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GRATUIT - Numéro 199 - Edition du Mercredi 8 Février 2012 Journal Israélien en langue française

Vigilance chez notre Ami l’Oncle SAM !

Ron Paul

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

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Vigilance chez notre Ami l’Oncle SAM !

En essayant de passer inaperçu, un candidat à l’investiture pour la prochaine élection présiden-tielle des Etats-Unis, parmi les différents candidats à l’investi-ture républicaine qui postulent à ce poste pour représenter le

parti conservateur, un homme sort de l’ombre en la personne de Ron PAUL. Cet homme est un véritable danger pour l’état d’Israël et la communauté juive mondiale. En effet, avec des propos fracassants, Ron Paul

essaye de remettre en cause le simple fait de l’existence et la lé-gitimité de l’Etat d’Israël. C’est à proprement parler incroyable qu’un candidat surtout républi-cain, après Georges W. Bush et surtout à notre époque, puisse entretenir de tel propos d’un pays qui se considére comme un ami d’Israël....

Nous pouvions avoir des doutes lors de la dernière élection amé-ricaine sur le cas Obama, de part ses origines (père musul-man). Celui-ci n’ a jamais tenu de tels propos et surtout a tou-jours respecté le soutien à priori sans faille des Etats-Unis envers Israël malgré certaines turbu-lences ... Aujourd’hui, Israël et la communauté juive mondiale doivent s’inquiéter de la montée en puissance de cet anti-israélien et antisémite notoire car dans les derniers discours que celui a fait lors de différents colloques et interviews, il ne se cachait pas de l’animosité et de l’antipathie qu’il ressentait à propos d’Israël. Nous

pouvons citer quelques-une de ces phrases. Comme suit, le 29 Décembre 2011, il a affirmé qu’il se tiendrait « au coté des palesti-niens », qu’il soutiendrait « leur appel à l’abrogation de l’état juif » et, cerise sur le gâteau, qu’il rendrait « Israël aux Arabes ». Espérons qu’il ne verra jamais ce jour !

Quelques jours plus tard, il décla-rait qu’il couperait toute l’aide économique et militaire que leur apporteraient les États-Unis. Mes amis, dans le camp républicain un certain nombre d’élus crient au scandale en minimisant les pro-pos peu crédibles d’un homme, soit disant seul. Je vous dis que cela fonctionne auprès d’une par-tie de l’électorat conservateur. Le phénomène ne fait que monter. C’est pour cela qu’il faut être vi-gilant car de tels propos peuvent évidemment séduire un certain nombre de personnes étant donné la crise économique mondiale que nous traversons ... et surtout ne soyons pas dupes de ces propos et

ne les négligeons pas comme l’ont fait certains Allemands avant la crise de 1929 en Allemagne où un certains Adolf Hitler avait surfé sur une vague identique bien qu’à l’époque l’état d’Israël n’existait pas et que celui-ci criait au com-plot juif ... car qui connaissait Adolf Hitler avant la crise et ce qu’il est devenu après en étant élu ...Aujourd’hui, nous avons un état juif qui s’appelle Israël. Cet Etat, nous devons le défendre coute que coute malgré le fait que nous ne soyons pas toujours d’accord avec lui. Les gouvernements changent mais Israël restera Is-raël. Nous n’avons pas d’autre choix que d’aimer ce pays et de le soutenir avec ses différences ... comme un père avec son fils ou sa fille : malgré tout ce qu’un enfant peut faire, celui-ci restera la prunelle de nos yeux ... Israël est la prunelle de nos yeux, nous, peuple juif !

Am Israël HAI Alain SAYADA

Ron Paul

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

La famille de Lee Zeitouni, morte à 25 ans à Tel Aviv dans un accident de la route impliquant deux Fran-çais qui se sont enfuis dans leur pays, a indiqué lundi à Paris qu’elle espérait pouvoir interpeller le pré-sident Nicolas Sarkozy mercredi lors du dîner du Crif.

«Nous pensons que la réunion du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France, ndlr) cette semaine est très importante et nous essayons d’y assister. Pour le moment, nous n’avons pas eu de réponse positive», a déclaré le fiancé de la victime, Roy Peled, lors d’une conférence de presse.

La famille Zeitouni réclame que les deux Français, accusés d’avoir renversé la jeune femme et d’avoir précipitamment regagné la France, soient extradés et jugés en Israël alors que Paris n’en a pas la possibilité juridique. Carla Bruni-Sarkozy leur a récemment adressé une lettre de soutien.

Présent à la conférence de presse, le député UMP de Paris Claude Goas-guen a dit souhaiter que «le président de la République puisse intervenir» pour mettre un terme à cette affaire qui empoisonne les relations entre la

France et Israël. «Nous avons là deux démocraties (...) personne ne peut comprendre qu’il n’y ait pas de pro-cédure d’extradition entre deux Etats de cette nature», a ajouté M. Goas-guen, assurant qu’une convention entre les deux pays pourrait déblo-quer la situation.

«Il faut que (les suspects, ndlr) soient ramenés en Israël (...) Ma fille a été tuée une fois, je ne veux pas l’aban-donner une nouvelle fois», a assuré le père de la victime, Itsik Zeitouni. Plusieurs responsables politiques israéliens, dont le chef de la diplo-matie Avigdor Lieberman, ont récem-ment exhorté les autorités françaises à extrader les deux suspects. Mais en vertu de la loi, la France ne peut extrader de ressortissant en dehors de l’Union européenne.

«La loi rend les choses difficiles mais pas impossibles», a reconnu lundi l’avocat de la famille Zeitouni, Début février, le ministre des Affaires étran-gères Alain Juppé a indiqué qu’il attendait une saisine des autorités israéliennes ou le dépôt d’une plainte en France pour lancer une procédure judiciaire à l’encontre des deux sus-pects, qui sont actuellement libres de leur mouvement en France.

La famille de Lee Zeitouni, renversée à Tel Aviv, espère interpeller Sarkozy

Depuis que le Hamas a fait son apparition sur Twitter, plus de 20 000 abonnés suivent ses mises à jour quotidiennement sur les diffé-rents comptes qu’il administre. Un moyen efficace pour l’organisation terroriste de diffuser sa propa-gande et de répandre ses messages de haine.

Les abonnés peuvent suivre le compte officiel du Hamas (“Hamas info”), le compte des Brigades d’Ezzeden Al-Qassam, la branche armée du Hamas. “Al-Aqsa TV”, et la radio du Hamas, ont également leurs comptes twitter. Puis , certains hauts responsables gèrent également leur propre compte sur Twitter.

C’est le cas par exemple du vice-président de la branche politique du Hamas Mousa Mohammed Abu Marzook, et Izzat Rishq, l’un des hauts responsables de l’organisation terroriste. Outre les infos mises en ligne, l’objectif principal du Hamas sur Twitter est de diffuser ses mes-sages de propagande, notamment des appels au Jihad islamique, à l’expul-sion et au massacre des Juifs, et à la conquête de Jérusalem.

Le Hamas encourage également les Gazaouis à devenir des “martyrs” en prenant pour cible des civils et des soldats israéliens via des attaques ter-roristes.

En contrepartie, une somme d’argent est versée à leurs familles, et ils accèdent au paradis. Les tweets du Hamas sont presque exclusivement écrits en arabe et sont utilisés pour ré-pandre des messages de haine. Voici quelques exemples de “tweets” mis en ligne par les Brigades Ezzeden al-Qassam :

“Nous affirmons clairement que la ré-sistance militaire est le seul moyen de libérer Jérusalem“, Ismael Haniyeh, 14 décembre 2011 ; “Les Brigades d’Al-Qassam souhaitent enlever plus de soldats israéliens“, tweet publié le 23 octobre 2011, cinq jours après le rapatriement du soldat Gilad Shalit en Israël ;

“Une Nation pour un Nouvel Holo-causte, si Dieu le veut“, tweet publié 7 avril 2011 ; “Le Hamas appelle à la formation d’une armée Arabe pour libérer Jérusalem“, tweet publié le 21 décembre 2011.

Le Hamas et sa branche armée, les Brigades Ezzeden al-Qassam, sont considérés comme une organisation terroriste par les États-Unis, l’Union Européenne, Israël, le Japon et le Ca-nada. La chaîne de télévision Al-Aqsa et Mousa Abu Marzook figurent sur la liste des organisations terroristes et des terroristes considérés comme tels par le Département du Trésor des États-Unis.

Le Hamas appelle au massacre des Juifs et à la conquête de Jérusalem sur Twitter

Le secrétaire général de l’Onu s’est dit lundi «horrifié» par l’escalade de la violence en Syrie, en parti-culier par le nombre croissant de morts et la poursuite de l’attaque contre la ville de Homs, avec forte artillerie lourde et pilonnage de zones civiles. «Une telle violence est totalement inacceptable aux yeux de l’humanité», écrit Ban Ki-moon dans un communiqué. Il a ferme-ment condamné ces attaques.

«L’absence d’accord au Conseil de sécurité n’autorise aucunement les autorités syriennes à intensifier leurs attaques contre la population syrienne. Aucun gouvernement ne peut commettre de tels actes contre sa population sans que sa légitimité n’en soit affaiblie», a-t-il ajouté.

Jeudi soir, aprés une dernière séance de négociations, les diplomates du Conseil pensent être très proches d’un accord. La dernière version du projet de résolution introduit par le Maroc fait disparaître toute référence à un embargo sur les armes et au départ

de Bachar el-Assad. Vitaly Churkin, l’ambassadeur russe paraît satisfait et promet de recommander cet accord à Moscou. Vendredi soir, le ton change.

La Russie veut un nouvel amende-ment, alors que le vote est déjà pro-grammé pour samedi matin. Moscou a deux principales demandes :

1 - Demander à l’opposition de se dis-socier des «groupes armés» accusés de «violations des droits de l’homme et d’intimidation de civils» au même titre que les autorités syriennes.

2 - Prendre des distances avec le ca-lendrier du plan de la Ligue arabe qui n’est plus que «pris en compte». Pour les Européens, la Ligue arabe et les Etats-Unis, cet amendement est inac-ceptable.

«Nous étions prêts à ajouter une phrase demandant à l’opposition syrienne de se dissocier de l’extré-misme, explique l’ambassadeur français Gérard Araud, mais l’amen-dement russe établissait une équiva-

lence entre le représsion du régime et l’opposition et affaiblissait le plan de la Ligue arabe.»

Dire que l’ONU a failli serait mal connaître le système onusien. Les décisions de l’ONU sont prises par les Etats membres et plus encore par ceux qui siègent au Conseil de sécu-rité, parmi lesquels le «club des 5», détenteurs d’un droit de veto par le-quel ces Etats protègent leurs intérêts nationaux et leurs alliés.

Le veto russo-chinois relance le débat sur une réforme du Conseil et du droit de veto accordé aux cinq membres permanents. La représentante améri-caine Susan Rice a jugé le veto russe «dégoûtant».

A cet égard, il est intéressant de jeter un oeil à la (longue) liste des vetos utilisés par les Etats-Unis ( 82 fois depuis 1970) :

Pour la crise syrienne, ce veto aura plusieurs conséquences :

- Bachar El-Assad conforté. Le prési-dent syrien peut être tenté d’accentuer la répression pour en finir le plus rapi-dement possible avec cette vague de contestation. - Une Armée Syrienne Libre renforcée.

En l’absence d’une perspective poli-tique, l’opposition syrienne peut légi-timement conclure que le seul moyen de renverser le régime syrien passe par les armes et par l’Armée Syrienne Libre. Plusieurs pays seront tentés de soutenir discrètement ce mouvement encore mal armé et mal organisé.

Syrie : le double véto à l’Onu n’autorise pas Damas à accentuer la répression (Ban Ki-moon)

Le président américain Barack Obama a signé un ordre exécu-tif d’imposer des sanctions plus sévères contre l’Iran et sa banque centrale, disant que des nouveaux pouvoirs pour geler les avoirs étaient nécessaires parce que les banques iraniennes dissimulent leurs transactions, a déclaré lundi la Maison Blanche.

«J’ai décidé que des sanctions sup-plémentaires sont justifiées, en parti-culier à la lumière des pratiques trom-

peuses de la banque centrale d’Iran et d’autres banques iraniennes pour dis-simuler des transactions normalement sanctionnées,» a déclaré Obama dans une lettre au Congrès. Auparavant, les banques américaines étaient obligées de simplement rejeter les transactions iraniennes.

Le nouveau décret donne aux ins-titutions américaines de nouveaux pouvoirs pour saisir les biens qu’ils rencontrent plutôt que de simplement les retourner.

Le département américain du trésor a déclaré que les sanctions élargies au-raient une incidence sur les actifs de tous les ministères iraniens et entités publiques, y compris la banque cen-trale qui traite les revenus pétroliers de l’Iran.

«Ces actions soulignent la volonté de l’administration à tenir le régime iranien responsable de son incapacité à respecter ses obligations internatio-nales,» indique un communiqué.

Obama augmente les sanctions contre l’Iran

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

L’annonce iranienne de vendredi dernier selon laquelle l’Iran a pro-cédé à un nouvel essai de fusée est préoccupante, estime le Quai d’Or-say. «Si l’information est exacte, il s’agit d’une nouvelle violation ira-nienne des résolutions du Conseil de sécurité. Nous rappelons en effet que les lanceurs spatiaux et les missiles balistiques utilisent des technologies connexes et que la résolution 1929 du Conseil de sécurité adoptée en juin 2010 inter-dit à l’Iran de procéder à des « tirs recourant à la technologie des mis-siles balistiques »

Cette annonce renforce à nouveau les

inquiétudes de la communauté inter-nationale alors que l’Iran développe en parallèle un programme nucléaire, sans objectif civil crédible, en vio-lation de six résolutions du Conseil de sécurité et de onze résolutions du Conseil des gouverneurs», peut-on lire dans un communiqué de la diplo-matie française.

Paris fait référence au lancement le 3 février par l’Iran d’un satellite d’ob-servation de 50 kilos, baptisé Navid, le troisième et le plus gros mis en orbite par l’Iran depuis en 2009.

Lancé en orbite basse (250 à 370 km) par une fusée Safir en présence du

président Mahmoud Ahmadinejad, il devrait prendre des photos de la terre pendant les deux mois de sa durée de vie prévue par l’Organisation spatiale iranienne.

Tout comme son programme nu-cléaire, le programme spatial iranien, qualifié de «priorité stratégique» par Téhéran, inquiète la commu-nauté internationale qui redoute qu’il n’aide l’Iran à développer des mis-siles capables d’emporter des charges nucléaires à moyenne ou longue dis-tance.

Téhéran n’arrête pas sa conquête spa-tiale Téhéran récuse ces soupçons, alimentés par le fait que les lanceurs développés par l’Iran sont, selon les experts occidentaux, dérivés de ses missiles balistiques.

Outre ses lanceurs orbitaux Safir - dérivés du missile balistique iranien Shahab-3, lui-même dérivé du mis-sile nord-coréen No-Dong, selon les experts occidentaux - l’Iran a déve-loppé une famille de lanceurs subor-bitaux baptisés Kavoshgar et travaille à la mise au point d’une fusée beau-coup plus grosse baptisée Simorgh.

Ce futur lanceur, dont le projet a été dévoilé en 2010, pèse 85 tonnes - contre 26 pour le Safir - et devrait être capable de placer en orbite un satel-lite de 100 kilos à 500 km d’altitude, selon les responsables iraniens.

Lancement d’un satellite «préoccupant» selon Paris

Vendredi 3 février, Maurice Boi-sart, 62 ans, maire de Cousolre dans le Nord, passait au tribunal pour avoir giflé une racaille de sa commune. Cela se passait le 24 août 2010. Le maire avait donné une gifle à un adolescent de 17 ans qui venait de l’insulter et de le menacer.

Selon ses déclarations au Parisien, il s’agit d’un « voyou » faisant partie d’un groupe de « trois vauriens qui se foutent de tout », et ses mots me semblent modérés. Car ces jeunes ra-cailles « parlent fort, tard et traficotent » ajoute le maire, qui a du prendre un arrêté municipal pour interdire ces rassemblements qui importunent les honnêtes gens.

« Ils taguent et dégradent des bâti-ments municipaux », et multiplient les provocations et insultes. Un après-midi, l’un des jeunes, le meneur selon le maire qui l’avait déjà remarqué lorsqu’il avait perturbé l’hommage aux anciens combattants du 8 mai, grimpe au grillage tout neuf de la mairie. Le maire intervient, le jeune l’insulte et le traite de « bâtard ».

Maurice Boisard réagit et lui colle une baffe. Humilié devant ses petits camarades, il tente de frapper le maire en retour, rentre chez lui, prend deux couteaux pour tenter d’agresser l’élu, avant que ses camarades ne l’en dissuadent, peut-on lire sur 24heure-

sactu.com. Le jugement a été mis en délibéré au 17 février prochain.

« C’est une gifle qui coûte cher mais est-ce vraiment le plus important ? Si je suis condamné, les jeunes vont faire ce qu’ils veulent, les maires ne vont plus se retourner », a regretté Maurice Boisart à la sortie de l’au-dience. Monsieur le Maire de Cou-solre, les 250.000 lecteurs de Dreuz vous approuvent et vous soutiennent.

Et à titre personnel, j’ajoute qu’en pareille occasion, je ne veux pas sa-voir, Monsieur le Maire, si vous êtes communiste, socialiste ou de droite. Je ne veux pas savoir si vous êtes un militant pro-palestinien ennemi des Juifs sur leurs terres.

Je ne veux pas savoir si vous êtes anti ou pro-américain. Qui que vous soyez, votre geste est celui d’un hon-nête homme qui refuse de baisser les yeux et de se soumettre à la pensée dominante qui fait des agresseurs les victimes de la société, et des victimes les personnes à abattre.

© Jean-Patrick Grumberg

Le Maire gifle une racaille, le parquet lui réclame 500 euros d’amende

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a répondu lundi à un accord signé par le Fatah et le Ha-mas à Doha en disant que l’autorité palestinienne «ne pouvait pas avoir les deux.» L’accord met fin à une impasse entre les factions rivales sur qui prendra la tête du gouver-nement d’union intérimaire et per-mettra également au Hamas et ses terroristes d’êtres intronisés dans l’OLP.

«Je voudrais dire quelques mots sur ce qui a été signé à Doha,» a dit Neta-nyahou lors d’une réunion hebdoma-daire du Likoud. «Le Hamas est une organisation terroriste qui cherche à détruire Israël, et qui est soutenu par l’Iran.»

«J’ai dit à plusieurs reprises dans le passé que l’autorité palestinienne de-

vait choisir entre une alliance avec le Hamas et la paix avec Israël. Le Ha-mas et la paix ne vont pas ensemble. Au cours des dernières semaines, Israël et des éléments de la commu-nauté internationale ont fait de grands efforts pour faire avancer le proces-sus de paix. «

Si Abou Mazen (Abbas) met en œuvre ce qui a été signé à Doha, il aura choisi d’abandonner la voie de la paix et de se joindre au Hamas, sans que le Hamas n’accepte les condi-tions minimales mises par la commu-nauté internationale.»

«Non seulement le Hamas ne recon-naît pas Israël ni les accords précé-dents, mais il n’a pas abandonné le terrorisme.

Il continue avec le terrorisme et à

s’armer en vue de commettre des actes terroristes encore plus mortels.» «Je dis à Abou Mazen : vous ne pou-vez pas tenir le bâton par les deux extrémités.

C’est ou la paix avec le Hamas ou la paix avec Israël, vous ne pouvez pas avoir les deux.» Le Hamas, un groupe terroriste islamiste palestinien proche de l’Iran, a rejeté les conditions du Quartet pour le Proche Orient deman-dant qu’il reconnaisse le droit d’Israël d’exister, de formellement renoncer au terrorisme et à la violence, et de respecter les accords signés par les gouvernements palestiniens précé-dents avec Israël.

Le Hamas a également pour habitude de déclarer que tout accord signé avec Israël ne servirait que de «pré-lude à la guerre.»

Netanyahou à Abbas : «vous ne pouvez pas tout avoir»

Les pays dits de la civilisation moderne ont tenté, il y a quelques jours, par une résolution du Conseil de Sécurité de stopper le massacre de civils syriens par le bras armé de la famille Assad qui règne depuis plusieurs décennies sur le pays. Une maison que connaissent pour-tant bien les hommes politiques de tout bord qui ont eu peu ou prou les commandes des manettes de leurs pays entre leurs mains.

Peu ou pas, pendant leurs mandats, ont agi pour que ce carnage n’ait jamais lieu. Le business, la real-politik étaient les raisons de leur impuissance commune. Les milliers de victimes actuelles, mais aussi les plus anciennes, sont donc d’abord les martyrs de ceux qui affirment à tout propos leur soit disant quête de paix et des droits de l’homme.

D’autres lieux sont aussi soumis à ce traitement inique. Ainsi, l’Iran ‘’négocie’’ depuis plusieurs années le droit au nucléaire ‘’civil’’ avec les puissants de la planète. Le bisness et la realpolitik sont, là encore, en œuvre. Ces derniers, bien qu’au fait de la réelle intention iranienne, bien que face au refus des ayatollahs de montrer patte blanche, discutent en-core, sanctionnent régulièrement et, au final, n’ont toujours aucun résultat tangible.

Voire, mènent la région vers une conflagration générale à laquelle ils réfléchissent s’ils devront ou non intervenir face à un Iran contraint de réagir sauf à perdre la face. Attitude

contraire à l’Islam. Le conflit proche-oriental est aussi une opportunité privilégiée pour ce monde assoiffé d’intérêts mercantiles et si oublieux des valeurs universelles.

Le pétrole et les pétrodollars sont les baromètres de leurs rapports avec le monde musulman d’où découlent les décisions prises autour de ce conflit. Israël étant le bouc émissaire parfait pouvant endosser sans encombre leurs méfaits, établis toujours au mépris du bon sens et souvent à l’en-contre de l’arrêt du sang versé. Un conflit qui perdure car ce monde n’a pas la dimension d’un faiseur de paix.

Une communauté qui veut concilier les peuples sans trancher dans le vif et imposer définitivement le droit du peuple juif à s’autodéterminer libre-ment sur sa terre !La planète occi-dentale ne se conduit pas mieux pour ce qui la concerne directement. Une nouvelle civilisation s’impose par une immigration galopante.

Des us et des coutumes peu appro-priés à l’endroit réclament le droit du sol tout en exigeant l’abolition d’autres valeurs les restreignant. Telle la liberté de la femme lui permettant de choisir mari ou de s’habiller à sa guise. Ou encore celle de l’infidèle à l’être sans en rendre compte à qui-conque. Mais celle aussi de bafouer la laïcité par des prières de rues, l’impo-sition de la séparation des sexes dans les piscines, celle du Halal ou encore la création de madrasa, ces écoles soumis au pouvoir d’une religion vivant encore à l’aube du septième siècle de notre ère.

Une civilisation, une culture qui est loin d’égaler celle du monde occiden-tal et dont celui-ci s’accommode par lâcheté. Les peurs d’émeutes, d’inter-ventions violentes étrangères en son sein, du manque d’hydrocarbure et des pétrodollars sont la signature de sa future déchéance.

par Victor PEREZ

L’incompétence du monde occidental face à l’Islam

Le Canada est un meilleur et plus fort allié d’Israël que ne le sont les États-Unis, estime le ministre des Affaires étrangères, John Baird. M. Baird a livré cette réflexion, entre autres, lors d’une entrevue avec le Jerusalem Post vendredi, mettant ainsi un terme à son séjour au Proche-Orient marqué par son soutien inébranlable à la position de l’État hébreu dans le conflit avec les Palestiniens.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a qualifié la rhétorique pro-israélienne du ministre Baird de sim-pliste, ajoutant que cela s’apparentait à un film de Star Wars où les bons

s’opposent aux méchants.

En entrevue, le ministre Baird a également blâmé ses prédécesseurs qui avaient voté contre Israël dans certaines résolutions présentées aux Nations unies. Il a aussi pris soin, comme en début de semaine, d’éviter toute condamnation directe envers Is-raël dans la poursuite de la construc-tion de logements sur les territoires palestiniens. M. Baird a ainsi adouci la position précédente du Canada à ce chapitre, qui avait jusqu’ici des «inquiétudes» à propos de l’élargis-sement des colonies juives.

Le ministre Baird a saisi la balle lan-

cée par son interviewer, qui l’a ques-tionné à propos de ses commentaires tenus cette semaine à l’effet qu’Israël n’a pas de meilleur ami que le Cana-da. Interrogé quant à savoir où se si-tuaient les États-Unis dans ce dossier, le ministre a répliqué qu’à son avis, Washington était aussi un bon allié, mais qu’il aimait penser que le Cana-da était un meilleur et plus fort ami.

Le président américain Barack Oba-ma s’est attiré les foudres du premier ministre israélien Benjamin Nétanya-hou le printemps dernier, lorsqu’il avait déclaré dans un discours que les frontières antérieures à la guerre de 1967 devraient servir de base dans les nouvelles négociations pour un plan de paix au conflit israélo-palestinien.

La porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires étrangères, Hélène Laverdière, a souligné que son parti était totalement en accord avec le fait que le Canada devrait «appuyer les Israéliens, leur droit à l’existence, leur droit de vivre en paix». Elle a toutefois précisé que les remarques de M. Baird, cette semaine, la confor-taient dans son analyse que le gouver-nement de Stephen Harper était «très biaisé» à l’égard d’Israël.

http://www.cyberpresse.ca

Le Canada meilleur que les États-Unis pour Israël

Le boucher de Damas poursuit impunément ses massacres dans les villes de son pays, alors que s’installe dans le pays un macabre « statu quo de la mort » selon l’expression d’un journaliste israé-lien. Mais tous les observateurs et analystes estiment que la situation a atteint un point de non retour et que le régime du clan Assad est condamné à terme.

Le Conseil de sécurité a avoué dans la nuit de jeudi à vendredi « avoir échoué dans sa tentative de trouver une solution menant à mettre fin au bain de sang ». Principal obstacle : l’attitude de la Russie et son refus de s’opposer à son allié syrien.

Un important travail se fait cependant en coulisses pour trouver une solu-tion, notamment par l’entremise de la Ligue Arabe, et des responsables officiels occidentaux ont indiqué «

que trois pays non-européens avaient déjà annoncé leur accord de principe à accorder l’asile politique à Bachar El-Assad au cas où il accepterait d’abandonner le pouvoir au profit de Farouk A-Shara comme le prévoit un plan». Mais le dictateur de Damas ne veut rien entendre d’une abdication et répète à l’envi « que le soulèvement terroriste téléguidé depuis l’étranger serait maté ».

Depuis le début du soulèvement il y a dix mois, entre 5.000 et 6.000 per-sonnes ont été tuées en Syrie, par-fois de manière particulièremement horrible, mais ces massacres ont provoqué beaucoup moins de mani-festations à travers le monde que la « mort » mise en scène d’un certain Mohamed Al-Dura… asile politique, bachar el assad, principal obstacle

par Shraga Blum

Trois pays proposent l’asile à Assad !

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Il y a un peu plus de soixante-dix ans (20 janvier 1942), les fonction-naires allemands se réunissaient dans un centre de conférence sur les rives du lac Wannsee juste à côté de Berlin. Ils y ont discuté, pris des notes et mis au point des méca-nismes détaillés pour exterminer les Juifs d’Europe.

La Shoah par balles avait déjà com-mencé en Europe de l’Est, alors que la Werhmacht roulait à travers la Pologne, les Etats baltes, la Biélorus-sie, la Russie et l’Ukraine, où la plus infâme des tueries à coups de pisto-lets, fusils et mitraillettes avait ravagé la ville de Kiev, dans le grand ravin de Babi Yar. Seulement, bien des sol-dats allemands n’aimaient pas tuer les Juifs et le processus demandait trop de temps et trop de balles.

C’est alors qu’au bord du lac Wannsee l’idée d’exterminer la communauté juive européenne est devenue indus-trielle, mettant toutes les ressources de l’Etat allemand, ses compétences en ingénierie, produits chimiques et transport, au service d’un génocide d’une portée historique inégalée.

Quand elle vit la tête de fonctionnaire médiocre et presque chauve d’Adolf Eichmann lors de son procès vingt ans plus tard, Hannah Arendt parla de la « banalité du mal ». Le grand antisémite était juste une personne comme une autre. Heureusement, les Juifs ne sont plus aujourd’hui acca-blés par des atrocités d’une telle am-pleur et seront protégés de l’extermi-nation de leur peuple aussi longtemps qu’Israël existera.

Pourtant, le problème de l’antisémi-tisme n’a pas été éradiqué. L’Europe est passée de la banalité du mal à la banalisation de l’antisémitisme. Il est de nos jours possible de célébrer l’hitlérisme, de minimiser l’impor-tance de l’Holocauste ou bien de faire des remarques sur les juifs que l’on n’oserait jamais prononcer a l’égard des musulmans ou des afro-antillais en Europe.

En Angleterre, deux stars du foot-ball font face à des accusations de la Police pour avoir tenu des propos racistes vis-à-vis d’adversaires de couleur de peau différente dans l’ex-citation d’un match.

Cependant, aucune mesure n’a été prise par les autorités britanniques à l’encontre des deux députés britan-niques qui, fin 2011, ont gravement offensé la communauté juive. Le pre-mier, un conservateur de 32 ans, s’est rendu dans les Alpes françaises avec des copains de classe de l’Université d’Oxford pour fêter un enterrement de vie de garçon qui s’est tourné en véritable hommage au nazisme.

Le groupe a été surpris en train d’imi-ter des officiers SS – le célibataire étant vêtu d’un costume SS loué par le député lui-même – et de porter un toast “à l’idéologie du 3e Reich ?. Plus tard, le groupe s’est même mis à scander « Mein Fuhrer ! Mein Fuhrer ! Mein Fuhrer !? », « Himmler ! Him-mler ! Himmler !? » et « Eichmann ! Eichmann ! Eichmann !? ».

Cette célébration des architectes de

l’Holocauste a eu lieu tout près d’Al-bertville, là ou les où les juifs français avaient été raflés pour être déportés à Auschwitz.

Le second député britannique, cette fois un travailliste âgé de 77 ans, s’est opposé à la nomination d’un des jeunes diplomates les plus talentueux du Royaume-Uni au poste d’Ambas-sadeur en Israël. La raison ?

L’ambassadeur est juif. Le député a en effet déclaré à une Commission de la Chambre des Communes qu’il était inapproprié pour un Juif d’être ambassadeur en Israël. La Grande-Bretagne a besoin de « quelqu’un avec des racines au Royaume-Uni qui (ne peut pas) être accusé d’avoir la loyauté juive », a-t-il expliqué.

L’automne dernier, des étudiants de l’association des Conservateurs de l’Université d’Oxford – le berceau des futurs premiers ministres tels que David Cameron – ont organisé un événement lors duquel un jeune a chanté cette chanson sur l’air du célèbre chant de Noel Jingle Bells (« Vive le Vent »): « Nous nous préci-pitons vers le Troisieme Reich/Dans une Mercedes noire/Pour tuer tous les youpins » Puis, en terminant par un « Ra Ta Ta Ta », il imita des tirs de mitraillette fauchant tous les Juifs.

Plus tôt dans l’année, à l’Université de St Andrews – où le prince William a rencontré sa future épouse, Kate Middleton – deux étudiants ont fait irruption dans la chambre d’un étu-diant juif en échange, originaire de New York . Ils l’ont accusé d’être un

« erroriste nazi ».

L’un deux urina dans son évier et s’essuya les mains sur une bannière de l’Etoile de David que le jeune Américain avait accroché à ?? son mur. Les députés et les étudiants jurent tous qu’ils ne sont pas antisé-mites. Ils ne vendent pas de poupées en bois au nez-crochu pour se moquer des Juifs, comme l’on en trouvait le mois dernier au marché de Noel de Cracovie en Pologne.

Ils ne taguent pas les cimetières ou les monuments juifs avec des croix gam-mées, comme cela arrive de plus en plus en France, en Pologne ou en Li-tuanie. Ils ne vont pas aussi loin que le dramaturge et écrivain hongrois, Istvan Csurka, qui a expliqué que les problèmes de la Hongrie provenaient de l’axe « New York-Tel Aviv-Buda-pest » et qui a publié une photo d’un des présidents de la banque centrale hongroise avec une grande étoile jaune. Ils ne partagent pas non plus les points de vue des élus au parle-ment européen du Jobbik, du Front National ou du Parti National Britan-nique (BNP) sur les Juifs et la Shoah.

Pourtant, ils contribuent à la déva-luation ou à la minimisation du pro-blème de l’antisémitisme au XXIe siècle. Les Juifs européens ne sont pas confrontés aux mêmes périls que dans les années 1930, bien qu’Israël soit menacé par les pulsions extermi-natrices de l’Iran et la conquête des islamistes intégristes du pouvoir en Egypte.

La banalisation de l’antisémitisme est aujourd’hui la contribution de l’Europe à l’idéologie d’intolérance et de haine qui s’installe peu à peu dans tous les recoins du monde. De-nis MacShane est député travailliste et ancien ministre des Affaires euro-péennes de Tony Blair.

Il a présidé à la Chambre des Com-munes la Commission d’enquête sur l’Antisémitisme. Il est égale-ment l’auteur de l’essai Globalising Hatred. The New Antisemitism pu-blié en 2008.

Source : Le Monde, par Denis MacShane, député travailliste bri-tannique

Le triomphe de la banalisation de l’antisémitisme en Europe

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Téhéran prêt à imposer un embargo de pétrole contre les européens

Le parlement iranien a déclaré mardi qu’il était prêt à imposer une interdiction des exportations de pétrole vers certains pays euro-péens, selon la chaîne iranienne en anglais Press TV. «En guise de représailles aux mesures prises par des pays européens avec le sou-tien des sionistes pour interdire le pétrole iranien, nous sommes prêts à imposer une interdiction sur les exportations de pétrole vers cer-tains pays européens,» a déclaré le député Mohammad Javad Karimi-Qoddusi.

L’Union Européenne comptait pour un quart des ventes de pétrole brut iranien au troisième trimestre 2011. Toujours mardi, l’Iran a rejeté comme «antagonistes» les nouvelles sanctions américaines qui ciblent la banque centrale de la dictature isla-mique, en donnant de nouveaux pou-voirs aux banques américaines pour

geler les avoirs liés au gouvernement iranien. «Il s’agit d’un nouvel anta-gonisme, d’une guerre psychologique qui n’a pas d’impact…

Il n’y a rien de nouveau, c’est comme cela depuis 30 ans,» a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, lors d’une conférence de presse. «Les sanctions n’auront aucun impact sur notre développement nucléaire.»

Cette décision, signée par le prési-dent Barack Obama, est la dernière mesure qui cible la banque centrale iranienne. Elle est destinée à com-bler les lacunes dans les actuelles sanctions auxquelles Téhéran fait face. Le renforcement des sanctions internationales contre l’Iran semble pousser l’inflation et éroder davan-tage sa monnaie. Peu de domaines de l’économie iranienne restent à l’abri des sanctions.

Le projet ne nous convient absolument pasLe chef de la diplomatie russe, Ser-gueï Lavrov, a déclaré que le projet de résolution sur la Syrie soutenu par les Occidentaux ne convenait ‘’absolument pas’’ à la Russie et que le soumettre samedi au Conseil de sécurité de l’ONU provoquerait un ‘scandale’’.

Les forces syriennes ont bombardé samedi la ville rebelle de Homs, tuant plus de 230 civils lors d’un «massacre terrifiant», a affirmé l’opposition en appelant à un changement d’attitude de la Russie dont le chef de la diplo-matie Sergueï Lavrov se rend mardi à Damas.

Une résolution condamnant la répres-sion menée par le régime du président Bachar al-Assad, mais à laquelle la Russie s’oppose, devait en principe être soumise dans la journée au vote des 15 membres du Conseil de sécu-rité de l’ONU.

Face à l’escalade des violences et de-vant les fortes pressions sur Moscou pour que la Russie ne s’oppose pas à une résolution contre son allié sy-rien, M. Lavrov va se rendre en Syrie pour rencontrer M. Assad et tenter de trouver une issue pacifique à la crise, selon son adjoint.

Plus tôt dans la journée, la Russie a dit rejeter le projet de résolution sou-tenu par les Occidentaux et espérer qu’il ne soit pas soumis au vote du Conseil de sécurité, malgré plusieurs concessions majeures.

Dans l’épisode le plus meurtrier en près de 11 mois de révolte populaire, plus de 230 civils, dont des dizaines de femmes et d’enfants, ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans un bombardement «aveugle» par les forces du régime à Homs, se-lon les groupes de l’opposition.

Il n’était pas possible de confirmer l’information de source indépendante en raison des fortes restrictions impo-sées à la presse étrangère dans le pays. Les autorités syriennes ont démenti tout bombardement sur Homs et af-firmé que les violences avaient été le fait de «groupes armés», comme elles le font depuis le début mi-mars 2011 de la révolte dont elles refusent de reconnaître l’ampleur.

Selon les militants, le quartier d’al-Khaldiyé à Homs a été le plus visé par les bombardements très violents qui ont détruit complètement cer-tains édifices. «Le pilonnage a cessé ce matin, et les habitants sont sortis à la recherche des morts et des bles-sés enfouis sous les décombres», a déclaré par téléphone Hadi Abdallah, un militant de ce quartier.

Et les habitants ont commencé à en-terrer leurs morts. «Près de 200 mar-tyrs seront enterrés dans le jardin de la Liberté», a-t-il ajouté. Selon le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rah-mane, le nombre des morts à Homs s’élève désormais à 237, dont 99 femmes et enfants.

Question : René TAIEB, en tant que président de l’UCJ 95, vous avez organisé le 7 février 2012, un déjeuner « départemental » avec Le Préfet du Val d’Oise et de l’en-semble des présidents des commu-nautés et directeurs d’écoles, c’est une première. Qu’en pensez-vous ?

Réponse : Depuis quelques semaines, il semblait normal de présenter nos communautés et nos écoles, aux au-torités de l’Etat, a travers une entité fédératrice, l’UCJ 95, cela, afin que le travail, et les efforts réalisés chaque jour, par les présidents et les direc-teurs, qui ne cherchent aucune fierté, ni gloire particulière, simplement l’intérêt général, soit mis en valeur.

Question : Vous avez souhaité que réaliser ce déjeuner dans une école, était-ce très important ?

Réponse : Si notre invitation se déroule au sein d’un établissement scolaire, notamment l’ORT Villiers le Bel, cette fois-ci, c’est pour signi-fier aux représentants d l’Etat, M. Le Préfet Maccioni, l’importance et le rôle primordial que nous attachons à l’éducation de nos enfants. C’est la première fois, qu’au sein d’un déjeu-ner, nous réunissons l’ensemble des directeurs d’écoles du Val d’Oise. Voilà le rôle fédérateur que nous vou-lons assumer.

Question : Comment M. Le Préfet a-t-il perçu ce déjeuner ?

Réponse : M. Le Préfet, est venu avec le sous-préfet de Sarcelles, M. D’Ab-zac, ainsi que les chefs de service de l’Etat. L’objectif était de signaler, l’excellent travail qui est fait dans les communautés et de créer des syner-gies constructives. Nous avons indi-qué quels étaient nos priorités : La fa-mille, l’éducation, le vivre-ensemble, la jeunesse et la solidarité envers les plus démunis.

Question : Vous êtes, aujourd’hui, l’interlocuteur privilégié de la Communauté pour le Val d’Oise. Qu’avez-vous demandé en particu-lier au Préfet ?

Réponse : l’UCJ 95, regroupe au-jourd’hui près de 30000 personnes, à travers nos communautés et Ins-titutions Val d’Oisienne, bien plus qu’en Belgique ou au Pays-Bas ! Nous avons une réelle capacité à réunir (ex : My Hanouka 3000 per-sonnes) toutes les tendances de notre belle communauté, avec une réelle réactivité. L’UCJ 95, a demandé, une aide au développement de nos asso-ciations, une participation active à nos manifestations, et que l’Etat soit un « facilitateur » pour la création, le maintien et le développement des acteurs économiques telles que les professions libérales, et les entre-prises. Pour finir, nous devons aussi nous prendre en mains, et construire à travers des entités telles que l’UCJ 95, le judaïsme de demain.

Question : Comment pouvez-vous

décrire l’ambiance qui a régné tout au long de ce déjeuner ?

Tout simplement « cordiale et constructive ». En effet, fort de la présence des présidents et directeurs des écoles, nous avons pu expliquer, en prenant le temps, que notre com-munauté peut s’organiser, quel le est un atout majeur dans le département. Que beaucoup de choses restent à faire, mais qu’il était important que les services de l’Etat, simplifient les démarches des présidents et des direc-teurs. Nous en sommes aujourd’hui, les garants.

Question : Vous avez, avec M. Le Préfet, établi une « feuille de route » , sur quelles bases ?Réponse : M. Le Préfet est un homme remarquable, par sa modestie mais surtout par ses compétences et son expérience. Ce fut un réel plaisir de l’avoir invité. Il a toute notre estime. Nous avons prévu de nous rencontrer régulièrement, afin de traiter les prio-rités de la Communauté. Nous avons bien compris son souci d’être à nos côtés, et nous l’en remercions vive-ment.

Question : Quel est le message que vous souhaitez faire passer ?

Réponse : L’UCJ 95 existe que pour « fédérer » la communauté dans le Val d’Oise. En aucun cas, il ya subs-titution ou prise de contrôle de qui-conque. Notre force c’est l’UNION, et ensemble nous allons démontrer que la Communauté va poursuivre son travail, à travers des projets que seul, il est difficile d’entreprendre. Pour notre jeunesse qui nous attend, pour nos familles qui subissent les aléas de ce monde, qui perd son hu-manité un peu plus tous les jours. En-fin, encore une fois, Merci à l’Ecole ORT Villiers-le-Bel, de nous avoir reçu de façon exceptionnelle, Merci aux présidents d’avoir pu prendre le temps pour ce déjeuner, et Merci aux directeurs des écoles, pour leurs confiances.

L’UCJ 95, Monsieur Le Préfet du Val d’Oise, les présidents et les Directeurs d’écoles présents lors d’un déjeuner exceptionnel

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1 - Rabbin Beros / 2 - Le préfet du Val d’Oise et René Taieb / 3 - Assemblée des présidents des communautés du 95

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Bruno Jeanbart, de l’Institut de sondage Opinion Way, livre l’ana-lyse que voici (lien en bas de page) : « Depuis une dizaine de jours, un grand classique des campagnes présidentielles a ressurgi dans l’agenda médiatique, à savoir la capacité d’un certain nombre de candidats à réunir les 500 parrai-nages nécessaires pour se présenter à l’élection.

Et de nouveau, c’est autour de l’hy-pothèse d’une absence d’un candidat du Front National que s’organise le débat. Bien qu’il soit toujours pré-somptueux de se lancer dans un exer-cice de politique fiction, la question des conséquences électorales d’une éventuelle absence de Marine Le

Pen dans la liste des candidats le 22 avril prochain mérite d’être posée, ne serait-ce que pour mieux comprendre qui sont les électeurs potentiels de la présidente du Front National et quelles sont leurs motivations. A priori, un retrait de Marine Le Pen de la course bénéficierait en priorité à l’UMP et à son candidat probable, Nicolas Sarkozy.

La raison en est simple : lorsque l’on demande aux électeurs du Front na-tional de se situer sur un axe politique gauche/droite, les deux tiers d’entre eux (64%) se positionnent à droite de l’échiquier politique (15% à droite, 49% très à droite).

Seuls 2% se positionnent au centre

et 3% à gauche. Il n’est guère sur-prenant de constater que Nicolas Sarkozy est le candidat qui attire le plus les électeurs de Martine Le Pen, dans l’hypothèse où celle-ci ne serait pas candidate ». « En moyenne, un quart des électeurs Le Pen déclarent qu’ils voteraient pour le président de la République si celle-ci n’était pas candidate.

François Bayrou apparaît comme étant l’autre prétendant qui pourrait «héberger» un nombre conséquent de ces électeurs orphelins : environ 15% en moyenne des électeurs de la présidente du FN affirment qu’en son absence, ils voteraient Bayrou.

Là encore, c’est cohérent avec le posi-

tionnement politique de ces électeurs : 31% d’entre eux déclarent n’être ni de gauche, ni de droite, lorsqu’on les invite à se classer sur une échelle politique.

A l’inverse, François Hollande ne semble pouvoir espérer récupérer que très peu de ces électeurs au premier tour, 5% environ, soit un niveau com-parable à celui que pourrait rallier Jean-Luc Mélenchon… ou Nicolas Dupont-Aignan. Le résultat d’une élection se calculant en suffrages exprimés, l’impossibilité de se pré-senter pour la présidente du FN modi-fierait à court terme sensiblement les rapports de force de premier tour.

Toutefois, cet artifice ne saurait mas-quer que l’absence de bulletins «Ma-rine Le Pen», le 22 avril prochain, pourrait avoir également des consé-quences de plus long terme, en ren-forçant un peu plus encore la défiance politique qui s’est installée en France depuis plusieurs années.

D’abord parce que 40% des élec-teurs de Marine Le Pen refuseraient de choisir un candidat de substitution si elle ne concourrait pas lors de ce scrutin ». « Ce surplus d’électeurs qui s’abstiendrait pourrait faire baisser le taux de participation de 5 à 6 points, au risque de battre le triste record de 2002 (71,6% de participation seule-ment).

Ce retrait de l’élection d’une part importante de ces électeurs serait la

conséquence logique de la «défiance politique» qu’ils expriment : 80% des sympathisants du Front National ne font pas confiance à Nicolas Sarkozy, 84% à François Bayrou, 85% à Fran-çois Hollande et 93% à Jean-Luc Mélenchon.

Dans le même temps, 80% pensent que la démocratie fonctionne mal en France (contre seulement 19% qui estiment qu’elle fonctionne bien), et n’ont confiance ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner le pays. Enfin, 82% déclarent que les notions de droite et de gauche ne veulent plus dire grand-chose.

Au-delà de l’électorat de Marine Le Pen, dont une partie pourrait se cou-per un peu plus encore de la partici-pation politique dans cette hypothèse, le risque d’aggravation de la défiance politique auprès de l’ensemble de la population est non négligeable. Les Français se déclarent aujourd’hui très largement favorables à ce que la pré-sidente du Front National puisse se présenter à l’élection présidentielle.

Si tel n’était pas le cas, nul doute qu’elle se saisirait de la situation pour accuser le système de tenter d’élimi-ner ce courant politique. A l’heure où 60% des Français jugent que la démo-cratie fonctionne mal en France, cette dénonciation trouverait probablement un écho dans la société française », conclut Bruno Jeanbart.

Michel Garroté

Et si Marine Le Pen n’était pas candidate ?

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Notre paracha contient sans nul doute, ce qui peut être consi-déré comme l’événement majeur qu’ait connu l’humanité : le Don de Thora. Evénement aussi impor-tant que la création de l’univers nous disent les sages du Talmud car D-ieu annonça : «Si le peuple d’Israël accepte la Thora, le monde continuera à exister, sinon, je le ferais retourner à son statut initial, c’est-à-dire le néant!». En d’autres termes, non seulement le Don de la Thora est d’une portée tout à fait cosmique, mais il est le support in-dispensable de ce cosmos !. Selon le Talmud, cette Thora est la colonne vertébrale de toute la structure de l’Univers.

Le verset dit : «Ytro, prêtre de Mi-dian, beau-père de Moché, entendit tout ce que D-ieu fit pour Moché et pour Israël » Rachi s’interroge et dit : Quelle nouvelle extraordinaire a-t-il donc entendue pour qu’il soit venu? Il répond : le passage de la Mer Rouge et la guerre contre Amalek. Si la Thora accorde un honneur sans pré-cédent à un converti qui fut serviteur d’idoles mais également un des prin-cipaux conseillers de Pharaon, c’est bien pour nous enseigner quelque chose d’important. En effet «Vayich-ma Ytro» Ytro a entendu, le Talmud précise : «Cham’ou Amim yérga-zoun » Tous les peuples ont entendu et ont tremblé! Alors qu’a-t-il enten-du Ytro de si spécial? Mon Maître Rebbi Fraji Uzan zal répondait : «Il a entendu la voix d’HM!. Il ajoutait en substance : «Si Ytro (un idolâtre) a entendu le message divin, alors au-cun juif, même éloigné de la religion n’aura de prétexte a faire prévaloir, car disait-t-il : «Il n’y a de pire sourd qui ne veuille entendre!». Durant la préparation à la rencontre avec HM le Pasouk dit : «Vayotsé Moché ête aâm likrât Aéloïm» Moïse fit sortir le peuple à la rencontre de D-ieu ! Com-prends dit le Kéli Yakar, que lorsque la «Chékhina» La Majesté Divine Se tiens, c’est à nous d’aller vers elle.. ainsi dit également Rachi : «Kéhattan Ayosté likrat kalâa» comme un fian-cé qui va à la rencontre de sa future femme. Le Kéli Yakar répond : «Kimi Méhazér ahâar Mi?» Qui se dirige vers l’autre? Rébbi Chimone Bar Yohai répond dans la Guemara Ké-toubot : «Baâl Aâvéda méhazer Ahar avedato» Celui qui a perdu un ob-jet…revient vers cet objet et non pas le contraire! Mais ici, Rébi Chimone nous parle plutôt d’un homme qui va à la recherche de sa future épouse.. «La fameuse côte» qui lui a été prélevée! C’est pourquoi il revient vers elle et si jamais il l’a trouve, ils formerons un seul et unique corps.. basar éhad une seule chair!. Nous comprenons la préoccupation d’HM, de proposer en priorité la Thora aux femmes puis seulement aux hommes… Le Talmud rapporte que Rabi Tahâlifa de Kîsrine a dit ceci : HM dit : «Lorsque j’ai créé le monde, J’ai ordonné unique-ment à Adam de ne pas consommer le Fruit du Bien et du Mal dans le Jar-din d’Eden…Mais son épouse Hava, elle, a consommé et les conséquences ont été désastreuses pour l’humanité! Désormais, si je ne m’adresse pas en priorité aux femmes, elles pourraient transgresser toute la Thora. Aussi D-ieu ordonna à Moise :«Ainsi tu diras à la Maison de Yaccov… » Allusion aux femmes puis à Israël, c’est-à-dire

l’ensemble du peuple. L’action de la première femme a eu pour consé-quence que plus tard, HM lui propo-sera la Thora en priorité par l’inter-médiaire de Moïse. Ainsi D-ieu va à la rencontre d’Israël au mont Sinaï comme dit le prophète Yéchaya : «Israël Achér Ayou Katsone ovdot bagoîm» Israël qui ressemble à un troupeau d’agneaux perdu au milieu des nations! «Kaânavim Bamidbar Matsati Israël» «Comme des grappes de raisins, j’ai trouvé Israël dans le désert ». Le nom Sinaï viens de la racine du nom Sin’aa qui veut dire la haine…Les sages expliquent que D-ieu à proposé la Thora aux deux grandes Nations que celles d’Ich-maël et d’Esaü, mais l’une et l’autre ont déclinée la proposition du fait de la complexité et des nombreuses «contraintes» de la Thora, voilà pour-quoi nous disons que la «haine» pour Israël est née le jour même du Don de la Thora !.

Le verset de la paracha poursuit et dit :«Véyétéatsévou Batâhtit aâr» et ils se rassemblèrent en dessous de la montagne! Sous la montagne les Béné Israël se tenaient !. Le Talmud Chabat page 88 dit qu’HM a saisi la montagne au dessus de leur tête en disant ceci : «Si vous accepter ma Thora.. C’est bien pour vous !...sinon ce lieu sera vos tombeaux! Les béné Israël ont répondu alors à l’unisson «Naasé Vénichma» Nous ferons et nous comprendrons!. Des anges accoururent du ciel pour leur tres-ser des couronnes. Nous pourrions penser alors que nous étions sous la contrainte dit Le Talmud, il répond là-bas pas du tout! Ils avaient la Em-ouna- la foi comme leurs patriarches «Anahnou méaminim béné méami-nim !».

D-IEU s’adresse face à face à tout un peuple, fait absolument unique dans l’histoire du monde. Il n’est pas pos-sible qu’un peuple tout entier puisse consentir de plein gré à accepter 613 Commandements aussi divers que surprenants, si ce n’était par la Volonté d’HM ! Et il n’est pas concevable non plus d’affirmer que soudain, un indi-vidu prénommé Moise se leva et tenta de convaincre un peuple tout entier de croire et d’affirmer qu’eux ou leurs ancêtres ont été témoins de la révéla-tion au mont Sinaï, si cela n’avait pas été vraiment le cas. Le Talmud Abott affirme qu’en réalité La Thora nous est donnée chaque jour, par l’interac-tion entre l’homme et D-ieu suscitée par l’étude des textes. Etude qui doit être vue, non pas comme une simple accumulation de connaissances, mais comme la création d’un lien avec la source suprême de ce qui me donne la vie au quotidien. La Thora, comme l’homme, est la trace de l’infini divin dans le monde matériel. Comme dit le verset que nous lisons tous les soirs à la prière de Maariv : «Ki êm Hayé-nou véorékh Yaménou..» (La Thora) est notre vie et le prolongement de nos jours. A côté des fêtes ordonnées par la Thora, les Juifs de Tunisie ont coutume de célébrer chaque année une fête particulière, la Se’oudat Ytro ou encore «la fête des garçons» tout juste après la fête de Toubichvat. L’origine de cette fête traditionnelle célébrée le jeudi de la semaine de la Paracha de Yitro, n’est pas connue avec certitude. Trois hypothèses sont généralement retenues et s’appuient

Parachat Ytro : Le Don de la Thora et la «Séoudat Ytro»toutes les trois uniquement sur des sources orales, qui ne sauraient valoir preuves en histoire. On s’accorde généralement pour considérer qu’elle fut instituée au 18ème siècle, mais là encore, faute de documents précis, il est difficile de distinguer la légende de la réalité. C’est donc avec une extrême prudence que nous livrons ces explications, laissant au lecteur le soin de choisir. La première hypo-thèse se veut historique. Une épi-démie de peste, même de diphtérie dit-t-on aurait sévi à Tunis au début du 18ème siècle et aurait frappé par-ticulièrement la communauté juive et plus précisément les nourrissons. Le jeudi de la Paracha de Yitro, un pigeon blanc aurait avalé un excré-ment pestilentiel et se serait envolé… L’épidémie aurait cessé immédiate-ment... Le souvenir de ce miracle ex-pliquerait la fête destinée aux jeunes garçons et symbolisé par le plat prin-cipal : le pigeon farci, offert à chaque enfant mâle jusqu’à son mariage. Cette hypothèse séduisante est cepen-dant mise à mal par les historiens, car les archives de l’époque ne men-tionnent nullement qu’une épidémie aurait frappé la communauté juive en particulier en épargnant ses voisins musulmans, et vaincue par l’arrivée providentielle d’un pigeon. La se-conde hypothèse puise ses références dans la Bible : le chapitre XVIII de l’Exode nous décrit l’arrivée de Yitro beau-père de Moïse accompagné

de la femme et des deux fils de ce dernier.Ytro se réjouit pour le bien qu’a fait l’Eternel à Israël et offre un holocauste et des sacrifices en guise de reconnaissance à D-ieu. Moïse Aaron et les anciens partagèrent le pain avec le beau-père de Moise, une sorte de «Séouda» devant D-ieu, en signe d’alliance. Ytro conseille alors à son gendre de choisir des hommes intègres et craignant D. pour consti-tuer à ses côtés les Chefs d’Israël. La troisième hypothèse qualifiée de «pédagogique» trouve sa source dans le Traité des «Pirké Avot» du Talmud et se réfère également à la Paracha, en ce qu’elle contient les Dix Com-mandements. Nos Anciens Rabbins, voulant caractériser les différentes époques de la vie des individus avaient décidé qu’il convenait d’en-seigner la Loi Ecrite à partir de l’âge de cinq ans, de célébrer la Bar-Mitsva à l’âge de treize ans, et de commen-cer l’étude de la Michna à l’âge de quinze ans. Il en résultait donc que le tout jeune enfant de cinq ans était appelé à lire au «koutab» ou Talmud-Torah, les Dix Commandements pour la première fois. A propos de la «fête des pigeons» Certains racontent même qu’il s’agissait de marquer un témoignage à l’égard de ces volatiles qui «glorifièrent le nom divin», pour ainsi dire en picorant toute la manne à l’aube du premier chabat dans le désert…En effet un Midrach raconte que les deux contestataires Datan et

Abiran avaient bien contredit l’ordre de Moïse en éparpillant la manne tout autour des tentes pour faire croire aux enfants d’Israël quelle était bien tombée le soir du chabat! Mais les pi-geons ne se sont pas laissés prendre!.Quoi qu’il en soit, le jeudi de la si-dra de Yitro, Soucieux de marquer l’esprit de l’enfant pour faciliter l’appréhension par lui des Dix Com-mandements, les rabbins de Tunisie instituèrent donc une grande fête en l’honneur de cet événement. La cérémonie était strictement privée à l’origine, elle était célébrée au sein du «Koutab»Talmud-Torah, et dénom-mée «Hinoukh Néharim» ou initia-tion des jeunes. Les familles prirent l’habitude de fêter le soir même à la maison ceux de leurs enfants qui avaient lu le matin pour la première fois les «Assrâ Kêlmet» Les 10 Com-mandements. Aujourd’hui encore, même après «La révolte du Jasmin» ..la tradition se perpétue et les tables sont copieusement garnies ce soir là, on y trouve évidement les pigeons ou coquelets farcis, la «Minina», les «Brick», les fèves et la pièce mon-tée ainsi qu’une multitude de mini gâteaux au miel, le tout accompagné de boutargue et arrosé d’eau de vie de figues la fameuse «boukha»…L’Ehaïm à Tous !

Yvan Lellouche

Uziel Sabato

Soirée BakachotA l’occasion de la fête d’YtroLa communauté juive tunisienne Beth Rabbi Bouguid et le rav Chmoël Houri

en partenariat avec l’UCI TUNE pour la sauvegarde du patrimoine du judaïsme tunisien

Vous présentent pour la première fois à Paris

Le Très célèbre Hazan-Cantor de Jérusalem accompagné par l’orchestre d’Ilane Bitane

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Avec l’aimable concours de la Maison de la MémoireMusée virtuel du patrimoine juif de Tunisie

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Tsahal observe avec sérieux et inquiétude la dégradation de la situation en Syrie avec son corol-laire prévisible : de nombreux mouvements d’acheminement d’armement conventionnel et non-conventionnel depuis la Syrie vers le Liban au profit du Hezbollah. Ce phénomène n’ira qu’en augmen-tant à mesure que Bachar El-Assad sentira que la terre tremble sous ses pieds et qu’il voudra ouvrir des fronts à l’extérieur. Tsahal imagine aussi le scénario d’une prise de contrôle en Syrie même d’arsenaux militaires par des groupes terro-ristes.

Les services de Renseignements is-raéliens parlent de missiles antichars ultramodernes, des missiles sol-sol de moyenne et longue portée, de mis-siles sol-air et d’armes biologiques et chimiques. La semaine dernière lors du Forum au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, le ministre de la Défense Ehoud Barak avait prévenu « qu’un tel scénario risquait de briser le fra-gile équilibre au Liban ».

Le nouveau commandant de l’armée de l’aire, Ami Eshel, avait quant à lui déclaré à des journalistes au mois de janvier: « La question n’est pas si Assad va tomber mais quand ! Et à ce moment-là, qu’arrivera-t-il le jour

d’après ? Le souci principal d’Israël est l’imposant arsenal chimique et biologique syrien acquis notamment en Europe de l’Est ! Qu’est-ce qui va être fourni au Hezbollah ?

Qu’est-ce que le Hezbollah a déjà en sa possession ? Qu’est ce qui va être partagé entre les factions terroristes musulmanes à l’intérieur de la Syrie ? Il s’agit de quantités gigantesques d’armement en tous genres ! »

Cela fait en fait quelques années déjà qu’Israël se préoccupe de ce mouve-ment d’armement en provenance de la Syrie vers le Liban, en violation to-tale de la Résolution 1701 de l’ONU signée par Tsipi Livni après la 2e Guerre du Liban, dont elle se targue encore aujourd’hui, et qui interdit tout transfert d’armes au profit des terroristes chiites du Hezbollah.

Si la communauté internationale échoue dans sa recherche d’une solution en Syrie, le terrible choix qu’offrira la situation dans ce pays se situera entre la poursuite de la bou-cherie sanglante et l’installation d’un chaos régional par un dictateur qui voudra entraîner toute la région dans sa chute.

par Shraga Blum

Syrie Tsahal se prépare à des acheminements d’armement

Est-ce le compte à rebours avant le «Jour J» ? Après que le secré-taire américain à la défense, Léon Panetta, a estimé qu’Israël atta-quera l’Iran au mois de juin, et que le premier ministre Benyamin Netanyahou a mis en garde contre les «bavardages sur l’Iran» des hommes politiques israéliens, un diplomate européen basé au Pakis-tan a déclaré que si Israël attaque, Islamabad n’aura d’autre choix que de soutenir toute mesure de représailles iranienne.

La déclaration du diplomate évoque le spectre de mettre le Pakistan doté d’armes nucléaires, face à Israël, considéré comme ayant un arsenal significatif compris entre 150 et 350 têtes nucléaires.

Pour certains, le plus grand risque d’une attaque est l’économie mon-diale moribonde. Nick Witney, ancien directeur de l’agence de le défense de l’Union Européenne, a déclaré : «les conséquences politiques et écono-miques d’une attaque israélienne se-raient catastrophiques pour l’Europe,

la flambée du prix du pétrole à elle seule pouvant provoquer une réces-sion dans l’ensemble de l’UE, y com-pris en Allemagne.»

Il a ajouté que cela pourrait égale-ment provoquer un effondrement de l’euro déjà branlant, via le défaut de pays comme la Grèce et l’Italie. Wit-ney a ajouté que «les iraniens exer-ceront probablement des représailles contre les intérêts européens dans la région, et plus directement via des actes terroristes visant les sociétés et les pays occidentaux.»

Par ailleurs, l’Iran continue d’entrete-nir les tensions via un des principaux commandant des Gardiens de la Ré-volution qui a mis en garde dimanche que la dictature islamique attaque-rait n’importe quel pays par lequel viendrait une attaque. Vendredi, le «guide suprême» iranien, l’ayatol-lah Ali Khamenei, a appelé Israël un «tumeur cancéreuse qui doit être cou-pée, et qui sera coupée,» et a déclaré soutenir n’importe quel groupe qui mettra au défi l’état juif.

«Une attaque israélienne entraînera une réaction rapide du Pakistan»

les iraniens dévoilent leur jeu : leur 1° cible est bel et bien l’Ara-bie Saoudite, puis l’Egypte dans sa politique d’encerclement d’Israel, Il devient de plus en plus évident que les saoudiens vont chercher à déclencher les hostilités pour s’as-surer le soutien militaire des US, Les saoudiens poussent Obama dans ses derniers retranchements, élection ou pas , ce dernier n’aura pas d’autre choix que de prendre des décisions importantes …

Citant l’agence iranienne « Fars », proche des Gardiens de la Révo-lution, le quotidien koweïtien « Al Seyassah » affirme, le 5 février, que le Guide de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenaï, a ordonné aux forces navales de la République islamique de se déployer en Mer Rouge, au large de Djeddah. «

Un destroyer et un navire ravitailleur sont ainsi arrivés samedi sur la zone et doivent y rester près de trois mois », affirme Téhéran. Il ne fait pas de doute que l’Iran cherche ainsi à inti-mider l’Arabie et à la menacer.

La tension entre les deux pays ne

cesse de croître, l’Iran redoute l’as-phyxie économique due aux sanctions et à l’embargo pétrolier. L’Arabie a annoncé sa disponibilité à augmen-ter sa production pour stabiliser le marché en l’absence du pétrole ira-nien, ce que la République islamique considère comme un acte hostile, et menace de fermer le détroit d’Ormuz.

La présence menaçante de la marine iranienne en Mer Rouge vise ainsi à empêcher les exportations saou-diennes et du Golfe en général à tra-vers des oléoducs qui contournent le détroit d’Ormuz. Outre l’intimidation de l’Arabie, certains observateurs n’excluent pas d’autres missions de la marine iranienne.

Parmi ces missions figurent l’Egypte qui, depuis la chute du régime, de-vient une proie facile à l’infiltration iranienne. L’autre cible serait Israël. L’Iran menacerait ainsi l’accès au port d’Eilat et prendrait l’Etat hébreu en tenaille (Mer Rouge, Gaza, Liban).

L’avis de Marco Robin

Téhéran intimide Riyad et déploie deux bâtiments de la marine au large de Djeddah

Le gouvernement iranien a publié un document sur le site conserva-teur Alef, lié au Leader Suprême Ayatollah Ali Khamenei, qui invite à la destruction d’Israël, au mas-sacre du peuple juif et à la destruc-tion de tous ses biens tout autour du monde. Le site affirme qu’il ne faut pas perdre l’opportunité d’éli-miner «cette matière corrompue », qu’il y a une « justification juris-prudentielle » à tuer tous les Juifs et à anéantir Israël, et que le « gou-vernement islamique d’Iran doit en prendre le commandement ».

Le texte, rédigé par Alireza Forghani, un analyste conservateur et un stra-tège proche de Khamenei, a été dif-fusé sur la plupart des sites gouver-

nementaux les plus conservateurs, y compris sur celui de l’agence de presse Fars, gérée par la Garde révo-lutionnaire. Le texte explique que l’Iran a des raisons de vouloir lancer une attaque destructrice sur Israël, puisque ce dernier veut s’en prendre à ses installations nucléaires.

Alireza Forghani a écrit que l’Iran pouvait mettre 9 minutes à détruire Israël. Une première attaque viserait les sites de Tel Aviv, Jersusalem et Haifa, des centrales énergétiques, des centrales nucléaires, des centres de télécommunication, les installations d’épuration, les aéroports, et les in-frastructures des transports, avec des missiles balistiques Sijil.

Au cours d’une seconde étape, des missiles Shahab 3 et Ghader seraient envoyés sur les parties les plus peu-plées du pays. Un anéantissement total pourrait intervenir ainsi en 9 minutes. Forghani justifie les attaques des populations civiles en invoquant la règle édictée par l’ Ayatollah Ru-hollah Khomeini, selon laquelle les Musulmans devaient se lancer dans le Djihad contre tout ennemi qui agres-serait une nation islamique.

« Comme Israël a attaqué la Pales-tine et occupé cette partie de l’Entité Islamique, défendre les Musulmans Palestiniens opprimés est devenu une obligation ».

Source : Express.be

L’Iran annonce vouloir saisir l’opportunité “de tuer tous les juifs”

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Alors que les spéculations vont bon train concernant une frappe militaire contre les installations nucléaires de l’Iran, un rapport de la chaîne américaine NBC spécule sur ce à quoi devrait ressembler une telle attaque. Le rapport, dont les principaux points ont été repris par la 10e chaîne israélienne, est basé sur des conversations que la chaîne américaine a eues avec des responsables en Israël et aux Etats-Unis. Le rapport suggère qu’une attaque sur l’Iran combinera des forces aériennes et au sol, mais ne comprendra pas de forces navales.

Les responsables interrogés ont dé-claré que l’attaque sera dirigée par l’artillerie israélienne, qui utilisera des missiles Jéricho 2, qui ont une portée de 2 500 kilomètres. Le rap-port indique également que l’artille-rie sera assistée par des avions F-15i israéliens et des drones (UAV – avi-ons sans pilote).

Ces responsables ont également déclaré à NBC que l’opération com-prendra des unités terrestres, mais qu’elles ne devraient pas participer à des attaques proprement dites, se concentrant plutôt sur le marquage des cibles et la collecte de rensei-gnements. Le rapport ajoute que les responsables interrogés ont déclaré qu’ils croient que les chances pour une opération militaire israélienne en Iran sont plus élevées que 50%.

Ils ont cependant dit croire qu’une telle attaque ne parviendra pas à

détruire toutes les installations nu-cléaires de la dictature islamique et que le but de l’attaque serait tout simplement de retarder le programme nucléaire iranien en endommageant ses installations les plus sensibles.

Dans un tel cas, a déclaré un res-ponsable, Israël est prêt à répéter l’attaque dans quelques années. Une autre remarque importante faite par NBC, c’est que tous les responsables interrogés sont d’accord avec les récents rapports disant qu’Israël ne notifiera pas la Maison Blanche long-temps avant une attaque.

En fait, ils disent que l’administra-tion Obama ne serait mise au courant de l’attaque que peu de temps avant que les avions décollent. Dans tous les cas, les Etats-Unis ne devraient pas prendre une part active dans l’at-taque, selon ces responsables.

Plus tôt vendredi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a menacé Israël une nouvelle fois et déclaré que la dictature islamique ai-dera toutes les nations qui affrontent l’état juif.

A quoi ressemblerait une attaque israélienne sur l’Iran ?

Au détour d’un livre « Un autre regard sur l’Inde », l’auteur Fran-çois Gautier révèle ou rappelle quelques vérités historiques sur les crimes de l’Islam conquérant qu’il est indispensable de marteler à en attraper des maux de tête. Extraits. François Gautier : « Nous savons aujourd’hui que le révisionnisme, quand il s’applique à l’Histoire, c’est la négation des grands géno-cides. Le plus connu des cas, c’est bien sûr l’extermination des 6 mil-lions de juifs par les nazis.

Mais on pourrait également citer le massacre des 1,5 millions d’Armé-niens par les Turcs, du million de Tibétains aux mains des Chinois, ou des 3 millions de Russes par Staline. » François Gautier : « la conquête es-pagnole du continent sud-américain fut sans aucun doute l’une des plus sanglantes de l’Histoire.Certains historiens ont estimé que sur les 90 millions d’âmes que comptait le continent sud-américain en 1492, 30 millions seulement survécurent aux Espagnols, terribles chiffres en vérité. » François Gautier :« Mais saviez-vous que la conquête des musulmans en Inde fut plus ter-rifiante encore ? » François Gautier : « Si dans le reste du monde, que ce soit en Asie, en Afrique ou même en Yougoslavie, des populations entières choisirent de se convertir à l’islam plutôt que de subir la mort, les hin-dous, excepté une minorité apparte-nant aux castes les plus défavorisées, refusèrent d’embrasser l’islam – et les massacres furent horrifiants. »

François Gautier : « Des villes en-tières furent brûlées et leurs popula-

tions passées au fil de l’épée. Chaque campagne successive fit des dizaines de milliers de victimes et des millions de femmes et d’enfants furent emme-nés en esclavage. Chaque nouvel envahisseur bâtissait littéralement sa montagne de crânes hindous. »

François Gautier : « Ainsi la conquête de l’Afghanistan en l’an 1000 fut sui-vie par l’annihilation de l’ENTIÈRE population hindoue de cette région, qu’on appelle toujours d’ailleurs « Hindu Kush », le massacre des hindous. » François Gautier : « Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en Inde centrale, s’étaient fixé un quota de 100 000 hindous par an et semblent s’y être tenus. Mais en 1399, le célèbre Timur fit mieux, il tua 100 000 hindous en UNE SEULE JOURNÉE, un record.» François Gautier : « Le Professeur K.S. Lal dans son livre La Croissance de la Population musulmane en Inde estime qu’entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d’hindous furent tués, (sans parler des famines et autres calamités naturelles engen-drées par la guerre), « sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité », affirme-t-il. »Jean-Patrick Grumberg : Et le néga-tionnisme là encore, fait son travail pour faire disparaître ce génocide : François Gautier : « ce terrible épi-sode de l’histoire de l’Inde a été oc-culté : c’est à peine si les nombreuses Histoires de l’Inde, que nous utili-sons comme référence, telle celle de Jacques Dupuis, y font allusion. »

Jean-Patrick Grumberg : Et j’ai choisi en conclusion, cette partie, qui répond à ceux, bien nombreux,

qui nous reprochent, à nous les Juifs, d’instrumentaliser la Shoah, d’en faire un Shaoh business, et qui se plaignent qu’on leur rabat les oreilles avec ce génocide, certes terrible, mais qui n’est pas unique :

François Gautier : « Cette néga-tion des atrocités musulmanes (…) explique l’historien et sociologue belge Koenraad Elst dans un livre remarquable, Negationism in India, a gommé tout un chapitre capital de l’histoire indienne, le faisant dispa-raître non seulement des manuels d’histoire, mais aussi de la mémoire des Indiens.Car contrairement aux juifs, par exemple, qui ont constamment essayé depuis l’holocauste de garder vivante la mémoire de leurs six millions de martyrs, l’intelligentsia marxiste in-dienne a sciemment choisi de passer sous silence le génocide des hindous par les musulmans. » Elst : « Il n’est pas question de vengeance : « Les juifs d’aujourd’hui veulent-ils se ven-ger de l’Allemagne contemporaine ? écrit-il.

Non, le souvenir d’un holocauste sert uniquement à apprendre aux généra-tions suivantes à ne pas répéter les erreurs d’hier »Jean-Patrick Grumberg : Je dédie cet article aux jeunes générations qui sont capables de se mobiliser quand leur liberté de télécharger des films sur internet est contrariée, et qui ne fronceront pas même les sourcils quand bientôt leur liberté de parole sur les crimes et la barbarie de l’Islam deviendra une faute pénale.

© Jean-Patrick Grumberg

Le génocide arménien n’est pas le pire crime de l’Islam conquérant

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Les hommes sont égaux rappelait Coluche. «Mais pour les noirs, les petits, les laids et les pauvres, ce sera très dur» précisait-il. Il en va de même pour les peuples. Pire encore, car eux, ils sont tout «ego». Et ce sera encore plus dur pour un Israel qui s’obstine, circonstance aggravante, à conserver sa carac-téristique identitaire de Juif jusque dans l’Etat.

Pat Quartier

«l’Etat, c’est Moi», ah, voilà une for-mule qui plaît, une formule qui porte en soi un quelque chose de majes-tueux. Mais «Etat Juif», ca vaut pas un Louis, décidément, quel mauvais goût, susurre-t’on de Sarkozy au Quai d’Orsay en passant prioritairement par les arabes ! C’est dire -tant pis pour Israel,- combien il lui est diffi-cile de se voir traiter aussi bien que d’autres pays,s’agissant de régler ses problèmes, car rien ne lui est pardon-né, Seigneur!, puisqu’en grand fautif, il sait toujours ce qu’il fait...

Pourtant «les faux-tiffes ne sont pas toujours coupables» rappelait avec bon sens Francis Blanche dans son émission «tréteaux dans la nuit». Les autres pays, selon la puissance ou les appuis dont il disposent, peuvent faire

quasiment ce qu’ils veulent d’une population au cours d’une guerre,»si vile» fut-elle qualifiée.

Le dictateur Lybien ne serait-il pas sorti vainqueur sans l’intervention militaire de l’Otan? Le dictateur Syrien a-t’il vraiment des chances de perdre la partie dans la mesure où il bénéficie sans réserves de l’appui des réserves Russes et Chinoises? Les Iraniens auraient-ils une chance en cas de rebellion contre les mollah? ou les Kurdes bravant la Turquie...La liste est longue : Russie, Chine, Venezuela etc...

La réalité du rapport de force s’im-pose, le fait est banal. Nul besoin de developper cette lapalissade, ni d’en-foncer plus avant les portes ouvertes. L’insupportable, comique si ce n’était tragique, est l’immense hypocrisie du Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu dans sa façon de traiter la solu-tion de problèmes humanitaires en un tournemain, et le scandale internatio-nal qui se déclencherait si Israel avait l’audace d’imaginer faire comme les autres : place nette en cas de menace.

Israel en a eu petit un échantillon lorsqu’à l’époque, il avait pris la décision d’expulser à la frontière du Liban quelques imams pour une

bagatelle: ils appelaient en Israel, y compris hors de leurs mosquées à sa destruction par tous moyens en inci-tant la population arabe à prouver ses bons sentiments.

Toutes les télévisions du monde étaient sur les lieux pour entendre les imams maudire Israel au nom d’Allah en respect des principes d’amour de paix et de tolérance voilés, inculqués à l’école des fans coraniques.

On peut dés lors imaginer le tollé lié à un transfert qui s’avèrerait obligatoire en cas de circonstances spéciales que l’on peut deviner, vu le comporte-ment de ceux qui sont prêts à nuire sur ordre de l’extérieur. Suivez mon regard en direction de la Knesseth.

Normal, on l’a dit, Israel doit être conspué plus que les autres «puisque c’est une grande démocratie» dixit sans rire François Hollande à la face d’un Crif obséquieux obsédé par des problèmes de cacheroute qui cachent la route.(Citation de «Mani-tou») Pourtant, on devrait ironiser de l’hypocrisie des donneurs de leçons de morale lorsqu’il s’agit des autres pays. La lecture des quelques lignes ci-dessous, au sujet du Conseil des Droits de l’Homme, est édifiante.

On parle bien sur de l’homme non palestinien, donc celui celui dont per-sonne n’a rien à fiche : 300000 per-sonnes déplacées, un Conseil DDH «clément»... malgré les «violations commises»; on imagine que le Sri Lanka n’a pas offert à ses ennemis un hôtel 5 étoiles.

Pourtant, le Sri Lanka est «loué» pour les mesures envers les «déplacés» dont on se souvient pas d’ailleurs avoir entendu les plaintes à l’échelon du «petit Mohamed» Al Dura. Fran-chement, les Israéliens sont idiots : ils devraient «louer» les services du Sri Lanka pour faire le ménage chez eux, au lieu de se contenter de domes-tiques philippins.

Et puis si c’est «l’imperméable» «Colombo»qui méne l’enquête, pour une fois, il y’a peu de chance qu’elle aboutisse. Selon que vous soyez puis-sant, bien pistonné, ou misérable, le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu vous fera blanc ou noir. Et pour les Israéliens noircis, ce sera trés trés dur!

Pensées Coluchiennes déplacées

Les époux Halter avait gagné en novembre dernier un procès en dif-famation contre l’ancienne Garde des Sceaux. Ils attendent toujours les 4000 euros qu’elle leur doit. «Je m’étonne qu’une ancienne Garde des Sceaux ne respecte pas une dé-cision de justice, surtout lorsqu’il s’agit de 4000 euros. Elle ne va pas se ruiner…», a déclaré Me Richard Malka.

Rachida Dati a été condamnée pour un article publié sur le site de la

mairie du 7e arrondissement, jugé offensant par l’artiste, créatrice du Mur pour la Paix, et son époux. Me Malka a envoyé, sans succès, un huissier à Rachida Dati afin de lui signifier l’acte. Mais Mme le maire, qui tente depuis des mois d’obtenir le démontage de l’œuvre, ne veut rien entendre. « C’est dommage, dit en privé Marek Halter, philosophe. Avec cet argent, j’aurais pu faire réparer le Mur qui vient encore d’être vandalisé » …

Rachida Dati refuse de payer ce qu’elle doit aux époux Halter

Précisément, voilà les propos te-nus par Claude Guéant (UMP), ministre français de l’Intérieur : « Contrairement à ce que dit l’idéolo-gie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’huma-nité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supé-rieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique.

En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation », a conclu Claude Guéant. Jean-Pierre Raffarin (UMP), Gérard Longuet (UMP) et

Jean-François Copé (UMP) se sont démarqués des propos de Claude Guéant.

Après la gauche et Alain Juppé (UMP) ce week-end, c’est Jean-Pierre Raffarin, ce lundi matin, sur France Info, qui critique les propos de Claude Guéant sur les civilisations. Je partage pleinement le point de vue de Claude Guéant. C’est un point de vue de simple bon sens.

C’est un point de vue qu’un politi-cien, de droite, et, même, de gauche, peut tenir, sans pratiquement rencon-trer d’opposition, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suisse, aux USA, etc. Je défends la société libre et

laïque de culture judéo-chrétienne.

Je préfère la formule « société libre et laïque de culture judéo-chrétienne » à la formule « civilisation ». Je défends la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, par opposition au communisme, au nazisme, au fas-cisme et à l’islamisme.

En cela, je défends, aussi – par simple bon sens – notre civilisation. J’ignore si Claude Guéant a défendu notre civilisation par conviction person-nelle, s’il l’a défendue dans le cadre des élections présidentielles et légis-latives ou s’il l’a défendue à la fois par conviction et dans le cadre de la campagne électorale. A vrai dire, peu

m’importe de connaître les motiva-tions de Claude Guéant.

Ce dont je suis certain, c’est que défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne et défendre notre civilisation n’a rien à voir avec « l’ethnocentrisme » ou avec la « xé-nophobie ». En revanche, cela m’in-quiète de constater que Jean-Pierre Raffarin (UMP), Gérard Longuet (UMP), Jean-François Copé (UMP) et Alain Juppé (UMP) se sont démar-qués des propos de Guéant.

Car cela signifie qu’une partie impor-tante de l’appareil de l’UMP met sur pied d’égalité, d’une part, la société libre et laïque de culture judéo-chré-

tienne ; et d’autre part, les sociétés qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou eth-nique (le communisme, le nazisme, le fascisme et l’islamisme).

Michel Garroté

Guéant et les Présidentielles. Polémique sur les civilisations

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

«Je maintiens, de plus fort, encore, mes accusations : en dissimu-lant l’identité et surtout la nature d’une association engagée (ce qui est bien son droit) en maintenant, contre toute évidence, cette attitude aujourd’hui encore, France 2 et Thierry Thuillier ont donné déli-bérément du crédit à un document vidéo qui leur a été remis et qui s’inscrit pourtant sans ambigüité dans la stratégie de promotion des thèses extrémistes de l’ONG et de la diabolisation d’Israël.»

Par:Gilles-William Goldnadel

Vittorio Arrigoni avait indiqué sur sa page Facebook : «interdit aux chiens et aux Israéliens». En 2007, un autre membre d’ISM Akram Ibrahim Abu Sba fut tué par des membres du Jihed islamiques. Il a été abattu de deux balles dans la poitrine à Jénine. Son assassinat n’a jamais été condamné par ISM.

ISM sait très bien qu’ils ne doivent pas dire du mal de Jihad islamique, leurs partenaires dans la « résistance » contre Israël. Source : Atllantico - Israël/Palestine : quand «Un oeil sur la planète» se justifie tant bien que mal.

«Le 3 novembre dernier, Gilles-William Goldnadel dénonçait la subjectivité de l’émission de France 2 «Un oeil sur la planète» dans son reportage consacré au conflit israé-lo-palestinien. L’avocat rend au-jourd’hui publique la réponse des dirigeants de la chaîne... et persiste et signe.» Extraits : France 2 : «Quand à l’ONG en question, elle regroupe des pacifistes palestiniens et interna-tionaux.

L’ONG ISM est basée à Ramallah pour des raisons d’efficacité. Ce posi-tionnement géographique altèrerait-il la véracité des faits énoncés ? Nous ne croyons pas.» Commentaires de Gilles-William Goldnadel : 1°) Ain-

si, ma description de l’Association palestinienne serait subjective et, en réalité, il s’agirait d’une organisation internationale composée de paci-fistes…

J’invite donc toutes les personnes de bonne volonté et de bonne foi à visiter le site de « L’international Solidarity Movement » : dès sa page d’accueil, l’ISM se présente de la manière suivante« International Soli-darity Movement est une organisation non gouvernementale palestinienne militant pour la fin de l’occupation sioniste en Palestine ».

Cette ambigüité se retrouve dans la plupart des textes figurant sur le site. Israël n’étant le plus souvent désigné que sous l’expression « L’Etat sio-niste » ou encore « L’ennemi sioniste ». Dans un article du 18 juillet 2011 intitulé : « Etat juif signifie racisme juif, fascisme juif et même nazisme juif », l’ISM dénie tous droits aux juifs de constituer un Etat. L’ISM soutient également la campagne BDS de boycott des produits israéliens.

Les militants de l’ISM affirment tout à la fois organiser des actions non violentes mais légitiment dans le même temps la violence par les armes : « Nous reconnaissons aux palesti-niens le droit de résister à la violence israélienne et à l’occupation par tous moyens armés légitimes.

Cependant, nous pensons que le non violence peut-être une arme puissante pour combattre l’oppression et nous nous sommes engagés sur des prin-cipes de résistance non violente. » (charte de l’ISM).

L’échange du « criminel Guilad Sha-lit » contre « 1027 combattants »est présenté comme « une victoire de la résistance » (12 octobre 2011). Un autre article daté du 15 octobre 2011, reprenant une déclaration du chef du Hamas Khaled Meschaal, qualifie « la libération des prisonniers » de « fruit

de la lutte armée ».

13 octobre 2011, le site ISM a traduit et publié un communiqué des bri-gades Ezedine Al Qassam (branche armée du Hamas) intitulé « Shalit ne sera pas le dernier » et appelant à de futurs kidnapping de soldats israé-liens. L’ISM est également partenaire de la campagne pour la libération du terroriste pro palestinien Georges Ibrahim Abdallah qui purge une peine de prison à perpétuité en France.

Le terrorisme palestinien est minimi-sé voire nié, toujours présenté sous le vocable « lutte armée » : « la réponse palestinienne depuis des années s’est traduite par quelques tentatives de lutte armée (ce qui est leur droit) mais fut principalement des protesta-tions pacifiques, des manifestations et des appels devant les tribunaux israé-liens. »

L’ISM soutient les derniers attentats sanglants qui ont visé des israéliens : le 19 août 2011, au lendemain de l’attaque sanglante de deux autobus et d’une voiture sur une route d’Eilat ayant fait 8 morts dont 5 civils israé-liens, l’ISM a publié deux articles intitulés : -

« Un commando de fedayin frappe l’ennemi sur son flanc sud-est : le cauchemar des sionistes se précise » - « Les Palestiniens et leurs frères arabes des pays alentours s’orga-nisent et entament la guerre de libéra-tion pour récupérer la terre usurpée et le droit à la souveraineté nationale ».

L’ISM reprend les analyses du Hamas contre l’Autorité palestinienne : Le 15 août 2011, l’ISM publie un article du journaliste palestinienKhaled Amayre intitulé « les gesticulations oiseuses de l’Autorité palestinienne » qui condamne la politique de Mah-moud Abbas.

Le 21 janvier 2009, l’ISM avait pu-blié un communiqué pour saluer la libération de Khaled Amayre, détenu par l’autorité palestinienne en raison de ses liens avec le Hamas. Dans ce communiqué, l’ISM se félicitait que : « la collaboration de l’Autorité Pales-tinienne avec l’ennemi sioniste et ses rafles parmi les partisans du Hamas, a été arrêtée par les milices d’Abbas ».

D’une manière générale, la consul-tation du site de l’ISM permet de constater sa totale identité de vues avec le Hamas et l’on peut affir-mer sans craindre de se tromper que l’ONG constitue l’un des relais d’opinion de l’organisation islamiste, considérée comme une organisation terroriste par l’Union Européenne. L’ISM affiche clairement ses mé-thodes : l’instrumentalisation des médias : Le document vidéo remis

à France 2 s’inscrit sans ambigüité dans la stratégie de promotions des thèses extrémistes de l’ONG et de diabolisation d’Israël.

Le point 2 des « missions » que se fixe l’ISM indique clairement : « Mettre la pression sur les médias pour qu’ils se focalisent sur l’illéga-lité et la brutalité de l’Occupation, et ainsi changer l’opinion publique pour qu’elle demande à Israël de respecter la loi internationale, et que l’Amé-rique cesse de financer Israël avec ses milliards de dollars chaque année. »

En conséquence de ce qui précède, qui dit la vérité, qui raconte des his-toires ? Celui qui a présenté cette association comme « une organisa-tion extrémiste palestinienne à l’objet délibérément propagandiste » ou un journaliste du service public qui pré-tend être sérieux et qui la présente, de manière consternante, comme« une ONG qui regroupe des pacifistes pa-lestiniens internationaux, basée à Ra-mallah pour des raisons d’efficacité ».

Sur le fond, à la lecture des explica-tions de Monsieur Thuillier, il est à remarquer deux éléments fondamen-taux : - France 2 ne prétend toujours pas avoir vérifié le document incri-miné. - Aujourd’hui, dans un mou-vement implicite de retraite, France 2 n’affirme plus que ce document établissait que des israéliens tiraient à vue sur des palestiniens désarmés, mais qu’ils« pouvaient le faire », ce qui rappelle, si le sujet prêtait à rire, le célèbre sketch de Pierre Dac…

Or, après réécoute du script complet de la séquence litigieuse avec des-criptif des images, et contrairement à ce que dit Th. Thuillier, le commen-taire ne fait pas qu’affirmer que « l’armée israélienne peut tirer » à trois reprises, en effet, il est indiqué dans le commentaire péremptoire des jour-nalistes de France 2 : « l’armée israé-lienne qui tire à vue sur quiconque y pénètre » - « L’armée israélienne peut alors tirer à vue », « Malgré les an-nonces, l’armée ouvre le feu », - Sans oublier la dernière réflexion du mili-tant de l’ISM :« pourquoi vous nous tirez dessus ? ».

Je maintiens, de plus fort, encore, mes accusations : en dissimulant l’identité et surtout la nature d’une association engagée (ce qui est bien son droit) en maintenant, contre toute évidence, cette attitude aujourd’hui encore, France 2 et Thierry Thuillier ont donné délibérément du crédit à un document vidéo qui leur a été remis et qui s’inscrit pourtant sans ambigüité dans la stratégie de promotion des thèses extrémistes de l’ONG et de la diabolisation d’Israël.

En guise de triste conclusion pro-

visoire, je suis conduit à observer qu’il existe une sorte de technique de défense des journalistes de France 2, lorsque leurs affirmations trop rapides, soit par facilité, soit par inclinaison idéologique sommaire, par empathie à l’emporte-pièce, les conduisent à accuser sommairement et sans preuves toujours le même protagoniste : l’esquive par la géné-ralisation.

Ainsi, lors du reportage de 2004, Thierry Thuillier et ses amis avaient plaidé auprès du C.S.A. que certes, trois enfants palestiniens n’étaient pas morts comme affirmé lors du reportage, mais que cela était déjà arrivé…

Ainsi, encore, il est intéressant d’ana-lyser l’arrêt de la Cour d’appel de Pa-ris du 21 mai 2008 qui a sévèrement débouté Charles Enderlin (qui a éga-lement participé à l’émission incrimi-née) de sa réclamation à l’encontre de Karsenty à propos de l’affaire du « petit Mohamed ».

Parmi les reproches des juges, d’une sévérité exceptionnelle, on trouve celui d’avoir tenté de justifier abu-sivement et a postériori son affirma-tion péremptoire de ce que les tirs meurtriers provenaient de la partie israélienne, ce que Arlette Chabot, directrice de France 2 a reconnu depuis comme rien moins qu’établi : « en répondant...dans le Figaro du 27 janvier 2005 que l’ ʺimage cor-respondait à la réalité de la situation non seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie,ʺ alors que la définition d’un reportage s’entend comme le témoignage de ce que le journaliste a vu et entendu, Charles Enderlin a reconnu que le film qui a fait le tour du monde en entraînant des violences sans précédent dans toute la région ne correspondait peut-être pas au com-mentaire qu’il avait donné ».

Mais, là encore, et ainsi que le consta-tait avec résignation le président du C.S.A., le mal était fait… Dois-je rappeler que le journaliste Daniel Pearl a été égorgé au pied de la photo du petit Mohamed ?

Je pose en conséquence une dernière question, existerait-t-il une sorte de spécificité du service public de l’in-formation nationale (qui ne concerne pas que le Proche-Orient), qui ferait que, non content de ne pas méditer les erreurs du passé, il se sentirait en droit, sinon en devoir, de les réitérer sans fin quitte, au passage, à carica-turer ceux qui, décidément, n’arrivent à accepter ni l’esprit de système, ni l’esprit de caste ?

France 2 et ISM, une ONG qui prône la violence contre Israël

Une citoyenne française a été lé-gèrement blessée vendredi après avoir été touchée par une grenade lacrymogène dans le village de Nabi Saleh dans les territoires de Judée-Samarie, selon des sources palestiniennes non-confirmées par l’Etat Juif. Les affrontements ont eu lieu quand la police israélienne des frontières a fait face à une

embuscade d’émeutiers anti-israé-liens. Pour disperser la manifesta-tion, les Forces de Défenses ont dû tirer des gaz lacrymogène.

Les émeutes anti-israéliennes ont lieu de manières hebdomadaires à Nabi Saleh et la manifestante française savait parfaitement à quoi s’en tenir en participant aux violences. Mena-

cer la sécurité des israéliens crée automatiquement des représailles sécuritaires. Dans ce cas précis, les émeutiers veulent faire fuir les habi-tants de l’implantation de Halamish à quelques kilomètres de là. La mani-festante, âgée de 20 ans, a été légère-ment blessée.On lui a fait un point de suture et elle a quitté les urgences moins d’une

heure après avoir été admise, a indi-qué une source médicale de l’hôpi-tal général de Ramallah où elle a été soignée en fin d’après-midi. Allant à l’encontre des rapports de l’hôpital de Ramallah, des sources « informa-tives » préfèrent parler de « blessures graves » suite à des tirs de « balles en caoutchouc ».Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Une émeutière française anti-israélienne blessée dans les territoires disputés

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

Israël est certes un tout petit Etat (physiquement parlant), mais ses habitants débordent d’imagina-tion. A tel point que cela irrite ceux qui aimeraient détruire ce petit Etat. C’est aujourd’hui le cas avec le député iranien Arsalan Fat’hipour, qui a été littéralement choqué par la publicité d’un opé-rateur télévisuel israélien. « Hot », l’équivalent de « Noos » en France, doit continuellement rivaliser de bonnes idées pour garder ses clients et attirer ceux de son seul concur-rent : « Yes ».

Pour ce faire, les deux marques se tirent la bourre à coup de publici-tés plus amusantes les unes que les autres… Et cette fois, Hot a remporté la compétition.

Dans son spot, Hot promet d’offrir une tablette numérique Samsung à tout nouveau client. Et pour mettre en scène le cadeau, on y voit des ac-teurs israéliens bien connus qui, par mégarde, font exploser la centrale nucléaire de Natanz en cliquant sur cette tablette !

Dans la publicité, les quatre person-nages de la série télévisée Asfur (une série à succès) se promènent dégui-sés en femmes iraniennes à Natanz.

Ils sont à la recherche d’un agent du Mossad, qui est assis à la terrasse d’un café, en train de regarder « Asfur » sur sa tablette Samsung. En vérifiant les caractéristiques de l’ap-pareil, l’un des quatre appuie sur une application et…

Fait exploser la centrale nucléaire. On voit le “commando” (genre mais où est passé la 7ème compagnie) arriver sur place en Iran sous des déguise-ments improbables.- Je parie qu’on ne capte même pas Asfour ici (feuil-leton à succès diffusé en Israël par Hot).- Où est-ce qu’on va trouver un resto kasher ici ?-

On devrait débarquer chez la famille de Rita (chanteuse israélienne à suc-cès d’origine iranienne).L’un des personnages sort un tube de crème solaire. Regard interloqué d’un com-parse.-

Ben quoi, t’as pas vu le niveau de ra-diations ici ? (on voit en arrière plan un panneau : danger – radiations).Le groupe rejoint l’agent du Mossad ins-tallé à une terrasse et faisant mine de feuilleter un journal qui masque une tablette numérique.L’un des person-nages déguisés en femmes, tout fort:-

C’est toi le type du Mossad ? -

Chuuut! - Quoi chut ? Y a rien de honteux, nous aussi on a bossé pour le Mossad fut un temps. -

Dis moi Shushu (surnom familier des agents du Mossad, prononcé chou-chou), dis moi shushu, tu nous as fait faire tout ce chemin pour ça? - Deux mois de planque, on s’ennuie, alors je regarde les feuilletons sur ma ta-blette…réacteur, pas réacteur, je rate jamais Asfour (le feuilleton). - Tain, mate la tablette, on vous gâte au Mos-sad ! - Tu parles, c’est Hot qui me l’a offert, ma femme a pris un abonne-ment groupé et on a reçu une tablette en cadeau. …

Et puis on a eu l’appli de vidéo à la demande et tous les programmes gratuits.- Eh! C’est quoi cette appli ? (Joignant le geste à la question, le gaffeur presse le bouton).Le “chou-chou” se lève d’un bond en hurlant wowowo. Le réacteur explose.Le gaf-feur regarde ses camarades, hausse les épaules et lâche :-

Ben quoi ? Encore une explosion mystérieuse en Iran… La publicité a fait réagir les députés iraniens, dont le conservateur Ali Moussavi, qui a dé-claré, le 2 février: « La société Sam-sung [allusion probable à la marque de la tablette] a insulté le peuple ira-nien dans le but de faire plaisir aux sionistes [Israéliens]. Ce manque de respect lui coûtera cher« . Le Parle-ment a, examiné le 5 février cette « pub

licité anti-iranienne » : résultat : Boy-cott national de la tablette Samsung en question. Asfur est la série la plus populaire de l’histoire de la tv israé-lienne. Un phénomène tel que ses droits d’adaptation, fait rarissime, ont été achetés non par une chaîne mais par une société de production amé-ricaine, John Wells Productions. La version américaine d’Asfur devrait être diffusée sur une des chaînes de la Warner, puis dans le monde entier.

Benjamin Amsellem – JSSNews

La pub israélienne qui fait décreter un boycott de Samsung par l’Iran

Le Major Général Dan Haloutz (Rés.) a été Chef de l’Armée de l’air puis Chef d’État-major de Tsahal lors de la Seconde Guerre du Liban en 2006. Ce matin (lundi 6 février), il critique vivement les ‘papotages’ de personnalités israéliennes et américaines à propos de l’offensive éventuelle sur l’Iran : « On palabre beaucoup trop sur ce sujet ».

Dans une interview accordée à la radio Galei Tsahal, réagissant entre autres aux propos du Président des Etats-Unis cette nuit sur ce thème, Haloutz a affirmé que les respon-sables du complexe de défense qui jettent ci et là des bribes de rensei-gnement, en soit, c’est irresponsable.

Malgré cela, Haloutz a bien voulu exprimer une opinion générale sur la question de la pression américaine sur des sujets à caractère sécuritaire : « L’intérêt israélien ne peut être sacri-

fié sur l’autel des intérêts américains s’il s’agit les implications sont fati-diques et cruciales pour l’Etat d’Is-raël. » « Toutefois » a ajouté Haloutz, « les Américains sont nos seuls alliés ayant maintenu cette alliance tout au long des années.

On doit tout faire pour éviter une collision avec eux. » Lors d’une in-terview cette nuit à la chaine NBC, le Président des Etats-Unis Obama s’est référé aux propos tenus par son Secrétaire à la Défense Leon Panetta sur l’éventualité d’une attaque israé-lienne dans les prochains mois et selon lesquels, Israël n’aurait pas encore décidé d’une telle attaque.

Obama a exprimé sa compréhen-sion envers la position d’Israël en indiquant : « Il est tout à fait justifié qu’Israël soit très préoccupé par le programme nucléaire iranien. Ce-pendant, malgré cela, je ne crois pas

qu’Israël ait tranché encorepar sur la marche à suivre.

par:l’excellent Meir Ben-Hayoun

Je crois que les Israéliens, comme nous, sont convaincus que les Iraniens doivent renoncer à leur programme nucléaire. » Le Président américain a précisé que dernièrement, la coor-dination militaire est la plus étroite qu’il n’y ait jamais eu entre les deux pays.

« L’intérêt israélien ne peut être sacrifié sur l’au-tel des intérêts américains »

Les prisonniers palestiniens ont des revendications et débutent une grève de la faim !

Les assassins « Palestiniens » déte-nus dans les prisons israéliennes entament une grève de la faim depuis aujourd’hui au sein de la prison « Rimmon ». Ces meurtriers détenus dans cette prison de haute sécurité en Israël, ont commencé une grève de la faim et leurs récla-mations sont les suivantes :

1- Ils ne veulent plus pour les pri-sonniers les plus dangereux de

Gaza , qu’une periode de 6 ans soit respecteé avant de pouvoir recevoir des visites.

2- Ils veulent pouvoir telephoner vers l’exterieur

3- Ils veulent une meilleur qualité dans les menus de la cantine

4- Ils veulent la chaine Al Jazeera

Grève générale en Israël

Israël est paralysé ce mercredi par une grève générale, après l’échec d’une nouvelle série de discussions cette nuit entre le Trésor et la Hista-drout, qui réclame la titularisation de bon nombre d’employés intéri-maires de la fonction publique.

Depuis 6h ce matin, tous les minis-tères, les collectivités locales, les services des impôts, l’agence natio-nale pour l’emploi, les banques, la Banque d’Israël et le Bureau central des statistiques, les services de santé et les musées sont fermés. Si le mi-

nistère de l’Industrie et du Commerce accepte les revendications de la cen-trale syndicale, la grève prendra fin immédiatement, a indiqué Ofer Eini, le chef de la Histadrout.

Le nœud du conflit social réside dans la situation et le statut des travailleurs en sous-traitance dans le domaine du nettoyage dans le secteur public, et qui veulent bénéficier des mêmes droits et avantages que les fonction-naires, ce que refuse catégorique-ment pour l’instant le ministère des Finances.

Les ambassades en Israël se préparent-elles à une guerre ?Les ambassades étrangères en Israël ont récemment commencé à formuler des plans d’urgence pour évacuer leurs ressortissants de l’état juif en cas d’une attaque des missiles sur Israël. Des hauts responsables israéliens ont déclaré que plusieurs missions diploma-tiques ont montré un grand intérêt à se préparer à diverses situations d’urgence, selon Yedioth Ahronoth.

Dans le cadre des préparatifs a de possibles retombées en cas d’attaque israélienne sur l’Iran, des diplomates étrangers en poste en Israël ont de-mandé au ministère des affaires étran-gères de les équiper, ainsi que leurs familles, avec des masques à gaz.

Par ailleurs, le ministère des affaires étrangères a fourni aux ambassades étrangères en Israël une liste des abris publics à travers le pays, ainsi qu’une brochure en anglais produite par le commandement du front intérieur de

Tsahal.

es responsables diplomatiques en poste en Israël sont particulièrement préoccupés par la possibilité qu’une offensive de missiles sur l’état juif in-cite des milliers de citoyens israéliens détenteurs de passeports étrangers à vouloir quitter le pays.

Un diplomate européen a déclaré que dans un tel cas, l’Union Européenne ne dispose pas des moyens pour en-treprendre une opération d’évacua-tion massive dans un court laps de temps. Pendant ce temps, le comman-dement intérieur se prépare à lancer un exercice de deux jours dans la ville d’Ashkelon.

Des forces de Tsahal, des pompiers et le Magen David Adom participeront à l’exercice. La force aérienne tiendra également d’importantes manœuvres mercredi en Galilée, dans le nord d’Israël.

Beaucoup d’Israéliens diront que le prochain conflit militaire entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza est à l’horizon. Peut-être même aura-t-il lieu cette année. Un pompier israélien du nord du pays ramasse un roquette Katiou-cha lancée depuis le Liban Malheu-reusement, les tirs de roquettes ont augmenté, ils sont devenus une fois de plus partie intégrante de la vie pour les résidents de Sdérot et des communautés environnantes.

C’est dans ces conditions que le plus haut-gradé de l’armée, Benny Gantz, a déclaré la semaine dernière que « la situation actuelle ne doit pas être autorisée à durer. »Avec toutes ces in-formations, les pompiers de Sderot se

demandent pourquoi ils se retrouvent avec un total de seulement six pom-piers pour toute la caserne !

Simplement pour éteindre les dégâts causés par des roquettes, les pom-piers nécessitent beaucoup plus de main d’œuvre qualifiée ! Les sapeurs-pompiers de Sderot sont également responsables d’éteindre les incendies des localités environnantes (Shar Ha-negev), ainsi que les communautés de la région sud d’Ashqelon.

Le quotidien israélien HaMevaser publiait hier un article terrible sur la situation de la caserne. Selon le journaliste, « le nombre minimum de pompiers en poste à chaque instant de la journée doit être d’au moins 5. A

Sdérot, les 6 pompiers sont divisés en groupe de deux faisant les trois 8. »

Les pompiers de Sderot ajoutent qu’ils sont cruellement sous-équipés, et n’ont pas les compléments adé-quats pour combattre un incendie si une usine venait à être touchée. Ils ajoutent, à juste titre, que des usines de produits chimiques sont très pré-sentes dans la région et que les catas-trophes pourraient être énormes ! Le gouvernement affirme que « des pompiers supplémentaires devraient arriver cette année à Sdérot »… Mais cela suffira t-il?

Agnes Bar-Zvi – JSSNews

Les pompiers de Sdérot réclament de l’aide ! Amir Eshel, nouveau commandant de l’armée de l’air

L’armée de l’air de Tsahal sera par la force des choses à la pointe des défis auxquels sera confronté le pays dans les années à venir. Le porte-parole de Tsahal a annoncé dimanche après-midi que c’est le général Amir Eshel qui a été choisi par le ministre de la Défense Ehoud Barak, sur recommandation du chef d’état-major, pour prendre le commandement de l’armée de l’air en remplacement d’Ido Nehushtan, qui a dirigé cette prestigieuse arme durant 7 ans.

. Amir Eshel, 52 ans s’est enrôlé dans Tsahal en 1977 et a gravi les éche-lons de l’armée de l’air et a occupé des postes de commandement durant la 2e Guerre du Liban et du bombar-dement des sites atomiques en Syrie en 2008. En 2004, Gaby Ashkenazi lui avait préféré Ido Nehushtan pour

diriger l’armée de l’air, et à la place, Eshel avait été nommé Commandant du Département de Planification de l’armée de l’air.

Amir Eshel s’était distingué en 2009, lorsque sur invitation du gouverne-ment polonais, une escadre d’appa-reils de Tsahal avait pu survoler les camps d’extermination d’Auschwitz, symbole saisissant auquel avait rêvé Eshel depuis des années, toute la fa-mille du côté de sa mère ayant péri durant la Shoah.

Personne, si ce n’est le ministre de la Défense et le chef d’état-major, ne sait pas contre quelle est l’opinion du nouveau commandant de l’armée de l’air concernant la politique à suivre vis-à-vis de l’Iran.

par Shraga Blum

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Février 2012

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 18 Janvier 2012

Question difficile me direz-vous… On parle là d’un député de la République qui, en tant que tel, devrait être tout à fait respectable. Mais question justifiée par la lec-ture d’une interview qu’il a donnée cette semaine au journal israélien religieux Hamodia. Dans l’édition française de cet hebdomadaire, le journaliste Serge Golan a voulu demander des comptes au député pour son rapport diffamatoire sur la Géopolitique de l’eau où il in-sulte Israël d’Etat pratiquant une politique d’apartheid.

Si un très grand nombre de « pro-blèmes » évoqués par Glavany dans son rapport ont été démontés point par point par les Israéliens, il n’en demeure pas moins étonnant que le rapport reste toujours approuvé par l’Assemblée Nationale. Mais que peut bien dire Glavany dans cette in-terview pour que j’aie à me demander s’il est une ordure ?Mon raisonne-ment a germé dès sa seconde réponse, lorsqu’il dit « ces attaques (ndlr : des « mails extrêmement violents » qui l’accusent « d’être antisémite » qu’il aurait reçu) me font d’autant plus marrer que je suis un ami d’Israël. »Étonnante affirmation lorsqu’on lit le reste de l’interview dans laquelle il dit, coup sur coup :

« - Dans les territoires il y a des

choses qui rappellent l’Afrique du Sud de manière spectaculaire. – J’assume ce mot (ndlr : d’apar-theid). – Alors que les colons ont accès à l’eau et que d’autres, parce qu’ils sont palestiniens n’y ont pas droit, il y a ségrégation. – Quand je vois une route où il est marqué « interdit aux palestiniens », c’est de la ségrégation territoriale. – Tant mieux si cela vous choque et vous fait prendre conscience que la politique de votre pays en Cisjordanie mène à une impasse effroyable. – La quantité d’eau disponible pour les colons, par rapport à la population totale est considérablement bien plus importante que pour les palestiniens. – On voit bien que c’est une ségré-gation et que tout le monde n’a pas accès à la même quantité d’eau. – Israël a détruit systématiquement dans les bombardements de Gaza des réserves d’eau qui ne présentaient aucune menace. – Israël a visé délibérément les sta-tions d’épuration pour polluer volon-tairement. – Je reçois des tas de félicitations pour avoir eu le courage d’employer ce mot (ndlr : d’apartheid). «

Toutes ces phrases, combinées à « je suis un ami d’Israël » m’ont donc fait penser à la question : « Jean Glavany est-il une ordure » ?

Justifiée non ?Je m’explique : quelqu’un qui se considère l’ami d’un Etat (quel qu’il soit) qui pratique l’apartheid, qui pol-lue volontairement, qui pratique la sé-grégation ne peut être qu’une ordure ! Il est impossible d’être ami avec un Etat qui agit de la sorte.

Dès lors, un double constat :- Ou Jean Glavany n’est pas l’ami d’un Israël et dans ce cas ce n’est pas une ordure, simplement un militant anti-israélien de base- Ou c’est une ordure car, malgré tout cela, il aime et supporte un Etat sé-grégationniste…

De plus, il est bon de relever au pas-sage, des points que Serge Golan a lui aussi relevé dans ses questions. Je me demande bien, par exemple, ou Glavany a-t-il pu voir un panneau routier « interdit aux palestiniens » ? J’ai personnellement traversé le pays dans toutes les directions. J’ai voyagé dans les territoires disputés, sur des routes israéliennes et palestiniennes. Et jamais, ô grand jamais je n’ai vu le moindre panneau. Glavany promet de prendre une photo du panneau en question lors de son prochain voyage, mais je ne peux attendre : si ce pan-neau existe, il me faudrait savoir où pour sortir le scoop et mettre la pres-sion sur le gouvernement israélien pour que ces pratiques cessent.

D’autres questions se bousculent dans mon esprit pour savoir « où a-t-il bien pu voir qu’Israël visait volontai-rement des stations d’épuration dans le seul but de polluer » ?Et puis, ces accusations d’apar-theid… C’est simplement honteux en soi ! Sait-il au moins ce qu’était l’apartheid ? Connait il ne serait-ce qu’un minimum la région ou base t-il ses dires sur les communiqués de presse du Hamas, du Fatah et d’ONG anti-israéliennes ?

Enfin bref… Comme dit le proverbe, « protégez moi de mes amis, mes en-nemis je m’en charge… »

Par:Jonathan-Simon Sellem

Jean Glavany est-il une ordure ?

L’attitude de l’ONU et du Conseil de Sécurité envers Israël à dis-qualifié depuis fort longtemps ces institutions censées représenter le droit et la justice. Mais comme souvent, il a fallu un événement qui n’est pas lié au conflit israélo-arabe pour faire prendre conscience de la faillite des Nations-Unies.

Après les vetos russe et chinois au Conseil de Sécurité qui ont bloqué une démarche contre Bachar El-As-sad, le secrétaire-général de l’ONU Ban ki-Moon s’est dit « déçu par ce veto qui met en doute le rôle de l’ONU et de la communauté interna-tionale au moment où ils devraient élever ensemble la voix contre ce

que le régime syrien fait subir à ses citoyens »…

L’ambassadeur syrien Bachar Jafari, a accusé ceux qui dénoncent le véto russe et chinois à l’Onu de n’avoir rien fait quand des résolutions anti-israéliennes ont été rejetées de façon similaire.

‘’60 fois un véto a été déposé à l’Onu et a empêché la résolution équitable et globale du problème palestinien’’, a indiqué le diplomate syrien. Dans son discours, il a accusé les pays du Golfe, Qatar en tête, de mener une campagne anti-syrienne au sein de la Ligue arabe et par l’intermédiaire de la chaîne Al-Jazira.

Ban ki-Moon “découvre l’Amérique”

Nicolas Sarkozy «déplore vive-ment» le double véto chinois et russe à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie, et ce «malgré le soutien des 13 autres membres» du Conseil, selon un communiqué de l’Elysée publié samedi soir. Selon l’Elysée, «depuis mars 2011 le régime de Damas n’a répondu à l’aspiration légitime du peuple syrien à la liberté et à la démocratie que par une répression féroce et des promesses sans lende-main». «La tragédie syrienne doit cesser», a ajouté le président de la République dans ce communiqué.

Le président américain Barack Oba-ma a appelé samedi le conseil de sécurité a prendre position contre ce qu’il a appelé la «brutalité impla-cable» du dictateur syrien Bachar Assad. Des militants ont signalé plus de 400 morts dans des bombarde-ments par des troupes gouvernemen-tales contre la ville de Homs, ce qui a amené Obama à exhorter Assad à se retirer du pouvoir.

«Hier, le gouvernement syrien a assassiné des centaines de citoyens syriens, y compris des femmes et des enfants, à Homs, à cause de bom-bardements et d’autres actes de vio-lence aveugle, et les forces syriennes continuent d’empêcher des centaines de civils d’accéder à une aide médi-cale,» a déclaré Obama dans un mes-sage écrit.

«Assad doit mettre un terme à sa cam-pagne de tueries et de crimes contre son propre peuple maintenant. Il doit s’effacer et permettre une transition démocratique immédiatement,» a-t-

il dit. Le «massacre» de Homs est le jour le plus sanglant de l’insurrection de 11 mois et donnait plus de sens encore à une décision du conseil de sécurité de l’ONU.

Le conseil de sécurité de l’ONU, tou-tefois, n’aura une fois de plus pas été capable de prendre une décision sur la Syrie, à cause du veto de la Russie et de la Chine.

L’agence de presse Itar-Tass avait pourtant rapporté que le ministre des affaires russe, Serguei Lavrov, a déclaré samedi qu’un consensus est possible sur une résolution au conseil de sécurité de l’ONU était possible.

Les nations occidentales avaient donc fait d’importantes concessions pour éviter les vetos russes et chinois, ob-tenant un vote unanimement pour, à l’exception des russes et des chinois, membres permanents du conseil de sécurité avec un droit de veto, qui ont voté contre.

L’ironie du sort veut que cette ten-tative de résolution condamnant les massacres en Syrie tombe exactement 30 ans après le massacre du Hama par le père du dictateur actuel, Hafez al-Assad, qui avait tué entre 20 et 40 000 civils syriens. Un massacre qui lui non plus n’avait pas été condamné par l’ONU.

Syrie : Sarkozy déplore le véto russe et chinois à l’Onu