La nuit nantaise– Nantes juin 2015 –
>>> Un portrait de la nuit sous forme de photolangage qui associe les images et les mots.
Une « radiographie » réalisée en groupe resserré mettant en évidence les préoccupations des nantais.
L’ensemble des réactions et compléments collectés lors du forum de la nuit nantaise. Un tableau
de propositions d’actions en découlant. Les explications sur la démarche et les méthodes utilisées.
Ce document est réalisé par l’agence Grrr
Un diagnostic participatif et prospectif sur les nuits nantaises
la nuit, un enjeu partagéLa vie nocturne d’une cité inclut une multitude de préoccupations et d’activités parfois complémentaires, mais souvent contradictoires. C’est ainsi que le besoin de repos et de tranquillité vient souvent s’opposer à la vie culturelle, artistique et festive, ainsi qu’aux activités économiques, sanitaires, de service … qui s’exercent 24 heures sur 24.
La qualité de la vie nocturne est devenue un enjeu et une préoccupation partagée par de nombreuses villes. Cette question n’est pas nouvelle à Nantes : des travaux et des actions ont été menés par la Ville plus particulièrement sous l’angle de la tranquillité publique, de la santé ou de la vie culturelle. Par ailleurs différents collectifs se saisissent de la question (riverains, cafetiers).
L’élection des maires de nuit en 2014 a révélé qu’il ne s’agit pas seulement là d’une question de sécurité ou de réglementation, mais d’un sujet transversal complexe.
De ce contexte est née la volonté des élus de la Ville de Nantes de se saisir de cette problématique en s’appuyant sur l’existant, en y associant l’ensemble des acteurs concernés et en abordant le sujet dans ses différentes dimensions.
C’est pourquoi la Ville a souhaité engager une démarche en vue d’élaborer un plan d’actions partagé pour la politique publique vie nocturne. Par ailleurs elle s’est engagée à l’issue de la démarche à créer un conseil de la nuit.
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explicationsRetour sur la méthode utilisée et les différentes étapes de la démarche
Le mandat de participation
Les parcours et usages la nuit sont divers selon les activités (repos, fête, travail), les territoires (centre-ville, quartiers), les saisons… Dans le cadre de cet Atelier citoyen, les objectifs confiés par la Ville de Nantes étaient d’aborder la vie nocturne nantaise à partir des expériences et vécus des participants afin d’aboutir à plusieurs productions :
• Création d’une vision partagée des nuits nantaises prenant en compte les différents ressentis et pratiques des nantais,
• Identification des tensions et des potentiels de la nuit à Nantes : contraintes, leviers…
Démarche
La démarche, ouverte, a cherché à entendre une diversité de points de vue, tant des habitants, des travailleurs… que des acteurs organisés de la nuit. Le processus proposé mêlait divers formats de participation pour enrichir la réflexion, par phases successives :
1- Questionnaires - De janvier à février 2015
Des questionnaires simples et sensibles (offrant une large place à l’expression du ressenti personnel et des idées/envies) ont été diffusés assez largement pour poser les premières bases de la production commune et recruter les participants à l’atelier. Les réponses des participants permettent de compléter et/ou conforter les études déjà disponibles.
78 réponses au questionnaire ont été reçues, 33 personnes s’étant portées candidats sur Nantes.fr et 44 ayant répondues suite à la sollicitation d’un service de la Ville ou d’un acteur relais de la démarche. Parmi ces réponses, 52 personnes ont accepté de participer à l’atelier citoyen.
Sur cette base, une confirmation a été envoyée à une vingtaine de personnes représentant une diversité en termes d’âge, sexe, zone d’habitation et habitudes de vie la nuit (plutôt actif ou non) afin de constituer un groupe où tous les avis pourraient être exprimés.
Un temps d’échange a aussi été organisé au restaurant social Pierre Landais le 26 février afin de recueillir des points de vue complémentaires.
Le Pôle évaluation dialogue citoyen de la Ville a coordonné le processus et garantit les 14 principes du dialogue citoyen à la nantaise (cf. rapport « Dialogue citoyen et co-construction » remis au Conseil Municipal le 30 janvier 2015).
La Direction Générale Cohésion Sociale a piloté la démarche et aura en charge l’animation du Conseil de la nuit.
L’animation de la démarche a été confiée à l’agence créative Grrr pour son savoir-faire et sa neutralité.
La nuit, il y a ceux qui sortent, ceux qui travaillent, ceux qui dorment...
Et vous, vos nuits, elles ressemblent à quoi ? Parce que la nuit est un moment assez méconnu et qu’il y
a certainement des choses à faire pour qu’elle soit plus agréable pour tous, la Ville de Nantes souhaite
recueillir votre avis sur la nuit nantaise. Ce questionnaire est le tout début d’une démarche à laquelle vous
êtes invité(e) à participer par la suite...
Le temps de la nuit
- À quel moment commence la nuit pour vous ?
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- À quel moment finit-elle ?
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Les lieux de la nuit à Nantes
- Un ou des endroit(s) où vous aimez être la nuit ?
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- Un ou des endroit(s) où vous n’aimez pas être la nuit ?
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- Un ou des endroit(s) où vous ne pouvez pas aller mais où vous aimeriez pouvoir être la nuit ?
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La vie la nuit
- La nuit à Nantes, vous aimez :
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- La nuit à Nantes, vous n’aimez pas :
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- Racontez-nous une nuit qui vous a marqué(e) à Nantes :
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- Selon vous, Nantes la nuit, c’est : (un ou plusieurs mots pour qualifier la nuit)
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- Pour vous, une photo de la nuit nantaise, ça représenterait quoi ?
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- Quelle serait votre nuit nantaise rêvée ?
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Au fait, vous êtes...
- Un avantage de la nuit par rapport au jour ?
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....- Un inconvénient de la nuit par rapport au jour ?
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¨ un homme
¨ une femme
agé(e) de...
¨ moins de 30 ans
¨ 30-45 ans
¨ 45-60 ans
¨ plus de 60 ans
habitant...
¨ dans le centre-
ville¨ dans Nantes
¨ en périphérie
et qui...
¨ ne souhaite pas participer à la suite
¨ est intéressé(e) par la suite et souhaite
plus d’informations
> mon tél. ou e-mail : .............
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> Nom/prénom : ...............
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* Vous pouvez répondre à ce questionnaire en le redonnant complété à la personne qui vous l’a donné, en le
remplissant sur internet à l’adresse suivante : http://petitlien.fr/nantesnuit ou en scannant ce QR code :
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficierez d’un droit d’accès et de
rectification aux informations qui vous concernent, que vous pourrez exercer en vous adressant à la Ville de Nantes 2 rue de l’Hôtel de Ville
44 094 Nantes cedex 1. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.
À remettre
pour le 4
février
(en main propre
ou par mail*)
NANTES LA NUIT
Selon vous
Quand ?
De 18h à 2h du matin !
DEBUT FIN
De 1h à 8h !
Plus «sensible» :«Quand il fait noir», «A la fin du travail»...
Plus «sensible» :«Quand je me lève», «A l’aube»...
«Quand je vais dormir»
Où ?
«OUVERT» «FERME»
Centre-ville, rues, ponts, terrasses, parcs, au bord de l’eau, sous les étoiles
Bars, restaurants, concerts, cinéma, sports, théatre, opéra, conférences, musées...
En famille, entre amis, chez moi...
Comment ?
AVANTAGE INCONVENIENT
Temps des loisirs ET du repos :«Faire face aux excès», «liberté»
Ambiance différente :«peur», «insécurité», «l’inattendu»
Moins de transports en commun
Temps des loisirs et du repos :«Temps de profiter, de vivre», «liberté», «rupture avec le cadre du travail»
Ambiance différente :«contacts plus faciles», «mystère», «poésie», «l’inattendu»
Moins de circulation
Ci-dessus, premiers éléments issus de l’analyse des réponses aux questionnaires ayant servi à lancer l’étape suivante. Ces éléments font notamment ressortir des «cultures de la nuit» très différentes et le fait que les aspects de la nuit vécus positivement par les uns peuvent être ressentis tout à fait négativement par les autres.
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La fête de la musique prolongée avec plein de gens et d'activités
Un homme moins de 30 ans
Que ceux qui veulent dormir le puissent sans être dérangés par ceux qui veulent s'amuser et inversement !
Plus de 60 ansDes lieux culturels ouverts jusqu'à 22h, de l'art à tous les coins de rue !
Une femme 30-45 ans
Une autre victoire de l'équipe de France de football à une coupe du monde
45-60 ans
Plus accueillante, plus respectueuse, plus sereine ; une nuit avec davantage de civisme;
Une femme plus de 60 ans
Une nuit ou l'hypercentre serait moins "glauque".Des espaces publics pour tous les genres ou chacun puisse s'arrêter et se poser sans craindre d'être ennuyé.
Une femme moins de 30 ans
Faire de beaux rêves dans les bras de Morphée...
Un homme plus de 60 ans
Une fête dans le château, sa cour et ses alentours durant laquelle il y aurait des gens de tous milieux.
Une femme moins de 30 ans
Une nuit avec des amis
Un homme moins de 30 ans
Un beau spectacle lumineux avec un feu d'artifice par exemple, la possibilité de se déplacer en sécurité
Un homme plus de 60 ans
Pouvoir sortir seule sans appréhension de rentrer la nuit.
Une femme plus de 60 ans
En sortant d'une séance de cinéma du Katorza, je monte dans une calèche (ou un triporteur) qui sillonnent la ville, elle me transporte au musée pour une visite nocturne, puis petit dîner à la cafétéria du musée, puis fin de soirée débat
Un homme plus de 60 ans
Une nuit où l'harmonie règnerait pour le bien de tous...
Une femme plus de 60 ans
Réduire la différence entre le jour et la nuit, notamment pour les questions d'accessibilité à certains commerces de proximté, comme la santé (pharmacie), de transports et d’épiceries... Un respect entre ceux qui sortent la nuit et ceux qui dorment.
Une femme 30-45 ans
Quelque chose de simple et d'intimiste : un repas au restaurant ; un spectacle culturel ; une déambulation de Guist'hau au Jardin des plantes, un temps de sommeil réparateur
Un homme 45-60 ans
Celle d'il y a 20 ans......que du bonheur ....qui malheureusement n'existe plus. ..
Un homme 45-60 ans
Il n’y en a plus.......tout n’est que triste et superficiel. ...
Un homme 30-45 ans
Une nuit qui laisserait des temps de calme pour ceux qui en souhaitent, des lieux de sorties et de loisirs pour les autres.
Une femme 30-45 ans
L’éclairage urbain éteint pour installer les télescopes pour une gigantesque Star Party
Une femme 45-60 ans
Qu’on puisse sortir, que mes clients puissent en profiter sans être la cible de voyous agressifs
Un homme 45-60 ans
Pas d’idées
Un homme plus de 60 ans
Une nuit à la belle étoile au jardin des plantes et petit déjeuner à l’aube dans le centre-ville
Une femme moins de 30 ans
Que tous les magasins fassent une nocturne
Une femme moins de 30 ans
Votre nuit nantaise idéale ?
Ci-contre un extrait des réponses au questionnaire (voir page précédente) à la question : «A quoi ressemblerait votre nuit révée à Nantes ?»
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2- Atelier citoyen – De février à mars 2015
A partir d’une trame commune (issue des travaux déjà existants) il s’agissait de produire un avis citoyen1. La méthode d’animation s’appuie sur le design :
• brainstorming, cartographies d’idées et représentations graphiques précisées au fur et à mesure,
• analyse de la situation existante faisant ressortir opportunités et blocages, puis recherche de solutions respectant les contraintes de l’existant, et présentation des solutions pour envisager la production.
Cela, afin de dessiner au final une « radiographie sensible » des nuits nantaises (voir pages 8 à 11).
Le travail a été réalisé en petit groupe, sur trois soirées, les lundis 23 février, 09 mars et 23 mars de 18h à 21h. Dix-sept citoyens ont participé à la démarche dont des usagers, des riverains, des bistrotiers, mais aussi un représentant d’étudiant, un musicien, un travailleur de nuit dans un bar.
3- Forum ouvert au public et aux acteurs de la nuit – 04 juin 2015
Le travail en atelier a permis de repérer les potentialités et tensions des nuits nantaises, mises en scène sous forme graphique dans la radiographie. Il a été complété par d’autres travaux conduits par les services de la Ville et de la Métropole ainsi que par l’Agence d’Urbanisme de la Région Nantaise (AURAN, voir aperçu ci-contre).
Le 04 juin, de 17h à 21h, la Ville a invité le public intéressé par la démarche, les partenaires et les associations à partager ces productions afin d’enrichir ces premières analyses du point de vue des acteurs de la nuit.
Luc Gwiazdzinski, géographe, enseignant-chercheur en aménagement et urbanisme à l’Université de Grenoble a par ailleurs été sollicité pour apporter un éclairage sur les enjeux de la prise en compte de la question de la nuit dans les villes à l’occasion du forum. Il a également joué le rôle de grand témoin et réagi aux différentes contributions au diagnostic et propositions des participants.
Un premier temps de travail autour des représentations de la nuit (voir photolangage p.6) a permis de mettre en exergue les visions contrastées de la nuit. A l’appui des analyses objectives (expertise Auran et L. Gwiazdzinski) et de la vision subjective produite lors de l’atelier citoyen, les 80 participants au forum ont enrichi le diagnostic et identifié collectivement des pistes d’améliorations pour l’avenir (voir pages 12 à 15).
1 - L’avis citoyen est la production finale d’un atelier. Il matérialise l’avis collectif que se sont forgés les participants. La Ville donne une réponse à chacun des avis émis. Elle explique quelles préconisations seront ou ne seront pas prises en compte dans ses politiques et pour quelles raisons. (voir le site internet nantes.fr; rubrique Nantes&co, jouons collectif)
Nantes, la nuit Repères
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PREMIER ÉCLAIRAGE SUR LA NUIT
La vie nocturne d’une cité recouvre de multiples facettes. C’est ainsi que les besoins de repos et de tranquillité cohabitent avec la vie culturelle, artistique et festive, ainsi qu’avec les activités économiques, sanitaires, de service… qui pour certaines s’exercent 24 heures sur 24. Les parcours et usages de la nuit varient également selon le territoire (centre-ville, quartiers) ou encore la saison.
Pour toutes ces raisons, la qualité de la vie nocturne est devenue un enjeu et une préoccupation partagée par de nombreuses métropoles. À Nantes, nous y sommes particulièrement attentifs.
Les études qui abordent le temps de la nuit sont encore rares. Ce document vous propose un premier éclairage à partir de données locales et nationales autour de la vie nocturne.
Il s’agit donc d’un nouveau support de partage des connaissances qui devra s’enrichir dans le cadre du Conseil nantais de la nuit, installé à la rentrée prochaine.
Johanna Rolland Patrick RimbertPrésidente de Nantes Métropole Président de l’AuranMaire de Nantes
DES NUITS FESTIVES... À TOUT ÂGE
Quand on leur demande, les jeunes considèrent qu’une fête réussie, c’est se retrouver entre amis, rire et s’amuser, en écoutant de la bonne musique et en buvant du bon alcool, sans excès. Quitte à changer d’environnement au cours de la soirée, surtout pour les garçons. Le pic festif se situe chez les 17-21 ans. Pour les
18-24 ans, la fête a lieu plutôt dans les espaces publics ; pour les 25-29 ans, dans les bars et concerts. L’ivresse y est davantage présente, mais pas forcément en excès.
Pour les plus de 30 ans, la fête réussie se déroule davantage dans un cadre intime, chez soi ou, dans une moindre mesure, chez des amis. L’improvisa-tion peut participer à rendre une fête réussie, mais on apprécie généralement de se retrouver pour des occasions précises. Globalement, ce qui im-
porte dans la fête c’est d’abord les échanges avec autrui. La mu-sique et la danse sont moins importantes que pour les plus jeunes. La recherche de l’ivresse est secondaire et ne doit pas conduire à des excès.
Source : JEUDEVI
L’ÉVOLUTION DU TRAVAIL LA NUIT
Ce sont 3,5 millions de personnes qui travaillent habituellement ou
occasionnellement de nuit, soit 15,2 % des actifs français.
En part, la proportion de travailleurs de nuit a doublé depuis deux décennies. Cette augmentation du travail de nuit concerne sur-tout les femmes ; notamment depuis le changement de régle-mentation en 2001 qui autorise les femmes à travailler la nuit dans l’industrie. Parmi les métiers regroupant les plus gros e�ectifs de salariés qui travaillent la nuit �gurent :
LES FAMILLES PROFESSIONNELLES LES PLUS CONCERNÉES PAR LE TRAVAIL DE NUIT
0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000
Employés de la restauration / hôtellerie
Médecins et assimilés
Agents de gardiennage et de sécurité
Enseignants
Techniciens, agents de maitrise
Agents d'entretien
Aides-soignants
Ouvriers quali�és des industries de process
In�rmiers, sages-femmes
Armée, police, pompiers
Conducteurs de véhicules
Sources : Insee – Enquête Emplois du temps 2009 – Auran
Luc Gwiazdzinski, géographe, distingue en particulier les métiers de la ville de garde, incarnés par la police mais aussi par les personnels de santé, cette ville qui veille pendant que le reste de la population dort ou se distrait. A l’opposé, se trouvent les métiers de l’appareil productif fonctionnant sans in-terruption.
Sources : Enquête Emploi du temps 2009-2010, Insee / Luc Gwiazdzinski, « La nuit, dernière frontière de la ville », 2011
LA NUIT, C’EST QUAND ?
La nuit est un objet d’étude di�cile à dé�nir. Si l’on consi-dère la nuit comme la période entre le coucher et le lever du soleil, alors ce laps de temps peut varier du simple au double au cours de l’année (16 heures en hiver contre 8 en été).
� Le langage courant veut que la nuit soit le moment du sommeil.
� La période légale du travail de nuit est �xée entre 21h et 6h.
� Sur un plan légal on peut parler de « tapage nocturne » à partir de 22h.
� Pour l’Insee, la nuit est comprise entre 22h et 8h.
� ...
LE TRAVAIL DE NUIT, UNE CONTRAINTE ? Les travailleurs de nuit décrivent des quotidiens plus di�ciles que leurs homologues de la journée.
Ainsi, 49 % des salariés de nuit pensent qu’ils ne
« tiendront » pas jusqu’à 60 ans (contre 38 % chez les salariés de jour).
Les conséquences du travail de nuit sur la santé des travailleurs sont aujourd’hui assez méconnues. On estime que les salariés ayant travaillé de nuit au moins 15 ans dans leur vie connaissent aujourd’hui 50 % de risque d’être limités dans leurs activités quo-tidiennes.Cependant malgré les contraintes liées à ces conditions de travail, il convient de préciser que les salariés ne sont pas forcément hos-tiles au travail de nuit. En moyenne, un salarié de nuit gagne 7,9 % de plus qu’un salarié de jour au même poste.
Sources : Enquête Emploi du temps 2009-2010, Insee / Enquête Santé et Itinéraires professionnels, Ministère de la Santé
SE DÉPLACER LA NUIT À NANTES
11% des déplacements des habitants de l’agglomération se passent entre 22h et 8h.
Sur 100 déplacements e�ectués durant ce laps de temps,
en voiture, en commun,
la marche, en vélo roues motorisés
Aujourd’hui pour l’alternative à la voiture, le bicloo a été étendu en 24h/24, et l’o�re de transports en commun a été modi�ée, notamment en termes d’amplitude horaire (5h00-0h30 du dimanche au jeudi, de 5h00-2h30 le vendredi et le samedi). L’enquête Ménages Déplacements actuellement en cours sur le territoire permettra de mettre à jour ces données d’ici la �n de l’année.
Source : Enquête Ménages Déplacements 2002 - Auran
LES PEURS DE LA NUIT
Les représentations an-goissantes de la nuit sont nombreuses et ancestrales. Pourtant, les nuits ne sont pas plus dangereuses que
le jour si on se rapporte au nombre de délits commis. L’insécurité est même moindre en termes de cambriolages, sauf pour les établissements et les entreprises. Les dégradations sont en revanche plus nombreuses et les agressions ou a�ronte-ments plus violents.Il n’en demeure pas moins que certains publics sont plus inquiets que d’autres la nuit. Ce sentiment augmente avec l’âge (y compris chez soi) et est plus ou moins marqué selon le sexe.
Quand les femmes sortent seules le soir,
1 femme sur 5 a peur « souvent » ou de « temps en temps » contre seulement
1 homme sur 20
En France, selon un sondage réalisé en 2012 par l’Ifop, 35 % des femmes disent avoir déjà refusé une invitation par crainte de devoir rentrer seule le soir. Ce pour-centage atteint 42 % pour les femmes de moins de 35 ans.
Les chi�res de la délinquance semblent corroborer ce ressenti : désormais les femmes sont autant victimes de vols avec violence que les hommes. Et les moins de 30 ans sont particulièrement ciblées, en particulier pour des vols à l’arraché ou des tentatives visant un téléphone por-table ou de l’argent liquide.
Sources : « Insécurité : perceptions et réalités », Insee, Données sociales, 2006 /
Les femmes et l’insécurité, Sondage Ifop 2012 / Luc Gwiazdzinski, « La nuit, dernière frontière de la ville », 2011
LE GRIGNOTAGE DU TEMPS DE SOMMEIL
Sur les 10 heures qui composent la nuit, les Français (de 15 ans ou plus) passent en moyenne 7h47 à dormir (ou à essayer de dormir, les
insomnies étant comprises dans le temps de sommeil !). Des écarts importants existent entre les individus. Ainsi 10 % des Français dor-ment moins de 6h par nuit, alors que 10 % dor-ment plus de 9h30.
D’une manière générale, pour l’ensemble des Français, le temps « gagné » sur le sommeil pro�te aux divertissements et au temps passé devant un écran au détriment de la lecture. C’est notamment le cas pour les 15-18 ans qui passent désormais le même temps devant un ordinateur que devant la télévision, soit une demi-heure par nuit.
Source : Enquête Emploi du temps 2009-2010, Insee
ÉVOLUTION DU TEMPS DE SOMMEIL
8h05 7h47Aujourd’hui1986
Depuis 25 ans, le temps de sommeil a diminué de 18 minutes.
AURAN
Ces cartographies ont été réalisées à partir d’une base de données qui permet de quanti�er la population présente sur un territoire et d’en analyser une partie des déplacements à partir de données des réseaux de téléphonie mobile (développée par Woosmap �ows). Elles mettent en évidence l’intensité des �ux de population dans les micro quartiers nantais (IRIS), c’est à dire le nombre de personnes présentes dans un IRIS donné, à une heure donnée, qui l’ont ensuite quitté. Plus ce nombre est élevé, plus la couleur de l’IRIS tend vers la couleur rouge. Ces cartographies permettent de voir qu’en semaine, les �ux de population diminuent fortement à partir de minuit, 1 heure du matin. Ils reprennent à partir de 6 heures du matin. Au cœur des week-ends, les mouvements de population continuent plus tard dans la nuit (3 à 4 heures du matin) et se concentrent notamment dans l’hypercentre de la ville. En revanche, ils n’augmentent pas au petit matin.
Les données présentées dans ces cartographies proviennent d’une semaine type d’octobre 2013 (du lundi 07 octobre au dimanche 13 octobre 2013).
FAIRE GARDER SES ENFANTS QUAND ON TRAVAILLE LA NUIT
Pour répondre aux besoins des parents qui travaillent la nuit, les crèches à horaires atypiques proposent des amplitudes larges. Les taux d’occupation de ces crèches sont faibles avant 7h30 et au-delà de 19h30 car les pa-rents les utilisent en dernier recours : le confort de l’en-fant primera toujours. Des solutions alternatives sont trouvées (conjoint, famille, changement des horaires ou réduction du temps de travail…). L’o�re individuelle ré-pond aussi à ces besoins.
A ce titre, 4 % des assistantes maternelles nantaises déclarent accueillir des enfants avant 7h du matin et 10 % après 19h.
11 % des assistantes maternelles se déclarent prêtes à garder des jeunes enfants régulièrement la nuit.
Autre option possible : la garde à domicile mais elle est plus coûteuse. Les réponses restent malgré tout di�ciles à trouver quand les di�cul-tés se cumulent : faibles revenus, di�cultés de déplacements, horaires d’embauche incompatibles ou encore dès qu’il existe une fratrie, en par-ticulier avec des écarts d’âge.
Source : Ville de Nantes, Direction Petite Enfance, Caisse d’Allocations Familiales et Conseil Général de Loire-Atlantique, 2007 et 2010
Ville de Nantes - Direction générale cohésion sociale2, rue de l’Hôtel de Ville - 44094 Nantes cedex 1
Tel : 02 40 41 90 00 - www.nantes.fr - [email protected]
Nantes Métropole - Pôle évaluation dialogue citoyen2, cours du Champ de Mars - 44923 Nantes cedex 9
Tel : 02 40 99 33 96 - www.nantesmetropole.fr
Auran - Agence d’urbanisme de la région nantaise2, cours du Champ de Mars - BP 60827 - 44008 Nantes cedex 1
Tel : 02 40 84 14 18 - www.auran.org
AU CŒUR DE LA NUIT, OÙ SONT LES HABITANTS DE LA MÉTROPOLE NANTAISE ?
Sur l’agglomération nantaise, il n’y a pas de com-portement atypique à relever : la nuit, on y dort aussi… ou du moins, on est, en grande majorité, chez soi entre 20h et 8h du matin, probablement, comme pour la moyenne des Français, à se divertir en soirée devant la télévision ou l’ordinateur et à dormir le reste de la nuit.
Au cœur de la nuit (entre 1h & 4h),
580 000 personnes sont présentes sur l’agglomération nantaisedont 29 000 dans l’hypercentre.
97 % des habitants sont à leur domicile, 1 % est sur son lieu de tra-vail (soit environ 5 000 personnes), 2 % sont dans des lieux de loisirs, de divertissement (soit environ 9 000 personnes) : cinéma, théâtre, concert, stade, bar, restaurant, chez des amis…
POPULATION PRÉSENTE À NANTES MÉTROPOLE PAR CRÉNEAU HORAIRE ET SELON DIFFÉRENTS LIEUX
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
01h-4h 4h-6h 6h-8h 8h-12h 12h-14h 14h-17h 17h-20h 20h-1h
Autres lieux (loisirs, a�aires personnelles, commerce…)Au travail ou au lieu d’étudeAu domicile
Source : Étude N°115 « Nantes Métropole, 50 000 personnes supplémentaires entre 8 heures et midi » 2013, Insee-Auran
POPULATION PRÉSENTE ENTRE 1H ET 4H À NANTES MÉTROPOLE
Densité de population
+- 4 km
Nantes Métropole
IGN - Insee 2013
Réseau principal de la Tan
Espaces urbanisésEspaces non urbanisés
Cette carte est obtenue après un lissage de la densité de population estimée sur des carreaux d’un hectare de super�cie (méthode du noyau). Les zones à très faible densité de population ou à densité nulle apparaissent en vert ou en grisé.
Les Français passent 87 % de leurs nuits à leur domicile,
à se distraire en famille, souvent en regar-dant la télévision jusqu’à 22h30 - 23h30, laps de temps pendant lequel la moitié des gens va se coucher…
13 % de nos nuits sont donc des nuits « exceptionnelles »…
Ces nuits sont des nuits où l’on dort peu (6 heures en moyenne). C’est le divertissement qui vient prendre la place du sommeil. Ces nuits-là, 40 % des gens sont en-core debout à 1 heure du matin. Les plus jeunes sont sou-vent à l’extérieur de chez eux, les plus anciens sont, eux, à domicile à regarder la télévision et, plus encore qu’en semaine, passent du temps sur leur ordinateur.
Parmi ces nuits exceptionnelles, 3 % sont des nuits « blanches »
au cours desquelles nous ne dormons pas (un tiers des personnes sont encore debout à 7 heures du matin), soit parce que l’on a la chance de pouvoir se divertir toute la nuit et se reposer le lendemain, soit parce que, comme quelques millions de Français, on travaille la nuit.
Source : Enquête Emploi du temps 2009-2010, Insee
TOUTES LES NUITS NE SE RESSEMBLENT PAS ...
20 h 21 h 22 h 23 h 0 h 1 h 2 h 3 h 4 h 5 h 6 h 7 h
D’autant plus pour les 15-18 ans qui dorment en moyenne 50 minutes de moins qu’en 1986.
Aura
n 11
9_15
Crédit photographique : Patrick Garçon - Nantes Métropole
DANS QUELS QUARTIERS NANTAIS OBSERVE-T-ON DES MOUVEMENTS DE POPULATION AU COURS DE LA NUIT ?
64
9 2,5 2,5
22sont faits en transports
en deuxpar
Source : Insee, Recensement de la population 2008, Enquête emploi du temps 2009-2010, BPE 2010, CLAP 2008 ; SoeS, Corine land cover., Auran
DU LUNDI AU MARDI
DU SAM
EDI A
U DIM
ANCHE
Et ensuite... ?
La Ville s’est engagée à apporter une réponse aux participants suite au forum dans laquelle elle précisera :
• ce qu’elle a compris,
• ce qu’elle compte faire,
• comment elle traduit les idées en actions,
• et les raisons pour lesquelles elle ne retient pas telle(s) proposition(s).
Cette réponse argumentée à l’avis citoyen sera rendue fin septembre.
La ville poursuivra également la dynamique participative engagée par l’élaboration d’actions spécifiques pour la politique publique vie nocturne et la création d’un conseil de la nuit à la fin de l’année.
5
Ouverture Fermeture
Agréable à regarder, variété, diversitéFaim
Vie, fête Explosivité, agressivité
Connections Tension,
électricité dans l’air
Photolangage de la nuitUn tableau impressioniste et sensible des ressentis (positifs et négatifs) des nantais par rapport à la nuit
Impression générale
Les 11 photos ci-dessous sont celles qui ont été les plus fréquemment sélectionnées par les participants au forum de la nuit. Elles ont servi de support à l’expression d’une vision contrastée de la nuit où les éléments positifs font l’unanimité (partage, échange, bonne humeur) tandis que les représentations asscoiées aux aspects négatifs (bruit, incivilités...) diffèrent nettement.
La méthode
Le Photolangage est un outil qui permet de faciliter l’expression de représentations individuelles et collectives sur un thème donné à l’aide de supports photographiques. Pour répondre plus facilement à la question « Pouvez-vous partager un ressenti positif et un ressenti négatif concernant la nuit ? » chaque participant choisit parmi la vaste sélection de photos proposées les deux qui lui semblent les plus évocatrices (une positive et une négative). Puis, à tour de rôle, chacun explique son choix et les notions évoquées sont notées. Un «poster flou» composé des images sélectionnées et des commentaires exprimés est ainsi créé, organisé selon le type de ressenti.
Culture, échange,
spectacle vivant, ivresse de joie
Bruit
5 Choisi fois
4+ 1-
5 Choisi fois
3+ 2-
5 Choisi fois
2+ 3-
4 Choisi fois
2+ 2-
6
Echanges Bruit, superficialité
Fermé, bloqué, replis sur soi
Mise en lumière, convivialité, animation
Lumière, mise en scène, flux Transports compliqués
Divertissement Incompréhension (plus les mêmes personnes)
Sérénité, calme, fantasme
9 Choisi fois
8+ 1-
7 Choisi fois
4+ 3-
7 Choisi fois
6+ 1-
4 Choisi fois
0+ 4-
4 Choisi fois
3+ 1-
4 Choisi fois
1+ 3-
4 Choisi fois
4+ 0-
7
« radiographie de la nuit »Une représentation graphique synthétique des avis et des préoccupations, des envies et des craintes des citoyens nantais pour la nuit dans leur ville
Des zones liées à l’activité
Les informations disposées par les participants ont petit à petit fait apparaître que le découpage en zones n’était pas à proprement parler une question géographique. Plus que des morceaux de territoire bien définis, la radiographie révèle des typologies bien différentes résultant du niveau d’activité à une heure donnée. Par exemple, le «centre-ville hyper-actif» est très bien vécu par les habitants en début de soirée. Le très fort niveau d’activité qui y règne est alors garant d’une forme d’auto-régulation.
De même, dans quelques îlots d’activités qui peuvent tout à fait être excentrés, le début de nuit est globalement bien vécu.
En revanche, au fur et à mesure de l’avancée de la nuit, le niveau général d’activité baisse. L’hyper-activité disparaît pour ne laisser place qu’à des îlots d’activité resserrés où les conflits d’usage se concentrent.
Les principaux moments
En complément de ces grands mouvements de fond guidés par l’activité, un découpage des principaux espaces-temps de la nuit a fait ressortir les différents «moments» qui composent habituellement la nuit nantaise du point de vue des habitants :
• Le moment de transition ; on quitte le travail, on change de rythme
• Un moment de partage durant lequel les personnes de sortie sont nombreuses et qui est globalement bien vécu par tous. Cela peut aussi correspondre aux grands moments collectifs tels que la Fête de la musique, la Nuit du Musée, les soirs de victoire sportive…)
• Après ça, on passe progressivement dans un moment où les divergences d’opinion sont importantes : les usages
La méthode
La radiographie de la nuit est une représentation sensible de la nuit nantaise vu par ceux qui la vive. Mêlant les points de vue de personnes représentative de la diversité des publics de la nuit, elle a été construite sur une base très simple : le temps comme axe horizontal et les zones géographiques (partant du centre pour aller vers les franges de l’agglomération) sur l’axe vertical. Sur cette trame, les participants ont posé plusieurs types d’éléments : les acteurs, les actions et les ambiances. Les différences de point de vue ont été discutées. Qu’une vision commune se dégage ou qu’une différence de point de vue se confirme, cela était alors représenté et soumis à la validation du groupe.
Temps
ZONES
Centre-ville
Quartiers périphériques
Franges de l’agglomération
TRAME PROPOSÉE
Temps
Supermarchés
Etudiants (résidences, ...)
Etudiants
Livreurs de pizza, sushis...
Professionnels de l’hôtellerie,
Réceptionnistes
Barmans, propriétaires
d’établissement....
Musiciens dans la rue
Prostituées (en limites des lieux actifs)
«Majorité silencieuse»
Transports publics
Luciole (Bus de 2h30 à 6h)
> Méconnus, ne passe pas partout...
Salariés zones indus.
Dernier tram2h30 le samedi
minuit sinon
Dealers
Attroupements
Fumeurs
Retraités
SECOURS(Pompiers, Samu...)
SANTE(personnel soignant,
docteurs...)
Commerçants (ouverture)
Livreurs
Nettoyage privé
Nettoyage public
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Touristes, pers. en déplacement
«Fêtards» pouvant venir de loin
(Jeunes) actifs
Bénévoles
Ados
Bagarres
Nettoyage des «restes de la
nuit»
Pas tjs une bonne
ambiance Absence de transports
Bondé mais «festif»
Voitures résidents VS voitures «sorties»
Acheteurs
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Familles avec jeunes enfants
Bars18h-2h
Epiceries «de nuit»
(fermeture à 2h)
Artistes, Musiciens pros...
SECURITE PRIVEE (videurs, surveillance...)
SECURITE PUBLIQUE(police, gendarmerie)
Brigade nocturne (nuisances sonores uniquement)
Sans-abris
Taxis
Barsjusqu’à 4h
Barsjusqu’à 6h
Déambulation 6-7h
Déambulation 4h
Valises à roulettes
Soirées privéesSorties
impossibles
Nuisances d’usage, ex :
bruit des terrasses
Evénements festifs : Fête de la musique, RDV de
l’Erdre, Carnaval, Nuit du Musée, soirs de victoires sportive, grands
moments collectifs (ex : coupe du monde)...
Projections lumineuses,
spectacles de rues...
La ballade en rollers
«Accidents de retour»
Conduite (voiture) irresponsable
Terrasses l’été...
Partage, culture
Foyers d’accueil (très peu de place,
ferme vers 20h)
RestaurantsCrèches Crèches
Parkings en plein air
Restauration de nuit
Les «lumières lucioles»
> lieux qui attirent
Hangar à bananes
Parcs, ex. du CRAPA
Salles de spectacle
Stades
Un porche éclairé
peut aussi abriter des deals
Marchés
Gare(s)
Parkings fermés
Hôtels
Départ pour le travailDéambulation
massive de 2h
Incivilités : cris, vomis, dégradations
> l’alcool «pas grave»
Musique (attention aux
basses !)
Inégalités hommes /
femmes, seuls ou en groupe
Plus facile de trouver à boire
qu’à manger
«l’Apéro»
Echanges de population
Abris utiles le jour = «cachettes» la
nuit
Sentiment d’insécurité
Commerces de bouche, bars «du
matin»
Soirées estivales (bords de
l’erdre...)
MédiathèquesServices publics
Ca ferme !
Familles avec jeunes enfants
Clientèle, pers. «de sortie»
RiverainsLocataires /
Propriétaires
Sans-abris
Personnes alcoolisées
«Bandes»
Taggueurs
Police municipale (arrêt à 22h00)
On ne sait pas que boire dans la rue
est interdit
J’ai vu une jeune femme buvant de l’alcool à la bouteille dans la rue...
La surveillance, l’éclairage, ça peut tout changer...
Il faudrait un food truck qui irait où il y a besoin et
pourrait servir de guide
Le problème, c’est l’hyper-alcoolisation
On ne les voit pas
Ce qui est dur, c’est pour ceux qui sont refoulés
Calmer quelqu’un à 1° d’alcool, c’est plus facile que
complètement alcoolisé...
Si on nous donne des places pour un concert,
on ne peut pas y aller
Je vais attendre le matin où je vais rentrer à pieds...
Des stations de bicloo en dehors du centre ?
L’alcool ne vient pas forcément des bars, il y a
les supermarchés...
En tant que riverain, on ne voit que ça...
Remettre des ilotiers ?
Des associations de prévention ?
Des «portiers volants» ?
Aider l’isolation phonique ?C’est plus acceptable
si c’est un homme ?
C’est sympa à voir passer !
Il faudrait favoriser les activités sportives
Il faudrait peut-être une
o�re plus large
RÉSULTAT «BRUT»
entrent en confrontation entre ceux qui souhaitent du calme et ceux à la recherche d’ambiances plus festives. Les incivilités sont aussi mal vécues. Les façons de ressentir ces incivilités sont très variables selon les personnes, la culture, la situation.
• En avançant dans la nuit, vient le moment où toute l’activité se concentre en quelques lieux et où apparaît une coupure avec le reste de la ville : à ce moment là, il est difficile de rentrer chez soi d’une part par manque de transport mais aussi car on ne connaît pas toujours les solutions possibles
• Dans ce temps là de la nuit, les problèmes sont vraiment
concentrés dans quelques endroits. D’un côté, la fête qui continue permet à ceux qui en ont envie de lâcher prise, de s’amuser.
• De l’autre, des débordements peuvent y être associés et les rues vides alentours laissent libre d’y faire tout ce qu’on veut…
• Enfin, la nuit se termine « d’un coup » avec la reprise d’une activité généralisée, notamment la réouverture des commerces. Des publics très différents se croisent sans qu’il y ait vraiment de transition
ZZZZzzzz...
Temps
ZON
ES
La ville «hyper-active»O�re forte et lieux de brassage.Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui détermine les di�érentes zones. On peut se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
ZZZZzzzz...
Temps
ZON
ES
La ville «hyper-active»O�re forte et lieux de brassage.Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui détermine les di�érentes zones. On peut se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?
TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE
RESPIRATION
«ZONE DU PRIVÉ», ABSENCE D’ACTIVITÉ DANS L’ESPACE
PUBLIC
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST
LIBRE D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
La barrière des transports, le retour di�cile
Tout le monde peut sortir...
TRÈS FORT CONTRASTE
≈ 20hLe début de la vie
nocturne
≈ 7hJour nouveau
≈ MinuitDébut de la nuit
«contrastée»
Les heures di�èrent avec les jours (et les saisons) :jeudi-vendredi-samedi (plus tard) /
autres jours (plus tôt)
≈ 3hDébut de la nuit «des
extrêmes»
Déc
once
ntre
r l’a
ctiv
ité
pour
mie
ux la
répa
rtir
?
A quelle heure commencent les incivilités ? 22h ? 1h ?
Temps du bien-vivre ensemble ? Temps des extrêmes
3 ZONESfluctuantes selon le niveau d’activité
9
ZZZZzzzz...
Temps≈ 20hLe début de la vie
nocturne
≈ 7hJour nouveau
ZON
ES
ZON
ES
TEMPS
La ville «hyper-active»O�re forte et lieux de brassage.Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
Dans les constats émergent des temps et des zones qui marquent l’avancée dans la nuit
Principaux acteurs présents / actifs
Actions ayant lieu
Ambiances ponctuelles
Principaux lieux concernés
Paroles des participants
Le panorama est organisé selon l’axe du temps et selon plusieurs zones classées en fonction du niveau d’activité qu’elles hébergent
LÉGENDE : CONTEXTE :Cette «radiographie sensible» de la nuit nantaise est le fruit du travail collectif d’un groupe de 20 nantais. Elle rassemble des ressentis personnels parfois di�érents au sein d’une représentation globale approuvée par tous les participants et qui a permis d’ouvrir vers des pistes d’amélioration.
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui détermine les di�érentes zones. On peut se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
≈ MinuitDébut de la nuit
«contrastée»
Les heures di�èrent avec les jours (et les saisons) :jeudi-vendredi-samedi (plus tard) /
autres jours (plus tôt)
≈ 3hDébut de la nuit «des
extrêmes»
Supermarchés
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE
RESPIRATION
Etudiants (résidences, ...)
Etudiants
Livreurs de pizza, sushis...
Professionnels de l’hôtellerie,
Réceptionnistes
Barmans, propriétaires
d’établissement....
Musiciens dans la rue
Prostituées (en limites des lieux actifs)
«Majorité silencieuse»
Transports publics
Luciole (Bus de 2h30 à 6h)
> Méconnus, ne passe pas partout...
Salariés zones indus.
Dernier tram2h30 le samedi
minuit sinon
Dealers
Attroupements
Fumeurs
Retraités
SECOURS(Pompiers, Samu...)
SANTE(personnel soignant,
docteurs...)
Commerçants (ouverture)
Livreurs
Nettoyage privé
Nettoyage public
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Touristes, pers. en déplacement
«Fêtards» pouvant venir de loin
(Jeunes) actifs
Bénévoles
Ados
Acteur
Bagarres
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?
Nettoyage des «restes de la
nuit»
Pas tjs une bonne
ambiance Absence de transports
Bondé mais «festif»
Voitures résidents VS voitures «sorties»
Acheteurs
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Familles avec jeunes enfants
Bars18h-2h
Epiceries «de nuit»
(fermeture à 2h)
Artistes, Musiciens pros...
SECURITE PRIVEE (videurs, surveillance...)
SECURITE PUBLIQUE(police, gendarmerie)
Brigade nocturne (nuisances sonores uniquement)
Sans-abris
Taxis
La barrière des transports, le retour di�cile
Tout le monde peut sortir...
Barsjusqu’à 4h
Barsjusqu’à 6h
Déambulation 6-7h
Déambulation 4h
Valises à roulettes
Soirées privéesSorties
impossibles
Nuisances d’usage, ex :
bruit des terrasses
Evénements festifs : Fête de la musique, RDV de
l’Erdre, Carnaval, Nuit du Musée, soirs de victoires sportive, grands
moments collectifs (ex : coupe du monde)...
Projections lumineuses,
spectacles de rues...
La ballade en rollers
«Accidents de retour»
Conduite (voiture) irresponsable
Terrasses l’été...
Partage, culture
Ambiance
TRÈS FORT CONTRASTE
«ZONE DU PRIVÉ», ABSENCE D’ACTIVITÉ DANS L’ESPACE
PUBLIC
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
LES PRINCIPALES AMBIANCES DE LA NUIT
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST
LIBRE D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
Foyers d’accueil (très peu de place,
ferme vers 20h)
RestaurantsCrèches Crèches
Parkings en plein air
Restauration de nuit
Les «lumières lucioles»
> lieux qui attirent
Hangar à bananes
Parcs, ex. du CRAPA
Lieux
Salles de spectacle
Stades
Un porche éclairé
peut aussi abriter des deals
Marchés
Gare(s)
Parkings fermés
Hôtels
Départ pour le travailDéambulation
massive de 2h
Incivilités : cris, vomis, dégradations
> l’alcool «pas grave»
Action
Musique (attention aux
basses !)
Inégalités hommes /
femmes, seuls ou en groupe
Plus facile de trouver à boire
qu’à manger
«l’Apéro»
Echanges de population
Abris utiles le jour = «cachettes» la
nuit
Sentiment d’insécurité
Commerces de bouche, bars «du
matin»
Soirées estivales (bords de
l’erdre...)
MédiathèquesServices publics
Ca ferme !
Familles avec jeunes enfants
Clientèle, pers. «de sortie»
Riverains
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
Locataires / Propriétaires
Sans-abris
Personnes alcoolisées
«Bandes»
Taggueurs
Police municipale (arrêt à 22h00)
A quelle heure commencent les incivilités ? 22h ? 1h ?
Déc
once
ntre
r l’a
ctiv
ité
pour
mie
ux la
répa
rtir
?
«Il était une fois la nuit nantaise»
Temps du bien-vivre ensemble ? Temps des extrêmes
On ne sait pas que boire dans la rue
est interdit
J’ai vu une jeune femme buvant de l’alcool à la bouteille dans la rue...
La surveillance, l’éclairage, ça peut tout changer...
Il faudrait un food truck qui irait où il y a besoin et
pourrait servir de guide
Ré�exions, idées...
Le problème, c’est l’hyper-alcoolisation
On ne les voit pas
Ce qui est dur, c’est pour ceux qui sont refoulés
Calmer quelqu’un à 1° d’alcool, c’est plus facile que
complètement alcoolisé...
Si on nous donne des places pour un concert,
on ne peut pas y aller
Je vais attendre le matin où je vais rentrer à pieds...
Des stations de bicloo en dehors du centre ?
L’alcool ne vient pas forcément des bars, il y a
les supermarchés...
En tant que riverain, on ne voit que ça...
Remettre des ilotiers ?
Des associations de prévention ?
Des «portiers volants» ?
Aider l’isolation phonique ?C’est plus acceptable
si c’est un homme ?
C’est sympa à voir passer !
Il faudrait favoriser les activités sportives
Il faudrait peut-être une
o�re plus large
Radiographie de la nuit nantaise (atelier citoyen - 17 participants)
ZZZZzzzz...
Temps≈ 20hLe début de la vie
nocturne
≈ 7hJour nouveau
ZON
ES
ZON
ES
TEMPS
La ville «hyper-active»O�re forte et lieux de brassage.Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
Dans les constats émergent des temps et des zones qui marquent l’avancée dans la nuit
Principaux acteurs présents / actifs
Actions ayant lieu
Ambiances ponctuelles
Principaux lieux concernés
Paroles des participants
Le panorama est organisé selon l’axe du temps et selon plusieurs zones classées en fonction du niveau d’activité qu’elles hébergent
LÉGENDE : CONTEXTE :Cette «radiographie sensible» de la nuit nantaise est le fruit du travail collectif d’un groupe de 20 nantais. Elle rassemble des ressentis personnels parfois di�érents au sein d’une représentation globale approuvée par tous les participants et qui a permis d’ouvrir vers des pistes d’amélioration.
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui détermine les di�érentes zones. On peut se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
≈ MinuitDébut de la nuit
«contrastée»
Les heures di�èrent avec les jours (et les saisons) :jeudi-vendredi-samedi (plus tard) /
autres jours (plus tôt)
≈ 3hDébut de la nuit «des
extrêmes»
Supermarchés
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE
RESPIRATION
Etudiants (résidences, ...)
Etudiants
Livreurs de pizza, sushis...
Professionnels de l’hôtellerie,
Réceptionnistes
Barmans, propriétaires
d’établissement....
Musiciens dans la rue
Prostituées (en limites des lieux actifs)
«Majorité silencieuse»
Transports publics
Luciole (Bus de 2h30 à 6h)
> Méconnus, ne passe pas partout...
Salariés zones indus.
Dernier tram2h30 le samedi
minuit sinon
Dealers
Attroupements
Fumeurs
Retraités
SECOURS(Pompiers, Samu...)
SANTE(personnel soignant,
docteurs...)
Commerçants (ouverture)
Livreurs
Nettoyage privé
Nettoyage public
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Touristes, pers. en déplacement
«Fêtards» pouvant venir de loin
(Jeunes) actifs
Bénévoles
Ados
Acteur
Bagarres
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?
Nettoyage des «restes de la
nuit»
Pas tjs une bonne
ambiance Absence de transports
Bondé mais «festif»
Voitures résidents VS voitures «sorties»
Acheteurs
Familles avec plus d’enfants,
plus agés
Familles avec jeunes enfants
Bars18h-2h
Epiceries «de nuit»
(fermeture à 2h)
Artistes, Musiciens pros...
SECURITE PRIVEE (videurs, surveillance...)
SECURITE PUBLIQUE(police, gendarmerie)
Brigade nocturne (nuisances sonores uniquement)
Sans-abris
Taxis
La barrière des transports, le retour di�cile
Tout le monde peut sortir...
Barsjusqu’à 4h
Barsjusqu’à 6h
Déambulation 6-7h
Déambulation 4h
Valises à roulettes
Soirées privéesSorties
impossibles
Nuisances d’usage, ex :
bruit des terrasses
Evénements festifs : Fête de la musique, RDV de
l’Erdre, Carnaval, Nuit du Musée, soirs de victoires sportive, grands
moments collectifs (ex : coupe du monde)...
Projections lumineuses,
spectacles de rues...
La ballade en rollers
«Accidents de retour»
Conduite (voiture) irresponsable
Terrasses l’été...
Partage, culture
Ambiance
TRÈS FORT CONTRASTE
«ZONE DU PRIVÉ», ABSENCE D’ACTIVITÉ DANS L’ESPACE
PUBLIC
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
LES PRINCIPALES AMBIANCES DE LA NUIT
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST
LIBRE D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
Foyers d’accueil (très peu de place,
ferme vers 20h)
RestaurantsCrèches Crèches
Parkings en plein air
Restauration de nuit
Les «lumières lucioles»
> lieux qui attirent
Hangar à bananes
Parcs, ex. du CRAPA
Lieux
Salles de spectacle
Stades
Un porche éclairé
peut aussi abriter des deals
Marchés
Gare(s)
Parkings fermés
Hôtels
Départ pour le travailDéambulation
massive de 2h
Incivilités : cris, vomis, dégradations
> l’alcool «pas grave»
Action
Musique (attention aux
basses !)
Inégalités hommes /
femmes, seuls ou en groupe
Plus facile de trouver à boire
qu’à manger
«l’Apéro»
Echanges de population
Abris utiles le jour = «cachettes» la
nuit
Sentiment d’insécurité
Commerces de bouche, bars «du
matin»
Soirées estivales (bords de
l’erdre...)
MédiathèquesServices publics
Ca ferme !
Familles avec jeunes enfants
Clientèle, pers. «de sortie»
Riverains
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
Locataires / Propriétaires
Sans-abris
Personnes alcoolisées
«Bandes»
Taggueurs
Police municipale (arrêt à 22h00)
A quelle heure commencent les incivilités ? 22h ? 1h ?
Déc
once
ntre
r l’a
ctiv
ité
pour
mie
ux la
répa
rtir
?
«Il était une fois la nuit nantaise»
Temps du bien-vivre ensemble ? Temps des extrêmes
On ne sait pas que boire dans la rue
est interdit
J’ai vu une jeune femme buvant de l’alcool à la bouteille dans la rue...
La surveillance, l’éclairage, ça peut tout changer...
Il faudrait un food truck qui irait où il y a besoin et
pourrait servir de guide
Ré�exions, idées...
Le problème, c’est l’hyper-alcoolisation
On ne les voit pas
Ce qui est dur, c’est pour ceux qui sont refoulés
Calmer quelqu’un à 1° d’alcool, c’est plus facile que
complètement alcoolisé...
Si on nous donne des places pour un concert,
on ne peut pas y aller
Je vais attendre le matin où je vais rentrer à pieds...
Des stations de bicloo en dehors du centre ?
L’alcool ne vient pas forcément des bars, il y a
les supermarchés...
En tant que riverain, on ne voit que ça...
Remettre des ilotiers ?
Des associations de prévention ?
Des «portiers volants» ?
Aider l’isolation phonique ?C’est plus acceptable
si c’est un homme ?
C’est sympa à voir passer !
Il faudrait favoriser les activités sportives
Il faudrait peut-être une
o�re plus large
Radiographie de la nuit nantaise (atelier citoyen - 17 participants)
11
ZZZZzzzz...
Temps
ZON
ES
La ville «hyper-active»
Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui
se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?
TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE
RESPIRATION
«ZONE DU PRIVÉ», ABSENCE D’ACTIVITÉ DANS L’ESPACE
PUBLIC
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST
LIBRE D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
La barrière des transports, le retour di cile
Tout le monde peut sortir...
TRÈS FORT CONTRASTE
≈ 20hLe début de la vie
nocturne
≈ 7hJour nouveau
≈ MinuitDébut de la nuit
«contrastée»jeudi-vendredi-samedi (plus tard) /
autres jours (plus tôt)
≈ 3hDébut de la nuit «des
extrêmes»
Déc
once
ntre
r l’a
ctiv
ité
pour
mie
ux la
répa
rtir
?
A quelle heure commencent les incivilités ? 22h ? 1h ?
Temps du bien-vivre ensemble ? Temps des extrêmesNombres de personnes souhaitant discuter spéci�quement de ce moment / cet aspect de la nuit
Niveaux d’importance / de partage des ré�exions
LÉGENDE :
Transports limités géographiquement (bicloos,
zénith...) et en quantité (30aine de taxis...)
Infrastructures urbaines inadaptées à la
concentration d‘activités nocturnes
Peu de propriétaires
occupants
De - en - de familles en centre ville
Désengagement des pouvoirs publics dans
les quartiers
Incivilités liés au manque de transports
A plusieurs = en sécurité
On nettoie les restes de la nuit ET du jour...
Levé du jour formidable, sport, marché, calme...
Ville «aux petits soins» (même si ça fait aussi du bruit)
Prix
Il n’y a pas que l’alcool
O�re culturelle très riche
Pas pressé, on est bien
De la vie autour des
parcs, des terrasses
L’été «comme en Espagne»
Zone de confort à préserver
Les «invisibles»
(prostitutions, SDF...)
Plaisir de la transgression / Culture de la bêtise
Quand solliciter ? Qui ? Comment ?
Comment sou�er sans faire de bruit ? Le lâcher prise est impossible dans
notre société
L’intergénérationnel n’est pas dans notre
culture
Zones désertées
Des poubelles pas adaptées pour jeter les verres (bruyantes)
Hyper alcoolisation autonome, personnes plus réceptives qui se mettent
en dangerA
ce moment là, il est trop tard pour bien agir
Les cendriers ne
tiennent pas, les gens tapent dedans
Règles et lois peuvent générer des e�ets contraires
Quelques «mécontents permanents»
Ponctuel / Evénementiel : Question de la récurrence
25
29
36
6
20
30
19
19
7
7
6
Achat de commerces par la ville et location
pour éviter le mono-commerce
Proposer autre chose que les bars,
désalcooliser la culture de la nuit
Permettre de mieux choisir son lieux de vie (activité, exposition au
bruit...)
Prendre en compte la subjectivité (cartes
subjectives, données ressenties et objectives...)
Apprendre à vivre ensemble, attention aux
horaires décalés, éducation civique, service
militaire mixte, service civique
Une coulée verte du centre à l’éléphant avec
plein de boutiques
Les bars comme lieux de régulation
Adapter les transports jeudi et vendredi (3h au moins),
coordonner la fermeture des bars et des transports
Penser une continuité de service public / privé
Plus de taxis, des courses mutualisées, des taxis moins luxueux (craignant moins les
petits dégâts)
Associer plus de personnes à la ré�exion
(18-25 ans, familles...)
Réaction
Réaction
Réaction
Favoriser le dialogue (multiplier les lieux, les
médias, pôle d’écoute...)
Ne pas laisser des poubelles dehors lorsque
ça n’est pas nécessaire
Evaluer le coût de la nuit
Déconcentration des lieux de fête/d’activité, des
centralités dans les micro-quartiers (petits bars,
maisons de quartier, immeubles...)
Attention à ne pas déplacer le problème vers l’ext. de la
ville, encadrement tjs nécessaire
Autoriser les mineurs à rentrer dans les bars ?
Ouverture de petits lieux pour travailler à plusieurs,
de médiathèques, d’espaces culturels et sportifs
Etalement du temps, temps décalés
Sensibilisation, éducation
Traiter les problèmes d’addiction, s’appuyer sur
les études médicales, la psychologie, la sociologie
Même prix de l’alcool en bar et en supermarché
Caméras. Quelle e�cacité ? Sécurisant
Présence de la police pour faire respecter les interdictions
Rendre obligatoire la ville vivante la nuit, 1 lieu de fête
minimum par commune de 600 habitants
Plan d’exposition au bruit, isolation phonique,
réduction des niveaux sonores
Laisser certains lieux sans lumière pour éviter leur
utilisation la nuit
Bien donner l’accès à tous (autres villes...)
Un moment à raconter, partager (photos,
webcam...)
Des alternatives aux cellules de dégrisement ?
Des lieux de rencontre fédérateurs
Des taxis à la sortie des bars
De la neutralité dans la
médiation
Des facilitateurs, veilleurs, médiateurs
de la nuit
Apporter du dialogue, de la
con�ance
Arrêter de servir de l’alcool plus tôt
Jus de fruit moins chers
Payés comment, par qui ?
Proposer des horaires d’ouverture libres, des
horaires alternés
Tester et évaluer
Des sanisettes pour mieux «gérer le pipi», des toilettes amovibles, faire savoir que
c’est gratuit
Des murs végétaux pour étou�er le bruit
Compléments & réactions lors du «forum de la nuit nantaise» (80 participants)
La radiographie réalisé en 3 ateliers avec 17 participants (page précédente) a été présentée lors du forum de la nuit nantaise qui a réunit 80 personnes. Les réactions et compléments ont ensuite été collecté
ZZZZzzzz...
Temps
ZON
ES
La ville «hyper-active»
Les gens sont nombreux dans les rues, il y a une «présence collective» qui tempère, rassure...
Ilôts d’activitéParcs, salles de spectacles, bars, petits regroupements de tout ça... Peu importe leur distance avec le centre-ville, au moment où le niveau d’inactivité submerge la ville, ils émergent comme autant d’espaces plus ou moins autonomes
A la marge de l’activitéLa nuit, c’est le niveau d’activité qui
se trouver à 5 min. du centre-ville sans être touché par tout ce qui s’y passe.
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?
TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE
RESPIRATION
«ZONE DU PRIVÉ», ABSENCE D’ACTIVITÉ DANS L’ESPACE
PUBLIC
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST
LIBRE D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
La barrière des transports, le retour di cile
Tout le monde peut sortir...
TRÈS FORT CONTRASTE
≈ 20hLe début de la vie
nocturne
≈ 7hJour nouveau
≈ MinuitDébut de la nuit
«contrastée»jeudi-vendredi-samedi (plus tard) /
autres jours (plus tôt)
≈ 3hDébut de la nuit «des
extrêmes»
Déc
once
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pour
mie
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rtir
?
A quelle heure commencent les incivilités ? 22h ? 1h ?
Temps du bien-vivre ensemble ? Temps des extrêmesNombres de personnes souhaitant discuter spéci�quement de ce moment / cet aspect de la nuit
Niveaux d’importance / de partage des ré�exions
LÉGENDE :
Transports limités géographiquement (bicloos,
zénith...) et en quantité (30aine de taxis...)
Infrastructures urbaines inadaptées à la
concentration d‘activités nocturnes
Peu de propriétaires
occupants
De - en - de familles en centre ville
Désengagement des pouvoirs publics dans
les quartiers
Incivilités liés au manque de transports
A plusieurs = en sécurité
On nettoie les restes de la nuit ET du jour...
Levé du jour formidable, sport, marché, calme...
Ville «aux petits soins» (même si ça fait aussi du bruit)
Prix
Il n’y a pas que l’alcool
O�re culturelle très riche
Pas pressé, on est bien
De la vie autour des
parcs, des terrasses
L’été «comme en Espagne»
Zone de confort à préserver
Les «invisibles»
(prostitutions, SDF...)
Plaisir de la transgression / Culture de la bêtise
Quand solliciter ? Qui ? Comment ?
Comment sou�er sans faire de bruit ? Le lâcher prise est impossible dans
notre société
L’intergénérationnel n’est pas dans notre
culture
Zones désertées
Des poubelles pas adaptées pour jeter les verres (bruyantes)
Hyper alcoolisation autonome, personnes plus réceptives qui se mettent
en dangerA
ce moment là, il est trop tard pour bien agir
Les cendriers ne
tiennent pas, les gens tapent dedans
Règles et lois peuvent générer des e�ets contraires
Quelques «mécontents permanents»
Ponctuel / Evénementiel : Question de la récurrence
25
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7
6
Achat de commerces par la ville et location
pour éviter le mono-commerce
Proposer autre chose que les bars,
désalcooliser la culture de la nuit
Permettre de mieux choisir son lieux de vie (activité, exposition au
bruit...)
Prendre en compte la subjectivité (cartes
subjectives, données ressenties et objectives...)
Apprendre à vivre ensemble, attention aux
horaires décalés, éducation civique, service
militaire mixte, service civique
Une coulée verte du centre à l’éléphant avec
plein de boutiques
Les bars comme lieux de régulation
Adapter les transports jeudi et vendredi (3h au moins),
coordonner la fermeture des bars et des transports
Penser une continuité de service public / privé
Plus de taxis, des courses mutualisées, des taxis moins luxueux (craignant moins les
petits dégâts)
Associer plus de personnes à la ré�exion
(18-25 ans, familles...)
Réaction
Réaction
Réaction
Favoriser le dialogue (multiplier les lieux, les
médias, pôle d’écoute...)
Ne pas laisser des poubelles dehors lorsque
ça n’est pas nécessaire
Evaluer le coût de la nuit
Déconcentration des lieux de fête/d’activité, des
centralités dans les micro-quartiers (petits bars,
maisons de quartier, immeubles...)
Attention à ne pas déplacer le problème vers l’ext. de la
ville, encadrement tjs nécessaire
Autoriser les mineurs à rentrer dans les bars ?
Ouverture de petits lieux pour travailler à plusieurs,
de médiathèques, d’espaces culturels et sportifs
Etalement du temps, temps décalés
Sensibilisation, éducation
Traiter les problèmes d’addiction, s’appuyer sur
les études médicales, la psychologie, la sociologie
Même prix de l’alcool en bar et en supermarché
Caméras. Quelle e�cacité ? Sécurisant
Présence de la police pour faire respecter les interdictions
Rendre obligatoire la ville vivante la nuit, 1 lieu de fête
minimum par commune de 600 habitants
Plan d’exposition au bruit, isolation phonique,
réduction des niveaux sonores
Laisser certains lieux sans lumière pour éviter leur
utilisation la nuit
Bien donner l’accès à tous (autres villes...)
Un moment à raconter, partager (photos,
webcam...)
Des alternatives aux cellules de dégrisement ?
Des lieux de rencontre fédérateurs
Des taxis à la sortie des bars
De la neutralité dans la
médiation
Des facilitateurs, veilleurs, médiateurs
de la nuit
Apporter du dialogue, de la
con�ance
Arrêter de servir de l’alcool plus tôt
Jus de fruit moins chers
Payés comment, par qui ?
Proposer des horaires d’ouverture libres, des
horaires alternés
Tester et évaluer
Des sanisettes pour mieux «gérer le pipi», des toilettes amovibles, faire savoir que
c’est gratuit
Des murs végétaux pour étou�er le bruit
Compléments & réactions lors du «forum de la nuit nantaise» (80 participants)
sur le même fond graphique. Les discussions qui se sont, comme lors des ateliers précédents, d’abord concentrées sur les zones de conflits et de différences d’appréciation, ont fait ressortir des informations tout à fait conformes à celles exprimées par le groupe de 17 personnes. Cette étape a donc permis de confirmer la première lecture tout en l’enrichissant d’éléments de constats et de propositions complémentaires. 13
Développer un savoir-vivre de la nuit
Plus de possibilités de loisirs (sports et culture) pour faire durer le temps partagé
Ouverture de petits lieux pour travailler à plusieurs
Etalement du temps, développement des temps décalés
Développer une culture partagée de la fête. Encourager les fêtes de voisins et les moments collectifs en général (à l’échelle de la ville entière, du quartier, de la rue...)
Mener des actions éducatives (pas simplement sur les drogues) mais sur la fête en général (positif et négatif )
Favoriser le dialogue (sur la nuit, le potentiel, & les problèmes), associer plus de personnes à la ré�exion en amont (ex : 18-25 ans, familles...)
Penser aussi aux habitants d’autres villes qui peuvent vouloir venir à Nantes
Un moment à raconter, à partager (photos, webcam...)
Plus d’activités sportives et culturelles en centre-ville ?
> MAIS : Attention à ne pas déplacer le problème
Améliorer la qualité des installations (isolation sonore, contrôle sonore, lieux pour fumer, cendriers moins faciles à renverser...)
PETITES AMÉLIORATIONS MATÉRIELLES
Permettre de mieux choisir son lieux de vie, notamment en fonction de sa façon de vivre la nuit. Rendre visible le niveau d’activité nocturne, l’exposition au bruit (cartes objectives/subjectives)...
Déconcentration des lieux de fête/d’activité. Développement de centralités dans les micro-quartiers (petits bars, maisons de quartier, dans les immeubles...)
Mieux dissocier culture et alcool. Aspect pédagogique ? Plus grande di�érenciation (règles, communication...) entre les cafés-concerts et les bars ?
Traiter les problèmes d’addiction en s’appuyant sur la médecine, la psychologie, la sociologie...
Arrêter de servir de l’alcool plus tôt ?Mettre les boissons non alcoolisées moins chères
Proposer une o�re plus large permettant d’éviter le phénomène de refoulement à l’entrée ?
Proposer des horaires d’ouverture libres pour les bars, et/ou des horaires alternés
Des sanisettes (rappeler que c’est gratuit), des toilettes amovibles
Des murs végétaux pour étou�er le bruit ?
Des poubelles moins bruyantes pour le verre. Ne pas laisser les poubelles lorsque ça n’est pas nécessaire (ex : restos) Penser une o�re de
«décompression» ? S’appuyer sur les commerces ouvrant tôt le matin ?
Associer les lieux de vie nocturne avec des activités permettant une présence continue (ex : des entreprises travaillant de nuit) ?
Evaluer l’impact de la piétonisation du centre-ville ?
Evaluer le coût de la nuit.
Tester et évaluer
Des îlotiers-médiateurs, des facilitateurs, des veilleurs de la nuit. De la neutralité dans la médiation, du dialogue, de la con�ance
Présence de la police pour faire respecter les interdictions (dissuasion)
Des caméras ?
Des «portiers volants» partagés entre les établissements ?
Une o�re spéci�que de taxi ? Low-cost ? A la sortie des bars ?
Favoriser le covoiturage organisé pour rentrer de soirée ?
Des transports publics permettant de rentrer chez soi plus facilement.Des trams plus tard et/ou tôt.Un Luciole mieux signalé et aux trajets revus. Plus de stations Bicloo. Adapter les transports le jeudi et le vendredi (3h au moins). Coordonner avec les fermetures d’établissements.
La soirée est une opportunité, un temps majoritairement libre que chacun s’approprie. Nécessaire pour l’équilibre personnel, il peut
aussi amener à de grands moments de partage collectifs
Les activités des uns sont considérées en dehors des normes par les autres et associées aux incivilités ayant lieu à la même période. Dans le même temps, l’activité qui structure et cadre la journée
(présence humaine, transports, lieux d’accueil...) diminue jusqu’à quasiment disparaître
Permettre l’accès à la nuit pour tous
Assurer la cohabitation des di�érents usages de la nuit
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR
LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE RESPIRATION
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST LIBRE
D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
Temps du bien-vivre ensemble
Temps des extrêmes
DÉCENTRALISER ?
CULTURE PARTAGÉE DE LA NUIT
MÉDIATION ET PRÉSENCE
TRANSPORTS EN TOUT GENRE
UNE PLACE POUR TESTER & ÉVALUER
propositionsL’ensemble des idées et réflexions amenées au travers du diagnostic
14
Développer un savoir-vivre de la nuit
Plus de possibilités de loisirs (sports et culture) pour faire durer le temps partagé
Ouverture de petits lieux pour travailler à plusieurs
Etalement du temps, développement des temps décalés
Développer une culture partagée de la fête. Encourager les fêtes de voisins et les moments collectifs en général (à l’échelle de la ville entière, du quartier, de la rue...)
Mener des actions éducatives (pas simplement sur les drogues) mais sur la fête en général (positif et négatif )
Favoriser le dialogue (sur la nuit, le potentiel, & les problèmes), associer plus de personnes à la ré�exion en amont (ex : 18-25 ans, familles...)
Penser aussi aux habitants d’autres villes qui peuvent vouloir venir à Nantes
Un moment à raconter, à partager (photos, webcam...)
Plus d’activités sportives et culturelles en centre-ville ?
> MAIS : Attention à ne pas déplacer le problème
Améliorer la qualité des installations (isolation sonore, contrôle sonore, lieux pour fumer, cendriers moins faciles à renverser...)
PETITES AMÉLIORATIONS MATÉRIELLES
Permettre de mieux choisir son lieux de vie, notamment en fonction de sa façon de vivre la nuit. Rendre visible le niveau d’activité nocturne, l’exposition au bruit (cartes objectives/subjectives)...
Déconcentration des lieux de fête/d’activité. Développement de centralités dans les micro-quartiers (petits bars, maisons de quartier, dans les immeubles...)
Mieux dissocier culture et alcool. Aspect pédagogique ? Plus grande di�érenciation (règles, communication...) entre les cafés-concerts et les bars ?
Traiter les problèmes d’addiction en s’appuyant sur la médecine, la psychologie, la sociologie...
Arrêter de servir de l’alcool plus tôt ?Mettre les boissons non alcoolisées moins chères
Proposer une o�re plus large permettant d’éviter le phénomène de refoulement à l’entrée ?
Proposer des horaires d’ouverture libres pour les bars, et/ou des horaires alternés
Des sanisettes (rappeler que c’est gratuit), des toilettes amovibles
Des murs végétaux pour étou�er le bruit ?
Des poubelles moins bruyantes pour le verre. Ne pas laisser les poubelles lorsque ça n’est pas nécessaire (ex : restos) Penser une o�re de
«décompression» ? S’appuyer sur les commerces ouvrant tôt le matin ?
Associer les lieux de vie nocturne avec des activités permettant une présence continue (ex : des entreprises travaillant de nuit) ?
Evaluer l’impact de la piétonisation du centre-ville ?
Evaluer le coût de la nuit.
Tester et évaluer
Des îlotiers-médiateurs, des facilitateurs, des veilleurs de la nuit. De la neutralité dans la médiation, du dialogue, de la con�ance
Présence de la police pour faire respecter les interdictions (dissuasion)
Des caméras ?
Des «portiers volants» partagés entre les établissements ?
Une o�re spéci�que de taxi ? Low-cost ? A la sortie des bars ?
Favoriser le covoiturage organisé pour rentrer de soirée ?
Des transports publics permettant de rentrer chez soi plus facilement.Des trams plus tard et/ou tôt.Un Luciole mieux signalé et aux trajets revus. Plus de stations Bicloo. Adapter les transports le jeudi et le vendredi (3h au moins). Coordonner avec les fermetures d’établissements.
La soirée est une opportunité, un temps majoritairement libre que chacun s’approprie. Nécessaire pour l’équilibre personnel, il peut
aussi amener à de grands moments de partage collectifs
Les activités des uns sont considérées en dehors des normes par les autres et associées aux incivilités ayant lieu à la même période. Dans le même temps, l’activité qui structure et cadre la journée
(présence humaine, transports, lieux d’accueil...) diminue jusqu’à quasiment disparaître
Permettre l’accès à la nuit pour tous
Assurer la cohabitation des di�érents usages de la nuit
POSSIBILITÉ DE DÉCOMPRESSION ?TRANSITION : FIN DU TRAVAIL (POUR
LA MAJORITÉ) ET DÉBUT DU TEMPS «LIBRE», ESPACE DE RESPIRATION
CONFLITS ET MANQUE& DE MÉDIATION
LA DIFFICULTÉ DE RENTRER
FÊTE, ENNIVREMENT, LÂCHER PRISE...
«ESPACE ET TEMPS PARTAGÉ»MIXITÉ, FORME D’AUTO-GESTION,
NUIT BIEN VÉCUE, AGRÉABLE
«NO MAN’S LANDS» NOCTURNELES RUES SONT VIDES, ON EST LIBRE
D’Y FAIRE CE QU’ON VEUT
APPRÉCIATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LA CULTURE, LA SITUATION...
Temps du bien-vivre ensemble
Temps des extrêmes
DÉCENTRALISER ?
CULTURE PARTAGÉE DE LA NUIT
MÉDIATION ET PRÉSENCE
TRANSPORTS EN TOUT GENRE
UNE PLACE POUR TESTER & ÉVALUER
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contact : [email protected]
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