquet (LOU Rugby) et Jean-Loup Rogé (Segeco)

Nicolas de Tavernost, président de M6 et Olivier Ginon, président de GL Events

Nicolas de Tavernost, Gérard Collomb, Olivier Ginon, Yann Roubert, Guy Mathiolon et Thierry Braillard

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Yvan Patet (EM2C) et Juan Manuel Leguizamon, joueur du LOU Danielle et Michel Noir, ancien maire de Lyon Jean-Paul Jacquet, Arthur Maleo et Mike (LOU Rugby)

Pascale Landoin (Ophélie), Séverine Eberhardt (Welcome Lyon) et Nathalie Coquard (Giraudet)

Franck Roulin (Livewall) et Philippe Montanay (Maniac Media)

Denis de Bénazé, fondateur de l’IDRAC et Luc Lapasset (Total)

Jean-Marie Nauleau, Marco (Lyon People), Laure-Marine Godet (Apave) et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)

Le docteur Jean Renaudin, Laurence Renaudin, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Jean-Loup Rogé (Segeco) et Evelyne Hagenhaueur

Corinne Paris (Assurances Paris Gerbaud) et Catherine Arbaud (LOU Rugby)

Thierry Braillard, Secrétaire d’État aux Sports et Yann Roubert, président du LOU Rugby

Pascale Mathiolon (Serfim), Jacqueline Ginon et Edith Michoulier

Chloé Bourgeron, Marc-Antoine Ginon (GL Events) et François Bertoye (Soufflet Vigne)

Christophe Gerbaud (Assurances Paris Gerbaud) et Tony Goupil (Champagne Pommery)

Stéphane Ferri (Grand Lyon Métropole), Antoine et Mickaël Sabatier, adjoint au maire du 9ème Nathalie Alphonse, Christel Patet et Sophie Bouyer

Hervé Martinien, Stéphane Michelet (Loxam), Antony Flamand (Compagnie Nationale du Rhône) et Bruno Charière (Loxam)

Benoit Gitton, Bertrand Madamour (Eiffage) et Christophe Astruc

Catherine Arbaud (Lou Rugby), Jean-Claude Pietrocolla (Media Sport Promotion), Diego Isaac (Navya) et Benjamin Aggery (EM Lyon)

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LE BARTH’ OLOGUEde Jean-Marc ChanneletChaque mois, une personnalité s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Ancien joueur de l’OL aujourd’hui consultant pour OL TV lors des soirées Champion’s League, Jean-Marc Channelet se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Fabrice Schiff

Tu as arrêté ta carrière en 2005, que deviens-tu ?Je suis toujours dans le milieu du foot à travers une structure de management de joueurs depuis 2007.

Que fais-tu quand tu ne fais rien ?J’aimerais bien ne rien faire. Le seul moment où je prends du temps c’est quand je vais courir un jour sur 2.

Et on te reconnaît dans la rue ?Oui, et c’est d’ailleurs assez étrange, ça me fait presque bizarre. Tu te rends compte, ça fait presque 10 ans que j’ai raccroché.

Il arrive qu’on te confonde avec quelqu’un d’autre ?Non pas trop, en revanche les gens ont parfois du mal à mettre un nom sur ma tête. (Il sourit)

J’ai l’impression que tu es encore plus affûté que lorsque tu étais pro, je me trompe ?Oui et non, j’ai pris 3 ou 4 kilos depuis l’arrêt de ma carrière mais en effet tu n’es pas le premier à me dire ça.

Qu’est-ce que tu as raté dans ta carrière ?J’ai clairement manqué d’ambition, je me suis toujours contenté de ce que j’avais. Avec le recul, j’aurais aimé avoir plus confiance en moi.

Tu as toujours l’air très calme, c’est une façade ?Non, franchement c’est ma nature, je suis un calme. Maintenant, comme tout le monde, je peux m’énerver après mes enfants parfois (il rigole).

C’est vrai que tu es évangéliste ?(Il me coupe) Je suis tout simplement chrétien, je crois en Jésus-Christ, je lis la Bible.

C’est quoi une belle vie pour toi ?Être en accord avec soi-même et les autres.

Si tu avais un message à passer via le Barthologue à tous les gens qui souffrent, que leur dirais-tu ?(Il réfléchit longuement) Je leur dirais : « Plus dur est le combat, plus grande est la victoire ». Nous avons tous en nous les ressources nécessaires pour surmonter les épreuves.

C’est facile d’être ton pote ?J’espère que oui, je suis très ouvert, je pense avoir une bonne dose d’empathie.

Qu’écoutais-tu dans ta voiture avant d’arriver à Icéo ?J’ai un poste qui ne fonctionne pas donc rien (il se marre) sinon j’adore Orelsan et en particulier le titre « Suicide Social ».

Il y a une émission ou une série que tu ne rates jamais à la télé ?« On n’est pas couché » avec Laurent Ruquier fait partie des émissions que je regarde régulièrement même si en règle générale, je regarde très peu la télévision.

Avec le recul, qu’est-ce qui t’écœure le plus dans le foot ?Il y a tellement d’hypocrisie, si tu savais, les joueurs sont des valeurs marchandes, point final. Lorsque tu sors du système, tu n’es plus rien. L’amitié avec les dirigeants n’existe pas c’est une utopie.

Penses-tu souvent à la mort ?A 20 ans, à 30 ans, on y pense quasi jamais puis avec l’âge on commence à y réfléchir, ça se rapproche un peu (il sourit). (JMC est âgé de 46 ans, ndlr)

Quel film te fait le plus marrer ?Sans hésiter « Le dîner de cons ». Je pourrais le regarder une fois par semaine, je pense que je rigolerais toujours autant.

Sans le foot, qu’aurais-tu fait ?C’est l’éternelle question que je me pose et franchement, je n’en ai aucune idée.

As-tu menti durant le Barthologue ?D’abord rassure-toi, ça m’arrive comme tout le monde mais pas pendant l’interview (il rigole).

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…Ou achètes-tu toutes tes baskets ?

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CHRONIQUE PEOPLE•EVENTS

Les jolies sorties & belles rencontres de Françoise PetitPhotos : Patrick Jourdain et DR

Moisoipar

01 Emile et Isabelle Amsallem ont décliné « Maison et Objet » dans leur magasin emblématique du quai Saint Vincent. Leur printemps de l’ameublement était la façon la

plus élégante de servir l’univers de la décoration. Dans le sublime show-room sous une verrière esprit loft, les invités ont pu admirer la nouvelle collection Cinna et croiser designers et jeunes créateurs issus du concours Révélateurs de Talents. Accueillis par toute la famille d’Emile et Isabelle (leur fils Raphaël, leur fille Sarah, leur gendre Johann), les artistes contemporains ont échangé avec une belle clientèle conviée au cocktail. Bulles et sourires ponctuèrent une soirée où le meuble est œuvre d’art comme le confirmaient Eric Jourdan, Grégory Peyrache, Sophie François, Rémi Bouhaniche, Philippine Lemaire, ou Noé Duchaufour-Lawrance.

D ans un cadre tout à fait esthétique et cliniquement chaleureux, Xavier Chirico dirigeant du Medispa@ boulevard des Belges conçoit les soins beauté via une

expertise médicale. Fort de ce principe, les formules créées pour la gamme de produits cosmétiques dont il est le concepteur, sont de nature à traiter les peaux les plus exigeantes. Il s’en est expliqué avec talent devant un parterre de journalistes. La ligne de soins mediceutics (200 points de vente en France) va se développer à l’international, cette success story lyonnaise est environnée d’un façonnier régional, Alpol Cosmétique, laboratoire installé à Château Gaillard dans l’Ain. La signature Xavier Chirico éclaire une marque qui bouscule déjà un marché élitiste. www.mediceustics.fr et www.medispa.fr

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N ouvelle possibilité de shopping au 16, rue Emile Zola. C’est Mathieu Bruel qui dirige et éclaire de ses conseils la marque High aux créations signées Claire Campbell. Beau challenge pour Mathieu qui, avec

son profil d’universitaire et de passionné de théâtre, mettra les lyonnaises au diapason du look harmonieux.

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J ’ai connu Anne-Sophie à ses débuts. La fille de Jacques Pic, imprégnée du talent de son père, voulait déjà prolonger l’œuvre gastronomique inachevée du triple étoilé de Valence. A ses côtés, David

Sinapian comprit de concert la nécessité de porter les projets de sa femme. 15 ans après, Anne-Sophie Pic, la diva des saveurs fait vibrer cœurs et palais. Ce samedi midi chez elle fut un moment divinement époustouflant avec Jean et Annick Besson, Elisabeth et J.J Queyranne, Paul Amsellem, Christine Vernay et Björn Blomberg. Anne-Sophie Pic était souffrante ce jour-là (dommage pour la photo souvenir !) mais sûrement rassurée qu’en toutes circonstances sa Maison respire l’excellence et l’intelligence sous le contrôle souriant de son mari.

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VU ! PEOPLE•EVENTS

Événements13qu’il ne fallait pas manquerPhotos : Fabrice Schiff

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LE CABINET YELLAW MONTE AU FILET avec Sashina Vignes Waran Le cabinet d’avocats dirigé par Pascal Couturier est de plus en plus présent en Asie et en Malaisie en particulier. D’où le soutien offert à Sashina Vignes Waran, numéro 1 française de Badminton, sport incontournable en Asie du Sud Est, devenue l’égérie du cabinet. D’origine malaisienne, elle est arrivée en France à Strasbourg en 2004 à l’âge de 16 ans. Hébergée au CREPS, elle a intégré l’ASPTT Strasbourg pour y pratiquer son sport favori, le badminton. Actuellement, elle prépare un diplôme universitaire de management d’une carrière de sportif professionnel à l’Université de Strasbourg. Elle est naturalisée française depuis le 21 août 2013. Le 20 mars, elle était chez We are Sports pour une journée de travail avec les membres du cabinet et une compétition interne à Yellaw.

MAITRES CUISINIERS DE FRANCE Le Congrès de BiarritzOn les entendait rire d’ici ! La belle délégation lyonnaise qui participait au 60ème congrès des MCF a élu domicile à l’hôtel du Palais. Dans ses bagages, l’humoriste Laurent Gerra, parrain de l’édition 2015. Du 15 au 17 mars 2015, la fine fleur de la gastronomie française s’est réunie, sous la présidence de Christian Têtedoie. Certes, c’est moins exotique et plus calme que Las Vegas (où s’est tenu le congrès 2014), mais cette ravissante ville – où habite notamment la jolie Audrey Cunat – a plus d’un atout dans son sac pour séduire nos chefs. Au programme pour les participants – dont Fred Berthod, Joseph Viola, Olivier Paget, Benoit Toussaint et Mathieu Viannay : Assemblée Générale, travaux en commission, et dîner de gala pour 400 convives au salon la Rotonde de l’Hôtel du Palais sous la direction du chef de cuisine MOF Jean-Marie Gautier.

LANCEMENT DU TROPHÉE OVALGREEN Casino Lyon Vert Pas question de tourner en rond. Pour la 11ème édition du trophée Ovalgreen, ses organisateurs Jean-Claude Pietrocola et Estelle Verney-Carron (Media Sport Promotion) ont décidé de changer les règles du jeu et de bousculer l’ordre établi. Ces rencontres golfiques alliant le golf et le rugby sont désormais bien ancrées dans les agendas des rugbymen et des chefs d’entreprise. Elles passeront cette année par Nantes (24 avril), Saint-Etienne (5 juin) et Lyon (19 juin). Grande nouveauté cette année, sur le modèle de la Ryder Cup, les golfeurs s’affronteront sur le green du Gouverneur aux côtés des plus grands noms du rugby anglo-saxon et d’une équipe d’internationaux français. Ils devront défendre l’équipe de leur choix : la France avec Sylvain Marconnet ou l’Angleterre autour d’Iain Balshaw. Le vainqueur remportera la coupe GL Events. A vos clubs !

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04O L • P E O P L E

Les tribunes VIP OL-NICELes Lyonnais ont été défaits à Gerland (1-2) par des Niçois opportunistes, samedi 21 mars 2015. L’OGCN a ouvert le score par Carlos Eduardo d’un superbe ciseau retourné (23’) avant l’égalisation sur pénalty de Maxime Gonalons (56’). Réduits à dix, les Niçois ont pourtant forcé la décision sur un pénalty de Valentin Esseyric (86’). La défaite de l’OL profite au PSG qui reprend seul le trône de la L1 après cette 30e journée. Si l’OL (2e) est en embuscade à seulement un point du leader parisien, il est également dans le viseur de l’OM (3e) qu’il ne distance que d’un point. Photos : Fabrice Schiff

Laurent Chotel (Pietrapolis), son épouse Julie (Lycée St Marc) et leur fils Jules

La colonel Serge Delaigue (Pompiers du Rhône), Patrick Aujogue (Keolis) et Jean-Yves Secheresse, adjoint à la Sécurité Patrick Iliou (OL), le préfet Xavier Inglebert et Roland Tchénio

Olivier Brouwers et Gilles Brenier (Akzonobel) Martin Truchot et le traiteur Franck Sucillon Olivier Bernardeau (OL)

et Hervé Ollien (Samsung) Denis Djorkaeff (Mairie de Décines) et David

Jean-Paul Delperier (Vinci Construction) et Jean-Yves Letessier (Sevanova)

Guillaume Grange (Babylone Avenue) et Sébastien Leguillou (Moreteau)

Laurent Argelier (MFM Radio) et Pierre Budimir, attaché de presse de Gérard Collomb

Alain Bideau (Centre Jacques Cartier) et son petit-fils Barthélémy

Bruno Velay (Avenir Finance), son épouse Stéphanie (Ekium), leurs enfants Chiara et Lucas

Catherine Bertaudeau, Nathalie Tallet (ONET accueil), Michel Janin-Bailly et son fils Stéphane (Onet) Sylvain Gineys (Gineys), son épouse Pascale et Serge Bex (OL)

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05PEOPLE•EVENTS

KARE LYON présente ses nouvelles CollectionsEn prônant le bon design au bon prix, la marque de mobilier allemande met en avant une attitude de vie qui touche de plus en plus de personnes, en témoignent les 500 clients & amis présents à la soirée de présentation des nouvelles collections 2015. Sandrine Pouquine & les équipes de KARE Lyon avaient donné rendez-vous le temps d’une soirée aux inconditionnels de la marque allemande au Boudoir dans le 6ème, pour présenter les tendances décoration 2015. Après les nocturnes chic organisées en magasin, les clients Kare Lyon ont beaucoup apprécié cette sortie en ville. Les pièces présentées ont également eu un effet sensationnel sur les personnalités lyonnaises qui ont eu l’occasion de découvrir la multitude des produits proposés et l’originalité des différents univers aux noms évocateurs : The Lab, Picassimo, Architecture, Blue White Snow ou encore Miami Lounge…. On comprend mieux pourquoi le magasin KARE de Saint Priest ne désemplit pas ! Photos : Fabrice SchiffKare Lyon - 53 route de Grenoble - Rn6 - 69800 Saint Priest04 78 67 15 73

Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel, Pascal Cot (Cot Contemporain) et Michel Lopez (Korloff) François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès) et sa sœur Sandrine Pouquine (Kare)

Gilbert Aiassa, Sylvie Penas (L’enchantement) et Didier Anav (Superdry)

Axelle (Lyon People), Muriel Larréché (Le Progrès) et Nadine Fageol (Résidence Déco)

Karine Fontaine (Floriot Immobilier Prestige) et l’horloger Jean Louis Maier

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Catherine Ricard (CGPME), Paolo Veronese et Florence Guyot (Champagne Marguerite Guyot)

Le césar du ... pour Pierre- Yves Gas et ses fans

Caroll, Eric Diaferia (Idea Concept Habitat) et Christine Mollard (Le mont Joyeux) Valérie Vacher (Lyon People) et Patrice Auguy (Véolia) Rachel Guton (Capot), Sylvie Penas (L’enchantement)

et Pascale Betton (OSL)

Daniele Rutter (Groupe Lise Charmel) et le photographe Michel Etienne (Photo Etienne) Charlène Sermet et Dorine Fromentin (Kare)Damien Moutard et Marion Lahyani (Lusso)

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06PEOPLE•EVENTS

Une soirée exclusive à l’initiative d’ONLYLYON Tourisme, le 23 mars dernier, pour chouchouter les partenaires et distributeurs de la Lyon City Card. Ambassadeurs et revendeurs du précieux sésame qui propose 38 activités à Lyon se sont retrouvés au musée des Confluences pour un moment convivial autour d’un cocktail. Au programme : des rencontres, du réseau et une déambulation unique et privée dans les salles du superbe navire culturel du sud de la presqu’île. Avis à tous les amateurs de patrimoine, la Lyon City Card ouvre aussi les portes du musée des Confluences ! Pass culturel et touristique pour découvrir les trésors de la ville, la Lyon City Card est disponible à l’Office du Tourisme, auprès des professionnels du tourisme, dans les gares de Perrache et Part Dieu, à l’aéroport, dans les hôtels et autres partenaires et bien sûr sur le web. Photos : Fabrice Schiff

Musée des confluences Soirée découverte LYON-CITYCARD

Alexandra Bernard et Audrey Moreau (Sofitel Bellecour)

Hong Duhem et Xaviere Celante (Mercure Lyon Part Dieu)

Camille Faury et Clémentine Tomas (Sofitel Bellecour)

Selphine Rodriguez (Office du Tourisme Lyon CityCard) et Clémentine Chaix (Musée des Confluences)

Nathalie Feferberg (Le 1838), Anne-Laure Chaussé et Camille de Guernon (Lyon City Boat)

Bénédicte Cosson, Maryline Capelli et Sophie Archenault (Aéroports de Lyon)

Myriam Caillac, Léopoldine Martin et Mélanie Tournay (Ibis Styles Confluences)

Mathieu Thevenin et Natalia Rabiega (Mercure Part Dieu)

Régis Lapierre et Rémi Charvet (Mercure Chaponnay)

Valentin Pascual et Elodie Bontemps (Grand Hotel des Terreaux)

Dominique Lescure (Alain Afflelou) et Juliette Moniquet (Hôtel Roosevelt)

Marie-Jo Baquedano, Paula Jaworska et Céline Rapaud (Odalys Confluence)

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07PEOPLE•EVENTS

C’est au Printemps que fleurissent les plus belles collections de la saison estivale ! Cette année, l’évènement mode de la capitale des Gaules s’est tenu au Palais de la Bourse. Un défilé du Printemps décidément couru par les fashion addicts de Lyon. Autour de Marc Ossédat du bureau de Style du Printemps Paris, les modèles hommes et femmes ont dévoilé les grandes tendances du Printemps-Eté 2015.Les silhouettes phares de la saison ? Le rose sous toutes ses coutures. Le Printemps fête cette année ses 150 ans … sous le signe du rose et de la fleur. Stylé. Photos : Anik Martin

DÉFILÉ DU PRINTEMPS Au coeur des tendances

Sophie Rochas (Le Printemps), Cécile Bideau et Lana Beal (Avocates)

Jean Borges (directeur du Printemps) entouré de Christine Dubost et Naïma Baladi

Nicole Perez, Patricia Saada et Patrick Perez (Sinopsis)

Maïte Despreaux (Bulles de Mode), Sandrine Gallien (April) et Constance Billet (Very Chic)

Axelle de Claviere (Pages Jaunes) et Charlotte Roges (étudiante)

Jean Borges et Lola Laetitia Sok (Iro), Marine Sok (Bash) et Laurence Dumas (Le Printemps)

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08PEOPLE•EVENTS

A l’invitation d’Automotion Land Rover Lyon, le Nouveau Discovery Sport s’est offert un lancement VIP à Lyon. Le SUV so british a enjambé Saône et Rhône pour venir s’arrimer à la Plateforme. Paradant sur le pont de la péniche festive du quai Jules Courmont, le dernier né de la gamme Land Rover a donné le ton. Prêt à franchir de nouveaux horizons, le nouveau Discovery Sport a déjà réussi une performance : faire l’unanimité auprès des invités de la soirée ! Un profil élégant et aérodynamique, des performances dignes d’un authentique Land Rover, un intérieur technologique et connecté… Hors des sentiers battus ou sur l’asphalte des villes, le nouveau Discovery Sport repousse les limites de la polyvalence. Photos : Fabrice Schiff

LAND ROVER À LA PLATEFORME Le Nouveau Discovery Sport sur le pont !

Renaud Amselme (OO Marcel) et Richard Thavel (SCP Zerbib)

Stéphanie Jamet (Les jardins de la Salamandre) et Cathy Chanel (Chanel Création) Delphine Mercatello (ARS) Audrey Verrier (GL Events)

et Michèle Cachelet

Frédéric Gallego (Toits de Province), son frère Gilles (Alpha Compta) et Thierry Cocco (Automotion)

Eric Laviolette (Ramos), Bruno Vernay (Le Progrès), Thierry Cocco (Automotion) et Aurélien Lamour (Le Progrès)

Axelle (Lyon People), Claude Polidori (Automobile Club), Anne-Marie Baezner (GL Events) et Marianne Dazord (Eurexpo)

Cédric Sachet (La Régate), Axelle Appolonio (Automotion) et Romain Simonetti (La Régate)

José Pinto (Automotion), Jean-Paul Mercier (ClassHotel) et son épouse Joëlle

David Escoffier (Autotmotion), Pascale Cauvet et Maxence Bertholon (Activ Radio)

Christian Guidez (Eagle Conseil), Marion Favretto (Suisse Life assurances) et Louis Mounier

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09PEOPLE•EVENTS

Bousculer les codes, dépasser les attentes, surprendre et vous surprendre. La maison de beauté DESSANGE a présenté sa nouvelle collection Dés(Ordres) Créatifs au salon DESSANGE Grenette, mardi 24 mars. Aux côtés de la directrice du salon Cathy Girard, l’événement a mobilisé Benjamin Dessange, président du groupe et Emmanuel Gasnot, directeur général du groupe. Côté coupes, place aux tendances « arty » ! Lignes graphiques et épurées, ciselées, sages ou audacieuses, les femmes osent. Côté maquillage, la couleur est à l’honneur. Des textures ultra-confortables, des tonalités intensément pastel sur les yeux, des couleurs vitaminées sur les lèvres et des teintes estivales sur les joues. Et si vous passiez la saison en DESSANGE ? Photos : Fabrice Schiff

DESSANGE PRÉSENTE SES DÉS(ORDRES) CRÉATIFS Printemps-Été 2015

La grande famille des salons Dessange

Benjamin Dessange, Cathy Girard et leur équipe de pros

Margaux Veyet, Laetitia Malek (Dessange) et Jean-Philippe Serrano (Cosmopolitis Productions)Benjamin Dessange et Cathy Girard

Benjamin Dessange et Cathy Girard Philippe Gay-Lancermin, Bernard Decorps et Sabrina Aliguechi

Franck Berthaud, Cathy Girard et Sandra Carvalho (Dessange) Fanny Deparis et Lætitia Villain (Dessange)

Cathy Girard et ses boysBenjamin DessangeDanielle Berne, Bernard Decorps et Cathy Girard (Dessange)

François Decorps et Rachel Brossard (Dessange)

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Délégation régionale CETIM : Maud Bochard, Alain Saniard, Viviane Pipier, Michel Mousset, Isabelle Vercoustre, José Pedraza et Barbara Fondard

David Massot, Mattéo Puigserver et Serge Massot (Cirque Imagine)

José Pedraza (Cetim), Philippe Nicolas (Direccte) et Alain Saniard (Cetim)

10PEOPLE•EVENTS

C’est sur la piste du cirque Imagine (Carré de Soie) que José Pedraza et l’équipe du Cetim ont soufflé avec leurs clients et partenaires les 10 bougies de Stratégie PME. Lieu atypique pour une activité qui l’est tout autant : l’accompagnement en stratégie des PME. Décrypter leur environnement, définir leur identité, fixer leur intention… c’est autour de ces trois axes que José Pedraza a conçu le business model de Stratégie PME qui a accompagné 670 chefs d’entreprise en 10 ans. Des entrepreneurs qui ont souvent le nez dans le guidon et du mal à prendre du recul. Après un bref discours et le spectacle de trapèze et de jonglage réalisé en live par les artistes de David et Serge Massot, place au à la surprise du chef. Et les invités de découvrir José Pedraza dans un numéro inédit de dompteur - prétexte à la découverte du livre « Stratégie PME – Révélateur d’avenir » - très applaudi par le public. Une prise de risques contrôlée et une prise de distance avec son environnement, tout l’ADN de Stratégie PME. Rendez-vous dans 10 ans !A lire : « Stratégie PME révélateur d’avenir » Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

STRATÉGIE PME Ses 10 ans sur la piste du Cirque Imagine

François Rennard et Nicolas Galmiche (R-Tech sas)

Laurence et Jean-Marc Rouquette (Multivalente)

Isabelle Vercoustre (Cetim) et Gisèle Declerieux (Créations Declerieux)

Thierry Barrandon (Métallurgie Rhodanienne), Ghislaine Godet (Soudage Innovation C2G) et Eric Morello (Chieze espaces verts)

Delphine Baronnier (Victor le Boulanger), Eric Peloux (Fruitas Sanchez) et Valérie Haskiya (Victor le Boulanger)

Jean de Cachard (Pige Electronique), Alain Villard (AX’IOM) et Christian Mistral (ATEC)La dédicace de l’auteur

Christophe Authier et Sylvie Guinard (Thimonnier)

Dominique et Pascal Jacquot (Lyon Alliances Brillants), Céline Vareille (FIM Rhône-Alpes)

Françoise Brocard (Abores), Philippe Rinaudo (Noval Conseil) et Elisabeth Ballery (Agence BE Presse)

Richard Vandevelde, son épouse Muriel (Medical Group) et José Pedraza (Cetim)

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La « Fashion Week » des nos petites têtes blondes s’est déroulée le 14 mars à Lyon 6e. A l’initiative d’Anne-Laure Grasso et Fanny Roux, le défilé Poppet & Oh My Shoes dicte chaque année la tendance de la mode enfant, vêtements et chaussures. Sur la terrasse du Café du Pond, une cinquantaine de mannequins de 4 à 16 ans ont présenté les grandes lignes du Printemps/Été 2015. Chez Poppet, Scotch & soda, Sweet Pants, Sœur, Louis Louise, Eleven Paris, Bellerose seront les griffes incontournables de la saison estivale. Côté Oh My Shoes, les marques Gallucci, Havaianas, Philippe Model, Manuela de Juan, Perles d’Au feront la tendance. Avis à tous les parents, foncez chez Poppet et Oh My Shoes, aux 1 et 2 rue de Sèze (Lyon 6e), pour découvrir toutes les nouvelles collections ! Photos : Alain Rico

TENDANCE(S) POPPET & OH MY SHOES Défilé au Café du Pond

11PEOPLE•EVENTS

Merci à Celebrate Little Things Paul et Méline

Vincent, Jeanne, Victor et Victoire

Jade, Zoé, Mélany, Eugènie, Taness et Baptiste

Lana, Julie, Ambre, Adam, Victor et Lilou

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Ines, Charles, Victoria, Sasha, Joseph, Alexis et Daphné

Lou et MathysPacome et Marguerite

Jéremie, Pacome, Marguerite, Méline, Paul et Capucine

Lilou et AdamHugo, Lou, Paul, Pénélope, Isidore et Iris

Victoria et JosephMathys, Agathe, Enguerrand, Paolina et Lou

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12PEOPLE•EVENTS

SOFITEL BELLECOUR Le pot de départ de Camille Vautier Entourée du comité de direction du Sofitel Bellecour, Camille a fait ses adieux à ses collègues, clients, parents et amis réunis dans le salon panoramique Beaulieu, au 8ème étage du grand hôtel lyonnais. Depuis la mi-mars, c’est un tout autre panorama qu’elle observe depuis les terrasses du Sofitel Marseille. Son nouvel horizon, c’est le grand bleu du vieux Port au côté de Silvio Iacovino, directeur général de l’hôtel, dont elle dirige la communication. Durant ses 10 ans de présence à Lyon en tant que responsable communication et expérience client, elle aura assisté trois directeurs Eric Obeuf, Silvio Iacovino et Jacques Bourguignon, en fonction depuis le 1er octobre 2014. « L’accueil qu’elle m’a réservé a été extraordinaire. Je ne perds pas Camille, c’est une excellente opportunité pour elle. Ce qu’elle a fait ici restera ! » a déclaré ce dernier tout en la remerciant pour « sa bonne humeur et sa joie de vivre ». Bon vent, chère Camille ! Photos : Anik Martin

Vincent Le Roux (Bocuse), Christian Lherm (chef des 3 Dômes) entouré de Marie Claire et Alain Desvilles, ancien chef du Sofitel Jacques Bourguignon (Sofitel), Camille et ses parents

Camille, Michel Bianchi, Karine Le Bozek et Jack Viallard (AV Investim) Edouard Mioche, Camille et Benjamin Chemoul (team Sofitel)

Corinne Dupont et Pierre Ferreira (Carlton), Camille et Stéphane Woivre (Carlton)

Camille entourée de Delphine Cinquin et Karine Benzazou (Ecole Vatel)L’équipe féminine du Sofitel

Camille déballe ses cadeaux Stéphanie Catimel (Sofitel) et Christiane Granger

Samira (Le Soft au Sofitel) et Marion (chanteuse du Sofitel)

Nicolas (Lyon People) et Jacques Bourguignon, directeur général du Sofitel Bellecour

Farid Tatem, Camille, José (boutique Trendy) et Pascal Auclair (FMI)

Pierre Yves Gas (Proxi’com), Sophie Rochas (Printemps) et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Marco (Lyon People), Eloïse (Ego) et Vincent Le Roux (Paul Bocuse)

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13PEOPLE•EVENTS

Sur la scène pléthorique de l’évènementiel lyonnais, Bergson Productions occupe une place à part. Sur scène justement. Et pas n’importe laquelle, celle de Lulu sur la Colline. L’agence évènementielle créée en 1995 par Michel Bernini (qui porte haut sa double casquette de créatif et de comédien) est en effet la seule à posséder son propre théâtre ouvert au grand public. Ce qui lui donne un supplément d’âme et d’imagination pour accompagner les entreprises dans le domaine évènementiel (séminaires, conventions, trophées, inaugurations), des web-séries (pastiches de films, de séries ou d’émissions TV) et en Master Class (management, relation client, prise de parole…). Objectif partagé avec 200 de leurs clients venus souffler ses bougies d’anniversaire : remettre l’humain au cœur du dispositif avec l’énergie, le plaisir et le rire inscrits dans son ADN. Photos : Saby Maviel

BERGSON PRODUCTIONS souffle ses 20 bougies

Yvon Lea, directeur général de la Banque Rhône-Alpes et son épouse Nadine

Blandine Meyer et Anne-Catherine Meynckens (CNR)

Cyril Arjona (Brice Robert) et son épouse Clémence (Merial) Florence et Patrice Auguy (Eau du Grand Lyon)

Sylvie Dilosquer-Pregevole, Isabelle Vandevoorde (Société Générale) et Christelle Mayol

Claudy Bonnet Blanchet, Olivier Dolbeau et son épouse Marie-Paule (France Air)

Rima Brikh, son époux Razik (Lyon Capitale) Michel Bernini (Bergson productions) et Barth Ruzza

Dominique Pinet (Les Ateliers Guedj), son épouse Véronique (GRDF)

Muriel Finotto et Stephanie Deflache (Gerflor)

Eric et Catherine Gorgeu, Denis Feuillant (Place d’échanges) et son épouse Marie-Françoise (Processium)

Régis, Carole, Michel, Laurence, Virginie et Déborah (Bergson productions)

Virginie et Laurence (Bergson Productions) et Marie Devaux(Coleen en ville)

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Lyonpeople / Avril 201578Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes

Isabelle BernardChevalier de la Légion d’Honneur Très investie dans le milieu associatif et dans le football féminin, Isabelle Bernard a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Jean-Marc Le Gars, président de la Cour d’Appel administrative de Lyon. Elle irradie une féminité sophistiquée et enjouée tout en affichant un CV de business man ! Qui l’imaginerait aujourd’hui, en faisant sa connaissance, dirigeant d’une main de fer pendant des années l’entreprise familiale de vente et de réparation de poids lourds (aujourd’hui Groupe Bernard)… avant d’enfiler des gants de velours pour animer la communication de la CCI de l’Ain, poste plus politique qu’il n’y parait. De son passage ensuite par le monde associatif (Prévention Routière, PEEP…) c’est au titre de son engagement auprès des footballeuses professionnelles de l’OL et de son club de supporters (OL Ang’elles) qu’elle a été récompensée par cette décoration, remise en présence de son mentor Paul Piemontese, de Jean-Michel Aulas et de sa nombreuse famille. Son prochain challenge : la création d’un centre de formation spécifiquement féminin. Ce serait une première en France. Texte : Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff

CARNETMONDAIN

Maitre Jean-Claude Anaf, Isabelle Bernard, Nicolas Winckler (Lyon People) et Maitre Jean Martinon

Isabelle Bernard, ses sœurs Joëlle Rougier et Sylvie Debon

Laurence Balas, conseillère municipale, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional et son épouse Elisabeth

Marie-Laure Reynaud, les docteurs Jean Renaudin et Jacqueline Ginon

Jean-Marc Bailly, président CCI de l’Ain, Isabelle Bernard et Jean-François Debat, maire de Bourg en Bresse

Paul Piemontese, Gérard Precheur, Isabelle Bernard, Jean-Michel Aulas et Olivier Blanc (OL)

L’artiste peintre Gérard Puvis, son épouse Annick, Jean-Pierre Bedu et son épouse Martine Maitre Jean Martinon, Aline Gauduel et Cyril Balas

Naissance 24/11/2014 – Tom et Victoria chez Anastasia et David Massot

DisparitionsDans nos intentions de prière, Madame Renée Roche de la Rigodière ; le cameraman Brice Guilbert ; Monsieur François Arrue ; Madame Bernadette Darier ; Monsieur Jacques de Varax ; Monsieur Maurice Rochaix, ancien directeur général des Hospices Civils de Lyon.

HOMMAGE À BRICE GUILBERTUn hommage a été rendu au Lyonnais Brice Guilbert et aux 9 autres victimes du crash des hélicoptères de l’émission « Dropped » samedi 14 mars 2015 sur le parvis de la mairie de Chaponost en présence de sa famille et de ses amis. Originaire de Lyon 8e, il s’était installé à Chaponost il y a deux ans pour y fonder sa famille. Marié à Nelly en août 2013, ils accueillaient en juillet 2014 un petit garçon nommé Noha. Il travaillait régulièrement pour la boîte de production lyonnaise Label Info, pour l’OL TV et pour des émissions telles que L’Amour est dans le pré, Tous ensemble, Un dîner presque parfait, Pékin Express…

Nominations Serge Dorny, directeur général de l’Opéra de Lyon, a confirmé lors de la présentation de sa programmation 2015/16, la nomination de Daniele Rustioni au poste de chef permanent de l’Opéra et de Philip White à celui de Chef des Chœurs. Daniele Rustioni (32 ans) a été assistant d’Antonio Pappano au Covent Garden de Londres et chef invité sur les plus grandes scènes internationales. Il prendra la suite de Kazushi Ono en septembre 2017 pour un mandat de 5 ans. Philip White a travaillé, entre autres, à l’Opéra de Copenhague au Festival de Bayreuth, au Théâtre du Châtelet à Paris, à l’Opéra de Francfort... Il prend ses fonctions en septembre 2015.

Concert opéraRécital exceptionnel de Philippe Jaroussky, lundi 20 avril 2015 afin de collecter des fonds pour l’association AIDES et ses programmes de dépistage du VIH à l’Opéra de Lyon.www.opera-lyon.com/spectacle/concert/carte-blanche-philippe-jaroussky

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