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m t '-'^iaf ,is >n tarifé. — \î0 249 CINQ centimes le Numéro Jeudi 24 Octobre 1895

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Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ

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a 101 gaffe de M. Goblet Les " simples » radicaux accepteront-ils

1 invite que M. Goblel leur a lancée au banquet de Toulouse? Vont-ils, hic et nunc, fusionner avec 1rs socialiste- ? A l'exlrèine rigueur, on pii.irrt « corder » en car-laines circonstances, p.it exemple quand il s'agira de ruser le gou-vernement. Mais, généralement, on craint du tirage. Dans le Kadical, M. Sigismond Lacrnix, dont la plume a quelqu'autorité sur un cerlain clan, écrit qu'il eu est de la concentration comme du mariage. Il faut être deux voulant « se concentrer ». Or, les socialistes propre-ment dits, ou, s'il faut les appeler par leur nom, les collectivistes ne veulent pas. « Les collectivistes ont toujours repoussé l'hypothèse d'une concentration. Les élus seraient-ils d'ail-leurs déposés à s'y prêter, qu'ils en seraient, vraisemblablement, empêchés par leur clien-tèle électorale, devant laquelle ils ne manquent jamais de combattre pêle-mêle radicaux et ra-dicaux-socialistes. Dès lors la combinaison tombe d'elle-même... » Dans ces conditions, « le mariage » devient bien difficile. M. Goblet, apparemment, ne prétend pas user de violence, mais il paraît avoir épuisé tous ses moyens de persuasion et de séduction : on refuse ses dra-

gées. Ce n'est pas la première fois que ce bon M.

Goblel tend aux « collectivistes » une main que ceux-ci ont toujours refusée, nous devons leur rendre cette justice. M. Goblet s'est exténué, de son mieux, à conclure le chaste Hymen conçentratif. Maintes fois, il tenla de démon-trer, à tour de bras et de gosier, que la con-centration ne devait point s'opérer sur des personnes auxquelles referait le droit indénia-ble à tous les être humains de se manger réci-proquement le nez, mais sur des idées et des principes. On a sommé M. Goblel d'exhiber ses idées et ses principes, et c'est là que M. Goblet eut le malheur d'achopper.

Aux questions indiscrètes des fiers collecti-vistes, M. Goblel répond d'une manière incon-testablement faiblarde et dépourvue de limpi-dité : Eles-vous collectiviste? — Je n'oserais l'affirmer. — Que pensez-vous de la | ropriéte? — C'est une question ardue.— Ete>-vous fran-chement révolutionnaire? Admettez-vous du moins que la violence soit, selon le mot de Karl Marx, «l'accoucheuse des sociétés? »—.le sais m'insurger quand il le faut ; mais les lois ont tout de même du bon.

L'indécision de M. Goblel constatée, la bande Jaurès-Chauvin s'empressa de le lâcher comme un veut. C'est pourquoi « l'ennemi des tau-reaux » se colla, momentanément, avec les hybrides, qui usurpent le nom , insignifiant d'ailleurs, de radicaux gouvernementaux. Même réception de chien dans un jeu de quil-les. Alors, une dernière fois, Gringaht Goblel interroge l'atmosphère. La brise soufflant, pour l'instant, du côté des grèves et du braulebas, le pêcheur hasardeux en eau irouble politique jelle une amorce désespérée aux socialistes.

Les poissons vont-ils « bicher » ? Nous dou-ions de la réussite ; el s'ils ne mordent pas, rien ne peut les contraindre à gober l'hame-çon. Inutile de se dépenser en frais de conci-liation, en « mamours » visa vis d; bâéhes. Combien M. Lacroix a raison — uue fois n'est

p is coutume — de rappeler à ce pauvre vieux Goblet, qu'il ne suffit pas d'étaler et de vanter sa marchandise, mais qu'il faut encore trouver acheteur. Faillite Goblet I Est-ce que vous ne sentez point cela dans l'air?

Chambre des Députés Séance du 22 octobre

M. Buisson ouvre la séance de la Chambre par le discours suivant :

« Messieurs et chers collègues, » Notre première pensée à tous, en repre-

nant nos travaux, sera pour ces (ils héroïques de la Patrie, qui viennent de porter sur une terre lointaine le drapeau de la France.

» Jamais mieux que durant celte campa-gne nous n'avons senti combien les lois de la République ont fait indivisible l'armée el la nation.

» Notre race, y a déployé de robustes ver-tus.

» Par leur endurance obstinée, en face de maux inattendus, par leur volonté de marcher el de vaincre, nos troupes ont fait voir une fois de plus qu'à la guerre la flamme intérieure de l'homme et la discipline réfléchie peuvent triompher de tout.

» Représentants de la nation, nous nous inclinons avec un pieux respect devant la tombe de ceux de ces enfants qui sont morts pour la patrie.

» Nous saluons avec reconnaissance ceux qui font définitivement flotter les trois couleurs sur la Grande lie.

» Ils se sont montrés à la hauteur de tous les sacrifices, de toutes les difficultés, de tou-tes les espérances. »

Demandes d'interpellations

M. de Baudry d'Asson dépose les deux de-mandes d'interpellations suivantes :

Premièrement : « Je demande à interpeller le g mvernement

sur l'incurie avec laquelle se fait le rapatrie-ment de nos soldats malades, de ces nobles victimes de Madagascar. »

Deuxièmement : « Je demande à interpeller le gouvernement

sur le traité passé entre la France et le gouver-nement Hova. »

L'interpellation Jaurès est fixée à jeudi. L'interpellation sur Madagascar aura lieu

lundi. Les autres interpellations suivront.

Proposition

M de Baudry d'Asson dépose une autre proposition de loi pour obliger les députés à voter. Elle esl ainsi conçue :

« L'abstention est absolument interdite à tout député.

» Celui qui continuera cette façon d'exercer son mandat législatif sera contraint de faire connaître sa conduite à ses électeurs par voie d'affiches, tirées à 200 exemplaires, toutes les fois qu'il s'abstiendra de voler.

» En outre, le député sera obligé de faire imprimer et placarder ce* affichés à ses frais dans toutes les communes de sa cire inscription électorale. »

Les Chemins de fer du Sud M. Rouanel, député de la Seine, a adressé la

lettre suivante à M. le garde des sceaux :

« Monsieur le ministre, » Samedi dernier, devant la Cour d'assises,

M. Flory, expert comptable, interrogé par M" Chenu, défenseur de M. Magnier, a déclaré qu'il avait relaté dans son rapport les diverses sommes versées par l'administration des Che-mins de fer du Sud à des membres de la Chambre et du Sénat.

» Lacomptabililé des Chemins de fer du Sud étant une comptabilité publique, soumise au contrôle du Parlement, je viens vous deman-der, monsieur le ministre, debien vouloir don-ner des ordres au parquet de la Seine, pour que je puisse prendre connaissance des travaux de M. Flory sur la complabilité de cette en-treprise de chemins de fer qui jouit de la ga-rantie d'intérêt.

» J'espère que vous ne verrez aucun inconvé-nient à cette communication, et comme la dis-cussion d'une interpellation que je vous adresse au snjetdeces chemins de fer. doit venir sa-medi devant la chambre, je vous prierai de bien vouloir donner des ordres pressants afin que je, puisse prenlre connaissance, dés de-main, des fait qui m'intéressent.

» Veuillez agréer, etc. » RotHNET. »

Organisation nationale DE L'ASSURANCE ET DU CRÉDIT AGRICOLES

M. Calvel, sénateur de la Charente-Inférieure, a déposé, hier, au Sénat, une proposition de loi relative à l'organisation nationale de l'assu-rance et du crédit agricole. Il indique, dans les termes suivants, le double but de sa proposi-tion :

« Constituer une Caisse nationale d'assu-rances agricoles par le groupement de Sociétés départementales solidarisées ;

» Organiser en faveur des seuls agriculteurs assurés un crédit rural effectif, pratique et im-médiat, à l'aide des bénéfices réalisés par l'as-surance.»

M. Calvel résume ainsi les traits caractéris-tiques de sa proposition :

« L'assurance reste facultative pour les agri-culteurs ;

» L'Etal n'éprouve aucune perte du chef des droits de timbre et d'enregistrement; le concours de sa trésorerie ne lui est point à charge, le personnel de l'Etat étant indem-nisé ;

n La Caisse nationale, supprimant par ses assurances l'obligation pour l'Etat d'indemni-ser une portion des sinistres publics, sera en droit de demander qu'à titre de subvention une pari correspondante du fonds spécial de se-cours inscrit au budget lui soit attribuée annuellement.

» C'est l'initiative du bureau local qui amène peu à peu les populations rurales au bénéfice des assurances et du crédit. L'agriculture jouit pour tous ses assurés d'un crédit facile, à bon marché, pouvant le plus souvent affecter un caractère personnel et de nature à atténuer sé-rieusement la crise actuelle.

» La divisibilité îles risques et la solidarité, conditions essentielles du succès de l'entre-prise, sont obtenues par le groupement des

Sociétés départementales en une Caisse natio-nale, selon l'esprit de la loi des Syndicats pro-fessionnels.»

Celte proposition est actuellement soumise l'examen de la commission d'initiative parle-

mentaire.

INFORMATIONS Actes officiels

Le Président de la République vient de chan-ger ses jours de réception. Il recevra doréna-vant le lundi et le jeudi matin, au lieu du mercredi et du vendredi.

Qu'on se le dise I

Unification de l'armement De VEcho de Paris : « Le service de l'artillerie a pris les dispo-

sitions voulues pour qu'à partir de l'année 1890 toutes nos troupes indigènes, en Afrique el dans l'Indo-Chine, soient armées avec des fusils à petit calibre.

» En assurant l'unification de l'armement pour toutes les troupes employées aux colo-nies comme en France, le service de l'artillerie reprendra ses livraisons des fusils réformés, remis à l'administration des domaines. La vente pour l'étranger des fusils 1874 avait été in-terrompue pendant l'expédition de Madagas-car. »

Les phosphates d'Algérie Au dernier conseil des ministres, la ques-

tion des phosphates d'Algérie a été définitive-ment tranchée.

M. Leygues, ministre de l'intérieur, a dé-claré que les concessions avaient été irréguliè-rement données. En conséquence, le préfet de Constantine a été invité à retirer les autorisa-tions accordées.

Le ministre a pris, en outre, les mesures suivantes :

M. Esmenard, conseiller du gouvernement général de l'Algérie, esl mis en disponibilité,

M. Boel, commis principal à la préfecture de Constantine, est révoqué.

M. Pérette, secrétaire de commune mixte à Morsolt, est révoqué.

Le général Duchesne Il serait fortement question du remplace-

ment, à la tête du 10e corps d'armée, de M. le général de Jessé, qui désirerait quitter ce com-mandement.

Le général Duchesne serait, a-t-on dé-claré au ministère de la guerre, nommé à sa place.

Le pourvoi de M. Magnier M. Magnier s'est pourvu hier, devant la cour

suprême, contre l'arrêt de la Cour d'assises de la Seine qui l'a, samedi, condamné à un an d'emprisonnement pour complicité de corrup-tion de fonctionnaire public.

Démission de M. Pelle tan A la suite d'un vote de la Commission du

budget de la marine repoussant certaines con-cessions faites, par le rapporteur M. Pelletan, à l'amiral Besnard, M. Pelletan a donné sa dé-mission.

Le drame de Sotteville Rouen, 21 octobre. — Ce matin, à quatre

heures, à Sotteville, la veuve Dôle, âgée de 3o ans, s'est jetée par la fenêtre du second étage de la maison qu'elle habitait avec sa fille et son oncle Cottare, rentier, âgé de 62 ans. La mort a été instantanée.

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Le cadavre a été relevé à six heures par des passants. Comme on l'entrait dans la maison deux détonations retentirent. Collard venait de se tuer de deux balles de revolver.

Un assassinat à Saint-Cyr

Guilberl, journalier, au service de M. Du-bos, cultivateur, avait passé l'aprés-midi dans les débits de la localité et regagnait en titubant son domicile, lorsqu'il fut assailli, rue de Maintenon, par trois jeunes rôdeurs âgés de dix-huit à vingt ans.

Ces derniers l'assommèrent, puis le dévali-sèrent.

Le malheureux fut trouvé gisant dans une mare de sang ; on le releva et on le transporta à l'asile de nuit où il expira presque aussitôt.

Les trois meurtriers ont été arrêtés.

Vol chez Mi" Réjane

Une bande de cambrioleurs opère, en ce mo-ment, dans le quartier des Champs-Elysées. Avant-hier, dans l'après-midi, c'était l'apparte-ment de M11" Réjane qui recevait leur visite. Les voleurs, tandis qu'elle était à son théâtre, s'introduisaient dans la chambre de sa camé-riste el s'emparaient de tous les bijoux et ob-jets de valeur qu'ils trouvaient. M. Mourgues, commissaire de police du quartier des Champs-Elysées, s'occupe de rechercher les auteurs de ce vol.

Agitation au quartier Latin

Hier, à trois heures, a commencé le con-cours pour l'externat des hôpitaux, à l'amphi-théâtre de l'administration ceulrale de l'Assis-tance publique. Tout dernièrement, l'Assistance publique informait les candidats que, doréna-vant, l'indemnité qui leur était allouée pour leurs frais de déplacement était supprimée, Aussi les étudiants sont-ils extrêmement mé-contents de cette mesure et l'agitation est grande au quartier Latin.

À midi, une trentaine d'étudiants en méde-cine se sont réunis place de la Sorbonne, puis ils ont descendu le boulevard Saint-Michel en conspuant l'Assistance publique et son direc-teur, M. Peyron.

La police a organisé un service d'ordre aux abords de l'amphithéâtre ; mais, à l'intérieur, des mesures sévères ont été prises. Par crainte de troubles, l'Assistance publique a fait fermer les portes de l'administration centrale.

Les romantiques delà mort

Vienne, 21 octobre. — Le lieutenant-général en retraite Dunsl von Adelsheim, âgé de 72 ans, et sa femme, âgée de 50 ans, se sont tués ce matin, au Prater, à coups de revolver.

D'après les journaux, une situation finan-cière pénible serait la cause de ce double sui-cide.

L'accident de la Gare llonlparnasse Un grave accident qui aurait pu se changer

en une catastrophe épouvantable a eu lieu hier dans l'après-midi à la gare Montparnasse.

Le train express n0 56 qui part de Granville à 8 h. 45 du matin el doit arriver à 3 h. 55 à la gare Montparnasse marchait à son allure réglementaire.

Conformément aux règlements, le train de-vait ralentir, à l'entrée de la gare, à la vitesse d'un homme marchant rapidement au pas.

Mais le mécanicien eut beau manœuvrer son frein ; le frein refusa d'obéir.

Le train entra dans la gare avec une vitesse de 00 kilomètres à l'heure et la machine vint donner sur le butoir.

Le conducteur d'avant et le conducteur d'ar-rière, qui avaient compris le danger, bloquè-rent immédiatement leurs freins.

Mais la vitesse acquise et la force de propul-sion étaient telles que la machine n° 721 ren-versa le butoir, passa comme un éclair sur le quai d'arrivée de la banlieue, défonça le kios-que à journaux, le mur en pierres de la gare, passa sur la terrasse, enfonçant la balustrade et vint tomber sur la place de Rennes.

En voyant l'impossibilité où ils se trouvaient de conjurer l'accident, le mécanicien et le chauffeur avaient sauté sur le quai.

Quant aux deux fourgons qui suivaient la

machine, l'un demeura à moitié suspendu dans le vide au-dessus de la place et l'autre vit son arrière affleurer le mur défoncé de la gare.

Les voyageurs, au nombre de 250 environ, en furent donc quilles pour la peur et pour une violente secousse.

Une dizaine au plus ont reçu des contu-sions , aucune sérieuse à ce que l'on a assuré.

Le mécanicien est sans blessure ; le chauf-feur a des contusions au côté gauche; les deux conducteurs n'ont rien.

La seule victime esl la marchande de journaux dont le kiosque était adossé, sur le quai d'arrivée banlieue, contre le mur de la gare.

De cet édicule, au travers duquel sont passés la machine et les fourgons, il ne reste plus trace.

Quant à la marchande de journaux, elle a été broyée.

Elle se nomme Mme Marie-Augnstine Aguil-lard, âgée de 37 ans et mère de deux enfants.

BULLETIN FINANCIER 22 octobre 1895.

La lessive continue, la baisse des mines d'or de spéculation n'est pas sans affecter le mar-ché officiel. On dit même que sur certains groupes il y a des exécutions de spéculateurs insolvables.

On craint que la fin du mois ne soit ditlicile, mais nous avons encore dix jours devant nous et il peu d'ici là se passer bien des choses.

Le 3 0/0 finit à 100.32 1/2. Les actions des sociétés de crédit sont natu-

rellement assez éprouvées et en particulier la Banque de Paris. Seul le Crédit Foncier se re-lève à 820.

Le Suez n'échappe pas à la mauvaise ten-dance.

Les fonds étrangers sont lourds. L'Italien recule à 88.82, l'Extérieure ne perd que quel-ques centimes. Un dit qu'il y a eu quelques exécutions sur les fonds ottomans, exécutions qui n'auront que peu de suite, car on s'attend prochainement à l'annonce de la couversiou des obligations douanes.

Eu Banque, marché des mines d'or très agilé, seules les mines qui ont fait leur preuve résistent.

ET RÉGIONALE

Bulletin Météorologique du 23 Octobre

Observations de M. DAV\, opticien, place de la Bilange, 25, Saumur.

Baromètre Hier soir, à 5 h. Ce matin, à 8 h. Midi, 752 m/m Hausse, » m/m

Baisse, 4 m/m Température minima de la nuit

Thermomètre au-dessus 10° au-dessus au-dessus

8» 13"

au-dessus 7°

Conseil Municipal de Saumur Séance du 18 octobre

Toujours la même absence de sérieux, tou-jours le même sérvilisràè, le même aplatisse-ment de la majorité. Il s'agissait, entr'autres questions, de la discussion du budget de 1896. A quoi bon discuter un budget approuvé d'a-vance, quel qu'il soit, par les amis de MM. Piéron et Peton? Temps et peine perdus. M. Poisson a bien tenté de prolester contre le sans-gène de l'administration qui envoie, aux conseillers, le cahier du budget, le 17 octobre, après-midi, de façon que les contestataires, s'il en existait, n'aient point le temps matériel d'étudier l'exposé. M. Piéron répondit — avec la mâle assurance qui le caractérise — que« le nouveau budget ne différant pas sensible-ment des précédents, tl ne fallait pas plus d'une demi-heure, vingt minutes, pour l'exa-miner.

Mais, monsieur Piéron, c'est précisément parce que ce budget ne diffère pas sensible-ment (el malheureusement I) de ses prédéces-seurs qu'il est urgent de le contrô'er I

Donc, la macédoine de M. Peton passe mieux qu'une lettre à la poste, sans aucun heurt, à l'unanimité des voix.

El, cependant, à je ne sais quel paragraphe,

figure une somme de 10,000 Tr. consacrée à LA

DÉFENSE MILITAIRE qui nous a jeté dans une anxieuse rêverie. Bah I La défense militaire de Saumur est gobée comme les autres arti-cles. Rien ne doit el ne peut plus nous étonner en ce budget fantastique. Enregistrons simple-ment les propositions.

200 fr. de supplément d'appointements sont accordés à M. Pannier, le très aimable employé de l'état civil. Nous approuvons des deux mains.

Même subvention, aussi méritée, échoit à M. Valotaire, conservateur des antiquités du musée.

Par contre, on refuse haut la main, sans même fournir un motif, une subvention de 500 fr. demandée par la Société de Secours mutuels, la Saumuroise.

En revanche, 1,000 fr. récompensent les bienfaits de la Boursejlu travail. On nous a dit en bloc qu'elle rendait d'énormes services, mais on ne jugea point nécessaire de nous citer un seul exemple de ces services démesurés.

Tout à coup, une tuile, une toiture impré-vues sur le crâne I

Très doucettement, en couvrant de fleurs la victime, on nous annonce qu'on projette de mettre en régie le collège de garçons ; simple essai, d'ailleurs, pour un an ou deux. Après, si l'épreuve ne réussit point, on reprendra les us actuels

— Que va devenir le directeur actuel, M. Rigolage? demande une voix indignée.

— Oh I — repond M. Piéron — nous l'ap-pointerons très convenablement.

— Mais, s'il transfère ailleurs son école in-dustrielle?

— Cela n'a pas d'importance, — reprend de plus belle M. Pieron, — il y a des écoles industrielles partout.

(Remarquez bien que nous citons unique-ment M. Piéron, M. Peton ayant gardé, pen-dant toute la séance, le plus implacable des mulismes. Du reste, il n'existe plus que no-minativement. Vendredi dernier, M. Piéron occupait officiellement el définitivement le fau-teuil du maîorat. De la première minute à la seconde finale de la réunion, M. Piéron prit la parole, de son propre chef, sur toutes les questions, répliqua el contredit en son nom propre, et employa constamment, pour mar-quer sa prise de possession, les expressions autoritaires suivautes : J AI dit, J'AI pensé, J'AI résolu, qu'aucun conseiller n'osa ou ne crut nécessaire de relever.)

M. Piéron veut bien nous affirmer que la mise en régie procurera un bénéfice annuel de de 10,000 fr. à la Ville et qu'on inaugurera ce nouveau système le Ier janvier 1890.

La motion est . adoptée à l'unanimité, sans qu'aucun membre de la majorité soutienne de s >n vote M. Rigolage, dont le caractère el le talent inspirent la plus haute estime et auquel la Ville devra une éternelle gratitude pour ses patients et nobles efforts.

Une main — nous n'avons pas le droit de dé-signer plus complètement — une main d'hon-nête homme s'est levée, à la contr'épreuve, en faveur du principal exproprié.

La raison de cet égorgement subit? Inutile de la chercher bien loin : rappelez-vous une histoire de terrain ardemment convoité, non moins ardemment défendu, et vous aurez aus-sitôt la clé de l'énigme.

Certes, nous serions absolument désolé de troubler par l'ombre d'un doute la victoire des adversaires de M. Rigolage. Cependant, ces messieurs pourraient-ils garantir, dès maintenant, que la Préfecture, le Conseil géné-ral approuveront cet élagage? Et même, si notre mémoire ne fourche point, est-ce qu'il n'existe pas, entre M. le Principal et l'Etat, un traité prorogeant les pouvoirs de M. Rigolage jusqu'en 1901 ??

Alors

Vient ensuite le budget des fabriques. Mais M. Piéron esquive une discussion qui offrirait, probablement, des côtés scabreux, en arguant que a les renseignements actuels sont insuffi-sants ».

Les autres propositions manquent de relief.

Cependant on nous promet une séance du Conseil en novembre: Il ne manquait que cela pour combler nos vœux.

SAUMUR Los cambrioleurs «le la rue de la

Tonnelle On se rappelle les déprédations de toute na-

ture commises par la bande des « cambrioleurs de la rue de la Tonnelle ». Quatre de ces aima-bles travailleurs avaient déjà été arrêtés; on vient d'en pincer, hier soir, un cinquième, B...1, âgé de dix-huit ans, qui a rejoint, en Fenet, ses compagnons.

Espérons que, d'ici peu, le reste de la bande tombera dans le panneau.

La Société de Secours Mutuels La Sâumuroise

Nous recevons la note suivante: « MM. les Conseillers municipaux, dans

leur réunion de samedi dernier, ont refusé de voter la subvention de 500 francs, deman-dée pour venir en aide à la Société Municipale de Secours mutuels LA SAUMUROISE. Je suis aussi surpris qu'affligé d'une semblable déci-sion. M. le Maire et MM. les Conseillers muni-cipaux n'ignorent pas les charges de la Société et son peu de ressource.

» Le conflit qui s'est élevé dernièrement avec MM. les Médecins, tendant à faire payer leurs soins à la visite et non à l'abonnement, aug-mentera encore ses charges; de la sorte, celle Société, qui a rendu et rend encore de si grands services à la classe ouvrière, sera forcée de disparaître.

» 500 francs sont peu de chose pour une Société de près de 400 membres, en comparai-son des sommes attribuées aux Sociétés véloci-pédique, Nautique, de Gymnastique, Bourse du travail, etc., dont l'utilité est au moins contes-table.

» J'espère que celte décision n'est pas irré-vocable, que les élusdu peuple reviendront sur leur vole et qu'ils se souviendront que les So-ciétés de secours mutuels ne sont pas compo-sées de millionnaires mais d'ouvriers.

» UN SOCIÉTAIRE DE LA SAUMUROISE.»

Départ de la Classe 1894 Et des ajournés de 92-93

Le départ des jeunes gens de la classe 1894 et des ajournés des classes 1893 et 1892 vient d'être fixé aux dates suivantes :

Le 12 novembre, pour les jeunes gens de la classe 1894 appelés pour un an.

Le 14 novembre, pour les conscrits appelés pour deux et trois ans et appartenant à des subdivisions impaires.

Le 16 novembre, pour les jeunes gens ap-partenant à des subdivisions paires.

Celle année, les ordres d'appel, qui, jus-qu'à ce jour, étaient remis directement aux in-téressés par les gendarmes, seront déposés, dans les brigades de gendarmerie el devront être retirés contre émargement par les cons-crits.

M. Boulanger, conseiller de préfecture de Maine-et-Loire , est nommé sous- préfet de Marvejols (Lozère).

ANGERS Le duc de Montpensier, accompagné de son

gouverneur, M. du Riu de Marsaguet, est ren-tré à Angers, samedi dernier, venant du Pouli-guen où il avait passé quelques jours. Il est descendu, comme l'été dernier à l'hôtel d'An-jou et continue à suivre les cours de l'Externat Saint-Maurille.

* * Le* Congrégation» d'Angem et le Fisc Parmi les Communautés de femmes d'An-

gers qui se sont soumises aux exigences de la loi dite du droit d'abonnement, nous pouvons citer, dès aujourd'hui, les Auguslincs et les Sœurs de Sainte-Marie.

Ces deux Communautés ont payé l'arriéré qui leur était réclamé jusqu'au 15 avril 1895.

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Trouvaille* en Loire

Dans les travaux exécutés pour le creuse-ment du port de Nantes, beaucoup d'objets tombés depuis des siècles dans le fond de la Loire ont été mis au jour par la drague.

Dans le torrent arraché au lit du vieux fleuve on a retrouvé des épaves de toutes les époques,

jdepuis la hache en pierre polie jusqu'aux ar-mes de bronze, de l'épée à croix d'or de la jguerre de Cent Ans jusqu'aux longues rapières du temps de Louis XIII.

Bien des pièces intéressantes ont été recueil-lies par le Musée d'archéologie de Nantes ; beaucoup d'autres sans c oute ont été enlevées par des amateurs et des marchands. M. Se-veslre, maire de Chantenay, qui avait formé une nombreuse collection de ces objets, l'a très généreusement mise à la disposition du Musée départemental. Un cite, parmi les objets de cette collection : une lance en silex taillée par éclats et soigneusement polie ; une fran-cisque, hache d'armes des guerriers francs. Cette arme, bien répandue dans l'Est de la France, est au contraire fort rare dans notre Bretagne, et c'est la première qui ait été dé-couverte à Nantes. Des armes du moyen âge ; toute une série très variée de boucles et d'a-grafes.

Parmi les monnaies, qui sont extrêmement nombreuses, se trouve un statère yaulois au type des Pictons, à la main ouverte sous le cheval androcéphale. La présente de celte pièce s'explique d'autant mieux qu'au temps de l'indépendance des Gaules-, ainsi que nous l'apprend Strabon, la Loire séparait les Pictons des Namnètes. Dans la série des monnaies ro-maines, nous voyons surtout des monnaies im-périales du Haut Empire, des grands bronzes de Trajan, d'Antonin Faustin, de Commode, des moyens bronzes d'Auguste, de Claude, de Néron. Deux de ces bronzes sont contre-marqués.

Ces pièces et bien d'autres objets sont pla-cés au Musée d'archéologie de Nantes, dans une vitrine spéciale, qui s'enrichira, probable-ment, des armes de bronze trouvées dans les mêmes travaux.

Le* vagabond* incendiaire*

Le tribunal de Chàteaugontier a condamné un nommé Métairie, charpentier, sans domi-cile; fixe, à 6 mois de prison pour avoir menacé de mettre le feu à une ferme où on ne voulait pas le loger pour la nuit?

PRIME MUSICALE Nous sommes heureux d'annoncer à nos

Lecteurs que dans un but de propagande, le Piano-Soleil, grand Journal de lecture musi-cale, vieut d'organiser un service d'abonne-ment d'essai d'un mois au prix de :

UN franc Exceptionnellement, ces abonnements don-

neront droit, moyennant un supplément de 60 cent., à recevoir franco, en prime, une partition piano solo, à choisir parmi les sui-vantes : Obéron, Norma, Richard Cœur-de-Lion, La Flûte enchantée.

Adres-er les demandes à M. A. Danvers, édi-teur, 10, rue d'Hauteville, Paris.

CHEMIN DE FER D ORLEANS

Fêles delà Toussaint, 1er novembre 1865

A l'occasion de la lête de la Toussaint, la Compagnie d'Orléans a décidé que les billets dits de bains de mer qui, aux termes du § du tarif spécial G V. n° 0, ne sont délivrés, du 1er maj au3| 0Ct,lDre ,jl]e |es vendredi, samedi et di manche de chaque semaine, seront exceptionnellement délivrés du mercredi 30 octobre inclus, au vendredi Ier novembre in-clus, pour les stations balnéaires de Saint-Nazaire, Porn'chet, Escooblac-la-Baule, Le Pnuliguen Baiz, Le Croisic el Guéraude, aux gares et stations :

1° De la ligne de Saint-Nazaire (inclus) à Tours:

2° Des sections: d'Angers à La Flèche, de Sablé (exclu) à La Flèche, de La Suze (exclu) à La Flèche, de Baugé (inclus) à La Flèche, du Mans (exclu) à Neuillé-Pont-Pierre (viâ La Flè-che ei Angers); de Jumelles-Brion à Saumur (viâ Saumur) ;

3° De la section de Saint-Antoine-du-Rocher (inclus), à Tours, viâ Tours ;

4° De la ligne de Nantes à Châteaubriant ; 3° D >s lignes de Savenay à Ploërmël et à Pon-

livy (viâ Savenay). Ces billets seront indistinctement valables,

pour le retour, jusqu'aux derniers trains du lundi 4 novembre.

La valise du Président // emporte en voyage, au dire d'un écho : Trois habits noirs, trois gmnds-r.qrdnns, douze chemises, Quatre chapeaux de soie et deux boites exquises De savon parfumé des Princes du Congo.

J. M. J., au savonnier Victor Vaissier.

Voir l'annonce Crémicux à la 4e page.

BOUEUSE DE PA.R.ÎS Du 21 Octobre 1805

f O/0 100 40 l O'O amortissable 100 »»

3 1/2 100 70

UNE ESCROQUERIE

« Si la contrefaç m n'existait pas, il faudrait l'inventer, a dit un grand économiste ; c'est la consécration du succès.» Le formidable essor de la contrefaçon des brevets Auer et la détes-table qualité de ceit1 contrefaçon, ont accrédité dans le public l'idée qu'elle était l'œuvre même de la Société du Bec Auer.

Cette dernière proteste contre un tel excès d'habileté qui, en l'espèce, constituerait une véritable escroquerie puisqu'elle n'assure le remplacement des manchons in lispensables au fonctionnement île l'appareil que sur les becs portant sa marqua de fabrique

La Société du B 'C Auer poursuit au contraire les contrefacteurs de son procédé el t ois les jugements ■ )éjà rendus l'ont été en sa faveur. Elle n'aitend que la confirmation prochaine de ces jugements par les Cours d'appel pour f-tire saisir tous les becs de contrefaçon part >ut où ils auront été posés et poursuivre à leur tour tous les intermédiaires grâce à la complicité desquels le public aura élé induit en erreur.

La contrefaçon, en ven tant des becs dont elle sait qu'elle sera bientôt dans l'impossibilité d'assurer le fonctionnement, faute de man-chons, commet donc vis-à-vis du public une véritable indélicatesse.

Aux acheteurs prévenus de se méfier et d'exiger toujours la marque S. F. Auer sur chaque bec.

IEFVEU

PROFESSEUR D'ANGLAIS

PONT-FOUCHARD

LE MONDE ILLUSTRE 13, QUAI VOLTAIRE, PARIS.

Sommaire des gravures du numéro du 19 octobre 1895

EXPÉDITION DE MADAGASCAR : Transport des ma-lades en cacolets — Réunion des approvisionne-ments de la colonne volante.

PORTRAITS: Le roi de Portugal. — Le prince Rahamatra, général malgache.

PARIS: Le centenaire de l'Académie française: Hôtel de Montmor. — Hôtel Séguier. — Pavillon des Académies, au Louvre. — Salle de l'Institut en 1795. — Séance de l'Institut, sous la Restaura-tion. — Tombeau de Mazarin. — Costumes d'Aca-démiciens, à différentes époques.

La Savoyarde, cloche destinée à l'église du Sa-cré-Cœur.

DÉPARTEMENTS : Seine : La nouvelle mairie d'Issy-les-Moulineaux.

Nord : Inauguration du monument Carnot, à Maubenge.

VOYAGES : La mission Clozel. BEAUX-ARTS: Peinture: Œuvres du roi de

Portugal. En supplément : Perruques blondes, roman par

M. G. Lenôtre. — Illustrations de M. Parys. Le numéro: 50 centimes.

Nouvelle Revue Européenne DIRECTION : 65, rue de Provence, Paris

SOMMAIRE DU NUNÉRO DU 15 OCTOBRE 1895 Causerie: Ulivier de Gourcuff. — Le Vieux

(poésie): Jean Kérivel. — Tombouctou à travers les âges : J. Coulbault. — Rendez-vous (poésie) : Marguerite Comert — A propos du père Lacor-daire : Hippolyte Rulfenoir — Hélène Audrain, étude de mœurs provinciales (suite) : Alphonse Poirier. — Pain noir (romani (suite) : Jean Tran. — Le mouvement théâtral : Schalck de la Faverie. — Echos d'Art et de Littérature. — Bibliogra-phie. Livres nouveaux : Louis Schneider.

ABONNEMENTS : Paris et Province (un an) : 8 fr.

UN HOMME MARIÉ, gérant de l'Écho Saumurois et de Y Avant-Garde, ayant passé, i en qualité de typographe, correcteur et rédacteur, 46 ans dans deux imprimeries , demande emploi dans un bureau, soit pour toute la journée, soit pour quelques heures, ou des écritures à faire à domicile. — Prière d'écrire ou s'adresser chez M L. DELAUNAY, petite rue Fardeau (avenue de la Gare de l'État).

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armoires, 18 draps, plusieurs ta-bles, 200 fagots de bois, une char-rette à breuls, une charrue, 4,000 kil. de paille et fourrages, deux vaches, deux porcs, 20 hectolitres de blé, 12 mètres cubes de fu-mier, et quantité d'autres objets.

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