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LA FILIÈRE BOIS : UNE FILIÈRE D’AVENIR !

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LA FILIÈRE BOIS : UNE FILIÈRE D’AVENIR !

DE L’EXPLOITATION FORESTIÈRE À LA FABRICATION D’EMBALLAGE, DES MILLIERS DE PROFESSIONNELS, TITULAIRES DU CAP AU DIPLÔME D’INGÉNIEUR INTERVIENNENT POUR TRANSFORMER LE BOIS EN OBJETS DU QUOTIDIEN.

La filière réunit de nombreux professionnels qui cultivent, coupent, transforment, commercialisent et recyclent le bois. Les métiers sont variés et

offrent un large choix de débouchés dans l'agriculture, la gestion forestière, l'industrie, l'ameublement ou la construction.

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onisep.fr I La filière bois ! I 2017 I 3

LA FILIÈRE BOIS : UNE FILIÈRE D'AVENIR !

MÉTIERS MANUELS ET COMMERCIAUXD’un bout à l’autre de la chaîne, des gestionnaires forestiers aux vendeurs, en passant par les scieurs ou les constructeurs, les métiers et les niveaux sont très variés : les ouvriers y côtoient les techniciens, au sein d’équipes encadrées par des ingénieurs.Certains professionnels sont très recherchés : les menuisiers, les charpentiers, mais aussi les technico-commerciaux connaissant bien le bois pour travailler chez les fabricants de maisons, de charpentes...Dans la construction, on manque de techniciens de bureaux d’études spécialisés. Leur mission ? Chiffrer le coût d’un projet intégrant le bois.

LES MÉTIERS ET L'EMPLOI DANS LE BOISAvec plus de 440 000 emplois en France la filière forêt-bois s’est fortement développée ces dernières années grâce notamment à l’engouement pour la construction bois. Mais les usages du bois vont bien au-delà de la construction : aménagement extérieur, agencement, ameublement, emballage, bois énergie… La filière bois c’est : 51 000 salariés dans la gestion des forêts, l’exploitation forestière et la scierie ;236 000 salariés dans le travail du bois (panneaux, meubles, papier carton) ;138 000 dans la mise en œuvre du bois (charpente, menuiserie, agencement). Des salariés plus jeunes que la moyenne nationale, employés par des entreprises de petite taille.La tendance de l’emploi est contrastée. Si certaines industries (papier à usage graphique par exemple) connaissent des difficultés, les menuiseries-charpentes, l’ameublement et l’emballage consolident la filière, grâce à des carnets de commandes portés par la conjoncture économique actuelle. L’activité dépendant notamment du marché de la construction qui est favorable.Encouragée dans le cadre du développement durable, l’utilisation du bois pour construire et chauffer pourrait créer des emplois.

EXEMPLE DE MÉTIER DE LA FILIÈRE BOIS

• Agenceur/euse de cuisines et salles de bains

• Charpentier/ière bois• Conducteur/trice de machines à

papier• Conducteur/trice-opérateur/

trice de scierie• Designer/euse industriel/le• Ébéniste

• Ingénieur/e forestier/ière• Ingénieur/e papetier/ière• Luthier• Mécanicien/ne-affûteur/euse• Menuisier/ière• Ouvrier/ère forestier/ière• Responsable de scierie• Technicien/ne forestier/ière

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Scolaire

Apprentissage

Formation continueC

SA

Niveau III : Métiers de la forêt

BTSA - Gestion forestière

BTSA- TC/produits forestiers

Niveau III : Métiers de la seconde transformation

BTS - Développement et réalisation bois

BTS - Systèmes constructifs bois et habitat

Agent polyvalent de scierie

Niveau IV : Métiers de la forêt

Bac Pro Forêt

Niveau IV : Métiers de la seconde transformation

Bac Pro - Etude et réalisation d’agencement

Bac Pro - Techniques de fabrication du bois et matériau associé

Bac Pro - Technicien constructeur bois

Bac Pro - Technicien menuisier agenceur

BP - Menuisier

BP - Charpentier - Bois

BP - Responsable des chantiers forestiers

BMA - Ebéniste

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S ACS A

CS A

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Niveau V : Métiers de la forêt

BPA - Travaux forestiers

CAPA - Travaux forestiers / bûcheronnage

CS - Taille et soins des arbres

Niveau V : Métiers de la seconde transformation

CAP - Arts du bois

CAP - Charpentier bois

CAP - Constructeur bois

CAP - Ebeniste

CAP - Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement

CAP - Menuisier installateur

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SCS A

CS ACS A

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Dijon

Mâcon

Velet

Paray le Monial

Château-Chinon

Marzy

Fourchambaud

AuxerreCFA du bâtiment

LP J.Ferry

CFA du bâtiment

LP Le Mont-Chatelet

MFR

LP F.MitterrandLP P. Beregovoy

CFA des compagnonsLPO J-J Fourier

CFA du bâtiment

CFA du bâtiment

LPO Lumière

CFA des compagnonsLPO des Marcs d’OrLPO privé St-Joseph

CFA du bâtimentEPLEFPA de ChateaufarineLP P.AdrienLP privé St-JosephLPO C.Ledoux

LP T.Louverture

LPO J.Duhamel

LP privé des compagnons

LPO des métiers du bois

Luxeuil-les-Bains

Aillevillers

Varzy

Dole

Moirans-en-Montagne

PontarlierAutunCFA du bâtimentLPO Bonaparte

EPLEFPA de Velet

CFA Agricole

LP Astier

LPO R.Cassin

LP T.DumoreyChalon-sur-Saône

Gueugnon

Besançon

Lons-le-Saunier

Mouchard

Bethoncourt

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LP le Corbusier32

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Filière forêt-bois - Edition 2017DRAAF

Bourgogne-Franche-Comté

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE

ET DEL’ALIMENTATION

PANORAMA DES FORMATIONS POUR EXERCER DANS LA FILIÈRE BOIS EN BOURGOGNE - FRANCHE-COMTÉ

Les jeunes qui choisissent de se former dans la filière bois sont tous portés par l'attrait pour le bois et la matière. CAP, bac pro, BTSA ou diplômes d'ingénieurs, de nombreuses formations

répondent aux attentes de chacun.


AUGUSTIN, 24 ANS, ÉBÉNISTE D’ARTAprès un baccalauréat scientifique, j’ai choisi de faire une mise à niveau afin d’intégrer le DMA du lycée Vernotte. Ensuite, j’ai fais une Licence Bois, en alternance, à Epinal. Le choix de faire une licence avait pour but de me for-mer au niveau industriel et pas qu’au niveau de l’artisanat, comme c’est le cas en DMA. Pour moi, continuer en licence et être en alternance étaient donc aussi des avantages pour l’inser-tion professionnelle.

Suite à ma licence, j’ai travaillé comme responsable de production dans une entreprise où j’ai pu voyager et donc acquérir une expérience. Puis, j’avais le souhait de me mettre à mon compte. Au même moment, j’ai reçu par mail des informations sur une pépinière d’entre-prise dans le Jura. Cette opportunité était idéale car cela me permettait de me mettre à mon compte tout en me facilitant certaines démarches.

Aujourd’hui, je suis ébéniste d’art, je fabrique des mobiliers uniques, et ce, depuis avril 2016. Travailler en pépi-nière est un avantage en tant que pro-fessionnel car il permet de travailler avec d’autres professionnels et donc de confronter différents points de vue. C’est vraiment enrichissant.

DAMIEN, 24 ANS, CHEF DE FILIÈRE CHARPENTIER BOISMon parcours scolaire est assez aty-pique : j’ai un baccalauréat scientifique (spécialités Sciences de l’Ingénieur et

Maths) obtenu en 2011, un CAP Char-pentier Bois (2013) et un BTS Systèmes Constructifs Bois et Habitat (SCBH) en 2015 au lycée du Bois de Mouchard. J’ai suivi cette formation (le BTS) car mon BAC m’en ouvrait les portes et que, à mes yeux, ce diplôme est important en vu d’une évolution dans mon métier (passer en bureau d’étude, devenir chef de chantier ou d’atelier…).

N’aimant pas les études et souhaitant rester dans le monde du BTP (plus précisément sur les chantiers) je n’ai pas poursuivi après le BTS. Cepen-dant, c’est un choix personnel. Si l’on veut s’orienter dans une dimension plus intellectuelle, je conseillerai sans hésiter la poursuite d’études. De plus, je n’ai pas trouvé que ce diplôme soit dur à obtenir, avec un travail constant et un intérêt pour son contenu. Il est à la portée de tous.

A l’heure actuelle, je suis chef de filière charpentier bois au sein du Régiment du Service Militaire Adapté de la Mar-tinique, et cela depuis 1 ans. J’ai ainsi le plaisir de former des jeunes à mon métier et leur faire passer le CAP char-pentier Bois avec des épreuves que je conçois moi-même, en accord avec le rectorat de la Martinique. En outre je suis formateur SST et leur Capo-ral Chef, ce qui me permet, en plus du professionnel, de leur apporter une formation sociale et humaine.

Le BTS m’a donc facilité l’accès à l’enseignement car il m’a apporté une connaissance théorique complémen-taire à mon CAP me permettant de mieux appréhender et ainsi mieux expliquer ce que j’enseigne. De plus, je ne pense pas qu’un parcours soit à privilégier pour faire mon métier. Ce

qu’il faut, c’est de la passion et une volonté de transmettre celle-ci.

JÉRÉMY, 26 ANS, ÉBÉNISTE – TAPISSIER D’AMEUBLEMENTAprès un CAP ébénisterie, j’ai poursuivi en Bac Pro ébénisterie. Puis, j’ai suivi une mise à niveau pour faire le DMA, le tout au lycée Vernotte. Le choix de poursuivre par un DMA était de déve-lopper une ouverture d’esprit et aussi d’obtenir un diplôme plus artistique. Pour moi, il apporte une culture pour soi. Suite à cela, j’ai choisi de faire une année en plus et me former en tapisserie d’ameublement afin d’avoir une connaissance complète autour du meuble.

Suite à mes diplômes, j’ai travaillé 2 ans sur des chantiers à l’international dans le domaine du luxe. Puis, j’ai décidé de me mettre à mon compte. J’ai choisi de le faire maintenant car je prenais moins de risques financiers en tant que jeune.

Aujourd’hui, je suis ébéniste – tapissier d’ameublement, je propose donc une approche complète du meuble. De plus, être à son compte dans sa région peut être un avantage au niveau visibilité.

Avant d’envisager de se mettre à son compte, je pense qu’il est important de se préparer à continuer après le CAP afin de se former aussi au niveau de la gestion, par exemple. Mais aussi acquérir une expérience profession-nelle avant. En effet, tous ces facteurs peuvent apporter une certaine sérénité en tant que professionnel avant de se mettre à son compte.

PARCOURS ET TÉMOIGNAGES DE JEUNES TRAVAILLANT DANS LE DOMAINE DU BOIS

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TÉMOIGNAGES

RÉMI, 21 ANS, EN ÉCOLE D’INGÉNIEURJ'ai obtenu un baccalauréat scienti-fique avec option sciences de l'ingé-nieur en 2014 puis un BTS Systèmes Constructifs Bois et Habitat (SCBH) en 2016 au lycée du Bois de Mouchard. Je suis actuellement en deuxième année d'école d'ingénieur par alternance à l'ECAM, à Lyon, toujours dans le do-maine de la construction bois. En effet, le domaine de la construction m'a tou-jours passionné depuis mon plus jeune âge et s'orienter dans la filière du génie civil était pour moi une évidence.

La raison de cette poursuite, en école d’ingénieur, est de continuer à déve-lopper mes connaissances sur le bois mais également sur d'autres domaines faisant partie du cursus comme l'élec-tronique, la programmation, la ges-tion… Ma volonté est donc de m'ouvrir le maximum de portes sans forcément ne faire que du calcul par la suite, par exemple.

Je suis actuellement en apprentissage dans un bureau d'étude. Mes missions sont donc de dimensionner des struc-tures bois, réaliser des plans et détails techniques, calculer des ponts ther-miques, par exemple, puis étudier la structure et la définir suivant les sou-haits de l'architecte.

Le lycée du bois de Mouchard est très réputé encore aujourd'hui et celui-ci m'a permis de trouver mon entreprise grâce à un réseau interne. Sans lui, je ne serais pas dans cette école aujourd’hui. De plus, sur une promotion de 30 en BTS, quasi tous sont diplômés. Une majorité a poursuivi et 4 sont actuel-lement en Ingénierie. Cela prouve ce que chacun a pu apporter à l'autre. Toutefois, cela demande une grande motivation si l'on souhaite poursuivre en Ingénierie.

VALENTIN, 21 ANS, EN ÉCOLE D’INGÉNIEURAprès le bac, je me suis orienté dans le domaine du bois car je voulais plus de "concret". De plus, le bois est un secteur d’avenir et dynamique, car éco-logique et plein de défis techniques. A la fin du BTS, j’avais envie d’aller plus loin, de poursuivre afin d’approfondir mes connaissance.

J’ai déposé un dossier pour la classe préparatoire Adaptation technicien supérieur (ATS), où j’ai été accepté. J’ai fait le choix d’intégrer cette classe préparatoire, afin de me remettre à niveau dans les matières générales, indispensables pour l’école d’ingénieur. La spé ATS est une classe prépara-toire pour les bac +2 (BTS et DUT) qui souhaitent continuer dans les études d’ingénieurs. Cela signifie beaucoup de travail et peu de sommeil. En spé ATS, personne ne vient de la même forma-tion et personne ne vise les mêmes écoles, l’objectif est le même pour tous, rentrer en école d’ingénieur. L’entraide et la solidarité sont donc la force de cette classe.

Aujourd’hui je suis ingénieur-étu-diant à l’E.N.S.T.I.B. Dans cette école d’ingénieur spécialisée dans le bois, nous sommes formés pour répondre aux enjeux actuels et futurs du sec-teur du bois. De la pousse de l’arbre, la construction, l’automatisation des lignes de productions au raffinage du bois, tous les domaines du bois sont enseignés. De plus, le domaine de l’industrie et de la construction bois recrute énormément. Nous avons fait trois visites d’entreprises, les trois nous ont proposé des postes.

YANNICK, 25 ANS, INGÉNIEUR TECHNICO COMMERCIALAprès un CAP ébénisterie, je suis passé par une passerelle pour aller en BAC Sciences et Technologies de l’Indus-trie (STI) option bois. Puis, j’ai effectué un BTS en construction de bois, et ce, en apprentissage au lycée du Bois à Mouchard. Ensuite, j’ai continué ma formation en école d’ingénieur, l’Ecole Supérieur du Bois (ESB) de Nantes, et ce, toujours en apprentissage. J’ai aussi choisi de passer un Certificat of Advanced Studies (CAS) à Vienne en spécialisation construction de bois et calcul. C’était un choix de cumuler toutes ces études car j’aime ça et que cela permet une ouverture d’esprit. De plus, j’ai trouvé que c’était très important d’être en apprentissage si cela est possible. En effet, cela est très enrichissant au niveau de la formation mais aussi sur le plan relationnel. Etre en apprentissage permet de créer un réseau, ce qui est un avantage dans ce métier.

Aujourd’hui, je suis ingénieur technico-commercial dans l’entreprise SIMO-NIN qui a construit le pavillon français pour l’exposition universelle de Milan. Ce travail me plaît énormément et je peux mettre à profit certains atouts comme parler couramment anglais et allemand. Je travaille donc dans le commerce international.

C’est l’apprentissage qui m’a permis d’avoir cette opportunité d’emploi et il faut savoir que les BTS et les écoles d’in-génieur dans ce domaine obtiennent 100 % d’insertion professionnelle. De plus, la région est porteuse, il y a donc vraiment des emplois à la clé.

MICKAËL, 22 ANS,MENUISIERJ’ai obtenu un baccalauréat profes-sionnel technicien menuisier-agen-ceur en 2013 au lycée Les Marcs d’Or à Dijon. Je n’ai pas trouvé le BAC Pro difficile car on est plutôt bien encadré et si on est motivé, on peut vraiment bien progresser. Cependant, je pense qu’il faudrait instaurer plus de stages en entreprise. De plus, il me semble ©Virginie klecka Nicolas/Onisep


TÉMOIGNAGES

important de continuer les études et d’acquérir une expérience profession-nelle en entreprise si on souhaite se mettre à son compte.

Après mon Bac, j’ai souhaité travailler tout de suite. Je me suis donc inscrit en agence d’intérim. Deux jours après mon inscription, on m’a proposé deux offres différentes d’entreprises de la région. Ces deux entreprises me proposaient un CDI à la fin de la période d’intérim.

Aujourd’hui, je suis menuisier, fabri-cant-poseur en CDI dans une entreprise qui propose des aménagements, stan-dards ou sur mesure, de menuiserie pour des véhicules utilitaires.

PIERRE, 21 ANS,TECHNICIEN MÉTHODE ET INSCRIT EN BTS ASSISTANT DE GESTIONEn sortie de 3ème, j’ai effectué un bac-calauréat professionnel Technicien de fabrication bois et matériaux associés (TFBMA) puis un BTS Développement et réalisation bois (DRB) au lycée du bois de Mouchard. En effet, après de nombreuses questions sur mon orien-tation après le collège, j’ai décidé de faire des études dans le bois. J’étais pressé d’avoir des cours sur des ma-tières professionnelles tout en voulant poursuivre jusqu’à l’école d’ingénieur. Même si ce n’est pas le chemin le plus emprunté, j’ai donc choisi de faire un BAC Pro puis de poursuivre en BTS.

C’est la réputation du lycée de Mou-chard qui m’a donné envie de faire mes études dans cet établissement.

Après mon BTS, j’ai trouvé un emploi de technicien méthodes dans une usine de 200 salariés. Principalement, je tra-vaille à l’amélioration des postes de travail et à l’organisation et l’extension de l’atelier. Je participe aussi à la mise en place et au suivi de mes projets. C’est un poste auquel je n’avais pas pensé durant mes études mais qui permet de toucher à un domaine bien plus vaste que la seule menuiserie. C’est grâce à mes stages (de Bac puis de BTS) que j’ai connu mon entreprise actuelle et qu’ils m’ont proposé un travail dès ma sortie de BTS. Les connaissances et compétences acquises durant cette formation sont indispensables pour le poste que j’occupe.

Aujourd’hui, j’ai choisi de continuer vers un second BTS car malgré mon insertion professionnelle, je n’ai pas perdu l’envie d’apprendre davantage. Aussi, j’ai cherché des études compa-tibles avec une vie de salarié. Le BTS Assistant de Gestion (PME-PMI), par correspondance avec le CNED, répon-dait à cela. Cette formation me permet d’enrichir mes connaissances sur la gestion et l’administration d’entreprise mais aussi de mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise où je travaille et d'envisager de m’installer à mon compte. Cependant, l’année pro-chaine, je souhaite m’inscrire en école d’ingénieur par apprentissage.

Directeur de la publication : Michel QuéréDirecteur délégué : Maurice Dvorsak

Rédactrice en chef : Nolwenn MathieuRédactrices : Emmanuelle Robbe, Julie Labbé

Maquette et mise en page : Louis SutterPhoto de couverture : Pavillon France - Exposition Universelle Milan 2015 - ©SimoninImpression : Imprimerie du Rectorat de Besançon

Nombre d'exemplaires : 260Dépot légal : novembre 2017

©Philippe Graffion/Onisep