du jeudi 25 marsau mercredi 7 avril 2010
N°6
Un toit, c’est un droit Personne ne doit se retrouver à la rue. C’est ce qu’ont signifié avec force plusieurs maires de Seine-Saint-
Denis, parmi lesquels Jacqueline Rouillon, en signant un arrêté interdisant les expulsions locatives dans leurs
communes. Parce que chacun a droit à un logement. Retour sur le travail de la municipalité et des associations
pour prévenir cette pratique insupportable qui frappe des familles touchées par la crise. > p.2
centres de vacances
Un patrimoine
inestimable Grâce aux résidencesque la Ville possède à la mer, à la montagneet à la campagne,familles, jeunes,retraités peuventbénéficier d’un grandbol d’air. Reportage à Prémanon à l’occasiond’une classe de neige.
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handicapés
Une voirie plus accessibleDes Audoniens en situation de handicapaccompagnés d’élus et d’agents des servicestechniques ont évalué les difficultés de déplacement dans la ville.
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cité Arago
Des efforts convergents Une saisie de cannabis et d’armes lourdes,l’interpellation de personnes suspectées de trafic de drogue, la rénovation d’un halld’immeuble… Tout cela ne suffit pas pour que les habitants du quartier se sentent ensécurité, mais contribue à ce retour à une vienormale que tout le monde appelle de ses vœux.
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escalade
Rendez-vous au sommet Vous aimez la grimpe ? Le dimanche 28 mars,une compétition amicale est organisée au gymnase Joliot-Curie. L’occasion d’admirerle ballet aérien des amateurs de verticale.
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«Imposer l’interdiction d’expulser, c’est libérer des familles entièresde l’angoisse d’être jetées à la rue », a déclaré le 15 mars le maire de Saint-Ouen, avant de signer un arrêté anti-expulsionavec six autres édiles départementaux* au cours d’une conférencede presse à la mairie de Bobigny – une initiative soutenue parAlbert Kalaydjian au nom du groupe UDF-Modem. A Saint-
Ouen, 32 familles sont sous lecoup d’un concours de la forcepublique, ultime étape du pro-cessus d’expulsion. Des céli-bataires, des couples avecenfants, des familles monopa-rentales. Salariés, retraités oufonctionnaires. «Aujourd’hui,personne n’est à l’abri d’une expul-sion locative. Chaque mois, nousavons entre 20 et 25 dossiers»,constate Françoise Arnaud,élue à qui Jacqueline Rouillona confié une délégation spéci-fique à la prévention des expul-
sions locatives. « Avant cela, un véritable travail avait déjà étéengagé sur cette question, mais c’est la première fois que la Ville sedote d’une telle délégation», souligne la conseillère municipalequi œuvre au quotidien aux côtés d’un service dédié. «Nous netravaillons pas seuls. Et nos partenaires sont nombreux», indique-t-elle. Et de citer les travailleurs sociaux, qui «appréhendent lesproblématiques des familles de manière plus générale», les associa-tions, les huissiers, les bailleurs sociaux et, «tant que possible,les bailleurs privés, mais cela reste plus difficile».
Informations, concertations, recoursLes leviers d’action sont multiples. Qui dit prévention, dit infor-mation. «Nous tentons au maximum de diffuser des plaquettes réa-lisées par la circonscription sociale pour que les familles comprennentle processus d’expulsion. Il y a une certaine méconnaissance des enjeux,explique Catherine Vinnac, responsable du service expulsionslocatives. Si certains ne savent pas vers qui se tourner pour recevoirde l’aide, d’autres pensent qu’avoir des enfants, être âgé ou malade lespréserve de l’expulsion.» La municipalité participe également auxcommissions de concertation relatives aux expulsions organi-sées par la préfecture. «Dans ces cas précis, notre travail consiste
2du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Logement
FRANÇOISEARNAUD
Conseillère municipale
déléguée à la prévention des expulsions
locatives
C’est la deuxième fois que
Saint-Ouen signe un arrêté
anti-expulsion. Certaines muni-
cipalités le font depuis des
années, dans l’indifférence
générale. Entourées d’associa-
tions de défense du droit au
logement, elles ont décidé cette
année d’en faire une action
publique. Le préfet n’a pas sou-
haité recevoir les maires, invo-
quant son droit de réserve en
cette période d’élection. Les
municipalités demandent donc
un rendez-vous dès le lende-
main du deuxième tour des
régionales. Jusqu’à présent, la
préfecture a saisi le tribunal
administratif, considérant que
ces arrêtés n’avaient aucune
valeur administrative. Mais
le jour où le président du tri-
bunal convoquera les maires,
les associations et les person-
nalités concernées saisiront
le tribunal pour être enten-
dues et soutenir l’action
des municipalités. Plus qu’un
acte juridique, il faut que ça
devienne un acte citoyen.
Les Audoniens menacés d’expulsion• 65% sont des locataires avec enfants, majoritairement
des couples.• 10% sont des retraités.• 8% sont des agents de la fonction publique. Source : service municipal des expulsions locatives (2009)
Saint-Ouen bannit lLe 15 mars marque la fin de la trêve hivernale et la reprise des expulsionslocatives. Sept maires de Seine-Saint-Denis dont Jacqueline Rouillon se sontunis pour lutter contre ce qu’ils qualifient de « pratiques inhumaines ». Au-delà de la signature d’un arrêté anti-expulsion, la municipalité audoniennedéveloppe aussi des dispositifs d’accompagnement des familles en difficulté.
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Le surloyer dans les HLMLes lois successives sur le loge-
ment font craindre à Françoise
Arnaud l’arrivée d’une nouvelle caté-
gorie de personnes sur les listes
des endettements locatifs et autres
impayés:les locataires des HLM.Si
leurs revenus excèdent de 20 % –
contre 60 % auparavant – les pla-
fonds de ressources nécessaires
à l’attribution d’un logement HLM,
ils paient un supplément de loyer.
Et la récente loi Boutin ajoute à la
note des locataires en abaissant
de 10 % le montant du plafond des
ressources. « Certains voient leur
loyer augmenter de 30 % à 100 % !
Et se demandent comment ils vont
s’en sortir… »
Le 23 février,la CNL
organisait undébat pour
dire non auxexpulsions
comme auxsurloyers
et appeler à la
manifestationdu 13 mars
contre le mal-logement.
« Avec cet arrêté anti-expulsion, la Ville s’implique encore plus et c’est tant mieux. Mais pour
que cette action prenne toute sa mesure et aille au-delà de la symbolique, il faudrait mobiliser
l’ensemble des maires de Seine-Saint-Denis », soutient Annie Habillon. Secrétaire du bureau
local de la Confédération nationale du logement (CNL) de Saint-Ouen, elle déplore l’attitude
des bailleurs qui « crient bien vite aux mauvais payeurs pour justifier une expulsion ». Selon
elle, « ces locataires ne représentent qu’une infime partie. La plupart sont de bonne foi mais
en grande détresse ». Et d’expliquer les aléas de la vie qui touchent tout un chacun : la perte
d’un emploi, un problème de santé, un divorce. Payer son loyer ou nourrir ses enfants ?
Certaines familles en arrivent à de telles extrémités. « Ce sont parfois des traversées du désert
avant le rebond. Mais une fois expulsés, ces gens perdent leurs repères. Le logement, c’est
le dernier lien social. » Très vite, surgit la question de la honte : « Pour beaucoup, c’est un échec.
Ils n’ont plus la force de le dire et attendent la dernière limite avant de venir nous voir. »
Loin d’une quelconque forme d’assistanat, la CNL – qui milite pour un gel de la hausse des
loyers en 2010 – veut avant tout accompagner les personnes en difficulté. « Nous les guidons
vers les travailleurs sociaux, l’aide juridique, etc. Certains veulent comprendre les
augmentations de loyer qui ne leur permettent plus de conserver leur logement. D’autres ne
savent tout simplement pas où aller pour être aidés. » Révoltée, Annie
constate, non sans amertume : « Aujourd’hui, la société renvoie de
plus en plus l’idée qu’avoir un toit et un travail relève de la chance.
C’est vite oublier que ce sont avant tout des droits. »
« Le logement, dernier lien social »
t l’expulsion locative
De g. à d., les maires Didier Paillard (Saint-Denis),Didier Mignot (Le Blanc-Mesnil),Michel Beaumale (Stains),Catherine Peyge (Bobigny),Gilles Poux (La Courneuve)et Jacqueline Rouillon prennent solennellement un arrêté anti-expulsion.
avant tout à prendre connaissance des situations des familles auprèsdes travailleurs sociaux afin d’obtenir un sursis. Lorsqu’il y a peu d’élé-ments, nous les convoquons. Dans 90% des cas, elles répondent pré-sent», souligne Françoise Arnaud.L’an dernier, 8 commissions de concertation se sont tenues, quiont examiné 142 situations concernant 104 familles : 43 ontobtenu un sursis; 8 dossiers ont été classés; 53 concours de la forcepublique ont été prononcés, principalement dans le parc privéoù vit une part importante des familles en difficulté. «Il n’estpas rare qu’il s’agisse de logements insalubres au loyer prohibitif,admet l’élue. Ces situations peuvent nous échapper. Avertis au der-nier moment, nous intervenons parfois quelques jours avant que laforce publique ne les déloge. » En 2009, la Ville a signé 12 recoursauprès du sous-préfet pour éviter in extremis une expulsion. Dixont été acceptés. «De petites victoires qui changent la vie de famil-les entières», conclut Françoise Arnaud.•
Dossier réalisé par Géraldine Bouton
Photos : Pascal Raynaud
* Stains, La Courneuve, Le Blanc-Mesnil, Bobigny, Saint-Denis et Villetaneuse(dont le maire, Karinne Juste, était excusée).
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La célébration du bel âge, ça ne se rate pas! Pour les 20 ans du Festivaldu jeu, les équipes du service de l’enfance ont voulu élargir à un plusvaste public ce moment dévolu au jeu depuis 1990 par la munici-palité. Dès le 6 avril, six jours avant le festival réservé aux enfants quise tiendra du 12 au 23 avril, le jeu débordera dans de multiples lieux dela ville. A la médiathèque, à l’Espace 1789, à Mains d’Œuvres ainsi quedans les salles d’attente des centres de santé, à domicile, sur les mar-chés, dans cinq restaurants, avec les retraités, à l’office de tourisme,dans la rue avec des jeux acheminés par carriole… Il sera donc dif-ficile de rater la «folle semaine» et son premier jeu, sorte de rébusqui servira de compte à rebours ludique : affiché devant l’hô-tel de ville, un mot nouveau à découvrir chaque jour permet-tra finalement de reconstituer un poème. Et n’oubliez pas de réserver dès maintenant votre week-end des 24 et 25 avril à la nef Belloni, où les « 20 heures du jeu », ouvertes à tousles publics, promettent d’être follement animées.
Gw.M.
::du 12 au 16 avril::::::::Inscrivez-vous à Explora JeunesDurant cinq jours, la municipalité va, à la faveur de la semained’actions Explora Jeunes, mettre en place une batterie de rencon-tres entre les 16-25 ans et les entreprises implantées à Saint-Ouen, afin de faire découvrir un métier ou un secteur d'activitésaux jeunes par le biais d’ateliers, de visites et de débats. Le dis-positif rencontre déjà un franc succès puisque, pour l’heure,82 entreprises ont confirmé leur participation à l’opération. Les jeunes ont jusqu’au 7 avrilpour s’inscrire à la semaine d’actions surwww.explorajeunes.frOuvert depuis le15 mars, lesite donneaccès au pro-g r a m m edétaillé des visites etpropose des stages,des jobs d’été, desmétiers enalternance et desemplois.en savoir plus
Bij - 42 avenue Gabriel-Péri
Tél. : 01 49 48 14 32
www.explorajeunes.fr
::17 avril::::::::::::::::::::::Dsir Rock Band pour les RestosPour la quatrième année consécutive, les Restos du cœur audo-niens organisent, avec le concours de la municipalité, un spec-tacle concert au profit de familles en grande difficulté, lesamedi 17 avril à 15 heures à la salle Barbara. L’argent récoltégrâce à la vente des places – huit euros – permettra à desAudoniens en grande difficulté de partir en vacances à la merou à la montagne cet été.Sur scène, c’est l’atelier rock et chanson du conservatoire deSaint-Ouen qui donnera le la. Il sera suivi du groupe DsirRock Band, qui reprendra des tubes des années 1960 et 1970.Places à réserver auprès des Restos du cœur (115 boulevardVictor-Hugo, de 8 h 30 à 11 h 30 du lundi au vendredi), aucafé Bauer (9 rue du Docteur-Bauer) ou par téléphone au 06 11 11 05 69.
seniors
31 mars et 2 avrilAtelier nutritionL’espace Valérie-Geoffroy
accueille deux ateliers sur «la
nutrition et l’activité physi-
que» les mercredi 31 mars et
vendredi 2 avril de 14 h 30 à
16h30.Ateliers gratuits mais
inscription indispensable.
15 places.
8 avrilDanse de salonLe service des retraités pro-
pose dorénavant un cours de
danse de salon tous les quinze
jours. Le premier se tiendra
le jeudi 8 avril de 15 heures
à 16 h 30 à l’espace Valérie-
Geoffroy, 41 rue Albert-
Dhalenne.
9 avrilMédiathèque à découvrirUne visite gratuite de la média-
thèque est organisée par le
service des retraités le ven-
dredi 9 avril de 14 heures à
15h30.Rendez-vous devant
la médiathèque.
15 avrilLotoUne séance de loto suivie d’un
goûter se tiendra le jeudi
15 avril à 14 h 30 à l’espace
Valérie-Geoffroy.Tarif :10 euros.
22 avrilChâteau d'Anet et musée du PeigneUne visite du château d’Anet
(Eure-et-Loir) datant de la
Renaissance,puis du musée
du Peigne situé à Ezy-sur-
Eure (Eure) est proposée le
jeudi 22 avril. Participation :
38 €. Inscriptions au Point
accueil retraités.
Lieux et horaires de rendez-
vous : mairie : 8 h 45 ; place
d'Armes:8h50;Bauer:8h55;
Debain : 9 h ; Rosier : 9 h 05 ;
Garibaldi:9h10;Monmous-
seau : 9 h 15
en savoir plus
Point accueil retraités
Espace Valérie-Geoffroy,
41 rue Albert-Dhalenne
Tél. : 01 49 45 77 01
::du 6 au 11 avril:::::::::::::::::::::::La «folle semaine» du jeu
en savoir plus
Programmes disponibles dans les lieux publics, sur le site ville-saintouen.fr ou par téléphone au 01 49 18 96 96.
::26 mars:::::::::::::::::::::::::::::Repas pacifisteLe comité local du Mouvement de la Paix organise un buffet campagnardavec animations musicales – et pâtisseries – le vendredi 26 mars à 21 heuresà la Bourse du travail, 30 rue Ambroize-Croizat. Tarif : 10 €/6 €.en savoir plus
06 03 25 44 33
::2 avril::::::::::::::::::::::::::::::::Forum sur l’autismeLe vendredi 2 avril a lieu le premier forum départemental de l’autismesur le thème « L’autisme en Seine-Saint-Denis, quelles ressources ? » Fruitd’un partenariat entre Saint-Ouen, Epinay-sur-Seine et Le Blanc-Mesnil,membres du réseau Villes handicap 93 et du Centre ressources autisme d’Ile-de-France (Craif), il se tient de 10 heures à 19 heures à la salle Chanteloupd’Aulnay-sous-Bois.
::6 avril::::::Banlieues bleues,deuxièmeAprès le concert d’ouverturedu festival de jazz séquano-dyonisien, le vendredi 12 mars,qui a mis en vedette RoyNathanson’s Sotto Voce(photo) et le Nublu Orchestra, l’Espace 1789 accueille mardi 6 avril SowetoKinch Quartet, le nouveau phénomène du jazz anglais qui allie rap etsaxophone, suivi de David Murray and the Gwo Ka Masters, rencontreentre le jazz américain « classique » et le gwoka guadeloupéen. Amateursde musique sans frontières, accourez, accourez…en savoir plus
Espace 1789, 2/4 rue Alexandre-Bachelet – Tél. : 01 40 11 50 23
www.espace1789.com et www.banlieuesbleues.org
::8 avril::::::::::::::::::::::::::::::::Information sur l’auto-entrepreneuriatLe régime juridique de l’auto-entrepreneur sera présenté jeudi 8 avril de 9h30à 12h30 à l’hôtel de ville par la Maison d’initiative économique locale (Miel),en collaboration avec le service du développement économique. Pour parti-ciper à la réunion, il est indispensable de s’inscrire auprès de ce dernier.en savoir plus
Tél. : 01 49 18 14 53
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Chaque mercredi soir
Un rituel campagnard s’est instauré dansle hall du collège Jean-Jaurès chaque mercredisoir. Une cinquantaine d’Audoniens de 30 à60 ans viennent avec chariot ou cabas retrou-ver le maraîcher Jean-Michel Garsztka etses légumes bio – non certifiés – qui pous-sent sur son terrain d’Asnières-sur-Oise, à40 km de Saint-Ouen. Le groupe de consom-mateurs chargé de la distribution – il changeà tour de rôle – décharge de sa camionnettetrois balances, des bassines et une trentainede cageots de légumes. Sans oublier les œufs,dont les génitrices ont donné leur nom à ladeuxième Association pour le maintiend'une agriculture paysanne (Amap) audo-nienne.
Consommateurs militantsTrois « amapistes » ont déjà retroussé leursmanches pendant que le maraîcher échangeavec les autres sur la météo, les variétés, lesgraines, la dernière séance de repiquage oule week-end passé avec Michaël, gérant d’en-
treprise, et deux autres adhérents de l’asso-ciation.« Nous sommes très contents d’avoir réussi àconstituer cette Amap, explique son présidentJean-Michel Aymard. Nous étions nombreuxà n’avoir pas pu entrer dans la première crééeil y a près d’un an, qui a été immédiatementsaturée. »A voir le majestueux orangé de la chair depotiron, les bottes inhabituelles de pissen-lits et autres feuilles d’endives blanches, oncomprend la motivation des gourmands.« J’aime cuisiner, explique Brigitte, agentadministratif, et j’ai toujours acheté des pro-duits frais ». Pour d’autres, il s’agit avant toutd’un acte militant. « Raccourcir le circuit desintermédiaires entre la production et la consom-mation pour soutenir les paysans » est ainsi lamotivation première de Marie, chômeuse.Pour sa part, Jean-Michel Garsztka se ditsatisfait de « cette merveilleux expérience soli-daire ». Avec le système d’échange qui impli-que la prévente de ses produits pendant unan, il a pu anticiper ses investissements.« J’ai acheté l’exploitation qui était à vendreaprès le décès de sa propriétaire et acquis une plan-teuse. Bien sûr, je travaille sans compter, maisje n’ai plus peur du lendemain ! » •
Gwénaël le Morzellec
en savoir plus
Chaque mercredi entre 19 heures et 20 h30 dans
le préau de l’école Jean-Jaurès. Fourniture de
52 paniers par an (18 € le grand, 12 € le petit).
Informations et inscriptions (5 €) sur
http://amapoule.org
Les légumesd’AmapouleLa seconde Amap de Saint Ouen est née finjanvier. Le producteur peut fournir encore dixpaniers de légumes bio en sus des cinquante déjàapportés aux membres de l’association.
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Hugoffenbach. Ou la rencontre
de Victor Hugo et de Jacques
Offenbach, l’écrivain engagé et le
maître de l’opéra-bouffe. Si les
deux hommes ne se sont jamais
rencontrés, Patrick Mons, comédien
et metteur en scène, a décidé de
les confronter sur scène pour la
première fois. « On a toujours voulu
opposer ces génies, précise-t-il.
Hugo incarnait la rigueur, Offenbach
la légèreté, mais on oublie que les
deux s’en sont vertement pris à
Napoléon III (1851-1870). Ils l’ont
simplement fait différemment. »
Jouée le 2 avril au Château de Saint-Ouen,
puis les 3, 8 et 9 avril à l’espace Cipriani,
Hugoffenbach réunit deux chanteurs
lyriques, un comédien et un guitariste
(photo) autour de textes de Hugo et de livrets
d’Offenbach. « Le spectacle retrace une
période très importante de notre histoire,
qui trouve de nombreux échos dans la
politique menée actuellement dans notre
pays », conclut le metteur en scène.
G. R.
Du 2 au 9 avril
La compagnie La lune et l’océan dont fait partie Patrick Mons propose aussi un atelierthéâtre dans les maisons de quartier. Et elle se tourne désormais vers les associations loca-les en les faisant contribuer à la création théâtrale. La compagnie compte également met-tre en place des cafés culturels et organiser des débats et des sorties au théâtre.en savoir plus
Cie La lune et l’océan - Tél. : 01 40 11 52 97 - Email : [email protected]
Maisons de quartier du Landy (01 49 45 77 73) et Pasteur (01 41 66 36 20).
Quand Hugo croise Offenbach
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::cap’j::::::::::::::::Une robe toujours plus citoyenneDes morceaux de tissus et quelques coups d’ai-guille habiles. Il n’en faut pas plus pour confec-tionner une robe «citoyenne». Un projet originalporté par la styliste Patricia Levalois: réaliser àpartir de tissus de récupération une robe quiévolue à mesure que les gens viennent y coudreun bout d’étoffe. L’aventure a commencé enoctobre, sur le marché équitable organisé devantl’église du Rosaire dans le cadre de la Semainepour un commerce de proximité responsable.D’abord façonnée par les badauds intrigués, larobe a pris, mi-février, le chemin du Cap’J oùPatricia Levalois est également intervenante.«Chacun des participants à l’atelier couture et sty-lisme a pu coudre sa pièce», précise-t-elle. Du 8 au15 mars, lors d’une exposition dédiée à la Journéeinternationale des droits des femmes, la robe aencore gagné quelques centimètres. «Elle rassem-ble autour d’elle des femmes, bien sûr, mais quelqueshommes se sont prêtés au jeu. Le maire y a vu une “robede mariée Marianne” et cette idée me plaît assez»,confie la styliste. L’artiste ouvrira son atelier aupublic lors de la prochaine édition de Traverséed’art, en mai.
::parents d’élèves::::::::::::::Toujours vigilantsLes parents d’élèves, mobilisés contre le man-que de remplacement des enseignants absents,ont été reçus lundi 22 mars par l’inspecteurd’académie à Bobigny. Exaspérés par les 1 033 demi-journées d’absence recenséesdepuis septembre, ils ont obtenu la promesseque 98% des enseignants absents seront rem-placés par des étudiants. Une propositionqui incite les parents à rester très vigilants…
::commémorationFin de la guerre d’Algérie Le 48e anniversaire des Accords d’Evian quiont mis fin de la guerre d’Algérie a été célé-bré le 19 mars. Sur la place du 19-mars-1962,le monument aux morts et le carré militairedu cimetière ont été fleuris. Place de laRépublique, Gérard Cauchie, président ducomité local de la Fédération nationale desanciens combattants en Algérie, Maroc etTunisie (Fnaca), a lu le Manifeste évoquantce conflit, en présence notamment du maire,d’Alain Guérin, conseiller municipal délé-gué à l’histoire locale, la mémoire et la cul-ture de la paix, et de représentants de l’unionlocale des anciens combattants (Ulac).
::jean-jaurès:::::::Quand le jazz est là…Chaque édition de Banlieues bleues est l’occa-sion pour le public, notamment les plus jeu-nes, de rencontrer cet univers si particulierqu’est le jazz. Ainsi, deux classes du collègeJean-Jaurès, aux côtés du Soul Rebels Brass
Band, fanfare soul et funk venue de Louisiane,ont jeté un pont entre Saint-Ouen et la Nouvelle-Orléans. « Une alchimie immédiate, raconteJérôme Dang, professeur de musique à Jaurès.Nous avons travaillé les textes et la mise en placerythmique dès janvier avant de répéter avec legroupe entre le 8 et le 12 mars ». Une semaineponctuée par un concert dans l’auditoriumde la médiathèque Persépolis. Et le 14 mars, lesélèves ont déambulé dans les rues de Pantinaux côtés d’autres collégiens de Seine-Saint-Denis, de danseurs et de rappeurs pour lagrande parade extérieure des Soul Rebels.
::lingerie:::::::::::::::Carte blanche à Chantal Thomass Dentelle, froufrous et lingerie fine dans lesPuces. La styliste Chantal Thomass a inauguréle 19 mars, en présence du maire, l’espace de créa-tion qui lui est consacré dans le «pavillon delierre» au marché Paul-Bert. Jusqu’au 2 mai,des objets, meubles et dentelles choisis par lastyliste – qui vient régulièrement chiner dansles Puces – décorent les deux étages du pavil-lon. Autant de coups de cœur à admirer… voiremême, pour les plus fortunés, à acquérir.
Communautés religieuses
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Retrouvez toute l’actualitéculturelle et cinématographiquede la ville dans le supplément mensuel
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Les chrétiens, les musulmans et les juifs de Saint-Ouenont participé à une soirée d’échange sur le thème durespect à l’invitation de la municipalité, le 17 février à lasalle Barbara. Dans une atmosphère détendue, le maire,entouré de François Giunta, élu chargé des cultes, de NadiaSoltani et de Henri Lelorrain, souhaite la bienvenue à tous.Puis le curé, le rabbin et l’imam soulignent l’importance durespect de chaque être vivant pour vivre harmonieusement :« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. » Unediscussion très libre s’ensuit. Parmi les idées évoquées : « Laterre, un don à préserver pour les générations futures.» «Le respectse construit en regardant les autres de façon nouvelle. » « Le res-pect naît de l’amour. » L’artiste Guy Ferrer souhaite que desjeunes soient conviés à assister à « ces rencontres pleines desagesse». Pour le maire, «la société doit mettre à l’honneur des gensrespectables plutôt que des gens qui accumulent les richesses ».23 heures déjà, il faut se séparer. Une dame tient à remer-cier la municipalité : « Des liens se créent entre nous et c’est unplaisir de se retrouver à chaque fois. » •
A. B.
Le respect au menu
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Les élus Henri Lelorrain et François Giunta accueillentdes participantes au débat.
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Handicap
Rendre la villeaccessible
du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Pour vérifier le niveau d’accessibilité de la voiepublique et recenser les difficultés existantes, une promenade avec des handicapés s’est dérouléeen ville le 12 mars.
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Le franchissement des trottoirs s’avère parfois dangereux en fauteuil roulant, ontconstaté Sophie Jacquot-Gautun, adjointe au maire chargée du handicap, et ElisabethAuerbacher, conseillère municipale (au second plan).
C’est une balade très instructive qui s’esttenue de la rue Pierre-Curie à l’hôtel de ville.Dans la perspective d’aménager certainesrues en « zone 30 », il s’agissait de recenserles difficultés que pouvaient rencontrer despersonnes handicapées dans leurs déplace-ments. « La voirie est difficile à vivre », expli-que M. Chenêt, qui se présente comme« multi-handicapé ». Un simple trottoir à ladénivellation un peu trop accentuée peutdevenir un véritable cauchemar pour l’utili-sateur de fauteuil roulant. Ainsi face à l’écoleJoliot-Curie. « Regardez ce trou au niveau de lachaussée, lance la conseillère municipaleElisabeth Auerbacher. Le passage pour piétons,si je le prends en marche avant avec mon fau-
teuil roulant, je tombe. Je dois passer en marchearrière ; dans ce cas, je ne tombe pas, mais je nevois plus les véhicules arriver ! »Parfois, la hauteur d’un poteau anti-station-nement pose problème. M. Largeau, non-voyant qui représente la société Ceciaa, uncabinet d’études spécialisé en accessibilitédes espaces publics et des transports, expli-que : « Les poteaux sur le bord du trottoir peu-vent être très dangereux, car avec la canne nouspassons au-dessus et, du coup, nous pouvons nouscogner très fortement. La hauteur réglementaireest de 1,2 m avec boules blanches à son extré-mité. » Une autre fois, ce sont les bateaux oules dénivellations au niveau des sorties degarage qui deviennent une épreuve pour le
fauteuil roulant. Ailleurs, ce sont des trot-toirs revêtus de pavés. « Les personnes qui ontdes difficultés de mobilité ont souvent des problè-mes de dos, de ce point de vue les pavés ne sont pastrès agréables », détaille M. Chenêt.Le parcours est également ponctué de bon-nes surprises, comme ces bandes podotacti-les en ciment. « Ça ne glisse pas quand c’est
mouillé, c’est vraiment très bien », apprécie M. Largeau. La Ville projette de rendre sa voirie accessible aux handicapés d’ici 2015.En sollicitant leur avis, la municipalité entendapporter une réponse technique et préciseaux difficultés de déplacement qu’ils ren-contrent. •
Rémy Laurin
Inscrits 19 550
Abstentions – 62,1
Votants 7 414 37,9
Exprimés 7 202 36,8
Inscrits 19 550
Abstentions – 59,7
Votants 7 878 40,3
Exprimés 7 448 38,1
Jean-Paul Huchon
(Rassemblement de gauche) 5 481 73,59
Valérie Pécresse (MAJ) 1 967 26,41
Voix % exprimés
Jean-Paul Huchon (SOC) 1 915 26,6
Pierre Laurent (COP) 1 265 17,6
Cécile Duflot (VEC) 1 239 17,2
Valérie Pécresse (MAJ) 987 13,7
Marie-Christine Arnautu (FN) 751 10,4
Olivier Besancenot (EXG) 419 5,8
Alain Dolium (CMD) 203 2,8
Nicolas Dupont-Aignan (DVD) 147 2,0
Jean-Pierre Mercier (EXG) 95 1,3
Jean-Marc Governatori (AUT) 94 1,3
Axel de Boer (AUT) 44 0,6
Almamy Kanoute (AUT) 43 0,6
2e tour
1er tour
Les résultats à Saint-OuenElections régionales
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8du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Centres de vacances
Patrimoine de la Ville géré par l’Office vacances loisirs (OVL), sept centres deà la campagne accueillent actuellement les Audoniens été comme hiver. Plul’an passé les plaisirs de la neige dans le Queyras, les Hautes-Alpes et le Hautaprès deux virages en épingle, apparaît le bâtiment municipal dans son écrin
Debout sur ses skis en attendant le remonte-pente desdébutants, Marwa le dit tout net : « J’aimerais vivre ici et jene regretterai jamais d’être venue. Le paysage est beau, on n’en-tend que le vent et les oiseaux.» Ecolière de 11 ans à l’école Jules-
Vallès, elle découvre lamontagne et le manteau neigeux du Jura à perte devue à l’occasion des troissemaines de classe de neigequi viennent de démarrer.Thibaud, un de ses 35 cama-rades, est tout autant conquis.« Les souvenirs qui resterontgravés, c’est quand on tombedans la neige et qu’on sait quenos disputes vont s’arranger. »Saint-Ouen, qui a acquis dès l’entre-deux-guerres lepremier terrain pour des cen-tres de vacances à la monta-gne, a pour tradition depuis1954 de permettre à chaque
écolier de CM2 de séjourner trois semaines à la montagne.Une action aujourd’hui rare en Ile-de-France. « Cela a uneffet très positif sur le groupe », analyse leur professeur SaadDjeddi. Il estime que cette vie partagée « facilite l’écoute et lerespect ; elle donne à chacun la chance de se révéler ». DelphineBerton, sa collègue, ajoute que « cette aventure humaineapporte l’autonomie et la confiance. Elle permet aussi de trans-mettre de nouvelles connaissances sur l’environnement, les ani-maux, le climat, l’écriture d’une lettre, etc. »
Accessibilité et activités variéesEn tout cas, certains n’auront peut-être pas d’autre occa-sion de connaître les sports d’hiver. Les parents d’élèvesles plus modestes ont participé à hauteur de 240 euros à laclasse de neige de leur enfant, quand ils n’ont pas bénéfi-cié d’aides supplémentaires de la mairie ou des coopérati-ves scolaires, ou encore des ventes de produits organisés parles établissements avant le départ. D’ailleurs, l’accessibilitédes centres au plus grand nombre est un axe fort de la poli-tique de l’Office vacances loisirs, qui gère par délégation deservice public les activités éducatives, les séjours et les loi-sirs des habitants dans les lieux de vacances municipaux.
NADIA SOLTANI Adjointe au maire
chargée des vacances
Historiquement, la Ville a
toujours mené une politique
audacieuse pour développer
le droit aux vacances pour
les Audoniens. Les aspirations
et les pratiques ont évolué,
mais toute la réflexion que
nous menons pour tenir
compte de cette évolution tra-
duit la même volonté.
Ainsi, nous allons rénover
certains hébergements et
développer des animations à
Saint-Ouen, même pendant
la période estivale.
Que la montagne es
L’OVL propose pour l’été des séjours (juniors, 18-25 ans, familles, individuels, seniors) à tous les Audoniens. Il est possible de partir à la montagne(Saint-Véran, Montgenèvre, Prémanon), à la mer(Jullouville, Oléron) ou à la campagne (Chaudon,Chaumontel). Clairvaux est fermé temporairement.OVL, 6 place de la République - Tél. : 01 40 11 08 14Inscriptions en semaine sauf le jeudi matin.
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« Les familles peuvent occuper un appartementà Prémanon, il leur en coûtera deux fois moinscher qu’une location privée , précise le direc-teur du centre Olivier Claris. On propose surplace des locations de ski moins chères et la ventede forfaits à la demi-journée – ce sont en général lesfrais les plus importants. » Il insiste aussi sur l’anima-tion gratuite assurée par un professionnel capable de pro-poser un planning d’activités distrayant : constructiond’igloo, jeux d’intérieur, tournoi karaoké et, l’été, nombred’activités adaptées à la saison.En classe de neige, près de 5 animateurs restent attentifs auxbesoins des écoliers du lever au coucher. Ils accompagnentles enfants en dehors des temps de classe et de sport, véri-fient qu’ils se sont bien badigeonnés de crème solaire, assu-rent les veillées et les animations. Le séjour en sera d’autantplus marquant. Le plaisir matinal des écoliers audoniens enpyjama en témoigne. Sagement pelotonnés dans les quel-ques fauteuils de la salle à manger dressée pour le petit-déjeuner, ils ont la mine autant réjouie qu’endormie… •
Dossier réalisé par Gwénaël Le Morzellec
Photos : Jérôme Panconi
- 95 % des personnes interrogées se déclarent satisfaites
de leur séjour dans l’un des 7 centres implantés en bordure
de mer et à la montagne.
- 57 % des Audoniens préfèrent la mer, 43 % la montagne.
- Le site préféré est Montgenèvre (Hautes-Alpes), suivi d’Oléron
(Charente-Maritime) et Jullouville (Manche).
- 26 % des sondés souhaitent un choix plus large dans le catalogue
de l’OVL, qui propose cet été 15 autres séjours dans des centres
partenaires.
Un taux de satisfaction élevé
9
res de vacances à la mer, à la montagne etr. Plus de 3 500 personnes ont découvertHaut Jura. Reportage à Prémanon où,écrin d’épicéas et de pentes blanchies.
_Isabelle, secrétaire, est partie cet hiver à Saint-Véran avec son
compagnon Michel, leurs trois filles Emilie, Charlotte et Bertille ainsi
qu’Adèle, une de leurs copines. Elle a apprécié « ce village magnifique qui
reste pittoresque ». Elle qui a fait du ski pour la deuxième fois de sa vie
parce que « ça reste un gros budget » se réjouit que la Ville « rende possible
des séjours aux sports d’hiver pas trop onéreux grâce au quotient familial et
à ce centre de vacances situé dans une petite station. On apprécie de faire
des randonnées en raquettes et de rencontrer d’autres familles de Saint-
Ouen. Ce patrimoine de la Ville représente un rêve pour ceux qui l’ont
fréquenté. »
_Olivier, informaticien, et son fils Pierre reviennent de Montgenèvre.
« Mon fils a eu la première étoile ! » s’exclame-t-il, tout heureux de « ce
séjour qui est une parenthèse dans le quotidien, notamment par son mode
de vie un peu communautaire ». Il se réjouit de ne payer que 400 euros de
pension complète. « Un rêve dans un tel site, à 100 mètres des remontées
mécaniques ! Mais le centre pourrait être rendu plus attrayant, tout comme
celui de Saint-Véran. L’acoustique en particulier », précise-t-il, conscient
cependant « des coûts que cela induirait pour la Ville ».
_Patricia, infirmière, son compagnon Jean-Luc et leurs enfants Jérémie et
Deborah se sont rendus à Prémanon. « On éprouve ici un bien-être au niveau
respiratoire, constate-t-elle. Je m’en rends compte car j’ai des tendances
asthmatiques. Et avec une tendinite à l’épaule, je découvre la région
différemment en pratiquant d’autres sports que le ski, comme les raquettes.
J’aime rencontrer des gens de Saint-Ouen que je connais, j’apprécie aussi le
calme et le paysage. Grâce à ces centres, la municipalité pratique une vraie
politique de la famille. Je me souviens de mes classes de neige en CM2 : la
détente, la chaleur après l’effort physique, l’autonomie, tout cela m’a fait
grandir. »
est belle !
Pour Patricia et sa famille, qui reviennent de Prémanon, le patrimoineaudonien est un vrai trésor.
du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Une enquête de l’OVL auprès des usagers des centres de vacances,
réalisée en 2009, montre que :
Impressions familiales
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10du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Centre ville
Arago-Payret-Zola
Gangrenée par la violence et l’insécu-rité – avec pour point culminant la fusil-lade entre bandes rivales qui a fait deuxmorts en septembre dernier –, la citéArago a été récemment le théâtre d’évé-nements plus heureux. Premier acte : l’achè-vement des travaux de rénovation du halldu 34 rue Emile-Zola, inauguré le 10 marspar Jacqueline Rouillon et son équipe muni-cipale. L’élue a profité de sa visite pour dénon-cer l’implantation d’un trafic de stupéfiantstrès structuré qui a pour effet de créer un cli-mat de terreur au sein de la population vivantdans le secteur. « C’est le monde à l’envers, s’estindigné le maire, ce sont aujourd’hui les habi-tants qui sont sous la surveillance et le contrôle desdealers. » Devant cette situation, elle a réaf-firmé sa détermination à tout mettre enœuvre pour rétablir une vie normale à Arago,la rénovation des halls d’immeuble faisantpartie de cette politique d’amélioration du quar-tier. Et Jacqueline Rouillon de mettre l’ac-cent sur l’approfondissement des liens humainset sociaux qui garantissent une meilleure« qualité de vie. C’est tous ensemble, chacun dansson rôle et en faisant converger nos engagementset nos initiatives, que nous rendrons à ce quar-tier la qualité de vie à laquelle il a droit ».
Saisie de 15 kg de cannabis et d’armes lourdesDeux jours plus tard, dans la matinée du12 mars, les policiers du commissariat de laville et de la brigade anticriminalité ont,après plusieurs mois d’enquête, démanteléun réseau de trafic de drogue dans le quar-tier. Selon l’AFP, quatorze personnes – guet-teurs, vendeurs, approvisionneurs – suspectéesd’appartenir à ce réseau ont été interpellées.La perquisition s’est soldée par une bellesaisie : 15 kg de cannabis et des armes lour-des (deux pistolets 9 mm, un calibre 45 etun pistolet-mitrailleur). Une opération appré-ciée par la population, comme en témoi-gnent les réactions satisfaites de nombreux
La cité Arago sort la tête de l’eau
Samedi 10 avril, l’associationdes Tapeurs de cloche orga-nise, à partir de 9 heures à la salle des fêtes Barbara, untournoi de tarot à quatre.L’inscription est de dix euros.Réservation obligatoire avantle 2 avril. •en savoir plus
Tél. : 06 63 10 94 57
Tournoi de tarot
habitants. Toutefois, chacun est conscient quele retour à la normale exige une action dansla durée alliant action de police et travailde prévention sur le terrain.« Je vis dans le quartier Arago depuis le débutdes années 1980 ; à l’époque, il régnait ici une grande convivialité entre voisins, un espritvillage, se souvient un riverain. Depuis, lemarché de la drogue qui sévit a généré un climatde peur chez les habitants. » Le récent coupde filet de la police ? « Une intervention salu-
taire, mais qui reste un feu de paille, estime unautre. Demain, chacun sait que les problèmes vontrecommencer. » « Moi je n’étais même pas aucourant, je suis contente de l’apprendre », seréjouit une maman à la sortie de l’écoleEmile-Zola, quasi attenante à la cité. « Si ladescente de police est intervenue un 12 mars, cen’est pas fortuit : deux jours plus tard il y avaitle premier tour des élections régionales », relèvesa voisine. « Le plus triste dans tout ça, c’estqu’il a fallu attendre qu’il y ait deux morts et
un grand tapage médiatique pour qu’on s’inté-resse à notre sort », lâche un jeune hommepour qui «le vrai problème» demeure inchangé:« A Arago, le marché de la drogue est tropimplanté pour qu’il puisse disparaître du jourau lendemain. Un groupe de jeunes dealers vientd’être interpellé. Ils seront probablement incar-cérés, mais cela ne découragera pas leurs petitsfrères de prendre la relève. » •
Grégoire Remund
Photo : Pascal Raynaud
Jacqueline Rouillon, entourée de Stéphane Troussel, président de l’OPH du 93 (à g.) et de François Giunta, adjoint chargé du logement (à d.), entend « rendre à ce quartier la qualité de vie à laquelle il a droit ».
Plus de deux cents nouveaux logementsAu 53 rue Albert-Dhalenne, un programme locatif comprenant la construc-tion de trois bâtiments et dix-huit maisons de ville, pour un total desoixante-dix logements, vient dêtre livré. L’inauguration officielle est prévue en avril.Dans le même temps, une opération de grande ampleur baptisée « lesperspectives du Sacré-Cœur » a également été réalisée. Situé entre la rueEmile-Cordon et la rue du Landy, et traversé par une voie nouvelle, la rueMaurice-Utrillo, le projet se compose de cinq bâtiments de cent quarantelogements – dont une quarantaine en location –, une résidence étudiantset dix-neuf maisons de ville. •
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Pasteur
La nouvelle copropriété des 146-148 avenue Gabriel-Péri réaliséepar la Société d'économie mixte de Saint-Ouen (Semiso) symbolise lavolonté municipale de permettre à chacun de s’inscrire dans un parcoursrésidentiel à l’abri des excès du marché. Et ils semblaient heureux, lescopropriétaires qui ont inauguré le 11 mars leurs nouveaux logements.« Je travaille à Saint-Ouen depuis quinze ans, raconte Marie-José Lun,nouvelle propriétaire. L’emplacement était très important pour moi, près deParis, à proximité des transports, dans un quartier qui va être rénové. Je suis trèscontente en raison du prix que j’ai obtenu et de la qualité de la construction. » Leprogramme d’une quinzaine d’appartements livrés ce jour s’inscrit au cœurdu projet de la municipalité: offrir à ceux qui veulent vivre à Saint Ouen unparcours résidentiel qui va de la location à l’accession sociale à la propriété.Cette dernière permet d’acheter un appartement à 3 000 euros le mètre carré,quand de l’autre côté du périphérique le prix avoisine les 5 000 euros.Les appartements, très lumineux, disposent d’étonnantes qualitésacoustiques. « On voit les voitures mais on ne les entend pas », s’exclameYveline Robineau, responsable de la commercialisation à la Semiso, quia réalisé les logements selon un cahier des charges très rigoureuximposé par la mairie. « La répartition des espaces me plaît beaucoup »,renchérit le docteur Leberman, qui a saisi l’opportunité pour installerson cabinet médical.Le droit au logement, c’est le logement social, mais c’est aussi l’accessionà la propriété à des prix maîtrisés. « On doit avoir le droit le vivre aux portesde Paris sans être ingénieur hors cadre », affirme Jacqueline Rouillon, pourqui les réalisations de ce type permettront de maintenir sur la ville lamixité sociale qui en fait la richesse et la diversité.•
R.L.
::vieux saint-ouen::Maison des contes et des histoires Sortie organisée par la maison duLandy, mercredi 7 avril. 20 places.Tarif : 1,50 €. Rdv à 9 heures devantla mairie. Inscription à partir dumardi 30 mars.en savoir plus
Maison de quartier du Landy,
37/39 rue du Landy – Tél. :01 49 45 77 73
Antenne Cordon, 12 rue Emile-Cordon
Tél. : 01 49 45 21 04
::debain-michelet:::Préparation de la fête de quartier La maison de quartier Debain/Michelet (92 avenue Michelet) tientu n e d e u x i è m e r é u n i o n , p o u rpréparer la fête qui se tiendra ceprintemps dans le quartier.en savoir plus
Maison de quartier du Landy
37/39 rue du Landy – Tél. : 01 49 45 77 73
Logements à prix maîtrisés
11du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Arago Aménagement d’un chantier et installation
d’une grue.
> Travaux prévus sur 12 mois.
Boulevard Victor-Hugo Construction de l’espace
enfant Victor-Hugo.
Rue des Docks Monte-charge à l’école Nelson-
Mandela.
Rue des Docks Dépose branchement gaz.
Stationnement gênant.
Rue Ardoin Réparation de la chaussée et du trottoir.
Rue Albert-Dhalenne Réparation des trottoirs prévue
jusqu’au 2 avril. Stationnement difficile.
Réfection d’égouts prévue jusqu’au 9 avril. Stationnement
et circulation gênants.
Quai de Seine Taille d’arbres de l’angle de la rue
A.-Dhalenne jusqu’aux service des parcs et jardins.
Stationnement et circulation difficiles.
Rue Saint-Denis Terrassement et pose d’une benne.
Difficultés de stationnement.
Rue des Rosiers/boulevard Biron Inspection
des ponts de 23 heures à 5 heures. Stationnement
et circulation interdits.
Rue du Docteur-Bauer Réfection d’égouts prévue
jusqu’au 9 avril. Stationnement et circulation gênants.
Eugène Berthoud Couche de roulement. Circulation
difficile voire interdite.
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Les nouveaux propriétaires affichaient de grandssourires lors de l’inauguration de leur immeuble,le 11 mars.
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12du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
Groupe citoyen, communiste, républicain
La participation, un défi à relever
Le principal élément qui ressort du scrutinrégional est l’ampleurinégalée de l’abstention;ce n’est pas la premièrefois qu’elle se manifesteet l’avertissement qu’elle
adresse au politique a du mal à se faireentendre. Quand l’électorat se déplace enmasse pour dire à une forte majorité «non»au projet de Constitution européenne et que,quelques mois plus tard, la majorité de nosreprésentants ratifie ensemble le Traité deLisbonne, une manière de faire entrer par la fenêtre ce que le peuple a sorti par la porte,il y a de quoi douter de la représentation!Les projets de réforme institutionnelle etd’aménagement du «Grand Paris» annoncéssans aucun débat citoyen sont de la mêmeveine et, l’on peut en être certain, ils ne sontpas faits pour pousser les citoyens vers lesurnes. On se dit qu’il y a vraiment quelquechose à changer!Pour ce qui nous concerne, nous trouvons des éléments d’encouragement à mettre la politique à la portée des citoyens comme
ce fut le cas lors du conseil municipal du 9 mars à la faveur de l’interruption de séanceconsacrée aux problèmes du logement.A cette occasion, le mouvement populaire,par le biais de citoyens concernés par un problème spécifique et épaulés par leursassociations de défense, ont émergé dans lechamp politique au sein même de l’assembléeinstitutionnelle locale.Sans vouloir faire dire plus que nécessaire àcette expérience, ce fut l’occasion d’unéchange riche et profond sur la nature desdifficultés rencontrées, leurs causes,l’exposition des véritables responsabilités etl’esquisse de solutions. Celles-ci passantnécessairement par l’action, elles furentsuivies d’effet immédiat. Madame le Maire,joignant l’acte à la parole, s’est engagéepersonnellement avec six de ses collèguesmaires dans le département qui ont pris desarrêtés anti-expulsion. Voilà qui rompt avec lespectacle récurrent des promesses non tenues.Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud_ Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Bruce Clarke _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé
LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale
Hayat Dhalfa
Groupe Saint-Ouen en toute liberté
Cachez-moi ce sondage que je ne saurais voir!
Il y a quelques semaines,certains d’entre vous ontrépondu à un étrangesondage d’opinion, alorsque la majorité PC-PS-Verts était en pleineguerre interne,
les socialistes laissant même entendre qu’ilsne voteraient pas le plan local d’urbanisme,voire le budget de la Ville. L’Institut Ipsos étaitmissionné par un client anonyme (maissûrement proche du groupe communiste ou du groupe socialiste), non pas pour les élections régionales, mais pour connaîtreles intentions de vote des Audoniens en casd’élections municipales anticipées.Vous avez donc été soumis à unquestionnaire type, du genre «Pour qui avez-vous voté lors des présidentielles et deslégislatives 2007?», les réponses, à choisirparmi une liste pré-établie, permettant de vous positionner à gauche ou à droite.Ensuite, une enquête de notoriété sur les personnalités audoniennes afin de déterminer leur impact auprès desAudoniens, suivie de questions très locales
sur la propreté, la sécurité, le commerce,la démocratie participative, les Docks et l’équipe municipale. En clair, il s’agissaitpour J. Rouillon (PC) ou son fidèle adjointA. Kachouri (PS) de connaître, en cas derupture, le niveau de confiance desAudoniens vingt mois après l’électionmunicipale, et de savoir si ceux-ci seraient à nouveau prêts à les soutenir, mais cette foisdans le cadre de listes séparées.Dur verdict pour l’équipe en place avec une majorité de réponses négatives.Mais le meilleur était pour la fin avec la question: «Pour qui voteriez-vous sidimanche prochain vous deviez élire unnouveau maire?» 52% d’entre vous ontrépondu William Delannoy. Merci et pourvuque cela dure!Nous comprenons mieux pourquoi tout ce petit monde s’est vite rabiboché afin depréserver l’essentiel, à savoir le pouvoir à Saint-Ouen et des places aux régionales.
Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08
www.audonien.comWilliam Delannoy _ Marina Venturini _ Wahiba Zedouti
Groupe Les Verts
Ecologie à Saint-Ouen : essai transformé !Le résultat des élections
régionales d‘Europe Ecologie
à Saint-Ouen a confirmé
l’installation durable de
l’écologie dans le paysage
politique.
Non, en juin 2009, ce n’était
pas qu’un phénomène médiatique et de mode; non,
en mars 2010, il ne suffisait pas de mettre un peu
d’écologie dans son programme pour capter
un électorat désormais fidèle à l’écologie politique.
A l’occasion de deux élections, entre 17 à 20% des
électeurs ont montré qu’ils préféraient en matière
d’écologie l’original aux copies: nous les en
remercions.
Nous, élus Verts, devons donc continuer
à convaincre nos partenaires de la gauche
traditionnelle d’entamer la mise en place
d’un véritable programme cohérent en faveur
d’un développement écologique soutenable et non
pas de quelques mesures uniquement
environnementales.
Car l’enseignement de ces élections est la confiance
qui nous est désormais faite de résoudre les
problèmes de la vie quotidienne par des solutions
réalistes efficaces, et ce dans tous les domaines
(transports, emploi, logement, santé…).
Les actions fortes en matière d’amélioration
du bien-être et de la qualité de vie sont à envisager
en véritable concertation avec les habitants
et en partant de l’espace de vie qu’est leur quartier.
De plus en plus de communes montrent qu’avec peu
de moyens et un peu d’imagination, l’écologie peut
être une réponse pour toutes et tous.
Ainsi, elles permettent notamment la création
d’emplois locaux et durables dans les secteurs
de l’éducation à l’environnement, du service à la
personne, de l’entretien…; la réduction des factures
d’eau et de chauffage dans l’habitat ; la création
d’espaces verts (jardins partagés ou pédagogiques,
squares avec jeux d’enfants…) protecteurs de
la biodiversité où chacun puisse se retrouver;
le développement d’actions qui fassent lien,
notamment pour les seniors, les jeunes, les
personnes seules et les familles monoparentales.
Par contre, l’abstention et le score important
du Front national démontrent que notre démocratie
est à bout de souffle.
Pour lutter contre ce fait, ce n’est pas d’un énième
discours dont nous avons besoin, mais d’actions
concrètes et locales en faveur du mieux vivre
ensemble!
Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas
Rémi Fargeas
Groupe socialiste et citoyen
Face aux inégalités, il faut agir dès la petiteenfance
Jeudi 11 mars, toutes
les structures municipales
d'accueil de jeunes
enfants de Saint-Ouen ont
été fermées pour protester
contre la parution d'un
décret qui abaissera
le taux d'encadrement dans les crèches.
Il s'agit de confier plus d'enfants à des équipes
moins qualifiées. Le risque est donc grand de voir
moins de disponibilité et d'attention apportées
à chaque enfant: cette mesure pose un problème
en termes de sécurité pour nos enfants.
Il convient de dénoncer cette politique de
diminution de la qualité des services publics
de l'enfance et de désengagement financier en
direction des politiques de soutien aux femmes
et aux familles mises en œuvre par la Ville
et le Conseil général.
Les élus socialistes apportent leur soutien à ce
mouvement de grève visant à faire entendre raison
au gouvernement qui nie les conséquences
dramatiques des suppressions de postes dans
la fonction publique et plus particulièrement dans
les domaines liés à l’enfance.
Nous pensons au contraire qu'il faut renforcer
les moyens humains aux côtés de nos enfants
et aller vers la création d'un service public
de la petite enfance car c'est dès le plus jeune
âge que se créent les inégalités de destin.
La Ville de Saint-Ouen s’est engagée dans
une politique de la petite enfance dynamique.
Nous disposons de deux relais d’assistantes
maternelles, de quatre crèches, dont une
d’urgence, et d’une halte-garderie. Si ces
dispositifs restent insuffisants pour faire face à la
demande importante, une politique ambitieuse est
en cours d’élaboration. Elle vise à diversifier les
modes d’accueil: aides pécuniaires aux familles
qui ont recours à une assistante maternelle, achat
de places dans des structures privées ou
d’entreprise, projet d’ouverture de deux nouvelles
crèches municipales durant ce mandat.
http ://saint-ouen-socialiste.frSophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macédo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard
Sophie Jacquot-Gautun
William Delannoy
Association Saint-Ouen ensemble autrement La gauche indépendante
La politique se juge par les actes !56,11 % d'abstentionpour le premier tour des régionales en Ile-de-France et 62,1 % icià Saint-Ouen ! Deuxchiffres inquiétants qui
posent cruellement le désintérêt croissantdes électeurs. Nombreux sont ceux quiremettent en cause la capacité et la volontédes élus à représenter les aspirationscitoyennes.En Audonie, le score d'Europe Ecologie,17,2 %, la place en troisième position, presqueex aequo avec le Front de gauche, 17,6 %.Le PS lui est bien en tête avec ses 26,61 %.Nous remercions ici tous ceux qui ont portéleurs voix sur Europe Ecologie et lesinvitons à rejoindre le groupe « EuropeEcologie audonienne » afin d’élargir lemouvement, de poursuivre et d’intensifiernotre action.Les accords nationaux ont scellé le secondtour, malgré quelques dissensionsimportantes au plus haut niveau d’EuropeEcologie.
En région, la poursuite de l'exercice uni du pouvoir sera à regarder de près et à analyser.Ici à Saint-Ouen, la problématique prendtout son sens avec l'incinérateur et leprojet des Docks.Le vote des élus Verts contre le plan locald’urbanisme et le vote d'abstention des élus PS (sauf un pour…) nous incitent à continuer une réflexion active, ce derniern'ayant pas enrayé un projet qui susciteune grande inquiétude chez nombred'Audoniens. La situation particulière desterrains (pour certains en zone inondable)appartenant à la Ville de Paris constitueune réalité incontournable dans laquelleles intérêts politiques des partenairespeuvent et risquent de diverger.Pour nous rejoindre : http://europe-ecologie.net/groups/europe-ecologie-audonienne ou 01 49 45 66 92.
Lias Kemache _ Cyrille Plomb
Lias Kemache
Groupe Union centriste-UDF – Modem
Halte aux expulsionsLe 15 mars dernier,la trêve hivernale initiée le 1er novembre s’estachevée. Désormais,les expulsions delocataires peuventreprendre à tout moment
par voie d’huissier assisté d’un serrurier et avecle concours de la police.Triste époque où la sécurité des citoyens devraitêtre dans notre ville la préoccupation majeure.Le maire s’apprêterait, semble-t-il, à prendre un arrêté municipal suspendant les expulsionspour les locataires de bonne foi. La mesure estheureuse et mon groupe l’approuve pleinement.Il faut en effet savoir qu’il n’y a pas dans notreville que des bourgeois bohèmes etpropriétaires, clientèle ordinaire d’un PS qui perd chaque jour un peu plus son âme.Il y a aussi et il y a surtout des gens qui peinentet qui souffrent. Ces gens ne peuvent logerdécemment leur famille ou consentent à dessacrifices exorbitants allant jusqu’à rogner sur les dépenses d’alimentation.Depuis vingt-cinq ans notre pays s’est engagédans une folle spirale, une course infernale
à la propriété. Des gens modestes s’endettentau-delà du raisonnable et des propriétairescupides exigent des loyers hors de propos.La conséquence économique est immédiate:la consommation baisse et la croissance aussi.Et l’emploi se contracte, comme disent lestechnocrates. Comprenez qu’il n’y a plusbeaucoup de travail. Passons sur le tristecortège social : un enfant qui assistera à uneexpulsion du logement de ses parents seramarqué au fer rouge pour le reste de sonexistence. Il perdra confiance en la Républiquequi a permis cette infamie. Certes, il ne faut pasbasculer dans l’angélisme: il y a des locatairesde mauvaise foi, qui n’acquittent pas leur loyer,préférant employer leur argent ailleurs, ou quidégradent. Ceux-là doivent être sanctionnés,mais tous les autres ne doivent pas en faire lesfrais. 62% d’abstention pour les Audoniens aupremier tour des régionales: c’est le désespoirqui a conduit ces électeurs à déserter les urnes.Encore faut-il parler le langage de la vérité.Tropd’élus négligent aujourd’hui de le faire.
Reçoit sur rdv au 06 77 52 38 [email protected]
Albert Kalaydjian _ Brigitte Zucchiati _ Tiziana Zumbo-Vital
Albert Kalaydjian
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13du jeudi 25 mars au mercredi 7 avril 2010
::vaccination::::::::::::::
Semaine de sensibilisationLa Semaine européenne de lavaccination se tient du 23 au 30 avril.Elle vise à sensibiliser le grand publicet les professionnels de santé surl’actualité des vaccinations, enparticulier celles concernant le BCG,l’hépatite B, la coqueluche, la grippeet les infections à papillomavirus(MST, cancer utérin, etc.). Pour rappel,la vaccination est gratuite au CMSBarbusse (62 avenue Gabriel-Péri)chaque premier mercredi du mois, de 13h30 à 15 heures, à partir de 6 ans.en savoir plus
Tél. : 01 49 18 92 10
::appels abusifs:::::::::::
Nuisibles pour les secoursLes sapeurs pompiers rappellent quetout appel d’urgence abusif peut nuiregravement à l’efficacité des secours.Sur 100 000 appels qu’ils ont reçus dansl’agglomération parisienne en 2008,seul un quart relevait d’ une urgence !Le 18 doit être sollicité en cas d’incen-die, de fuite de gaz, de brûlure, d’acci-dent de la route, de tentative de suicide,d’arrêt cardiaque, d’hémorragie grave,d’écrasement ou de fracture de mem-bre, d’accouchement immédiat, denoyade, d’électrocution. Pour les autrescas, il faut contacter SOS médecins,Police-Secours, la pharmacie de garde…
::29 mars:::::::::::::::::
Séance du conseilmunicipalLa prochaine séance du conseilmunicipal se tiendra lundi 29 mars à 20 heures en mairie. Accès libre.
6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax : 01 49 45 77 08 courriel : [email protected] web: ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION : Monique ValageasRÉDACTEUR EN CHEF : Alain Barbier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Pierre Desirat RÉDACTION : Gwénaël Le Morzellec, Grégoire Rémund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Géraldine Bouton, Steeve Fauviau, Rémy Laurin SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES :Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Serge Barthe, Julien Millet CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 01 48 03 50 30, Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ :Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 24 000 EXEMPLAIRES.
état civil
Naissances _ Secer Yusuf _ Antony Galina _ Mariko Mohamed _ Rabhouni
Nour _ Signoret Antoine _ Barioz Hector _ Oukaci Flora-Claire _ Belakhdar Ilyes _Etonde Ndamè _ Blondiaux Josiane _ Bazile Noémie _ Montella Isaac
Mariages _ Irina Aldea et Vasile-Nicolaie Volner _ Fatima Tabti et Kamel Kaci _Parasakhty Sadasivam et Thamilchelvam Panchalingam _ Meriem Elatmani et
Mohamed Derdour _ Yeimy Cardona Mendoza et Juan Velasco Gonzalez _Stéphanie Sadou et Hassen El Mejri _ Fatima Abdelyacin et Sidi Mohamed Loutfi
Décés _ Lebosse Yvette Vve Kwiatkowski _ Bretagnolle Martine _ Vugic Ilija _Fransioli Simone _ Heuillard Edmond _ Platard Micheline _ Mendonca Gomes Joao
_ Rodriguez Vega Emilie Vve Rodriguez Gonzales _ Etchegoyen Ginette Ep Chauffour
_ Massous Mohamed
Le groupe de gaucheEnsemble pour Saint-Ouen & citoyenscontinue de porter hautla voix des Audonienneset des Audoniens tandisque la démocratie restetoujours en panne aSaint-Ouen ! Rejoint parNour-Eddine Senhadji,
anciennement conseiller municipal dans lamajorité, notre groupe de gauche Ensemblepour Saint-Ouen & citoyens, qui compte deuxélus depuis le dernier conseil municipal du 15 février, peine toujours à obtenir du maire unbureau et des moyens matériels pour assurernos permanences et accueillir nos concitoyenset collaborateurs dans des conditions dignesde Saint-Ouen. Vouloir réduire à néant lesprérogatives et rôles des élus en ne respectantpas le règlement intérieur du conseilmunicipal et adopter une attitude politiquediscriminatoire sont des actes préjudiciables àla démocratie et à sa pratique dans notre ville.Nous dénonçons et condamnons de toutesnos forces cette gouvernance audonienne etdemandons à tous les démocrates d’en faireautant. Nous exigeons le respect des groupesminoritaires et demandons au maire de se
conformer au règlement intérieur de notreassemblée délibérante en attribuantimmédiatement à notre groupe son bureau et les moyens matériels. Nous sommesdéterminés à continuer à partager nos idées,nos projets pour Saint-Ouen avec et pour tousses habitants. Ainsi, depuis le dernier conseilmunicipal du 9 mars, avec l’un des principauxgroupe de la majorité, nous formonsl’intergroupe Verts-Ensemble pour Saint-Ouen& citoyens. Tout en conservant nos identités et nos engagements initiaux, nous sommesanimés de la volonté commune de promouvoirun projet cohérent de gauche populaire etécologique pour notre ville : création d’emploislocaux durables, mise en place d’instancesdémocratiques tels les conseils de quartier,une solidarité plus importante avec nos aînéset, pour les plus fragiles, favoriser des actionsconcrètes en faveur de la jeunesse et ledéveloppement de la vie associative enrendant plus efficace ses relations avec laVille, une application du principe de précautiondans le domaine environnemental (antennesrelais, incinérateur…), amélioration concrètedans le domaine de la mobilité pour tous…
Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji
Les diverses sensibilités du conseil municipal ont toutes la possibi-lité de s’exprimer ici sur les thèmes de leur choix. Les contributionspubliées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction du Journal deSaint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.
Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & citoyens
AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal
Mamadou Keita
vos élus
Madame le maire, conseillère générale
Jacqueline Rouillon
• Les adjoints
Paul Planque, 1er adjoint, finances,
urbanisme, administration générale,
patrimoine et travaux
Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité
Morgane Garnier, environnement, cadre
de vie, propreté
Nicole Amédro, ressources humaines,
enfance, enseignement
Nadia Soltani, jeunesse, vacances
Hayat Dhalfa, culture, animation
de la cité
Rémi Fargeas, plan de déplacement
urbain, transports, circulation,
stationnement
Yassir Fichtali, action sociale, politique
d'insertion, CCAS
Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite
enfance, droits des femmes, handicap
François Giunta, logement, cultes
•Les conseillers municipaux délégués
Monique Tesseyre, prévention, santé
Hakim Hallouch, réussite de la jeunesse
Françoise Arnaud, retraités, prévention
des expulsions locatives
Gnamé Bagayoko, relations
internationales, coopération
décentralisée
Dominique Garcia-Durocher, tourisme,
promotion de la ville
Roger Guérin, histoire locale, mémoire,
culture de paix
Mustapha Krimat, vie associative
Henri Lelorrain, politique sportive
Paul Macedo, commerce, artisanat,
développement économique des Puces
Jean-Claude Le Ny, popularisation
du projet de ville
• Les autres conseillers municipaux
de la majorité
Brigitte Marigault, Gilbert Haustant,
Estelle Villard, Elisabeth Auerbacher,
Bruce Clarke, Elise Boscherel, Ndeye
Fatou Kébé
• Les conseillers municipaux
de l’opposition
Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert
Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,
Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,
Wahiba Zedouti
Ensemble pour Saint-Ouen & citoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji
• Permanences
Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous
uniquement. Prière d’adresser votre
demande exclusivement par
courrier en mairie.
Bruno Le Roux, député, sur
rendez-vous en mairie de 17 h
à 19 h. Tél. : 01 40 63 68 58.
Mathieu Hanotin, conseiller général,
lundi après-midi à partir de 16 h,
sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.
Les élus Verts sur rendez-vous en mairie
le mardi de 17 h à 19 h. Tél. : 06 85 27 16 10.
Saint-Ouen ensemble autrementEurope Ecologie audoniennele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,
salle municipale, 69 rue des Rosiers.
Email : [email protected]
::services municipaux::
HorairesOuverts tous les jours (sauf le jeudimatin) de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures. Sont ouverts le samediétat civil et affaires générales (carted’identité, passeport…) de 8 h 30 à12 heures au centre administratifFernand-Lefort.en savoir plus
Tél. : 01 49 45 67 89
::amiante:::::::::::::::::
Défense des victimesL’antenne audonienne de l’Associationdépartementale de défense desvictimes de l’amiante (Addeva) tientune permanence les 2e et 4e mardis du mois, de 17 heures à 19 heures à la maison de quartier du Landy.en savoir plus
37-39 rue du Landy – Tél. : 01 49 45 77 73
::santé:::::::::::::::::::::
Pharmacie de gardeLa pharmacie Bismuth reste ouvertetous les dimanches et jours fériés.en savoir plus
85 avenue Gabriel-Péri – Tél. : 01 40 11 02 52
::logements:::::::::::::::
InformationsVous avez des questions liées à votrelogement ? L’Agence départementaled’information sur le logement (Adil 93)informe locataires et propriétaires surleurs droits, la fin de bail, les charges,le non paiement des loyers, etc., les 1er et 3e jeudis après-midi du mois.Sur rendez-vous uniquement.en savoir plus
13 rue Raspail – Tél. : 01 49 45 68 75
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esca
lade Le plaisir de la grimpeRencontre
Parfois considérée comme une discipline
contraignante et difficile, réservée à quel-
ques « hommes araignée », l’escalade est
devenue au fil du temps abordable par tous.
Grâce aux murs d'escalade installés un peu
partout dans les gymnases franciliens, grim-
per est désormais un acte moteur pour les
amateurs de la verticale – dont certains
prétendent que l’escalade est le geste le plus
naturel après la marche… « Notre approche
de l’activité, essentiellement ludique et péda-
gogique, permet à tous de réaliser ses rêves
d’aventure et d’exploits », commente David
Garnier, président de la section escalade de
l’Union sportive multisection audonienne
(Usma).
Nouveau toit pour les amateursde surplombOser grimper, c’est réveiller son potentiel psy-
chologique et physique, jouer avec tout son
corps et son équilibre pour atteindre son
propre sommet. Le club escalade et canyo-
ning de Saint-Ouen, affilié à la Fédération
française d'escalade et à la Fédération spor-
tive et gymnique du travail (FSGT), propose
de grimper en toute sécurité au gymnase
Joliot-Curie. A proximité des Puces et des
portes de Paris, la centaine d'adhérents du
club a pris ses habitudes. Avec l’installation
d’un nouveau « toit » – un franc surplomb,
dans le langage des puristes –, le mur d'es-
calade offre de nouvelles sensations aux
adeptes du baudrier et de la corde. Du débu-
tant au grimpeur confirmé, environ 70 voies
de tous niveaux leur permettent de se jauger.
Dimanche 28 mars à partir de 12 h 30, le gym-
nase Joliot-Curie va offrir aux grimpeurs
environ quatre heures de compétition sur
cinq de ses plus belles voies. Une manifes-
tation amicale qui s'adresse aux licenciés
de 15 ans et plus, capables de grimper et de
s'assurer. Cinq à huit clubs d'Ile-de-France
ont déjà pris leurs quartiers de printemps à
Saint-Ouen, d'autres devraient suivre d'ici
le 28 mars. Ils ont tous prévus de parcourir
ces voies à leur rythme.
résultats
Ballet sur glace_ L’équipe de ballet sur
glace Les Confettis s’est
encore illustrée. Après
avoir décroché le titre de
championnes d’Ile-de-
France le 13 mars à
Colombes lors du trophée
André-Brunet, les jeunes
danseuses (13-15 ans)
du Club de sport de glace
(CSG) ont remporté
la semaine suivante
le tournoi de la Griffe
d’argent à Argenteuil.
Football_ Le Red Star FC reprend
du poil de la bête. Il a
enregistré trois victoires
de suite à Toulouse
Fontaines le 10 mars
(3-1), contre Colomiers le
13 mars (2-0) et à Aurillac
le 20 mars (2-1).
Conséquence : le club fait
un bond au classement
en pointant à la 9e place
après 24 journées de
championnat de CFA.
Le 27 mars, les Audoniens
reçoivent Luçon, actuel
dauphin du leader Niort.
Rugby_ Dimanche 21 mars,
le Red Star olympique
rugby (RSOR) a concédé
sa 12e défaite de la saison
sur la pelouse d’Antony
(20-3) pour le compte
de la 18e journée
du championnat de
Fédérale 3. Un revers qui
n’hypothèque toutefois
pas ses chances de
maintien puisqu’il figure
à une confortable 7e
place, à sept points
du premier relégable.
Le 28 mars, les Verts
et Blancs accueillent
Houilles à Pablo-Neruda.
rendez-vous
3, 4 et 5 avril_ Football. L’Usma football
organise le tournoi
Jacques-Moinet –
destiné aux poussins
et aux benjamins –
à l’Ile-des-Vannes sur
pelouse synthétique.
3 et 4 avril_ Patinage artistique.
Le CSG artistique
accueille à la patinoire de
Saint-Ouen la 27e Coupe
de l’OMS Alain-Dauli0ac,
une compétition amicale
de patinage artistique.
Dimanche 28 mars, la sectionescalade de l'Usma organise une compétition amicale adulteau gymnase Joliot-Curie.De quoi ravir les puristes de la discipline.
En dehors de la salle, le club organise aussi
régulièrement des sorties en falaise. De la
Bourgogne à la Normandie en passant par les
Pyrénées,la Drôme ou l'Aveyron,il reste encore
de nombreuses voies à explorer pour le club. •Steeve Fauviau
en savoir plus
Usma escalade/canyoning,
92 rue du Docteur-Bauer - Tél. :01 43 84 21 28
Compétition dimanche 28 mars à partir de 12h30
au gymnase Joliot-Curie, 2 rue Pierre-Curie
::vivicittà:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::La course approcheDimanche 11 avril à 10 h 30 s’élancera la 9e édition de la Vivicittà, organisée par la section athlétisme de l’Usma. De multiples parcours – 12 km course, 4 km course, 4 kmmarche, 1 km enfant, relais 3 x 4 km, 12 km rando roller –permettront à chacun de courir à sa convenance. Les inscriptions par courrier seront closes le 29 mars, mais les retardataires pourront s’inscrire sur place le jour de la course.
en savoir plus
Renseignements et inscriptions :
• Office municipal des sports, 3 rue Ampère - Tél. : 01 40 11 32 86
• Usma, 92 rue du Docteur-Bauer - Tél. : 01 42 43 17 41
Email : [email protected]
• Direction des sports de la Ville de Saint-Ouen, 17 rue Claude-Monet
Tél : 01 49 45 68 43
• Web : www.ville-saintouen.fr
Jé
rôm
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