Jérémie, 29 ans, intermittentdu spectacle, va tourner auxcôtés de Daniel Auteuil. Il a étéretenu avec quelques centainesde figurants lors du casting de“La mer à boire”. Un longmétrage du réalisateur JacquesMaillot tourné en grande partieà La Seyne.
� Reportage pages 16 et 17
Moteur !
Evénement
Festival du cirquecontemporain
pages 4 et 5
Dossier logement
La Seyne, un exemple à suivrepages 26 à 31
LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER janvier février 2011 N°21
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2/ SOMMAIRE
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�Evénement
Plus près des étoiles 4�Spécial finances
La Seyne se mobilise 13�Portraits
“Les jumoristes” 18
�A votre service
C’est vous qui décidez ! 20�Le journal des quartiers
Saint-Georges dansle bon sens 21�D’Aqui
Joinei pedonsqu’aprénon la seguretat 25�Dossier logement
La Seyne, un exempleà suivre 26�Vos élus
Danièle Dimo-Pérez-Lopez 33�Distractions
“Tire ailleurs” viseles mots 36�Recette
Petite bouillabaisse à la plancha 37
En couverture :
Tournage à Grimaud 16
DR
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Vigilants
LE BILLET DU MAIRE /3
Marc Vuillemot, maire de La Seyne-
sur-Mer, vice-président de TPM
et conseiller régional
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« Un monde associatif vivant,
malgré les difficultés »Les 22 et 23 janvier derniers, à l’initiative du Ski club
seynois du CSMS, le 49ème Grand Prix de La Seyne
a réuni 225 participants dont 23 Seynois
dans la station de Vars (Hautes-Alpes)
Belle image du CSMS ski en pleine
saison ! A son exemple, le monde
associatif, malgré toutes les misères
qu'on lui fait, fait mieux que survivre,
et il se bat, pour apporter tant et
tant, à l'œuvre collective ! La Seyne
toute entière doit rester mobilisée.
La démarche que nous avons
engagée pour sortir de l'étrangle-
ment financier auquel toutes les
collectivités sont exposées - surtout
celles les plus en difficultés comme la
nôtre - va dans le bon sens. Notre
démarche ne consiste surtout pas à
pleurer sur notre sort et à demander
passivement de l'aide. Certes, nous
attendons des solidarités dynamiques
de l'Etat, de la Région, du Départe-
ment, de TPM. Mais nous agissons.
Et nous savons bien que La Seyne est
le maillon d'une chaîne. Ce n'est pas
seulement La Seyne, étroitement,
égoïstement, que nous défendons,
c'est le développement futur de tout
un territoire, dont les contours sont,
a minima, ceux de l'agglomération
de Toulon ! Voilà l'enjeu. Et il faut
être juste : nous avons été jugés assez
pertinents et rigoureux pour être
entendus. Pour preuve, la série
de réunions engagées dès la fin
janvier sur notre demande par le
représentant de l’Etat et ses services,
pour examiner les finances de La
Seyne-sur-Mer et les grands dossiers
structurants pour notre ville. C'est
un début. En tout cas nous restons
vigilants. Je m'étais engagé à rencon-
trer les Seynois, à réunir un conseil
municipal extraordinaire, à mobiliser
les forces vives de la ville. Sur tous
ces points, nous avons tenu parole,
nous avons agi. Mais ce n'est qu'un
début. Nous sommes écoutés.
Serons-nous entendus ?
Aujourd'hui, personne ne peut
prétendre répondre à cette question.
Restons vigilants.�
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4/ L’ÉVÉNEMENT
On ne change pas un concept quimarche. Des spectacles de cir-que contemporain très récents,
inédits pour certains en France ; un lieude convergences des directeurs artistiques ;sans oublier une programmation éclecti-que font de “Janvier dans les étoiles” lerendez-vous attendu de tous.« Cette annéel'ouverture réserve une surprise. Il s'agit duspectacle de fin d'études de la 22e promo-tion du Centre national des arts du cirque
(CNAM). La compagnie âm présentera sonspectacle avant de partir pour une grandetournée en Afrique », indique Thierry Dion,directeur de l'association Théâtre Europeet programmateur aux côtés de MichelAlmon. Le chapiteau, entièrement révisé(VOIR ENCADRÉ), va ainsi deux semainesdurant, animer l'isthme des Sablettes avecsa centaine d'artistes et sa quarantaine detechniciens : « N'oublions pas que ce festi-val constitue la cheville ouvrière du futur
Pôle méditerranéen des arts du cirque »,rappelle Florence Cyrulnik, adjointe à laculture et au patrimoine. Le 18 mai der-nier, les villes de Marseille, La Seyne-sur-Mer, les conseils généraux des Bouches duRhône et du Var, le Conseil régional PACAont en effet acté la préfiguration d'un pôlecirque regroupant le festival, la saison cir-que de Théâtre Europe et le Centre derecherche européen des arts du cirque(CREAC) implanté dans les quartiers Nordde Marseille.
Pour sa 12e édition, le festival de Cirque contempo-rain “Janvier dans les étoiles” joue les prolongationsen proposant du 25 février au 13 mars dix spectaclespour trente représentations publiques ou scolaires.
LE PROGRAMME COMPLET PAGE 40
www.theatreurope.com
et www.la-seyne.fr
Renseignements au 04 94 06 84 05
Cirque contemporain
Plus près des étoiles
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5
Le moyen de valoriser un genre en évolu-tion constante : « Chaque spectacle est lefruit d'un travail d'écriture, de dramatur-gie et de scénographie. La compagnie MaboulDistorsion, par exemple, traite de l'écologiesur un mode clownesque et jubilatoire. Lecirque Mandingue de Guinée, ou la compa-gnie âm privilégient pour leur part les gran-des formes avec des spectacles acrobatiquesen portées et mains à mains impliquant denombreux artistes », résume Thierry Dion.« Au delà de la dimension athlétique, estimeFlorence Cyrulnik, les spectacles ont uneenvergure poétique et lyrique remarquable.Cette qualité renforce le festival d'année enannée ». Autour du festival, une expositionrendra un hommage appuyé à PierrotBidon. « Co-créateur avec Guy Carrara ducirque Archaos, il nous a quittés quelques
jours après l'édition 2010 de Janvier dansles étoiles », rappelle Thierry Dion avantd'ajouter que « les photos retracent la car-rière d'un artiste qui a dépoussiéré le genre,popularisé le cirque contemporain de Moscouà Rio en passant par Londres ».A noter la résidence du photographePierre Estournet et les résidences caba-rets des compagnies “Le Cubitus dumanchot” et “Circ Hulon” pour desspectacles cabarets.Rendez-vous est donc fixé pour un festivalchaleureux loin des frimas de l'hiver.�
Gwendal Audran
La Compagnie âm présentera le spectacle de
fin d'études de la 22e promotion de fin d'é-
tudes du Centre national des arts du cirque
(photo : Philippe Cibille pour le Cnac)"
Vers un pôle circassien
Association
TERRITOIRES DE CIRQUE
«J'ai découvert La Seyne-sur-Merpar le cirque ». Présidente de l'association “Territoires
de cirque”, Claire Peysson tenait pour la deuxième fois son assemblée générale à l'hô-
tel de ville. L'occasion pour les 29 membres, directeurs de Pôles nationaux des arts du
cirque, d'exprimer leur inquiétude sur la réforme territoriale : « Nous dépendons tousde financements croisés. La suppression de la clause de compétence générale nous conduità nous mobiliser », insiste-t-elle. Pour cela, l'association lance l'opération “Cirques en
campagne” : « Nous allons tous nous retrouver lors du festival Janvier dans les étoiles pourcommencer la rédaction d'un livre blanc que nous remettrons début 2012 au ministèrede la Culture ». A noter « qu'à l'heure où l'Etat fait marche arrière » l'association est
d'ores et déjà parvenue à faire reconnaître par ledit ministère le label “Pôle natio-
nal des arts du cirque”.
Travaux
CIRCOSCÈNE FAIT PEAU NEUVE
La réglementation l'imposait : les implan-
tations de plus de 6 mois doivent désormais
disposer d'une ceinture bétonnée avec des
hautbans rigides et des lests bétonnés. La
SARL HMMH, qui intervient chaque année
sur le festival, est donc intervenue mardi 11
janvier pour livrer un chapiteau aux normes
d'ici le lundi 7 février. « Nous avons démontéles entourages et les deux sommets avant deles rouler. Les pièces et les câbles de la struc-ture vont ensuite étre vérifiéset repeints»,note
le chefde chantier. «Le démontage sera éga-lement l'occasion de nettoyer les 580 coquesdesfauteuils»,remarque pour sa part la direc-
trice de la culture et du patrimoine, Françoise
Manaranche. « L'objectif est d'être fin prêtspourle festival, dont certainesrépétitionsdébu-tent dès le 7 février », explique Thierry Dion.
Pris en charge par la Ville, les travaux d'un
montant de 50 000 euros doivent égale-
ment faire l'objet d'une aide de la
Communauté d'agglomération Toulon
Provence Méditerrannée. Couvrant plus
de 700 m2, le chapiteau Circoscène occupe
l'isthme des Sablettes depuis 2005.Le chapiteau a entièrement été révisé afin de
répondre aux nouvelles normes de sécurité
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Chantiers
Mémoire vive 8
Commerce
Marché forain 9
Ecole de plein air
La dominante 10
Subventions
SOS associations 12
6/ ACTUALITÉDernière minuteRéouverture d’une ligne de fretvers la Turquie. Deux mois après l’arrêt
de la ligne maritime entre le port de
Brégaillon et la Turquie, la compagnie UN
Ro-Ro prend le relais d’UND Deniz avec
deux rotations par semaine à destination
de Pendik, les mercredis et dimanches.
Salle du Conseil municipal, 19janvier et 2 février.Deux réu-nions de la commission de sta-
tionnement, et déjà quelques pistes
de réflexion,pour décider de l'avenirdu stationnement en centre-ville.Lecomité d'usagers,composé du maire,Marc Vuillemot,d’élus, de représen-
tants de conseillers de quartiers, decadres territoriaux, de membres desCIL (Comités d’intérêt local),de com-merçants et d’usagers,est désireux detrouver au plus vite des solutions.Lapremière problématique à prendreen compte : le budget annexe deMartini.A ce sujet,Gilles Gautier,res-ponsable du pôle finances et moyensgénéraux,rappelle que la Ville ne peutéquilibrer un déficit éventuel supé-rieur à 200 000 euros sur le parking
Martini. Les décisions seront doncprises dans l'intérêt général. « Nousdevons réfléchir aujourd'hui à ce quenous voulons que devienne notre cen-tre-ville demain » précise GillesTeisseire, directeur de cabinet dumaire, lors de la première réunion.De retour d’un déplacement d’étudeà Libourne (Gironde), Marc Vuille-mot expose la politique de station-nement de cette ville de plus petitetaille (25 000 habitants) mais qui pré-sente des caractéristiques similairesà La Seyne-sur-Mer : habitat en cen-tre dégradé, un centre ville à néces-sairement dynamiser.Trois zones destationnement concentriques s’y par-tagent le centre : le stationnementcourte durée,moyenne durée et lon-gue durée. Les tarifs abonnements ysont avantageux, avec 30 mn gratui-tes par jour,sur n'importe quelle zone.Pour l'heure, le groupe de réflexiondevra répondre à quelques questionsprimordiales : comment faire fonc-tionner l'existant ? A quels tarifs? Quefaire plus tard ? On a évité 1 080 places payan-
tes en surface, néanmoins il fautimpérativement et prioritairementrationnaliser le stationnement en sur-face. Un fait certain, dénoncé una-nimement : Il faut régler le station-nement anarchique. Et mettre enplace une véritable politique de sta-tionnement.�
Chantal Campana
Stationnement
L'heurede la concertation
Optimiser lestationnementRéunion du 19 janvier, salle du
Conseil. Le stationnement anar-
chique parmi les questions
prépondérantes
Annoncé au lendemain de la remunicipa-lisation du stationnement,le comité d'usa-gers étudie, avec la municipalité, les tarifsdu parking Martini.
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� Pedibus Suite au projet “écomobilité” (financé par le Conseil régio-
nal PACA), débuté sur l'école Malsert 1 à la rentrée 2009, l'association
Planète Sciences Méditerranée, en partenariat avec la mairie et l'école,
a proposé aux parents une semaine “d'écomobilité” du lundi 17 au ven-
dredi 21 janvier. L'objectif était d'utiliser des modes de transports “doux” :
le vélo, la marche à pied, les transports en commun mais aussi le co-
voiturage, sur les trajets domicile/école. Ces trajets “pédibus” (trans-
ports en commun à pied accompagnés d'un adulte) concernent l'école
Malsert 1. L’opération sera renouvelée au printemps. Un appel aux
bénévoles est lancé. Renseignements : 04 94 94 29 81
� Un label pour le tri La ville s'est vu décerner pour trois ans le label
“Qualitri”. Organisé depuis 2007 par l'ADEME (Agence de
l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie) et Eco Emballage ce
label récompense la qualité du service de collecte des déchets ména-
gers. Quatre critères sont pris en compte: la satisfaction des usa-
gers; la maîtrise des coûts, la réduction des impacts sur l'environ-
nement et enfin les conditions d'hygiène et de sécurité du personnel.
La labellisation proposée est une démarche volontaire des collec-
tivités. Basée sur un questionnaire, elle s'adresse aux communes de
plus de 10 000 habitants ayant la compétence collecte. Les infor-
mations transmises sont analysées et complétées parfois de visites
sur le terrain. Quatre communes viennent d'être labellisées en région
PACA et une seule dans le Var : La Seyne-sur-Mer.
7
Ce conseil dépasse “le simplecadre du sport” car le sujetest à considérer comme le
début d’une démarche collective :«Ils’agira d’approfondir la problémati-que des enjeux du développement dunautisme à La Seyne et d’y associer tousles acteurs concernés par cette démar-che », explique l’adjoint aux sports,Toussaint Codaccioni. Une démar-che saluée par la première adjointe,Raphaële Leguen,en charge des ques-tions maritimes de la commune,quia réaffirmé « l’engagement politiquede la Ville en faveur du nautisme. LeCCS disposera de toutes les informa-tions nécessaires sur les différents dos-siers nautiques et portuaires ».Un pré-état des lieux a été établi
auprès de quatre clubs seynois
(Yacht club des Sablettes, SociétéNautique des Mouissèques, SociétéNautique de la Petite Mer, ClubNautique Seynois), de la base nauti-que municipale et des clubs avoisi-nants de Toulon, Six-Fours etCarqueiranne. S’il en ressort que laplupart des clubs sont anciens, voiretrès anciens, ils comptent commeatouts un site naturel de pratiqueexceptionnelle, un encadrement dequalité, de nombreuses gammes de
pratique,notamment à La Seyne avecdes actions éducatives (voile,aviron,pêche,plongée) et de loisirs pour tou-tes tranches d’âge, et l'organisationde diverses compétitions.Sur ce der-nier point, Jean-Jacques Bres, direc-teur des sports,précise que la Ville «aaccueilli dix manifestations d’enver-gure nationale en 2010 dont l’arrivéedu Tour de France à la Voile. Il fautprofiter de cette dynamique événemen-tielle. La Seyne a des compétences etdes potentialités mais compte tenu desdifficultés financières,il faut des projetsporteurs pour les clubs,artisans ou com-merçants ». Un potentiel certain queRaphaële Leguen a souligné par la«sollicitation de deux grosses écuries decourse au large (autonomes financiè-rement) afin que Porte Marine devienneun port de grande plaisance.Cela appor-terait du sport international,de la publi-cité pour la ville mais aussi des forma-teurs pour le CFA de la mer,des moduleshigh-tech… ». De quoi enthousias-mer l’ensemble des présidents de club,tous sports confondus.�
Sébastien Nicolas
Renseignements :
J.J. Bres au 04 94 10 81 40
Sur plus de 20 kilomètres, le littoral
de la commune présente un atout
pour la pratique du nautisme.
Le Conseil de la mer en réunit
les acteurs
Clubs seynois
Conseil Consultatif des Sports
Développerle nautisme
Les principaux acteursdu sport seynois se sontréunis l’espace d’unesoirée afin de participerà la création d’un Con-seil de la Mer au sein duConseil Consultatif desSports (CCS).
la-seyne.fr
jours sur mer
365
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� Vœux 2011 La rédaction du “Seynois” adresse ses remerciements
à toutes les associations, comités d'intérêt local, commerçants et par-
ticuliers qui ont eu la gentillesse de lui adresser leurs voeux pour cette
nouvelle année 2011. Votre magazine leur réitère ses vœux de santé et
de réussite pour l'année à venir.
� Le Petit Monde à Eugénie Cotton Le 1er février dernier, les enfants
de la crèche Le Petit Monde, en réhabilitation, ont intégré les locaux
de l'ancienne école Eugénie Cotton, elle-même réinstallée sur l'école
Derrida. Lors de la visite de fin de chantier, le maire, Marc Vuillemot,
accompagné de l'adjointe déléguée à la petite enfance, Isabelle Rénier,
et de l'adjoint délégué à l'urbanisme, Claude Astore, a tenu à féliciter
les artisans de ce chantier, à savoir le bureau d'études architecture, la
régie bâtiment, les bâtiments communaux, le service des espaces verts,
le service prévention, le service petite enfance ainsi que le personnel de
la crèche en saluant leurs compétences et leur efficacité. Les travaux
d'aménagement ont été réalisés en un temps record pour un montant
de 10 000 euros, soit une économie de 60 000 euros par rapport à la
sous-traitance privée. La directrice de la crèche Marie Mantovani accueille
désormais dans les meilleures conditions une trentaine d'enfants de 3
mois à 4 ans, en attendant que les travaux de rénovation de la crèche
Le Petit Monde située au coeur de Berthe soient réalisés.
� Ca marche fort ! Née en juillet 1988 sous l’appellation “Association
Sportive de la Marche Athlétique Seynoise”, l’association chère à Antoine
Sassu est en parfaite santé. Preuves en sont les performances de l’an-
8/ ACTUALITÉ
L'an dernier, lors de l'inau-guration du Chemin de laNavale, Marc Vuillemot,
maire de La Seyne-sur-Mer, dévoi-lait la maquette d'une sculpturemétallique,en hommage aux géné-
rations de travailleurs des chantiers.Après la réhabilitation du Pont etla création du Chemin de la Navale,la sculpture s'inscrit en droite ligned'un projet global auquel l'Amians,le Centre de ressources sur laconstruction navale en Méditer-ranée (CRCN) et Histoire etPatrimoine Seynois (HPS) partici-pent, avec le soutien de la Ville.Julie Castellani coordonne le pro-jet : « L'important, c'est de faire vivrela mémoire des chantiers et de conti-nuer, après la sculpture ». En tôle,d'une hauteur de trois mètres,celle-ci sera placée à l'entrée Est du parcde la Navale.Pour aider à son finan-cement, un appel à souscriptionpublique a été lancé, le 24 janvier,lors de la présentation de lamaquette de la sculpture, organi-
sée par la Ville et l'AMIANS. Lemaire, Marc Vuillemot, a lancé unappel « Soyez actionnaires de l'hu-main, de la culture et du vivant !Actionnaires de notre ville ! Achetezdes actions de la Navale ce sont desvaleurs sûres et des actions d'ave-nir ! » suivi par Lucien Conac, pré-sident de l'AMIANS « le 27 janvier,lors de notre Assemblée générale,nousproposerons que la cotisation de 5euros soit accompagnée d'un verse-ment minimum de 5 euros supplé-mentaires pour ceux qui le désirent ».Les paiements peuvent être effec-tués,soit par chèque bancaire libelléà l'ordre de l'AMIANS* (mettre audos du chèque la mention “ sculp-ture pour la Navale”) soit par vire-ment bancaire (Crédit Lyonnais,compte n°225 424 V), soit en espè-ces (directement au siège, lors despermanences, les lundis et vendre-dis de 9h à 11h). Chaque donateurrecevra, en retour, un reçu et un“certificat de souscription”.En attendant la souscription,
la Ville, qui a déjà financé leChemin de la Navale à hauteur de50 000 euros l'an dernier, soutientle projet, dont le coût s'élève à30 000 euros. René Gramondi :« Nous allons aussi consulter toutesles communes mitoyennes de LaSeyne pour qu'elles nous aident ».Lucien Conac ajoute : « Nous avonsrencontré le directeur des CNIM quise dit favorable à la réalisation de lasculpture et d'accord pour y parti-ciper. Car si la NORMED a disparu,l'aventure industrielle continue, del'autre côté du plan d'eau ».�
Chantal Campana
*AMIANS, 1 Bd Toussaint Merle
Tél : 04.94.94.09.13
Chantiers navals
Mémoirevive
Hommage à deux siècles
de travail Organisée par la Ville et l'Amians,
la présentation de la future
sculpture a permis à Marc Vuillemot
et Lucien Conac de lancer l'appel
à la souscription
Conçu et réalisé par l'AMIANS, unmonument, en hommage aux travail-leurs de la Navale, sera érigé le 25 juinprochain. Une souscription est lancée.
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née 2010. Les jeunes Magali Mouisse,
Ophéline Aubin, Elodie Prottin, Coline
Grandi, Arthur Gôné et l’ensemble
des athlètes ont permis à l’ASMAS de
se hisser au sommet de la hiérarchie
départementale dans les épreuves de
marche benjamin et minime. Au niveau
français, le club se hisse à la 65e place
sur… 853 clubs ! Cette association qui
fait également pratiquer les sauts, les
lancers et les différentes épreuves de
course a également remporté neuf
titres régionaux et participé à de nom-
breuses manifestations nationales. Vous pourrez les retrouver tous les
mardis et jeudis soir sur la piste Scaglia.
� Rencontres professionnelles Le 15 février à l’Institut Michel Serra
pour la promotion et la formation aux métiers de la Mer (IPFM). Les
journées Portes ouvertes de l'Institut de la Chambre des métiers du Var
auront lieu les 16 et 17 mars. 04 94 10 26 80 et www.ipfm.fr
� Inscriptions en ligne La commune est raccordée à mon.service-
public.fr, dispositif national de la direction générale de la modernisa-
tion de l'Etat permettant les démarches administratives en ligne (Inscription
sur les listes électorales, recensement...). Par ailleurs, les tarifs du CCAS
sont consultables sur www.la-seyne.fr, rubrique solidarité.
9
Afin de résoudre le problèmede sécurité, la municipalitéet les services de la ville ont
tenté d’étudier la suppression de lacirculation sur le boulevard, une
démarche contraignante.Convaincuequ'un marché représente un outilcapital pour l'économie et l'anima-tion,la Ville a alors opté pour le dépla-cement du marché sur les places du
centre-ville.Cette décision a été priseau terme d'une large concertationavec les conseils de quartiers,les repré-sentants des associations de commer-çants, les commerçants sédentairesdu boulevard et bien sûr les 70 forainsdisposant d'un emplacement à l'an-née. « Cette concertation était indis-pensable, tout changement suscite desinquiétudes.Il fallait construire les cho-ses ensemble. Les 47 forains qui ont
participé aux rencontres que nous avonsorganisées avec la conseillère munici-pale déléguée au commerce, MalikaRiemer, et les services de la ville, sou-tiennent désormais le projet. Un plana été distribué à chaque participantpour mieux visualiser le lieu du mar-ché.Les transports en commun qui s'ar-rêtent à proximité sont identiques àceux qui passent sur le boulevard. Ona également assuré aux exposants unemeilleure visibilité de par leur place-ment à proximité du port. Cela per-mettra de capter les croisiéristes ainsique toute la clientèle des salariés quitravaillent en centre ville », expliquel'adjoint délégué à l'économie,Philippe Mignoni. La fermeture dumarché sera plus tardive, à savoir12h30. « On a répondu à toutes leursquestions concernant principalementle lieu de leur nouvel emplacement, lemétrage qui leur serait octroyé, le pro-blème du stationnement de leurscamions. Au départ opposés au projetà 80 %, les forains sont aujourd'huitrès majoritairement favorables à cequi est sur le point de se concrétiser,même s’ils conservent leur peur duchangement,ce qui est humain»,sou-ligne Fanny Magagnosc-Vanni,direc-trice générale adjointe du PôleProximité Population Prévention.Concernant le futur périmètre
du marché forain, il correspond àla place Martel Esprit, une partie dela place Bourradet, l'avenue Hoche,une partie de la rue Croizat, la rueRépublique, La place des AnciensCombattants d'Afrique du Nord, larue Franchipani et une partie de larue Baptistin Paul. Notons enfinqu'un marché artisanal devrait êtrecréé, rue Evenos et place Laik, dansun premier temps les week-ends.�
Patricia Le Goff
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Commerce
Renouveau du marché forain
La circulation sur le boulevard du 4
Septembre lors du marché pose un
réel problème de sécurité
« Concertationindispensable »
Le 19 avril prochain, le marché forainquittera le Boulevard du 4 septembre pourles places du centre-ville.
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� Le recensement est en cours Débuté le 20 janvier, il se poursuit
jusqu'au 26 février. Depuis 2004, il consiste en une enquête annuelle
dans les communes de plus de 10000 habitants auprès d'un échantillon
de 8 % des logements. Les foyers concernés cette année ont tous reçu
une lettre du maire au dos de laquelle figure l'identité des 15 agents
recenseurs de la commune. Munis d'une carte officielle attestant de leur
mission, ces derniers remettent en mains propres le dossier à remplir
aux habitants. En cas d'absence, un avis de passage propose de prendre
rendez-vous. Répondre au recensement est obligatoire, les données
récoltées sont confidentielles et les agents tenus au secret profession-
nel. Pour tout complément d'information il est possible de contacter
le 04 94 06 93 35 ou le 06 76 12 84 27.
10/ ACTUALITÉ
Sur trois hectares d'espaces boi-sés classés, et donc préservésde la spéculation immobilière,
la Dominante reçoit les enfants issusdes accueils de loisirs sans héberge-ment (ALSH) de la ville, en activitéde plein air. Le site est aussi le théâ-
tre des classes techniques et le lieu detravail du Conseil municipal desenfants chaque mois. Et, ponctuel-lement, La Dominante accueille surdemande les associations comme lefoyer Wallon-Berthe ou encore der-nièrement le congrès de la CGT.
Contrairement à la fausse rumeurdélayée ça ou là, la Dominante n'apas fermé.Mais « faute d'inscrits suf-fisants, seul le centre de loisirs perma-nent n'a pu rouvrir au public, expli-que Jocelyne Léon,adjointe à l'actionsocio-éducative.Et pour cause, il fautun quota de 70 % de fréquentationpour prétendre à la subvention de laCAF.On ne pouvait,hélas,pas main-tenir un centre qui perd de l'argent. »Et Isabelle Renier, adjointe à la jeu-nesse, d'ajouter : « cette restructura-tion va nous permettre d'optimiser lesautres ALSH ». « La municipalité aréalisé des travaux de sécurisation dusite pour 300 000 euros,assure ClaudeAstore,adjoint à l'urbanisme.Car lesite était ouvert à tout-va.Nous avonsle projet de réhabiliter la maison dugardien et d'investir 100000 euros cetteannée.»La maison de maître qui sur-plombe La Dominante possède unearchitecture remarquable. Avec sontoit terrasse chapeauté d'un dômeoriental, elle est un mélange entre labastide provençale et la demeure ArtDéco. « Nous allons solliciter laFondation de France pour trouver desmécènes » ajoute-t-il.A l'origine, l’école de plein air
était un établissement public
accueillant, « pour une durée limi-tée, des enfants dont l'état de santérendait souhaitable la mise en œuvrede précautions particulières ».Aujourd'hui, elle assure les activi-tés de plein air des accueils de loi-sirs sans hébergement. Véritablepoumon de l'action socio-éduca-tive, la Dominante reste un centrede ressources important pour laCaisse des écoles qui y projette denombreuses activités pour les petitset les plus grands. A suivre.�
Sylvette Pierron
Ecole de plein air
La Dominante n'est
pas fermée300 000 euros de travaux ont permis de sécuriser le site qui accueillechaque jour des dizaines d'enfants.
Un gardien sur le site
Chaque jour, de nombreux enfants
des centres aérés, des classes
techniques et des associations
de la ville profitent de cet espace
boisé au cœur de la ville
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� La constructibilité réduite ! La révision du plan local d'urba-
nisme qui prévoit une réduction de presque moitié de la Zone UA
(zone constructible la plus permissive) a été adoptée par le conseil
municipal après avis favorable du commissaire enquêteur. Dans ses
conclusions, ce dernier souligne les dérives du plan en vigueur avant
sa révision, à savoir, l'implantation sans règles précises d'immeubles
R+3 ou plus au cœur de quartiers jusqu'alors principalement consti-
tués d'habitats anciens individuels « avec des conséquences sur l'évo-lution des voiries, du stationnement et de la perception humaine en géné-ral ». Le zonage et les nouvelles règles adoptées dans le cadre de la
révision limite désormais la constructibilité en privilégiant le res-
pect du cadre de vie. Nous reviendrons en détails dans notre pro-
chaine édition sur cette révision.
� Concours Marque jeunes Leservice Jeunesse organise un concours
pour créer le logo : Etre jeune à La Seyne. Ouvert aux personnes domici-
liées et/ou scolarisées dans la commune, il concerne : les mineurs (+ 12 ans)
et les adultes (- 25 ans). Attention les mineurs doivent obligatoirement
présenter une autorisation parentale. Envoyez votre logo par mail à l’adresse
suivante : [email protected] ou de le déposer par clef
USB au 12 avenue Garibaldi. Dernier délai le 15 mars 2011 à minuit.
� Apprenez les gestes qui sauvent L'association des Secouristes de
La Seyne/Tamaris organise une formation Prévention et Secours Civiques
de niveau 1 (ex-AFPS, formation demandée dans de nombreux concours)
les samedi 12 et dimanche 13 février 2011 à La Seyne. Renseignements :
06.74.09.42.58 ou [email protected]
Troisième année que notreville accueille les navires decroisière.Une vraie réussite
grâce au partenariat de la ville avecla Chambre de Commerce etd'Industrie du Var (CCIV) et le VarProvence Cruise Club (VPCC). Cedernier a remporté le premier prixpour l'escale Toulon-La Seyne dansla catégorie “Destination de l'année”aux Seatrade Insider Cruise Awardsde Cannes en décembre dernier. LeVar peut être fier de ce trophée :avecun total 268460 croisiéristes en 2010,les ports de Toulon et La Seyne affi-chent une progression de 126 % parrapport à l’an dernier. Le Maire,Marc Vuillemot, a tenu à adressertoutes ses félicitations au Présidentde la CCIV, Jacques Bianchi, ainsiqu'à toute son équipe : « Je souhaitebien évidemment poursuivre notreprécieuse et fructueuse collaboration.Mes services apporteront leur soutienà toute démarche que vous jugerezutile d'initier ». Le maire évoquenotamment l'organisation d'un“Educ tour” seynois à destinationdes agents réceptifs maritimes et unedémarche pilote visant à mobiliserdavantage encore les commerçantsseynois.Des commerçants motivés,qui ont été nombreux lors des coursd'anglais proposés à Brégaillon parle VPCC.
Afin de promouvoir davantage
encore notre ville, le service mari-time a demandé à ce dernier de tra-vailler à l'organisation et à la vented'excursions sur la commune. Lejournal d’informations remis auxpassagers en cabine indiquera dé-sormais “escale Toulon-La Seyne/-Mer”,et non plus seulement Toulon.«Côté accueil, la Ville a formé 8 agentsqui participeront, comme l'an passé,à tour de rôle,à l'équipe composée d'unagent de la chambre de commerce etd'un agent de l'office du tourisme pré-sente sur le quai », précise ChristianeJambou,conseillère municipale délé-guée au tourisme. Notons que l'of-fice du tourisme du parc de la Navalesera désormais ouvert les jours d'es-cales. L'adjoint délégué à l'écono-mie, Philippe Mignoni, se félicitepour sa part des retombées écono-miques des croisières sur le com-merce de proximité : « Nous allonscontinuer à développer l'animationdu centre- ville afin de le rendre plusattractif. Le déplacement du marchéforain va y contribuer. Grâce à unemeilleure visibilité, davantage decroisiéristes devraient découvrir cetauthentique lieu de convivialité. Lefléchage doit être étendu cette annéeau centre-ville ».�
Patricia Le Goff
Croisières
Nouvelle saison
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C'est le retour des géants des mers.47 esca-les de la compagnie Royal CaribbeanCruises Lines sont programmées du 12mai au 24 décembre. La Ville a mis tousles atouts de son côté pour offrir aux croi-siéristes un accueil de qualité récemmentrécompensé.
Les bateaux de croisière accosteront
de nouveau au môle d’armement
dès mai prochain
Collaboration fructueuse
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� Précision Le portrait de François Morin paru dans Le Seynois du
mois de septembre 2010, a fait réagir Gilles Vincent, maire de Saint-
Mandrier, conseiller général et vice-président de TPM, qui relève quel-
ques "inexactitudes" dans les propos de l'interviewé, tout en rappe-
lant la considération qu'il a pour François Morin et affirmant qu'il est
« heureux de l'hommage que Le Seynois lui a rendu ». Mais à propos des
sentiers du littoral, dont François Morin estime que TPM leur porte
peu d'intérêt, Gilles Vincent tient à rappeler que « l'agglomération aconsacré, depuis 6 ans, 4 863 000 euros (études et travaux de 2004 à2010 inclus) pour la réfection du sentier, très touché par les intempéries de2008 et 2009 ». Quant à la promenade Charcot, dont François Morin
déplore « le refus du Conseil général de participer à sa remise en état »,Gilles Vincent rappelle qu'elle est « entièrement sous emprise commu-
nale ». Et d'ajouter que « la commune de La Seyne, comme toutes lescommunes, perçoit une aide du Conseil général ». Une aide de 3,8 mil-
lions d'euros, précise-t-il. Avant que soit mise en place la procédure
d'aide aux communes sinistrées de la Dracénie... (NDLR : QUI A FAIT TOM-
BER L'AIDE À 800 000 EUROS).
� Création théâtrale La bibliothèque théâtrale Armand Gatti d'Orphéon
s'est installée dans les anciens locaux de l'école Eugénie Cotton, 38 rue
François Villon. Elle est accessible les mercredis, jeudis et vendredis de
14h45 à 18h45 et le samedi de 14h à 17h. Au menu, création théâtrale,
défense et promotion du livre, de la lecture, de l'écriture, des auteurs
et des éditeurs de théâtre.
Renseignements : 04 94 28 50 30 et www.orpheon-theatre.org
12/ ACTUALITÉ
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Depuis quelques années, lessubventions des pouvoirspublics se font de plus en
plus maigres. Difficile de survivre àces restrictions budgétaires pour lesdix associations de l'aire seynoise quitravaillent dans le domaine social(éducation,animation,santé et inser-tion).François Lépine,président del'OMASE,rappelle la situation :«Lesassociations se réunissent une fois parmois pour développer un travail en
commun sur le terrain. Toutes lesactions dépendent les unes des autreset la disparition d'une association,faute de financement public, provo-que un grave déséquilibre ». HervéNaccache, directeur de l'APEAdéplore “l'action pompier”«dès qu'ily a une difficulté, on nous demanded'aller travailler à cet endroit. Maisun projet éducatif se construit au fildes années ! ». Serge Léger,directeurdu centre social Nelson Mandela,
met en évidence de tristes réalités :chômage chez les jeunes deux foissupérieur à la moyenne nationale,fragilité de la population et négationdes réalités sociales de la part despouvoirs publics. A l'Université ducitoyen, le constat est le même :« Heureusement qu'on est là pourcompenser les pouvoirs publics. Il y aune augmentation des SDF jeunes. Ilfaut se pencher sur le problème de loge-ment et sur la santé.On voit d'ailleurs
réapparaître la rougeole et la tuber-culose ». Autre inquiétude, pourChristine de Robertis,présidente del'APEA : « Nous sommes dans unesituation de danger car on tente denous transformer en prestataires deservice ».Pour Rachid Maziane, adjointdélégué à la politique de la Ville et del'Habitat, il est hors de question deconsidérer les associations commedes prestataires de service : « Nouscoopérons au quotidien avec les asso-ciations seynoises et avons sollicité lePréfet et ses services. En effet, pour2011, les engagements de l'Etat dansle Contrat urbain de cohésion sociale(CUCS) vont se réduire. Nous n'ac-ceptons pas cette baisse, alors que lapréfecture est engagée contractuelle-ment dans le CUCS depuis 2007, àhauteur de 820 000 euros.Nous orga-nisons une table ronde, avec l'ensem-ble des partenaires financiers, l'Etat etles collectivités TPM,le Département,la Région et les associations seynoises.La Région, et nous l'espérons, TPM,feront tout pour maintenir leur enga-gement,en adéquation avec les besoinspour 2011 ». Et l'élu d'ajouter « nousne sommes pas des “tiroirs caisse”,maisdes acteurs intervenant en appui,auprès des associations ».�
Chantal Campana
[email protected] 10 associations présentes :
Association maison intergénération-
nelle de quartier (AMIQ), Association
de prévention et d'aide à l'insertion
(APEA), Association vivre en famille
(AVEF), Centre social et culturel
Nelson Mandela, Femmes dans la cité,
Foyer Wallon Berthe, Nouvel horizon,
MAEFE (Maison associative enfance
famille école), Office mutuel de l'ani-
mation sociale et éducative (OMASE),
Université du citoyen.
Subventions publiques
SOSassociationsVigilanceCentre social Nelson Mandela
le décembre 2010
Les associations sey-noises déplorent le dé-sengagement de l'Etatqui les prive de moyenspour mener à bien leurmission. Elles tirent lasonnette d'alarme.
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SPÉCIAL FINANCES
Tout a commencé par la baisse desabattements. Unique levier pouréquilibrer le budget de la commune,
cette décision,demandée depuis des annéespar les services de l’Etat,a entraîné une aug-mentation considérable de la pression fis-cale. Une hausse insupportable pour denombreux Seynois qui ont exprimé leurmécontentement,notamment lors des troisréunions publiques organisées par la muni-cipalité. Les élus ont alors décidé de porterla parole et la colère de leurs concitoyensauprès des représentants de l’Etat. Un rap-port sur la situation financière de la Ville aété envoyé au préfet. Puis une motion a étévotée le 17 décembre lors d'un conseil muni-cipal extraordinaire avant qu'une déléga-tion ne se rende en préfecture pour la remet-tre au secrétaire général.Après la remise decette motion, le maire a exprimé ses atten-tes : « J'attends de l'Etat qu'il entende les dif-ficultés des villes pauvres, s'agissant notam-ment des réformes qui vont être mises enoeuvre, en particulier la réforme territoriale,mais également la révision générale des poli-tiques publiques et la réforme de la fiscalitéqui vont aggraver la situation de l'ensembledes collectivités. J'attends également de l'Etatqu'il puisse créer les conditions de l'organi-sation d'une table ronde rassemblant l'en-semble des partenaires institutionnels de lacommune, la région, le département, l'inter-communalité, les syndicats inter-commu-naux. Au delà des difficultés qui sont aussiles leurs, je souhaite qu'ils puissent engagerune démarche concertée et suivie d'accompa-gnement de La Seyne. Car, si beaucoup d'en-jeux concernent le peuple seynois, beaucoupconcernent aussi le territoire de l'aggloméra-tion, voire même au-delà ». La demande amanifestement été jugée sérieuse et argu-mentée puisque dès le 5 janvier, le maire,Marc Vuillemot, a été reçu par le préfet duVar, Paul Mourier. Cette entrevue a aboutià la mise en place d'un “comité de suivi”réuni pour la première fois dès le 26 janvier.Ce “comité de suivi” est placé sous la direc-tion d'Olivier de Mazières, sous-préfet de
l'arrondissement de Toulon, et doit aboutirà terme à la tenue d’une table ronde deman-dée par la Ville. Deux mois de travaildevraient permettre ce comité d'étudier lasituation de la ville afin de trouver une issue.Le maire a également sollicité le sou-
tien du préfet dans l'avancement de cer-tains projets. Tout d'abord, concernant leProgramme de Rénovation Urbaine, enpermettant la ville de garantir, comme elle
le doit, les emprunts de l'office Terres duSud Habitat. Ensuite, s'agissant de la réali-sation du futur port de plaisance,en revoyantl'arrêté préfectoral qui fixe trop strictementle taux de pollution de l'eau, une règle quiempêcherait actuellement tout chantier.�
Patricia Le Goff
Finances
La Seyne se
mobilise
La rencontre du 5 janvier der-nier en préfecture s'inscrit dansle cadre d'une mobilisation dela municipalité face à l'étran-glement de la commune, pourtrouver un nouveau souffle etdes finances enfin saines.
Deux semaines avant sa rencontre
avec le préfet, Marc Vuillemot remettait
au secrétaire général de la préfecture
une motion du conseil municipal
Création d'un“comité de suivi”
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14 SPÉCIAL FINANCES
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Ace rythme, on serait mort en bonnesanté ». Reprenant la boutade dePierre Dac, le maire, Marc
Vuillemot, justifie son analyse sur les diffi-cultés budgétaires de la ville : « J'entends quej'ai tendance à noircir le tableau. Les conclu-sions du rapport de la Cour régionale descomptes pour la période de 2002 à 2008 abon-dent pourtant dans mon sens ». Ce rapportpart d'un constat connu de tous : Fauted'avoir réussi sa reconversion économique,la Seyne « demeure une ville pauvre, privéede marges de manœuvre par des dépensessociales importantes ». « Le rapport explique
clairement que la situation a continué à sedégrader après 2000 », pointe Marc Vuillemotavant de noter « que si nous nous étions alorscantonnés à des investissements strictementutiles, on ne serait pas tant en difficulté. Celadit, les problèmes de fonds sont bien la crise,le désengagement de l’Etat et les réformes pré-vues des collectivités territoriales. ».Résultats, un encours de la dette qui aug-mente de 57 % de 83 à 113 millions d'eu-ros et une capacité d'autofinancement enbaisse de 14 %. La juridiction administra-tive financière souligne également deuxautres points : La politique de sécurité et« son absence de résultats significatifs ». Lespoliciers municipaux et ASVP sont ainsipassés d'une vingtaine en 2001 à plus de100 en 2008 : « Au delà du recrutement, lestransferts de personnel ont destabilisé desservices comme les espaces verts qui n'ontpu assurer toutes leurs missions, entraînantun recours onéreux à la sous-traitance pri-vée », constate le maire. Autre point sou-levé, les dépenses de communication. LaCRC confirme qu'on est passé de 600 000
à 1 800 000 euros de 2001 à 2008 : « Jeremarque qu'on est aujourd'hui en-dessousde 2001, à 568 000 euros ». Plan de redres-sement pluriannuel, renégociation de ladette, baisse des dépenses de fonctionne-ment, gestion pluriannuelle des investis-sements et gestion prospective des ressour-ces humaines sont recommandées par laCRC. « Ces mesures sont enclenchées.L'objectif est de baisser de 12 % les dépen-ses de fonctionnement sur 3 ans. Nous avonsmaîtrisé les effectifs de 1 321 à 1 304 agentsen deux ans, lorsqu'ils passaient de 1 050 à1 321 sous la précédente mandature. Desefforts considérables restent à accomplir. Jene voudrais pas que le prochain rapport en2014 arrive aux mêmes conclusions ».�
Gwendal Audran
Chambre régionale des comptes
2002 - 2008 : Un rapport
éclairant
Le rapport définitif dela Cour régionale descomptes (CRC) sur la dernière décennieexplique les difficultésbudgétaires actuelles.
Le rapport de la Chambre régionale des
comptes pour la période 2002/2008 a été
débattu en conseil municipal
Vers une gestion prospective
«
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(Ci-dessous) Une délégation en préfecture le 17 décembre
dernier relayant la colère exprimée lors des réunions
publiques Maison St Georges, (en haut à droite), Gymnase
Léry (ci-dessus) et salle du conseil (ci-contre). Le 5 janvier
suivant, le maire était reçu par Paul Mourier, préfet du Var
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16/ REPORTAGE PHOTOGRAPHIES : COMMISSION DU FILM DU VAR ET PASCAL SCATENA
Après les réalisateurs Bernie Bonvoisin,“Blanche”, Christophe Barraud,“La cour
des grands”et José Alcala,“Fabienne”, c'est au tour de Jacques Maillot de tourner
avec Daniel Auteuil, son long métrage “La mer à boire”, à La Seyne-sur-Mer. De
nombreuses scènes se déroulent dans l'ancien magasin général des Chantiers,
- espace Grimaud - entièrement reconstitué pour l'occasion,en un chantier naval
spécialisé dans la construction de petites unités de 15 mètres. Tout est plus vrai
que nature.Visite sur le lieu de tournage mais silence, on tourne !
Jacques Maillot, le réalisateur
Un long métrage à La Seyne
Action !
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Lundi 10 janvier. Premier jourde tournage pour JacquesMaillot. Après avoir dirigé
notamment François Cluzet etGuillaume Canet dans “Les liens dusang”, au cinéma, et Gilles Lellouchedans “Un singe sur le dos”, pourArte, le réalisateur tourne son nou-veau long métrage,“La mer à boire”,dans les 1 700 m2 de l'ancien maga-sin général des Chantiers. L'histoireraconte comment la vie d'un diri-geant de chantier naval, joué parDaniel Auteuil, bascule, le jour oùil est confronté à la crise.
Produit par LGM Films, le sujetparaîtra sans doute familier auxSeynois, avec une entreprise liée àla mer, mais aussi ses irréversiblesdifficultés économiques (dans lefilm, il s'agit de la crise du nautismedans les années 2000), mais « sansque l'on puisse faire, toutefois, unparallèle avec les chantiers navals »,précise Jean-Christophe Colson,directeur de production.Auparavant, comme dans tous
les tournages, il a fallu organiserun casting, à la recherche de figu-rants. Mercredi 15 décembre 2010.Maison du patrimoine. Bien avantl'heure d'ouverture prévue, une fileimportante de personnes attend depasser le casting. La productionrecherche 500 figurants, âgés de 16à 80 ans révolus, en priorité deman-deurs d'emploi ou intermittents duspectacle, et en majorité des hom-mes. Pendant trois jours, des cen-taines de postulants défilent devantAudrey Gatimel, responsable ducasting. Quelques questions (dis-ponibilité, situation profession-nelle...) deux photos (portrait etplein pied), et c'est terminé « onvous appellera quelques jours avantle tournage, si vous êtes pris ». C'estainsi que Jean-Luc Adaoust, sélec-tionné, rejoint le plateau de “La merà boire”. Mardi 18 janvier, il en està son troisième jour de tournage,et s'apprête à tourner une scène derevendication avec les autres figu-rants : « Je joue un ouvrier affecté aumoulage et nous allons décider debloquer le chantier ». Un peu plusloin, Stéphane Hauet, artisan-pein-tre de 39 ans, finit d'enfiler sa tenuede travail. Lui, a déjà fait de la figu-ration dans la série “Sous le soleil”.L'ambiance est chaleureuse. C'estaussi ce qui plaît à Jérémie Laï, 29ans (à la Une du journal), musicien,auteur-compositeur, et intermit-tent du spectacle. Lors du casting,il s'est dit « que c'était bon ». Bienvu ! Dans le local qui leur est dévolu,les figurants se changent et reçoi-vent de Thierry Pérez, assistant decasting, les instructions sur la
séquence du jour.A 18 ans,AntoineGorreta, en formation de soudeur,peut facilement se mettre dans lapeau d'un apprenti. Il va revendi-quer avec les autres, auprès deGeorges, son patron, alias DanielAuteuil : « Le chantier va s'arrêter etnous n'avons plus d'indemnités »annonce-t-il comme s'il venait d'ap-prendre la triste nouvelle. Dans lehangar, Mathieu Menut, chef déco-rateur, est en train de “construire”un atelier qui sera inondé,car sabotépar les grévistes.Arrive ClémentineBruno, autre figurante de 29 ans,pressée de rencontrer DanielAuteuil, dont tout le monde loue lagentillesse et la disponibilité.De soncôté, l'acteur se prépare à tourneret la logistique est en place.Une der-nière fois, les techniciens s'activent,on réclame le silence et le clap reten-tit ! Sous la conduite du réalisateurJacques Maillot, le comédien, che-mise blanche et costume noir, arriveprestement et monte quatre à qua-tre les escaliers qui le conduisent àson bureau.Une réunion a été orga-nisée pour évoquer des licencie-ments. Fin de la séquence. Le tempsd'une petite pause, et JacquesMaillot, souriant et détendu, parledu long métrage : « Le film estconstruit autour du personnage cen-tral qui affronte la crise. Directeurd'une entreprise qui emploie entre80 et 100 employés environ, Georgesest tiraillé. Il se met à la place de sesouvriers avec lesquels il a de bons rap-ports, mais en même temps, il croitau système, qui le vaincra ». Undrame social qui se déroule dans uneintensité permanente : « Georges doitsans cesse se battre, que ce soit avecles banques ou avec ses ouvriers ».Ravi « du bon accueil de la mairie etdu lieu de tournage », le cinéaste aeu un coup de coeur pour le site,pour le panorama, en face de l'en-trepôt et pour la ville, « une stationbalnéaire empreinte de son passéindustriel ».A-t-il tout de suite pensé à DanielAuteuil pour incarner le rôle de cedirecteur de chantier naval ? « Oui,car je savais que c'était le comédienidéal pour ce rôle. Outre le fait quece soit un homme délicieux, auxvaleurs humaines importantes, ildégage une empathie naturelle ».C'est vrai !�
Chantal Campana
Sur fond de criseDaniel Auteuil, un directeur de
chantier naval dans la tourmente
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QUELQUES FIGURANTS
1 - J.L. Adaoust
2 - Jérémie Laï
3 - Stéphane Hauet
4 - Antoine Gorreta
5 - Clémentine Bruno
AU CASTING
1 - Thierry Perez
2 - Audrey Gatimel©C
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18/ PORTRAITS
Pascal Carbon et Patrick Tranchidase sont rencontrés en 2007, sur unspectacle pour enfants.« Entre nous,
ça a tout de suite collé » se souviennent lesdeux acolytes. Pascal est un spécialiste dul'humour visuel et Patrick est acteur. Il ajoué dans “Cons d'ouvriers” et “Le bar dela Corderie”,des pièces made in 7ème Vague.Mais qu'importe. Leurs chemins se rejoi-gnent sur l'autoroute du rire,et les condui-ront “à la Capitale”, comme on dit cheznous.Ensemble, les “Jumoristes”montenten 2008 leurs deux premiers spectacles.“Pas de panique”et “Prise de tête”enchan-tent le public dès les premières représen-
tations dans la région. A tel point que finseptembre, la production Barma/Ruquierles contacte dans le cadre de sa nouvelleémission en “access prime-time”*,“On nedemande qu'à en rire”.« Ils nous ont décou-verts grâce à mon site : www.ptitpascal.com »se souvient Pascal Carbon.Dès le premier passage, la mayon-
naise a pris. Le principe de l'émissionest simple. Sur un thème donné, deshumoristes présentent leur sketch devanttrois artistes reconnus qui peuvent les“buzzer”(éliminer) si ça ne leur plaît pas.Quand les trois buzzent, bye bye l'artiste,c'est fini ! « Virginie Lemoine et Jean
Benguigui nous adorent. On n'a jamais étébuzzés. On s'est même payé le luxe de s'au-tobuzzer lors de notre troisième passage ». Lep'tit Pascal est un artiste du visuel. Sonunivers est burlesque et poétique. Sonmentor : le clown russe Slava. Quant augrand Patrick, ses sources d'inspirationssont Desproges, Dieudonné. « J'aime l'hu-mour noir, rien ne me choque » expliquel'acteur qui a fait ses armes chez TontonDgé. « Les “Jumoristes” sont chez eux à la7ème Vague comme tous les artistes locauxqui créent, assure le directeur artistique.Les spectacles du café théâtre ont été annon-cés 9 fois à l'antenne. C'est formidable pourl'image et la dynamique de la ville ». « Latélé est, de loin, le meilleur outil de com-munication précise les “Jumoristes”. C'estincroyable, les gens nous reconnaissent dansla rue, dans le métro. Toujours très gentils,ils nous félicitent ».Car les deux compères ne sont pas desdébutants.Alors pas question de prendrele melon ! « Pour nous, une scène est une
scène. Télé ou pas télé. Mais j'avoue quenous avons eu un trac monstre la premièrefois qu'on a descendu l'escalier du plateaude Ruquier ». Pour leur prochain passage(NDLR : LE TOURNAGE A EU LIEU LE 24 JAN-VIER ET FRANCE 2 DIFFUSE EN GÉNÉRAL DANS
LA SEMAINE QUI SUIT), Ruquier leur ademandé de travailler sur le thème de :“on a retrouvé le crâne d'Henri IV”. C'esten compagnie d'un crâne enfumé quenous avons retrouvé les “Jumoristes”, surles planches de 7ème Vague pour la répéti-tion. « On essaie de surprendre et de détour-ner le sujet au maximum. Pour le thème“je suis collectionneur de nounours”, on s'estdéguisés en CRS. Ruquier était mort derire ». Patrick et Pascal sont devenus desamis. Et cette amitié explose sur scène.Traverse nos écrans plats. Nous transporteavec poésie dans l'univers du burlesqueet du potache. En route pour le pays durire ! Sur les planches de 7ème Vague les1er et 2 avril prochains. Pensez à réser-ver au 04 94 06 02 52 car Tonton Dgéne pourra pas pousser les murs de sonthéâtre.�
Sylvette Pierron
[email protected]* tranche horaire avant le JT
Les Jumoristes en répétition au café
théâtre 7ème vague en compagnie de Tonton
Dgé et du vrai faux crâne d'Henri IV. Ils
seront sur les planches du café seynois les 1er
et 2 avril. Réservation au 04 94 06 02 52
Vus à la télé !
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Les Jumoristes
Ruquier en
redemande
Après huit passages dans la quotidienne deFrance 2, “On ne demande qu'à en rire”, les“Jumoristes” ne cessent de surprendre le jury etles spectateurs qui en redemandent. C'est au café7ème vague de Tonton Dgé qu'ils répètent leursfuturs sketchs. C'est là, en pleine préparationpour leur prochain plateau télé que nous lesavons rencontrés.
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Pas facile d’être le cadet d’une grandefamille. Même lorsqu’on mesure1,90 m et que la balance affiche
105 kg. Pourtant, parmi les quinze joueursdu centre de formation de l’Union SportiveSeynoise,Quentin Rougies est le plus jeune.17 ans à peine. Ce qui lui vaut souvent dese faire chambrer. Mais pas plus. CarQuentin a du caractère. Ses prestations en
catégorie Junior balandrade parlent aussisouvent en sa faveur, même si son entraî-neur au centre de formation, Marc DeRougemont,a souvent besoin de lui rappe-ler qu’il doit en faire encore plus.« Quentinest un vrai espoir du club. Il a déjà un gaba-rit très intéressant pour son âge.Mais il a ten-dance à se reposer sur ses lauriers. Il a besoinqu’on soit derrière lui pour le pousser ».Pouvant évoluer au poste de seconde
ou de troisième ligne centre, le garçonpiaffe d’impatience d’évoluer parmi lesseniors avec la Nationale B ou dans la
catégorie junior Reichel A, si l’USS sevoit octroyer un ticket par la Fédérationfrançaise de rugby la saison prochaine.Il lui faut attendre 18 ans. Alors, il répèteinlassablement ses gammes deux fois parsemaine au côté du duo Oddo-DeRougemont avant de retrouver sescopains des Juniors balandrades. Avecle secret espoir d’évoluer en équipefanion, lui qui a débuté le rugby il y aquatre ans à peine.�
Sébastien [email protected]
Titulaire d'une maîtrisede lettres modernes,Mokhtar Kherfia a lancésa micro entreprise pourtransmettre son savoir.
L'histoire de Mokhtar Kherfia débuteau Sud de la Tunisie voilà 37 ans.Natif de Gabès, le petit Tunisien
est atteint d'une maladie orpheline.Il arriveà Six-Fours à l'âge de 8 ans pour recevoir dessoins. Nouvelle langue, nouvel environne-ment, l'écolier s'ouvre au monde par la lec-ture : « J'étais très timide. On ne parlait pasfrançais à la maison.J'ai donc appris par l'ob-servation », confie l'enseignant appuyé surson fauteuil.Diagnostiqué précoce,le jeunehomme dévore les livres. Il est malgré tout
orienté en Institut de rééducation fonction-nelle à Hyères : « L'enseignement laissait àdésirer. Les professeurs étaient là par défaut.La fin de la 3e sonnait l'orientation sur despostes de secrétaire ou de comptable.Pas montruc,quoi...», soupire-t-il.De Grenoble à LaGarde,il finit par décrocher un bac STT quilui ouvre les portes de l'université de lettresde Toulon Var. Une consécration : « Je mesuis régalé.Enfin un endroit où je côtoyais desétudiants d'horizons divers et des enseignantscharismatiques », sourit-il.Auteurd'un mémoire de lettres moder-
nes sur la littérature française au XIXesiècle, Mokhtar Kherfia poursuit ses allers-retours avec le domicile de ses parents auFloréal E7, à Berthe : « A chaque fois que jequittais la cité, je comprenais un peu mieuxla ville, sa population fragile, son potentielaussi... ». En juin dernier, il crée sa microentreprise de cours à domicile après avoir
exercé dans le milieu associatif et les coursprivés : « J'essaie de coller au plus près desbesoins de l'élève. Son environnementfamilial, sa psychologie, mais aussi sesaspirations doivent être valorisées »,conclut-il en connaissance de cause.�
Gwendal [email protected]
Quentin Rougies
L’espoir de l’USS
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Mokhtar Kherfia
Lettresou ne pas être
19
Tél. : 06 23 26 22 25
Quentin Rougies, 17 ans, est le plus jeune joueurdu centre de formation de l’US Seynoise. Il repré-sente l’avenir du club.
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20/ A VOTRE SERVICE
Ah, les démarchesadministratives,quellecorvée ! Alors quand
il faut prendre sur son tempsde travail pour refaire son pas-seport ou demander une cartegrise, la petite corvée devient
un problème. Pour pallier cesdésagréments, Patrick Valle,adjoint délégué aux relationsavec la population, et le servicePopulation étudient actuelle-ment la possibilité d'ouvrir sesguichets jusqu'à 18 heures régu-
lièrement. Pour adapter aumieux cette ouverture prolon-gée, la Ville vous demande votreavis sur la question. Un son-dage est en ligne sur le site offi-ciel de la Ville : www.la-seyne.fr.Il est la suite logique d'une
enquête de satisfactioninterne. En effet, dans lecadre de sa démarcheQualité, le service Populationa déjà questionné ses visi-teurs d'août à novembre der-nier. Sur 2 700 réponses,2 443 s'estiment satisfaits duservice rendu. « Les résultatssont très bons, se réjouitFanny Magagnosc-Vanni,directrice générale adjointe,notamment en ce qui concernel'ouverture entre midi et deux,que nous avons instaurée il ya 10 ans».En effet, 87,7 % des son-
dés trouvent utile quel'hôtel de Ville reste ouverten horaire continu. Un peuplus de 67 % sont globale-ment satisfaits des horairesd'ouverture actuels (du lundiau vendredi de 8h30 à 16h).30,7 % se disent moyen-nement satisfaits. Seuls 6 %ne le sont pas du tout. Ces der-niers estiment à 30 % que lafermeture à 16h, c'est trop tôt.C'est à ces derniers et à tousles Seynois qui souhaitent unaccueil plus tardif du servicePopulation et qui ne se sontpas rendus à la mairie depuisle début de l'enquête que cesondage s'adresse. Alorsconnectez-vous sur www.la-seyne.fr et donnez-nous votreavis. Car le coût de cette ouver-ture prolongée est estimé à10 000 euros par an.A vous de décider !�
Sylvette [email protected]
Vous travaillez tard ? Dans une commune voisine ? L'ouverture prolon-gée du service de l'Etat civil vous satisferait-elle ? Votez sur www.la-seyne.fr
Etat civil
C'est vous qui décidez !
J A N V I E R F É V R I E R 2 0 1 1 � N ° 2 1
Pour vos démarches,
les employés de l'Etat
civil accueillent le public
de 8h30 à 16h, du lundi
au vendredi
S’adapter àvos besoins
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QuartiersL E J O U R N A L D E S
Pour unepériode d'es-sai de troismois,et aprèsconsultationdes riverains,
l'avenue Saint-Georges pas-
sera en sens unique partiel-lement (VOIR PLAN PAGE 24).« La majorité (86 voix sur153 votants) s'est prononcéepour un sens unique dansl'avenue Saint-Georges, expli-que Alain Lopez,adjoint de
quartier Sud.Sur ces 86 voix,28 étaient pour un sens par-tiel et 58 pour un sens uni-que total. »Les constructions nouvelles(Le Triton et autres), l'af-fluence de visiteurs à la
Maison intergénération-nelle et le stationnementanarchique, à cheval sur lestrottoirs, rendaient la cir-culation de plus en plus dif-ficile dans le quartier.« Surtout lorsque deux bus
se croisaient, ajoute l'ad-joint. Le réseau Mistral estfavorable à ce changement,il a d'ailleurs adapté seslignes. Quant au capitainedes sapeurs-pompiers de laSeyne que j'ai rencontré der-nièrement, il est ravi, car l'ac-cès des urgences dans l'ave-nue était devenu difficile ».Pendant la période d'essaide trois mois, un cahier dedoléances sera à la disposi-tion de tous à la Maisonintergénérationnelle Saint-Georges.« La décision finalesera prise après la périoded'essai, lors d'une dernièreconcertation. »En attendant, le sens uni-que permet un gain de“vraies” places de station-nement. « Lors de laconstruction des immeublesLe Triton, on n'a pas pris encompte la problématique dustationnement. Depuis 2002,le double sens créait du sta-tionnement illicite, il fallaittrouver une solution pour latranquillité des riverains. »�
Sylvette Pierron
S A I N T - G E O R G E S
Trois moisd’essaisIl fallait jusque-là
se faufiler entre
les stationnements
anarchiques
pour circuler dans
l'avenue Saint-Georges
L’avenue dans le bon sens
Voir plan de circulationpage 24
Le 14 février, l'avenue St-Georges passera en sens unique aprèsl'Atrium. Une décision qui respecte les desiderata des riverains.
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2 2
JANASRéseau pluvialDeux cents ans que le val-lat du Loup déborde, provo-quant inondations et dégrada-tions dans le secteur. Destravaux d'extension du réseaud'eaux pluviales et de réhabi-litation des conduites d'eauont démarré au chemin de laCroix de Palun (à proximité durond-point de Janas, entre lechemin Paradis et la RD16)depuis du 5 janvier, et pourdeux mois environ. La suppres-sion des branchements enplomb est au programme. Lamise en place d'un cadre plu-vial de 100 mètres environ per-mettra la collecte des eaux duvallat du Loup.
MOUISSÈQUESNouvelle canalisationLa canalisation de l'avenueFraysse (entre la rue NoëlChapuis et l'impasseVerlaque) est actuellementremplacée par une canali-sation en fonte.
MAR-VIVOFermetureLa station Total a fermé lepremier octobre dernier.“Un service de petitemécanique est maintenu,précise Alain Lopez,adjoint de quartier Sud. Etcontrairement à larumeur qui circule dansle quartier, je tiens à pré-ciser qu'à ce jour, aucunpermis de construire n'aété déposé pour cetemplacement.”
Travaux d’assainissementDes travaux de sécurisationdu réseau d'assainissementsont prévus sur la plage deMar-Vivo. La communautéd'agglomération Toulon-Provence-Méditerranéeannonce un démarrage destravaux au printemps 2011et une fin prévue pour l'étéprochain. Les voies concer-nées sont le chemin desAcacias, l'avenue desLauriers roses, l'avenueCléry (en partie) et l'avenuePablo Néruda (en partie).
B E R T H E
En 2008, il n'exis-tait plus quedeux structuresJeunesse muni-cipales,la Mau-relle et le Mont
des Oiseaux. Cette dernièrefermait en 2009.Après l'ou-verture de Malsert, la réou-verture du Mont desOiseaux et la reprise de lal'espace accueil Jeunes desSablettes, la Ville a décidé,juste après la fermeture deGaspar, de rouvrir unestructure à Berthe. « Nousavons créé l’EAJ Jules Renarddans l'urgence, assureIsabelle Renier, adjointe àla Jeunesse. Au départ, nousne voulions pas nousimplanter sur Berthe, vu queles associations du quartierfont déjà un travail excep-
tionnel avec la Jeunesse.Mais on ne pouvait pas lais-ser les gamins de Gaspardans la nature. Aussi, lemaire nous a demandé detrouver une solution rapide-ment ». Les préfabriquésutilisés autrefois parl'Omase et les Francas ontété rénovés par des jeunesen chantiers d'insertion del'APEA. « A l'instar deschantiers culturels, expliqueMohamed, le responsablede Jules-Renard, ces derniersrecevront des places gratui-tes pour les concerts deCouleurs urbaines. »Le potager de Jules. Lancéesen décembre, de nombreu-ses activités attendent lesjeunes à “Jules”. Mohamed,le responsable, Brice, sonadjoint,Claire et Nouredine
possédent une solide expé-rience dans l'animation.« Un potager est en cours deréalisation, raconte VincentVilalta, directeur du serviceJeunesse, une action réali-sée avec le soutien du Conseilgénéral ». Et hormis les tra-ditionnelles activités surplace, sorties à la journée,tournois de sports co,camps d'ados, et aide auxdevoirs (du mardi au ven-dredi à 17h30), Mohamedtravaille avec le CSMS sec-tion lutte et le foyer Wallon-Berthe. « Des cours de danseorientale avec Anita Mendy,via l'association Cats, sonten projet, assure Mohamed.Une action qui va dans lesens de l'accueil des filles ausein de la structure. Un coursde marqueterie est aussi en
prévision en collaborationavec le service Culture etPatrimoine. Nous planchonsaussi sur l'acquisition de pos-tes informatiques ».Pour éviter l'errance, JulesRenard est ouvert tous lessoirs jusqu'à 19 heures. « Ace jour, nous avons 80 ins-crits, ajoute Mohamed,pour la plupart issus deGaspar. Je rappelle quel'adhésion est de 5 euros paran, 3 euros pour les frères etsoeurs suivants. Et que nousaccueillons les filles et les gar-çons de 11 à 17 ans. »Alors, venez vous éclaterchez Jules !�
Sylvette Pierron
C’est coolchez Jules
Plus d'infos au 04 94 10 16 76
ou au service Jeunesse
municipal 04 94 94 88 67
Suite à la fermeture de Gaspar, la Ville a implanté, dans l'urgence,un Espace accueil jeunes dans les préfabriqués de Jules-Renard.
Activitéspour tous !Claire Leteinturier assure,
du mardi au vendredi à
17h30 l'aide aux devoirs
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2 3
G A I - V E R S A N T
Les nombreusesconstructions duGai-Versant ontfait de ce quartierautrefois plutôtrural, une zone
urbaine où le stationnementest devenu anarchique.Depuis des mois, voire desannées, le Conseil de quar-tier Nord, en liaison étroiteavec l'association de défensedu Gai-Versant et celle duquartier Peyron,travaille surles solutions à apporter auxproblèmes de stationnementet de circulation trop dense
sur ce chemin communal,devenu un raccourci pourbon nombre d'automobilis-tes voulant éviter les bou-chons des grandes artères.Car les riverains sont à bout.« On n'a plus de tranquillitédepuis deux ans au moins »déplore Yves Xabada, vice-président de l'association dedéfense du Gai-Versant.Le 18 janvier dernier, lesdeux associations, les mem-bres du Conseil de quartierNord et le directeur des ser-vices techniques étaient réu-nis au GIP Nouvelle Seyne
à Berthe pour finaliser leprojet de réorganisation dela circulation et du station-nement dans le quartier.Ce projet, qui a pris encompte les doléances desriverains, sera présenté àl'ensemble des riverains duquartier le 8 février pro-chain à 17h30, en salle duConseil municipal à l'hôtelde ville. Tous les résidentsdes quartiers du Gai-Versant et Peyron sont priésd'y assister. Car « le but, infine, est de mettre en placeun plan de circulation de toutle quartier», assure ChristianBianchi, adjoint des quar-tiers Nord. Concernant lavitesse de circulation sur lechemin du Gai-Versant, lalimitation à 30 km/h a étévotée en Conseil municipal.Les panneaux devraient êtreinstallés sous peu. Quant
aux coussins berlinois récla-més par certains, le direc-teur des services techniquesassure que ces derniers sonttrès chers, très bruyants etsomme toute, pas très effi-caces. Par contre, il conseilleplutôt l'aménagement d'unplateau traversant. Rendez-vous donc le 8 février à l'hô-tel de ville.�
Sylvette Pierron
Le 8 février à 17h30 à l'hôtelde ville, une réunion publiqueprésentera aux riverains les nou-veaux aménagements de circu-lation au Gai-Versant.
A l’écoutedes riverains
Circuler mieux, stationner plusLe Conseil de quartier
Nord travaille depuis
longtemps sur les
solutions à apporter
aux problèmes
de circulation
Depuis le 24 janvier, etpour 10 semaines envi-ron, des travaux de rem-placement de canalisa-tion ont lieu boulevarddes Lauriers roses. Cestravaux comprennentaussi la reprise des bran-chements, le remblaie-ment et la réfection desenrobés.
FONTAINEBLEAUTravaux av. CarmilleDepuis le 24 janvier, et pour7 semaines environ, destravaux de remplacementde canalisation ont lieuavenue Général Carmille.Ces travaux comprennentaussi le terrassement, lareprise des branchements,le remblaiement et laréfection des enrobés.
CENTRE-VILLETerrassementsDepuis le 31 janvier, etpour 10 semaines envi-ron, des travaux de rem-placement de canalisa-tion ont lieu avenuePierre-Fraysse (deuxièmepartie, entre l'impasseVerlaque et l'alléeMaurice-Blanc. Ces tra-vaux comprennent aussile terrassement, lareprise des branche-ments, le remblaiement etla réfection des enrobés.
Installation de la fibre optique
sur la place Martel-Esprit
Les travaux de la future biblio-
thèque théâtrale ont débuté
dans l’ancienne imprimerie,
place Martel-Esprit
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PERMANENCESADJOINTS DE QUARTIERN'hésitez pas à
contacter les adjoints
de quartier. Ils sont
disponibles pour
vous recevoir
QUARTIERS SUD
Alain LOPEZ "
Maison Saint Georges"
Tous les jours unique-
ment sur RDV de 9 h 00
à 12h et de 14h à 17h 04
94 22 23 74
maisonstgeorges@
la-seyne.com
QUARTIERS NORD
Christian BIANCHI
Mardi et Jeudi de 14h 30
à 17h30 -Uniquement sur
RDV- 04 98 03 09 03
QUARTIERS OUEST
Bernard TROUCHET
Tous les jours
uniquement sur RDV
04 94 06 96 54
QUARTIERS CENTRE - EST
Martial LEROY
Comptoir Citoyen"
Mardi matin sans RDV
de 10h30 à 12h - Jeudi
matin sur RDV de 10h
à 12h
04 94 06 96 54
Chaque 1er jeudi du mois
à 18h au Foyer Bartolini
Permanence CIL
des Mouissèques
Le centre com-mercial ne datepas d'au-jourd'hui. Al'époque de saconstruction,
dans les années 70, l'accèsdes personnes à mobilitéréduite n'avait pas été pré-vue. « Du coup, les person-
nes en fauteuil ont pris l'ha-bitude d'emprunter la rampede chargement des marchan-dises de la superette, expli-que Alain Lopez, adjoint dequartier Sud. Le centre com-mercial est un emplacementprivé. Malgré tout, les servi-ces techniques de la Villeapporteront leurs conseils
pour la mise en conformitéde la rampe .De plus, la Ville s'engage àréaliser le bateau sur le trot-toir et de matérialiser, uneplace de stationnement han-dicapés devant le centrecommercial ».�
Sylvette Pierron
Suite de la page 21
En accord avec la majorité des riverains et considérant les contraintes quotidiennes de la maison de retraite l'Atrium, le sens unique
débutera après cette dernière et se terminera à hauteur du Vieux Colombier.
J A N A S
Mise en conformité de la rampe
J A N A S
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J A N V I E R F É V R I E R 2 0 1 1 � N ° 2 1
D’AQUI /25
L’an passat, cinquantamalurós nistons se faguè-ron tuats, escrachats sus
lei rotas de França, e mai de qua-tre cents fuguèron nafrats, e leivaquí, de còps, dins una cadieracorredissa per la vida. « Urosamentren de tau arribèt a La Seina » nosditz lo policier comunau Joan CarlScheel, que baileja leis animaciensde la Prevencien deis Accidents dela Rota despuei 2007 au nòstre.Pasmens se lo resultat se podràjamai vèire, totei leis animaciens
d’escòlas preparan leis escolans quejamai una veitura lei escobèsse. « Enveritat, lo minòt tre uech ans deusaber coma faire sus la rota, qu’alòren generau va solet à l’escòla » nosditz encara, « e que, fau o dire,soventei còps, l’accident arriba per-que l’enfant a pas agut un biais defaire que posquèsse comprendre lèul’automobilista ». Li fau aprene perexemple de pas s’abrivar sus ladraia. Per tot aquò, dins tretze escò-las (onze a La Seina e doas a Sant-Mandrier) e per leis escolans dau
CM2, aqueu policier fa passar unpermés de pedon ! Son aperaquísièis cents nistons que pertocan,cada annada, aquelei jornadas. Lo13 de janvier se debanèt a l’escòlaJules Verne, aqueu permés, unmolon de gèstes utiles : coma faireper passar la carriera, trobar leimarcas dau passatge de pedons,eca. Ambé l’aprendissatge deipedons, s’acaba pas la politicad’animacien a la seguretat, que fauencara s’occupar d’aprendre comafaire de velò sensa risca. « Avèm
pereu un permés de ciclista, ambéde cors e segur una espròva sus uncircuit agençat per leis escòlas. »Aquò va bèn, qu’en 2009 la ciutatde La Seina daverèt una Cherpad’Aur de la Seguretat Rotiera, dinsla categoria dei vilas de mai de cin-quanta mila abitants. Se i farà, enmai de tot aquò, au mes de junhun campionat dei classas lei mel-horas dau ponch de vista de laseguretat rotiera, e ja au mesd’abriu, i aurà sus l’Esplanada dela Marina una jornada dau “Vilatgede la Seguretat Rotiera”, ambé desimulaciens d’accidents per de cas-cadaires professionaus. Segurqu’ambé tot aquò sénher Scheel esara aclapat d’òbras. Chut! Chut!Mai se murmura qu’en 2011 i auràa La Seina un vertadier servici del’animacien rotiera. O veirem.�
Michel Neumuller
Article écrit en graphie classique avec
les suggestions du Service de la langue
occitane de l’Institut d’Etudes
Occitanes
Prévention
LES MOTS
QUI COMPTENT
Cadiera corredissa =
chaise roulante
Cherpa = écharpe
esbobar = balayé, emporter
Draia = voie
Nafrat = blessé
Pedon = piéton
S’abrivar = se lancer
@Lecture du texte
et traduction sur
www.la-seyne.fr
Joinei pedons qu’aprènon la seguretat
Remise des permis piétons
à l’école Malsert
Treize écoles
A 8 ans, un enfant distrait ou agité est la victime toute désignéed’un accident de la route. Il faut donc enseigner les bons gestes etquel meilleur endroit que l’école pour ça ? Le policier délégué à laprévention routière,Jean Carl Scheel,fait passer… un permis pié-ton aux classes de CE2. D’autres initiatives suivront.
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Cet automne, La Seyne-sur-Mer s'est illustrée en Une de la presse nationale etrégionale (voir p.31) comme l'une des meilleures élèves de la loi Solidarité renou-vellement urbain (SRU).Depuis l'an dernier,son parc de logements sociaux dépasseles 20%, plaçant la commune en conformité avec l'article 55 de la loi. Revers de lamédaille, l'Etat garant du Droit opposable au logement, comme les communesavoisinantes,déficitaires en logements sociaux,dirigent de plus plus en plus d'ayantsdroit sociaux sur la commune, menaçant la mixité sociale de nos quartiers.
26/ DOSSIER
La Seyne,un exemple à suivre
Logement social
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27
D O S S I E R R É A L I S É P A R G W E N D A L A U D R A N
M I C H E L N E U M U L L E R E T S Y L V E T T E P I E R R O N
Jusqu'en juillet dernier,ValériePinol, jeune maman céliba-taire payait une petite fortune
(60 % de son salaire) pour un petittrois pièces rue Berthelot. Aprèsquatre ans d'attente, elle a emmé-nagé avec Laurine, 11 ans, et Léo,5 ans, aux Jardins de Mathilde,quartier du Gai Versant. Et ellerevit. Son compte en banque aussi.Elle peut désormais compter sur235 euros supplémentaires parmois pour elle et ses enfants. Etquand on est une maman seulequi travaille pour la grande dis-tribution, c'est une véritable bouf-fée d'oxygène. « Mon appartementest grand, lumineux, calme. Le voi-sinage au top. Mon travail est justeà côté. Je suis ravie ».« L'objectif est de maintenir et déve-lopper l'offre de logements, non seu-lement pour les ayants droit sociauxmais également pour les personnesactives », relève Rachid Maziane,adjoint délégué à la politique dela Ville et à l'habitat. « La mixitésociale demeure notre priorité. Elleest la condition de réussite de l'amé-nagement du territoire ». « Si tou-tes les communes de l'agglo respec-taient la loi SRU, soit 20 % delogements sociaux sur le parc immo-
bilier, explique Joël Canapa, direc-teur de Terres du Sud Habitat (exoffice HLM), 72 millions d'eurosseraient immédiatement investis.L'impact serait immédiat sur lecommerce et l'économie locale. Sanscompter le gain pour les entrepri-ses et sous-traitants du BTP. Pourpreuve : 1 logement construit équi-vaut à 1,8 emploi créé ou maintenu(NDLR : SOURCE FÉDÉRATION FRAN-ÇAISE DU BÂTIMENT). Des logiquessystémiques où tout le monde estgagnant ».Saluée par la presse nationaleet régionale comme l'une des meil-leures élèves de la loi SRU (VOIR
P.31), notre ville est, dans l'agglo-mération, la seule avec La Gardeà respecter la loi. « Dix ans aprèsson vote, nous sommes loin ducompte, les villes en infraction pré-férant payer des amendes que seconformer à la loi », déplore RachidMaziane. « Prenons l'exemple deSanary. L'an dernier, des person-nes expulsées de leur logement sontparvenues à trouver un logementsocial sur La Seyne. Tant mieuxpour elles. Mais où est passée lamixité sociale de cette ville et queva devenir la nôtre avec cette logi-que de ghettoïsation ? ».Voilà un an, la majorité muni-cipale s'abstenait sur le vote du Plan local de l'habitat (PLH)de TPM, courant jusqu'en2015 : « Nous avons considéré qu'iln'était pas assez ambitieux auregard des besoins en logementssociaux », expliquait alors le maire,Marc Vuillemot. « Nous nous som-mes donc abstenus, sans pourautant nous opposer : il faut que la
� Plus de mixité sociale au centre-ville
Au fil du temps, notre centre-ville s'est paupérisé. Mais peu à peu, il
change de visage. Grâce à une opération programmée d'amélioration
de l'habitat et de renouvellement urbain, la Ville, via une convention
publique d'aménagement, a mis en place diverses opérations d'aides et
subventions aux propriétaires occupants et aux locataires précaires dési-
reux d'améliorer leur cadre de vie. Cette opération programmée d'amé-
lioration de l'habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU) accorde
également des subventions allant jusqu'à 70 % du montant des travaux
aux propriétaires qui rénovent des immeubles insalubres au centre-ville.
A condition qu'ils mettent sur le marché de la location leur bien avec
des loyers maîtrisés. Pour loger les victimes d'insalubrité, la Ville vient
également d'acquérir et de réaliser des appartements tiroirs au dernier
étage de la Maison de l'image et du Patrimoine (en photo page 28).
D'autres logements tiroirs sont prévus au 1 rue de la République et au
16 rue d'Alsace. Depuis le début de la convention publique d'aménage-
ment, deux immeubles ont été complètement rénovés et mis sur le mar-
ché du logement social au 34 rue Victor-Hugo et 8 rue Brassevin. D'autres
projets d'achat dans le cadre de la production de logements sociaux au
centre-ancien sont en cours au 11 avenue Gambetta, aux 11 et 13 rue
Clément-Daniel, au 17 rue Evenos et aux 28, 30 et 32 rue d'Alsace.
> Plus de renseignements sur les subventions et aides au bureau du cen-
tre ancien : 04 94 06 90 01. C’est la dernière année de l’OPAH, dépo-
sez vite vos dossiers !
3 000 foyers enliste d'attenteValérie Pinol et sa fille, Laurine,
revivent depuis qu'elles
ont emménagé aux Jardins
de Mathilde
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28/ DOSSIER
mécanique avance », plaide RachidMaziane. Car l'application parl'Etat du Droit au logement oppo-sable (DALO) a depuis un peuplus compliqué la situation : « Nosbailleurs sociaux sont contraintsd'accueillir des familles sans toit,le plus souvent extérieures à la com-mune », pointe-t-il. « Or commentbâtir de la mixité sociale quand80 % des locataires de l'office Terresdu Sud Habitat sont déjà en des-sous du plafond de ressources PLAI(prêt locatif aidé d'intégration) ? »,s'interroge-t-il. La Ville, pourautant, ne baisse pas les bras. Sonbureau du centre ancien se mobi-lise pour des logements en centreville à l'attention des actifs : « D'iciseptembre 2012, 33 logements (ci-contre les logements rénovés audernier étage de la Maison dupatrimoine et de l’image) vont êtreréhabilités rues Clément Daniel,Evenos ou encore Victor Hugo. Ilsseront attribués à des actifs pourlutter contre la paupérisation etapporter du pouvoir d'achat aucommerce du centre-ville », signi-fie Florence Cyrulnik, adjointe aupatrimoine. « Par ailleurs, dès juinprochain, la Maison de l'habitat,place Martel Esprit, informera lapopulation sur l'ensemble des solu-tions de logements. Propriétairesoccupants ou bailleurs, locatairesdu privé ou du public trouveronten un lieu unique les aides techni-ques et financières de la Ville (cen-tre ancien), de la Sagem et du Pactdu Var. Les associations de locatai-res, de prévention contre l'habitatinsalubre tiendront des permanen-ces ». Enfin,avec l'appui de l'ANRUet autres financeurs, Terres du SudHabitat rénove en profondeur sonparc : on pense aux réhabilitationsen cours sur Berthe, les démoli-tions de tours remplacées par desconstructions nouvelles (MaréchalJuin, Balcons de Pépiole, Hameaudes Romanes, Jardins deMathilde...). Le Programme deRénovation Urbaine a égalementcontribué à la construction de loge-ments privés, dont une partie loca-tifs, grâce au taux de TVA à 5,5 %dans un périmètre proche du quar-tier Berthe.�
Gwendal Audran
Les critèresd’accès au logementsocialAncienneté, adéquation entre le
nombre d'occupants et le loge-
ment, handicap. Tels sont, dans
l'ordre, les critères de la commis-
sion d'attribution des logements
sociaux. Ces critères peuvent tou-
tefois être chamboulés : “Les cas demères isolées, de personnes âgéesatteintes de dépendance ou de vio-lences conjugales sont autant depriorités”, rappelle Olivier Andrau,
président de la commission d'attri-
bution. Difficile pour autant d'ex-
pliquer des attentes allant de un à
dix ans pour un logement social.
L'office rappelle que la conjoncture
actuelle ralentit fortement la
mobilité des locataires : “Enpériode de crise, on préfère garderson logement social. Le foncier esttellement cher dans le privé (prix au
mètre carré multiplié par deux en
dix ans dans le Var) que l'accession àla propriété est devenue marginale”.
Autre facteur, les multiples “réser-
vataires”, qui disposent de loge-
ments après avoir subventionné
les opérations : “Si l'Etat a financé
à hauteur de 50 %, il choisit les can-didats pour près de 50 % des loge-ments. Le droit opposable au loge-ment, entre autres, réduit un peuplus notre marge de manœuvre”.Soulignons également que les
occupants de logements ayant été
détruits sont impérativement
relogés dans du neuf. Enfin, para-
doxalement, la détresse de loge-
ment s'accompagne souvent d'exi-
gences croissantes : “Il n'est pasrare que les demandeurs refusentplusieurs propositions de logements”,constate-t-il.
Politiqueanti-expulsionL'arrêté anti-expulsion signé il y a
deux ans par Marc Vuillemot, pré-
sident de l'Office public Terres du
Sud Habitat, s'accompagne d'une
politique de prévention des
impayés. Dès le premier défaut de
paiement, l'Office public Terres du
Sud Habitat propose au locataire
un dispositif d'accompagnement
pour enrayer la spirale de l'endet-
tement. Echéanciers de paiement,
recommandation du prélévement
automatique, saisine de la com-
mission sociale, les conseillères
économiques et familiales de l'of-
fice ont permis de rattraper la plu-
part des dossiers de surendette-
ment. Ainsi, en dehors d'un « cas
de mauvaise foi » ayant fait l'objet
l'hiver dernier d'une expulsion, à la
demande de la préfecture et sur
décision du tribunal administratif, il
n'y a pas eu d'expulsion pour dettes
depuis trois ans.
Légère haussedes loyersAprès 30 ans de déficit structurel,
l'Office Terres du Sud Habitat a
atteint le retour à l'équilibre de ses
comptes l'an dernier. Si ses loyers
connaissent une hausse de 2,16 %
cette année, c'est que la situation
demeure précaire : “L'office, public,ne fait pas de bénéfices. Sur un bud-get annuel de 70 000 000 d'euros,l’excédent 2010 devrait être de 0,2 à 0,3 %. Il sera entièrement reversépour améliorer l’entretien des rési-dences. Par ailleurs, l’équilibre de noscomptes est obligatoire, sous peined'être revendus au secteur privé”,explique Jean-Luc Bruno, vice-
président de l'office. Rappelons
que les loyers de Terres du Sud
Habitat sont les plus bas du dépar-
tement. Les hausses moyennes
sont de deux euros pour les per-
sonnes touchant les APL, de 6
euros pour les autres.
Le saviez-vous ?
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Revuede presse10 ans après le vote de la loi SRU, la presse natio-nale et locale fait le point sur son application.Alorsque beaucoup de communes ne l'appliquent paset préfèrent payer les pénalités induites,La Seyne-sur-Mer est une des rares communes du Var à res-pecter le quota de 20 % de logement social. Ellefait donc partie des bons élèves. Revue de presse.
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� Logement étudiants : inverser la tendance “L'agglomérationcomptait 10 700 étudiants en 2008. La construction du pôle universitaireporterait ces effectifs à 15 000. En l'absence des 1 700 logements étudiantsannuels nécessaires à cette croissance, et contrairement à des villes commeMontpellier ou Marseille, TPM est l'une des seules agglomérations à privilé-gier l'afflux de touristes et de retraités au détriment des jeunes”, déplore
Rachid Maziane, adjoint à la Politique de la ville. Guillaume Barcella
(NOTRE PHOTO) est le directeur de l'Institut Michel Serra pour la promo-
tion et la formation des métiers de la Mer (IPFM). Le logement de ses
étudiants et apprentis, pour la plupart mineurs, est un problème qu'il
doit traiter au quotidien. “Faute de logements étudiants et d'internat, l'ins-titut a passé une convention avec un hôtel d'Ollioules où nous logeons unequinzaine d'étudiants par semaine. Nous négocions actuellement avec l'hô-
tel Kyriad pour loger nos étudiantsen formation continue”. Via le
schéma universitaire, la municipa-
lité a programmé la construction
d'une centaine de logements étu-
diants après Porte Marine sur les
anciens terrains d'EDF-GDF. Et,
dans le cadre de la Convention
publique d'aménagement signées
en 2004 avec la SAGEM, d'autres
logements étudiants sont program-
més dans l'ancienne école Sainte-
Thérèse, rue d'Alsace.
Les logements sociaux que l'onconstruit aujourd'hui offrentdes prestations dignes des pro-
grammes immobiliers haut degamme », souligne Joël Canapa,directeur de l'office public Terresdu Sud Habitat. Quatrième réali-sation hors ZUP de l'Office dans le
cadre du Programme de rénova-tion urbaine, les Jardins de Mathildecumulent par exemple productionsolaire d'eau chaude, chauffage augaz, carrelage, double vitrage, porteblindée, balcons, loggias, terrassespour les duplex, visiophone, por-tail automatique. « On est loin des
clichés sur le logement social ! », s'ex-clame-t-il avant d'ajouter que « lessuperficies ne sont pas plus petitesqu'avant. Les T1 font 51 mètres car-rés, c'est pratiquement la superficied'un T3 dans le privé, les T3 font 67,et les T5, 107. De véritables volumesà vivre pour toute la famille »,
conclut-il. De quoi convaincre nosvoisins de l'agglomération de réa-liser un peu plus de logement socialsur leurs communes.�
Sylvette Pierron
De l'image du logement socialA elle seule, la perception du logement social est un chantier.On est bien loin des toursdes grands ensembles des années 70.
Après les résidences Maréchal Juin,
Balcons de Pépiole et Hameau
des Romanes, Les Jardins de Mathilde
donnent une autre image
du logement social
A l’avant-garde
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30/ DOSSIER
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Nous cotisons bien au 1 %logement, mais ne voyonspas pour autant nos jeu-
nes entrer dans un logement conven-tionné », se lâche un cadre deFoselev, préférant toutefois garderl’anonymat. Certains salariés n’onteu, à la suite d’un divorce, d’autresolution que de retourner chez leursparents. « Le foyer de jeunes travail-leurs ne peut être qu’une solutionprovisoire, et à part le privé, trop cherpour les salaires consentis, on ne voitpas… ». Les cinq à six embauches
annuelles de cette société de répa-ration navale donnent souvent lieuà de véritables soucis d’installationdes nouveaux salariés.Idem chez Quo Vadis. Le conces-sionnaire de yachts et distributeurde matériel d’accastillage souffre,mais en silence. « Que faire ? Lesloyers sont trop chers, les logementsHLM intouchables ; je ne suis pasinsensible à la situation que viventmes salariés, mais ne peux que trou-ver des palliatifs », regretteChristophe Charpentier. Le PDG
avoue mezza voce se porter cautionparfois pour les cas les plus criti-ques, ce que n’acceptent pas d’ail-leurs tous les logeurs. « Mais celame pose deux problèmes : pourquoile faire pour l’un et pas pour l’au-tre ? Et puis en cas de rupture ducontrat de travail, je prends un vrairisque ». Pour lui aussi un étonne-ment feint : pourquoi payer unecontribution au logement conven-tionné si ses 35 salariés n’y ontjamais accès ? « Nous disposons de22 appartements achetés au momentde la construction de l’ensemble PorteMarine, mais surtout de droits àréservation près les sociétés HLM àLa Seyne » rappelle tout de mêmePhilippe Sagnes, le directeur du CILVar, l’organisme majeur percepteurdu 1 % logement dans le départe-ment. Il y aurait ainsi 2000 loge-
ments conventionnés sur la com-mune, « mais pas un seul de libre ».Le constat s’impose, l’offre est ennet retrait des besoins. Et rien nedit que les programmes de loge-ment social lancés par plusieursorganismes et sociétés HLM suffi-ront à combler l’écart. Manqueraencore la possibilité pour les loca-taires de passer à un logement plusadapté aux changements familiaux.« Le 31 décembre a pris fin le dispo-sitif du “pass foncier” qui facilitaitl’accession à la propriété », déploreM. Sagnes. Or, tout locataire socia-lement bloqué dans son logement,entraîne un prétendant déçu aulogement HLM, qui attendra luiindéfiniment à la porte, mais côtécour.�
Michel Neumuller
«
PME
« Pourquoi payerle 1 % logement ? »
Les PME seynoises souffrent pour leurssalariés,et s’interrogent : pourquoi le loge-ment conventionné qu’elles financent leur semble-t-il inaccessible ?
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Expression de l’oppositionMise en scène Le budget primitif de la ville est insincère puisque les recettes de la taxe d'habitation et foncière seront nettement supérieures aux prévisions.- Malgré cela pour faire passer l'amère pilule d'une augmentation sans précédent des impôts dans l'histoire de la ville, on met en scène un scénario catastro-phe - Les nouveaux propriétaires coûteraient cher en infrastructure, mais on ne leur dit pas qu'ils paieront désormais les impôts les plus chers du Var - On n'apas d'argent, mais on va payer pour racheter les travaux du parking Martini et autres broutilles : 3,8 millions d'euros et 7 millions pour la construction duparking des Esplageolles- On n'a pas d'argent, mais on va fortement investir pour mieux accueillir les yachts dans les bassins des ex-chantiers- On n'a pasd'argent, mais pour chercher des erreurs dans les décisions de la municipalité précédente on a payé plusieurs dizaines de millions d'euros à des cabinetsjuridiques- On n'a pas d'argent, mais on a payé plus de 20 000 euros pour rédiger le dossier du Casino sur le site des chantiers à proximité du Centre deFormation et de l'IUFM. Ville pauvre la Seyne va devenir Cannes et Nice à la fois - On n'a pas d'argent, mais la ville pauvre a reçu de l'Etat 5 millions d'eurospour le logement social. L'équipe municipale fêtera dans trois mois son troisième anniversaire et son quatrième budget.Où sont les responsabilités !�
32/ VOS ÉLUS
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Bourse permis piéton
Le 5 janvier dernier, en présence d'Isabelle Renier, adjointe
déléguée à la jeunesse, et Jocelyne Léon, adjointe déléguée
à la prévention, 10 jeunes Seynois ont ratifié une charte d'en-
gagement avecla Ville. Ces derniers se sont engagés à effec-
tuer un stage de 50 heures, en relation avec leur projet pro-
fessionnel, dans un service municipal, et à passer leur permis
de conduire dans les deux ans. Ils ont, en échange, reçu une
bourse de 500 euros pour les aider à financer leur permis.
L'an prochain, une quinzaine d'autres bourses devraient être
attribuées.
Assemblée générale
Le 16 janvier dernier, l'Union nationale des combattants a
tenu son assemblée générale au foyer des anciens combat-
tants, square Aristide Briand, en présence du directeur mili-
taire du département, le capitaine de frégate Bertrand Arnaud,
et de Raphaële Leguen, première adjointe. Cette dernière a
remis au président, Jean-Pierre Montigny, le drapeau de la
ville de La Seyne, avant la présentation des rapports annuels.
A noter l'élection de la nouvelle secrétaire, Mireille Montigny.
Le prochain congrès de l'UNCaura lieu samedi 12 mars pro-
chain à l'hôtel Kyriad, avec dès 14h et toute la journée de
dimanche la présentation sur l'Esplanade marine des métiers
de la défense par les 4 corps d'armée.
Plus de 7 500 euros pour le téléthon
Suite à la mobilisation des associations et des particuliers
autour de l'édition 2010 du Téléthon, un chèque de 7 571
euros a été remis à l'Association française contre les myopa-
thies (AFM) vendredi 21 janvier dernier en salle de réception
du conseil municipal. Martial Leroy, adjoint délégué à l'évé-
nementiel et aux festivités, ainsi que Solange Andrieu, adjointe
déléguée à la solidarité, Christiane Jambou, conseillère muni-
cipale déléguée au tourisme, Michel Reynier, adjoint à la
démocratie locale, Alain Lopez, adjoint de quartier sud et
Isabelle Renier, adjointe à la jeunesse, étaient à cette occa-
sion aux côtés de Paulette Carlini, coordinatrice départe-
mentale de l'AFM.
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Ma famille me laisse des souvenirsimpérissables. Nous étions toustrès liés ». Aînée d’une famille de
trois enfants, Danièle Dimo-Pérez-Lopezse rappelle son enfance rue Chevalier de laBarre. « Nous vivions modestement dans unepièce que notre grand-mère nous avaitcédée », glisse-t-elle avec sourire. La cha-leur des soirées où l’on refaisait le monde,la complicité de sa maman, Micheline, lecharisme de son père, Raymond, secrétairegénéral CGT des chantiers, lui viennent àl’esprit. « Nous étions une famille d’origineitalienne, où les liens familiaux étaient ren-forcés par la solidarité ouvrière », lance-t-elle. Des années “de lutte” qu’elle va met-tre en pratique dès son entrée dans la vieactive : « J’ai travaillé aux éditions FrançoisBeauval, installées chemin de Léry. Nousétions près de 500 salariés, en majorité desfemmes. En adhérant à la CGT, nous deman-dions simplement du respect et de la consi-dération », souligne Danièle Dimo-Pérez-Lopez. En 1977, elle devient maman avecla naissance d’Arnaud. Une nuit de 1982,le déménagement de l’outil de travail parla direction lui fait toutefois “découvrir l’in-justice”. « Nous nous sommes retrouvésdémunis du jour au lendemain. L’imprimerieavait été vidée de ses machines. Nous avonsdonc occupé les locaux, soutenus en cela parles forces de gauche et la population », expli-que-t-elle. Celle qui se décrit non sanshumour « frêle mais bien enracinée dans saSeyne et son Sud » intégre la mairie en 1983.Affectée au personnel de la Caisse des éco-les, elle s’investit dans la gestion des cen-tres aérés et des activités périscolaires : « Ontravaillait dans la confiance. Marie-Jo, notre“petite maman”, nous a formés au contactavec les enfants et les parents. La Caisse desécoles est un patrimoine de la Ville », rap-pelle celle que ses collègues proches sur-nomment “Mamy”.Contactée en 2007 pour rallier la
liste de Marc Vuillemot, elle finit paraccepter : « J’ai pensé à mon père. Et puis
je connaissais Solange Andrieu (NDLR :FUTURE ADJOINTE À LA SOLIDARITÉ ET AUX
PERSONNES ÂGÉES) et son engagement pourle service public », relève la conseillère muni-cipale apparentée PC. Déléguée à l’anima-tion sociale, elle a contribué à étoffer le ser-vice 3e âge et se dépense sans compter pourle foyer Jean Bartolini : « J’ai beaucoup d’af-fection pour les résidents. Le courant est toutde suite passé. Chaque anniversaire est unefête. Les seniors sont vrais. A leur contact, jeme dis que je n’ai peut-être pas assez discutéavec mes grands-parents... », soupire DanièleDimo-Pérez-Lopez. Préoccupée par ceuxqui n’ont plus les moyens de financer leurdépendance, elle souligne que « les maisonsde retraite ne sont plus accessibles à moinsde 2 200 euros par mois. Que vont faire les
seniors dépourvus de patrimoine et de sou-tien familial ? Et le désengagement des aidespubliques ? L’hôpital, lui-même, coûte 1 600euros mensuels ! ». Adepte des échangesintergénérationnels, elle encourage les visi-tes du centre aéré Martini chaque mercredià Bartolini. « Les enfants s’assagissent aucontact des papis et les mamies. Ils leur fontdes crêpes et apprennent en retour à joueraux échecs », note-t-elle.Si elle n’a plus le temps d’aller courir avecsa cousine Martine ou son mari Michel surla corniche, Danièle Dimo-Pérez-Lopezpuise dans ces échanges la force de conti-nuer. Avec, toujours, une pensée pourRaymond..�
Gwendal Audran
33Conseillère municipaledéléguée à l’actionsociale, Danièle Dimo-Pérez-Lopez a grandi rueChevalier de La Barre.Femme de conviction,elle privilégie le contactavec les seniors dont elledénonce l’isolement etla paupérisation.
Danièle Dimo-Pérez-Lopez
Au contact !
Foyer Bartolini.
Danièle Dimo-Lopez-Pérez
va régulièrement à la rencontre
des résidents
Se dépasser
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34/ MÉMOIRE
Dès le début du XVIIe siècle, deux grandes bâtisses, situées au bord de l'ancienne
darse, s'élevaient, face à mer. Aujourd’hui, elles ont fait place à la Maison du
Patrimoine et de l'Image, grâce à l'architecte du patrimoine, Véronique Wood.
Restait à s'occuper des poutres et à restaurer les fresques. Sylvie Oberseither,
fresquiste restauratrice, s'en est chargée.
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Au service de l’Histoire
Sylvie Oberseither présente les
techniques naturelles de peinture :
à l’œuf et au fromage (caséine),
les outils, (scalpels, seringues)
et les pigments
Maison du Patrimoine
Voyage dans la restauration
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La maison historique a été édi-fiée aux alentours de 1620 etréhabilitée par l'architecte
Véronique Wood pour devenir laMaison du Patrimoine et de l'Image,inaugurée le 18 septembre dernier,lors des Journées européennes duPatrimoine. Cette réalisation s'ins-crit dans le cadre du projet urbainde rénovation du centre ancien.L'endroit est paisible et invite à larêverie.Les lieux se souviennent-ilsde leur passé lointain. Suffit-il defermer les yeux pour imaginer, auXVIIe siècle, une rade marécageuseet un grand môle s'avançant sur lamer, avec tout au fond, une darse ?La belle bâtisse servait alors d’abriaux bateaux, par temps fort, bienprotégée des vents dominants dansla rade. Une autre bâtisse lui étaitmitoyenne et toutes deux étaientsituées sur les terres régales desAbbés de St Victor. Lors de l'inau-guration de la Maison duPatrimoine et de l'Image, le maire,Marc Vuillemot, a rappelé l'originede ces maisons « ... Il semble qu'el-les aient dû appartenir à de presti-gieux anciens, mais leur occupationa sans doute toujours été modeste,certainement locative ou maison decommerçant...» (lire le discours com-plet sur son blog*).Décembre 2010. Un vent glacialbalaie la ville depuis quelques jours.La place Bourradet est plutôtdéserte en cette fin d'après-midi,et les abords de la Maison duPatrimoine n'ont pas l'air plus ani-més. Pourtant, à l'intérieur de cettegrande bâtisse, quelqu'un est entrain de remonter le temps. Pouraller à sa rencontre, Il faut pousserla porte du XVIIe siècle.Sitôt le seuilfranchi, on est conquis par lecharme des lieux. Un bel escalierdécoré de gypseries dessert les deux
étages du bâtiment. Bordé d’unerampe en ferronnerie, éclairé parun puits de lumière, l'ensemble estharmonieux. Au premier étage,juchée sur son échafaudage, SylvieOberseither, fresquiste, scrute lesdétails d'une fresque qui orne l'unedes poutres d'une grande pièce,plongée dans une semi-pénombre.Egalement restauratrice de pein-ture murale et de polychromie surbois, Sylvie s'attelle à freiner lesoutrages du temps, à la lueur de salampe frontale. Engagée par la Villepour la “conservation préventive”de ces fresques, elle intervient enplusieurs étapes : dépoussiérage etprotection sous papier Japon et dés-insectisation curative. Le bois estenvahi d’insectes xylophages, repé-rables par les galeries et trous d'en-vols laissés derrière eux. Malgré cesdommages, l’ensemble pictural estrelativement bien conservé grâceau travail de préparation d’antan.Ensuite, les peintures - qui appa-raissent très peu - subissent un trai-tement de nettoyage,après une fixa-tion qui protège les couleurs et agitcomme révélateur. On reconstituealors les supports manquants parinjection ou masticage. Ensuite, unapprêt à base de colle de peau delapin prépare le fond. Le but est deconserver, sans rien ajouter, saufcombler les lacunes. « Ma techni-que est à la jonction de la science etde l'art. Mais attention, un restau-rateur n'est pas un artiste. Il reste auservice de l'Histoire », précise SylvieOberseither. Qu’en est-il de l’his-toire de ces peintures et commenta-t-on pu les ignorer jusqu’à cejour ? Personne ne s'attendait à cettedécouverte. La chute d’une partiedu plafond de la pièce, lors de laréhabilitation, a permis de décou-vrir sous un faux plafond, un autre
plafond “à la française”, orné depeintures datant vraisemblablementdu XVIIe siècle. Elles ont été réali-sées sur deux supports, un plafonden torchis et des poutres en bois. Ily a donc deux techniques à réaliser,la fresque sur un enduit de chauxentre les voûtes, et la peinture surun apprêt à la colle et caséine. Si lesfrises de feuillages sur poutres, avecornements floraux, et la techniqueutilisée, confirment, selon SylvieOberseither, la datation, les solivessemblent avoir été peintes séparé-ment et plus tard, car moins habi-lement : « Le dessin des frises est fermeavec un traitement des ombres remar-quable. Les couleurs sont fraîches etl’ensemble gracieux. Comme j’aiappris qu’à l’époque de la construc-tion de la maison, existait à Toulonun réservoir d’artistes fameux -l’école de peinture de la Marine àl’Arsenal dirigé par le réputé pein-tre Pierre Puget - il est permis de pen-ser qu’un peintre de qualité a œuvréici ». Julie Castellani,responsable dela Maison du Patrimoine, suit avecattention le travail de la restaura-
trice : « L’intervention doit se faire enplusieurs périodes car la municipalitén’avait pas prévu dans le budget de laréhabilitation, ces frais de restaura-tion. Pour éviter toute dégradation,nous avons demandé à SylvieOberseither de faire en sorte que celapuisse rester comme ça. Mais noussavons que c'est temporaire ». Aprèsla conservation préventive des sup-ports et du fond, une restaurationde la couche picturale devrait sepoursuivre ultérieurement.Ainsi, lesdeux grandes bâtisses ont franchi letemps et vu la création de la com-mune de La Seyne-sur-Mer,par let-tres patentes de Louis XIV, en 1657.Aujourd'hui,entièrement rénovées,mais riches de leur passé, ellesouvrent leurs portes aux habitants,aux Seynois et aux visiteurs...�
Chantal Campana
* http://marcvuillemot.over-blog.fr/arti-
cle-de-la-maison-du-patrimoine-et-
de-l-image-a-la-defense-des-territoires-
57371669.htm
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36/ DISTRACTIONS
Leur deuxième opus “Compte àrebours 2” tourne toujours, pen-dant que le “Compte à rebours 1”
se finalise. Leur dernière mix-tape, “A labase” est en téléchargement libre sur leursite : www.linfanterie.com. Les quatremembres de l’association (Ninthe Mendy,Jérôme Diadio, Louis Corréa et PaulCuisset-Fernandez) se sont nourris de dif-férentes expériences personnelles (ensei-gnement national, nouvelles formationsd’animateur, projets humanitaires en Indeet Afrique…) et reviennent déterminésavec de nouveaux champs d’actions.« Nouslançons un appel aux municipalités, auxhôpitaux psychiatriques, aux institutions
culturelles, aux animateurs de structure jeu-nesse, aux maisons de retraites expliquePablo. Notre société met nos aînés dans desmouroirs, il n' y a plus de dialogue avec lespersonnes âgées qui détiennent pourtanttant de savoir, d'expérience et de sagesse.Nous avons tant à apprendre d'eux. » Le butpour ces amoureux des mots : monter desateliers d'écriture intergénérationnels eten hôpitaux psychiatrique. Et Louis Corréad'ajouter : « Qu'importe le fond et la forme,l'envie d'écrire ensemble mène au partage.».Surscène à l'Impasse.En partenariat avecle café-concert l'Impasse et Makak prod,l'as-sociation organise tous les deux mois unesoirée “Old School Station”,où des Djs vien-
nent se mesurer en battle conviviale.Tous lesdeux mois,le train du son Old School fera unarrêt dans un univers musical. A tous ceuxqui aiment le Hip Hop des années 80 à nosjours,le R'B,le Ragga-Hip-Hop,la New Jack,la Soul, la New Soul... venez voyager aveceux. Renseignements : 04 94 64 34 31 ou sur [email protected] ou sur :www.facebook.com/Cafe.Theatre.Limpass�
Sylvette Pierron
Le nom de cette plante emblématiquede la région méditerranéenne auraitdiverses origines. Le laurier-tin
(Viburnum tinus) tiendrait son appellationdu latin viere signifiant lier, tisser, tresser.Les
rameaux souples de cette plante servaient àl'époque romaine d'osier pour fabriquerpaniers et autres vanneries. D'autre part lenom de tinus n'a rien à voir avec le thym(plante aromatique), il signifierait en latin“tout de suite”, en raison de la précocité de lafloraison.Des fleurs pendant la mauvaise sai-son, c’est bon pour le moral des jardiniers etune aubaine pour les quelques insectes pol-linisateurs qui ne sont pas en hibernation.Dèsle mois de novembre et jusqu'au mois d'avrilles branches de cet arbuste se couvrent depompons (corymbes blancs) parfumés. Cesfleurs sont précédées par des boutons florauxd’un très joli rose. Par la suite, apparaissentde petites baies noires ou bleutées très déco-ratives qui font le bonheur des oiseaux. Le
laurier-tin garde son port compact et son beaufeuillage vert lustré toute l'année. De ce fait,il est souvent employé en haie pour protégercertains jardins du vis-à-vis. Très résistant, ilne demande pratiquement aucun entretien,peut se planter dans tous les types de solsmême les plus calcaires et s'accommode aussibien en plein soleil que des zones ombragéesdu jardin. En ville, ce petit arbuste qui nedépasse guère 2,50 m à 3 m de hauteur sup-porte très bien la pollution urbaine.Comptetenu du grand nombre de variétés,il y a pres-que toujours un laurier-tin pour son jardin,sa cour,sa terrasse ou son balcon.En bord demer, il peut abriter la terrasse des embruns :il ne craint ni le sel, ni le vent.�
Guilhem Bresson
Plantes
Le laurier-tin
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L'association fondée en 2004 par le groupe deHip-Hop l'Infanterie donne un nouveau souffleà leurs premières amours : les ateliers d'expres-sion écrite et orale.
Ateliers d'écriture
“Tire-ailleurs”vise les mots
Si la saison est triste, le laurier-tin surprend par ses belles fleursblanches parfumées qui éclo-sent en février.
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Le Petit Pavois
Petite bouillabaisse à la plancha
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Ouvert depuis septembre,Jebara Raoufa créé, “Le Petit pavois”, clin d'œil au“Grand pavois” de Saint-Elme, où il atravaillé durant 20 ans,avec M et MmeAparis. Sa cuisine franco-tunisienne,est spécialisée dans les poissons.
Ingrédients pour 4 personnes : Un St Pierre (600 g environ),2 galinettes, 2 vives, 2 rascasses ou 2 petits chapons. Huile d'olive,échalote, bouquet garni.Préparation : Dans une grande plancha ou poêle à paëlla, versezun peu d'huile d'olive et mettre tous les poissons à cuire pendant 10mn, d'un côté. Ensuite, tournez-les, rajouter les échalotes et les fairecuire encore 10 mn.
Etouffer pendant 5 minutes (arrêter le feu).Mettre le bouquet garni.Vin conseillé : Un Bandol Bunan rouge, Moulin des Costes
Retrouvez les solutions des mots croisés le mois prochain p.38
Horizontalement
1 - Présente un certain avantage2 - Premier diplôme / Traça uneligne jaune / Mot de liaison3 - Chef de train / Jugé potable /Evacue4 - Dont le tirage est épuisé5 - Descendeur italien / Brame6 - Partisan du moindre effet7 - Cause de celles qui ne sont nicanapé ni convertible8 - Correspond dans / Finira parse méfier / Possessif9 - Niveau de vie / Résistant sey-nois10 - Autorisation de détente /Qui ne peuvent être contestées
Verticalement
I - Etre à faire / DomaineconcédéII - Clôturé / Pour avoir la ligneparfaiteIII - Trop sur les bords / S’agitependant les scènes de ménageIV - Tour de tailleV - Ne s'est plus prononcé / N'estpas daté / Sommet à peine parcouruVI - Cela vaut mieux / Homme aumasque de frèreVII - Reviennent sans arrêt /Garde la main jauneVIII - Collection privée / Gai par-ticipeIX - Cave pleine de rouge / Quine pare chocX - Raccourcis / Accumulationfatale
� Mots croisés �Brigitte Hourtal
I VII VI V IV III II X IX VIII
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Restaurant le Petit Pavois, 3 rue Gay Lussac
04 98 03 07 52 Tous les jours : Poissons - coquillages -
plancha. Les mercredis : couscous traditionnel et poissons
Les vendredis : petite bouillabaisse
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38/ ANNONCES
Vous voulez troquer, vendre un objet familier dont vousn'avez plus l'usage, pratiquer le co-voiturage, signaler ladisparition d'un animal de compagnie (préciser sonnuméro de tatouage), faire du baby-sitting ou encoredonner des cours de soutien ? Cette rubrique est la vôtre.
De vous àvousLes petites annonces sontgratuites...
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s > MAIRIE
Hôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 93 16Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Comptoir citoyen 04 94 06 96 54> BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES /CULTURE
Archives municipales 04 94 87 52 24Le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59École des Beaux-arts 04 94 10 83 09Les galeries du Fort Napoléon 04 94 87 83 43
Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85
> SÉCURITÉ / SECOURS / JUSTICE
Police municipale 04 94 06 90 79(renseignements 04 94 06 95 28)Police nationale 17 (renseignements 04 98 00 84 00)Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60SOS médecins 04 94 14 33 33Ambulances Var Assistance 04 94 10 22 22
Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénérationnelle St Georges 04 94 64 48 17Bureau Information Seniors 04 94 06 97 04Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33> PRATIQUE
Allo service public 39 39Office de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28 Alliances taxis 83 0 825 56 26 26
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Seyne-sur-Mer” par Louis
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MAGAZINE MUNICIPAL
Hôtel de Ville • 83500 La Seyne • 04 94 06 90 00
Internet : www.la-seyne.fr
[email protected]. Directeur de
publication : Marc Vuillemot, maire de
La Seyne-sur-Mer. Directeur de la com-
munication : Gilles Gaignaire. Directeur
adjoint de communication : Laurent
Dupuy. Rédacteur en chef : Gwendal
Audran. Rédaction : Chantal Campana,
Patricia Le Goff, Sébastien Nicolas
(Sports), Sylvette Pierron, Jean-
Christophe Vila (Culture). Secrétariat de
rédaction : Bernadette Dionisi. Photos :
François Laï, Pascal Scatena. Conception
graphique : Sacha Kleinberg - Mise en
pages : Lise Kubli (stagiaire Morgan
Gratia) • Impression : Hémisud.
Diffusion : 35 000 exemplaires.
leseynois21 27/01/11 13:29 Page 38
ETAT-CIVIL /39
PÉRIODE
DU 19 NOVEMBRE
AU 16 JANVIER
•17/11/2010 HOSPICE Iron•19/11/2010 BARTH Logan•19/11/2010 BONNET Paul•19/11/2010 RIAND Valentin•19/11/2010 TACH Lena•20/11/2010 GAUDERLOTRaphaël •20/11/2010 PUCCI Alexis•21/11/2010 DI TOMMASOOrnella•21/11/2010 DUMONT Zoé•21/11/2010 HUBERTShayane•22/11/2010 RODRIGUEZEnzo•22/11/2010 WAHABITasnime•23/11/2010 CHARIM Kalil•24/11/2010 MUSSO Zélie•25/11/2010 FOUCHé Lola•25/11/2010 MOSTEFA-CHÂA Ilyane•25/11/2010 SAOULAMarlon•26/11/2010 LUCCIONI Lylou•26/11/2010 DEZES Raphaël •28/11/2010 LEVAUFRECharlie•28/11/2010 MSAKNI Kayna•29/11/2010 NOAILLES - CRUVELLIER Léo•29/11/2010 RUIZ Lylïa•29/11/2010 ZIDDIN Jade•30/11/2010 HADDOU Isra•30/11/2010 LUCAS Sohan•30/11/2010 SOLEIL Jules•01/12/2010 LAMBERT Enzo•01/12/2010 STREEL Téo•02/12/2010 AJROUDNourane•02/12/2010 LAÂOUAJ Lina•04/12/2010 FELTRINO -DEYRIS Lilo•04/12/2010 VAN Mathis•05/12/2010 CHOLVINNoam•05/12/2010 DECOLLEMélissa•05/12/2010 SGHAIERShaynez•06/12/2010 JERMOULIImrann•06/12/2010 MESGGUIDOmar•08/12/2010 DUBOIS Mathis•08/12/2010 LAYACHI Joey•08/12/2010 MENDYEmilien•08/12/2010 RODRIGUEZTony•09/12/2010 HEURTEBIZEElin•09/12/2010 ZAJAC Léonie•10/12/2010 CHETY - GALI-CIEN Trystan•11/12/2010 BELLEGO Lucie
•11/12/2010 FERT Pauline•11/12/2010 SAKKOUHISabrine•12/12/2010 EBEL Hugo•13/12/2010 AUBERGERMéline•13/12/2010 AUBRYStanislas•13/12/2010 OTT Callie•14/12/2010 ABDELKADERSalma•14/12/2010 CHOULEURInès•14/12/2010 DOUREL Max•14/12/2010 MAALAOUIAdem•15/12/2010 BRISSAUDLohan•15/12/2010 NAJJARMarwa•16/12/2010 BOUDIAF Ines•17/12/2010 CAMARAAlseny•17/12/2010 FERNANDEZEmmanuella•17/12/2010 GALLARDOBastien•18/12/2010 EL GUETTARIAdam•18/12/2010 LIEVEQUIN Elsa•18/12/2010 WILLKOMMNathan•19/12/2010 BRAUN Enora•19/12/2010 DRIDIMohamed-Yassin•19/12/2010 LAPLAGNE -HAYNES Kai•19/12/2010 ZAÏTERChayma•20/12/2010 CANO Louis•20/12/2010 MAZOYER Jim•20/12/2010 TERAPELIERCurtis•21/12/2010 BORNE Théo•21/12/2010 MERLING Elsa•21/12/2010 SANTIAGOEmile•22/12/2010 ANACLETVALERO Enzo•22/12/2010 LENNE Nawel•22/12/2010 ROBIN Lola•23/12/2010 ARNAUD Lucas•23/12/2010 RAMONETLeny•23/12/2010 ZGARENYounès•24/12/2010 GARBARINOLucie•25/12/2010 GUIRANValentin•25/12/2010 HAIDARY Rosie•25/12/2010 MJID Anissa•26/12/2010 BEL HADJHASSINE Adem•26/12/2010 GIRAUDEAUFantine•26/12/2010 TOUSSAINTLisa•27/12/2010 ALVESDOMINGUES Fabio•27/12/2010 ARS CHENEZAubin•27/12/2010 CASTILLOAronn•27/12/2010 LONIEWSKIJames•27/12/2010 MALEON Louis
•28/12/2010 RUIZ Emy•29/12/2010 AMIET Apolline•29/12/2010 ASTOLFIClément•29/12/2010 DELORDMathéïs•30/12/2010 BRUNO Ellyne•31/12/2010 LACROIXAlexandre•31/12/2010 MOYROUDAnaïs•01/01/2011 COMMARDDorian•01/01/2011 GUIZANI Chérif•02/01/2011 AMAVI Tess•02/01/2011 KOTALLA Lena•03/01/2011 DEMOSTUéJOULS Yulian•03/01/2011 MAGRI Adam•03/01/2011 REPOUSSARDAxel•03/01/2011 SAKOUHIHamza•03/01/2011 VARGAS FERNANDEZ Fernando•04/01/2011 BLANCHARDAmaury•04/01/2011 OLLIVIER Kayla•04/01/2011 PLANET Ryan•05/01/2011 BOURGUELLEMahé•05/01/2011 FRANCOISMarley•05/01/2011 MANE Djibril•06/01/2011 INDERCHITAntoine•06/01/2011 LORIOT Noémie•07/01/2011 BONNIN Arthur•07/01/2011 DRIDI Wiheb•07/01/2011 DUHAMELCharly•07/01/2011 MARREC Simao•08/01/2011 DUPUISSélenna•08/01/2011 OFFORT - DREVILLON Dorian•09/01/2011 COUSSYThomas•09/01/2011 MASSY Alyssa,Catherine, Armelle•09/01/2011 OESTERLEOlliver•10/01/2011 ANTAR Marta•10/01/2011 GUILLON Maël•11/01/2011 BORME Enzo•11/01/2011GOËTZMANN Jade•13/01/2011 ANRACT Ethan•13/01/2011 CHAUBERTRaphaël•13/01/2011 ZAÏTERRayhanna•15/01/2011 DUMOUTIERSArthur•15/01/2011 KHALFAOUIYounes•15/01/2011 MIMECHEMalek•16/01/2011 CASTELLOBaptiste•16/01/2011 DARRAZI Ilan•16/01/2011 PAUL Lily•16/01/2011 SOUSSI Sofiane•16/01/2011 VOLLEREAUTrévis•17/01/2011 ANANTI Marie•17/01/2011 BEURGAUD
Victor•17/01/2011 GOAVEC Enzo•17/01/2011 LOUIS-ZABETHKiara•17/01/2011 NICOLASWendy
•19/11/2010 LUJAN Henri•19/11/2010 VEZZANIMarie, Rose, Ernestine•20/11/2010 BOTTEROMarie-Jeanne•21/11/2010 GAROSI Thérèse•24/11/2010 BOUCHARDVicomte de la POTERIERaymond, Marie, Hubert,Michel•25/11/2010 HAROU Maria•25/11/2010 ROCH Marcel,François•25/11/2010 XAMENAAntonio•26/11/2010 DI TOTOBROCCHI Marianne•26/11/2010 DIEU Paul,Louis, Michel•27/11/2010 CALAFATManuela, Luisa, Magdalena•27/11/2010 CASANOVAJéromine•27/11/2010 PREUSSMichèle, Marie, Josée, Elise•28/11/2010 MESTREOdette, Renée•30/11/2010 ANDUGARVictoria•30/11/2010 JORETRaymond•02/12/2010 AGUILARAntoine, Prudence, Denis•02/12/2010 VIZIANOGérald, Roger•04/12/2010 BLANC Emilie,Paulette, Gabrielle•06/12/2010 GIER Andrée,Hélène, Catherine•07/12/2010 BARBAN Lino•09/12/2010 MERENDACrocifissa, Carmelina•09/12/2010 MOLLI Armand•10/12/2010 MARCELMagdeleine, Léone, Marcelle•10/12/2010 PAIN Jean-Christophe•11/12/2010 COEFFARDGeorgette, Julienne, Paulette•11/12/2010 LENOIREmmanuel, Marie, Emile•11/12/2010 PASCAL Pierre•12/12/2010 CARNELUTTOHélène, Marine•12/12/2010 GRAVIEREdouard, André, Claude•12/12/2010 SIRAVO Jean,Robert
•12/12/2010 TERI Vincent,Paul•13/12/2010 BIGEARDJeanne, Mauricette•13/12/2010 DEREIMSJeannine, Albertine, Louise•14/12/2010 FRESNEThérèse, Marie, Joseph•14/12/2010 LEMOINEJean-Pierre, Maurice, Eugène•14/12/2010 MARTINEZMaria•15/12/2010 BIADELLI Jules,François•16/12/2010 AILLAUDRoberte, Marie•16/12/2010 THEVENYAimée, Germaine•17/12/2010 MARTINMicheline, Aimée•18/12/2010 AROCAConception•21/12/2010 CARLE Yvette,Gabrielle, Claire•21/12/2010 CARNASCIALIDante, Jules•22/12/2010 FOUÉRÉPaulette, Julienne,Alphonsine, Francine•23/12/2010 DIOT Pierre,Roger•23/12/2010 DISPARD Jean,Angelin, Antoine•24/12/2010 AGNOLI Titou•24/12/2010 HAZARD Irène,Yvonne, Lucienne•24/12/2010 LOUIS Joseph•25/12/2010 BLANC Elodie,Eugénie, Marie•25/12/2010 CARLICatherine, Antoinette, Jeanne•26/12/2010 BERTAGNAMarie, Louise, Thérèse•27/12/2010 ATTANASIORaymonde, Paule, Henriette•29/12/2010 HUGNITSuzanne, Roberte•29/12/2010 LAUREGilberte, Marie, Claire•30/12/2010 COIN Denise•30/12/2010 VARIO Vincenzo•31/12/2010NICAISE Hélène, Marie,Marguerite•01/01/2011 BENOIT Jean,Auguste, Ernest•01/01/2011 BRESAZ Annie,Antoinette, Marie•01/01/2011 GUIDI Joseph,Martin, Lange•02/01/2011 JAUNE Mireille,Paulette•02/01/2011 JUSTICEChristiane, Simone•02/01/2011 LE COURTÈSMaryvonne•02/01/2011 STEVANTGeorgette, Micheline•04/01/2011 OUTREQUINMurielle, Marie, Jeanne•05/01/2011 ROUX Léopold,Fréderic•07/01/2011 CASANOVAPatrick, René•07/01/2011 MARTINGilberte, Fernande•08/01/2011 SALOMONE
Léonard, Amédée•09/01/2011 ALFONSOGinette•09/01/2011 BONDI Gino,Séraphin•09/01/2011 EBURNODaniel, Ange, Eugène•09/01/2011 MONGINRobert, Marie, Bernard•10/01/2011 BERTRANMarcelle, Alexandrine•10/01/2011 BOUVIERJeanne, Madeleine•10/01/2011 CASTELLANORaphael, Laurent•12/01/2011 BOURGEOISGermaine, Hortense•12/01/2011 LANDRÉALLEMarcelle, Denise, Jeanne•15/01/2011MACRET Gilles, Georges,André•16/01/2011 LARTET Angèle,Antoinette•16/01/2011 ORARDMarcelle, Marinette
• 22/12/2010
HUBERT Frédéric, Joseph,
Charles, Marcel et
MESEDER Audrey
•23/11/2010
INCARDONA Christophe,
Charlie, Jean-Louis et
GUIBERT Elodie, Sabrina,
Gilda
•20/11/2010
LAUMOND Patrick,
Christophe, François et
BERNARDINI Sandrine,
Marie, Georgette
•04/12/2010
MERIDIANO Jean-Paul,
François et CATUREGLI
Joelle, Paulette, Monique
•07/01/2011
NIKIC Drasko et ERIC
Zorica
•15/01/2011
SOYHAN Erhan
et TOURREL Martine,
Jeannie
•04/12/2010
THENIERE Jérémy, Guy,
Edmond et NERGEL
Marina, Micheline
18/12/2010
VINCENTELLI Gilles, Patrick
et BELONDRADE Christelle
Ils nousontquittésLe Seynois présente ses sincères condoléances aux familles
Ils sesont mariésLe Seynois présente ses vœux de bonheur aux familles
Bonjour lesbébésLe Seynois s’associe à la joie des parents
J A N V I E R F É V R I E R 2 0 1 1 � N ° 2 1
leseynois21 27/01/11 13:29 Page 39
leseynois21 27/01/11 11:02 Page 40
Trouver des thèmes grandpublic sédui-
sant les cinéphiles.Tel est l'objectif de lamunicipalité pouraméliorer la fréquen-tation de la salleApollinaire. « Les pro-
jections hebdomadairesn'ont pas rencontré lesuccès escompté. Nouslançons donc ces ren-contres cinématogra-phiques chaque premiertrimestre, en complé-ment des Ciné mardi etCiné mercredi des
Ateliers de l'image(voir agenda), ainsique des projections-débats de la Ligue desdroits de l'homme etd'Attac (LDH)», expli-que FrançoiseManaranche, direc-trice de la culture et du patrimoine.Monicelli, Risi, Germi,Scola, Luchetti vontainsi occuper la scènejusqu'au 7février : « La comédieitalienne associe comé-die et tragédie en droiteligne de Chaplin. De1958 à 1980, ces pro-ductions, pointues, ontsu rassembler le plusgrand nombre », rap-pelle Henri Lajous,cinéphile initiateur del'opération. Clin d'œilaux Seynois de soucheitalienne et aux ama-teurs du genre, lesfilms sont en versionoriginale sous-titréeen français : « six films
entrent dans la période1958 - 1980, les troisautres, plus récents,démontrent que lecinéma italien survit »,poursuit cet amoureuxde la comédie transal-pine. “Divorce à l'ita-lienne” (1962),“Séduite et abandon-née” (1964) lui viennent àl'esprit : « PietroGermi y dresse untableau saisissant de lapassion sicilienne, àmort », s'enthousiasmeHenri Lajous. Le filmde Dino Risi, “Une viedifficile” (1961), dontil ne reste qu'unecopie en France, seral'occasion de débattreavec la LDH des liens entre presse et pouvoir.Enfin, “La Nostra vita”,de Daniele Luchettisera présenté en avant-première après sasélection cannoise en
2010. A noter que cesrencontres cinémato-graphiques se prolon-gent à la bibliothèqueLe Clos Saint-Louisavec trois projectionsd'Ettore Scola et LuigiComencini. Prochainrendez-vous en avrilavec le printemps duCiné jeunes.�Gwendal Audran
Cinéma Apollinaire en 2011
SORTIRÉ V É N E M E N T S � V I E P R A T I Q U E � S O R T I E S � L O I S I R S
FÉVRIER2011
12 projections sur l'âge d'or des comédies italiennes ouvrent la saison 2011 à Apollinaire.
« Séduite et abandonnée », la passion à la sicilienne selonPietro Germi...
SALLE
APOLLINAIRE
RENCONTRES
CINÉMATOGRAPHIQUES
DU 3 AU 7 FÉVRIER
COMÉDIES ITALIENNES :
Mario Monicelli, Dino Risi,Pietro Germi, Ettore Scola, Daniele Luchetti
9 films, 12 projections.
04 94 06 96 60
www.la-seyne.fr
sortirjanvier 27/01/11 9:47 Page 1
EXPOSITION
DE GRAVURES
DE MICHEL BREIL
Centre social et culturel
Nelson Mandela
04 94 94 77 [email protected]
ARMÉES DE FEMMES
de Rustha Luna
Pozzi-Escot
Les Chantiers de la Lune
du mardi au samedi
de 14h à 18h
04 94 06 49 [email protected]
LES ARTISTES
DU BAGNE CHEFS
D'ŒUVRE
DE LA DÉBROUILLE
1748-1953
Musée Balaguier
04 94 94 84 72
VISITE
DU PONT LEVANT
Du mardi au samedi
De 10h à 18h
Entrée libre
04 94 89 55 39
RENCONTRES
CINÉMA-
TOGRAPHIQUES
Comédies italiennes
14h15 : “Séduite et aban-
donnée” (2ème projection)
(v.o.s.t.fr)
19h30 : soirée de clôture,
apéritif-dînatoire
20h30 : “La nostra vita”
de D. Luchetti, 2010,
(v.o.s.t.fr).Festival de
Cannes 2010
Avant-première
Salle Guillaume
Apollinaire
04 94 06 96 601 séance : 5,50 euros
Carte Pass (non nomina-
tive) 18 euros (4 entrées)
ou 31,50 euros
(9 entrées)
SOLIDARITÉS
AFRICAINES
Exposition,
animation musicale
Centre Nelson Mandela
à 18h
Attac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39
SALSA AVEC
SALS'AMOR
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
SOLIDARITÉS
AFRICAINES
Film documentaire
de Kal Touré, débat,
expo photos “Saines
aventures”
Théâtre Guillaume
Apollinaire à 19h
Attac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39
PROJECTION DVD
Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis - espace
animation à 14h30
04 94 16 54 00
POÉSIE/
PERFORMANCES
“Les épatantes” avec
Nadine Agostini, Edith
Azam, Marina Mars
Les Chantiers de la Lune
à 19h
Entrée : 5 euros
04 94 06 49 [email protected]
VEILLÉE EN
PROVENÇAL
Chants, contes, devinet-
tes, galejades, histoires...
Maison du Patrimoine et
de l'Image à 20h30
06 03 91 00 [email protected]ÉÂTRE
“L'inscription” de Gérard
Sibleyras par la compa-
gnie de l'Eventail
Théâtre Apollinaire
à 20h30
CAFÉ THÉÂTRE
Théâtre solo : “Ma vie
masquée”. Un beau
voyage dans l'Italie de la
commedia dell'arte, de et
par Frédéric Mélan.
Café théâtre 7e Vague à
21h et samedi 12 février
Participation : 15 euros
(adhésion
comprise)/adhérent
10 euros
04 94 06 02 52
SOLIDARITÉS
AFRICAINES
Présentations du projet
“Art dans la rue à Dakar”
Les Chantiers de la Lune
à 10h
Attac-Var : 06 99 78 42 3306 81 18 93 39
CAFÉ LITTÉRAIRE
Animé par Fabrice Pras
“Arthur Rimbaud”
Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis
Espace multimédia
à 10h30
04 94 16 54 00
THÉÂTRE
“Nous Molière”
Théâtre Poquelin
Bohringer à 20h30
et dimanche 13 février `
à 16h30
04 94 30 55 00 06 30 36 73 30
SOIRÉE CLUBBING
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
CONCERT
L'association “Les concerts
classiques seynois” reçoit
Le Grand Ensemble ins-
trumental de Nice, direc-
tion Avner Soudry
Théâtre Apollinaire à 17h
Entrée : libre
04 94 87 16 36
CONFÉRENCE
PROJECTION
“La Philharmonique” La
Seynoise, 170 ans de pas-
sion musicale (1840-2010)
par Jean-Claude Autran
Théâtre Guillaume
Apollinaire à 17h
04 94 94 74 13
RACONTINES
Bibliothèques Le Clos
Saint-Louis - Centre-ville
jusqu'au 19 février
04 94 16 54 00 04 94 87 39 59
THÉÂTRE
“Animal perplexe” par la
compagnie Acto Minore
Théâtre Guillaume
Apollinaire à 20h30
06 89 90 93 48
CHAINSAW BILLIES
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
VERNISSAGE DE L'EX-
POSITION NOUGARO
“Et me voici !”
(œuvres graphiques)
Fort Napoléon
à partir de 18h30
jusqu'au 2 avril 2011
04 94 87 83 43
CHARLESTON
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
JAZZ
“Piazzo Jazz” par Art Bop
Fort Napoléon à 21h30
04 94 09 47 1806 87 71 59 [email protected]
INAUGURATION
Exposition Nougaro
“Hombre Lumière„
(Nougaro sur scène-
photographies)
Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis à partir
de 18h30
Exposition dans les
bibliothèques Clos Saint-
Louis/Centre-ville
jusqu'au 19 mars 2011
04 94 16 54 00 04 94 87 39 [email protected]
THÉÂTRE
“Nous Molière”
Théâtre Poquelin
Bohringer à 20h30
et dimanche 20 février
à 16h30
04 94 30 55 0006 30 36 73 30
CINÉMA
“Le voleur de bicyclette”
de Vittorio de Sica
Salle Apollinaire à 21h
CINÉMA
“Le tombeau des lucioles”
d'Isao Takahata
Salle Apollinaire à 16h30
PROJECTION DVD
Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis - espace ani-
mation à 14h30
04 94 16 54 00
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
“âm” Centre national des
Arts du Cirque
Espace Chapiteaux des
Sablettes à 20h30
MERCREDI
23 FÉVRIER
MARDI
22 FÉVRIER
SAMEDI
19 FÉVRIER
VENDREDI
18 FÉVRIER
JEUDI
17 FÉVRIER
MERCREDI
16 FÉVRIER
MARDI
15 FÉVRIER
LUNDI
14 FÉVRIER
DIMANCHE
13 FÉVRIER
SAMEDI
12 FÉVRIER
VENDREDI
11 FÉVRIER
MERCREDI
9 FÉVRIER
MARDI
8 FÉVRIER
LUNDI
7 FÉVRIER
JUSQU’AU
18 SEPTEMBRE
JUSQU’AU
12 MARS
JUSQU’AU
20 FÉVRIER
sortirjanvier 27/01/11 9:47 Page 2
04 94 06 84 [email protected]
MISSKO
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
BIG FAYA
Damero à partir de 21h
06 28 47 52 94
THÉÂTRE
“Nous Molière”
Théâtre Poquelin
Bohringer à 20h30
04 94 30 55 0006 30 36 73 30
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
“âm” Centre national des
Arts du Cirque
Espace Chapiteaux des
Sablettes à 20h30
04 94 06 84 [email protected]
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
“âm” Centre national des
Arts du Cirque
Espace Chapiteaux des
Sablettes à 15h
04 94 06 84 [email protected]
CHANSONS ET
ACCORDÉON
Caro et Fred
Théâtre Poquelin
Bohringer à 16h30
04 94 30 55 0006 30 36 73 30
CINÉMA
“Des hommes et des
dieux” de Xavier
Beauvois, suivi d'un débat
Centre Nelson Mandela
à 14h
04 94 94 77 45
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
19h : Cuerdo/Senor Stets
20h30 : Toccata/Cirque
Hirsute
22h : Cabaret avec “Le
Cubitus du manchot”
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
BOURSE
MUTICOLLECTIONS
Bd, cartes postales, phila-
télie, voitures de collec-
tion, pièces de monnaie,
miniatures parfum, dis-
ques, jouets, pin',s
Centre RATP de Tamaris
04 94 27 25 3406 85 46 69 69
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
16h : Pfff/Ci Akoréacro
18h : Cuerdo/Senor Stets
20h30 : Toccata/Cirque
Hirsute
22h : Cabaret avec “Le
Cubitus du manchot”
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
15h : Pfff/Ci Akoréacro
17h : Cuerdo/Senor Stets
19h : Toccata/Cirque
Hirsute
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
JOURNÉE SPÉCIALE :
DROITS ET CONDI-
TIONS DES FEMMES
Ateliers de rencontres et
artistiques
Centre Nelson Mandela
de 9h à 16h30
04 94 94 77 45
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
10h et 14h30 :
Le Carrousel des mou-
tons/Cie D'irque et Fien
(scolaires)
19h : Atempo/Atempo
Circ
20h30 : ApartéS/Cie
Singulière
Espace Chapiteaux des
Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
CONFÉRENCE
Femmes, citoyennes du
monde, animée par l'as-
sociation Des enfants, un
quartier, la vie
Les Chantiers de la Lune
de 14h à 16h
Entrée libre
04 94 06 49 [email protected]
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
15h : Atempo/Atempo Circ
17h : Le Caroussel des
moutons/Cie D'irque
et Fien
19h : ApartéS/Cie
Singulière
21h : Atempo/Atempo Circ
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
REPAS DU COLLECTIF
DES FEMMES
Centre Nelson Mandela
à 12h
04 94 94 77 45
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
17h : Parallèles &
Bipèdes/Maboul
Distorsion (scolaires)
19h : Tendre Suie/Toron
Blues
20h30 : Foté
Foré/Cirque Mandingue
22h : Cabaret avec
“Le Circ Hulon”
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
CAFÉ THÉÂTRE
Humour :
DéserTaoWomanShow
de et par Annie
Mazzocco.
Café théâtre 7e Vague
à 21h et samedi 12 mars
Participation : 15 euros
(adhésion comprise)-
/adhérent 10 euros
04 94 06 02 52
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
15h : Foté Foré/Cirque
Mandingue
17h : Parallèles & Bipèdes/-
Maboul Distorsion
19h : Tendre Suie/Toron
Blues
20h30 : Foté Foré/Cirque
Mandingue
22h : Cabaret avec Le Circ
Hulon
Espace Chapiteaux des
Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
CONCERT
“L'improbable trio”
Trois univers réunis
autour des compositions
très “folksong” de Phil
Rod, du lyrisme théâtral
de Laetitia Planté et des
touches anglophones de
Franck Meissonnier.
Les Chantiers
de la Lune à 21h
Entrée : 10 euros
04 94 06 49 [email protected]
RESTO GALERIE
Tous les midis du lundi au
vendredi (et lors des soirées)
Les Chantiers de la Lune
04 94 06 49 [email protected]
12E FESTIVAL
DU CIRQUE
CONTEMPORAIN
Janvier dans les étoiles
par Théâtre Europe
15 h : Foté Foré/Cirque
Mandingue
17h : Parallèles &
Bipèdes/Maboul
Distorsion
Espace Chapiteaux
des Sablettes
04 94 06 84 [email protected]
SOIRÉE DU CINÉMA
DOCUMENTAIRE
Film suivi d'une rencontre
avec la réalisatrice
Mariana Otéro
Centre Nelson Mandela
04 94 94 77 45
VENDREDI
18 MARS
DIMANCHE
13 MARS
SAMEDI
12 MARS
VENDREDI
11 MARS
MERCREDI
9 MARS
MARDI
8 MARS
DIMANCHE
6 MARS
SAMEDI
5 MARS
VENDREDI
4 MARS
LUNDI
28 FÉVRIER
DIMANCHE
27 FÉVRIER
SAMEDI
26 FÉVRIER
VENDREDI
25 FÉVRIER
JEUDI
24 FÉVRIER
sortirjanvier 27/01/11 9:47 Page 3
En 2011, onrencontrerale poètedans différentslieux de laville...
Cet événement“ClaudeNougaro” est
proposé par le fortNapoléon et seretrouve dans diffé-rents lieux de la ville.Au fort, se dévoilel'œuvre picturaleméconnue du poètegrâce à HélèneNougaro. « Claude m’asouvent dit : “Quandj’arrêterai de chanter, jeme mettrai sérieuse-ment au dessin”. Jesavais que ça n’arrive-rait jamais. Il avaitbesoin de la scène, d’ail-leurs c’est en rentrantde concert, tard dans lanuit qu’il dessinait enécoutant de la musique.Il définissait le dessincomme une “gambadeparallèle”. Au début del’année 2005, je com-mence à rassembler et àsélectionner les dessinsen pensant qu’il seraitintéressant de montrerune autre expression de
son talent ». Réalisés surdes cahiers ou des car-nets ou encore sur le“chevalet” installé chezlui, ses dessins et ses manuscrits invitent à nous plongerdans son intimité.« Visuellement le Jazzm’a beaucoup apporté,confiait ClaudeNougaro, sans douteparce que la richesse desévènements rythmiques,les couleurs, les pénom-
bres dans le trait,m’étaient particulière-ment sensibles. J’écoutaisces musiques comme onregarde des tableauxqu’on aime. Il faut croirequ’avec certaines sensibi-lités, l’œil entend etl’oreille voit ». LesBibliothèques de la Villeprésentent Nougaro surscène, avec notammentdes photographies etdes ateliers. « Lorsque jesuis sur scène, j'ai l'im-
pression de me fondre àune vie plus grande quela mienne », en clair, lagénérosité de l'artisteenvers le public qu'ilenvisageait comme sontémoin, son disciple etson amant. Enfin, unecollaboration avecl'E.N, à travers le travaileffectué par StéphanCodaccioni auteurd'une impressionnantemalette pédagogique,s'offrira aux jeunes
esprits des écoles parti-cipantes.�Jean-Christophe Vila
L'année Nougaro à La Seyne
SORTIR
« 1969 - Show Michel Legrand© Ina, photo L.Joyeux »
EVÉNÉMENT
CLAUDE NOUGARO
au fort Napoléon,
exposition “Et me voici”,
vernissage jeudi 17 fevrier
- 18h30, et exposition
“Nougaro Hombre
Lumière”,
vernissage vendredi 18
février - 18h30 au Clos
Saint louis
sortirjanvier 27/01/11 9:47 Page 4
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