Download - L'Ecole valaisanne, janvier 1969

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L'école valaisanne - -SOM MAIRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1969 No XIIIe année 5

E. Claret Y. Savioz R. Dyens

Quelle sera l'Europe de demain? A propos du nombre . Puissances et racines .

2 11 35 37 Par l'Enfance missionnaire

Partie pratique

Marcel Coutaz Danièle Fournier Ch. Cornuz

Questionnaire pour l'enseignement de la circulation routière Travaux manuels

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Lecture fouillée du mois F. Moulin Examens de Noël

Partie officielle et corporative Bibliographie

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REN SEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, ~xpédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicîtas, av. de la Gare 25, Sion, téléphone (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1h page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1h page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1h page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Quelle sera l'Europe de

Les Etat~-Unis d'Europe sont-ils une utopie Î

Nos manuels et nos résumés d'instruction civique, dans leurs dernières pages, se contentent de citer, avec une fierté naïve de 1920, les institutions internationales qui ont leur siège en Suisse: l'Union postale universelle, la Croix-Rouge ~nternationale, la SDN, le BIT etc. Ils font parfois mention - une simple mention - de l'ONU, du Conseil de l'Europe, du Parle. ment de Strasbourg. Mais on dirait que notre pays n'est pas concerné par ces institutions, que notre Confédération, vieille de sept 'siècles, durera sept autres siècles encore, qu'il n 'y a donc pas de problèmes pour nous ... C'est plus que de l'illusion, c'est de la sottise, le refus d'ouvrir les yeux sur la réalité.

Enseignants, c'est pour nous un devoir de connaître le problème qui se pose à l'Europe, de nous documenter sur la question, d'en parler à nos grands élèves.

Les lignes qui suivent pourraient servir de chapitre terminal à un COurs d'instruction civique à l'usage des maîtres; pour les élèves, il sera facile d'en faire un résumé.

Précisons encore qu'en parlant Europe, il s'agira toujours de l'Europe occidentale. L'URSS et ses satellite,s se sont coupés de cette Europe par le «Rideau de fer» et ne semblent pas disposés, pour le moment, à collaborer à la construction d'une Europe unie, sinon sous leur direction et selon leur optique.

1. L'EUROPE ACTUELLE, DIVISÉE PAR DES FRONTIÈRES SOU. VENT ARTIFICIELLES, PARALYSÉE PAR SES NATIONALISMES ET PAR SES TRADITIONS POLITIQUES, EST VOUÉE A L'lM. PUISSANCE

S'étendant sur 3,5 millions de km2, peuplée de 320 millions d'habitants, l'Europe occidentale n'est plus qu'une expression géographique groupant une vingtaine d'Etats, de races, de langues, de religions, d'intérêts politi­ques et économiques différents.

Si elle était unie politiquement, l'Europe constituerait un important facteur d'équilibre et de paix face à l'URSS et à ses .satellites (280 millions d'habitants), face à l'Amérique et face au Tiers-Monde.

Divisée, déchirée (2 fois en 25 ans) par des antagonismes rivaux, elle est en train d'être «occupée» économiquement, au risque de l'être un jour territorialement.

Sur divers plans, l'Europe actuelle des Etats nations n'est plus viable: 2

Sur le plan politique, administratif et social a) L s parlements sont paralysés par la lutte des partis, /

e par la puissance des grands trusts econo-miques, , .. par la pression de la rue et de lopmlOn.

L décisions gouvernementales échappent au contrôle dé!ll0cratique. es blèmes sont trop complexes et posés à une trop grande echelle pour Les pro. .

. téresser vraIment le CItoyen. ID Même en Suisse, Referendum et Ini~iat.ive sont . faussés: o?- ~e~a~de au . de prendre parti, non sur des pnnclpes, maIS sur des mterets econo-CItoyen d· t .

miques, lesquels sont forcément lVergen s... d d ., 1 d . . L' pareil administratif dans l·a plupart des Etats , ate u Siec e ermer,

. t '~~modé inadapté au~ réalité·s sociologiques d'aujourd'hui. Il es, /, D / t e ts

Exemple. La Révolution et Napoleon. donnerent a~x epar em,.n . une superficie telle que le Préfet pUIsse se rendre a cheval en n Im-

françaiS . h f 1· l " . r orte quel Heu du Département -et revemr .a~ c e. - leu e meme JOu :.. "

p 170 ans plus tard, ces divisions admImstratIves sont ~ncore les memes. TI a en France 24 000 communes de moins de 500 habItants. LZs structures sont les mêmes pour les régions désertées que pour les

agglomérations à croissance rapide. . . / Sur le plan politico-militaire, la faib.lesse de l'Europe dI'Vlsee est, lamen­

t ble Les preuves se multiplient: affaIre de Suez en 1956, so~levement te l~ Hongrie, démêlés de la Grande-Bretagne avec la RhodéSIe, guerre israëlo-arabe de juin 67 ...

Que peuvent la France seule, l'Angleterre seule, l'Allemagne seule dans ces conflits extérieurs? Rien.

b) Sur le plan économique

L'Europe est en train d'être «occupée» par les USA comme le sont sans doute les «satellites» par l'URSS.

Au cours des dix dernières années, plus de 2000 sociétés ,amér~c~ines se sont installées en Europe, représentant un investissement de 6 a 7 mIllIards de dollars.

Le 1/3 de ces fin~es ont leur propre .usine de producti~n. Pour les deu.x autres tiers , i,l ·s'agit de contrats de fuslOn,. de ,collaboratIOn ou de partI: cipation avec des firmes européenne~, maIS ou ~es USA ont tend~~ce. ~ dominer, tant par l'importance des oapItaux engages que par la supenonte de leur organisation technique. '. Dans le classement des 64 plus importantes industries du monde, l'Eu­rope ne peut -aligner que 15 firmes et la première firme européenne (Volks-wagen) ne se place qu'à la 34e place (1964). .

Ce n'est pas seulement dans la conq~ête s~atiale, d~ns l'éle~tromque ou dans la physique nucléaire que l'Aménque Vient en tete, maIS dans tous

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les secteurs vitaux: industrie automobile, pétrolière, chi,mique, sidérurgique alimentaire etc. '

Les chiffres d'affaires de deux firmes concurrentes sont parfois dans le rapport de 1 à 10 (General Motor: 15 milliards de doHars - VOlks. wagen: 1,6). On a calculé que si General Motor distribuait gratuitement toute sa pToduction annuelle de voitures Opel, soit 570 000 voitures, elle n'en réaliseTait pas moins un bénéfice net supérieur à un milliard de dollars

Quelle firme européenne, et même quel Etat européen pourrait en fai;~ autant?

Industriels et économistes se rendent parfaitement compte de cette «invasion» américaine et leurs conclusions sont toujours les mêmes: aucun Etat européen n'est assez fort pour relever le défi américain; seule une Eu. rope communautaire, ayant supprimé ses frontières politiques et adopté un programme économique d'ensemble, pourra le faire avec succès.

c) sur le plan de la RECHERCHE scientifique et technologique

Sur ce plan, l'Europe est en position si mauvai-se qu'elle ne peut honnê. tement accepter le match!

Et d'abord, les sommes consacrées à la Recherche sont trop limitées. Pour la seule année 67, les USA ont consacré 21 milliards de dollars

à la Recherche; la France, 1,2 milliard; la Suisse, quelque 200 millions de francs.

Il y a plus de chercheurs aux USA que dans toute l'Europe occidentale. On estime que dans 10 ans, le nombre des chercheurs scientifiques aux

USA dépassera celui des paysans! D'autre part, les efforts de l'Europe sont trop dispersés. Chaque Etat, chaque Université a ses objectifs particuliers. Il manque

une politique d'ensemble.

L'Amérique a mis au point un attelage étroit entre le Gouvernement les Universités et les grandes Entreprises pour la Recherche et le Dévelop~ pement qui laisse bien loin l'organisation de n'importe quel pays d'Europe. Tout au sommet, le Conseil Scientifique et Technique du Président coiffe l'organisation; ce Conseil compte 200 personnes; les décisions sont prises par un Comité exécutif de 18 savants et ingénieurs qui se réunis-sent en moyenne deux fois par mois.

Deux conséquences résultent en Europe de cette faiblesse et de cette dispersion:

- les progrès technologiques sont beaucoup plus lents qu'en Amérique. En Europe, l'intervalle qui sépare une découverte scientifique de son

application industrielle est long:

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40 ans pour le moteur à explosion, 25 ans pour le téléphone.

Aux USA, 2 ou 3 ans suffisent, parfois quelques mois.

A preuve: le 90 % des produits pharmaceutiques vendus en 1968 étaient '1 d' , . connus 1 y a IX ans.

111 f' , d h h . f . Il règne aujourd'hui aux USA une levre e rec erc e qUI mt songer , la ({fièvre de l'or» des années 1900. a Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Il sections scientifiques ouvelles ont vu le jour dans les Universités américaines.

: l'exode des cerveaux appauvrit sérieusement l'Europe occidentale. Chaque -année, l'Europe p~r~ 5000. -savants, ingéni~~rs,. techniciens,

médecins qui partent pour l'Amenque 1 -SOlt 10 % de 'son ehte mtellectuelle. Les rai-sons de cette fuite de la matière grise sont claires: paie supé­

rieure, plus grandes libertés, indépendance politique, nouvelles possibi­lités de recherches, une seule langue ...

La Suisse est un des pays les plus touchés par cet exode des cerveaux: un ingénieur sur cinq, un scientifique (math, physique, chimie, géologie) sur dix.

D'autre part, 100 000 étudiants étrangers fréquentent les universités américaines, dont beaucoup - la majorité probablement - resteront dans le pays.

En matière de recherche scientifique, seule l'URSS peut concurrencer les USA.

Encore une fois, que peut l'Allemagne seule, l'Angleterre seule, la France seule?

d) sur le plan de l'Aide au Tiers-Monde

Le Tiers-Monde représente le 70 % de la population du globe et les 3/4 de cette population ne mange pas à sa faim.

L'urgence pour les pays riches d'aider le Tiers-Monde ne se discute plus. Mais il y a la manière de le faire ... Telle qu'elle se pratique actuellement, cette aide au Tiers-Monde est

- très insuffisante Depuis 1960, les pays d'Europe ont promis de -consacrer 1 % de leur

revenu national au TM (Suisse 1967: 0,8 0/0' dont les 4/5 sont des -capitaux privés).

Cela représente 10 à Il milliards de doHars par an ... Il faudrait un minimum de 100 milliards.

- presque totalement inopérante parce que pas du tout concertée. Chaque Etat agit à sa guise; l'aide est tellement dispersée ... c'est du «saupoudrage».

Et souvent du gaspillage: les organes de distribution se servent d'abord, ils manquent de pouvoirs politiques, corruption chez les personnages influents,

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folies dans certaines constructions présiden~ 'tielles; tournées de grands ducs, voyages,' détourne~ ment des fonds à des fins militaires, etc.

Il faudrait une action d'envergure, à grande écheIrle, sur des bases réa~ listes 'et rationnelles, avec le maximum de chances d'efficacité ...

D'où l,a nécessité ' d'une a~tion concertée «européenne».

. . 2. LES INSTITUTIONS ACTUELLES DE L'EUROPE COMMUNAU.

TAIRE .

Dès 1945, ' de nombreux mouvements fédéralistes se sont fondés dans tous les pays occidentaux, dans le cadre des partis politiques ou hors partis.

En 1948, le CONGRÈS EUROPÉEN de LA HAYE, présidé par W. Churchill et groupant 800 délégués (dont 200 parlementaires et 60 ministres ou anciens minïstr-es) a eu un retentissement considérable.

Dès l'année suivante commencent à être mis en place les organismes de la future Europe communautaire.

INSTITUTIONS POLITIQUES

1. Le Conseil de l'Europe, à Strasbourg sorte de gouvernement exécutif provisoire, comprend les ministres des Affaires étrangères des 18 pays membres, se réunit deux fois par an. Son Secrétariat permanent compte 500 personnes (budget annuel: environ 30 millions .de francs suisses).

2. L'Assemblée Consultative ou Parlement européen

compte 147 représentants (Suisse: 6 représentants) trois sessions d'une semaine par an son rôle est strictement consultatif. Ces deux institutions ne sont qu'une étape provisoire, en attendant le

transfert définitif de la souveraineté à un vrai gouvernement fédéral; elles manquent de pouvoirs effectifs, mais préparent cep'endant le terrain à une Europe fédérée par des Accords et des Conventions 1 entre pays (une cin~ quantaine déjà) tendant à supprimer peu à peu les obstacles à l'unification.

INSTITUTIONS ÉCONOMIQUES

La CECA ou Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier fondée en 1950 par Jean Monnet et Robert Schumann (Traité de Paris).

1 Conventions sur l'Arbitrage pacifique, sur l'Entraide judiciaire, sur l'Extradition, sur les Brevets d'invention, sur les Réfugiés, sur l'Assistance sociale, sur la Banque européenne du sang, sur les visas, sur la police routière, etc.

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La CEE ou Marché commun (Communauté Européenne Economique) fondée en 1957 par le Traité de Rome groupant 6 pays: France, Allemagne, Italie, Belgique, Hollande, Luxem­bourg avec 185 millions d'habitants. Face à la CEE, l'AELE: (Association Européenne de Libre Echange).

L'EURATOM (Association européenne pour l'utilisation nucléaire) fondé également par le Traité de Rome.

L'OCDE ou Organis'ation de Coopération et -de Développement Econo­rniques

depuis 1961. Depuis 1967, CECA, CEE <et EURATOM ont un Comité exécutif commun

(présidé par M. Jean Rey).

INSTITUTIONS CIVIQUES, CULTURELLES, PROFESSIONNELLES

Le Comité d',action pour les Etats-Unis d'Europe fondé en 1955, actuellement présidé par M. Jean Monnet, reste l'organe le plus dynamique qui coiffe leSl autres: organisations, en octobre 1968, les 3 partis anglaü, y ont adhéré.

La CCC (Comité de Coopération Culturelle) fondé en 1962 englobe 20 pays, dont le Vatican et l'Espagne veille à 1a protection et à l'enrichL;sement du patrimoine culturel eu­ropéen.

L'Union Paneuropéenne qui voudrait indure l'URSS dans l'Union. L'AEDE (Association Européenne des E~lseignants), 1956 - 12 pays - 25 000

membres Les Centres de formation comme:

- le ClFE (Centre international de formation européenne) qui organi'Sestages et séminaires sur l'Europe

- les Instituts d'Etudes européennes, universitaires ou non, à Bruges, Nice, Fontainebleau, Genève, Lausanne, Turin, Aoste, etc.

- les Maisons de l'Europe (accueil, hébergement, stages) - les Ecoles Européennes intergouvernementales de Luxembourg 1,

Bruxelles, Varèse, Mol, Karlsruhe, etc. groupant actuellement 7000 élèves.

- la «Journée Européenne des Ecoles».

1 La première école européenne intergouvernementale fut créée à Luxembourg "en 1953 pour les enfants des fonctionnaires de la CECA. Elle compte actuellement 1600 élèves, instruits en 4 langues de l'école maternelle au baccalauréat. Il y a une heure quotidienne de seconde langue, dès l'école maternelle. En 1959 eut lieu la 1re session ou «baccalauréat européen» reconnu officiellement par les 6 pays du Marché commun.

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Les Associations avec Conférences périodiques: Conférence périodique des Transports, de l'Aviation civile, des ~ouvoirs locaux, des Communes d'Europe, des juristes, des recteurs d'Umversités, des journalistes etc.

L'Europa-Union (Allemagiie-Autri'che-Suisse) Une place à part est à donner à l'OFFICE FRANCO-ALLEMAND

POUR LA JEUNESSE, (prélude à un Office 'européen pour la Jeunesse) créé en 1963 par de Gaulle et Adenauer. Budget: 50 mi1lions de francs. EnJ968, cet Office a organisé 35 000 rencontres, voyages, camps en commun, echan~ ges, touchant près de 2 millions de jeunes.

3. LES DIFFÉRENTES SOLUTIONS POLITIQUES D'UNE EUROPE COMMUNAUTAIRE

a) L'Europe des Etats-Nations

C'est la Isolution de prime abord la plus facile. Chaque Etat garderait ses frontières actuelles, son système politique, 'son administrati0l!' On. uni­fierait les monnaies les tarifs postaux et ferroviaires, on -suppnmeraIt les douanes: libre circuiation des biens et des personnes (main-d'œuvre).

Un organisme central coifferait les 25 Etats actuels avec des pouvoirs plus ou moins étendus. C'est l'idée défendue par l'l!nion ~ane~ropéenne et par le Général de Gaulle: une Europe allant de 1 At1antlqu~ a .1 Oural, avec également l'URSS et ses satellites. En somme, une ConfederatIOn plu­tôt qu'un Etat fédératif.

La grande majorité des Fédéralistes rejettent ce projet ~ui p~étue­rait les rivalités nationales et ne réalis,erait guère la Communaute europeenne. On pourrait tout au plus l'envis'ager comme une solution trlansitoire, en attendant la mise en place d'un vrai Gouvernement fédéral.

b) L'Europe des ethnies

Par «ethnies» i'l flaut entendre une communauté cons dente dont les membres sont liés par la race, la ,langue, la culture. Les Bretons, les Basques, les Allemands, les Slaves sont des ethnies.

Construire l'Europe sur cette base semble présenter de gr'~ves diffic.ul~és: inégalités entre les ethmes, les unes étant de quelques centames de illll~ers d'habitants, les autres de cent millions: danger d'étouffement pour les petItes minorités, crainte d'un nouveau racisme ...

c) L'Europe de·s Régions

Une solution qui recueille de plus en plus l'adhésion générale est celle de créer l'Europe en partant d'une unité de géographie économique: la «région».

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On pourrait définir la région: zone de rayonnement d'un centre écono­mique moderne particulièrement dynamique.

La région déborderait les frontières politiques, linguistiques, religieuses. Telle contrée pourrait appartenir à la région X par son économie et à la région y par sa culture. L'Europe serait couverte de cercles, de surface à peu près égale, mais se recouvrant partiellement (théorie des ensembles).

Ainsi la région de Genève comprendrait tout le bassin du Léman: Haute Savoie, Ain, une partie de Vaud, le Valais.

La Région de Bâle engloberait la Haute Alsace, une partie de ,la Forêt Noire, le Jura bernois (solution au problème jurassien), une partie de So­leure et d'Argovie.

pour éviter un morcellement exagéré, la Région aurait une étendue assez considérable, avec une population de 1 à 5 millions d'habitants.

Ainsi tout le littoral français de la Méditerranée formerait une seule région avec ~arseille comme centre économique. Anvers et Rotterdam, loin de 'se faire la guerre, deviendraient les deux poumons d'une région particulièrement dynamique.

Unité économique, la Région deviendrait aussi l'unité politique et admi­nistrative de la future Fédération européenne. On dirait l'Europe des cent régions, comme on dit la Suisse des 22 cantons.

La réalisation de cette Europe des Régions poseTait certes des problèmes, mais ces problèmes ne sont pas insolubles . Ce serait la fin de ces nationalismes exaspérés qui, jusqu'à un certain point, ont contribué jadis à la grandeur de l'Europe, mai,s qui sont aujourd'hui un ferment de ruines.

4. CONCLUSIONS PÉDAGOGIQUES

On conçoit qu'un tel bouleversement de lIa carte européenne ne se fera pas sans une longue préparation des esprits. C'est aux enseignants qu'il appar­tient de forger l'opinion des futurs citoyens.

a) Il montreront que l'Europe s'est faite et défaite sans cesse au cours des siècles, que chaque conflit important a modifié la carte du monde occi­dental, que la situation politique actuelle n'est ni la meilleure ni la défi-nitive... .

b) Ils se rappelleront que si les mots «fixent» les idées pour longtemps les réalités cachées sous les mots sont mouvantes et changeantes... ' Ils se méfieront d'un vocabulaire plus briUant que vrai: «La France éternelle» de Barrès, de Mauriac et de Gaulle; «La Suisse, championne de la liberté, la démocratie à l'état pur» ...

c) Dans/ notre pays notamment, la stabilité des institutions politiques, les consequences heureuses de la neutralité dans le pas'sé, pourraient nous endormir dans l'illusion que rien ne doit changer, alors que toute l'Europe

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bouge autour de nous. Si notre formule politique a été dans le passé et demeure dans l'immédiat une formule heureuse, ne préjugeons pas de l'avenir. Montrons à nos élèves le bien-fondé de nos institutions cantonales et nationales, mettons-les en garde contre les idéologies extrêmes, tant de droite que de gauche, mais préparons-les aussi à l'éventualité de certains changements, dans le oadre d'une Europe entièrement nOUvelle.

d) Les jeunes sont plus acquis que nous, hommes de 1930, à l'idée d'une Europe sans frontières, dans laquelle chacun 'se sentirait citoyen européen à part entière, où ~l pourrait voyager de Gibraltar au Cap Nord sans complications administratives, où les différentes cultures, jalousement conservées, ne seraient ni rivales ni opposées, mars complémentaires.

e) C'est dans l'renseignement de la Géographie, de l'Histoire et de l'Instruc_ tion civique que peut et doit 'se faire cette préparation des esprits. C'est aussi dans l'enseignement de la langue materne1le, étude des auteurs et explications des textes. Nos livres de lectures et de morceaux choisis surtout au degré primaire, ont été composés selon une optique très na~ tionale, voire très cantonale! Ils devront s'ouvrir aux grands espaces et donner à l'enfant le sentiment de son appartenance à l'Europe, à une Europe unie dans sa diversité, riche d'une incomparable culture ... On a réalisé l'unité du charbon, de l'acier, de l'atome: pourquoi pas celle des esprits et des cœurs?

5. LES ÉTATS-UNIS D'EUROPE SERONT-ILS POUR DEMAIN?

On aurait pu le croire en 1948, au lendemain du Congrès de La Haye. Hélas! l'enthousiasme fut prématuré et il ne manque pas de prophètes au­jourd'hui pour annoncer, au nom de leur pessimisme ou de leur intérêt personnel, que l'Europe ne se fera jamais.

En réalité, c'est sur le seul terrain politique qu'un certain pessimisme pourrait se justifier. La Grande-Bretagne a hésité longtemps, de Gaulle a paru s'opposer; dans tous les pays, les partis communistes ont combattu ouvertement le mouvement: dès lors on a piétiné sur pLace, malgré les efforts des Schumann, Adenauer, Gasperi, Spaak, Monnet, Rey et autres promo­teurs. Aussi est-ce sur le terrain économique que ces derniers ont porté leur action. Un succès prometteur les a récompensés (Marché commun, CECA etc). La concentration économique, l'osmose industrielle s'étendent de plus en plus. On espère que l'Economie finira par convaincre la Politi­que. Combien de temps faudra-t-il? Vingt ans peut-être, à moins qu'un événement extérieur, russe ou chinois, ne vienne hâter le processus d'inté­gration et d'unification.

Dans cette attente, un vaste champ reste ouvert aux enseignants sur le plan de l'éducation et de la culture. Si chacun apportait sa petite pierre, l'Europe serait plus vite construite.

E. Claret

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Après Genève (Nous empruntons ce qui suit au bulletin «Math-Ecole» No 36).

DeuX maîtres du cours de Genève (été 1968) ont bien voulu entretenir les lecteurs de Math-Ecole sur les thèmes qui, au collège de Budé, avaient suscité des remarques particulièrement importantes; ce sont Madame Yvonne Savioz et Monsieur Roger Dyens.

A propos du nombre Le cours de mathématique, section enfantine, a é.té envisagé et vécu

dans un esprit d'échanges et de recherche. Nos mises en commun nous ont révélé la similitude de nos problèmes quant à l'enseignement mathéma­tique chez les petits. L'enfant de 5 à 7 ans, qu'il soit belge, français ou suisse, est le même dans son évolution psychologique, dans son comporte­ment vis-à-vis du nombre, dans le . développement du processus mental qui l'amène au pouvoir d'opérer. En conséquence, c'est moins la question du «programme à parcourir» qui nous a préoccupées durant ces deux semaines, que la recherche de «la manière de donner une certaine culture mathéma­tique» à nos enfants, à la lumière des données fournies par la psychologie. Nous avons découvert ensemble les multiples situations qui, en classe, d'une manière lointaine mais certaine, préparent l'acquisition des concepts de base tels: l'invariance, la sériation, le nombre, la numération, etc.

Tout d'abord, nous avons essayé de «situer» l'enfant lors de son entrée à l'école en tenant compte de ses connaissances plus ou moins étendues. Cet enfant que nous considérons comme tout neuf, a déjà, en lui, toute une richesse d'acquisitions. Notre premier travail est de le rendre conscient de cela.

Serge, 5 ans, par exemple, a reçu trois billes. Il les tient précieusement dans le creux de sa main. Serge a déjà une première notion du nombre. Quand on lui demande: «Montre 3», ou bien il lève 3 doigts, ou bien il groupe 3 objets. Il faudra compléter cela et amener Serge à la véritable connaissance du nombre trois qui est celle de 3 comme propriété d'une classe, la classe du «trois».

Un problème qui nous a beaucoup préoccupées a été celui de la manière d'organiser en classe le contrôle de la notion de conservation.

Il y a, évidemment, l'examen type où l'enfant se trouve seul avec la maî­tresse. Cette situation est difficilement réalisable dans une classe de 30 enfants de 5 et 6 ans.

Je pense alors, que la maîtresse doit s'ingénier à trouver dans la vie de la classe des situations diverses où cette notion de conservation peut être ··contrôlée. Cette analyse paraîtra ainsi moins artificielle et les situations exploitées étant très différentes l'enfant en tirera le plus grand avantage.

D'autre part, le côté occasionnel et pratique de l'exercice favorisera, stimulera même le raisonnement. Les situations concrètes de vie constituent toujours les motivations les plus puissantes.

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Chantal et Sabine ont apporté pour leur récréation un «cornet» contenant quelques cacahuètes.

Je prends les deux enfants près de moi avec leur précieux j «dix heures». Trois autres enfants se sont joints à nous. Je voudrais bien savoir, leur dis-je, laquelle des deux mamans a donné plus de cacahuètes à sa petite fille. Tout de suite les enfants entrent dans le jeu.

- Chantal, verse tes cacahuètes sur la table. Et toi, Sabine aussi. Peut-on savoir s'il y en a la «même chose» dans les 2 tas?

- Sabine: oui, en les comptant mais maman dit que je ne compte pas juste.

- Alors, comment faire? - Il faudrait voir avec les yeux, me dit Chantal. - D'accord, montre-le moi. Voici comment Chantal a disposé ses cacahuètes:

A

Sabine l'a aussitôt imitée.

B @~~ © ~) @ (~ @ @ W' r:i~ ~~ t:\ 0 t:\~ ~~ @ @ ~ '-' ~~ '-~ ~Jy

- Et alors, que vois-tu Chantal? - Sabine en a plus que moi. - C'est vrai? Combien en plus? (4). - As-tu compté les cacahuètes? - Non. - Alors, comment sais-tu que Sabine en a 4 de plus? Explique. - Et Chantal? - Elle en a moins. - Combien en moins? Les enfants ont unanimement répondu: zéro. J'ai essayé d'insister un peu

en reposant la question. Rien à faire. J'avais le sentiment inconfortable d'arracher de la branche un fruit mal mûr. C'était regrettable.

- Pourrait-on placer les cacahuètes autrement? Les enfants ont placé les cacahuètes par groupes de 2, de 4, puis sur

une ligne. L'occasion était trop belle pour ne pas poursuivre ..

C @ Q~ ~) ~

~) ~ @) ~)

~ ~) (t ~) ~ @ C-. ..... (.y ~)

t;;:J

@ @ ~) Q~ 0' ~ Q~ ~) ~

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Nous abordons ensuite le partage de la différence. Sabine a 4 cacahuètes de plus que Chantal.

_ Montre-les moi Sabine. -_ Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que vous en ayez «la même

chose»? / , 1re solution proposee: donner les 4 cacahuetes en plus à la maîtresse. _ pourrait-on faire autrement? _ Sabine: en donner encore 4 à Chantal. _ Nous n'en avons pas. _ Eh bien! j'en apporterai cet après-midi. _ Il faut qu'on s'arrange maintenant. Qui a une idée? Patrick qui avait suivi les opérations, sans en avoir l'air, suggère tout

à coup, que Sabine donne 2 cacahuètes à Chantal. _ Ça, c'est une bonne idée, dirent les enfants. _ Et maintenant, que voyez-vous? _ Chantal et Sabine ont «la même chose» de cacahuètes.

* * * Voici un autre exemple, pris sur le vif, relatif à la notion de conser-

vation. Brigitte, dont la mère est coiffeuse, avait apporté en classe, une série

de ravissantes petites bouteilles. V oici les bouteilles.

A

11111111 III!!!!:

Après avoir manifesté beaucoup d'intérêt pour le bien de Brigitte, je l'interroge.

- Est-ce que chaque bouteille a son bouchon? - Oui. - y a-t-il «la même chose» de bouchons que de bouteilles? - Oui. - Pourquoi? - Parce que le bouchon est vissé sur la bouteille. . - Enlève les bouchons et place-les devant chaque bouteIlle. - Et maintenant, y a-t-il «la même chose» de bouchons que de bou-

teilles? - Oui. Pourquoi? - Parce que le bouchon est juste devant la bouteille. Je déplace un bouchon à droite.

B

........ i~~~~~~~ mill!! I!!IIIII ........ 11111111 III!IIII

........ ........ ........ ........ .... .... . .......

- Et maintenant, y a-t-il toujours autant de bouchons que de bou, teUles?

- Non. - Pourquoi? - Il Y a un bouchon en plus, là. (Brigitte montre du doigt le bouchon

déplacé). - Remets le bouchon à sa place. Et maintenant, y a-t-il autant de

bouchons que de bouteilles? - Oui. - Pourquoi? J'essaie de déplacer 2 bouteilles à droite. Le trouble de Brigitte grandit avec les différences dans les situations

perceptives. Pour terminer je lui demande: - Que penses-tu qu'il y ait de plus? de·s bouchons ou des bouteilles? - Des bouteilles. - Alors, si tu voulais boucher les bouteilles, aurais-tu assez de bou-

chons? - Oui, si tu permets de prendre les bouchons qui sont là. (Elle montre

les bouchons qui ne sont pas en correspondance avec les bouteilles). C'est cela, la maturation d'un enfant: un long cheminement où le oui

succède au non, où l'affirmation d'hier devient négation de demain. Mise de­vant un problème pratique, Brigitte semble avoir compris. Elle est cependant encore incapable de saisir «qu'un nombre ne change pas quelle que soit la configuration des unités qui le composent» .

Lorsque les enfants ont compris, ils expliquent cela de manières très diverses. C'est à la maîtresse de juger la valeur de leurs arguments .

* * * Autre point débattu avec mes collègues: la manière de poser les questions Si les questions doivent guider la recherche de l'enfant, eUes seront

rares et opportunes. Ne pas entraver, par un interrogatoire «serré» , un rai­sonnement qui aurait besoin de silence pour se construire!

Remarque sur l'heureux emploi d'un moyen d'enseignement: le tableau noir horizontal

Nos petits, pourront poser sur ce tableau, les objets ou les images des objets qu'ils utiliseront pour tracer des relations, reconstituer des ensembles, établir des bijections.

Un exemple: découverte de la bijection. Les enfants avaient posé sur le tableau horizontal, des images d'animaux

et d'autres images représentant les maisons de ces animaux.

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Ensemble A: les animaux. Ensemble B: les maisons. - Pensez-vous qu'il y ait autant d'animaux que de maisons?

B.V. No 5, janvier 1969

Questionnaire pour 'enseignement de la circula ion rOll ière à 'école

1. Pierre et Paul cheminent dans une rue sans trottoir. Pierre est à l'ex­trême droite et P'aul à l'extrême gauche. Dites ce qui n'est pas correct et pourquoi.

2. On dit que dans les localités, il faut traverser la rue en trois mouvements. Qu'entend -on exactement?

3. Jean traverse directement la chaussée alors qu'à 60 mètres (30 m.), il existe un passage de sécurité. Est-ce correct? (Re art. 47 /1).

4. Dans une enquête, Pierre déclare avoir traversé la chaussée quand le signal lumineux arrêtant les voitures l'en avait autorisé. Il dit que le feu bleu, au milieu des 3 signaux, était allumé. Quelles erreurs com­met-il?

5. A un carrefour, le signal rouge est allumé. Un agent fait signe de tra­verser. Que faites-vous? Pourquoi? .(ORC art. 47/6).

6. Un gendarme, le coude collé au corps, agite ' verticalement l'avant­bras, main horizontale. Que signifie ce geste?

7. Une route n'est bordée que d'un seul trottoir. Ai-je le droit de cheminer sur la route si le trottoir n'est pas du côté de mon sens de marche? LCR art. 49) .

8. Paul se rend à pied, de A à B, sur la route oantonale. Il fait nuit. Il circule à l'exûrême droite et porte une paire de skis sur son épaule gauche. Paul commet-il des erreurs? (LCR art. 49/1).

9. Même cas (de jour et de nuit) mais pour une classe de 40 élèves. Quelles dispositions pre:ndre? (ORC art. 49/1 et 3).

10. Le bord gauche de la chaussée est obstrué par une fourNe. Jean 'sachant qu'il doit marcher à gauche, observe les conseNs reçus et lo~ge cette fouille. Jean a-t-il bien retenu la leçon? (ORC art. 46f) .

Il. ~u~di ~atin, un étudiant achète la Tribune au kiosque. Sur le trottoir, il s arrete, mange une banane, jette la pelure, puis ouvre son journal et traverse la chaussée en lisant. Son comportement est-iil répréhensible? Si oui, pourquoi?

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Louis n'admet pas que les voitU1~~s soi~nt, sal~s .. Po/ur. éduq~er Un chauffeur dont le véhicule est pOUSSIereux a l exces, 11 ecnt de lmdex, sur le capot arrière: «Lave-moi». Est-ce un blâme? Quelle est la forme: a) d'un signal d'interdiction

b) d'un signal de danger. . c) d'un signal de prescnptlOn.

Décrivez le signal: «Interdiction générale de circuler». Décrivez le signal: «Sens unique». Décrivez le signal: «Sens interdit». Décrivez le signal: «Interdiction de croiser». Décrivez le signal: «Descente dangereuse». Sur la chaussée, comment est indiquée une interdiction de parquer? Pourquoi met-on un chiffon rouge à l'arrière ,du charg~ment d'un véhicule transportant du matériel très long et des quel depassement doit-on le faire? (ORC art. 58/2). Dans l'année, à quelle date devez-vous au plus tard, changer la plaque de votre bicyclette? (R. 15 mai). Est-ce autorisé de circuler à bicyclette sur un trottoir. Si oui, comment, (ORC a:rt. 41/2). Vous roulez à bicyclette en transportant un outil de 1 m. 20 placé en travers sur le porte-bagages. Est-ce admis? (ORC art. 42/2). A un carrefour où la circulation est réglée pa~ ?es signat;tx lumineux, une colonne de voitures est arrêtée. En quahte de cyclIste, pouvez­vous devancer cette colonne. Si oui, comment? (ORC art. 42/3). Un cycliste peut-il cNculer de front avec un cyclomotoriste? (ORC art. 43/2 et 3). Dans quelles circonstances les cyclistes doivent-ils circuler à la file? (ORC mi. 43). Un cycliste circule en tenant le guidon de l~ main d!oite et, de la gauche, il tire un petit char. Est-ce permIS? ExplIquez-vous (ORC art. 71/1). Dès quel âge êtes-vous autorisé à circuler à bicyclette? (LCR art. 1~). Il pleut; un cycliste roule en tenant un parapluie ouvert dans sa mam gauche. Commet-il une infraction? (ORC art. 42/2). . . Votre frère de 8 ans 'a pris la bicyclette de votre père. Il cIrcule ~SSlS sur la barre et mains dans les poches. Quelles fautes commet-hl et pourquoi? (ORC art. 3/3 et 42/1). / A quelles conditions pouvez-vous prendre un passager sur votre velo? (ORC art. 63/3). Avez-vous le droit de transporter des personnes sur une remorque de bicyclette? (ORC art. 63/4).

B.V. No 5, janvier 1969

33. Quelles dimensions-, chargement compris, sont autorisées pour une remorque de cycle et quel peut en être le poids maximum? (ORC art. 69/2-3 ).

34. Est-ce permis d'avoir un cyclomoteur avec un avertisseur-klaxon, un siège de motocycle et des repose-pieds? Détaillez votre réponse.

35. Décrivez la plaque d'un cyclomoteur. 36. A quelles conditions pouvez-vous circuler à cyclomoteur. Pouvez-vous

prendre un passager?

37. Quelle est la vitesse autorisée pour un cyclomoteur? (Rép. 30 km./h. sauf dans une descente, moteur coupé).

38. Les cyclomoteurs peuvent-ils circuler de front, à côté d'un motocycle ou d'un cycle? (ORC art. 43/2-3).

39. Vous circulez en ayant suspendu votre serviette et un sac à commis­sions au guidon de votre bi'cyclette (de votre cyclomoteur). Vous avez 15 ans et, pour rendre service, vous avez pris, sur le porte-bagages, un garçonnet de 8 ans. Qu'est-ce qui n'est pas correct et pourquoi? (ORC art. 63 /3).

40. Il fait nuit; vous attendez votre ami devant sa maison. Comme il tarde à venir, vous actionnez intensément ~e signal avertisseur de votre bi­cyclette. Est-ce correct? - Dites quand il est judicieux de faire usage du signal acoustique. (LCR art. 40 et ORC art. 29).

41. Un motocycliste peut-il dépasser une colonne à l"arrêt? (LCR art. 47).

42. Vous voyez passer deux motocyclistes dont l'un circule avec un véhi­cule muni de plaques jaunes et l'autre avec un véhicule porvant une plaque blanche. De quels véhicules s'agit-il et pourquoi cette différence?

43. Vous êtes élève-conducteur d'un motocycle. A quelle condition pouvez­vous transporter un passager? (ORC art. 27/3).

44. De quelle autorité émane la LCR? Et les ordonnances d'exécution?

45. Un conduoteur de voiture automobi'le servant au transport profes'sionnel de personnes a-t-il le droit de consommer de l'alcool? (ORC art. 2).

46. Quelle est la vitesse maximum autorisée hors des localités: - pour un c~amion sans remorque - pour un train routier - pour un véhicule agricole - lors d'un remorquage. (ORC art. 5).

47. Quel est le poids maximum admis: - pour un oamion - pour un train routier avec remorque à un essieu - pour un train routier avec remorque à deux ess>Îeux (LCR art. 9/5).

48. Sur une route étroite, deux camions se rencontrent (un camion et une

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B.V. No 5, janvier 1969

automobile); le croisement n'est pas possible. Lequel doit reculer? (ORC art. 9/2). . S ute de montagne un train routIer descend et un autocar

49. ur une ra , Q l 'h' l la pria '1'? t . l'e croisement n'est pas possible. ue ve ICU e 'a . n e ~~~,fl s'agit de deux véhicules de même catégorie? (ORC art. 9/2 et

38/1). . d 20 50. Trois véhicules lourds circulent en ~ard~nt A Ut n~ d2Ism't:an~: lae barri~r'

Devant un pas·sage à niveau, le premIer sarre e a. e et les autres serrent. Quelles fautes commettent les conducteurs et pourquoi? (ORC art. 10/3 et 24/1). ., .. Sur une route à trois voies, avez-vous le drOIt d~ depasser .en utIli·

51. sant la voie extérieure gauche? Et sur une route a quatre VOles, pou· vez-vous utiliser la 3e voie? (ORC art. 11/1). S' d un tournant je dépasse un autre véhicule sans mordre la

52. li~e:s sécurité, est-c~ correct et autorisé? (ORC art. 11/3~., . 53. Comnlent dépassez-vous un véhicule qui s'est mis en preselectIon

pour bifurquer à gauche? (LCR art. 35/.6)., . 54. A un carrefour où la préséiection est slgnal~e3/~0)nzonvalement, peut-on

changer de voie une fois engagé? (ORC art. . , . t ' d? 55. Avant d'effectuer un dépassement, quelles préoautlOns son a pren re.

(ORC art. 10). , . En sortiant d'une place de parc, avez-vous la pri?rité sur les vehIcules

56. venant à votre gauche, sur la route où vous debouchez. Dans quels cas est-ce encore identique? (ORC art. 15/3). Vous êtes arrêté à un oarrefour, oar le si~al est au ;ouge. Une ~mbu.

57. lance avec signaux acoustiques enclanches vous depasse et bruIe le feu rouge. Quelle est votre réaction? (ORC art. 16/1).

58. Si vous effectuez une marche arrière de plus de 10 m., quelles pres· criptions sont à observer? (ORC art. 17/3). .

59. Vous pouvez arrêter votre véhicule à queUe dIstance: - d'une ligne de sécurité - d'une intersection

d'un passage pour piétons . _ d'un panneau indiquant un arrêt des transports pubhos? (ORC art.

18/2). . ,. .. 60. Quelle différence existe-t-il entre un SIgnal d mterdlctlOfi de parquer et

un signal d'interdiction de s'arrêter? . . . 61. Ai-je le droit de parquer ma voiture sur une route pnnclpale:

- à l'extérieur des localités - à l'intérieur des localités (ORC art. 19jb-c).

62. Vous n'avez pas de garage et vous parquez régulièrement votre voiture

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E.V. No 5, janvier 1969

sur la p~ace publique, au même endro~t 'et pour la nuit. La PoUce muni­cipale vous dresse contravention. En a-t-elle Ile droit? (ORC art. 20/2).

63. Quelles précautions doit prendre le conducteur lorsqu'il quitte s'On véhicule? (ORC a:rt. 22).

64. Lors d'une pa11Ile, un conducteur place son signlal de panne à 30 m. devant sa voiture; plus loin, un autre, arrêté au bas d'une côte, l'a placé 2'0 m. à l'arrière de son véhicule et à 30 m. du sommet du dos d'âne. Comment ferrez-vous à leur place? (ORC art. 23)).

65. Un camarade, élève-conducteur de voiture, vous demande de l'accom­pagner. Vous avez votre pennis oatégorie a) depuis 9 mois et vous acceptez. Est-ce autorisé? (LCR art. 15). Est-ce différent s'ill s'agit d'un élève motocycliste et que vous êtes vous-même en possession d'un permis pour moto?

66. Votre frère a placé réglementairement un L blanc sur fond bleu à l'arrière de la voiture de votre père pour S{~iS cour.ses d'apprentissage. L'ayant oublié plusÏ'tmrs foi's, H décide de le fixer définitivement jus­qu'à l'obtention de s'On permi1s. Ce procédé est-il autorisé? (ORC art. 27/1).

67. Dans qu.el cas fait-on usage du signal avertis-seur? (ORC art. 29). 68. Arrêté de nuit, devant un p(l!s'~age à niveau fermé, quels feux utilisez­

vous? (ORC 31/4).

69. En pleine circulation, à quel moment passez-vous des feux de route aux feux de croisement? (ORC art. 31/3).

70. Par brouillard, quels feux pouvez-vous utiliser? (ORC art. 31/2b).

71. Dans un tunnel, même éclairé, queLle disposition est indispensable et quelles manœuvres s'Ont strictement interdites? (ORC art. 39).

72. Dans votre voiture de 5 piaces, vous prenez 3 adultes sur le siège ' ar­rière et 2 'enfants, l'un de 8 et l"autre de 13 ans, à côté de vous sur le siège avant. Est-ce en ordre? (ORC art. 60/1).

73. Vous remarquez qu'un véhicule es<t remorqué a:u moyen d'une chaîne nue de 5 m. de long. Qu"aunez-vous fait à la place du remorqueur? (ORC art. 72/5).

74. Votre père qui est chasseur prend s·es deux chiens dans le coUre de sa voiture. Cela ne vous plaît pas et vous le conseiUez. Que lui pro­posez-vous? (ORC art. 74/6).

..75. On di.t que les véhicules lourds n'ont pas le droit de circuler pendant la nUl't. Pouvez-vous préciser les heures d'interdiction applica:bles à deux périodes distinctes? (ORC art. 91/2). Connais'sez-vous des ex­ceptions? (ORC art. 92/3).

76. Doit-on appeler la police dans tous les accidènts·? (ORC art. 55/2).

B.V. No 5, janvier 1969

77. Quels sont vos devoirs en tant qu'impliqué dan un accident? (LCR art. 51 - aRC art. 55fl et 56/1-2-4). ~

78. La Police peut-elle prendre des sanctions contre ceux qui s'arrêtent sur les lieux d'un accident? (aRC art. 54/3).

79. Dns quelles limites un chargem,ent peut-il dépasser un véhicule vers l'avant et vers l'arrière? (aRC art. 73/3).

80. On dit que la largeur d'un véhicule ne doit pas excéder 2 m. 50. Qu'en est-il pour les chars de foin, de paille, etc.? (aRC art. 64/2).

81. Comment placez-vous vos skis sur le toit de votre voiture? Pourquoi? (pointes vers l'arrière). (aRC art. 58).

82. Dès quel âge et à quelle conditions pouvez-vous conduire un véhicule agricole? (14 ans - examen si règles de circulation au poste de police du secteur).

83. Lors d'un cortège populaire, vous utilisez votre tracteur agricole pour la traction ou le transport d'un char folklorique. Pouvez-vous le faire sans formalité spéciale? (aRC art. 90/3).

84. Que doit faire un conducteur avant de repartir avec son véhicule?

85. Dans une rue, le paroage est autorisé des deux côtés. Est-ce indifférent que vous placiez votre voiture à gauche ou à droite, par rapport à votre sens de marche? (Non, obligatoirement à droite, dans direction de la circulation).

86. Quelle 'sera la distance totale nécess'aire pour arrêter un véhicule qui roule à 90 km./h. sur une route sèche? (Rép. 81 m. voir circ. routière, livre du maître).

87. A 80 km./h., quelle distance 'aurez-vous parcourue avant de freiner, votre temps de réaction étant de une seconde? (Rép. 3m·/sec. X 80110 = 24 m.) (Voir circ. routière, livre du maître FI).

88. Dans quel oas peut-on se croiser à gauche? (aRC art. 13/4). 89. Dans la circulation, comment doit se comporter un conducteur qui

rencontre un obstacle sur la moitié de la chaussée qu'il emprunte? (aRC art. 9/1).

90. Que faut-il faire après lm dépassement? (aRC art. 10/2). 91. Est-il nécessaire d'arrêter le moteur lors d'une courte halte? (ORC

art. 34/2). 92. , Peut-on parquer 'Son véhicule sur le trottoir? (aRC art. 41 /1).

93. Quelqu'un disait qu'avant de partir avec sa voiture, il faisait chauffer pendant 5 minutes, klaxonnait et démarrait. Feriez-vous de même?

94. Quand faut-il changer les pneus d'un véhicule? (Dès que les sculptures n'atteignent plus_l mm. de profondeur).

B.V. No 5, janvier 1969

95. Le permis de conduire provisoire ou permis d'élève peut-il être renou­velé. Si oui, pour quelle durée? CRép. 2 fois pour 6 mois).

96. Un chauffeur se sentant ,ivre lais5e sa voiture au parc et rentre chez lui à bicyclette. Est-il punissable? (LCR art. 91/2).

97. Lors d'un contrôle de police, vous n'êtes pas porteur des permis de conduire et de circulation oubliés à la maison. Etes-vous passible d'une sanction? CLCR art. 99 /3).

98. Dans quel cas le permis de conduire sera-t-il retiré par l'autorité admi­nistrative? CLCR art. 16/3).

99. Quelle est la durée minimum du retrait de permis pour ivresse au volant? Et en cas de récidive dans les 5 ans? (LeR art. 17).

100. Quelle sont les qualités d'un bon usager de la route?

N.-B. - Nous vous rappelons le No 9 de l' «Ecole valaisanne» de mai 1969 qui traite de l'enseignement de la circulation routière à l'école et qui indique les moyens de documentation. Dans les classes de promotion les èlèves de première année doivent répondre aux 40 premières quesÙons et ceux de seconde année à tout le questionnaire. L'enseignement doit aller plus loin, spécialement dans l'étude de la signalisation, des f.acteurs de sécurité, des devoiifs moraux et dans l'analyse des accidents de la route.

Ce questionnaire a été établi dans le but de faciliter la tâche du personnel enseignant qui, après la plupart des questions, trouvera l'article de la loi sur la circulation routière (LCR) ou de l'ordonnance sur les règles de la circulation (aRC) qui traite de h matière.

Marcel Coutaz, off. intI. Police cantonale

N. B. - On peut obtenir la loi sur la circulation routière, l'ordonnance sur les règles de la circulation et l'ordonnance sur la signalisation routière auprès de l'Eco­nomat de l'Etat à Sion (voir bulletin de commande des manuels scolaires, page 6).

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Travaux manuels

Fournitures:

1 calendrier bloc, petit format 1 anneau de rideau (non livré par l'ODIS) 60 à 80 cm. de velours ou de ruban de couleurs, iargeur minimale 3 cm. (non livré par l'ODIS)

- Quelques fleurs séchées ou un motif décoratif (non livré par l'ODIS).

Marche à suivre:

- Glisser le velours dans l'anne-au afin d'obtenir un ree-. tangle double de 40 .sur 3 cm. Au bas de ce rectangle, à quelques centim~tres du bord, fixer le oalendrier. Pour ce faire, entatHer avec un canif les deux épais·seurs de velours, des deux côtés. Passer les lames de métal qui se tTouvent derrière le calendrier à travers ces ouvertures et les retourner. Sur le velours restant, disposer les fleurs à l'endroit désiré.

- Au moyen de fil, de cdIle ou d'une agrafeuse, fixer les motifs.

- Effilocher légèrement le velours pour obtenir de petites fr.anges.

P.-S. - Si l'on utilise un ruban pour confectionner ce calendrier il est nécessaire de coller un caifton entre les deux bandes pour donner plus de rigidi,té à l"ensemble.

Le prix de ce modèle varie suivant les matières pre­mières utilisées.

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La lecture fouillée du • mOIS •. .

LE MATIN EST SERVI

L'aube et un ciel de porridge froid. Les lambeaux de neige mouillée accrochés encore aux angles du toit.

Dans la grande maison pleine de coins et de recoins, toute la famille cherchait refuge contre le froid et le jour naissant, tapie dans l'hibernation du dimanche matin.

Mais Gaylord était insensible au froid. Le jeune Gaylord Pentecost était insensible à presque tout. A peine éveillé, deb0.ut, il piétina un mom~nt son lit. Puis, lassé de l'exercice, i~ remonta son Pyjama autour ,d'une tatlle imaginaire et prit le départ pour une croisade de bonne volonte autour de la maison.

li se rendit chez Grand-Papa. Il fais'ait sombre dans la chambre. Il ouvrit les rideaux.

Le rideaux étaient montés sur des anneaux de cuivre. Quand n'importe qui les tirait, ils faisaient un bruit de oastagnettes. Quand c'értait Gaylord, on aurait dit une collision sUT l'autoroute.

Grand-Papa n'ouvrit même pas les yeux et dit: «Fiche-moi le camp!» Sous les couvertures, Grand-Papa était comme une petite montagne

compacte, bien ronde. Gaylord prit son élan et atterrit au sommet de la montagne.

- Je suis un chevalier, cria-t-il. Toi, tu es mon. destrier. - Je ne suis pas un destrier, dit Grand-Papa. Je ne suis qu'un vieil

homme qui voudrait bien se reposer un peu, si D~eu le veut. Gaylord posa un doigt inquisiteur sur une paupière vénérable. Il la

releva légèrement pour examiner d'un regard pensif l'œil jaune, maléfique. li laissa retomber la paupière.

- Veux-tu que je fasse une tasse de thé? - Oui, à condition que ça te prenne un bout de temps, acquiesça Grand-

Papa. Gaylord mit pied à terre. - y en a pour un clin d'œil, dit-il, plein d'entrain. - Surtout ne te presse pas, répondit Grand-Papa. Gaylord se rendit chez Grand-Tante Marygold. - Veux-tu une tasse de thé? cria-t-il du seuil.

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E.Y. No 5, janvier 1969

Mais Gr and-Tante Marygold avait posé son app31'ei! acoustique avec ses lunettes et ses dents sur la table de chevet, et elle fit la morte, pOUr une fois heureuse de transfonner son infirmité en bénédiction et en havre de grâce.

Gaylord se rendit chez Tante Rose ...

Questionnaire

Eric MALP ASS Le matin est servi

Trad. Anne-Marie Soulac

1. Gaylord a sept ans. Montre-le par qudques expressions du texte. 2. Enumère les raisons que peut avoir un adulte de demeurer au lit le

dimanche matin. 3. Le jeune Gaylord n'est pas disposé à en faire autant. Pour quels motifs? 4. Recherche les diverses activités de Gaylord au cours de s'a «croisade

de bonne volonté». 5. A quelle activité se livre-t-il sitôt éveiilé? Pourquoi? 6. Pourquoi cette activüé ne le satisfait-elle pas pleinement? 7. Gaylord est un petit insensible, nous le savons. Comment sa «cruauté»

se manifeste-t-eHe à l'égard de l'aïeul? (4 réponses possibles). 8. Quelles sont les qualités bien britanniques du grand-père? 9. Pourquoi Gaylord n'in8Ï:ste-t-il pas devant le silence glacé de Grand­

Tante Marygold? 10. La dernière phrase est chargée de sens, avec ses points de suspension.

Que laisse-t-elle supposer? Il. L'envies-tu, ce petit Gaylord? Pourquoi? 12. Malgré ces procédés cavaliers, parvient-il tout de même à se faire

aimer? Comment? 13. Si tu as souri en lisant ce texte, c"est que - veinard! - tu possèdes

un sixième sens: celui de l'humour! Reprenons maintenant ces passages comiques: notre sourire est-il provoqué par: i'exagération - une remarque inattendue - une comparai­son amusante - un contraste - un sous-entendu - une association d'idées saugrenue - une ellips'e - l'extravagance - le ridicule - la supériorité qu'affiche la jeune génération à l'endroit de l'ancienne (ou sa désin­volture).

14. L'humour de !J'auteur est-il un humour: noir - pincé - bon enfant - grave ~ navrant - tendre - inquiétant - sombre - oandide - féroce - ?

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B.Y. No 5, janvier 1969

A. B.

Vocabulail'e

Recherche le sens des mots en oaractères gras.

Un lambeau est un morceau arraché à une étoffe à la chair' c'est un fragment, une partie d'un tout. Récris deux par deux les te~mes sui-vants: guignon - d'étoffe -. lopin - miette - d'un di'scours - strophe - de viande - de phrase - de pam - tesson - d'une armée - branl'ant - chanteau - de chant -, de fromage - quartier - débris - de pain - chicot - bribes - de terr~ - eelat - de m~teur - membre - de bouteille - dè bois - les pièces _ portIOn - de terram - de texte - de route - parcelle - de saucis'se _ tronçon.

C. Un ~oigt peut être plus ou moins propre, certes, mais il est aussi parfo~s moqueur - impératif - vengeur - accusateur - investigateur _ machma!l - perpleX'e - précautionneux - furtif - douteux - martial _ impatient. Complète Comme tu le penses: Il essuie ~ne larme/d'un doigt; ... - Il heurte à la vitre ... - Il trempe dans la creme fouettee ... - Il pomta sur moi ... - Il feuillet~it l'annuaire .. . - Il frappe l~s ~ouches de sa machine à écrire ... - Tu tripotais .ta verrue .. . - Elle leva ~ 1 adresse des coupables ... - Bébé décolle son sparadrap .. . - Il plongeaIt dans son nez ... - Alphonse me suivait, hilare en mon-trant ... ma culotte déchirée - L'agent m'ordonna de trav~rser _

D. Bavardons un peu!

~ite une ~~chine?u un appareil.: acoustique - frigorifique - calori­fIque ~ meteorologI~p.~e - hydr~uhque -. a:s{ron~mique - thermique _ mec.arnque - ort~opedique - optlque - mIcroscopIque - rustique - énig­matlque - humonstique - ... helvétjque!

Rédaction 1. Imitation du 2e alinéa:

Dans la grande salle d'attente pieine de courants ' d'air un vagabond (pelotonné - radiateur) , ... Dans la grande église pleine, ... toute la paroisse (Noël) Dans la grande ,forêt ... , toute la harde (chasseurs) Dans la propriété abandonnée .", (cache-cache) Sous le grand chapiteau du cirque ...

'. 2. Imitation de la 1re phrase:

Créons .l'ambiance! L'aube et un ciei de porridge froid. Midi (en août) et un Ciel .... Le crépuscule et un ciel ... La oave et son ombre ... La boulangene et son odeur ... La forêt et son silence ... Le stade et ... La plage et. ..

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Relevons un détail: Le bles'sé et sa mine de ... Le clown et son pan· talon .,. Le bonhomme de neige et ... Grand-père et sa barbe de Le fourneau et son ronron .,.

3. Sujets à choix: Réveil dominical (après avoir établi le plan) Aube maussade Pour avoir imité Gaylord!

4. Transposition. Imaginer que c'est grand-papa qui raconte la scène; l'histoire pourrait débuter au moment où, soucieux de sa ligne, Gayiord réveille l'Ancêtre en faisant sa gymnastique matinale ...

Quelques définitions 1. Je crois en résumé que l'humour est l'observation minutieuse de la

vie, avec s'es alternatives de soleil et de nuages et le pouvoir de cam· battre les pensées mélancoliques par une ironie tantôt grave, tantôt enjouée qui nous montre la brièveté insignifiante de tout ce qui agite le cœur humain.

Critique littéraire du Daily Telegraph W.L. Courtney

2. L'humour est la plaisanterie de l'homme qui en plai1santant garde une mine grave, l'humour est quelque chose d'amer, d'âcre, de sombre, qui naît sous le ciel froid des pays septentrionaux et convient seulement aux esprits des Germains, comme la bière et l'eau-de-vie à leurs palais.

Taine

3. L'humoriste est un homme grave qui n'est convaincu de rien et qui nous le fait sentir à tous propos par ses remarques désobligeantes et sour· noises. C'est un sage qui, sciemment, détruit nos illusions - il a com­mencé par anéantir ks siennes - et qui pour nous prouver la rela· tivité de toutes choses, attriste notre gaieté et égaye notre tristesse. Quel diable d'homme que cet être impassible et correct qui arrête notre élan vers le·s cimes avec le lasso d'une phrase imprévue, qui nous fait trébucher dans sa prose pleine de chausse-trapes et de pièces habile­ment dissimulés, qui nous fait rire de ce que nous respections jus­qu'alors et qui nous oblige à goùter avec gravité le ridicule flagr-ant d'une situation grotesque! Maurice Dekobl'a

4. L'humour ne peut pas ètre défini. C'est une substance primaire (a primery substance) qui nous fait rire. Autant essayer de prouver un dogme!

G.B. Shaw

5. L'humour est le sourire dans le regret de la sagesse. Israël Zangwill

Le texte, le questionnaire et le vocabulaire font l'objet d'un tirage à part (1 feuille recto-verso) que l'on peut obtenir au prix de 10 ct. l'exemplaire chez Charles Cornuz, instituteur, 1075, Le Chalet à Gobet s. Lausanne.

a.V. No 5, janvier 1969

Examen de Noël

"Nous repr~duisons ci-ap~è~ une partie du quesdonnaire préparé par un madre de MartIgny pour ses eleves de 4e primaire.

GRAMMAIRE 1

1. Donne les noms en «'au» et «eu» qui prennent «s» au pluriel. 2. Donne les noms en «ou» qui prennent «x» au plufÏtel. 3. Donne Iles noms en «ail» qui changent «-ail» en «aux» au pluriel. 4. Donne les noms en «al» qui prennent «s» au pluriell. 5. Donne les adjectifs 'en «al» qui prennent «os» au pluriel. 6. Accorde les noms:

les oi'S'eau ... les mouton .. . les cheveu .. . les veau ... les tonneau ... les verrou ... les sou ... les travail. .. les métaL .. les oanal... les éventail... les pneu ... les oal .. les vantail... les journal ...

7. Accorde }es adjectifs

les animal .. }es nid ... les régal. .. les matou .. . les verrou .. . les bleu ... les gouvernaÏ'l ... les totaL .. les riz ... les bonbon ... les vitrail... les minéral. . les portaiJ ... les oardinal .. les cristal. ..

les carnava1.. les chou .. les landau .. les chaoal... les -sarrau ... les poitrail. .. les bijou .. les ,attirail... les moyeu .. . les roseau .. . les neveu .. . les os ... les corail.. les serval. .. les maréchal..

~a farine et la neige sont blanc ... Le gazon des prairies et le feuillage es .arbres sont vert... La caisse et le colis sont lourd... La cour et le

corrIdor sont balayé .... ~a cousine et mon neveu sont poli ... La clé et l~s gonds / sont romlle ... Les peines de l'enfer et les récompenses du CIel 'sont e,ternel... Les pommes et les poires sont des fruits juteux ~els poules et les coqs naÎT ... caquettent. L'eau et le ciel clair .. jnvite~t a a promenade. .

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GRAMMAIRE II

1. Indique à quel temps est conjugué chaque verbe:

il parle ayons nous lavâmes nous avons jeté ils auraient nous étions mange je laverais tu eus je parlai

2. Accorde les mots, mets les verbes au passé simple:

Ces pauvre... mendimlt... se dirig... vers moi les main... tendu;.. Les oiseau ... chant... dans les boi,s reverdi .. . Les corbeau ... perche ... sur les peuplier ... croass ... Les bœuf... (avoir) ... les oreil~e ... grand ... et velu ... , les corne ... luisant... et les dent... blanc ... et eg~l... Les fau-vette ... et les hirondelle .. . si vif ... et joyeux ... (être) ... tres con;mun ... dans notre pays . Nous trouv ... tous les détail... Les .ch~cal... (et:e~ .. . des animal... qui ressembl. .. aux loup ... Ces enf.a~t... JOVl~l. .. part1Cl~ .. . à une fête familiaL.; les métal. .. (être) ... des mmeral... tres recherche .. . Les enfant... pas... les genou... sur les matou... Maman promen... les bébé ... dans les landau ...

3. Donne un complément du nom à chacun des noms suivants:

une pluie ie chien une lampe la vache un sol un homme une sœur le fils

le lait la laiterie

4. Dans le texte suivant, il se trouve 20 fautes d'orthographe. Corrige­les.

Nou écoution les bras croi,sé. Maman allai.s vers ses tableaus en ~our­naient un et nous restiont là, bouche bée, dans ye~tase de saVOI! .se que seraient la leçon de se matin. <;'étai un mUOltement de dessm, de 'lettres assemblées avec de la crme rouge, blanche, bleu ou vert. Le son à étudier étai détaché. Ma mère expliquais la leçon et nous la répétiont en cœur.

GRAMMAIRE III

1. Remplace les points par «et» ou «est»:

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Suzanne ... une jolie fille. Son visage ... all~ngé ... m~nce. Son teint ... clair ." frais. Ses cheveux blonds '" boucles sont t~es cour~s., Quand elle sourit, ses yeux bleus ... limpides brillent .. . ses levres qUI s entrou-

B.V. No 5, janvier 1969

vrent découvrent des dents petites ... bien rangées. Elle est contente ... heureuse.

2. Accorde les adjectifs suivants: Des pJantes vert...; de-s rideaux vert... sombre; des feuilles roux ... , doré .. . et rouillé ... ; des glaïeuls rouge ... sang ... ; des cheveux châtain ... clair ... ; des yeux noi'sette ...

3. Remplace les points par «se», «s'», «ce» ou «c'»: ... ' est le matin de ~a rentrée. Les enfants .. .' éveillent et ... préparent à partir pour l'école. Sur la route, voyez ... garçon, comme il ... presse. ... 'est un écolier studieux qui .. .'applique. Son camarade ... lève plus tard. Il '" fait gronder; .. .'est tant pis pour lui

4. Remplace les points par «quand», «quant» ou «qu'en»: ... à nos vacances, nous les prendrons ... notre frère sera de retour. . .. pensez-vous? Nous n'allons chez nos parents '" été ... les classes sont terminées. Quelle joie ... nous arrivons. à vous, où irez-vous cet été? ... partirez-vous? '" je S'Brai grande, je serai infirmière; ... à mon frère, il sera mécanicien.

5. Remplace les points par «quel» ou «qu'elle» (quelle, quelles, quels): ... beau parc! ... arbre préférez-vous? Le château ... admire est très vieux .... beau jour! Lise va cueillir- les fleurs ... offrira à maman; ... sont belles. Voici les vaoances, ... bonheur! ... plaisir! ... joies nous en attendons. J'attends ma sœur et son amie pour ... m'accompagnent.

6. Remplace les points par «ne» ou «n'» quand il le faut: On '" étudie une fable. On ... imi-te les héros. On ... a pas réussi l'exa-men. On ... a jamais vu cette photo. On ... va point à la patinoire. Cette année, on ... a pas appris de poésie. On ... a récité cette poésie. On ... ose pas sortir. On ... admire le bon élève mais on ... aime pas les écoliers paresseux.

VOCABULAIRE 1

1. Donne le contraire des mots suivants: difficile, sévère, hardi, court, silence, applioation, compliment, punition, se presser, se montrer, s'absenter, féliciter. Long: bruit: indulgent: négligence: facile: se cacher: timide: être assidu: récompense: gronder: reproche: s'attarder:

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2. Remplace les points par un des homonymes suivants:

a) maître, mettlfe, mètre. Le .,. prend le ... pour le ... en place.

b) seau; saut, sceau, sot. Le petit vacher a renversé le ... de lait. Quel .. , D'un ... , le gymnaste franchit la corde. Les édits royaux portaient le ... de roi.

c) ver, verre, vert, vers. Je cours ... la gare. Le ... de vin est vide. Le sapin ... est maJestueux. La truite aime le ... de terre.

3. Ecris après chaque mot: sens propre ou sens figuré: dévorer de baisef'S: le lait déborde sur le feu: dévorer du pain: la Dranse déborde: un livre caché: Pierre ouvre son cœur: un chagrin caché: je suis au cœur de la forêt: son cœur déborde de: le cœur s'arrête:

4. Sépare le radical et le suffixe par un trait: Ex.: une tapis/serie: chambrette, fleurette, chaton, ourson, bordure, acheteur, coureur, dorm'eur, vendeur, chiffonni'er.

5. Sépare le préfixe clu 1iadical par un trait: Ex.: dé/couvrir: apporter, contredire, remettre, surmonter, monosyllabe, déséquHibre, recommencer, reporter, surprendre, entreposer.

6. Sépare le radical, le préfixe et le ,suffixe par un trait: E~.: é/olair/cir: élargir, malpropreté, déplaisant, recommandation, recouvrement.

VOCABULAIRE II

1. Donne un adjectif à chacun des mots suivants:

un teint la peau le front les cheveux les yeux un complet

les joues le nez les lèvres une physionomie un air un corps

2. Donne un synonyme à chacun des mots suivants: cabriole, délicieux, éclairer, fuser, visage, bondir, gai, courant, agile. illuminer: physionomie: gambade: sauter: jaillir: badin: satisfait: banal: suave: leste:

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3. Termine les mots par le son «eur» , «eure» et «eurt»: le bonh... la haut. .. la blanch... il pl... la dem... la douc ... l'épaiss... du b ... la fraîch ... l'h ... une err... un enchant...

4. Remplace les verbes de la phrase par un verbe propre: saut~ller , . flâner, ~umecter, flitrer, gambader, flamboyer, escalader, gravIT, baIsser , fabnquer, posseder. Nous (étions) ... dan~ nos bois, quelq~e gouttes de rosée (étaient sur) ." les ronces .. Je (fars des sauts de-Cl, de-là) ... dans le sentier. Les rayons du ~olell (passent) ... entre les feuillages légers. Les moineaux (font "de petIts s'~uts~ ... d~ns les prés. En automne, au flanc de la colline, les hetres (p.a~als s alent en feu) ... Nous (montions) ... en chantant la pen~e. La VIeIlle auto (monte) ... encore vaillamment les côtes. Le soleIl (descend) ... à l'horizon. Mon frère (fait) '" une auto. Ma sœur (a) .. . une paire de patins.

PHRASÉOLOGIE

Compose une phrase sur chacun des modèles suivants:

1. René avait le front bas, le nez retroussé, des yeux presques bleus. (Jacques)

2. Avec ses yeux vifs, ses cheveux en brosse Jeannot était déjà un petit homme. (Pierrot) ,

3. ~gile et léger, mon corps se détend dans l'ai,r frais du mat,in. (Je me lIvre)

4. Nous ~lânions dans les bois, et quelques gouttes de rosée humectaient les feuilles. (dans la campagne)

5. Son sourcil gauche, long et crochu, montait sur son front comme une petite corne. (sa mèche de cheveu)

6. L 'école de mon village ne ressemblait pas aux bâtiss·es maussades des grandes vil~es. (notre chalet)

7. L 'enfant récitait le poème d'une voix hésitante avec l'accent rocaHleux de son pays. (lisait) ,

8. Docile, Jacques rentre vite de l'école comme sa maman 'le souhaite. (obéissant)

9. Pierre revoit sa chamb~e avec son plancher ciTé, ses rideaux de cre­tonne, s,a grande armorre et sa table tachée d'encre. (le s.alon)

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CONJUGAISON 1

Avoir: affirmatif 3e pers. sing. passé simp~e: 2e pers. sing. impér. prés.:

2e pers. plur. cond. prés.: 2e pers. plur. impér. prés.:

Etre: négatif 2e pers. plur. cond. prés.: 1re pers. sing. passé simple:

2e pers. plur. impér. prés.: 3e pers. sing. passé comp.:

Garder: interrogatif 2e pers. sing. passé comp.: 2e pers. sing. passé simp.:

2e pers. sing. impér. prés.: 2e pers. sing. cond. prés.:

Lancer: interro-négatif 1re pers. sing. passé simp.: 3e pers. sing. passé camp.: 3 . 'mp pre/s' 2e pers . sing. impér.: e pers. 'smg. 1. ..

Manger: négatif . / / 3e pers. sing. passé simp.: 1re pers. plur. illlp/er: pres.: 1re pers. plur. cond. prés .: 2e pers. plur. passe sImp.:

Conjugue les verbes suivants à la forme interrogative et à la 2e personne du singulier du passé simple:

avoir, être, chanter, nager, menacer. Donne le groupe de chaque verbe suivant; donne aussi le temps:

il chanterait: tu mangeas: garde:

CONJUGAISON fi

1. Conjugue au présent les verbes suivants: .. Le chien (japper). Maman et ma sœur (ourler) la ~obe. N?us .(dirIger) le cheval. Les enfants (serrer) les patins. Elles (patmer) tres vIte.

2. Conjugue les verbes suivants au passé simple: . Tu (tracer) une ligne. Nous (frotter) nos chaussures. Le chien (lan~er) la balle. Vous (manger) une pomme. Jacques et Jean (ranger) les patms.

3. Conjugue le·s verbes suivants au futur simple:. . / Je (jouer) toute 1a journée aux billes. Elles (corrIger) le~r dIctee. Tu (préparer) ta dictée. Vous ( avouer) votre faute. Les cavaliers (dresser) les chevaux.

4. Conjugue 1es verbes suivants au passé composé: A

Nous (nouer) notre ruban. Les enfants (raser) les murs. Vous (f~oler) la muraille. Ma sœur et mon frère (rincer) les verres. Pour Noel, tu (désirer) une paire de patins.

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E.V. No 5, janvier 1969

5. Conjugue les verbes suivants au conditionnel présent: Tu (ramasser) des coquillages. Nous (monter) sur une échelle. Il (loger) à l'hôtel. Vous (rincer) les verres. Si mes frères allaient à la mer, ils rapporter) des crabes.

6. Conjugue les verbes suivants à l'imparfait: Vous (partager) une pomme. Tu (placer) un cadre au mur. Les enfants (charger) une voiture. Nous (plier) du linge avec nos mamans. Cet enfant (négliger) sa tenue.

7. Conjugue les verbes suivants à l'impératif présent: (Chanter) sing. une chanson. (Réciter) tes leçons. (Parler) à nos parents. (Lever) vos têtes. (Déplacer) ton banc.

8. Conjugue les verbes suivants au temps voulu: Si j'(avoir) une guitare, je (jouer) un morceau. Si tu (garder) ton chien, il ne (manger) pas la viande. Si la porte (fermer) mal, j'(attacher) le chien.

ANALYSE

1. Analyse les mots en gras:

Il y avait des parties de billes et de saute-mouton. Au beau milieu de la cour, un tournoi de chevalerie réunissait une vingtaine de parti­cipants... A chaque instant, l'un des combattants s'effondrait et le vainqueur dirigeait son élan vers une autre victime. D'autres élèves arrivaient sans cesse. Les anciens, fort à leur aise, entraient dans la cour au galop et se jetaient aussitôt dans le tournoi. des: réunissait: de: instant: billes: vainqueur: beau: dirigeait: milieu: élan: cour: une: tournoi: victime: chevalerie: anciens:

2. Mets le chiffre 1 sur le sujet, 2 sur le campI. d'obj. dir., 3 sur le campI. d'obj. ind., 4 sur le compI. de circ., 5 sur le campI. du nom. Aux murs de ma chambre, maman a suspendu un crucifix, deux images de la sainte Vierge et la photo de mes vacances . Ce matin, papa a appor­té une lettre chez le docteur. Ma sœur se souvient de sa chambre d'en­fant. La mousseline des rideaux était griffonnée de passementeries blanches. Mon frère jouait au chasseur. L'école de mon village ne ressemblait pas aux bâtiments modernes de la grande ville. La réponse drôle d'un élève étourdi a provoqué un éclat de rire. Les belles feuirJIes jaune clair des peuplieTs ressemblaient à des pièces d'or.

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E.v. No 5, janvier 1969

RELIGION

1. Qui a fondé la religion catholique? 2. Où trouves-tu un résumé de 1a religion catholique? 3. Où trouvez-vous les principales vérités que Jésus nous a fait connaître? 4. Donne le nom de quatre apôtres? 5. Qu'est-ce que Dieu; donne les quatre qualités. 6. Pourquoi êtes-vous certain qu'il y a un Dieu? 7. Pourquoi dites-vous que Dieu est éternel? 8. Comment Jésus-Christ nous demande-t-il d'appeler Dieu? 9. Où est Dieu?

10. Donne 'les trois principaux mystères de la religion? Il. Quel est le signe qui rappelle les principaux mystères de la religion? 12. Quels sont les trois personnes de la sainte Trinité? 13. Chacune des trois personnes est-elle Dieu? 14. y a-t-il trois Dieu? 15. Qui nous a fait connaître le mystère de la sainte Trinité? 16. Dans quel état Dieu créa-t-illes anges? 17. Comment s'appelait le chef des mauvais anges? 18. Pourquoi Dieu nous a-t-il créés? 19. En quel état Dieu créa-t-il Adam et Eve? 20. A quelle condition Adam et Eve pouvaient-ils rester saints et heureux? 21. Comment s'appelle l'état dans lequel naissent tous les hommes depuis

Adam? 22. Quel jour fête-t-on l'Annonciation?

GÉOGRAPHIE (sur une oarte muette)

Place les montagnes suivantes: Grammont, Dent Bla~c~e, Dents du Midi, Dents de Morcles, Grand-Combin, Grand-MuveJ.'lan, Aiguilles du Tour, Mont-Dolent, M ont-Gelé, Mont-Pleureur.

Place les cols suivants: Col de Vernaz, Coux, Susanfe, Morgins, Balm~, Col des Planches, Etablons, Ferret, Grand-St-Bernard, Col de Fenêtre (depUIS Fionnay).

Place les rivières suivantes: Vièze, Dranse de Ferret, Fara, Dumand, Losentze.

Place et dessine les laos suivants : Taules, Mauvoisin, Champex, Cha­valard, Salanfe.

Place les localités suivantes : Sembrancher, Verbier, Orsières, La Fouly, Leytron, Charrat, Collonges, Salvan, Champéry, Vouvry.

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_ Oui, répondirent les enfants. - J'aimerais bien en être sûre. Que pourrait-on faire? Les enfants ont spontanément voulu rapprocher un élément de l'ensemble

A avec un élément de l'ensemble B. J'interviens: - C'est une bonne idée mais je ne voudrais pas sortir les images des

2 ensembles. Comment faire? Il y eut quelques secondes de profonde réflexion mais aucune proposition. Je précise: - Pourrait-on faire un dessin qui montre s'il y a autant de maisons

que d'animaux? Nouveau silence troublé; enfin une petite voix propose: - Il faudrait faire des ficelles! - Ah oui? Comment? .Arielle trace les bijections et conclut: - y en a la même chose parce que chaque bête a une maison. Elle ajoute un petit conseil fort apprécié: - La prochaine fois, il faudra dessiner chaque ficelle d'une autre

couleur autrement on se trompe! Yvonne Savioz

Puissances e t racines Des doutes ont été émis quant à la compréhension profonde et parfaite

des puissances et surtout de leur inverse, les racines, par des enfants qui saisissent pourtant la signification des tours unicolores plus ou moins hautes qu'ils échafaudent, qui n'hésitent pas à partager en deux pour obtenir la racine carrée, en trois pour trouver la racine cubique, et qui construisent sans peine les «L» correspondants. Mon propos n'est pas d'infirmer ou de confirmer ces assertions mais de proposer quelques jeux ou exercices qui ont aidé mes élèves de 9 ans à mieux saisir ces notions. Il est clair qu'elles doivent être parfaitement acquises si nous désirons que les enfants pénètrent vraiment à fond les secrets de la numération.

En premier lieu, des transformations de rectangles nous amenés à la forme particulière et privilégiée du carré. Nous avons examiné les côtés (bases ou racines) de ce dernier et mis en évidence les caractéristiques de ses angles, de ses axes de symétrie, par le découpage et par le dessin. Grâce aux réglettes et à des signes mobiles dessinés sur des cartons (+ - X . 1=, <, >, \1) nous avons pu mettre en relation de nombreux ~arrés a~e~ des «croix» et des «L».

Enfin nous avons établi des tableaux comparatifs dont voici un exemple pour le nombre de trois.

Si les enfants peuvent ensuite constituer seuls , sans l'aide de matériel, un schéma semblable avec d'autres nombres, cela semble indiquer qu'ils sont c~p~bles de passer à l'étude du cube et de la racine cubique par des pro­cedes analogues.

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tJJ Z U <{

cr

l.JJ cr cr « u

., =L;

Voici quelques exercices lacunaires tirés d'in ventions inspirées par nos recherches.

Carrés: 62:::::: .... ... . X 6= .... ... . ?2::::::? X ? = 25 49::::::? X ? =?2 122: 12 = 3 X ?2 42 : 42 =?2 Carrés et racines: 32 :::::: y? y64 =?2 + ?2

Par l'Enfance missionnaire

ÉVASION DE L'ENFANT

Racines: '181 = y .. ..... . X ...... .. = y?2 y? . Y 6 X 6 = y? + y? y? = '15 X 5 = '14 + ? y5 X 5+ Y4 X 4 Y? X ?

'136 =? + y? '1144 + '19 = 42 _?2 R. Dyens

OU ÉDUCATION CHRÉTIENNE UNIVERSELLE?

«Comment aiderions-nous un 'enfant, un jeune homme, une jeune fille, à percevoir 1'appel de Dieu, en prétendant arrêter leur regard strÏlctement à l'horizon tout proche d'un diocèse ou même d'un pays? Leur regard porte plus loin: malgré nous, il voient le monde. VouloIT ignorer- les dimensions de cet appel ne pourrait que 1'étouffer. Le monde moderne est un: universels sont et seront tes appels de Dieu» écr1t Monseigneur Garrone. .

Notre rôle d'éduoateur chrétien 'eslt de condui're J.'enfant au sein de l'Eglise en marche et à la place qui est la sienne, vers ses frères de partout dans le monde.

Un univers à la mesure de chaque âge Il importe de se rendre compte que l'univers n'a pas ·aux yeux de l'en­

fant, les mêmes dimensions qu'aux nôtres. Grâce aux iUustrés, à la télévision, aux missionnaires et aux reporters, des images du monde 10intain pénètrent constamment dans le monde de 1'enfant.

Monde lointain déformé

Malheureusement, trop souvent ces images veul'ent lui montrer un monde sans âme, un monde neutre, ou encore, en vue d'une action à lancer on lui montre un monde pitoyable avec des lépreux, des affamés, des misé­rables, avec un réa:J.isme pas toujours éducatif. Il y aurait alors lieu de parler de l'exploitation facHe de la générosité de l'enfant, de son émotivité et de s·a pitié ...

Découvrir les autres proches ou lointains li s'agi1: dans rl'éducation de mener 1'enfant à découvrir l'es autres dans

.,son entourage proche ou lointain ,et à ks aimer. Il est certainement plus facile d'ai.rn.er le petit noir lointain, devant 'Sa petite hutte de paiUe, pauvre et presque nu; i1 en va tout autrement du petit voi'sin chicaneur trouble-jeu ou voleur. .. L'éducateur ne perdra pas de vue ce conTexte; au lieu de faire du «prochain lointain» une occasion d'évasion et une excuse de ne pas aimer son «prochain voisin», il profitera de cet attrait pour 'montrer à 1"enfant,

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que le petit céllmarade proche a sa 'valeur de personne, ~'enf~nt de Dieu; qu'i'l est aimé de Dieu, donc aussi digne d'intérêt que le pertlt nOIr.

Faire appel au sens de sa responsabilité personnelle

Au fur et à mesure que l'enfant grandit dans la foi, nous ferons .de plus en plus appel au sens de sa responsabi'lité personne1hle, nous él<argJ.ttons le champ de son apostolat et lui révélerons l'influence dans le monde qUe Dieu peut donner à sa prière et à ses 'actions. Dès qu'il e~ est capable, l'enfant apprend à connaître d'autre pays, d'autres peuples. A~dons-Ie alors à découvrir ~es -riches'ses qui se trouvent au cœur et dans la VIe de tous les hommes . Apprenons-lui également à respecter les n:œu~s, .les coutu~~s et les expres'sions des peuples étranger,s: l'autre est un·frere a aImer tel qu Il est et tel que Dieu l'aime.

L'Enfance Missionnaire

Quant aux dons matériels que peut faire l'enfant, indiquons-lui concrè­tement de quelle manière son don, joint à ~el~lÎ de ~olùS les /e~ants chr~ti~ns du monde, permet à l'Eglise (i:'. l'Enfance MlS'SIOnnalfe) de reahser sa illlSSlon auprès des enfants de partout dans le monde.

Rôle irremplaçable de l'éducateur

Le concile souligne le rôle des Oeuvres Po?tificales Mis~~onnaires: «C.ar c',est à ces œuvres qu'à bon droÏ't doit être attnbuée lIa preilllere place, PUiS­

qu'elle ont des moyens pour pénétrer les catholiques dès leur enfance, d'un esprit vraiment universel et missionnaire.»

«Dès 'leur enfance» ces mots justifient le rôle de il'e~an~e .missi?nnaire, chargée par le Pape d'aider à cette éducation .de J'espnt mlSSIOnnaIr~ chez les enfants. Cependant cette œuvre ne peut nen s.aJ?-'S. la. coUaboratlOn de chacun des éducateurs chrétiens. Chacun d'eux a ICI IndIscutablement, un rôle irremplaçable. Tâche bien ingrate parfois. ~ails toujours nous "pouvons tabler sur l'alliée toute puissante qu'est la grace reçue au bapteme par l'enfant.

Trop d'actions de toutes sortes ...

Les actions dites «neutres» en faveur du Tiers-Monde se multiplient. On veut avoir «,son œuvre» .. . une œuvre neutre.

Faut-il oublier que depui's plus de 120 ans, par la Sainte Enfance, ~os enfants aident spirituellement et matérieUe~~nt les enfJ~nts d~ I?~nde entI~r, sans disorimination de couleur ou de relIgIOn, par l'mter'medlmre de mis­sionnaires qualifiés qui sont sur place, gratuitement et à vie, dans des orèches, école, orpheHnats, dispensaires, etc. etc.

L'an dernier i'Enfance Mis·sionnaire grâce à la générosité des enfants catholiques du ~onde, a envoyé pour les enfant~ .du Tiers-~onde plu~ de huit millions de dollars, s'ans compter l'aide spintueUe, qm ne se ch~re pas, et sans compter les enfants devenus nüssionnaires et qui sont partIs, ..

Avons-nous à chercher ailleurs? Il est bon de temps en temps, pour relancer l'm-deur des enfants, de

prendre une acion particulière, lèpre, Biafra, un mÏ'ssionnaire connu ... , mais d'entente avec nos curés et nos vicaires, nous devons persévérer ct intensifier l'Oeuvre de l'Enfance Missionnaire qui renferme largement toutes les actions en faveur des enfants du Tiers-Monde.

P. Marmy, responsable de l'Enfance Missionnaire Romande (d'après «Conduire» ).

PAGE DE COUVERTURE

Amazone. - Œuvre grecque de la fin du Ve siècle avant Jésus-Christ, attribuée au sculpteur Crésilas. Elle appartient aux collections du Musée du Capitole, à Rome. Une autre Amazone, très proche de celle-ci mai,s dé­pourvue d'lare, se trouve au Musée de Ber'lin. On remarque la finesse des plis, qui r'appelle le style de Phidias, et Ile support exigé par le déhanche­ment apparaissant à la fin de l'époque cJassique.

P AR TIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

Nous recomm'andons au personnel enseignant le bulletin «MATH-ÉCOLE». S'adresser à «MathaEcole», Service de la recherche pédagogique, 65,

rue de Lausanne" 1202 Genève, téléphone (022) 31 71 57. Prix: 7 Fr. à verser au compte de chèques postaux 12 - 16713, Genève.

ÉMISSIONS RADIO-SCOLAIRES

L'ODIS mettra dorénavant à la disposition du personnel enseignant des copies sur bandes magnétiques des émissions radio-scolaires suivantes:

«Histoies natureHes», de Jules Renard ExtraÏ'ts de «Cyrano de Bergerac» d'Edmond Rostand «La guerre du feu» de J.H. Rosny L'enfance d'un écrivain racontée par lui-même: Maxime Gorki L'enfance d'un écrivain: Ramuz La vie ... la poésie

- Lutte contre le franglais - Le payslage dans la littérature: «L'eau» - Le,s contes de la forêt - Jeunes écrivains de Suisse romande - Présentation d'un livre: Robin le Conquérant» de Jules Verne - Connaissez-vous Verlaine? - La reine Berthe - Le grand Stockalper

39

- Avec un marchand milanais HU temps des Waldsüir()ten - Calvin, Rousseau, Dunand - La conquête des Pôles - A la découverte du monde avec Cook - Les tziganes, leur origine et l>eur musique - Un grand compositeur: Ross,ini

«Dans les steppes de l'Asie centrale» (Borodine) - «Le jeu du Feuihlu» d'Emile J acques-Dalcroze - «L'enfant et les sortilèges» de Maurice Ravel - Une forme musicale: l'Opéra - Soarlatti - PrésentaJtion d'un compositeur: Strawinsky - La valse - Le f01lklorre dans la pédagogie musicale

Une cantate de Bach «L'apprenti 'sorcier» de Paul Ducas «Les tableaux d'une exposiÜon» de Mous'sorgsky L'horlogerie, une industrie, 20 métiers L'éleotricité dans 1a maiJson Le gaz hier et aujourd'hui Le système solaire 'et la nuit sur les planètes

- Les routes du pétrole Correotion des eaux du J urH Le froid et ses applications La journée d'une infirmière Coup de pouce aux jeunes pas comme les autres Le droit d'être un homme

- La vie moderne par Paul Daniel - Les élections aux Chambres fédérales - Les oi:se8Jux autour de la mai1son - Adequin, Pierrot, Polichinelle et Cie _ Le monde des animHux: Questionnez, on vous répondra

Des oiseaux prospères aux espèces en danger Gare de triage de Lausanne J eux de calcul mental (degré moyen)

Fanion de la Société Pédagogique VaIaisanne

MISE AU CONCOURS La Société Pédagogique Valaisanne met au concours la maquette de

son nouveau fHnion. Les projets, signés d'un pseudonyme 'Seront ·adressés à M. Louis Heumann, prés~dent du comité oantonal de la SPVal, route de Lausanne 108, Sion, pour le 31 mars 1969 au plus tard. L'adresse de l'auteur sera jointe à 'l'envoi sous pli fermé.

Un prix récompensera le projet retenu par le jury. Le comité cantonal de la SPVal

40

SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VALAISANNE

pour f~oiüter l'organi,sation du «Cours de perfectionnement 1969» et po?r tet;I.Ir co~pte de ~os suggesotions, nous vous prions de répondre au questlOI?-r:aIre 'sUIvant, pms de l:ad:esser à M. Louis Heumann, président du comite canton~l de }~ SPVal, a Ston pOUŒ" le 20 janvier 1969 au plus tard. NouS vous remerCIOns d avance de votre collaboration.

Questionnaire

Désirez-vous:

a) augmenter les cours de culture générale (littérature sciences, histoire de l'art et de la musique, sociologie, art théâtral)?' oui - non

Vos suggestions à ce sujet: """"""",,,,,,, .,,,,,,,,, .,, ,, ",," " " ""","" """ """""""""",,,,,,,,,_,,,,

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b) Introdu~re de~ co~rs de gymnastique féminine et de rythmique destinés aux martres tItulaires d'une classe mixte? oui - non VOS suggestions: ""'''"""",,, ,,,,,, .,,,, .,,,, ,,,,, ,, " ... """""".""""

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•••••••••••••••• • •• • •• ••• • • '0 . ............... . .... .. . . .. ...... . .. . . . .. .... . . .

c) maintenir les conférences générales? oui - non Pourquoi? """""'".".,'''"''",,,,,,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,,, .. ,,,, ,, ,,,,,,,, ",,, ,,,, ,,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,, ......................................... ......... .... ..... ...

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. Que pem;~;-vous ,de }a pos.sibilité de suivre deux COUfiS: l'un concernant drreotement l ecole, i autre trartant une matière plus générale?

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'. Auriez-vous d'autŒ"es suggestions à formuler? ",,""",,' .. ~ ............................ , ........ ....... ...... .... . .. ................. ..... . . .. . .... . .......... . . .... . . .... ........ .......... . .... .... ...... ...... .. " .. _ ............. .. . ...... '" .... .. ..... .

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UNE B. A. POUR L'ÉTÉ 1969

Quelles institutrices ,s'offriJ:'laient bénévolement à donner des cours au «Foyer de la Jeune Fille» de Sion et Sierre, pendant les mois de juillet et août prochains?

En consacrant généreusement la période entière ou quelques sem1aines de leurs vacances , eUes rendraient service à de nombreuses jeunes fines tant en couture qu'en instruction générale, et dIes auraient ainsi, non seule~ ment la satisfaction d'avoir accompli une action socialement méritoire, mais encore la joie profonde de s'être rendues agréables à Celui qui a dit un jour: «Tout ce que vous aurez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi· même que vous l'aurez fait.»

Ins'crivez-vous donc sans tarder à la Direction du Foyer de la Jeune Fille Route de Gravelone 11 1950 Sion

Société suisse des maîtres de gymnastique • Commission technique

PUBLICATION DES COURS

La société ,suisse des maîtres de gymnastique organise, sous ~es auspices du Département militaire fédéral, les cours 'Suivants:

Cours pour la formation de directeurs d'excursions à siri: No 35a du 8 au 13 avril 1969 à Bivio (GR) No 35b du 8 au 13 avril 1969 au Grand-St-Bernard (VS)

Cours pour la formation de chefs de camps de ski scolaires: No 36 du 14 au 19 avril 1969 à Spiringen (UR) Le cours No 36 se déroulera dans les conditions matérielles identiques

à celles des oamps sco~aires.

Remarques: Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles

officiellemen t reconnues. Si le nombre de places di'sponibles est suffisant, les oandidats au diplôme

fédéral d'éduoation physique, au brevet de maÎi<re secondaire, Iles maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent ·s'inscTN-e au cours, pour autant qu'ils participent à la direction de camps et d'excursions à Iski dans le cadre scolaire.

Il est indispens'able de Ise présenter \(lUX cours No 35a et 35b en bonne condition physique et d'être au bénéfioe d'une connaissance moyenne de la technique du ski.

42

Indemnités Un~ subvention proportiol1l'lell~ au prix de la pension 'et le remboursement

des fraIS de voyage, trajet le plus dIrect, du domicile au lieu du cours.

Inscriptions Les maîtres désirant s'inscrire à un des cours doivent dema d 1 d" " . / . n er une

farrou e lI~sonptlO:r: au presIdent de leur association cantonale des maîtres d~. ~y~?~stlq~e, .. pms retourner cette formule, dûment remplie, à M. Kurt RudlShul1, Sehbuhlweg 19, 3632 Thoune-AHmendingen pour le 10 1969, dernier délai. ,mars

Les inscriptions tardiveS ' ne seront pas prises en considération. Le président de la commission technique:

Kurt Blattmann

LISTE DES PRÉSIDENTS DES ASSOCIATIONS CANTONALES

GE

FR

NE

vs

TI

VD

Paul GilHéron,. inspecteur de gymnastique rue des CharmIlles, 1200 Genève Jean-Claude Chofflon Rue Reichlen, 1700 Fribourg Albert Müller rue Gabriel-Lory 8, 2003 Neuchâtel Samuel Delaloye~ maître de gymnastique Chili, 1870 Monthey l\~arco Bagutti, maître de gymnastique VIa San Gottardo, 6900 Massagno Jacques Lienhard, maître de gymnastique 1067 Versa chez-les-Blancs Dépositaire pour le Jura bernois: Jean Petig~art,

BIBLIOGRAPHIE

2905 Coul'tedoux.

NOUVEAUTÉS AUX ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ Collection «Beautés de la Nature»

DN 1001 Henze/Zimmermann: LES OISEAUX DES JARDINS ET DES BOIS

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Le rôle des oiseaux dans les jardins et les forêts Comment fabriquer d . h . perchoirs et augettes . Comment nourrir les oiseaux. . es mc Olrs,

Oisea~~~gan: Un véritable guide admirablement illustré, destiné à tous les amis des

43

Collection «Actualités Pédagogiques et Psychologiques» DN 141 Denise Sadek-Khalil: UN TEST DE LANGAGE Format: 15 X 21 - Nombre de pages: 136 - Prix: Fr. 15.­Broché sous couverture laminée deux couleurs Ce test, qui ne nécessite aucun matériel spécial, précise et fait comprendre la

nature et les raisons des troubles du langage de l'enfant, auxquels se heurtent éduca. teurs et pédagogues. En même temps qu'une analyse des troubles, il permet une orien. tation de la rééducation. Mme D. Sadek-Khalil est orthophoniste dans de nombreux

hôpitaux de Paris. Slogan: Ce test de langage s'applique aux enfants en âge de lire comme aux adultes. DN 142 Gabr-ielle Boissier: INTERPRÉTATION D'UN TEST SONORE Format: 15 X 21 - Nombre de pages: 144 - Prix: Fr. 16.50 Broché sous couverture laminée deux couleurs La perception auditive peut être modifiée pa:r lès troubles de la personnalité.

Ce test sonore permet de nuancer un diagnostic entre différentes formes de névroses ou de psychoses. .

Slogan: Un test complémentaire à celui de Rorschach. DN 131 André Rey: ÉPREUVES MNÉSIQUES ET D'APPRENTISSAGE Format? 15 X 21 - Nombre de pages: 144 - Prix: Fr. 12.-Ce troisième fascicule fait partie de la série intitulée «Techniques inédites pOUr

l'examen psychologique». Il permet de caractériser les facteurs intervenant dans la fixation, la reproduction, la recognition de l'activité mémorielle.

Slogan: Des techniques psychologiques éprouvées au service de l'enfant. Réédition édition revue et augmentée Collection «Actualités Pédagogiques et Psychologiques» DN 64 Louis Legrand: PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE A L'ÉDUCATION IN·

TELLECTUELLE Format: 15 X 21 - Nombre de pages: 160 - Prix: Fr. 13.50 Broché sous couverture laminée deux couleurs S'il y a une psychologie intu,itive, fruit de l'expérience, il existe aujourd'hui

une psychologie scientifique et une pédagogie expérimentale en plein développement. C'est précisément de ces connaissances nouvelles dont il est question ici. L. Legrand est directeur des Recherches Pédagogiques à l'Institut Pédagogique National de Paris.

Slogan: Un véritable manuel de psychologie de l'enfant, destiné aux professeurs,

aux éducateurs et aux maîtres-élèves.

44

Ecole pédagogique privée FLORIANA Pontoise 15, La'us,anne, téléphone 241427. Direction: E. Piotet.

Excellente formation de Gouvernantes d'enfants Jardinières d'enfants et d'Institutrices privées Placement des élèves assurés

La directrice reçoit tous les jours de 11 h. l.I 12 h. (sauf samedi) ou sur rendez-vous.

gUMoUR Un automobiliste grille un feu rouge. L'agent: Vous n'avez pas vu le signal?

:: Si, mais c'est vous que je n'avais pas vu.

Une jeune garçon, au lieu de se rendre à l'école est allé à la pêche; sur la route du retour, il rencontre un de ses camarades .

_ Tu n'as rien attrapé? _ Pas encore, je ne suis pas rentré

à la maison.

Une petite fille rentre de l'école: _ Maman, tu connais la dernière? _ Non. _ C'est moi!

Un inspecteur entre dans une salle de classe, et apercevant un mégot sur le plancher, il dit à l'élève qui est le plus rapproché:

_ C'est à vous ça? _ Allez-y, Monsieur l'inspecteur, ré­

pond l'élève, vous l'avez vu le premier.

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45

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Cf)

46

EPC Inquiétudes présentes

Les divers seoteu'rs de l'industrie suisse et leurs nombreuses commissions techniques s' i,nqu'iètent, et à jus'te raison, du retard impor,tant que nous avons depuis plusieurs années, dans le domaine de l'industrie et, plus pa,rticulièrement, dans l'électronique . Le problème est d'ailleurs mondial. Partout , comme chez nous, les écoles sont surpeuplées, le nombre des maîtres insuffisant et, surtout, le nombre de cadres nécessa i re à la bon ne marche d' u ne société moderne, drama'tiquement réd u it. La solu,tion d'aveni,r, une g'rande revue scientifique la définit ainsi:

L'ENSEIGNEMENT PAR CORR i::SPONDANCE à la fois rigoureusement individuel e,t prodigieusement diversifié, sans cesser d'être économique . Il est permis d ' estimer qu'id est le seul capable de fai,re face à la situa,tion .

Sur un sondage d ' opinion touchant 2448000 leoteurs, cette revue scientifique a posé plusieurs questions, dont voici la principale: nécessaires à la bonne marche d'une société moderne, dramaotiquement rédui t.

pal' correspondance? Répome: sur 100 personnes interrogées, la proportion s'établi,t ainsi :

30 % ont de 18 à 24 ans 18 % ont de 25 à 34 ans 30 % ont de 35 à 49 ans 16 % on~ de 50 à 64 ans

6 % ont plus de 65 ans Le sondage a démontré que 60 % ont une inst'r uotion moyenne . Les cours par cor­respondance les inci~eront à approfondi'r leurs connai'ssances, soit pour se cultiver, so i t pour améliore,r leur niveau de vie paf la promot ion soci'ale. Ceux qui considèrent qu'à 40 ans, un responsable CI terminé sa carrière, confonden,t à tort âge physique et âge psychologique . ' L' ECOLE POLYTECHNIQUE PAR CORRESPOI\IDANCE constitue pa,r exce-lience une école pra,tique pour l'a formation de cadres. C'est même une des seules qui se soi~ véritablement spéci'alisée dans l'enseignement technique par co r respondance . Il ne s'agi,t pas de COUI'S dassiques, mais de cours de haute qua,l-i,té , attrayants, conçus et dirigés par des professeur,s de technicums, i,ngén ieurs, exper,ts aux examens fédéraux de capacité et de fin d'apprentissage. Il est i nuti l'e d' e~poser les ava nt'ages de l'enseignement pa'r correspondance . Ils sont bien connus : études personnalisées, souplesse du ry,thme et de . l'horaire . C' est l 'enseignement idéal pour les jeunes gens ambitieux et pour les personnes de caractère qui ne veulent p'as vég éter dans des emplois subaMernes e,t qui comprennen.t les dé­bouc:lés il,limirtés que leur offre l'industrie moderne.

Que vous dési'riez vous peorfeotionner dans votre activité aotue,lle ou accéder à une nouvelle situa,tion, l'~PC se,rait heureuse et fière de vous guider vers un temps de va stes mesures contribuant ainsi à vot're réusS'iile. Nous éprouverons un vif plaisir à vous recevoi.r à notre service d'ori'enta,tion pro­fessionneHe ou à vous envoyer la document,at'i-on désirrée. Les parents soucieux de l'avenir de leu,rs enfanrts, serront égalemen,t orien·tés sur la voie à suivre.

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