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h o r s s é r i e

N° 1 - Mars 2014

Le sanglier

au cœur de toutes

les attentions

Partage et Vie des Territoires

En Saône et Loire, on

« aime la Loire propre ».« Un Dimanche à la chasse »

en Saône et Loire

La Leptospirose à l’étude

Le 3 mai, venez fêter les 90 ans de votre fédération lors de son assemblée générale.

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C’est en 1924 que fut créée la Fédération des Chasseurs de la Saône et Loire. Le premier siège

social était à Tournus. En quatre-vingt-dix ans, il y a eu beaucoup d’évolu-tion dans les méthodes et périodes de chasse. Une législation de plus en plus contraignante nous oblige à avoir des réglementations draconiennes.

Le chasseur et le gibier sédentaire ont dû s’adapter au changement des milieux et des habitats. Nos grands-pères ont connu les belles volées de perdreaux, la chasse du lapin et du lièvre. Les nou-velles règles agricoles ont réduit les capacités d’hébergement de la petite faune. Aujourd’hui nous devons mettre en place, avec le monde agricole des solutions pérennes pour permettre au petit gibier de se réinstaller dans des milieux plus favorables. Le gros gibier continue sa progression, la forêt n’a pas

évolué ces dernières années, seule la reproduction de l’année 2012 a été freinée par une mauvaise glandée.

Le Conseil d’Administration de votre Fédération a décidé, à l’occa-sion des 90 ans de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire de marquer l’évé-nement. Plusieurs dates sont à rete-nir pour fêter cela :

le 3 mai, lors de notre Assemblée Générale à Montceau les Mines, le 5 juillet à Demigny (une fête de la chasse au son des trompes) avec une brocante (spéciale chasse), un village chasse et ses exposants et des conférences. Le troisième ren-dez-vous aura lieu à Cluny le 13 juil-let lors d’une journée « Chasse-hippisme ».

Un gros effort de communication sera fait lors de ces journées, le but étant de sensibiliser les non-chasseurs à notre passion. Par des actions comme « Un Dimanche à la Chasse » et « Saône et Loire Propre », nous développons une nouvelle image du chasseur. À nous de provoquer lors de ces manifesta-tions, les envies et les souhaits des personnes intéressées par notre loi-sir, et créer de nouvelles vocations.

Une saison cynégétique se termine, il faut se tourner vers l’avenir, qui passe par l’entretien de nos terri-toires, la régulation des prédateurs, la mise en place de cultures à gibier, la chasse de demain se prépare dès à présent.

Amis chasseurs, je vous attends nombreux lors de nos trois mani-festations pour fêter ensemble les 90 ans de votre Fédération.

Le Président,

Jacques PELUS

Conditions d'accès et d'inscription :

Les formations sont organisées par la Fédération départementale des chas-seurs de la Saône et Loire. Elles sont destinées aux chasseurs ainsi qu’aux adhérents territoriaux à jour de leur cotisation. D’autres publics peuvent être admis à participer après autorisa-tion de la Fédération.

Plusieurs formations sont animées en partenariat avec les associations dépar-tementales de chasse spécialisée ou autres organismes.

L’accès à un stage doit faire l’objet d’une

intitule de la formation date(s)

Lapin de garenne 14 juin

Piégeage - Agrément du piegeuren partenariat avec l’apasl et l’oncfs

10 et 17 mai

Le gibier blessé et sa recherche en partenariat avec l’unucr

organisée en fonction

des demandes

Sécurite à la chasseformation théorique collective

Complet

Sécurite à la chasseformation pratique

14 avril ou 28 avril

Fonctionnement d’une association de chasse 16 mai

Garde-chasse particulieren partenariat avec l’oncfs et l’adgcpsl

en cours

Chasse à l’arc en partenariat avec chassarc 71

26 avril ou 28 juin

Aménagements petit gibier 12 juillet

Examen initial du gibier sauvage et hygiene alimentaire 4 avril ou 6 septembre

Approche pratique de l’examen initial du gibier sauvage 23 mai ou 13 juin

inscription préalable à l’aide du bulletin d'inscription au plus tard 15 jours avant la date choisie. Celui-ci est disponible dans le catalogue des formations ou sur le site internet de la Fédération. La pédagogie est gratuite. Toutefois, en raison de trop nombreux désistements, la participation de 5 euros demandée afin de contribuer aux frais de docu-mentation remise à l’issue de chaque formation, sera exigée dès l’inscrip-tion (chèque à l’ordre de la Fédération départementale des chasseurs de la Saône et Loire). Chaque inscription accompagnée du règlement fera l’objet d’une confirmation écrite valant convo-cation.

Votre Fédération fête ses 90 ans.

agenda des formationsle détail des formations est disponible sur le site internet de la fdc 71 :

www.chasse-nature-71.fr, rubrique formation et sous rubrique autre ou dans le catalogue des formations 2014 envoyé fin janvier aux responsables de territoires de chasse.

SOMMAiRE

éditO

n Agenda des formations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

n Les mises à jour du règlement intérieur . . . . 3

n Assemblée Générale du 3 mai 2014 . . . . . . . . 3

n « Que faire après la chasse » : Un texte de 1980 qui vaut encore son pesant d’or aujourd’hui ! . . . . . . . . . . . . . . . . 4

n Plus de 50 ans de chasse avec Jean Clair . . 5

n Bilan des Conseils d’Administration, des commissions et groupes de travail. . . . . 6

n L’estimateur : Un homme au cœur des dégâts ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

n Des changements dans la procédure d’indemnisation des dégâts. . . . . . . . . . . . . . . . . 8

n L’unité de gestion 24 est au chevet des sangliers ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

n L’éveil Verzéen mise sur la jeunesse » . . . . . 9

n En Saône et Loire, on « aime la Loire propre ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

n « Un Dimanche à la chasse » en Saône et Loire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

n Bientôt un nouveau site internet pour la FDC 71 ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

n Un stand itinérant « spécial chasse » bientôt sur les routes de Saône et Loire . . . . 11

n La Leptospirose à l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

n ADCGE : Voyage d’Étude Réseau oiseaux d’Eau Zones Humides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

n Les piégeurs de Saône et Loire sont sur tous les fronts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

n L’UNUCR 71 toujours active malgré quelques inquiétudes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

n ADGCPSL : Une augmentation pour une meilleure protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

n Rencontres Saint Hubert en Saône et Loire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

n Appel courrier des lecteurs ! . . . . . . . . . . . . . . . 14

n Recette insolite : Bourguignon de sanglier au Coca . . . . . . . . . 14

n Le laxisme est favorable aux nuisibles ! Faites entendre votre voix ! . . . . . . . . . . . . . . . . 14

n Armes : Rappel concernant la nouvelle législation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

édité Par Versicolor éditions SARL au capital de 7 623 €45, rue Maurice Berteaux - 78600 Le Mesnil-le-Roi

Tél. : 01 39 12 81 65 - Fax : 01 34 80 12 63Email : [email protected] - Site : www.noschasses.fr

n°CPPAP : 0918K83457 - ISSN : en coursdirecteur de la Publication : Charles-Henri Bachelier

Rédacteur en chef : Benjamin BassetOnt collaboré : André Michelet, David Magnan

Publicité : Versicolor ÉditionsComposition : Italic'Communication - impression : SIB

Cette revue comporte deux encarts : - Indemnisation des dégâts de grand gibier aux cultures - saisons 2012/2013

- Euroforest

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Le premier règlement intérieur (RI) de la FDC 71 a été adopté en 1996. Il s’agissait essentiellement de

préciser les modalités des élections au conseil d’administration (CA) et de défi-nir le nombre et les secteurs des admi-nistrateurs. Puis, il a été modifié et com-plété en 2001 pour faire suite au démé-nagement au Moulin Gandin et surtout à la loi chasse du 26 juillet 2000 qui avait largement modifié les statuts de la FDC. Une seconde mise à jour a été adoptée en 2004, suite à la loi de 2003.

Une nouvelle évolution incontournable.Les chantiers de la FNC suite aux états généraux de la chasse française de 2010 n’ayant débouché sur aucune modification des statuts, le CA de la FDC 71 s’est donc rabattu sur des modi-fications de règlement intérieur. Ces modifications ne constituent pas une révolution. Il s’agit plutôt de consta-ter des changements avérés tels que le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique ou le guichet unique ou de tenir compte des souhaits des chasseurs exprimés dans l’enquête d’août 2011.

Par ailleurs, la sérénité qui a prévalu lors de l’assemblée générale 2013, tant en ce qui concerne les modalités d’élec-tions des administrateurs que des autres votes à main levée, ont conduit le conseil d’administration a entériner les procédures utilisées en 2013 qui avaient fait l’objet de multiples compli-ments. Le projet de règlement intérieur a été adressé aux responsables de ter-ritoires adhérents avec la convocation à l’assemblée générale du 3 mai 2014. Il est aussi en ligne sur le site internet de la FDC 71 www.chasse-nature-71.fr

Une main, une voix !Les principales modifications ou mises à jour :- à l’article 1er, des précisions sur la des-cription et l’usage des installations de la FDC- à l’article 2, la définition des adhé-rents chasseurs et territoires. Pour les territoires, une précision de nature à faciliter la gestion de leurs différentes demandes et de leur droit de vote : « la surface déclarée pour un territoire à l’ad-hésion doit être la même pour les diffé-rentes demandes de plan de chasse et de plan de gestion. »- à l’article 3, une mise à jour sur le financement du compte dégâts et sur la rétention des dispositifs de marquage pour un territoire qui ne serait pas à jour de ses cotisations ou participations.

- à l’article 4, deux listes pour rappeler les services aux adhérents, tant chas-seurs que territoires. Il est aussi précisé que « les exploitants agricoles qui sou-haitent être aidés pour protéger une ou des parcelles exposées à un risque de dégâts par les sangliers devront signer une convention d’engagement de pro-tection avec un territoire de chasse adhérent et titulaire d’un contrat de ser-vices. seuls les territoires adhérents titu-laires d’un contrat de services peuvent prétendre à l’aide financière pour pro-tection des cultures ». La Fédération des chasseurs entretient de bonnes relations avec le monde agricole, elle a mis en place les CLGG pour favoriser le dialogue et trouver des solutions loca-lement. Il restait à encourager les agri-culteurs et les chasseurs qui pratiquent au même endroit à s’entraider.- à l’article 5, une précision, dictée par l’expérience, sur les modalités de dépôt des candidatures au CA qui « doivent être adressées exclusivement par voie postale, par lettre recommandée avec avis de réception, au secrétariat de la Fédération au moins 20 jours avant la date de l’assemblée générale, le cachet de la poste faisant foi. »- à l’article 7, une véritable simplification des modalités de vote testées avec suc-cès en 2013.

« l’élection des administrateurs a lieu à bulletin secret. les années d’élection, les électeurs doivent adresser 20 jours avant l’assemblée générale les pou-voirs dont ils disposent et les voix hec-tares. lorsque l’adhérent est une per-sonne morale, c’est le représentant légal de celle-ci qui vote ou, à défaut, la per-sonne habilitée par les statuts à le subs-tituer. pour tout autre cas, un mandat est donné intuitu personae. si le man-dataire est indisponible pour l’assem-blée Générale, les voix des mandants sont perdues. Toute procuration désigne avec précision le mandataire et le ou les mandants.

Tous les autres votes se font à main levée avec le principe d’un adhérent une voix, sans pouvoir ni voix hectares. les adhérents qui ont capacité à voter se voient remettre contre présentation de leur permis de chasser validé pour l'année en cours ou de la carte fédérale d'adhérent, un carton à l’entrée de l’as-semblée Générale qu’ils devront exhiber pour manifester leur vote. chaque main levée comptera pour une voix. »

on comprendra que le responsable d’un territoire de chasse puisse obtenir un carton pour sa qualité d’adhérent territoire et un carton pour sa qualité d’adhérent chasseur.

david Magnan

Les mises à jour du règlement intérieur

Le contentieux sur les élections de 2007 et la tenue de l’AG 2010, année d’élections sous administration provisoire ont démontré la nécessité

de préciser ou modifier certains usages en vigueur.

assemblée générale du 3 mai 2014Un ordre du jour des plus simples pour laisser place aux 90 ans de la fédération.

L’Assemblée générale annuelle de la fédération départementale des chasseurs de la Saône et Loire aura lieu le samedi 3 mai 2014 à l’Em-barcadère, quai Jules Chagot, à Montceau les Mines. Les travaux com-

menceront à 9 heures mais comme chaque année, les adhérents seront accueillis dès 8 heures. L’ordre du jour sera très classique d’autant qu’il n’y a pas d’élection en 2014 : Rapport moral et d’activités, rapports financiers et du commissaire aux comptes, budget prévisionnel, approbations statutaires dont la mise à jour du règlement intérieur, interventions techniques sur les actualités.

Cette assemblée sera surtout marquée par le 90e anniversaire de la fédé-ration des chasseurs de la Saône et Loire et le Président d’honneur, Pierre Daillant, force invitante de cette assemblée particulière a fait savoir qu’il sera ravi d’y participer. Le Président Jacques Pelus et le conseil d’administration ont donc arrêté un ordre du jour qui laissera un temps à l’évocation de l’his-toire de la fédé. Les trompes du groupe « Les échos de Gaffrant », très appré-ciées l’année dernière, renouvelleront leurs prestations musicales et vocales. Le traditionnel banquet clôturera cette journée, toujours au son des trompes.

Toujours dans le cadre de ses 90 ans, la FDC 71 a souhaité être partenaire de plusieurs manifestations en 2014. Son outil mobile de communication en cours de réalisation (voir article), lui permettra de répondre à cette volonté le :

n Samedi 3 mai : présentation inaugurale lors de l'Assemblée générale de la FDC.

n Samedi 17 et dimanche 18 mai : fête de la Nature à Gueugnon.

n Jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 juin : salon Euroforest à Saint Bonnet de Joux.

n Samedi 5 juillet : biennale au château de Demigny.

n dimanche 13 juillet : journée chasse/nature à l'hippodrome de Cluny.

n Vendredi 15 et samedi 16 août : fête de la chasse au château de Sully.

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«C e n’est plus comme autre-fois ». Telle est la réflexion habituelle que fait le chas-

seur contemporain qui rentre bredouille et blasé le jour de la fermeture de la chasse. Pour beaucoup d’ailleurs, la bredouille est systématique dès la troi-sième ou quatrième sortie après que les dernières « cocottes » aient été exter-minées. Alors, il met le fusil à la bretelle et il flâne dans la nature en maugréant contre les pesticides ou les automo-biles qui ont fait leur « ravage » avant l’ouverture.

Mais, il chasse quand même, des fois qu’il resterait deux ou trois perdrix, et puis le lièvre qui était là la semaine der-nière, il va peut-être le retrouver et puis… « autant que ce soit moi… ».

Mais la fermeture est arrivée et cela fait bien un mois qu’il n’a pas vu un lièvre ou une perdrix ! Il va donc raccrocher le bon vieux 12, résigné mais en espérant que l’année prochaine sera meilleure.

Il va attendre passivement que la Nature fasse les choses, car entre jan-vier et septembre, il estime générale-ment que la chasse n’existe plus et que Dame Nature est seule responsable de la suite des événements. Mais par-lons-en donc justement de la Nature, ou plutôt de ce qu’il en reste, de ce qu’elle est depuis que l’homme l’utilise sans s’inquiéter des conséquences parfois catastrophiques de son action. oui, en effet, si ce n’est plus comme autrefois, si l’on estime que la chasse est malade (bien malade diront les plus pessi-mistes) ne vaudrait-il pas mieux cher-cher les remèdes à cette maladie, plutôt que de se morfondre sur l’avenir de l’art cynégétique ? Bien qu’il soit impossible

de trouver un remède miracle, il existe cependant beaucoup de petits trucs que tout chasseur devrait connaître et mettre en application. La saison de chasse étant terminée, essayons d’exa-miner ce qu’il est indispensable de faire pour que la prochaine soit meilleure.

De quoi souffre la chasse ?Avant de se lancer à l’aveuglette dans des travaux qui risqueraient d’être ina-daptés, faisons un diagnostic de la situation, sans nous lancer dans une analyse complète et déjà faite maintes fois, de toutes les causes de la raréfac-tion du petit gibier.

1- Le biotope ou habitat du gibier se modifie : Sans être nécessairement la première cause de la diminution des effectifs, c’est du moins la plus avan-cée dans plusieurs régions, c’est ainsi que pour une agriculture plus rentable, les haies sont trop souvent sacrifiées au profit d’un fil électrique ou d’un rang de maïs supplémentaire. Le remembre-ment ne tient pas toujours compte de tous les impératifs, seule la notion de surface agricole est considérée.

Certains travaux comme les autoroutes, le TGV ou une urbanisation envahis-sante réduisent et modifient dangereu-sement l’environnement. on pourrait encore citer la mise en culture de cer-taines friches, le drainage et l’exploita-tion de marécages…

2- La mécanisation et les pratiques agricoles modernes : Les exploitations grandissantes demandent des pra-tiques modernes mettant en œuvre des engins de plus en plus rapides tournant de jour comme de nuit :

- L’ensilage d’herbes constitue le pre-mier point noir,

- Le fauchage, notamment avec des faucheuses rotatives qui permettent de travailler plus vite,

- Le broyage et le brûlage des chaumes…- L’utilisation de produits phytosani-

taires et d’engrais chimiques.

L’automobile est accusée également d’entraîner des pertes sur le lièvre notamment, mais certainement moins importantes que l’on s’accorde à le dire.

3- La prédation et le braconnage ont cer-tainement été beaucoup plus intenses qu’aujourd’hui et n’expliquent pas la régression actuelle.

4- La reproduction : Elle est liée aux autres facteurs et aux conditions clima-tiques particulièrement défavorables pour la plume, ces trois derniers prin-temps.

5- Les ressources alimentaires du gibier qui se raréfient du fait de l’agriculture moderne et de la transformation des biotopes (déchaumage et labours après moissons, monoculture, destruction des arbustes à baies…).

Ce diagnostic n’est certainement pas complet et de plus, il existe d’indéfinis-sables interactions entre ces différents facteurs qui font que la thérapeutique à employer pour chacun d’eux ne peut pas être suffisamment efficace. Mais il ne faut pas baisser les bras pour autant, il faut se mettre au travail et ne rien négliger pour espérer obtenir un résultat positif. Il ne faut surtout pas considérer d’emblée que la raréfaction du petit gibier n’est due qu’à un seul facteur sur lequel on va porter tous ses efforts, il faut absolument garder une vue d’ensemble.

ConclusionCe que vous venez de lire vous a sans doute paru s’adresser à certains chas-seurs, les autres, mais sûrement pas vous, car vous, vous n’avez pas le temps de vous occuper de tout cela. Et bien non, ce n’est pas l’affaire des autres ! C’est l’affaire de tous.

Pour une fois, pour sauver LA chasse, soyons un peu moins individualistes et faisons un effort, non plus pour SA chasse mais pour LA chasse. Chacun de nous, consacre, en période d’ouver-ture, un ou deux jours par semaine à son sport favori, alors en période de fer-meture, ne cherchons pas des excuses, ne nous reposons sur deux ou trois sociétaires dévoués, et essayons de consacrer un jour par mois à la cause et à la survie de la chasse.

Le travail ne manque pas comme nous l’avons vu, chacun de nous doit se sen-tir concerné et prendre en mains l’avenir de la chasse.

« Que faire après la chasse » : Un texte de 1980 qui vaut encore son pesant d’or aujourd’hui !

Par devoir de mémoire, votre fédération a eu l’idée de vous proposer pour ce journal un texte paru dans les années 80. Celui-ci nous entraîne dans l’univers des chasseurs-gestionnaires de l’époque et tout laisse à penser que les difficultés d’il y a plus de 30 ans sont toujours d’actualité

Le tout premier numéro.

Deux époques, mais toujours un journal pour les chasseurs du 71.

La récolte d'ailes - BD de l'époque !

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du haut des ses 67 ans (51 per-mis), dont 20 en tant qu’admi-nistrateur à la fédération, Jean

Clair ouvre pour nous le livre de ses souvenirs et nous conte l’évolution de la chasse sur sa petite commune de Change et dans ce département de Saône et Loire qu’il aime tant.

Benjamin Basset : Comment êtes vous devenu administrateur à la FDC 71 ?

Jean Clair : J’ai été élu dans l’Autunois en 1977. A l’époque, j’étais l’un des plus jeunes administrateurs mais en tant qu’agriculteur dynamique, il semble que j’avais déjà les connaissances de terrain nécessaires à un tel engage-ment. J’ai quitté le conseil d’administra-tion en 1997 en raison d’une surcharge de travail. J’étais maire de la commune de Change et déjà à la tête de la socié-té de chasse locale, cela faisait beau-coup pour un seul homme. J’ai vécu de belles années auprès du Président Daillant bien qu’à la fin les écolos nous cassaient les pieds à grands coups de recours au tribunal administratif.

Moins de petit gibier malgré les efforts

B.B : La chasse a-t-elle évoluée depuis vos débuts ?

J.C : C’est peu dire ! Tout a complète-ment changé. Sur ma commune de Change, on ne parlait pas de grand gibier puis petit à petit ça s’est inversé. Hormis quelques lièvres, on ne chasse plus que le gros. Au milieu des années 70, on a tenté de réintroduire des per-drix. Cela a bien fonctionné pendant un temps mais les communes limitrophes n’ont pas joué le jeu et ont tiré les per-dreaux alors que chez nous personne ne levait le fusil. C’est dommage car cette opération était la première du genre dans le département et que notre biotope est idéal pour le perdreau. Au fur et à mesure, on s’est mis à chasser le chevreuil puis le sanglier. A mes débuts, on imaginait encore que des sangliers arrivaient de Russie ; nous n’y connais-

sions rien. Maintenant, on voit plus de sangliers et de chevreuils que de lapins. Il a donc fallu s’adapter et apprendre ce qu’est la chasse du sanglier et toutes les règles qui vont avec. En quelque sorte, nous sommes passés de la chasse libre à la chasse organisée donc un prési-dent de société a beaucoup plus de responsabilités qu’avant. Ne croyez pas que l’on se plaint ! Chasser le sanglier n’est pas une corvée, c’est plaisant !

B.B : Quel regard portez-vous au jourd’ hui sur la fédération ?

J.C : J’ai toujours une bonne vision de la fédé. Elle a évolué dans le bon sens. Aujourd’hui il y a plus de personnel et les techniciens sont de plus en plus compétents. Vous savez, la vie fédé-rale n’est pas simple tous les jours car il faut faire tourner la boutique en pas-sant outre les querelles personnelles. La FDC 71 tire dans le bon sens ! Je peux citer à titre d’exemple, la simplifi-cation des démarches administratives qui a été mise en place. Cela facilite la vie de nombreux présidents. Le rôle d’une fédération est non seulement de diriger la chasse mais également de la défendre. Elle se doit d’être le relais entre les chasseurs et les diverses administrations.

B.B : Quelles sont les qualités premières d’un bon administrateur ?

J.C : Il faut être disponible et se rendre le plus possible aux réunions. Un admi-

nistrateur se doit aussi d’être com-pétent dans le domaine qu’il a choisi. Connaitre la chasse et le monde agri-cole sont également deux qualités essentielles.

La jeunesse manque cruellement

B.B : inciteriez-vous les jeunes à prendre la tête des sociétés de chasse ?

J.C : oui ce serait formidable de voir des jeunes s’engager pour la chasse à condition qu’ils s’investissent sinon c’est inutile. Je me demande ce que va être notre passion dans 10 ou 20 ans si les jeunes continuent à bouder la chasse. Nos effectifs sont vieillissants, on a même du mal à trouver des volon-taires pour faire le pied. Les enfants du pays ne restent plus dans leurs cam-pagnes et s’en vont étudier ou travail-ler dans les grandes villes où la chasse n’est pas une priorité. C’est inquiétant car il est primordial que la chasse garde une grande place dans notre société. Il faut aussi comprendre que les plus jeunes aiment la chasse active et ne sont pas forcement intéressés par pas-ser deux ou trois heures postés au coin d’un bois.

Benjamin Basset

Plus de 50 ans de chasse avec Jean Clair« nous ne connaissions rien concernant le sanglier et sa chasse, il a donc fallu s’adapter !»

Plus de petit gibier, mais quelques gros sangliers

Jean Clair, homme de chasse et de fédération

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En Saône et Loire comme ailleurs plu-sieurs groupes de travail et autres commissions font des propositions au

Conseil d’Administration (CA) qui les entérine ou les rejette. L’ensemble des administrateurs peuvent assister aux réunions des différentes commissions. Immiscez-vous avec nous au cœur de toutes ces réunions importantes pour tous les chasseurs du département.

LE CONSEiL d’AdMiNiStRAtiONÀ chaque réunion du CA, le Président fait le point sur les sujets abordés précédemment et sur les affaires en cours, fait approuver le compte rendu de la réunion précédente puis déroule l’ordre du jour qui comporte toujours des questions diverses. Il est bon de noter que le directeur assiste à toutes les réunions du CA et que des personnels peuvent y être enten-dus en fonction des sujets abordés. Depuis les élections du 4 mai dernier, le conseil s’est réuni six fois.

Réunion du 19 juin 2013Pour cette première réunion de la mandature dont les principaux points de l’ordre du jour concernaient la « mise en ordre de fonctionne-ment » du nouveau conseil, tous les adminis-trateurs étaient présents.

Après avoir accueilli Guy Beauchamp et Freddy Digoy fraîchement élus le 4 mai, le Président en exercice, Jacques Pelus a rappelé quelques règles de fonctionnement et a demandé au doyen d’âge, Lucien Perrot, de faire procéder à l’élection du Président pour les 3 années à venir. Jacques Pelus a été réélu au premier tour avec 14 voix. Il a remercié les administra-teurs pour leur confiance et a fait procéder aux autres élections.

Ont été également été élus :n Évelyne Guillon, 1re Vice-présidente avec

13 voix.n Alain Saborin, 2e Vice-président avec 12 voix.n Jean Paul Voisin, Secrétaire général avec

13 voix.n André Roux, Trésorier avec 12 voix.n Pascal Chevrey, Trésorier adjoint avec

10 voix.

Puis les désignations suivantes ont été adop-tées :

fédération régionale des chasseurs de Bourgogne : Le Président Pelus (de droit), Évelyne Guillon et Jean Paul Voisin. (Depuis, Jacques Pelus a été reconduit au poste de Président régional)

délégation de signature du président et du Trésorier pour les pièces comptables et les règlements : Jean Paul Voisin, Pascal Chevrey et Michel Dupuis.

Commission financière : rapporteur André Roux. Membres : Pascal Chevrey, Jean Paul Voisin, Évelyne Guillon, Jacques Pelus.

commission technique : rapporteur Jean Paul Voisin. Membres, l’ensemble du CA, avec 3 groupes de travail : grand gibier, rapporteur Michel Dupuis. petit gibier, rapporteur Jean Paul Voisin et dégât : rapporteur Lucien Perrot

commission communication : rapporteur Évelyne Guillon ; Membres, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus.

commission suivi du sdgc : rapporteur Jacques Pelus.

agrifaune : rapporteur Pascal Chevrey, membres Alain Saborin, Guy Beauchamp.Un personnel référent a été désigné pour chaque commission.

Le CA a donné mandat au Président pour ester en justice et sur proposition de la Vice-présidente a fixé à 300 € l’indemnité men-suelle du Président (celui-ci s’étant retiré) et a maintenu à 0,37 € l’indemnité de rembourse-ment des km des administrateurs quelque soit la puissance du véhicule.

Autres décisions :n Modification des documents encartés dans

« Nos chasses » : mars-avril : supplément dégâts, complet… Août « La chasse en Saône et Loire. »

n Participation à l’opération « Un dimanche à la chasse ».

n Reprise du travail de mise à jour du règle-ment intérieur et des modalités de soutien à la protection des cultures par clôture élec-trique.

n Acquisition d’un défibrillateur.

Réunion du 3 septembre 2013Excusés : Jean Pierre Lacour et Jean Paul Nadaut.

Principaux sujets abordés et décisions prises :n Évolution du site internet de la FDC 71.n Feuille de route pour les groupes de travail

dégâts (protection des cultures, réseau suivi des dégâts, statistiques, réunion des esti-mateurs), grand gibier (fonctionnement des CLGG, réunions de mi-saison, préparation de la saison 2014/2015) et petit gibier (opéra-tions faisans, lapin de garenne).

n Validation du plan de gestion et des attribu-tions faisans sur le Nord Louhannais.

n Validation des travaux de la commission technique.

n Validation de l’organisation de l’opération « Un dimanche à la chasse ».

n Validation du nouveau panneau Consignes de sécurité et de l’achat de 15 000 cas-quettes à distribuer aux chasseurs à l’occa-sion.

n Ébauche du contenu du prochain Nos Chasses.

n Évocation des 90 ans de la FDC.n Répartition des administrateurs par UG.n Approbation de l’idée d’aménagement d’un

lot sur la Saône avec l’ADCGE

Réunions du 3 octobre 2013Excusés : Évelyne Guillon, Michel Dupuis, Freddy Digoy, Jean Pierre Lacour, Jean Paul Nadaut et André Roux.

Principaux sujets abordés et décisions prises :n Étude d’opportunité sur l’utilisation du lamier

à scie et sur la valorisation des produits d’en-tretien et d’exploitation des haies en Bresse : le point sur l’étude, demande de subvention à l’Agence de l’eau et au FEADER.

n Les comptes au 30 juin 2013, présentation de la situation provisoire par l’expert-comp-table.

n Distribution des casquettes orange par les techniciens et les administrateurs à l’occa-sion de contacts.

n Nécessité de relancer la lutte contre les ragondins, savoir qui doit prendre l’initiative.

n Acceptation du devis pour la réfection des chemins d’accès au Moulin Gandin.

Réunion du 10 décembre 2013.Excusé : Pascal Chevrey.

Principaux sujets abordés et décisions prises :n Lancement de l’étude Pôles étangs conti-

nentaux en Bresse.n Collectes d’informations sur le blaireau,

dégâts, présence (Commission technique).n Fixation définitive de la date de l’AG au 3 mai

2014 à l’Embarcadère à Montceau-les Mines.n Nouvel examen du permis de chasser.n orientations budgétaires pour la Commission

financière.n Nouvelle présentation du journal fédéral,

toujours avec Nos Chasses.n Présentation par la FDC 25 de son exposition

itinérante et décision d’acquisition d’un outil mobile de communication.

n Acceptation du devis pour le nouveau site internet.

n Remplacement des téléphones portables par des Smartphones.

n opportunité de se positionner sur les nou-veaux rythmes scolaires.

n Gestion du sanglier : pas de changement pro-posé pour la fin de saison ni pour la saison à venir.

n Premier examen du projet de règlement inté-rieur.

Réunion du 7 janvier 2014Excusés : Guy Bauchamp, Gérard Commeau, Freddy Digoy, Jean Pierre Lacour, Jean Paul Nadaut et Alain Saborin. Cette réunion avait pour unique objet l’examen du projet de règle-ment intérieur.

Réunion du 4 février 2014Excusés : Jean Pierre Lacour et Alain SABoRIN

Principaux sujets abordés et décisions prises :n Présentation des comptes au 30 juin 2013

par l’expert-comptable et rapport du com-missaire aux comptes.

n Examen du budget prévisionnel 2014/2015 préparé par la commission financière.

n Examen des différents projets d’études ou d’inventaires sur les zones humides en Bresse, des financements disponibles. Définition du positionnement de la FDC71, recrutement d’un stagiaire ou/et d’un service civique à l’étude.

n Examen des statistiques accidents et inci-dents de chasse en Saône et Loire, rencontre prévue avec les parquets.

n Approbation des propositions de la commis-sion technique sur les opérations faisans.

n Adoption d’une convention d’engagement pour la protection des cultures contre les dégâts de grand gibier.

n Décision d’achat en nombre de miradors de battue avec revente aux adhérents.

n Préparation de l’assemblée générale du 3 mai.

n Validation des travaux de la commission communication.

La commission financière se réunit 2 fois dans la saison :

n Une fois en septembre pour analyser la situation provisoire des comptes au 30 juin.

n Une fois en février pour prendre connais-sance de la situation définitive des comptes de la saison précédente et préparer le bud-get prévisionnel de la saison suivante.

ont assisté aux réunions de la commission financière : Le trésorier, le trésorier adjoint, le président, l’expert-comptable et le directeur.

Le groupe de travail dégâts ne s’est réuni qu’une seule fois en raison de l’attente de la publication du nouveau décret dégâts de grand gibier et de la mise en route incidente d’un nouveau logiciel de traitement des dos-siers d’indemnisation.

Réunion du 26 septembre 2013Présents : Lucien Perrot, Pascal Chevrey, Roland Depardon, Freddy Digoy, Jacques Pelus, André Roux, Peggy Gaultier, Aline Laurent, Stéphane Camus et Michel Roy.

Le groupe a :n Déploré le retard pris pour la publication du

décret dégâts et la mise en route du nouveau logiciel de traitement des dossiers.

n Examiné les modifications à apporter au sys-tème d’aide à la protection des cultures.

n Examiné des candidatures à la fonction d’es-timateurs.

n Demandé que soit activée la mise en place d’un véritable réseau de suivi des dégâts sur chaque UG.

Réunion du 5 février au siège de la FdC 69Lucien Perrot, Jacques Pelus, André Roux, Peggy Gaultier, Aline Laurent, Stéphane Camus et Michel Roy ont assisté à la réunion de présentation des nouvelles dispositions du décret dégâts publié le 28 décembre 2013 organisée par la FNC.

Dans la foulée, il a été décidé de réunir tous les estimateurs le 4 mars au Moulin Gandin.

GROUPE dE tRAVAiL GRANd GiBiERRéunion du 22 octobre 2013Présents : Michel Dupuis, Pascal Chevrey, Freddy Digoy, Lucien Perrot, Jean Paul Voisin, Vincent Augagneur, Gilles Perrot et Michel Roy.

objet : préparation des réunions CLGG de novembre-décembre

Réunion du 13 décembre 2013Présents : Michel Dupuis, Roland Depardon, Freddy Digoy, Lucien Perrot, André Roux, Peggy Gaultier, Stéphane Camus, Gilles Perrot, Christophe Rodrigues et Michel Roy.

Le groupe de travail a :n Examiné l’opportunité d’un redécoupage du

département en massifs chevreuils en les intégrant dans les Unités de gestion sanglier

Bilan des Conseils d’administration, des commissions et groupes de travail.

Votre fédération souhaite vous informer sur son fonctionnement et ne rien vous cacher en vous donnant accès aux sujets importants abordés et aux décisions prises lors des diverses réunions.

Page 7: hors série sanglier · hors série N° 1 - Mars 2014 Le sanglier au cœur de toutes les attentions Partage et Vie des Territoires En Saône et Loire, on « aime la Loire propre ».

 

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elles-mêmes incluses à l’intérieur du décou-page réel engendré par les structures ou limites naturelles (Saône, TGV, autoroutes, RCEA…) Projet à mener à terme pour 2015 et qui débouchera sur une numérotation unique des territoires.

n Poursuivi la révision des modalités d’aides à la protection des cultures et proposé une convention d’engagement.

n Examiné la faisabilité d’un voyage d’études grand gibier pour 2015.

Réunion du 30 janvier 2014Présents : Michel Dupuis, Gérard Commeau, Roland Depardon, Freddy Digoy, André Roux, Stéphane Camus, Gilles Perrot et Michel Roy.

Le groupe de travail a :n Examiné différentes situations relatives à

des difficultés rencontrées sur le terrain (attribution corrective, limites de territoires, bracelets de remplacement).

n Étudié le projet d’achat groupé de miradors de battue.

n Retravaillé le projet de convention d’engage-ment pour la protection des cultures.

COMMiSSiON tEChNiQUERéunion du 18 juillet 2013Présents : Jean Paul Voisin, Évelyne Guillon, Pascal Chevrey, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, Lucien Perrot, Vincent Augagneur, Édouard Buisson, Stéphane Camus, Franck Jacob, Anthony Morlet, Gilles Perrot, Patrick Sintier et Michel Roy.

La commission technique a :n Précisé son fonctionnement et celui des

groupes de travail.n Fait le point sur les opérations faisans en

cours ou en projet.n Proposé la mise en place d’une formation

lapin de garenne et d’une convention pour la reconstitution d’une population de lapins de garenne.

n Examiné l’opportunité d’alerter les chasseurs sur un éventuel retard des couvées à l’ouver-ture.

Réunion du 9 octobre 2013Présents : Jean Paul Voisin, Pascal Chevrey, Gérard Commeau, Roland Depardon, Jacques Pelus, Lucien Perrot, Édouard Buisson, Anthony Morlet, Gilles Perrot, Patrick Sintier, Peggy Gaultier et Michel Roy.

La commission technique a :n Fait le point sur la formation lapin de garenne

et les opportunités d’approvisionnement.n Fait le point sur les opérations faisans en

cours, le projet de la vallée de la Grosne est abandonné.

n Examiné comparativement les avantages et les inconvénients du plan de chasse et du plan de gestion pour le lièvre.

n Examiné un premier projet d’aménagement pédagogique sur un lot de Saône.

n Évoqué l’opportunité de se positionner sur les nouveaux rythmes scolaires.

Réunion du 8 janvier 2014Présents : Jean Paul Voisin, Pascal Chevrey, Gérard Commeau, Roland Depardon, Michel Dupuis, Évelyne Guillon, Jacques Pelus, Lucien Perrot, André Roux, Édouard Buisson, Peggy Gaultier, Franck Jacob, Patrick Sintier et Michel Roy.

La commission technique a :n Validé le catalogue des formations 2014.n Fait le point sur le projet Pôles Étangs

Continentaux et les projets d’études ou d’in-ventaires en Bresse.

n Proposé de monter un dossier pour deman-der l’autorisation de tirer l’ouette d’Égypte en CDCFS.

n Pris connaissance du projet de voyage d’études gibier d’eau dans la Loire (Biterne).

n Étudié les propositions techniques pour l’avenir de l’opération faisans du Nord Louhannais et celle de l’Autunois.

n Préconisé de proposer des dossiers pour une liste complète des nuisibles.

n Proposé de lancer des études sur la pré-sence du blaireau et les dégâts qu’il commet en Saône et Loire.

COMMiSSiON COMMUNiCAtiONRéunion du 18 juillet 2013Présents : Évelyne Guillon, Pascal Chevrey, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, Lucien Perrot, Jean Paul Voisin, Vincent Augagneur, Édouard Buisson, Patrick Sintier et Michel Roy.

La commission communication a :n Lancé l’opération « Un Dimanche à la

chasse » et arrêté un planning de travail.n Lancé l’idée d’une opération « Saône-et-

Loire propre » jumelée à « J’aime la Loire propre ».

n Décidé d’étudier un projet d’exposition itiné-rante.

n Évoqué la possibilité de recourir à un service civique grâce à l’agrément de la FNC.

n Fait le point sur la journée chasse à l’hippo-drome de Cluny.

n Fait un état des manifestations à venir (Décathlon, foire du Creusot, Chalon dans le pré).

La présidente de la commission communi-cation avait précédemment réuni quelques personnels les 4 et 11 juillet pour préparer le lancement de l’opération « Un Dimanche à la chasse ».

La commission communication s’est ensuite réunie le 25 juillet, les 1er, 7 et 20 août et les 5 et 19 septembre pour mettre l’opération sur pied, préparer le briefing avec les territoires participants et régler tous les détails.

Réunion du 7 novembre 2013Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Patrick Sintier, Muriel Toanen et Michel Roy.

La commission communication a :n Fait le point et validé l’avancement du projet

de changement du site internet.n Évoqué la manifestation à Demigny le 5 juil-

let 2014.n Envisagé une rencontre avec l’équipe de Nos

Chasses pour un nouveau journal.n Évoqué le remplacement des téléphones

portables par des Smartphones.

Réunion du 14 novembre 2013Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Patrick Sintier, Muriel Toanen et Michel Roy.

La commission communication a :n Fait le point sur l’évolution du site internet.n Proposé de maintenir 2 parutions du journal

par an et listé les sujets à traiter.n Souhaité une présentation de la remorque

itinérante de la FDC 25.n Souhaité des devis pour la fourniture d’un

pack sécurité et gadgets à distribuer sur les expositions.

n Entendu le Président sur le projet de partici-pation à EURoFoREST.

n Proposé de reporter à 2015 l’organisation d’un voyage d’études grand gibier (2013 : piégeage. 2014 : gibier d’eau).

Réunion du 28 novembre 2013Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Muriel Toanen, Patrick Sintier et Michel Roy. Cette réunion était consacrée à

préparer la rencontre avec l’équipe du journal Nos Chasses, rencontre au cours de laquelle une méthode de travail a été définie ainsi que le contenu du journal, les encarts, la date de parution.

Réunion du 12 décembre 2013Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, Jean Paul Voisin, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Anthony Morlet, Muriel Toanen, Patrick Sintier et Michel Roy. La commission communication a pris connaissance des avis favorables du CA sur ses projets et a pu ainsi les poursuivre.

Réunion du 7 janvier 2014Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, André Roux, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Vincent Augagneur et Muriel Toanen.

La commission a :n Fait le point sur les propositions du fournis-

seur pour les Smartphones et sur l’évolution du site internet.

n Proposé de retenir un slogan pour l’associer au logo de la FDC : « Partage et vie des terri-toires ».

n Préparé une liste de sujets pour le journal « Nos chasses en Saône et Loire ».

n Examiné les devis des fournisseurs pour l’ex-position itinérante.

Réunion du 20 janvier 2014Présents : Évelyne Guillon, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Peggy Gaultier.

La commission a :n Poursuivi la préparation du journal.n Fait le point sur notre participation à

EURoFoREST.n Lancé l’opération « Saône-et-Loire propre ».n Peaufiné le projet de remorque pédagogique

et examiné les demandes de subvention déposées.

n Validé le livret sur la chasse en 71 tiré de l’opération « Un Dimanche à la chasse ».

Réunion du 4 février 2014Présents : Évelyne Guillon, Roland Depardon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, André Roux, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Michel Roy et Patrick Sintier.

La commission communication a :n Accepté le projet de site internet.n Poursuivi la préparation du journal.n Fait le point sur la remorque pédagogique et

sur Euroforest.n Fait le point sur « La Saône-et-Loire propre ».n Validé le diaporama qui sera projeté à la

réunion débriefing de « un Dimanche à la chasse ».

Réunion du 13 février 2014Présents : Évelyne Guillon, Michel Dupuis, Jacques Pelus, André Roux, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Anthony Morlet et Michel Roy.

La commission a :n Fait le point sur la réunion débriefing de « Un

Dimanche à la chasse ».n Fait le point sur l’opération « Saône-et-Loire

propre », rédigé un mail de demande de par-tenariat et prévu la suite de la communica-tion.

n Validé les différentes modifications appor-tées au nouveau site internet.

Réunions des 21 et 25 février 2014Présents : Évelyne Guillon, Michel Dupuis, André Roux, Vincent Augagneur, Marion Dananchet, Peggy Gaultier, Anthony Morlet et Michel Roy.

La commission communication a :n Validé les derniers points de l’opération

‘Saône-et-Loire propre ».n Travaillé avec le journaliste sur le journal.

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Cette réforme était attendue depuis plus d’un an et c’est finalement le 27 décembre 2013 que le décret rela-

tif à l’indemnisation des dégâts est paru au journal officiel. Celle-ci fait suite à une longue et intense négociation avec les orga-nisations agricoles, au niveau national, avec une logique de type « gagnant-gagnant » :n pour les agriculteurs : baisse de l’abatte-

ment légal de 5 à 2 %,n pour les chasseurs : fin des petits dos-

siers.Le nouveau décret tend à mieux indem-niser les « vrais dégâts » et à simplifier (et clarifier) la procédure. Le 4 mars, la FDC 71 a réuni les estimateurs qui opèrent dans le département pour leur présenter les chan-gements. Pour demeurer simple et com-préhensible, les chasseurs devront indem-niser les pertes de récolte et les travaux de remise en état à la condition que la surface détruite représente au minimum 3 % de la parcelle culturale concernée ou un montant de 230 € (100 € pour les prairies). Si ce seuil n’est pas atteint, les frais d’estimation sont à la charge de l’agriculteur.Par ailleurs, si les quantités déclarées repré-sentent plus de 10 fois les quantités réelle-ment détruites, la totalité des frais d’estima-tion sont à la charge de l’agriculteur. Si les quantités déclarées sont comprises entre 5 et 10 fois la réalité, la moitié des frais sont à la charge de l’agriculteur.Concernant les prairies, un système de classement départemental affranchira les estimateurs de la détermination du rende-ment. Ils n’auront à estimer que la surface détruite. Parallèlement à ces modifications réglementaires, la Fédération nationale des chasseurs met en place un nouveau logiciel de traitement des dossiers qui permettra de mieux suivre les dossiers et de dématéria-liser la plupart des démarches. Le réseau suivi de dégâts mis en place dans chaque CLGG pourra aussi utilement profiter de ces progrès.L’avenir nous dira si la réforme est équili-brée ou si elle avantage l’une ou l’autre des parties.

également du changement concernant les aides à la protection des cultures.

De longue date la fédération encourage ses adhérents à protéger les parcelles de cultures les plus exposées au risque de dégâts par les sangliers. Cet encourage-ment a pris différentes formes au fil des années, du prêt de matériel de clôture élec-trique (matériel vite perdu de vue) à la prime versée en fonction des surfaces closes et du résultat obtenu.Après avoir constaté que les demandes de primes arrivaient de plus en plus tard, sans possibilité de vérification et que les adhé-rents se désengageaient et laissaient agir les exploitants, le Conseil d’administration vient de modifier les règles d’intervention.Désormais, seuls les territoires de chasse adhérents à la fédération et titulaires d’un contrat de services peuvent prétendre à l’aide financière pour protection des cultures. Les exploitants agricoles qui sou-haitent être aidés pour protéger une ou des parcelles exposées à un risque de dégâts par les sangliers devront signer une conven-tion d’engagement de protection avec un territoire de chasse adhérent et titulaire du contrat de services. La convention devra être adressée à la fédération dans les 48h qui suivent la pose de la clôture.La fédération espère ainsi renforcer sinon rétablir lorsqu’il est rompu, le dialogue local entre le chasseur et l’agriculteur.Le montant global de l’aide susceptible d’être versée reste à 40 € mais répartie de la façon suivante : 20 € pour la pose et l’entretien, 20 € si aucune déclaration de dégâts n’est enregistrée pour la parcelle concernée. Les outils sont divers et variés pour obtenir ce résultat : bon entretien de la clôture, décantonnement, prélèvement affût ou battue…Les responsables de territoires vont rece-voir prochainement le nouvel imprimé rela-tif à cette convention.

david Magnan

Des changements dans la procédure d’indemnisation des dégâts.

Un système « gagnant-gagnant » avec une baisse de l’abattement légal et la fin des petits dossiers

L’estimateur : Un homme au cœur des dégâts !sangliers ou ragondins ? 10 ou 50 hectares ? Voyageons ensemble dans le monde

de cet arbitre du milieu « cynégético-agricole ».

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Nous avons rencontré pour vous un estimateur exerçant sur le département. Celui-ci a bien

voulu témoigner, expliquer son rôle et nous faire part de ses ressentis mais il a tenu à rester anonyme afin de ne pas être identifié lors de ses prochaines estimations. Cela n’empêche pas celui que nous nommerons J.C de parler en toute franchise de sa mission qu’il exerce avec passion.

André Michelet : Comment êtes-vous devenu estimateur ?

J.C : En 2006, j’ai suivi une formation dans le Loiret. J’ai réussi mon examen et depuis je fais des estimations sur un secteur défini du Département. Il n’y a pas besoin de revalider les acquis chaque année. Tant que votre travail satisfait l’ensemble des intervenants, vous continuez d’exercer. Je me suis engagé au moment de ma retraite. À l’époque j’avais été déçu d’une esti-mation dans l’Ain. J’aime la précision et la justice. Un estimateur est là pour constater les dégâts causés par le grand gibier. Le petit gibier ne rentre pas dans ce cadre tout comme le ragondin. Je ne veux pas que le récla-mant soit lésé mais je ne veux pas non plus que la déclaration soit abusive.

Un estimateur ne parle jamais d’argent

A.M : Expliquez-nous le déroulement précis d’une estimation ?

J.C : Tout d’abord, je reçois une mission de la part de la fédération. Je contacte le réclamant pour prendre rendez-vous rapidement car j’ai seulement 10 jours pour rendre mon verdict. La veille ou l’avant-veille, je prends également soin de contacter le responsable de l’unité de gestion concernée. D’ailleurs, il est regrettable que certains ne se dépla-cent jamais. Bref, je donne rendez-vous à tout le monde devant la mairie pour faciliter les choses. Le réclamant doit impérativement fournir un relevé parcellaire, un plan cadastral ou un plan PAC. Ensuite je sors un calepin pour schématiser la parcelle puis nous

partons sur le terrain pour constater les dégâts. Dans un premier temps, j’établis une première estimation pour déterminer si les dégâts sont indem-nisables en fonction de l’animal ayant causé les dommages. Une fois que tout est clair, j’effectue une deuxième estimation afin d’établir la surface endommagée et son rendement. Enfin, je remplis le dossier avec le réclamant et je lui remets un double. L’original est ensuite envoyé par mes soins à la fédération. Il ne faut pas se tromper, le rôle d’un estimateur n’est pas de parler d’argent mais seulement d’esti-mer la taille la surface endommagée et son rendement. C’est la fédération qui s’occupe de chiffrer à l’aide d’un barème départemental.

A.M : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez le plus souvent sur le terrain ?

J.C : De temps en temps je suis accueilli avec une certaine méfiance. L’ambiance n’est pas toujours chaleu-reuse pendant l’estimation. Certains réclamants voudraient mettre les dégâts causés par les ragondins en bordure de cours d’eau ou les blai-reaux sur le dos des sangliers pour per-cevoir une indemnité. Mon rôle est de lui faire rapidement comprendre qu’il y a une erreur sur le coupable. Je tiens tout de même à préciser que dans la majorité des cas tout se termine par une franche poignée de main.

Justesse, justice et passion !

A.M : Quelles sont les qualités princi-pales d’un bon estimateur ?

J.C : Justice, justesse, sincérité et il est primordial de connaître le monde agri-cole sur le bout des doigts. De manière plus générale, il faut savoir adopter un bon comportement et se montrer discret. Un bon estimateur exerce par passion et non pas pour l’argent.

A.M : Quel message aimeriez-vous transmettre aux agriculteurs et aux chasseurs ?

J.C : Il faut que les paysans com-prennent que les chasseurs sont des gestionnaires prêts à réguler les pré-dateurs ou à juguler les dégâts mais qu’ils ne sont certainement pas sur le terrain pour éradiquer une espèce. D’un autre côté, les chasseurs doivent admettre que les paysans vivent de leurs terres mais ne sont pas des chas-seurs de primes prêts à tout pour vider les caisses de la chasse française. Les chasseurs et les agriculteurs sont bien souvent issus du même milieu et sont généralement de grands amoureux de la Nature, des espèces et des espaces. Côtoyons-nous donc, avec courtoisie, tout le monde en sortira gagnant !

Propos recueillis par André Michelet

Réunion d'information avec les estimateurs.

Plusieurs documents à remplir

Pas de doute, les sangliers sont passés par là.

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A l’extrême Sud du département, nous avons rencontré Michel Lachèze, Robert Mazille et Jean-Claude

Meiller afin qu’ils nous expliquent leurs actions au sein de l’UG 24 où, cette année, les effectifs de sangliers ont connu une forte baisse comme dans bon nombre de régions en France. Nous allons voir com-ment ces hommes de terrain ont su réa-gir et privilégier le qualitatif au quantitatif, volontairement, avec l'accord de la fédéra-tion mais sans demander de mesures règle-mentaires.

Benjamin Basset : Comment expliquez vous la baisse des effectifs que vous avez constaté ?

Unité de gestion 24 : soyons francs ! l’an passé, nous avons tué beaucoup de sangliers. on sait que l’année qui suit une saison forte en prélèvements n’est jamais grandiose mais il faut ajouter à cela les conditions climatiques désastreuses du printemps dernier et une très mauvaise pro-duction de fruits forestiers.

B.B : Comment avez-vous réagi face à ce constat ?

UG 24 : Nous avons appliqué la règle de base d’une ug et d’un clgg en mettant l’ensemble des acteurs locaux autour d’une table pour discuter de ce problème. Très vite nous avons décidé, et ce avec l’accord de la fédération, de fixer des règles simples mais efficaces sur nos différents territoires. Nous avons demandé que les sangliers de plus de 50 kg ne soient plus tirés et limiter le pré-lèvement à deux bêtes noires par battue. Quelques dents ont grincé mais les ¾ ont joué le jeu. En fin de saison, certains vou-laient même arrêter de chasser mais il ne faut pas trop tirer sur la corde. donc, nous avons fini la saison mais en ne tirant que les animaux de moins de 40 kg. Pour relever une population, il faut savoir privilégier la qualité à la quantité.

B.B : Est-ce que cela semble porter ses fruits ?

UG 24 : oui, c’est certain ! dans un premier temps, nous n’avons pas de grosses laies au tableau et on peut être certain qu’elles feront des petits. si le temps est clément nous espérons un retour rapide à la normale. Chacun sera alors récompensé de cet effort commun. Nous n’avons jamais été un point noir alors que nous avons des prairies et des

plaines autour de nos 6 000 hectares boi-sés. c’est aussi le fruit de notre vigilance et de notre politique de protection des cultures. Il nous faut veiller au grain en permanence que ce soit concernant les dégâts mais aussi concernant notre cheptel. Dans les deux cas, on ne peut pas faire n’importe quoi.

B.B : Votre expérience pourrait-elle ser-vir d’exemple à vos voisins ?

UG 24 : Exemple, le mot est trop fort et il y a d’autres secteurs très bien gérés dans le département. Mais il est vrai que nous avons su être réactifs et prendre les bonnes décisions au bon moment. nos recomman-dations ont fait mouche et nous en sommes ravis. dans nos campagnes, mettre les gens autour d’une table engendre un cer-tain rapprochement entre les hommes. cela prouve qu’un clgg a aussi une mission « humaine ». nous sommes là pour aider, conseiller mais certainement pas pour don-ner des ordres. Après si des dérives sont constatées, c’est aux présidents de sociétés de réagir.

B.B : Quels sont vos rapports avec le monde agricole ?

UG 24 : Tout se passe bien ! Il est hors de question de se fâcher avec les agriculteurs et nous discutons en toute quiétude avec les paysans. Tant que le dialogue est installé, on avance. pour le moment, on trouve des accords et chacun tire dans la même direc-tion. Quand il y a des dégâts, on ne cherche pas à se cacher. nous assumons nos res-ponsabilités et on fait le nécessaire le plus rapidement possible.

B.B : Quelles sont vos attentes pour la saison prochaine ?

UG 24 : Montrer que nous sommes capables de gérer l’abondance comme nous avons su gérer cette crise tout en continuant à dia-loguer avec tout le monde. nous voulons également conserver la confiance que nous accorde la fédération. le rêve est qu’il y ait plus de sangliers pour les chasseurs tout en limitant les dégâts et nous pensons vrai-ment que c’est possible. Il est important de comprendre que le sanglier se gère mieux par petits secteurs. chacun peut et doit s’in-vestir. le chasseur gestionnaire est en géné-ral un chasseur heureux récompensé de ses efforts. Continuons ensemble à œuvrer pour la pérennité de notre passion.

Propos recueillis par Benjamin Basset

L’unité de gestion 24 est au chevet des sangliers !« prélever oui mais éradiquer non ! » Tel pourrait être le slogan

des chasseurs-gestionnaires autour du Massif de semur.

« L’éveil Verzéen mise sur la jeunesse »

On peut être jeune, aimer la chasse et vivre avec son temps !

Comme chacun le sait, les chasseurs ont bien du mal à renouveler leurs effectifs malgré les opérations de

séduction menées par les fédérations. Pourtant à Verzé, Vincent Gaguin, tout jeune président âgé de 35 ans, œuvre tout au long de l’année pour le bien-être de ses sociétaires et de la chasse en géné-ral. Puisqu’il incarne la relève active, nous avons été à sa rencontre pour qu’il nous explique sa vision de la chasse et ses manières d’opérer.

david Magnan : Comment êtes-vous arri-vé à la tête de l’éveil Verzéen ?

Vincent Gaguin : Le plus naturellement du monde. L’ex-président était démission-naire et le bureau m’a élu à la tête de la société. Je suis un gars du pays donc tout le monde me connaît et ça faisait plus de 15 ans que je siégeais au bureau. Je suis un grand passionné de toutes les chasses et j’aime le contact humain donc cette place me convient bien.

d.M : Les sociétaires ne sont-ils pas éton-nés d’avoir un président si jeune ?

V.G : Non car comme je vous l’ai dit ils me connaissent depuis de nombreuses années. Tout se passe à merveille même avec les anciens. on chasse dans une bonne ambiance et c’est très important. Nous sommes 55 sur 1 800 hectares donc on ne se marche pas dessus. Nous avons la chance de pouvoir pratiquer toutes les chasses en toute quiétude.

d.M : de quelle manière gérez-vous vos sociétaires ?

V.G : Il faut savoir être juste et ferme à la fois. L’expression « main de fer dans un gant de velours » colle parfaitement à ma manière d’opérer. Puis, je ne suis pas seul, tout le bureau est à mes côtés pour m’ai-der à faire les bons choix. En général les chasseurs de Verzé sont heureux. Il faut dire qu’on s’occupe du mieux possible de notre territoire. Le piégeage, l’agrainage et les aménagements nous permettent d’avoir une bonne densité de petit gibier. Ce n’est pas pour autant qu’on ouvre les vannes et que l’on tire sur tout ce qui bouge. Par exemple, le tir du lièvre est limité à 1 par chasseur et par saison.

d.M : Pensez-vous que les jeunes ont leur place à la tête des sociétés et des associa-tions ?

V.G : oui ! Les jeunes sont souvent de meilleurs communicants que nos anciens qui, eux, apportent leur expérience en matière de gestion. J’essaye également d’apporter un certain dynamisme au sein de ma société. Les jeunes ont leur place à la tête des associations car ils apportent un regard nouveau et défendent leurs

idées avec conviction. La chasse évolue vite donc il est important d’évoluer avec elle en faisant changer certains esprits et en soignant notre image.

d.M : Est-ce pour cela que vous avez parti-cipé à « un dimanche à la chasse » ?

V.G : Évidemment ! Nous avons participé à cette aventure avec le plus grand des plai-sirs. Tout s’est admirablement bien passé. Recevoir des citadins pour leur faire décou vrir tous nos modes de chasse ainsi que nos actions en faveur de la biodiver-sité me semble essentiel. Nombreux sont ceux qui ont été surpris par nos connais-sances et notre convivialité. Un participant devrait même se présenter à l’examen du permis de chasser cette année.

d.M : Comment s’est passée votre pre-mière saison en tant que président ?

V.G : Plutôt bien. Nous avons tué nos 15 sangliers attribués alors que cela nous semblait impossible en début de saison. Au niveau des dégâts, seules quelques prairies ont été touchées mais on va orga-niser des journées pour boucher les trous. Nous prenons toujours autant de plaisir à nous retrouver à la cabane et c’est bien le plus important. Tout n’est pas rose quand même car j’ai un peu en travers de la gorge deux manquements aux consignes concernant le poids des sangliers. Nous avons été obligés de sévir et cela ne fait jamais plaisir. J’ai aussi un peu de mal avec les démarches administratives qui sont un peu compliquées. Malgré ce, je suis ravi d’avoir terminé ma première année sans accroc majeur.

d.M : Avez-vous un message à faire pas-ser à vos chasseurs, et aux chasseurs en général ?

V.G : Tout d’abord, je profite de l’occa-sion pour rendre hommage à notre ami Stéphane Fish qui nous a quitté trop tôt et qui nous manque énormément. C’était un bon camarade, un sacré homme de chiens et un passionné de déterrage. Le départe-ment vient de perdre l’un de ses meilleurs chasseurs. Ensuite, j’invite tous les pas-sionnés à soigner notre image en demeu-rant courtois avec les autres utilisateurs de la nature. La sécurité doit également rester au centre de toutes nos attentions. J’appelle aussi les jeunes, pas assez nom-breux malgré les efforts de la fédération, qui hésitent à sauter le pas à venir passer une journée avec nous à la chasse. Il est important que tout le monde comprenne, malgré certains préjugés, qu’on peut aimer la chasse et vivre avec son temps.

Propos recueillis par david Magnan

Mazille Robert - Lachèze Michel - Meiller Jean claude, la dream team

de l'UG 24

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de Marcigny à Bourbon Lancy en pas-sant par Digoin, une petite centaine de bénévoles, chasseurs et pêcheurs

en grande majorité, ont répondu présents pour la cinquième édition de « J’aime la Loire propre ». Cette grande opération nationale à l’initiative des chasseurs de gibier d’eau (reprise en 2014 par la fondation nationale pour la protection des habitats et de la faune sauvage) était cette année chapeautée par l’ADCGE, chère à son président Michel Raymond, en partenariat avec la FDC  71 et les pêcheurs des bords de Loire.

« On ramasse en ville, on jette dans la nature »

À Marcigny, 30 personnes se sont armées de courage et de sacs-poubelles pour débar-rasser les berges des déchets abandonnés par des humains peu scrupuleux. Pêcheurs

« Nous avons fait la promotion de l’évène-ment partout. Il est donc dommage de ne pas voir plus de volontaires non-chasseurs aujourd'hui » souligne Jacques Pelus. Je suis tout de même ravi qu’un si grand nombre de chasseurs et de pêcheurs se soient déplacés. Je tiens à les remercier tout comme anthony Morlet (technicien à la fdc) qui a coordonné l’opération ainsi que l’entreprise Bourgogne recyclage qui nous a fourni les gants et les sacs-poubelles. concernant mes chasseurs et notamment les passionnés de gibier d’eau, ils prouvent encore une fois que la chasse ne s’arrête pas le jour de la fermeture. nous sommes sur le terrain tout au long de l’année pour nettoyer mais aussi pour amé-nager et sauvegarder la biodiversité. »

À Marcigny, la matinée s’est achevée dans la bonne humeur autour d’un moment de concivialité offert par l’ADCGE. Au total les 30 bénévoles ont ramassé environ 7 m3 de

et chasseurs ont multiplié les allers-retours pour remplir les remorques puis le camion mis à leur disposition. Il faut dire que le tra-vail n’a pas fait défaut. Entre les bâches en plastique, les bouteilles en verre et divers bidons en passant par un casque de moto ou encore un tambour de machine à laver, les bénévoles n’ont pas eu le temps de chô-mer.

« on a ramassé de tout » s’exclame un archer amoureux de nature. « Je suis étonné du nombre de sacs en plastique destinés au ramassage des excréments canins que l’on a pu retrouver ce matin. on ramasse en ville puis on vient jeter ça dans la nature, voila une drôle de notion de l’écologie citoyenne. »

La pluie n’a pas empêché Michel Raymond, le Président de la FDC 71 Jacques Pelus ou encore le maire de la commune Louis Poncet de venir féliciter comme il se doit les bénévoles.

déchets. À Digoin, où 50 personnes dont des marcheurs ont œuvré tout le matin, 5 m3 de détritus ont été retirés des berges. À Bourbon Lancy, une quinzaine de cou-rageux ont ramassé la bagatelle de deux tonnes de déchets.

Les autres utilisateurs de la nature attendu l’année prochaine

Cette troisième édition de « J’aime la Loire propre » en Saône et Loire est donc un franc succès. Il est certain que l’opération sera reconduite l’année prochaine mais il est souhaitable que d’autres utilisateurs de la nature viennent épauler les chasseurs et les pêcheurs du Département.

Benjamin Basset

En Saône et Loire, on « aime la Loire propre ».Près de 100 personnes ont répondu à l’appel des chasseurs de gibier d’eau et de la fédération pour une grande opération de nettoyage des bords de Loire.

« La Saône et Loire propre » :

Une matinée au service de la biodiversitéParallèlement à « J’aime la Loire propre », la FDC 71 a chapeauté (toujours en partenariat avec Bourgogne Recyclage) une autre opération de net-toyage nommée « La Saône et Loire Propre ». 35 territoires (29 le 1er mars et 6 autres par la suite) ont ainsi été débarrassés de leurs déchets.

Cette première édition s’est appuyée sur les chasseurs qui ont organisé des partenariats locaux ainsi que le ramassage des déchets. La fédération a quand à elle relayé les initiatives engagées par les chasseurs sur leurs ter-ritoires. Il est bon de noter que chaque année de nombreuses associations de chasse effectuent ce geste éco-citoyen de collecte de déchets sans que rien ne leur soit demandé. Afin de soutenir cette opération la fédération a mis à disposition des responsables locaux le nécessaire indispensable à la collecte à savoir des gants de protection et des sacs-poubelles. Voilà encore une jolie preuve de l’implication des chasseurs en matière de protection de l’environnement.

« Un dimanche à la chasse » en Saône et Loire100 % des participants ont désormais une meilleure image de la chasse !

Tout le monde s’accorde à dire que l’opération nationale « Un Dimanche à la chasse » est un franc succès. Une vingtaine de fédérations ont répondu à l’appel de la FNC pour cet événement sensé « chasser les idées reçues ». Acte d’ouverture envers le grand public, l’opération consiste à inviter des non-chasseurs à participer à une partie de chasse, près de chez eux, sans formalités et sans frais.

Le département de Saône et Loire est loin d’avoir démérité. on peut même dire sans crainte que le 20 octobre 2013 est à marquer d’une pierre blanche tant « un Dimanche

une mauvaise image de la chasse et des chasseurs. l’avenir de la chasse passe peut-être par les femmes, il ne faut donc pas négliger cet aspect. »

L’ensemble des sociétés participantes ont offert à leurs invités un repas copieux à base de gibier. Un kit « un dimanche à la chasse » a également été remis comprenant un livret, un gilet, une casquette et un stylo.

La fédération a pu constater l’impact de l’opération grâce au questionnaire rempli par les participants. À la ques-tion, « avez-vous une meilleure image de la chasse », 100 % des sondés ont répondu par l’affirmative alors que 50 % d’entre eux pensaient avant d’aller sur le terrain que les chasseurs étaient dan-gereux ou encore qu’ils tiraient sur tout ce qui bouge (43 %). Il s’avère inutile de passer en revue toutes les réponses

à la Chasse » s’est avéré être un grand moment de partage et de convivia-lité. 55 non-chasseurs ont arpentés les 14 territoires qui avaient répondu à l’ap-pel de la fédération (20 étaient candi-dats mais 6 ont annulé faute d’inscrits). De nombreux modes de chasse ont été pratiqués dans la joie et la bonne humeur. Il est important de noter que la fédération a souhaité que les partici-pants ne soient pas tous issus de l’en-tourage direct des chasseurs.

« le but de cette opération est de faire découvrir la chasse au grand public de manière active » souligne la Vice-présidente Évelyne Guillon. « sur les 55 participants, nous avions 37 % de femmes ce qui nous réjouit au plus haut point. Les femmes sont au cœur de la famille et de l’éducation des enfants. Il est donc important qu’elles n’aient pas

fournies tant ToUTES démontrent que les non-chasseurs ayant fait l’ef-fort de venir à la rencontre des pas-sionnés sont repartis ravis de leur journée et avec une bien meilleure image de l’homme-chasseur.

Un Dimanche à la chasse a donc été une très belle fête partout en Saône et Loire, preuve que les chasseurs du département sont des gens ouverts prêts à montrer au grand public que leur passion est bien encadrée et qu’elle obéit à de nombreuses règles qu’ils s’attachent à respec-ter ! Rendez-vous est donc pris l’an prochain avec très certainement un nombre croissant de visiteurs et de sociétés accueillantes pour que la chasse arrête de subir des attaques fondées sur des idées reçues.

david Magnan

Tous unis pour une Loire propre.

Le succès fou de l'opération.

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Le conseil d’administration de la Fédération a décidé en 2013 de faire évoluer son site internet www.chasse-

nature-71.fr. Depuis 2006, date de mise en ligne du site actuel, la technologie pour la création et le développement des sites internet a beaucoup évolué. C’est une agence de communication locale qui a été retenue pour mettre en œuvre ce nouveau site.

Ce nouveau projet doit répondre à plusieurs objectifs :n Le premier émane d’un désir au sein

même de la fédération de pouvoir agir au maximum sur le site pour mettre à jour les informations et dépendre le moins pos-sible d’un prestataire afin d’être plus réac-tif notamment aux éléments de l’actualité.

n Le second est d’offrir de nouvelles possi-bilités et de faciliter la navigation au sein du site.

n Le troisième est esthétique, pour une cohérence de nos supports de communi-cation notamment avec le Schéma dépar-temental de gestion cynégétique (SDGC) 2012/2018, projet pour une chasse durable.

Le nouveau site contiendra :n Un accès direct sur la page d’accueil pour

valider son permis, accéder à l’espace adhérent pour les responsables de ter-ritoire et s’informer sur les périodes de chasse de la saison en cours.

n Un espace « Petites annonces » afin de centraliser les annonces passées par un responsable de chasse ou un particu-lier concernant la bourse aux territoires (recherche d’actionnaires ou de territoires de chasse), les manifestations des asso-ciations de chasse (lotos, ball-traps…), les chiens avec un espace dédié aux chiens perdus, les armes… Chacun pourra dépo-ser une annonce non commerciale via un formulaire directement sur le site ; celle-ci sera publiée une fois validée par la Fédération des chasseurs.

n Une newsletter, lettre d’informations de la FDC 71 sera envoyée périodiquement par mail aux chasseurs, responsables de territoires et aux personnes s’inscrivant à cette dernière par le biais du site. Elle permettra aussi bien l’accès à des infor-mations Chasse qu’à des dossiers d’ac-tualités traités par les Fédérations (dépar-tementale, régionale ou nationale) ou par des partenaires (Chambre d’agriculture, Office national de la chasse et de la faune sauvage, Conseil régional…).

n Une photothèque pour découvrir vos meilleurs clichés photographiques de nature ou de faune sauvage.

n Un agenda, un espace FAQ (foire aux questions), des liens utiles et bien d’autres choses à découvrir.

Partage et vie des territoires, un slogan qui colle à la peau de votre fédération !

Enfin, la Fédération des chasseurs a recher-ché et validé un slogan pour son identité : « Partage et vie des territoires ». Il doit être inscrit dans tous les supports de commu-nication à venir. Du partage de notre pas-sion au partage de nos connaissances, de nos actions en faveur de la biodiversité à la vie des territoires, ce slogan exprime les valeurs pour lesquelles la Fédération des chasseurs de la Saône-et-Loire veut ras-sembler. Il répond également au projet de chasse durable du SDGC : conservation et gestion de la ressource gibier, pérennité et développement de la chasse et ouverture à la société et acceptabilité sociale de notre si belle passion.

La mise en ligne est prévue au printemps et pour plus de facilité l’adresse du site (www.chasse-nature-71.fr) restera inchan-gée. Tous les chasseurs sont attendus pour vivre cette nouvelle aventure au sein du « web-chasse » ! Le monde évolue, votre fédération aussi !

André Michelet

Bientôt un nouveau site internet pour la FDC 71 !a l’heure où le web est en plein essor, votre fédération se met à la page !

Un stand itinérant « spécial chasse »

bientôt sur les routes de Saône et Loire

En créant une commission communication en 2013, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire a clairement démontré son désir de promouvoir la chasse comme cela est inscrit dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. C’est dans ce cadre que la FDC 71 sera bientôt équipée (inauguration lors de l’AG) d’un stand itinérant afin de répondre aux attentes du grand public et des scolaires. Ce nouvel outil va permettre de compléter les interventions que le personnel de la fédé donne en milieu scolaire ou au sein des maisons familiales. Parallèlement, la nou-velle réforme des rythmes scolaires génère un surplus de temps dédié aux activités périscolaires. La FDC71 s’engagera au mieux et suivant sa disponi-bilité à répondre aux demandes grandissantes des collectivités sur des acti-vités nature, chasse et environnement. Ce stand mobile permettra de sensi-biliser les scolaires à la nature sur l’ensemble du département. La fédération est également de plus en plus sollicitée, pour diverses foires ou salons, par les sociétés de chasse qui ne disposent pas d’outils suffisants permettant de promouvoir la chasse sur le département. Grâce à sa remorque, la FDC71 fournira à ses adhérents un outil ludique, performant et identitaire.

Le stand itinérant se compose comme suit

La remorque :

n Une remorque type « fourgon » tractable avec un permis B sérigraphiée sur 3 faces.

n Deux stands types tentes pliantes (parapluie) de 3MX3M. Les côtés et les fonds seront sérigraphiés sur les thèmes « nature et biodiversité ». Ces stands répondront aux normes de sécurité. L’un traitera de la faune à l’aide de photos représentant les espèces « gibier » phares du département et l’autre sera sur le thème des habitats (zone humide, bocage, vignes).

n Deux oriflammes.

n Du mobilier (tables, chaises, distributeur de revues).

Outils pédagogiques :

n 14 animaux artificiels en 3D permettant d’identifier visuellement quelques espèces.

n Une mallette dédiée au milieu scolaire (déjà utilisée par nos salariés).

n 1 mallette d’empreintes.

n Diverses expositions à destination des enfants.

n 1 télévision permettant de diffuser des films pédagogiques.

Concernant les demandes de l’éducation nationale et des collectivités, la FDC71 pourra s’organiser afin de répondre au mieux à ces dernières, tout comme elle tentera de répondre favorablement aux désirs de ses adhé-rents qui auront bientôt la possibilité d’emprunter la remorque gratuitement contre un chèque de caution. Cette initiative démontre, une fois n’est pas coutume, que votre fédération innove afin de promouvoir la chasse dans le département.

david Magnan

Un exemple de stand.

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Après deux ans de préparation, l’En-tente de Lutte Interdépartementale contre les Zoonoses (ELIZ) a réuni en

2012 un groupe de travail afin de planifier sur l’ensemble des 45 départements adhérents situés au nord d’une ligne reliant le Morbihan jusqu’aux Hautes-Alpes, un vaste programme d’investigation sur une maladie bactérienne majeure en réémergence : la leptospirose. Il s’agit d’une zoonose présente aux quatre coins du monde. Celle-ci est le fait d’une bac-térie de la famille des Leptospires de l’ordre des Spirochètes tout comme la syphilis et la maladie de Lyme.

des conséquences graves sur la santé et l’économie.

Dans l’environnement, les leptospires se déve-loppent principalement dans les reins de cer-tains mammifères, sauvages ou domestiques. Evacués dans les urines, ils contaminent ainsi les sols et les eaux de surface stagnantes ou courantes. Les bactéries attendent alors le passage d’un nouvel hôte et y pénètrent via les lésions cutanées ou les muqueuses. Bien que pratiquement tous les mammifères puissent entrer en contact régulièrement avec les bac-téries (présence d’anticorps dans le sang), leur sensibilité et leur aptitude à émettre des lep-tospires varie suivant chaque espèce. La lep-tospirose peut avoir des conséquences graves en termes de santé animale ou humaine et d’économie. En effet, elle provoque dans les élevages bovins, ovins et porcins des avor-tements et des faiblesses chez les juvéniles diminuant le rendement. Les chiens et les chevaux sont très sensibles à cette maladie qui entraine la mort chez les canidés et qui est source de cécité pour nos équidés.

Les chasseurs sont étroitement concernés

« l’homme est également susceptible de développer cette maladie qui provoque des fièvres très fortes, des douleurs intenses et des insuffisances rénales ou hépatiques pou-vant être fatales dans les cas les plus graves » précise Benoît Combes, directeur de l’ELIZ. « entre 250 et 500 cas humains sont recen-sés annuellement dans l’hexagone. 5 à 10 % de ces cas s’avèrent très graves, parfois mor-tels (1%). la maladie n’étant cependant pas à déclaration obligatoire, ce chiffre ne représente qu’un minimum. Toutes les activités en lien avec les milieux où l’eau est présente peuvent être considérées aujourd’hui comme à risque. autant dire que les chasseurs sont étroitement concernés. »

Si des traitements antibiotiques à spectre large sont très efficaces quand la pathologie

est diagnostiquée à temps, les leptospires représentent toutefois un groupe très com-plexe et difficile à contrôler. Il existe en effet un très grand nombre de souches bactériennes appelés « sérogroupes » qui n’ont ni la même pathogénicité, ni la même localisation dans le temps et l’espace, ni la même fréquence d’apparition, ni les même espèces hôtes. Bien que des vaccins existent, la complexité de ce groupe et l’importance croissante de cette zoonose chez l’homme, rendent la stratégie préventive très délicate mais logiquement très attendue.

on sait que les rongeurs (rats, ragondins, rats musqués, etc.) représentent un réservoir majeur des leptospires. Ils n’en souffrent pas mais excrètent abondamment les bactéries dans l’eau. En revanche, trop peu d’études s’intéressent au potentiel de portage rénal et donc d’excrétion et de dissémination des autres espèces mammifères.

« Cela permettrait pourtant d’identifier les espèces génétiques et « sérovars » de leptos-pires les plus fréquents en france » explique Benoît Combes. « c’est un point crucial en vue de développer des outils de prophylaxie effi-caces. c’est pour cela que le protocole retenu par l’elIZ prévoit donc de collecter des reins d’animaux dont les prélèvements seront réa-lisés par les fédérations de chasseurs. aucun animal ne sera prélevé spécialement pour cette étude. Les reins proviendront d’animaux tués à la chasse ou suite au piégeage ou accidentés sur les routes et collectés grâce à la structure opérationnelle du réseau sagIr. »

L’objectif est d’obtenir 10 reins par espèce sur une vingtaine d’espèces mammifères par département, de la belette jusqu’au cerf, en excluant les rongeurs et les chirop-tères. Une première étape d’analyse dite de screening sera effectuée par les Laboratoires Vétérinaires Départementaux à l’aide de la biologie moléculaire (PCR). Le laboratoire des leptospires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon (VETAGRoSUP) prendra en charge l’identification génétique des échantillons positifs.

Plus de 1000 échantillons de reins ont déjà été prélevésC’est donc toute une organisation structu-relle multi-partenariale que l’ELIZ est en train de mettre en place et coordonnera dans cet ambitieux projet totalement inédit. La réus-site de cette action d’envergure passera par l’activation et la coordination du réseau de compétences des partenaires locaux et ins-titutionnels d’ELIZ. Il est bon de rappeler que sans l’accord et la participation financière des Conseils Généraux de chaque département,

La Leptospirose à l’étudeUne vaste enquête démarre et mobilise les chasseurs de nombreux départements.

Chasseurs, ne sous estimez pas la leptospiroseLa leptospirose est probablement la zoonose la plus répandue dans le monde. Même les animaux ne présentant aucun symptôme peuvent héberger de très nombreuses bactéries dans leurs reins. Il convient donc de se méfier de cette maladie « comme de la peste ».

L'homme contracte la maladie par un contact direct avec l'urine ou des tissus d'un animal infecté ou indirectement via le sol, la végétation ou l'eau contaminée. La lep-tospirose humaine peut survenir à tout âge et en toute saison.

SymptômesLa forme typique : Le début est généralement brutal, avec une céphalée (maux de tête) habituellement frontale. De vives douleurs musculaires surviennent dans la plupart des cas. Les myalgies peuvent s'accompagner d'une très vive hyperesthésie cutanée (sensibilité accrue de la peau). Les frissons sont bien souvent suivis d'une ascension thermique rapide.Les formes sévères associent une diminution des urines (ou une disparition) qui est signe d’insuffisance rénale, atteintes neurologiques et des hémorragies pouvant être sérieuses (pulmonaires, digestives).Le rétablissement est long mais généralement sans séquelle. La mortalité atteint tou-tefois 3 à 5 % des malades.

Recommandations (*) :Piégeurs : Il faut impérativement suivre les recommandations reçues lors des for-mations piégeage, notamment porter impérativement des gants pour manipuler les animaux et suivant la fréquence de vos interventions et des lieux de piégeage de se faire vaccinerChasseurs de gibier d’eau ou pêcheurs : Mettre le plus souvent possible des petits gants en latex pour se protéger notamment dans les zones infestées par les rongeurs ou pour la manipulation des espèces, tels les ragondins. Il est possible d’attacher les canards avec ces gants et de manipuler les fiches et autres accessoires sans prendre de risque. Faire attention aux souillures d’urine dans le grain de vos appelants par les rats noirs porteurs eux aussi de cette bactérie. Pour les pêcheurs des départements et des zones à risque notamment à forte concentration de ragondins, ne pas se laver les mains dans l’étang.Ne sous-estimez pas cette maladie qui a emporté un sauvaginier girondin cet hiver. Protégez-vous et au moindre doute, consultez votre médecin le plus rapidement pos-sible.(*) Source : Information aux chasseurs, pêcheurs et autres utilisateurs de la nature

ce vaste chantier d’investigation ne serait pas réalisable. En 2012, 24 départements ont répondu favorablement à ce projet et chacun espère qu’ils seront rejoints par d’autres en 2014.

« Plus de 1000 échantillons de reins ont déjà été prélèves sur 21 espèces différentes » précise Benoît combes. «la leptospirose, à laquelle les chasseurs et leurs chiens sont régulièrement confrontés partout sur le territoire national a ainsi suscité le même désir de coopération de la part de toutes les fdc dans le territoire elIZ ainsi que des laboratoires vétérinaires départementaux. Il s’agit d’un investissement local modeste pour une action de coopération interdépartementale unique réalisée grâce aux

laboratoires vétérinaires et aux Fédérations des chasseurs. Il serait vraiment intéressant que tous les départements participent. »

Il n’existe en France aucun autre programme qu’il soit scientifique, économique ou social qui soit suivi par autant de Conseils Généraux et d’acteurs locaux départementaux mettant en application exactement le même protocole. De l’avis des spécialistes de la leptospirose, ce programme devrait ouvrir d’énormes perspec-tives en termes de lutte contre cette zoonose. Le chasseur est généralement conscient des dangers qui le guettent. C’est un homme de terrain, une sentinelle sanitaire dont la science n’a aucune raison de se priver.

André Michelet

Attention aux ragondins !

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L’UNUCR 71 toujours active malgré quelques inquiétudes :

L'épreuve de recherche au sang organi-sée par l'UNUCR71 aura lieu le samedi 21 juin en forêt de la FERTE Saint-Ambreuil. Un concurrent de Saône et Loire y participera. Le rendez-vous est fixé à 8 heures au chalet forestier, les per-sonnes ayant le désir de suivre les candidats devront obtenir l'accord de ceux-ci. Un stand buvette sera à disposition du public.Les personnes désirant s'investir sont évidemment les bienvenues car l’associa-tion manque cruellement de bonnes volontés. Ayant toutes les peines du monde à renouveler ses adhérents l'association départementale s’inquiète pour son avenir. La recherche au sang n'est pas une vocation ; c'est juste un état d'esprit. Blesser fait aussi parti de l'acte de chasse, chacun doit assumer ses responsabilités. Les chas-seurs de grand gibier se doivent de mener la chasse jusqu’au bout, par respect pour l’animal et pour donner une image positive de notre passion.Deux stages nationaux ouverts à tous sont organisés par l'UNUCR les 24-25 et 26 avril à Viviers (07) et les 27-28 et 29 juin à Nancy-Velaine (54). Quelques places sont encore disponibles.

AdGCPSL : Une augmentation pour une meilleure protection

Le Conseil d’Administration de l’Asso-ciation Départementale des Gardes Particuliers de Saône et Loire s’est tenu le 21 février dernier au Moulin Gandin sous la houlette de son président Marc Berthin. Après consultation des adhé-rents, l’augmentation (de 12 à 16 euros) de la cotisation a été entérinée. Celle-ci fait suite à la souscription d’un nouveau contrat d’assurance garantissant une bien meilleure et plus large protection et non pas à un déficit dans les comptes puisque le bilan financier est sain. Le CA fut égale-ment l’occasion d’intégrer deux nouveaux administrateurs, Henri Cabee (Toulon sur Arroux) et Claude Pages (Saint Bonnet de Joux), faisant suite à la démission d’Évelyne Jacques pour raison de santé. Un bilan général et les formations « garde-chasse » étaient également au menu du CA.L’assemblée Générale de l’ADGCPSL se tiendra le 26 avril prochain à Viré (siège de la fédération). La présence du plus grand nombre est souhaitée. Notez également sur vos agendas que l’association sera présente les 17 et 18 mai à la fête de la chasse et de la nature de Gueugnon.

André Michelet

AdCGE : Voyage d’étude Réseau Oiseaux d’Eau Zones humides

Dans le cadre du Réseau oiseaux d’Eau Zones Humides, l’Association Départementale des Chasseurs de Gibier d’Eau (ADCGE) organise, en partenariat avec la FDC 71, un voyage d’étude à la réserve de Biterne dans le Forez. Le voyage aura lieu le samedi 5 avril 2014 en présence de Michel Raymond, président de l’ADCGE 71. Le but est de former les membres du réseau gibier d’eau sur la connaissance des espèces.

« La fédération a toujours aidé les associations spécialisées à se former » souligne patrick sintier. « ce voyage s’inscrit donc dans la continuité de nos actions passées. »

LE PROGRAMME :6 h 00 - Départ du parking de la Maison des Vins de Chalon sur Saône7 h 15 - Départ du Château d’eau RCEA à Digoin9 h 15 - Arrivée à la réserve de Biterne à Arthun -Visite commentée du site par petits groupes12 h 30 - Départ pour le restaurant « Le Saint Porcaire »14 h 30 - Échanges avec des responsables de la chasse de la région du Forez17 h 00 - Retour vers la Saône et Loire19 h 00 - Arrivée à Digoin20 h 15 - Arrivée à Chalon sur Saône

Les piégeurs de Saône et Loiresont sur tous les fronts.

Les piégeurs du département ont encore une fois cette année été très actifs malgré les divers dangers qui planent sur leur activité. Le Conseil d’Administration qui a eu lieu le 25 février dernier au siège de la FDC 71. Le CA a permis d’établir les grandes lignes de la campagne à venir. Encore une fois, les piégeurs seront aux côtés des éleveurs de volailles de Bresse pour leur permettre de faire sans face aux trop nombreuses prédations. Une réunion s’est d’ailleurs tenue le 30 janvier à la Sous-Préfecture sur le thème « comment arriver à limiter les dégâts » à la demande du CIVB. L’Assemblée Générale de l’APASL, toujours très attendue car elle réunit près de 400 personnes, se tiendra le 19 avril (09 h 30) à Mellecey.

Les piégeurs vous donnent également rendez-vous lors de certaines manifestations départementales :n Le 15 mai, à l’occasion des « lauriers d’or » avec les jeunes agricultrices. Deux

classes seront accueillies sur une exploitation située à Auxy.n Les 17 et 18 mai à la Foire de Gueugnon.n Le 5 juillet à Demigny.n Le 13 juillet à Cluny.n Les 16 et 17 août à Sully mais également à La Guiche avec les jeunes agriculteurs.n En Septembre au Décathlon de Chalon sur Saône.

L’APASL et Patrick Sintier, chef du Service technique territorial à la FDC 71 tiennent à remercier la société de chasse de Saint-Usuge pour le bel accueil accordé aux 10 agriculteurs (en majorité éleveurs de volailles) et à la dizaine de chasseurs investis dans l’opération « faisan » mise en place sur la Bresse. Cette ambiance chaleureuse a facilité les échanges entre les agriculteurs et les chasseurs. Le partenariat FDC 71 – FDSEA fonctionne à merveille. D’ailleurs une nouvelle formation sera dispensée en Avril pour les arrondissements d’Autun et de Charolles.

Pour adhérer ou renouveler votre adhésion à l’APASL, envoyez avant la fin du mois de Juillet une cotisation de 17 euros (adhésion + assurance + abonnement au journal du piégeur) par chèque ou en espèces à l’adresse suivante : M. Jacques Pelus – APASL – En Rosier 71240 Laives.

André Michelet

AdCGGLe 20 septembre dernier, le conseil d’administration de l’Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de Saône et Loire s’est réuni et a élu un tout nouveau bureau :

n Président : Jean Louis LAURENT

n Vice-Présidents : Michel RAYMoND, Jean Pierre JoFFRE, Georges PoDCHARD, Jean François DoYEN

n Secrétaire-trésorier : Bernard oDDoUX

n Secrétaire-trésorier adjoint : Michel GAUDILLERE

Le samedi 12 avril à 14 h 30 aura lieu à CoUCHES, salle de la bergerie l’assemblée générale de l’association. Les adhésions (27 euros) peuvent être souscrites auprès du secrétaire à l’adresse suivante : [email protected] montant 27 €. Une ses-sion brevet grand gibier est prévue en 2015. Pour tous renseignements complémen-taires rapprochez-vous de l’ADCGG 71.

Pour tous renseignements, contactez la fédération au Moulin Gandin ou l’AdCGE au 06 74 93 41 24 ou par mail : [email protected]

Renseignements : Gérard BOithiAS (03 85 44 22 93) ou à André GOiN (06 12 90 33 08)

Analyse et observation.

Jean Vivier en pleine formation.

Une belle réunion.

deux nouveaux administrateurs à l'AdGCPSL.

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Si vous êtes intéressé, merci de contacter le technicien en charge du dossier : Anthony Morlet au 06 88 45 60 48

Rencontres Saint hubert en Saône et Loire :Pour l’édition 2014 la Fédération recherche un territoire afin d’accueillir l’organisa-tion de ce concours de chien de chasse (Chien d’arrêt et spaniel). Tous les deux ans cette manifestation change de lieu d’organisation afin d’offrir régulièrement aux participants de nouveaux territoires à découvrir.

C’est chaque année le lieu privilégié d’une rencontre entre passionnés de chien de chasse et de petit gibier.

APPEL courrier des lecteurs !Pour les prochaines parutions nous invitons les chasseurs du Département à nous envoyer leurs plus jolis moments ou histoires de chasse. Attention, le texte se doit d’être joyeux et ne doit pas masquer quelques règlements de comptes ou autres « coups de gueule » inappropriés. Si vous souhaitez partager votre vision de la chasse ou un bon moment de votre parcours cynégétique contactez la fédération par mail : [email protected] ou par courrier :FDC 71 - Le Moulin Gandin - Rue des 2 Moulins - CS 90002 - 71260 VIRE

Comme nous le savons tous, de nom-breux protectionnistes citadins attaquent régulièrement les arrêtés

de classement des espèces nuisibles. Ces « bobos verts » qui ne sont que trop rarement sortis des agglomérations s’appuient sur le manque certain de déclaration de dommages. En ne déclarant pas les nuisances du quoti-dien, nous scions en quelque sorte, la branche sur laquelle nous sommes assis. Comment voulez-vous qu’un juge ou les autorités com-prennent que le piégeage est nécessaire si personne ne se présente en victime des nui-sibles ?

Bien qu’il soit contraignant de remplir une déclaration à chaque méfait, il en va du devenir du piégeage et par la même de la sauvegarde du petit gibier dans le Département. Votre fédération se démène afin que l’ensemble des nuisibles du deuxième groupe (fouine, martre, putois, belette, renard, corneille noire, corbeau freux, pie bavarde etc…) soit piégé mais elle ne

pourra pas se défendre devant les instances compétentes sans arguments solides. Alors de grâce, aidez les hommes de loi afin qu’ils n’aient pas à se fier aux seules déclarations fantaisistes de nos détracteurs. Pour ce, à la moindre attaque ou nuisance, remplissez l’at-testation de dommages jointe à ce journal.

« Il serait bien étonnant que vous n’entendiez pas au moins une fois dans l’année un agricul-teur se plaindre de dommages causés à ses cultures ou à ses silos par les corvidés » avait souligné notre regretté Jean Berton dans ce même journal il y a deux ans.

Il en va de même pour les volailles de l’éleveur du coin ou pour la poule disparue de votre voisine. Alors à vos stylos et à vos appareils photos pour épauler votre fédération dans ce combat et préserver la biodiversité dans nos campagnes. Nous sommes bien plus nombreux que les écolos donc faites enfin entendre votre voix. on compte sur vous !

Benjamin Basset

Le laxisme est favorable aux nuisibles ! Faites entendre votre voix !

La FdC 71 se dote d’un verger conservatoirepommes, poires, prunes, cerises et… des abeilles

Pour faire face à la disparition des vergers traditionnels en Bourgogne, le conseil régional a lancé un appel à projets sur les vergers conservatoires. Favorable à la sauvegarde des espèces et des milieux naturels, la FDC 71 a répondu favorable-ment à cet appel et a installé un verger au Moulin Gandin. L’implantation de 43 frui-tiers (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers et autres fruits rouges) a coûté au total 10 000 euros mais la facture est allégée de 80 % grâce à la subvention du Conseil

Régional. Au moulin Gandin, vous trouve-rez quelques variétés chères à la Saône et Loire comme la « Mirabelle de Bourgogne (prune), la pomme « Croque de Bresse » ou celle joliment nommée « Belle de Pont de Vaux ».

Grâce à ce verger, la fédération entend non seulement conserver ces fruitiers histo-riques et favoriser le développement d’in-sectes importants pour le petit gibier mais également accueillir le public (dont des scolaires et les responsables de chasse) afin de sensibiliser le plus grand nombre à la diversité des espaces et des milieux. Deux nouvelles ruches, également finan-cées à 80 % par le Conseil Régional arri-veront au mois d’avril en complément des trois déjà en place sur le site.

Bientôt deux nouvelles ruches.

On compte sur vous.

Les travaux ont pris fin en mars.

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La fédération a déjà attiré votre atten-tion, par l’intermédiaire de la page chasse qui paraît chaque dimanche

dans le Journal de Saône et Loire et via un mail aux quelques 7 000 internautes qui ont fourni une adresse électronique, sur le point le plus urgent de la nouvelle régle-mentation à savoir que vous aviez jusqu’au 6 mars pour effectuer les démarches de déclaration (catégorie C) ou d’enregistre-ment (catégorie D 1°, si arme acquise après le 1er décembre 2011). Pour apporter des réponses aux questions que se posent encore de nombreux chasseurs, voyons ensemble les principaux points de cette nouvelle réglementation concernant les armes de chasse.

La nouvelle nomenclature, basée sur le principe de dangerosité, répartit les armes en 4 catégories :A- Armes et munitions interditesB- Armes soumises à autorisationC- Armes soumises à déclarationd- Armes soumises à enregistrement (d-1)

et armes à détention libre (D-2)

Les catégories C et d-1, concernent les armes de chasse. Selon la loi, une arme de chasse est une arme d’épaule dont la longueur totale est supérieure ou égale à 80 cm.

Nouveau régime d’acquisitionLes armes soumises à déclaration (C) sont :n les armes d’épaule (fusil ou carabine) à

répétition manuelle ou semi-automatique, à canon lisse ou à canon rayé. (Exemples carabine à verrou ou à levier sous-garde, fusil ou carabine semi-automatique) Les armes à répétition manuelle doivent avoir un système d’alimentation dont la capaci-té n’excède pas 11 coups (10 plus 1 dans la chambre). Les armes semi-automatiques doivent avoir un système d’alimentation inamovible limité à 3 coups (2 plus 1 dans la chambre).

n les armes à un coup par canon dont un au moins est rayé. (Exemples : Express, mixte ou encore drilling.)

n les armes à rayure dispersante ou boyau-dage. (Exemple : fusil bécassier.)

n les armes longues rayées à percus-sion annulaire à rechargement manuel. (Exemple : carabine 22LR)

Les armes soumises à enregistrement (d-1) sont :n les armes à un coup par canon lisse

acquises après le 1er décembre 2011. (Exemples : fusil à canons lisses superpo-sés, fusil à canon lisses juxtaposés, sim-plex.) L’acquisition de ces armes n'a pas à être enregistrée si elle est antérieure au 1er décembre 2011.

Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre. Lors du transport à bord d’un véhicule, même entre deux traques, l’arme ne doit pas être immédiatement utilisable. Elle doit être placée dans une mallette, un étui ou une « chaussette » qui doivent être fermés. L’utilisation d’une clef ou d’un cade-nas n’est pas exigée. À défaut d’être placée sous étui, l’arme doit être démontée. En revanche, aucune obligation particulière ne concerne le transport des munitions.

Le vol, le changement de résidence, la succession

Le vol ou la perte d’une arme de chasse, quelle que soit sa catégorie de classement, doivent être signalés dans les plus brefs délais à la gendarmerie ou au commissa-riat de police. Le changement de domicile

Les armes dont l’acquisition est libre (d-2) sont :n Les armes blanches.n Les armes neutralisées.n Les armes de collection antérieures à

1900.n Les carabines à air comprimé d’une puis-

sance maximale de 20 joules.

NB : Les armes semi-automatiques qui per-mettent le tir de plus de 3 coups sont clas-sées en catégorie B, soumises à autorisa-tion pour l’acquisition et la détention. Leur usage est interdit à la chasse, sauf pour les titulaires d’une autorisation viagère dite modèle 13.

Les formalités

Lors de l’acquisition d’une arme de chasse, l’armurier effectuera la démarche pour le compte du chasseur. La vente ou la cession entre particuliers est également possible sous réserve de la transmission du formu-laire dit CERFA de vente entre particuliers une fois complété à la préfecture avec les pièces jointes et de la conservation des documents par le vendeur pour une période de cinq ans. L’acquéreur devra compléter le CERFA de déclaration ou d’enregistrement et l’adresser à la préfecture.

Les règles d’acquisition et de détentionPour acquérir une arme de chasse de caté-gorie C ou D-1, il faut être titulaire du permis de chasser et de la validation pour l’année en cours ou précédente. Une validation 3 jours ou 9 jours permet l’acquisition d’une telle arme de chasse. Pour détenir ces armes, le permis de chasser est suffisant. Pour celles classées en catégorie D-2, l’ac-quisition et la détention sont libres.

Conditions de stockage et de transportAu domicile, les armes doivent être déchar-gées et conservées de manière à éviter leur usage par un tiers. Les chasseurs doivent les stocker d’une des manières suivantes pour être en règle :

n Dans un coffre-fort ou des armoires fortes adaptées.

n Démontées d’une pièce essentielle ren-dant l’arme immédiatement inutilisable, par exemple longuesse ou culasse conservée à part.

n Munies d’un dispositif empêchant l’enlè-vement de l’arme : enchaînement sur un râtelier, passage d’un câble dans les pon-tets, verrou de pontet.

à destination d’un autre département doit faire obligatoirement l’objet d’une déclara-tion à la préfecture du nouveau lieu de rési-dence.

En cas de succession par un destinataire qui n’est ni chasseur ni détenteur d’une licence de tir sportif et si cette personne souhaite conserver l’arme, elle devra en faire déclaration en préfecture et joindre un certificat médical délivré par son médecin traitant, datant de moins d’un mois.

Pour de plus amples renseignements, consultez l’excellent site de la FDC 71 à l’adresse suivante : www.chasse-nature-71.fr (rubrique Documents utiles - Arrêtés et autres documents).

Pour obtenir les documents officiels de déclaration (CERFA) : www.interieur.gouv.fr

david Magnan

armes : Rappel concernant la nouvelle législation.Stockez vos armes correctement.

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recette insoliteBourguignon de sanglier

au Coca

Voici pour ce numéro une recette peu conventionnelle que nous a glissé à l’oreille une cuisinière

avertie. Un bourguignon à la sauce américaine qui effraye au premier abord mais se révèle succulent en bouche.

ingrédients :n 200 g de sanglier par personne.

n Quelques belles carottes.

n 200 g de lardons fumés.

n Un bouquet garni, un oignon, une gousse d'ail.

n 70 cl de coca-cola.

n 2 c à s d'huile de tournesol.

n 3 c à s de farine.

Préparation :n Faire chauffer l'huile dans une

cocotte puis saisir la viande pour qu'elle soit bien dorée.

n Ajouter les oignons émincés et les lardons et cuire 5 minutes environ.

n Ajouter la farine et bien enrober la viande pour répartir la farine.

n Mouiller avec le coca, ajouter les carottes coupées en fines ron-delles. Ajouter le bouquet garni et la gousse d'ail écrasée.

n Saler et poivrer et laisser mijoter une heure trente environ. Il n'y a pas de temps maximum car la viande doit être fondante.(5 minutes en plus ne sont jamais de trop).

n Servir accompagné de tagliatelles fraîches et d'une bonne bouteille de Bourgogne.

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DU NOUVEAU DANS LES PETITES ANNONCESDate de réception fixée au 15 de chaque mois pour parution dans le numéro du mois suivant. Envoyer lespetites annonces à : VERSICOLOR EDITIONS – 45 rue Maurice Berteaux -78600 LE MESNIL LE ROI,accompagnées du règlement :

• 1 le mot pour tous les abonnés ;

• 2 le mot pour les non abonnés ou professionnels.

Supplément de 10 pour la domiciliation au journal et/ou pour les encadrés. Le numéro de téléphone necompte que pour un mot. Ecrire en capital.

• 1 le mot pour tous les abonnés ;

Région Gien cherche 4 fusils pour chasse aux pigeons sur territoire de 80 ha forfaitairement à l’année 800 euros le fusil.

Ecrire au journal qui transmettra

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dépt 27 : 404 ha - 196 ha dépt 72 : 102 ha

Autres territoires voir site Internet de la Société Forestière.

Consultation restreinte à caractère privé du 3 avril 2014 – contacter la Société Forestière – 72 Avenue Olivier Messian – 72058 LE MANS CEDEX 2 – www.forestiere-cdc.fr - pour reti-rer dossier du 23 janvier au 21 mars 2014, contre un chèque de 20 € par territoire (à l’ordre de la Société Forestière).

Je commande ......... exemplaires soit ............. E

Je souhaite régler par :

❏ chèque bancaire ou postal libellé à l’ordre de Versicolor Editions.

❏ CB n° Date de validité

Nom Prénom Téléphone

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Ces prix s’entendent nets, frais d’expédition et d’emballage compris. Signature :

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