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8) L’AGRICULTURE
Les humains avaient développé une agriculture assez performante
et respectueuse de leur environnement durant des millénaires.
Puis avec l’industrialisation, ils décidèrent de faire table rase de
tout et ils industrialisèrent leur agriculture en traitant la terre et
les plantes comme s’il s’agissait de robot.
Ils commencèrent par enlever les haies qui servaient d’abris à de
nombreux animaux et obtinrent d’immenses parcelles
rectangulaires dans lesquelles ils ne cultivent plus qu’une seule
variété de plantes. Arrivé en automne, ils coupent et emportent
tout. La terre ne sait donc pas se régénérer. Ils viennent alors avec
des nitrates et des nitrates, souvent cancérigènes pour asperger le
tout.
Au printemps, dès que les premières plantes apparaissent, ils les
aspergent abondamment de pesticides, insecticides, fongicides et
herbicides de synthèse. Ces produits ont pour vertu de tout
anéantir sur leur passage : les plantes appelées mauvaises herbes
mais aussi les insectes et donc les abeilles, qui pourtant butinent
les plantes pour les rendre fertiles.
Evidemment, ces produits s’attaquent ensuite aux humains Et ces
derniers voient avec étonnement se multiplier les cas de cancer.
Néanmoins, ils ne comprennent toujours pas pourquoi.
Ils ont bien pensé à laver ces produits. Mais ces derniers sont
conçus pour résister à l’eau et de toute manière, ils entrent dans
les plantes via les racines.
Les humains ont également inventé des OGM, organismes
génétiquement modifiés. Ils ont mis ces organismes sur le marché
alors qu’ils ignorent toujours leurs propriétés. Qui vivra, verra.
Certains de ces OGM ont des insecticides incorporés et il est
alors totalement évident que ces insecticides détruiront les
abeilles, papillons ainsi qu’aux cellules humaines…
3
Bref, les humains ont réussi ce que toute autre créature dans
l’univers aurait cherché à éviter. A savoir à se nourrir
volontairement avec des quasi poisons. Seuls les humains un peu
plus riches ont encore le droit de se nourrir plus ou moins bien
via des aliments appelés « bio ». Mais vu la pollution actuelle de
la planète même ces derniers me semblent assez dangereux
(pollution de l’eau et de l’air).
Note de Tiziana : l’agriculture et les Centaures
Les Centaures ne connaissent pas et n’ont pas besoin de
l’agriculture pour vivre. En effet, les cellules se trouvant sur leur
corps captent les photons des deux étoiles du système stellaire de
Véga et les transforment en substances assimilables par leur
organisme via un processus assez similaire à la photosynthèse.
Presque tous les êtres vivants de Véga se nourrissent de cette
façon. Aussi la façon dont les animaux se nourrissent sur la Terre
en s’entre dévorant semble totalement abominable aux
Centaures. Néanmoins, je dois préciser que le fait de produire
soi-même sa nourriture pose également des problèmes aux
Centaures et aux autres êtres vivants de Véga. S’ils deviennent
trop nombreux, certains risqueraient de mourir étouffés sous le
poids des autres. Et de toute façon, les minéraux de base ne sont
pas tous courants. La nourriture n’est donc pas aussi facilement
trouvable que l’on pourrait le croire et les Centaures font donc
très attention en ce qui concerne la reproduction. Ils ne créent un
nouveau Centaure que quand un ancien est décédé.
9) LES SCIENCES AUX MAINS DES HUMAINS OU COMMENT DETRUIRE LE PLUS SUREMENT POSSIBLE LA TERRE ?
Je finis donc par me poser une question, Mes Frères Centaures :
les humains sont-ils à ce point limités intellectuellement ou
désirent-ils en fait détruire à tout prix leur planète ? Car, s’ils
poursuivent ce but, ils sont fort bien partis pour l’atteindre.
Nous allons développer quelques unes des menaces que les
humains font peser à eux seuls sur leur planète.
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Réchauffement climatique
Les humains utilisent la combustion dans de nombreux domaines
tels que l’industrie, les moyens de transport (avions, fusées,
bateaux et voitures) et leur chauffage domestique. Toutes ces
combustions de charbon, pétrole ou gaz naturel engendrent le
rejet dans l’atmosphère de leur planète non seulement du CO2,
gaz à effet de serre, ce qui leur pose déjà un problème épineux en
soi mais également des particules fines, des métaux lourds et du
CO, gaz hautement toxique ainsi que d’autres gaz encore.
Le CO2 à lui seul commence à être responsable de l’élévation de
la température à la surface de la planète. Etrangement, ce
phénomène peut également provoquer dans certaines régions du
globe des inondations car l’eau chaude des océans se dilate. De
plus les pôles et les glaciers fondent. Plus d’eau sous sa forme
liquide ou gazeuse se retrouve donc dans le cycle de l’eau de la
planète.
La chaleur accrue donne de l’énergie cinétique aux masses d’air,
ce qui provoque des vents plus violents. Le cocktail « Vent plus
violent » et « plus d’eau » peut donner naissance à des tornades
comme on en trouve dans le Texas, l'Oklahoma, le Nebraska, le
Kansas et le Missouri, tous états des USA.
Or, de tels phénomènes apparaissent actuellement de plus en plus
couramment en Europe de l’ouest, ce qui avait été prévu depuis
pas mal d’années par un groupe d’étude relatif au réchauffement
climatique de la planète, le GIEC (Groupe d'Experts
Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat).
Bizarrement, un réchauffement, dans un premier temps, de
l’atmosphère terrestre pourrait avoir des répercussions sur des
courants marins tels que le Gulf Stream, qui pourrait ralentir puis
finalement s’arrêter presque totalement ce qui pourrait entraîner
une nouvelle période glaciaire en Europe.
5
Des solutions existent à ces problèmes. Par exemple, les humains
pourraient renoncer à leur voiture ou ne l’utiliser que quand c’est
vraiment nécessaire. Ils pourraient mieux isoler leurs bâtiments
en utilisant des matériaux naturels recyclés tels que des copeaux
de papier ou de bois. Ils pourraient également travailler chez eux,
ce qui leur éviterait de devoir se déplacer. Ces solutions sont
utilisées mais à trop petite échelle, malheureusement.
- Conclusion
Je ne peux vous dire avec certitude, Mes Frères Centaures, si la
température globale du globe se réchauffera ou se refroidira dans
le moyen terme. Ce dont je suis certain, par contre, c’est que la
Terre va connaître de plus en plus d’événements calamiteux dans
un futur proche. Les inondations depuis quelques années se
succèdent avec des périodes de canicules et des hivers qui
redeviennent assez froids.
Les dirigeants des humains sont au courant de ces problèmes et
ils savent que des solutions existent. Malheureusement, elles sont
utilisées à trop petite échelle. Et aucun élu n’ose aborder
franchement le problème avec la population humaine parce qu’il
n’est élu que pour un temps très court et traiter des problèmes
graves de la planète risque de le rendre impopulaire et de ne pas
donc pas être réélu pour le mandat suivant.
- une pollution généralisée
La planète Terre est désormais totalement polluée.
Le sol que cultivent les agriculteurs pour leurs cultures est pollué
aux : nitrites et nitrates de synthèse, aux herbicides, fongicides,
insecticides.Evidemment, ces substances ont toujours été utilisées
mais actuellement il s’agit de produits de synthèse plus du tout
naturels. De plus des plants d’organismes génétiquement
modifiés sont plantés un peu partout et ensemencent les
différentes parcelles attenantes. A une pollution chimique
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s’ajoute donc une pollution biologique. Et l’on peut considérer
que la nourriture que mangent actuellement les humains et tous
les êtres de cette planète est dès le départ empoisonnée. Comme
cette nourriture est ensuite traitée avec des colorants et des
conservateurs, ceci n’arrange pas cela. L’une des conséquences
de cette mauvaise qualité de leur nourriture est que de plus en
plus d’êtres humains meurent actuellement du cancer.
L’air atmosphérique comme je vous l’ai déjà dit contient dès à
présent du CO2 (gaz à effet de serre), du CO (gaz hautement
toxique, mortel pour l’être humain), du monoxyde et du dioxyde
d’azote, des particules radioactives (Tchernobyl), de l’ozone
troposphérique, des produits chimiques (tels que engrais ou
pesticides sous forme de poussières), etc.
Un autre phénomène vient s’ajouter à cette première pollution de
l’air atmosphérique : les pluies acides. Celles-ci résultent
essentiellement des rejets de soufre et d’azote par les industries
humaines dans l’atmosphère de leur planète. Ce soufre et cet
azote se combinent avec l’oxygène de l’air pour donner du
dioxyde de soufre (SO2) et du dioxyde d’azote (NO2), qui
donnent ensuite naissance aux pluies acides.
Si vous aviez la possibilité, Mes Frères Centaures, d’aller voir les
statues de personnalités humaines réalisées en calcaire,
notamment en Pologne, sur la planète Terre, vous pourriez
constater qu’elles sont terriblement érodées. Les pluies acides en
sont les responsables. Les pluies venant de la mer du Nord
transitant via l’Allemagne, pays fortement industrialisé, elles se
chargent de vapeurs de soufre, vapeurs qui ont largement le
temps de se transformer en pluies acides avant d’atteindre la
Pologne.
Ces pluies acides s’attaquent ensuite à de nombreux arbres qui
meurent actuellement massivement sur la planète Terre. Or ces
derniers jouent un rôle clé dans l’apurement de l’air de la planète
et ont donc un effet sur le réchauffement climatique. Si les arbres
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meurent massivement, nul doute que le réchauffement climatique
va s’accentuer.
Evidemment, l’effet des pluies acides est tout aussi néfaste quand
ces pluies tombent sur la peau des humains et des autres espèces
vivantes de la planète mais bizarrement, les humains ne semblent
ne l’avoir toujours pas compris.
L’eau de la planète est également polluée. Notamment à cause
des détergents que les humains utilisent dans leur vie quotidienne
et qu’ils rejettent ensuite dans leurs canalisations qui débouchent
dans des fleuves puis dans les mers et océans. Or, les détergents
ont un effet mortel sur les poissons.
Les agriculteurs humains utilisant énormément de nitrates et de
phosphates pour fertiliser leurs champs, ces substances se
retrouvent finalement dans les ruisseaux, puis dans les rivières et
enfin dans les mers. Ils y fertilisent les algues qui en s’y
développant, prélèvent l’oxygène dissout dans l’eau, ce qui de
nouveau est mortel pour la faune marine.
Des acides se retrouvent également dans les mers et océans. Et
actuellement, les coquillages et coraux sont littéralement attaqués
et dissous par ces derniers.
Enfin, les déchets des humains, et notamment des tonnes de sacs
en plastic difficilement bio dégradables, sont emportés dans l’eau
des fleuves vers les mers et océans où ils s’accumulent comme
s’ils étaient tombés dans une simple décharge.
Je dois dire à la décharge des humains qu’ils ont enfin pris
conscience de la pollution croissante des eaux de leur planète et,
en Europe notamment, la Communauté européenne oblige ses
états membres à construire des stations d’épuration collectives
très coûteuses. Mais je trouve cela étonnant. En effet, ne serait-il
pas plus productif d’interdire ou de réduire dès le départ
l’utilisation de produits dangereux tels que les détergents ou les
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nitrates et les nitrates plutôt que de laisser ces produits polluer
l’eau de la planète Terre et ensuite devoir construire des stations
très coûteuses pour les récupérer vaille que vaille ?
- le nucléaire
Depuis seulement un siècle et demi, les humains ont découvert le
nucléaire. Ils le maîtrisent donc encore très mal. Néanmoins, et
malgré les forces gigantesques mises en jeu, ils se lancent à corps
perdu dans ce domaine, comme s’il s’agissait d’un nouveau
« joujou ». Avec pour résultat, des accidents graves, tel que celui
de Tchernobyl, qui a pollué l’entièreté de la planète Terre pour
pas mal de millénaires terrestres, voire plus, étant donné que les
produits nucléaires ont une durée de vie pouvant être
extrêmement longue.
Les humains parlent toujours de Tchernobyl mais rarement des
autres cas de pollution nucléaire. Pourtant, depuis la découverte
des propriétés dangereuses des produits radioactives, les humains
continuent à les utiliser sans discernement.
Par exemple, en 1957, dans le complexe nucléaire Mayak (à
Kyshtym non loin de la ville de Tcheliabinsk, en URSS)., une
puissante explosion dans un centre de stockage de déchets
radioactifs a projeté à plus d’un kilomètre d’altitude environ deux
millions de curies de produits radioactifs, et près de dix fois plus
dans l’environnement de l’installation, soit environ la moitié des
quantités rejetées à Tchernobyl. Au moins 200 personnes
périrent.
Du 7 au 12 octobre 1957, un incendie se déclare à la centrale
nucléaire de Windscale (Grande-Bretagne). 126 sont légèrement
contaminées au niveau de la thyroïde ; la dose maximale relevée
est de 0,16 sievert. Ceci ne semble pas grave comme
conséquence. Néanmoins, il faut savoir qu’en 1983, un
documentaire de la télévision britannique révélait que dans le
village de Seascale, situé non loin de cette centrale nucléaire, le
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taux d'enfants atteints de cancer était dix fois plus élevé que la
moyenne nationale.
En décembre 1972, un feu important et deux explosions dans une
usine de fabrication de plutonium à Pauling, à New-York,
provoquent la contamination du complexe et des sols, et
entraînent la fermeture définitive du site.
En 1972, l'usine de retraitement des combustibles nucléaires à West Valley, New York, ferme après seulement six ans de fonctionnement.
Elle laisse derrière elle des réservoirs contenant 2 300 m³ de déchets
hautement radioactifs, qui contaminent par la suite le lac Érié et le lac Ontario.
En 13 mars 1980, à la centrale nucléaire de Saint-Laurent, en Loir-et-
Cher, en France, un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles du réacteur A2 filière UNGG (uranium naturel, graphite-
gaz).
Janvier 1981, à la centrale de Tsuruga au Japon, un « incident »
irradie 278 personnes. Je tiens à signaler, Mes Frères Centaures,
que quand je parle « d’incident », je ne fais que paraphraser la
presse humaine car, pour moi, il s’agissait bel et bien d’un
accident et non d’un incident.
Note de Tiziana : ces accidents sont repris d’une liste existant
sur Google, sur le site de Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_accidents_nucl%C3%A9ai
res.
J’arrête la liste ici, Mes Frères Centaures, car le nombre
d’incidents et d’accidents d’origine nucléaire sur la planète Terre
est tellement important que vous les énumérer tous vous
semblerait fastidieux.
Les humains ont créé leurs centrales atomiques souvent dans les
vallées près d’un fleuve afin de pouvoir profiter de l’eau de ce
dernier pour pouvoir refroidir leur centrale. Comme ils ont doté
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ces centrales de murs très épais, ils pensent qu’ils sont à l’abri
des mauvaises surprises et rien n’est moins vrai. D’une part,
comme par idéologie ou croyances religieuses, les humains sont
capables de tout, lesdites centrales ne sont pas à l’abri d’une
attaque aérienne. D’autre part, elles ne sont pas à l’abri non plus
des conséquences du réchauffement climatique à savoir : un vent
tellement violent qu’il ne se transforme en tempête, des
inondations (dues à la fonte des glaces des pôles et à une masse
volumique plus importante qu’a l’eau quand il fait plus chaud,
notamment), et, enfin, à des feux dues aux températures plus
élevées. Le nombre d’accidents impliquant des centrales ne peut
donc qu’augmenter.
Une seule conclusion possible : les humains ne maîtrisent pas du
tout le nucléaire mais s’obstinent à l’utiliser. Ils risquent d’avoir
un accident encore plus grave que celui de Tchernobyl, dans le
moyen terme.
- Cas particulier de pollution : celles dues à la
prospection du pétrole.
En 2010, la planète Terre fut la proie de 3 marées noires connues
en pleine mer : celle du golfe du Mexique en face des USA, dont
les humains parlent un peu, celle du golfe du Niger, dont les
humains ne parlent pas parce que celle se déroule en Afrique
(continent pauvre de la Terre) et celle de la mer Jaune au nord-est
de la Chine.
La prospection dudit pétrole engendre également pas mal de
problèmes dans les terres. Par exemple, près de quatre millions de
litres de pétrole se sont écoulés dans la rivière Kalamazoo dans le
Michigan (nord des Etats-Unis) durant le mois de juillet 2010.
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Dans les années 60, Texaco est arrivé en Équateur pour y
commencer la prospection du pétrole. Un demi-siècle plus tard, la
compagnie partie, les cours d’eau et le sol restent pollués par les
déchets des forages pétroliers.
Il y a bien d’autres cas de pollutions dues au pétrole mais vous
les énoncer tous serait de nouveau fastidieux.
Ces pollutions tuent énormément d’êtres vivants et les humains
payent également la note. De plus, via les courants d’eau (soit
fleuves, soit courants marins), elles ne restent pas au même
endroit et vont polluer d’autres parties de la planète.
L’air atmosphérique pollué par les humains venait se régénérer
dans les océans. Désormais, les humains ne peuvent plus compter
que partiellement sur ce phénomène.
Enfin, pour ce qui est des pollutions en pleine mer, désormais
quand l’eau s’y évaporera, une partie de pétrole l’accompagnera
et les pluies deviendront potentiellement nocives même pour la
végétation poussant en plein continent.
Le problème du pétrole, c’est qu’il est nécessaire pour
l’approvisionnement en carburant des véhicules automobiles
humains. Ces derniers sont déjà par eux-mêmes très polluants.
Leurs gaz d’échappement laissent partir dans l’atmosphère de la
planète du CO2 (gaz à effet de serre), du CO (gaz mortel), des
particules fines, cancérigènes, des métaux lourds, etc. Bref, une
pollution importante dès la prospection du pétrole conjuguée à
une pollution importante lors de l’utilisation des automobiles en
font des véhicules très nocifs pour leur planète. Si les humains
étaient un peu intelligents, ils y renonceraient ou ne les
utiliseraient qu’en cas d’extrême nécessité. Mais les humains
sont-ils intelligents ?
- Détruire des pans entiers de la biodiversité terrestre
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Les humains, très vaniteux, croient qu’un dieu fait à leur image
leur aurait donné le droit de gérer la planète à sa place. Ils
pensent également être les seuls êtres vivants à posséder « une
âme ». Ils s’imaginent donc que les autres espèces vivantes de
leur planète sont des sortes de robots, sans sentiment auxquels ils
peuvent faire subir tout ce qu’ils veulent, sans devoir éprouver le
moindre remord. Voir les exterminer tous si ces autres êtres
vivants ne leur sont pas utiles directement. C’est donc ce qu’ils
font actuellement très consciencieusement : pour le moment, de
50 000 à 100 000 espèces vivantes non humaines disparaissent
chaque année de la surface de la planète Terre.
Les humains utilisent les représentants des autres espèces soit
pour se nourrir, soit pour divertir leurs enfants et dans ce cas, les
animaux sont enfermés dans des sortes de prison, appelées
« zoos » ou dans des « cirques », soit enfin dans des centres
d’extermination appelés « labos » dans lesquels d’horribles et
d’inutiles expériences sont pratiquées sur les autres êtres vivants.
Je précise bien que ces expériences sont inutiles car les
recherches effectuées sont supposées aider à soigner les humains
alors que les expériences sont menées sur d’autres espèces
animales très différentes génétiquement. Donc ces recherches ne
sont pas transposables à l’être humain.
- Tuer les insectes (et donc les papillons et les abeilles)
Les humains ont mis au point une série de substances capables de
tuer les insectes de leur planète. Leur but était de protéger leur
agriculture. Mais ces substances sont très dangereuses et les
humains se retrouvent à devoir ingérer lesdites substances.
Comme ces dernières résistent à l’eau, laver les légumes et les
fruits n’est pas suffisant pour les éliminer.
De plus, lesdites substances pénètrent dans les plantes également
via les racines. Les humains sont donc obligés de s’en nourrir
quand ils veulent désormais manger des fruits ou des légumes.
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Ces substances tuent indifféremment tous les insectes et donc
également des insectes très utiles comme les abeilles et les
papillons. Or ceux-ci pollinisent de nombreuses plantes. Vu que
les abeilles meurent actuellement par millions sur la planète
Terre, les plantes cultivées par les humains vont commencer à
devenir moins fertiles.
Une autre conséquence de l’utilisation des pesticides est plus
subtile : comme les insectes sont tués par ces substances, les
oiseaux qui les mangent sont en train de disparaître massivement,
soit parce qu’ils n’ont plus de quoi se nourrir, soit parce qu’ils
sont empoisonnés. Mais les humains ne s’intéressent pas au sort
des oiseaux. Ils disent les aimer mais, en réalité, dans leur grand
égoïsme, les oiseaux pourraient tous disparaître sans que
l’humain moyen ne s’en tracasse car il pense, à tord, que son sort
n’est pas lié à celui des oiseaux. Pourtant les humais oublient une
chose : les oiseaux se nourrissent d’insectes et s’ils venaient à
disparaître, les humains devraient utiliser encore plus de
pesticides et d’insecticides. Les humains n’ont toujours pas
compris qu’ils faisaient partie d’un tout plus vaste : la faune et la
flore de leur planète.
- Tuer les « mauvaises herbes »
De nouveau, les humains, dans leur grand égoïsme, ne supportent
pas que des plantes non désirées par eux viennent se mêler à leurs
cultures. Alors, ils les tuent avec des herbicides. De nouveau, ces
substances sont également nocives pour l’être humain. De
nouveau, elles résistent à l’eau. De nouveau, les humains les
ingèrent. De nouveau, les insectes n’ayant plus de nourriture
meurent. De nouveau, les oiseaux n’ayant plus d’insectes à
manger meurent également.
En fait, les plantes qu’ils tuent sont très utiles à la biodiversité de
la planète. Certaines sont dotées de propriétés médicinales très
intéressantes. Mais les humains voient la totalité de l’univers en
fonction de leur égo. Si une plante ne leur semble pas directement
utile à leur cause, ils pensent que cette dernière est inutile et doit
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donc disparaître. Evidemment, nous savons, Mes Frères
Centaures, que le sort de tous les êtres vivants d’une planète sont
liés les uns aux autres et que comme dans le cas d’un mur de
briques, si on n’enlève une seule brique de celui-ci, ce fait peut
être suffisant pour voir le mur s’effondrer. Mais les humains se
croient au dessus des lois de la nature universelle.
- Tuer les petits mammifères, les pigeons, etc.
Dans leur folie meurtrière, les humains ont décidé que la planète
Terre leur appartenait, à eux et à eux seuls. Donc, quand d’autres
mammifères viennent vivre près de leurs habitations, villages et
villes, cela les perturbe énormément et ils décident, sans raison
vraiment valable, de les tuer.
Ils détestent certaines espèces animales telles que les rats. Ils
pensent que les rats sont dangereux pour leur environnement. En
réalité, les seuls êtres vraiment dangereux pour l’environnement
sur cette planète et pour toutes les autres espèces qui y vivent, ce
sont les humains eux-mêmes mais cela, ils ne s’en rendent pas
compte. Ils massacrent donc par toutes sortes de moyens les rats,
souvent avec des substances dangereuses qui finissent également
par les affecter sans qu’ils ne s’en rendent compte.
Evidemment, en tuant les rats, ils participent à la disparition des
êtres qui mangent ces derniers. Notamment des oiseaux rapaces.
Les humains aiment les chats et les chiens mais quand ces
derniers deviennent trop nombreux, de nouveau les humains
peuvent pratiquer des exterminations de ces animaux un peu
partout sur la planète. Une solution rationnelle serait d’opérer ces
animaux pour les rendre stériles quand ils sont encore jeunes.
Mais les humains ne sont pas rationnels.
En réalité, la seule espèce animale encore très nombreuse sur
cette planète, c’est l’être humain lui-même. Les humains sont
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actuellement presque 7 milliards, ce qui est beaucoup trop pour
une petite planète.
Alors que les pigeons ne leur font aucun tord sauf celui de
déféquer, ce qui est une nécessité absolue pour les habitants de
cette planète, et pour l’être humain également, ils procèdent
régulièrement à des plans d’extermination de ces oiseaux, parfois
en utilisant des méthodes particulièrement horribles (pose de col
sur leur perchoir ce qui leur arrache les pattes). De nouveau,
l’extermination des pigeons provoque la disparition des espèces
s’en nourrissant.
- Tuer les monocellulaires
Les humains tuent également les monocellulaires, qu’ils
appellent « microbes ». Or tous les monocellulaires de leur
planète n’ont pas un effet négatif sur les êtres humains. D’ailleurs
durant des centaines de milliers d’années, les humains s’en sont
accommodés mais depuis la découverte de la cause des maladies
par l’humain appelé Pasteur, les humains sont pris d’une véritable
frénésie par rapport aux monocellulaires. Ils n’arrêtent plus de se
laver avec des substances, les détergents, à l’action bien plus
dangereuse que celle de la plupart des monocellulaires. En effet,
les détergents sont très néfastes pour la faune aquatique. Or,
quand les humains se lavent, leurs eaux partent via les fleuves
dans les mers et océans, dans lesquels les détergents font des
ravages parmi les poissons. De plus, les humains étant constitués
eux-mêmes d’un assemblage de cellules, via ces produits, ils
s’empoisonnent eux-mêmes.
En conclusion, les êtres humains s’arrogent le droit de tuer tous
les êtres vivants qu’ils ne jugent pas directement utiles à leur
propre espèce sans se rendre compte qu’ils font tomber des pans
entiers de la biodiversité et qu’ils menacent par là même leur
propre avenir.
- La pub
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Les humains ont inventé une méthode particulièrement efficace
pour détruire leur planète : la pub.
Comme je vous l’ai déjà mentionné, Mes Frères Centaures, les
humains ont mis au point des industries fort polluantes. S’il y a
deux cents ans, ces dernières produisaient encore des produits de
première nécessité, à l’heure actuelle, beaucoup des produits
fabriqués par l’homme sont inutiles, voire dangereux pour leur
propre environnement.
Comme ces produits ne sont pas très utiles, il devrait
normalement être impossible de les produire puis de les vendre.
Aussi les humains ont-ils inventé un mode de propagande appelé
Pub et permettant de convaincre l’humain moyen d’acheter des
produits inutiles voire dangereux pour leur planète.
Inutile de dire que la pub fonctionne très bien.
Mais vous pourriez vous demander, Mes Frères Centaures, si
cette dernière n’est pas régulée. Je vous dirais qu’elle l’est un peu
mais vraiment très peu.
Le principe fondateur de la pub est de déclarer que « si l’être
humain utilise tel ou tel produit, lui ou les membres de sa famille
sera ou seront plus heureux ». En réalité, c’est le contraire qui se
produit. Effectivement, en achetant tel ou tel produit inutile, l’être
humain s’appauvrit et il est donc finalement plus malheureux. De
plus, ces produits sont souvent dangereux soit pour l’être humain,
soit pour la planète dans sa totalité, donc dans le court ou moyen
terme, l’utilisation de ces produits rend ou va rendre l’être
humain plus malheureux. Le principe fondateur de la pub est
donc bien le mensonge.
« Mais », me demanderez-vous, « Pourquoi peuvent-ils fabriquer
et vendre des produits dangereux ? Cela serait interdit sur les
planètes du système stellaire de Véga. ».
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Evidemment, si les humains étaient plus évolués qu’ils ne le sont,
ils n’agiraient pas ainsi mais les hommes sont très primitifs. Ils ne
voient que leur profit immédiat et ne se préoccupent de ce que
deviendra la Terre dès qu’eux-mêmes seront morts. Ils mettent
des enfants au monde mais ne se tracassent pas de savoir dans
quel état sera la planète quand ces derniers seront grands. Ils se
sont créés un dieu qu’ils ont inventé auquel ils vouent un culte
absolu : l’argent. Ils croient qu’avec ce dernier même quand plus
rien ne poussera sur leur planète, ils seront capables de
ressusciter les espèces vivantes disparues.
Conclusion : bien qu’ils soient souvent très dangereux pour leur
planète, les humains continuent à fabriquer et à vendre des
produits nocifs et inutiles qui s’accumulent sur la surface de la
planète Terre.
Note de Tiziana
Après avoir développé des techniques hyper sophistiquées voici
des millions d’années végasiennes (une année végasienne
correspond approximativement à 3 années terrestres), les
Centaures les ont remisent totalement en question. Les sources
énergétiques qu’ils utilisaient étaient difficilement renouvelables
et leur combustion provoquait une forte pollution (il s’agissait
d’une sorte de charbon). De plus, l’utilisation de ces techniques
ne les rendait pas plus heureux. S’ils avaient la possibilité de
voyager plus rapidement, ils n’avaient plus l’occasion de bien
regarder les paysages qui défilaient trop vite. Ils avaient pris
l’habitude de télépathier avec les habitants de l’autre côté de la
planète mais ne connaissaient plus le nom de leurs voisins.
« Nous avons tout faux », pensèrent-ils alors. Ils décidèrent de
remettre leur compteur de recherche à zéro et réapprirent à se
promener, à téléphatier avec leurs familles et leurs amis, à
apprécier les beautés de leur planète, à méditer, toutes valeurs
qu’ils avaient perdues de vue. Il leur fallut traverser par un temps
d’adaptation mais, finalement, s’en trouvèrent plus heureux. Ils
bannirent définitivement l’énergie atomique car ils la trouvèrent
définitivement trop dangereuse et trop difficile à maîtriser. Leur
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énergie électrique fut produite pendant quelque temps par des
dynamos actionnées par l’eau ou par le vent. Actuellement, ils
ont découvert une énergie nouvelle se basant sur la gravité de
leur planète. Cette énergie est presque totalement renouvelable et
non polluante. Néanmoins, il reste beaucoup d’éoliennes aux
formes étranges et peintes en noir pour chasser les animaux de la
planète…L’étranger qui visite une planète colonisée par les
Centaures pour la première fois est souvent émerveillé par la
beauté de ces éoliennes très différentes des nôtres. D’autant plus
qu’elles produisent une musique étrange. Les planètes
centauriennes ressemblent en fait à de grands voiliers. Véga
signifie d’ailleurs en Centaurien : « Le royaume du vent ».
Quand les Centaures doivent se rendre dans un autre système
stellaire ou galactique, ils utilisent les trous noirs et leur énergie
propre.
Pour leurs autres inventions, dès leur prise de conscience, ils
décidèrent d’imiter au mieux la nature des planètes colonisées.
« Elle ne peut se tromper », pensèrent-ils. Ils maîtrisent
actuellement la fermentation qui leur procure du gaz naturel.
Leurs détritus sont tous bio dégradables et entrent dans la
fabrication de ce gaz. Des micro organismes leur procurent du
sucre via la photosynthèse. Ils maîtrisent très bien la mécanique
et l’hydraulique parce que ces sciences appliquées contrairement
à la chimie ou à la physique nucléaire ont un impact moindre sur
l’environnement
Malgré leur bon niveau scientifique, ils continuent d’étudier les
sciences. « Cette étude nous rapproche du Grand Tout »,
prétendent-ils. Tous les composants de l’univers ne se
ressemblent-ils pas ? Les Centaures, les humains et tous les
autres êtres vivants ne sont-ils pas composés des mêmes éléments
chimiques ? Et toutes ces matières ne sont-elles pas formées des
mêmes électrons, protons, neutrons, eux-mêmes constitués de
particules plus petites ? Or l’énergie peut se transformer en
matière et vice versa. Finalement, au bout de la chaîne, ils
retrouvent la même énergie primordiale, celle du Big Bang, dans
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cet univers comme dans les autres existants ailleurs…ainsi que
dans tous les univers parallèles.
Les Centaures vivent désormais en harmonie avec leur
environnement. Ils essayent dès le départ de vivre de la manière
la plus naturelle possible et de polluer le moins possible. Et ils
s’étonnent beaucoup de notre insouciance dans ce domaine qui
leur semble très important.
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