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    MYSTRE DU SANGCHEZ LES JUIFS DE TOUS LES TEMPS

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    DU MME AUTEUR

    Le Juif franc-maon (paratra bientt).Le Frre de la duchesse d'Angoulme, in-8 3 fr. 50.

    A l'occasion de ce dernier ouvrage l'auteur a reu la bndiction apostoliquedu Saint-Pre et l'approbation de plusieurs membres du haut clerg romain.

    La Civilta cattolica crit : Le grand intrt qu'inspire le livre de M. Des-portes est tel qu'il nous a paru bon d'en rendre compte dans cette revue biblio-graphique...

    La Revue des livres nouveaux : De cette lecture plus mouvante que leplus dramatique des romans, on demeure confondu devant la duplicit descours royales...

    L'Etudiant, de Louvain : C'est une composition historique qui va nousoccuper aujourd'hui, ou plutt c'est une page de vie si rcemment coule,avec un cachet si particulier d'intrt, que l'uvre peut se dtacher des recons-titutions ordinaires du pass ; elle est de nature passionner galement les lec-teurs, de tous les genres, qui composent le grand public.

    Un illustre prlat franais : C'est un livre bien fait, bien appuy, fort bienraisonn, presque trs bien crit. Je suis tonn que, si jeune, vous ayez atteintune si solide maturit.

    En vente chez SAVINE, chez FERROUD, 192, boulevard Saint-Ger-main et chez l'auteur, rue de Narine, Amiens.

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    H E N R I D E S P O R T E S

    DU SANGCHEZ LES JUIFS DE TOUS LES TEMPS

    Prface d'DOUARD DRUMONT

    L'emploi du sang chrtien estindispensable au salut de nosmes.

    LES JUIFS DE TRENTE.

    PARISNOUVELLE LIBRAIRIE PARISIENNE

    ALBERT SAVINE, DITEUR12, rue des Pyramides, 12

    1890

    LE MYSTRE

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    DOUARD DRUMONT

    LE HARDI REMUEUR D'IDES

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    PRFACE

    Cher Monsieur,

    Je suis vivement touch de la pense qui vous apouss me ddier votre trs curieux travail surle Mystre du sang.

    J'ai lu votre volume avec un intrt que partage-ront, je crois, tous ceux qui vous liront sans partipris, avec sincrit et bonne foi.

    En dehors mme du terrain religieux, votre livreveillera bien des ides et inspirera bien des r-flexions ceux que passionne l'tude de l'homme,les questions de race, les phnomnes crbraux,les problmes de l'atavisme, la permanence de cer-tains instincts chez des tres de mme origine.

    Vous groupez trs consciencieusement un nombre

    considrable de faits irrcusables, indniables. Cesfaits ont pour garants de leur exactitude des tmoinspour lesquels les mensonges de la presse n'exis-taient pas encore et qui ne croyaient qu' ce qu'ilsvoyaient de leurs yeux, dans ces villes d'autrefois oles habitants d'une mme cit vivaient presss et

    a

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    II PRFACE

    comme serrs les uns sur les autres. Ces faits ontt enregistrs par les chroniqueurs contemporains

    attests par des monuments commmoratifs dontquelques-uns existent encore, perptus par desuvres d'art, des sculptures, des vitraux ; ces faitsse sont accomplis d'une faon peu prs identiquedans des pays trs loigns les uns des autres etqui n'avaient jadis que de rares occasions de com-muniquer entre eux ; ils se sont reproduits des

    poques trs diffrentes ; si beaucoup datent duMoyen Age, quelques-uns se sont passs au XVIIe

    sicle, tandis que d'autres sont tout rcents etappartiennent en quelque sorte l'actualit.

    Admettons, pour rendre la discussion aussi largeque possible, que dans le pass la lgende ait puajouter ces faits des dtails un peu romanesques,il n'en est pas moins impossible de nier la matria-lit de ces faits eux-mmes. Si, en effet, on rcusaitles dpositions des tmoins oculaires, le rcit dechroniqueurs, les pices d'archives, les dossiers destribunaux, il faudrait logiquement nier tous lesvnements de l'histoire, dclarer que la bataille deBouvines ou la bataille d'Azincourt, le procs desTempliers, l'assassinat du duc d'Orlans ou de Jean

    sans Peur, sont des imaginations de fantaisistes.Les tmoignages sur la foi desquels nous croyons la ralit de ces vnements sont du mme ordreque les tmoignages qui affirment les assassinatsrituels et les meurtres commis par les Juifs surdes enfants chrtiens.

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    Ceci pos, il semblerait qu'en un temps o leschoses tranges attirent de prfrence les esprits,

    o les dipe se multiplient pour deviner lesnigmes de l'histoire, cette question du Sacrificesanglant dt attirer tous les curieux de la vie d'au-trefois :

    Il n'en est rien. Tous les rudits s'enfuient, sedrobent, font un dtour quand on les place enprsence de cette question.

    C'est l qu'est la grande force du Juif. Il semet crier comme un brl ds qu'on manifeste unevellit quelconque de voir clair dans ses affaires,et les gens aux oreilles sensibles s'pouvantent ce bruit qui leur dchire le tympan. J'ai connudes criards de ce genre dans la vie ; ils en taientarrivs ne plus trouver personne pour leur adres-

    ser une observation ; ds qu'on essayait de s'expli-quer avec eux, ils commenaient brailler. Qu'est-ce que vous voulez que je dise un tel, vousrpondaient les camarades, il hurle tout de suitecomme un possd, c'est assommant.

    C'est ce qui se produit pour le Mystre du sang.J'ai abord trs souvent ce point avec des savants,

    je leur ai dit : Voyons, mes enfants, vous venezencore de couper un cheveu en quatre et on vousa donn un prix pour ce travail, j'en suis ravi.Vous avez prouv que Lucrce Borgia qu'on croyaitrousse, tait blonde et que Charles-Quint avaitun il de travers, mais enfin les sujets finiront parvous manquer. Pourquoi ne discutez-vous pas cette

    III

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    question du Sacrifice rituel qui a eu une telle im-portance au Moyen Age ? Vous avez les pices du

    procs de Trente ; sont-elles authentiques ? En de-hors des documents publis par Amelot de laHoussaye, le dossier du procs de Raphal Levy

    jug Metz au XVIIe sicle doit se trouver quelquepart, moins que les Juifs ne l'aient fait dis-paratre. Il y a l une publication originale tenter.

    Les Juifs avec leur don particulier d'opprimerles gens, de leur interdire toute libert de penser,de leur dsigner d'avance la voie dans laquelle ilsdoivent marcher, ont tellement affirm leur matrisesur la France intellectuelle que personne n'estassez hardi pour sortir du programme indiqu. Lesmembres de l'Acadmie des Inscriptions et Belles-Lettres n'oseraient jamais mettre un tel sujet au

    concours ; ils tremblent comme des esclaves sousle fouet devant quelques Juifs allemands, desWeill ou des Oppert. Notre admirable LonGautier dont l'uvre est si franaise et la vie sidroite et si pure, fut terrifi quand il lut ce que

    j'avais dit de lui dans la France juive, en montrantcombien il tait suprieur Meyer qui tait entr

    l'Institut avant lui ; il avait peur que mes logesn'empchassent son lection !Quand les Juifs sont un peu embarrasss par

    une affaire comme celle de Tisza Eszlar, ils se fontdlivrer des certificats par Renan qui dclare quele crime rituel n'a jamais exist. Croire de pa-

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    reilles histoires n'est rien moins qu'une folie mons-trueuse. Un point : c'est tout...

    Alors tous ces rcits sont faux, tous ces t-moignages sont des paroles d'imposteurs, toutesces pices judiciaires sont falsifies ? Avouez que,mme dans ce cas, l'Acadmie des Inscriptions de-vrait bien encourager la publication d'un mmoirequi clairerait un des points les plus singuliers dela vie du Pass, qui montrerait toutes les nationss'entendant pendant mille ans pour falsifier des texteset lever des monuments afin de perptuer le sou-venir de faits que personne n'avait jamais vus.

    La vrit est que ces faits sont pour la plupartabsolument exacts et qu'ils offrent l'occasion del'tude la plus passionnante qui soit, quelquepoint de vue, je le rpte, qu'on veuille se placer.

    L'existence du peuple d'Isral n'est qu'une lutteconstante contre l'instinct de la race, l'instinct s-mitique qui attire les Hbreux vers Moloch, ledieu mangeur d'enfants, vers les monstrueusesidoles phniciennes. Les paroles des Prophtes fl-trissant incessamment le retour l'idoltrie, nelaissent pas de doute sur l'attraction qu'exeraitsur les Isralites les superstitions cruelles des

    peuples voisins.Aprs le dicide et la dispersion, dans l'abjection

    de la vie du Moyen Age, le Juif revient son typepremier. C'est Moloch qu'on adore au ghetto, c'est Moloch que l'on immole l'enfant dont on a pu sesaisir. La vraie fte, la fte complte est celle qui

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    VI PRFACE

    permet au Juif d'assouvir la haine qu'il prouvepour tous ce qui porte le signe du Christ, pour tout

    ce qui est baptis.Le Christ, en tablissant le saint Sacrifice de la

    messe dans lequel il s'offre lui-mme pour victime,a aboli tout jamais les sacrifices sanglants d'au-trefois. Le Juif, pour mieux braver le vrai Dieu,remonte jusqu' Moloch en rtablissant le sa-crifice humain et en gorgeant, non plus un

    agneau ou une gnisse comme sous l'ancienne loi,mais un enfant ou une jeune fille chrtienne.Voil le terrain prcis du dbat. Aucun homme

    de bon sens n'a jamais prtendu que les gorge-ments d'enfants fussent prescrits par la loi mosaque.Le Pentateuque, tout au contraire, s'efforce de pr-venir les Hbreux contre l'instinct qui les attirevers la volupt de sang.

    Sois ferme, ne flchis pas ; rsiste l'inclina-tion de manger du sang ; non, tu ne dois pas lemanger, je veux que tu le verses sur le sol commede l'eau.

    Les prescriptions relatives la viande Kascherrestes encore en usage aujourd'hui sont unepreuve des proccupations que cette question ins-

    pirait aux chefs religieux d'Isral.Aucun passage positif du Talmud ne laisse

    supposer non plus que le sacrifice sanglant ait ja-mais t reconnu officiellement par les autoritsde la synagogue.

    En revanche, il est vident, il est dmontr de

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    la faon la plus indiscutable qu'au Moyen Age lamonstrueuse coutume transmise grce l'ensei-

    gnement oral par les affilis d'une certaine sectes'introduisit chez les Juifs ; il n'est pas contestablenon plus que lorsque l'impunit semble assurecette coutume ne soit encore pratique dans cer-tains pays o le Juif est demeur ce qu'il tait autre-fois.

    Il y eut l comme une initiation collective des

    mystres affreux, une conspiration horrible commecelle des Bacchanales dont la dcouverte pou-vanta Rome aux premiers temps de la Rpublique,une espce de folie en commun, si vous voulez,une frnsie de blasphme et de sang qui peuts'expliquer par la rage qu'inspirait aux Juifs letriomphe de l'Eglise alors toute-puissante quand

    Isral tait plong dans l'humiliation. Ce qui estcertain, c'est que cette folie se manifesta maintesreprises, sous des formes peu prs semblablespartout, avec des caractres qui rvlent l'exis-tence d'un rite connu et accept de tous lesinitis.

    Le livre dfinitif qui est encore faire sur ce

    sujet devrait sortir de la collaboration d'un histo-rien et d'un mdecin ; en marge du rcit de l'his-torien, le physiologiste aurait crire une tudemerveilleuse sur les fatalits de race, les lois ter-ribles de l'hrdit. On a tudi les nvroses sym-ptomatiques, sympathiques et idiopathiques, lanvrose ethnique serait le sujet d'une thse trs

    PRFACE

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    PRFACE

    piquante pour un jeune homme, il faudrait parexemple qu'il et de la fortune et qu'il ne chercht

    pas la clientle ; ce n'est pas Germain Se qui lerecommanderait...

    Les cas observer ne manquent pas, mme notre poque. Je laisse de ct les crimes dontvous nous retracez le lamentable et dramatiquetableau, je prends la dernire affaire qui ne re-monte pas au del du mois de mars dernier, l'af-

    faire de Max Bernstein, softa au collge rabbi-nique de Breslau ; il attire chez lui l'enfant d'uncatholique de la ville, le jeune Severin Hacke, luifait des incisions sur tout le corps avec un couteaupointu pour tirer du sang de ses blessures et lerenvoie aprs lui avoir donn des friandises.

    Ici il n'y a pas de doute, l'inculp a lui-mmereconnu les faits ; la Juiverie voyant le cas peugrave n'a pas fait autant de vacarme que d'habi-tude ; deux Juifs mme figuraient dans le tribunalqui a simplement condamn Max Bernstein troismois de prison.

    Evidemment cet homme qui, dans un accsd'aberrance passionnelle, n'a pu rsister au dsirde faire couler le sang chrtien aurait t un gor-

    geur d'enfants au Moyen Age, mais la race chezlui n'a probablement plus la sauvagerie qu'elleavait chez les anctres ; au lieu de saigner jusqu'la mort il s'arrte et une fois la premire voluptassouvie, il regrette ce qu'il a fait. Mme dans lesproportions d'un simple fait divers, il n'en est pas

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    PRFACE IX

    moins curieux de retrouver dans une ville d'Alle-magne, en plein XIXe sicle, le sacrificc humain,

    le sacrifice molochiste de Carthage et de Tyr.En d'autres pays, le Juif molochiste a conservtoute sa frocit. De grands seigneurs polonais,qui ont vcu longtemps Paris, qui ne sont nulle-ment des fanatiques, m'ont crit qu'il ne se passepas d'anne sans qu'un fait de ce genre ne se pro-duise autour de leur domaine. Jacques de Biez,

    dans son voyage en Roumanie, dont il devraitbien se dcider publier le rcit, a vu le sacrificesanglant l'tat endmique. On constate, au mo-ment de la Pque, qu'un enfant a disparu, les tri-bunaux roumains commencent une instruction,mais elle n'aboutt jamais ; pas un Juif ne trahit lesecret commun et le Kahal couvre les coupables

    de sa toute-puissante protection.Partout les tribunaux capitulent devant desinfluences imprieuses ou d'irrsistibles arguments ;quand ils ne se laissent pas acheter, on casseleur jugement. Ritter, sa femme Gittel et Sto-chinsvky convaincus, sans l'ombre mme d'undoute, d'un meurtre rituel commis vers la fin de

    1881 Luctza dans la Gallicie autrichienne furentcondamns trois fois mort ; deux fois la Coursuprieure cassa l'arrt et la troisime fois l'empe-reur d'Autriche fit grce ces braves gens.

    Le pauvre empereur qui s'est livr corps et meaux financiers juifs est hors d'tat et, d'ailleurs,n'a nullement l'intention de s'opposer aux crimes

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    PRFACE

    d'Isral. L'affaire Tisza-Eszlar, que vous racontezlonguement, montre qu'en Autriche-Hongrie les

    Juifs peuvent tout se permettre impunment :j'tais dans le pays quelque temps aprs le juge-ment et je n'ai jamais rencontr personne qui etla moindre hsitation sur la culpabilit des accuss.

    L'or smitique triompha encore une fois.Comme vous le faites remarquer, le dernier motdu procs est cette dclaration d'un haut person-

    nage touchant de prs au ministre de la justice etdisant un dput du Reichsrath : L'intrt del'Etat hongrois et de toute la monarchie autri-chienne est qu'on ne puisse dmontrer et cons-tater la vrit de la saigne rituelle, car noussommes de tous cts engags avec les Juifs etsous beaucoup de rapports il nous est impossiblede nous passer d'eux.

    Ce peut tre une politique fort habile, mais g-nralement elle n'est pas bnie par Dieu. Quandun prince se sert de son autorit pour arracherau chtiment ceux qui ont massacr les enfantsde ses sujets, un jour vient o Dieu punit le sou-verain indigne en lui enlevant le fils qui tait sonorgueil et sa joie.

    En ce temps d'universelle lchet, vous avez eu,cher monsieur, le courage d'aborder de front cesquestions que tout le monde vite dans la craintede s'attirer la haine des Juifs. D'autres, en s'occu-pant plus spcialement d'un crime particulier, enallant aux sources, en consultant les dpts d'ar-

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    PR FACE

    chives de l'tranger, pourront peut-tre clairercertains points d'une plus complte lumire. Votre

    livre aura le prcieux avantage d'attirer l'attentionde ce ct, de faire dire tous les hommes impar-tiaux : Pourquoi notre poque o les pluspetits problmes historiques sont fouills fondn'entend-on jamais propos de ces faits que lesexclamations juives : Fanatisme, souvenirs de labarbarie des vieux ges, accusations absurdes...

    EDOUARD DRUMONT.

    Soisy-sous-Eliolles, 27 juin 1889.

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    A SON MINENCE

    LE CARDINAL MANNING

    MONSEIGNEUR,

    Le nom de Votre minence a t ml dj ladiscussion que les Juifs anglais ont leve sur monlivre : Le Mystre du sang. C'est pourquoi je mepermets de le mettre en tte de cette rponse.

    Le crime du sang est l'accusation que les Juifsrepoussent avec le plus d'opinitret. Ils laissentpasser tout le reste : l'avalanche d'injures, qu'onverse depuis plusieurs annes sur leurs ttes, leslaisse presque indiffrents.

    Mais ils savent bien que les pratiques sanglantes

    de la synagogue soulveraient contre eux, si ellestaient connues, une immense rprobation. Aussi,cherchent-ils, sans y russir, se laver de cetteterrible accusation.

    C'est pourquoi ils ont circonvenu Votre mi-nence, pour obtenir d'Elle un brevet d'innocence.

    b

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    XIV A SON MINENCE LE CARDINAL MANNING

    Et, pouss par Votre bont, par Votre amour de lapaix, Monseigneur, Vous leur avez dit que vous

    n'avez ni sympathie, ni croyance pour des hor-reurs semblables .

    Hlas ! il est impossible de porter cette con-clusion. Votre minence l'a reconnu Elle-mmeen me faisant crire par Son secrtaire :

    Londres, 24 fvrier 1890.

    MONSIEUR L'ABB,

    Monseigneur le cardinal me charge de vous remercier desa part pour vos deux lettres et pour la copie que vous luiavez envoye de votre ouvrage.

    Son minence sait bien qu'il y a eu des atrocits, com-mises de temps en temps par les juifs et mme par les chr-tiens, en Espagne, en Angleterre et ailleurs : on en lit dansl'histoire authentique ; par exemple, le martyre en Angle-terre de l'enfant S. Hugues. Mais que le peuple juif ait eu un

    rit traditionnel de mler le sang d'enfants chrtiens dansleurs mystres, c'est la une horreur dont son minence n'a paseu de l'vidence suffisante pour en dmontrer la vrit.

    Son minence promet de lire votre ouvrage, quand letemps pour une telle lecture pourra se trouver.

    Je suis, Monsieur l'abb, votre respectueux serviteur.

    W. A. JOHNSON.

    J'ose donc esprer, Monseigneur, que Votreminence sera bientt convaincue par la lecture demon livre. Elle verra qu'aucune paix n'est possibleavec les Juifs, ces terribles ennemis du christia-nisme, ces sangsues avides qui sucent sans relchenotre or, notre sang, notre vie, notre me.

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    A SON MINENCE LE CARDINAL MANNING XV

    La justice, dans les temps de crise, doit passer

    avant la misricorde ; car c'est elle qui sauve lesnations.

    Daignez agrer, Monseigneur, le profond res-pect de

    Votre humble serviteur,

    H. DESPORTES,

    Et. en thologie.

    Amiens, 7 mars 1890.

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    INTRODUCTION

    COMMENT ON RPOND A UN LIVRE QUI GNE

    Le Mystre du sang tait publi depuis quelques mois.Ce livre, qui jette sur Isral un discrdit profond, taitfrapp d'une sorte d'ostracisme. La presse franaises'tait d'abord ferme presque compltement devant lui,

    comme devant tous les pamphlets courageux qui d-noncent les rois du jour. Nos journaux ont une saintehorreur pour tout ce qui met en lumire les hontes de lasynagogue ; ils sont presque tous rivs l'infernal chardu veau d'or, qui les meurtrit sous ses roues sanglantessans mme les faire crier.

    Rien n'est curieux comme cette situation. Entre-t-ondans un salon o se trouvent quelques journalistes,

    voici l'tonnant dialogue qui s'change : Je vous prsente l'auteur du Mystre du sang ! Ah ! un livre trs intressant, s'exclame un chro-

    niqueur. Je l'ai dvor, renchrit un bibliographe. Eh bien ! vous me ferez un article, insinue l'auteur

    que ces approbations encouragent.

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    XVIII INTRODUCTION

    Mais souvent alors, les paroles admiratives meurentaux lvres, le front s'assombrit, le sourire s'en va.

    Dame ! rpond-on, c'est bien difficile. Nous sommesgns par la couleur du journal, et le patron ne laissepas tout passer. Vous savez : avant tout, il faut toucher.

    Que de journalistes vous tiennent ce langage ! Mieuxque tous, ils savent combien nous est fatale la puissancedes Juifs, mais la ncessit de vivre les empche de lecrier sur les toits. Aussi quand ils rencontrent un anti-smite convaincu, un homme sr, comme ils sont heu-

    reux de se dcharger ! Que de conversations attristes,que de prdictions sinistres on recueille dans une fr-quentation de quelques jours avec les chroniqueurs denos grands journaux, qui feront le lendemain le rcittincelant d'un bal donn chez Rothschild ou Ephrussi.

    Cela est dans l'ordre des choses. Pourquoi ces vail-lants, qui vivent de leur plume, seraient-ils plus invul-nrables que les descendants de notre noblesse qui vont

    salir leur blason sous l'haleine du veau d'or ? Toute lasocit glisse l'abme, quand les puissances socialesdsertent leur poste. Ceux qui dansent le cotillon chezles Juifs sont mille fois plus mprisables que ceux quidcriront complaisamment ces ftes.

    Aussi je n'accuse point trop aigrement les journalistesqui ont reu mon livre, l'ont lu et l'ont ensuite prudem-ment serr dans leur tiroir. Et cependant deux cents

    exemplaires ont t distribus la presse, sans avoirdonn lieu dix articles srieux.Quant aux rares feuilles indpendantes qui en ont

    parl, elles l'ont fait dans les meilleurs termes. Qu'onnous permette quelques citations :

    Lecoy de la Marche crit dans l'Univers du 18 no-vembre : J'ai pris la peine de vrifier moi-mme

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    INTRODUCTION XIX

    toutes les citations de textes historiques runies parM. Henri Desportes, dans son rcent et trs curieux livresur le Mystre du sang chez les Juifs de tous les temps,

    et je dois dclarer qu' part deux ou trois inexactitudesde traduction ou de renvoi, ces citations sont scrupu-leusement exactes. Il est rapport en termes prcis, etpar cent chroniqueurs ou biographes d'poques et depays trs divers, contemporains ou tmoins des faits,que des enfants chrtiens ont t mis mort par desJuifs.

    La Revue bibliographique et littraire de dcembredernier s'exprime ainsi : Pour tirer les esprits de leurtorpeur, pour appeler l'attention sur ce grand prilsocial, l'auteur choisit le fait qui caractrise le mieux lapersistance de l'esprit de haine qui anime les Juifscontre les chrtiens. Il prsente, dans ce volume, unrsum de l'histoire et des preuves de faits incontes-tables, montrant, dans ces derniers sicles et mme de

    nos jours, les assassinats commis par les Isralites, pourse procurer le sang chrtien l'poque de la Pque. Mgr Fvre, crivait en novembre dans la Bibliographie

    catholique : Il y a au sein des peuples chrtiens, desrestes d'un peuple dicide, dont le couteau est toujoursdirig contre la veine jugulaire des chrtiens ; un peupledispers qui, non content de mettre au pillage la for-tune publique et de conniver tous les actes d'empoi-

    sonnement social, aime rpter sur les enfants duChrist, le crime qu'il a commis une fois, d'une manireclatante, contre l'auguste victime du Calvaire.

    Le P. Cornut dit dans les Etudes religieuses dejanvier 1890 : Non seulement ce livre traite plus fond qu'aucun autre et dmontre premptoirementl'usage du sang chrtien dans les rites juifs, mais il

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    XX INTRODUCTION

    expose et rsume bien les principaux rsultats des tudesmodernes sur le smitisme.

    La presse boulevardire et figaresqueA gard de Conrard le silence prudent,

    pas une exception n'a rompu cette incroyable entente 1.Aussi bien le Mystre du sang parle-t-il de choses tropsrieuses pour ces coryphes de l'actualit, et pour leurslecteurs qui ne savent gure s'mouvoir qu'aux scan-dales du crime, quand ce crime a t commis par quel-que dsespr, par quelque dvoy de la vie. Ceslecteurs pousseraient de hauts cris si on leur apprenaitque les divines baronnes mettent du sang d'enfantchrtien dans les gteaux qu'elles offrent leurs invits.Vous voyez d'ici quel concert accueillerait la dcla-ration. Il est entendu qu'on ne doit point toucher auJuif dans notre socit selectedet le rus en profite.

    Dans la circonstance cependant, la juiverie ne paratpoint contente. Elle aurait voulu plus que le silence,elle demandait le dsaveu. C'est ainsi que les Archives

    Isralites du 13 fvrier dernier donnent toute la pressecatholique un magnifique soufflet qui n'a pas encore trelev. Nous devenons trangement patients. Quelcrivain, du temprament de Veuillot, aurait acceptles reproches de l'organe juif demandant au catholi-cisme franais de se lever en masse pour fltrir uneuvre courageuse o les Juifs sont bien dmasqus ?

    C'est toujours la mme histoire. Les Juifs ont tous les

    1 Le Gaulois, m'a cont mon diteur, a mme dchir un trait,onreux pour lui cette date, au mpris de toute quit, pour nepas insrer une note paye annonant purement et simplementmon uvre.

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    INTRODUCTION

    droits : ils peuvent, sans crainte, verser en cataractes dedluge, toutes les injures et toutes les infamies sur desfronts glorieux et respectables. Mais si nous frapponssur eux notre tour, les infortuns (!) poussent aussittdes cris de paon : ce sont de pauvres innocents qu'onperscute, ce sont des amis de l'humanit qu'on m-connat. Ils ne croient point au Christ ! le beau malheur !Mais toutes les religions ne sont-elles point libres ? laconscience n'est-elle point libre ? la tolrance n'est-ellepoint la plus belle, la meilleure des institutions mo-

    dernes ?Le Rabbi Adler a crit ce propos une phrase dignede passer la postrit : C'est un fait profondmentregrettable, dit-il1, qu'au XIXe sicle, il puisse se pro-duire rsurrection littraire de la carcasse empeste dumoyen ge, et qu'il se trouve des crivains pour remplirde miasmes de haine et de malveillance, l'atmosphrede fraternit et de charit.

    N'est-ce pas monumental ? Quelle haine perce dansces lignes pour les beaux temps du christianisme ! Ah !

    je comprends que le Juif n'aime pas le moyen ge, jecomprends qu'il n'aime pas qu'on voque devant lui lavision terrifiante de cette poque glorieuse. Le MoyenAge, pour lui, c'est le temps du ghetto, du gibet, dubcher, de la rouelle jaune ; c'est le temps o le chrtientait matre, c'est le temps o le Juif ne le dpouillait

    pas l'aise. On comprend qu'il n'aime pas voir larsurrection de cette carcasse empeste .

    Ce qu'on comprend plus difficilement, c'est que deschrtiens tondus jusqu'aux moelles, s'associent auxvux de l'exploiteur. C'tait pourtant dans l'espoir

    1 Archives isralites du 13 fvrier 1890, page 50.

    XXI

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    XXII INTRODUCTION

    d'arriver cette fin que le grand rabbin d'Angleterrecrivit au cardinal Manning, le 11 dcembre dernier,

    une lettre dans laquelle se trouve la jolie phrasecite dj pour lui demander de dmentir formel-lement la lettre que j 'ai reue de Rome et que quelques

    journaux ont reproduite.La voici dans le texte mme 1 :

    N 82398.

    Illmo Signore,

    Ho ricevuto due esemplari del libro teste pubblicato daV. S. col titolo Le Mystre du sang e, secondando il desiderioda Lei espresso nel suo foglio del 26 Luglio, ne ho presen-tato uno al santo Padre, ritenendo l'altro per me.

    Sua Santita ha gradito assai il filiale omaggio della S. V.,e mi ha commesso di ringraziarnela in suo nome, aggiun-gendo che Le imparte di cuore l'Apostolica Benedizione, econgratitulando V. S. del suo lavoro sul orribile costume.Adempio di buon grado questo pontificio incarico, et por-

    gendole vive grazie anche per la particolare cortesia usataalla mia persona, con sensi di distintiva, passo a dichia-rarmi.

    Di V. S. Illma.

    Roma, 2. Agosto 1889.

    Affmo per servirla.Sig. Enrico DESPORTES. M. Card. RAMPOLLA.

    Francia,Amiens.(Ecole de la Providence.)

    Cette lettre, parat-il, empchait les rabbins de dor-

    1 Cette publication est ncessaire, certains journaux ayant pr-tendu que je n'ai reu aucune lettre de Rome.

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    INTRODUCTION XXIII

    mir ; elle tait leur cauchemar 1. Rabbi Adler, dans unelongue supplique, se fit l'cho des plaintes de sonpeuple. Le cardinal Manning ne lui rpondit que quel-ques mots ; mais ils contenaient ceci : Vous me rendezsimplement justice en croyant que je n'ai ni sympathie,ni croyance pour des horreurs semblables. Et il en-voya la supplique Rome, o l'on dut bien rire enlisant le galimatias de sire Rabbin.

    Voici la rponse du cardinal Rampolla : Le pape aordonn d'crire la lettre d'usage qui accuse rcep-

    tion des livres sans les recommander l'auteur dulivre dont vous vous plaignez. C'est la lettre de pureforme qu'on envoie tout le monde, avant que le livrene soit examin et souvent mme avant qu'il ne soitLU.

    Les Archives disent : avant qu'il ne soit vu. Com-prend-on pareille ineptie ? Le pape pourrait alors en-voyer sa bndiction pour le plus mauvais livre du

    monde. Que Yusuf Reinach envoie au pape un exem-plaire des insanits qu'il vomit contre le clerg, et nousverrons quelle bndiction lui sera octroye.

    Les lettres du cardinal Manning disent simplementceci, pour ceux qui savent lire entre les lignes : Lelivre dont vous vous plaignez doit tre excellent, puis-que vous bavez dessus ; mais je tiens rester en paixavec tout le monde. Vous voulez que je dsapprouve.

    Je n'ai nulle qualit pour condamner un livre histo-torique qui rapporte des faits ; un fait est toujourspossible. Mais sois content, mon bon Rabbi ; je necrois pas que tu sois un meurtrier, un assassin. Je ne

    1 Je crois plutt que leur vrai cauchemar, c'est le spectre despetits enfants qui vient les tourmenter pendant la nuit et leurfaire expier leurs crimes.

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    XXIV INTRODUCTION

    vois pas d'inconvnient te le dire ; voil, et mainte-nant laisse-moi en repos.

    Ces lettres, autour desquelles les Juifs ont fait tant debruit, ne sont en somme que de banales lettres de poli-tesse. Ce n'est point sur elles que doit porter le dbat.Les Juifs d'ailleurs semblent bien l'avoir compris, puis-qu'ils essaient d'une autre danse. Depuis quelques joursil est question d'une supplique au pape, qui serait si-gne par tous les Juifs du monde. Ce sont les talmu-distes d'Allemagne qui ont lev ce livre.

    Ils veulent demander au Pape de vouloir bien mettre nant, par un document public, l'accusation souvent portecontre les juifs de se livrer des sacrifices sanglants dansleurs pratiques religieuses.

    Dans la premire partie de leur ptition les auteurss'appuient sur les tmoignages des sommits du clerg, de-puis les Pres de l'Eglise jusqu' nos jours, qui dclarent quecette accusation est une calomnie abominable. Ils sollicitentensuite le Souverain-Pontife de dclarer formellement que

    rien, ni dans les rites, ni dans les pratiques judaques, n'au-torise croire ces sacrifices humains dont l'existence sup-pose a fait tant de victimes innocentes dans certains payspeu clairs.

    Les ptitionnaires expriment l'espoir que Lon XIII nerefusera pas de se rendre cette prire pressante et bienfonde, au nom de la vrit, de la justice et de l'humanit1.

    Une semblable prtention ne pouvait germer quedans le cerveau d'un juif. La rouerie de ces gens-l est

    incommensurable et incomprhensible ; si bien que cer-tains ont pu regarder comme un hommage la papaut,ce qui en ralit en est une infme moquerie.

    1 Croix du 5 mars ; reproduit de la Semaine isralite de Mag-debourg. On se garde bien de dire que tout cela a t soulev parla publication du Mystre du sang. Dame ! le lecteur pourrait avoirenvie de se renseigner ; et il ne le faut pas.

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    INTRODUCTION XXV

    Notre pape, le reprsentant de Dieu sur la terre, levicaire du Christ, on le ravale au rang d'un vulgaire

    rabbin ; on lui demande de dfinir une religion qui esttombe dans les bas-fonds du fanatisme et de la supers-tition ; on en fait un paltoquet quelconque, qui, lavoix des Juifs, se dtournera de la vrit pour exalterleur nausabonde erreur.

    O Juifs hypocrites, comment voulez-vous que le papedfinisse vos rites, puisqu'il les ignore, puisque vousmettez tous vos efforts les maintenir dans les sombres

    profondeurs de vos synagogues.Vos rites, dites-vous, sont innocents ; vos livres sacrs

    ne commandent pas le crime. Pourquoi donc les drobez-vous la connaissance des hommes ? La vertu ne craintpas le grand jour, mais le crime recherche les tnbres.

    Si votre Talmud ne renferme pas d'infmes secrets,pourquoi enseignez-vous qu'un tranger qui se mled'tudier votre loi, mrite d'tre extermin ? Pourquoiavez-vous dit, tout rcemment encore, l'un des vtresqui avait entrepris de traduire l'amalgame bizarred'opinions contraires mises dans cette vaste encyclo-pdie , pourquoi lui avez-vous dit 1 :

    Est-ce bien un service que vous nous rendez ? Ceprojet est-il utile, et peut-on rvler tout ?

    Pourquoi l'avez-vous empch de traduire le Talmud

    babylonien ? Pourquoi a-t-il d se restreindre au Tal-mud de Jrusalem que tout le monde sait plus court,moins inepte et moins infme que l'autre ? Poser cesquestions, c'est les rsoudre, quand on connat les accu-sations qui psent sur votre race.

    1 Le Talmud, par Mose Schwob, chez Maisonneuve et Leclerc,in-8, 1889. Introduction.

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    XXVI INTRODUCTION

    Aussi la rponse du pape votre sotte prtention nesaurait tre douteuse.

    La rponse de Lon XIII, elle se trouve dans les actesde l'Eglise canonisant les innocents martyrs de la syna-gogue. Ils sont nombreux. Ou les Juifs les ont relle-ment massacrs en haine du nom chrtien, ou l'Eglises'est trompe en dcernant la palme du martyre cesenfants dont la plupart n'avaient pas sept ans. L'infail-libilit de l'Eglise, dans cette question, ne fait pas lemoindre doute ; il reste donc tous les protecteurs des

    Juifs admettre la ralit du meurtre rituel ou s'ins-crire en faux contre les jugements de l'Eglise. Il n'y apoint d'autre alternative.

    Ah ! Juifs de malheur, vous avez beau pousser vos cla-meurs aux quatre coins du ciel, vous ne russirez pas cacher toujours la vrit ; elle clatera malgr vous etvous accablera.

    Jusqu'alors vous avez fait disparatre les livres et les

    hommes qui vous accusaient. Vous avez voulu acheterEisenmenger, Raabe, Briman ; vous avez tu Brafmann,Pinner, des Mousseaux ; vous avez accabl Rohlingd'outrages et de tracasseries. Vous avez ananti leslivres gnants : les rvlations de l'ex-rabbin Thophi-tus sont introuvables ; Le juif, le judasme et la judasa-tion des peuples chrtiens 1 passa dans l'arrire-boutiqued'un bouquiniste de la rue Casimir Delavigne, d'o il

    ne sortit plus ; la Relation des Affaires de Syrie2

    , parAchille Laurent, fut vendue cinquante exemplaires et

    1 Plon, 1869, in-8. On a fait une nouvelle dition depuispeu.

    2 Gaume, 1846, 2 vol. in-8o. Un exemplaire se trouve laBibliothque nationale.

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    INTRODUCTION XXVII

    n'existe plus en librairie depuis longtemps 1 ; les docu-ments sur le procs de Damas ont t vols au ministre

    des Affaires trangres o notre consul les avait dpo-ss.Il y a mille manires de se dbarrasser d'un livre qui

    gne. Aujourd'hui on sait qu'il est impossible d'acheterou de dtruire le Mystre du sang et pour paralyser seseffets, on invente la supplique au Pape. Il y a l tout unplan concert d'avance. Les Juifs d'Angleterre ont ou-vert le feu, et la rponse demi favorable du cardinal

    Manning fait bien augurer du rsultat final : on se lancesur cette piste.Quant discuter en lui-mme le livre qui les attaque,

    les Juifs s'en garderont bien. Dans une lutte franche-ment ouverte, ils n'emploient que la lchet, la ruse, laperfidie, les ngociations louches.

    Ils ont l'audace d'affirmer qu'il n'y a pas dans lecorps entier de la littrature juive une seule phrase qui

    puisse donner le soupon d'un crime aussi rvoltant, nidans l'histoire un seul fait digne de crdit, qui puisse,mme au degr le plus loign, justifier une allgationaussi odieuse.

    Ce n'est un fait qui justifie cette allgation, mais unemultitude de faits. Le Mystre du sang en signale environdeux cents. Et il n'a pas tout dit. Cela se passe de com-mentaires.

    Quant aux prtendues autorits, aux dignitaires del'Eglise que les Juifs appellent leur rescousse, leurvaleur est bien faible. Qu'importe qu'un pape ait d-clar ne pas croire tel fait ? Sa parole sur ce point

    1 Voir l'excellent livre de A. Pontigny : le Juif selon le Talmud,Savine, in-18, 1889.

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    XXVIII INTRODUCTION

    n'est que la parole d'un homme, et d'un homme quin'est pas toujours comptent.

    Encore faut-il montrer sur ce sujet une grande cir-conspection ; les Juifs n'en sont pas leur premirefabrication de pices fausses. La fameuse bulle d'Inno-cent IV, qui surgit infailliblement lorsque s'lve unprocs de meurtre rituel, n'a gure les caractres del'authenticit.

    Cette bulle, dit la Civilta cattolica 1 dont personne ne con-testera l'minente autorit, dfend seulement de perscuterles juifs et d'inventer des calomnies contre eux ; d'ailleurs onla tient gnralement pour fausse et fabrique par les juifs,bien qu'elle ait t enregistre par Raynald, continuateurde Baronius 2. L'illustre Panvino, auditeur du S. Palais, quele pape Sixte IV avait commis au procs de Trente, dit ex-pressment dans sa consultation (D, 35) que les bulles deGrgoire et d'Innocent n'ont aucune force, dans l'espce :soit parce qu'elles n'inspirent qu'une mdiocre confiance,ne paraissant point authentiques, ni exemptes de fraude ;soit parce que, prises la lettre, elles ne peuvent signifier

    ce qu'on en veut tirer ; soit parce que le concile de Vienneles dsapprouve formellement ; soit enfin parce que, biencomprises, elles ne dfendent que la calomnie mensongre...Il est vident que ceux qui les accordrent n'eurent d'autrebut que d'empcher des vexations venant de la calomnie. C'est pourquoi il est bon de rpter que les crivains catho-liques ne seront jamais assez dfiants l'gard des docu-ments que les sectaires ou les juifs invoquent leur avantageet pour notre dommage ; ce n'est point de la bonne mon-naie.

    Tel est le cas que les autorits comptentes font des

    1 17 juin 1882 ; p. 730.2 Raynald est loin d'avoir la mme autorit que Baronius ; car

    il a souvent mis l'histoire au service de sa haine anti-chrtienne.Le recueil de Baronius contient lui-mme le rcit de plusieursassassinats rituels.

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    INTRODUCTION XXIX

    documents invoqus par rabbi Adler. Ajoutons que cettefameuse bulle ne se trouve point dans le recueil le pluscomplet des bulles des papes. En revanche, on en trouveune de 1244 1, o le mme Innocent IV interdit auxchrtiens d'entrer en service chez des Juifs 2, et ordonneau roi de France de faire brler le Talmud. Voici enquels termes il en parle :

    Ce que les juifs appellent Talmud est pour eux un livretrs important, dont l'tendue dpasse de beaucoup la Bible :il contient manifestement des blasphmes contre Dieu,

    contre le Christ et contre la bienheureuse Vierge Marie, descontes entortills, de fallacieux abus de langage, des sottisesinoues.

    Le chancelier et les docteurs de l'Universit de Paris,ayant, d'aprs l'ordre du pape Grgoire, notre prdcesseurde bienheureuse mmoire, examin ce livre de jongleries,ainsi que plusieurs autres dans tous leurs dtails, la grandeconfusion des juifs perfides, les ont fait publiquement brlerdevant le peuple et le clerg. Leurs lettres nous l'ont appris.En qualit de roi catholique et de prince trs chrtien vous

    leur avez prt ce sujet un secours bien favorable, et c'estpourquoi nous vous en rendons de dignes actions de grcesdans le Seigneur.

    Mais l'indigne tromperie des juifs n'a point cess, et cettecondamnation ne leur a point ouvert les yeux ; nous prionsdonc Votre Majest, nous la supplions dans le SeigneurJsus-Christ, de faire punir, comme ils le mritent, les excsdtestables, normes, commis pour injurier le Crateur etvilipender le nom chrtien. Continuez ce que vous avez si

    louablement commenc. Tous ces livres d'erreur, que lesdocteurs ont rprouvs, et gnralement tous ceux qui, avecleurs commentaires, ont t examins et reprouvs par eux,

    1 Magnum Bullarium romanum, dition de Turin, 1858, p. 508.Bulle du 9 mai 1244, adresse au roi de France.

    2 Beaucoup de conciles, beaucoup de papes portrent cette mmedfense sous les peines les plus svres. Citons notamment verscette poque Honorius III et Grgoire IX.

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    XXX INTRODUCTION

    ordonnez dans tout votre royaume de les livrer au feu, enquelque lieu qu'on les trouve.

    Voil comment les Papes ont trait les Juifs dans lestemps passs ; voil comment ils les traiteront encore,si leurs entreprises contre la foi chrtienne continuentavec l'impudence de ces dernires annes.

    C'est en vain que les criminels du Calvaire nous cite-ront pour leur dfense quelques paroles arraches lacompassion et la misricorde des pontifes romains ;c'est en vain qu'ils invoqueront un sermon d'un cha-

    noine sans autorit ; c'est en vain qu'ils se rfugierontdans les bras d'un vque que tout le catholicismeaccusa de s'tre vendu.

    Contre ces suffrages sans force ou invents plaisir,l'histoire authentique proteste. Des populations entiresrendent un culte public aux innocents qui furent victimesdu talmudisme ; les procs de canonisation de ces en-fants de deux et trois ans existent dans les archives de

    la cour pontificale ; des conciles, des papes ont affirmla ralit du meurtre rituel ; l'un de nos plus grandspontifes, Benot XIV, a mme crit une longue bulle 1,authentique celle-l, pour dmontrer que ces petitssacrifis du fanatisme sont de vritables martyrs ; leshistoriens les plus srieux, dont la parole fait autoritpour tout le reste, ont racont ces assassinats avec lesdtails les plus prcis. Le doute est donc bien impos-

    sible.Tout cela montre que la ptition des Juifs au Pape

    n'est qu'une infme jonglerie. Ils savent que le Pape nefera point droit leur requte. Mais aux yeux des gens

    1 Bulle Beatus Andreas du 22 fvrier 1755. Il cite une dizaine demeurtres rituels.

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    INTRODUCTION XXXI

    peu instruits de leurs faits et gestes, cette dmarchepeut paratre le cri de la conscience indigne. Et voil

    pourquoi ils l'ont faite.

    JE METS AU DFI TOUTE LA JUIVERIE DE

    PROUVER QUE LES ACCUSATIONS DU MYSTRE

    DU SANG SONT FAUSSES.

    Que les Archives isralites discutent chaque fait

    dans un supplment qui sera envoy tous lesjournaux. J'en ferai les frais. Les deux premirespages contiendront les objections ma thse, lesdeux dernires seront consacres aux rponses.

    Voil une belle occasion de montrer que les Juifs ne

    craignent point la lumire.

    H. DESPORTES.

    Amiens, mars 1890.

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    LETTRE D'APPROBATION

    VCH Sez, le 7 mars 1890.DE

    SEZ

    CHER MONSIEUR,

    J'ai lu attentivement et non sans intrt votre ouvrageintitul : Le Mystre du sang chez les Juifs de tous lestemps. Ce livre est d'une incontestable actualit et propre ouvrir les yeux un grand nombre d'aveugles plus oumoins volontaires. Il fera natre dans bien des curs de

    tristes rflexions sur le rle que jouent tant de catho-liques de nos jours. Puisse-t-il les clairer.Agrez, cher Monsieur, l'assurance de mon dvoue-

    ment.

    FRANOIS-MARIE, vque de Sez.

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    LIVRE PREMIER

    LE POINT DE DPART

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    CHAPITRE PREMIER

    LES SACRIFICES HUMAINS CHEZ LES HBREUX

    Cet ouvrage tablit et dveloppe une grave accusationcontre les Juifs de nos jours. Il est curieux de remonter

    jusqu'au commencement des ges et de trouver l legerme des instincts qui se sont formidablement dve-lopps dans le peuple Isralite.

    Ce peuple, que certains savants nous ont reprsentcomme plein de l'esprit du monothisme, tait possdau contraire de la fureur idoltrique.

    Jusque sous la verge de Mose et d'Aaron, le peuple, qui le Christ reproche ses inventions sacrilges et sesfausses traditions, mles celles qui font partie de laloi divine, tombe et retombe sans cesse dans les hon-teuses superstitions des trangers qui l'entourent. Etnon seulement il adore le veau d'or jusqu'aux piedsdu Sina, mais sa pente vicieuse l'entrane aux plusincroyables abominations. Il en porte tmoignage contre

    lui-mme, et ce tmoignage est ternel, car il est celuides livres que sa dispersion a rpandus au milieu despeuples.

    Sans doute la loi que Dieu promulgua pour lui aumilieu des splendeurs du Sina, tait la loi la plus par-faite du monde, puisqu'elle n'tait point fabrique demain d'homme. Mais que de fois ce peuple volage a

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    LE MYSTRE DU SANG

    chapp cette loi, a gliss des mains mmes de Dieu.Ni ses inflexibles lgislateurs, ni sa loi divine et pure,

    ni son gouvernement divin, ni son sacerdoce ne purentl'empcher de chanceler et de tomber dans le gouffreprofond de l'idoltrie.

    Il ne pouvait entrer en contact avec les peuplestrangers qui l'entouraient sans s'adonner aussitt leurs vices et leurs abominations. Il alla dans cettevoie aussi loin que tous les peuples profondment ido-ltres ; aux faux dieux il offrit en holocauste le sang de

    ses propres enfants. Sa fureur pour ce crime religieux, dit Gougenotdes Mousseaux, tait extrme, puisque tant de pages del'Ecriture rptent coup sur coup les terribles menacesde Dieu contre ce crime d'habitude, c'est--dire contreles actes d'une idoltrie qui rsume dans son ritueltoutes les monstruosits des sabbats magiques; le vice desvilles maudites, de la Mer morte et au del : l'homicide

    et l'anthropophagie. Que de fois les prophtes se sont levs contre cespratiques sanglantes. Les lois les plus terribles, lespunitions les plus rigoureuses, les objurgations les pluspntrantes tout fut employ et tout fut inutile.

    Vous ne donnerez point de vos enfants pour treconsacrs l'idole de Moloch, et vous ne souillerezpoint le nom de votre Dieu... Si un homme d'entre les

    enfants d'Isral ou des trangers qui demeurent dansIsral, donne de ses enfants l'idole de Moloch, qu'ilsoit puni de mort et que le peuple du pays lelapide.

    C est au Lvitique que nous lisons ces dfenses for-melles ; ce qui montre bien que ds les premiers tempsle peuple choisi se drobait Dieu et se ruait au culte

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    CHEZ LES JUIFS DE TOUS LES TEMPS

    des faux dieux. A peine sortie d'Egypte, sous l'il redou-table de Mose, au milieu des prodiges que le Seigneurmultipliait en sa faveur, la maison d'Isral portait, ct de l'arche d'alliance, le tabernacle de Moloch ttede veau, l'image de ses divinits homicides, l'toile dudieu Rempham !

    Quand le Seigneur votre Dieu, rpte le Deutro-nome, aura extermin les nations dont vous allez poss-der le pays, et que vous habiterez dans leurs terres,prenez bien garde de ne pas imiter ces nations, et de

    vous informer de leurs crmonies en disant : Je veuxsuivre moi-mme le culte dont ces nations ont honorleurs dieux.

    Vous ne rendrez point de semblable culte au Sei-gneur votre Dieu ; car elles ont fait pour honorer leursdieux toutes les abominations que le Seigneur a en hor-reur, en leur offrant en sacrifice leurs fils et leurs filles,et les brlant dans le feu.

    Sous les juges, nous voyons maintes fois, les Juifsretourner au culte sanguinaire des faux dieux. De tempsen temps les envoys de Dieu les arrachent l'abme oils roulent de nouveau quelques mois aprs. Il sembleque le got du sang, que l'ide du sacrifice sanglant ftle fond mme de ce peuple qui ne comprit jamais lamerveilleuse histoire que Dieu tissait par lui, en se ser-vant de ses mains grossires et sauvages. Aussi l'acte

    de Jepht sacrifiant, dans un aveuglement inou, safille Dieu mme qui avait horreur du sang ne pa-rat-il pas avoir soulev de rprobation. A force de sacri-fier des victimes humaines Moloch, on s'habituait penser que Jhovah pouvait tre honor de la mmemanire.

    Ils se sont mls parmi les nations, dit le psalmiste

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    LE MYSTRE DU SANG

    et ils ont appris leurs uvres. Ils ont ador leurs idolestailles en sculpture : ce qui a t pour eux une

    cause de scandale. Ils ont immol leurs fils et leursfilles aux dmons. Ils ont rpandu le sang innocent, lesang de leurs fils et de leurs filles... Et la terre a tinfecte par l'abondance du sang qu'ils ont rpandu ;elle a t souille par leurs uvres criminelles.

    Le roi Josias fit jeter hors du Temple les vases quiservaient au culte de Baal et de tous les astres du ciel.Il extermina les augures tablis pour sacrifier sur les

    hauts lieux dans les villes de Juda ; il mit mort ceuxdont l'encens fumait en l'honneur du soleil, de la lune,des signes du zodiaque et des toiles ; ils renversa lesdicules, construits dans le Temple, qui servait d'abriaux fervents des plus infmes dbauches.

    Il profana les hauts lieux, o venaient sacrifier lesprtres des idoles d'un bout l'autre de ses Etats, sansomettre ceux de Topheth, afin que personne ne consa-

    crt plus son fils ou sa fille Moloch par le feu ; il enlevales chevaux donns au soleil par les rois de Juda, etbrla les chars de ce dieu ; il dtruisit les autels levssur le dme de la chambre d'Achaz, et ceux qu'avaitconstruits Manass dans les deux parvis du temple duSeigneur.

    Il profana les hauts lieux droite de la montagne duScandale, levs par Salomon Astarte desse des

    Sidoniens, Chamos le scandale de Moab, et Molochl'abomination des Ammonites ; enfin il tua tous les pr-tres vous aux autels des hauts lieux ; ils exterminaceux qu'inspirait un esprit de Python et fit disparatredu milieu du peuple tout ce qui le poussait aux actesimmondes et abominables.

    Cette rforme, quoique radicale, ne fut point encore

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    CHEZ LES JUIFS DE TOUS LES TEMPS

    de longue dure et Isral retourna vite aux monstruo-sits qu'il se plaisait admettre dans son culte. Le livre

    de la Sagesse nous parle de la religion de ces peuplesque les Juifs aimaient imiter : Ils tuent sans com-passion leurs propres enfants ; ils mangent, et ce sontles entrailles des hommes ; ils boivent, et c'est le sangdes victimes humaines.

    Va, dit le Seigneur Jrmie, va dans la valle dufils d'Ennon et tu diras : Ecoutez la parole du Seigneur,rois de Juda et vous, habitants de Jrusalem. Voil ce que

    dit le Seigneur des armes, le Dieu d'Isral : Je vaisrpandre sur ce lieu mes vengeances, des flaux tels quetous ceux qui en entendront parler en seront pouvants.Parce qu'ils m'ont abandonn pour servir des dieuxtrangers que leurs pres n'ont point connus, qu'ils ontrempli ce lieu de sang innocent, et bti des hauts lieuxpour y brler leurs enfants, et les offrir en holocauste ces dieux ; choses que je n'ai point ordonnes, dont je

    n'ai point parl, et qui ne sont jamais montes dansmon cur ; les jours viennent et la valle d'Ennon seraappele la valle du carnage.

    Tels taient les excs auxquels s'abaissait le peuplechoisi, malgr les rigueurs de l'ancienne loi. Que de-viendront ces possds de l'idoltrie quand la droite deDieu ne sera plus sur eux, quand le secours tout-puis-sant du Trs-Haut les aura abandonns, quand le dicidechargera leurs bras et aveuglera leurs yeux ?

    On le prsume sans peine. Tous les mauvais instinctsse dvelopperont formidablement dans une vgtationplantureuse, l'esprit de superstition touffera l'esprit dereligion et les rites les plus hideux deviendront l'apa-nage de la synagogue.

    Les infmes bourreaux du Golgotha, dlaisss de

    7

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    LE MYSTRE DU SANG

    Dieu, maudits du Ciel, rouleront d'abme en abme, detnbres en tnbres, pour aboutir une fange sansnom : ils n'auront plus de prophtes pour les en arra-

    cher, mais des rabbins pour les enfoncer davantage dansce vortex d'infamie. Ils ont mpris le Messie, lalumire ; ils ne verront plus la vrit.

    Cette chute est logique.Elle est aussi historique ; montrons-le.

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    CHAPITRE II

    LE TALMUD

    Au temps o Jsus le Nazaren exerait, aux terresde Jude, son fcond apostolat, deux sectes principalesse disputaient l'influence sur Isral.

    Les Sadducens, les matrialistes et les picuriensd'alors , quoique issus de race royale, rejetaient laspiritualit de l'me ; ils en vinrent bientt nierl'existence des anges et de Satan. Exclusivement occupsde plaisirs et de dbauches, ils n'avaient sur la masse

    de la nation qu'une influence assez restreinte.Les vrais chefs du parti national, les conducteurs dupeuple, c'taient les pharisiens. Prenant la loi lalettre, ils s'taient faits les organes de l'interprtationtraditionnelle des critures, les docteurs de la casuis-tique . Ils pressuraient les consciences et imposaientdes prceptes rvoltants et impossibles. Chez eux, touttait en dehors : pourvu que les apparences fussent

    sauvegardes, l'homme tait juste et saint, quand mmeson me et t aussi couverte de pchs que le moisde mai l'est de fleurs.

    Que de fois le Sauveur s'tait lev contre ces artisansde mensonge et d'hypocrisie, en flagellant leurs pra-tiques superstitieuses, en les comparant des spulcresblanchis, en les accusant de mettre leurs traditions men-

    1.

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    10 LE MYSTRE DU SANG

    songres au-dessus de la loi de Dieu. Nous voyons parl'Evangile que le serment ne les gnait gure : jurer sur

    le Temple et sur l'autel n'tait rien ; pour que le sermentobliget, il devait tre profr sur l'or du temple, sur lesoffrandes dposes l'autel. A ces aberrations ils joi-gnaient les vices les plus honteux, comme la rapine etl'usure ; ils mettaient la dme sur les biens du pauvre etopprimaient la veuve et l'orphelin.

    Aprs le grand sacrifice de l'Homme-Dieu sur la mon-tagne du Calvaire, ces dfauts s'aggravrent. C'tait

    eux qu'tait due cette mort, et en punition de leurduret de cur, ils taient frapps d'un aveuglementfatal. Ils continurent enseigner le peuple, mais ilss'loignrent de plus en plus de la loi mosaque ; ils envinrent bientt mme l'oublier compltement et luisubstituer leur propre doctrine. C'est ainsi qu'ils for-mrent peu peu les Juifs que nous connaissons etdvelopprent outre mesure les tendances mauvaises

    que nous avons rvles dans le premier chapitre.Avant la dispersion totale de leurs coreligionnaires, lesrabbins runirent en un code unique leurs enseignementspars. Ce code, ce fut le Talmud. Il est devenu le livrede toute vrit des vrais judasants et dans cet ouvragenous ne dsignerons sous le nom de Juifs que le fidledes sauvages et insociables traditions de ce code, en unmot le pur sectateur de l'orthodoxie pharisaque.

    C'est pourquoi il nous a sembl utile de donner avanttout un court aperu sur la composition historique duTalmud, et sur les doctrines dogmatiques et moralesqu'il renferme. On doit cela un livre qui a eu tant d'in-fluence sur les destines de la nation juive et qu' causede cela, les chrtiens devraient tudier de prs. Peut-trey trouveraient-ils la solution de graves problmes.

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    Le Talmud fut rdig, dans les premiers sicles del're chrtienne, en deux endroits diffrents, Jrusalemet Babylone ; aussi distingue-t-on deux Talmuds. Cha-cun porte le nom de la ville o il a t compos.

    La premire ide du Talmud de Jrusalem est due

    Rabbi Juda Ben-Simon, ou Juda le Saint, arrire petit-fils de Gamaliel Ier 1, qui avait t le matre de saint Paul.Il vivait au commencement du troisime sicle ; il fixapar crit la Mischna (seconde loi) qu'il avait la pr-tention de faire remonter jusqu' Mose par la traditionorale. Ce fut comme le noyau du Talmud.

    Elle est la base, crit Vigouroux, le point de dpartet comme le texte du code dont le Talmud lui-mmeest le commentaire. L'autorit en est regarde commeindiscutable dans le judasme. La langue est l'hbreu,mlang d'expressions aramennes, grecques et latines.Il y a quelques changements dans la Mischna de Baby-lone. On dit qu'ils furent introduits dans le texte parR. Juda tandis que la version primitive demeura envigueur en Palestine.

    C'est surtout dans la ghemara (commentaire) que gtla diffrence entre les deux Talmuds. Celle de Jrusalem

    1 Aprs la prise de Jrusalem par Titus le sanhdrin fut recons-titu Jamnia par Jochanan, et son autorit fut reconnue parl'ensemble des Juifs. En l'an 80, le chef du sanhdrin fut Gama-liel II, fils de Gamaliel I qui prtendait descendre du grand Hillel.Depuis, la dignit de Nassi ou patriarche fut hrditaire danscette famille.

    I

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    12 LE MYSTRE DU SANG

    est beaucoup plus courte et fut acheve vers la fin duIVe sicle. Elle est due aux commentateurs de la mischna

    qui, imitant leurs ans, prouvrent leur tour le besoinde fixer leurs impressions. A l'achvement de cettecompilation, le patriarchat juif de Palestine disparutavec Gamaliel V, le dernier descendant de Hillel.

    Il n'en fut point de mme Babylone. Depuis lagrande captivit, un grand nombre de Juifs avaient tenu ne pas abandonner les rives du Tigre et de l'Euphrate.

    Ils vivaient l dans une sorte de socit particulire,

    au milieu de leurs traditions religieuses qu'ils avaientfidlement conserves. Ils gardrent longtemps leurtte un prince de l'exil , auquel les rois perses recon-nurent successivement des droits trs tendus. Il y avaitdans ces rgions des coles florissantes. Mais au Ve sicle,sous Firouz, ces coles furent fermes et les synagoguesfurent dtruites.

    Les rabbins, croyant que le temps de la dispersion

    dfinitive et totale tait venu, voulurent avant le momentde la dernire sparation, laisser un imprissable sou-venir de leur enseignement et de celui de leurs matres ;ils crivirent la ghmara. Elle est dix ou onze fois plustendue que la Mischna et fut compile par R. Aschi etson disciple Abina. Ce Talmud de Babylone, qui secompose de douze volumes in-folio, a parmi les Juifsune plus grande autorit que celui de Jrusalem, peut-

    tre parce qu'il est plus impie, plus inique et plusexplicite sur la haine que l'on doit porter aux chrtiens.Le Talmud se rpandit parmi les Juifs avec une grande

    rapidit et ds les premiers sicles de notre re il avaitforce de loi dans les communauts juives.

    Les Pres de l'glise, saint Justin, Origne, saint Epi-phane en connaissaient dj certains traits. Saint Jrme

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    dit que cette seconde loi des Juifs est pleine de fables etde prceptes si honteux qu'il rougirait de les dire. Saint

    Augustin condamne ces traditions orales des docteurs juifset en particulier leur doctrine sur la polygamie : Parune erreur grossire, dit-il, et pour autoriser leur moralecomme tant d'institution divine, ils prtendent que Dieua cr deux femmes pour Adam : de l ces interminablesgnalogies et ces fables dj rprouves par saint Paul.

    Ds l'an 552, Justinien interdisait la diffusion de celivre dans toute l'tendue de l'empire. Depuis, les rois et

    les empereurs ont renouvel ces prescriptions ; les papeset les conciles ont plusieurs reprises formellementcondamn ces doctrines et ont fait brler le livre.

    Mais rien n'y a fait. Les Juifs tiennent toujours leurTalmud en grand honneur et continuent en faire largle de leur conduite.

    Le rabbin Isaac Abnab nous enseigne que le fondementde la religion juive est la loi orale, ou la tradition des

    Pres, et non la loi crite par Mose : C'est en consi-dration de la loi orale que Dieu fit alliance avec lesIsralites, ainsi qu'il est crit : Quia juxta verba pangotecum fdus..... et ces paroles sont les trsors du Dieusaint et bni.

    Abrabanel, dit Rupert, et les matres les plus esti-ms de la synagogue ont soutenu la mme opinion ;ils avancent que la loi orale contenue dans le Talmud aclairci les difficults de la loi mosaque et en a comblles lacunes. Dans le livre intitul Horcom, on tablit quetous ceux qui se moquent des matres de la synagogue,ou disent quelque chose de contraire leur enseigne-ment, seront jets au fond de l'enfer pour y tre tour-ments. Les rabbins enseignent mme, au sujet du Tal-mud, que, s'il se trouve quelque chose dans ce livre qui

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    14 LE MYSTRE DU SANG

    sorte de l'ordre naturel ou qui surpasse notre intelli-gence, on doit s'en prendre la faiblesse de l'entende-

    ment humain, car, en le mditant profondment, onremarque que le Talmud ne contient que la pure v-rit.

    Consquemment, ceux qui violent les prceptes desrabbins doivent tre punis plus svrement que ceuxqui violent la loi de Mose ; l'infracteur de la loi deMose peut tre absous, absolvi potest; mais le violateurdes prceptes des rabbins doit tre puni de mort : morte

    moriatur. Puisqu'il en est ainsi, chacun comprendra de quellencessit il est d'tudier cette doctrine. On la connatrasuffisamment par le rsum qui suit.

    II

    Doctrine dogmatique

    Nous ne donnerons qu'un faible aperu des dogmesprofesss dans le Talmud. Ce que nous voulons surtouttudier dans cet ouvrage c'est la morale talmudique, etles tristes fruits qu'elle a engendrs. Il faut cependantque le lecteur apprenne, par quelques citations, quels

    blasphmes renferme le code religieux des Juifs de notretemps.Pierre le Vnrable, abb de Cluny, raconte Rohrba-

    cher, crivit contre les Juifs un trait en cinq livres ; et,dans le cinquime, il les confond en se contentant detourner contre eux les fables absurdes et impies du Tal-mud. Dans l'une d'elles, cette question : Que fait Dieu

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    dans le ciel ? les feuilles du livre magistral rpondent : Il n'y fait autre chose que de lire assidment le Tal-

    mud, et d'en confrer avec les savants juifs qui l'ontcompos. Or, un jour , dans une de ces confrences, ilfut question de diffrentes sortes de lpres, et quelqu'undemanda si telle maladie tait ou n'tait point unelpre. Dieu fut d'un avis, et malheureusement pour lui,les rabbins furent d'un autre. A la suite de chaudes dis-cussions, la dcision de ce cas fut rfre d'un communaccord Rabbi Nhmias, que la terre avait encore le

    bonheur de possder. L'ide vint alors Dieu d'y fairedescendre l'ange de la mort, avec mission d'amener auciel l'me de ce sage ; mais l'ange trouva ce rabbin lisantle Talmud, et le Talmud est une lecture si sainte quequiconque s'y plonge ne peut mourir. L'ange se vit doncoblig d'user de ruse ; et, d'aprs l'ordre du Seigneur,il fit au-dessus de la maison du rabbin un tel vacarme,que celui-ci dtourna un instant les yeux du Talmud et

    put tre frapp.L'me de Rabbi Nhmias s'leva sur-le-champ vers

    les demeures clestes ; elle y trouva Dieu tout occup dediscuter la question et de la soutenir contre les saintsdocteurs du judasme, et s'cria de prime abord : Non,certes, cette maladie n'est point une lpre ! Dieu rou-git de sa dfaite, mais il n'osa se soulever contre la d-cision d'un si grand docteur, et bientt on l'entendits'crier : Ah ! mes enfants m'ont vaincu !

    Ces tristes divagations font songer aux folies doctri-nales des Hindous propos de la divinit ; ceux quifurent le peuple d'lection sont maintenant descendusau rang le plus infime de l'humanit. C'est ainsi quesont punis les superbes : ils ont mconnu Dieu et sesordres prophtiques, Dieu leur a t la lumire qui les

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    LE MYSTRE DU SANG

    guidait et aujourd'hui ils ne s'aperoivent mme pasqu'ils sont ridicules. En voici de nouvelles preuves :

    Dieu, disent-ils, se repent d'avoir dispers les Juifset de les avoir jets dans le malheur : lui-mme s'estrendu malheureux par cette faute, et tous les jours de-puis lors, deux grosses larmes tombent de ses yeux dansl'ocan ; le bruit des flots et les tremblements de terren'ont point d'autre cause. Il a fait un serment nul etcoupable quand il a jur que les Isralites n'auraientpoint de part la vie ternelle ; mais il s'est dli de ce

    serment. Jadis Dieu a menti pour tablir la paix entreAbraham et Sara ; pour le bien de la paix, il nous estdonc permis de mentir.

    Dieu est la cause du pch, puisqu'il nous a donnune nature mauvaise et qu'il nous a impos le joug desa loi. Tirons la conclusion de cette maxime abomi-nable : Le Juif ne pche jamais, il n'est responsabled'aucun acte mauvais.

    Il n'y a pas que l'enseignement de la thodice quisoit reprhensible. Les superstitions, les sorcelleries onttoutes leur fondement dans le Talmud : Le patriarcheAbraham, disent les rabbins, pratiquait la sorcellerie,et il l'enseigna : il portait au cou une pierre prcieusemagique, qui gurissait les malades, et les rabbins duTalmud en avaient qui pouvaient rendre la vie auxmorts.

    Il y a 600,000 mes cres par Dieu et tires de lasubstance divine : elles appartiennent la race juive.Les mes des autres hommes viennent des dmons etsont semblables celles des btes. Can avait troismes, l'une entra dans le corps de Cor, l'autre dansJthro, la troisime dans l'Egyptien que Mose frappa de

    16

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    mort. L'me d'Esa, assassin et adultre, passa dansle corps de Jsus. Les Juifs impies, qui apostasient ou

    qui tuent un Juif, passent aprs leur mort, l'tat d'a-nimal ou de plante, mais leurs mes transmigrent en-suite dans l'humanit et rentrent finalement dans lepeuple isralite ; car tout enfant d'Abraham doit finirpar entrer dans la vie ternelle.

    L'enfer est soixante fois plus vaste que le paradis ;car il est destin tous les incirconcis, spcialementaux chrtiens.

    Le Messie viendra et il rendra aux Juifs la royaut ;tous les peuples et tous les rois le reconnatront et leserviront ; mais il refusera les offrandes des chrtiens ;aprs son avnement, tout Juif aura 2,800 serviteurs et310 femmes.

    Ces citations sont extraites d'une brochure allemande,devenue fort rare, malgr les ditions et les traductionsfranaises, anglaises et russes, qu'on a multiplies : les

    Juifs les accaparent mesure qu'elles paraissent et lesdtruisent. L'auteur, le Dr Rohling, s'est engag a payer1,000 thalers quiconque prouvera la fausset d'unecitation quelconque.

    C'est cette brochure que nous demanderons des do-cuments sur la morale judaque ; un autre livre trsrare aussi, les Affaires de Syrie, par Ac. Laurent, nousen fournira quelques-uns : ce sont des passages traduits

    en 1840, pour le tribunal de Damas, par Mohammed-Effendi, rabbin converti au mahomtisme, dont nousparlerons plus longuement, dans le rcit du clbreprocs de 1840. Les traductions de cet ex-rabbin ontt compltement approuves par le grand rabbin deDamas. Il n'y a pas moyen de douter de leur vracit etde leur exactitude.

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    18 LE MYSTRE DU SANG

    III

    Doctrine morale

    1 SUR LE PROCHAIN

    Il est un sentiment que l'on retrouve partout, exceptchez certains sauvages, c'est celui de la fraternit hu-

    maine. Ce sentiment est inconnu chez la nation juive :aux yeux du Juif orthodoxe, tout tranger sa reli-gion n'est pas un homme, mais une brute. C'est,d'aprs le Talmud, pch de contracter socit avec lesidoltres (les non Juifs).

    Un Isralite est plus agrable Dieu que les anges.Lui donner un soufflet, c'est autant que d'en donner un Dieu. Un go, qui frappe un Isralite, est digne de la

    mort. La race des chrtiens est une race de btail : issusdu dmon, on leur donne le nom de porcs ; ils ne sontpas le prochain non plus que l'animal, et il n'est paspermis de leur montrer de la misricorde ; la dissimula-tion et les tmoignages apparents d'affection sont licitesseulement dans le cas o l'on peut en tirer avan-tage.

    C'est une chose vidente par elle-mme que lors-

    qu'un voyageur tranger au judasme vient mourirsans laisser d'enfants proslytes, il doit tre rputn'avoir point d'hritiers ; quiconque entrera le premieren possession de ses biens, sera jug lgitime posses-seur1.

    1 Maimonide. Commentaires sur le chap. XC de la Mischna.

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    Voici quelques extraits traduits par Mohammed-Effendi :

    L'idoltre qui frappe un Isralite mrite la mort.Mose, lors de son sjour en Egypte, tua un Egyptien,qui, sous ses yeux avait frapp un Isralite. Donner unsoufflet un Juif, c'est comme si on le donnait Dieu.

    L'idoltre qui sanctifie un jour de la semaine mritela mort, Dieu ayant dit : Tu ne te reposeras ni jour, ninuit ; il encourrait cette peine, quand bien mme ceserait un tout autre jour que le samedi. L'idoltre qui

    lit la Bible doit galement subir la mort, la Bible n'tantdestine qu'aux Juifs. Quant celui qui la prendrait, ilfaut qu'il prisse. (Chap. Sahandrin, p. 58.)

    Cette menace de mort clate chaque page du Tal-mud. On dsigne sous le nom de fils de No, est-il ditencore, tous les peuples autres que les Isralites, ceux-ci s'tant spars et ayant reconnu Dieu ds le tempsd'Abraham jusqu' Isral. Les fils de No peuvent tre

    tus sur la condamnation d'un seul rabbin et la dposi-tion d'un seul tmoin, le tmoin ft-il le parent del'individu dnonc. Si ce dernier a tu une femme juiveenceinte et fait prir l'enfant qu'elle portait, il mrite lamort. Il en est autrement pour un Isralite, lequel nepeut tre tu que par une dcision de vingt rabbins etde deux tmoins ; encore ne mrite-t-il pas la mort pouravoir fait prir l'enfant dans le sein de sa mre ; un tel

    Juif devrait payer le prix de l'enfant. Comment le plus pre fanatisme ne s'exhalerait-il pas

    de ces prceptes empoisonns ? Comment de tels conseilsn'engendreraient-ils pas la rpulsion chez les peuplesainsi traits ? Les Talmudistes eux-mmes le prvirentet ils s'abaissrent jusqu' donner leurs coreligionnairesle conseil suivant :

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    Si un Juif, disent-ils dans le trait cit plus haut,

    cheminant dans la rue, rencontre un tranger, il le ferapasser sa droite, s'il est arm d'un sabre, et sa gau-che, s'il est muni d'un bton, parce que le sabre se por-tant gauche, le Juif sera plus porte pour le retenirau cas o l'tranger voudrait le dgainer, et le bton setenant de la main droite, le Juif prendra gauche, afinde retenir la main de l'autre, si celui-ci essaie de leverle bton. Si l'tranger se trouve monter une cte, leJuif devra aller en avant et prendre garde de se baisserde peur d'tre tu. Si l'autre s'informe de sa destinationil indiquera un lieu loign, afin que l'tranger, se fiantsur la longueur du trajet, croie toujours avoir le tempsde le tuer, et que lui-mme puisse par cet expdientavoir la vie sauve.

    A ct de ces craintes puriles ou odieuses, nous trou-vons exprim a propos des trangers un mpris dont ilest difficile de se faire une ide exacte. Ceux qui n'ontpoint l'heur de natre dans la glorieuse secte judaque,sont par l mme exclus de l'humanit : dans le traitAroubim, on dit que leurs maisons sont de vritablestables, et dans le trait Bahiamoteth, on lit : Les tom-beaux des trangers ne souillent pas, ne sont pas impurs,comme ceux des Juifs, parce que ce sont des ani-maux.

    Ces extraits, en nous apprenant les vrais principes dela morale judaque, nous feront comprendre en partie lahaine dont les enveloppa le moyen ge ; on leur renditla peine du talion, on fit rebondir sur eux leur propreparole, comme Francfort o l'on crivit l'entre dela promenade : Dfense aux Juifs et aux cochonsd'entrer ici !

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    2 SUR LA PROPRIT D'AUTRUI

    Tu ne droberas rien ton prochain, dit le dca-logue de Mose ; mais le go n'est pas notre prochain, etMose n'a pas crit : Tu ne droberas rien l'impie. Lemonde est aux Juifs : drober d'autres qu'aux Juifsn'est point injustice. Aussi faut-il viter que lestrangers deviennent propritaires d'immeubles . D'ail-leurs ce que les gom dtiennent a la valeur d'un

    bien abandonn : le premier occupant en est le propri-taire.

    De l il est facile de conclure que tout vol commis auprjudice d'un tranger, n'est point un vritable vol : iln'y a pch que lorsque l'objet enlev illicitement appar-tient un Isralite. Le Talmud le dit explicitement : Il t'est permis de tromper un go et d'exercer l'usure son gard ; mais lorsque tu vends ton prochain ouque tu achtes de lui, tu ne le tromperas pas. Dieu nepardonnera pas au Juifqui rend un go le bien perdu ;car c'est fortifier la puissance des impies. Si le go vient perdre le gage qu'un Juif lui avait remis pour obtenirde l'argent, on ne peut rendre ni l'argent ni le gage.

    On lit dans le trait Aroubim : Le fils de No quidrobe un objet mme au-dessous de la valeur d'un para,mrite d'tre tu, puisqu'il enfreint un des sept comman-dements que Dieu donna aux enfants de No ; il ne sau-rait obtenir son pardon en aucune manire, restitut-ill'objet vol. Dieu n'ayant prescrit la restitution du volqu'aux Isralites, si l'un de ces derniers vole et restituel'objet vol, il est absous ; mais tout autre qu'un Juif,s'il a vol moins de la valeur d'un para, mrite la mortde suite et sans misricorde.

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    22 LE MYSTRE DU SANG

    Le prcepte de l'usure dont il a t question un peuplus haut, vient de ce que Mose avait permis de prle-ver un intrt quand on prtait un tranger. De cettepermission les rabbins ont fait un devoirstrict : Dieu,disent-ils, nous a ordonn de prendre l'usure sur toutgo, et de ne lui prter qu' cette condition ; sans cela,ce serait lui venir en aide ; il faut lui nuire, mme lors-qu'il peut nous tre utile : l'gard d'un Isralite,l'usure est prohibe. La vie du go vous appartient1, combien plus forte raison son argent !

    Et de tout temps les Juifs ont mis leurs actes en rap-port avec ce prcepte : Juif et usure sont, dit Gougenotdes Mousseaux, deux mots associs l'un l'autre par uneforce de cohsion vingt fois sculaire ; et jusqu' ce journulle puissance de raisonnement n'a pu la vaincre, cetteforce !

    C'est en vain que nombre d'crivains juifs se sontlevs contre cette accusation. Nous croyons plus aux

    actes qu'aux paroles ; et les actes des talmudisantsdnotent malheureusement partout et toujours un pen-chant irrsistible l'usure.

    Que de fois les nations de l'Europe les ont repousssde leur sein cause de ces exactions dont ils ne pou-vaient se dfendre. Les papes, les rois, les abbs, lesconciles dnoncent tour tour leurs tripotages : les pou-voirs publics leur font rendre gorge, et nanmoins, au

    bout de peu de temps, au prix des conditions les plus1 Il est crit : Ne harai-je pas celui qui vous hait, Seigneur ?

    Le meilleur des idoltres, enlevez-lui la vie. Celui qui retire dufoss un go sauve un idoltre ; il est dfendu de prendre unidoltre en piti. Celui qui verse le sang des impies (des non-Juifs) offre une victime Dieu. Le prcepte : Tu ne tueras point ,signifie : Tu ne tueras point un fils d'Isral. Cit par Rohling,op. cit., p. 41.

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    CHEZ LES JUIFS DE TOUS LES TEMPS 23

    dgradantes, ils rentrent dans les pays qui les expulsrent,ils reprennent leurs petits mtiers innocents en appa-

    rence, et un beau jour la socit tout entire se rveilleprise dans un inextricable filet qu'ils ont laborieusementet silencieusement tiss. Au moyen ge, dit Michelet,celui qui sait o est l'or, le vritable alchimiste, le vraisorcier, c'est le Juif ou le demi-Juif, le Lombard ; le Juif,l'homme immonde : l'homme qui ne peut toucher denreni femme qu'on ne les brle ; l'homme d'outrage, surlequel tout le monde crache ; c'est lui qu'il faut

    s'adresser !... Sale et prolifique nation ! Mais ils ont r-solu le problme de volatiliser la richesse. Affranchispar la lettre de change, ils sont maintenant libres, ilssont matres ! de soufflets en soufflets, les voil au trnedu monde ! .

    Oui, on n'en peut douter, Dieu a ordonn aux Juifsd'enlever les biens aux chrtiens de quelque manireque ce puisse tre, soit par la ruse et la force, soit par

    l'usure et le vol : quovis modo, sive dolo, sive vi, siveusura, sive furto 1. L'usure est donc pour le fidle duTalmud un acte de sainet, l'acte dont la pratique lerapproche le plus utilement, pour le temps et l'ternit,de la fidlit de ses pres.

    3 SUR LA FEMME

    Il serait curieux de faire une tude complte sur lacondition lamentable de la femme chez les Juifs, condi-tion qui lui est faite par le Talmud. Mais tel n'est pointnotre but, et d'ailleurs nous rencontrerions dans cettetude trop d'obscnits, dont notre sens chrtien nous

    1 L. Ferrari. Prompta bibliotheca.

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    interdit d'affliger l'me de nos lecteurs. Une page d'unauteur contemporain nous mettra sous les yeux un por-trait bien exact de la Juive du Talmud.

    La femme juive, dit-il, a plus gagn que son pouxaux bienfaits qu'ont amens les progrs de la civilisa-tion et de la libert. La femme n'tait qu'esclave partoutet toujours, et c'est sur elle que retombaient les effetsde l'humeur longtemps contrainte de son mari ; elletait l'instrument de ses plaisirs, un souffre-douleur in-cessamment destin apaiser les peines et les chagrins

    de la misre et de la perscution ! Charge de tous les soins domestiques et de perp-

    tuer la famille, la Juive ne semblait tre ne que pourcela ; sa vie monotone se passait au milieu de toutes cesproccupations..... heureuse encore lorsque son abn-gation et son dvouement ne lui attiraient pas lesplaintes et les mauvais traitements. La femme n'taitcompte pour rien dans l'tat social des Isralites ; sa

    naissance n'tait point comme celle des hommes, consi-gne sur le registre de la communaut ; son dcs n'-tait l'objet d'aucun acte pareil ; sa vie active et souffrantepassait sur la terre comme l'ouragan. On n'enseignaitaux filles juives rien de la littrature, des sciences et desarts ; rien des mtiers, rien de la morale ou de la reli-gion ; on ne les habituait qu' souffrir et se taire.L'entre du Temple leur tait interdite jusqu' leur ma-

    riage, et l'on a peine concevoir leur dvotion, mmeleur fanatisme, lorsqu'on sait que le judasme n'a rienpour les femmes, qu'il ne leur accorde aucune placedans la hirarchie sociale l.

    Si telle est la femme au sein du judasme, que doit-

    1 A. Cerbeer. Les Juifs, leur histoire, leurs murs, p. 49.

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    elle tre quand elle vit parmi les trangers ? Unebrute, rien qu'une brute si dgrade que le Talmud sup-pose que les trangers prfrent les animaux juifs leurs propres femmes. Au trait Barakouth nous lisonsqu'une Egyptienne est appele nesse et traite commetelle ; le code religieux des Juifs, en plusieurs endroits,met nettement l'ide que les femmes trangres doi-vent tre relgues au rang de simples femelles d'ani-maux.

    Aussi, le prcepte de Mose contre l'adultre doit-il

    tre entendu de celui qui se commet au prjudice d'unJuif et non d'un go. Il n'y a pas de vrai mariage chezles trangers, non plus que chez les animaux. Le Juifne commet pas d'adultre en violant la femme d'unchrtien. Il ne saurait commettre aucune injustice en-vers sa propre femme, de quelque manire qu'il la traiteen mariage.

    De cela le lecteur jugera de la puret de l'enseigne-

    ment talmudique. Nous n'avons cependant dvoil iciqu'une bien minime partie des turpitudes qu'il ren-ferme.

    Le reste est trop curant, et nous ne pouvons rai-sonnablement l'exposer aux yeux de nos lecteurs.

    4 SUR LE SERMENT

    Il est d'usage de se dfier du serment prt par les Juifsenvers les chrtiens. On a bien sujet de ne jamais s'yfier. Ils ne prtent un pareil serment que lorsqu'ils ysont contraints par nos lois, mais il n'entrane pour euxaucune obligation, non plus que s'ils le prtaient enversun animal ; d'ailleurs il leur suffit et ils se croient per-

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    mis d'user de restriction mentale pour enlever au ser-ment toute valeur.

    Il est, chez eux, trs facile de se faire dlier d'un ser-ment gnant. De nos jours encore, crit Drach, c'estdevant un tribunal de trois que se donnent les lettresde divorce, etc. ; et trois Juifs QUELCONQUES qu'un autreJuif fait asseoir, ont pleine autorit de le dlier de sesserments et d'annuler ses promesses, ses engagements,tant pour le pass que pour l'avenir.

    Il y a mme dans les synagogues des jours de rmis-

    sion solennelle, o les Juifs sont dlis de tout pch etde tout serment, sans qu'il soit question de restitution.Avant le commencement des crmonies habituelles,trois hommes, runis en tribunal, et placs en tte del'assistance, annulent de leur pleine autorit tous lesvux, tous les engagements et les serments de chacun desassistants, tant ceux de l'anne qui vient de s'coulerque ceux de l'anne o l'on est entr. On appelle cela

    Kol-Nidrai.La fte de Kippuren particulier est rserve cette

    bienfaisante crmonie. Ce jour-l, en prsence de laDivinit, les Juifs font une prire qui commence ainsi : Omnia vota, pacta, juramenta..... et par laquelle ilscroient que sont annuls tous les vux, toutes les con-ventions qu'ils ont pu faire et ne pas accomplir dans lecourant de l'anne prcdente.

    Dans cette croyance, dit Rupert, au lieu de se regar-der comme des criminels et des parjures, ils sont persua-ds de leur candeur et de leur sincrit. Ajoutons celaque le Juif a une formule particulire, accompagne dediffrents actes extrieurs, pour prononcer un serment :le chrtien qui n'est pas au courant de ces dtails,croit au serment, tandis que le Juif a jur sans scrupule

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    une chose contraire la vrit. Mamonide et le rabbinMose Cozzen proposent un grand nombre de ces dtours

    et de ces subtilits pour dlivrer leurs coreligionnairesde l'obligation de maintenir leurs serments.Ainsi, dans la nuit qui prcde la fte de Kippur, ils

    dclarent que toutes les fois que, dans l'anne suivante,ils seront obligs de faire un vu ou un serment, il de-vra tre regard comme de nulle valeur et ne sera pasimputable pch. En venant dans la synagogue enprsence de leurs rabbins, ils tiennent dans les mains le

    livre de la loi et prononcent ces paroles : Moi, N...,je dclare devant Dieu et devant tous que tous les ser-ments que je ferai quelqu'un pendant l'anne pro-chaine, et que j'aurai promis d'observer, tandis que mavolont ne consentira pas les observer, je veux qu'ilssoient nuls, et de nulle valeur et non imputable pch,si je ne les accomplis pas.

    Le nophyte Pferfferkorn crit : Il arrive quelque-

    fois qu'un dbat s'lve entre un chrtien et un Juif ausujet d'un gage, d'un prt, d'une poque fixe ou dequelque chose importante, de sorte que, en l'absence depreuves, le Juif est oblig de prter serment selon lesrites de sa religion. Celui-ci ne fait pas de difficults, etil jure, quoique intimement convaincu qu'il jure unechose fausse, et il ne craint aucun Dieu vengeur du par-

    jure. Si par hasard il refuse de prter serment, cela ne

    vient pas de son amour pour la justice ou la vrit,mais de la crainte d'tre svrement puni si l'on venait le convaincre de faux serment. Aussi les Juifs n'ont-ilsni religion ni foi dans leurs serments.

    Toutes les dngations intresses des journaux juifsne suffiront point dtruire ces accablants tmoignagesmans de personnes comptentes, de nationalits di-

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    verses, d'poques diffrentes et qui n'avaient aucun in-trt laisser planer sur la tte du peuple isralite ces

    hideuses accusations.

    5 SUR LES CHRTIENS

    De tout temps, l'animosit haineuse contre Jsus-Christ et sa divine religion a t regarde comme undevoir dans la synagogue pharisaque. Cette haine res-

    pire chaque page du Talmud.Dans le trait Barakouth, on lit : Celui qui re-garde les tombeaux des Juifs doit dire : Bni soit celuiqui nous a crs pour la loi, qui nous a fait vivre etmourir dans la loi, qui a promis de nous rsusciter parla loi, et qui connat notre nombre ; bni soit celuiqui ressuscite les morts ! Mais si l'on aperoit le tom-beau d'un tranger, l'on doit dire : Honte votre

    mre ! que celle qui vous a engendr soit blasphme,car la fin de ces peuples sera mauvaise et aride commela terre du dsert.

    Plus loin, nous parlerons longuement de la haine ju-daque contre le christianisme ; qu'il nous suffise derapporter ici encore quelques paroles du Talmud :

    Un Hbreu qui aura tu un homme en ayant l'in-tention de tuer un animal, ou un Hbreu, un frre, en

    croyant tuer un chrtien, sera absous. (Trait Sahan-drim.)Mamonide crit : Quand les Isralites ont une dis-

    pute avec un go, il faut la juger d'aprs la loi des chr-tiens, car celle-ci est l'avantage de l'Isralite : nousinvoquerons donc alors les constitutions du go. Mais sinous voyons quelque profit tre jugs d'aprs notre

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    loi, nous revendiquerons nos droits, et nous dironsqu'ainsi le veulent nos coutumes. Et que l'on ne s'-

    tonne pas. Cela ne doit pas paratre plus extraordinairequ'il ne parat dur et cruel de tuer un animal, bien qu'iln'ait pas pch ; car quiconque n'a pas la perfection desvertus humaines, ne doit pas vritablement tre regardcomme un homme : la fin de son essence est de serviraux besoins des autres.

    Les auteurs des notes faites pour interprter le traitde la Mischna intitul Avodah Zara ont galement en-

    seign que les sectateurs de la doctrine de Jsus doi-vent tre traits de telle sorte, que si on les voit prs demourir, on les achve ; que, si l'on en trouve un prs d'unpuits, on le jette dedans et le recouvre d'une pierre, etque s'il y a une chelle dans le puits, on la retire afinqu'il ne puisse remonter . Ces conseils sont parfaite-ment conformes la moral