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No 13 • mercredi 11 févr ier 2004 • 16 pages • 3000 copies • gratu i t

ACHAT-VENTE-ÉCHANGECD-K7

Vinyles 33, 45 et 78 toursAudio-vidéo

Audio professionnelInstruments de musique

Jeux vidéo

OUVERT lundi au samedi 10h à 17h

18, Racine Est et70, Racine Ouest, Chicoutimi

ACHAT-VENTE-ÉCHANGECD-K7

Vinyles 33, 45 et 78 toursAudio-vidéo

Audio professionnelInstruments de musique

Jeux vidéo

OUVERT lundi au samedi 10h à 17h

18, Racine Est et 70, Racine Ouest, Chicoutimi

696-7873690-2500696-7873690-2500

Glaciers d’Afrique

De retour du sommet! page 8

Glaciers d’Afrique

De retour du sommet! page 8

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U Q A C w w w . m a g e u q a c . c o m

Calendrier des partysFévrier

Mercredi 11 Regroupement des étudiants diplômés en sciences de la terre 2e et 3e cycles (RÉDIST)

Jeudi 12 Intervention sociale

Lundi 16 Association des étudiants en maîtrise en études et interventions régionales (AEMEIR)

Mardi 17 Sociologie

Mercredi 18 Science politique

Jeudi le Arts

Lundi 23 Histoire

Mardi 24 Linguistique en langues modernes

Mercredi 25 Activité physique

Jeudi 26 Sciences de la terre

Mars

Lundi 8 AEMEIR

Mardi 9 Chimie

Mercredi 10 Associations des étudiants du module des sciences de l’administration (AEMSA)

Jeudi 11 Enseignement préscolaire et primaire

LE BARUQACLe seul bar en ville

ou l’équation suivante est vraie:

FORT = 1 ONCE = 100% ALCOOLLes jeudis dès 21h:

stationnement gratuit (côté cimetière) jusqu’au vendredi midi

Ton milieu, tes etudes, ta placeLes festivités commencent

Les gangs, sortez de vos repères

L’édition du Festival étudiant de 2004 sera sous le joug du gangstérisme, ainsi en adécidé le comité formé d’une dizaine de personnes chapeautées par le vice-présidentaux affaires étudiantes, Olivier Biron.

Toutes les associations qui participeront à cette14e édition du festival seront appelées à former leurgang. Ainsi la communauté universitaire sera auprise avec un retour en force des mafiosi de cemonde, des motards, des anciens présidents et quisait, peut-être même des Télétubbies!

Pour les bleus d’entre vous, nous vous rappelons quele Festival étudiant est la meilleure occasion de l’annéepour compétitionner vis-à-vis les autres programmesde l’institution. Toutes les activités sont tenues sur labase de l’appartenance à votre association modulaire,

donc votre «gang». Vous devrez donc affronter lesautres clans dans différents duels mettant notam-ment à l’épreuve vos talents sportifs, intellectuels ainsique vos capacités de socialiser une bière à la main.

Des hommes de main recherchés

Des fiers-à-bras sont toujours recherchés. Ces der-niers pourront choisir de participer à la logistiquede l’événement pour créer et monter les décors,arbitrer et juger les performances des participantsou encore animer les activités.

Une année s’achève

Remise en question imminente Le trimestre hivernal est toujours une grande période de brassage au MAGE-UQAC et2004 ne fera certes pas exception.

Les discussions débuteront sous peu poureffectuer le plan d’action de l’organisation pour2004-2005. Cette planification se veut être unmoment privilégié pour faire en sorte que vosreprésentants étudiants, tant ceux de l’associationmodulaire que de l’exécutif du MAGE-UQAC,obtiennent des améliorations à votre conditionétudiante. Si vous avez des dossiers que vous jugezimportants et sur lesquels vos représentantsétudiants devraient travailler, faites-nous en part.

Le mois de mars sera la période électorale pour nosreprésentants sur le conseil d’administration ainsique sur le comité exécutif du MAGE-UQAC. C’est lemoment pour vous qui avez de l’entregent, êtesdynamiques, vous qui n’avez pas de cadavres dans leplacard, qui avez un bon jugement et surtout désirezvivre une expérience enrichissante et formatrice, deprendre le leadership de l’organisation. Prenezcontact avec les représentants actuels pourconnaître les rudiments des différents postes.

Une date fatidique arriveLa mi-trimestre est le moment d’évaluer l’appréciation de votreapprentissage. Tel que défini dans la procédure relative à l’évaluationde l’apprentissage d’un étudiant dans un cours, c’est le moment defaire un premier bilan de ceux-ci. Vos enseignants se doivent de vousremettre un minimum de 20% du résultat global. Grâce à cela vouspouvez évaluer vos chances de passer avec succès votre cours etparticiper à son amélioration.

Recherchistes recherchés

Le MAGE-UQAC tente de dénicher quelques étudiants qui pourraientcombler ses derniers mandats de recherche. Parmi ceux-ci, nous re-trouvons les questions de la formation pratique, des emplois étudiantsainsi que les retrouvailles des anciens officiers de l’organisation.

La première recherche à effectuer concerne la rédaction d’un avis surla formation pratique (stages) ayant cours pour les étudiants del’Université du Québec à Chicoutimi, ses impacts sur la populationétudiante, le niveau d’encadrement et de support institutionnel. Laseconde est la rédaction d’un avis portant spécifiquement sur larémunération et la condition d’emploi des étudiants embauchés parl’UQAC et les institutions de taille comparable. Enfin la troisièmeconsiste en une recherche des anciens officiers de l’organisation et lapréparation logistique d’une soirée retrouvailles.

Pour plus d’informations, contactez les officiers du MAGE-UQAC oufuretez sur le site Internet au www.mageuqac.com2•

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U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r nele g

riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

ercredi le 11 février 2004 • 3

Brainstorming sur les universités en région

Tempête dansquelques cerveaux

Il semblerait que le brainstorming sur les universités en région du 21janvier dernier n'ait pas été une réussite. Huit étudiants sont venus jaserde l'avenir de l'enseignement post-collégial, de quoi faire se questionnerles responsables de l'événement.

Martin Fillion, organisateur et responsabledes cycles supérieurs au MAGE-UQAC,paraissait pas mal déçu malgré que le petitconsortium en soit venu à développer «quelquechose d'intéressant». Parmi les idées émises parles huit valeureux étudiants, se trouve un «incu-bateur de services», qui consiste en un projet fortculotté. En effet, les principaux acteurs propo-sent de redorer l'aire économique de la région oùles membres étudiants recevraient du travail sousforme de ristournes. Les services entreraient etsortiraient de l'incubateur pour donner des heuresaux étudiants. Bien sûr, cela n'est qu'une esquisseplutôt floue d'une solution qui, à long terme,cadrerait bien avec les besoins des étudiants.

Martin Fillion estime qu'il est très difficile dediscuter de l'avenir avec un si petit nombre degens. «Pourquoi ces choses échouent-elles? Parceque les étudiants ne se mobilisent pas et j'aime-rais qu'ils soient au courant, car c'est un problèmemajeur», lance-t-il. Martin Fillion se rappelle

qu'au sortir de la réunion de ce soir-là, leBaruqac était plein à craquer. Cette vision lui afait conclure que les histoires de cours etd'examens qui badrent les étudiants et lesempêchent de s'impliquer ne sont pas sidécourageantes que cela. La solution? Faire desréunions bien arrosées au resto? Certes, unelégende urbaine veut que les plus grandes déci-sions de ce monde se prennent dans des restau-rant autour d'un repas copieux, où l'ambianceest décontractée et où on s'amuse tout en parlantde choses sérieuses. Les étudiants désirent-ilscela?

Le responsable des cycles supérieurs informequ'un autre brainstorming sera organisé bientôt.Au cours de cette réunion, on discutera entreautres du manque de culture universitaire et dunombre de diplômés à la baisse. «Il faut donnerle goût à nos propres enfants de faire des étudesuniversitaires, que ça devienne naturel dans lefutur», allègue-t-il.

Patrick Voyer

Universités en région

Rencontre avec Pauline Marois

Le 29 janvier dernier, l'ancienne vice-première ministre Pauline Marois a rencontréquelques membres de l'exécutif du MAGE-UQAC concernant la fameuse questiondes universités en région.

Mme Marois était parmi les envoyés duParti québécois, dont le leader de l'oppositionBernard Landry, venus prôner une fois de plus lasouveraineté auprès des étudiants du Cégep deChicoutimi. Elle s'est entretenue avec l’exécutifdu MAGE-UQAC, dont le président FrédéricSimard, le responsable des cycles supérieursMartin Fillion, et le vice-président aux affairesinstitutionnelles, Éric Laberge.

Il a bien sûr été question de la culture univer-sitaire et, par la bande, de certains points dont ilavait été question durant l'activité brainstormingdu 21 janvier. Le MAGE a ainsi proposé à PaulineMarois la mise en place d'une «région-laboratoire»de culture universitaire. Dans cette optique, l'évo-lution de la culture de l'ensemble des régionspériphériques serait observée et scrutée à la loupepour ne pas être oubliée ou ignorée.

Il a été proposé d'implanter un nouveau systèmede crédits à l'automne pour les étudiants quis'impliquent dans des projets ou des instances del'UQAC. Cela permettrait, par exemple, à un

étudiant impliqué dans un comité quelconquede se faire créditer l'équivalent d'un cours d'enri-chissement. Après tout, la pratique est aussi pro-fitable que la théorie. Voilà pourquoi le MAGE afait part de cette suggestion.

Il a de plus été question des coûts du transportaérien international et, finalement, la délégationdu MAGE demandera au gouvernement dansson mémoire de donner 1$ par chaque dollarrecueilli pour égaler le degré de donation localeet personnelle (campagne de financement).Cette idée a été lancée avec le souci d'apporter desmesures discriminatoires positives qui tiennentcompte des paramètres de chaque région.

Selon Éric Laberge, Mme Marois a semblé trèsouverte à tout ce qui lui a été présenté, réalisantque les régions se devaient d'être aidées tôt outard. Elle a aussi demandé au MAGE dans quelle direction il se dirigeait en vue de la com-mission parlementaire du 17 février et en quoiconsisterait son mémoire (à part la question du1$) sur les universités en région.

Prévention du suicide

L’envoléeC’est l’histoire d’une jeune fille qui regardait grandir les oisillonsdans l’arbre devant sa demeure. Jour après jour, ils quittaient le nid pourexplorer de nouveaux horizons. Cependant, un seul y restait. La jeunefille, désemparée, lui donna de l’affection et autant d’attention qu’elle pu.Pourtant, l’oiseau refusait toujours de quitter la chaleur et le confort deson nid. La jeune fille l’emmena au bord de la falaise et lança son oiseaudans les airs en lui criant de toutes ses forces: «Vole! Vole!» Alors guidé parl’instinct de survie, l’oiseau ouvrit très grand ses ailes et devint unmajestueux oiseau, libre de retrouver ses compagnons.

Encore trop nombreux sont ceux qui croient que l’aide psychologiquec’est pour les fous. Au contraire, il faut être lucide pour reconnaîtreque l’on a des problèmes et utiliser les ressources formées pourapporter des outils qui permettent de les résoudre. «Demander del’aide, c’est fort!» est un slogan qui se prête très bien à la prévention dusuicide. Mais pas besoin d’avoir le fusil sur la tempe pour demander del’aide. C’est une action qui se fait à chaque jour. Il existe des gensobjectifs qui ont les compétences pour offrir un soutien moral etphysique quand l’écoute et les conseils de parents et d’amis ne suffisentplus. «Ce n’est pas ce qui nous arrive qui nous démobilise, mais laperception qu’on en a et ce qu’on fait avec.»

Quelques ressources disponibles à l’UQAC et ailleurs:Julie Alain, travailleuse sociale 545-5011 poste 2017, local P1 7010-4Françoise Lamontagne, infirmière, local P1 7010-6Halte-ami, 545-5011 poste 5351Clinique de psychologie, 545-5011 poste 5024Centre de prévention du suicide, 549-1919 ou 1-800-463-9868 Narcotiques anonymes, 545-5011 poste 5351C.L.S.C. du Grand Chicoutimi, 545-2221Gai écoute, 1-888-505-1010

Félicia Pivin

Patrick Voyer

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Des conférenciers provenant de plusieursdisciplines, mais qui travaillent tous pour l’amé-lioration de la qualité de l’environnement, ontabordé les manières d’intégrer la gestion écolo-gique dans les grandes et moins grandes organi-sations.

Grâce aux progrès technologiques sur le planenvironnemental, cela devient beaucoup plus àla mode pour les entreprises de mettre en placeles équipements qui diminuent la pollution, carces installations permettent de diminuer leurscoûts de fabrication. Il ne reste cependant que lafamille Bush pour demander d’autres étudescontradictoires sur le sujet...

Un membre de la Centrale syndicale du Québec(CSQ) travaillant sur le dossier des Établisse-

ments Verts Bruntdland (ÉVB), Jean Robitaille,était présent pour parler de cette réalisationriche en couleur verte. Les établissements VertBrundtland travaillent pour un monde plusécologique, pacifique, solidaire, démocratiqueavec des thèmes comme: «Éduquer et agirensemble pour un monde viable».

L’un des moyens utilisés par les ÉVB, c’estd’intégrer dans les établissements scolaires desgestes concrets et continus amenant à la cons-truction d’un monde équitable où l’on penseglobalement et où l’on agit localement. Ainsi,pour rendre notre monde meilleur, nous devonséduquer et avoir conscience que nos actions ontdes répercussions sur l'environnement et mêmeau-delà de celui-ci. Nous devons ouvrir la porteaux connaissances environnementales et socialesaux jeunes pour former de futurs citoyensresponsables et connaissant les enjeux actuels denos sociétés.

Présentement, les ÉVB sont actifs dans plus de800 établissements primaires et secondaires. De

plus, ils vérifient la possibilitéd’intégrer les collèges et lesuniversités au mouvement. Pour parvenir à leursobjectifs, ils ont mis sur pied une campagne demobilisation sociale qui a quatre phases.

La première étape vise à faire réfléchir les jeuneset les adultes aux différentes causes et consé-quences de la pauvreté. La deuxième phase vise à sensibiliser les gens sur l’importance ducommerce équitable dans l’optique du déve-loppement durable. En consommant de façonresponsable, chacun peut contribuer à rendre lemonde meilleur, car les modes de consom-mation ont un impact réel sur l’environnementet la société en général.

La troisième étape concerne les enjeux desdifférents modes deproduction et les consé-quences d’une activitéaussi fondamentale quel’alimentation. Finale-ment, la dernière phaseporte spécifiquement surla notion de citoyennetéet sur les principes dudéveloppement local.Aussi bien au Nordqu’au Sud, le dévelop-pement durable reposesur la mobilisation desressources humaines,naturelles, techniquesou financières dans lebut de créer des com-munautés viables.

Un des conférenciers aparlé des réalisations des EnviroClubs à lagrandeur du Québec. Claude Vanasse, coor-donnateur en écologie industrielle au Centrequébécois de développement durable (CQDD),informait que leurs objectifs sont de fournirl’expertise et le soutien financier pour réaliser unprojet concret, simple et rentable d’écoefficacitéen entreprise.

Le principe d’écoefficacité est réalisé par laproduction de biens et services à des prixcompétitifs, tout en réduisant les impactsenvironnementaux et l’augmentation du cyclede vie de ces produits et services. Il y a plusieursavantages pour une entreprise d’améliorer sagestion interne. Bien sûr, les gains économiquesaugmentent la rentabilité, la compétitivité ettout cela ouvre de nouvelles possibilitésd’innovation et de marché, tout en protégeantl’environnement.

En plus des gains économiques et environne-mentaux, les travailleurs voient leur qualité devie, de santé et de sécurité au travail améliorées.4

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LL aa ll aa nn tt ee rr nn ee dd ee ll ’’ ii nn tt ee rr nneeColloque Éco-Conseil

Un beau mariage pour bâtir l'avenir

Le 15 janvier dernier, un colloque sur la gestion d’aujourd’hui et lesmanières d’utiliser les technologies environnementales dans lescommerces et industries modernes avait lieu à l’UQAC. Un beaumariage entre la compréhension environnementale et l’économierentable!

Maxim Dallaire

EE nn bb rr ee ff

Prêts et boursesBonne nouvelle pour plusieurs d'entre vous. Selon les infos reçues parle Griffon de la part de Communication Québec et comme vous lesavez peut-être déjà, le gouvernement provincial a modifié la Loi surl'aide financière aux études. Le nouveau Programme fait en sortequ'un étudiant est assuré de connaître et de recevoir au momentopportun le montant auquel il a droit. Les éléments qui servent aucalcul sont déterminés sur une base mensuelle plutôt que trimestrielle.On tient compte des besoins de l'étudiant en fonction du calendrierscolaire et son endettement est mieux ajusté à la durée de ses études.Aussi, l'étudiant connaîtra dès le début de l'année le montant total duprêt, montant qui pourra être versé directement dans le comptebancaire de la personne. Le programme comporte, dit-on, des mesuresqui sont de nature à favoriser l'accès aux études ainsi qu'à encouragerla persévérance. Bonne chance à tous!

VoleurLe dossier des vols des assos d'arts, d'informatique et d'administrationavance. Le mois dernier, le voleur a été identifié mais ses coordonnéesne peuvent pas encore être divulguées avant que des accusationsformelles ne soient portées contre le récidiviste. Il semblerait que cepoint ne soit qu'une formalité car le bureau des enquêtes de la Sûretémunicipale de Saguenay a remis la semaine dernière le dossier auprocureur de la Couronne, qui déposera certainement des accusationsdans les prochaines semaines. À ce moment, le Griffon sera en mesurede publier les informations concernant l'individu.

Jeux du Commerce La délégation de l'UQAC ne s'est pas réellement démarquée officielle-ment (même si elle a eu du plaisir quand même) lors de la 16e éditiondes Jeux du Commerce qui s’est déroulée à l'Université de Sherbrookedu 9 au 11 janvier. L’événement réunissait plus de 1000 étudiants enadministration provenant de 13 universités de l'Est du Canada. Aucours de cette fin de semaine de trois jours, les étudiants se disputentles honneurs de plusieurs compétitions sportives, sociales et acadé-miques. Le podium final a été constitué, dans l'ordre, par les HautesÉtudes Commerciales (troisième victoire de suite), l'Université Laval etl'Université McGill.

Conseil jeunesseLe Conseil jeunesse de Ville de Saguenay est en période de recrutementpour trouver des jeunes de 25 et moins intéressés à s'impliquer au seindu Conseil jeunesse. Quelques places sont encore disponibles. Lesrencontres ont lieu un lundi par mois à l'Hôtel de ville de Chicoutimi.Les personnes intéressées n'ont qu'à faire parvenir leur curriculumvitæ ainsi qu'une courte lettre d'intention à l'adresse suivante:[email protected]

Cela vaut aussi pour les communautés avoisinantes (qui voient lesimpacts de l’entreprise sur leur milieu diminués) et pour les entreprises(qui voient leur image améliorée auprès de leurs clients ainsi qu’auprès deleur communauté). Depuis deux ans, plus de 22 PME des secteurs dubois, de l’aluminium, de l’agro-alimentaire et autres, ont réalisé un projetd’écoefficacité pour des économies récurrentes de 1 300 000$ (retourd’investissement à l’intérieur d'un an seulement à l’aide d'un conseillerdu CQDD). Il y a plusieurs champs d’intervention d’écoefficacité portantsur la réduction des matières premières comme l’eau ou l’énergie,l’optimisation des procédés, la diminutions des rejets, la réutilisation surplace des résidus, etc. Un appel a donc été lancé aux entreprises polluantesqui n’ont bien souvent aucune conscience pour l’environnement et lasociété... Pour plus d'infos, www.cqdd.qc.ca

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ercredi le 11 février 2004 • 5

Dossier Barthélemy Kra

Des nouvelles de son frère

Barthélemy Kra a reçu une missive de son grand frère il y a quelquesjours: son contenu n’est pas très réjouissant pour le jeune hommeoriginaire de Côte d’Ivoire.

Barthélemy, comme il a été racontédans la dernière édition du Griffon, risqued’être expulsé du pays car il n’a pas reçul’asile. Il n’avait aucun nouvelle de ses pa-rents depuis l’été 2000 et c’est après plus dequatre ans que son frère Mathieu, assiégé etempli de désespoir dans la capitale Abidjan,lui fait parvenir une lettre marquée par desnouvelles terribles.

Le Griffon a obtenu copie de la dite lettre,qui a d’ailleurs circulée au sein des médiasrégionaux en début de semaine. Nous vousen transmettons quelques extraits. Ellecommence comme suit: «Bonjour Barthes,je sais que tu es actuellement désespéré et je

comprends car moi-même par ici je le suisaussi. Je voudrais d’abord t’annoncer lesnouvelles d’ici; elles ne sont pas du toutbonne et je suis désolé mon cher petit frère.Le vieux (son père), la vieille (sa mère),Aimée et Mo-Ba (deux de ses sept frères) nesont plus. Junior, Antou et Do sontintrouvables. Je pleure chaque jour parceque nous avons payé un lourd tribut en cespériodes de troubles dans le pays.»

La guerre civile fait rage depuis denombreuses années en Côte d’Ivoire etdepuis ce temps, le pays est divisé, la notiond’être humain n’a plus sa significationpremière et les lois sont dictées par lesassassins armés et les voleurs

«Sur la scène politique, poursuit Mathieu,c’est encore tendu car nombreux sont ceux

qui veulent que les hostilités reprennentpour repousser les rebelles et les réduireune fois pour tout à néant. Cependant, lesrebelles restent sur leurs positions. Ils sesont attaqués au début de la rébellion ànotre maison de Bouaké comme tantd’autres alors que les parents venaient d’ydéménager et c’est pour cette raison qu’ilsont pu les avoir. René et Antonio les ontrejoint pour les aider à s’installer. Ils ontpris de force la voiture du vieux et celled’Antonio. Ils ont contraint le vieux etAntonio de donner les clés sinon ils lestuaient, mais les premières minutes de leurrésistance furent fatales au vieux.»

Mathieu Kra termine sa lettre en offranttous les souhaits possibles à l’endroit de sonfrère. Juste avant, il lui envoie cette requête:«Je crains chaque jour pour ma vie et c’estle désespoir pour moi. Je reste chez lesparents d’une amie. Je n’ai plus de contratde travail et les temps sont durs pour moiici. Si tu as une possibilité de m’aider n’im-porte comment, il faut faire quelque chosepour moi s’il te plaît Barthes.» Quatre ansd’attente de malheur résumées en deuxpages: autre coup dur pour le jeune hommequi ne sait plus où donner de la tête.

Avenir

Il sera sans doute difficile pour Barthélemy,déjà sous le choc et aux prises avec tant deproblèmes ici, de l’autre côté de l’océan,d’aider son frère aîné. Cependant, à la faveurd’une messe organisée à l’Église baptisteévangélique située au 1700 boulevard duRoyaume mercredi soir à 19h, il serapossible pour les gens de faire des offrandesqui seront remises en premier lieu àBarthélemy, et en second à Mathieu.

Quant à son avenir, Barthélemy sera trèsbientôt fixé. Son objectif demeure la France,où, semble-t-il, un moratoire stipule qu’au-cune personne ne peut être envoyée enCôte-d’Ivoire présentement. Au Canadatoutefois, c’est une autre histoire. Aumoment de mettre sous presse, Barthélemyet sa conjointe Diane vérifiaient encore avecla France la possibilité que le pays lesaccueillent. Lorsque vous lirez ces lignes, ilse peut qu’ils aient reçu la réponse.

Patrick Voyer

Collation des grades

À vos diplômes!Le samedi 24 avril prochain aura lieu la première édition de laCollation des grades, qui se voudra une remise de diplômes plutôtimpressionnante pour les finissants toutes disciplines enbaccalauréat, maîtrise et doctorat.

Tout sera donc mis en place pour quela journée reste gravée à jamais dans latête de ceux et celles qui y participeront.Depuis avril 2003, la coordonnatrice de lajournée Andrée Castonguay et son équipetravaillent conjointement d’arrache-piedavec les comités de bal de toutes lesconcentrations. Nombre de réunions ontété organisées depuis ces huit derniersmois pour que les deux camps s’enten-dent sur la direction à prendre et que lafête soit aussi intense pour tous. Lacoordonnatrice ajoute que depuis deux

semaines, un blitz infernal a été réaliséauprès des comités de bal pour qu’unerécapitulation soit effectuée et que lespetits détails soient clairs. Un terraind’entente a été trouvé, paraît-il.

C’est ainsi que le stade du Pavillon sportifde l’UQAC sera pris d’assaut par plus de800 invités (trois par étudiant) qui seprésenteront en deux groupes distinctsune heure avant le début des deuxcérémonies identiques. Les finissants ontété invités, quant à eux, à se présenter uneheure et demie avant le coup d’envoi quisera donné par l’animateur Jean Wau-thier. La première vague aura lieu à 10h(arts, biologie, chimie, développementrégional, études littéraires, etc.) et ladeuxième à 15h (administration, adap-tation scolaire, éducation, enseignementéducation physique, etc.). Les remisesdevraient durer un peu plus de deux

heures. Une immense scène sera montéecontre le mur du fond du grand stade et,à ce qu’il semble, elle pourra bienaccueillir une centaine de personnes à lafois ! (même si ça n’arrivera pas !)

Visibilité

La Collation des grades 2004 c’est uneéquipe de 31 personnes (accueil, budget,communications, support logistique,etc.) dont font partie, entre autres,quelques étudiants. Après tout, c’est pour

eux, pour que leur réussite aca-démique soit immortalisée, que lesfestivités ont été organisées.«L’objectif est de faire une belleactivité et de donner de la visibilitéaux étudiants qui termineront»,explique Andrée Castonguay. Eneffet, côté visibilité, les héros du jourseront servis car même les médiasseront au courant. À n’en pasdouter, ce sera un des plus grosévénements qu’aura vécu l’UQACdepuis des années. De la musiqued’ambiance et des écrans géantsseront aussi au rendez-vous pourégayer l’esprit déjà agréable de lajournée. Mme Castonguay a confiéqu’au début de chaque «représen-tation», il y aura une sorte de«reality show» au cours duquel les

invités pourront apercevoir les étudiantsse préparer en coulisses!

La Collation des grades promet doncd’être fertile en émotions et en souve-nirs... Pour plus d’informations, lesétudiants peuvent se renseigner sur le siteweb de l’UQAC à www.uqac.ca où un liena été ajouté sur la page d’accueil en bas àgauche (il leur sera alors possible decommuniquer avec leur président ouprésidente de comité de bal).

En passant, Mme Castonguay assure quele mortier est facultatif pour les finissants.Ils doivent rencontrer le responsable ducomité de leur concentration pour enavoir un au prix de 10$. De plus, le lundi9 mars à 11h, il y aura une séanced’information au local P0-5000 s’il résideencore des interrogations concernantcertains points touchant la Collation.

Patrick Voyer

La Cage, c’est pas un jeumais... c’est le fun!

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Andrée Castonguay, coordonnatrice de laCollation des grades 2004

Page 6: Griffonnier013 11fevrier2004

C’est en tout début de programme, à la findu mois de septembre que le professeur André-François Bourbeau nous indique que nouspartons pour une sortie pédagogique de six jourset six nuits en forêt. On se prépare donc pendantquelques jours et hop! nous voilà au Lac Simon-couche, à l’entrée de la Réserve faunique desLaurentides. Un peu de canot suivi d’un portagede 600 mètres et d’une autre section en canotnous amène au site du lac du Dépôt où nouspasserons les six prochains jours.

Nous sommes entre bonnes mains, car André-François Bourbeau est passé maître dans l’art devivre en milieu naturel. Il semble connaître tousles trucs et toutes les manières de bien vivre enforêt, et pour cause, il est l’auteur de plusieursexploits dont son fameux «Surviethon» de 1984durant lequel il a passé 31 jours en forêt dans desconditions de survie volontaire. Il est assisté pourcette semaine de Frédéric Fournier, un ancienétudiant du programme qui semble en connaîtrelui aussi beaucoup.

Pendant ces six journées, nous sommes appelés àvivre ensemble, les 25 étudiants de notre année,une grande aventure pédagogique. L’objectif pre-mier de ce programme est de former des guidesqualifiés, compétents et autonomes qui pourrontfaire vivre de belles aventures de façon sécuritaireet agréable, à n’importe quel groupe d’individus,et faire face à toutes les éventualités possibles(météo, bris d’équipements, blessures ou autres).

Nous passons la première partie de la semaineensemble, les 25 étudiants, autour du petit chaletdu lac du Dépôt, où nous recevons les enseigne-ments de base sur diverses techniques de vie et derespect du milieu naturel. La seconde partie de lasemaine, nous sommes divisés en quatre équipesde six et nous partons en forêt pour une mini-excursion. Nous allons nous installer un peu plusloin en forêt pour y recréer l’ambiance plus intime

d’une petite expédition. Dansnos temps libres, plutôt rares il faut le mentionner, noustentons de réaliser quelques-unes de nos 200 épreuves desurvie simulées qui constituent un autre morceauimportant de ce cours.

La quantité d’informations qui nous sonttransmises est telle que je suis maintenant sûrque je n’ai plus à être gêné de mon programmequi porte, non sans raison, la charge subjectiveque nous allons «jouer dehors». Ces informa-tions passent par la préparation de la sortie, lechoix et l’installation d’un site de camping,d’abris, de feux, comment aborder les clients, leursécurité et la nôtre, le maniement efficace d’unehache, d’un couteau et d’une «sciotte», la re-connaissance et le choix du bois pour les feux,l’utilisation et l’entretien de fanaux et de brûleursde toutes sortes, sans oublier les principes ducamping sans trace.

Mais par-dessus tout, ce qui fascine le plus ausujet des enseignements que nous recevons, c’estque nous apprenons comment les présenter à nosfuturs clients. Nous apprenons comment faireface aux questions qui nous seront posées,comment faire en sorte que les gens que nousguiderons se sentent en confiance à notre contactet qu’ils pourront dire que, dans leurs aventures,ils ont été traités aux petits oignons, et même,qu’ils auront appris quelque chose.

Je suis maintenant convaincu d’avoir fait le bonchoix de me lancer dans ce programme hors ducommun. Je suis persuadé que bien des gensseraient très mal à l’aise dans ce contexte avecplusieurs craintes tout à fait justifiées. Je suis trèsheureux d’être présent cette année dans ce pro-gramme génial. Je sens déjà un peu de nostalgie àl’idée que mon bac se termine dans deux ans etdemi. Ça passe trop vite...

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MOTIVATIONAU TRAVAIL

Vous rêvez sans doute d’un travail que vous allez aimer et qui vous motivera à vous lever le lundi matin.

Les entreprises cherchent aussi à vous mobiliser pourrépondre aux exigences de la forte concurrence et des

changements de l’environnement. Un employé motivé est plus performant, c’est prouvé.

Cependant, malgré les efforts des organisations pour motiver leurs employés, l’insatisfaction au travail

est toujours présente. Pourquoi?

C’est là tout le mystère de la motivation. La motivation peut sedéfinir comme l’ensemble des forces qui poussent un individu àadopter un comportement donné. Cette motivation est intrin-sèque lorsqu’elle prend source des motifs et des besoins per-sonnels de l’individu. Elle est extrinsèque lorsqu’elle vient d’uneforce ou d’une incitation de l’environnement. Les entreprises ontlongtemps misé sur les récompenses et les pressions externespour pousser les employés à performer, mais aujourd’hui, ellesréalisent qu’elles doivent aussi mobiliser les forces internes desindividus pour que leur rendement persiste à plus long terme.Cependant, les besoins personnels et ceux de l’organisation nesont pas toujours compatibles et il est difficile de déterminer ceque désirent vraiment les employés qui souvent l’ignorent eux-mêmes.

Nous aimons tous travailler d’une façon ou d’une autre pourrépondre à nos besoins. La force (motivation) qui nous pousse àagir et à fournir des efforts varie cependant selon l’intensité desbesoins à satisfaire. La motivation à travailler (ou étudier) serad’autant plus forte que nous pensons que l’effort fourni satisferanos besoins. Nous pouvons alors nous demander qu’ellesactivités (professionnelles ou autres) répondent à nos besoinspersonnels de sécurité, d’accomplissement, de reconnaissance,etc. Étant donné les différentes personnalités et capacités desindividus, la façon de combler ces besoins varie.

Les nouvelles tendances en gestion tentent ainsi de faire corres-pondre les besoins des organisations avec ceux des employés.Dans cet esprit, les spécialistes des ressources humaines ontdéveloppé une panoplie de tests et de méthodes afin d’apparierle mieux possible chaque personne au poste qui lui convient. Ilsmisent aussi sur le savoir-être, facteur clé d’un climat de travailpositif et de la performance. Les entreprises changent même leurstyle de gestion afin de répondre aux besoins des employés. Onresponsabilise, on redonne de l’autonomie et on fait participerles employés aux décisions. On cherche maintenant à déve-lopper le plein potentiel des individus et non plus seulementleurs compétences techniques.

Cependant, il y aura toujours des gens pour qui le travail n’estqu’un moyen de satisfaire d’autres besoins. Afin de trouverl’emploi rêvé, une solution réside dans la connaissance de soi.Nous sommes en partie responsables de notre insatisfaction, carbien que les entreprises doivent devenir plus humanistes, nousdevons trouver nous-même un sens à ce que nous faisons.Prendre cinq minutes tous les jours pour réfléchir à nos aspi-rations semble alors bien raisonnable.

Chantal Audet, responsable des ressources [email protected]

Plein Air et Tourisme d’Aventure

C’est ma place!À plusieurs reprises, tout au long de la semaine, je me suis rappeléque j’étais à l’école... Pincez-moi quelqu’un, je dois rêver.

Pierre Beauregard

Prochaine parution: Mercredi 10 mars

Rencontre de production: Mardi 24 février 18h30

Tombée textes: Lundi 1er mars

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ercredi le 11 février 2004 • 7

Au Stade Médard-Soucy du Cégep de Baie-Comeau

Vendredi le 19 mars 2004 de 19h00 à 22h00

Samedi le 20 mars 2004 de 9h00 à 16h30

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Entrée gratuiteEntrée gratuite

Info : (418) 296-2706Info : (418) 296-2706

À la suite d’une entrevue avecSandra Côté, stagiaire en interventionsociale et Renault Thériault, directeurdu Service aux étudiants, le Griffon apu en savoir davantage à ce sujet. L’in-tégration des étudiants internationauxà l’Université du Québec à Chicouti-mi, signifie aussi une rencontre avecla région du Saguenay–Lac-Saint-Jeanet un bain dans la culture québécoise.

Ainsi, on leur offre de participer à desactivités de connaissance de la régiontelles que des visites au zoo de Saint-Félicien et des activités sportives encollaboration avec le Club Plein Air.Ces activités se font également encollaboration avec l’Association desétudiants internationaux. Les activitéssont nombreuses au point où certainsse demandent parfois pourquoi on enoffre pas autant à tous! De plus, àl’intérieur des murs de l’Université,une stagiaire en intervention socialeleur apporte un soutien en effectuant

un suivi de leur adaptation, de leursétudes et de leur état émotif. Puis, auregistraire, Gaétane Grenon est làpour s’occuper de leurs dossiersadministratifs.

C’est bien beau tout ça, mais une foisque ces étudiants connaissent un peumieux le Québec, comment peuvent-ils connaître un peu plus les Québé-cois? Avoir un parrain (un étudiantqui serait dans la même concentrationque l’étudiant étranger) aiderait sûre-ment de façon concrète ce dernier às’intégrer à un groupe et à se faire desamis plus aisément.

Même que l’idée de parrainage pour-rait s’étendre aux étudiants québécoisqui viennent de l’extérieur de la ré-gion. Eh bien! Dans le Guide pour lesétudiants internationaux, il est inscritqu’il y a effectivement des possibilitésde jumelages avec des étudiants qué-bécois ou internationaux. L’enquête

s’est poursuivie auprès de certainsreprésentants d’association modulairepour savoir si ces dernières organisentdes activités spéciales pour les étu-diants internationaux. La réponseétait généralement négative. À partl’activité d’intégration pour tous lesnouveaux étudiants, rien de spécialn’est réalisé. Je me demande alors sic’est un manque dans les activitésmodulaires où bien si un accueilspécial aux étudiants internationauxest réellement un besoin. Le Griffonaimerait avoir l’avis d’étudiants inter-nationaux à ce sujet.

Enfin, pour les représentants d’asso-ciation modulaire qui voudraient ins-taurer un programme de parrainageou tout simplement rejoindre lesétudiants internationaux nouvelle-ment arrivés, il est important desavoir que vous avez le droit d’obtenirla liste de ces derniers avec leurs nomset coordonnées.

remercie ses partenaires

Parrainage

Soutien offert aux étudiants internationaux

Félicia Pivin

Le Service aux étudiants offre un vaste service d’accueil, d’intégration et d’encadrementaux étudiants internationaux.

Page 8: Griffonnier013 11fevrier2004

Une dense végétation, constituée degrands arbres couverts de mousse longe lechemin. Le sentier qui mène au premierrefuge trahit des espaces envoûtants où secache une faune variée: antilopes, singes,buffles, etc. L’escalade se poursuit, d’uncampement à l’autre. L’ascension achevéeest sans égal. Du sommet, on peut voir uncratère en forme de fer à cheval, balayé desable volcanique, où errent quelques bêtessauvages. Au loin, on peut voir le Kiliman-jaro qui bientôt sera exploré à son tourpuisque son escalade est en réalité le but duvoyage. L’ascension du Mont Méru, lapremière de toutes les escalades effectuéesen Afrique par les aventuriers de l’UQAC,au bout d'un temps est achevée, mais elle

ne se termine que pour laisser place à bienplus encore!

Les jours passent. C'est le 24 décembre.L’équipe d’aventuriers projette de terminerd’ici la tombée de la nuit le deuxième safariqu’ils ont débuté avec la plus grande descuriosités: le cratère Ngorongoro. Le planest simple : quitter le cratère pour se rendreen ville, fêter Noël, et peut-être rencontrerle Père Noël, qui là-bas est Noir et vient duPôle Sud. Or, voilà que des problèmesd’ordre mécanique se manifestent davan-tage. Se tirer de là ne sera pas aussi facilequ’il n’en paraissait. Le chauffeur doitmettre une pierre sous la roue pourpermettre au véhicule (lequel émet un

bruit relativement inquiétant) desortir du cratère. Puis, ce dernieressaie une série de coups sous levéhicule, question de voir si cela vaaider un peu le groupe à quitter legouffre définitivement. En effet, levéhicule est une véritable source deproblèmes au niveau mécanique, etles services de réparation disponiblesdans le coin ne semblent pas desmieux adaptés. C’est ainsi qu’ons’aperçoit qu’une pièce en lien avec ledifférentiel est sur le point de céder.

C'est en roulant lentement que legroupe finit par sortir de là. Cepen-dant, le lendemain, Yannick, l’un desmembres du groupe et mordu demécanique, pense qu’il faut peut-êtrejeter un coup d’œil à l’engin de façonplus rigoureuse. Penché près du filtreà huile, il tente de repérer un brisquelconque, mais voilà que le toutexplose, laissant son visage couvert

du visqueux liquide noir... qu’il nettoierapatiemment avec du papier de toilette...«Akuna matata». «Pas de problème». C’estla devise.

À n’en pas douter, les safaris ont étéparticulièrement cocasses pour ces jeunesQuébécois. C’est justement pendant l’unde ces moments privilégiés qu’un desincidents les plus inusités de leur périple enAfrique s’est produit. Sous un arbreénorme, le groupe s’est arrêté, prêt àconsommer le repas du midi. L’odeur desaliments a tôt fait d’attirer une trentained’oiseaux rapaces qui, évoquant lesOiseaux d’Hitchcock, décrivent solidaire-ment des cercles concentriques au-dessusde leur tête. Yannick (prédestiné, il fautcroire!) s’apprête à manger des morceauxde saucisson qu’il coupe avec insouciance,

assis à quelques centimètres de soncollègue Marc. Une buse, plus rusée que lesautres, n’a jamais laissé à Yannick le tempsde réagir une seconde, prenant même soinde se frayer un passage (éclair) entre lui etMarc, pliant ses longues ailes pour plusd’aisance, lui arrachant littéralement lemorceau de saucisson.

Histoires d’escalades grandioses, d’explo-sion surprise, de buse affamée, ce voyageen Afrique inspire. Il donne envie de dé-couvrir non seulement d’autres terres,mais aussi d’autres cultures, d’autres hori-zons, et c’est grâce aux quelques courrielsenvoyés directement d’Afrique par legroupe d’aventuriers, qu’il fût possiblepour ceux qui n’y sont jamais allés, departager avec eux cette expérience uniqueen son genre.

C'est le moment de l'ascensionsommitale. Il est deux heures du matin.De longs nuages sombres découvrentlentement quelques étoiles qui ànouveau disparaissent, pleines demystère. La lueur des lampes frontalestransperce l’obscurité où des pics sedessinent. C’est la conquête du MontMéru qui durera quatre jours.

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Souvenirsd’Afrique

Anny Savard

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Glaciers d’Afrique

Toute une expérience!C’est le sourire aux lèvres que le coordonnateur de l’expédition en Tanzanie deGlaciers d’Afrique, Éric Turcotte, est venu partager quelques impressions de sonvoyage et de celui de ses amis.

Comme Éric le dit, Marc Durepos, AudreyMorneau, Yannick Lecompte et lui n’étaient paspartis avec l’idée de s’imprégner de l’atmosphèreafricaine, comme des envoyés humanitaires lefont. Le «trip» prévoyait de l’escalade (montsMéru, Kenya et Kilimandjaro), un petit safari dequatre jours et, surtout, des sensations et despaysages à couper le souffle. Hé bien, ils aurontété gâtés. Gâtés d’images, de belle température(minimum de -10° en altitude) et de sentimentscar à tous les samedis, Éric Turcotte et sa bandecontactaient les enfants malades de l’HôpitalSainte-Justine avec qui ils ont un partenariat.Éric raconte que lorsqu’il appelait certains jeunesen safari et qu’il décrivait les animaux qui l’en-touraient, il avait bien des demandes spéciales dela part des enfants!

Cet aspect humain du projet représente unegrosse part du gâteau. Non pas que l’expéditionfut facile ou inférieure en importance, mais pen-ser qu’une jeune fille est très malade et ne pourra

peut-être jamais voir ces montagnes enneigéesd’Afrique, donne encore un plus gros pincementau cœur.

Émotion

Éric se souvient du sommet du Kilimandjaro,qu’il qualifie du «plus haut» mais pas du «plusbeau»! Quelques membres de l’équipe n’aurontpu retenir leurs larmes suite à cet effort et ausymbole qu’il représente. C’est avec ces émotionsque les quatre courageux aventuriers donnerontdes conférences, à l’UQAC entre autres dans lecadre du festival plein-air à la mi-mars, et dansles cégeps, écoles primaires et secondaires. Ayantamassé plus de 10 000 photos et plus de quinzeheures de caméra vidéo, ils sauront sûrementfaire revivre la magie de leur voyage. ÉricTurcotte allègue aussi que vendredi le 20 février,l’équipe se rendra à Ste-Justine pour aller y faireune petite visite à leurs jeunes amis et leurexposer leur expérience dans les détails.

Patrick Voyer

Yannick Lecompte se dirige vers le lieu où l’équipea laissé du matériel prêt pour le périple du

lendemain dans le Lewis Glacier du Mont Kenya.Photo Éric Turcotte

Audrey Morneau en pleine ascension vers la Pointe Lenana, le point culminant du MontKenya que l’on peut atteindre à pied.

Photo Éric Turcotte

L’équipe a pu admirer ce splendide glacier en redescendant du sommetdu Kilimandjaro. Ce glacier, comme celui du Mont Blanc, risque

éventuellement de disparaître avec le réchauffement de la planète.Photo Éric Turcotte

Page 9: Griffonnier013 11fevrier2004

Dans l'optique de dissiper toute équivoque, ilimporte de souligner que la particularité desvéhicules électriques réside au niveau de leurpropulsion par un moteur électrique. Ce pointcommun n’empêche pas de distinguer troiscatégories, à savoir les véhicules électriques àbatterie, les véhicules électriques hybrides et lesvéhicules électriques alimentés à l’hydrogène.

Si l’on considère le cycle de vie de produit, lesvéhicules électriques sont en plein décollagecombiné à la recherche et développement, end’autres termes le marché en question est encoreembryonnaire; si l’on se base sur un autre critère,les statistiques en l’occurrence, on constate qu’il nereprésente que 0,02% du parc mondial avec100 000 véhicules versus 700 000 millions de véhi-cules ordinaires (s’alimentant en hydrocarbure).On se pose alors la question de savoir ce queréserve l’avenir à ce dernier cri de la technologie?Il ne serait guère démesurément optimiste d’yprésager un futur prometteur, vu une panoplie demotifs qui peuvent être résumés comme suit:

Considérations techniques

Le véhicule électrique, sachant qu’il est doté d’unmoteur silencieux, ne produit pas de bruit.Manœuvrable et facile à conduire, il prend peu de place dans lacirculation et les aires de stationnement (surtout la voiture). Unmoteur au gaz efficace fait la conversion de seulement 15% de gaz enpropulsion, tandis que le moteur électrique atteint facilement 60%.

Considérations économiques

Considérant que le prix du pétrole est élevé, le consommateur opteraitpour le véhicule électrique. Ses échéances d’entretien sont très rares.Élimination des contrôles et de l’entretien des dispositifs antipollu-tion. Amélioration du rendement énergétique (moins de gaspillage).Réduction de la consommation des ressources non renouvelables.

Considérations environnementales

Le véhicule électrique produit des gaz à effet de serre à un taux très bas.À mesure que les sources d’électricité sont propres, la qualité de l’aircesse d’empirer. Cette industrie démontre des efforts environnemen-taux appréciables, subséquemment, les Groupes Verts en assureront leparrainage et le mécénat.

Considérations politico-légales

Les producteurs bénéficieraient de subventions ou de dégrèvementsfiscaux (ou toute autre forme d’aide, dépendamment du pays où ilsexercent), en guise de récompense à leur engagement à contribuer auxefforts visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Toutefois, le véhicule électrique n’est pas un produit parfait, il fait étatde certains désavantages. À titre d’illustration, sa vitesse maximale quireste encore à désirer, particulièrement si on la compare à celle duvéhicule conventionnel, ce qui allonge la durée des déplacements. Enplus de son prix élevé, son manque d’autonomie, et le temps derecharge assez long qui varie entre deux et huit heures!

Si le véhicule conventionnelreste incontournablement leleader du marché, il n’en demeure pas moins que lesvéhicules électriques seraient en voie d’obtenir desparts de marché comparables, voire même supé-rieures. Leurs divers avantages seraient un gage deréussite, ses engagements vis-à-vis de l’environ-nement sont, à cet égard, dignes de mention.

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riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

ercredi le 11 février 2004 • 9

Progrès technologique

Voitures àl’hydrogène

Depuis cet hiver, le nouveau gouverneurde Californie, Arnold Schwarzenegger, adécidé de créer un État où l'air est pur.Donc, devant une foule en délire, il adécidé d'investir 1 milliard US pourcréer une technologie qui diminueraitla pollution de moitié dans l’air.

Avec l'équipe de GM, 1 milliard US seront investis pour avoir unevoiture à l'hydrogène prête pour la production d’ici 2010. Le but étantde vendre un million de ce type de voiture en quelques années aprèsson introduction en 2010. Les deux obstacles majeurs d'une telletechnologie sont les suivants: les cellules à hydrogène dans un véhicule

routier ont une durée de vie limitée et elles nesupportent pas une température inférieure à zéro.D'autres compagnies font également des recherchesdans ce secteur, Toyota étant parmi les favoritespuisqu'elle a déjà fait sa marque en 1997 avec la Prius,équipée d'une technologie hybride essence/électrique.

L’implantation des voitures à l’hydrogène est lentepuisqu’il faut aussi souligner que les infrastructurespour la distribution des cellules à hydrogène deremplacement ne sont pas encore en place. Le moteurde la voiture à hydrogène devrait être plus durableque la technologie du moteur à explosion, cettedernière impliquant de grandes variations dans latempérature des matériaux qui constituent le moteur.Des subventions gouvernementales, sous forme dedéduction d’impôt, pour l’achat d’une telle voiture,pourraient également être possible.

Vincent Markon

Créneau économique

L’avenir desvéhicules électriques

S’agit-il, tout d’abord, de véhicule électrique au singulier ouvéhicules électriques au pluriel? Il est tout à fait admis de tomberdans une telle confusion, étant donné la récence de ce produitrévolutionnaire sur le marché.

Abderahman Hassi

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Voici une représentation des armoiries duCanada. Tout en haut trône la Couronne britan-nique. On peut y voir deux fleurs de lis commé-morant la conquête de 1066 par Guillaume deNormandie. Au fait, la Saint-Jean se fêtait déjà enFrance à l’époque; feux de joie, farandole etmusettes. Juste sous la divine couronne (au côté«face» de notre monnaie est inscrit ELIZABETHII D.G. REGINA, dei gratia Regina: reine par la grâce de Dieu), un lionroyal est perché sur le heaume de chevalier ou timbre. Il tient dans sapatte droite une feuille d’érable qui semble à lui de plein droit. Ondirait presque un Governor General. Il présente son arrière-train à labannière fleurdelisée. Il semble vouloir notre bien à tous.

La droite d’un chevalier portant l’écu est le côté honorable: dextre. Ony trouve le tenant, un lion à la fière bannière (Union Jack) duRoyaume-Uni. Il a la langue tirée. Il a peut-être soif... de quoi? Voici àsenestre la bannière commémorative du Régime français. Elle est demême taille que l’Union Jack. Et pour cause: notre langue de Molièreétait jadis LA langue de prestige en Europe. Le support, la licorne,porte à l’encolure une lourde «couronne» assortie d’une chaîne. Sansdoute avait-on peur qu’elle parte au vent. Elle aussi a la langue longue.Soif? Soif de...

Au centre se trouve l’écu. Au bas, à la pointe se trouve le champagne oùse déploient d’un océan à l’autre les feuilles d’érable du sol canadien.En haut, les quartiers hiérarchisés comme suit: au chef, à dextre,rugissent les lions souverains; ensuite à senestre le lion écossaisencadré, pour ne pas dire encagé. Puis, la harpe des brumes celtiques;et enfin, en dernier... Ici j’arrête. Mais il en reste long à dire sur cesbelles armoiries fédérales.

Par la suite, l’homme en question s’avança verselle et lui fit la cour. Il s’ensuivit un entretienpassionnant. Ensuite il arriva ceci: de cetterencontre naquît l’amour. De cet amour naquît unefamille et, de cette famille, une génération.Aujourd’hui, trois générations ont vu le jour etl’amour se perpétue toujours. Depuis, d’autresrencontres auront porté fruit, car aujourd’hui, j’ai leprivilège de vous faire part de cette grande petitehistoire, celle de l’humanité, faisant partie moi-même de la seconde génération.

À la chambre 224, se trouve ma grand-maman. Elleest âgée de 103 ans, selon elle. Mais elle n’a que 83ans en réalité! Non, elle blague, elle sait bien qu’ellea 83. Et oui, les personnes âgées, même fatiguées etmalades, sont d’excellents farceurs et ont tellementencore de choses passionnantes à raconter! D’ailleurs,quoi de plus réjouissant que d’apercevoir, inscrit surun visage, un sourire éternel qui n’a pas d’âge?

Au cours du mois qui vient de passer, j’ai eu l’occa-sion, avec ma conjointe, de rencontrer plusieurspersonnes à la chambre 224: des infirmières, desgens au service de l’entretien, des préposés auxbénéficiaires, des médecins, et j’en passe. Des gensdévoués et consciencieux. Également, compte tenuqu’il s’agit d’une chambre à plusieurs lits (4), nousavons eu le privilège de connaître d’autrespersonnes âgées qui, pour une raison ou une autre,étaient là aussi. En passant, pardonnez-moi sij’utilise le terme «âgé», car selon moi, elles ne sont

pas plus âgées que vous et moide toute manière. Vous savez pourquoi? Et biensimplement parce que dans leur cœur, elles sont etseront toujours aussi jeunes qu’à la rencontre deleurs premiers amours.

Ceci étant dit, toutes les personnes qui ont étéreçues à la chambre 224 avaient, que ce soit dansleurs humeurs, dans l’intonation de leur voix, dansles histoires qu’elles racontaient ou dans leur façonde dire les choses, quelque chose d’unique à parta-ger avec nous. Et c’est bien parce que l’on ne pouvaitêtre aussi à la chambre 218, 226 ou 221 en mêmetemps, car là aussi, des gens que l’on n’a pas connupersonnellement auraient certainement eu deschoses intéressantes à nous dire. Cela ne fait rien,elles les auront partagées avec d’autres! Et pour ceuxet celles qui sont seuls, des gens vaillants et bienintentionnés, souvent des personnes bénévoles,offrent de leur temps et s’occupent d’elles en allantles visiter le plus régulièrement possible. Félicita-tions à vous tous!

Allez rendre visite à vos familles et passez du tempsavec eux, vous en apprendrez beaucoup j’en suis sûrmais, surtout, vous leur ferez plaisir! Si des discordespersistent depuis des années, parlez-vous et réconci-liez-vous. Soyez honnête entre vous et indépendam-ment de la religion que vous pratiquez ou de la pro-fession que vous occupez, s.v.p, pensez à ceci et vouscomprendrez ce qui est vraiment important. Bonrétablissement grand-maman, je t’aime.

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NN oo uu vv ee ll ll ee ss dd uu ff rr oonnttConnaissez-vous vos armoiries?

La licorneenchaînée

Dominic Locas

Olivier vous raconte

La chambre 224Il était une fois un charmant jeune homme qui, en allant payer unefacture à la caisse d’un restaurant, remarqua une jolie demoiselleassise à une table non loin de lui. Étant ébloui par sa beautéexceptionnelle, il décida de lui offrir une boisson gazeuse. Elleaccepta volontiers.

Olivier Daneault

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Reproduction par Dominic Locas

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On assiste à quelque chose de nouveau, explique le présidentd'Alternatives et enseignant en géopolitique à l'Université du Qué-bec à Montréal, Pierre Beaudet. Une réorientation stratégique etgéopolitique de la politique américaine dans le monde. Unrapprochement s'opérerait actuellement entre les États-Unis, Israëlet l'Inde, qui déclasserait le Pakistan comme allié principal en Asiecentrale.

D'après le politologue américain Jason Erb, les trois États trouventune communauté d'intérêts dans leur animosité envers le mondemusulman: «Depuis le 11 septembre, l'islam est le nouvel épouvan-tail idéologique des Américains», explique Jason Erb. Nous assis-tons à une montée simultanée de la droite en Israël (Le Likoud, lescolons), en Inde (Hindutva) et aux États-Unis (les fondamentalisteschrétiens). Tous partagent une haine de l'islam. On les retrouve dumême côté dans le combat contre l'islam, le Moyen-Orient? et leterrorisme, constate pour sa part Pierre Beaudet.

En Inde, la fin de la guerre froide est marquée par l'abandon dusocialisme, la transition de l'économie de marché et l'ascension aupouvoir d'un gouvernement ultranationaliste, celui du BharatiyaJanata party (BJP): il y a en Inde une classe dominante. Ce groupeest au pouvoir par défaut, parce que le parti du Congrès s'estdisloqué, sur une base qui dit: le problème, c'est les musulmans.Donc le Pakistan et 150 millions d'Indiens.

Plusieurs milliers de musulmans sont déjà morts dans les émeutesqui ont éclaté entre extrémistes hindous et pratiquants de l'islamces dernières années. «Ici, les musulmans sont des Juifs», lancePierre Beaudet. Ce sont pour la plupart des commerçants et lesmembres des classes pauvres dalits qui sont des boucs-émissairesparfaits. Le discours qui est tenu est donc un discours de droite,contre les concepts de citoyenneté, d'intégration et de pluralismequi étaient à la base de la constitution indienne, s'indigne leprofesseur. Il s'agit d'une grande menace à la démocratie indienneet à la laïcité. «L'Hindutva s'oppose à toutes les religions mono-théistes et certains de ses anciens leaders ont ouvertement avouéleur admiration pour Hitler», renchérit Erb.

Il en va de même pour la relation avec Israël.«L'Inde pense qu'Israëlpeut les aider à régler leur problème avec le Pakistan et à acquérirdes technologies civiles et militaires», estime Ashin Vanaik,directeur de la coalition indienne pour le désarmement nucléaire etla paix. L'Hindutva (mouvement extrémiste hindou proche du BJP)admire les sionistes et le gouvernement israélien pour leur façon detraiter les pays arabes. «Ils voient l'islam comme une menace etcroient pleinement à cette idée de choc des civilisations qui justifietoute intervention contre des pays arabes», ajoute-t-il.

Il y a aussi l'aspect géopolitique, poursuit M. Beaudet. On a besoind'un allié qui va menacer et même frapper au Nord (Pakistan,Ouzbékistan, Tadjikistan), à l'Ouest (Iran) et à l'Est (la Chine). LesÉtats-Unis sont en conflit larvé avec la Chine. Le gros commerce etl'establishment américain ne veulent pas qu'elle devienne unesuperpuissance ou qu'elle dispose d'armements sophistiqués. Ilsveulent garder la Chine comme elle est: «faites des jouets et crissez-nous patience avec le reste.»

Selon Jason Erb, la Chine représente la menace la plus immédiate àl'hégémonie américaine sur une échelle de 25 ans. Mais selon lui, lesÉtats-Unis ne se risqueront pas à provoquer la Chine, ilschercheront plutôt à l'endiguer. Or, cet endiguement ne peut sefaire sans un allié dans la région. «Qui va emmerder la Chine, quiva l'empêcher de faire quoi que ce soit? C'est l'Inde!», conclut Pierre

Beaudet. «Le cœur du projet du BJP et du groupe dominant est detransformer l'Inde en un gendarme régional. Ils ont besoin de ça,sans quoi ils perdent les élections.»

Éric Martin est envoyé spécial CIPUF au 4e Forum social mondial àMumbai, en Inde, où il accompagne la délégation du Centre canadiend'étude et de coopération internationale (CECI). La CIPUF (Carre-four International de la Presse Universitaire Francophone) offre unevitrine à tous les journaux universitaires de langue française. LaCIPUF possède son site internet auquel Le Griffonnier a dorénavantaccès. De ce fait, votre journal pourra publier en ligne certains de sesarticles, ce qui ouvrira ses frontières au-delà de la région, de laprovince et du pays. Une opportunité comme telle ne peut se refuser,surtout dans le monde dans lequel nous vivons qui favorise leséchanges interculturels. Merci donc à Yan Turgeon, secrétaire généralde la CIPUF et rédacteur en chef du journal étudiant de l’UniversitéLaval (Impact Campus).

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riffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • m

ercredi le 11 février 2004 • 11

Agente de développement:Biancajulie Bourbonnais

Rédacteur en chef: Patrick Voyer

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux

Conception de la une: Anne-Édith RiouxPatrick Voyer

(photo Éric Turcotte)

Publicité: Biancajulie BourbonnaisJean-François Boivin

Correction: Biancajulie BourbonnaisFélicia Pivin

Anne-Édith RiouxPatrick Voyer

Photographie: Anne-Édith RiouxPatrick Voyer

Illustration: Maxime Brisson

Collaborateurs: Pierre BeauregardMaxim Dallaire

Olivier DaneaultDÉES en Éco-Conseil

Mireille Gagnon-LanglaisAbderrahman Hassi

Annie LaroucheDominic Locas

Vincent MarkonÉric Martin (CIPUF)

Félicia PivinAnny Savard

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsablede la page du MAGE-UQAC dont le

contenu relève entièrement de celui-ci.

Les propos contenus dans chaque articlen’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est conçu par lesCommunications Étudiantes

Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Mercredi 10 mars

Tombée des textes:Lundi 1er mars

Tombée publicitaire:Mercredi 3 mars

Le Griffonnier555, boulevard de l’UniversitéChicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25Téléphone: (418) 545-5011

poste 2011Télécopieur: (418) 545-5336Courriel:

[email protected]

Tous contre un

L'Inde en voie de devenirle gendarme de l'Orient?

MUMBAI, Inde (CIPUF) - Un pour tous et tous contre un. L'Inde, les États-Unis et Israël seraient en voie de formerune nouvelle triade pour mater l'ennemi commun qu'est le terrorisme musulman. D'après les experts rassembléslors d'une conférence mise sur pied l'organisme Alternatives, l'Inde est appelée à devenir le nouveau gendarme del'Asie et pourrait bien être la clé de la stratégie américaine sur ce continent dans les prochaines années.

Éric MARTIN, correspondant du CIPUF à Mumbai, en Inde

étudiants recherchés

:: La qualité de la formation97% des diplômés sont satisfaits des activités de formation.

:: La qualité de l’encadrement96% des diplômés ont apprécié la disponibilité des professeurs.

:: La qualité du milieu scientifiqueUn environnement valorisant et stimulant.

:: Le soutien financier très avantageuxProgrammes de bourses pour tous les étudiants.

:: La qualité du diplôme 94% des diplômés affirment que l’ a répondu à leurs attentes.

:: Les débouchés 96% des diplômés qui occupent un emploi en sont satisfaits.

L’ est une institution regroupant quatre centres derecherche, situés dans les régions de Québec et deMontréal. La seule université au Québec à offriruniquement une formation de 2e et de 3e cycle dansles domaines suivants :: Environnement et gestion des ressources: Technologies avancées: Santé: Sciences sociales

Téléphone: (418) 654-2500 | Sans frais: 1 877 326-5762

Université du Québec

Institut national de la recherche scientifique

www.inrs.uquebec.ca

pour ce que vous recherchez

Page 12: Griffonnier013 11fevrier2004

Cette affirmation qui risque de m’attirer lesfoudres des bonzes de la LICO (Ligue internationaledes chiâleux à ornières), je la lance pour cette simpleraison: tout comme mon confrère Olivier Daneault,un de mes vieux proches (mon grand-père) n’estpas en bonne posture. Je me rends compte en voyantma grand-mère badtripper en voyant les étiquettesdes chandails de son mari absent de la maison etmalade, que vieillir est la pire chose qui peut nousarriver. Ceux qui disent le contraire ont soit: unesanté de fer (donc une autonomie très substantielle),des enfants omniprésents qui s’occupent d’eux oudes loisirs qui les tiennent occupés plus d’une oudeux fois par semaine. Sans ça, bonne chance. Pashâte d’être rendu là. D’ici ce temps, je me réservebien des plaisirs, car avec les superbes nouvellesdécourageantes qui sortent en fontaine de la bouchedu médecin, c’est pas évident. Bien sûr, les hyper-réalistes diront que c’est une normalité, que la rouetourne et que ceci se doit d’être. C’est vrai. Mais pasquand ça vous arrive. Alors, profitez de la vie, sur-tout lorsque vous voyez que celle des autres leur fileentre les doigts sans qu’ils puissent la rattraper.

Bref, la prochaine fois que vous désirez dépenser,vous payer un p’tit péché, mais que vous avez peur,dites-vous que vous pouvez mourir d’une heure àl’autre. Quoi, c’est ça la vie, pas autre chose. À forced’être témoin de drames, d’accidents mortels ou deplein d’histoires à ne pas dormir, surtout debout, onen vient à se demander pourquoi on est sur la terre.Les hommes d’affaires, eux, l’ont compris, enfin pen-sent-ils l’avoir saisi. Pas fous, eux. Ils l’ont l’affaire leshommes d’affaires. Ils se sont rendus compte que lecadeau de l’existence que l’on a reçu sert à se bourrerles poches. Pourquoi? Réponse professionnelle: fautben se démarquer d’la concurrence. Réponse morale:faut ben presser le citron au max, on n’a qu’une vieà vivre. Le citron à mon grand-père, c’est sa géné-rosité et son côté «bon vivant». Et ça, au sens de lamajorité, c’est aussi une très bonne raison de vivre.

Maintenant, vous me direz, comment profiter de la

vie quand on est pauvre commeJob? Et bien, les générationsavant nous ne se préoccupaientpas vraiment de la question, carils désiraient survivre. À un moment donné, sansdoute écoeurés de bûcher pour rien, quelques-uns,guidés par leur sens des zaffaires et leur talent, ontbâti des empires et des compagnies. Ces magnatsétaient désormais sortis de la merde... tandis que laplupart des autres, les cancrelats (pour la rime), s’en-fonçaient de plus en plus. Cette situation, emmenéeje vous le rappelle, par une poignée d’écœurés, seperpétue jusqu’à nos jours, cette époque où tout lemonde se fout de tout, par exemple de tout lemonde. Imaginez si le boss milliardaire se fout deses employés. Ça va être beau. Interrogez ensuite leboss et demandez-lui pourquoi, que cela lui donne-t-il d’avoir tant? Il vous répondra logiquement (carc’est ce que je répondrais): vous savez, je ne suis pasné pour patauger dans la merde, alors j’ai tout faitpour ne pas y être. On ne peut haïr cet homme pourcela car, à la base, chacun à le droit de vivre. Celui-làa décidé qu’il aimait mieux ultra-vivre plutôt quesimplement respirer. C’est son choix. Cependant, iln’est pas plus important que mon grand-père, que lagrand-mère d’Olivier ou que vos grands-parentsmalades ou malheureusement décédés.

Sachant tout ceci, vous en déduirez sûrement quedès que l’on émerge du placenta, on poinçonne sacarte de temps et que l’on comble ce chiffre detravail comme on veut. On peut user de cette chanced’une manière plate au possible (Les Bougons) ouon peut laisser son empreinte de façon positive dansl’histoire de nos proches, de notre famille. Profitezde la vie, car elle ne dure parfois pas longtemps... et,je vous le suggère humblement, élargissez voshorizons. Le Saguenay n’est pas la fin du monde et,bien souvent, il est bénéfique de sortir du berceaupour s’émanciper. Vous le pouvez, si vous le voulez,quitte à revenir un jour au royaume de Jean Trem-blay, à Saguenay, au Saguenay, où coule la rivièreSaguenay sur le bord du boulevard Saguenay.

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NN oo uu vv ee ll ll ee ss dd uu ff rr oonnttHumouroscope

L’amour planeen février

Comment passer à côté de la fête de l'amour! Tout estpermis (ou presque)! Ceux qui attendent mes conseils,bonne chance!

BÉLIER (du 21 mars au 20 avril): Votre orgueil finirapar faire fuir l'être aimé! Faire le premier pas n'ajamais tué personne! Allez! À ce que je sache, liredans les pensées n'est pas donné à tout le monde.

TAUREAU (du 21 avril au 20 mai): Romantisme.Vous connaissez? Allez, une fois dans l'année, ça nedevrait pas vous tuer! Qui sait ce que vous pourriezen retirer... Mais, attention aux excès, ils risquent decoûter cher en bout de ligne.

GÉMEAUX (du 21 mai au 21 juin): Il faut choisir!Vous ne pouvez tout avoir surtout dans ce domaine!Mais, réfléchissez bien. Certains choix nous suiventlongtemps, vous voyez ce que je veux dire n'est-ce pas?

CANCER (du 22 juin au 23 juillet): Vous êtes beau(belle), vous n'êtes pas trop bête et vous n'êtes pastrop pauvre. Mais alors qu'est-ce qui vous manquepour ne plus être seul(e)? Avez-vous pensé sortir dela maison, ça aide.

LION (du 24 juillet au 23 août): Vous l'avez enfintrouvé! Votre âme sœur, votre tendre moitié, l'être leplus formidable qui puisse exister! Dépêchez-vousquelqu'un pourrait en profiter avant vous!

VIERGE (du 24 août au 23 sept.): La routine vautmieux que de demeurer seul(e) diront certains, maisvous n'êtes pas obligé(e) de les écouter. C'est à vousde mettre du piquant dans votre vie, vous pouveztoujours vous faire aider...

BALANCE (du 24 sept. au 23 oct.): Vous vous senteztrès seul(e) en ce mois de l'amour. Vous avez mal aucœur de voir tous ces couples qui se mangentlittéralement des yeux. Attendez, votre tour viendrabien assez tôt.

SCORPION (du 24 oct. au 22 nov.): Un(e) ami(e) delongue date refait surface. Des souvenirs enperspective. À vous de juger de la situation, maissachez vivre avec les conséquences qu'elles soientbonnes ou mauvaises.

SAGITTAIRE (du 23 nov. au 20 déc.): Calmez vosardeurs! Vous risquez de compromettre vos chances.Commencez donc par un joli bouquet de roses, c'esttrès utile pour régler les problèmes plutôt épineux.

CAPRICORNE (du 21 déc. au 20 janvier): Vousdevez apprendre à dire non quelquefois. Vous avez ledroit de choisir selon vos goûts et non d'après lesoffres. Le célibat, ce n'est peut-être pas si mal aprèstout, enfin pour un temps seulement.

VERSEAU (du 21 janvier au 19 février): Il est difficilede penser à l'amour lorsqu'on a le cœur brisé. Vouspouvez toujours vous dire un(e) de perdu dix deretrouvé(e)s. Non, soignez votre blessure, ça vaudramieux.

POISSONS (du 20 février au 20 mars): Vous passerezune Saint-Valentin en bonne compagnie. Agrémen-tez la soirée comme vous seul(e) êtes capable de lefaire. Pas besoin d'être extravagant(e), un costumed'Adam ou d'Ève fera très bien l'affaire. Amusez-vous bien!

Mireille Gagnon-Langlais

Dans la vie, il y a deux sortes de gens de classe moyenne: ceux quifont exprès de rester dans les mêmes mozusses de sillons à tous lesjours et ceux qui sortent des sentiers battus, bref, qui profitent à100% de la vie.

Patrick Voyer

CC hh rr oo nn ii qq uu eeProfiter de la vie

On a tendance à l’oublier

Page 13: Griffonnier013 11fevrier2004

Chacun a malgré tout une certaineconscience écologique, du moins j'ose encorele croire. La diminution du volume des déchets et la récupé-ration des matériaux recyclables fait partie de mon quotidien etde celui de beaucoup d'autres. Des petits gestes, des presqueriens, c'est mieux que rien, non?

Depuis qu'on voit des bacs de recyclage dans nos téléromans,symbole de normalisation sociale, beaucoup de gens recyclent.Une bonne habitude qui donne bonne conscience en plus. Quoide plus facile: bacs bleus distribués gratuitement, cueillette àchaque semaine, triage sommaire à faire. Voilà pour ce qui est dela maison. Mais qu'en est-il au travail ou à l'école? On sait quebeaucoup d'entreprises ont opté pour des solutions vertes, queles écoles primaires et secondaires ont des programmes d'édu-

cation et de sensibilisation, que les cégeps ont leurs mouvementsécologiques, mais qu'en est-il des universités? Il ne faudraitcertainement pas que l'UQAC s'affiche comme institutionécologiste, elle mourrait sans doute de honte.

Malgré les efforts du comité environnemental, la même aber-ration se constate tous les jours. En fin de journée, les poubellesdes classes débordent de bouteilles et cannettes consignées, depapiers, de contenants de plastique et de verres à café. On ne faitmême pas l'effort de trouver un bac pour les déposer.

Ceci bien sûr, sans parler de tout ce qui se recycle, mais dont iln'y a pas de bac dans les murs de l'institution: les bouteilles deverre, les contenants de plastique et de métal, etc. Obéissant à laloi du moindre effort instaurée par notre société de surconsom-mation, dans la surabondance à l'apparence perpétuelle, on jettetout dans la première poubelle que l'on voit. À moins qu’onlaisse le tout traîner là en se disant qu'il y a des gens payés pourramasser et qu'il faut bien leur donner de la job...

On peut blâmer aussi ceux qui distribuent les fameux conte-nants: la cantine, la cafétéria, les distributrices... Et ne jamaiss'apporter sa tasse et continuer de jeter sa part du demi-millionde verres à café que la cantine vend par année...

Comme ce sont des petits gestes qui ne se voient pas beaucoup,je me demande si je suis la seule à ramener chez moi lescontenants de métal, de verre et de plastique pour les laver et lesmettre au recyclage. Je réutilise les mêmes ustensiles de plastiquedepuis deux ans: au lieu d'en prendre toujours des nouveaux etde les jeter après une utilisation. Après les avoir lavés je lesramène à l'UQAC... Vous trouvez que j'exagère? Moi aussi je metrouve zélée. Mais je ne me vois pas faire autrement, quand jeréfléchis comment notre régime de vie nuit à notre environne-ment, et de voir comment nous sommes blasés: «de toute façon,ça changera rien».

On doit bien sûr exclure, ou plutôt excuser la plupart des gensde plus de 60 ans, où la sensibilisation à l'environnement ne s'estapparamment jamais rendue. Par contre, le principe de réutili-sation leur est bien plus concret: nos grands-parents usaient etréutilisaient tout, faute de moyens... Attendons-nous la fin desressources? Moi, j'ai hâte.

ASSOCIAASSOCIATION DES CAMPS DU QUÉBECTION DES CAMPS DU QUÉBECViens nous rencontrer le 23 février, de 10h00 à 14h00 à la Cafétéria.

ResponsabilitésResponsabilités TTravail d’équiperavail d’équipe CommunicationCommunication

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • mercredi le 11 février 2004 • 13

Chronique de l’Éco-Conseil

À vos démarreurs,prêts, partez!

Lors d’un démarrage à distance, le moteur estfroid et le pot-catalytique (appareil qui enlève lespolluants du système d’échappement) est peufonctionnel, c’est ainsi que vous produisez plusde rejets nocifs dans l’atmosphère.

Conduire pour le réchauffer!

Vous gagnerez du temps, de l’essence et voususerez moins prématurément votre moteur. Enfait, 30 secondes de ralenti sont amplement suffi-santes pour réchauffer les huiles.

S’habiller pour se réchauffer!

Un bon manteau vous réchauffera. Pour ce quiest du moteur, un chauffe-bloc lui suffira. Sonutilisation réduit la consommation de carbu-rant. Deux heures de fonctionnement avant deprendre le volant suffisent: plus, c’est gaspiller del’électricité. Pour les lève-tard, une minuteriefacilite la vie.

Le saviez-vous?

Les rejets atmosphériques des voitures sont pourune grande partie responsables des changementsclimatiques. Au Canada, la moitié des gaz à effet

de serre proviennent des transports. L’automobilegénère aussi d’autres types de pollution: l’addi-tion des résidus de combustion tels les oxydesd’azote (NOX), les composés organiques volatils(COV) et les particules fines forment l’ozone etle smog qui ont des conséquences néfastes sur lesystème respiratoire. L’augmentation du bruitest aussi une source de stress à ne pas négliger.

Êtes-vous gonflé?

Par grand froid, les pneus et les humains sedégonflent naturellement. Cela augmente larésistance au travail et demande une plus grandeconsommation d’énergie. Faites l’entretien devotre véhicule régulièrement et conduisez pru-demment. Les départs rapides et les arrêts brus-ques entraînent des augmentations substantiellesde carburant (jusqu’à 39%) et peuvent provoquerl’émission de 5 fois plus de polluants.

Pour finir, utilisez le transport en commun sic’est possible, les services de co-voiturage pourrencontrer des gens et encore mieux: Marchez!Ça fait du bien.

Pour en savoir plus: http://oee.nrcan.gc.ca/vehicules/changeClimatiques/changeClimatiques.cfm

DÉES Éco-Conseil

CC aa ss qq uu ee ss vv ee rr tt sse n v i r o n n e m e n t

Zèle?

Des tout-petitsgestes

À chaque fois, je me pose la mêmequestion: Est-ce vraiment du zèle? Si je me fie à ce que je vois tous lesjours dans les poubelles de l'UQAC,je finis par croire que oui.

Anne-Édith Rioux

Laisser tourner le moteur pollue 20 fois plus que rouler à 50 km/h.De plus, 10 secondes au ralenti consomme plus d’essence que de redémarrer lemoteur. Pensez-y!

Dans la surabondance à l'apparenceperpétuelle, on jette tout dans la première

poubelle que l'on voit.

Page 14: Griffonnier013 11fevrier2004

Le papier est là, et je me soulage, disait Flaubert.Pour certaines personnes, ça arrive de temps entemps. Pour d’autres, c’est constant, voire incons-cient! Parfois, il arrive des événements qui pognentaux tripes. Ça m’est arrivé dernièrement et troisfacettes de ma personnalité sont ressorties lorsd’une même soirée.

L’auteure

Ma passion pour l’écriture et la chanson franco-phone m’ont menée à un concert tout à fait spécialà l’Auditorium Dufour, le mardi27 janvier dernier. Ce spectacles’appelait Secret de créateur etétait présenté dans le cadre de latournée La chanson m’enchantequi vise à faire connaître la relèvede la chanson au Québec. À magrande surprise, c’est sur la scèneque j’ai été dirigée. Il y avait unpiano, trois guitares, quatremicros. Des tables éclairées pardes chandelles étaient disperséesafin d’accueillir une cinquantained’invités. L’ambiance, très inti-miste donnait le ton au spectacle.

La journaliste

Il s’agissait d’une rencontre avec quatre auteurscompositeurs interprètes, soit Dominica Merola,Dany Boudreault, Robert Paquet et Roger Tabra.C’est ce dernier qui a retenu mon attention. Je leconnaissais déjà, puisqu’il a composé des chansonspour Éric Lapointe et plusieurs autres commeIsabelle Boulay, Garou, Sylvain Cosette, JohnnyHoliday, etc. (Quelques 200 en tout!)

C’est que monsieur Tabra, d’origine française(Strasbourg), vivant au Québec depuis une dou-zaine d’années, est selon moi, un véritable poète. Iln’est pas principalement chanteur, mais il interprèteses chansons avec une telle intensité! Il les vitlittéralement. Et quelle voix il a! D’ailleurs, on peutl’entendre dire «Si je disais des conneries, j’auraispas une belle voix!». Tabraest un personnage en soi,comparable à Gainsbourgou Falardeau. Je motivecette remarque par le faitqu’il a une apparenced’homme éraillé par la vie,qu’il fume cigarette surcigarette et boit aussi biende la vodka que de la tisanesur scène. Le franc parler etla spontanéité caractérisentégalement cet amoureuxdes femmes et de la mélan-colie.

L’humour est une desarmes de Tabra contre les

maux du cœur et de la société.De son propre aveu «l’humour,c’est la politesse du désespoir».C’est ainsi qu’il racontait l’histoire du gérant qui dé-couvre une grenouille. Cette dernière lui demandede l’embrasser et en échange, elle deviendra unegrande chanteuse. Le gérant n’en fit rien, car il estplus facile de faire de l’argent avec une grenouillequi parle qu’avec une auteure-compositeure-inter-prète. En effet, chaque diffusion d’une chanson vautdeux sous seulement à un auteur.

Roger Tabra prépare en ce mo-ment un nouvel album. Cettefois, il ne cèdera pas auxpressions des producteurs etfera un disque qui lui res-semble vraiment, contraire-ment au premier, Descente versl’espoir, qu’il n’aime pas dutout et dont il a fait arrêter ladistribution à 1000 exemplairesseulement.

La groupie

L’amour est une autre de sesarmes. J’ignore s’il est séduc-

teur ou simplement charismatique. De son propreaveu, il est volage. Pauvre de moi! Une jeunesse de22 ans avec mes allures de maîtresse... de maîtressed’école, j’avais l’air d’une groupie à ses premièresclasses. Pas très grosse dans mes habits ce soir-là,c’est comme ça que je me sentais. À la fois impres-sionnée par cet homme et suffisamment à l’aisepour le suivre dans la loge. La séduction est unechose naturelle pour lui. L’artiste, l’homme d’expé-rience me demande indirectement si je pourraissupporter la différence d’âge, étant amoureuse delui. Il a eu 55 ans le 4 février: deux jours avant monanniversaire.

Je reviens à la maison après une soirée remplie dedécouvertes. Y’a plein de mots qui valsent dans matête. Je cherche des petits bouts de papier dans mespoches.

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Histoire à suivre, 3e partie

L’étudiant A++Médusé, Serge regardait toujours la babouche. Du bout de lapointe recourbée s’éleva un cobra de fumée d’encens; son cou disten-du prit la consistance des hanches d’une danseuse persane hâlée vêtuede soie diaphane, étoffe damasquinée d’or. De la plaintive musique desérail ondoyait sans que l’on en sût la provenance. La djinnie cessa dedanser; elle s’assit en tailleur sur la fumée. Il fallait respecter latradition. En nigaud qu’il était, Serge souhaita sans réfléchir de ne plusêtre un nigaud. Tadam! Voilà un homme comme tant d’autres. Ilvoulut ensuite être riche à vie. Re-tadam! Apparut une bourse pleined’or. Admirant alors les charmes de la djinnie sans âge, il ouvrit labouche pour formuler le même désir que le jeune Casanova en 1740.

Mais voici que par la porte entrebaillée entre un rayon de lune qui faittinter les cordes poétiques de son âme de façon éthérée. Il s’entenddire: «J’aimerais avoir un griffon, s’il vous plaît, mademoiselle.» À cesmots, la djinnie se fâche et lui lance la babouche en vociférant (ââ-khoura!). Le choc de l’objet enchanté sur son front combiné au rayonde lune (qui s’était attardé) inverse la malédiction en décuplant lesfacultés cognitives de Serge... de façon exponentielle, naturellement.

La djinnie réintégra sa babouchepour s’y ennuyer jusqu’à laprochaine conjoncture astrale oùelle pourrait à nouveau se choisirun homme qui la trouverait. Unefois par siècle, plus ou moinsselon les années bissextiles.Nostalgique, elle pensa à sa follenuit avec Hector des Mares,cousin de Lancelot (dont laréputation était très surfaite, en raison de quoi Chrétien de Troyestaisait les détails de ses ébats avec la reine Guenièvre). Tadam àretardement! Dehors apparaît le griffon qui viendra frapper à la porteplus tard. Après cette «vision», sept saoulons décideront d’arrêter de boire.La babouche redevint perle et fit la balle de ping-pong contre les mursdu bachelor avant de s’éclipser vers la Grande Ourse, toujours fumantede colère.

Serge tira une bouffée de sa pipe, confortable dans son fauteuilcolonial. Bien sûr, il avait démissionné de son emploi pour partir auhasard des vents sur son griffon. De Laval... au toit de l’UQAC où ils’était inscrit en triple admission sans trop savoir pourquoi, maisconvaincu que là était sa place. Un lieu en valait bien un autre. Il étaitheureux... lorsqu’il était seul chez lui. Il insécurisait les gens. DRRRing!Un autre professeur. Cette fois, c’était à propos des Cyrénaïques grecsqui auraient mené des expériences philosophiques d’hallucinationsoniriques avec de la ciguë diluée. Réponse: ils étaient tous morts, maisavant d’expirer, l’un d’eux aurait dessiné un plan du Purgatoire, planrécupéré à Florence en 1299 par un certain Dante Alighieri. Un Turcavait avancé cela dans sa soutenance de thèse à Oslo en 1936, commechacun sait. «Pourquoi me trouve-t-on si bizarroïde?», pensa Serge enraccrochant.

Eût-il mieux valu faire un souhait utile au bien commun plutôt qued’égoïstement penser à soi? Sa bourse magique pouvait donner auxpauvres à l’infini. Mais il pouvait ainsi rompre le fragile équilibre dusystème capitaliste et s’attirer de sérieux ennuis. Cela, il le savait bien.Du reste, il ne pouvait échanger que très peu d’or à la fois chez quelqueobscur banquier. Mélancolique, il passa les jours suivants à aller à sescours à pied. Dans sa tête, une chanson de Diane Tell (Moi si j’étais unhomme) peu avant entendue d’une fille dont la voix fut à son cœur ceque la flèche de Guillaume fut à la pomme. Mercredi, 15h30...

Dominic Locas

De l’esprit à la chanson

Poésie dans les mots, poésie dans les gestesJe ne suis certainement pas la seule à jeter ses émotions et ses penséessur des petits bouts de papiers et parfois même à les relire en sedisant «Crime! C’est pas mal ça!». En fait, en discutant avec les gens,je me rends compte que l’écriture est un exutoire pour tout le monde.

Félicia Pivin

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Dumas

Le retour dubalancier musical

Jaser avec Steve Dumas, cet ancien pompiste de Victoriaville, c'est passer du bontemps avec quelqu'un qui n'a pas besoin de faire des courbettes pour se faireapprécier et remarquer.

C'est aussi parler à cœur ouvert avec unevedette montante de 24 ans qui tire ses racines desannées 70 et 80, deux décennies fort riches sur leplan musical. «Mes musiciens et moi avons beau-coup été influencés par des groupes comme PinkFloyd, par les claviers de la fin des années 70 et lenew wave», raconte celui qui vient de sortir sondeuxième album intitulé Le cours des jours. Le jeuneauteur-compositeur-interprète s'est fait plaisir avecce second opus. Bien installé dans son fauteuil, il

explique qu'il croit beaucoup aux cycles de la vie(tout ce qui monte doit redescendre) et c'est surcette base qu'il s'est appuyé pour construire Le coursdes jours. L'album parle d'une histoire d'amour quidébute tranquillement et qui ensuite se développe àmesure que les plages se succèdent. Cyclesobligent, Dumas a réservé une fin plutôtdécevante au public, mais ça, c'est le destin,la vie, celle que l'artiste dépeint dans sontravail. Ce boulot bien accompli s'enchaîned'ailleurs à celui de plusieurs autres jeunesétoiles montantes qui, ensemble, donnentun bon élan au balancier musical québécois.

«Je choisis l'ordre des chansons avantd'écrire les mélodies. J'emploie beaucoupl'écriture automatique car je crois àl'inconscient, aux messages que notre espritnous envoie. Avec le dernier album, jevoulais qu'il y ait une continuité, un cycleamoureux, comme il y a douze mois, douzeheures, il y a douze chansons. C'est aussi assezautobiographique car ça a été crée pendant unepériode de crise, de dépression», avoue-t-il. Cescycles, Dumas les voit s'entrecroiser devant ses yeuxà chaque jour, à chaque semaine. Il se rappelle d'unsoir où il avait assuré la première partie du spectacledes Cowboys Fringants au Centre Bell à Montréal.L'ambiance survoltée de ce soir-là lui parût plutôtéphémère lorsqu'il s'assit chez-lui le lendemain, seulavec le silence...

Star système?

Pour Steve Dumas, non merci! «Tu as toujours le choix d'embarquer ou non. Faire des interviews

comme ça, c'est bien car ça nous aide à nous ques-tionner sur nous-mêmes», admet-il avant d'ajouterqu'il n'est pas tenté par la visibilité qu'offrent desmagazines comme Échos Vedettes. Pourquoi? Sim-plement parce que selon lui, cela ne donne pas decrédibilité artistique! Certes, passer à la télévision,faire la Une des journaux ou bien brûler les ondesradiophoniques avec des dizaines d'entrevues peutdonner un élan aux artistes, mais Dumas estimequ'il est important de s'entourer de monde «vrai»

que l'on aime pour ne pas perdre lacarte. C'est pour cette raison et biend'autres qu'il a refusé, notamment, departiciper à une émission de La Fureur,ce «mini-tremplin» ne l'inspirant pas.

Avenir musical québécois

Si la carrière de Dumas est démarrée surles chapeaux de roue, l'avenir de l'indus-trie du disque au Québec n'est quant àelle pas très flamboyante. «L'industriene va pas bien, surtout à cause des MP3.Aussi, les réseaux de radio et journauxappartiennent à quelques personnes etje trouve ça un peu triste. C'est undanger, car il y a des problèmes dediffusion. Moi je n'ai pas de problèmesavec ça, mais je parle pour ceux qui s'en

viennent», lance-t-il en soulignant que des artistescomme les Cowboys Fringants ont eu de la difficultéà se faire connaître au début justement par manquede diffusion.

De plus, Dumas est persuadé que les compagnies dedisque prennent énormément de risques poursurvivre. Loin de dénigrer qui que ce soit, il allègueque ces compagnies se poussent à signer «n'importequoi». «En même temps, le monde n'est pas con, ilvoit ce qu'il se passe. Je crois à l'intelligence des gens,à celle des jeunes en particulier qui montrent deplus en plus d'intérêt pour la chanson québécoise. Ily a beaucoup de talent ici, mais il reste du travail àfaire pour qu'il soit reconnu», conclut-il eninformant qu'il sera de retour cet été dans le cadred'une série de spectacles.

Pour ceux et celles qui désirent en apprendredavantage sur Dumas: www.dumasmusique.com

Patrick Voyer

Mouvement 3reg

La famille 3reg s’agrandit

Vous ne connaissez pas encore lemouvement 3reg création? Pourtant, ilest bien vivant et bien portant!Fondé à l’automne 2002, le mouvement3reg voulait favoriser la créativité eninvitant les participants à produire,selon certaines contraintes, dans unclimat d’échange et d’entraide.

Dans un premier temps, lemouvement ne possédait qu’uneseule branche, soit le 3reg vidéo.Après quelques mois d’activité, etpour permettre à un autre type decréateurs de produire des œuvres,le 3reg sonore faisait son entréedans le mouvement. Et c’est ennovembre dernier que la famille3reg a intégré son tout derniervenu: le 3reg littéraire.

Nous nous retrouvons donc avec trois domaines de créations où 36membres (à raison de 12 par branche) doivent produire à chaque deuxsemaines, une œuvre respectant à la fois les règles et les sous-règles dela branche du mouvement à laquelle ils appartiennent et ce, selon unthème commun pour tous qui change à chaque production.

Je pourrais aisément vous faire ici l’exposé des différentes chartes derègles propres à chacune des branches du mouvement, mais cela neferait que vous donner une vague idée de ce que les membres peuventréaliser. Le meilleur moyen pour vous de voir ce que ce mode decréation nous permet de produire, c’est de venir voir la premièreprésentation publique du mouvement de la saison d’hiver 2004. Celle-ci aura lieu ce soir, soit le 11 février 2004 à 20 heures au bar le Potin.Vous aurez alors la chance de découvrir les créations visuelles, sonoreset littéraires qui auront été produites par les membres autour duthème «Sourire». Le tout vous est offert pour la modeste somme dedeux dollars (question de survie). Bienvenue à tous et à toutes.

Annie Larouche membre 3reg littéraire

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • mercredi le 11 février 2004 • 15

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CENTRE D’ENTREPRENEURIAT ET D’ESSAIMAGEUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI

CONCOURS • CONCOURS • CONCOURS

Pour les règlements complets, une description plus détaillée ou des renseignements supplémentaires:Mme Myriam Duperré, responsable de projets • Local H6-1170 • (418) 545-5011 poste 5308 • [email protected] • www.uqac.ca/~ceeuqac

Vous avez organisé un événement à caractère sportif ou culturel, mis surpied une coopérative en milieu étudiant ou mieux encore, vous songez àmettre sur pied votre propre entreprise? Voici un concours spécialementconçu pour vous!

Pour la sixième année consécutive, le Concours québécois en entrepre-neurship récompense les étudiants qui mettent sur pied des projets quifont appel à leurs habiletés entrepreneuriales. Deux bourses d’une valeurde 500 $ chacune seront remises aux récipiendaires de l’UQAC pour lacatégorie Entrepreneuriat étudiant (Universitaire individuel et petitgroupe et Universitaire collectif).

Vous souhaitez en savoir plus? Consultez le site internet du concours:www.concours-entrepreneur.org

Faites vite! Ce concours se termine le 26 mars 2004.

Création et démarraged’entreprises

Le concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQAC offreun premier prix de 2 500 $ et un deuxième de 1 500 $ aux étudiants etétudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi ou à l’un de sescentres d’études désirant créer et démarrer leur entreprise. Pour êtreadmissible à ce concours, il suffit d’être étudiant à l’UQAC ou à l’un descentres d’études. Les projets d’entreprises admissibles sont ceux quiont débuté leurs opérations après le 1er avril 2003 et au plus tard le 31août 2004 et ayant leur place d’affaires au Québec.

Pour participer à ce concours, vous devrez fournir en 4 exemplaires :• Le plan d’affaires complet • La preuve d’inscription à l’un des programmes de l’UQAC• Le curriculum vitæ des promoteurs du projet.

Critères de sélection• Le réalisme, la cohérence, la viabilité et l’originalité du projet • Les aptitudes et les compétences du/des promoteur(s) • La qualité et la clarté de la présentation du document • Le potentiel d’affaires du projet (technique, commercial et financier)

Faites vite! Ce concours se termine le 12 mars 2004 à 16 h.

43e midi-conférence

UN RÉCIT

ENTREPRENEURIAL

En collaboration avec

Conférencier : M. Jean-Claude Larouche,

président, Les Éditions JCL

Date et heure : Mercredi le 10 mars 2004 à 11h45

Lieu : H1-1050 (Pavillon des humanités, UQAC)

Entrée libre! Bienvenue à tous!

Pour informations:

Mme Marianne Bolduc, coordonnatrice d’activités

Local H6-1150 •(418) 545-5011 poste 4654

[email protected]