Les services pharmaceutiques en résidence pour aînésPar YVES DESJarDINS, président-directeur général
En raison de leur âge et de leur état de santé, bon nombre d’aînés vivant
en résidence nécessitent une médication et font donc appel aux services
d’un pharmacien. Ce besoin explique les liens étroits qui se tissent entre
les résidences pour aînés et les pharmaciens, au point où des comptoirs
pharmaceutiques sont installés dans la plupart des grandes résidences.
À n’en pas douter, la qualité du service est au cœur de la relation entre
les résidents et les pharmaciens. Toutefois, deux problèmes sont souvent
évoqués lorsque l’on parle des services pharmaceutiques en résidence
pour aînés : celui de l’entrave au principe de liberté des aînés de choisir
leur pharmacien et celui de l’offre, par le pharmacien, d’avantages ou de
cadeaux à l’aîné ou à la résidence.
(suite à la page 3)
L’ADRESSEÉdiT
ion
du
16
jan
viE
r 2
012
LE journaL du rEGrouPEMEnT QuÉBÉCoiS dES rÉSidEnCES Pour aÎnÉS
Pignon sur l’actualité• Lesservicespharmaceutiquesenrésidencepouraînés����������������������������� 1
Zone gestion• Devrait-onexigerquelesrésidencespouraînéssoientprotégéespardesgicleurs?�������4
•Mesuresminimalesdeprécautionàprendreconcernantl’utilisationduweb2�0enmilieudetravail������������������5
• Entouttemps,lesheuressupplémentairesdoiventêtrepayéesàtauxetdemi��������������7
Coin Formarez• Formarezlancesanouvellestratégiedeformation�������������������������������8
Carrefour certification• Comitédetravailsurleprojetdeloi16etleprojetderèglementsurlacertificationdesrésidencesprivéespouraînés����������������9
Voisinage• Vivreunincendie,untémoignagetouchant !������������������������� 10
• Recordd’assistanceaucongrès2011duRQRA�������������������������11
• Consoliderleprésentetpréparerl’avenir����� 14
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS2
L’équipe de rédaction
YVES DESJarDINS, président-directeur généralrQra
PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells
NaTHalIE MoNTrEUIl, Commission des normes du travail
DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communicationsrQra
CélINE GErMaIN, Conseillère à la formation et responsable des programmesFormarez
CollaBoraTIoN SPéCIalE
danièLE MarChand, responsable des relations gouvernementales, rQra
MariELLE CLÉMEnT, correction d’épreuves
ProuLx CoMMuniCaTionS, graphisme et mise en page
Pignon sur l’actualité
Les services pharmaceutiques en résidence pour aînés (suite)
la lIBErTé DES aîNéS DE CHoISIr lEUr PHarMaCIEN
Les aînés sont et doivent demeurer libres de choisir eux-mêmes
leur pharmacien. L’obtention de leur consentement à ce sujet est
donc indispensable, et ce consentement doit être libre et éclairé. ni
le propriétaire de la résidence ni son personnel ne peut consentir à
un changement concernant les services professionnels que reçoit un
résident. de la même façon, seul le résident peut consentir à ce que
son dossier soit transféré d’une pharmacie à une autre. S’il est déclaré
inapte mentalement, c’est alors son mandataire, son tuteur ou son
curateur, selon le cas, qui peut consentir à sa place.
l’offrE D’aVaNTaGES
il faut savoir que, même en toute bonne foi, le pharmacien ne peut
pas offrir de cadeaux ou d’avantages à un patient. Leur code de
déontologie impose aux pharmaciens de conserver leur indépendance
professionnelle et de ne pas recevoir ni d’offrir des avantages dans
l’exercice de leur profession. il leur est également interdit de donner
des cadeaux au propriétaire ou au personnel d’une résidence pour aînés,
comme de payer le salaire de membres du personnel, de fournir des
outils de travail ou de l’équipement pour la résidence ou encore d’offrir
au propriétaire de la résidence des sommes d’argent pour s’attirer ou
conserver la clientèle. ainsi, l’offre d’avantages, même indirects, est
totalement proscrite.
En somme, tant du côté des propriétaires de résidences que du côté
des pharmaciens, il faut garder à l’esprit que le maintien de la relation
de confiance avec les aînés et le respect de leur intégrité et de leur
autonomie constituent les fondements des services aux résidents.
Le nouveau conseil d’administration du RQRA
dans l’ordre habituel : M. denis Lagueux, administrateur, M. Marcelin
Chaumont, administrateur, Mme valérie Bordeleau, administratrice, M. Luc
Maurice, vice-président, Mme nataly Savoie, secrétaire, M. Mathieu duguay,
président, M. François Courtois, trésorier. absents de la photo: M. Paul
arbec, administrateur et M. denis Charland, administrateur externe.
Le 9 novembre 2011, lors du congrès annuel, les membres du rQra ont élu
M. François Courtois et M. denis Lagueux pour les représenter sur le conseil
d’administration. nous profitons de l’occasion pour remercier les membres
qui ont quitté le Ca cette année, après plusieurs années d’implication très
appréciée: Mme Maryse Plante, trésorière, Mme julie houde, représentante
de l’arihQ et M. Pierre Michaud, administrateur.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20123
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS4
Zone gestion
Devrait-on exiger que les résidences pour aînés soient protégées par des gicleurs?Par YVES DESJarDINS, président-directeur général
Le 18 novembre dernier, un incendie éclate au Quakers hill nursing home,
une résidence de soins dans une banlieue de Sydney en australie. onze
aînés y perdent la vie. une centaine de résidents sont évacués. deux
personnes ont péri dans leur chambre, une troisième est morte une fois
évacuée, et huit autres sont décédées, dans les jours qui ont suivi, de
brûlures et d’intoxication à la fumée.
Cette tragédie relance le débat en australie : « devrait-on exiger que les
résidences pour aînés soient protégées par des gicleurs? » L’industrie des
résidences pour aînés s’oppose à une modification du code du bâtiment
qui exigerait l’installation de gicleurs dans les bâtiments existants. Les
autorités australiennes en matière de code de bâtiment soutiennent plutôt
que les résidences qui ne sont pas munies de gicleurs sont inadéquates.
au Canada, à l’exception de Terre-neuve-et-Labrador, aucune province
n’a d’exigences relatives à l’installation de gicleurs dans les résidences
privées existantes. En 2003, le gouvernement terre-neuvien a décidé
d’imposer l’installation de systèmes de gicleurs aux 88 résidences
pour aînés de son territoire. dans cette province, on est très sensible
à la sécurité incendie dans les résidences pour aînés et on a toujours
en mémoire le terrible incendie de la résidence Chafe’s nursing home
qui, en 1976, tuait 21 personnes âgées.
Chez nos voisins ontariens, l’association des chefs en sécurité incendie
presse le gouvernement afin d’exiger l’installation de gicleurs dans les
4300 résidences pour aînés et centres de soins de longue durée qui n’en
possèdent pas. Là aussi, on se souvient de bon nombre de tragédies
parmi lesquelles l’incendie, en 1980, du Extendicare nursing home qui
a fait 25 morts et l’incendie du Muskoka heights retirement home en
janvier 2009 où quatre personnes âgées ont perdu la vie. « doit-on
attendre d’autres tragédies pour agir ? », demandent les chefs pompiers.
au Québec, la question d’exiger l’installation de gicleurs dans les résidences
existantes est sur la table depuis longtemps. En fait, elle refait surface à
chaque tragédie. on n’a qu’à penser à l’incendie de la résidence Belle
Génération à Saguenay en 2009, qui a fait quatre morts, ou encore à cette
tragédie de 1996 où sept personnes âgées ont perdu la vie dans l’incendie
de leur résidence, la villa Sainte-Geneviève.
Pour ma part, je demeure convaincu que l’installation de gicleurs apporterait
une sécurité accrue aux aînés vivant en résidence. Plusieurs propriétaires
membres du rQra sont du même avis. Toutefois, ils ne peuvent assumer
seuls les coûts élevés de cette protection. Le gouvernement québécois
pourrait certes s’inspirer de l’expérience terre-neuvienne et proposer un
programme de subventions pour aider les propriétaires à protéger leur
résidence par un système de gicleurs. Le gouvernement pourrait ainsi
confirmer sa volonté d’assurer la sécurité de nos aînés.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20125
Mesures minimales de précaution à prendre concernant l’utilisation du web 2.0 en milieu de travailPar PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells
depuis l’avènement de ce qui est appelé le Web 2.0, c’est-à-dire
l’ensemble des sites internet où des utilisateurs peuvent mettre en ligne
leurs propres contenus, tels les médias sociaux, le milieu de travail se
voit confronté à plusieurs nouvelles questions de nature juridique, où
s’entremêlent les infinies possibilités liées à l’utilisation de tels sites et
les obligations et responsabilités de chacun.
Bien que le qualificatif devienne un peu faible, la « popularité » des sites
internet, tels FaCEBooK, You TuBE, TWiTTEr et autres, a inévitablement
fait en sorte de soulever de nombreuses questions juridiques récemment,
en raison de la facilité avec laquelle on peut maintenant permettre au
grand public de jeter un œil sur notre vie personnelle.
Par l’EMPloYé
il est essentiel que le salarié respecte certains principes de base lorsqu’il
choisit d’utiliser des médias sociaux afin d’éviter de s’exposer à des
conséquences fâcheuses pouvant aller de sanctions de la part de son
employeur – par exemple, des mesures disciplinaires ou une fin d’emploi – à
des poursuites de supérieurs ou de collègues. voici une liste non exhaustive
de recommandations aux salariés lors de l’utilisation du Web 2.0:
• nemettezjamaisenligneducontenuquinevousappartientpas;
• nemettezenlignequ’uncontenusurlequelvousacceptezdeperdre
lecontrôle;
• évitezdemettreen lignedes informationspersonnelles tellesque
vos adresses, numéros de téléphone et date de naissance. À ce sujet,
il est préoccupant de constater que la majorité des informations qui
nous guident lorsqu’il est temps de choisir un niP ou une question
d’identification secrète sont des informations personnelles de base
qui,biensouvent,apparaissentànotreprofil;
• lorsquecelaestpossible,n’acceptezquevosinformationsnesoient
vuesetluesquepardesgensenquivousavezpleinementconfiance;
• toujourssélectionnerleplushautniveaudesécuritéetdeconfidentialité
disponibledanslesparamètresquivoussontoffertsparlesite;
• informer les personnes de votre entourage des conséquences qui
pourraient se répercuter dans votre milieu de travail si elles publient
des informations qui vous sont personnelles sur leurs propres pages de
médiassociaux;
• garderàl’espritquetoutcommentairepubliésurlesiteFACEBOOK
pourrait être lu par un employeur, même futur.
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS6
Par l’EMPloYEUr
Pour le dirigeant d’entreprise, l’utilisation
des médias sociaux peut être un outil
d’importance dans l’élaboration du plan
de communication et de marketing de
la compagnie. Toutefois, le couteau est
à double tranchant en ce qu’il pourrait
également subir d’importants dommages
d’une utilisation inadéquate des médias
sociaux par ses employés. Les mesures qui peuvent être envisagées
en réactionàune telleatteintepeuventêtredeplusieurs types;par
contre, à titre préventif, il serait judicieux pour l’employeur de prendre
les quelques mesures qui suivent afin de ne pas subir les contrecoups
de cette utilisation des médias sociaux.
Tout d’abord, afin d’enrayer l’ignorance quant aux conséquences possibles
liées au Web 2.0, l’employeur prudent pourra adopter une politique
relative à l’utilisation des médias sociaux. il existe peu d’entreprises qui
réglementent l’utilisation de ces médias. on parle à l’échelle du pays
d’environ 31% des entreprises qui se sont dotées d’une telle politique,
alors qu’au Québec, ce serait environ le quart.
L’implantation d’une politique d’utilisation des médias en milieu de travail
est susceptible de générer de nombreux bénéfices pour l’entreprise. il
s’agit d’un outil qui permettra à l’employeur de tracer une ligne claire
entre les comportements souhaitables et indésirables dans l’utilisation
des médias sociaux par l’élaboration de principes qui rejoignent les
valeurs de l’entreprise.
advenant le cas où l’employeur souhaite adopter une telle politique, il
sera nécessaire qu’il voie aux aspects des éléments suivants, afin que
cette politique soit valide:
• ellenedoitpasêtreencontradictionaveclaconventioncollective;
• elledoitêtreclaireetnonéquivoque;
• ellenedoitpasêtredéraisonnable;
• elledoitêtreportéeàl’attentiondessalariésavantsamiseenvigueur;
• lessalariésvisésdoiventêtreinformésqu’unmanquementaux
règlementspeutentraînerleurcongédiement;
• elledoitêtreappliquéedemanièreuniformeàpartirdesonentrée
en vigueur.
La politique d’une entreprise pourra atteindre plusieurs fins :
• protégerl’imagecommercialedel’entreprise,celledesesserviceset
celledesesemployésdirigeants;
• restreindrel’utilisationdesmédiassociauxparlesemployéspendant
leursheuresdetravailsil’entreprisenepeutentirerunbénéfice;
• aucontraire,promouvoirl’utilisationdesmédiassociauxlorsquecela
estbénéfiqueetpertinentpourl’entreprise;
• et encadrer l’utilisation des médias sociaux dans le contexte où
l’employé affiche son lien avec l’entreprise dans l’utilisation personnelle
des médias sociaux.
de cette manière, l’employeur pourra s’assurer qu’aucun profil qui serait
de nature à porter atteinte à la réputation ou à l’image de l’entreprise
n’aura été malicieusement créé par un tiers.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20127
En tout temps, les heures supplémentaires doivent être payées à taux et demiPar NaTHalIE MoNTrEUIl, Commission des normes du travail
Certaines normes minimales de travail suscitent des questions chez les
salariés et les employeurs. une de celles-ci concerne le paiement des
heures supplémentaires.
voici les principales dispositions que prévoit la Loi sur les normes du
travail à cet effet.
aPrèS 40 HEUrES, lE SalaIrE EST MaJoré DE 50%
La semaine normale de travail est de 40 heures. La Loi sur les normes du
travail prévoit que lorsqu’un employé travaille au-delà de la semaine de
40 heures, son employeur doit majorer de 50% (taux et demi) son salaire
habituel ou, à la demande du salarié, remplacer les heures supplémentaires
travaillées par un congé qui tient compte de la majoration.
lES HEUrES SUPPléMENTaIrES DoIVENT aPParaîTrE
SUr lE BUllETIN DE PaYE
L’employeur est dans l’obligation de remettre à chaque salarié un bulletin
de paye pour lui permettre de vérifier son salaire. Ce bulletin doit faire
état, entre autres, du nombre d’heures supplémentaires payées ou
remplacées par un congé, avec le taux qui s’applique alors.
DES oUTIlS élECTroNIqUES à VoTrE DISPoSITIoN
La Commission des normes du travail met à votre disposition dans son
site internet à la section « heures supplémentaires » des outils de calcul
électroniques qui aident à établir les montants auxquels un salarié a
droit. En utilisant ces outils de calcul, vous pouvez inscrire adéquatement
les renseignements concernant le salarié payé au taux général ou ceux
concernant le salarié au pourboire.
Par ailleurs, une nouvelle application mobile destinée aux jeunes vient
d’être lancée. Cette application permet au salarié – à même son téléphone
intelligent, sa tablette électronique (entre autres le iPad) ou son iPod – de
noter ses heures de travail, de connaître les montants qui lui sont dus, voir
le nombre d’heures supplémentaires qu’il a travaillées et d’être informé
des jours fériés. Cette application est gratuite et peut être téléchargée au
www.mapayecacompte.com.
la CoMMISSIoN DES NorMES DU TraVaIl à VoTrE SErVICE
des préposés aux renseignements peuvent répondre à vos questions, du
lundi au vendredi, de 8h à 17h.
• région de Montréal : 514 873-7061
• ailleurs au québec, sans frais : 1 800 265-1414
Coin Formarez
Formarez lance sa nouvelle stratégie de formationPar CélINE GErMaIN, Conseillère à la formation et responsable des programmes
au cours des derniers mois, l’équipe de Formarez et de ses collaborateurs a
travaillé très fort à développer de nouveaux produits spécialement destinés
à vous permettre, à la fois, de vous assurer que vos employés sont formés
adéquatement et de vous faciliter la tâche. nous sommes tellement
convaincus qu’un employé formé vous rapporte beaucoup plus que nous
avons tout mis en œuvre pour rendre la formation agréable et intéressante
à l’intérieur même de votre organisation.
deux trousses avec support vidéo mettant en scène des comédiens de
chez nous et des situations courantes dans nos organisations. Ces trousses
comprennentunmanuelduformateurainsiqu’unmanuelduparticipant;
en vous appropriant ce matériel, vous devenez le maître d’œuvre de la
formation dans votre organisation.
TroUSSE 1 :
ToUT SErVICE EST UNE rElaTIoN
avec l’aide de cette trousse, vous pourrez réunir vos employés par
petits groupes et animer avec eux la session de formation portant sur
l’importance de la relation dans le service que nous offrons aux personnes
âgées. inspirés par l’approche relationnelle de soins et en collaboration
avec l’aSSTSaS, nous abordons des questions telles que : l’accueil d’un
résident, la confidentialité, le travail d’équipe, les conflits entre résidents,
les résidents difficiles, etc. Chaque session de formation dure environ 1
½ heure, doit obligatoirement se dérouler en groupes et être animée par
un responsable ou une personne de votre organisation habilitée à le faire.
La trousse vous offre tout ce dont vous avez besoin pour animer votre
session avec l’aide du matériel fourni et d’une vidéo.
Coût de la trousse: 300 $
TroUSSE 2:
la GESTIoN DES CoMPorTEMENTS aSSoCIéS à la DéMENCE
nous savons à quel point les problèmes de démence à différents niveaux
d’évolution peuvent faire en sorte que vos employés et vous-mêmes
vous sentiez complètement démunis. Cette deuxième trousse va donc
encore plus loin et vous offre la présence d’un expert dans votre résidence
pour vous aider à être mieux outillé afin de faire face aux différentes
situations associés aux problèmes de démence. En collaboration avec le
neuropsychologue daniel Geneau, nous avons développé une formation
que vous pourrez utiliser autant de fois que vous le voulez, avec autant
d’employés que vous le voulez.
La trousse comprend cinq sessions de formation d’une durée d’environ 1 ½
heure chacune. Chaque session permet à l’expert et à la maître formatrice
d’aborder un problème type de comportement associé à la démence, de
comprendre le phénomène et d’identifier des stratégies d’intervention
qui vous permettront de mieux gérer la situation. nous abordons des
problèmes tels que la perte de mémoire, les comportements répétitifs, les
cris, l’errance, le refus de collaborer lors des soins, etc. La trousse comprend
le manuel du formateur, le manuel du participant et la vidéo de soutien,
qui illustre les meilleures stratégies à utiliser. de plus, la trousse inclut une
heure de consultation téléphonique avec l’expert pour vous permettre de
discuter des situations spécifiques que vous rencontrez chez vous.
Coût de la trousse: 650 $
Contactez audrey desjardins de ForMarEZ au 514 526-3777 poste 243,
1 888 440-3777 ou à [email protected] afin qu’elle vous achemine un
bon de commande.
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS8
Carrefour certification
Comité de travail sur le projet de loi 16 et le projet de règlement sur la certification des résidences privées pour aînésPar DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications
la MISE SUr PIED DU CoMITé
dans un communiqué émis le 30 novembre dernier, la ministre dominique
vien a annoncé la création d’un comité de travail, tel qu’il a été demandé
par le rQra dans le mémoire soumis à la Commission sur la santé et les
services sociaux chargée d’étudier le projet de loi 16. nous avions alors
demandé à la ministre de mettre sur pied, avant l’adoption du projet de
règlement, un comité de travail formé des organismes concernés pour
s’assurer, avec le MSSS, de l’applicabilité sur le terrain des dispositions
du règlement.
SoN MaNDaT
dans un premier temps, le comité avait le mandat d’évaluer quelles
modifications pouvaient être proposées au projet de loi 16 avant qu’il ne
soit adopté.
Pour s’acquitter de ce premier volet, le comité a d’abord été composé
d’un représentant des PdG des agences de la santé et des services
sociaux, d’une représentante de l’aQESSS (l’association québécoise des
établissements de santé et de services sociaux) et de deux représentants
du rQra, Yves desjardins, PdG et danielle Marchand, responsable
des relations gouvernementales, qui se sont joints à un groupe de
professionnels et de juristes du MSSS. Les travaux du comité sont
coordonnés par le sous-ministre adjoint à la direction générale des
services sociaux, Sylvain Gagnon.
Pour réaliser le deuxième volet du mandat, des représentants du réseau
FadoQ, de la Conférence des Tables de concertation des aînés du Québec,
du Conseil pour la protection des malades et du réseau québécois des
oSBL d’habitation se sont joints au premier groupe.
La suite des travaux du comité aura pour but de bonifier l’avant-projet
de règlement rendu public avant le début des travaux de la commission
parlementaire, notamment en ce qui concerne:
• lacatégorisationdesrésidences
• l’attestationtemporaire
• leseuilminimumdepersonnel
• laformationdebaserequise
• lavérificationdesantécédentsjudiciaires
du personnel et des bénévoles
• l’évaluationdelaclientèle
Le comité s’est déjà réuni à trois reprises, et la prochaine rencontre est
prévue le 11 janvier 2012. À la suite des travaux du comité, un nouveau
projet de règlement précisant les modalités d’application de la Loi adoptée
le 30 novembre devrait être publié au cours de l’hiver.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20129
Voisinage
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS10
Vivre un incendie, un témoignage touchant !Par DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications
Le 12 avril 2011, la résidence Manoir joie de vivre a passé au feu.
heureusement, tous les résidents ont été évacués à temps, et l’incendie
n’a fait aucun mort. François villeneuve, le propriétaire de la résidence,
a livré un touchant témoignage lors de l’atelier traitant de la sécurité
incendie au congrès de novembre dernier. Lors d’une visite à la résidence
Manoir joie de vivre, nous avons capté son témoignage en vidéo et
l’avons intégré au dvd dans le feu de l’action, qui a été distribué par
Formarez à toutes les résidences privées du Québec.
vivre un incendie à laissé une trace indélébile dans la vie de François
villeneuve et, surtout, cela lui a permis d’évaluer si tout était en place
pour assurer la sécurité des résidents et des employés et de faire un
bilan des améliorations à apporter. À la suite de l’incendie, il a procédé
à plusieurs modifications à sa résidence; entre autres, des rampes
ont été installées, des gicleurs et des extincteurs ont été ajoutés. La
formation des employés a été revue, et les visites du département
de sécurité incendie se sont intensifiées. L’incendie a été l’occasion
pour François villeneuve de revoir sa couverture d’assurance. Bien des
détails peuvent nous échapper ou nous paraître inutiles avant de vivre
un tel événement. Le Manoir joie de vivre accueille des résidents en
perte d’autonomie, donc vulnérables. Lorsqu’un incendie endommage
les biens des résidents, les choses se compliquent, en particulier
lorsque la fumée contamine ces biens. La décontamination est une
opération délicate, et tout article contaminé qui serait réintroduit dans
l’environnement risque de contaminer les lieux à nouveau. or, qui est
responsable de nettoyer la chambre d’un résident en perte d’autonomie,
a-t-il de la famille ou des proches qui s’en occupent, dans le meilleur
des cas, sont-ils disposés à le faire et le feront-ils selon les normes?
Toutes des questions qui deviennent primordiales lorsqu’un incendie
survient, mais qui peuvent nous paraître anodines lorsque nous évaluons
les coûts d’assurances.
En cas d’incendie, êtes-vous réellement bien préparé?
vidÉo: François villeneuve, propriétaire, Manoir joie de vivre
lES CoNSEIlS DE l’aSSUrEUr
• Est-cequevosprotectionsd’assuranceactuelles
prévoient la mise à niveau de vos installations
par rapport au code du bâtiment?
• VotregarantieactuelleenINTERRUPTIONDESAFFAIRES
couvre-t-elle une période de 12, 18 ou 24 mois?
• Est-cequevotrecontratd’assuranceactuelinclutunerègle
proportionnelle qui pourrait limiter votre protection en cas
de réclamation?
• Est-cequevoscouverturesd’assurancesontrévisées
régulièrement par votre courtier afin de suivre l’évolution
de votre entreprise?
n’hésitez pas à contacter votre courtier du Groupe Lyras
au 1 866 679-7222.
Partenaire du rQra depuis 10 ans.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER201211
Record d’assistance au congrès 2011 du RQRAPar DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications
Le congrès annuel du rQra, qui avait lieu au Fairmont Tremblant du 9
au 11 novembre, a remporté un vif succès. autant les participants que
les exposants ont apprécié la formule renouvelée. En effet, l’exposition a
été réduite en temps, mais a gagné en intensité avec de multiples tirages
et de l’animation, ce qui a créé des conditions exceptionnelles pour faire
connaître les exposants. L’exposition était précédée d’une conférence
très émotive livrée par le sympathique et très touchant, jacques demers,
sénateur et coach.
La journée complète de jeudi a été consacrée aux ateliers, laissant aux
participants le choix de deux ateliers le matin et deux autres l’après-
midi. En soirée, la piste de danse s’est animée dès les premières notes
de l’hommage aux Beatles par le groupe help !
vendredi matin, la présentation des formations de Formarez et des projets
du rQra ont également suscité beaucoup d’intérêt.
Soulignons la présence au congrès des représentants du ministère de la
Santé et des Services sociaux, M. Pascal d’astous, chef de cabinet de la
ministre dominique vien, M. Christian Gagné, directeur général adjoint
responsable des services aux personnes âgées, Mme Louise Quintin,
attachée de presse de la ministre dominique vien et la présence de la
députée d’hochelaga-Maisonneuve, Mme Carole Poirier, porte-parole de
l’opposition officielle pour les aînés.
Merci aux 376 congressistes et aux 56 exposants qui y ont participé !
une mention spéciale à tous les commanditaires qui ont contribué à la
réalisation de ce congrès. À l’année prochaine!
Le congrès annuel du RQRA en images...
Merci aux nombreux participants !
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS12
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER201213
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS14
Consolider le présent et préparer l’avenirarticle paru dans lE PoINT en administration de la santé et des services sociaux, volume 7, numéro 3 - automne 2011
Le regroupement québécois des résidences pour aînés (rQra) représente
aujourd’hui au-delà de 600 résidences d’hébergement privées pour
personnes âgées, ce qui correspond à quelque 70 000 unités. avec
l’arrivée prochaine de toute une génération d’adultes au seuil de l’âge
d’or, le marché de la résidence pour aînés se trouve en pleine expansion.
ainsi, si la recherche de la qualité des services offerts par ses membres
constitue l’un des grands axes d’action du rQra, la préparation judicieuse
du terrain pour l’avenir s’inscrit aussi en tête de liste de ses priorités.
lE ProJET DE loI 16
La mission immédiate poursuivie par le rQra consiste à regrouper, à
représenter et à soutenir ses membres. À cet égard, l’état actuel des
lieux, en raison de son ébullition, présente des défis importants.
d’abord, il faut rencontrer les termes du projet de loi 16, déposé en
mai 2011, qui introduit des normes plus serrées de certification pour les
résidences. « nous sommes entièrement d’accord avec le fondement de
cette Loi, assure Yves desjardins, président-directeur général du rQra.
Pour l’heure, nous travaillons avec le ministère de la Santé et des Services
sociaux (MSSS) pour trouver des modes efficaces de mise en application.
nous voulons nous assurer que le déploiement mènera vers l’objectif qui
a été prévu. Enfin, nous tentons de mesurer les impacts sur nos membres
et de voir à ce qu’ils y soient préparés. »
À ce chapitre, le rQra a déjà enclenché le processus en initiant, avec
ses partenaires du secteur de l’hébergement des aînés, une mutuelle de
formation destinée aux ressources humaines œuvrant dans l’ensemble des
résidences privées du Québec. Car si l’on approuve les nouvelles exigences,
les délais prescrits pour les intégrer paraissent un peu courts. aussi, une
préparation adéquate en regard des ajustements à venir est le plus sûr
rempart contre une éventuelle désertion de la main-d’œuvre, laquelle
deviendra d’autant plus précieuse à mesure que la clientèle s’élargira.
UNE offrE DE SErVICES à CoNSolIDEr
Le rQra estime qu’en raison de la variété croissante des ressources
en hébergement, on se doit maintenant, au profit de la population,
de catégoriser et de préciser le panier de services, et, au profit des
résidences elles-mêmes, de standardiser les pratiques. L’exercice,
qu’il serait souhaitable de réglementer, s’articule donc sur deux plans.
Yves desjardins explique: « Le marché a beaucoup changé au cours des
15 dernières années. Les résidences se sont construites en fonction de
besoins grandissants, selon une demande parfois spécifique de soins. La
population a besoin de connaître les services qui y sont fournis. nous
travaillons donc avec le MSSS à bien définir l’offre de services, à préciser
les catégories d’établissement et à les uniformiser, de manière à ce que
les gens puissent s’y retrouver. Les résidences devront dorénavant dire
exactement ce qu’elles font et faire exactement ce qu’elles ont dit. »
L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER201215
Quant à l’uniformisation des pratiques pour les résidences, quelques travaux
sont en cours. Par exemple, un comité intersectoriel dirigé par le ministère
de la Sécurité publique comprenant le rQra, la régie du bâtiment du
Québec, l’association des chefs en sécurité incendie du Québec et le
MSSS s’active à établir une série de règles pour harmoniser les mesures
et les plans de sécurité – particulièrement les plans d’évacuation – dans
les municipalités du Québec. Puis, un dvd conçu en collaboration avec le
département de sécurité incendie de Laval sera bientôt en circulation dans
toutes les résidences pour informer les employés des procédures à suivre
lors d’une urgence.
l’aVENIr, C’EST MaINTENaNT
Les résidences pour aînés ont été largement malmenées par la presse
ces dernières années. Souvent avec raison. or, même si les fautifs
ne représentent qu’une minorité, c’est l’ensemble du secteur qui a été
égratigné. En contrepartie, cette mauvaise presse a été utile en mettant
en lumière certaines lacunes.
dans ce contexte, l’orientation stratégique préconisée par le rQra est
très clairement dirigée vers l’application absolue du principe de qualité:
qualité de soins, de services, de repas, d’habitat, de main-d’œuvre
dûment formée. Pour que les gens puissent reconnaître cette qualité, le
regroupement s’est donné un sceau, lequel constitue la garantie que tous
les programmes en cours dans les résidences membres sont élaborés et
rendus en fonction de cet objectif.
« nous sommes là pour regrouper, représenter et soutenir nos membres.
Pour leur éviter de devoir faire des démarches en solitaires, nous
favorisons le réseautage, nous organisons des activités communes,
nous suscitons des occasions de discussions et d’échanges sur leurs
pratiques, etc. À travers tout cela, nous travaillons à conscientiser nos
membres quant à l’importance absolue de la qualité. C’est pourquoi
notre souhait serait de regrouper toutes les résidences, afin d’en faciliter
l’encadrement à ce chapitre. je crois que, avec les grands défis qui
pointent à l’horizon, c’est cette direction qu’il nous faut emprunter »,
de conclure Yves desjardins.
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS16
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