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Conférence internationale AIU – NDU sur l’ES et le dialogue interculturel 1

L’AIU remercie… L’Association internationale des Universités remercie sincèrement son hôte, partenaire et sponsor pour son soutien dans l’organisation de la Conférence internationale 2009.

© Droits de reproduction, Association internationale des universités (AIU), 2009, tous droits réservés.

Publication arrêtée au 22 octobre, 2009.

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Jounieh, le 4 novembre 2009 Chers Collègues,

Bienvenue au Liban pour la Conférence internationale 2009 de l’AIU sur Le Rôle de l’enseignement supérieur dans la promotion du dialogue et de la compréhension interculturels.

Le thème de cette conférence a été choisi conjointement, non seulement parce qu’il est en accord avec l’une des priorités thématiques de l’Association internationale des universités mais aussi parce que l’Université Notre-Dame est convaincue que l’enseignement supérieur joue un rôle essentiel dans la promotion de l’apprentissage et de la compréhension interculturels. Il n’est nul besoin d’expliquer pourquoi ce thème revêt une telle importance dans cette région.

Les établissements d’enseignement supérieur contribuent à favoriser l’apprentissage et le dialogue interculturels de deux façons tout aussi importantes ; tout d’abord en assurant que le dialogue est possible et encouragé sur le campus ; et deuxièmement en valorisant le dialogue et la compréhension interculturels dans la société au sens large.

Les universités sont en effet des acteurs clés de la société au sens large. En plus de faciliter la réussite des étudiants sur le marché du travail, l’ES vise principalement à enseigner aux étudiants les compétences et l’expertise adéquates pour leur permettre de devenir des citoyens bien informés, tolérants et critiques, prêts et capables de vivre ensemble dans une société multiculturelle et multiethnique en respectant le principe d’égalité entre les hommes. Ainsi, pour permettre aux diplômés de participer activement au développement de nos sociétés futures, les universités doivent encourager le dialogue interculturel; elles doivent assurer que l’éducation citoyenne est partie prenante de la mission même de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche. Le débat sur la façon d’intégrer l’apprentissage et le dialogue interculturels dans les curricula devrait ainsi faire partie de la discussion mondiale sur les réformes structurelles et l’élaboration de politiques actuelles ayant trait à l’enseignement supérieur.

L’AIU remercie l’Université Notre-Dame de nous avoir invités au Liban et d’avoir généreusement organisé cet événement important. Nous espérons que le programme et les intervenants, couvrant différentes dimensions de ce vaste thème et issus de divers milieux culturels, ouvriront la voie à des débats animés. Nous espérons également que vous profiterez de cette occasion pour en apprendre davantage sur l’Université, l’AIU et le Liban, tout en échangeant vos opinions sur un thème qui, dans une large mesure, fait écho au rôle de l’éducation prôné par Jacques Delors, le célèbre « Apprendre à vivre ensemble ».

Nous regrettons vivement que les leaders de l’enseignement supérieur de certains pays ne puissent participer à la Conférence, en raison de conflits persistants et du manque de dialogue constructif. Par ailleurs, l’AIU et l’Université Notre-Dame se réjouissent d’accueillir des délégués venus des quatre coins du monde. Nous remercions les nombreuses organisations partenaires avec lesquelles l’AIU est heureuse de collaborer sur ce thème. Nous remercions notamment M. Federico Mayor, Président, Fondation pour la Culture de la Paix, Ancien Directeur Général de l’UNESCO, Co-président du Groupe de haut niveau, Alliance des Civilisations des Nations Unies, qui ouvrira le débat.

Grâce à vos contributions, nous espérons que cette Conférence marquera une étape décisive vers une nouvelle initiative de l’AIU dans le domaine du dialogue et de la compréhension interculturels.

Nous vous souhaitons une Conférence intéressante et réussie,

Cordialement,

Prof. Juan Ramón de la Fuente Président Association internationale des Universités

Fr. Walid Moussa Président Université Notre – Dame, Louaizé Beyrouth, Liban

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Table des matières Présentation des organisateurs…………………………………………………………… 4

L’Association internationale des Universités L’Université Notre – Dame, Louaizé

L’enseignement supérieur au Liban……………………………………………………….6 Thème de la Conférence……………………………………………………………………….9 Programme et résumés des présentations……………………………………………10

Notes biographiques des modérateurs et des orateurs…………………………..28

Informations pratiques………………………………………………………………………46

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Présentation des organisateurs

Association internationale des Universités (AIU)

Pour une communauté mondiale de l’enseignement supérieur Fondée en 1950 sous l’égide de l’UNESCO, l’AIU est une organisation non-gouvernementale internationale et indépendante. Le Secrétariat permanent de l’Association est basé à Paris (France). L’AIU est une organisation de Membres rassemblant des universités, d’autres établissements d’enseignement supérieur et des associations nationales et régionales du monde entier. Sa mission est de renforcer l’enseignement supérieur au niveau mondial, en jouant le rôle d’un forum global pour la réflexion et l’action sur des problématiques présentant un intérêt commun. L’Association constitue pour ses Membres et plus généralement pour l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur (décideurs, experts, administrateurs, professeurs, chercheurs et étudiants) une plate-forme globale unique et offre différents services tels que des informations (par l’intermédiaire du Centre AIU/UNESCO d’Information sur l’Enseignement Supérieur), des analyses et des recherches sur les évolutions les plus récentes dans le domaine de l’enseignement supérieur (par l’intermédiaire de diverses publications de référence et rapports), la défense des points de vue des établissements d’enseignement supérieur sur un certain nombre de thématiques (par l’intermédiaire des déclarations de principes) et la possibilité de développer des partenariats et des réseaux entre établissements d’enseignement supérieur au niveau mondial et avec un certain nombre d’organismes internationaux, régionaux et nationaux (par des conférences et plus récemment, grâce au programme LEADHER). L’AIU soutient les valeurs de liberté académique et d’autonomie institutionnelle tout en encourageant une plus grande responsabilité institutionnelle et une plus grande efficacité, ainsi que l’idéal d’un savoir accessible à tous grâce à la coopération, l’engagement en faveur de la solidarité et un meilleur accès à l’enseignement supérieur.

Secrétariat de l’AIU Maison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75732 Paris Cedex 15 France Tel: +33(0)1 45 68 48 00 www.unesco.org/iau

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Université Notre – Dame, Louaizé

En quête d’un enseignement de qualité

Fondée en 1987 par l’Ordre Maronite de la Sainte Vierge Marie, l’Université Notre - Dame (NDU), Louaizé, université catholique à but non lucratif qui adopte le système d’enseignement supérieur américain, soutient les valeurs de liberté académique, d’enseignement de qualité, de services communautaires, d’éducation permanente, de solidarité humaine, d’intégrité morale et de croyance en Dieu.

Fidèles à l’identité et à l’histoire de l’université, les programmes de NDU s’appuient sur les valeurs inscrites au sein de sa mission ainsi que sur la richesse du contexte multiculturel libanais afin de préparer les étudiants aux interactions avec les lettres et les sciences du 21ème siècle. Pour l’année universitaire 2009-2010, NDU compte sept Facultés, 73 diplômes de premier cycle et 19 diplômes de deuxième et troisième cycles. La philosophie qui sous-tend ces disciplines a toujours été de proposer un enseignement international et professionnel associant les arts libéraux et le travail pratique en laboratoire.

Il ne fait aucun doute que NDU attire de plus en plus d’étudiants originaires du Liban, des pays arabes voisins et de l’étranger. D’après une enquête récente, sa population étudiante compte 44 nationalités différentes. Par ailleurs, NDU a respecté son engagement d’établir des relations coopératives avec d’autres établissements en créant un Bureau des affaires internationales au sein de l’Université, dont le rôle est d’assurer la communication et l’échange académique entre NDU et plusieurs universités et établissements d’enseignement supérieur. Au niveau local, NDU a reconnu le besoin de s’ouvrir aux principales régions du Liban. Trois campus ont ainsi été créés : le Campus principal de l’Université Notre Dame de Louaizé, situé dans la banlieue de Beyrouth ; le Campus nord de NDU, situé dans la partie nord du Liban ; et le Campus Shouf de NDU, situé sur le Mont-Liban.

NDU a en effet connu une croissance rapide. Est-ce pour autant un défi ? Il ne s’agit pas de quantité mais de qualité et le défi pour NDU est d’être et de rester une université fondée sur l’excellence et le mérite.

Université Notre – Dame, Louaizé Campus principal 72, Zouk Mikael Zouk Mosbeh Liban Tél: +961 9 218950 www.ndu.edu.lb

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L’enseignement supérieur au Liban Introduction

Les établissements d’enseignement supérieur libanais rassemblent plus de 160 000 étudiants. La moitié de ces effectifs étudie au sein de l’Université libanaise, la seule université publique du pays. L’autre moitié est répartie entre 41 établissements d’enseignement supérieur privés. Parmi ces établissements privés, on compte 20 universités et 21 instituts et collèges technologiques ou facultés théologiques.

L’Université libanaise compte 17 facultés, chacune étant divisée en sections réparties entre les différentes régions du Liban. Toutes les universités ou instituts sont reconnus par les autorités libanaises par l’intermédiaire de décrets publiés par le Conseil Libanais des Ministres, suite à une procédure spécifique.

Il n’existe pas de système d’accréditation au Liban, ni de procédure d’évaluation indépendante pour les diplômes offerts par les établissements d’enseignement supérieur libanais.

Diplômes

Il n’y pas de système unifié pour la remise des diplômes au Liban. Le type de diplômes décernés par chaque université libanaise dépend du modèle d’enseignement suivi par l’institution à savoir le modèle français ou américain. Par ailleurs, il est possible qu’une université fonctionne par l’intermédiaire de crédits ou bien par un système de notation annuelle, voire les deux systèmes au sein d’une même institution comme c’est le cas pour l’Université libanaise. La plupart des facultés de l’Université libanaise offre des diplômes de niveau « maîtrise » dans un domaine particulier, ce qui correspond au niveau Bac+4 (années d’études). L’Université Saint-Joseph offre également ce type de diplômes. L’Université américaine de Beyrouth ainsi que toutes les autres institutions suivant le modèle d’enseignement américain offrent un « Bachelor’s Degree » qui correspond à un Bac+3 ou bien Bac+4 dans certaines matières. Des efforts sont consentis afin de mettre en œuvre le système européen LMD ainsi que le système associé des ECTS au sein de l’Université libanaise et dans quelques autres institutions privées. Certaines facultés de l’Université libanaise et le secteur privé offrent des diplômes de troisième cycle.

Admission

Le Baccalauréat libanais (quel que soit la spécialité : Sciences, Sciences de la vie, Sciences humaines et littérature ou Sciences sociales et économiques) ou le Baccalauréat Technique libanais est nécessaire pour l’admission dans toute université au Liban. Certaines facultés de l’Université libanaise (comme la Faculté d’Etudes Médicales, la Faculté d’Ingénierie, ou la Faculté de Santé Publique) exigent également la réussite d’un examen d’entrée très sélectif. Par ailleurs, toutes les universités privées exigent la réussite d’un examen d’entrée.

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Langue d’enseignement

Le français est la langue principale d’enseignement au sein de l’Université libanaise. L’anglais est en train de devenir l’autre langue d’enseignement dans certaines des Facultés de cette université. Le français est également la langue principale d’enseignement dans les établissements suivants : Université Saint-Joseph, Université Saint-Esprit – Kaslik, ESIG, ALBA, IUL, UPA, ALKAFAAT, CUT, et ESA. L’anglais est la langue d’enseignement dans la plupart des autres établissements d’enseignement supérieur.

Frais de scolarité

Les frais de scolarité au sein de l’Université libanaise s’élèvent à 200 Euros par an. Les frais de scolarité au sein des établissements privés (universités ou instituts) varient entre 2,500 Euros et 15,000 Euros par an. Ces frais n’incluent pas les dépenses liées au coût de la vie et autres dépenses (telles que l’achat des ouvrages etc.)

Sites Internet des établissements d’enseignement supérieur libanais:

Etablissements d’enseignement supérieur libanais

Sites Internet

Lebanese University www.ul.edu.lb

Saint Joseph University www.usj.edu.lb

American University of Beirut www.aub.edu.lb

Holy Spirit University www.usek.edu.lb

Beirut Arab University www.bau.edu.lb

Lebanese American University www.lau.edu.lb

Notre Dame University – Louaize www.ndu.edu.lb

Haigazian University www.haigazian.edu.lb

University of Balamand www.balamand.edu.lb

Makassed University www.makassed.org.lb

Arab Open University www.arabou.org

The Islamic University of Lebanon www.iul.edu.lb

Antonine University www.upa.edu.lb

Jinan University www.jinan.edu.lb

Almanar University www.almanar-university.com

Al-Kafaat University Institute www.al-kafaat.org

American University of Technology www.aut.edu.lb

American University of Science and Technology

www.aust.edu.lb

C&E American University Institute www.CandE.edu.lb

Tripoli University Institute for Islamic www.islamonline.org

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Studies

Maten University Institute of Technology www.matenu.edu.lb

Sainte Famille Institut de Nursery et Physiothérapie

www.iusfbat.inco.com.lb

Middle East University www.meu.edu.lb

University of Sagesse www.uls.edu.lb

Lebanese International University www.liu.edu.lb

Global University www.gu.edu.lb

Hariri Canadian University www.hcu.edu.lb

Lebanese German University www.ispm.edu.lb

Modern University for Business and Science www.mubs.edu.lb

Arts, Sciences & Technology University in Lebanon

www.aul.edu.lb

Lebanese Canadian University www.lcu.edu.lb

Ecole Supérieure des Affaires www.esa.edu.lb

Ouzai University College www.ouzai.org

Beirut Islamic University www.biu.edu.lb

Saidon Institute of Dentary Laboratory,

Saidon Institute of Business

Pas de site Internet

Joyaa Institute of Technology www.alijammalcharity.org

St. Paul Institute of Philosophy & Theology [email protected]

Near East Faculty of Theology [email protected]

Daawa University Institute for Islamic Studies

Pas de site Internet

* Pour plus d’information, merci de vous render sur le site du Ministère de l’Enseignement supérieur du Liban (www.higher-edu.gov.lb)

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Thème de la Conférence

Le début du XXIème siècle témoigne de l’émergence de sérieux désordres et conflits sociaux, culturels et politiques de par le monde. La crise économique exceptionnelle que nous traversons tend à accroître la confusion et ne facilite pas l’élaboration de solutions à ces conflits. La société d’aujourd’hui semble être plus divisée et plus instable que jamais. Et ceci est particulièrement vrai dans les pays et sociétés multiculturels, multiethniques et multiconfessionnels, comme c’est le cas au Liban où la violence a souvent remplacé le dialogue et la compréhension mutuelle. Cependant, c’est seulement grâce au dialogue que nous pourrons, au Liban comme ailleurs, envisager de nous réconcilier.

Compte tenu de la diversité du Liban ainsi que des besoins du pays de parvenir à déterminer un mode de vie harmonieux pour tous ses citoyens, l’Université Notre – Dame, Louaizé est heureuse d’accueillir la Conférence internationale de l’AIU qui portera sur « Le rôle de l’enseignement supérieur dans la promotion du dialogue et de la compréhension interculturels » du 4 au 6 novembre 2009.

Le thème choisi s’inscrit dans la lignée de l’objectif de l’AIU visant à favoriser la coopération et la compréhension mutuelle aux niveaux international, régional et national ainsi qu’à contribuer à la liberté et à la justice, à la dignité humaine et à la solidarité par l’enseignement et l’apprentissage, la recherche et les services.

Entant donné la diversité des communautés culturelles du Liban, diversité se reflétant au sein de ses institutions éducatives, le pays fait office de microcosme pour l’exploration de problématiques relatives au dialogue et à la compréhension interculturels. La Conférence réunira des représentants d’établissements d’enseignement supérieur, des spécialistes et des étudiants afin de s’interroger sur la manière dont l’enseignement supérieur d’aujourd’hui contribue ou pourrait contribuer à la création d’une culture du dialogue aux niveaux institutionnel, local, régional et international.

La Conférence de l’AIU explorera et offrira un forum pour le partage d’idées, d’exemples de bonnes pratiques ainsi que des moyens innovants par le biais desquels l’enseignement supérieur peut promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle dans un contexte de diversité.

Pour l’AIU et l’Université Notre – Dame, Louaizé, la co-organisation de cette conférence vient s’inscrire dans la suite logique des questionnements suivants:

• La question du dialogue et de la compréhension mutuelle entre les cultures est une affaire d’importance institutionnelle, locale, régionale et internationale.

• Les établissements d’enseignement supérieur sont chaque fois davantage appelés à s’engager et à promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle à tous les niveaux de leur mission.

• Le développement continuel « d’espaces mondiaux d’interconnections » dans tous les secteurs liés – économie, social, politique, santé et environnement – est un défi qui ne pourra être relevé qu’au moyen de dialogue et de compréhension mutuels entre les futurs leaders et citoyens souvent diplômés d’établissements d’enseignement supérieur du monde entier.

La question de la diversité, en partie due à la mobilité et à l’internationalisation de l’enseignement supérieur est centrale au développement des programmes d’enseignement supérieur, de la formation pédagogique et professorale ainsi que des activités extra scolaires pour les étudiants désireux d’améliorer le dialogue interculturel.

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Programme et résumés des présentations Mercredi, 4 novembre 2009

Arrivée des participants

16:00 Inscription des participants Hôtel Le Royal Beyrouth, Dbayeh

18:00 Cocktail de bienvenue Hôtel Le Royal Beyrouth, Dbayeh

Jeudi, 5 novembre 2009 08:30

Inscription des participants Université Notre – Dame, Louaizé, Zouk Mosbeh

10:00 Session inaugurale Issam Fares Hall Bienvenue et Ouverture

Walid Moussa, Président, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban

Juan Ramón de la Fuente, Président, Association internationale des Universités (AIU)

Introduction sur l’enseignement supérieur au Liban Ahmed Jammal, Directeur général, Enseignement supérieur, Liban Message de son Excellence le Président de la République Libanaise

11:30 12:00

Pause Conférence d’ouverture Issam Fares Hall Président de séance

Juan Ramón de la Fuente, Président, Association internationale des Universités (AIU)

Conférencier principal

Federico Mayor Zaragoza, Président, Fondation pour la Culture de la Paix, Ancien Directeur Général de l’UNESCO, Coprésident, Groupe de haut niveau, Alliance des Civilisations des Nations Unies

13:00

Déjeuner

14:30

Séance plénière I Issam Fares Hall Pourquoi et comment développer la culture du dialogue ? Les défis, d’un point de vue institutionnel, local et mondial.

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Le thème central de cette séance part du principe que le dialogue, une culture en soit, est un moyen permettant d’améliorer la communication, la compréhension et l’appréciation mutuelles entre les peuples de différentes cultures. Cette séance plénière servira de cadre au thème général de la conférence, et explorera à la fois les raisons nous poussant à choisir d’utiliser le dialogue comme une stratégie conduisant à l’accomplissement d’objectifs tels que la tolérance, l’acceptation et l’appréciation de l’autre, la transparence, l’ouverture et l’honnêteté, l’égalitarisme, mais aussi des approches démocratiques et/ou participatives de vie en société. Des conférenciers issus de l’enseignement supérieur et d’autres disciplines partageront leurs points de vue sur cette vaste problématique et inviteront le public à se concentrer sur quelques questions clefs qui y sont liées. Présidente de séance Janyne Hodder, Présidente, The College of the Bahamas, Les Bahamas Conférenciers

Is-Haq Oloyede, Vice-chancelier, Université Ilorin, Nigeria, Président, Association des Universités africaines (AAU) Le pluralisme culturel : un défi pour l’efficacité de la formation universitaire en vue d’encourager la culture du dialogue et la compréhension au Nigeria Le monde contemporain est de plus en plus multiculturel et la crise d’identité qui en découle menace parfois la durabilité du développement humain. La promotion de la compréhension et du dialogue est donc un élément primordial dans la gestion du multiculturalisme, de la paix et de la sécurité mondiales. Quel rôle l’enseignement supérieur peut-il et devrait-il jouer pour atteindre cet objectif planétaire ? Comment ces rôles sont-ils remplis ? Quels sont les défis inhérents aux différents contextes ? Cette présentation tente de répondre à ces trois questions en proposant une observation critique des situations au Nigeria – l’un des pays au monde les plus complexes sur le plan culturel. La présentation est divisée en trois parties. La première partie expose brièvement la nature des conflits sociaux en se penchant sur les contestations ethniques et religieuses. L’impact de ces conflits sur le Nigeria dans son ensemble et plus précisément sur le système universitaire est ensuite analysé, en démontrant comment la crise d’une nation pourrait en partie freiner les capacités du système universitaire à maximiser son potentiel en vue de contribuer à la promotion de la compréhension et du dialogue nationaux. La dernière partie, qui est en réalité le pivot de cette présentation, met en avant le fait que malgré ces défis, les universités nigérianes (grâce à la Constitution et au savoir-faire des Vice-chanceliers) parviennent néanmoins à apporter des contributions notables dans la promotion du dialogue entre les forces en opposition dans le pays. Le cas du Nigeria revêt un caractère instructif international. Antoine Messarra, Professeur, Membre du Comité constitutionnel, Liban

Quels repères et quelle formation universitaire aujourd’hui dans un monde déboussolé ? Des savoirs académiques se développent avec des perspectives purement cognitives et quantitatives, alors que d’autres savoirs prospèrent en sourdine dans les sociétés d’aujourd’hui à travers des groupes sociaux et des activistes qui ébranlent les acquis de la civilisation.

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Des marchands de révolution et des experts en manipulation de la démocratie sapent les fondements de la Cité, lieu de rencontre et d’échange régi par des normes de vie commune.

Il existe un mot en français, ratiociner, qui exprime le mieux les dérives de la civilisation technologique d’aujourd’hui, du postmodernisme, de la vogue des sciences dites humaines devenues le plus souvent des sciences « sociales » à tendance plus quantitative que qualitative… Dérives surtout qui proviennent de l’enseignement scolaire et universitaire et dont les effets sur le lien social et les comportements sont de la plus haute gravité.

Dans un monde super technologique, il y a une extension de l’irrationalité, qui se manifeste dans les violences, les fanatismes, les intolérances, les terrorismes… Voltaire est aujourd’hui encore plus actuel qu’il ne l’a été de son temps. Que penserait en effet Voltaire ressuscité s’il vérifie l’usage que les humains d’aujourd’hui, par des répétiteurs à la mode, font à l’école et à l’universalité de la Raison ?

Ratiociner (du latin ratiocinari ; de ratio, raison) signifie, péjorativement, raisonner d’une façon vaine, subtile et pédantesque.

La ratiocination d’aujourd’hui a pénétré au cœur de l’enseignement, à l’école et à l’université, de la recherche académique et, surtout, de la vie quotidienne, en famille, avec les voisins, les collègues…

Une nouvelle génération dans le monde, depuis le recul et même la suppression des Humanités de l’enseignement, a appris à cogiter, mais non à penser (pensare), c’est-à-dire à peser, combiner les idées, ré-fléchir, qui signifie renvoyer à une autre direction que l’idée en soi, confronter la cogitation au réel.

A force de ratiociner dans notre enseignement dit académique, nous avons perdu le bon sens à la fois du paysan et du sage. Nous avons oublié la modeste leçon de Socrate que le savoir appartient à tous. Cogiter, penser, réfléchir, raisonner, ratiociner..., comment en sommes-nous arrivés à ne plus les distinguer et à vivre au quotidien dans une tour de Babel, n’oublient rien, sauf l’essentiel ?

Pourquoi la mode de ratiociner se généralise ? Parce que nous avons aussi perdu la boussole, les repères, les normes. Oui, à bas le dogmatisme, tout dogmatisme. Mais on ne peut raisonner sans but, finalité, repère. Aucun repère n’est absolu ou à l’abri du doute. On raisonne pour se repérer. Sinon, ce n’est plus de la raison, mais la déraison.

Revenir à Socrate et, dans toute éducation scolaire et universitaire, aux Humanités. Comprendre, c’est « embrasser dans un ensemble », nous dit clairement le Robert d’après l’origine étymologique de comprendre.

Georges Nahas, Vice-président, Université de Balamand, Liban Initier une culture du dialogue et de la compréhension commune : le cas du Liban De par sa longue tradition de convivialité, Le Liban offre un environnement humain unique au Moyen Orient. Cependant, le climat post-11 septembre a créé des tensions entre et au sein même des pays individuels. Même un endroit comme le Liban n’a pas été épargné par ces tensions. Dans ce contexte, les universités libanaises, comme par exemple l’Université de Balamand, tentent de surmonter ces difficultés et de se préparer à un avenir

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plus ouvert. Quelles actions peuvent être entreprises ? Existe-t-il des exemples de réussite ? Quelles sont les recommandations possibles ? Cette présentation s’efforcera de répondre à ces questions et de souligner l’importance d’adopter de nouvelles approches relatives aux curricula des universités afin de surmonter ce problème et de promouvoir une société plus tolérante. Demianos Kattar, Ex Ministre des Finances et Ex-Ministre de l'Economie et du Commerce, Liban Discussion

16:00 Pause

16:30

Séance parallèle I. a.

Issam Fares Hall

Le citoyen de demain: quelles compétences les diplômés devront-ils acquérir pour un dialogue interculturel de qualité ?

Le citoyen de demain est envisagé comme un individu capable de faire preuve de compréhension et de s’immerger dans les dynamiques d’une coopération et d’une collaboration globales.

Ceci requiert une certaine appréciation et connaissance d’autres cultures, ainsi que la capacité à se développer tout au long de la vie. Au cours de cette séance, nous explorerons les aptitudes et compétences requises pour y parvenir ainsi que les programmes d’enseignement ou moyens pédagogiques à mettre en place pour servir au mieux cet objectif.

Président de séance

Norbert Kis, Vice-Recteur, Corvinus University of Budapest, Hongrie

Conférenciers

Darla Deardorff, Directrice exécutive, Association of International Education Administrators, Duke University, Etats-Unis (Conférence vidéo de 10 min.)

Qu’est-ce que la compétence interculturelle ? Ce concept doit être clairement assimilé avant de pouvoir être analysé et évalué à travers les efforts de l’enseignement supérieur. Vous êtes invité à participer à une discussion sur la première étude visant à fournir des informations sur le consensus des experts interculturels aux Etats-Unis concernant les éléments spécifiques de la compétence interculturelle (Deardorff, 2006), et qui a entraîné la création de deux modèles de compétence interculturelle développés à partir des résultats de l’étude. Ciblés sur les résultats internes et externes des étudiants, ces modèles peuvent servir de cadre pour le développement du curriculum et la coordination des programmes ainsi que pour l’évaluation.

Simon Ho, Vice-Recteur, Affaires académiques, Université de Macau, Macao SAR, Chine

Le citoyen de demain : encourager le dialogue interculturel et la

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compréhension

La civilisation industrielle moderne a engendré des comportements dysfonctionnels. Outre les limites physiques, nos propres limites sociales et spirituelles alimentent de tels comportements comme l’aliénation par autrui et par la nature, la compétitivité et l’avidité extrêmes, les médias dominés par les intérêts commerciaux, le consumérisme capitaliste, le cynisme politique, l’inégalité des revenus, les conflits culturels et ethniques, l’exclusion et la misère. Outre la récente crise financière mondiale, nous sommes également confrontés au chaos mondial (sinon à la crise) des relations humaines.

Les universités doivent prendre ces défis au sérieux. Peut-on s’appuyer sur les nouvelles opportunités sociales et technologiques (facteurs de transformation) et jouer un rôle actif pour engager l’humanité sur une voie positive ? Nous devons aider nos étudiants à restaurer notre identité humaine perdue, notre instinct communautaire et le pouvoir du respect et de l’amour. Nous devons apprendre à nos étudiants un nouveau sens du dessein commun et une vision du monde commune pour guérir les relations humaines.

Nous analyserons également la manière dont la révolution de la communication globale (y compris Internet) pourrait encourager une nouvelle prise de conscience mondiale et améliorer les relations humaines. Nous avons besoin de nouveaux partenariats entre les êtres humains, du niveau local au niveau global. La réconciliation et la résolution de conflits pourraient être des domaines clés d’apprentissage dans les universités.

Leila Fayad, Présidente du Centre national de Recherche et de Développement Pédagogiques, Liban

Yazmín Cruz López, Chargée de projet, Global University Network for Innovation (GUNI)

Une approche globale du rôle de l’enseignement supérieur : au-delà de la formation professionnelle, vers l’éducation de citoyens responsables

Cette présentation exposera une approche globale sur la nécessité de changer l’objectif éducatif et le rôle de l’enseignement supérieur pour construire le citoyen de demain, en allant au-delà de la formation de professionnels hautement qualifiés vers l’éducation de citoyens engagés qui contribuent au bien commun. La présentation expliquera le contexte dans lequel l’enseignement supérieur joue son rôle et dans quelle mesure ce contexte exige de repenser le rôle de l’enseignement supérieur en répondant aux défis globaux.

Cette présentation proposera également des lignes d’action sur la manière dont les établissements d’enseignement supérieur pourraient jouer un rôle actif dans le contexte actuel. En outre, la présentation sera également axée sur le besoin de repenser et renouveler leur vision et leur action de façon à pouvoir soutenir et même anticiper une compréhension complexe de la réalité qui permettra aux sociétés de jouer un rôle proactif et engagé. Dans ce sens, il existe un besoin de reconsidérer les aspects suivants :

1. S’ouvrir à la société : engagement proactif dans le dialogue avec les citoyens.

2. Intégrer la durabilité de façon transversale à l’enseignement, la recherche

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16 :30

et l’action institutionnelle.

3. Devenir des centres cosmopolites de culture globale : construire des passerelles entre les différentes cultures et sources de connaissances.

4. Renouveler les modes de pensée : mettre fin à l’uniformité de pensée en critiquant le monde des idées de manière proactive.

5. Aller au-delà de la formation de professionnels et vers l’éducation des citoyens.

6. Introduire la complexité, l’incertitude et la transdisciplinarité dans les programmes d’études et dans la recherche, vers une vision holistique de la réalité.

7. Analyser les implications éthiques, sociales et environnementales du progrès de la connaissance.

8. Démocratiser l’accès au savoir : supprimer les barrières pour faciliter l’accès à un savoir d’expert, en le rendant aussi utile que possible. Développer l’idée selon laquelle un savoir pertinent sur le plan social est un patrimoine humain.

9. Réseau pour la « glocalité » : coopération et co-création de savoir.

10. Associer la recherche aux besoins locaux et à l’agenda de développement global.

Discussion

Séance parallèle I. b.

Friends Hall

Le dialogue en tant que moyen d’éviter, de gérer et de résoudre les conflits : le Liban comme étude de cas.

Le dialogue contribue-t-il à la gestion, à l’évitement ou encore à la résolution des conflits dans le contexte des crises libanaises ?

Les crises libanaises ont été abordées de différents points de vue. Cette séance présentera la situation qui prévaut au Liban et explorera les différentes dynamiques impliquées dans la gestion de la débâcle libanaise. On se concentrera sur le rôle que les établissements d’enseignement supérieur ont joué dans la recherche de résolutions de conflits et quelques commentaires « universels » sur l’évitement, la gestion et la résolution de conflits dans un contexte de diversité culturelle et de dissensions interculturelles seront présentés.

Présidente de séance

Agneta Bladh, Rectrice, Université de Kalmar, Suède

Conférenciers

Antoine Rajeh, Président, Université Antonine, Liban

Le cas libanais

Le thème débattu intéresse certes toutes les Universités au Monde mais il intéresse les universités libanaises en particulier, pour qui la diversité

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culturelle est le pain quotidien et un mode de vie, et étant donné que la formation et l’éducation à la bonne gestion de cette diversité et à son épanouissement constituent leur principale préoccupation.

Quant à l’univers de l’enseignement supérieur est intrinsèquement lié à la problématique du dialogue des cultures. Mieux encore, il est le partenaire naturel dans ce chantier mondial, ayant vu le jour dans un contexte d’acculturation, avec l’établissement des premières universités aux Xème et XIème siècles. Toutefois, les universités du XXIème siècle font face à de nouveaux défis dans ce contexte et sont investies de missions : gérer la diversité culturelle de leurs étudiants, enseignants et employés, et développer des méthodes et des programmes d’enseignement favorables à la diversité culturelle et parrainer des recherches sérieuses à cet égard.

Quant à l’absence de dialogue, elle est perçue comme le premier indicateur de l’existence d’un différend entre deux ou plusieurs parties. Partant, il est impératif de discerner le dialogue de la controverse qui pourrait se heurter, dans le cadre interrelationnel et institutionnel à un nombre d’entraves souvent responsables de son échec.

Le dialogue n’est certes pas un simple échange de propos, surtout lorsqu’il est question du dialogue des cultures; il est plutôt toute interaction pacifique et innovatrice qui ouvre dans le Moi de tout un chacun des fenêtres sur l’altruisme, élargit sa conception de la vérité et de l’altérité et diffuse dans les pensées, les cœurs et les volontés, la sève d’une plus grande maturité humaine.

Alors, sommes-nous suffisamment à l’écoute de ce dialogue quotidien silencieux?

Amr Galal El-Adawi, Président, Beirut Arab University, Liban

Dans les sociétés démocratiques, le conflit est à la source du changement social.

Donc le problème n’est pas le conflit mais la manière dont nous choisissons de le résoudre. Il est entendu que l’Education joue un rôle crucial dans la promotion de la coopération et de la compréhension interpersonnelles mais aussi dans le renforcement de la cohésion sociale.

Depuis sa création, la mission de Beirut Arab University a été d’offrir l’excellence en matière d’éducation, d’apprentissage et de recherche en prenant en considération les besoins de notre communauté tout en adhérant aux valeurs académiques de liberté intellectuelle, intégrité et professionnalisme.

Néanmoins, le rôle de toute institution éducative est profondément affecté par la société qui l’entoure. Il est de notre devoir de chercher le changement et d’améliorer nos sociétés en développant les qualifications des étudiants et en encourageant le dialogue à un certain nombre de niveaux. L’une de ces procédures a constitué à ajouter un cours obligatoire sur les droits de l’homme pour tous les étudiants, quelle que soit leur discipline afin qu’ils puissent discuter des principes basiques liés à la dignité, l’égalité, la tolérance ainsi que d’autres questions éthiques et valeurs.

Nous avons également décidé de créer le Centre pour les Droits de l’Homme dont l’objectif est de participer à la diffusion des valeurs des Droits de l’Homme au sein de l’université. Le centre fonctionnera de manière préventive au déclenchement de conflit en encourageant le dialogue entre les étudiants.

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En effet, améliorer le dialogue au sein de l’université en faisant évoluer le curriculum, créer un environnement éducatif plus tolérant et encourager les étudiants à s’impliquer dans des activités favorisant le dialogue a clairement contribué à prévenir, gérer et résoudre les conflits au sein de notre petite communauté.

Michel Nehme, Professeur de science politique et affaires internationales, Directeur du Bureau des affaires internationales, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban

Le dialogue, un moyen de prévenir, gérer et résoudre les conflits :

Une étude de cas libanaise

Il faut admettre que par le passé, les religions et les diversités culturelles ont souvent été responsables des guerres, ou en ont été du moins mutuellement responsables, et on ne peut pas dire que ce n’est plus le cas aujourd’hui. La réalité est faite d’ombre et de lumière. A plusieurs reprises au cours de l’histoire, les facteurs religieux et culturels ont empêché ou modéré des actes de violence. On peut par exemple penser à « la Trêve de Dieu » au Moyen-âge chrétien ou aux conditions strictes que la Loi Islamique prônait au nom d’une « guerre juste » ; ou encore au soin apporté aux prisonniers de guerre et aux victimes innocentes au nom des religions. Cependant, la raison principale de ces guerres de religion et de diversités culturelles n’était pas tant l’hostilité entre les religions et les cultures orientées vers des valeurs divergentes mais davantage la soif de pouvoir d’individus et de groupes humains (empires, dynasties et nations) utilisant la religion et la culture pour servir une ambition personnelle ou collective.

Pour ce qui est des conflits actuels, il est important d’examiner l’information de manière critique avant d’invoquer de simples motivations religieuses ou culturelles. Par exemple, il serait réducteur de désigner les conflits au Liban comme simplement « religieux » ou « culturels », de même que dans des pays connaissant une situation similaire comme l’Irlande du Nord, les Balkans, les Philippines et l’Afghanistan. En réalité, dans la plupart de ces cas, les autorités religieuses et/ou l’élite culturelle, loin d’avoir encouragé ces conflits, se sont au contraire toujours engagées à promouvoir la paix et la réconciliation.

Discussion

20:30

Dîner de Gala Hôtel Le Royal Beyrouth, Dbayeh

Vendredi, 6 novembre 2009

09:30 Séance plénière II Issam Fares Hall

Intégrer la culture du dialogue interculturel dans l’enseignement supérieur

Cette séance plénière aborde les manières et moyens que les établissements d’enseignement supérieur peuvent mobiliser pour intégrer la culture du dialogue interculturel à leurs missions d’enseignement et d’apprentissage, de

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recherche et de service.

Les établissements d’enseignement supérieur accueillant les individus parmi les plus informés de la population et étant des lieux où les valeurs culturelles et politiques sont articulées, mises en contraste et comparées, ils ont l’importante responsabilité de trouver les moyens de s’assurer qu’ils servent de modèle institutionnel, mettent le dialogue en pratique, améliorent la connaissance et la compréhension d’autres cultures et étudient les impacts actuels et potentiels que les différences de culture peuvent avoir sur la manière dont les sociétés abordent une variété de problèmes internes et externes à l’université, incluant la vie quotidienne ou des problématiques majeures comme la gouvernance démocratique, le développement économique, la recherche scientifique, etc.

Président de séance

Deepak Pental, Vice-Chancelier, University of Delhi, Inde

Conférenciers

Sjur Bergan, Responsable du Département Enseignement supérieur et enseignement de l’histoire, Directorat Général IV - Education, culture et héritage culturel, Jeunesse et sport, Conseil de l’Europe, Strasbourg, France

L’enseignement supérieur devrait naturellement laisser une place au dialogue. Ce dernier repose sur l’hypothèse selon laquelle les idées devraient être évaluées par rapport à leur qualité intrinsèque et que le progrès naît de la remise en question des idées reçues. L’aspect interculturel du dialogue devrait également être un élément clé de l’enseignement supérieur qui était international à ses origines et continue de l’être à l’heure actuelle.

Néanmoins, la culture du dialogue ne s’acquiert pas une bonne fois pour toutes. Elle doit être développée à nouveau par chaque génération successive et ne peut être séparée d’une considération des rôles et des objectifs de l’enseignement supérieur. Le discours actuel sur les politiques d’enseignement supérieur met fortement l’accent, du moins en Europe, sur le rôle de l’enseignement supérieur dans la préparation des apprenants au marché du travail. C’est l’un des rôles importants de l’enseignement supérieur mais l’enseignement supérieur doit tendre à réaliser l’ensemble de ses objectifs, qui incluent également la préparation à une vie de citoyens actifs dans des sociétés démocratiques, le développement personnel, le développement et la consolidation d’une base de connaissances approfondie et étendue1. La capacité et la volonté d’engager un dialogue sur les campus ainsi que dans et avec la société dans son ensemble doivent être envisagées comme une compétence clé que doivent acquérir les diplômés de l’enseignement supérieur. La présentation visera à placer ces objectifs dans le contexte plus global du programme de réforme de l’enseignement supérieur en Europe, et à s’appuyer sur le travail du Conseil de l’Europe dans ce domaine.

Saleh Hashem, Secrétaire général, Association des Universités Arabes (AArU), Jordanie

1 Cf. Recommandation CM/Rec(2007)6 du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe aux Etats membres relative à la responsabilité publique pour l’enseignement supérieur et la recherche

http://www.coe.int/t/dg4/highereducation/News/Pub_res_EN.pdf

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La convergence des civilisations est considérée comme une étape importante dans l’histoire de l’humanité. Il s’agit sans aucun doute d’un sort inévitable. L’Islam, en tant que religion et civilisation, s’oppose à la centralisation d’une culture dominante. A l’inverse, l’Islam encourage le monde à devenir un forum de civilisations qui interagissent et coopèrent pour renforcer les bases communes des valeurs universelles.

Le monde doit façonner une philosophie universelle tolérante dont les principes découlent de toutes les différentes cultures en posant les bases pour une résolution non violente des conflits. L’Islam possède un grand patrimoine spirituel, comme il est démontré dans la Déclaration islamique universelle des droits de l’homme de l’UNESCO de 1981. Il a été prouvé que la philosophie des droits de l’homme n’est pas en contradiction avec les religions célestes, mais qu’elle s’oppose seulement à leurs interprétations fanatiques. Les religions telles que l’Islam et le Christianisme sont axées sur la dignité humaine et la promeuvent : il n’y a donc pas de contradiction entre les droits de Dieu et les droits de l’homme si nous appréhendons la religion de façon sensée et raisonnable.

Par conséquent, les intellectuels, les imams et les membres du clergé, les universitaires et les enseignants en Orient et en Occident devraient continuer de s’efforcer de mettre en valeur l’acceptation des différences entre les religions et les doctrines dans le but de parvenir à une compréhension mutuelle, à travers une reconnaissance des points de vue divergents. Ils devraient également s’efforcer de rejeter l’intolérance et les confrontations forcées.

De nouvelles politiques éducatives et des mesures communautaires devraient être établies pour favoriser la coexistence et la compréhension mutuelle afin de réaliser nos objectifs à travers une perspective rationnelle. Nous devons créer une société qui partage les valeurs de l’amour, de la tolérance, et de l’acceptation d’autrui. Le rôle de nos établissements scolaires à tous les niveaux d’enseignement est de développer des cadres et des projets éducatifs pour aider à façonner nos systèmes éducatifs.

Abdo El Kahi, Directeur, Centre Libanais de Recherches Sociétales, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban

Comment peut-on encourager le dialogue en éducation ?

Comment peut-on établir un vrai dialogue en éducation, et comment peut on œuvrer à encourager ce dialogue, quand on sait que tous les jeux éducatifs précédents et présents n’ont pas pu éviter d’être sous tendus par les mémoires des croyances dominantes ?

Comment pourrions-nous faire dialoguer ces mémoires qui ont fait voyager l’éducation, tout d’abord, d’un climat culturaliste à un climat « acculturel », (moderne), puis de nouveau à un climat culturaliste (technologique et défini d’une manière identitaire), assujettissant les sujets aux mémoires établies : virtuelles, scripturales et biologique, sans aucun espoir de réflexivité ?

Discussion

11:00 Pause

11:30

Séance parallèle II. a. Issam Fares Hall Recherche comparative et études culturelles comme moyens destinés à améliorer le dialogue au travers de programmes de formation

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innovants. Comment la recherche comparative incluant deux ou plusieurs pays peut-elle stimuler la compréhension mutuelle où les différences sont admises, des synthèses développées et des similarités identifiées et explorées? L’éducation interdisciplinaire et l’échange interculturel enrichissent et élargissent le spectre de la compréhension et de l’innovation. Président de séance

Justin Thorens, Ancien recteur, Université de Genève, Suisse, Président Honoraire de l’Association internationale des Universités (AIU) Conférenciers

Saouma BouJaoude, Université américaine de Beyrouth, Liban Leçons tirées d’une étude interculturelle sur la théorie de l’évolution à l’Université américaine de Beyrouth L’objectif de cette présentation est de décrypter les leçons tirées d’une étude comparative concernant les conceptions sur la théorie de l’évolution et son enseignement dans divers contextes culturels (Egypte, Liban, Canada, Pakistan et Malaisie) et d’analyser les contributions potentielles de ces leçons au dialogue et à la compréhension interculturelle, ainsi qu’à l’apprentissage et à l’enseignement de questions polémiques dans un pays pluri-religieux comme le Liban. La théorie de l’évolution a été le thème central de cette étude car l’enseignement de cette théorie continue de prêter à controverse sur le plan social, essentiellement en raison de sa contradiction avec certaines croyances religieuses personnelles. De plus, il est probable que la controverse sociale sur la théorie de l’évolution et son enseignement s’invite dans la salle de classe car les étudiants et les enseignants sont influencés par leur culture et leur société. Des exemples de cette controverse sont nombreux aux Etats-Unis où l’enseignement de la théorie de l’évolution est devenu un problème politique important. Par ailleurs, il semblerait que les incidents à ce sujet soient en hausse en Europe et au Moyen Orient. Tore Saetersdal, Directeur, Programme de recherche du Bassin du Nil, Université de Bergen, Norvège Le Programme de recherche du Bassin du Nil (PRBN) de l’Université de Bergen (UdB) est un programme stratégique et multidisciplinaire de recherche et de formation sur des sujets ayant trait au Bassin du Nil. Il est financé par le ministère norvégien des Affaires étrangères. L’UdB s’appuie sur une importante communauté de recherche spécialisée dans des sujets ayant trait au Bassin du Nil et sur une collaboration approfondie en matière de recherche avec les pays de la région. Le PRBN sert de cadre général et de catalyseur pour les activités et les initiatives reflétant les priorités des chercheurs du Bassin du Nil en termes de recherche et de formation. Le PRBN propose à deux chercheurs issus d’instituts de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur de chacun des dix pays riverains de séjourner à l’UdB pour un semestre. Au total, 56 chercheurs ont participé au programme depuis 2007.

Durant le semestre passé en Norvège, des efforts sont mis dans le développement d’une identité de groupe dépassant les identités nationales et institutionnelles. Le programme vise à produire des publications académiques de grande qualité. Il vise également plus largement à contribuer à créer une plateforme où le dialogue et le discours académique

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puissent avoir libre cours, permettant ainsi d’initier une collaboration au-delà des frontières, des langues et des sexes, et d’influencer également les hommes politiques et les décideurs. La coopération réussie entre les chercheurs érythréens et éthiopiens dans le cadre du programme en est un exemple pertinent. Le programme a initié la création d’un Forum universitaire du Bassin du Nil ainsi que le développement de curricula conjoints sur des sujets ayant trait au Nil entre les universités de la région.

Edward Alam, Secrétaire général, Council for Research in Values and Philosophy, Liban Il est très souvent avancé que l’enseignement supérieur a un rôle majeur à jouer aujourd’hui dans la promotion d’une culture du dialogue et de la compréhension, mais j’irai même encore plus loin en suggérant que l’enseignement supérieur doit lui-même se transformer « en » une culture du dialogue, d’où mon titre, L’enseignement supérieur « en tant que » plateforme du dialogue libre : la pédagogie à l’ère de la globalisation. Une telle transformation est une tâche colossale car bien qu’il soit en vogue voire même à la mode de parler de l’importance du dialogue interdisciplinaire et interculturel, force est de constater que dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur du monde entier, en particulier dans les pays occidentaux, la spécialisation et la départementalisation aux niveaux disciplinaire et culturel continuent de s’intensifier.

La spécialisation est si intense aujourd’hui que les personnes travaillant dans la même discipline ne peuvent même pas dialoguer ; quelle place est donc laissée au dialogue interdisciplinaire ? Dans certains cas, cette tendance est inévitable et profitable mais le défi est d’atteindre une précision et une efficacité « singulières » sans pour autant sacrifier le savoir « universel ». Ce défi est presque aussi ancien que la philosophie elle-même, comme en témoigne la tension entre la métaphysique platonicienne et aristotélicienne, une tension qui a des répercussions pédagogiques depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui. Mais en dépit de cette tension, les deux approches se rejoignent sur un point central : le besoin d’avoir une science unificatrice, ce qu’on appelait au Moyen-âge la « Reine des sciences ». Il est bien sûr impossible de revenir à une telle conception, ni même souhaitable étant donné le progrès réel (bien que très exagéré) généré par la spécialisation, mais il s’agit de souligner ici que sans une science centrale, unificatrice, voire même ce qu’on pourrait appeler une science supérieure, l’unité dans le curriculum est impossible. Sans unité ni globalité dans le curriculum permettant de faciliter le véritable dialogue entre les membres du corps enseignant de mêmes disciplines, il ne pourra jamais y avoir le type de dialogue interdisciplinaire et interculturel pourtant si urgent dans notre ère de globalisation.

Cette présentation aborde les diverses façons de cultiver le dialogue interdisciplinaire et interculturel dans l’enseignement supérieur à travers une analyse approfondie de l’herméneutique gadamérienne, et se réfère au travail du Council for Research in Values and Philosophy (www.crvp.org) qui a permis de développer un modèle pratique et efficace pour atteindre cet objectif.

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11:30

Andrea Blaettler, Membre du Comité Exécutif, European Students’ Union (ESU)

Du point de vue étudiant, l’une des principales opportunités offertes pour établir une culture du dialogue au sein des établissements d’enseignement supérieur est d’adopter une approche participative vis-à-vis de l’ensemble de la communauté universitaire. Inclure les étudiants, le personnel académique et administratif dans le processus décisionnel d’une institution permet d’une part d’inclure une grande variété de perspectives sociales dans l’enseignement supérieur et offre par ailleurs la possibilité de construire une base d’échange avec la société en général. Etant donné que les établissements d’enseignement supérieur sont des entités nationales et en même temps des acteurs au niveau international, le dialogue avec toutes les parties prenantes au sein d’un établissement permet de créer une plate-forme internationale du dialogue et, de fait, il permet d’augmenter le potentiel qui est celui du secteur de l’enseignement supérieur de contribuer à la compréhension interculturelle.

Discussion

Séance parallèle II. b. Friends Hall Le rôle des chefs d’établissement, du personnel administratif, du corps enseignant et des étudiants dans l’émergence d’une culture du dialogue et de la compréhension sur le campus. En petits groupes, les participants seront invités à débattre de ce que les chefs d’établissement, le corps enseignant et les étudiants peuvent faire de manière concrète afin de créer et développer une culture du dialogue dans la salle de cours, pendant les diverses activités extrascolaires ainsi que dans le cadre d’initiatives visant la mise en relation des établissements d’enseignement supérieur avec la communauté locale voire internationale. Les participants seront invités à présenter brièvement des initiatives réussies de rapprochement de groupes différents afin de résoudre certaines problématiques ou encore d’en apprendre tout simplement davantage sur la culture et le point de vue de chacun. Modérateurs Patricia Pol, Vice-présidente, Université Paris 12 – Val de Marne, France Assaad Eid, Vice-Président, Sponsored Research and Development, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban Cette séance sera organisée en groupes de discussion parallèles. Présentation des résultats des débats et Discussion

13 :00

Déjeuner

14:30

Séance parallèle III. a. Issam Fares Hall Internationalisation de l’enseignement supérieur – au-delà des frontières et sur place – et promotion de la culture du dialogue et de

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l’appréciation de la diversité

L’internationalisation prend de multiples formes au sein des établissements d’enseignement supérieur, telles la collaboration en matière de recherche, les échanges de personnel académique et d’étudiants, ainsi que d’autres formes de mobilité par le biais de partenariats transfrontaliers. Il existe également des initiatives destinées à favoriser l’internationalisation des programmes, des cours et même des activités extrascolaires pour ceux n’ayant pas l’opportunité de voyager (internationalisation au sein même de l’université).

Ces processus permettent d’améliorer la qualité de l’éducation et permettent à la recherche transfrontalière de finalement promouvoir l’innovation en introduisant diverses perspectives académiques et culturelles.

Comment maximiser les bénéfices de telles initiatives et assurer que le dialogue mène bel et bien à l’appréciation de la diversité, tout en tenant compte du fait que cette diversité puisse de temps à autre conduire à un différend ou une polémique ?

Comment s’assurer que du mélange d’étudiants différents tant du point de vue des origines ethniques, des genres, des langues ou des groupes religieux, émergera une interaction fructueuse s’inscrivant dans un espace intellectuel commun et offrant de belles opportunités d’apprentissage?

Jusqu’à quel point les programmes d’échange permettent-ils d’aller au-delà des différences sociales, politiques et culturelles existant entre les institutions d’enseignement supérieur ? Jusqu’à quel point au contraire, renforcent-ils ces différences ?

Comment pouvons-nous tirer profit d’une telle diversité culturelle et éviter ce que Huntington appellerait l’inévitable choc des civilisations ?

Président de séance

Duma Malaza, Directeur, Higher Education South Africa (HESA) Conférenciers

Alf Rasmussen, Conseiller senior, Ministère norvégien de l’Education et de la Recherche, Département de l’enseignement supérieur, Norvège Internationalisation de l’enseignement

Le gouvernement norvégien a soumis en février 2009 un Livre blanc au Parlement norvégien (le Storting) sur l’internationalisation de l’enseignement. Le Livre blanc traite de l’enseignement primaire et secondaire, de l’enseignement tertiaire non universitaire et de l’enseignement supérieur, y compris l’enseignement pour la recherche. C’est la première fois qu’un gouvernement norvégien rédige un Livre blanc qui s’articule autour d’une approche holistique.

Les principales mesures présentées dans le Livre blanc entraîneront les conséquences suivantes :

- La qualité comme principe directeur : à la fois en ce qui concerne les études à l’étranger et le développement de prestations au sein des établissements norvégiens, la qualité constituera le principe directeur.

- Attirer les étudiants internationaux: les établissements norvégiens deviendront plus attrayants pour les étudiants étrangers.

- Inclure l’ensemble des établissements: l’internationalisation concernera l’ensemble des élèves, étudiants et personnel enseignant au sein des

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établissements.

- La coopération entre les établissements: l’accent sera mis sur la coopération avec les établissements en dehors de la Norvège, y compris ceux des pays en développement.

Les perspectives internationales, les langues et l’ouverture culturelle sont des qualifications de plus en plus nécessaires pour les individus qui sont à la recherche d’un emploi. L’internationalisation de l’enseignement doit donc non seulement consister à envoyer des étudiants et des membres du personnel enseignant passer plusieurs semestres voire plusieurs années à l’étranger, mais également à faire en sorte que l’enseignement dispensé en Norvège ait une dimension internationale.

Dans l’enseignement primaire et secondaire, la perspective internationale est importante pour de nombreuses cibles de compétences proposées dans le curriculum norvégien. Il existe cependant des différences significatives entre les écoles en termes de mobilité.

Il existe également des différences considérables dans l’enseignement tertiaire non universitaire. On note un besoin d’améliorer et de systématiser davantage les connaissances en ce qui concerne les domaines d’études, le degré de formation, le taux d’abandon, et la mobilité.

Dans l’enseignement supérieur, l’évaluation de la Réforme sur la qualité en Norvège (2003) montre que les établissements norvégiens ont réalisé des progrès significatifs sur l’internationalisation « à la maison » et sur la mobilité des étudiants et du personnel enseignant. Cependant, il sera important de concentrer davantage d’efforts sur la structure, l’implication et la collaboration avec les établissements étrangers, et d’associer l’internationalisation au développement stratégique des établissements.

La mobilité est importante en soi mais doit reposer sur la qualité. Le nombre de participants norvégiens à des échanges étudiants et à des diplômes dans des universités étrangères doit augmenter, ce qui nécessitera un haut niveau d’information et d’orientation. La mobilité du personnel académique et administratif devrait également augmenter.

La priorité continuera d’être axée sur les études à l’étranger, en particulier les échanges étudiants et les études de Master (étudiants diplômés). Le gouvernement adaptera son soutien pour les frais d’inscription, de sorte que les étudiants soient motivés pour choisir de suivre des études de grande qualité.

Zixin Hou, Professeur et ancien président, Université Nankai et Qing Hua Liu, professeur associé, Institute of Higher Education, Université Nankai, Chine Internationalisation et compréhension internationale par le biais de l’enseignement supérieur – l’expérience de la Chine Les universités du 21e siècle doivent faire face aux réalités objectives qui sont celles de nos sociétés multiculturelles et multi civilisationnelles. Elles doivent prendre en compte ce que les différentes cultures ont à offrir autour du monde et assumer leurs responsabilités qui consistent à éduquer les citoyens d’aujourd’hui et de demain. L’éducation en Chine ne vise pas seulement à renforcer la compréhension internationale en faisant la promotion de l’internationalisation au sein de ses établissements d’enseignement supérieur, elle développe également l’échange culturel et la coopération en établissant des Instituts Confucius destinés à promouvoir le

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développement harmonieux de toutes les cultures au niveau global. Discussion Séance parallèle III. b. Friends Hall Les Technologies de l’information et de la communication (TICs) comme facilitateurs ou obstacles au dialogue interculturel dans l’enseignement supérieur

Les universités en ligne ont prouvé qu’elles pouvaient permettre l’établissement de relations fortes entre la communauté académique et la communauté étudiante avec lesquelles elles travaillent. Les environnements d’apprentissage virtuels peuvent permettre de dépasser les barrières culturelles traditionnelles telles que les frontières et les fuseaux horaires.

Lorsque la technologie est présente, quelle que soit ses modes pratiques, les personnes de différents pays et provenant d’horizons sociaux et économiques différents ont l’opportunité d’étudier et de travailler ensemble, sur un pied d’égalité.

L’ubiquité et l’accessibilité n’ont jamais été aussi près d’être réalisées complètement par la communauté internationale de l’enseignement supérieur. Quoiqu’il en soit, les TICs ont joué un rôle majeur pour permettre aux personnes d’accéder à un enseignement de qualité depuis n’importe quel endroit.

Néanmoins, puisque désormais des personnes de différentes parties du monde partageant des idées et des religions différentes étudient et travaillent ensemble, de nouveaux défis doivent être relevés.

De quelle manière les TICs peuvent-elles contribuer à l’établissement d’une communauté réellement mondiale, basée sur la compréhension, le respect et l’appréciation des différences culturelles ?

Ces problématiques sont déjà prises en considération par la communauté internationale de l’enseignement supérieur, avec des degrés de réussite divers et de nouveaux programmes et partenariats sont en train de fournir les premières réponses. Bien d’autres sont possibles.

Un panel discutera des expériences menées actuellement, et des bonnes pratiques ainsi que des choses restant à accomplir pour relever les défis qui se présentent.

Cette séance est proposée et préparée conjointement avec l’Universitat Oberta de Catalunya (UOC).

Présidente de séance

Imma Tubella, Présidente, Universitat Oberta de Catalunya (UOC), Espagne Conférenciers

Bakary Diallo, Recteur, Université Virtuelle Africaine (UVA), Kenya Dépasser les frontières géographiques, linguistiques et culturelles : L’exemple du projet multinational de l’UVA initié dans dix pays et du Campus virtuel pour un projet de paix et de développement. L’objectif de cette présentation est de décrire brièvement l’Université

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Virtuelle Africaine (UVA) et de partager l’expérience de l’UVA relative à l’utilisation des TICs, dans l’optique de promouvoir l’intégration régionale et le dialogue interculturel. Le projet multinational de l’UVA a réuni 17 pays du réseau anglophone, francophone et lusophone. Cette expérience a permis à l’UVA d’établir le Campus virtuel pour un projet de paix et de développement, initiative qui favorisera le développement économique et la promotion de la paix au-delà des frontières géographiques et linguistiques.

L’Université Virtuelle Africaine (UVA) est une organisation intergouvernementale panafricaine qui vise à renforcer l’accès à une formation et à un enseignement supérieur de qualité, à travers l’utilisation novatrice des technologies de l’information et des communications. En 12 ans d’existence, l’UVA a formé plus de 40 000 étudiants et dispose aujourd’hui du plus vaste réseau d’établissements africains proposant un enseignement libre, à distance et électronique (ODeL). L’une de ses plus grandes forces est de pouvoir opérer au-delà des frontières géographiques et linguistiques en regroupant des pays africains du réseau anglophone, francophone et lusophone.

Le projet multinational de l’UVA est financé en grande partie par la Banque africaine de développement. Le projet consiste à développer un programme commun pour quatre diplômes de Licence en ligne dans dix pays, à former le personnel universitaire de 17 pays, à implanter 10 centres d’apprentissage en ligne dans dix pays, et à encourager la parité et l’égalité entre les sexes. Le projet a contribué à favoriser la compréhension et la collaboration entre les pays participants.

L’UVA lancera bientôt le Campus virtuel pour la paix et le développement, initiative développée en collaboration avec l’Université Ouverte de Catalogne. Cette initiative s’appuiera sur les TICs pour promouvoir le développement économique et la paix dans différentes régions d’Afrique.

Ana Perona-Fjeldstad, Directrice exécutive, Le Centre européen Wergeland, Norvège Création du Centre européen Wergeland : construire des passerelles entre politique et pratique. Le Centre européen Wergeland est un centre de ressources sur l’éducation pour la compréhension interculturelle, les droits de l’homme et la citoyenneté démocratique.

Cette initiative de coopération innovante créée entre la Norvège et le Conseil de l’Europe en 2008 est basée à Oslo, en Norvège.

Le Centre s’appuie sur le travail réalisé par le Conseil de l’Europe et la Norvège pour la compréhension interculturelle, les droits de l’homme et la citoyenneté démocratique.

Ouvert aux 47 Etats membres du Conseil de l’Europe, les principaux groupes cibles de l’EWC sont les professionnels de l’éducation : enseignants, formateurs d’enseignants, décideurs et multiplicateurs de l’éducation pour la compréhension interculturelle, les droits de l’homme et la citoyenneté démocratique. En proposant des stages pratiques, en appuyant la recherche, en facilitant les réseaux en vue d’une plus grande collaboration et en diffusant les informations, le Centre vise à réduire le fossé existant dans notre domaine entre la politique et la pratique.

Discussion

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16:00 Pause

16:30 Séance de clôture Issam Fares Hall Présidente de séance

Eva Egron-Polak, Secrétaire générale, Association internationale des Universités (AIU) Conclusions et remerciements

Juan Ramón de la Fuente, Président, Association internationale des Universités (AIU)

Walid Moussa, Président, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban

Soirée Soirée culturelle & Réception aux Grottes de Jeita

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Notes biographiques des modérateurs et orateurs Edward Alam, Secrétaire général, Council for Research in Values and Philosophy, Liban

Edward J. Alam est Professeur associé à la Faculté de Lettres de l’ Université Notre – Dame, Louaizé, où il enseigne la philosophie et la théologie depuis 1996. En tant que premier Directeur à temps plein des Affaires académiques internationales (1999-2004), il a travaillé avec l’Université Madonna pour garantir une bourse de partenariat dans l’enseignement supérieur allouée par le Département d’Etat des Etats-Unis ; il a mis en place un programme d’ « échange » avec l’Ecole de commerce de

Bordeaux ; il a initié une série d’ouvrages diffusés à l’échelle internationale en coopération avec la Georgia’s Press dans le New Jersey, et est à l’origine de la signature d’un certain nombre d’accords avec des universités étrangères. Alam a également initié et dirigé un projet LSI du Metanexus Institue dédié à l’interface entre la religion et la science, qui s’est vu allouer une bourse supplémentaire en 2004 pour ses remarquables réalisations.

Alam a publié un ouvrage majeur et de nombreux articles dans des revues philosophiques et théologiques réputées sur le plan international, en particulier dans la Revue catholique internationale, Communio. En 2003, le Dr. Alam a prononcé un discours en session plénière à Rome lors de la seconde Conférence mondiale sur la métaphysique, et un autre discours à Bangkok lors du premier Congrès mondial organisé en Asie sur la métaphysique et le mysticisme ; il a parcouru le monde, donné des cours et présidé des séminaires en Iran, en Corée, en Inde, en Chine, en Thaïlande, en Afrique, au Vietnam, à Taiwan, au Cambodge, en Espagne, en Suède (en tant que professeur invité à l’Université d’Uppsala), et aux Etats-Unis. Il a récemment conduit un séminaire de philosophie de cinq semaines à la Catholic University of America (CUA), Washington D.C.

Alam a été élu Secrétaire/Trésorier de l’Union mondiale des sociétés catholiques de philosophie en 2008, et est devenu plus récemment Secrétaire Général du Council for Research in Values and Philosophy, CUA/NDU.

Sjur Bergan, Responsable du Département Enseignement supérieur et enseignement de l’histoire, Directorat Général IV - Education, culture et héritage culturel, Jeunesse et sport, Conseil de l’Europe, Strasbourg, France

Sjur Bergan est Responsable du Département Enseignement supérieur et Enseignement de l’Histoire au Conseil de l’Europe.

Il représente le Conseil de l’Europe au sein du Groupe et du Comité de suivi de Bologne, préside le Groupe de coordination sur les cadres de qualifications, et est membre du Groupe de travail sur l’Espace européen de l’enseignement supérieur dans le contexte mondial.

Il a été Secrétaire du Comité directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche (CDESR) et a été membre du comité de rédaction du Livre blanc du Conseil de l’Europe sur le dialogue

interculturel.

Sjur Bergan est responsable de publication de la série « Enseignement supérieur du Conseil de l’Europe ». Il est l’auteur d’un livre intitulé Qualifications: Introduction to

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a Concept, ainsi que de nombreux articles. Il est également éditeur d’ouvrages sur différents aspects relatifs aux politiques d’enseignement supérieur, et sur le patrimoine des universités européennes.

Avant de rejoindre le Conseil de l’Europe, Sjur Bergan était administrateur à l’Université d’Oslo, où il était, en tant qu’étudiant, membre du Sénat académique. Il a participé dans sa jeunesse à un programme d’échanges universitaires AFS à Alton, Illinois. Agneta Bladh, Rectrice, Université de Kalmar, Suède, Membre du Conseil d’administration de l’AIU

Agneta Bladh est Rectrice de l’Université de Kalmar depuis février 2004. Elle a obtenu son Doctorat en Sciences politiques à l’Université de Stockholm en 1988. De 1998 à 2004, elle a été Secrétaire d’Etat au ministère suédois de l’Education et de la Science, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. De 1995 à 1998, elle a occupé le poste de Directrice générale de l’Agence nationale pour l’enseignement supérieur. Elle est membre du Conseil d’administration de l’Association internationale des universités et de plusieurs agences nationales. Elle est également membre du Conseil d’administration de plusieurs universités

suédoises.

En 2009, La Docteure Bladh préside un Groupe d’évaluation international, chargé d’évaluer certains aspects de la dernière réforme universitaire initiée au Danemark. Andrea Blaettler, Membre du Comité exécutif, European Students’ Union (ESU)

Andrea Blaettler est Membre du Comité exécutif du European Students’ Union (ESU) et elle étudie les Sciences Politiques et la Philosophie à l’Université de Lucerne. En tant que Membre du Comité exécutif elle est coordonnatrice du Comité des affaires académiques et se concentre sur des thèmes tels l’application du processus de Bologne, l’Assurance qualité, la participation étudiante, le financement de l’enseignement supérieur et la gouvernance. Andréa Blaettler est l’une des représentantes ESU du groupe de suivi du

processus de Bologne et a participé au Forum UNESCO sur l’enseignement supérieur de la région Europe sur : l’accès, les valeurs, la qualité et la compétitivité et la Conférence UNESCO sur l’enseignement supérieur 2009. Auparavant, pendant un an, elle a présidé le groupe de travail sur la coopération internationale de ESU et elle a alors co-organisé deux réunions mondiales d’étudiants, liées à la Conférence mondiale de l’UNESCO. André continue ce travail au sein du Comité exécutif de ESU dans le but également de renforcer le mouvement étudiant au niveau mondial. Saouma BouJaoude, Professeur, Université américaine de Beyrouth, Liban

Saouma BouJaoude a obtenu son Doctorat en Curriculum et Instruction (spécialité enseignement des sciences) à l’Université de Cincinnati, Etats-Unis, en 1988. De 1988 à 1993, il a été Professeur assistant au sein du Département « Enseignement scientifique » de l’Université de Syracuse, Etats-Unis. Il a rejoint l’Université américaine de Beyrouth (UAB) en 1993, où il a été Directeur du Centre d’enseignement des sciences et des mathématiques (1994 – 2003) et Président du département « Enseignement » (2003 et

2009). Il est actuellement Directeur du Centre d’enseignement et d’apprentissage.

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Le Professeur BouJaoude a publié des articles dans plusieurs revues internationales telles que le Journal of Research in Science Teaching, le Journal of Research in Science Education, l’International Journal of Science Education, le Journal of Science Teacher Education, le Science Teacher and School Science Review. En outre, il est l’auteur de chapitres publiés dans différents ouvrages en anglais et en arabe, et est invité à participer à des conférences locales, régionales et internationales. Le Professeur BouJaoude est aujourd’hui membre des comités de rédaction du Journal of Science Teacher Education et de l’International Journal of Science and Mathematics Education. Il est conseiller éditorial pour l’International Review of Education et collabore à la rédaction de Science Education. Outre le Liban, le Professeur BouJaoude a participé à des projets éducatifs à Dubaï, en Jordanie, en Egypte, en Oman, au Qatar, et en Arabie saoudite.

Yazmín Cruz López, Chargée de projet, Global University Network for Innovation (GUNI)

Yazmín Cruz est titulaire d’un Doctorat en Ingénierie industrielle obtenu à l’Universitat Politècnica de Catalunya (UPC). Sa thèse portait sur l’accréditation en tant que mécanisme permettant d’assurer l’engagement social des universités : proposition de critères et d’indicateurs qualitatifs. Diplômée en Ingénierie civile, elle est titulaire d’un Master en Ingénierie environnementale obtenu à l’Institut de Technologie de Monterrey (ITESM) et d’un Master en Gestion des déchets industriels obtenu à l’UPC.

Elle a travaillé au Centre environnemental (1996-2000), à l’Université virtuelle et au Centre pour le développement

durable de l’ITESM. De 2000 à 2002, elle a occupé le poste de coordinatrice de programmes en éco-efficacité au sein du Business Council for Sustainable Development, section Amérique latine. Elle a également occupé le rôle de consultante et de superviseuse pour la norme ISO 14001.

Entre 2003 et 2005, elle a travaillé au Bureau de planification environnementale de l’UPC. Elle a également travaillé pour la Chaire UNESCO de développement durable à l’UPC sur des projets européens dans l’enseignement supérieur. Elle est actuellement responsable de projets au sein du réseau GUNI.

Darla K. Deardorff, Directrice exécutive, Association of International Education Administrators (AIEA), Université de Duke, Etats-Unis

Darla K. Deardorff est Directrice exécutive de l’Association of International Education Administrators (AIEA), organisation professionnelle nationale basée à l’Université de Duke où elle est également en charge des programmes interculturels. En outre, elle est Professeur adjoint à la North Carolina State University (NCSU) et à l’University of North Carolina-Chapel Hill. Elle est également membre du corps enseignant du Summer Institute for Intercultural

Communication à Portland, Oregon. Elle a reçu de nombreuses invitations du monde entier pour faire part de sa recherche sur la compétence et l’évaluation interculturelles, et est une experte reconnue dans ces domaines. Avec près de vingt ans d’expérience dans le domaine de l’éducation internationale, elle a publié de nombreux ouvrages sur des sujets liés à l’éducation internationale, notamment son récent ouvrage intitulé «Handbook of Intercultural Competence» (Sage, 2009). Dr. Deardorff est titulaire d’un Master et d’un Doctorat obtenu à la NCSU où elle s’est spécialisée dans l’éducation internationale. Son mémoire sur la définition et

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l’évaluation de la compétence interculturelle a attiré une attention nationale et internationale, et ses modèles de compétence interculturelle développés à travers la recherche sont utilisés par des organisations et institutions éducatives à travers le monde.

Bakary Diallo, Recteur, Université Virtuelle Africaine (UVA), Kenya

Dr Bakary Diallo travaille dans le secteur de l’éducation depuis 20 ans : il a été enseignant du secondaire, universitaire, consultant, chargé de projets et chercheur. En août 2005, il a rejoint l’Université Virtuelle Africaine (UVA), organisation intergouvernementale basée à Nairobi, Kenya, qui s’est spécialisée dans l’enseignement libre, à distance et électronique. Il a occupé plusieurs postes d’encadrement au sein de l’organisation avant d’être nommé PDG/Recteur de l’UVA en août 2007. Avant de rejoindre l’UVA, Dr. Bakary Diallo a été professeur à temps partiel à la Faculté des Sciences de l’Education de l’Université d’Ottawa de juillet

2001 à juillet 2005, puis consultant en intégration des TIC dans l’éducation, au Centre de pédagogie universitaire. Il avait auparavant enseigné dans des écoles secondaires au Sénégal de 1988 à 1997 avant de rejoindre l’Université d’Ottawa en 1997. Dr Diallo est totalement bilingue (français/anglais).

Eva Egron-Polak, Secrétaire générale, Association internationale des Universités (AIU)

Eva Egron-Polak a étudié en République Tchèque, au Canada et en France. Après avoir étudié la littérature française, les sciences politiques et la politique économique internationale, son travail de recherche s’est concentré sur la politique de l’enseignement supérieur et plus particulièrement sur la politique menée à ce sujet par l’Union Européenne dans le milieu des années 1980. Elle a une grande expérience de la coopération internationale dans l’enseignement supérieur,

ayant occupé pendant plus de 15 ans des postes importants au sein de l’Association des Universités et Collèges Canadiens (AUCC) avant de devenir Secrétaire générale de l’AIU en 2002. Le dernier poste qu’elle a occupé au sein de l’AUCC avant de rejoindre l’AIU était Vice-présidente à l’international.

En tant que Secrétaire générale de l’AIU, une association internationale d’universités et d’associations d’établissements d’enseignement supérieur indépendante, Eva Egron-Polak travaille sur des questions clés de l’enseignement supérieur telles l’internationalisation de l’enseignement supérieur et l’apprentissage interculturel, la qualité en matière d’enseignement transfrontalier, l’accès équitable et la réussite dans l’enseignement supérieur, l’autonomie institutionnelle et la contribution de l’enseignement supérieur au développement durable ou du programme des Nations Unies pour l’Education pour Tous entre autres. Depuis son arrivée à l’AIU, Eva a travaillé au renforcement du rôle fédérateur de l’Association, ainsi qu’au renforcement des capacités de l’Association en matière de diffusion d’information, en lançant de nouveaux projets comme plus particulièrement une enquête mondiale sur l’internationalisation de l’enseignement et le programme de bourses LEADHER intervenant en faveur du développement professionnel et de la coopération Nord-Sud. Eva Egron-Polak est membre d’un grand nombre de comités au sein de l’UNESCO de l’OCDE, de l’Union Européenne et elle a contribué à l’élargissement des partenariats entretenus par l’AIU avec de nombreuses autres organisations.

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Assaad Eid, Professeur de Linguistique Appliquée, Université Notre Dame – Louaizé, Liban

Dr. Assaad Eid est un professeur de Linguistique Appliquée à l’Université Notre Dame de Louaizé. Il a obtenu une License d’Enseignement en langue anglaise, et une Maîtrise en littérature anglaise de l’Université Libanaise. Dr. Eid détient aussi une maîtrise en Linguistique Appliquée de la ‘University of North Wales’ en Grande Bretagne. De retour au Liban en 1986, Dr. Eid obtient un Doctorat en Langues Appliquées de l’Université Saint Joseph.

Dr. Eid a occupé le poste de doyen de la Faculté des Sciences Humaines, puis celui de doyen de la Faculté d’Architecture, d’Art et

de Design. A partir d’Octobre 2007, en tant que Vice Président pour la Recherche Sponsorisée et le Développement, Dr. Eid a joué un rôle primordial dans l’expansion des activités de recherche locale et internationale. Ses centres d’intérêt sont la linguistique appliquée et l’enseignement supérieur. Ses dernières recherches se sont concentrées sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement universitaire, sur la globalisation de l’éducation et sur les questions de diversité culturelles et d’internationalisation.

Dr. Eid est l’auteur de plusieurs articles et le co-auteur d’un grand nombre de livres ; il a édité des livres et des journaux professionnels. Il est aussi une référence consultée et respectée dans les domaines de l’administration de l’université et des affaires académiques.

Amr Galal El-Adawi, Président, Beirut Arab University, Liban

Le professeur El-Adawi est Président de Beirut Arab University depuis août 2006.

Il est professeur d’architecture à l’Université d’Alexandrie, institution au sein de laquelle il exerce les fonctions de Doyen de la Faculté d’Ingénierie. (2005-2006) Le professeur El-Adawi est consultant pour l’Unité chargée du design architectural au sein du Bureau du Ministre de la Culture en Egypte et pour Mubarak City for Scientific Research and Technological Applications. Il est

également membre du Comité suprême pour la promotion du personnel académique dans les universités égyptiennes et membre de la Cour Suprême pour les valeurs en Egypte.

Le professeur El-Adawi a rejoint le personnel enseignant de la Faculté d’Ingénierie, Alexandrie juste après avoir obtenu son diplôme en 1974. Il a obtenu un M. Sc. en architecture de l’Université d’Alexandrie en 1980 et un Doctorat en Design de l’Urbanisme de l’Université de Liverpool (Angleterre) en 1986. Il a poursuivi sa carrière dans l’enseignement à l’université jusqu’à obtenir le titre de Professeur en 1997.

Le professeur El-Adawi s’est vu décerné différentes distinctions, parmi lesquelles: University of Alexandria prize (2008), the State Prize for urban landscape: The Development of Historic Sites, Egypt (2007), the Islamic Capitals and Cities Organization award for the improvement and development of Al-Mahmoudia Canal project (2001), and the Farsey Architectural Prize for excellence in the environmental improvement of Al-Mahmoudia Canal project (2000).

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Abdo El Kahi, Directeur, Centre Libanais de Recherches Sociétales, Université Notre Dame - Louaizé, Liban

Abdo El Kahi a fait des études de Sociologie, de Démographie, et d’Administration scolaire. Avant de prendre son poste à l’Université Notre – Dame, Louaizé (NDU), il a enseigné pendant de nombreuses années à l’Université Saint-Joseph, à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA) et à l’Université St. Esprit Kaslik.

Il est aujourd’hui « Managing partner » et chargé des études sociales à REACH MASS (depuis 1983), a assuré la Direction d’une cinquantaine de recherches publiées ainsi que du projet « Survey on Public Concerns » - NDU (33 publications), et est Directeur du

Centre Libanais de Recherches Sociétales (LCSR) - NDU (8 publications).

Il est par ailleurs auteur de plusieurs livres dont, plus récemment, La gestuelle de l’esprit au cœur de la cité, NDU, 2009 et Mémoires d’outre croyance (sous presse, Ed., Seuil, Paris.)

Leila Fayad, Présidente du Centre National de Recherche et de Développement Pédagogique (CRDP), Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur, Liban Leila Fayad a obtenu une Licence d’Enseignement en Lettres et en Littérature Françaises, à l’Université Libanaise puis un Doctorat d’Etat de l’Université Jean-

Moulin, Lyon III, Lyon, France. De 1986 à 2002, elle était professeur de « Langue et Littérature françaises » à l’Université Libanaise et à l’Université de Balamand, Liban-Nord. Elle est l’auteur de plusieurs publications spécialisées en langue française et en langue arabe. Depuis 2002, elle est Présidente Directeur Général du CRDP et Membre du Conseil administratif de l’Institut National du Travail et du Conseil de la Direction de l’Aviation Civile Libanaise.

Juan Ramón de La Fuente, Président, Association internationale des Universités (AIU), Ancien recteur, Universidad Nacional Autónoma de México, Mexique

Ancien Recteur de l’Université nationale autonome de Mexico (UNAM), Juan Ramón De La Fuente a obtenu son diplôme de médecine à la Faculté de médecine de l’UNAM et s’est ensuite spécialisé en Psychiatrie à la Clinique Mayo de Rochester, Minnesota, où lui a été décerné le Distinguished Alumnus Award. Après avoir été nommé Professeur à la Faculté de médecine de l’UNAM et Directeur du programme universitaire pour la recherche médicale, il fut nommé Vice-chancelier pour la Science en 1989, Doyen de la Faculté de médecine en 1991 et Recteur de l’Université en 1999, poste pour lequel il a été renommé à

l’unanimité pour un second mandat en 2003. Il a été le Directeur fondateur de l’Unité de recherche clinique à l’Institut mexicain de psychiatrie et a contribué dans son pays aux systèmes de recherche dans les domaines de la santé, de l’enseignement supérieur et de la science. Le Professeur De la Fuente a occupé le poste de ministre de la Santé au Mexique de 1994 à 1999. Il est aujourd’hui Président de l’AIU.

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Saleh Hashem, Secrétaire général, Association des Universités Arabes (AArU), Jordanie

Le Professeur S. Hashem est titulaire d’une Maîtrise et d’un Doctorat en philologie russe obtenu à l’Université d’Etat de Leningrad, et d’une Licence en Langue et Littérature russes obtenu à la Faculté de langues étrangères, Université Ain Shams, Le Caire, Egypte.

Il est actuellement Secrétaire général de l’Association des universités arabes, occupe une chaire régionale au sein de l’Association internationale des Présidents d’universités (IAUP) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et est membre du Conseil

d’administration de l’Académie Akhbar Al Yom. Il a été Doyen de la Faculté Al-Alsun, Université Ain Shams, puis Vice-président de l’Université Ain Shams en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, et enfin Président de l’Université Ain Shams jusqu’en juin 2005.

Il est membre du Conseil suprême des politiques au sein du Parti national démocrate égyptien, 2004 ; membre du Conseil consultatif de l’Arab Thought Foundation, Liban, 2005 ; membre du Comité exécutif du Forum public mondial « Dialogue des civilisations », 2006 ; membre du Conseil d’administration de la CMES (Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur), UNESCO ; membre du Conseil consultatif du TAG (école de commerce Talal Abu-Ghazaleh), Amman, Jordanie, 2007 ; membre du Conseil d’administration de l’Université Naif Arab pour les sciences de la sécurité, Riyad, Arabie saoudite ; Président du Conseil arabe pour l’assurance qualité et l’accréditation de l’Association des universités arabes ; Président d’honneur du Réseau arabe pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, Egypte.

Simon S.M. Ho, Vice-recteur, Affaires académiques, Université de Macau, Macao SAR, Chine

Le Professeur Simon Shun-Man Ho est Vice-recteur (Affaires académiques) de l’Université de Macau. Universitaire chevronné, il a enseigné et occupé des postes d’encadrement dans de nombreux établissements au cours des vingt dernières années, notamment l’Université baptiste de Hong Kong et l’Université chinoise de Hong Kong.

Le Professeur Ho est également un expert reconnu sur le plan international dans le domaine de la gouvernance d’entreprise, et a assisté des organisations internationales comme la Conférence des

Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et la Banque mondiale dans le développement d’orientations connexes. Il rédige également des articles de presse sur ce sujet.

En reconnaissance de ses contributions dans le domaine de la gouvernance d’entreprise et de la responsabilité sociale des entreprises, le Professeur Ho s’est vu décerner le Faculty Pioneer Award 2008 (décrit par le Financial Times comme l’Oscar du monde des écoles de commerce) par l’Aspen Institute, Etats-Unis.

Il a également été nommé parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le domaine de l’Ethique commerciale en 2008 par Ethisphère, organisme le plus reconnu au monde dans les domaines de l’éthique commerciale et de l’anti-corruption.

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Hou Zixin, Directeur, Chinese Association of Higher Education, ancien Président de Nankai University

Le professeur Hou Zixin est l’ancien president de Nankai University (1995-2006) et Directeur du Chinese Association of Higher Education. Il fait partie du comité éditorial du journal of "Mathematical Reviews" publié par les Etats-Unis et l’Allemagne.

Janyne Hodder, Présidente, The College of the Bahamas, Les Bahamas, Membre du Conseil d’administration de l’AIU

Janyne M. Hodder est devenue Présidente du Collège des Bahamas en juillet 2006, après avoir occupé le poste de Vice-principale de l’Université McGill à Montréal, Québec, Canada, où elle était chargée des relations et du développement interinstitutionnels et des relations avec les anciens élèves. En 1995, elle a été nommé Principale et Vice-chancelière de l’Université Bishop’s à Sherbrooke, Québec, Canada, poste qu’elle a occupé jusqu’en 2004, devenant ainsi la première femme à diriger une université au Québec.

Janyne Hodder a rejoint Bishop’s après dix ans de carrière au sein du ministère de l’Education du Québec, durant laquelle elle a occupé des postes clés, notamment Assistante du ministre adjoint. Elle est titulaire d’une Licence et d’un Master obtenus à l’Université McGill ; en 2007, l’Université Bishop’s lui a décerné un Doctorat d’honneur en droit civil.

Janyne Hodder est aujourd’hui membre du Conseil d’administration de l’Association internationale des universités (AIU). Elle est également membre de plusieurs conseils d’administration aux Bahamas : la National Art Gallery of The Bahamas ; la Clifton Heritage Authority ; et l’Antiquities, Monuments and Museums Corporation.

En juin 2009, elle a prononcé un discours sur la responsabilité, l’accréditation et l’assurance qualité à l’occasion de la 17ème Conférence des Ministres de l’Education du Commonwealth à Kuala Lumpur, Malaisie ; en juillet 2009, elle a également prononcé un discours sur l’enseignement supérieur et la responsabilité sociale lors de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur, Paris, France.

Ahmad Jammal, Directeur général, Enseignement supérieur, Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur, Liban

Ahmad Jammal est Directeur général de l’enseignement supérieur au Liban depuis 2002. Il est Vice-président du Conseil de l’enseignement supérieur, Président du Comité Technique, Président du Comité des équivalences et de la Commission de l’ingénierie. Il est en charge du secteur de l’enseignement supérieur privé au Liban. Il œuvre à la diffusion de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et le développement des procédures, critères et normes pour l’assurance qualité et

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l’accréditation au Liban. Il a participé à la rédaction de guides dans ce domaine.

Il est membre émérite de l’IEEE depuis 1990 et membre de l’Ordre des ingénieurs du Liban depuis 1995.

Il a été Professeur titulaire d’électronique de puissance et d’électrotechnique à l’Université libanaise de 1996 à 2002, Professeur associé à l’Université Claude Bernard – Lyon I, France, de 1988 à 1996, et assistant de recherche de 1983 à 1986. Il a occupé le poste d’ingénieur en Recherche & Développement chez Leroy-Somer, France, de 1986 à 1987.

Il a obtenu sa Licence en Ingénierie électrique à l’Université de Damas en 1982, son Master à l’Institut polytechnique de Grenoble, France, en 1984, et son Doctorat en Ingénierie électrique (Convertisseurs de puissance et polarisations dynamiques) à l’Université Claude Bernard, France, en 1986. En 1994, il obtient de la même université l’Habilitation à diriger des recherches scientifiques. Il supervise les étudiants en Master et en Doctorat en France et au Liban dans le domaine des machines électriques, des polarisations dynamiques et du diagnostic des convertisseurs. Ahmad Jammal a publié plusieurs articles dans des revues scientifiques internationales, et a fait plusieurs présentations dans diverses conférences. Il continue de donner des cours en ingénierie électrique à l’ISAE-CNAM Liban, et de superviser les projets et les activités de recherche des étudiants.

Norbert Kis, Vice-Recteur, Corvinus University of Budapest, Hongrie, Membre du Conseil d’administration de l’AIU

Norbert Kis est actuellement Vice-recteur pour les Affaires internationales et Professeur titulaire de droit à l’Université Corvinus de Budapest (CUB), Hongrie, depuis 2006. Norbert KIS a obtenu son LLM en France (Nantes) et son Doctorat en Sciences juridiques à l’Université ELTE en 2003 (Budapest). De 1998 à 2002, il a été Chef de Département au sein du ministère hongrois de l’Education, et consultant en chef en matière de législation hongroise de l’éducation. De 2002 à 2006, il a été Vice-doyen de la Faculté d’administration publique (CUB). Il est membre du

Conseil d’administration de l’AIU depuis 2008. Depuis 2006, il est également Directeur du Département des Sciences juridiques (CBU) et Directeur associé du Cabinet de droit international Geller & Kis à Budapest. Ses domaines de recherche sont la justice pénale internationale et le droit pénal comparé. Liu Qinghua, professeur adjoint, Higher Education Institute, Nankai University, P.R. Chine

Dr. Liu Qinghua est professeur adjoint du higher education institute de Nankai University. Il est secrétaire du National Guidance Committee du Ministère de l’Education de la République Populaire de Chine en charge de la formation professionnelle.

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Duma Malaza, Directeur, Higher Education South Africa (HESA)

Le Profeseur Duma Malaza a une grande expérience dans le domaine du leadership et du management dans divers établissements d’enseignement supérieur. Il est actuellement le Directeur de Higher Education South Africa, l’association nationale de l’enseignement supérieur qui a été crée en Mai 2005. Il assure le leadership stratégique auprès du bureau exécutif de HESA et est responsable du développement de la mission, des objectifs et de la mise en œuvre du plan stratégique de cette organisation. Duma était précédemment Directeur de l’assurance qualité à l’Université

de Prétoria et responsable du développement du système de management de la qualité de UP et de l’établissement de la Direction, Assurance qualité.

Il était également Directeur de la planification stratégique à UCT et Vice Chancelier à l’Université de Transkei. Duma a participé aux activités visant le développement des capacités de SAUVCA et de HEQC dans les domaines de la planification et de l’Assurance qualité. Il est Membre de la Society for College and University Planning (SCUP), de la South African Association for Institutional Research (SAAIR) et du Academy of Science of South Africa. Federico Mayor Zaragoza, Président, Fondation pour la Culture de la Paix, Ancien Directeur Général de l’UNESCO, Coprésident, Groupe de haut niveau, Alliance des Civilisations des Nations Unies

Federico Mayor Zaragoza est né à Barcelone en 1934. Titulaire d’un Doctorat en Pharmacie obtenu à l’Universidad Complutense de Madrid (1958), il devint Professeur de biochimie à la Faculté de Pharmacie de l’Université de Grenade en 1963, et fut élu Recteur de cette université en 1968, poste qu’il occupa jusqu’en 1972. Il fut nommé l’année suivante Professeur de biochimie à l’Université autonome de Madrid.

Cofondateur en 1974 du Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa à l’Université autonome de Madrid et du Haut Conseil pour la recherche scientifique, le Professeur Mayor Zaragoza occupa notamment les postes politiques suivants : Sous-secrétaire à l’Education et à la science du gouvernement espagnol (1974-75),

Député au Parlement espagnol (1977-78), Conseiller auprès du Président du gouvernement (1977-78), ministre de l’Education et de la Science (1981-82), et Député au Parlement européen (1978). En 1978, il devint Directeur Général adjoint de l’UNESCO et fut ensuite élu Directeur Général de cette organisation en 1987. Il fut réélu pour un second mandat en 1993. Après avoir refusé de se représenter pour un troisième mandat, il retourna en Espagne en 1999 pour créer la Fondation « Culture de Paix », dans laquelle il occupa le poste de Président. Il est également Président du Comité « Science et Société » de la FEBS depuis 2003. Il fut récemment le Président du Groupe d’experts du Conseil européen de la recherche qui œuvre pour la promotion de la recherche de base dans l’Union européenne (2003-2004), et fut nommé co-président du Groupe de haut niveau de l’Alliance des civilisations par le Secrétaire Général des Nations Unies (2005-2006).

Durant les douze années passées à la tête de l’UNESCO (1987-1999), le Professeur Mayor Zaragoza a insufflé un nouveau souffle à la mission de l’organisation qui vise à ériger un « bastion de paix dans l’esprit de tous les individus”, plaçant ainsi cette institution au service de la paix, de la tolérance, des droits de l’Homme, et de la coexistence pacifique, en œuvrant dans le cadre de ses compétences et en restant fidèle à ses objectifs originaux. Sous la direction du Professeur Mayor, l’UNESCO a

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créé le Programme Culture de la Paix dont les objectifs s’articulent autour de quatre thèmes principaux : l’éducation pour la paix ; les droits de l’Homme et la démocratie; la lutte contre l’exclusion et la pauvreté ; la défense de la diversité culturelle et le dialogue interculturel ; la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

Dans le cadre de cette stratégie, de nombreuses réunions et conférences internationales ont porté sur des thèmes tels que l’éducation pour la non-violence, l’éradication de la discrimination et la promotion du pluralisme et de la coopération internationale. Ces réunions ont débouché sur un certain nombre de Déclarations (environ trente au total), qui expriment une volonté de promouvoir l’éducation, la science, la culture, la recherche et l’enseignement, ainsi que la justice et la « solidarité morale et intellectuelle » à laquelle fait référence la Constitution de l’UNESCO. Le 13 septembre 1999, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la résolution Déclaration et Programme d’action sur une culture de la paix, qui incarne les plus grandes aspirations du Professeur Mayor Zaragoza d’un point de vue conceptuel et pratique.

À travers la Fondation Culture de Paix, créée à Madrid en mars 2000, le Professeur Mayor poursuit la mission qu’il avait initiée en tant que Directeur Général de l’UNESCO : promouvoir la transition d’une culture de la violence et de la force à une culture de la paix et de la tolérance dans toutes les couches de la société. Il s’occupe principalement du contenu éducatif concernant l’origine des conflits, la démocratie, les droits de l’Homme, et la lutte en faveur de la justice, de la liberté et de la paix.

Outre ses nombreuses publications scientifiques, le Professeur Federico Mayor a publié quatre recueils de poésie, A contraviento (1985), Aguafuertes (1991), El fuego y la esperanza (1996) y Terral (1997) et plusieurs collections d’essais : Un mundo nuevo ; (en anglais), The World Ahead: Our Future Making (1999), Los nudos gordianos (1999), Tomorrow is always late (1987), The new page (1994), Memory of the future (1994), La paix demain? (1995), Science and power (1995) et UNESCO: un idéal en acción (1996).

Antoine Messarra, Professeur, Membre du comité constitutionnel, Liban

Le professeur Messarra est Membre du Conseil constitutionnel au Liban, Professeur de droit constitutionnel et de sociologie à l’Université Libanaise et à l’Université Saint-Joseph ; Membre du Conseil consultatif de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures. Il est Diplômé d’études supérieures en droit public (Université Saint-Joseph et Université de Lyon, 1962) et docteur d’Etat en sociologie (Université des sciences humaines de Strasbourg, France, 1982).

Walid R. Moussa, Président, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban, Membre du Conseil d’administration de l’AIU

Le Père Walid R. Moussa est né au Liban où il a achevé ses études secondaires et est devenu membre de l’Ordre Maronite de la Bienheureuse Vierge Marie (OMM). Il a obtenu sa Licence en Philosophie puis sa Licence en Théologie sacrée à l’Université Pontificale du Latran, Rome, Italie. Il a suivi ses études supérieures à l’Université Saint Thomas d’Aquin, Rome, où il a obtenu sa Maîtrise

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puis son Doctorat en Théologie œcuménique. Il a ensuite poursuivi ses études à l’Université Madonna, Michigan, Etats-Unis, où il a obtenu un Master en Gestion des entreprises.

En plus de ses études post-universitaires en Administration scolaire et de son poste de Principal dans une école libanaise, il a obtenu plusieurs certificats professionnels en Gestion de la qualité et en Enseignement et Formation professionnels.

Occupant d’abord le poste de Professeur assistant des études culturelles, puis celui de Directeur administratif, le Père Moussa a été élu cinquième Président de l’Université Notre – Dame, Louaizé, Liban, en septembre 2005.

Les domaines de recherche dans lesquels le Père Moussa s’est investi sont principalement liés aux aspects multiculturels des institutions éducatives et aux stratégies d’intégration d’une part ; et à l’unité chrétienne et les relations entre Chrétiens, peuples de l’Ouest et de l’Est d’autre part.

Membre du Delta Mu Delta, société d’honneur nationale en Gestion des entreprises, Etats-Unis, membre du Séminaire de Salzburg, et lauréat de la Médaille commémorative « Queen Victoria », le Père Moussa participe activement à des conférences internationales sur l’enseignement supérieur, et son objectif est de renforcer la présence mondiale de l’Université Notre Dame de Louaizé, Liban.

Georges Nahas, Vice-président, Université de Balamand, Liban

Après des études au Liban, le Professeur Nahas a obtenu un DEA en Mathématiques à l’Université de Paris et un Doctorat en Sciences de l’Education à l’Université René Descartes - Paris V, France.

Il est Vice-président de l’Université de Balamand depuis 1996 et Doyen de l’Institut de Théologie Saint Jean Damascène, Université de Balamand, depuis 2005. Il a enseigné auparavant à l’Université Libanaise, puis à l’Université Saint-Joseph, et enseigne aujourd’hui à l’Université de Balamand. Il a également

été Directeur du Collège Notre Dame du Balamand (1975 – 1993) et Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université de Balamand (1988 – 1995).

Il est par ailleurs Membre de l’Association Libanaise des Sciences de l’Education (ALSE) depuis 1995 ; Membre du Comité national du « Ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur » depuis 1999 ; et siège à la Société Européenne pour la Formation des Ingénieurs (SEFI), Belgique, depuis 2008.

Ses travaux de recherche portent sur la psychologie cognitive dans le domaine de la conceptualisation et sur le développement de la Théorie des champs conceptuels.

Michel Nehme, Professeur de science politique et affaires internationales, Directeur du Bureau des affaires internationales, Université Notre – Dame, Louaizé, Liban

Michel Nehme a obtenu son Doctorat en Sciences Politiques à la Rutgers University, New Jersey, Etats-Unis, en 1983. Sa thèse portait sur les implications politiques des plans de développement en Arabie Saoudite (« Saudi Arabia: Political Implications of the Development Plans »). Il s’est spécialisé en Politique comparative, en Relations internationales et en Théorie politique.

Avant de devenir Directeur du Département des Affaires Internationales et Professeur de Sciences Politiques à

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l’Université Notre Dame, il a été Doyen de la Faculté des Sciences Politiques, de l’Administration publique et de la Diplomatie, à l’Université Notre Dame (2001-2006).

Durant sa carrière universitaire, Michel Nehme a été Professeur invité, à la Columbia University, N.Y., Etats-Unis, à l’American University, Washington DC., et à la Rutgers University, N.J., Etats-Unis en 1998. Il a été Maître de conférence à la Ohio State University, Columbus, Ohio, Etats-Unis ; au Département d’Etat, Gouvernement des Etats-Unis ; à l’Université de Princeton, N.J., Etats-Unis. Il a dispensé des cours sur les changements politiques au Moyen-Orient dans plus de huit universités et établissements différents aux Etats-Unis et au Canada.

Il a publié des articles dans des revues scientifiques occidentales et internationales. Il est l’auteur de Fear and Anxiety in the Arab World, Florida University Press, Etats-Unis. Il a également publié des chapitres dans plusieurs ouvrages ; des articles sur le site Internet Bitterlemons (www.bitterlemons.org/) et des articles dans des revues scientifiques nationales.

Is-haq O. Oloyede, Vice-chancelier, Université Ilorin, Nigeria, Président, Association des Universités africaines (AAU), Membre suppléant du Conseil d’administration de l’AIU

Le Professeur Is-haq Olanrewaju Oloyede est né à Abeokuta, Etat d’Ogun, Nigeria. Il est Vice-chancelier de l’Université d’Ilorin, Nigeria, Président actuel de l’Association des Universités africaines (AUA), Secrétaire exécutif du Conseil interreligieux du Nigeria (NIREC) et ancien Co-secrétaire de la Conférence nationale sur la réforme politique.

Il a d’abord obtenu son diplôme avec mention Très bien en 1981. Il a ensuite obtenu sa Maîtrise ès lettres (1985) et son Doctorat de Philosophie (1991). Il est devenu Professeur d’études islamiques en 1995 et Vice-chancelier en 2007. Il était auparavant Directeur de la planification académique, 2001–2003

; Vice-chancelier adjoint (académique), 2003-2005, et Vice-chancelier adjoint (administration), 2005- 2007.

Le Professeur Oloyede a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa remarquable carrière ; il est également membre de nombreuses organisations professionnelles. Il est lauréat du Prix du meilleur étudiant en études arabes et islamiques décerné par la Ligue arabe, Université d’Ibadan ; Lauréat du Prix du mérite décerné par la Mission islamique d’Afrique ; Membre de l’Académie islamique de Cambridge, Royaume-Uni ; Membre de l’Académie de la religion ; Membre de la Society for Peace Studies and Practice ; Membre de l’Institut nigérian de gestion ; Membre du Conseil d’administration de l’African Center for Religions and the Sciences ; Membre de l’Association nigériane pour l’étude et l’enseignement de la religion et des sciences naturelles ; Membre adjoint du Conseil d’administration de l’Association internationale des universités (AIU), etc.

Le Professeur Oloyede a publié des articles dans de nombreuses revues nationales et internationales. Ses publications portent sur la Shariah et la Sécularisation au Nigeria.

Ana Perona-Fjeldstad, Directrice exécutive, Le Centre européen Wergeland, Norvège

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Née en Argentine, Ana Perona-Fjeldstad est une citoyenne argentino-italienne demeurant en Norvège. Avocate titulaire d’une Maîtrise en Relations internationales, elle a débuté sa carrière en tant que conseillère au Parlement argentin et est devenue par la suite chercheuse à la Faculté Latino-américaine de Sciences sociales (FLACSO). De 1994 à 2009, elle a travaillé au sein du Conseil international pour l’Education ouverte et à distance (ICDE), ONG internationale spécialisée dans le domaine de l’enseignement ouvert et à distance qui entretient des liens étroits avec l’UNESCO.

Ana Perona-Fjeldstad y a occupé plusieurs postes avant de devenir Secrétaire générale intérimaire en 2007 puis, depuis février 2009, Directrice exécutive du Centre européen Wergeland.

Patricia Pol, Vice-présidente, Université Paris 12 - Val de Marne, France, Membre du Conseil d’administration de l’AIU

Diplômée de l’ESSEC, Grande Ecole de commerce, en 1980, Patricia Pol a travaillé dans le secteur privé des entreprises multinationales avant de débuter une carrière dans l’enseignement et la recherche à la fin des années 1980. Elle est devenue Vice-présidente de son université en 2000.

Elle a obtenu son Doctorat en Sciences de gestion en 1996, et est Professeur associé à l’Université Paris 12 - Val de Marne, une université pluridisciplinaire de 31 000 étudiants, dont 20% viennent de l’étranger. Elle enseigne la gestion internationale et interculturelle, et le développement des ressources humaines. Elle

est co-directrice d’un programme de Master en « Expertise économique et gestion de projets internationaux » qui forme des experts à répondre aux appels d’offre internationaux et gérer des projets dans les pays émergents et en développement. Ce Master est également proposé en anglais à l’Université nationale du Vietnam, Hanoi. Ses intérêts de recherche portent sur l’internationalisation des organisations (entreprises et universités) et en particulier sur la mobilité internationale. Elle est l’auteur de plusieurs articles et rapports sur le système d’enseignement supérieur en France et l’internationalisation des universités françaises.

En charge du développement international à l’Université Paris 12 depuis 1991, elle a coordonné au cours des 15 dernières années plusieurs projets internationaux et européens dans différents domaines. Experte pour l’Agence française d’évaluation de la recherche et de l’enseignement (AERES) et pour l’Organe d’accréditation et d’assurance qualité des hautes écoles suisses (OAQ), elle a participé à l’évaluation des universités françaises et suisses, et très récemment à la fusion de l’Université de Strasbourg. Elle a par ailleurs contribué à de nombreuses études liées au Programme Erasmus, système de bourses internationales du gouvernement français, et à l’Agence « CampusFrance ».

Depuis septembre 2004, Patricia Pol coordonne l’équipe française des « experts de Bologne » et est fortement engagée dans la création d’un Espace européen de l’enseignement supérieur et la mise en œuvre des principales références et lignes d’action à l’échelle nationale au sein des établissements, de leurs conférences et des autorités nationales. Elle participe à de nombreuses conférences sur le processus de Bologne en France, en Europe, en Afrique et en Amérique latine, dans lesquelles elle s’exprime indifféremment en français, espagnol ou anglais.

Depuis 2008, elle est impliquée dans l’internationalisation du nouveau pôle d’établissements (Université Paris-Est) qui regroupe des universités, des Grandes écoles et des instituts de recherche.

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Antoine Rajeh, Recteur, Université Antonine, Liban

Le professeur Antoine Rajeh est Recteur de l'Université Antonine au Liban depuis 2005.

Il est également juge d'Appel aux tribunaux ecclésiastiques: Maronites et Arméniennes et Docteur en droit canonique et licencié en droit civil, en philosophie et en théologie.

Il est Professeur de Procédure et du droit patrimonial depuis 1999 et auteur de plusieurs ouvrages juridiques et canoniques.

Alf Rasmussen, Conseiller senior, Ministère norvégien de l’Education et de la Recherche, Département de l’enseignement supérieur, Norvège

Alf Rasmussen, titulaire d’un Master en Sciences politiques, travaille actuellement pour le ministère norvégien de l’Education et de la Recherche, au Département de l’Enseignement supérieur. Il est principalement chargé des perspectives internationales du processus de Bologne, de la coopération avec l’Amérique latine, ainsi que de la rédaction et du suivi du Livre blanc norvégien sur l’internationalisation de l’enseignement.

De 1997 à 2005, il a été Conseiller senior pour le Conseil nordique des ministres à Copenhague, Danemark, en charge de la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur. De

1988 à 1997, il a travaillé pour le ministère norvégien de la Culture et de la Science ainsi que pour le ministère de l’Education et de la Recherche, au Département de l’Enseignement supérieur et au Département de l’Education permanente.

Tore Saetersdal, Directeur, Programme de recherche du Bassin du Nil, Université de Bergen, Norvège

Dr. Tore Saetersdal est Directeur du Programme de recherche du Bassin du Nil (PRBN) basé à l’Université de Bergen, Norvège. Il est archéologue de formation, titulaire d’un Master sur la Tanzanie et d’un Doctorat sur le Mozambique obtenus à l’Université de Bergen. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’archéologie africaine ainsi que sur divers aspects culturels actuels comme l’importance du passé précolonial pour expliquer le présent et des sujets liés à la gestion du patrimoine culturel. Il a initié et dirigé des projets régionaux auxquels le personnel enseignant et les étudiants de différents pays d’Afrique australe ont participé. Il enseigne toujours

l’archéologie à l’Université du Zimbabwe à travers un programme de coopération.

Devenu Directeur du PRBN en décembre 2007, il passe la majeure partie de son temps dans la région du Bassin du Nil pour promouvoir la coopération entre les universités et les centres de recherche de la région basée sur l’intérêt commun du Nil, et encourager la promotion du développement pacifique de ses ressources communes. Il a contribué à créer le Forum universitaire du Bassin du Nil, auquel participent désormais 18 universités de la région du Bassin du Nil.

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Justin Thorens, Ancien recteur, Université de Genève, Suisse, Président Honoraire de l’Association internationale des Universités (AIU)

Justin Thorens a fait ses études universitaires à l'Université de Genève, à la Freie Universität de Berlin et au University College de Londres, terminées par un Doctorat en droit (PhD) de l'Université de Genève. Avocat au barreau de Genève et professeur à l'Université de cette ville, il y a enseigné le droit privé et est actif dans le domaine de l'arbitrage.

Il a été doyen de la faculté de droit puis recteur de l'Université de Genève. Il a également répondu et répond encore à l'invitation de nombreuses universités et institutions pour des cours, des colloques et des conférences. Très actif sur le plan national et international il a été notamment président de l'Association internationale des Universités de 1985 à 1990 dont il est actuellement président honoraire, membre du Conseil de l'Université des Nations Unies à Tokyo de 1986 à 1992 qu'il a présidé en 1988 et 1989, membre du conseil du CEPES (Centre européen de l'enseignement supérieur) à Bucarest de 1981 à 1994 qu'il a présidé de 1986 à 1988; il est également vice-président d'honneur de l'AUPELF (Association des universités partiellement ou entièrement de langue française) et a été membre de la Commission nationale suisse de l'UNESCO de 1989 à 2001. Actuellement président de la Fondation Latsis Internationale, il est également membre des conseils de nombreuses fondations et associations nationales et internationales actives sur le plan culturel. Ses principaux intérêts mis à part le domaine juridique sont la politique universitaire, l'histoire sous tous ses aspects, l'interaction des cultures et des civilisations. Imma Tubella, Présidente, Universitat Oberta de Catalunya (UOC), Espagne

Présidente de la Universitat Oberta de Catalunya (Université Ouverte de Catalogne, UOC) depuis décembre 2005, Imma Tubella est Docteur en Sciences Sociales et auteure d’une thèse intitulée Comunicació i identitat. El cas de Televisió de Catalunya (Communication et identité. Le cas de Televisió de Catalunya). Elle est Professeur de Communication à la Faculté de Communications audiovisuelles de l’Université.

Elle a été Vice-présidente de la Société des communications catalanes de l’Institut d’études catalanes (1995-2003), Vice-présidente de la recherche et Codirectrice du programme de doctorat à l’UOC (1999-2003), Vice-présidente de l’Institut Interdisciplinaire d’Internet –IN3– (1998-2003), membre du Comité consultatif sur les télécommunications et la société de l’information auprès du Département des Universités, de la Recherche et de la Société de l’information du Gouvernement catalan (1998-2003) et Présidente de la Fondation de l’Université catalane d’été (2006-2007). Elle a occupé le poste de Directrice des études et des programmes à la Corporation catalane de radio et de télévision (1995-2002), et de médiatrice à El Punt (2004).

Elle a codirigé, aux côtés du Dr Manuel Castells, le programme de recherche Project

Internet Catalonia qui regroupait 10 projets et auquel 66 chercheurs ont collaboré. Dans

le cadre du programme, elle a codirigé la recherche sur la société de réseau en Catalogne

et a dirigé le projet de recherche intitulé Communication et transformation sociale dans

la société de l’information : Internet dans le contexte audiovisuel catalan.