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L'ECOLE VALAISANNE Bul,letin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIlle année No 2, octobre 1963

Crocus J. F ollonier Michel Veuthey

J. Follonier

SOMMAIRE

Partie générale

Délicatesse Refus de la solitude. La musique à l'école : J.-S. Bach

Partie officielle et corporative

Au personnel enseignant valaisan Dépôt cantonal des ouvrages féminins D épôt cantonal des livres scolaires AMGVR . Société va,laisanne d'Education . Cours d'introduction au manue'l de gymnastique Bibliographie

Partie pratique

Le Valais en chiffres Epreuves ·du Brevet . Travaux manuels : l e Perroquet

RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: E. Claret, ODIS, Rawyl 47, Sion.

Délai de rr'>daction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion.

Impression: Fiorina & BU1'gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. Il c 12, Etat du Valais, Sion (pour le per­sonnel enseignant, l'abonnement est retenu SUl' le traitement du mois d'avril),

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422.

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Sur un rayon de la bibliothèque, un mégot de cigarette. Il a

certainement brûlé quelque temps: une traînée de cendres le prouve,

ainsi qu'une tache brune dans le bois vernis . Quel est le visiteur qui

a pu s'oublier à ce point? Cela dénote inconscience et sans-gêne.

Ce dernier surtout m'attriste. Il y ava,it jadis un code de politesse

très strict pour les fumeurs. Aujourd'hui tout est permis. On fume

partout: au bureau, à la salle à manger, en visite. Il apparaît super­

flu de demander l'autorisation des dames, depuis qu'elles-mêmes

font des volutes avec des raffinements tout féminins. Et quand, par

un reste d'éducation à demi inconsciente, on éteint sa cigarette avant

d'entrer dans une pièce, on ne manque pas de la jeter dans le C01Ti­

clor ou dans l'escalier. Pourquoi le maître se plaindrait-il du chcwing­

gum trouvé coUé sous les tables, dans les encriers, voire dans le

trou de la serrure? il y a au fond du corridor, aux toilettes ou au

bas de l'escalier, une petite place privée qui apparaît constellée

d'allumettes et de bouts de cigarettes. Ce ne sont pas les gosses qui ont fum 9 là ...

On a beau multiplier des avis courtois pour interdire l'accès de certains lieux aux talons à aiguilles. Ces dames, du moment que

ça ks concerne, ne savent plus lire. D'autres comptent sur leurs

charmes tout puissants pour assouplir les règlements: le plaisir extrême que procurera le passagé du .météore compensera largement

les dommages bénins causés au parquet. Pourquoi garer ma 'L"oiturc

.à l'intérieur d es ligncD ? Je repartirai plus facilEment ensuite, ay c,nt

occupé la place de deux véhicules. Je sais aussi que ce chemin est

réservé aux écoliers: le disq1.w d'interdiction ne peut pas passer

inaperçu, mais ce raccourci est si commode ! Il me fait gagner exac­

tement 90 secondes. Au surplus, il n'y a pas de gendarme dans ce

quartier: qu'est-ce que je risque?

En wagon, on ne sait jamais quel genre de personne occupera la place vacante à côté de vous: une jeune maman avec un bébé

piaillant, une mégère corpulente et bavarde, un ouvrier aux ongles

noirs, un soldat qui sent encore la paille du cantonnement. Comme

ces gens sont désagréables! Vite, déposons sur la banquette le sac

et le manteau pour signifier que la place est occupée .. .

Nous versons volontiers une larme- de commisération sur les

victimes d'u n cataclysme ou sur celles de l'injustice sociale, telles

que le journal nous les décrit. Mais la famille de cet Algérien qui vit dans une cave à deux pas de chez nous, ces saisonniers italiens

que je croise tous les jours sur le palier quand ils rejoignent leur

galeta.s, sans les gratifier jamais d'un bonjour, ils me sont aussi indif­

férents que des Patagons. On n'a plus d'égard pour la vendeuse,

pour le garçon-livreur . Du moment qu'on paie, n'est-ce pas, on ne

leur doit rien d'autre ...

Oui, la politesse se perd.

Les habitudes nées de la guerre, l'argent gagné très tôt, l'ex pé­

rience vite acquise de son souverain pouvoir, la démocratisation sous

toutes les formes (loisirs, sports, études), la généralisation des voyages

à l'étranger, l'envahissement de nos sites par des vacanciers de tout

acabit produisent un nivellement par en bas qui, à certains égards,

est regrettable . La rudesse voulue des manières et des attitudes, le

non-conformisme affiché partout plaisent aux jeunes; on veut jouer ·

au dur, au caïd et les filles aiment volontiers ce genre casseur. Le

cinéma encourage cette violence; il n'a que faire des nuances; il lui

faut des «gros plans ;~ et les gros plans du travelling entraînent

bientôt ceux du sentiment ...

Comment réagir, éducateurs, à ce laisser-aller gÉnéral?

Si la politesse n'est qu'une contrainte sociale, un ensemble de

gestes imposés par une société périmée d'adultes « fin de siècle »,

on ne voit pas très bien au nom de qui ou de quoi on se gênerait.

Il est entendu que dans le cercle des parents et des amis, dans

le milieu habituel de vie, il faut ménager les autres, car on pourrait avoir besoin de leurs services un jour, mais le travailleur étranger

croisé sur le trottoir, mais l'inconnu rencontré en voyage, après

tout, on ne leur doit strictement riEn. Quantité négligeable, valeur

;:' 27'0 , en -regard de notre moi. Cependant, l'optique change avec la foi chrétienne. Entre

l'inconnu du trottoir et moi, il y a un dénominateur commun: le

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Christ. Créature de Dieu éomme moi, en marche vers la même éter­nité que moi, ce passant que je toise porte le Christ présent en lui, peut-être plus intimement qu'en moi. C'est le Christ que je respecte en lui, que je salue en lui, à qui je souris, pour qui je me gêne en lui cédant le pas sur le palier ...

La présence de Dieu dans le prochain: c'est là le seul fonde­ment acceptable de la politesse. Le reste est pure convention. Nos manuels n' y insistent pas assez et c'est pourquoi notre monde est en crise de politesse.

Il nous serait bon parfois d'ouvrir l'Evangile et d' y méditer les leçons de savoir-vivre qui y sont contenues. Nous y verrions ce

dédain de la politesse qu'est la négligence: négligence de Simon le pharisien qui ne sait pas accueillir ses hôtes, négligence des lépreux guéris qui ne viennent pas remercier, négligence des invités aux noces qui s'excusent l'un après l'autre ...

Nous y apprendrions surtout ces fleurs de la politesse que sont la courtoisie, la délicatesse, la gentillesse, tous mots bien français qui dépeignent la vraie politesse du cœur: délicatesse du Maître qui « fit asseoir la foule », qui lave les pieds de ses Apôtres, qui leur prépare à manger au bord du lac, qui accueille Judas par des mots d'amitié, qui console le bon. larron, qui s'attarde avec les voyageurs découragés d'Emmaüs ... Délicatesse de Notre-Dame à l'égard de Joseph, à l'égard des bergers, à l'égard des jeunes mariés de Cana.

Qui donc a dit que la politesse extérieure est un bel habit bien coupé, mais qui ne donne ni la santé ni la beauté à celui qui le porte? La politesse chrétienne est intérieure, elle enveloppe et parfume le cœur.

Notre technique moderne est admirable; elle rend la vie plus confortable, mais non plus heureuse. Nous pouvons redevenir sau­vages en dépit du frigidaire et du transistor, parce que ['éducation du cœur n'a rien à voir avec les progrès de la technique.

Ce n'est pas que les grandes vertus manquent chez nous ni que l'on soit incapable d' héroïsme, quand les circonstances s'y prêtent. C'est dans la vie de tous les jours qu'on aimerait un peu plus de finesse et de courtoisie.

Crocus

RE FUS DE LA SOLITUDE par Jean FOLLONIER

Adieu donc, pâtre silencieux, qui écoutes fuir le temps sous les étoiles;

Adieu, jeune berger du silence, dans la haute clairière;

Adieu, vieux compagnon d'autrefois, qui me disais dix syllabes par jour;

Adieu, solitude ... Car il n' y a plus de solitude.

* * *

PEUR DU SILEN C E

L'un des phénomènes sociaux les plus marquants du monde moderne est p eut-être la peur de [a solitude. Seuls les malades et quelques favorisés par une grâce inqualifiab~e savent encore, de nos jours, goûter aux joies particu­lières qu'elle procure. D'une façon générale, on a peur du silence, on le craint comme un interlocuteur irascible ou comlme un accus/ateur. Que sortira-t-il de ces tête-à-tête avec soi-même, quel verdict en résultera ? Alors, on tâche p ,ar t ous les moyens de ne pas rencontrer cet autre soi-même qu'est la solitude. E~oigne-toi, que ferais-je de toi? Je vis dans un monde de grand brassage, où t out est mis en commun, -sauf la naissance et la mort. Alors, solitude, ma pauvre sœur perdue depuis ma naissance, on se retrouvera à la mort.

E faudra bien ... De notre temps, qui n'est pas si lointain, qu'eHe était douce, mel'veilleuse

et terrible, la solitude ! EUe se peuplait de papillons roses, de rêves enchanteurs et aussi, combien de fois, de fantômes grimaçants. Nous étions ce jeune berger, ce bûcheron, ce vigneron, cet étudiant suant sur une version ou une formule chimique, ce promeneur un peu fou qui parlait avec les fleurs et jouait à cache­cache avec les papillons; ce paysan dialoguant avec son mulet; cet homme seul et cependant jamais eHrayé de sa solitude. Nous croyions pourtant aux fan­tômes, à :l'époque. Ils nous étaient familiers et nous effrayaient, teHement les légendes et les histoires foliles hantaient nos imaginations: une poule se mettait à pader dans la pénombre, cependant que la danse des souris, dans le galetas, devenait le défilé des âmes en peine. Et pourtant, à part les «ennuyeux» -les peureux, les pleutres - personne ne craignait cette grande confI-ontation.

Nos enfants, aujourd'hui, se moquent de nos légendes et ne croient plus aux fantômes. En revanche, ils ont peur de la solitude et du silence.

Comment expliquer le phénomène? Où s'enracinent les causes? Quelles p euvent en être les conséquences?

Essayons de ' voir clair.

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LA CIVILISATION DU BRUIT

Avouons-le franchement: H nous faut du bruit, qu'il soit musicai ou non. Sitôt le sÏ<lence, nous voilà bien seuls. Ce besoin commença avec le moteur et il s'accentua avec le développement

de celui-ci. Qu'une moto pétarade sous nos fenêtres à nous fendre le tymp'an, que les klaxons percutent notre nerf acoustique et nous voilà rassurés: nous ne sommes pas seuls au monde.

Condamnez quelqu'un, ,qui s'est habitué an bruit jusqu'à une espèce d'iden­tification à vivre une sem:üne dans un chalet près de la forêt, sans auto, sans radio: le' mllTmUr~ du ruisseau voisin ne parviendra pas à caJmer ses nerfs. Il lui faudra les ratés du moteur les invectives du klaxon les piaffements de , '. " Piaf et les claquements de Clarck. H faut ce qu'ii faut... pour se soustrall'e a la grave condamnation de la soEtude et du silence. .. ,

A table! On pourrait converser en f'alniHe, se retrou~el' ... IVlalS v~Ila, qua?_d les gosses se taisent, tout occupés à une tâche récupératrIce, que le ~Ilence ~)ese soudain! N 'convient donc, à tout prix, de savoir ce qui s~ 'pass~ a la M~Ison Blanche ou au Kremlin, quand ce n'est pas un chanteur agIte qUI, par ses Insa­nités, vient pimenter la s'aveur des frites ou de la. choucro~te. _ Etran~e gy.mI?-as­tique maxillaire et cérébrale, qui consiste à mastIquer l'alunent et a assInlller les effaran::es paroles d'une mélodie non moins effar~nte. ~ ,

Repas en famille, rythmé, parfait~ment cadence ... avec le sur croIt d un mari plongé dans ile journal... . ., ,

La radio, le tourne-disque, la télévision, le cinél1~a détru~sent aUlsI,. p~u a peu, toute conversation familial:. On perd le pOUVOIr du dIalogue. AmsI, la veinée ... Mais il n'y a plus de veIllées... . . , .. .

Jadis, on s'assem_biait en famille, ou plUSIeurs famIlles. ~ aleul .cont~It cent fois la même histoire, cent fois écoutée avec la même attentIOn paSSIOnnee. La conversation s'animait, Œes questions fusaient. Il y avait participation à une vie collective, il y avait dialogue. De nos jours, dura~t .la veiHée, chac~ln rentre dans son monde particulier: la fille regarde la téléVISIOn, le garçon ht le der­nier «Tarou », un autre s'ennuie , prodigieusement, cependant que les parents songent à leurs soucis.

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lA SQ.MSSIS VUE PAR LES MOIN'S DIE SEIZE AN'S

~artidpez \r@I!J$ alussa au Repou't~ge national! Il emballera wotie cli!l$se et vous donnera l'occasion d'approfondir la géographie, l'économis et l'histoire locales.

On ne sait plus parler, ni se taire quand cela est nécessaire. Tout ce qui est encore à la portée des hommes - ou du moins d'une certaine catégorie d'hommes - c'est de subir, ·avec une soumission tout animale, le nombre incal­cu1able d'imbécillités diffusées par les ondes ou projetées sur les écrans. On confie à d'autres le soin de réfléchir et de distraire. Notre génération ne peut que se dépers?~naliser à u~.e cadenc~ ~~tI~ê~ement rapide. .

Il s'est cree une sorte d IncompatIbIlIte Insurmontable entre la VIe moderne et une certaine forme de silence. Toute activité, pour qu'elle prenne au moins l'apparence de l'efficacité, doit s'accompagner de bruit. Regardez donc com­bien les gens sont affairés, combien ils remue~t de l~air avec leurs br~s ~t .com- . bien ils font du bruit avec leur auto. Le brUIt deVIent synonyme d effICIence et il sera bien difficile de changer cette conception. Les grandes joies mêmes deviennent bruyantes! Et l'on s'étonne que le cœur et les nerfs claquent préma­turément.

Quel mécène intelligent créera une fois des réserves de silence, où il soit encore possible d'écouter chanter l'oiseau et murmurer la source, cependant que trillera le vent dans le feuillage? Rêve de poète ... Certainement rêve idiot...

LA VIE EN MUSIQUE

De savants zootechniciens prétendent, depuis quelque temps, que les vaches . américaines produisent beaucoup plus de lait si elles peuvent ruminel' aux sons d'une musique très douce dispensée aux quatre coins de l'étabie. Moi, je veux bien ... Et je me demande ce que nos braves p 'aysans attendent pour se mettre à la page. Un tourne-disque ou un transi~tor au c?in de ~'étable, diffusant d~s meuglements adroitement orchestrés, et Ion verraIt travaIller les glandes lactI­fères de Brunette et de Tigre! Au prix où sont les transistors de nos jours, pour­quoi ne pas tenter l'expérience? Si c'était vrai...

Dans le même ordre d'idées, des statisticiens sont arrIves à l'irréfutable conclusion que le rendement des ouvriers, dans une usine à la chaîne, augmente singulièrement avec la diffusion d'une musique douce. Vous savez bien, ces grandes baraques métalliques, où les tapis roulants amènent devant vous, toutes les fractions de minute, le même écrou à visser et la même pièce à monter. Pas­sionnant ! Et il s'avère que la musique, dans ces cas aussi, exerce une inmuence bénéfique sur la production. Que compte le prix de quelques haut-p~rleurs bien dissimulés, contre la production quotidienne supplémentaire de dIX autos ou de cent montres? On veut bien croire, ici aussi, en la vertu toute-puissante de la musique ...

Ces Américains, tout de même ... Nous avons bien copié les Américains. Tenez, le chewing-gum ... Et aussi le

transisto'l', le juke-box, et le reste ... Nous sommes solidement 'ligotés à ces appa­reils barhares, leurs esclaves.

Prenons, par exemple, nos braves 'petits cafés villageois. On ,n\ va, pl~s pour boire un verre en discutant du prIX de la vendange ou du betall. C etaIt

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le bon temps. Dès que vous avez donné quatre sous de pourboire à la serveuse, elle se hâte de les introduire dans le juke-box pOUT vous faire entendre les der­nières élucubrations d'un chanteur à la mode. On se croirait dans la salle de répétition de la fanfare de l'autre parti, quand elle veut montrer qu'elle est un peu là ! Le disque achevé, il se trouvera certainement un jeune éphèbe pour glisser un franc dans l'appareil... Encore cinq morceaux de fanfare à subir. Alors, pourquoi essayer de poursuivre la conversation. Allons boire trois décis en face. Mais en face, c'est la même chose ...

On dit que certains marchands de disques en vendent qui sont absolument silencieux. Pour quatre sous, donc, il vous est possible d'obtenir trois minutes de silence. Un peu cher, je trouve, mais tellement précieux. Je suis persuadé que ces disques feront fortune sous peu.

N faut aussi parler du transistor. Ah ! mes amis, quel grand Monsieur! L'élégante en bikini [e promène sur la plage sous la forme d'une luxueuse vali­sette; il se dissimule dans la poche de l'étudiant qui veut faire une frasque; on le rencontre sur l'alpe, dans le chalet des beTgers ; il est à l'atelier, au bureau, SUT les chemins du monde, dans les pique-nique et les campings. Quel grand seigneur, en vérité, omni-présent, choyé, à la meilleure place, indispen­sable comme l'air et la lumière! Que deviendrait-on sans lui? Quelle pesante solitude serait la nôtre ...

Je l'ai rencontré, à près de trois mille mètres, à la main d'un promeneur qui marchait péniblement dans un pierrier, tenant en l'air le précieux compa­gnon qui lui diffusait à Poreille, en guise d'encouragement, une chansonnette à l'eau de Cologne vendue à l'Uniprix. Comme si la montagne ne pouvait pas offrir le p'laisir d'autres découvertes combien p~us exaltantes! Pourquoi, dans ce cas, ne pas choisir Ja solution de la chaise longue teHement plus confortable? Certes, je crois en la vertu de la marche, et d'aut,ant pius si elle est consentie dans le silence. Mais, pour ma part, je m 'abstiendrai toujours de l'encombre­ment du transistor pour cet exercice, malgré toute l'admiration que je porte à cette petite merveille de l'électronique.

Si vous êtes d'un autre avis, excusez-moi. Je l'ai rencontré aussi dans combien de chambres d'étudiants et même

d'écoliers, leur distillant à l'oreille, sous forme d'insipides chansonnettes, les règles des participes et les secrets d 'une bonne version, quand on n'a pas recours à lui pour résoudre une équation à quatre inconnues ou un théorème rébarbatif. Etrange manière de se familiariser avec les aridités de l'étude et surtout de se concentrer sur une difficulté particulière. Travailler en musique, c'est à la mode ...

J'ai même eu l'occasion de voir - mais ceci tout à fait entre nous - une charmante maîtresse d'école entrer dans un café, glisser un franc dans le juke­box, choisir ses disques et ensuite commencer à c01'l'iger une pile de cahiers d'élèves. J'ai trouvé cela absurdement délicieux. S'il n'y a pas d'autres endroits où afficher son zèle professionnel, alors, multiplions les juke-box et installons­en même dans les salles des professeurs. Pardon, Mademoiselle, de dévoiler ainsi votre péché mignon, mais de grâce, réfléchissez que vous n'êtes pas seule au café.

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Faire ses devoirs en musique, les corriger en musique, les vaches du Texas et du Colorado usent de ce même moyen pour augmenter leur production laitière ...

Il est aussi extrêmement rare de rencontrer un groupe de jeunes gens en promenade s,ans que l'un porte un transistor. Ils n'ont rien à se dire: la caissette à musique doit le faire pour eux. Paresse intellectuelle et verbale!

V ous pensez peut-être que ces fanatiques des tourne-disques, transistors et autres sont des amoureux de la musique. Laissez-moi rire! Pour la plupart, ils se hâtent de changer de poste émetteur quand est diffusé un ,morceau de choix. Ça, c'est bon pour les vieux « amortis ». Ça n'a pas de rythme, les paroles sont idiotes parce qu'elles prétendent dire quelque chose; le chanteur connaît le solfège, donc, ill ne vaut rien.

J'exagère à peine. Et 'combien d'autres exemples pourrait-on citer pour déceler l'insanité

d'une certaine musique qui nous empoisonne. Il convient de se convaincre que cela devient dangereux, parce que le virus,

à la longue, ronge les forces les plus vives de la personnalité et les annihile. Quand on ne peut plus ni marcher, ni lire, ni éC1.'Îre, ni manger sans ce tinta­m arre barbare à l'oreiHe, le moment est venu de s'arrêter et de se demander si on n'est pas mûr pour l'asile.

Tout de même, il existe une différence essentielle entre les vaches soumises à la lactation musicale et nous qui avons la prétention d'être quelque choes de plus.

ELOGE DE LA SOLITUDE

On ne parlera ici que de la solitude librement consentie et non de celle imposée parfois par des circonstances cruelles de [,a vie. Celle-ci déprime, cepen­dant que l'autre peut devenir un élément constructif dans la formation de la p ersonnali té.

Le bruit, sous ses formes les plus «musicales» crée la dispersion, sollicite n otre esprit à tellement d'attentions secondaires qu'il se voit obligé de se dis-

LA SUIS'SE VUE PAR LE'S MOINS DE SEIZE AN'S

Vous participez au Reportage national ... Vous avez déjà choisi votre sujet (vos sujets) ... N'oubliez pas d'envoyer à Lausanne le nombre d'élèves participant au , concours en sections 'géographique, économique, historique et folklo­rique. Chacun de vos élèves recevra une documentation et une carte de reporter qui lui faciliteront son travail !

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traiTe des principa'les. Il en résulte, inévita.blement, une grave imperfection d,ans la formation de l'individu. Habitué ainsi, inconsciemment, à se contenter de mesures de facilité, où trouvera-t-il la force intérieure de résoudre les problèmes posés ?

Et ces prohlèmes, de nos jours, ne font pas défaut. On ne peut apPTécier que ce que l'on a appris à aimer. Il faut entretenir

de longs colloques avec la so[itude pour en connaître l'essence secrète. Sans être un misogyne maladif, on peut aimer à se retrouver, de temps à autre, bien en face de soi-même. Car on a trop tendance à s'ignorer. On a tendance à sourire quand queiqu'un, librement, choisit de se retirer du monde pour quelques jours, afin de savoir à nouveau qui il est et où il va. La bigoterie n'a rien à faire avec ce genre d'arrêt. Notez que je ne prêche pour aucune maison, l'objet de ces propos étant de relever des faits. D'ailleurs, le retour SUT soi-même peut se faire dans quantité de circonstances. Il ne devrait pas exister une journée qui n'offrît un moyen de reconquête personnelile.

Cette peur de la solitude recèle parfois un malaise plus profond -clans la pe1·sonnalité. Chez le jeune étudiant, par exemple, el~e peut marquer un certain allergisme à l'étude. Etre seul signifie aussi méditation, recherche des réponses aux questions qui se posent naturelilement à tout esprit lucide. Mais répondre à ces questions veut aussi souvent dire examen de conscience et peut-être, par voie de conséquence, changement de vie. Cela peut devenir difficile. Alors, évitons de nous trouver trop souvent en tête-à-tête avec nous-mêmes, étouffons dans le bruit ces questions insidieuses qui pointent au coin de la conscience. A quoi bon ce dialogue intéTieur quand d'autres motifs de distraction s'offrent par centaines et tellement plus faciles !

Cette même peur se rencontre aussi dans le choix des lectures. On fait un sort trop honorable à t outes ces bandes filmées qu'on s'arrache d,ans les kiosques. Parce qu'ici aussi, point n'est besoin de trop réfléchir. L'image supplée à l'indigence d'un texte rachitique et massacré. On se laisse guider par l'illus­tTation, cependant que la part de l'intelligence se résume à moins que l·ien. Paresse, solution de f.acilité, refus de se trouver seul avec un livre bien écrit, qui vous apporterait certainement un contentement en profondeur. Combien de lecteurs choisissent des livres de valeur? On serait étonné de la pauvreté d'un tel recensement.

Si on refuse la réflexion dans le choix de ses lectures, pour se fier au hasard ou au snobisme facile, on est bien près d'être mûr pour l'abrutissant travail à la chaîne.

Rares sont ceux qui savent quitter le groupe bruyant, sur les grandes routes de la facilité, pour prendre le chemin de traveTse, écouter le vent dans les arbres, entendre surtout les secrètes palpitations de son âme. Fermer le crachoir du transistor, pour écouter la subtile musique intérieuTe qui naît au moment où nous essayons de remonter aux origines et aux sources de la sérénité.

On me rétorquera que l'homme est un être avant tout sociable. Evidem­ment, et la vérité n'est pas d'aujourd'hui. Mais la sociabilité n'interdit pas cette forme de ~recueinement qui, au contraire, peut devenir extrêmement profitable à fa société humaine, puisqu'elle lui fournira les éléments d'élite dont eUe ne saurait se passer.

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APPRENDRE A L'AIM ER

Tout le monde est d'accord pour affirmer que notre ère de moteurs et de tintamarre est un refus constant à toute forme de solitude. On demande au bruit comme à l'alcool un dérivati f à ses pTéoccupations et à ses soucis. Le bruit s'est incrusté comme un e mauvaise tique dans notre vie quotidienne. Il en suce la substance la plus précieuse. Cette accoutumance à l'absurde se répercute dangereusem ent sur le main tien d'un certain équilibre de l a société : bande d'agités, de névrosés, d'intoxiqués, coh orte qui gl'an dit chaque jour et qui récolte ses adeptes dans tous l es rangs, tous les âges et t outes les condit ions.

Une réaction s'impose si on veut éviter une certaine forme de déchéance humaine.

Mais commen t r éagir ? D éceller le mal peut apparaîtr e f acile. y remédier avec chance de réussite

est une tâche plus compliquée. Il convient de remonter aux onglnes de t oute éducation, c'est-à-dire à la

famille et à l'école. Ces responsables en devenir que sont les enfants transmet­tront à leurs d escendants, dans quinze ou vingt ans, ce qu'ils auront acquis aujouTd'hui.

Certes, il serait absurde de vouloir décréter la suppression de tous les tran­sistors, juke-box et autres engins à potin. Quel iHuminé oserait rêver un instant pareille extermination? Ces inventions peuvent devenir de préc~eux moyens d'accéder à la connaissance, selon l'usage qu'on a l'intelligence d'en faire.

Et il n'est pas impossible de diriger l'usage qu'on fait de ces appareils, d'aiguiller le choix des émissions et des disques, afin qu'ils soient mieux à la disposition de ces esprits avides de connaître. Ici se précise nettement le rôle des p arents. Sans passer pour des rétrogrades ou des «amortis », ils peuvent rendre de PTécieux services à leur p rogéniture en leur évitant des erreurs dans le choix des compagnons qu'ils se donnent . On ne doit pas perdre une occasion de fair e saisir l'insanité d'une certaine musique. Les nl.oyens de comparaison ne m an qu ent pas et p eu t-être bien qu'en les employant on arriverait à mettre un peu de sens critique et de d iscrémination dans ces esprits trop souvent l ivrés à la dér ive.

Cela appelle une constante vigilance et, parfois, un esprit plus ouvert aux asp irations des jeunes. Ce n 'est pas en gémissant « ah !... de mon temps ... », en se confinant dans son monde et en laissant ses descendants errer à la recherche d'un équilibre, qu'on évitera la dislocation sociale. Une plus claire notion de leur responsabilité, chez l'es parents, éviterait aux enfants de s'intoxiquer avec du néant.

L'école étant, par définition, un élargissement et une continuation de la famille, eUe se doit, ici aussi, de poursuivre l'œuvre commencée par les parents. Elle possède peut-être des moyens plus efficaces pour le faire, car l'école est un centre d'émulation et de comparaison constante.

Chaque classe devrait, en premier lieu, posséder sa bibliothèque, composée d'ouvrages à la portée des jeunes ,d'aujouTd'hui, non pas seulement de vieux grimoires empoussiérés que personne n'ouvre plus. En mettant entre les mains

Il

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de ces jeunes lecteurs des ouvrages qui les passionnent tout en les obligeant à réfléchir, on provoquera dans chacun d'eux un dialogue intérieur qui ne peut devenir qu'une forme d'agTandissement personnel. Savoir lire équivaut à savoir accepter une solitude bénéfique et recréatrice. On y parvient sans trop de peine, mais il faut tout de même se donnel" un peu de peine ...

On verrait aussi, en classe, l'organisation de forums sur des sujets actuels, commentaires de disques, comptes rendus de spectacles divers, qui provoque­raient, chez l'enfant, le besoin de réfléchir et aussi de s'exprimer. Que d'enrichis­sements peuvent découler de cette forme d'enseignement sans contrainte! Un forum bien préparé et bien dirigé vaut les plus savantes leçons et peut devenir un merveilleux champ de découverte. Savoir converser en société sur un sujet donné, plutôt que de subir béatement les élucubrations d'une boîte à musique, il est aisé de voir de quel côté se trouve l'espTit le mieux préparé aux choses de la vie.

On verrait aussi... Mais à quoi bon poursuivre l'énumération? Les remèdes suggérés ici ne prétendent nullement à l'exclusivité ni à la vertu d'une panacée. Un peu de recherche et d'imagination permettra d'en découvrir quantité d'autres, certainement tout aussi efficaces.

*

Un fait est indéniable: nous nous sommes donné - ou nous subissons -une civilisation absurde.

Il est urgent de revenir à une véritable doctrine humaine, de faire marche alTière dans bien des cas, pour arrêter la déchéance.

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... Merveilleuse solitude, nous seras-tu jamais redonnée? Et saurons-nous encore t'accepteT ?

J. F ollonier

Plus de 20 000 écoliers suisses ont déjà participé au Repor­tage national des moins de seize ans.

Grâce à vous et à votre classe, le VALAIS figurera en bonne place parmi les cantons suisses.

Aidez vos élèves à trouver un sujet d'intérêt local qui les passionnera!

LA MUSIQUE A L'ECOLE:

JEAN-SEBASTIEN BACH 1685 - 1750

UNE LIGNEE DE MUSICIENS

Jean-Sébastien Bach est issu d'une famine de Thuringe dans laquelle, depuis un ou deux siècles, on est musicien de père en fils, et musicien d'église avant tout. Chaque année, tous ;les Bach des ·différentes branches se rencontrent d ans une grande réunion de famille, chantent des cantiques, interprètent di­verses productions et se divertissent dans l'allégresse générale. On imagine ce que devaient être ces réunions de 'cantors et d'organistes. On comprend aussi l'inflluence que, de génération en génération, elles pouvaient exercer sur les j eunes Bach, sur leur vocation et sur leur formation.

COURTE BIOGRAPHIE

J.-S. Bach naquit le 21 mars 1685 à Eisenach, huitième enfant de Johann­Ambrosius. Orphelin de bonne heure, il fut élevé par un frère. Après quelques années d'études au Collège d'Ohrdurf, il se rend à Lüneburg où il chante dans une manécanterie tout en se perfectionnant dans son art, étudiant les œuvres des autres et commençant à composer lui-même.

Après avoir joué ,durant quelque temps comme violoniste à la Cour de Weimar, iiJ. obtint en 1703 le poste d'organiste à l'église d'Arnstadt. C'est l'époque où se forme 'son style, notamment sous l'influence du célèbre organiste et compo­siteur Buxtehude, qu'il va écouter à Lübeck. En 1707, il épouse une lointaine cousine, Maria-Bal,bara Bach ~et, après un bref séjour à Mülhausen, il revient à la Cour de Weimar (1708) comme organiste.

Quelques années plus tard, Bach quitte l'orgue pour devenir musicien de cour chez le Prince Leopold de Cothen qui l'invite à diriger son orchestre de chambre (1717). Mais le brusque décès de Maria-Barbara laisse Bach seul avec quatre enfants (quatre autres sont morts en bas âge). Aussi épouse-t-i~ dès l'an­née suivante Anna-Magdalena Wilken qui lui donnera treize autres enfants: six d'entre eux mourront aussi avant d'entrer dans l'adolescence. Durant cette pé­riode, Bach compose une grande partie de son œuvire, notamment ses pièces instrumentales (Concertos brandebourgeois, le premier livre du Clavecin bien t em péré, etc.).

Sans doute par nostalgie de l'orgue, son instrument préféré, Bach quitte Cothen en 1723 pour devenir Cantor de St-Thomas, à Leipzig. St-Thomas est à la fois une égHse et une école recevant des enfants pauvres. Bach doit y fonc­tionner comme inspecteur, professeur, maître de chapelle et organiste! Malgré cela, il voyage et donne même des concerts en diverses vines d'Allemagne. Les

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grandes œuvres religieuses datent de l'époque de Leipzig. Mais deux monuments de son style marquent aussi les dernières années de sa vie: l'Offrande musicale et l'Art de la fugue.

Il meurt le 28 juillet 1750.

LES FILS DE BACH

Parmi les nombreux enfants de Bach, plusieurs devinrent musiciens. Trois d'entre eux furent même des compositeurs importants, qu'on jouerait encore plus s'ils n'étaient un peu éclipsés par la gloire de leur père:

Wilhelm Friedemann (1710-1784); Carl Phi[ipp Emmanuel (1714-1788); Johann-Christian (1735-1782), qui fut probaMement le plus grand des trois, annonce le style de Mozart et passa les 20 dernières années de sa vie à Londres. Il se convertit au catholicisme.

CARACTERES DE LA MUSIQUE DE BACH

Bach apparaît à un moment critique de l'évolution du langage musical: on écrit encore dans les modes anciens - 'ceux de iJ.'antiquité, du moyen âge et même <cIe la Renaissance - mais l'on voit se former les modes classiques (majeur et mineur) or'ganisés en fonction des notes-clefs de 1a tonalité: la « tonique» (attirant à dIe la 7ème note, appelée pour cela «sensible») et la « dominant8 », pivot habituel des modulations. C'est un contemporain français de Bach, Jean-Philippe Rameau, qui écrit en 1722 le premier «Traité d'har­monie ». Bach lui-même renonce aux échelles anciennes pour construire ses œUVl'es selon les modes majeur et mineur dont vivront la musique de la fin du XVIIIe et ceBe du XIXe s. 'tout entier.

Le mode d'écriture subit les conséquences de cette évolution. L'harmonie suppose la recherche des accords: les voix secondaires se mettent au service de la voix principale pour l'accompagner et perdent ainsi une part de leur auto­nomie. Ii faut être un génie comme Bach pour réussir à sauvegarder la richesse mélodique chère à la polyphonie, tout en assurant la solidité harmonique de l'ensemble.

Dans un autre domaine, Ba'ch développe le style mis en vogue par les compositeurs italiens du XVIIe s.: sous l'influence de la musique instrumentale, la musique vocale devient de plus en plus difficile, car de longues vocalises dans un mouvement très rapide exigent de l'interprète une technique très poussée.

Notons enfin le caractère profond de toute la musique de Bach, même de sa musique non l·eligieuse. Son charme très particulier, pas toujours accessible à qui l'entend pour la première fois, provient en grande partie de la beauté du développement mélodique, soutenu par le rythme discret et constructif des basses.

OEUVRES PRINCIPALES

Les fonctions successives que Bach assuma durant sa vie lui donnèrent l'occasion d'écrire dans des genl'es très divers:

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E.V. No 2, octobre 1963

Nos ·manuels de géographie sont vieux et incomplets. Souvent, lés chiffres nous mettent dans l'embarras et nous nous contentons d'approximations ...

Nous pensons rendre service à l'un o'u à l'autre maître en publiant ces statistiques. Elles sont puisées aux sources officieHes, savoir:

Statistiques concernant la superficie de la Suisse. Edit. Bureau fédéral des Statistiques, Berne 1952; Annuaire statistique suisse 1962, même édit.; Annuaire officiel du canton du Valais 1962/63, Chancellerie d'Etat, Sion; Union Valaisanne du Tourisme, Sion - Rapport 1961/62; Union valaisanne pour la vente des fruits et légumes, Saxon - Rapport 62; Banque Cantonale du Valais - Rapport 1962; Société de Banque suisse, Bâle - Rapport 1962 - Bulletins 1963.

LA POPULATION VALAISANNE PAR DISTRICTS

En 1960 VALAIS

En 1900 114000 178 000 (50 272 électeurs

au 1er janvier 63) SieI're Sion Martigny Viège Monthey Brigue Conthey Entremont Loèche Hérens Rarogne oriental St-Maurice Conches

11560 10 870 12640 7880

11160 9940 8930 9399 6670 6943 6640 7580 4200

24598 22581 21106 18021 15985 14152 12197

9471 9232 9229 8414 8340 4457

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E.V. No 2, octobre 1963

-LES PLUS GRANDES COIMMUNES VALAISANNES D'APRES LE CHIFFRE DE LA POPULATION

(Statistiques 1960)

Sion 16051 habitants Savièse 3203 Sierre 8690 St-Maurice 3196 Monthey 6834 Zermatt 2731 Martigny-Ville 5239 Loèche 2546 Brigue 4647 Glis 2466 Bagnes 4237 Ayent 2402 Nendaz 3838 Martigny-Bourg 2354 Naters 3797 Saxon 2305 Viège 3658 Orsières 2281 Conthey 3563 Chamoson 2088 FuUy 3419 St-Nicolas 2071

Les communes les moins peuplées sont: Bister (Rar. oriental) -46 habitants Mühlebach (Conches) 54 Ausserbinn (Conches) 58 Martisberg (RaI'. oriental) 60 Inden (Loèche) 79 Mex (St-Maurice) 81

Nombre de ménages en Valais 45 290 . Moyenne des personnes par ménage 3,9

habitants

La plus forte moyenne est Unterwald: 4,3; la plus faible, Genève: 2,8.

NOMBRE DE NATURALISATIONS EN 1960

Valais 17

Suisse 1939 1. Zurich 448 2. Tessin 290 3. Genève 274

E.V. No 2, octobre 1963

LES PLUS GRANDES COMMUNES VALAISANNES D'APRES LA SUPERFICIIE

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

10.

Bagnes 28230 ha Zermatt 24336 Evolène 20997 Fies cherth al 17134 (227 hab.) Orsières 16539 Ayer 11960 Saas-AlmageU 11052 Hérémence 10774 Naters 10140 Oberwal'd 9715

9 communes du VS ont plus de 10 000 ha; 10 dans le canton de BE et 16 dans les GR.

En comparaison:

Canton de Zoug Appenzell I . Rh. AppenzeH A. Rh. Genève

Rappel:

23875 ha 17238 24260 28223

Les 5 pllus grandes communes suisses:

1. Bagnes 2. Davos 3. Zermatt 4. Evolène 5. Zernez

28230 ha 25378 24336 20997 20550

LES PL:US PETITES COMMUNES VA'lAISANNES Df APRES LA SUP'ERFICrl,E

1. Veysonnaz 2. Morel 3. La'lden (Viège) 4. Veyras (Sierre) 5. Vissoie 6. Baltschieder (Viège) 7. Brigerbad 8. Ohippis 9. Brigue

112 ha 120 142 143 152 157 167 197 200

Les prlus petites communes de Suisse d'après fa superficie sont Rivaz (VD) et K1eingurmels (FR): 30 ha chacune.

~ES Ptus GRANDS DISTRICTS VALAISANS D'APRIES LA SUPERFICIE

1. Viège 2. Conches 3. Hérens 4. Brigue

83484 ha 58929 47062 46374

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E.V. No 2, octobre 1963

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LES COMMUNES VALAISANNES SITUEES A LA PLUS HAUTE ALTITUDE

Chandolin (Anniviers) Saas-Fee Martisberg Saas-Almagel St-Luc Bourg-St-Pierre Grachen Zermatt Grimentz Bellwald Saas-Grund Blatten (Lotschental) Saas-Balen

1936 m 1798 1793 1679 1643 1634 1617 1608 1570 1563 1562 1542 1529

94 communes valaisannes sur 169 sont situées au-dessus de 1 000 m. (45 au­dessus de 1200 m.; 22 au-dessus de l 400 m.)

HYDR'OGRAPHIE

Les plus longues rivières valaisannes: Le Rhône (en Valais) La Dranse La Viège La Borgne

Les plus grands lacs artificiels valaisans:

A noter aussi:

Gde-Dixence Mauvoisin Salanfe Moiry Barberine Zeuzier Vx. Emosson Cleuson Partie valaisanne du Léman:

170 km. 43 40,2 29

270 ha 208 185 132 132

85 55 50

1356 ha

une rivière valaisanne, affiuent du Tessin: la Diveria, à Gondo; une rivière qui prend sa source en France et se jette dans le Trient: l'Eau-Noire, à Châtelard; une grande rivière fribourgeoise qui prend sa source sur la commune de Savièse: la Sarine.

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CLIMA TOLOGIE

Moyenne annuelle 1961 des précipitations à Sion: 658 mm. (la plus basse moyenne de Suisse). La moyenne des précipitations au cours des 80 dernières années est égale­ment la plus basse de Suisse. La commune du Valais. où il pleut le moins : Gdichen (moins de 600 mm. annuellement).

Rappel:

Le Valais agricole

Superficie du Valais Terres improductives Forêts Prairies et alpages Terres ouvertes

TERRES

TERRES OUVERTES (1960)

523096 ha 260000 ha 84600 ha

174000 ha 4500 ha

dont Céréales l 870 froment 654, seigle 687, autres cér. 539 ha Pommes de terre 1 360 Légumes 516 Betteraves, choux-raves 410 Tabac 120 Autres cultures 224

Livraison de blé indigène en 1960: Suisse 2 840 000 quintatL"\': (Fr. 185 millions) Valais 14800 quintaux (Fr. 970000.-)

FORETS

Valais au 4e

Berne Grisons Vaud Suisse

84600 ha rang, après

177000 ha 134000 ha 86000 ha

960000 ha

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,~--------------------~~==~~~--------------------.............. ----------------~----~~-----------------E.V. No 2, octobre 1963

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ARBORICUL TURE

Le Valais est le canton suisse qui a le plus d'arbres fruitiers: 3 352 000 arbres fruitiers, en fin 1961, puis viennent:

Berne 2 423 000 Zurich 1 595 000 Argovie 1 485 000 Thurgovie 1 324 000

TI est au 1er rang pour le nombre d'abricotiers et de poiriers et au 2e rang (après Berne) pour le nombre de pommiers.

Poiriers, VS 1 510000 Ahricotiers 665 000 Pommiers 997000

Le total des arbres fruitiers en Suisse est de 17 670 000.

PRODUCTION FRUITIERE 1962 (en tonnes)

Pommes Poires Cerises Prunes - Pruneaux Abricots Fraises Raisin de table F ramboises TOl'nates Choux-fleurs Asperges et divers

Valais 12600 15400

209 182

3000 3300

540 470

7000 1800

220

Suisse 480000 220000 55000 33000

Total fruits et légumes: 47 300 tonnes

LE VIGNOBLE VALAISAN (31 décembre 1960)

Valais Vaud Tessin Genève Neuchâtel Suisse

Vendange 1962: Valais Vaud Suisse

3600 ha 3300 1500 1000

700 12000

382000 hl 160000 hl 837000 hl

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ELEVAGE (1961)

Berne est le 1er canton suisse pour l'é'levage (378 000 bovins) suivi de Vaud (152000 bovins) et de St-Gall (145000 bovins). Le Valais n'a que 55000 bovins, dont 24000 de la race d'Hérens (2 % du cheptel suisse); il est en recul constant: diminution d'un tiers en 20 ans.

A utres statistiques:

Chevaux Mulets Moutons Chèvres Porcs Poules Colonies d'abeilles

Valais 843 545

28000 12000 21000

136000 12000

Suisse 95000

227000 89000

1 335000 6000000

277000

Le Valais touristique

706 hôtels et pensions avec 22000 lits. Nombre de nuitées enregistrées dans TIes hôtels et pensions du canton en 1962: 2 700 000 nuitées (les chalets ne Jont pas compris). Statistique pour la Suisse en 1962: 3150000 nuitées.

Viennent en tête: Zermatt MontaI;la-Crans Saas-Fee Loèche-Ies-Bains Verbier Brigue Martigny-Ville Grachen Sion Sierre

545000 nuitées 365 000 (sanas non compris) 193000 182000 116000 82000 77000 74000 71000 63000

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E.V. No 2, octobre 1963

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D'après les taxes de sejour payées à l'Union Valaisanne du Tourisme (UVT), voici les stations qui ont eu le plus fort mouvement touristique:

Zermatt 97 000 fr. Montana-Crans 70000 Saas-Fee 43000 Verbier 33 000 Loèche-Ies-Bains 31 000 Grachen 16 700 Brigue 15 700 ' Champéry 13000 Martigny-Ville Il 500 Sion 10500 Sierre 10 400

Total des taxes versées à l'UVT en 1962: 502000 fr.

Le Valais industriel NOMBRE D'INDUSTRIES

n y a en Valas 183 exploitations industrielles assujetties fahriques, avec 10980 ouvriers et employés, dont: 4·1 de moins de 10 ouvriers

à la loi sur les

62 de 10 à 20 » 48 de 20 à 50 » 19 de 51 à 100 » 5 de 101 à 500 » 2 de 501 à 1000 »

Les salaires payés en Valais pour l'année 1962 représentent

353 millions de francs.

3 de 1001 à 2000 » En Suisse: 13728 entrepl"Îses assujetties à la ~oi sur les fabriques avec 753 000 ouvriers.

FORCES HYDRAULIQUES DU VALAIS

(Pl'oduction annuelle en millions de kWh) Grande-Dixence Mauvoisin Gougra-Moiry Lienne Vernayaz CFF Lonza (Ackersand II) Salanfe-MiévIDe

1510 kWh 761 555 184 233 242 130

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Production annuelle du Valais en 1962: 5 591 kWh, avec 53 usines, soit le 1/4 de la production suisse (1er canton suisse pour la production d'électricité) . La production nationale suisse est estimée à 17-18 millions de kWh.

LES COMMUNES INDUSTRIELLES DU VALAIS EN 1962 (entre parenthèses, :I.e nombre des ouvriers étrangers)

1. Monthey 1886 (307) ouvriers et employés 2. Viège 1 683 (169) 3. SielTe 1 562 (271) 4. Chippis 1 296 (241) 5. Sion 772 (179) 6. Martigny-Ville 471 (150) 7. St-Maurice 403 (91) 8. St-Nicolas 326 (.78) 9. Vernayaz 176 (82)

10. Steg 162 Il. Glis 146 12. Gampel et Brigue 140

En 1962, il y avait 27000 ouvl"Îers étrangers en Valais.

Nombre de sociétés anonymes en Valais (1961): 907, repl'ésentant un capital de l luilliard de francs. Le Valais vient au 6e rang des cantons, après Zu.rich (3,4 milliards), Bâle (2,), Genève (1,6), Vaud (1,2) et Berne. (1,1 milliard). Ces chiffres attestent l'évolution rapide du Valais, considéré longtemps comme un canton alpestre sans grandes possibiHtés économiques.

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E.V. No 2, octobre 1963

Brevet de . ,

capacIte 1963 Epreuves écrites

ORTHOGRAPHIE

Conquête de la Gaule par les Romains En conquérant la Gaule, César l'a rendue tout entière et pour jamais ro­

maine. Cette rapidité me.rveilleuse avec laquelle Rome s'est assimiiJ.é alors les Gaulois ne se comprend que lorsqu'on sait dans quel état elle les avait trouvés. Ils n'étaient pas tout à fait barbares comme les Germains: ils avaient de grandes villes, un système l'égulier d'impôts, un ensemble de croy~nces r~ligieuse~, :U~e aristocratie ambitieuse et puissante et une sorte d'éducatlOn natlOnale dIngee pal' les prêtres. Cette culture encore imparfaite, si .elle n'avait pas eI~tièrement éclairé les esprits, les avait au moins éveillés. Ils étalent ouverts et cuneux" ~ss~z intelligents pour reconnaître ce qui leur manquait, assez libres de prejuges pour renoncer à leurs usages quand ils en trouvaient. de meiHe?-rs. ?ès le co~. mencement de la guerre ils réussirent à imiter la tactIque romaIne, a constrUll'e des machines de siège ~t à les manœuvrer avec un~ h-ab~le~é à laquelle. Cé~~~ rend justice. Ils étaient donc encore rudes et grOSSIers, SI Ion veut, malS deJa tout prêts pour une civilisation supérieul'e dont ils av~ie.nt le dési~' et t'instinct: voilà ce qui expEque qu'ils l'aient si facilement accueIllIe. lis aVale?t co~battu dix ans contre la domination de l'étranger, ils ne résistèrent pas un Jour a ado~. ter sa langue et ses usages. La Gaule fut si profondément imprégn~e de la dO~ll­nation romaine qu'après tant de siècles et malgré tant de rév~lu~lOns, epe, ~ en a pas encore perdu l'empreinte et que c'est la seule chose qUI aIt perSIste JUs­qu'au présent dans ce pays où tout change.

G. Boissier

REDACTION

Su jets au choix: 1. Un éducateur étranger a dit:

«Quand vous aurez cessé d'étudier, il sera temps de cesser d'enseigner.» Développer le conseil donné sous cette fOil.'me.

2. Développer cette pensée de Diderot: «Savoir se gêner est une des PI'emières choses qu'on doive apprendre.»

3. Sully Prudhomme a dit·: «L'habitude est une étrangère

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Qui supplante en nous la raison ••• » Est-ce toujours vrai?

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No 1

No 2

No 3

No 1

No 2

No 3

Problèmes pour les instituteurs

Un premier capitall'apporte à 4 % en 260 jours le même intérêt qu'un deuxième capital à 5 % en 7 mois. La différence entre les deux capi­taux est de 288 fI'. Quel est le montant de chaque capital?

Sur le pourtour d'un cercle, en un point A, se trouve un corps mobile, en un point B un deuxième corps mobile. Les deux corps commencent en même temps à tourner dans le sens des . aiguilles de la montre. Le co.rps A fait 15 m en 4 secondes, le corps B 10 III en 3 secondes. Depuis le moment du départ, le plus rapide dépasse l'autre une première fois après 12 secondes, une seconde fois après 72 secondes. a) Quelle était primitivement la distance de A à B ? b) Calculez le rayon, la circonférence et la surface du cercle formé

par la voie circulaire.

Pour exécuter un certain travail, un ouvrier emploie seul une fois et dcmi~· le temps employé par un second ouvrier. En travaillant ensem­bb, il leur faudrait 13 heures pour faire ce même travail. Comhien d'heures chacun mettrait-il pour faire le travail seul?

Problèinp;s pour les institutrices

Un bassin peut être rempli par trois robinets: le premier le remplirait seul en 96 minutes, le deuxième en 84 minutes et te troisième en 72 minutes. On. ouvre d'abord le premier robinet, 7 minutes 1/2 plus tard le deuxième; on ouvrira le -troisieme exactement un quart d'heure avant la fin du remplissage total. Combien de temps aura duré le remplissage? (Réponse à une seconde près! )

Six cercles égaux, de rayon l' = 2 cm, sont placés de manière que leurs centres reliés entre eux. forment un hexagone régulier de 5 cm de côté. Autour de ces cercles, on dispose une cour,roie fermée. Quelle sera la longueur de cette courroie et quelle sera la surface limi­tée par la courroie? (pi = 3,142. Donner les résultats à 3 décimales exactes !)

Le 20 mai un débiteur rembourse à son créancier pour capital et intérêt à 41/2 % la somme de Fr. 58297.50. Quel était le montant prêté et la date du prêt, sachant que l'intérêt est égal au 1 1/9 % de lIa somme remboursée ?

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Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

E.V, No 2, octobre 1963

TRA V A UX MANUELS

Degrés moyen et supérieur

L~ On trouvera dans les pages suivantes le contour d'un perroquet d'environ

33 à 35 cm de hauteur. Le format de ce bulletin ne nous a pas permis de le dessiner en entier,

mais en s'inspirant de la figure 3, on pourra compléter facilement en ajustant les deux figures l et 2.

Cela fait, on décalquera deux fois le perroquet sur du carton pas trop épais, puis on découpera l'oiseau (ciseaux et canif).

Recouvrir ensuite les deux cartons-perroquets avec des déchets d'étoffe ou de feutrine, de façon exactement semblable. Coller l'étoffe à la Cémentit. Les couleurs indiquées sur le croquis ne sont pas absolues; elles pourront être modifiées à volonté. Quand les deux cartons sont ainsi recouverts, on prépare la patte du volatile en tressant du fH de fer (fig. 4) que l'on recouvre ensuite de raphia noir (ou laine noire).

Fixer solidement les extrémités du fil de fer au vel'SO de l'un des cartons avec du papier gommé (scotch), puis coller les deux cartons-perroquets l'un contl'e l'autre et mettre sous presse quelques heures.

Pendant ce temps, on peut préparer le perchoir du perroquet: un bâton­net de 40 cm de longueur et de 2 cm de section, suspendu au plafond par deux chaînettes ou deux cordelettes de ficelle tressée.

On fixe le perroquet sur le perchoir par les griffes de sa patte (évent. fil de nylon attaché au plafond pour maintenir l'oiseau dans une position équili­brée).

Et le voilà qui se balance dans la salle. Il ne reste plus qu'à lui apprendre quelques mots sonores... pour compléter l'illusion.

ODIS

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<l,

bLe, d 1\01,,,

rouge

Jru.vn.e

1

27

Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

Une Olympia

ne déçoit pas

Pour une bonne machine à écrire adressez-vous à l'a maison ya1lai'sanne spécidl'isée depuis près de 40 ans dans la branche. D'e nombreux ,instituteurs et étudiants ont choisi l'Olympia, que nous livrons pour eux avec des conditions spécialles, ou des arrangements «:Iocation-vente»

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29

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

30

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Europe 1:

Suisse:

Valais:

Nouveaux timbres

de géographie

GALMAIT BMC

8 timbres Fr. 55.-

25 timbres Fr. 140.-

15 timbres Fr. SO.-

Suisse romande: 7 timbres Fr. 45.-

(D'andennes séries sont encore disponibles à prix réduits)

Musique vocale religieuse (toujours pour soli, chœur et orchestre):

Plus de 200 cantates pour diverses fêtes de l'année. Magnificat (texte latin).

Messe en si mineur (texte liturgique: Kyrie, Gloria, etc.). Bache était protestant, mais l'usage des textes de la liturgie tradi­tionndle s'était prolongé hien au delà de la Réforme.

Passions selon s. Matthieu et selon s. Jean (texte de l'Evangile, en allemand, entrecoupé de sortes de méditations par les solistes ou les chœurs).

Orgue: Préludes et Fugues, Toccatas, Sonates.

Musique instrumentale profane:

Clavecin: Le Clavecin hien tempéré (2 livres, contenant en tout 48 Pré-ludes et Fugues); Fantaisies, Toccatas, 'Suites.

Clavecin et orchestre: Concerti pour l, 2, 3 ou 4 clavecins. Violon seul: 6 Suites.

Violon et orchestre: Concerti pour violon (le plus connu: Concerto en mi majeur) et pour 2 violons.

Violoncelle seul: 6 Suites.

Orchestre: 4 Suites (Ouverture et suite de danses); 6 Concertos brande­hourgeois pour groupes de solistes:

No 1: 2 cors, 3 hauthois, basson, violon et orchestre;

No 2: trompette, flûte, hauthois, violon et orchestre; No 3: violons, violas et violoncelles en 3 groupes; No 4: violon, 2 flûtes et orchestre;

No 5: flûte, violon, clavecin et orchestre;

No 6: 2 violas, 2 violes de gamhe et violoncelle.

Oeuvres d'écriture: Art de la fugue - Offrande musicale.

Conçues pour le plaisir du lecteur, sans indications d'instruments, ces deux œuvres ont été orchestrées il y a quelques années et sont maintenant exé­cutées en concerts. En plus de l'hahileté de l'écriture, on y découvre ainsi une authentique chaleur humaine.

QUELQUES LIVRES

Le plus récent: Bac}l., par Luc-André Marcel, Ed. du Seuil, 1961. Ouvrages classiques: J.-S. Bach, soit par Alhert Schweizer, soit par A. Pino, soit encore par R. Pitrou.

Tous ces ouvrages se trouvent à la Bibliothèque cantonale.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

QUELQUES DISQUES

Disques particulièrement accessibles, permettant une initiation scolaire à l'œuvre de Bach:

2ème Concerto brandebourgeois: nombreuses interprétati?ns; nous appré­cions tout particulièrement cene de Kurt Redel (DIsque~ Erat.o). La variété des timbres permet de distinguer facile,ment les dIvers Instru­ments solistes. En outre, le contraste entre les deux mouve~ents extrêmes, très gais, et le deuxième, plus intérieur, avec des themes très sensibles, facilite l'audition.

Suite en si mineur, pour flûte solo et orchestre. Après une. Ouverture, se succèdent plusieurs danses brèves, l'œuvre se termInant 'par ~n: Badinerie pétillante où le flûtiste peut faire preuve de VIrtuosIte. (Plusieurs éditions.)

Pièces courtes: extraits d'œuvres plus importantes transcrits pou~ pia~o: le fameux Choral de la Cantate No 147, joué par Dinu LIpattI et diverses autres pièces (Columbia).

BACH RACONTE AUX ENFANTS

BACH raconté aux jeunes livre-disque ATLAS A 25-1005

BACH raconté aux enfants (par Pierre BilanchaT) album du petit ménestrel ALB 46

BACH présenté aux enfants (Léon Zitrone) Guilde du Disque E 30, Lausanne

Si l'on veut faire entendre en classe des œuvres de Bach, il faut sur~out attirer l'attention des élèves sur la ligne mélodique,. les in;-itant à. la sUI;-re attentivement comme ils suivraient de leurs yeux les lIgnes d ~n dessIn. o~ ~ un paysage. Cela les entraîne à faire la synthèse d'un thème muslCai et, aInSI, a le reconnaître plus f adlement.

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M.V.

LA SUISSE VUE PAR LES MOINS DE SEIZE ANS

Si vous êtes embarrassé par un détail, à propos du Repor­tage national, téléphonez à 1'0015 (Office, de. Docu~e~tation et d'Information scolaires), Rawyl 47, a Sion. Telephone (027) 2 93 65, heures de bureau.

C OMMUNICATIONS OFFICIELLES

DEPOT CANTONAL DES OUVRAGES FEMININ'S

Le fameux Hécowa 140 cm et 80 cm ne sera plus fabriqué, de même que le Dheher, l'Algier et la Gabardine. Le Dépôt livrera jusqu'à épuisement les coloris encore en stock.

Les ciseaux à boutonnières coûtent Fr. 6.- maintenant. Nouveau coton à poignées en pelotes de 50 gr.: blanc ou écru Fr. -.95,

en couleur Fr. 1.40. Les fournisseurs de laine ont beaucoup de peine à satisfaire les demandes,

il s'en suit un assez gros retard dans les qualités classiques. Indiquer des articles ou couleurs de remplacement. Voir le No précédent de 1'« Ecole valaisanne ».

Merci. Le Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins

AU PERSONNEL ENS'EIGNAN'T VALAISAN!

L'APPLICATION A CHAQUE CAS PARTICULIER DU NOU­VEAU TRAITEMENT DU PERSONNEL ENSEIGNANT EXIGERA ENCORE QUELQUES SEMAINES D'INTENSE TRA V AIL. QUE MESSIEURS LES INSTITUTEURS ET MAITRES SECONDAIRES SOIENT COMPREHENSIFS SI LES TRAITEMENTS DE SEP­TEMBRE ET D'OCTOBRE NE SONT PAS ENCORE «ACCOR­DES» AUX NOUVELLES NORMES.

CECI VAUT EGALEMENT POUR LES INSTITUTRICES PRIMAIRES ET MENAGERES AINSI QUE POUR LES MAI­TRESSES DE COUTURIE.

QU'ON S'ABSTIENNE DONC AU COURS DES PROCHAINES SEMAINE,S DE BOMBARDER LES SERVICES COMPTABLES DE L'ETAT D'AIGRE,S RECLAMATIONS!

CHACUN RECEVRA, AUSSITOT QUE POSSIBLE, UN BOR­DEREAU DETAILLE DE SON TRAITEMENT, A LA SUITE DU­QUEL IL LUI SERA LOISIBLE D'ENVOYER PAR ECRIT SES REM RQUES EVENTUELLES; LE DEPARTEMENT COMPTE SUR LE FAIR-PLAY DE TOUT LE CORPS ENSEIGNANT.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

DEPOT CANTONAL DES LIVRES SCOLAIRES

Nous signalons et recommandons une nouvelle brochure pour les classes ménagères: «LE BUDGET FAMILIAL », brochure de 15 pages illustrées, publiée par l'Institut suisse de Recherches ménagères. Fr. 1.50.

A commander au Dépôt scolaire.

AMGVR

Le com ité de l'AMGVR réuni en assemblée ordinaire à Martigny le 2 octobre dernier, souhaite à t ous les enseignants du Valais une fructueuse année scol aire 1963 / 64. Il s'adresse tout particulièrement aux membres de l'Associa­tion et aux maîtres chargés de l'enseignement de la gymnastique et les invite à s'inscrire toujours plus nombreux aux cours qu'il organise à leur intention.

V oici, pour la saison prochaine, la liste de ces cours: 1. 6 octobre 1963, cours à Sion pour les directeurs des cours régionaux

(convocation individuelle). 2. 16 ' et 17 novembre 1963, cours de volley-haH à Sion.

3. 8 décembre 1963, cours de patinage à Martigny. 4. 2-3-4 et 5 janvier 1964, cours de ski à MOl'gins. 5. Fin novembre ou début décemhre - la date sera précisée clans le prochain

numéro de l'E, V. - cours d'initiation au hockey sur glace, à MariÏgny.

6. Plusieurs soirées d'entraînement (une fois par mois, tantôt à Sion, tantôt à Martigny) à l'intention des maîtres de gymnastique diplômés. L'Associa­tion compte maintenant une dizaine de ces spécialistes qui sont appelés à jouer un rôle très actif dans son sein.

7. Un dimanche de fin novembre - la d ate sera précisée dans le prochain numéro de l'E, V. - cours centralisé à l'intention des maîtres et maîtresses du premier degré, à Martigny.

8. I dem en ce qui con cerne la d ate, 2 cours de gymnastiqu e filles, l'un à St­Maur ice et l'autre à Sion, Quan t aux cours Tégionaux, ils seront remplacés, cet automne, par des

cours d'introduction au manuel de gymnastique garçons édité en 1961. Les maîtres secondaires et les instituteurs enseignant la gymnastique aux 2e, 3e et 4e degrés ont été convoqués par le Département de l'Instruction publique à deux journées de travail sous la direction de M. Paul Curdy, inspecteur.

En ce qui concerne les 8 groupes de cours indiqués plus haut, ceux qui s'y intéressent peuvent déjà s'inscrire chez M. Paul Glassey, maître de gymnastique à Bramois. Des circulaires sel'ont adressées aux membres de l'Association.

La prochaine assemblée annuelle de l'AMGVR a été fixée au samedi 23 novembre à 14 heures, à Sion.

Le comité

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Cette page deviendra périodiquement la nôtre. Le Comité de la Société va~aisanne. d'E~ducation, se propose de vous faire part de son activité et des pro­blemes qUI dOlvent p .reoccuper tout éducateur.

Procédons, en premier lieu, par la présentation d'usage. Votre Comité, pour une durée de trois ans, se compose de la manière

suivante: MM. Marcel Revaz, président, Vernayaz

Joseph Michelet, vice-président, Bouveret Jean Follonier, secrétaire, Euseigne Candide Fournier, caissier, St-Maurice Joseph Dessimoz, Conthey Louis Meumann, Sion Fabien Rey, Montana Candide Darbellay, Orsières Maurice Rouiller, Martigny Rd Abbé Pannatier, St-Gingolph Rd Dr Lorétan, Directeur Ecole Normale

Différentes commissions de travail ont été constituées. Les plus impor­tantes sont: Culture, chant et loisirs; Manuels ; Revision des statuts SVE· SYE et Caisse de retraite, etc. Chaque membre du Comité préside une ou plu~ sieurs commissions. Nous espérons ainsi faire du travail valable.

Durant cet été, le bureau de la SYE a eu l'occasion de prendre contact avec le Rd Père Périn, S. J., dont les conférences données l'hiver dernier sur « L'Educat~on de l'Amour» ont eu un si retentissant et si bienfaisant succès. Nous avons cru utile de poursuivre ce cycle de conférences: cela fait partie de notre rôle d'éducateurs. .

Le Rd P. Périn sera en Valais une dizaine de jours en février 1964. TI se déclare parfaitement d'accord de continuer sa mission. Afin de faciliter l'Ol'ga­nisation de ces conférences, les collègues que cela intéresse sont priés de s'annon­cer sans trop tarder au secrétaire de la SYE. On fera en sorte de contenter le ph~.s de monde P?ssibl.e. Nous ,croyons que voilà une occasion à ne pas manquer, pUIsque le conferencIer est chaudement recommandé par Mgr l'Evêque du diocèse.

Il est peut-être utile de rappeler que toutes les conférences du p, Périn ont été données sous le patronage de la SYE. Il en ira de même pour l'avenir.

Annoncez-vous donc assez tôt ! Et maintenant, 'qu'il soit permis à votre comité de vous souhaiter, à tous

bien cordialement, une bonne et fructueuse campagne scolaire, sous le sign; de la franche amitié et de la belle humeur.

Jean F ollonier

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Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Aux professeurs des écoles secondaires et aux instituteurs du Valais romand

Concerne: COURS D'INlfRODUCTlON AU MANUE'l DE GYMNASTIQUE POUR GARÇONS, livre III (édition 1961)

Messieurs,

Le Département de l'Instruction publique organise cet automne des cours qui nous permettront de vous remettre le volume III du nouveau manuel de gymnastique ,pour garçons (II-IVe degrés). Pour limiter autant que possible le dérangement de vos classes, ces cours seront donnés en deux samedis, à 15 jours d'intervalle, selon le programme ci ... dessous:

PROGRAMME GENERAL

1. Plan des cours:

Participants (Instituteurs Lieu du cours Date enseignant dans les districts de:)

a) Monthey et St-Maurice St-Maurice école primaire 5.10 /19.10.63

b) Entremont Bagnes école primaire 12.10/26.10.63

c) Martigny Martigny-Ville école primaire 16.11/14.12.63

d) Conthey Sion école normale des garçons 7.12 / 21.12.63

e) Sion et Hérens Sion Sacré-Cœur 9.11/ 23.11.63

f) Sierre SieITe école primaire 11.1.64/25.1.64

2. Personnel astreint au cours: En principe, tous les instituteurs et professeurs enseignant la gymnastique aux classes de garçons de 10 à 15 ans, pour autant qu'ils n'ont pas reçu le nouveau manuel dans un cours antérieur.

3. Ouverture du cours: Début du. travail à 08.30, dans les salles de gymnastique 'des écoles citées ci-dessus.

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4. Clôture des cours: Le samedi après-midi, à 16.30 h.

5. Indemnités: Les participants recevront à la-fin des cours le remboursement de leurs fll'ais de voyage (billet CFF et poste) ainsi qu'une indemnité jour­nalière de Fr. 10.-.

6. Assurance: Les participants sont assurés contre 'les accidents par les soins du Département.

7. Equipement: Tenue de gymnastique (training, pantoufles), matériel pour écrire.

8. Direction: Inspecteur de gymnastique.

N.B.: Vu le peu de temps à disposition, il ne peut être accordé de congé, et les deux journées de cours doivent être suivies intégralement.

Vous ne recevrez aucun rappel. Veuillez bien considérer que la PRESENTE CIRCULAIRE TIENT LIEU DE CONVOCATION.

Nous vous présentons, Messieurs, nos salutations les meineures.

Le Chef du Département l' Instruction publique:

M. GROSS

B I BL I OGRAPH I E

Une revue hautement conseillée: PARENTS ET MAITR,ES

Centre d 'Etudes pédagogiques, 15, rue Louis-David, Paris XVIe . . 4 numéros par an - Abonnement Fr. 11.- (CCP Paris 5786-84,).

Liste des numéros disponib'les (le No Fr. 3.-): 1. Dialogue des Parents et des Maîtres ; 7. Que fais-tu de ton frère; 8. En famille ; 10. Adolescence et ,amitié; Il. Images; 12. Education selon ~e Christ; 13. Evei'l du jug8ment; 14. « N'abritez pas l'enfant ... fortifiez-iJ.e intérieure­ment»; 15. Aspects de ['éducation civique: sens des autres, .sens soci,all; 16. La vérité vous délivrera; 19. Dialogue avec nos lec!eur.s: l'effort et Ile sens des autres'; 20. Et .la joie ... 23. Une communauté vivant e: tout sur Iles « cerc,les » ; 24. Pour ou contre Ja vie: l'effort et le goût de vivre; 25. Sens et ,buts de l'Ecole chrétienne; 26. ILaloyauté; 27. Dieu parmi nous: éducation religieuse, autorité, Hberté; 28 . Le Père dans le monde d'aujourd'hui; 29. L'activité de l'esprit: le travai'l scolaire aux divers âges; 30. Education du sens international; 31. Appren'dre à aimer; 32. III faut des maîtres; 33. Nos garçons devant l'alVenir; 34. Uavenir de nos fiiIles; 35. La ma­turité; 36. Votre enfant cet ar~iste; 37. L'expérience; 38. L'événement dans la vie des jeunes.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

OEUVRE SUISSE DES· LECTURIES POUR LA JEUNESSE Cinq nouvelles -brochures OSL viennent de sortir de presse. Il s,'agit d'histoires capti· vantes ,qui feront ce):tainement la joie de tous les enfants.

NOUVEAUTES

No 829 «Piccolo, Amiga et Minouchette» par Madeleine Magro. Série: Pour les petits . Age: depuis 7 ans. Piccolo, le joB petit âne gris, doit quitter son vinage pour aBer habiter chez une fiUette de [.a vine. Très vite, il s'y ennuie. Comment ses amies Amiga, la chienne, et Minouchette, b souris, vont-eRes l'aider à retrouver sa ma,ison ?

No 830 «Le petit cheval noir du carrousel» par Va~entine Nielbo. Série: Pour Iles ,petits - Age: depuis 6 ans. n était une fois ... Veux-tu connaître 'la magnifique aventure de ce petit cheval noir qui quirta 'le carrousel pour courir le monde? Quel ga~op ! Que de fois· ne secoua-t-H pas 'sa .crinière et ne fit-ill danser ses .pompons rouges ! VoulIez-vous savoir pourquoi le petit cheva[ noir reprit sa ronde joyeuse au son de la musique? Lisez cette nouvelHe brochure écrite pour vous par une grande amie des enf/ants.

No 831 «Tribu sur le lac» par H. ZuUiger / F. LÏ'engme. Série: Histoire - Age: depuis 9 ans. Si vous voulez s·avoir comment Ile bœuf sauvage fut pris au pIege,; si vous voulez par­tidper aux réjouissances de la tribu lacustre après l,a construction du village sur pilotis; si vous voulez découvrir la Ipuissance du feu, de son utiUté grâ'ce aux mala" dresses d'un gamin étourdi; si vous voulez enfin apprivoiser un 'louveteau, capturer un canard s·auvage, fabriquer des armes ou vous battre contre d'es voisins' envahisseurs, allors venez avec nous visiter Iles «Tribus sur le lac ».

No 832 « Le renard miracle » par Zoppi / Do.Ieyres.

Série: Biographies - Age: depuis 10 ans. Ces récits attachants font revivre la rude existence des montagnards. L'écrivain Zoppi y fut mêlé dès son enfance, car il est né sur les hauteurs du Val Maggia. Zoppi narre avec pittoresque et humour, avec une réeUe syu1iPathie pour les hum-bles que,lques épisodes de cette vie.

No 833 «La cabane sous la neige» par Maurice Métra'!. Série: Littéraire - Age: depuis 12 ans. Dans une montagne du Valais, une petite fitle disparaît sous une ava.Jall'che. Est-elle encore vivante? se demande J'un de ses camarades, se ressouvenant d'une leçon de

1 son maître sur le courage. Une image s'e forme alors dans' la tête de l'enfant: Ja cahane sous la neige. Oui, la fi~lette doit être là, sous le ·rocher. Le drame commence. Notre héros aura-t-ill le courage d'a,Uer jusqu'au bout de son ,aventure? Osera-t-i[ affronter l'avahnche pour sauver 'Ia fi:l['ette dont i[ ne peut oU'Mier .Je joli visage et les cheveux 'blonds? Vous

le saurez en lisant cette passionnante histoire.

Des amis ont entendu dans un autobus une dame répondre à une autre dame qui venait de lui demander si eHe aIllait aux «Noces de Fig,aro »: Non, nous enverrons un télégramme de félicitations.

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TREIZE ETOILES - No 9, septembre 1963.

Il n'y a pas que les vedettes touristiques comme Zermatt, Verbier ou Crans qui soUicitent la plume des réda,cteurs de TREIZE ETOILES... .

Aujourd'hui, c'est Cuttet, un patelin perché au-dessus de Loèche, à coup sûr inconnu des Romands, qui a accaparé la caméra œOswald Ruppen. Accaparé n'est pas exact, car outre d e magn ifiques photos p'leille page des vedettes ci-dessus, le lecteur admirera les reproductions des dalles néolithiques de Sion, vieillIes, dit-on, de 5000 ans et pour J1in stant riches de mystère.

L'ELECTRICITE POUR .TOUS, revue trimestrielle éditée par « OFEL », Lausanne, conjoin­

tement avec « E'lectrodiffusion », Zurich, No 3/1963, 41ème année, 32 pages, nombreuses iUustrations et des·sins.

Distribué ·au moment où a lieu à Lausanne notre Foire Nationale d'autoil1ne, ce numéro comprend notamment un article destiné à attirer l'attention du public sur la manière de traiter la cuisinière électrique et ses ustensi:les, afin d'en retirer de maximum d'efficacité et de durée.

L'électricité au service de .la lutte contre la dou1leur intéressera certainement plus d'un lecteur en le mett-ant au courant des recherches et des résultats déjà obtenus dans le domaine des instruments dentaires.

Un conte destiné plus spécialement à nos jeunes lecteurs, mais qui fera également le bonheur des moins jeunes, une rétrospective sur les cinq expositions nationa,les dont la pre­mière a eu lieu, rappdons-le en 1857, enfin les rubriques habitue'lles - L'actua.Jité, Le monde sous tension, Votre horoscope, Conseils à ma voisine, Nos mots croisés - complètent ce numéro et n e manqueront pas de r etenir Fintérêt des lecteurs et lectrices de ce numéro.

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ILes Jeunes d'aujourd'hui préfèrent

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1963

die 'al("" Me'sdames, Mesdemoise'I'les, Messieurs

les membres du corps enseignant,

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