République du Niger
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua
(PAMIRTA)
Unité de Gestion du Projet.
Téléphone : 20.611067, Email : [email protected]
Novembre 2017
DOSSIER DE PRESELECTION N° 01 /MAGEL/PAMIRTA/2017
FOURNITURE DE SERVICES POUR LA REALISATION DE
MISSIONS D’AUDIT DU Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures
RURALES DANS LA REGION DE TAHOUA (PAMIRTA)
MAITRE D’OUVRAGE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
CLIENT / MAITRE D’OUVRAGE DELEGUE:
Unité de Gestion du Projet du Projet d’Accès aux Marchés et
d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua (PAMIRTA)
FINANCEMENT: Prêt AICS N° F.ROT/AID 13/009/0
TABLE DES MATIERES
Pages
PIECE N° 1 : AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET ……….………….…………………3
PIECE N° 2 : NOTE RELATIVE A L’AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET……….... 6
Chapitre I : Généralités ………..……………………………………..………………….7
Chapitre II : Dossier de présélection ………………………………………..…………..9
Chapitre III : Préparation des dossiers de candidature………………………….……10
Chapitre IV : Remise des dossiers de candidature…………………………………….11
Chapitre V : Ouverture des plis, Evaluation et Classement
des candidats………………………………………………….……………12
PIECE N° 3 : CRITERES DE SELECTION ……………………….……………………………14
PIECE N° 4 : RENSEIGNEMENTS SUR LES QUALIFICATIONS ET LES
CAPACITES DES CONSULTANTS ……………….……………………….……18
ANNEXE : TERMES DE REFERENCES DES MISSIONS D’AUDIT PROJET DU PROJET
D’ACCES AUX MARCHES ET D’INFRASTRUCTURES RURALES DANS LA REGION DE
TAHOUA (PAMIRTA)
PIECE N°1: AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET
Le Niger a sollicité et obtenu de la Coopération bilatérale italienne, un crédit concessionnel.
L’Accord de financement a été signé en 2014 avec des fonds déposés en Italie et avec une
gestion directe du Gouvernement du Niger à travers une passation des marchés au niveau local.
Le présent avis a pour objet de présélectionner les candidats pour la fourniture de services de
réalisation de deux missions d’audit du Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures Rurales
dans la Région de Tahoua (PAMIRTA) durant la durée de vie du projet soit 5 ans.
Pour être admis à concourir, les candidats (y compris les membres des groupements de cabinets)
doivent (i) être régulièrement inscrit au Tableau d’un Ordre des Experts comptables reconnu
au plan international par l’IFAC ou la FIDEF, (ii) être en règle vis-à-vis de l’administration, et
(iii) ne pas être sous le coup d’une suspension, d’une interdiction, d’une exclusion ou d’une
liquidation des biens. Le nombre de candidats à inscrire sur la liste restreinte sera limité à six
(6) et la sélection finale du consultant sera faite par la méthode fondée sur la qualité technique
et le coût suite à une Demande de Propositions.
Le Ministre d’Etat , Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage invite les candidats intéressés à
retirer gratuitement un jeu complet du Dossier de présélection à l’Unité de Gestion du Projet,
Tel 20.610.067 ou à la Cellule Nationale d’Assistance Technique (CENAT) sis au Quartier
KOUARA KANO de Niamey, Téléphone 20.35.18.49, durant les heures officielles
d’ouverture.
Des renseignements complémentaires pourront être obtenus auprès de l’Unité de Gestion du
Projet (Téléphone : 20 610 067 – Email :[email protected] avec copies à
Les lettres de manifestation d’intérêt rédigées en français et accompagnées des documents
indiqués au dossier de présélection doivent parvenir sous plis fermés et porter la mention
« Sollicitation de manifestation d’intérêt pour la sélection d’un consultant chargé des
missions d’audit du Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures Rurales dans la
Région de Tahoua (PAMIRTA)».
Les offres présentées en un (1) original et trois (3) copies, conformément au dossier de
présélection, doivent être déposées à la Direction des Marchés Publics du Ministère de
l’Agriculture et de l’Elevage, Porte 215 du 2ème étage ou remises directement lors de la séance
d’ouverture des offres.
La date limite de remise des offres est fixée pour le 09 Janvier 2018 à 09 heures. Les offres
reçues après le délai fixé seront rejetées.
L’ouverture des plis sera faite dans la grande salle de réunion du Ministère de l’Agriculture et
de l’Elevage le 09 Janvier 2018 à 09 heures; en présence des représentants des
soumissionnaires qui souhaitent y assister.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage
Mr ALBADE ABOUBA
NOTE RELATIVE A L’AVIS DE MANIFESTATION
PIECE N°2 : NOTE RELATIVE A L’AVIS DE
MANIFESTATION D’INTERET
CHAPITRE I : GENERALITES
Article premier: Objet de l’Avis de manifestation d’intérêt
Le présent Avis de manifestation d’intérêt a pour objet la présélection, conformément aux dispositions
de l’article 57 du Code des marchés publics au Niger, de candidats devant soumettre des demandes de
proposition pour la réalisation des prestations relatives à l’Audit interne du Projet d’Accès aux Marchés
et d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua (PAMIRTA) sur la période 2017 - 2019 (pour
trente six (36) mois ) et financées sur les ressources du Prêt AICS signés entre le Coopération bilatérale
Italienne et le Gouvernement du Niger.
Article 2 : Critères d’éligibilité
L’Avis de manifestation d’intérêt s’adresse à tous les candidats ressortissants des pays membres de
l’UEMOA et étrangers.
2.1 Pour être admis à concourir, les candidats (y compris tous les membres d’un groupement de cabinets
et tous les sous-traitants du candidat) doivent remplir les conditions ci-après :
a) ne pas être associés aux marchés de travaux, fournitures et services qui résulteraient des prestations
objet du présent avis de manifestation d’intérêt ;
b) être légalement enregistrés au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) ;
c) ne pas être sous le coup d’une suspension, d’une interdiction, d’une exclusion ou d’une liquidation
des biens (fournir une attestation de non liquidation des biens, copies dûment légalisées des documents
définissant le statut juridique, le lieu d’enregistrement, le principal lieu d’activités et l’attestation
d’inscription à un ordre pour les professions qui y sont soumises) ;
d) se trouvent dans les conditions prévues par le décret législatif italien No. 490 du 08/08/1994
(Antimafia) ; les candidats italiens doivent fournir le « certificat antimafia » des autorités italiennes
compétentes ;
e) en matière professionnelle, ont commis une faute grave, qui ne sont pas à jour en matière de
cotisations sociales, et de paiement d’impôts selon les lois des pays dans lequel ils sont établis,
coupable de fausses déclarations ou encore non-respect d’obligations contractuelles dans de contrats
précédents ;
2.2 Les candidats fourniront toute pièce établissant leur éligibilité que le maître d’ouvrage pourra
exiger ;
2.3 Les soumissionnaires nationaux et communautaires doivent être en règle vis-à-vis de
l’Administration (Attestation de Régularité Fiscale, législation du travail).
2.4 Les entreprises publiques nationales et des autres pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine ne peuvent participer à l’appel d’offres que si elles sont juridiquement et financièrement
autonomes.
Toute production de faux documents ou de fausses informations entraîne automatiquement et à tout
moment le rejet pur et simple de la candidature sans préjudice des autres sanctions.
Le non-respect de l’un des critères d’éligibilité ci-dessus entraîne le rejet pur et simple de la
candidature.
Article 3 : Critères de qualification
Les candidats doivent fournir les documents prouvant qu’ils disposent des ressources humaines et de
l’expérience nécessaires pour mener à bien l’exécution des prestations. A cette fin, ils doivent fournir
les documents suivants:
- la liste, les qualifications et l’expérience des consultants qui seront chargés de l’exécution des
prestations ;
- la liste des marchés antérieurs et une attestation de bonne fin d’exécution (par marché), prouvant
l’expérience du cabinet et/ou des consultants dans la réalisation de prestations similaires.
Les critères de qualification ci-dessus feront l’objet d’une évaluation, d’une notation et d’un classement
en vue de retenir les candidats présélectionnés. Seuls les candidats ayant obtenu la note minimale de
(70/100) seront retenus.
Article 4: Un dossier par candidat
Chaque candidat ne présentera qu'un seul dossier, à titre individuel ou au nom d’un cabinet. Pour un
même avis de manifestation d’intérêt, un candidat qui présente plusieurs dossiers sera disqualifié.
Article 5: Frais de soumission
Le soumissionnaire supportera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa
candidature et le maître d’ouvrage ne sera en aucun cas responsable de ces coûts ni tenu de les
rembourser, quelle que soit l’issue de la présélection.
Article 6 : Obligations particulières des candidats
6.1 Les autorités contractantes exigent des consultants qu'ils fournissent des conseils professionnels
objectifs et impartiaux, qu'en toutes circonstances ils défendent avant tout les intérêts de leur client et
qu'ils évitent scrupuleusement toute possibilité de conflit avec d'autres activités ou avec les intérêts de
leur société. Les consultants ne doivent pas être engagés pour des missions qui seraient incompatibles
avec leurs obligations envers d'autres clients ou qui risqueraient de les mettre dans l'impossibilité
d'exécuter leur tâche au mieux des intérêts du maître d’ouvrage.
6.2 Comme indiqué à l'alinéa 1er ci-dessus, des consultants peuvent être engagés pour assurer des
activités en aval lorsqu'il est essentiel d'assurer une certaine continuité, auquel cas les Données
particulières doivent faire état de cette possibilité et les critères utilisés dans la sélection du consultant
doivent prendre en compte la probabilité d'une reconduction. Il appartiendra exclusivement au maître
d’ouvrage de décider de faire exécuter ou non des activités en aval.
CHAPITRE II : DOSSIER DE PRESELECTION
Article 7 : Acquisition du dossier de présélection
Tout candidat intéressé par le présent avis, peut acquérir gratuitement un jeu complet du dossier de
candidature auprès de la Cellule Nationale d’Assistance Technique (CENAT) sis au Quartier KOUARA
KANO de Niamey, Téléphone 20.35.18.49, email : [email protected] ou au niveau de l’Unité
Régionale de Gestion du Programme (URGP) ProDAF de Tahoua ([email protected] / Téléphone
00227 611 067) pendant les heures officielles de travail.
Article 8 : Contenu du dossier de présélection
Le dossier de présélection comprend les documents énumérés ci-après en tenant compte de tout additif
publié conformément aux dispositions de l’article 10 ci-dessous :
- Avis de manifestation d’intérêt;
- Note d’information aux consultants ;
- Critères de sélection ;
- Renseignements sur les qualifications et les capacités des consultants.
Le maître d’ouvrage se réserve le droit de vérifier, par n’importe quel moyen, les informations données
par le candidat.
Article 9 : Demande d’éclaircissements apportés au dossier de présélection
Tout consultant désirant obtenir des éclaircissements sur le dossier de présélection peut en faire la
demande au maître d'ouvrage par écrit, télégramme, Internet, télécopie ou télex. Le maître d'ouvrage
répondra à toute demande d'éclaircissement reçue au moins quinze (15) jours avant la date limite de
remise des candidatures. Dans le même temps, une copie de la réponse du maître d'ouvrage sera adressée
à tous les consultants destinataires de la lettre d'invitation, indiquant la question posée mais sans
mentionner son auteur.
Article 10 : Modifications au dossier de présélection
Jusqu’à quinze (15) jours avant la soumission des candidatures, le maître d’ouvrage peut, pour des
raisons motivées, soit de sa propre initiative, soit en réponse à une demande d'éclaircissement d'un
consultant, modifier le dossier de présélection au moyen d'un additif. Tout additif est publié par écrit
sous la forme d'un addendum. Les addenda sont communiqués par écrit, à tous les consultants qui ont
retiré le dossier et ont force obligatoire pour eux. Le maître d’ouvrage doit, en cas de changement des
données, reporter la date limite de soumission des propositions de sept (7) jours calendaires au
minimum.
CHAPITRE III : PREPARATION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Article 11 : Composition du dossier de candidature
11.1 Le dossier présenté par le soumissionnaire comprendra les documents ci-après:
a) la présentation du Consultant (références, expérience et CV succinct pour les consultants
individuels) ;
b) la liste nominative des experts avec leur curriculum vitae, les copies de leurs diplômes certifiées
conformes, copie de leur attestation légalisée d’inscription à un Ordre pour les professions réglementées
et leur attestation de disponibilité ainsi que la liste des sous-traitants avec leurs références techniques et
financières ;
c) la liste du personnel spécialisé (personnel clé) ;
d) éventuellement, la liste des prestations similaires réalisées ;
e) toutes autres informations demandées par le maître d’ouvrage.
11.2 Le dossier de candidature comprend en outre l’ensemble des documents attestant que le
soumissionnaire satisfait aux critères d’éligibilité définis à l’article 2 ci-dessus.
Article 12 : Langue de la candidature
Toute candidature et tout document concernant le dossier de présélection, échangés entre le candidat et
le maître d’ouvrage seront rédigés en français.
Tout document imprimé fourni par le candidat peut être rédigé en une autre langue, dès lors qu'il sera
accompagné d'une traduction en langue française. Dans ce cas et aux fins de l'interprétation de la
soumission, la traduction française fera foi.
L’absence de traduction entraîne le rejet de l'offre.
Article 13 : Présentation et signature du dossier de candidature
13.1 Le Soumissionnaire remettra le dossier de sa candidature en un (1) original et en trois (3) copies
en indiquant clairement « ORIGINAL » et « COPIES », selon le cas. En cas de divergence entre
l’original et les copies, l’original fera foi.
13.2 L’original du dossier de candidature est paraphé et signé par la ou les personne(s) dûment habilitées
à apposer leurs signatures au nom du soumissionnaire.
Article 14 : Cachetage et marquage des soumissions
14.1 Le soumissionnaire devra présenter l’original et les copies du dossier de candidature dans des
enveloppes séparées, cachetées (cire) en marquant sur les enveloppes «original» et «copies». Les
enveloppes seront alors placées dans une enveloppe extérieure cachetée (cire) et non identifiable.
14.2 L’enveloppe extérieure devra :
- être adressée au maître d’ouvrage à l’adresse indiquée dans l’Avis de manifestation d’intérêt;
- porter le nom et le numéro de l’Avis de manifestation d’intérêt ;
- porter la mention « À n’ouvrir qu’en commission».
14.3 Les enveloppes intérieures porteront le nom et l’adresse du soumissionnaire de façon à renvoyer le
dossier de candidature en l’état au cas où il est déclaré hors délais.
14.4 Si l’enveloppe extérieure n’est pas cachetée (scellée) et marquée comme indiqué ci-dessus, le
maître d’ouvrage ne sera en aucun cas responsable si le dossier de candidature est égaré ou s’il est ouvert
prématurément.
Sous peine de rejet, l’enveloppe extérieure doit être cachetée et ne porter aucun signe permettant
d’identifier le soumissionnaire.
CHAPITRE IV: REMISE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Article 15 : Date et heure limites de remise des dossiers de candidature
15.1 Les candidatures présentées conformément aux dispositions des articles 13 à 14 ci-dessus et
adressées à Monsieur le coordonnateur de l’UGP du PAMIRTA, Téléphone 20 610 067, email :
[email protected] ou [email protected], devront parvenir à la Direction des Marchés
Publics du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, Porte 215 du 2ème étage au plus tard le
…………………………. 2017 à 9 heures, heure locale ou remises directement lors de la séance
d’ouverture des offres.
L’ouverture des plis aura lieu le ………………………….. à 10 heures, dans la grande salle de
réunion du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
15.2 Le maître d’ouvrage peut dans des circonstances exceptionnelles et à sa discrétion, proroger la date
limite de remise des candidatures en publiant un rectificatif dans les mêmes conditions que l’Avis de
manifestation d’intérêt. Les droits et obligations du maître d’ouvrage et des soumissionnaires
précédemment régis par la date limite initialement arrêtée seront régis par la nouvelle date limite.
Article 16 : Candidatures hors délai
Toute candidature reçue par le maître d’ouvrage après la date limite précisée à l’article 16 ci-dessus
sera rejetée sans être ouverte quel que soit le motif du retard.
Lors de la séance d’ouverture des plis, aucun dossier de candidature ne sera admis séance tenante
une fois que le président aura déclaré la séance ouverte.
CHAPITRE V : OUVERTURE DES PLIS, EVALUATION ET CLASSEMENT DES
CANDIDATS
Article 17 : Ouverture des plis
L’auxiliaire de justice assermenté ouvrira, pour le compte du maître d’ouvrage, les enveloppes contenant
les dossiers de candidature en présence des représentants des candidats qui souhaitent y assister. Les
représentants des candidats présents signeront une liste de présence qui sera jointe au procès-verbal
d’ouverture.
Lors de l’ouverture des plis, le maître d’ouvrage annoncera les noms des candidats et toute autre
information qu’il juge appropriée.
Aucune candidature ne sera rejetée à l’ouverture, à l’exception des candidatures reçues hors délai.
Le maître d’ouvrage établira le procès-verbal de l’ouverture des plis qui comporte notamment les
informations communiquées aux candidats présents. Ce procès-verbal sera signé par tous les membres
de la commission d’ouverture; tout procès-verbal non signé par l’auxiliaire de justice assermenté ne sera
pas valable.
Article 18 : Evaluation et classement des candidats
Le maître d’ouvrage éliminera les dossiers des candidats ne répondant pas aux critères d’éligibilité
définis à l’article 2 ci-dessus.
Le maître d’ouvrage évaluera les dossiers des candidats éligibles selon les critères de qualification
définis à l’article 3 ci-dessus.
Article 19 : Notification des candidatures retenues
Avant l'expiration du délai de validité des candidatures, le maître d’ouvrage notifiera par écrit aux
consultants présélectionnés, que leurs candidatures ont été retenues sur la liste restreinte.
Il informera dans le même temps les autres consultants du motif de rejet de leurs candidatures.
Article 20 : Recours des soumissionnaires
Les griefs formulés par les soumissionnaires sur le dossier de présélection ou au cours de la procédure
de présélection des candidatures font l’objet d’un recours préalable auprès du maître d’ouvrage ou,
auprès du maître d’ouvrage délégué, le cas échéant.
En l’absence de réponse ou en cas de suite non favorable dans les délais prescrits par le code des
marchés publics, ils sont adressés au Comité de Règlement des Différends de l’Agence de Régulation
des Marchés Publics.
Tout recours déclaré recevable par le Comité de Règlement des Différends entraîne la suspension de la
procédure de présélection des candidatures.
PIECE N° 3 : CRITERES DE SELECTION
CRITERES DE SELECTION
Les dispositions ci-après complètent ou le cas échéant modifient les dispositions de la note
relative à l’Avis de Manifestation d’intérêt. En cas de conflits, les dispositions ci-après prévalent.
1 Maître d’Ouvrage : MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
2 Nom du Client: PROJET D’ACCES AUX MARCHES ET D’INFRASTRUCTURES RURALES DANS LA
REGION DE TAHOUA (PAMIRTA)
3 Objet de la mission : Réalisation de l’audit des comptes de la période 2017 - 2019 du Projet d’Accès aux
Marchés et d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua (PAMIRTA) pour trente-six (36) mois
4 Source de Financement
La prestation sera financée sur Prêt de l’Agence de Coopération italienne au Développement (AICS) N°
F.ROT/AID 13/009/0 à la République du Niger.
5 Consultants admis à soumissionner :
Pour être éligible au présent appel à manifestation d’intérêt en vue de la présélection des cabinets ou
groupements de cabinets, les candidats doivent fournir les pièces suivantes :
1) Un Certificat ou attestation d’inscription au Tableau d’un Ordre des Experts comptables reconnu
au plan international par l’IFAC ou la FIDEF
2) Une copie légalisée de tout document définissant l’identité, la nationalité ou le statut juridique,
le lieu d’enregistrement, le principal lieu d’activités ;
3) Une Copie légalisée du Certificat d’inscription au Registre de commerce et crédit mobilier ;
4) Une copie légalisée du document portant Numéro d’identification fiscale (NIF) ;
5) Une copie légalisée de l’Attestation de Non faillite, non liquidation des biens, non cessation de
paiement délivrée par les juridictions compétentes ;
6) Une copie légalisée de l’Attestation de non exclusion à la commande publique délivrée par
l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) ;
7) Attestation sur l’Honneur suivant modèle joint au dossier de présélection attestant de sa non
affiliation à une société, cabinet d’études ou entité qui a fourni des services de conseil pendant la
phase préparatoire du Dossier, ou qui a été engagé (ou serait engagé) comme maître d’œuvre au
titre du marché ;
8) Une attestation d’engagement indiquant que le soumissionnaire a pris connaissance des
dispositions du Code d’éthique en matière de marchés publics et qu’il s’engage à les
respecter selon le modèle du Dossier,
9) Une Attestation de Régularité Fiscale délivrée par les autorités fiscales nigériennes. Les
soumissionnaires relevant de l’espace communautaire et les étrangers doivent joindre, selon le
cas, soit une attestation de non double imposition, soit une attestation d’engagement à payer par
retenue à la source, l’impôt sur les bénéfices des non-résidents, délivrés par les services fiscaux
nationaux.
N.B : Les autres pièces seront demandées à l’étape de Demande de Propositions.
(1) Toute pièce manquante ou non conforme entraînerait le rejet de l’offre ;
(2) les pièces administratives équivalentes des autres pays seront acceptées ;
(3) Les soumissionnaires ne peuvent pas engager en tant qu’experts des fonctionnaires ou autres agents
de l’administration publique du Niger sauf si l’accord préalable de l’AICS a été obtenu ;
6 Cas de groupements :
Lorsque la soumission est déposée par un groupement sans personnalité juridique, elle est signée par chacun
des membres qui doivent s'engager solidairement et désigner celui d'entre eux chargé de représenter le
groupement vis à vis du maître d’ouvrage.
7 Délai de validité des propositions :
Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pour un délai minimum de QUATRE VINGT ET DIX
(90) jours à compter de la date de remise de leurs offres.
8 Présentation des propositions :
Les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la
mention: " Sollicitation de manifestation d’intérêt pour la sélection d’un consultant chargé des missions
d’audit du Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua
(PAMIRTA)» « A n'ouvrir qu'en séance de dépouillement » et adressée à :
Monsieur le coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet PAMIRTA
Téléphone : 20 611 067
Email : [email protected] ou [email protected]
9 Date et heure limites de remise des propositions :
Les offres, présentées conformément aux dispositions de la Note relative à la manifestation d’Intérêt devront
parvenir dans une enveloppe scellée à la DIRECTION DES MARCHES PUBLICS DU MINISTERE DE
L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE, 2ème étage ; PORTE N° 215 au plus tard le ………….. 2017 à 9
heures (où remise séance tenante lors de l’ouverture des offres).
10 Propositions hors délai :
Toute proposition parvenue après expiration du délai limite de remise des propositions ne sera pas retenue.
11 Ouverture des plis :
L’ouverture des plis aura le ………… 2017 dans la salle grande des réunions du Ministère de l’Agriculture
et de l’Elevage au Rez – de – Chaussée à 10 heures en présence des soumissionnaires (ou leurs représentant)
qui le souhaitent.
12 Eclaircissement concernant les propositions :
Des éclaircissements peuvent être demandés au plus tard 10 jours avant la date limite de remise des
soumissions.
Les demandes d’éclaircissement doivent être expédiées par écrit à l’adresse suivante : Monsieur le
coordonnateur de l’UGP du PAMIRTA
Unité de Gestion du PAMIRTA à Tahoua
Téléphone : 20 611 067
Email : [email protected].
L’UGP du PAMIRTA répondra aux demandes par écrit, et mettra à la disposition des autres consultants les
mêmes réponses sans indiquer de quels consultants viendraient les demandes en question.
Aussi, l’UGP PAMIRTA en concertation avec la Direction des Marchés Publics du MAG/EL jugera de
l’opportunité d’un report éventuel de la date de remise des offres comme conséquence de la prise en compte
des éclaircissements données.
13 Contact avec le maître d’ouvrage :
Toute tentative d’un soumissionnaire visant à influencer le maître d’ouvrage entraînera l’élimination de sa
proposition.
14. Evaluations chiffrées des offres
N° CRITERES, SOUS-CRITERES POINTS
I EXPERIENCE DES CONSULTANTS
I-1
Présentation générale du Consultant
Cette section devrait fournir des informations générales sur le Consultant permettant au Maître
d’Ouvrage d’en avoir une vue d’ensemble sur ses compétences et ses expériences. Aussi, elle
doit comporter l’organisation du management du consultant, ses différents moyens (matériel et
logiciels, humains, …)
20 points
I-2 Expérience générale des missions d’expertise comptable, d’audit interne ou externe, de
formation, … en tant que cabinet principal:
- Chaque expérience / marché dans l’un des domaines ci – dessus ou toute autre activité
similaire ou connexe est notée 2 points jusqu’à concurrence du total des points prévu
NB : Pour considérer une expérience, elle doit être prouvée par une copie d’attestation de
bonne fin d’exécution délivrée par le Maître d’ouvrage concerné
30 points
I-3 Expérience spécifique en missions d’audit interne en tant que cabinet principal :
- Chaque expérience / marché dans le domaine de l’audit interne (similaire à la mission
en objet) est notée 10 points jusqu’à concurrence du total des points prévu
NB : Pour considérer une expérience, elle doit être prouvée par une copie d’attestation de
bonne fin d’exécution délivrée par le Maître d’ouvrage concerné.
50 points
Points totaux 100 points
Pour être retenu sur la liste de présélection, un candidat doit avoir recueilli un score minimum
de 70 points sur 100
Le nombre de candidats à inscrire sur la liste restreinte sera limité à six (6).
PIECE N° 4 : RENSEIGNEMENTS SUR LES QUALIFICATIONS ET LES
CAPACITES DES CONSULTANTS
MODELE FICHE DES REFERENCES TECHNIQUES DU CABINET ET/OU CONSULTANT
Nom de la Mission :
Pays :
Lieu :
Personnel spécialisé fourni :
Nom du Client :
Nombre de personnes :
Bailleur de fonds :
Nombre d’hommes-mois :
Date de démarrage :
Date d’achèvement :
Valeur approximative des
services (en CFA) :
Nom du/des partenaire(s) éventuel(s) :
Nombre d’hommes-mois
fournis par le/les partenaire(s) :
Nom et fonctions des principaux responsables (Chef/Coordinateur de Projet, Chef d’équipe) :
Descriptif du Projet :
Descriptif des services fournis par votre personnel :
Nom de société : _______________________________
[Joindre attestation de bonne fin d’exécution]
République du Niger
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
Projet d’Accès aux Marchés et d’Infrastructures Rurales dans la Région de Tahoua
(PAMIRTA)
ANNEXE : TERMES DE REFERENCES DE LA MISSION
Unité de Gestion du Projet.
TERMES DE REFERENCE
POUR L’AUDIT FINANCIER ET COMPTABLE DU PROJET D’ACCES AUX MARCHES
ET D’INFRASTRUCTURES RURALES DANS LA REGION DE TAHOUA (PAMIRTA)
I. CONTEXTE DE LA MISSION
Le Niger a sollicité et obtenu de la Coopération bilatérale italienne, un crédit concessionnel de 20
millions d’euros. L’Accord de financement a été signé en 2014 avec des fonds déposés en Italie (pour
un montant de 16,8 millions d’euro) et avec une gestion directe du Gouvernement du Niger à travers
une passation des marchés au niveau locale pour la partie restante (3,2 millions d’euros).
I.1. Objectif du Projet.
L’objectif spécifique du Projet est d’augmenter les revenus des populations rurales vivant dans la région
de Tahoua à travers l’accès aux marchés et aux intrants pour les producteurs de bassins agropastoraux
au niveau des Départements de Illéla, Malbaza, Madaoua, Bouza, Abalak.
I.2. Zone d’intervention et population cible du Projet :
La zone d’intervention du Projet couvre directement cinq (5) PDE de la région de Tahoua (Badaguichiri,
Guidan Idder, Tounfafi, Karofane et Tabalak) et indirectement la région de Tahoua toute entière.
La population bénéficiaire est constituée de ruraux pauvres de la zone d’intervention du projet dont les
revenus ont été fortement affectés par les changements climatiques et les ménages qui ont subi les pertes
de leurs moyens d’existence. Les bénéficiaires seront les agriculteurs et éleveurs, principalement les
femmes et les jeunes de la zone d’influence des PDE qui sont estimées à 434.977 personnes, dont
218.707 hommes (50,28%) et 216.270 femmes (49,72%).
I.3. Dispositif de supervision et d’exécution du Projet.
Le Programme est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG/EL). Un
Comité National de Pilotage du PAMIRTA a été mis en place pour veiller à la gestion stratégique et
l’Unité de Gestion du Projet (UGP) a été créée pour assurer la gestion opérationnelle et quotidienne du
Projet.
L’UGP est chargée de réaliser les activités de planification, de gestion technique, de supervision et de
contrôle. En particulier l’UGP est chargée de :
Préparer le Manuel des Procédures et les documents de gestion qui seront soumis à la validation
du CNP ;
Elaborer les plans de travail et budget annuel y compris le plan de passation des marchés et les
soumettre à l’approbation du CNP ;
Assurer la gestion technique, la gestion administrative, financière et comptable, et le suivi-
évaluation des activités prévues pour le compte du MAG/EL ;
Faciliter la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet
(les collectivités locales et les services techniques déconcentrés, les opérateurs).
Sur le terrain, la mise en œuvre des activités sera axée sur l’approche faire-faire adoptée dans le cadre
du ProDAF. Cette approche prévoit que la mise en œuvre des activités soit confiée à des partenaires
opérationnels issus des services techniques déconcentrés (STD) de l’Etat (ex. : agriculture, élevage,
environnement, etc.), de la société civile organisée en milieu rural (ex. : Chambres Régionales
d’Agriculture, organisations paysannes, Coopératives, ONG et autres acteurs) ou des prestataires privés.
I.4. Gestion financière et comptable.
Concernant les dépenses directement engagées par le MAG/EL, la Caisse Dépôts et Prêts (qui remplace
Artigiancassa au vu de la loi Italienne 125/2014) versera le montant en deux tranches dans un compte
ouvert dans une banque locale après approbation d’un plan des dépenses élaboré par l’UGP et approuvé
par le CNP dans la limite du budget disponible et après approbation par l’AICS (qui remplace
MAECI/DGCS au sens de la loi Italienne 125/2014) (cf. Paragraphe 9.9.2 ACCORD Bilatéral).
Les dispositions des Conditions Générales applicables au Financement du Développement de la
coopération italienne prévoient la vérification chaque année fiscale, des comptes relatifs au Projet,
conformément aux normes de vérification agréées par l’AICS et aux standards internationaux relatifs à
l’audit des projets et programmes.
Les présents termes de références fixent les missions à confier à un cabinet qui sera chargé de conduire
la fonction d’audit externe du PAMIRTA pour les deux tranches destinées. Les TDRs et la portée de
l’audit pourront être modifiés en fonction des nécessités et de constats des missions précédentes.
II. OBJECTIF DE L’AUDIT DU PAMIRTA
L’audit des états financiers du PAMIRTA a pour objectif de permettre à l’auditeur externe d’exprimer
une opinion professionnelle sur la situation financière du Projet conformément aux articles 5.5 et 10.5
de la convention financière qui précisent respectivement que : (i) La société d’audit dressera, par le biais
de l’emprunteur, en conformité à l’article 10 de la Convention Financière, un rapport financier d’audit
et un rapport financier d’audit final, qui devront être approuvés par l’AICS et ARTIGIANCASSA, (ii)
Le versement de la deuxième tranche est conditionnée par la vérification et l’approbation par l’AICS du
rapport financier d’audit produit par la Société d’audit.
L’audit doit également permettre de formuler une opinion sur l’utilisation des fonds reçus, les états des
dépenses et les comptes spéciaux (désignés). L’auditeur émet :
(i) Une opinion distincte sur les états financiers du Projet
(ii) Une opinion distincte sur l'utilisation des comptes désignés.
(iii) Une opinion distincte sur les demandes de retrait/états certifiés de dépenses/résumé des
dépenses.
(iv) Une opinion distincte sur l’utilisation des fonds du Projet (3,2 millions d’euros destinés
aux dépenses directement gérées par le MAG/EL).
(v) L’auditeur devra s’assurer que les opérations financières y relatives ont été effectuées
conformément aux conditions stipulées dans les conventions, ainsi qu’aux dispositions
contenues dans l’accord de financement, dans un souci d’économie et d’efficience et
exclusivement aux fins pour lesquelles la convention a été signée.
(vi) Une lettre de recommandations distincte portant sur la pertinence des systèmes
comptables et de contrôle interne du Projet (y compris ceux des Partenaires au Projet),
et notamment le respect des Directives de l’AICS concernant la passation des marchés.
Spécifiquement pour les points (iii) et (iv) ci-dessus, l’auditeur doit en outre clairement indiquer pour
toute dépense inéligible, le montant, la/les catégories de dépense affectée/s et la raison d’inéligibilité au
titre du financement de l’AICS.
La lettre de recommandation devra également inclure les réponses de L’UGP du PAMIRTA aux
constats et recommandations formulés par les auditeurs.
L’objectif de l’audit financier et comptable est donc de s’assurer que les décaissements indiqués dans
les états financiers du Projet ont été effectués conformément à l’accord de financement, et que le Compte
du Projet est utilisé en conformité avec l’accord de financement. L’audit vise à établir si chacune des
dépenses incluses dans le total des états de décaissement (i) a été dûment autorisée, (ii) peut être financée
au moyen du financement en question, (iii) a été comptabilisée comme il convient et (iv) est pleinement
justifiée par les pièces conservées dans les dossiers de l’Emprunteur/bénéficiaire.
L’UGP est responsable du maintien d’un système de contrôle interne adéquat ainsi que d’une
documentation acceptable pour toutes les transactions aussi bien à son niveau qu’au niveau des
partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Projet.
III. RESPONSABILITES DE L’UGP DANS LA REALISATION DE L’AUDIT.
L’UGP est désignée comme l'entité responsable de l’exécution du Projet pour le compte de
l'emprunteur/bénéficiaire. C'est au Coordonnateur, à travers L’UGP qu'il incombe de fournir des états
financiers relatifs aux activités financées par l’accord de financement et de veiller à ce que ces états
financiers puissent être correctement rapprochés des livres et des comptes du Projet.
Il devra communiquer à l’auditeur toute la documentation dont il aura besoin pour accomplir
correctement sa mission; l’auditeur devra en particulier recevoir, avant d'entamer sa mission, les
éléments suivants:
Accord de financement ;
Rapport annuel sur l'état d'avancement ;
Manuel d’exécution du Projet ;
Manuel de procédures administratives, financières et comptables du Projet ;
Organigrammes, avec indication des noms et titres des cadres supérieurs ; noms et
qualifications des responsables de la gestion financière, comptable et administrative ;
Description des moyens relatifs aux technologies de l'information et des systèmes
informatiques utilisés ;
Exemplaires des comptes rendus des négociations, du document de conception du Projet,
du Projet de travail et budget annuel, et de la lettre à l’Emprunteur des cas échéant ;
Rapports périodiques (techniques et financiers) sur l'état d'avancement du Projet ; et
Conventions et accords signés avec les structures partenaires du Projet.
L’auditeur aura accès à toute la documentation légale, les correspondances et toute autre information
relative au Projet et qu’il aura jugé nécessaire.
L’auditeur obtiendra une confirmation des montants décaissés et du solde des Comptes du Projet auprès
de l’AICS. Les informations disponibles devront inclure les copies du rapport d’évaluation du Projet,
de l’accord de financement et des rapports de supervision.
IV. RESPONSABILITES DE L’AUDITEUR ET ETENDUE DE L’AUDIT
L’auditeur effectue sa mission conformément au présent mandat et :
a) conformément aux normes internationales d'audit pour exécuter les procédures convenues
concernant les informations financières, telles que promulguées par l'IFAC;
b) dans le respect du Code de déontologie des professionnels comptables publié par l'IFAC. Bien
que la norme internationale relative aux services connexes (ISRS 4400) stipule que
l'indépendance ne constitue pas une exigence pour les missions basées sur des procédures
convenues, l’AICS exige que le commissaire aux comptes respecte également les exigences
d'indépendance contenues dans le Code de déontologie des professionnels comptables ;
c) conformément aux Directives de l’AICS relatives à l'audit des projets.
L’auditeur devra planifier son travail de manière à permettre la réalisation d'un audit efficace. À cet
effet, le cabinet d’audit met en œuvre les procédures spécifiées dans les Directives de l’AICS relatives
à l'audit des projets et pourra utiliser les pièces justificatives issues de ces procédures pour établir son
rapport sur ses constatations factuelles. L’auditeur devra inclure les points importants pour étayer le
rapport sur les constatations factuelles, et démontrer que le travail a été effectué conformément aux
normes internationales d’audit et au présent mandat.
L’audit sera réalisé conformément aux normes internationales d’audit (ISA) telles que définies par la
« International Federation of Accountants » (IFAC) et conformément aux directives de l’AICS, et
comprendra les vérifications et analyses que l’auditeur jugera nécessaires au vu des circonstances.
L’auditeur devra s’attacher particulièrement à établir que :
tous les fonds décaissés du comptes ont été utilisés conformément aux conditions stipulées dans
l’accord de financement, dans un souci d’économie, d’efficience et exclusivement aux fins pour
lesquelles le financement a été fourni;
les fonds de contrepartie ont été fournis par le Gouvernement Nigérien et utilisés conformément au
manuel de procédures administratives, financières et comptables en vigueur au PAMIRTA, dans
un souci d’économie, d’efficience et exclusivement aux fins pour lesquelles ils ont été fournis;
les marchés relatifs aux biens, fournitures, travaux et services de consultants financés au moyen des
fonds du prêt et du don ont été passés conformément aux conditions stipulées dans l’accord de
financement, les Directives de l’AICS concernant la passation des marchés et/ou du Code des
Marchés Publics en vigueur en République du Niger dans la mesure où il est compatible avec les
Directives de l’AICS concernant la passation des marchés ;
tous les actifs acquis par le Projet existent et sont utilisés aux fins du Projet ;
toutes les pièces justificatives, registres et comptes nécessaires ont été tenus pour toutes les
opérations du Projet, y compris les dépenses notifiées au moyen des états certifiés de dépenses ou
des comptes désignés ;
les dépenses déclarées dans les états certifiés de dépenses sont dûment approuvées, comptabilisées
et étayées par une documentation appropriée ;
les comptes désignés du Projet ont été utilisés conformément aux dispositions de l’accord de
financement ;
les comptes du Projet ont été établis conformément aux normes comptables en vigueur au Niger, et
présentent de façon exacte et fidèle la situation financière du Projet ainsi que les ressources et les
dépenses effectuées directement par la MAG/EL ;
les systèmes de contrôle interne des Partenaires au Projet, sont suffisamment fiables pour assurer
l’efficacité, l’efficience et l’économie dans l’utilisation des fonds du Projet ;
les fonds alloués aux Partenaires sont utilisés conformément aux conventions et accords signés avec
le PAMIRTA et uniquement aux fins du Projet, et les dépenses sont correctement justifiées.
En conformité avec les normes de l’IFAC, l’auditeur devra accorder une attention particulière aux points
suivants :
a) Fraude et Corruption : Conformément à la norme ISA 240 (Prise en compte du risque de
fraude et d’erreur lors de l’audit des comptes), l’auditeur devra identifier et évaluer les
risques de fraude, obtenir ou fournir des preuves d’audit suffisantes d’analyse de ces risques et
traiter de manière appropriée les fraudes identifiées ou suspectées.
b) Lois et Règlements : En élaborant l’approche d’audit et en exécutant les procédures d’audit,
l’auditeur devra évaluer la conformité de l’Unité de Gestion du Projet avec les lois et les
règlements qui pourraient affecter significativement les états financiers comme requis par la
norme ISA 250 (Prise en compte du risque d’anomalies dans les comptes résultant du non-
respect des textes légaux et réglementaires).
c) Gouvernance : La communication avec les responsables du Projet en charge de la Gouvernance
des points d’audit significatifs en conformité avec la norme ISA 260 (Communication sur la
mission avec les personnes en charge de la Gouvernance).
d) Risques : Dans l’objectif de réduire les risques d’audit à un niveau relativement faible, l’auditeur
mettra en œuvre les procédures d’audit appropriées en réponse aux risques d’anomalies
identifiés à l’issue de son évaluation. Cela en conformité avec la norme ISA 330 (Procédures
d’audit mises en œuvre par l’auditeur à l’issue de son évaluation des risques).
Au-delà de l’identification des problèmes, l’auditeur doit travailler avec L’UGP pour clarifier (et non
seulement mentionner) les problèmes et proposer des actions réalistes, spécifiques, pertinentes et fixées
dans le temps (avec une indication des responsabilités) afin de permettre à L’UGP de résoudre les
problèmes. Dans la mesure du possible, certains problèmes pourront déjà être résolus au cours de la
réalisation de l’audit.
V. DOCUMENTS ATTENDUS
V.1. ETATS FINANCIERS DU PROJET
La responsabilité de la préparation des états financiers incluant les notes annexes relève de la L’UGP
en conformité avec les principes du système comptable en vigueur en République du Niger. En
application des normes d’audit ISA, l’auditeur demandera à L’UGP, une lettre de confirmation
engageant la responsabilité des dirigeants dans l’établissement des états financiers et le maintien d’un
système de contrôle adéquat. L’auditeur vérifiera que les états financiers du Projet ont été préparés
conformément aux principes comptables généralement admis et donnent une image fidèle de la
situation financière du Projet à la date de clôture, ainsi que des ressources et des dépenses à cette date.
Les états financiers du Projet doivent comprendre :
a) le bilan, qui doit faire apparaître le solde des comptes bancaires et l’encaisse, les
immobilisations et les passifs ;
b) Un état des ressources (fonds reçus de l’AICS, du gouvernement, des bénéficiaires, etc.) et des
emplois (dépenses engagées au cours de l’exercice considéré) par catégorie ;
c) Un état des ressources (fonds reçus de l’AICS, du gouvernement, des bénéficiaires, etc.) et des
emplois (dépenses engagées la tranche considérée) par composante ;
d) Les notes accompagnant les états financiers du Projet et détaillant les règles comptables
importantes (base d’établissement des états financiers – ex: SYSCOHADA -, principes
comptables adoptés –ex : comptabilité de caisse ou d’engagement, opérations en devise,
amortissement des immobilisations en compte ou extracomptable, etc.) et les soldes des
comptes du bilan et les postes de l’état des ressources et emplois ;
e) Les états (pour chaque financement) de dépenses annuels et cumulés, par demande de retrait et
par catégorie de dépenses ;
f) Un état des transactions sur les Comptes Désignés ;
g) L’état de rapprochement des Comptes Désignés ;
h) Le tableau comparatif de l’exécution budgétaire ;
i) un état cumulé des fonds, par catégorie (en euros) ;
j) la liste des actifs immobilisés acquis sur les fonds du Projet ;
k) Le rapprochement des montants apparaissant comme reçus par le Projet et ceux indiqués comme
décaissés par l’AICS ;
l) d'autres états ou informations pertinentes sur le Projet, par exemple rapports de suivi financier,
lignes de crédit, etc.
L’auditeur devra présenter en annexe aux états financiers, une réconciliation des fonds reçus par le Projet
en provenance de l’AICS d’une part, et les fonds décaissés par l’AICS d’autre part.
V.2. ETATS CERTIFIES DE DEPENSES (ECD)
Indépendamment de l’audit des états financiers du Projet, l’auditeur doit vérifier tous les états certifiés
de dépenses ayant servi de base aux demandes de retrait de fonds. L’auditeur doit procéder aux
vérifications et analyses nécessaires selon les circonstances. S’il constate que des dépenses non
remboursables ont été incluses dans les demandes de retrait et remboursées, il devra les mentionner
séparément.
L'opinion exprimée par l’auditeur devra porter sur la pertinence des procédures utilisées par le Projet
pour la préparation des états certifiés de dépenses; elle devra inclure une déclaration certifiant que les
montants des retraits opérés sur le compte du Projet sur la base de ces états certifiés de dépenses ont été
utilisés aux fins prévues dans l’accord de financement.
V.3. TRANSACTIONS DES COMPTES DESIGNES
Dans le cadre de l’audit des états financiers du Projet, l’auditeur devra analyser les transactions du
Compte du Projet qui incluent normalement :
- Les avances reçues de l’AICS ;
- Les reconstitutions du Compte du Projet soutenues par les demandes de retrait de fonds (DRF) ;
- Les intérêts éventuellement générés sur le compte qui appartiennent au Projet ;
- Les retraits relatifs aux dépenses du Projet.
L’auditeur accordera une attention particulière à la conformité des soldes du Compte avec les procédures
de l’AICS. L’auditeur examinera l’éligibilité des transactions financières couvrant la période sous revue
et les soldes des fonds à la clôture de l’exercice fiscal en conformité avec les dispositions de l’accord de
financement et de la lettre à l’Emprunteur. Il examinera l’adéquation du système de contrôle interne en
fonction du mécanisme de décaissement. Il convient de noter que les conditions de gestion du Compte
sont décrites dans l’accord de financement.
L’auditeur examinera l’éligibilité et l’exactitude :
des transactions financières durant la période sous revue ;
des soldes des comptes à la clôture de l’exercice sous revue :
de l’utilisation du Compte conformément à l’accord de financement ;
de l’adéquation du contrôle interne avec le mécanisme de décaissement.
V.4. RAPPORT D’AUDIT
A la fin de la mission, La société d’audit dressera, par le biais de l’emprunteur, en conformité à
l’article 10 de la Convention Financière, un rapport financier d’audit et un rapport financier d’audit
final, qui devront être approuvés par l’AICS et ARTIGIANCASSA en cinq (5) exemplaires dans
lequel il devra exprimer clairement son opinion au sujet des états financiers et ce conformément aux
Directives relatives à l’audit des Projets/Projets financés par l’AICS. Outre son opinion au sujet des
états financiers du Projet, l’auditeur devra, dans son rapport d’audit, formuler une opinion séparée sur
les DRF et les états certifiés de dépenses et une opinion séparée sur les comptes désignés en précisant
avec quel degré de fiabilité. L’AICS peut utiliser ces éléments comme base des décaissements du prêt
dans le contexte du Projet. Enfin, comme stipulé ci-dessus, l’auditeur devra formuler une opinion
séparée sur l’utilisation des fonds du PAMIRTA par les partenaires à la mise en œuvre dans le cadre
des conventions signées avec ces structures.
Le rapport devra comprendre une lettre de recommandations qui pourra être établie conformément au
canevas et modèles proposés dans les Directives de l’AICS relatives à l’audit des Projets. Les
recommandations seront dans un plan d’action en format de tableau de bord afin de faciliter le suivi de
son exécution avec un suivi des recommandations antérieures. Idéalement, la lettre de
recommandations devra inclure les réponses des entités d’exécution sur les insuffisances relevées par
l’auditeur. La lettre de recommandations mentionnera également toute question importante dont
l’auditeur a eu connaissance et qui pourrait avoir une incidence concrète sur l’exécution du Projet.
En outre, il devra comporter une section sur la conformité du Projet avec les dispositions de l’accord
de financement, en particulier celles qui ont trait aux questions financières et il exprimera, des
commentaires et recommandations sur les problèmes éventuellement remarqués dans la passation des
marchés.
L’auditeur prendra en compte les réponses justifiées de L’UGP du PAMIRTA et produira un rapport
final en huit (8) exemplaires, cinq (5) jours après la réception des observations de L’UGP.
VI. MODALITES DE RECRUTEMENT DU CABINET D’AUDIT.
VI.1. QUALIFICATION DE L’AUDITEUR
L’Auditeur doit être un Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable indépendant, faisant profession
habituelle de réviser les comptes, régulièrement inscrit au Tableau d’un Ordre des Experts Comptables
reconnu au plan international par l’IFAC, ayant une expérience confirmée en audit financier des Projets
de développement et acceptable par l’AICS.
Le personnel clé de la mission devra comporter au moins :
(i) un Expert-Comptable Diplômé, Chef de mission, justifiant d’au moins sept (7) ans
d’expérience en audit financier et ayant une bonne connaissance des procédures de gestion
fiduciaire (aspect financier et passation des marchés) et d’audits de projets de
développement, avec à son actif au moins 5 missions de nature et taille similaires dans les
projets/programmes sur financement extérieur; et
(ii) un réviseur comptable ayant un diplôme niveau BAC + 4 au moins et disposant d’au moins
cinq (5) ans d’expérience dans le domaine de l’audit et ayant participé à 2 missions
similaires au moins ;
(iii) un Spécialiste en passation de marchés niveau (BAC +4 ou plus) ayant une bonne
connaissance des procédures de passation de marchés en République du Niger.
VI.2. DUREE DE LA MISSION
La mission d’audit est prévue pour une durée totale de 30 Hommes jours pour chaque tranche soit au
total 60 hommes jours sur la durée du Projet.
VI.3. LA METHODE DE SELECTION.
La sélection du consultant /Cabinet sera faite par la méthode de sélection basée que la qualité technique
et le coût.
MODELE DE LETTRE DE SOUMISSION
Nom et Adresse du Soumissionnaire
………………………………..
……………………………….
Lieu…………, le …………………….
N°_______
Le Directeur
A
Monsieur le ………………….
Adresse
Objet : Soumission pour …………….
Madame/Monsieur,
Après avoir examiné le dossier de présélection N° (insérer le numéro) dont nous accusons réception,
nous vous soumettons par la présente notre proposition de manifestation d’intérêt fermée et cachetée.
Nous nous engageons sur la base de cette proposition pour une période de quatre-vingt et dix (90) jours.
A compter de la date fixée pour la remise des plis, la proposition continuera à nous engager et pourra
être acceptée à tout moment avant la fin de cette période.
Les termes de référence font partie intégrante de notre proposition.
Veuillez agréer, Madame/Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée.
Signature
Nom et Prénom du représentant habilité
MODELE D’ACTE D’ENGAGEMENT A RESPECTER LE CODE D’ETHIQUE EN
MATIERE DE PASSATION DE MARCHES
Madame/Monsieur
Après avoir examiné, en vue de la soumission de notre offre pour [insérer objet de la consultation ou
du marché], nous, soussignés, avons bien pris connaissance des dispositions du code d’éthique en
marché publics et délégation de service public approuvé par décret N°2011-688/PRN/PM du 29
Décembre 2011 et nous engageons à respecter toutes dispositions de ce texte nous concernant, pendant
la procédure de passation de marché et, si notre soumission est accepté pendant son exécution.
Nous savons, qu’à titre de sanction, nous pouvons être écartés temporairement de la commande
publique, conformément à la réglementation, s’il est établi que nous nous sommes livrés à une ou
plusieurs des pratiques, ci-après, dans le cadre de la passation et de l’exécution du marché ;
Activités corruptrices à l’égard des agents publics en charge de la passation de marché ;
Manœuvres frauduleuses en vue de l’obtention du marché ;
Entente illégales ;
Renoncement injustifié à l’exécution du marché si notre soumission est acceptée ; et
Défaillance par rapport aux engagements que nous nous sommes souscrits.
Nous savons aussi que ces sanctions administratives sont sans préjudice aux sanctions pénales prévues
par les lois et règlementations en vigueur au Niger.
Veuillez agréer, Madame/Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.
Fait à ………………………………..., le ……………/…………/ 201…….
Signature ……………………….. en qualité de ……………………………………..
Dûment autorisé à signer les soumissions pour et au nom de [nom du soumissionnaire ou du groupement
d’entreprises suivi de ‟Conjointement et solidairement″]
MODELE DE DECLARATION DE NON ASSOCIATION AVEC UN CONSULTANT
Je soussigné : …………………………………………………………………………..
Représentant la Société ou entreprise : …………………………………………
Adresse: …………………………………………………………………………………
Désigné ci-après ‘’l’Entrepreneur’’
Déclare n’être associé en aucune manière, directement ou indirectement, au consultant ayant préparé les
documents relatifs au présent appel à manifestation d’intérêt.
Je déclare qu’il en est de même pour mes sous-traitants éventuels.
Le soumissionnaire soussigné certifie sur l’honneur que tous les renseignements sont conformes à la
réalité et est bien conscient que la fourniture de renseignements erronés l’expose à des sanctions prévues
dans le dossier.
Je certifie sincères et véritables, les indications portées ci-dessus.
Fait à ………………le……………………
Le soumissionnaire
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