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GRATUIT - Numéro 330 - Edition du 6 Janvier au 12 Janvier Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

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Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

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Editeur2SCOM Limited50 Rehov DizengoffTel Aviv

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

L’HEURE DES COMPTES !Les Palestiniens demandent aujourd’hui d’adhérer et de siéger à la Cour Pénale Internationale (CPI) après avoir essuyé un refus par l’ONU de reconnaître l’Etat de Palestine par 9 voix contre 7. Contrarié par cette humiliation, Mahmoud Abbas se retourne donc vers la Cour Pénale Inter-nationale afin de poursuivre les gardiens d’Israël, ceux-là même qui ont mis leur vie en danger pour la défense du peuple juif et de l’Etat d’ Israël. De qui se moque-t-on alors que les activistes palestiniens continuent à élaborer des actes terroristes contre les civils et continuent à lancer des roquettes sur les villes israéliennes pour tenter de faire le plus de victimes pos-sible ? Ces actes ne sont-ils pas un crime de guerre contre Israël ? Les milliers de roquettes tombées avant l’intervention de Tsahal à Gaza sur les villes israéliennes ne sont-elles pas un crime de guerre contre Israël ? Les actes terroristes contre les civils ne sont-ils pas un crime de guerre? Les appels des dirigeants du Hamas à la destruction de l’Etat d’Israël comme il est acté dans la Charte du Hamas depuis 1988 (La charte du Hamas a été adoptée par le Hamas le 18 août 1988 et comprend le programme et les objectifs originels du Hamas qui sont l’institution d’un État palestinien, la libération des Territoires palestiniens occupés et l’élimination d’Is-raël) ? Kidnapper des civils en territoire israélien ? Israël ne demande qu’à vivre en paix avec ses voisins. Ne dit-on pas que Tsahal est l’armée la plus propre au monde ? Trop propre, dirais-je avec ses frappes dites « chirurgicales ».

Contrairement aux informations diluées dans les médias occidentaux et arabes, les armes utilisées par l’Etat d’Israël n’ont d’autre but que de défendre les citoyens israéliens : en investissant dans des armes d’auto-défense comme le dôme de fer, on a évité un massacre dans la population civile israélienne, notamment pendant la dernière opération « Bordure Protec-trice». Près de 4 480 roquettes ont été tirées sur les villes israéliennes dont 723 qui ont été interceptées au-dessus des villes israéliennes avant et pendant l’opération. Contrairement aux chiffres annoncés, plus de la moitié des morts Palestiniens ont été des terroristes. Près de 52% des

morts palestiniens sont des membres des organisations terroristes du Hamas et du Jihad Islamique. 32 tunnels offensifs ont été découverts et détruits. Ces tunnels sont un biais d’infiltration pour faire le maximum de morts chez les civils israé-liens. Et que dire de la méga-attaque qui se préparait pendant les fêtes de Tichri, nouvel an juif, contre les citoyens israé-liens où près de 200 terroristes devaient sortir de ces tunnels. Faites les comptes ! Et l’on vient nous dire que ceux qui dé-fendent Israël doivent répondre d’actes de crime de guerre qu’ils auraient com-mis!? Nous attendons de voir si l’adhé-sion de l’autorité palestinienne sera ac-ceptée car elle ne répond pas aux critères d’admission : tous ceux qui appellent à siéger au sein de la Cour Pénale Interna-tionale doivent être exclusivement des états. Ce n’est pas le cas des Palestiniens. Aujourd’hui Israël et le gouvernement israélien doivent traduire devant cette même cour les responsables palesti-niens, Mahmoud Abbas du Fatah, Ismael Asnieyh et Khaled Mechal du Hamas qui devront répondre de tous les actes commis contre les civils israéliens.Attentats subis depuis 19931993 • 16 avril 1993: attentat-suicide à Mehola: 2 morts.1994 • 6 avril 1994 : attentat-suicide à la voiture piégée à Afoula : 8 morts, 44 blessés.• 13 avril 1994 : attentat-suicide dans un autobus à Hadera : 5 morts.1995 • 9 avril 1995: attentat-suicide. 1 Améri-cain et 7 Israéliens morts, 50 blessés.• 21 août 1995 : attentat-suicide. 1 Amé-ricain et 4 Israéliens morts , une centaine de blessés.1996 • 25 février 1996 : attentat-suicide à Jérusalem, bus n°18 : 26 morts et 80 blessés• 25 février 1996 : attentat-suicide à Ashkelon, bus no 18 : un Israélien tué.1997 • 21 mars 1997 : attentat-suicide à Tel-Aviv: 3 morts et 46 blessés.• 4 septembre 1997 : trois terroristes se font exploser à Jérusalem, tuant quatre civils et blessant près de 200 personnes.

Le Hamas revendique l’attentat.1998• 27 août 1998 : attentat a la bombe à Tel-Aviv: 14 blessés.• 19 octobre 1998 : attentat à la grenade à la gare de Be’er Sheva: 59 blessés.• 29 octobre 1998 : attentat à la voiture piégée dans le Gush Katif, 1 mort et 8 blessés.2001• 1er janvier 2001 : Une voiture piégée explose dans un quartier de Netanya : 60 blessés.• 27 mars 2001 : attentat-suicide à Jérusalem dans un bus de la ligne n°6 : 28 blessés.• 28 mars 2001 : Deux adolescents sont tués, et quatre autres blessés, dont un gravement, dans un attentat-suicide à Kalkilya.• 22 avril 2001 : Un Israélien tué et 60 blessés, dont deux gravement, dans un attentat-suicide à Kfar Saba.• 29 avril 2001 : Une voiture piégée explose près d’un bus de transport scolaire sans faire de victime.• 18 mai 2001 : 5 civils tués et plus de 100 blessés dans un attentat-suicide dans un centre commercial de Netanya.• 1er juin 2001 : attentat-suicide à l’entrée de la discothèque du Dophinarium de Tel-Aviv : 20 morts et 120 blessés.• 9 août 2001 : attentat-suicide à la pizze-ria Sbarro, à Jérusalem ; 15 morts et 130 blessés.• 4 septembre 2001 : attentat-suicide à Jérusalem ; 20 blessés.• 9 septembre 2001 : attentat suicide à Nahariya ; 3 morts et quelque 90 blessés.• 1er décembre 2001 : double attentat- suicide rue Ben Yehuda à Jérusalem : 11 morts, 180 blessés.• 2 décembre 2001 : attentat-suicide à Haïfa ; 15 morts et 40 blessés.2002 • 9 mars 2002 : attentat-suicide à Jérusalem; 11 morts et 54 blessés• 27 mars 2002 : attentat-suicide dans la salle à manger de l’hôtel Park de Netanya, où 250 personnes dînaient à l’occasion de Pessah (Pâque juive) ; 30 morts, dont 19 avaient plus de 70 ans• 31 mars 2002 : attentat-suicide à Haïfa : 15 morts, 40 blessés• 10 avril 2002 : attentat-suicide dans

un car : 8 morts, 22 blessés• 7 mai 2002 : attentat-suicide à Ri-shon LeZion, dans une salle de billard : 16 morts, 55 blessés• 19 mai 2002 : attentat-suicide dans la bande de Gaza ; 3 morts, 59 blessés• 18 juin 2002 : attentat-suicide dans un bus à Jérusalem ; 19 morts, 74 blessés• 16 juillet 2002 : attaque terroriste d’un bus : 9 tués et 20 blessés.• 31 juillet 2002 : attentat-suicide à la cafétéria de l’Université Hébraïque de Jérusalem ; 9 morts, et 85 blessés• 4 août 2002 : 9 morts et 50 blessés dans un attentat-suicide visant les passagers du bus n°361 à Meron dans le Nord d’Israël• 19 septembre 2002 : attentat-suicide à Tel-Aviv, bus no 4 : 6 morts et 70 blessés• 10 octobre 2002 : attentat-suicide à Geha (près de Tel Aviv, bus no 87 : 1 mort et 30 blessés• 21 novembre 2002 : attentat-suicide près de Jérusalem, bus no 20 : 11 morts et 50 blessés2003• 5 mars 2003 : attentat-suicide dans un bus allant à l’université de Haïfa : 17 morts, 53 blessés.• 30 avril 2003 : quelques heures après la nomination de Mahmoud Abbas comme Premier ministre palestinien, attentat-suicide à Tel-Aviv, au café Mike’s Place (3 morts, dont la Française Caroline Hass, et 60 blessés).• 17 mai 2003 : un attentat-suicide à Hébron tue Gadi Lévy et sa femme Dina âgés de 31 et 37 ans.• 18 mai 2003 : attentat-suicide à Jérusa-lem, bus no 6 : 7 morts et 20 blessés.• 11 juin 2003 : attentat-suicide à Jérusa-lem, bus n° 14A : 17 morts et 100 blessés.• 19 août 2003 : attentat-suicide à Jérusa-lem, bus no 2 : 23 morts et 130 blessés.• 9 septembre 2003 : attentat-suicide dans un café à Jérusalem, 7 morts et plus de 50 blessés.2004 • 14 janvier 2004 : Quatre Israéliens - trois soldats et un civil - ont été tués et 10 blessés lorsqu’une femme kamikaze a fait exploser une bombe au point de passage d’Erez dans la bande de Gaza.• 6 mars 2004 : Deux policiers palestiniens ont été tués dans une attaque résistante du

Hamas sur le point de passage d’Erez dans la bande de Gaza par des tirs de fusils et des voitures piégées.• 14 mars 2004 : Dix personnes ont été tuées et 16 blessées dans un double attentat suicide à Ashdod Port.• 31 août 2004 : Seize personnes ont été tuées et 100 blessées dans un double attentat-suicide sur deux bus de la ville de Beersheba.2005 • 13 janvier 2005 : Le jeudi soir, peu avant la clôture du point de passage de Karni dans la bande de Gaza, les membres du Hamas ont fait exploser une bombe du côté palestinien du passage, soufflant un trou dans la porte par lequel des Palesti-niens se sont infiltrés et ont ouvert le feu sur des civils israéliens. À la suite de l’ex-plosion et au cours des échanges de tirs, six civils israéliens et trois activistes pales-tiniens ont été tués, et cinq civils israéliens ont été blessés.• 28 août 2005 : Un kamikaze s’est fait exploser à l’extérieur de la Station Centrale d’autobus de Beersheba. 52 personnes ont été blessées dont deux gardes de sécurité gravement.Tirs de roquettes sur un état souverain et des civils israéliens : • 2001 : 510 roquettes.• 2002 : 661 roquettes.• 2003 : 848 roquettes.• 2004 : 1528 roquettes.• 2005 : 1255 roquettes(et mortiers).• 2006 : 1777 roquettes(et mortiers).• 2007 : 2807 roquettes(et mortiers).• 2008 : 3716 roquettes(et mortiers).• 2009 : 853 roquettes(et mortiers).• 2010 : 235 roquettes(et mortiers).• 2011 : 627 roquettes.• 2012 : 2248 roquettes.• 2013 : 41 roquettes.• 2014 : 4 480 roquettesPour finir, nous attendons toujours de la Cour Pénale Internationale qu’elle juge les responsables chinois qui oppriment le Tibet, la Corée du Nord, le président Pou-tine sur la Tchétchénie, le président syrien Bashar El Hassad ... la liste pourrait encore s’allonger. A bon entendeur...Que D... bénisse nos Hayalim pour leur sens du DEVOIR.Am Israel HaiAlain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Electricité, essence, gaz, allocations, impôts, etc.; revue de tous les chan-gements appliqués en janvier 2015, mais aussi de ce qui ne changera pas.

Le début d’année civile s’accompagne généralement d’une mise à jour des prix, des barèmes d’impôt et alloca-tions. Or cette année, le consomma-teur israélien a de quoi se réjouir : 2015 commence par une baisse des prix de l’énergie (électricité, eau et essence). En revanche, l’absence d’in-flation va freiner la revalorisation des prestations sociales.

ESSENCEEn Israël comme ailleurs, la chute des prix du brut se répercute sur le prix de l’essence à la pompe ; à compter du 1er janvier, le prix du carburant a bais-sé de 9%. Dorénavant, le litre de 95SP est de 6,27 shekels, soit 1,30 euro. C’est le prix le plus bas enregistré au cours des quatre dernières années.

EAU & ÉLECTRICITÉLe ministère des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Eau a tenu sa pro-

messe ; le prix de l’eau a baissé de 10% en janvier et les tarifs de l’élec-tricité seront abaissés de 9% à partir de février.

ALLOCATIONS SOCIALESEn Israël, la plupart des prestations sociales sont indexées sur l’indice des prix de l’année précédente. Or en 2014, l’indice des prix à la consom-mation est resté stable (il a même diminué de 0,1%). Autrement dit, le montant des allocations de 2015 res-tera sans changement par rapport à 2014.

SALAIRE MINIMUMMalgré l’accord des partenaires so-ciaux pour donner un coup de pouce au salaire minimum en 2015, le li-mogeage anticipé du ministre des Fi-nances n’a pas permis de publier le décret d’application. Le salaire mini-mum restera donc fixé à son niveau de 2012, soit 4.300 shekels brut par mois (900 euros), jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

IMPÔT SUR LE REVENUChaque année, les tranches de l’impôt

sur le revenu sont relevées en fonc-tion de l’augmentation des prix ; ce qui permet, à revenu fixe, de payer moins d’impôt. Or, la déflation de 2014 (-0,1%) ne permettra pas cette année de relever les tranches d’impôt; au contraire, celles-ci seront réduites de 0,1%, ce qui signifie que pour un revenu inchangé, l’impôt augmentera légèrement.

SALAIRE DES FONCTION-NAIRESLes salariés du secteur public rece-vront un augmentation de salaire de 1% à partir de janvier ; il s’agit de l’application de la dernière étape de l’accord salarial de 2013 qui avait été repoussée à janvier 2015.

SOLDE DES SOLDATSC’est un évènement assez rare pour être souligné : les soldats de Tsahal verront leurs soldes réévaluées de 25% à compter de 2015. Dorénavant, les combattants recevront 1.075 she-kels par mois (220 euros), les autres percevront 782 shekels par mois (160 euros).

SALAIRE DES DÉPUTÉSLe salaire des représentants israéliens à la Knesset est indexé sur le salaire moyen du pays ; celui-ci a augmenté de 1,8% en 2014. À partir de janvier 2015, un député israélien touchera donc 39.600 shekels par mois (8.250 euros), soit 700 shekels de plus que l’année précédente.

TRANSPORTS EN COMMUNIl n’est pas prévu d’augmentation des prix des transports en commun en 2015 ; le ticket de bus et le billet de train resteront donc inchangés cette année.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Tsahal, Salaires, Transports, Impôts en 2015. Ce qui change pour l’Israélien, et ce qui ne changera pas

Le gouvernement israéliens a rete-nu le transfert de taxes qu’il collecte pour les Palestiniens en représailles contre leur demande d’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye.

Les Palestiniens ont annoncé plus tôt cette semaine leur intention d’adhérer à la Cour pénale internationale afin de porter des accusations de crimes de guerre contre Israël. Le geste vise à faire pression sur Israël et le pousser à se retirer des territoires convoités par les Palestiniens pour un futur État.

La stratégie est risquée pour les Pales-tiniens, qui pourraient eux-mêmes être accusés de crimes de guerre en raison des attaques perpétré par le Hamas sur des centres résidentiels israéliens et d’autres violences palestiniennes contre des cibles juives.

La demande d’adhésion de la Pales-tine avait été suivie de menaces de représailles de la part d’Israël et avait suscité la critique du gouvernement

américain, qui avait qualifié la mesure de « contre-productive ».

Le quotidien Haaretz a rapporté same-di qu’Israël avait décidé de retenir le transfert des taxes collectées pour le compte des Palestiniens en vertu des accords de paix négociés, qui sont versées chaque mois à l’Autorité pa-lestinienne. Le transfert de décembre aurait dû être d’environ 127 millions $US, selon Haaretz.

Un représentant gouvernemental, qui s’est confié sous le couvert de l’ano-nymat, a confirmé la décision, sans toutefois donner davantage de détails.

Le négociateur palestinien Saeb Ere-kat a condamné la manoeuvre israé-lienne, jugeant qu’il s’agit d’un geste de « pillage » et d’une « punition col-lective » pour tout le peuple palesti-nien. Israël avait déjà retenu des trans-ferts de taxes dans le passé, mais ces gels avaient été de courte durée.

Source: http://ici.radio-canada.ca/

Israël gèle le transfert de $127 millions aux

Palestiniens

Israël convoque l’envoyé français au sujet du parti-pris de son pays dans la tentative avortée de confis-catiuon de terres juives (la Judée) au profit d’un Etat semi ou qua-si-terroriste.

Honteux et confus, l’ambassadeur prévint, mais un peu tard, qu’on ris-quait bientôt de l’y reprendre à nou-veau… parce que les Etats n’ont que des intérêts et pas d’amis, même

contre le terrorisme… Une cause na-tionale antisioniste n’a rien à voir avec l’antisémitisme, même si on devait en conclure qu’un bon Juif est un Juif mort. Mais il ne faut rien exagérer quant au projet du Hamas et affidés, et surtout pas au motif qu’une bande de philanthropes de l’Etat Islamique aiguise les sabres de l’autre côté des frontières d’Auschwitz.

Le gouvernemernt israélien a convo-qué l’Ambassadeur de France, Mer-credi, pour tenter d’expliquer le parti-pris de son pays à l’a tentative avortée de faire voter une résolution anti-israélienne à l’INU, qui préten-dait mettre fin à la présence juive en Judée-Samarie, Est de Jérusalem, etc.

Le porte-parole du Ministère des af-faires étrangères, Emmanuel Nahshon a déclaré à l’AFP que l’Ambassadeur, Patrick Maisonnave devait être convo-qué un peu plus tard dans la journée, au Ministère à Jérusalem.

France along with China and Russia were among the eight countries which voted in favor of the text on Tuesday, but the resolution fell short of winning the nine « yes » votes necessary for adoption within the 15-member Secu-rity Council.

La France de Hollande et Fabius, sans vergogne, a voté avec la Chine et la Russie, au beau milieu de 8 Etats qui ont voté en faveur du texte, mardi dans la nuit, mais cette résolution a été battue à un cheveu, et n’a pu obtenir les 9 votes nécessaires à son adoption, parmi les 15 membres du Conseil de Sécurité.

Il y avait donc un traitre autour de cette table et ce traitre ne pouvait être que Français…

AFP / Israel News

Libre interprétation de : Marc Br-zustowski.

L’ambassadeur de la France à la langue fourchue se fait remonter les bretelles

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

C’est l’heure des bilans. Il en est un qui donne la rage aux anti- Israéliens. C’est celui des bonnes nouvelles entre l’Europe et Israël. IsraelValley n’a eu aucun mal à trouver des “bonnes perles” :

1. PARTENARIATS. Israël a reçu pour plus de 500 millions d’euros de subventions de recherche et prend actuellement part à plus de 800 projets avec des universités et des entreprises européennes.

2. COMMERCE. L’UE est le prin-cipal partenaire commercial d’Israël avec un volume commercial total d’environ 30 milliards d’euros par an (29,7 milliards en 2013).

3. SECURITE. L’UE est un client im-portant de l’Etat d’Israël surtout pour son secteur de la sécurité intérieure orienté vers les exportations et des fabricants d’armes. L’UE est égale-ment un exportateur important d’équi-pements militaires vers Israël, s’éle-vant à plusieurs milliards d’Euros.

4. SANCTIONS. La ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne Federico Mogherini a démenti l’existence d’un document préparatoire sur des sanctions contre Israël, comme l’avait affirmé quelques

heures plus tôt le quotidien israélien Haaretz. Selon un rapport du journal israélien, l’Union Européenne aurait rédigé un document secret prévoyant une série de sanctions contre Israël, y compris le rappel des ambassadeurs européens en poste dans l’Etat hébreu.

5. HORIZON. José Manuel Barroso a signé un accord de coopération scien-tifique entre l’UE et Israël. Cet accord entérine la participation d’Israël au programme scientifique Horizon 2020 de l’UE. Israël est le seul pays non eu-ropéen autorisé à participer à part en-tière à ce programme doté au total d’un budget d’environ 80 milliards d’euros sur sept ans (2014 à 2020) pour finan-cer la recherche et l’innovation.

L’accord « respecte entièrement les exigences légales et financières de l’UE en même temps que les suscep-tibilités politiques d’Israël » selon le texte d’un accord conclu entre la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et le gouvernement israélien. Le programme pourrait permettre aux compagnies high-tech et aux instituts de recherche israéliens de récolter quelque 1,4 milliard d’euros d’aide européenne sur sept ans.

Copyrights : Times of Israel

Israël et l’Europe : Les 5 bonnes nouvelles qui

heurtent les anti-sionistes

Selon des informations publiées ces dernières heures, le Vice- Ministre russe des Affaires Etran-gères, Mikhaïl Bogdanov, a claqué la porte en quittant une réunion avec le chef du mouvement ter-roriste Hezbollah, Sayyed Has-san Nasrallah. C’était lors d’une réunion secrète organisée en décembre 2014.

L’incident est survenu après que Bog-danov ait suggéré la possibilité de nommer un nouveau président syrien dans le cadre d’un plan de paix russe.

En réponse Nasrallah aurait déclaré que « toute discussion sur cette ques-tion signifie la fin du dialogue, » pro-voquant la colère de Bogdanov.

Les informations publiées mettent en évidence cette crise géostratégique entre la Syrie, l’Iran, le Hezbollah et la Russie.

Dans le contexte actuel, cela bloque surtout Moscou dans son élan visant à redevenir un géant de la diplomatie.

Cela étant dit, l’engagement sans

faille du Hezbollah à Assad souligne la relation particulière entre les deux groupes, qui agissent ostensiblement sous le patronage de l’Iran. Dans ce contexte, il est peu probable que la pression de la Russie ait une incidence sur cette position.

Par ailleurs, vingt-huit opposants sy-riens ont été invités par la Russie à une réunion prévue après la mi-janvier pour préparer un éventuel dialogue avec le régime.

Par Amos Lerah

L’émissaire russe claque la porte au nez de Nasrallah !

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Selon le Shin Bet, le Moyen-Orient ne devrait pas être l’endroit idéal pour vivre en 2015, ce serait même l’un des endroits les pires et les plus dangereux au monde. Quand le renseignement militaire dirige ses antennes hors de ses frontières, vers l’Iran, l’Irak, la Jordanie, la Syrie, le Liban, l’Egypte, le Yémen, l’Ara-bie saoudite et l’Afrique du Nord, il voit et décrit un monde en proie à la décadence sociale, l’effritement politique et de plus en plus pauvre.

La crise économique chronique qui af-fecte les pays « des printemps arabes », continue de s’aggraver avec la baisse du prix du pétrole, accélère la désintégration interne de grands pays comme la Syrie, la Libye et l’Irak, et pourrait saper les régimes de stabilisa-tion comme l’Iran et l’Egypte.

En Arabie saoudite, seul pays considé-ré encore comme un pays « stable », le chômage chez les jeunes atteindra 30 % pour l’année à venir. Pas étonnant donc de trouver de nombreux Saou-diens dans les organisations mon-diales du Djihad.

Beaucoup de jeunes individus ne parviennent pas à trouver leur place dans les sociétés musulmanes, ce qui

entraîne la montée de nombreux mou-vements radicaux contre Israël et plus d’effusion de sang parmi les musul-mans eux-mêmes par rapport aux an-nées précédentes.

Et ce raz de marée de violence pour-rait déborder sur Israël. S’il y a un scé-nario cauchemardesque que redoute les responsables de l’État, c’est celui, relatif, de ne pouvoir être en mesure de localiser ce raz de marée dès sa for-mation.

Cette perspective sombre est la ligne directrice du rapport complet du Dé-partement des Etudes soumis récem-ment aux hauts fonctionnaires et à l’Etat-major général lors de la céré-monie traditionnelle annuelle connue sous le nom d’évaluation annuelle de MI – un rituel régulier destiné à pré-senter aux chefs de l’armée et des dirigeants politiques une prévision dé-crivant les développements politiques et militaires attendus dans l’année à venir.

Cette évaluation de l’intelligence, consistant essentiellement en une sé-rie de menaces potentielles auxquelles des réponses doivent être trouvées, est censé servir de base à l’État pour dé-finir son plan d’actions en matière de

sécurité, d’économie et de politique pour l’année à venir.

Cette fois, cependant, ces prévisions sombres vont atterrir sur les épaules d’un nouveau gouvernement, d’un nouveau cabinet, d’un nouveau chef de cabinet et peut-être d’un nouveau ministre de la Défense, ce qui rend la situation encore plus inquiétante.

Le Moyen-Orient, après tout, ne va pas attendre jusqu’à l’été, jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement israé-lien s’installe.

L’incertitude, l’instabilité et la volati-lité des événements qui se déroulent pourrait secouer la région sans aver-tissement.

Il n’est pas étonnant alors que les fonctionnaires eux-mêmes affirment que des prévisions annuelles ne sont pas suffisamment fiables. Un degré élevé de certitude ne peut être assuré que pour les premiers mois de 2015.

Il est fort probable que quel que soit l’issue des élections, le nouveau chef d’Etat-major, Gadi Eisenkot, assu-mera la responsabilité de tout pour quelques mois, au moins.

Un nouveau gouvernement, et peut-être un nouveau ministre de la Dé-fense, auront besoin de temps avant maîtriser parfaitement la donne et de commencer à prendre des décisions à long terme. Jusque-là, Eisenkot sera le seul à offrir une continuité en termes de préparation à la sécurité.

Chaque rapport commence par un pa-norama général des puissances mon-diales.

L’essentiel ici est très simple : Le Moyen-Orient d’aujourd’hui n’a pas de leader international. Il n’y a pas un seul élément qui maintient l’équilibre et qui facilite la collaboration inter-nationale pour préserver la paix de toutes sortes dans la région.

La Russie de Vladimir Poutine s’ef-force d’accroître son influence au Moyen-Orient en ayant un pied ferme en Syrie.

Les Etats-Unis, qui pendant des an-nées ont été les seuls véritables lea-ders au Moyen-Orient ne peuvent plus agir sans coalition.

En Syrie, c’est une coalition arabe ; en Irak, une coalition occidentale.

La grande Syrie n’existe plus. Le terme accepté ce jour est « Little Sy-rie » d’Assad qui contrôle 20 à 30% du pays. Le reste comprend les can-tons indépendants qui se battent l’un contre l’autre.

La part d’Israël dans l’histoire est le plateau du Golan.

La question des armes chimiques en Syrie restera en suspens en 2015 aussi. L’organe chargé de désarme-ment chimique de la Syrie, l’Organi-sation pour l’interdiction des armes chimiques, n’a pas encore ferme le dossier. Il y a des raisons de croire que le régime d’Assad en dissimule encore…

Le front iranien présente un tableau complexe aussi. Nous ne saurons pas avant l’été si l’Iran et les États-Unis vont signer un accord sur la question nucléaire.

Les fonctionnaires estiment au-jourd’hui qu’un tel accord serait mau-vais pour Israël.

D’un côté, il permettrait une éva-luation plus précise vis-à-vis de la conduite future du Hezbollah le long de la frontière nord d’Israël ; de l’autre, si l’Iran ne signe pas un ac-cord avec l’Occident et ne parvient pas à secouer les sanctions globales, il pourrait échapper à tout contrôle.

Au moins deux autres questions déter-mineront le visage de 2015 au Moyen-Orient – les élections israéliennes et

l’impact de la chute des prix du pé-trole sur les pays exportateurs de la région.

L’Arabie saoudite et les Etats du Golfe sont soupçonnés d’avoir accumulé des réserves financières suffisantes pour leur permettre de traverser la crise en un seul morceau.

En revanche, la crise des prix pour-rait faire tomber les régimes en Iran, l’Irak et la Libye et conduire à plus d’anarchie.

Les Russes, aussi, pourrait changer leur fusil d’épaule dans le Moyen-Orient à la lumière de la baisse spec-taculaire des recettes pétrolières et devenir plus agressif, dans un effort pour lutter contre ce qu’ils perçoivent comme un complot américain pour les détruire.

La détérioration de la situation de la sécurité entre Israël et les arabes-pa-lestiniens, ou entre Israël et Gaza, est une option réaliste en 2015. Le Hamas a maintenant 30 pour cent des capaci-tés de roquettes qu’il avait à la veille de l’opération de protection « Edge ».

Alors que les tunnels défensifs dans Shujaiya et Khan Younis sont en cours de rénovation et de reconstruction.

Israël a la preuve que le Hamas a ache-té le ciment de plus de 8000 proprié-taires de Gaza qui ont reçu le matériau de construction de l’Organisation des Nations Unies, en coopération avec Israël, afin de réparer leurs maisons.

Un rapport donc plutôt sombre, mais selon certains, trop sombre.

Selon les détracteurs de ce rapport, celui-ci ne présenterait que le verre à moitié plein et n’évoquerait que les menaces et jamais les possibilités.

Adapté en français par Julie Arzoine – Ynet – Tel-Avivre

Les prévisions de l’intelligence israélienne pour 2015: pas de quoi être optimiste !

L’Iran souhaiterait étendre son organisation d’énergie atomique, a-t-on appris samedi, après que Té-héran a lancé une initiative visant à développer la coopération nucléaire avec d’autres pays que la Russie.

« L’Organisation de l’énergie ato-mique iranienne (AEOI) vient d’en-trer dans une nouvelle phase; avec le contrat approuvé avec la Russie dont l’application doit commencer dans un proche avenir, l’organisation est confrontée à beaucoup de travail », a déclaré Ali Akbar Salehi, à la tête de l’énergie nucléaire du pays lors d’une cérémonie, ajoutant que l’AEOI « de-vrait s’agrandir ».

Salehi, ancien ministre des Affaires

étrangères iranien et représentant au-près de l’AIEA (organisation interna-tionale d’énergie atomique), a révélé que Téhéran avait reçu plusieurs pro-positions émanant des pays asiatiques et européens pour la coopération nu-cléaire.

« Certains pays européens nous ont contactés et nous ont demandé de ne pas se presser dans la signature de contrats, et qu’ils étaient intéressés à coopérer avec nous pour la construc-tion de nouvelles centrales, » Salehi avait déclaré dimanche.

Samedi, l’Iran a nié les rumeurs sur une entente de principe avec les États-Unis et d’autres puissances mondiales pour freiner son programme nucléaire.

L’Iran aspire à étendre son organisation d’énergie

atomique

Le président iranien Hassan Roha-ni a déclaré dimanche lors d’un dis-cours télévisé que l’Iran ne pouvait pas se développer dans l’isolement et que les investisseurs étrangers ne devaient pas être vus comme une menace.

« Le pays ne peut pas se développer dans l’isolement. Mais cela ne signi-fie pas que nous devons renoncer à nos principes et idéaux », a déclaré M. Rohani, un modéré qui plaide pour un rapprochement avec l’Occident au contraire de certains ultraconserva-teurs iraniens.

Pour le président iranien, la Répu-blique islamique, qui souffre en ce moment des sanctions internationales liées au dossier nucléaire et de la chute des prix du pétrole, doit renforcer son économie afin qu’elle soit moins vul-nérable au contexte international.

Et « le renforcement de l’économie »

passe selon lui par des relations plus étroites avec le monde extérieur, no-tamment par la présence d’ »investis-seurs étrangers ».

« L?époque où on disait que la pré-sence d’investisseurs étrangers me-naçait l’indépendance du pays est ré-volue. aujourd’hui c’est le contraire », a-t-il affirmé.

Il a également ajouté que « le renfor-cement de l’économie (…) permettra de négocier plus facilement avec les pays étrangers ».

Le président Rohani a d’ailleurs de nouveau défendu dimanche les discus-sions menées depuis plus d’un an avec les grandes puissances pour régler le dossier du nucléaire iranien, qui em-poisonne les relations internationales.

« Personne ne négocie sur les prin-cipes (…) Les négociations consistent à établir un pont entre leurs demandes

et nos demandes » , a-t-il dit. « Nos principes ne sont pas liés aux centri-fugeuses mais à notre détermination » à défendre le programme nucléaire de l’Iran.

Téhéran, qui revendique son droit à une filière nucléaire civile complète, rechigne notamment à réduire le nombre de ses centrifugeuses, comme le réclame le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne).

La République islamique et les grandes puissances se retrouvent le 15 janvier pour une nouvelle étape des négociations, lancées en novembre 2013 et qui doivent aboutir à une le-vée des sanctions internationales en échange de la réduction par Téhéran de ses capacités nucléaires, en particu-lier d’enrichissement d’uranium, à un niveau qui l’empêchera de se doter de l’arme atomique.(AFP)

Rohani fustige l’isolement de l’Iran

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Les troupes de Tsahal stationnées dans les communautés qui sont proches de la frontière de Gaza vont quitter leur poste dimanche, pour la première fois depuis l’opération Bordure Protectrice, en dépit des protestations des résidents locaux.

Les habitants des localités frontalières de Gaza se disent outrés par la déci-sion prise par le commandement sud de Tsahal. Leur préoccupation vient alors que la décision de Tsahal est prise à la suite de plusieurs violations du cessez-le-feu par le Hamas, des ro-quettes tirées sur Israël depuis Gaza et les tirs de sniper qui ont blessé un soldat près de la frontière.

Dans une tentative de calmer les ten-sions, le commandant de la division Gaza, le brigadier général Itay Virov, a rencontré les samedi les résidents de Nahal Oz, promettant de faire tout son possible pour assurer leur sécurité.

Il a noté que les objectifs d’Israël au cours de l’opération Bordure Protec-trice n’étaient pas de porter un coup fatal au Hamas, mais que l’organisa-tion terroriste avait néanmoins subi un coup « comme elle n’en avait pas vu depuis des années. »

« Les Hamas est un ennemi diabo-lique, cruel et intriguant, et pourtant, les alternatives que je vois au règne du Hamas à Gaza sont bien pires. C’est pourquoi je pense que ce n’était pas la bonne chose à faire à l’époque, c’est une bonne chose que nous n’ayons pas vaincu le Hamas, » a-t-il dit. « Au bout du compte, nous voulions voir le Ha-mas rester où il est. L’effondrement de la bande pourrait nous conduire à une situation bien pire. »

Virov a également affirmé qu’il ne pensait pas qu’il y avait un sens à vaincre le Hamas. « Pensez que nous pouvons dissuader quelqu’un à Sajaiya est prétentieux, pour ne pas dire d’une grande arrogance. Le Ha-mas a quelque chose à perdre dans cette guerre. Gaza est une grande tra-gédie. Elle n’a rien. »

« Les dirigeants de Gaza ne déses-pèrent pas de guerres, et n’ont pas beaucoup d’alternatives à la guerre. Les dizaines de milliers de maisons

avec leur toit en plâtre au sol et les dizaines de rues dans lesquelles les véhicules ne peuvent même plus pas-ser, il n’y a pas de garantie que cela dissuadera la population de Gaza, » a-t-il conclu.

A la place des troupes, de nouvelles mesures de sécurité, comme des clô-tures électroniques, seront fournies aux communautés situées à une dis-tance de plus d’un kilomètre de la bande de Gaza. Les soldats continue-ront de protéger les kibboutzim de Nahal Oz et de Kerem Shalom, ainsi que la communauté de Netiv Haasara. Selon les rapports, les troupes peuvent être appelées à renforcer les positions près des trois communautés.

L’armée a déclaré que la décision a été prise « après une évaluation de la situation sécuritaire, en vertu de la compréhension que la protection de Tsahal aux résidents des communau-tés frontalières de Gaza est optimale, et en coordination avec les chefs des communautés. »

Mercredi, l’armée israélienne a arrê-té une marche de protestation de di-zaines d’habitants des communautés frontalières de Gaza qui ont quitté le kibboutz Nirim vers une entrée d’un tunnel de Gaza exposée, qui manifes-taient contre le retrait de la protection de Tsahal dans la région.

« Il y a une crise de foi entre nous et l’armée, » a dit un des marcheurs, du kibboutz Nirim. « Le retrait des sol-dats ne fait qu’aggraver la crise. Il y a des communautés entières sur la frontière de Gaza qui dépendent des soldats pour leur sécurité, qui leur per-mettent de continuer leur routine quo-tidienne. Maintenant, sans les soldats, nous sommes confrontés à de graves menaces. »

Répondant aux critiques sur le manque de communication claire entre l’ar-mée et les communautés frontalières de Gaza, Virov a convenu que « nous avons besoin de clarifier les commu-nications avec le front intérieur et de donner des instructions claires à la po-pulation sur la façon d’organiser une évacuation, etc. J’espère que nous ne répèterons pas les erreurs du passé. »

Tsahal retire ses troupes des communautés frontalières de

Gaza

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Le Département d’Etat américain a classé Israël dans le peloton de tête des pays aux comportements les plus « inacceptables » au monde, en quatrième position, juste après la Syrie, l’Iran et la Corée du Nord.

Le Département d’Etat américain a classé Israël dans le peloton de tête des pays aux comportements les plus « inacceptables » au monde, juste der-rière la Corée du Nord. Selon un ar-ticle publié la semaine dernière par le journal « Foreign Policy », au cours de l’année 2014 le Département d’Etat de l’administration Obama a récriminé Israël pour son « comportement inac-ceptable » de plus nombreuses fois que le Pakistan, la Russie, l’Egypte, la Chine, l’Afghanistan et l’Irak. L’ar-ticle relève combien de fois les agis-sements d’un pays ont été condamnés pour être « inacceptables », et Israël arrive en quatrième position, juste après la Syrie, l’Iran et la Corée du Nord.

La plupart des critiques du Départe-ment d’Etat sont survenues suite à l’annonce israélienne de ses projets de construction de logements à Jéru-salem. L’étude a également consta-té que le gouvernement américain a également pris en compte le nombre sans précédent de condamnations dont Israël a fait l’objet pour les pertes soi-disant civiles pendant l’Opération Barrière protectrice de l’été dernier à Gaza.

La façon absurde et arbitraire dont les Etats-Unis condamnent leurs alliés plus que leurs ennemis ne sert qu’à rendre les déclarations de Washing-ton plus vides de sens aux yeux de la plupart des Israéliens. Comment la construction de maisons à Jérusalem peut-elle être mise sur le même plan que les exactions répétées de nations qui commentent les pires violences contre leurs propres populations ci-viles et bafouent leurs droits humains

les plus élémentaires ?

Comme le journaliste Micah Zenko le souligne dans l’article, les respon-sables américains condamnent régu-lièrement des actions jugées inaccep-tables « mais font très peu pour les empêcher ou pour dissuader de les reproduire. »

Le fait que ces condamnations sont autant de coups dans l’eau, n’empêche pas le Département d’Etat américain et d’autres de fustiger régulièrement Israël sur la scène diplomatique in-ternationale. Ynet a constaté que Se-crétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a utilisé le mot « préoccupant » 140 fois en 2014 concernant certains événements qui ont eu lieu de par le monde, et Israël était le pays le plus « préoccupant » de tous.

Le gouvernement américain ne cesse de prétendre que leurs honteuses condamnations d’Israël sont utiles, tout en étant étonnés que personne ne s’en soucie. Est-il si étonnant qu’Is-raël refuse de tenir compte de ces sal-ves de condamnations émanant de la Maison Blanche et de l’ONU ?

En effet, il serait insensé pour Israël de même répondre aux sempiternelles déclarations de mécontentement des Etats- Unis et des Nations. Le roi Sa-lomon avait compris il y a fort long-temps que c’est pure folie de répondre à des arguments absurdes et stupides de la même façon que s’ils émanaient d’une personne sensée.

« Ne répondez pas à l’insensé selon sa folie, ou vous deviendrez comme lui. » Proverbes 26 : 4

David Lazarus – Israël Today

Les USA condamnent leurs alliés et bichonnent leurs ennemis

Le dimanche 7 décembre 2014 (15 Kislev 5775) s’est tenue en Bel-gique, à Bruxelles, une très impor-tante réunion du Likoud mondial, à laquelle ont participé près d’une centaine de délégués originaires d’une vingtaine de pays, des cinq continents. En effet, Amérique du Nord et du Sud, Afrique du Sud, Australie, de nombreux pays d’Eu-rope, mais également l’Inde et, bien entendu, Israël, étaient présents.

La délégation française était parti-culièrement importante et comptait parmi elle plusieurs jeunes du Bétar, montrant par là-même que la relève des générations pouvait être assurée.

Cette réunion avait un certain nombre d’objectifs, dans une période où Israël et la communauté juive sont confron-tées à une situation particulièrement difficile : recrudescence de l’antisémi-tisme dans nombre de pays (illustré, l’an dernier, par l’attentat au musée du Judaïsme de Bruxelles) et remise en

cause de la légitimité même de l’Etat d’Israël, avec les tentatives de nos adversaires de faire la promotion d’un pseudo état arabe dit « palestinien » qu’on voudrait nous imposer sur une partie de la terre d’Israël.

C’est sur la préparation du prochain congrès sioniste qui doit se réunir à Jérusalem en octobre 2015 que s’est concentrée la plupart des interventions et, en particulier, pour citer les prin-cipales d’entre elles, celle de Danny Danon, Président du Likoud mondial, mais aussi député à la Knesset et an-cien vice-ministre de la défense, celle de Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial et membre de l’exé-cutif de l’Organisation Sioniste Mon-diale (OSM), celle de Hernan Felman, Président de l’exécutif du Likoud mondial et membre de la Commission financière du KKL, celle de Yaakov Hagoel, représentant du Likoud mon-dial à l’OSM en charge de la lutte contre l’antisémitisme.

Chacun des orateurs a mis l’accent sur la nécessité de la mobilisation la plus large, pour que les valeurs essentielles du sionisme, en particulier l’intégrité du pays et l’indivisibilité de Jérusalem réunifiée, soient affirmées avec force et vigueur au prochain congrès, véri-table parlement du Peuple juif, dont la première réunion, rappelons-le, s’était tenue en 1897 à Bâle, à l’initiative et sous l’impulsion de Théodore Herzl, et dont la cinquième, en 1901, avait vu la fondation du KKL.

Une grande campagne d’adhésions, en vue d’élire les délégués à ce prochain congrès sioniste, est donc engagée, et nous invitons tous ceux qui veulent porter haut et fort la voix d’Israël et celle du sionisme authentique, à y souscrire pour assurer une représenta-tion forte de la France, véritable reflet de l’opinion réelle des forces vives de notre communauté, rarement expri-mée par ses instances officielles.

F. Nordmann

Le Likoud Mondial à Bruxelles

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Non « L’Express », si Jésus était né aujourd’hui, ce serait bien un juif victime du terrorisme palestinien et non l’inverse !

Le BNVCA déplore les propos de Marie de Vergès, journaliste sous la direction de Christophe Barbier (Directeur de la rédaction de l’Ex-press), et les insinuations contenues dans son article du 24 décembre 2014, selon lesquelles « si Marie et Joseph étaient venus cette année, Jésus serait né au check point de Betlehem. »

Ce simple titre voudrait faire croire que Joseph, Marie et Jésus sont des palestiniens, et non des hébreux, ni des juifs.

Ces assertions falsificatrices relèvent sinon de l’ignorance, du moins d’une forme de négationnisme et d’une mau-vaise foi sordide, voire perfide.

Consacrant sa revue à Noël, fête chré-tienne par excellence, la rédaction dirigée par Mr Christophe Barbier aurait dû plutôt se préoccuper du sort des chrétiens d’Orient qui à leur tour, fuient les pays arabes et musulmans

pour échapper à la conversion forcée ou à la mort.

Contrairement aux allégations pu-bliées, nous sommes convaincus que si Marie et Joseph étaient venus cette année, ils n’auraient jamais eu le temps d’arriver à Betlehem. Joseph et Marie auraient été décapités par les terroristes islamo-palestiniens.

Quant à l’enfant Jésus, s’il était né aujourd’hui, il aurait subi le sort des petits enfants de la ville d’Itamar, égorgés dans leur berceau, ou de ceux de Toulouse, mitraillés à bout portant, tous lâchement assassinés parce que juifs. Et le christianisme n’aurait ja-mais existé.

Le palestinisme, c’est l’anti-sionisme dont le Premier Ministre a dit qu’il était l’antisémitisme.

Par Sammy GhozlanFondateur du BNVCA

Attendez-vous à des changements, beaucoup de changements, dans les sondages d’opinion au cours de la période qui précède les élections du 17 mars, a déclaré le professeur Avi Degani de l’institut de sondage Geo-cartographia. En fait, dit Degani, un des sondeurs les plus expérimen-tés d’Israël, les résultats des son-dages sont susceptibles de changer sur une base quotidienne.

Comme dimanche, quand le media israélien Arutz Sheva l’a interrogé sur un sondage effectué le week-end. Alors que les sondages de jeudi et vendredi ont montré le Likoud et les travaillistes au coude à coude avec environ 21 sièges, avec un léger avan-tage pour les travaillistes, et suivis de près par Bayit Yéhoudi, les résultats de dimanche étaient sensiblement dif-férents. Dans le dernier sondage, le Likoud prend la tête du peloton avec 27 sièges, tandis que les travaillistes en obtiennent 25. Bayit Yéhoudi, quant à lui, tombe à 11 sièges.

Le reste des partis tombent aussi.

Alors que les sondages de la semaine dernière plaçaient le parti Koulanou de Moshé Kahlon à 13 sièges, il n’en remporterait que 9 ce dimanche. Israël Beitenou remporterait 8 sièges, tandis que Meretz, Judaïsme Unifié de la To-rah et Yesh Atid recevraient 7 sièges chacun.

Outre le Likoud, le seul parti à « pro-fiter » du sondage de Degani est le Shass. Les sondages montraient la semaine dernière que le parti d’Aryeh Déry partagerait le vote séfarade avec le parti d’Eli Yishai (Haam Itanou) avec à peine 4 sièges chacun, à la li-mite de l’oubli, le sondage montrant que les deux partis pourraient ne pas obtenir le nombre de votes suffisants pour passer la barre d’éligibilité. Le sondage Degani montre par contre le Shass à 9 sièges, alors que le nouveau parti d’Yishai ne passe pas la barre électorale.

Avec le pouvoir plus équitablement reparti entre les petits partis, en raison de la perte significative de la puis-sance de Bayit Yéhoudi et l’augmen-

tation du nombre de sièges du Likoud et des travaillistes, la « droite naturelle » composée du Likoud, Bayit Yéhou-di et Judaïsme Unifié de la Torah ne remporte que 45 sièges, et avec les 9 sièges de Shass, le gouvernement n’aurait que 54 sièges, quand il lui en faut au moins 60. Ce qui signifie que si Benyamin Netanyahou formerait le prochain gouvernement, il devrait s’unir à Kahlon, Lapid ou Lieberman, qui ont tous annoncé qu’ils ne sont pas dans la « poche » de Netanyahou ou de quiconque d’autre, ajoute Degani.

Degani a dit que ses sondages étaient plus précis que ceux d’autres sociétés de sondage « parce qu’ils prennent en compte le sort des votes qui revien-draient à un parti ou un autre dans le cas où un parti n’atteint pas suffisam-ment de voix pour une place à la Knes-set. Dans une telle situation, les votes sont déplacés vers un autre parti, avec lequel le premier groupe à un arran-gement de partage des voix. D’autres sondages, a-t-il dit, ne prennent pas cette fonctionnalité en compte.

Encore un sondage : le Likoud plus fort mais la droite plus faible

Le député Danny Danon (Likoud) a reconnu sa défaite face au premier ministre Benyamin Netanyahou dans le vote sur le leadership pour le Likoud.

« D’après les résultats émergents, le Premier ministre Binyamin Ne-

tanyahu a remporté l’élection », a dé-claré dans un communiqué Danon.

Il a ajouté, « Je félicite le premier mi-nistre et lui souhaite bonne chance. Nous allons travailler ensemble pour apporter au Likoud une victoire lors de l’élection générale. »

«Je vais appeler le Premier ministre, le féliciter pour sa victoire, et à partir de demain nous allons travailler dur pour le Likoud et pour un gouverne-ment nationaliste sans [Tzipi] Livni et [Yitzhak] Herzog », a déclaré Danon.

55% des membres du Comité cen-tral du Likoud ont participé aux pri-maires de mercredi. Les membres ont voté sur trois questions: L’identité du chef du parti, la liste du parti pour les élections générales, et la demande de Netanyahu à être autorisés à réserver deux places sur la liste du parti pour des candidats de son choix.

Les résultats officiels ne sont pas at-tendus avant jeudi matin, en raison du fait que les votes sont comptés ma-nuellement et non par ordinateur. Tou-tefois, un comptage des dix premiers tours de scrutin donne Netanyahu avec 85% des suffrages.

Par Christian Léglise

Jérusalem: la police présente un plan sécuritaire de grande envergure

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

La soif de sang se désaltère dans les idéologies macabres, et le Djiha-disme terroriste semble une source intarissable car en plus de rendre la violence systématique et consti-tutive, elle ajoute un lot de vices impressionnants, doctrine qui rend chaque croyant instable, bancale, que dis je, monstrueux et vautré dans le crime et le saccage.

Je me souviens de cet ami, avec une si belle mère me racontant que celle ci, beaucoup plus jeune que son père, avait fait ses enfants suite à un ma-riage forcé, pas arrangé, le mot est fourbe, non, un mariage forcé.

Je me souviens de cette autre femme, ayant vécu le même mariage illogique, ou l’amour n’existe plus et ou tout est contrainte et trahison familiale, qui me disait qu’en réalité, les premières dizaines d’années de sa vie de femme s’étaient faites dans le viol conjugal. Libéré de son mari, avec le courage d’un divorce, renaissante, elle n’avait alors découvert l’amour qu’à la qua-rantaine, comprenant au passage les saloperies de son ex mari, qui tout simplement l’avait violé de la nuit de noce au divorce, sous le consente-ment de ses parents qui l’avait livré au plus abjecte des hommes dans la plus odieuse des traditions.

Freud définit la libido comme un puis-sant moteur de décision, quelle que soit la libido, saine ou morbide, elle contamine la volonté et si le vice est institutionnel, plus aucun barrage ne subsiste, le conscient se mêlant au subconscient pour commettre l’ou-trage.

Il en va de même avec le Djiha-disme de Daesh, les recrus souvent ne connaissent rien à l’Islam et n’ont pas pris la peine de lire le coran, ni de le comprendre, ils ont justes en tête quelques lignes, les gros traits, et pas les plus fins, autoritarisme religieux, peur d’un d’ieu inversé qui porte les fardeaux de l’homme, beaucoup de violence, beaucoup de menace, mi-sogynie complète, héroïsme ringard et barbare, punition malsaine, justice injuste et cruelle, charia ou l’homme violent a tout et ou la femme soumise risque jusqu’à la mort s’il lui vient

l’audace de vouloir aimer et être libre. C’est à peu près ce qu’ils ont saisie de l’Islam et en somme sont très loin des subtilités du Soufisme ou la finesse va jusqu’à créer la communion avec d’ieu par voies psychosomatiques, ou plutôt que de saccager les autres avec sa bêtise et son inculture, on s’im-plique soit même jusque dans son es-sence, au point de se réincarner en un être de perception surhumaine.

Non, les recrus de Daesh ne connaissent rien des subtilités de d’ieu, ce qui est pourtant le but d’une spiritualité, et sont experts dans un système de gouvernance inculte et barbare, ils sont les derniers remparts d’une humanité mal faite, ou l’erreur et la laideur sont institutionnalisées, en fait Daesh c’est simple, c’est la faute de l’homme sur la femme, c’est tout ce qu’il y a de laid dans l’homme, le masculin, et qui s’érige en loi, Daesh, c’est le violent inculte qui gagne contre l’intellectuel non violent, c’est le misogyne violeur qui triomphe sur la femme battue, Daesh, c’est avant tout cela. C’est en fait tout ce que nous détestons, ce n’est pas une question de religion, c’est une question de savoir vivre.

L’attrait malsain de Daesh réside là, dans le subconscient, les recrus vont ils lire et mieux comprendre le coran, avant leur départ, non. L’effort n’est pas là. Ils regarderont quelques films débiles de guerre pour attardés inca-pables de subtilité. C’est aussi simple, leur idéal masculin est un Conan le barbare, muscle, violence, meurtre. Ils n’ont pas fait la mise à jour avec l’homme moderne et sont cloîtrés dans la caverne. Ce sont des gros abrutis avec des QI faibles. Freud, Nietzsche, Rimbaud, Einstein, Coltrane, Woody Allen, Mozart, Bach, connait pas ! Vandame, Rambo, Conan, MC ducon, leur répertoire, leur idéal, le mieux qu’ils aient pu faire. Alors si incom-plets et basiques, ils sont tout heureux qu’un nouvel état leur propose de de-venir quelqu’un et ajoute à l’offre, la vie d’autres gens à saccager. c’est le grand Disney Land des cons, des ab-jectes, des hideux.

Par Joseph Smurf

Tout ce que vous avez voulu savoir sur Daesh sans oser

le demander…

Ante Pavelic de la Croatie, fonda-teur du mouvement oustachi, était personnellement responsable de la politique génocidaire de groupe

Essayez d’imaginer le scénario sui-vant. Ce printemps prochain, sur le soixante-dixième anniversaire de la mort d’Adolf Hitler, une messe commémorative a lieu dans le centre de Berlin dans le une des églises les plus importantes de la ville, qui par hasard se trouve être situé à plusieurs centaines de mètres des bureaux de la Communauté juive, et elle est fréquen-tée par des milliers qui viennent pré-senter leurs hommages au fondateur du Troisième Reich. Évidemment, un tel événement semble absolument im-

possible dans la République fédérale d’aujourd’hui pour une variété de questions juridiques et autres, pas le moindre de ce qui était de mauvaises relations de Hitler avec le christia-nisme organisé.

Mais son équivalent croate a eu lieu il ya deux jours à Zagreb, où plusieurs centaines de personnes ont assisté à une messe commémorative à la mé-moire d’Ante Pavelic, chef de l’Etat de l’Etat indépendant de Croatie (NDH), établi par les Allemands et les Italiens après l’occupation de You-goslavie, en Avril 1941, et l’un des plus grands meurtriers de masse de l’histoire de la Seconde Guerre mon-diale. Pavelic était le fondateur de la

oustachi, un mouvement fasciste il a créé à la fin des années vingt, et qui a été installé comme le parti au pouvoir dans l’état par satellite créé en 1941. Il était personnellement responsable des politiques génocidaires mis en œuvre par les Oustachis dans toute la zone sous leur contrôle, où des centaines de milliers de Serbes, Juifs et Roms ont été brutalement assassinés, la plupart dans des camps de concentration éta-blis sur tout le territoire croate, dont le plus important était de Jasenovac, où au moins 100 000 victimes innocentes ont été assassinées et qui était surnom-mé «The Auschwitz les Balkans. «

YLellouche

Bruxelles doit faire face à la renaissance du fascisme en Europe de l’Est

Suite au refus de Mehdi Jomaa, c’est Habib Essid qui a été finalement désigné par Nidaa Tounes pour être le prochain chef du gouverne-ment, a annoncé ce lundi 5 janvier, Mohamed Ennaceur, président du mouvement de Nidaa Tounes et de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Nidaa Tounes a donc choisi Habib Essid, un « non-partisan », en dehors du parti, âgé de 66 ans, de Sousse, qui a servi sous le régime de Ben Ali et a été nommé ministre de

l’Intérieur par l’ex-président de la République intérimaire, Foued Me-bazaa, en mars 2011, puis conseiller sécuritaire en janvier 2012 sous le gouvernement Jebali, d’Ennahdha/Troika.

« Un accord avait été trouvé autour de la personnalité qui sera proposée au président de la République pour le poste de chef du gouvernement » annonçait hier le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur. Par ailleurs, la

réunion des élus de Nidaa Tounes, qui s’est tenue à Hammamet les 3 et 4 janvier, s’est terminée dimanche soir, sans qu’un accord ait été trouvé sur le nom du prochain chef du gou-vernement. Conformément à l’article 89 de la constitution, le président de la République Béji Caïd Essebsi devra charger au plus tard ce lundi 5 janvier 2015 Habib Essid de former le gou-vernement dans un délai d’un mois, « pouvant être prorogé une seule fois ».Le nouveau gouvernement formé par Habib Essid devra obtenir après la confiance de la majorité absolue, c’est-à-dire 109 voix minimum, à l’As-semblée des représentants du peuple (ARP), et ce après avoir présenté un bref exposé de son programme devant les membres de l’ARP. Avec Essid comme chef de gouvernement, Enna-hdha ne s’opposera probablement pas à lui donner sa confiance, avec ses 69 sièges au parlement, puisque ce de-nier a fait partie du cabinet de Hamadi Jebali.La désignation de Habib Essid fait suite à une réunion tenue, ce matin du lundi 5 janvier, entre Beji Caid Es-sebsi, président de la République, Mo-hamed Ennaceur, président de l’ARP, et Taieb Baccouche, secrétaire général de Nidaa Tounes.

YLellouche

La Tunisie a un nouveau chef de gouvernement

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

La ville de Bezons, cité banlieusarde d’obédience communiste, a fait ci-toyen d’honneur un terroriste pa-lestinien emprisonné en Israël, Ma-jdi Ihrima Al-Rimawi. Le 13 février 2013, la famille du prisonnier était en ville pour une belle cérémonie, racontée dans le bulletin munici-pal (p 9). Dominique Lesparre, le maire et conseiller général PC, dans son discours d’introduction, a parlé d’un acte « fort et sans équivoque » contre la « colonisation ». Dans le journal de Bezons, Majdi Al-Ri-mawi est présenté ainsi: « Son crime ? Défendre sa ville et ses habitants, réclamer l’application du droit in-ternational pour rendre à la Pales-tine ses frontières de 1967, telles que reconnues par l’ONU (Organisation des Nations Unies), et sa capitale, Jérusalem-Est. Pour cela il a été condamné en 2002 à perpétuité… plus 80 ans ! »

Bien. Il ne manque d’un détail dans cette histoire. Majdi Ihrima Al-Rimawi est bien emprisonné et condamné (en fait en 2008), mais pour avoir conçu et organisé, en 2001, l’assassinat du ministre israelien Rehavam Zeevi, abattu par un commando du FPLP (nationaliste et révolutionnaire) dans un hôtel de Jérusalem. C’est un peu plus concret que la défense d’une ville et de ses habitants, mais ce petit éclai-

rage ne sera pas porté à la connais-sance des gens de Bezons par leur ai-mable et solidaire municipalité. Donc des menteurs, ou des imbéciles, qui ne savent pas qui ils parrainent, ou qui le masquent.

C’est dans ces conditions que le Bu-reau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a porté plainte contre la mairie et a demandé l’annulation de cette nomination et le retrait de la plaque en l’honneur de ce terroriste. Je jugement est tombé le 19 décembre:

Article 1er: la délibération du 13 févier 2013 du conseil municipal de Bezons et la décision apposant une plaque commémorative au nom de M. Madji Al Rimawi devant l’hôtel de ville sont annulées. Article 2: Il est enjoint à la com-mune de Bezons de retirer la plaque commémorative au nom de M. Ma-jdi Irhima Al Rimawi située devant l’hôtel de ville, dans un délai d’un mois à compter de la notification du présent jugement.

Bravo à Sammy Ghozlan (Président du BNVCA) et à l’avocat de cette for-midable organisation pour ne jamais rien lâcher quand il s’agit de défendre l’honneur de la France et des français.

Par Antoine Chatrier

L’assassin du Ministre Israélien n’est plus citoyen d’honneur de Bezons

(grâce au BNVCA)Ces rescapés du nazisme, promis comme beaucoup de juifs allemands à une mort probable, ont été sau-vés en grand secret par l’un des plus prestigieux patrons de l’industrie alle-mande, Ernst Leitz, héritier de l’entre-prise qui a révolutionné la photogra-phie en inventant le Leica.Le scénario de ces discrets sauvetages était bien au point. Ernst Leitz em-bauchait un jeune juif qui bénéficiait d’une formation plus ou moins longue dans l’usine familiale de Wetzlar, au nord de Francfort. Sous un prétexte professionnel, l’apprenti recevait en-suite un billet pour New York, payé par le patron, des lettres d’introduc-tion rédigées par ses adjoints et un visa obtenu par l’entreprise. Sans oublier, bien sûr, l’indispensable ap-pareil photo.Cet épisode humanitaire, longtemps méconnu, a été mis au jour et reconstitué par Frank Dabba Smith, un rabbin d’origine américaine, qui vit à Londres. Selon ses recoupe-ments, Ernst Leitz a aidé de cinquante à soixante personnes à quitterl’Alle-magne nazie. Il a permis aussi, par ses interventions, à au moins vingt-trois juifs ou conjoints de juifs contraints de rester au pays d’échapper aux ri-gueurs des «châtiments» que le ré-gime hitlérien avait décrétés à leur encontre. Rien de comparable, bien sûr, numériquement, avec l’»exploit» d’Oskar Schindler, l’industriel des Su-dètes qui sauva de la mort mille deux cents juifs polonais. Mais les risques pris par Ernst Leitz étaient du même

ordre. Qui est cet homme tranquille, humble, courageux, respecté et aimé de ses employés ? Il est d’abord le légataire d’une tradition morale, en-racinée dans de fortes convictions protestantes. Son père, Ernst I, fut un patron progressiste qui instaura, dans son entreprise, l’un des premiers systèmes d’assurance-maladie. Né en 1871, Ernst II est, très jeune, orphelin de mère. Il est recruté par son père en 1906 et met un point d’honneur à ap-prendre par coeur les prénoms de tous les salariés. En 1923, après la mort de son père, l’hyper-inflation fait rage en Allemagne et répand la misère. Ernst imprime à Wetzlar une monnaie pa-rallèle qui permettra aux ouvriers d’acheter la nourriture qu’il importe du Danemark.Ce riche patron est d’une mise mo-deste. Il porte toujours le même cha-peau râpé et ne possède que trois cos-tumes. Sa simplicité est légendaire. Sur la porte de son bureau, il a fait ins-crire : «Entrez sans frapper.» Son seul luxe est la très belle maison, «Haus Friedwart», où il vit, avec sa famille, sur une colline proche de l’usine. C’est une villa de pierre blanche, avec por-tique et loggia, construite et meublée dans le style Art nouveau par le grand architecte allemand Bruno Paul. Cet homme accessible et chaleureux, qui vit en spartiate, est un démocrate au-thentique. En 1933, année de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Ernst Leitz s’est présenté comme candidat aux élec-tions dans les rangs de l’ex-parti libé-

ral de gauche, DDP, fondé naguère par l’industriel juif Walter Rathenau. Il a violemment critiqué les nazis, qu’il comparait à des «singes bruns».Pourquoi Ernst Leitz a-t-il sauvé des juifs au risque de sa vie ? De son vivant, Ernst Leitz n’a mentionné qu’une seule fois cette partie de sa vie longtemps restée dans l’ombre. Dans un document qu’il lira en 1947, à Wetzlar, devant un tribunal chargé de la dénazification, qui l’acquittera, tant sont nombreux les témoignages en sa faveur, il soulignera que ses actes dé-coulaient simplement d’une «attitude fondamentalement démocratique». Pour son petit-fils, Knut, qui garde de son grand-père un souvenir ému, l’explication est simple : «Il haïssait voir les genssouffrir.» Le rabbin Frank Dabba Smith compare la résistance, tenace et secrète, d’Ernst Leitz au comportement des vieux juifs, fidèles à la devise «Agir beaucoup,parler peu». Ernst Leitz peut donner libre cours à son altruisme efficace entre 1933 et la Nuit de cristal (9 novembre 1938), qui marque le début des po-groms et des déportations de juifs. Au-delà de cette date fatidique, il continue, mais plus difficilement. Seul le bouclage des frontières allemandes, après l’invasion de laPologne, le 1er septembre 1939, met un terme forcé à son action.

YL

Des juifs sauvés par Leïca

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Le second livre de la Thora, intitu-lé en français l’Exode, s’appel en hébreu Chémot – les Noms. Après avoir dénombré les enfants d’Is-raël, le texte nous relate les années obscures de l’exil sous le règne d’un «nouveau Roi-Pharaon qui ne connaissait pas Yossef ». Rachi nous explique qu’il s’agissait du même Pharaon qui avait changé pour ainsi dire sa politique à l’égard des juifs…un autre commentaire af-firme que ce Pharaon était né le même jour où Yossef était sortie de prison, à Roch Hachana. Selon le Kéli Yakar, les fils d’Israël sont comparés aux étoiles. De-là même manière que les étoiles ne sont pas perceptible le jour, elles sont quand même bien présentent dans le ciel , y compris le jour. Il en va ainsi pour les justes, qui sont comparés au jour… et même dit-on, si ils ne sont plus de ce monde, leur lumière resplendie pour les générations fu-tures. Cet exil est provoqué pour ainsi dire par les fils de Yaacov nous explique le Rav Chalom Messas zatsal qui ajoute que ce récit de la «descente» en Egypte, est comparé a l’histoire d’une vache qui rechi-gnait à rejoindre l’abattoir, qu’a fait le fermier? Il a entrainé le veau vers l’abattoir et la vache a suivit.

La parachat commence par énumérer les fils de Yaacov en concluant ainsi : «Vé Yossef aya bémistsraïm» «Et Yossef était en Egypte.. » pourquoi l’avoir cité à la fin seulement se de-

mande Rabbinou Béhayé? Alors que par rapport à son rang, il aurait du être cité parmi les premiers..Or ex-plique t’il, chaque fois que D-ieu oc-troi du cavod au tsadik, le Tsadik se fait tout petit…Par nature, le sage ne se met pas en avant et c’est là toute la nature d’un vrai du sage. «Îch ou-beto bâou» chaque homme est venu avec sa famille…mais en fait ce ver-set vient plutôt nous enseigner que les hébreux méritaient d’être sauvé pour quatre raisons : La première d’entre elles, Ils n’ont pas changé leur nom, la 2éme Ils n’ont pas changé leur langue, la 3éme Ils n’ont pas eu de relations interdites et enfin la 4éme raison, Il n’y avait pas parmi eux des «délaté-rim» des délateurs… et cette dernière raison, nous fait défaut dit le Talmud et justifie que nous soyons encore en exil . Un autre verset dit : « Toutes les personnes issues de la lignée de Yaa-cov étaient soixante-dix personnes. Il est évident que le mot «personnes» de la fin est superflu, de même que toute la phrase «Et Yossef était en Egypte » Nous le savions! dit Rachi. Le texte nous donne ici un enseignement d’une importance capitale, celui que nous trouvons dans le Talmud Bérakhot et qui dit ceci : Ce qui est issu de l’im-pure demeure impure et ce qui est issu du pur reste pur. Nous trouvons un en-seignement dans Bérichit Raba dans les termes suivant : «Lance un bâton en l’air et il retombe sur sa racine (la terre, son origine), nous voyons par exemple qu’Hagar, la servante de Sarah, était égyptienne ; lorsque son

fils Ismaël fut en âge de se marier, «sa mère lui choisit une femme du pays d’Egypte». La même idée est reprise à propos de Yossef : Parce que «Rahel était belle de taille et belle de visage», nous trouverons son fils Yossef, «beau de taille et beau de visage» également. Un dicton judéo-arabe affirme : «La beauté a ses fils..» une manière de dire que la beauté tire son origine de la beauté. Le verset dit encore : « Vayat-sémou béméod »-ils se multiplièrent, mais pour le Kéli Yakar, il s’agit de dire que les hébreux s’enrichir et c’est une des raisons d’ailleurs pour la-quelle Pharaon leur imposa de lourds impôts pour les appauvrir pensait-il. Par ailleurs, il publia un décret pour stopper la démographie galopante des hébreux, puisque la Guemara raconte que chaque femme mettait au monde six enfants à chaque accouchement ! D’autres sources affirment qu’a chaque naissance, D-ieu fit un mi-racle, jusqu’au moment où les hébreux pullulèrent de manière prodigieuse le pays d’Egypte. Un commentaire de l’un des versets du «Chir A Chirim» : «Tahat atapoua’h orarétékha chamâ» explique que les femmes hébreux ve-naient aider leur époux aux champs et leur amené de la nourriture et de l’eau dans laquelle il y avait de minuscules poissons…cette nourriture dit-on leur donner les forces nécessaires pour se reproduire. Rabbinou Béhaié nous apprend que la plus part des femmes accouchaient sous les pommiers dans les champs et que des miracles se pro-duisaient , pour empêcher les égyp-

tiens de les surprendre!. Les femmes à l’image de Yokhéved et Myriane, jouèrent un rôle cardinal dans la sur-vie du peuple en Egypte mais égale-ment dans sa libération!. Pharaon les réprima à travers les travaux forcés et l’esclavage et il amplifia leur calvaire en supprimant la paille pour la confec-tion des briques tout en exigeant le même rendement… La Thora dit que : «plus il les réprimait, plus D-ieu mul-tipliait les hébreux sur la surface de l’Egypte… » Pharaon se comportait en despote sanguinaire puisqu’il est dit dans le Midrach, qu’il utilisait le sang des nourrissons pour son bain quotidien! Mais l’œuvre d’Achem était en marche…Ce que vient nous enseigner l’exil, c’est que le hasard et la soi-disant liberté de l’homme s’ab-solvent face au dessein d’Achem. Le raisonnement de l’homme est certes une dimension essentielle de l’hu-main, mais n’oublions pas qu’il est un élément créé, et donc second par rap-port à la volonté divine. Cette volonté nous montre, à travers l’exil et toutes les formes de souffrances, qu’il existe une dimension supérieure à l’intellect humain pour accompagner le monde à la moralité suprême.

Un autre verset de cette paracha nous dit : « Vayégdal Ayéled…Vayégdal Moché,vaotsé léhav vayar bésiblo-tame vayar îch mitsri maké îch îvri mééhav » « Moïse grandit, et il alla vers ses frères pour voir leur pro-fonde détresse..Voici qu’un égyptien, frappait un hébreu de ses frères..» Notre Maître Rébbi Fraji Uzan zatsal expliquait ce verset comme Rachi en y apportant quelques nuances… Il di-sait : «Moise était devenu grand, non seulement physiquement mais aussi spirituellement et surtout important aux yeux de toute l’Egypte» Pourtant en dépit de sa «grandeur» il alla vers ses frères…Et il observa et deman-da à D-ieu la raison pour laquelle ils souffraient dans cet «exil». D-ieu lui dit : «regarde cette scène : « Voi-ci qu’un égyptien frappait un hébreu de ses frères!». Nous savons bien di-sait le Rav que les hébreux sont les frères de Moïse! Que viens alors nous apprendre cette redondance? En fait l’égyptien avait choisi le plus faible parmi les plus faibles des hébreux, tous les autres s’en détournèrent à l’exception de Moïse qui accouru pour le sauver! Par ce geste au péril de sa vie Moïse, fut choisi par D-ieu pour être le berger d’Israël ! Cela fut confir-mé tout au long des récits de la Thora. Après cet épisode dramatique au cour duquel Moise devra tuer l’égyptien, il fuira l’Egypte pour se refugier chez Ytro, grand prêtre de Mydian, dont il épousera la fille, Tsépora, qui lui don-nera deux fils.

Il est à présent berger, et se trouve un jour face au fameux buisson ardent…Le verset dira ceci : «Vayéra malakh Achem bélévav êch betokh aséné » L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu au cœur du buis-son ardent…Le Kéli Yakar explique que D-ieu voulait signifiait à Moise : « Si mon peuple est dans la souffrance, je veux y être aussi..» comme il est écrit dans les Téhilim : «îmo anokhi

betsara» voilà pourquoi D-ieu se dé-voile dans un buisson, qui est végétal insignifiant et de très petite taille, qui dénote l’humilité du Créateur. Cette image fait en effet allusion à l’afflic-tion des Bné Israël. Dans le même ordre d’idée un autre verset dit : «Vayakoutsou mipéné bné Israël» Les égyptiens étaient comme des ronces pour les hébreux! Le Kéli Yakar fait remarquer que le buisson ardent res-semble effectivement à la situation vécu par ces mêmes hébreux «qui souffrent dans cette fournaise que leur font subir les égyptiens» mais en dépit de tout, le buisson ne se consume pas! A l’image de ces hébreux qui en res-sortirons renforcé après toutes leurs épreuves! D’ailleurs,toute l’histoire du peuple juif, fut jonchée d’épreuves . Au terme de cette paracha Moïse re-vient vers D-ieu et lui dira : «Depuis que je suis venu chez Pharaon pour parler en ton nom, il a fait du mal à ce peuple, et tu n’as pas délivré ton peuple !» c’était une façon de dire que le roi d’Egypte n’était pas impressionner pour autant…D-ieu dit alors à Moïse : « Maintenant tu verras ce que je vais faire à Pharaon : «Oubé’yad hazaka » par une main forte! il les renverra et par une main forte, il les chassera de son pays !». Cette opposition du Bien face au Mal vécu en Egypte par nos pères, n’est que la résultante de notre compréhension par définition limitée car on ne peut comprendre les choses qu’a contrario, c’est-à-dire à partir de ce qu’on n’a pas! Et donc, la meilleure façon de chercher la liberté et le bien que D-ieu veut nous octroyer, c’est d’abord d’être privé de ces valeurs, pour pouvoir les apprécier de tout son être. C’est une des raisons essen-tielles pour laquelle la sortie d’Egypte (la Maison de l’esclavage) est rappe-lée dans nos prières quotidiennes. Le Ramhal (Rabbi Haim Louzatto zatsal)écrit dans son livre « Daât Tévounot » : «On ne peut comprendre la Lumière que si l’on a traversé les ténèbres..»

Yvan Lellouche

Parachat Chémot : Après les ténèbres, la lumière …

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Le Hamas emploie une « politique délibérée de dissimulation pour en user et abuser lors de ses cam-pagnes diplomatiques contre Israël » explique cette étude. Selon elle, 52% des tués gazaouïs étaient des combattants-terroristes et 48% des civils.

Un centre d’analyse de la Défense is-raélienne a publié jeudi les noms de 50 terroristes de Gaza tués en situation de combat contre Israël, cet été, dont les identités ont été masquées comme « civils » par le Hamas, et qui doivent être retirés de la liste des pertes non-combattantes palestiniennes.

Le Centre Meir Amit de renseigne-ments et d’information sur le Terror-risme, basé à Tel Aviv affirme que toutes les pertes parmi ces combat-tants étaient membres de la branche armée du Hamas, les Brigades Izz-e-din al Qassam.

« Ces noms se révèlent ne pas être mentionnés sur les autres listes des pertes publiées par des organisations affiliées au Hamas ni à l’Autorité Pa-lestinienne » déclare le centre, qui fait partie du Centre de Commémoration de l’Héritage du renseignement israé-lien, fondé par des membres impor-tants de la communauté du renseigne-ment israélien.

Selon cette étude, 52% des pertes pa-lestiniennes au cours du conflit étaient des terroristes et 48% des civils.

Un rapport diffusé jeudi démontre que les pertes combattantes récemment identifiées appartenaient à l’une des catégories suivantes : certains étaient des terroristes laissés sur place en Is-raël après avoir été tués dans des com-bats avec les unités de Tsahal, au cours de la guerre de cet été ; d’autres sont des terroristes enterrés dans les tun-nels ou dans les ruines des bâtiments bombardés par Tsahal ; et d’autres sont des terroristes morts de leurs blessures à l’hôpital et qui n’ont pas été identifiés ni reconnus comme tels au cours des hostilités.

« Nous pensons que les 50 noms que nous venons d’identifier ne repré-sentent qu’une liste partielle et qu’il y avait beaucoup d’autres terroristes dont les noms ne sont pas compris dans les diverses listes de pertes hu-maines », ajoute le Centre Amit.

Des noms prédominants de cette liste incluent des membres de l’unité des

commandos marins d’Ezz al Din al Qassam, qui font partie de la force d’élite al-Nahba du Hamas.

4 commandos-marins tués sur le territoire israélien au cours de l’at-taque-surprise du Hamas, le 8 juillet, sur la plage de Zikim, manquent éga-lement des listes des pertes palesti-niennes et apparaissent au centre de cette liste de 50 noms. Tout comme les noms de 10 membres d’Ezz-e-Din al Qassam tués sur le territoire israélien au cours du raid transfrontalier contre le Kibboutz Nir Am, le 21 juillet.

La tentative de censurer ces noms « découle de la politique du Hamas de dissimulation délibérée, dans le but de servir les objectifs diplomatiques, mé-diatiques et juridiques des campagnes contre Israël », déclare au Jérusalem Post le Dr Reuven Erlich, chef du Centre sur le Renseignement anti-Ter-roriste

Il exhorte les organismes interna-tionaux qui disent citer les listes des pertes palestiniennes a faire un peu attention, en les déclarant comme « absolument pas sérieuses ».

D’un autre côté, dit ce rapport, le Ha-mas fait un usage intérieur de la mort de ses agents opérationnels, malgré leur absence des listes formalisées re-censant les pertes, en rendant public, à l’intérieur de Gaza, des informations détaillées les concernant, sur les cir-constances exactes dans lesquelles ils ont été éliminés.

« Il le fait afin de satisfaire les familles des tués, et pour servir la glorification des capacités militaires du Hamas et pour renforcer le mythe de la « Vic-toire » sur Israël », déclare t-il.

L’étude cite une source sécuritaire is-raélienne disant que parmi les 2140 pertes humaines palestiniennes af-fichées, certains sont aussi morts de causes naturelles et d’accidents (les gens n’arrêtent pas de mourir aussi pour ces causes durant les guerres !).

La source a identifié 886 noms sur les listes comme des terroristes dont la plupart appartenaient au Hamas (67%), au Jihad Islamique (22%). Par-mi les 712 non-combattants décédés et identifiés par le Centre, 345 étaient des enfants et 268 des femmes.

Ya’acov Lappin. jpost.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

Le Hamas cache les noms de 50 terroristes tués

Le Shin Bet et Tsahal ont arrêté une cellule terroriste en novembre der-nier, qui s’identifie idéologiquement et religieusement à l’Etat Islamique, et dont les membres avaient prévu différents types d’attaques terro-ristes contre des civils et des soldats israéliens. L’information a été auto-risée aujourd’hui à publication.

Les membres de la cellule basée à He-vron, la première cellule palestinienne connue liée au groupe terroriste lar-gement présent en Syrie et en Irak, sont : Ahmad Shehadeh, 22 ans, Mu-hammad Zaru, 21 ans, et Qusai Ma-sawdeh, 23 ans.

Alors que le Shin Bet a décrit les trois hommes comme « s’identifiant » avec l’Etat Islamique, il n’a fait aucune mention d’eux ayant quitté la Judée Samarie pour rencontrer des membres du groupe terroriste.

Un responsable du Shin Bet a décla-ré que c’était le premier cas connu d’Israël dans lequel des palestiniens avaient prévu des attaques au nom de l’Etat Islamique, dont les bases en Sy-rie et en Irak ont attiré des milliers de volontaires étrangers, y compris des arabes israéliens et de Judée Samarie.

Dans son interrogatoire, Ahmad She-hadeh a avoué avoir planifié l’établis-sement d’une cellule armée de l’Etat Islamique avec les deux autres en vue de commettre des attaques terroristes.

Il a également dit que lui et Qusai Ma-sawdeh avaient construit plusieurs en-gins explosifs, dont un qu’ils avaient jeté en vain contre des soldats de Tsahal.

Shehadeh et Masawdeh avaient éga-lement prévu d’assassiner un soldat de Tsahal et d’utiliser son arme et son uniforme pour commettre une fusillade contre des civils israéliens. Les deux hommes étaient partis com-mettre l’attaque, mais sont revenus sans avoir pu la mener à bien.

Autant Zaru que Masawdeh ont admis les faits qui leur sont attribués, alors que Masawdeh a également avoué avoir planifié de tuer un juif à Hevron et de prendre son arme.

Zaru a été inculpé par le tribunal mi-litaire de Judée sur les charges d’ad-hésion et d’activité pour une organisa-tion interdite, entre autres choses. Les deux autres seront mis en accusation par la cour militaire de Judée dans les prochains jours.

Hevron : le Shin Bet arrête une cellule terroriste liée à l’Etat Islamique

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

A l’heure des bilans 2014 et des perspectives 2015, le secteur aérien se prépare cette année à un big bang entre la France et Israël. En effet, après la signature des accords de ciel ouvert en juin 2013 entre l’Eu-rope et Israël, l’ouverture des lignes a été jusque-là timide mais tout s’accélère à présent avec l’arrivée des compagnies low cost Transavia et surtout EasyJet.

En effet, la compagnie Easyjet, leader mondial des compagnies low cost a annoncé son arrivée sur la ligne Paris -Tel-Aviv pour le 30 mars 2015 avec des prix cassés annoncés à 60 euros l’aller simple. Les autres compagnies aériennes telles que Arkia, Transa-via, Air Med ou Elal se préparent à cette guerre des prix. Les consomma-teurs comme le comparateur de prix AirTelAviv.com vont pouvoir se frot-ter les mains de cette compétition. Ainsi les internautes vont pouvoir voyager malin en réservant l’aller simple chez un low cost et le meilleur prix retour chez un autre operateur. A vos claviers et excellente année 2015!

RAPPEL : voilà ce que publiait Israël Valley en janvier 2014 : En attribuant les nouveaux droits de trafic entre Paris et Tel-Aviv à Tran-savia plutôt qu’à easyJet, la DGAC favorise le développement de la filiale d’Air France, au détriment de la com-pagnie britannique. L’administration favorise ainsi le hub d’Orly pour ne pas gêner l’opérateur historique qui vole depuis Charles-de-Gaulle.

Transavia va desservir Tel-Aviv à par-tir du 10 avril prochain, avec des tarifs à partir de 145 euros AR. L’histoire commence en juin dernier, lorsque l’Union Européenne officialise la si-gnature d’un accord de ciel ouvert avec Israël, qui permettra d’accroître des vols directs sur Tel Aviv à raison de trois fréquences hebdomadaires supplémentaires.

La ville était auparavant desservie par Air France et Air Méditerranée coté Français, ainsi qu’El Al et Arkia Israeli Airlines en Israël. En 2012, ces compagnies ont transporté 744 813 passagers, en légère baisse de 1,8%. Pour rafler une part du gâteau israé-lien, trois opérateurs ont donc envoyé

leur dossier à la DGAC : EasyJet, Transavia et Vueling. Cette dernière a cependant postulé après la date limite.

EasyJet proposait une desserte depuis CDG en A320, à raison de six fré-quences par semaine, pour une capa-cité de 112 320 sièges et des recettes attendues de 14,6 M€. Cette proposi-tion excède de trois fréquences le ca-hier des charges. Quant à Transavia, elle volerait depuis Orly en B 737-800 pour 56 700 sièges et 8,1 M€ de re-cettes. Une proposition qui a séduit la DGAC.

« Une desserte au départ d’Orly constitue une alternative intéressante à l’offre régulière actuelle des deux pavillons, qui est exclusivement au départ de CDG », explique l’adminis-tration dans un rapport. Cette solution « offre des possibilités de correspon-dances avec le réseau court/moyen courrier intérieur d’Air France per-mettant d’améliorer l’accès à Tel-Aviv depuis les aéroports de province ». La compagnie propose également de démarrer des services concomitam-ment sur la liaison Lyon – Tel-Aviv si son offre est retenue sur Paris.

EasyJet furieuse, Transavia favoriséeUne décision qui doit réjouir Frédé-ric Gagey, le PDG qui a déclaré aux Echos vouloir faire de Transavia « la première compagnie à l’international au départ d’Orly ».

Mais cette attribution a entraîné la colère d’Easyjet. Dans un commu-niqué, la compagnie britannique, déplore la décision de la DGAC, se considérant comme « la mieux pla-cée pour encourager le développe-ment du tourisme français, tandis que les autres compagnies concur-rentes candidates n’ont aucune notoriété ni opération sur cette route ». Elle assure être le second plus grand opérateur étranger en Israël, avec 330 000 passagers sur Tel-Aviv l’an passé. Elle a d’ailleurs récemment décroché de nouveaux droits de trafic à Berlin ainsi qu’à Milan.Et se réserve ainsi le droit de faire appel de cette décision.

Laury-Anne CHOLEZ

Israël France : 2015, la Guerre des Prix des Billets d’Avion est lancée

L’économiste français le plus cé-lèbre à travers le monde a fait la Une des journaux économiques israéliens. En refusant la Légion d’Honneur il a sans aucun doute indirectement renforcé “le French bashing”. (Le « French bashing » désigne aussi bien le dénigrement de la France à l’étranger que l’au-todénigrement français en lien avec un certain déclinisme).

De nombreux économistes Français ont une « qualité» rare : contrairement aux Américains, Allemands, Israé-liens, ils n’ont pas de sens patriotique élevé. La critique très argumentée des tares de la France contemporaine fait partie de leur portefeuille digital (ils publient de nombreux articles sur le net). Dans un univers de guerre éco-nomique les pays concurrents de la France utilisent les arguments négatifs

développés par les Français les plus célèbres … pour descendre en flamme la France. Exemple.

Selon latribune.fr (Copyrights) : Thomas Piketty figure, avec Patrick Modiano et le prix Nobel 2014 d’éco-nomie, Jean Tirole, dans la nouvelle promotion de la légion d’honneur, qui fait l’objet d’une publication au Journal Officiel ce premier janvier.

Mais l’auteur à succès -à ce jour, il a vendu plus de 1,5 million d’exem-plaires de son livre le plus ambitieux, « Le capital au XXIème siècle », ne veut pas de cette décoration. « Je viens d’apprendre que j’étais proposé pour la Légion d’honneur. Je refuse cette nomination car je ne pense pas que ce soit le rôle d’un gouverne-ment de décider qui est honorable », a déclaré Thomas Piketty à l’AFP,

ajoutant: « ls feraient bien de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe. »

L’économiste se « contente » donc d’engranger les records de vente. Et ce n’est pas fini, puisque l’ouvrage vient d’être traduit, par exemple, en chinois, et qu’il serait déjà promis à un succès d’édition au sein de l’Empire du milieu. Va-t-on vers une édition raccourcie, destinée à ceux qui hésiteraient à affronter cette montagne de 900 pages ? « Pas question », répond l’auteur, qui ne veut pas connaître la proportion de lecteurs abandonnant la lecture de son pavé en cours de route.

Fort de son succès, Thomas Piketty intervient partout, y compris dans des réunions de chefs d’entreprise où est également convié Nicolas Sarkozy, comme récemment en Corée du Sud, où l’ex-président français ne s’est pas gêné pour brocarder les théoriciens de l’économie en chambre. Mais Piketty s’en moque, tout comme il n’a cure des polémiques suscitées par son ouvrage, approuvé par des prix Nobel mais critiqué pour la faiblesse de sa partie théorique : les conclusions sur la croissance du capital ne font l’objet d’aucune démonstration approfondie, comme le soulignent les critiques et même certains partisans de l’écono-miste français.

Comment l’affaire Piketty renforce le «French Bashing» en Israël

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

De très nombreux Israéliens, attirés par des prix attractifs pratiqués par les compagnies de charters, sont à Paris pour quelques jours. Ils ont, pour une majorité d’entre eux, as-sisté sur les Champs-Elysées à la fête de la Saint-Sylvestre.

Selon Atout France : « Selon les chiffres publiés par l’Aéroport de Ben Gourion, le nombre de voyages d’Israël vers l’étranger a augmen-té. Paris reste la seconde destination des Israéliens derrière New York et devant Londres et Rome avec prés de 368.000 passagers et une croissance de +7.2% ».

Selon Le Parisien : « Les Parisiens ont enfin eu droit à leur compte-à- rebours géant ! Alors que depuis des années, les plus grandes capitales mondiales sortent le grand jeu pour la nuit de la Saint-Sylvestre, Paris, elle, restait une ville éteinte. C’est désormais fini ! Cette nuit, peu avant minuit, les Champs-Elysées ont joué dans la cour des grands en offrant aux badauds, touristes et fêtards du 31 un spectacle haut en couleurs au pied de l’un des ses monuments les plus em-blématiques, l’Arc-de-Triomphe ».

ISRAELVALLEY PLUSLes Israéliens sont-ils des « pigeons voyageurs » ? Ça dépend dans quel sens on prend l’expression. Oui, l’Israélien est un globe-trotter. Jeune ou vieux, il parcourt le monde. Mais, attention, ce n’est pas un frayër (pi-geon). Il a plus d’un tour dans son sac à dos. Décryptage.

Voyage et découverte soit, mais pas question de se faire avoir par l’autoch-tone, et pour ça il a de bons réseaux. D’abord, il a toujours un « Huggy les bons tuyaux » dans la bande qui lui dit exactement où il doit aller pour ren-contrer le maximum d’Israéliens.

Vous êtes alors tenté de souligner que c’est un peu con de faire 22 heures d’avion pour aller manger un hou-mous dans le bush australien. Mais comme il a réponse à tout, il vous dira qu’à Yaffo vous n’avez pas le cri du kangourou…

Ensuite, il ne risquera jamais une indi-gestion dans un boui-boui local. Il est beaucoup plus malin. Il va de banquet en banquet du Beit Habad, manger à l’œil, à Bangkok, Katmandou, Dha-ramsala, où il est certain, en plus, d’assister à des retrouvailles émou-vantes. Il rencontre systématiquement deux, trois potes qui vont continuer le périple avec lui et les dix autres – pas forcément des amis de longue date, mais des gars sympas qu’il a connus sur les forums Tapuz et Hametayel en préparant son voyage. Ils fredonne-ront bientôt tous ensemble des tubes de Shlomo Artzi pendant les treks. Ils ne le savent pas encore. C’est beau. C’est ce qu’on appelle la hevrei (la bande-NDLR)

En voyage, il a le don pour se sentir chez lui partout. Home sweet home.

Il recrée sa chambrée d’armée dans n’importe quelle yourte népalaise pourvu qu’elle ait de la moquette. C’est en général là qu’il entre en phase de maturation politique et envisage de voter pour les Verts aux prochaines élections.

Trois ans d’armée ça vous forge le caractère et les muscles. Il n’a peur de rien. Des fois, ses parents n’ont plus de nouvelles de lui. Ils s’attendent à tout : enlevé par le Sentier Lumineux sur un vieux sentier péruvien qui ne figure sur aucune carte ? Mauvaise chute de cheval sur une plaine de Mongolie balayée par la mousson ? Retenu en otage dans une tribu canni-bale de Papouasie qui mange casher – pas de bol – ?

Ils savent qu’avec lui c’est Ushuaïa tous les jours et, pour eux, la diffé-rence conceptuelle entre casse-cou et casse-couilles tend à s’annuler. Ils ont peur de lire les journaux et tremblent en écoutant la radio. Et ce ne sont pas les photos qu’il met sur Facebook qui les rassurent : en équilibre sur un pied au bord d’un précipice, avec un t-shirt « I love Tsahal » au milieu de camarades talibans, ivre mort à Tbi-lissi trinquant avec une vache, dans une favela des faubourgs de Rio avec quatre transsexuels brésiliens etc. En tout cas, lui, il a l’air de bien s’amuser.

Pendant trois ans, ses parents ont vécu l’angoisse au ventre. Mais sans répit vraiment. Parce que même pendant ses permissions, il partait décompres-ser dans le Sinaï chez Al-Qaïda. Et lui, ingrat au possible, à peine démobilisé, il se casse au Guatemala, en pleine révolution bolivarienne, à la première occasion.

Il n’est pas forcément chanceux en plus. Il est de tous les tsunamis. Je ne sais pas si vous avez noté, mais dès qu’il y a une catastrophe naturelle – ou pas – quelque part, figurent au compteur des disparus, des Israéliens. Il peut y avoir zéro Américain – les Etats-Unis, plus de trois cent onze millions d’habitants – mais vous au-rez toujours six ou sept mecs de Kiriat Ono ou Petah Tikva, qui se baladaient sur la faille de Pétaouchnock lors d’une malencontreuse tectonique des plaques.

Comme dirait Jewpop, ils sont par-tout ! Et, du coup, même quand ils démentent fermement être allés jouer au tennis à Dubaï ou visiter une centrale nucléaire en Iran, personne ne les croit !

En grandissant, l’Israélien s’assagit quant au choix de ses destinations. Il arrête d’aller dans le Cachemire et il fait la route de la soie. Oui, avec l’âge, il se cultive un peu, lit des bouquins sur les civilisations anciennes. L’envie lui prend soudain de résoudre les mys-tères de l’Ile de Pâques ou de longer la muraille de Chine pendant deux mois. Il revient avec des idées originales de business comme cabinet d’acupu-ncture qui fait art de la calligraphie

Des milliers d’Israéliens sont à Paris pour la Saint-Sylvestre. +368 000 Israéliens en

France tous les ans.

Ming, ou alors import de survêtements pour chiens col Mao.

Il s’affirme esthète mais surtout fin gourmet. Il est vrai qu’il en a bouffé du Master Chef et consorts pendant l’année. Il s’en va de route du vin en route blanche (celle des fromages). Il n’est pas improbable de le croiser en Bourgogne ou dans le Larzac. Il est reconnaissable à son gros doubone à capuche (la doudoune version is-

raélienne), celui qu’il met pendant ses milouim et dès que le baromètre tombe à 19 – alors que les Français sont encore en maillot de bain au Lalaland avec Lara Fabian !

Il explore deux vignobles et le voi-là avec douze projets de nouveaux cépages, de start-up vinicole et de cuisine moléculaire. Quand d’autres reviennent avec des souvenirs, lui rapporte des brevets technologiques.

C’est brillant. C’est ce qu’on appelle la hokhmologie.

Et ça peut filer des complexes, surtout quand vous êtes de ceux qui, en guise de vacances, pratiquent essentielle-ment le pont aérien TLV-Paris-TLV, avec des camemberts emballés sous vide dans les valises !

Chatsland

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Dans les prochaines années, il est presque certain que les agriculteurs israéliens vont se lancer dans la pro-duction massive de cannabis médi-cal destinée à l’exportation. L’Eu-rope consomme déjà 1500 tonnes. Pour des raisons bureaucratiques Israël n’exporte pas encore de can-nabis médical. Mais cela va changer dans les prochains mois.

Déjà des délégations de nombreux pays étrangers sillonnent les lieux de production (une dizaine de fermes) de l’Etat d’Israël. La République Tchèque a déjà fait une demande officielle pour l’achat de cannabis médical.

Les Israéliens sont reconnus dans le monde pour un très haut niveau de technicité en agriculture. Ce n’est donc pas du tout étonnant qu’ils s’in-téressent au cannabis médical qui est hautement rentable et nécessite un niveau de recherches élevé (la création de nombreuses espèces est nécessaire dans la mesure où le cannabis médical est utilisé pour de nombreux types de maladies)

A SAVOIR. Le cannabis médical (appelé aussi cannabis thérapeutique, marijuana médicale ou marijuana thé-rapeutique) désigne le Cannabis sativa (désignation botanique du Chanvre),

et, par extension, l’ensemble des di-zaines de phyto-cannabinoïdes desti-nés à un usage purement médical, gé-néralement prescrits pour leurs vertus anti-émétiques.

À ce jour, compte tenu de l’évolu-tion des connaissances scientifiques dans le domaine des cannabinoïdes, l’usage médical du cannabis devient de plus en plus toléré, voire légal dans un nombre grandissant de pays; le Canada, l’Australie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, et 14 États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaï, Maine, Nevada, Oregon, Washing-ton,Washington D.C., Michigan).

Pour l’instant, le cannabis est surtout utilisé en complément thérapeutique dans les cas de cancers du poumon, du sein et du pancréas. Mais dans certains cas en Israël, il est aussi utilisé pour apaiser les sensations de nausées et les douleurs neurologiques.

Cet usage nécessite soit une ordon-nance, soit une confirmation de dia-gnostic médical. La distribution se fait généralement dans un cadre défini par les lois locales; pharmacies aux Pays-bas, clubs Compassion au Canada, Buyers clubs aux États-Unis, Canna-bis Social Clubs en Espagne.

Production de Cannabis Médical : Israël bientôt

leader mondial ?

Le panorama électoral d’Israël est très complexe et pour ceux qui veulent comprendre l’enjeu des élections du 17 mars 2015, cet ar-ticle servira de document de base. Il est purement informatif et sans parti pris, avec pour but de vous permettre de voter en toute connais-sance de cause. Il sera modifié au fur et à mesure de l’évolution des sondages et de la constitution des listes de candidats. Les professions de foi de chaque parti seront pu-bliées sans commentaires ainsi que les derniers sondages.

Le système israélien est fondé sur la proportionnelle intégrale c’est-à-dire qu’il n’y a qu’une seule cir-conscription et les sièges des députés sont rigoureusement attribués selon le pourcentage de voix obtenues. La Knesset est constituée de 120 dépu-tés. Ainsi, si une liste obtient 10% des voix, elle se voit attribuer 12 députés. Le nombre de voix pour ouvrir le droit à un député est calculé en divisant le total des voix exprimées par 120.

En 2013, un député était élu par tranche d’environ 28.400 voix ex-primées. Les chiffres n’étant jamais ronds, chaque liste dispose alors de voix en surnuméraire qu’elle peut perdre ou partager avec un autre parti.

Supposons qu’un député soit attribué par tranche de 10.000 voix. Si une liste A reçoit 13.000 voix, elle est cré-ditée d’un seul député. Les 3.000 voix résiduelles sont perdues et reportées sur les autres listes. Mais si une liste B fait un accord, avant les élections, avec la liste A, elles peuvent se parta-ger les voix résiduelles.

Ainsi, si la liste B obtient 28.000 voix, elle se voit attribuer 2 députés mais elle peut fusionner ses 8 .000 voix résiduelles avec les 3 .000 voix de la liste A pour un total de 11.000 voix permettant de gratifier la liste B

d’un député supplémentaire. Pour les élections de mars 2015, le Likoud a signé un accord avec HaBayit Hayehudi tandis que la liste Kahlon a signé avec Israël Beiteinou pour le partage des voix résiduelles.

En janvier 2013, le minimum de voix pour entrer à la Knesset était de 2% des voix exprimés soit environ 2 députés. Mais pour éliminer les petits partis et limiter leur influence, le Co-mité législatif de la Knesset a relevé le seuil électoral de 2 à 3.25%, un taux qui équivaut à trois sièges de députés au moins. Les listes qui n’atteignent pas ce minimum de 3,25% (environ 125.000 voix) n’obtiennent aucun député et leurs voix perdues sont réparties entre les autres listes.

Certains partis procèdent à des élec-tions primaires internes pour définir l’ordre des candidats dans la liste du parti. Cet ordre est fondamen-tal puisque les députés à la Knesset sont choisis dans l’ordre de la liste et en fonction des voix obtenues. Pour d’autres, le chef du parti, avec quelques dirigeants, impose les can-didats qui figureront sur sa liste. Pour d’autres enfin, la liste est mixée de noms de candidats imposés par le lea-der et de candidats désignés par les militants aux élections primaires.

http://benillouche.blogspot.fr/

Explications sur le très complexe système électoral israélien

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Un taux de croissance de 2.6% vs. 0.7% par habitant en 2014

Le Bureau Central des Statistiques (BCS) a évalué à 2.6% le taux de croissance économique d’Israël en 2014, mais à seulement 0.7% le taux de croissance par habitant. Cet écart significatif s’explique par une crois-sance démographique de 1,9% en 2014. Le pays enregistre ainsi un PIB par habitant de 132,500 shekels, soit 28 000 euros en 2014.

Pour autant, le taux de croissance économique d’Israël en 2014 s’avère être supérieur à son taux prévision-nel de 2.0% et reste supérieur aux taux de croissance attendus des pays de l’OCDE et de la Zone Euro qui s’élèvent respectivement à 1.8% et 0.8%. (Chiffres prévisionnels calculés en novembre 2014)

L’exportation de biens et services n’augmente, en 2014, que de 0.6% et les revenus du tourisme sont en baisse de 2.6%. L’économie israélienne est une économie ouverte qui exporte environ 45% de sa production. En conséquence, quand les économies étrangères ralentissent, la demande extérieure diminue, et affecte directe-ment le niveau de production du pays. Une croissance en baisse par rapport aux années précédentes qui ont vu l’émergence d’une économie israé-lienne faisant figure de « leader » en termes de croissance économique

La croissance économique d’Israël en 2014 est nettement inférieure à celles des quatre années précédentes : 3.4% en 2013, 3.0% en 2012, 4.2% en 2011 ; 5.7% en 2010, année durant laquelle le dynamisme et la résilience de l’éco-nomie israélienne commencent à se démarquer, dans un contexte de dé-pression économique internationale.

Entre 2010 et 2013, le taux de crois-sance de l’économie israélienne était deux fois plus élevé que celui de la moyenne des pays de l’OCDE. En dix ans, Israël n’a enregistré qu’une seule fois un taux de croissance inférieur à celui de 2014 : 1.9% en 2009, l’année de la crise économique.

Prévisions de croissance

Les prévisions de croissance pour Israël s’évaluent à 3.1% en 2015 et 3.5% en 2016, d’après les chiffres de l’OCDE.

Par ailleurs, la croissance future est susceptible de ralentir ; les prévisions démographiques récentes du BCS indiquent une baisse du potentiel de croissance d’Israël durant les pro-chaines années.

D’après ces prévisions, le taux de croissance de la population en âge de travailler (25-64 ans) diminuera signi-ficativement sur la période 2014-2019, à un niveau moyen de 1.1%, contras-tant avec le taux annuel de croissance de 2.1% enregistré sur les dernières décennies.

De plus, ce faible taux de croissance de la population en âge de travailler se reflètera de manière déséquilibrée au sein de la population ; la croissance démographique des ultra-orthodoxes (Haredi) et de la population arabe est beaucoup plus rapide que celle de la population juive non-Haredi, dont le taux est attendu à 0.3% par an durant la période concernée. La productivité et le taux de participation à la force de travail étant nettement plus élevés parmi la population juive non-Haredi, le faible taux de croissance démogra-phique de cette population affectera, défavorablement, le potentiel de crois-sance économique du pays.

La croissance économique d’Israël s’élève à 2.6% en 2014 tandis qu’elle n’est

que de 0.7% par habitant

Croissance à 3,2% en 2015: malgré un environnement instable et incer-tain, la Banque d’Israël reste opti-miste. Les raisons d’espérer sont nombreuses.

Que réserve 2015 pour l’économie israélienne ? Côté croissance, 2015 devrait être meilleure que 2014 : se-lon les experts de la Banque centrale d’Israël, le PIB israélien augmentera de 3,2% en 2015, après une augmen-tation de 2,5% en 2014. Mais le retour de la croissance ne suffira pas à lut-ter contre les inégalités ou contre la cherté de la vie, même si le taux de chômage restera bas (5,7% en 2015).

LES RAISONS D’ESPÉREREn 2015, la conjoncture internatio-nale va venir au secours de l’écono-mie israélienne. D’une part, le prix du pétrole baisse, ce qui est bon pour les entreprises comme pour les auto-mobilistes ; globalement, les ménages israéliens dépenseront moins en 2015

qu’en 2014 pour leurs dépenses quoti-diennes d’énergie.

Par ailleurs, le shekel baisse, ce qui est bon pour les entreprises qui exportent ; le relèvement du dollar accroît la ren-tabilité des exportations israéliennes, ce qui va permettre aux entreprises de décrocher plus facilement de nou-veaux marchés extérieurs. Certes, les produits qu’Israël importe de l’étran-ger vont se renchérir, mais ce risque sera contrebalancé par le gain des en-treprises exportatrices qui vont tirer la croissance et l’emploi de 2015.

LES RAISONS DE S’INQUIÉTERSi les facteurs extérieurs sont favo-rables à l’économie israélienne, la conjoncture intérieure lui est plutôt défavorable. Les élections anticipées de mars prochain vont plonger l’éco-nomie dans une longue période d’in-certitude et d’instabilité. En 2014, les investissements ont déjà reculé de 1,1% ; pour 2015 aussi, les inves-

tisseurs préfèreront aussi attendre la mise en place de la nouvelle politique économique avant de décider s’ils pla-ceront leurs fonds en Israël ou ailleurs.

Autre sujet d’inquiétude pour l’écono-mie israélienne : le risque de déflation reste fort. En 2014, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,1% et les prévisions d’inflation pour 2015 tournent autour de 1% seulement. La déflation freine la consommation des ménages et menace le rythme de l’ac-tivité.

LE RÔLE DU PROCHAIN GOU-VERNEMENTL’incertitude sera donc le principal handicap de l’économie israélienne pour 2015. D’ailleurs, les économistes de la banque centrale ont prévenu : « en raison de l’absence de budget de l’Etat pour 2015 et de l’annonce de la tenue d’élections anticipées en mars prochain, il existe une forte incerti-tude vis-à-vis de la politique fiscale. Il se peut notamment qu’en l’absence d’un budget voté pour 2015, les dé-penses publiques soient moins impor-tantes que prévues ; selon ce scénario, la croissance sera plus lente en 2015, mais plus rapide en 2016 ».

Le prochain gouvernement aura donc un rôle décisif pour relancer la crois-sance, mais pas seulement : en Israël, un fort taux de croissance ne suffit pas à freiner les inégalités et résorber la pauvreté. Des mesures urgentes s’im-poseront pour réduire le coût de la vie et pour accroître le pouvoir d’achat des Israéliens qui reste très loin de la moyenne de l’OCDE.Jacques Bendelac (Jérusalem)

Les utilisateurs des tunnels du Mont Carmel à Haïfa sont furieux : les prix deviennent exhorbitants. Plus de six augmentations en un temps record! Un mouvement de lutte contre les prix abusifs de la société qui gère les tunnels a atteint une au-dience record sur Facebook.

ISRAELVALLEY PLUSEt d’une, le tunnel routier sous le mont du Carmel sera inauguré la se-maine prochaine. Dune longueur de 5 km, il reliera l’entrée sud de Haïfa, à la hauteur du Palais des congrès, au nord de la cité portuaire, à l’échangeur Cheik-Point. Soit six km de moins par rapport à l’itinéraire actuel, qui tra-

verse la ville en longeant le bord de mer, mais surtout un gain de temps appréciable, moins de 10 minutes au pire, contre 40 minutes en moyenne aujourd’hui..

Cette modernisation du réseau urbain a un prix pour les usagers en potentiel. Le tunnel est à péage : 22,8 shekels pour un aller et retour. La vitesse est limitée à 80 Km/heure.

Et de deux, le ministère des Trans-ports lance un appel d’offres pour la construction d’une ligne de chemin de fer à grande vitesse reliant Tel-Aviv à Eilat.

Une ligne à double voie, dont 170 km sur les 350 qui séparent la grande mé-tropole du centre du pays à la cité bal-néaire sur la Mer rouge nécessiteront l’édification d’ouvrages d’art : ponts et tunnels. Ce qui mettra les deux villes à 2h30 l’une de l’autre. Bon, ce n’est pas le TGV, mais un sacré pro-grès tout de même. La mise en service est prévue pour 2020. Avec l’aide de Dieu, bien entendu.

2015 sera-t-elle meilleure que 2014 pour l’économie d’Israël?

Prix du Tunnel du Mont Carmel (Haïfa) : Augmenté 6 fois en 4 ans.

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Pas besoin d’une étude poussée au-près de milliers d’Israéliens pour savoir pourquoi ils n’hésitent pas une seconde à acheter des produits en dehors du pays. Les prix exhorbi-tants de la Startup Nation poussent les acheteurs à se tourner vers eBay.

Times of Israel : « Selon PayPal, les Israéliens sont en troisième place par tête d’habitant pour les achats interna-tionaux sur le net. 72 % des consom-mateurs israéliens ont acheté quelque chose en ligne dans l’année dernière, et pour 82 % d’entre eux sur un site web situé en dehors d’Israël – avec près de la moitié de ces achats effectués sur eBay”.

eBay est une entreprise américaine de courtage en ligne, connue par son site web de ventes aux enchères du même nom. Elle a été créée en 1995 par Pierre Omidyar. Elle est devenue une référence mondiale dans son secteur et un phénomène de société. En 2009, elle comptait plus de 276 millions de membres inscrits.

ISRAELVALLEY PLUSLa société eBay a été créée en 1995 par Pierre Omidyar, sous le nom de « AuctionWeb » (littéralement « ré-seau d’enchères ») puis a pris en 1996 le nom d’eBay, raccourci de « Echo Bay Technology », le premier nom de sa société de conseil (quand la société a voulu réserver le domaine echobay.com, elle s’est aperçu qu’il était déjà utilisé).

Le tout premier objet vendu sur eBay fut un pointeur laser défectueux, pour 14,83 dollars américains. Surpris, Omidyar contacta le gagnant de l’en-chère et lui demanda s’il avait com-pris que le laser était défectueux. Dans son courriel de réponse, l’acheteur lui expliqua : « Je suis un collectionneur

de pointeurs laser défectueux. » L’his-toire selon laquelle son fondateur a créé eBay pour permettre à sa femme d’acheter et vendre des distributeurs de bonbons PEZ qu’elle collectionnait aurait été inventée de toutes pièces par un responsable des relations publiques d’eBay en 1997, dans le but d’attirer l’attention des médias.

À la fin des années 1990, EBay fait partie, avec ses compatriotes Amazon, Yahoo et AOL, des sociétés devenues célèbres grâce à une bulle des capitali-sations boursières des jeunes sociétés sans équivalent dans l’histoire, qui finit en krach, phénomène touchant aussi des nombreuses petites sociétés de biotechnologies, et des Sociétés minières junior.

Le siège social d’eBay est à San José dans la Sillicon Valley en Californie. John Donahoe en est le président

directeur général (depuis le 31 mars 2008).

En janvier 2014, eBay lance The Pla-za qui sert à « abriter des shop-in-shop de grandes marques ». Ce service per-met aux marchands de vendre leurs produits directement aux consomma-teurs, sans avoir à être mélangés avec les produits d’occasion ou vendus aux enchères. En juin 2014 eBay lance le service eBay Valet. Ce service permet de déléguer toutes les étapes de la vente d’un produit directement au site, en échange d’une commission.

En septembre 2014, eBay lance son service de curation Collections en France. Apparu en 2013 aux Etats-Unis, ce service permet aux inter-nautes de créer leurs propres sélec-tions de produits et de consulter celles des autres.

Achatsinternationaux

sur le net : Israël en 3ème place

mondiale

Depuis quelques jours, nous assis-tons dans la presse spécialisée du monde entier à un flot de prévisions économiques. Il en est une qui aura un impact majeur et positif sur Israël : le prix du pétrole devrait dégringoler encore plus.

L’économie réalisée par une nouvelle chute des prix serait donc, selon nos prévisions IsraelValley, de plus de 5 milliards de dollars en 2015.Selon Les Echos (Copyrights) : « A moins de 55 dollars le baril en ce dé-but d’année, le prix du pétrole va sans doute continuer de reculer, car une guerre totale entre producteurs se pro-file. Les Etats-Unis ont ouvert un nou-veau front en autorisant l’exportation de pétrole brut léger, rompant ainsi avec un embargo de quarante ans.

De son côté, l’Arabie saoudite, jadis résolue à défendre pied à pied le seuil des 100 dollars le baril, veut en prio-rité garantir ses parts de marché, alors même que la production des schistes américains bat son plein et que la demande mondiale est atone.

Pour l’heure, abstraction faite des tensions géopolitiques en Ukraine, au Moyen-Orient et en Libye susceptibles de faire rebondir les cours en cas d’aggravation, le prix de l’or noir restera orienté à la baisse. Les marchés à terme anticipent un ni-veau compris entre 48 et 85 dollars à l’horizon 2019 ».

Forte baisse du prix du pétrole en 2015 : une aubaine pour Israël

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Janvier au 12 Janvier

Suite aux primaires du Likoud, seules deux femmes sont parvenues à des positions éligibles: Miri Regev en 5è place et Gila Gamliel en 14è. Face à ce score peu glorieux pour la représentation féminine, le Pre-mier ministre devrait nommer une femme sur la liste des candidats à un poste de député.

Bibi Netanyahu dispose en effet du droit de nommer deux personnes, à la 11è et à la 23è place sur la liste. L’ac-tuelle Maire de Netanya Miriam Feir-berg serait pressentie. M. Netanyahu avait proposé l’une de ces places à Mi-riam Peretz, la mère de deux soldats morts au combat, Uriel et Eliraz, en 1998 et 2010, mais Mme Peretz avait refusé la proposition. (coolamnews)

BIO-EXPRESSMiriam Feirberg est le maire de Ne-

tanya. Elle est la première femme maire de Netanya et l’une des rares femmes qui ont servi en tant que maires des villes israéliennes. Elle est née à Acre, une ville dans le nord d’Israël. Son père était un officier de la police des frontières d’Israël, et sa mère était un travailleur social. Elle a obtenu son baccalauréat en sociolo-gie, criminologie et travail social, et sa maîtrise en travail social, à la fois de l’Université Bar Ilan.

De 1972 à 1988 Miriam Feirberg était travailleur social et membre de l’exécutif du département des ser-vices sociaux de Netanya. De 1988 à 1993, elle était à la tête du bien-être et de l’administration de la santé. De 1993 à 1998 Miriam Feirberg était une conseillère municipale de la ville en charge de la culture. Miriam Feirberg est maire de Netanya depuis 1998.

La Maire de Netanya, Miriam Feirberg, dans la liste du Likoud ?

Une histoire qui va faire sensation. L’ex-Président de l’Agence juive re-joint le parti communiste arabe Ha-dash pour les prochaines élections!

Avraham Burg, né le 19 janvier 1955 à Jérusalem, est un homme politique is-raélien actuellement sans mandat. Son objectif est de séparer les institutions religieuses des institutions de l’Etat d’Israël. Il est le fils de Yosef Shlo-mo Burg (1909 – 1990), lequel fut membre du Parti religieux national, ministre dans des gouvernements tant travaillistes que de droite ainsi qu’élu à 11 reprises à la Knesset. Il fait son service dans une brigade parachutiste de Tsahal avec le grade de lieutenant puis étudie les sciences sociales à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Burg milite ensuite dans Shalom Ar-chav et est blessé par une grenade lors d’une manifestation de l’organisation à Jérusalem au cours de laquelle Emil Grunzweig est tué. Il se définit comme « [une personne qui] ne renoncera ja-mais à rechercher des voisins [arabes] avides de paix, afin de sauver avec eux le monde qui nous est commun ».

En 1985, il est nommé conseiller du Premier ministre Shimon Peres et, en 1988, est élu à la Knesset sur la liste du Parti travailliste. En 1995, il démissionne de la Knesset suite à sa nomination comme président de l’Agence juive et de l’Organisation

sioniste mondiale. Dans ses nouvelles fonctions, il s’occupe de la réappro-priation des biens juifs spoliés lors de la Shoah. En 1999, il retourne à la vie politique, comme président de la Knesset, poste qu’il occupe jusqu’en août 2003. À ce titre, il tiendra, à 44 ans, le rôle de Président faisant fonc-tion du 12 juillet au 1er août 2000. En 2001, il se présente à la présidence du Parti travailliste mais perd l’élection.

En septembre 2003, Burg fait sen-sation avec la publication dans le quotidien Yediot Aharonot d’un article intitulé : « La révolution sioniste est morte » et reproduit dans la presse internationale. En 2004, il se retire de la vie publique mais continue de militer et donne encore des confé-rences à travers le monde.

Il obtient la nationalité française en 2007.

Dans un entretien publié en juin 2007 dans Haaretz, Burg appelle à l’aboli-tion de la Loi du retour. Il y déclare que « la définition d’Israël en tant qu’État juif mène à sa perte. Un État juif est explosif. C’est de la dyna-mite. » Et à la question « Vous êtes un européiste acharné. Vous vivez à Nataf [un village israélien frontalier de la Cisjordanie], mais votre esprit est à Bruxelles. Vous êtes le prophète de Bruxelles », Burg répond : « Pour moi, la construction de l’Union euro-

péenne, c’est l’utopie biblique dans sa quintessence. Je ne sais pas combien de temps cela tiendra, mais l’idée est incroyablement juive. »

En juillet 2010, il crée un nouveau parti politique israélien judéo-arabe, Shivyon Yisrael (Israël Égalité) qui « demande la pleine égalité pour tous les citoyens d’Israël, le genre d’égalité que nous exigeons pour les Juifs de la Diaspora, où qu’ils vivent ».

« Si le Dalaï-lama et le rabbin raciste Kahane tombent à l’eau et que je ne peux en sauver qu’un, je sauve le Dalaï-lama, parce qu’il est mon frère dans le système de valeurs qui est le mien. »

« Bien sûr que l’antisémitisme existe encore, sous la forme d’un mixte bizarre d’antijudaïsme religieux, de xénophobie, d’anti-impérialisme, d’antiaméricanisme et d’anti-israé-lisme d’extrême gauche. Mais le phénomène contemporain est celui d’une haine généralisée de l’autre, de l’étranger, de l’immigré, de la diffé-rence, de l’homosexualité, des musul-mans et, dans le lot, des juifs. L’an-tisémitisme est désormais une partie seulement d’un phénomène universel plus global. Revendiquer une spécifi-cité en la matière me paraît stupide. ».

Ex-Président de la Knesset, Avraham Burg rejoint le parti arabe-communiste

Le président israélien Reuven Rivlin a été choisi par The Guar-dian en Grande-Bretagne comme l’un des « héros » de 2014, a publié le journal mercredi.

Le journal a qualifié le membre de l’aile droite du Likoud de « héros im-probable ». « Il est un des défenseurs du Grand Israël, engloutissant les ter-ritoires occupés qui devraient former un Etat palestinien indépendant ET pourtant depuis sa nomination à la présidence essentiellement protoco-laire d’Israël en juin il a agi comme quelqu’un qui a une conscience de son pays. Fustigeant parfois ce qu’il considère comme un mouvement na-tional vers le racisme et l’intolérance, et défendant les droits civils des Pales-tiniens”, écrit le journal.

Rivlin s’est inscrit dans l’histoire cette année en étant le premier président israélien à rendre une visite officielle dans le village arabe de Kafr Qasim pour une cérémonie marquant l’an-niversaire du massacre de 1949 des habitants du village par les troupes is-raéliennes. Le président a pris d’autres mesures pour réparer l’écart grandis-sant entre Juifs et Arabes en Israël en

publiant une vidéo contre « l’intimi-dation » à un jeune Arabe israélien qui avait été victime de menaces.

Lors de la cérémonie à Kafr Qasim, Rivlin a souligné le lien entre les citoyens juifs et arabes d’Israël. « La population arabe en Israël n’est pas un groupe marginal. Elle fait partie inté-grante de ce pays. Ce sera toujours une composante essentielle de la société israélienne », a déclaré le président.

Sa position a attiré les foudres de la droite sur les médias sociaux dans une campagne en ligne contre le président. Des activistes juifs extrémistes ont affiché une photo de Rivlin portant le keffieh traditionnel arabe.

« Héros improbable » d’Israël, le président Reuven Rivlin

félicité par The Guardian

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