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Algérie ou Algéries ? Grands écrivains, peintres prestigieux, voyageurs légendaires, touristes réputés ou anonymes ont souvent posé cette question pour comprendre le pays et saisir ses contrastes comme ses contradictions.
Les œuvres majeures, les textes et les témoignages qu’ils ont rédigés ou les tableaux qu’ils ont peints de leurs voyages obéissent à des contextes différents : historique, archéologique, poétique, littéraire, culturel et esthétique.
Pour certains, ils sont aussi le prétexte à des quêtes personnelles de recherche d’aventure ou d’un ailleurs «rénovateur du regard et de l’esprit».
Mais tous sont une affirmation permanente qu’El Djazair, toponyme étymologique, désigne au passé com-me au présent une contrée multiple et plurielle.
Dans leurs descriptions point d’exagération. Le voyageur moderne que vous êtes gagnerait à les lire, à les consulter, à les voir ou à les déchiffrer en guise de fil d’Ariane pour apprécier les plus beaux sites et les plus belles haltes.
Une restitution, parfois passionnée, parfois sublimée, mais toujours proche de ce qu’est véritablement l’Algérie :
- Un pays riche de son identité et beau à l’image de ses populations chaleureuses et accueillantes, de ses géographies vertigineuses et des cultures africaine, amazighe, méditerranéenne et arabe qui le sculptent depuis des millénaires.
- Un espace et un patrimoine uniques en Afrique, au Maghreb, en Méditerranée et sur lesquels de grands noms de la photographie ont fixé, à l’exemple d’un Yann Arthus-Bertrand (L’Algérie vue du ciel), leur objec-tif pour élargir notre point de vue sur des paysages et des milieux exceptionnels dont nous vous donnons dans ce livre quelques échantillons :
Western saharien ponctué de gueltas, d’oasis et de sculptures volcaniques taillées dans l’horizon que tra-versent les caravanes touarègues. Désert intarissable de treks et de méharées. Hauts-Plateaux couverts de steppes et résonnant de cavalcades bédouines. Grands sites antiques. Zones humides, réserves naturelles et parcs côtiers sans égaux du point de vue bioclimatique, morphologique, floristique et faunistique pour les amoureux de l’écologie… De quoi donner raison à son imaginaire en le confrontant à la réelle beauté de l’Algérie.
L’ALgériE Au cœur Ou cOMMEnt DOnnEr rAisOn à sOn iMAginAirE
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Au PAYs DE LA PiErrE vOLcAniquE Et DEs DunEs MusicAntEs
Avec une superficie de 380 000 hectares, l’Ahaggar (Hoggar) est le plus vaste parc naturel d’Algérie. il abrite des sites archéologiques datant de 600 000 à 1 million d’années.
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1. Assekrem, massif du Hoggar2. Dunes à Merzouga
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comme le tassili n’Ajjer voisin, deuxième parc du pays par sa taille, 100 000 hectares, l’Ahaggar possède des sites grandioses dont ceux des monts de l’Atakor et de la tefedest, propices aux randonnées, au bivouac, à la contemplation et au silence.
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1. Fête traditionnelle à timimoun2 & 3. touaregs du tassili2
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«Parler du désert, ne serait-ce pas, d’abord, se taire, comme lui ?», a dit le naturaliste théodore Monod.
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1, 2 & 3. un riche patrimoine faunistique jalousement préservé par l’homme du crue4. Oasis
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LEs HAuts-PLAtEAux, grAnDs EsPAcEs DE LA trADitiOn Et HAut LiEu DE LA cuLturE BéDOuinE
grand ensemble géographique, les Hauts-Plateaux forment un territoire steppique qui court en diagonale depuis le nord-Est algérien jusqu’à la frontière marocaine, à l’ouest.
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1. Mausolée de sidi nasser près d’Aflou2. cavalier bédouin à Aflou3. Arrière-pays de Djelfa
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ce territoire est délimité au sud par la barrière montagneuse de l’Atlas saharien où s’y succèdent les monts des Ksour, des Ouled naïl, des Zibans et des Aurès qui culminent à plus de 2300 m. A leur pied se niche un chapelet d’oasis qui marquent le seuil du sahara : El Kantara, Laghouat, Biskra ou encore ghardaïa, dans la vallée du M’zab. Haut lieu de la culture bédouine, les Hauts-Plateaux développent un artisanat d’une richesse et d’une beauté uniques : tapis de tiaret et d’Aflou, bijoux des femmes des Ouled naïl, cuir brodé des selles de fantasia… Dans le roman Les voleurs de rêves de Bachir Hadjaj, on lit que les Ouled Madhi, tribu locale, «élevaient des chevaux en grand nombre et parmi les plus beaux de cette région au sud des Hauts-Plateaux (…) Les jeunes passaient le plus clair de leur temps à cheval (…) Et c’était à eux que les femmes de leur tribu (…) adressaient ces chants merveilleux qu’on peut entendre aujourd’hui encore à travers les Hautes Plaines.»
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1. Les balcons du ghouffi (Aurès) 2. Mausolée dans la région de Kalâa Beni Hammad
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Adrar n jerjer en kabyle, appelé montagne de fer (Montus Ferratus) par les romains, le Djurdjura est un massif dont le point culminant est Lalla Khdija (2308 mètres). inscrit comme réserve de biosphère par l’unEscO, le parc, qui comprend d’épaisses forêts et un patrimoine floral (690 espèces végétales y sont recensées) et faunesque riche (singe magot, aigle botté, sanglier, hyène rayée, renard roux, faucon, héron cendré, sittèle kabyle…), est d’un attrait touristique indéniable. La région est connue pour la fabrication de bijoux en argent et en corail, pour l’art de la poterie et pour son riche patrimoine immatériel.
LE PArc nAtiOnAL Du DjurDjurA
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1. Montagnes du Djurdjura2. Femmes Kabyles
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sur elle, Mouloud Feraoun a écrit ces lignes : …«Le touriste qui ose pénétrer au coeur de la Kabylie admire par conviction ou par devoir des sites qu’il trouve merveilleux, des paysages qui lui semblent pleins de poésie…»
1. vallée de la soummam2 & 3. rivière et lac (tikjda)4. singe Magot (cap carbon)5. Aigle botté (tikjda)
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«Le tourisme en Algérie, c’est le balnéaire ! » Même si cette assertion sentencieuse est évidemment fausse et réductrice, le littoral en Algérie offre quand même un des meilleurs aspects de la beauté du pays.
tOurisME BALnéAirE, HYMnE Au sOLEiL Et Au FArniEntE
1. côte cherchelloise2. village touristique, tipaza 3. Le phare de cap carbon (Béjaïa)
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Divisée en quatorze wilayas (départements) maritimes, la côte algérienne qui s’étend d’est en ouest sur quelque 1200 km renferme de grands complexes balnéaires à l’ouest, au centre et à l’est, ainsi que de prestigieux sites dont la plupart est encore à l’état sauvage.
1 & 2. sidi Ferruch3. Port de pêche de Beni saf, Oranie
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comparable en certains points à la côte d’Azur française et à la riviera italienne, elle abrite une infinité de baies, de criques et de plages où l’on peut se livrer en toute quiétude aux joies de la natation dans une eau toujours tiède et cristalline. On peut y pratiquer dans des conditions agréables les sports nautiques et la pêche sous-marine.
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La présence romaine en Algérie a engendré pendant cinq siècles de nombreux monuments parmi les plus beaux du bassin méditerranéen. ces monuments antiques, dont la plupart se trouve à l’est et au centre de l’Algérie, se trouvent entre autres à timgad, l’antique thamugadi, ainsi qu’à Djemila (100 après j.-c.), l’antique cuicul, fondée par l’empereur nerva pour les vétérans des légions (96-98 après j.-c.).
vErtigEs D’EMPirE
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1. Mosaïque, sétif2. Porte de trajan, timgad3. grande allée de timgad
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tipaza, qui selon Albert camus dans noces «est habitée par les dieux (…) qui parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru…», compte aussi parmi les sites archéologiques les plus riches et les plus évocateurs du passé punique et romain de l’Algérie.
1. tombeau de la chrétienne, tipaza2. ruines romaines, tigzirt3. grande allée, tipaza
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tous ces vestiges côtoient aujourd’hui des trésors de l’art et de l’architecture médiévaux musulmans, à l’image de la Kalaâ des Beni Hammad, classée patrimoine mondial par l’unEscO et située à plus de 1000 mètres d’altitude dans le site montagneux du Hodna, dans la commune de Maâdid, wilaya de M’sila.
Kalâat Beni Hammad
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tlemcen est un musée à ciel ouvert. Métropole maghrébine de l’époque andalouse et médievale, la ville et sa proche région sont réputées par la qualité et la richesse de leur patrimoine culturel et architectural islamique des dynasties Almoravides, Almohades, Mérinides, Abdalwadides et Hafsides.
1 & 2. Mansourah3. Minaret de la mosquée de sidi Boumediene
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L’Algérie dispose d’un potentiel considérable d’eaux thermo-minérales réparties sur le territoire national. Le nombre des sources thermales recensées et enregistrées officiellement dépasse les 200. certaines sont fameuses et se trouvent sur d’anciens sites puniques comme Hammam Meskhoutine ou romains comme Hammam righa.
LEs tHErMEs, PLAisir Du cOrPs Et sOurcEs DE cuLturE POPuLAirE
1. Hammam salhine2. Hammam chellala
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Leur fréquentation procède autant du réflexe thérapeutique que du plaisir du corps. Elles sont encore dans certaines régions le lieu de rituel, de pratiques spirituelles et culturelles populaires déjà décrites par le passé par des auteurs comme Emile Dermenghem.
1. Hammam Maskhoutine2. Hammam salhine3. Hammam Bouhanifia
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téléfax : 021 74 63 10/15E-mail : [email protected]
Ministère de l’AMénAgeMent du territoire,de l’environneMent et du tourisMe
office nAtionAl du tourisMe2, rue ismaïl Kerrar Avenue che guevaratél. : +213 (0) 21 71 30 60Fax : +213 (0) 21 71 30 59Web : www.ont-dz.org Email: [email protected]
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