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N°80 - MAI 2016 - GRATUIT

L’ ACROPOLE DE LUGDUNUM

LES ROMAINS À FOURVIÈRE

La Ficelle Mai 2016 / Page 3

Directrice de la publication Julie Bordet-Richard (06 14 03 75 34)

Rédaction : Julie Bordet-Richard (09 53 16 34 19)Josette Bordet (04 78 28 16 58)

Publicité Daba GeninResponsable publicité(06 51 30 00 71)[email protected] Ficelle. 94 bd de la Croix-Rousse69001 Lyon Tél. 04 78 28 16 [email protected]

Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires

Distribution : Société Goliath, Lyon 1er

La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social :94 boulevard de la Croix-Rousse69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et desites InternetGérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914

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Edito

N°80 - MAi 2016

Sommaire

La ficelle se bambaneL’ acropole deLugdunum :les romains à Fourvière

La ficelle démêleCaligula : unempereur fouà Lugdunum

En imagesLyon d’autrefois

Les rendez-vous de La ficelleL’agenda de mai

Les lieux où trouver La ficelle

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La Ficelle Mai 2016 / Page 4

La Ficelle se bambane

En 43 av JC, un petit groupe de vétérans de l’armée romaine reçoit “gratuitementdes terres confisquées aux Gaulois, afin de contribuer par leur installation à créer

un foyer de romanisation”.

L’ ACROPOLE DE LUGDUNUM

LES ROMAINS À FOURVIÈRE

Une situation stratégique Située au carrefour entre les provinces de laGaule nouvellement conquise, la colonie ro-maine fondée par Munatius Plancus, joue lerôle de « contrôleur ». Sa position géogra-phique facilite les communications entre lesrégions (et les éventuels transports de troupes)en vue d’une unification des territoiresconquis. « Au confluent des voies navigablesdu Rhône et de la Saône » la colline de Four-vière domine les installations gauloises de Vaise,et de Condate au pied de la Croix-Rousse.Fonder une colonie relève d’un ensemble degestes qui vont relier les individus dans un

même espace. Tout d’abord, au jour de la nais-sance, le fondateur se place au centre de la fu-ture colonie, face à l’est, et avec un instrumentqui vise le soleil au moment de son appari-tion, il détermine l’orient de ce jour. De cepoint, un axe est tracé d’est en ouest : c’est larue principale. Un deuxième axe, perpendi-culaire, dessine la deuxième rue importantedu nord au sud. À leur intersection on placele forum « situé au centre du mouvement ap-parent du soleil dans le ciel, donc symbolique-ment dans l’axe de rotation du monde », au-tour duquel va s’articuler la ville. Sur le mo-dèle de Rome, Lugdunum est fondée.

Très vite le réseau des routes impériales est éta-bli par Agrippa. Il s’appuie en partie sur despistes celtiques qui utilisent les reliefs des dé-filés, combes ou abords des cours d’eau. Qua-tre voies en étoile partent de Lugdunum :l’Aquitaine (rue Radisson), la voie du Rhin (parallèle à la montée saint Barthélémy, elle tra-verse la Saône et emprunte la montée des Car-mélites), la voie de l’Océan ( le long dePierre-Size et Vaise) , la Narbonnaise ( direc-tion de Vienne et Marseille). Les importantesroutes fluviales déjà utilisées par les Gauloisconnaissent, elles aussi, des aménagements.Le Rhône et la Saône sont endigués, le

Sur les gradins du théâtre d’Auguste, Lugdunum se raconte.

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confluent et les iles consolidés et des ports sontaménagés. Dans la nouvelle ville, les colons affluent, lesbâtiments se multiplient, le pouvoir s’installe« y frappe monnaie d’or et d’argent » : Gou-verneurs, sénateurs et hauts fonctionnaires im-périaux sont nommés par Rome. Ces dernierssont chargés de percevoir les impôts, gérer lesmines de fer et recruter les gladiateurs, tan-dis que les Gaulois qui on fait allégeance aupouvoir impérial, se voient accorder la gestionde la cité. « Les hommes libres les plus fortu-nés forment une sorte de conseil équivalentdu Sénat de Rome ». Exactions, confiscationset esclavage étant le lot des vaincus, ceux-ci sevoient contraints d’adhérer aux grandes va-leurs de Rome, qui, reconnaissante, accordeà ses « enfants » (nés à Lyon de parents ci-toyens), la citoyenneté locale avec le droit departiciper à la vie administrative. Une culturecommune s’installe : adoption de la languelatine, des vêtements et du mobilier, pénétra-tion de la religion romaine, usage de la mon-naie et du système métrique, acceptation dudroit romain……. La « romanisation » est enmarche ( ?) Lugdunum, qui est bâtie sur le modèle deRome (aux frais des trois provinces), appar-tient aux romains. Plusieurs empereurs y sé-journent ou naissent, chacun apportant sa

contribution au développement de la capitaledes Gaules. Auguste et Agrippa, beau-père et gendre, en-treprennent des travaux gigantesques pourfaire du camp militaire une très grande cité. Pour asseoir son pouvoir, Auguste, premierempereur séjournant à Lugdunum en 15 avJC, décide la création d’un sanctuaire dédiéau culte impérial sur les pentes de la Croix-Rousse. Une fois par an, les représentants des60 cités des trois provinces gauloises, la Lyon-naise, la Belgique l’Aquitaine (regroupées parAuguste) s’y réunissent pour célébrer leur at-tachement à Rome et leur fidélité à l’empe-reur. Auguste fait aussi construire, sur la col-line de Fourvière, un théâtre convenant à sonstatut d’empereur. Les énormes masses depierres sont remontées par bateaux sur leRhône depuis les carrières du sud de laFrance. « Ainsi le théâtre fut-il apporté parmorceaux, comme un jeu de construction, de-

puis les colossales carrières de Glanum oùétaient taillés, non seulement les blocs eux-mêmes, mais aussi toutes les moulurations ».On peut imaginer la difficulté et le coût dutransport fait à la remontée du fleuve. L’édi-fice prend appui sur des voûtes qui suppor-tent les gradins d’une capacité d’environ10 000 spectateurs. Mur de scène, espla-nade, galerie extérieure forment un ensem-ble monumental. La reconstitution du méca-nisme du rideau de scène est à voir au mu-sée.Pendant le IIe siècle la prospérité règne à Lyon.Située au carrefour des voies terrestres et flu-viales, la ville est aussi devenue capitale éco-nomique de la Gaule. Les corporations desNautes (bateliers) contrôlent l’importantequantité de marchandises qui empruntent cetaxe reliant la Méditerranée aux pays duNord, et possèdent « toute une flottille - voya-geurs et marchandises- utilisant une nom-breuse main-d’œuvre d’affranchis et d’es-claves ».Octrois et taxes enrichissent la ville quiaugmente sa population et multiplie son bâti.De la colline de Fourvière jusqu’à la Presqu’ile,des maisons luxueuses sont construites affi-chant la richesse de leur propriétaire. Sur leplateau, tout un quartier s’est créé autour d’unimmense bâtiment qui domine la ville (versla tour métallique). Son imposante terrasse

Auguste fait construire, surla colline de Fourvière, unthéâtre convenant à son

statut d’empereur.

Colonnes du mur de scène surfond de musée gallo-romain

Vestiges de l’aqueduc du Gier- appareilréticulé associé aux briques

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La Ficelle se bambane

entourée d’une colonnade, les nombreusespièces et leurs bains chauffés, montrent un bâ-timent aux allures de palais digne d’un Gou-verneur.

Embellissement de la ville hauteAu sommet de la colline de Fourvière, la cité,en véritable acropole, se pare d’édifices à lamanière de Rome. On y trouve des bâtimentsadministratifs groupés autour du forum, ainsique des temples dédiés aux dieux protecteurs,situés à plusieurs endroits. Très près duthéâtre d’Auguste, se construit l’Odéon. Ré-servé aux représentations musicales ou dé-clamations, il peut accueillir 3000 per-sonnes. Au-dessus, se dresse un imposant édi-fice public (longtemps considéré comme letemple de Cybèle). Plus loin, au-delà de la ruedes Farges, des grands thermes sont à la dis-position des habitants. Comme dans touteville romaine, un cirque, non encore localisé,est probablement construit aux abords de laville haute. Des boutiques, des ateliers et denombreuses villas en terrasses avec jardins etfontaines, occupent tout le plateau. Pour ali-menter la ville en eau, un ensemble de qua-tre aqueducs est mis en place. Ils viennent desmonts alentour et fournissent l’eau qui va ali-menter les fontaines et les thermes. Le sys-tème utilise la pesanteur comme moteur detransport et implique un canal au tracéadapté aux irrégularités du terrain. Le main-tien d’une pente régulière a nécessité laconstruction de ponts, de murs et d’arches,l’établissement de siphons, le creusement detunnels sur des kilomètres en amont depuisle captage de la source. Un vrai travail de ro-mains ! Le plus monumental d’entre eux,l’aqueduc du Gier est encore visible à denombreux endroits de son parcours. On peutapercevoir l’un de ses vestiges imbriquédans les maisons de la partie ouest de la rue

Radisson (arases en briques, parement réti-culé*).La population de Lugdunum, pendant ce siè-cle de prospérité et de paix, a considérablementaugmenté pour atteindre environ 80 000 ha-bitants. Les empereurs marquent la ville deleurs empreintes personnelles. Le séjour de Ca-ligula à Lyon laisse des souvenirs de festivitéset de cruauté. Des festins et des joutes oratoiresaux « gages » féroces, ainsi que l’assassinat dePtolémée de Maurétanie (petit-fils de Cléo-pâtre et Marc Antoine) dans l’amphithéâtredes Trois Gaules, témoignent de son passage.Claude, né dans la ville, reste célèbre par le dis-cours qu’il prononce en faveur de l’entrée desGaulois au Sénat, transcrit sur la Table Clau-dienne (exposée au musée).On attribue à Hadrien, l’empereur humanisteet grand voyageur, la construction de l’aque-duc du Gier (controversé).Au milieu du 2e siècle les premiers chrétiensviennent d’Orient. Certains font fortune,accèdent à la qualité de citoyen. Tous tiennentleur culte secret et refusent de prendre part auxfêtes officielles et d’adorer les dieux. D’abordexclus du forum et des bains publics, puis mal-traités par la foule, ils sont persécutés et misà mort (spectacles donnés à la foule dans l’am-phithéâtre des Trois Gaules en 177). Aprèsl’assassinat de Commode(192) puis l’autoritéexcessive de Septime Sévère, les combats derues, les pillages, les massacres et les incendies,suivis par des exécutions et confiscations desbiens, affaiblissent l’économie de la ville quine se développe plus. Le climat est à l’insta-bilité. La vie des empereurs est courte, les fonc-tionnaires sont de moins en moins zélés, lepouvoir vacille et les frontières fragilisées fa-vorisent les incursions barbares. La réorgani-sation de l’Empire romain au 3e siècle fait per-dre son statut de capitale des Gaules à la citéromaine qui abandonne le site de Fourvière.

La population se replie au pied de la collinesur les berges de la Saône et dans l’ile de Ca-nabé (presqu’ile). Le 4 septembre 476, l’abdi-cation de l’empereur Romulus Augustulemet fin à l’empire romain d’occident et à laLugdunum romaine.

Le site archéologique « Tous les hommes ont un secret attrait pourles ruines. Ce sentiment tient à la fragilité denotre nature, à une conformité secrète entreces monuments détruits et la rapidité de no-tre existence. » (Chateaubriand-le génie duchristianisme)Dès l’arrivée sur le site antique de Fourvière,le théâtre d’Auguste s’impose. En position do-minante, tourné vers l’est et bien adossé à lacolline, il a gardé toute sa majesté. En haut desmarches du vieil édifice, la contemplation desvestiges invite à la méditation. Symbole dutemps qui passe, vanité humaine ou tout sim-plement vision esthétique, les ruines suscitentl’imagination. Du vaste hémicycle, on plongesur la scène qui, encore aujourd’hui, reçoit lesspectacles des « Nuits de Fourvière ». La ré-cupération des pierres aux époques posté-rieures explique l’état arasé du mur de scène(On retrouve des pierres taillées, issues du théâ-tre d’Auguste, sur la partie basse de la cathé-drale Saint-Jean). Seuls des fragments de co-lonnes replacées dans son espace permettentde le visualiser. Elles présentent des décora-tions végétales finement sculptées. En empruntant la large voie dallée, nous des-cendons lentement vers l’odéon tout en lon-geant les anciennes boutiques et plusieurs mo-numents, villa, temple ou édifice public. Le pe-tit théâtre a retrouvé son pavement en mar-bres polychromes et conservé des fragments

Le séjour de Caligula àLyon laisse des souvenirs

de festivités et de cruauté.Des festins et des joutes

oratoires aux “gages”féroces, ainsi que

l’assassinat de Ptoléméede Maurétanie (petit-fils deCléopâtre et Marc Antoine)dans l’amphithéâtre desTrois Gaules, témoignent

de son passage.

Base de colonne du front de scène - marbre blanc

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de siège et de muret placés devant la scène(voir les blocs sculptés au musée). Probable-ment couvert, il était destiné à la musique, auxlectures ou réunions publiques. Il est lui aussitoujours en service.Les zones arasées et les pans de murs, ne sontpas toujours d’une lecture facile. Voiciquelques indices pour faciliter la lecture despierres : Le mortier de tuileau (terre cuite etchaux) recouvre toutes les parois destinées àretenir l’eau. Rougeâtre d’aspect, il permetd’identifier hypocaustes, bassins, canaux, ré-servoirs, égouts, latrines (entre les deux théâ-tres). Deuxième indice : la crapaudine. Creu-sée dans les blocs de pierre, en carré ou en cer-cle, elle nous indique l’emplacement d’ungond de porte. Deux crapaudines face à faceindiquent une double porte. Arase enbriques*, trous de boulin*, parement réticulé*,sont autant de renseignements sur lesconstructions romaines. Au sommet du site, une grande citerne vou-tée (avec bac de décantation), reconnaissableà son revêtement de tuileau, alimentait fon-

taines et bains publics. Elle recevait l’eau duGier conduite par l’aqueduc du même nom(arches rue Radisson.) Un abandon progressif du secteur s’effectuedès la fin du IIIe siècle. C’est alors que les foursà chaux fonctionnent pour les nouvellesconstructions. Les pierres des monumentssont transformées en chaux pour fabriquerenduits et mortiers. Petit à petit, les parties res-tantes des édifices disparaissent sous leséboulis dus à l’instabilité de la colline, pourdevenir une vaste campagne couverte devignes et arbres fruitiers. Ici les époques se superposent et se côtoient.La basilique du XIXe siècle a remplacé le fo-rum, le lycée Saint-Just s’est construit sur les

ruines romaines dont « la grotte Bérelle »(vasteciterne) et les immeubles du « Verbe Incarné »ont remplacé des thermes.. Depuis le plateaude la Sarra jusqu’au bout de la presqu’ile (Ca-nabé) les vestiges sont nombreux. Tombes,mausolées, fontaines abondent. Des restes demaisons en terrasse sont repérées sur les pentesde Fourvière, mais aussi le long des bords deSaône. Luxe et confort sont de mise dans toutela ville, qu’elle soit haute ou basse. Sur lapresqu’ile, des maisons luxueuses avec bassins,jets d’eau, et installations thermales pour lesplus riches, sont localisées. Vases, statues, pein-tures murales et mosaïques, dont celle ducirque, y sont découverts. L’amphithéâtre estmis au jour dans les années soixante sur lespentes de la Croix-Rousse. Aujourd’hui, lesfouilles continuent dans de nombreux secteursqui n’ont pas encore livré tous leurs secrets.

Les collectionsLa visite continue au musée. Conçu parl’architecte Bernard Zherfuss et inauguré en1975 (voir la ficelle 79), le bâtiment, complè-

Aujourd’hui, les fouillescontinuent dans de

nombreux secteurs qui n’ontpas encore livré tous leurs

secrets.

Intérieur du musée gallo-romain - vuesur le théâtre d’Auguste

Masque de Larve -représente l’âme du défuntprivé de sépulture qui vienthanter les vivants

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La Ficelle se bambane

tement intégré au site, abrite les objets décou-verts, en grande partie, dans le sol de Lyon etc’est à travers eux que l’histoire antiqueprend forme.Le parcours proposé, à traversles thèmes de la maison, de l’eau, des métiers,de la religion, des loisirs, raconte la vie quo-

tidienne des hommes et des femmes ayantvécu il a 2000 ans. Les nombreuses inscrip-tions funéraires ou religieuses nous offrent desrenseignements sur leurs habitudes, quelque-fois avec beaucoup de précisions.Stèles, sarcophages sculptés, dont l’un ayant

servi de baignoire au XIXe (emplacement desrobinets), statues sauvées du four à chaux,tuyau de plomb (estampillé) vestige de siphonde l’aqueduc du Gier, fragments de rameauxmonumentaux nous laissant imaginer la di-mension du sanctuaire des Trois Gaules,projectiles avec injures, bijoux, masques deLarves à la bouche béante, mosaïques dontcelle du cirque qui figure divers moments dela course …La « spirale du temps » nous entraîne en unelente descente dans le passé de Lyon.

*Arase : Élément de faible épaisseur, pierre oubrique, destiné à compenser une différence de ni-veau dans un mur*Boulin : pièce d’échafaudage en bois, horizon-tale, engagée dans la maçonnerie par une ouver-ture nommée trou de boulin. Le boulin porte leplancher de l’échafaudage. ...*Appareil réticulé : parement en petits moellonsà tête carrée disposés sur un angle, les joints in-clinés à 45°sur une horizontale, donnent un as-pect de filet, de rets. L’aqueduc du Gier est remar-quable pour son parement réticulé.

SourcesTopographie de Lugdunum et Lyon miroir de Rome- Amable AudinMusée gallo-romain de Lyon-Hugues Savay-GuerrazHistoire de Lyon- Deniau- PUFLa romanisation en question -Patrick Le Roux- Uni-versité de Paris 13

Mosaïque du cirque (détail) - 2e siècle

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La ficelle démêle

CALIGULA

UN EMPEREUR FOUÀ LUGDUNUM

Considéré comme fou par les historiens, Caligula a la réputation d’avoir été unempereur cruel et tyrannique. Il est passé à Lugdunum entre fin 39 et le début de

l’année 40. Pour le plus grand malheur des Gaulois.

Son nom signifie « petites bottines »parce que Caligula, enfant, portait desbottes à sa taille. Il est le troisième empe-

reur romain, né le 31 aout 12 en Italie et mortà Rome en 41, à 28 ans.Voici quelques exemples de ce que Suétoneécrit sur lui : « Il avait coutume de se plain-dre de ce que son règne n’était marqué par au-cune grande calamité, tandis que celui d’Au-guste l’avait été par la défaite de Varus, et ce-lui de Tibère par la chute de l’amphithéâtrede Fidènes. Il ajoutait que la prospérité pu-blique menaçait le sien d’oubli, et de tempsen temps il souhaitait le massacre de ses ar-mées, la famine, la peste, des incendies et destremblements de terre. »

« La même cruauté qui accompagnait ses pa-roles et ses actions, ne le quittait pas dans sesdélassements, dans ses jeux, et dans ses festins.Souvent, pendant qu’il dînait ou faisait une

orgie, on appliquait la question sous sesyeux. Un soldat, habile à décapiter, coupait in-différemment toutes les têtes des prisonniers.À la dédicace du pont qu’il imagina deconstruire à Pouzzoles, comme nous l’avonsdit, il appela près de lui une foule de gens quiétaient sur le rivage, et tout à coup il les jetatous dans la mer. Quelques-uns saisissaient lesgouvernails des navires; mais il les faisait sub-merger à coups de rames et d’avirons. ÀRome, dans un repas public, un esclave avaitdétaché d’un lit une lame d’argent. Il le livrasur-le-champ au bourreau, ordonna qu’on luicoupât les mains, qu’on les suspendît à soncou, et qu’on le promenât devant tous lesconvives, précédé d’un écriteau qui indiquait

Au moment où l’on allaitfaire un sacrifice, il pritl’habillement de ceux quiégorgent les victimes, et,ayant levé sa massue, ilimmola le sacrificateur.

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la cause de son châtiment. Un gladiateur, quis’exerçait avec lui à la baguette, s’étant laissétomber volontairement, Caius le perça d’unpoignard, et courut, la palme à la main,comme les vainqueurs. Au moment où l’onallait faire un sacrifice, il prit l’habillement deceux qui égorgent les victimes, et, ayant levésa massue, il immola le sacrificateur. Dans unsplendide festin, il se mit tout à coup à écla-ter de rire. Les consuls, assis à ses côtés, lui de-mandèrent avec douceur pourquoi il riait:“C’est que je songe, dit-il, que, d’un signe detête, je puis vous faire égorger tous deux.” »Comme le signale Jean-Baptiste Monfalcon,« Lugdunum n’eut point eu le bonheurd’être ignoré de Caligula »Selon Dion Cassius, sous prétexte de partir enguerre contre les Germains, Caligula arrive enGaule ; Officieusement, il s’agissait davantagede trouver de l’argent qu’il avait épuisé à Romeque de faire la guerre. D’ailleurs, il n’y a eu au-cune guerre.Il arrive donc à Lugdunum en 39 après J.-C.,dans le but de piller les Gaulois. « Ici, ce sontles propriétaires qu’il rançonne sous tous lesprétextes ; là, ce sont des présents magnifiquesque lui apportent, soi-disant de leur plein gré,les particuliers et les villes. Des hommessont livrés à la mort, accusés les uns de révolte,les autres de conspiration contre lui. Lecrime commun de tous, c’était d’être riches.En vendant lui-même les biens de ses victimes,il en retirait bien plus d’argent ; car tout lemonde était, par la raison que j’ai donnée,forcé de toute façon d’acheter ces objets unprix beaucoup plus élevé que leur valeur. C’estainsi qu’il alla chercher, pour les mettre à l’en-can, les joyaux les plus beaux et les plus pré-cieux de l’empire, vendant avec les objets lagloire de ceux qui en avaient autrefois faitusage. Il accompagnait chacun d’eux de cesparoles : «Ceci appartenait à mon père, cecià ma mère, cela à mon aïeul, cela à mon bis-aïeul ; ceci vient d’Egypte et appartenait à An-toine, c’est un fruit de la victoire d’Auguste».En même temps il indiquait par suite de quellenécessité la vente avait lieu, en sorte que per-sonne n’osait paraître riche, et, avec l’objet, illivrait sa propre dignité. »*

Sur les pentes de la Croix-Rousse, devant l’au-tel d’Auguste, du Sanctuaire fédéral des TroisGaules (voir précédentes éditions de La ficelle),Caligula organise des jeux grâce à l’argent volé.« C est devant l autel d Auguste que ces fêtesavaient lieu. Elles réussirent et si bien queRome et les provinces voulurent en avoir desemblables. On parla beaucoup de ces jeux

gaulois. Des combats littéraires soutenus soiten grec soit en latin en étaient la partie prin-cipale, les juges s assemblaient et après avoirécarté les concurrents, ils prononçaient leursentence Elle était terrible aux vaincus ; on re-connaît dans la rigueur du châtiment l âmedu fondateur de ces luttes de l’intelligence. Levaincu devait faire l’éloge de son heureux ri-val et fournir lui même le prix promis au vain-queur, ce n est point tout, il pouvait êtrecondamné encore à effacer avec sa langue sespropres écrits sous peine d être châtié avec uneférule ou précipité dans le Rhône, qui coulaità quelques pas du tribunal »**En 40, il convie le roi Ptolémée de Mauréta-nie, son cousin, à venir assister à des combatsde gladiateurs. Ptolémée est le petit-fils deCléopâtre et Marc-Antoine. Les jeux se déroulant devant l’autel d’Auguste,ils se tenaient probablement dans l’amphithéâ-tre des Trois-Gaules, sur les pentes de la Croix-Rousse.En arrivant dans l’amphithéâtre, le roi Pto-lémée a attiré tous les regards de l’assembléegrâce à son magnifique manteau de pourpre.Mais ce manteau a causé sa perte. Caligula lefait assassiner aussitôt.Le manteau de pourpre était la marque depouvoir suprême à Rome. La Maurétanien’était qu’un état vassal de Rome. Le manteaude pourpre devant l’empereur romain sem-ble donc être une provocation de la part duroi de Maurétanie.La peine capitale parait pourtant sévère pource genre de provocation d’un cousin, mêmede la part d’un tyran comme Caligula. Il sem-ble que Ptolémée ait participé à une conspi-ration contre Caligula et que l’empereur l’a su.Le dernier roi de Maurétanie est mort à Lug-dunum. Quant à Caligula, il n’a pas survécubien longtemps. Il est assassiné à Rome en 41.Il a régné moins de quatre ans.

*Dion Cassius, Histoires romaines** Histoire de la ville de Lyon, de Jean-Baptiste Mon-falcon***Selon Jean-Claude Faur, dans « La premièreconspiration contre Caligula »

“C’est que je songe, dit-il, que, d’un signede tête, je puis vousfaire égorger tous

deux.”

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Ombres de la Croix-RousseJosette Aschenbroich-Bordet

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La Ficelle Mai 2016 / Page 13

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GYPSY LYON FESTIVALDu 26 au 29 mai à la Croix-Rousse7e édition

Jeudi 26 mai - Place Bertone dès 19hMY GYPSY VALENTINE, Le concept est simple : vous plongerdans l’atmosphère insouciantedes années 20, 30, 40 et ressusciter lafrénésie et la désinvolture decette période mouvementée del’histoire. N’en doutez pas : ces deuxmusiciens jubilent à l’idée de vousfaire swinguer sur les grands nomsdu jazz et du swing ! Au programme: Ella Fitzgerald, Billie Holiday,Andrews Sisters, Duke Ellington,Django Reinhardt, Joséphine Baker,Boris Vian... Et comme le disaitLouis Armstrong : “When you’resmiling, the whole world smiles withyou” (Quand vous souriez, le mondeentier vous sourit.

ARIANE QUARTETAriane Quartet s’inspire des chantsprofanes et populaires du klezmer.Un joyeux mélange de sons, decouleurs qui invite à la danse et auvoyage. Avec Pauline Descone àl’alto, Quentin Veyrie à l’accordéon,Xavier de la Selle à la clarinette etLaurent Petitguyot à lacontrebasse. La musique klezmerétait jouée traditionnellement par lesmusiciens juifs d’Europe de l’Est,pour les fêtes et les mariages, devillage en village... Son nom vientd’un mot yiddish dérivé de l’hébreu,qui veut dire instrument (kéli) dechant et de musique (zémèr). Leklezmer s’inspire de chants profaneset de danses populaires. Sousinfluences multiples(roumaine, bulgare, tsiganes,grecque, turque, et plus tard dujazz), le klezmer est devenu unjoyeux mélange, avec un son et unstyle apprécié aujourd’hui partout,bien au-delà des communautésjuives. Le répertoire klezmer invite àla danse et permet d’exprimer toutesles émotions humaines, de la joieau désespoir, de la mélancolie àl’enthousiasme.

Vendredi 27 mai - Parc de la Cerisaiedès 18hEL SEBASTIANO, Pour remercier El Sebastiano,d’avoir inauguré la petite scène dugros caillou, nous avons la joie depouvoir l’inviter cette année, sur lagrosse scène ! Nous vous feronspartir en voyage dans plusieurs lieuxen passant en autres par laCamargue, l’Andalousie... Et mêmeremonter le temps jusqu’aux hits desannées 80 ! Dans une ambiancefestive et chaleureuse.

NORIG & NO GYPSYORCHESTRA, C’est sur scène, terrain d’expressionfavori, que Norig donne toutela mesure de sa voix, au timbreparticulier, émouvant et puissant.Elle est la chanteuse française quis’est plongée dans la musique

Tzigane des Balkans et deRoumanie... Norig & No GypsyOrchestra naît de ses nombreuxconcerts en France et dans leMonde, avec des musiciensrencontrés au fil des années.Les traditionnels font “peau neuve”,arrangés et réinventés pourNorig entourée de 4 musicienstalentueux... Norig & No GypsyOrchestra embarque le public dansune vague d’émotions fortes, entrerythmes enflammés, mélodiesmélancoliques, improvisationsvirtuoses... Norig raconte deshistoires, aux accents de Jazz,d’Orient, teintées de Pop, de Tangoet de Classique Et quand les titresdont elle est l’auteur se glissent ça etlà, cela n’est que pour parlerd’amour comme le font leschansons d’Europe de l’Est... « Portaltier et voix qui vous dresse lesystème pileux, dans les ballades àl’odeur de drame comme dans leschansons à ripaille, Norig, adoptéepar les tziganes à la peau tannéequ’elle fait fondre comme des gosses,est déjà une grande ».

LA MINE DE RIENDe magnifiques textes jouant avec lalangue française, ses sons, sessens, des arrangements musicauxd’une imparable efficacité, de la viesur scène, une complicité sans pareil,c’est ça, LA MINE DE RIEN! Depuis 2002 et autant d’années detournées palpitantes, plus de600 concerts en France et àl’étranger, 4 albums studio et unalbum live, LA MINE DE RIENpoursuit sa carrière artistique. Unemusique aux influences multiplesappelant au corps, à la festivité,et des textes introspectifs, quelquepeu désabusés, voici toute lacomplexité et la richesse du styled’un groupe, que l’on rangera parfacilité au rayon “Chansonfrançaise”.

TREMPLIN JEUNES TALENTSSamedi 28 mai - Parc de la Cerisaiedès 18hMICHOTOLOGY, L’histoire de Michtologycommence en juin 2009 par larencontre entre Ivan Gorlier etGrégory Aubert (guitares), maisc’est avec l’arrivée de NicolasGavotto (guitare ryhtmique) etMarc de Sousa(contrebasse) que le groupetrouve son équilibre Toutd’abord, ils revisitent lerépertoire de Django Reinhardtet Stéphane Grappelli , maisaussi des standards deBroadway ou encore descompositions de musicienscontemporains commeRomane (For Wes, hommage àWes Montgomery)... C’est unepremière facette du groupe,incontournable pour cettemusique, car elle est basée surla tradition que ce soit dans lejazz « américain » ou dans la

musique de Django. Les musiciensdu quartet réalisent alorsl’importance d’avoir une identitéforte, qui passe notamment par lacomposition. C’est une secondefacette du groupe qui se révèle, lacréation de ce disque mettant envaleur la musicalité de ses interprètesdans un univers musical coloré etsingulier. Ainsi dans l’album GuitarFreak Show, ils n’hésitent pas àmélanger les guitares acoustiques etélectriques afin de développer unepalette sonore plus étendue. Autravers de morceaux évoquant levoyage (Paris- Düsseldorf, ChaiseLongue, New York in my Dreams)ou de clins d’oeil potaches,(Michtomatose, Munster Pils, laMichtolada) les guitares et lacontrebasse dialoguent, jouent à sesurprendre dans l’improvisation.

AALMA DILI, Ça sonne comme une danse, ou uncri guerrier, mais AÄLMA DILIc’est surtout un gros coup de boost!!!! AÄLMA DILI signifie «L’âme desFous» en gitan, formé dansla banlieue Est parisienne, ce groupepropose un répertoirefidèlement inspiré des balkans, desfêtes «svadba» et des musiques dumonde avec facilité et bonnehumeur. Composé de deux violons,d’une guitare et d’une contrebasse,Aälma Dili sait donner de la voixpour réveiller l’âme tzigane de tousles spectateurs. Leur univers nomades’offre à vous et vous emportedans un enivrant et excentrique BalBalkanique. Aälma Dili vous invitesur les sentiers méconnus de laculture tzigane et vous fera perdretous repère, de la folie à lamélancolie !!

CLICK HERE, Dj Click convie les musiciens qu’il arencontrés à jouer sur ses machinesdans une odyssée électrogypsyenfiévrée depuis les confins duRajasthan jusqu’aux tablaossévillans. Le timbre vibrant deNadya Potinga joue les fils d’Ariane,guidant l’épopée de sa voix

polyglotte au travers de paysagesindiens, serbes, roumains, moldave,français, russe et andalous. C’est unéquipage expérimenté qui marientles horas, le flamenco, le folklore oules tammuriatas avec lessoubresauts hip-hop, drum’n bassvoire new wave. Un voyage intenseau cœur de la Tsiganie et de sestrésors musicaux, arrosés par lapuissance de feu des dance-floorsélectros.

DJ SOUMANAKAI, nvitation au voyage par les routesTsiganes. Une sélection de musiqueRom, Gitane, Manouche qui vousentraîne dans la danse, d’un bout àl’autre de l’Europe. Artisteengagé, Soumnakai rassemble lesidentités les plus diverses dansun mix des cultures résolumentlibertaire.

TREMPLIN JEUNES TALENTSDimanche 29 mai - Place Bertone dès11hSPECTACLE DEMARIONNETTES, Spectacle de marionnettes réalisé enpartenariat, avec l’école demarionnettes, FILMIGOOD et lamaison de l’Enfance et de la Jeunessede la Croix Rousse.Avec François Guizerix, directeur deFILMIGOOD et marionnettiste desGuignols de l’info.

GREGORY AUBERT ORGANTRIO, Aprés quelques années à mener defront des projets jazz et jazzmanouche Grégory Aubert conjugueses deux passions ense réappropriant une partie del’œuvre de Django Reinhardt avecune formation résolument jazz. Legroupe puise tout d’abord sonrépertoire dans les standards de Jazzissus des comédies musicales deBroadway et des grandscompositeurs tels que JohnColtrane, Wes Montgomery, MilesDavis... Par la suite avec la passiondu guitariste pour le “Maitre”Django Reinhardt le projet

La Ficelle Mai 2016 / Page 15

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“Hommage a Django” voit le jour en2014. Le trio mêle avec habileté leson de l’orgue et l’héritage deDjango et vous fait découvrir sesmélodies sous un nouveau jour.

LA FANFARE DES PAVES, La Fanfare des Pavés est un spectaclede rue réunissant 30 artistesmusiciens, dont un chœur defemmes autour des répertoires desmusiques de l’est. La Fanfare desPavés est le témoin dufoisonnement musical du quartierdu 7ème arrondissement etoccupe une place privilégiée aucœur d’une pratiquemusicale collective porteuse de sens.Elle réunit des artistes de tous âges,de tous horizons, amateurs etprofessionnels qui investissentpleinement ces matériaux que sontla musique et le chant et en font unprincipe d’engagement et d’actiondans la vie culturelle locale. Ununivers poétique et coloré, un sonatypique, un plaisir partagé etfédérateur se dégagent duspectacle de la Fanfare des Pavés. Lechant et la musique investissent larue, l’emplissant de formeschatoyante.

LES KANARDS EN FANFARERevisitant une musique de tradition

populaire tout en faisant la part belleà l’improvisation, « les kanards »laissent ici éclater leurs personnalitésles plus déjantés. Ces allumés dubocal se proposent de vous fairedécouvrir la danse… en musique!Pas à pas, ils vous guideront dansune ronde frénétique des hauteursdes Carpates aux plaines de Bulgarie.

Le OFF !Lundi 23 mai - ComoediaSOIREE PROJECTION/CONCERT : ROMANES, de JacquesDeschamps, suivi des ACHARNESDU SWING

23 mai - 6 juin - Mairie du 4èmeEXPOSITION “GYPSY MOOD 2”

Vendredi 27 mai - Ninkasi GerlandCARTE BLANCHE A DJ CLICKavec DJ CLICK, GYPSY BOX,KOSTA KOSTOV etSOUMANAKAI

Vendredi 27 et Samedi 28 mai -Maison des AssociationsSTAGE DE LANGUE ROMANIavec SLAVKA RADENEZ

Vendredi 27 et Samedi 28 mai - Parcde la CerisaieATELIERS DE PEINTURE avecCLAIRE ENSABLEE

CINEMA SAINT-DENIS77 Grande rue de la Croix-Rousse

Jeudi 5 mai (20h45), Vendredi 6(18h15), Samedi 7 (20h45),Dimanche 8 (17h)LE CŒUR REGULIER

Vendredi 6 mai (20h45), Samedi 7(18h), Dimanche 8 (14h30), Lundi9 (20h45) QUAND ON A 17 ANS

Jeudi 12 mai (20h45), Samedi 14(18h), Dimanche 15 (14h30)SKY (vo)

Vendredi 13 mai (20h45), Mardi 17 (20h45)MANDARINES (vo)

Vendredi 13 (18h15), Samedi 14(20h45), Dimanche 15 (17h) MARIE ET LES NAUFRAGES

Jeudi 19 mai (20h45) Encore une séanceDEMAIN

Vendredi 20 mai (18h15), Samedi21 (20h45), Dimanche 22 (17h) TRUTH, LE PRIX DE LA VERITE(vo)

Vendredi 20 mai (20h45), Samedi 21(18h), Lundi 23 (20h45) FRITZ BAUER, UN HEROSALLEMAND (vo)

Samedi 21 mai (14h30), Dimanche22 (14h30)LE LIVRE DE LA JUNGLE

Mardi 24 mai (20h30) SANS TOIT NI LOI

Jeudi 26 mai (20h45) Encore uneséanceMERCI PATRON

Vendredi 27 mai (14h30 et 18h15),Samedi 28 (20h45), Dimanche 29(17h) ADOPTE UN VEUF

Vendredi 27 mai (20h45), Samedi 28(18h), Dimanche 29 (14h30), Lundi30 (20h45)LA SAISON DES FEMMES (vo)

Mardi 31 mai (20h30) JEUNE ET INNOCENT (vo)

Jeudi 2 juin (20h45), Samedi 4(18h), Dimanche 5 (14h30)LES HABITANTS

Vendredi 3 juin (18h15), Samedi 4(20h45), Dimanche 5 (17h) VENDEUR

Vendredi 3 (20h45), Lundi 6(20h45)MAGGIE A UN PLAN (vo)

Mardi 7 juin (20h30)EVE (vo)