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La confiserie pharmaceutique

Bonbons au chocolat fabriqués par Joubert et Sibassié, Pharmaciens à Nantes

André FROGERAIS [email protected]

vendredi 30 décembre 2016

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La confiserie pharmaceutique

1. Les pâtes

2. Tablettes ou pastilles

2.1- les tablettes

2.2- les pastilles comprimées

3. Les Sucres cuits

4. Les confitures

5. Les gommes à mâcher

6. Le chocolat

7. Les cachous

Atelier de fabrication des confiseries, Laboratoires Adrian (Courbevoie, 1910)

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Le sucre et le miel ont toujours tenu une place importante dans la préparation des médicaments, ils sont utilisés comme excipient, édulcorant et conservateur. Les apothicaires les utilisent pour fabriquer les conserves, les électuaires solides, les troschiques, les confitures (condit ou confit) les nougats médicamenteux, les tablettes… (1)

La confiserie pharmaceutique comprend les formes suivantes : tablette, pâte, sucre cuit, confiture, gomme, chocolat et cachou consommés à des fins thérapeutiques(2).

Elles ont un rôle un rôle thérapeutique, on les utilise dans les affections bucco et rhino pharyngée, comme pansement gastrique, revitalisant, laxatif… et de nombreux avantages :

- elles imprègnent les muqueuses et permettent une action locale

- l’absorption est rapide, l’usage de la gomme permet d’en étaler l’action

- le goût est agréable ce qui en facilite l’utilisation et les font apprécier par les enfants

- elles sont faciles à utiliser

Les éléments de base sont le sucre semoule ou le sucre glace, le sirop de glucose à 45°B (le glucose cristal), la gomme arabique, les parfums et les colorants. Les principes actifs doivent avoir un goût agréable ou être facile à masquer. Les méthodes de production sont celles de l’industrie alimentaire dont on utilise les machines. Elles sont construites en France par Kustner, Ratti, Savy Jeanjean.

La plupart des droguistes fabriquent des confiseries comme, Adrian, Darrasse, Goy et la Pharmacie Centrale de France qui dispose d’un atelier pour transformer les fèves de cacao.

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1. Les pâtes

Elles sont communément dénommées boules de gomme.

Le principe de la fabrication est la suivante :

- des coffrets en bois sont remplis d’amidon de maïs,

- des poinçons vont mouler des empreintes où est coulée la solution gommeuse à la température de 50°C.

- les coffrets sont placés en étuve,

- après séchage les pâtes sont brossées et saupoudrées de sucre, cette opération est dénommée  « candissage » (page16).

Les machines sont utilisées séparément ou elles sont liées les unes aux autres pour constituer une installation monobloc qui réalise toutes les opérations (4).

Machine à vider, remplir et lisser les coffrets Machine à imprimer dans l’amidon Kustner

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Albert Goris en donne la définition suivante : ce sont des saccharolés de consistance semi-molle n’adhérant pas aux doigts. Elles sont essentiellement composées de sucre et de gomme arabique, la solution de ces deux substances dans l’eau est évaporée après addition des principes actifs dans une « bassine batteuse » chauffée à la vapeur (3).

Batteuse Ratti

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Machine à couler Kustner Machine à candiser Ratti

Avec l’installation monobloc, la cinématique est la suivante :

- les coffrets sortant du séchoir sont placés en piles sur un distributeur (A) qui les dépose un par un sur deux chaines (B),

- ils sont renversés, les pâtes tombent sur deux tamis vibrants qui vont les séparer de l’amidon et des déchets,

- elles passent ensuite entre deux grandes brosses mobiles où passe l’air provenant d’un ventilateur et sont recueillis dans un container.

Installation automatique Kustner

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- les coffrets vides arrivent dans un transporteur (C) et sont de nouveau remplis d’amidon (D), l’excès est éliminé (E), ils sont brossés (F) pour être nettoyés

- des poinçons emboutissent l’amidon pour former des moules, c’est l’opération d’impression(G).

- les coffrets finissent par atteindre la machine à couler (H), les différentes rangées d’alvéoles sont remplies successivement.

- les coffrets sont transportés au séchoir à l’aide d’un chariot.

Les pastilles Valda (5), Salmon, Euphon, Baudry, Pectosan… sont des gommes.

Atelier de fabrication des Pâtes, Laboratoire Cooper Melun (1930)

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Laboratoires Dausse – Ivry-Sur-Seine ()

Broyeuse –mélangeuse de pâtes Atelier de coulage des pâtes

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2. Les Tablettes ou Pastilles

2-1- les tablettes découpées :

Elles sont constituées de sucre et de mucilage, elles sont le plus souvent désignées sous le nom de pastille. Le mélange et le mouillage de la masse sont réalisés à l’aide d’un mélangeur à melon. Il est constitué d’une cuve recouverte de cuivre qui tourne en sens horaire, à l’intérieur un melon tourne en sens contraire, le mouvement planétaire obtenu permet un mélange progressif qui n’entraine pas d’élévation de température du sucre (6).

Mélangeur à melon Ratti Pastilleuse à main Savy Jeanjean

Les premières pastilleuses mécaniques fonctionnent manuellement : la masse est aplatie pour former une plaque d’épaisseur constante à l’aide d’un rouleau ou mécaniquement avec un laminoir, puis découpée sur la pastilleuse.

Les machines automatiques fonctionnent de la façon suivante :

- la masse est saisie par une série de rouleaux compresseurs afin de former une plaque à la largeur et l’épaisseur désirée,

- elle arrive sur une toile qui tourne sans fin au dessous d’une trémie qui la saupoudre d’amidon afin de lui éviter d’adhérer.

- elle passe ensuite entre deux rangées de timbres situés l’un au dessus de l’autre. Les timbres supérieurs s’abaissent, compriment la poudre et découpent la tablette, la compression est assurée par des ressorts, les timbres inférieurs déposent les tablettes sur le tapis. Les timbres sont de formes variés et interchangeables.

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La production des machines est faible, le rendement horaire est d’environ 30 kg. Elles produisent beaucoup de poussières, l’obligation de sécher les pastilles une nuit en étuve est un frein à la productivité, afin de l’améliorer les galénistes vont progressivement adopter une nouvelle technologie qui va s’imposer : la compression.

Pastilleuse Ratti

Les spécialités les plus connus sont les Pastilles de Vichy, Géraudel, MBC, les Fructines Vichy qui figurent au Vidal sous la mention : bonbon laxatif.

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2 .2- les pastilles comprimées :

En 1843, le britannique William Brockedon fabrique les premiers comprimés. Ils sont obtenus en comprimant mécaniquement un mélange de poudre sec. Les premiers comprimés sont destinés à être sucés, ce sont des comprimés de chlorate de potassium et de bicarbonate de sodium. Les comprimés vont succéder aux tablettes, bien que moins agréable à sucer à cause de la présence de lubrifiant ils ont de nombreux avantages : un meilleur aspect, une forme régulière qui favorise le conditionnement, le dosage est plus précis, ils permettent d’utiliser des principes actifs sensibles à l’humidité, le coût de production est plus faible car les machines sont plus performantes. En France après la Seconde guerre mondiale, les pastilles sont fabriquées par granulation humide avec de puissantes machines à comprimer.

Presse Stockes DD (Lipha-Lyon) Atelier de fabrication de la Solutricine, lab Roger Bellon (Monts)

Les Pastilles de Vichy sont fabriquées par compression à partir de 1954 ainsi que la Tyrothricine Tétracaîne Lipha, la Lysopaine, la Solutricine, les Pastilles Rennie, les Fructines Vichy.

La fabrication industrielle des pastilles a été traitée dans une précédente publication (7).

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3. Les Sucres cuits 

Ils sont obtenus à partir d’une solution de sucre et de glucose à 145°C dit au grand cassé. Elle est étendue sur une table réfrigérée aux environs de 110°C, les principes actifs et les parfums sont incorporés. Elle est passée entre deux cylindres creusés d’alvéoles et en prend la forme. Les intérieurs obtenus (bonbon ou sucette) sont séparés après refroidissement par de légères secousses.

Bati pour cylindres gravés Ratti Machine à sucettes Kustner avec alimentation des batons

Les pastilles Pulmoll , les bonbons Goménol sont des sucres cuits ainsi que les pastilles Drill et Strepsil. Le laboratoire Plé fabrique des sucettes au Calcium.

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4. Les confitures :

Les confitures sont fabriquées par les apothicaires depuis le XIII° siècle, elles sont obtenues par cuisson de fruits dans du sucre. Elles sont utilisées au XX° siècle avec des principes actifs laxatifs : la Tamarine des Laboratoires Furt (1945), la Prunelline des Laboratoires Bost en 1948 qui est cédée aux laboratoires Sauba.

Bassine Ratti

5. Les gommes à mâcher 

Les chewing gums ont été inventé aux Etats-Unis en 1872 par Thomas Adam, William Wrigley va les produire industriellement. Ils sont introduits en France pendant la Première guerre mondiale par les soldats américains.

Ils sont fabriqués à partir de gomme, elle est transformée dans un malaxeur en pâte, les principes actifs et les arômes y sont introduits. Elle est homogénéisée et transformée par une extrudeuse en un boudin qui est laminé en plaques, elles sont découpées en tablette. Les tablettes sont soient enveloppées dans un emballage en feuille d’aluminium soit dragéifiées.

En 1956 le laboratoire Sarbach de Chatillon-Sur-Chalaronne (Ain) fabrique des gommes à mâcher de Tyrothricine, elles ont remboursées par la Sécurité Sociale, la formule appartient au laboratoire lyonnais Buatois.

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Dans les années soixante dix des chewing gums sont vendus en pharmacie pour l’hygiène dentaire le Pantafrice Sarbach et le Fluogum des laboratoires Goupil quil possède une AMM. Il est fabriqué par l’entreprise May de Montreuil (Seine Saint Denis) sous la responsabilité d’un pharmacien.

La forme chewing gum est très utilisée pour la fabrication des substituts nicotiniques.

6. Le Chocolat

C’est à la fois un excipient et une forme pharmaceutique ancienne, 4 formules de chocolats médicamenteux sont inscrites au Codex de 1837, de nombreuses formules destinées aux enfants de chocolats purgatifs et vermifuges figurent au Dorvault. Les chocolats sont inscrits à la Pharmacopée jusqu’en 1908.

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Pour les fabriquer on ramollit le chocolat dans un mélangeur et on y incorpore les principes actifs, la masse est ensuite coulée dans des moules légèrement chauffés. On imprime aux moules au moyen d’un appareil baptisé « tapoteuse ou trépigneuse » des secousses afin de maintenir une masse homogène. On obtient des tablettes ou croquettes dont le poids selon les moules est de 10, 125 ou 250 grammes (8).

Au Vidal de 1914 figure le chocolat Midy au kalium et en 1923 les tablettes de chocolat de Tricalcine des laboratoires Scientia (9).

Tapoteuse Savy Jeanjean

Les chocolats médicamenteux vont progressivement disparaître, ils sont remplacés dans les officines par les chocolats alimentaires pour le régime comme le Chocolat Dardenne ou additionnés de vitamines pour le petit déjeuner des enfants.

La chocolaterie de la Pharmacie Centrale de France (Paris-1930)

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La poudre de chocolat est utilisée comme excipient pour la fabrication :

- de granulé ou poudre orale à usage pédiatrique : l’Auréomycine Spécia, l’Adécal ( Veyron), la Cérébro-Stimuline ( Ducatte),

- de comprimé : le vermifuge au chocolat Lafran, l’homogénule Alvityl des laboratoires Latéma (1959) ,

- de bonbon : les vermifuges Lucas et RABI. Au Vidal de 1914 sont inscrits les bonbons chocolatés à l’huile d’amande Duret et Raby , le laxatif Tamar Induim Grillon , les bonbons aux pruneaux d’Agen la Prunine Sentini des laboratoires Domergue

- de soluté huileux : l’Amunine Vit A et l’Irrasterine Vit D Byla

7. Les cachous

La poudre de cachou est constituée d’extraits végétaux obtenus à partir de différentes espèces comme l’acacia et le palmier. Grâce aux tanins qu’elle renferme c’est à la fois un tonique et un astringent. Les différents constituants sont mélangés et forment une pâte qui est aplatie au rouleau pour former une galette de 50 centimètres d’épaisseur, elle est séchée puis débitée en petit fragments (10). La formule des cachets de Pegu est inscrite au Codex jusqu’en 1937, le Dorvault décrit les cachous de Bengale et de Bombay.

En 1880 Léon Lajaunie, pharmacien 5 avenue d’Alsace Lorraine à Toulouse s’est inspiré de la formule des cachous de Bologne qui sont constitués d’un mélange de poudre de cachou à base d’Araca Catachi (Palmier), d’extrait de réglisse, de gomme et d’essence. Lajaunie les personnalise en les colorant avec du noir animal. C’est à la fois un médicament et une friandise. Ils sont vendus en pharmacie jusqu’en 1904 puis distribués dans les bureaux de tabac. L’entreprise est achetée en 1989 par le groupe pharmaceutique Pierre Fabre qui après avoir redynamisé les ventes les revend en 1993 à Warner Lambert également propriétaire des Pastilles de Vichy. Ils font actuellement parti du groupe Kraft Foods (11).

Coupeuse de cachous Kustner (1910)

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Les pectoids sont fabriqués selon la même technique, la poudre de cachou est remplacée par de la poudre de réglisse. Les Blackoîds du Docteur Mer à l’extrait de réglisse sont toujours fabriqués par le laboratoire SERP (Monaco).

Les tablettes, gommes et sucres cuits doivent être conservés à l’abri de l’humidité, et protégés par des opérations supplémentaires :

- le givrage : il consiste à verser du sirop chaud sur les articles à l’intérieur d’une turbine

- la vitrification : elle est réalisée sur les sucres cuits dans une turbine en versant du sirop de sucre puis une solution de cire.

- la candisation : elle consiste à saupoudrer les articles de sucre semoule

Le laboratoire Pimélia, 15 rue Michelet à Montreuil-sous-Bois (Seine saint Denis) est spécialisé dans la fabrication à façon de pastilles, gommes, sucres cuits, pattes pectorales et dragées.

Des nougats et des caramels vitaminés ont également été fabriqués. La confiserie pharmaceutique demeure, de nombreuses spécialités sont dorénavant commercialisées comme des produits diététiques. La fabrication de pastilles coulées pour les affections bucco pharyngées est en plein développement.  De nouvelles applications thérapeutiques se sont développées comme les gomme à mâcher pour le sevrage tabagique. L’Efantora des laboratoires Téva est un dérivé morphinique inscrit comme stupéfiant, il est présenté sous forme de comprimé gingival monté sur un bâtonnet, il doit être utilisé à la manière d’une sucette.

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Bibliographie :

1. Olivier Lafont, Dictionnaire d’histoire de la pharmacie, Pharmathémes, 2003,121- 123, 165, 415

2. M.A.Thuret, Quelques aspects actuels de la confiserie pharmaceutique, Journées Pharmaceutiques Françaises 1952, SEPES, 1952, 63-77

3. Albert Goris, Les Pâtes, Pharmacie Galénique, Tome II, Masson 1949, 1057-1067

4. Jacques Salmon, La Gomme arabique dans la Confiserie Pharmaceutique, Thèse de Doctorat Pharmaceutique Universitaire, 1931, 15-66

5. Alexandre Blondeau, Les pastilles Valda, Histoire des laboratoires pharmaceutiques en France et de leur médicament, Le Cherche Midi 1998, Vol 3, 143-151

6. Albert Goris, Pastilles et Tablettes, Pharmacie Galénique, Tome II, Masson 1949, 1835-1846

7. André Frogerais, La fabrication industrielle des pastilles ou tablettes pharmaceutiques, disponible sur Internet

8. Albert Goris, Le chocolat, Pharmacie Galénique, Tome II, Masson 1949, 1801

9. Cécile Raynal, Thierry Lefebvre, Les Laboratoires des Produits Scientia et les eaux minérales de Pougues et de Carabana, Revue d’Histoire de la Pharmacie, LIX, n°371, 2011, 337-350

10. E.Soubeiran, Cachou, Traité de Pharmacie, 1875 , tome1, 800-804

11. Alexandre Blondeau, Le cachou Lajaunie, Histoire des laboratoires pharmaceutiques en France et de leur médicament, Le Cherche Midi 1998, Vol 3, 111-115

Atelier de fabrication des pates, Pharmacie Centrale de France (Paris-1930)

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Dans les années vingt, le constructeur Edmond Frogerais met à disposition de ses clients des formulaires, nous reproduisons la recette des gommes. Ce document a été écrit dans un cahier d’écolier, à la plume sergent major, par un préparateur en pharmacie retraité des Etablissements Darrasse, M.Marchais qui assistait les clients lors de la mise en route des machines Frogerais.

Formule pour pâtes de gommes au Candi pour 100 kg

Gomme arabique entière … 50 kg

Sucre cristallisé … 40 kg

Sirop de glucose … 10 kg

Essence d’Eucalyptus … 1 gramme au kilo environ

Menthol … 1 gramme au kilo environ

Eau … 55 kg

Mode de préparation :

Faire dissoudre dans une marmite en cuivre chauffée à la vapeur la gomme arabique dans la quantité d’eau. La gomme dissoute, ajouter le sucre, remuer le tout ensemble. Après dissolution complète laisser reposer à chaud en évitant l’ébullition pendant une heure, passer ensuite la solution dans une seconde marmite sur un tamis n°40 qui retient toutes les impuretés de la gomme. Laisser reposer ensuite 2 heures cette deuxième opération. Ne mettre les essences aromatiques qu’au moment de couler la pâte dans l’amidon. Donc mettre les essences dans la solution, bien mélanger à la spatule et couler dans l’amidon à une température de 70° environ.

Mode de coulée des gommes :

Les gommes sont coulées soit à la main soit à la machine pour les grosses quantités ou grands débits, la machine est plus avantageuse pour un débit de 200 kg par mois, le coulage à la main peut suffire.

Les plateaux d’amidon doivent être tous imprimés avant le coulage. Pour le coulage à la main, il faut un poêlon à 7 becs pour couler en deux fois 14 rangées de gommes par plateau. Longueur de plateau 80 centimètres, largeur 35 centimètres. Ces gommes doivent sécher dans des étuves jusqu'à ce quelles soient suffisamment dures pour être mises au Condi.

Opération du candi :

Les gommes doivent être débarrassées de l’amidon par tamisage soit à la main soit à la machine, éliminer le plus possible l’amidon qui reste attaché aux gommes. Faire un sirop de sucre à 33 degrés à chaud, mettre les gommes dans les plateaux métalliques de 5 centimètres d’épaisseur et remplir de ce sirop quant il est froid, faire l’opération le soir pour les égoutter le lendemain matin.

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Disponible sur SLIDESHARE :

Catalogue Frogerais 1920

Les premières machines pour la production des produits pharmaceutiques en France Histoire des comprimés pharmaceutiques en France, des origines au début du XX siècle William Brockedon , BiographieLa fabrication industrielle des pilules

Pierre Broch (1909-1985) et la pénicilline

Henri Wierzbinski : le pionnier français des machines de conditionnement

Histoire de la fabrication des saccharures granulés

L’Aspirine en France : un affrontement franco-allemand

Les façonniers pharmaceutiques : la première génération (1920-1970)

A.Savy Jeanjean , constructeurs de machines pour les industries alimentaires, pharmaceutiques et chimiques

Les comprimés enrobés à sec / Dry Coating

Les comprimés multi-couches / Three layer tables

Les comprimés effervescents

Les comprimés disparus : les triturés et les comprimés hypodermiques

La fabrication industrielle des comprimés en France : 1°partie, des origines à 1945

La fabrication industrielle des cachets pharmaceutiques

Histoire de la dragéification et du pelliculage pharmaceutique

La confiserie pharmaceutique

Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule n°1 , dispositifs manuels et machines semi automatiques

Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule 2, machines à comprimer alternative La fabrication industrielle des capsules mollesLa fabrication industrielle des gélulesLes origines de la fabrication des antibiotiques en France

La fabrication industrielle des pastilles ou tablettes pharmaceutiques

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Présentoir de bonbons de Goménol

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