SommaireEditorial P2
CountryStat Cameroun P3
Projet de gestion communautaire et de conservation des
écosystèmes de mangroves au Cameroun P4
Appui à la promotion des jardins scolaires dans les Ecoles
primaires du Grand Nord P5
Appui à la mise en place d’une information phytosanitaire
sur la protection intégrée des cultures P6
Le Cameroun s’engage dans le processus de formulation du
Pacte/PDDAA P8
La formation GRMS du personnel de la FAO au Cameroun P9
Le projet COMIFAC/FAO sur systèmes de surveillance et de
MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays
du Bassin du Congo P10
Détente P12
2013
Représentation de la FAO au Cameroun
335, rue 1810 Bastos, BP 281 YaoundéTél. (+237) 22 21 12 42 / 77 48 60 09,
Fax (+237) 22 20 48 11Email: [email protected] www.fao.org
BIMESTRIEL DE LA REPRÉSENTATION DE LA FAO AU CAMEROUN
N°02Mars-Avril
Ce second numéro de FAO-Info vous pré-
sente de façon succincte les principales
activités menées par la Représentation
au cours des mois mars et avril 2013.
Ces activités s’articulent notamment autour de
la formation des producteurs des régions du Sud,
Centre et l’Est sur la thématique des « Champs
Ecoles Paysans » et du personnel de la Représenta-
tion sur l’utilisation du nouvel outil de gestion Citrix
et GRMS.
Divers autres ateliers portant sur les bases des
données statistiques à travers le projet CountryStat,
le renforcement des capacités des acteurs impliqués
dans le processus de formulation du Pacte et du
Programme National d’Investissement Agricole
ainsi que la mission inter-agence (FAO, OMS, PAM,
UNICEF) sur la vision multisectorielle et la mise en
place d’une plate-forme multisectorielle de la nutri-
tion seront abordés dans la présente édition.
Enfin ,un aperçu sur l’évolution des activités d’un
certain nombre de projets en cours d’exécution est
également présenté dans cette deuxième édition.
Bonne lecture
Editorial
EQUIPE DERÉDACTION:N° 002 Mars – Avril 2013Directeur de publication
Maï Moussa Abari
Rédacteur en Chef
Abdourahman Zourmba
Comité de Rédaction
Cleto Ndikumagenge
Felicitas Atanga
Lucienne Puemi
Paulin Zongo
Véronique Francine Banga
Comité de relecture
Martine Ngo Manga
Irène Mengue
Par M. Maï Moussa AbariReprésentant de la FAO au Cameroun
Contact:
Tél.: (00237) 22 21 12 42
Cel.: (00237) 77 48 60 09
Web: www.fao.org
2
CountryStat est un outil pour le développement mis en place par la FAO
avec l’appui financier de la Fondation Bill Gates & Melinda. Il permet la
diffusion des statistiques agricoles et alimentaires de qualité aux niveaux
sous-national, national, régional.
CountrySTATCameroun
Que procure CountryStat ?
CountryStat est utile et crucial pour
concevoir et mettre en œuvre les stra-
tégies de développement. Il fournit des
méthodes, des standards, et des outils
ainsi qu’un appui en communication
aux institutions.
CountryStat pour quels
résultats ?
On a plusieurs résultats, premièrement,
un accès facile via internet, deuxième-
ment des domaines variés (production,
commerce, disponibilité alimentaire,
prix, travail, engrais, population, pes-
ticides et machines agricoles) et enfin,
permet de faire le lien avec d’autres
sites internet qui traitent la question de
Sécurité Alimentaire.
Comment fonctionne
CountryStat ?
Le modèle renforce les réseaux insti-
tutionnels, en assurant l’organisation,
l’harmonisation et la standardisation
des données et métadonnées, en les in-
tégrant dans un guichet unique internet
et en communiquant les résultats aux
décideurs et usagers.
CountryStat, pour quels
besoins ?
S’agissant particulièrement des usa-
gers et des producteurs CountryStat
leur offre une possibilité de publication
des données, les standards de base, une
opportunité d’information et de forma-
tion, la coopération, le renforcement des
capacités.
M. Thimoté AYISSICoordonateur National CountrySTAT
INTERVIEW
ment des domai
commerce, disp
prix, travail, eng
ticides et machin
permet de faire
sites internet qui
Sécurité Alime
3
Cameroon Ecology
Le Prestataire exécutera les activités
suivantes:
Soutenir une plateforme dans l’Estuaire du Wouri
Organiser et mener des campagnes médiatiques visant à susciter la prise de conscience de l’importance de la straté-gie et du plan d’action, des lois et des règlements
Mettre sur pied un plan directeur de dé-veloppement intégré pour la mangrove de l’estuaire du Wouri
Sédentariser les campements de pêche et renforcer la cohésion interne au sein des communautés des pêcheurs
Plaidoyer auprès des acteurs locaux pour une gestion participative des conflits
Élaborer des plans simples de gestion (PSG) en mettant l’accent sur les aspects de zonage et d’utilisation des terres
CWCSLes services attendus du prestataires de
service sont les suivants :
Renforcer les capacités des pêcheurs sur les techniques de pêche durable
Appuyer les populations à réhabiliter et à gérer les espèces ligneuses de mangrove
Mener une étude sur le commerce des huîtres
Réaliser un essai pilote de l’aquaculture et mettre sur pied des établissements de micro finance
Organiser une campagne d’information, de sensibilisation et d’éducation des communautés de pêcheurs sur les tech-niques de récolte durables
Appuyer la création de comités de vigi-lance en vue du contrôle au niveau local
Mobiliser des ressources pour que les organismes publics exercent un suivi et un contrôle
OPED
Les services attendus du prestataires de
service sont les suivants :
Renforcer les capacités des pêcheurs sur les techniques de pêche durable
Appuyer les populations à réhabiliter et à gérer les espèces ligneuses de mangrove
Mener une étude sur le commerce des huîtres
Réaliser un essai pilote de l’aquaculture et mettre sur pied des établissements de micro finance
Organiser une campagne d’information, de sensibilisation et d’éducation des com-munautés de pêcheurs sur les techniques de récolte durables
Appuyer la création de comités de vigi-lance en vue du contrôle au niveau local
Mobiliser des ressources pour que les or-ganismes publics exercent un suivi et un
contrôle
L’atelier de lancement du projet qui
s’est tenu a Douala a été l’occasion no-
tamment de valider les plans d’action
pour l’année 2013 des différents acteurs
impliqués dans la mise en œuvre du
projet. Ainsi les trois Organisations non
gouvernementales partenaires a savoir
l’Organisation pour l’Environnement
Durable (OPED), le Cameroon Wildlife
Conservation Society( CWCS) et le
Cameroon Ecology ont signé des Lettres
d’Accord avec la FAO pour la mise en
œuvre des activités validées lors de
l’atelier sus-indiqué . Pour chacune de
ces institutions, les activités ci-dessous
seront conduites durant cette première
année de mise en œuvre du projet dans
leurs zones d’intervention respectives:
SUSTAINABLE COMMUNITY BASED MANAGEMENT AND CONSERVATION OF MANGROVE ECOSYSTEMS IN CAMEROONGCP/CMR/030/GEF
Photos :1. Mangroves de Tiko2. Bois de mangrove coupé pour usage domestique
Le projet de gestion communautaire et de conservation des écosys-
tèmes de mangroves au Cameroun vise deux objectifs à savoir : ren-
forcer la conservation de la biodiversité et réduire la dégradation des
écosystèmes de la mangrove ; et assurer une durabilité à long terme
des moyens de subsistance des communautés locales qui vivent dans et
autour des zones de mangroves.
Durant le mois d’avril 2013, les activités suivant ont été menées :
1
2
4
C’est au cours du 1er trimestre 2013 que le Projet « Appui à la promotion des Jardins Scolaires dans les Ecoles
Primaires du Grand Nord » a effectivement démarré ses activités avec l’organisation d’une série de 3 ateliers
suivi de la distribution des outillages, des intrants agricoles et la mise en place proprement dite des jardins
scolaires au niveau des 33 écoles identifiées.
Chaque école concernée a reçu deux sacs d’engrais, deux brouettes, vingt houes, vingt machettes, dix pelles, dix râteaux,
dix arrosoirs, dix fourches, et les semences de diverses spéculations constituées de : tomates, laitues, aubergines, carottes,
gombos, oseille de guinée, morelle africaine.
Régions Nombre écoles Filles garçons Total
NORD 15 1718 2534 4252
EXT - NORD 18 2062 2457 4519
Total 33 3780 4991 8771
Appui à la Promotion des Jardins scolaires
dans les Ecoles Primaires du Grand Nord
Effectif élèves dans le cadre du projet Jardins scolaire en 2013
Phase des semis33
écoles8771 élèves
5
Du 3 au 19 avril 2013 se sont
tenues les cérémonies de
remise de certificats aux 212
agriculteurs (120 hommes et
92 femmes) bénéficiaires des « Champs
Ecole Paysans »(CEP), mis en place sur le
maïs dans le cadre du projet MINADER-
FAO intitulé «Projet Pilote d’appui à
la mise en place d’une Information
Phytosanitaire sur la Protection Intégrée
des Cultures dans la zone forestière du
Cameroun».
Ces CEPs sont encadrés par les facili-
tateurs initialement formés par le pro-
jet. Chaque CEP a un objectif spécifique
d’expérimentation. L’expérimentation
qui est un outil d’apprentissage im-
portant a servi à renforcer les capacités
d’observation en champs, d’analyse des
problèmes ainsi que la prise de décision
du semis à la récolte du maïs par des
agriculteurs.
Les cérémonies qui ont eu lieu dans
neuf villages à savoir, Azem, Metyikpwalé,
Mekaman, Madouma, Bandongoué,
Momebelinga, Ribang, Nlong-assi, et
Ndjoré II, ont connu la participation
des autorités de la place (Sous-préfets,
Commandant de brigade de la gen-
darmerie, les Maires, les Délégués dé-
partementaux et d’arrondissements de
l’agriculture et du développement rural),
les Chefs des différents villages, et des
populations venues nombreuses pour
la circonstance.
Dans les différentes allocutions de
bienvenue, le représentant de chaque
Champ Ecole Paysan a rappelé la ge-
nèse du groupe. Chaque orateur a si-
gnalé que le CEP a commencé avec la
sensibilisation des membres par les fa-
cilitateurs précédemment formés par
le projet dans leurs communautés res-
pectives, la formation de groupes et le
début de l’école. Ils ont donné un aperçu
de leurs activités: l’élection d’un bureau,
le choix du site, la préparation du sol,
le semis jusqu’à la récolte, les objectifs
et les résultats de leurs diverses expé-
rimentations en champs. Ils ont souli-
gné l’importance des visites d’échange
d’expérience et des « journées portes
ouvertes » organisées, qui ont été l’oc-
casion pour les membres de partager
leurs expériences et leurs idées sur les
leçons tirées.
Ils ont remercié le MINADER et la FAO
pour l’initiative et surtout la FAO pour
le financement et espère que la FAO
continuera avec son assistance. Ils ont
r monies de remise de certi cats au 212 lauréats de Champs Ecoles Paysans
Journée Porte Ouverte à Azem
Appui à la mise en place d’une Information Phytosanitaire sur la Protection Intégrée des Cultures dans la zone forestière du Cameroun
6
également souligné l’importance des
conseils prodigués par le coordonnateur
et les facilitateurs et leur ont promis de
mettre en pratique ce qu’ils ont appris et
de partager les connaissances acquises
avec d’autres agriculteurs.
Dans son mot, la coordonnatrice na-
tionale du projet, Mme Alice NDIKONTAR
a rappelé l’objectif principal du projet
qui vise à contribuer à la sécurité ali-
mentaire et au nom du MINADER et de
la FAO a apprécié les efforts déployés
par ces agriculteurs et les facilitateurs,
malgré les difficultés rencontrées. Elle
les a encouragés à mettre en pratique
les connaissances acquises grâce à ce
processus d’apprentissage du CEP et
de partager ces connaissances avec
d’autres agriculteurs pour augmenter la
production et la productivité et d’amé-
liorer les conditions de vie de leurs fa-
milles. Elle a conclu par la remise des
certificats aux lauréats.
D’autres intervenants (Sous-préfet,
Maires et Délégués de l’Agriculture ont
encouragé les agriculteurs et ont pro-
mis de travailler avec les agriculteurs et
les soutenir dans leurs efforts. La remise
des certificats a été ponctuée par une
photo de famille. Apres les differentes
allocutions, la remise des certificats aux
laureats a marquee la fin de cette cere-
monie. Quelques leçons retenues par
des agriculteurs :
Comment choisir le site d’une exploitation
agricole;
Respecter la densité des plants et la plantation
d’une rangée;
Identification des ravageurs et des maladies;
Comparaison de variétés en notant des para-
mètres tels que les dates de plantation, de ger-
mination, floraison, la hauteur des plantes, etc.
L’importance de mener des observations sur le
terrain sur des bases régulières
Reconnaissance des foreurs de tiges de maïs
et le partage des connaissances avec d’autres
agriculteurs sur les méthodes de contrôle telles
que l’utilisation du sable, du sol ou des cendres
L’importance de garder leurs fermes propre
(désherbage);
L’importance de la communication et le partage
d’idées en tant que groupe;
Comment interagir avec l’autre dans le travail
de groupe;
Le rôle des matières organiques (fientes de
poules) dans l’amélioration de la fertilité des
sols.
La cérémonie de remise des diplômes
a été l’occasion pour ces lauréats de sou-
ligner aux autorités présentes, ainsi qu’a
d’autres membres de la communauté,
CEP BandongouéAnalyse Agro-Ecosystem.
La consultant et la Coordonna-trice avec les membres du CEP
L
l’importance de la méthodologie CEP
comme une bonne méthode de vulga-
risation de leurs leçons apprises. Elle a
également servi de forum pour deman-
der l’appui de l’administration pour la
consolidation des acquis. En général, le
CEP est une bonne initiative qui devrait
être encouragée.
7
Le processus de formulation du Pacte /PDDAA a démar-
ré au cours du mois de Février 2013 dans le cadre d’un
projet sous-régional de la CEEAC et mis en œuvre par
le Bureau Sous-Régional pour l’Afrique Centrale basé a
Libreville. Afin d’outiller les parties prenantes impliquées dans
ce processus qui débouchera dans une deuxième étape a la
formulation du Plan National d’Investissement Agricole pour
la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (PNIASAN), un atelier
de démarrage du Projet de Renforcement des Capacités des
acteurs du processus PDDAA au Cameroun (PRCIA-CDPIP) a
été organisé à Kribi du 10 au 11 avril 2013.
Les travaux de cet atelier ont été ouverts par Monsieur Jean
Claude EKO’O AKOUAFANE, Secrétaire Général du Ministère de
l’Agriculture et du Développement Rural.
L’atelier de deux jours a été or ganisé par le ministère de
l’Agriculture, en collaboration avec l’Organisation des Nations
Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO).
Les travaux ont porté sur l’appropriation du processus
PDDAA et le lancement des activités du Projet de Renforcement
des capacités en matière de planification des investissements
(PRCIA/CDPIP) au Cameroun.
La première journée a permis à tous les participants d’être
au même niveau d’informations concernant laconsistance, le
but, les étapes, les résultats attendus et l’état d’avancemen du
processus PDDAA au Cameroun.
Cette étape était particulièrement importante pour les parti-
cipants n’ayant jamais été impliqués dans ce processus, en par-
ticulier les délégués régionaux du MINADER et de la PLANOPAC.
La deuxième journée a été consacrée aux discussions en
groupes qui ont permis d’identifier les besoins de renforce-
ment des capacités des differents acteurs , en relation avec
la mise en œuvre du PDDAA, et d’ébaucher un plan d’actions
pour les prochains mois.
De ces interventions, les participants ont retenu ce qui suit :
le niveau des financements nationaux au profit de l’agriculture
reste faible (moins de 5% du budget national), alors que les
Chefs d’Etat et de Gouvernements Africains s’étaient enga-
gés en 2003 à MAPUTO à consacrer un minimum de 10% de
leur budgets national au secteur agricole afin d’assurer une
croissance d’au moins 6% par an du secteur agricole. D’où, la
nécessité d’une analyse stratégique en vue d’harmoniser les
investissements avec les résultats attendus.
Le Cameroun s’engage dans le processus de formulation du
PACTE/PDDAA
8
La formation au GRMS s’est déroulée pendant trois semaines,
du 1er au 19 avril 2013 et a regroupé 13 participants de la FAO
au Cameroun.
LES OBJECTIFS ET LE PROGRAMME DE LA
FORMATION
La formation du personnel avait pour objectif général le renfor-
cement des connaissances et des pratiques du GRMS. Les objectifs
spécifiques (d’apprentissage) sont définis sur la base des besoins
relevés auprès des participants.
Un test et un «brainstorming» initial ont permis à l’équipe d’enca-
drement de définir avec les participants les besoins et les objectifs
spécifiques. Le programme de la formation a été ensuite élaboré
de manière participative, selon les besoins ressentis et exprimés
par les participants eux-mêmes. Les domaines couverts par la for-
mation animée par deux consultants commis par l’Organisation
sont notamment les achats, les ressources humaines, les voyages
et la gestion financière. La démarche pédagogique itérative et par-
ticipative instaurée par les formateurs très qualifiés a permis aux
participants de recevoir toute la formation requise pour prendre
en charge désormais les différentes responsabilités attendues de
chacun en fonction de son poste et termes de référence respectifs.
La formation GRMS du personnel de la FAO au Cameroun
9
Après le lancement à
Ndjamena le 16 et 17
Septembre 2012, du projet
COMIFAC FAO sur la mise en
place des « Systèmes de Surveillance et
de MNV Nationaux avec une approche
régionale pour les pays du Bassin du
Congo » il s’en est suivi la plannification
et l’organisation des ateliers nationaux
dans les dix pays couverts par le projet.
Le Cameroun qui abrite le siège du pro-
jet a ainsi eu l’occasion d’être le premier
des pays de la COMIFAC a lancer officiel-
lement les activités de ce vaste projet.
C’est ainsi que du 6 au 7 mars 2013,
l’atelier national s’est tenu à Mbalmayo.
C’était dans la ville de Mbalmayo sous
la présidence de son Excellence Pierre
HELE, Ministre de l’Environnement,
de la Protection de la Nature et du
Développement Durable, Ministère qui
coordonne les activités liées à la REDD+
et les changements climatiques au
Cameroun. Le Représentant de la FAO
au Cameroun qui a également partici-
pé a la cérémonie d’ouverture a mis en
exergue le rôle clé de la FAO dans la mise
en œuvre dudit Projet.
Cet atelier qui réunissait la majorité
des parties prenantes impliquées dans la
mise en œuvre du processus REDD+, au
Cameroun mais aussi des invités venus
de certains pays du Bassin du Congo.
L’atelier avait pour objectifs de :
Apporter aux décideurs et autres acteurs des
informations sur le projet MNV et de discuter sur
les priorités et le processus MNV au Cameroun ;
Définir le plan de travail avec le gouvernement
pour l’année 2013 en droite ligne avec le R-PP
et d’initier la réflexion pour la coordination des
activités entre les partenaires techniques du ST
REDD.
Identifier les partenaires du projet et de définir
les responsabilités en termes de renforcement
Le projet régional COMIFAC/FAO
sur les «Systèmes de Surveillance et de MNV
Nationau avec une approche régionale
pour les pays du Bassin du Congo»
Le Cameroun inaugure une série d’ateliers nationaux de lancement
Achille Momo et Cléto Ndikumagenge
10
des capacités et de développement du MNV au
niveau national.
Discuter de l’établissement des arrangements
institutionnels pour le processus MNV.
Evaluer les capacités des divers partenaires, ac-
teurs et personnes ressources en matières d’in-
ventaires forestiers, de SIG et de télédétection.
Le MINEPDED, à travers le discours de
son Excellence Pierre HELE, a rappelé
dans son allocution d’ouverture l’im-
portance primordiale du MNV dans la
mise en place du processus REDD+ au
Cameroun. Il a aussi réaffirmé la déter-
mination du Cameroun à faire avancer
ce processus qui contribuera à l’atteinte
des objectifs de développement du
Cameroun tels qu’énoncé dans sa stra-
tégie nationale pour la croissance et
l’emploi.
Après la cérémonie d’ouverture et les
allocutions du représentant résident de
la FAO au Cameroun et du représentant
de la COMIFAC, M. Cleto Ndikumagenge,
le Conseiller Technique Principal ( CTP)
du projet MRV FAO-REDD a présenté le
projet les résultats suivants:
L’identification des principaux partenaires pour
la mise en place du SNSF en fonction de leurs
compétences et expériences.
L’identification des besoins et autres appuis
techniques pour la mise en place du Système
national de Surveillance des Forêts.
L’identification des difficultés majeures pouvant
entraver la mise en place du SNSF.
La proposition d’une feuille de route pour
chaque groupe de travail.
Une recommandation a été faite au
Gouvernement du Cameroun pour une
meilleure collaboration entre le projet et
le Secrétariat technique de REDD+ tant
sur le plan technique qu’organisationnel.
Après le lancement du Projet, la coor-
dination REDD du Cameroun grâce à
l’appui de l’Expert national ; Mr Achille
Momo Beaudelaire a déjà réalisé un
certain nombre d’activités parmi, les-
quelles :
La formalisation des groupes thématiques créés
lors de l’atelier.
L’élaboration du plan d’action d’appui aux acti-
vités de la cellule MRV.
La participation des membres de la cellule MRV
à plusieurs ateliers et réunions régionales sur la
thématique REDD+.
La préparation des membres de la coordination
nationale REDD+ pou une formation à l’INPE au
Brésil sur les SIG (Systèmes d’information géo-
graphiques) et télédétection.
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Beaucoup de gens ont des difficultés à se souvenir des noms de lieux ou de personnes, des contacts
téléphoniques ou même des visages. La mémoire s’amenuise petit à petit au fur et à mesure que l’on
vieillit et qu’on ne l’on ne s’en sert pas. Cependant fort heureusement, la mémoire s’entretient et le
fait de retenir s’apprend. Comment ? En adoptant quelques réflexes simples dans la vie quotidienne.
Dans ce guide, vous découvrirez comment retenir les informations mais également comment développer
et utiliser à bon escient votre mémoire.
1) ADOPTER UNE HYGIENE DE VIE EQUILIBREE
Le fait d’adopter une hygiène de vie équilibrée procure au corps les nutriments
et les forces dont il a besoin pour bien répondre aux efforts incessants qu’on lui
demande.
Tout d’abord, mangez équilibré. Favorisez un régime d’aliments riche en vitamines B, en calcium, en
phosphore et en magnésium (produits laitiers, chocolat…). N’oubliez pas de consommer des fruits, de l’eau
et des légumes quotidiennement, des aliments tels que la volaille ou le poisson. Evitez la consommation
d’alcools, de tabacs et de caféine car ils sont mauvais pour votre organisme à long terme. Ensuite, dormez
au minimum six à neuf heures de sommeil chaque nuit. Prenez de temps en temps des pauses et du repos
pour rester mentalement concentrés. Aérez les lieux où vous travaillez pour aider le cerveau à s’oxygéner.
Enfin, si vous avez besoin d’une forte concentration pendant la journée, n’ayez pas cette mauvaise habitude
de sauter le petit déjeuner, c’est lui qui vous donnera la force
de vous focaliser sur ce que vous faites pendant toute la journée. Sinon, un conseil plutôt général serait de
suivre les prescriptions de votre médecin en ce qui concerne votre santé et les traitements que vous suivez.
2) FAIRE REGULIEREMENT UN SPORT
Le sport ou toute autre activité physique pratiquée régulièrement contribue à amplifier le flux de votre
sang dans le corps entier y compris le cerveau. Tout ce qui est bon pour le corps est bon pour le cerveau :
alimentation équilibrée, oxygénation, activité physique régulière et non exténuante. Une promenade de 10
minutes par jour peut largement suffire comme activité physique.
08 conseils pour développer sa mémoire
Détente
La suite dans notre prochain numéro de FAO-Infos.
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