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Page 1: Jardin, Terres et Vignes

Moniteur d'Jssolre

THEATRENous avons le plaisir de faire connaître

à nos lecteurs l'installation, pour quel-ques jours seulement, d'un grand théâtredramatique dirigé par M. Bodard.

Cet établissement est des plus confor-tables et il peut contenir 500 personnes.

La troupe composée d'artistes ayant faitleurs preuves sur de grandes scènes, in-.terprête avec succès le répertoire ancienet moderne.

Les débuts auront lieu le samedi 22mars, et se composeront de :

LES SURPRISES DU DIVORCEComédie en 3 actes d'Alexandre BISSON.

l e Gendarme est sans pitié- • • • ' . • • • . ' d e C O U R T E L I N E

Nous sommes certains d'avance, quenos concitoyens, amateurs de beaux spec-tacles, iront en foule applaudir M. Bodardet sa troupe.

Céréales et AcidejiliosplioriqueLa production des céréales restera tou-

jours, quels que soient les cours du mar-, ché, une des nécessités de l'exploitation

agricole. Son importance est d'ailleurscapitale puisqu'elle fournit, d'une part lesgrains destinés à l'alimentation humaineou animale et, d'autre part la paille qui seretrouvera dans le fumier. Si les ancienscultivateurs n'employaient pour leurschamps de céréales, que du fumier de•ferme, il n'en est plus ainsi actuellement.De nombreuses expériences ont démontréà ki fois qu'il était insu (lisant par sa pau-vreté en matières fertilisantes et notam-ment en acide phosphorique, dangereuxpar toutes les graines de mauvaise herbequ'il renferme et qui étouffent plus tardla végétation de la céréale. 11 est impossi-ble d'obtenir avec le fumier seul d'abon-dantes et belles récolles. Les agriculteursont surtout d'abord utilisé le nitrate desoude, stimulant énergique, remettant enbon état les récoltes mal venues ou ayantsouffert de l'hiver. Mois ils ont bien,vilereconnu que son action se portait surtoutsur la paille et que si l'on forçait un peusa dose, on aboutissait inévitablement à laverse. Le véritable régulateur de la cul-

, ture des céréales, d'abord parce qu'il joueun rôle des plus importants dans leurdéveloppement, ensuite parce qu'il esttrès peu abondant dans tous nos sols etque le fumier n'en renferme pas assez,c'est l'acide phosphorique. C'est lui qui

: permet d'obtenir à la fois des pailles lon-gues et cependant résistantes à la verse,des grains à la fois abondants, lourds etriches en principes utiles. Il rend la végé-tation plus vigoureuse, plus résistante auxmaladies, rouille, charbon, carie ; il favo-rise la fructification, il enrichit la récolteau point de vue nutritif.

Au début, les agriculteurs utilisèrentles phosphates naturels et s'en trouvèrentbien ; puis les superphosphates firent leurapparition et, grâce à une organisationcommerciale bien conduite, supplantèrentles premiers ; enfin les Scories, il y a unedizaine d'années, vinrent à leur tour faireconcurrence aux superphosphates. Lesmarchands de superphosphates vantaientla solubilité dans l'eau de leur produit,bien que la physiologie végétale eut dé-montré que cette solubilité ne jouait pasun rôle aussi important qu'on voulait lefaire croire puisqu'il suffit pour qu'un prin-cipe fut assimilable qu'il soit solubilisablepar les solutions acides du sol ou par lessécrétions également acides des racines.Se basant sur celte découverte très impor-tante, les producteurs de Scories firentvaloir l'avantage qu'il y avait à utiliserleurs marchandises fournissant de l'acidephosphorique aussi assimilable à meilleurcompte. Or, à l'heure actuelle on n'en estplus au prix du début: les Scories valentpresque aussi cher que les superphospha-tes, augmentés eux-mêmes considérable-ment. 11 est donc de tout intérêt pourl'agriculteur de tourner ses regards versles phosphates naturels dont l'acide phos-phorique est aussi assimilable que dansles précédents engrais et vendu moitiémoins cher.

Il convient cependant de ne pas emplo-yer indistinctement n'importe quel phos-phate. Certains, comme l'apatite, les phospliâtes du Lot et ceux de la Somme, sontplus ou moins cristallins et opposent parsuite une grande résistance à l'attaque parles sucs acides sécrétés par nos plantescultivées. Tout l'intérêt doit se concentrersur les phosphates amorphes, qui sontfacilement assimilables et parmi ceux-citoutes nos préférences doivent aller auxPhosphates noirs des Pyrénées. Bien querécemment découverts, leur emploi yachaque jour grandissant, grâce d'une partàla grandeeflicacité de leur acide phospho-rique, engagé dans des combinaisonsorganiques, à leur teneur en magnésie, enpotasse et en azote, tous éléments fortutiles et dont la valeur, non comptée dansl'établissement du prix de vente, diminued'autant le prix de revient de l'unitéd'acide phosphorique.

Voici d'ailleurs des résultats obtenuspar M. DE Dui'i'OUHCQ, le très distinguéAgronome et Président de la Sociétéd'Agriculture des Basses Pyrénées, quimontrent bien leur grande valeur agricole:

Grain Paille

Sans engrais 2.700 kilos 8950 kilos600 kilos Superphosphate 10/12 3.i5o — 9-7^0 —600 kilos Superphosphates eti5o kilos Nitrate . . . . . . 3.400 — l3.35o —600 kilosPhosphates noirsmoulus 3.200 — 9.900 —600 kilos Phosphates noirs eti5o kilos Nitrate 3.65o — 10.80a —

Etant donnée la grande différence deprix entre les Superphosphates et lesPhosphates noirs, on voit combien l'emploide ces derniers se montre avantageux.L'exploitation qui s'en fait à Cierp (Haute-Garonne) peut suffire dès maintenant àtoutes les commandes qui lui sont adres-

sées et dont le nombre prouve combien vifse manifeste le mouvement en faveur desPhosphates noirs, qui représentent àl'heure actuelle la source la plus efficaceet la plus économique d'acide phosphorique.

LA VIE AUX DÉSESPÉRÉS

LE R H U M A T I S M ELa Goutte et. les Douleurs

L'arthritisme

Torturé dans toutes les articulations, enproie à la fièvre, les membres tordus etdéformés, incapable de se mouvoir, tel estl'arthritique au cours des accès. Le malest généralement chronique d'emblée, etrapidement, les complications surviennentdu côté du cœur, du cerveau et du rein, àmoins que le diabète ne mène lentementle patient jusqu'à la mort.

Que peuvent dans l'arthritisme les pal-liatifs de la médecine courante? Rien oupresque rien.

L'arthrilisme et toutes les affections quien dépendent : goutte, rhumatismes, dou-leurs, etc., sont des maladies constitution-nelles toujours marquées par une insuffi-sance vitale.

Pour opérer la guérison des maladiesrhumatismales et goutteuses, l'Ecole duDermothérapisme électro-végétal restitueà l'économie tout entière, au moyen de sesappareils à courant modéré, insensible lapuissance vitale qui, normalement répartiesur tous les organes, constitue l'équilibrephysiologique. Et, par l'union à l'électri-cité de.ses produits caturels et végétaux,le Dermothérapisme anesthésie, stimuleou décongestionne les points atteins etobtient ainsi, même dans les cas les plusdésespérés, des succès complets et du râbles.

A V I S . — Toutes les personnes qui enferont la demande à M. le Directeur del'Académie Dermothérapique, 46, rue deClichy, à Paris, recevront gratuitement1° le Journal de Médecine française quiexpose clairement la théorie du Dermothê-rapisme électro-végétal ; 2° le Quest ion-n a i r e qui permet de signaler toutes lessouffrances et de recevoir, sans frais, lesconseils utiles à la guérison.

L a d ispar i t ion du Corse tL'invention du corset remonte à une

haute antiquité, il était en usage sous unautre nom, sous une autre forme chez lesgrecs et les romains, il n'a pris le nom decorset qu'en 1820. Jadis, il était formé debandelettes d'étoffe. On attribue à Isabeaude Bavière, femme de Charles VI, l'inven-tion des corsages renforcés de lames métal-liques ou de baleine. Depuis cette époquele corset fit partie du trousseau des fem-mes. La Révolution ramena la mode desceintures et des bandelettes grecques etromaines : mais quelques années plus tardle corset baleiné reprit toute sa faveur etne l'a plus quittée. Cependant on peut

espérer que, avec la pratique actuelle desexercices physiques pour les jeunes filles,les corsets baleinés-ne figureront plus quecomme souvenir seulement dans les mu-sées et les femmes de l'avenir suivront leconseil des hygiénisles qui ne cessent derecommander de ne porter que des vête-ments qui laissent leur organisme accom-plir librement ses fonctions.

Mais si le corset est nuisible à la santéde beaucoup de femmes, il est quelquefoisfuneste à celles qui le fabriquent. Le tra-vail est dur, pénible et absorbant ; lesouvrières corsetières manquent d'air etd'exercice dans les ateliers et ce métier,exercé par de toutes jeunes filles, est peufavorable à leur développement. C'est ainsique Mlle Rosalie Cracovie, corsetière,boulevard de la Croix-Rousse, 131, à Lyon,a failli succomber aux fatigues d'un labeurincessant, elle devint anémique et ne dutson salut qu'à l'emploi des pilules Pinkqui, par la richesse qu'elles donneront ausang de cette jeune fille l'ont renduo forteet bien portante. Nous avons pu l'interro-ger, et voici ce qu'elle nous a dit :

« Depuis six mois, ma santé était com-plètement ébranlée, je ne me sentais plusaucun goût pour quelqu'aliment que cesoit, je digérais mal du reste. Une faiblessegénérale s'empara de moi, je ne pouvaisplus dormir, ce qui m'épuisait. Je souffraisbeaucoup de migraines et lorsque je faisaisla moindre promenade ou que je montaisun escalier, j'étais essoufflée et prise depoints de côté. J'avais toujours les piedsgelés. Une de mes amies me conseilla unjour d'employer les pilules Pink qui étaient,disaient-elle, un tonique très puissant. Jeles employai avec un tel succès que je suisaujourd'hui très bien portante. »

Par la reconstitution du sang les pilulesPink sont très efficaces contre l'anémie, lachlorose, la neuraslhénie, les rhumatismeset l'affaiblissement général chez l'hommeet chez la femme. Ces pilules sont en ventedans toutes les pharmacies et au dépôtprincipal Gablin et Cie, 23, rue Ballu,Paris. Trois francs cinquante la boîte etdix-sept francs cinquante les 6 boîtesfranco contre mandat-poste.

Toujours jeune la Duchesse de X...Son secret est à la portée de nos aimableslectrices, qui peuvent l'imiter, en em-ployant chaque jour la Poudre, le Savonet la Crème Simon, universellement renom-més. Exiger le vrai nom.

Désarmement généralVive la paix ! Plus de batailles !Désormais le monde nouveau.Au lieu d'homicides mitrailles,Va se bombarder de Congo.

Jeanne Itosalbe, ausavonnier Victor Vaissier

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Etude de M' ,avoué à Issoiro.

5, rue de Chàleaudun, 5.

Exécution de la loi du 23 octobre i884

Sur Saisie Immobilière

DE DIVEES IMMEUBLESen nature de

Jardin, Terres et VignesSitués dans les dépendances

des communes deP E R R I E R et de PARDINES,canton et arrondissement d'Issoire

département du Puj de-Dôme.

L'adjudication aura lieu le Ven-dredi Dix-huit Avrilmil neuf cent deux, à neufheures précises du malin, enl'audience des criées du tribunalcivil de première instance d'is-seire, èêknt au palais de justicede /« dite ville.

DESIGNATIONdes

IMMEUBLES. A Vendre

Telle qu'elle résulte du procès-* ' verbal de saisie du deux

janvier mil neuf cent

Immeubles s i t ués d a n s l acommune de P E R R I E R .

Art. 1".Une vigne de la contenance ap-

proximative de vingt-sept ares soi-xante centiares, sise au terroir ditla Grar.de-Buge ou la Chaux dePerrier, confinée au nord par Tour-nadre et au sud par Saut. Ellefigure à la matrice cadastrale sousles numéros cent soixante-treize etcent soixante-quatorze de la sec-tion A.

Art. 2.Une vigne de la contenance ap-

proximative de onze ares quarantecentiares, sise au terroir de Mouteou des Quaires, confinée au sudpar Pichot-Chaloix et an nord parChaleix. Elle figure à la matricecadastrale de la commune de Per-rier, sous le numéro six centvingt-un p de la section C.

Art. 3.La nue propriété d'une maison

d'habitation sise à Perrier, quar-tier des Granges, élevée sur terreplein, écurie, premier étage etgrenier au-dessus, tenant à Vernet,au raisseau et une petite place,numéro six cent quatre vingt-treize,section B de la matrice cadastrale.

Art. 4.La nue propriété d'un jardin située

aussi a Perrier, en face de la mai-son et de l'autre côté de la route,d'environ deux ares quatre-vingt-cinq centiares, tenant au nord laroute, au midi la Couze, au le-vant le ruisseau, au couchant Jury-Pichot, numéro six cent quatre-vingt-trois, section B de la matricecadastrale.

Immeubles s i t ués d a n s l acommune de P A R D I N E S .

Art. 'S.Une terre située dans les dé-

pendances de la commune de Par-dines, d'environ neuf ares, auterroir des Gardettes, confinée ausud par Verdier et au nord parVidal. Elle figure à la matricecadastrale sous les numéros huitcent huit p, neuf cent neuf p,neuf cent dix p, de la section B.Cette terre contenait dans son en-semble dix-huit ares environ, maieaux termes d'un partage reçu M°Coilliot, notaire à Issoire, le treizefévrier mil huit cent quatre-vingt-dix, enregistré, la moitié en conte-

à prendre, au, nord, soit neuf

ares environ a été attribuée à lapartie saisie.

Art. 6.Une terre située dans les mêmes

dépendances, de la contenance ap-. proximative de cinq ares vingt

centiares, sise au terroir de Cros-Derrière ou des Otoires, limitéepar Emery et Charrier, figurant àla matrice cadastrale sous le nu-méro deux cent quatre-vingt-deux pde la section B.

Le$ immeubles ci dessus désignésont été saisis à la requête deM» Léon VÉDRINE, notaire, demeu-rant à Issoire, ayant M« Cibrand,pour avoué constitué.

d'une part.Sur et contre :Monsieur François PICIIOT aîné,

propriétaire, demeurant à Perrier.Partie saisie n'ayant pas d'avoué

constitué.d'autre part.

Suivant procès - verbal du minis-tère de Rouvet, huissier à Issoire,en date du deux janvier mil neufcent deux, visé, enregistré, dénoncéet transcrit.

LOTISSEMENTet

MISES A PRIXLes immeubles ci-dessus désignés

seront vendus et mis aux enchèresen cinq lots composés et mis àprix ainsi qu'il suit.

Le premier lot composé de l'ar-ticle premier de la désignation3ui précède, sur la mise à prix

e dix francs, ci 10 »»Le deuxième lot com-

tiosé de l'article deux dea même désignation, sur

la mise à prix de dixfrancs, ci 10 »»

Le troisième lot com-posé des articles trois etquatre de la même dési-gnation, sur la mise àprix de deux cents francs,ci 200 »»

Le quatrième lot com-

Iiosé de l'article cinq dea même désignation, sur

la mise ù prix de dixfrancs, ci 10 »»

Le cinquième lot com-

[iosé de l'article six dea w§me désignation, sur

10 »»la mise à prix de dixfrancs, ci

Total des mises à prix :deux cent quarante francs,ci

NOTA. — Aux termes d'une clausedu cahier des charges, les iraisfaits pour parvenir à la vente, sontpayables par les adjudicataires endiminution du prix.

11 est en outre déclaré à tous ceuxdu chef desquels il pourrait êtrepris sur lesdits immeubles des ins-criptions pour cause d'hypothèqueslégales connues ou inconnues qu'ils,devront requérir ces inscriptionsavant la transcription du jugementd'adjudication à peine de déchéance.

Fait et dressé à Issoire, en l'étudepar M* Cibrand, avoué poursuivant,le douze mars mil neuf cent deux.

Pour extrait conforme,Signé : C I B R & N D ,

avoué.

S'adresser pour les renseignements :1° A M° CIBRAND, avoué pour-

suivant à Issoire ;Et 2<> au GREFFE du Tribunal, civil

d'Issoire, où est déposé le cahierdes charges.

Enregistré à Issoire, le marsmil neuf cent deux, folio case . Reçuun franc quatre-vingt-huit centimes,décimes compris.1,88. Signé : BOY,

receveur.

Tribunal de Commerce d'IssoirePuy-de-Dôme

EXTRAITd'un

JUGEMENTD'un jugement rendu par le Tribunal

de Commerce de l'arrondissementd'Issoire, en date du sept marsmil neuf cent deux, enregistré.

Il appert que le jugement de cetribunal en date du six décembremil neuf cent un, déclarant dameAnnette LOUBIER, épouse BLAIZIN,demeurant à Saurier, en état de fail-lite ouverte a été rapporté purementet simplement.

Que le sieur Biaise BLAIZ1N-LOUBIER, marchand-forain, demeu-rant ù Saurier j a été <Wsl»é çu

état de faillite ouverte, que l'époquede la cessation des paiements a étéfixée provisoirement audit jour septmars mil neuf cent deux, que Mon-sieur Bonhomme, membre du tri-bunal, a été nommé juge commissaireet M» A. Faucon, agréé, demeurantà Issoire, syndic provisoire de laditefaillite.

Que toutes les mesures prescritespar la loi ainsi que lé dépôt de lapersonne d\i failli dans une maisond'arrêt pour dettes ont été ordon-nées.

Pour extrait publié conformémeistaux articles quatre cent quarante-deuxdu code de commerce et vingt-troisdu décret du dix-sept février mil huitcent cinquante-deux.

Issoire, le onze mars mil neufcent deux.

Le Greffier du Tribunal,P . B O Y E R .

Tribunal de Commerce d'Issoire,(Puy-de-Dôme)

AVERTISSEMENTAux Créanciers de la faillite

du sieur Biaise BLAÏZIN-LOUBIER, marchand-forain,demeurant à Saurier.

En exécution de l'article quatrecent soixante-deux du code de com-merce, les créanciers présumés d©ladite faillite sont invités à se réunirle Jeudi vingt mars mil neuf centdeux, à dix heures précises du ma-,tin, au Tribunal, dans la salle desréunions des faillites, pour être con-sultés tant sur la composition del'état des créanciers présumés quesur le maintien ou le remplacementdu syndic.

En exécution de l'article quatrecent quatre-vingt-onze du code deCommerce, les créanciers peuventremettre leurs titres au grelfier duTribunal, arec un bordereau indicatifdes sommes par eux réclamées. Legreffier en donnera récépissé.

Chaque créancier peut se faire re-présenter à la réunion sus-indiquéepar un fondé de pouvoir muni d'uneprocuration enregistrée.

Issoire, le onze mars mil neufcent deux,

Le Greffier du Tribunal,P. BQYER>