Table des matières
L’immunisation : notre meilleure défense.................................................................... 1
Comment les vaccins fonctionnent-ils.......................................................................... 2
Maladies pouvant être prévenues par la vaccination.................................................... 3
Eff et de l’immunisation sur les maladies
pouvant être prévenues par la vaccination au Canada.................................................. 4
Innocuité des vaccins................................................................................................... 4
Information sur les vaccins........................................................................................... 5
Foire aux questions.......................................................................................................6
Calendrier d’immunisation systématique du Nouveau-Brunswick................................ 8
Immunisation obligatoire au Nouveau-Brunswick....................................................... 8
Prendre soin de votre enfant après l’immunisation...................................................... 9
Ressources utiles sur l’immunisation.......................................................................... 10
CNB 6329/Janvier 2010
ISBN - 978-55471-236-6
L’immunisation : notre meilleure défense
« La vaccination des enfants est l’un des modes de promotion de la santé les plus
importants. Avant l’accès aux vaccins actuels, il n’était pas rare que des enfants meurent ou
deviennent handicapés par suite d’infections qu’il est maintenant possible d’éviter. »
Les vaccins. Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant, 3e édition, Ronald Gold
Ce livret fournit aux parents des faits sur l’immunisation des enfants. L’immunisation à temps est importante pour les enfants de tous âges, mais plus particulièrement pour les nourrissons et les jeunes enfants qui peuvent être plus à risque de contracter des maladies évitables par la vaccination et d’en subir leurs complications. Les enfants bénéfi cieront de la plus grande protection possible et des meilleures chances de résister aux maladies s’ils ont été immunisés conformément au calendrier d’immunisation recommandé.rerecocommmmanandédé.
Comment les vaccins fonctionnent-ils
Pour comprendre les vaccins et leur mode de fonctionnement, vous devez d’abord connaître le fonctionnement du système immunitaire. Lorsqu’un germe pénètre dans l’organisme, le système immunitaire le détecte comme corps étranger ou inhabituel et réagit en fabriquant des anticorps pour le combattre. Les anticorps se créent lorsqu’on contracte la maladie ou qu’on est immunisé.
Un vaccin se compose d’une très faible quantité du microbe pathogène (virus ou bactérie). Par exemple, le vaccin contre la rougeole est créé à partir du virus de la rougeole. Le germe contenu dans le vaccin est détruit ou aff aibli; la personne ne peut donc pas contracter la maladie à partir du vaccin.
Au moment où le vaccin est administré, le corps commence à attaquer la petite quantité du germe de la maladie contenue dans le vaccin et à produire des anticorps contre ce germe. Ces anticorps lutteront contre la maladie lorsque la personne sera exposée au germe à l’avenir.
Grâce à l’immunisation, une personne n’a pas besoin de devenir malade pour être protégée des maladies!
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Eff et de l’immunisation sur les maladies pouvant être prévenues par la vaccination au Canada
Ces 50 dernières années, l’immunisation a sauvé plus de vies au Canada que toute autre intervention en matière de santé. Le tableau ci-dessous indique la façon dont l’immunisation a diminué le nombre de cas de maladies pouvant être prévenues par la vaccination.
Maladies pouvant Nombre de cas au Canada Nombre de cas
être prévenues par la pendant l’année de pointe avant en 2004
vaccination l’immunisation systématique
Coqueluche (toux coquelucheuse) 25 000 2 712
Diphtérie 9 000 1
Haemophilus infl uenzae de type b (Hib) 2 000 68
Hépatite B 3 000 829
Oreillons 52 000 32
Poliomyélite 20 000 0
Rougeole 300 000 7
Rubéole 69 000 9
Nombre total de cas 480 000 3 658
Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination - janvier 2009
Innocuité des vaccins
Les vaccins utilisés au Canada sont très sécuritaires. Avant d’approuver l’utilisation d’un vaccin, celui-ci doit passer par des années de recherches et d’essais. L’Agence de la santé publique du Canada continue de contrôler tous les vaccins après leur approbation. Les réactions graves aux vaccins sont rares, mais elles existent. Il est très important que vous déclariez à la personne qui a administré le vaccin à votre enfant tout eff et secondaire inhabituel ou grave après l’immunisation.
La personne chargée d’administrer le vaccin peut discuter avec vous des avantages, des risques et des eff ets secondaires avant d’administrer un vaccin à votre enfant.
RAPPEL : Les risques et les conséquences des maladies pouvant être prévenues par la vaccination sont bien plus graves que les eff ets
secondaires du vaccin.
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Vaccin
Tous les vaccins
Effi cacité du vaccin Eff ets secondaires liés au vaccin
• 85 à 90 pour cent seront protégér contre la varicelle
• Effi cace de 87 à 98 pour cent contre la maladie à méningocoque conjugué C.
HB
Hépatite B
DCaT-VPI-Hib
Diphtérie, coqueluche acellulaire (toux coquelucheuse), tétanos, polio et l’haemophilus infl uenzae de type b
Pneumo-CPneumocoque conjugué
RRO
Rougeole, rubéole et oreillons
Varicelle
Mén-C-C
Méningocoque conjugué C
• Bien adapté au virus en circulation, le vaccin off re aux enfants en santé une protection contre la grippe dans 70 à 90 pour cent des cas.
Information sur les vaccins
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• 97 pour cent seront protégés contre la maladie à pneumocoque invasive.
• 99 pour cent des enfants seront protégés contre la polio, le tétanos et la diphtérie.
• 85 pour cent des enfants seront protégés contre la coqueluche.
• 99 pour cent produisent des anticorps contre le VPH de types 6, 11, 16 et 18.
• Effi cace de 98 à 99 pour cent contre quatre souches de la maladie à méningocoque.
• 99 pour cent seront protégés contre le tétanos et la diphtérie.
• 85 pour cent seront protégés contre la coqueluche (toux coquelucheuse).
• Maux de tête, fi èvre, étourdissements ou nausées.
• Maux de tête, fatigue, irritabilité ou somnolence.
• Maux de tête.
• Sentiment de fatigue et de malaise.
• Étourdissements.
• Troubles digestifs (vomissements et diarrhée).
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Infl uenza
DCaT-VPI
Diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire et polio
VPHVirus du papillome humain
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dcaT
Vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche acellulaire
• Fatigue ou une légère fi èvre, pendant un à deux jours.
• Une petite masse indolore au point d’injection peut se produire mais rarement.
• Des eff ets secondaires plus graves peuvent inclure :
- Pleurs intenses pendant plusieurs heures.
- Forte fi èvre (39,4 °C ou plus pendant 24 heures).
- Convulsions.
- Collapsus (une réaction rappelant l’état de choc pendant laquelle l’enfant est pâle, sans réaction et a un tonus musculaire plus faible que d’habitude).
• Maux de tête, frissons et fi èvre de plus de 38 °C.
• Somnolence, irritabilité, diarrhée et vomissements.
• Fièvre et malaise avec ou sans éruption cutanée, pouvant durer jusqu’à trois jours et se manifestant de sept à douze jours après l’immunisation.
• Une personne sur un million peut développer une infl ammation cérébrale (encéphalite).
• Faible nombre de plaquettes (facteur de coagulation du sang).
• Les glandes du cou peuvent parfois enfl er.
• Les ganglions lymphatiques enfl ent et une éruption cutanée peut parfois apparaître.
• Douleurs articulaires.
• Éruption ressemblant à la varicelle au point d’injection (chez trois à cinq pour cent des personnes immunisées).
• Éruption ressemblant à la varicelle sur le corps et apparaissant de cinq à 26 jours après l’immunisation (jusqu’à cinq pour cent chez des personnes immunisées).
Nota : Les personnes qui manifestent une éruption ressemblant à la varicelle après l’immunisation transmettent rarement le virus.
• Maux de tête.
• Irritabilité.
• Fièvre de 38 °C ou plus.
• Malaise.
• Fièvre.
• Maux de tête.
• Douleurs musculaires.
• Voir la description dans la section sur le vaccin « DCaT-VPI-Hib » ci -dessus.
• Plus de 95 pour cent de ceux qui ont reçu trois doses de vaccins produisent des anticorps.
• 99 pour cent seront protégés contre la polio, le tétanos et la diphtérie.
• 90 pour cent seront protégés contre l’Hib.
• 85 pour cent seront protégés contre la coqueluche.
• Deux doses off rent une protection de presque 100 pour cent contre la rougeole.
• Une dose off re une protection de 95 pour cent contre les oreillons; deux doses donnent de meilleurs résultats.
• Une dose off re une protection de plus de 97 pour cent contre la rubéole.
• Les injections peuvent provoquer des rougeurs, de l’enfl ure ou une sensibilité au point d’injection. Cela peut durer de 24 à 48 heures.
Foire aux questions
1. Existe-t-il des raisons pour ne pas immuniser conformément au calendrier
recommandé?
Oui :• Il ne faut pas administrer de vaccin à un enfant ayant eu une allergie
provoquant un danger de mort à l’une des composantes du vaccin (p. ex. un antibiotique), à son contenant (p. ex. le latex) ou à une dose précédente.
• Les vaccins vivants (RRO et varicelle) ne doivent pas être administrés à un enfant ayant eu un problème grave du système immunitaire.
• Les vaccins vivants (RRO et varicelle) ne doivent pas être administrés aux femmes enceintes.
2. Existe-t-il des raisons pour attendre ou reporter la vaccination?
Oui : • Vous devez reporter une immunisation si l’enfant présente une maladie
modérée à grave le jour de la vaccination.
• Les vaccins vivants (RRO et varicelle) doivent être reportés pour toute personne ayant reçu un produit sanguin ou des immuno-globulines au cours des trois à 11 derniers mois.
• Si votre enfant nécessite deux vaccins vivants ou plus, il doit les recevoir le même jour ou à un mois d’écart.
3. Existe-t-il des situations où une consultation spéciale est nécessaire?
Oui :• Si le système immunitaire de votre enfant est touché par la maladie, la prise
de médicaments comme les stéroïdes ou un traitement pour le cancer, la protection contre le vaccin risque d’être réduite. Vous devez consulter le médecin de votre enfant avant de décider de le faire immuniser.
• Si votre enfant développe le syndrome de Guillain - Barré (une condition neurologique) dans les huit semaines suivant l’administration du vaccin, votre médecin devra décider s’il devrait recevoir les futures doses du même vaccin.
6
4. Le vaccin RRO peut-il provoquer l’autisme?
Non :• Les recherches scientifi ques ne soutiennent pas l’hypothèse que les vaccins
peuvent provoquer l’autisme. La raison de l’augmentation de l’autisme est inconnue. L’une des raisons peut être que l’autisme englobe bien plus de comportements et de troubles de l’apprentissage que par le passé.
5. Les injections multiples risquent-elles de submerger le système
immunitaire?
Non :• Chaque jour, nos corps entrent en contact avec des millions de germes, forçant
notre système immunitaire à travailler continuellement pour nous protéger. Les germes détruits ou aff aiblis de chaque vaccin sont très peu nombreux comparativement aux millions de germes que combat notre système immunitaire tous les jours.
6. Les parents doivent-ils s’inquiéter du thimérosal contenu dans les
vaccins?
Non :• Le thimérosal est un agent de conservation effi cace et sécuritaire utilisé dans
les vaccins. On le trouve dans certains fl acons multidoses des vaccins. Le thimérosal contient de l’éthylmercure qui est décomposé et très vite éliminé par le corps.
• Il existe également un autre type de mercure, le méthylmercure. Celui-ci est dangereux, mais il ne s’agit pas du même type de mercure que celui utilisé dans le thimérosal.
• Depuis mars 2001, tous les vaccins habituels destinés aux enfants au Canada sont produits sans thimérosal. Les fl acons multidoses de vaccin contre la grippe contiennent quant à eux du thimérosal.
7
Calendrier d’immunisation systématique du Nouveau-Brunswick
Le calendrier d’immunisation systématique du Nouveau-Brunswick est établi par le médecin hygiéniste en chef. Il est fondé sur les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation et du Comité canadien d’immunisation. Les vaccins recommandés dans ce calendrier sont fournis par la Santé publique et d’autres professionnels de la santé partout au Nouveau-Brunswick. En plus du calendrier d’immunisation systématique, d’autres campagnes peuvent exister; informez-vous auprès de la personne chargée d’administrer le vaccin.
Calendrier d’immunisation systématique des enfantsÂge Vaccin
Naissance • Hépatite B
2 mois • Hépatite B • DCaT-VPI-Hib • Pneumocoque conjugué
4 mois • DCaT-VPI-Hib • Pneumocoque conjugué
6 mois • Hépatite B • DCaT-VPI-Hib • Pneumocoque conjugué
12 mois • RRO (rougeole, rubéole et oreillons) • Varicelle • Méningocoque conjugué C
18 mois • DCaT-VPI-Hib • Pneumocoque conjugué • RRO
6 à 23 mois • Infl uenza (annuellement)
4 à 6 ans • DCaT-VPI
7e année scolaire • VPH ( fi lles seulement)
9e année scolaire • dcaT • Méningocoque conjugué ACYW-135
Autres campagnes de « rattrapage » • Veuillez consulter le bureau de la Santé dans les écoles publique de votre région.
Le vaccin antigrippal est recommandé pour tous les gens du Nouveau-Brunswick âgés de six mois et plus. Il est off ert gratuitement aux personnes qui courent un risque élevé de souff rir des complications de la grippe, y compris tous les bébés âgés de six à 23 mois, leurs contacts familiaux et les contacts familiaux des bébés de moins de six mois. Les bébes âgés de moins de six mois courent un risque élevé de souff rir des complications de la grippe, toutefois, le vaccin ne peut être utilisé pour ces jeunes
bébés.
Immunisation obligatoire au Nouveau-Brunswick
La législation provinciale du Nouveau-Brunswick oblige tous les enfants admis à l’école pour la première fois et tous les enfants fréquentant une garderie de présenter une preuve d’immunisation. La loi vous autorise à refuser l’immunisation pour des raisons médicales ou des objections personnelles.
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Prendre soin de votre enfant après l’immunisation
Juste après l’immunisation, les nourrissons et les jeunes enfants peuvent être réconfortés par des câlins et des distractions.
On vous demandera de demeurer sur les lieux pendant au moins 15 minutes après l’administration du vaccin afi n de pouvoir observer et traiter les réactions immédiates potentielles.
Votre nourrisson ou votre enfant peut éprouver les sensations suivantes :
• Douleur, enfl ure et rougeur au point d’injection. Vous pouvez diminuer la
douleur en plaçant un linge froid sur le point d’injection. Bouger ou utiliser le
membre peut également aider.
• La fi èvre et la douleur peuvent être traitées avec de l’acétaminophène,
administré selon les indications précisées sur la boîte. L’ibuprofène peut
également être utilisé, mais vous devez consulter votre médecin avant d’utiliser
ce médicament si votre enfant a moins de six mois. (L’AAS ou aspirine N’EST PAS
recommandé pour les nourrissons et les enfants âgés de moins de 18 ans). Si votre
enfant manifeste une forte fi èvre ou des convulsions, vous devez immédiatement
consulter un médecin.
• Somnolence, irritabilité et troubles digestifs.
Si votre enfant manifeste de graves réactions dans les quatre semaines suivant l’immunisation, il est important d’en aviser la personne chargée d’administrer le vaccin.
Affi che du Nouveau-Brunswick gagnante du concours national sur l’immunisation.
Ressources utiles sur l’immunisation
Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec le bureau de la Santé publique de votre région, votre fournisseur de soins de santé ou consultez les sites Web suivants :
Ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick http://www.gnb.ca/0053/public_health/immunization-f.asp
Agence de la santé publique du Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/im/iyc-vve/index-fra.php
Société canadienne de pédiatrie – Soins de nos enfantshttp://www.soinsdenosenfants.cps.ca/immunisation/index.htm
Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination (CCSPV)http://www.immunize.cpha.ca/fr/default.aspx
Guide canadien d’immunisation (7e édition), 2006http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cig-gci/index-fra.php
Livres
Gold, Ronald (2006). Les vaccins : Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant, 3e édition.
Questions à poser à la personne chargée d’administrer le vaccin :
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