Les oiseaux du Camino.
Tout au long du chemin, les oiseaux chantaient et nous étions
heureux.
Peindre d'abord une cage avec une porte ouverte, Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau, Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin.
Tes gazouillements, ton murmure, Sont un mélange harmonieux Des plus doux bruits de la nature Du plus beau chant des cieux.
« Pigeon !Oiseau à la grise robe,Dans l'enfer des villesÀ mon regard, tu te dérobes,Tu es vraiment le plus agile.
Hirondelle, fais ton nid.Le granitT'offre son ombre et ses lierres ;Aux palais pour tes amoursPrends des tours,Et de la paille aux chaumières.
Et j'aime leurs ébats, car les mouettes grises Que berce la marée et qu'enivrent les brises Sont les grands papillons qui butinent les mers.
Toujours coquette, fière, parée de son bel habitLe plus bel animal, sans rival, dans la faune de son acabitÉlégante, perchée sur ses fines pattes lui donnant allure altièreElle parade alentours, s'imposant, à qui le veut, en reine de la sapinière.
Cherchant des graines et des insectesIl sautillait, piquetait la terre avec vivacitéIl avait un coup dodu, un bec délicatEt de petites pattes fines, le rouge-gorge
Les tourterelles Volent dans ton rêveEt ton sourire Les accompagne
Quelle que soit l'heure, une rivière est ma sœur, Que je sois artiste ou cincle plongeur, Forcément les deux à la fois, Entre les flots, j'escamote le froid, A chaque pli, une Ondine se déploie, Son innocence me comble de ferveur...
Salut ! petit oiseau, si beau,L'écho du bois répèteTa douce chansonnette;J’aime ton chant nouveau, si beauCaché sous le feuillage,Par ton tendre ramageTu ravis le bocage.
J’aime cet oiseauEt je m’envolePrès du ruisseauMon âme vole
Vie ! ô bonheur ! bois profonds,Nous vivons.L'essor sans fin nous réclame ;Planons sur l'air et les eaux !Les oiseauxSont de la poussière d'âme
L`arbre de la nuità l`ombre du soleil bleules oiseaux s`envolent
De l’oiseau vous avez, ami, la voix et l’aile ;Comme lui vous fuyez la terre pour le ciel.A l’idéal en vous le poète est fidèle :Vous aimez, vous chantez, cœur d’or, esprit sans fiel.
Vol d'un oiseau,Très majestueux,Se trouvant aux cieux,Rien n'est plus beau…
Au printemps l'Oiseau naît et chante :N'avez-vous pas ouï sa voix ? ...Elle est pure, simple et touchante,La voix de l'Oiseau - dans les bois !
Grâce à lui, le grimpereauVit sans lois,Chéri des pins vénérables,Et délivrant des fourmisSes amisLes cèdres et les érables.
Marcheur, ce sont tes tracesCe chemin et rien de plus ;Marcheur, il n’y a pas de chemin,Le chemin se construit en marchant.En marchant se construit le chemin,Et en regardant en arrièreOn voit la sente que jamaisOn ne foulera à nouveau.Marcheur, il n’y a pas de chemin,Seulement des sillages sur la mer.
y son tus huellas/El camino ,y nada mas/Caminante ,no hay camino/Se hace camino al andar/Al andar se hace camino/Y al volver la vista atras/Se ve la senda que nunca/Se ha de volver pisa/Caminante,no hay camino/Sino estelas en la mar.
Antonio Machado
Caminante
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