ENSSIB 18, 19 et 20 MAI 2015Sophie Cornière
([email protected])Présidente de l’ACIM
Construire un projet de bibliothèque musicale
hybride
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Il était une fois les bibliothèques musicales
ou discothèquesENSSIB
Sophie CornièreACIM
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Le XVIe siècle : la ConservationLe dépôt légal des œuvres (obligation pour les imprimeurs libraires de déposer un exemplaire de chacune de leurs publications à la bibliothèque du roi) est instauré par l’ordonnance de Montpellier, sous François 1er, le 28 décembre 1537. C’est une mesure mise en place pour permettre la conservation des documents.
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Le XVIIIe siècle : sur un malentenduLes collections vont particulièrement s’étoffer à la fin du XVIIIe siècle : Les bibliothèques apparaissent suite aux confiscations de la Révolution et à l’instauration du dépôt légal « des livres de musique » (en 1797), c’est-à-dire des partitions, des « petits formats » et des recueils, à la Bibliothèque Nationale de France.… Et aux corps défendant des bibliothécaires
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Le XIXe siècle : vers la démocratisation
Invention du phonogramme par Charles Cros en France et Thomas Edison aux Etats-unis
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photos issues du fonds Charles Cros à la BNF :http://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/fonds-sonores6
“Au XIXe siècle, dans le mouvement de développement de l’éducation populaire et devant l’importance de la pratique musicale amateur, des bibliothèques publiques consacrent jusqu’à la moitié de leur budget à l’achat de partitions (Bibliothèque des Batignolles en 1885).”
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1996-02-0078-002
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Le XXe siècle : une affaire d’étatLe dépôt légal s’étend à l’image et au son (photographies, phonogrammes (78 tours et rouleaux gravés), cinéma) : les œuvres doivent être déposées à la phonothèque nationale ; En 1975, il s’applique aux vidéogrammes et aux documents multimédias (qui sont déposés au département Audiovisuel de la BNF = nouveau nom de la phonothèque nationale).
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Je t’aime moi non plus : la difficile partition de la musique imprimée
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les années 60 : le microsillon
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L’aventure c’est l’aventure“Aventure ... : ensemble d'activités, d'expériences qui comportent du risque, de la nouveauté, et auxquelles
on accorde une valeur humaine”
Définition choisie par Jean-Marie Daudrix comme introduction à l'aventure culturelle que constituent les 25 années d'existence de la Discothèque de France.
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La discothèque de France : naissance du modèle des discothèques de prêt
1967 création de l’association : “une manière d'organisme-conseil, de bureau d'études pour tout ce qui concerne le prêt public des disques en France » s'adressant à toutes les bibliothèques publiques, aux maisons de la culture et aux comités d'entreprises.”
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1985-06-0540-001
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Ex-Discothèque de France
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Bleu is the new black
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Les années 70 :
1971: Parution du premier manuel du discothécaire
1974 : option discothèque au CAFB
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1972 : MassyCréation de la discothèque de Massy et des premiers outils bibliothéconomiques permettant le prêt et le classement des 3000 disques de son fonds
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Les années 80 : la vie rêvée des discothécairesInvention du Compact-disc
- La musique comme produit d’appel des bibliothèques
- les rois du prêt
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1986 : La discothèque des Halles
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1986 : Naissance de la Discothèque des Halles devenue en 1986 la Médiathèque Musicale de Paris “Etablissement dédié à la musique sous toutes ses formes” Michel Sineux
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2002-02-0056-008
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L’aventure “Ecouter, voir”
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Les années 90 : le début de la dématérialisation et ... des ennuis
le MP3et… Les ipods
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Sur un malentendu“Un examen attentif nous fait dire que les chiffres importants de prêts de CD en bibliothèque étaient basés sur un malentendu. En effet, l’analyse des pratiques musicales des Français montre que celles-ci n’ont cessé d’augmenter et nous pouvons aisément dire qu’il y a une attente dans ce domaine...“...Les bibliothèques se sont trouvées, un peu malgré elles, pourvoyeuses d’une demande forte dans le domaine de l’écoute musicale à domicile au moment même où les foyers s’équipaient massivement en appareils d’écoute individuelle.
Les chiffres importants de prêts de CD ont dès lors créé ce malentendu.[...] Les discothèques semblaient tolérées dans l’optique de revitaliser la bibliothèque et d’attirer un nouveau public pour les livres.”Xavier Galaup :http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2014-02-0122-011
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les années 00 : la révolution Internet
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2005 : Mediathèque de la cité de la musique
Aujourd’hui Philharmoniemédiathèque totalement polyvalente et atypique (bibliothèque musicale, pôle de ressources, centre de documentation du musée, patrimoine sonore et audiovisuel de la Cité)
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Les années 10 : l’essor du streaming
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Les années 10 :
la déclaration de Lyon : « L’accès à l’information est un point essentiel du développement des pays. Il n’est pas garanti partout, et pas même dans les pays développés, où des individus manquent de cet accès à l’information, par absence de connexion Internet ou d’ordinateurs ».
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Le Manifeste de l’ACIM
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Et demain ? Retour vers le futur
Le retour du vinyle ?Le retour de la cassette audio ?La musique comme patrimoine ?Une offre de ressources numériques ?
De tout ça un peu et de la médiation beaucoup28
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Sources :-BBF “Musiques” 2002 n°2-”Ecouter Voir” Décembre 2002 n°32- “La discothèque de France, une aventure culturelle” Bulletin de la Discothèque de France, 1985- Bibliothèque(s)2006, n°25Et pour aller plus loin :- article “musique en bibliothèque” ACIM
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