Download - Étude des caractéristiques des receveurs de produits sanguins labiles (PSL) à l’aide des données du PMSI, CHU de Bordeaux, année 2006

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IhdlM1dds–g–hLcsRd1dtVmlddDtaux de séjours hospitaliers avec situations de précarité dans un contexte destabilité du nombre de bénéficiaires des aides sociales considérées. L’analysecartographique apporte des informations complémentaires pour une réflexion

12 Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémio

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tude des caractéristiques des receveurs de produitsanguins labiles (PSL) à l’aide des données du PMSI, CHUe Bordeaux, année 2006. de Pommerol a, V. Gilleron a, A. Kostrzewa a, C. Barat a, I. Roger b, L.-R.

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Service d’information médicale, CHU de Bordeaux, Bordeaux, FranceUnité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance, CHU de Bordeaux,ordeaux, FranceInstitut de santé publique, d’épidémiologie et de développement, universitéictor-Segalen Bordeaux 2, Bordeaux, France

ntroduction.– En France, la consommation de produits sanguins labiles (PSL)st en constante augmentation depuis 2001. L’étude de l’activité transfusionnellees établissements de santé permettrait de mieux estimer les besoins en sang.bjectif.– Notre objectif était de décrire les patients transfusés en 2006 au CHUe Bordeaux et d’identifier les maladies associées à une forte consommatione PSL, à partir des données du programme de médicalisation des systèmes’information (PMSI).éthode.– Tous les patients hospitalisés en 2006 au CHU de Bordeaux ont été

nclus. Un croisement entre la base de données d’hémovigilance et celle duMSI a permis d’identifier les patients transfusés au cours de l’année.ésultats.– Parmi les 100 004 patients hospitalisés en 2006, 6275 (6,3 %) ont

ecu des PSL. Au total, 46 727 PSL ont été transfusés, dont 67 % de concentrése globules rouges (CGR) ; 66 % des CGR ont été prescrits dans un service deédecine, 32 % en chirurgie et 2 % en gynécologie-obstétrique. Les principaux

iagnostics associés à une transfusion étaient les complications circulatoiresprès chirurgie cardiaque (80 % des patients transfusés parmi ceux présentante diagnostic et 6 % des CGR transfusés), les aplasies médullaires (76 % desatients, 16 % des CGR), les anémies (55 % des patients, 51 % des CGR), lesémorragies digestives (48 % des patients, 12 % des CGR), les chocs hypovo-émiques, traumatiques ou postopératoires (47 % des patients, 26 % des CGR).hez les receveurs de CGR, de nombreuses associations entre ces diagnosticsnt été retrouvées.iscussion/conclusion.– Cette étude a permis d’identifier les maladies traceusese la consommation de PSL. Il pourrait être intéressant d’évaluer une éventuelleariabilité du profil clinique des patients transfusés d’une année sur l’autre.’exploitation ultérieure de ces données pourrait fournir des indicateurs permet-ant d’anticiper l’évolution des besoins transfusionnels.

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a protection des données de santé en épidémiologie. Fresson a, M. Zureik b, C. Bonaïti c, les membres du CCTIRSDépartement d’information médicale, maternité régionale et universitaire deancy, Nancy, FranceInserm U700, Bichat, Paris, FranceInserm U535, université Paris-Sud, Villejuif, Paris, France

ntroduction.– En France, la protection des données de santé relève de la loi etes recommandations professionnelles. Les lois de bioéthique (1994, 2004) ontodifié la loi informatique et libertés pour encadrer juridiquement la recherche

pidémiologique. Le comité consultatif sur le traitement de l’information enatière de recherche dans le domaine de la santé (CCTIRS), donne un avis à

a commission nationale informatique et libertés (Cnil) sur la méthodologie eta nécessité du recours aux données nominatives. Une nouvelle loi encadrant laecherche épidémiologique est en cours de discussion et les lois de bioéthiqueeront révisées en 2010.

éthode.– Les dossiers analysés par le CCTIRS reflètent la recherche épidé-iologique et ses évolutions dans un contexte ou l’informatisation des données

ersonnelles augmente.ésultats.– Environ 600 protocoles/an sont examinés. La démarcation entre

echerche et non-recherche, notamment dans le domaine pharmaceutique, reste

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et de Santé Publique 58S (2010) S5–S26

ifficile et pose des problèmes éthiques. Le caractère multidisciplinaire desecherches est mal pris en compte par la réglementation, ce qui multiplie lesémarches administratives pour le chercheur. La constitution et l’utilisation deolumineuses bases de données, le croisement des fichiers, les cohortes avec unuivi à très long terme posent de nouvelles questions.iscussion/conclusion.– La simplification de la réglementation souhaitée par

es chercheurs doit s’accompagner de l’assurance d’un haut niveau de pro-ection des données de santé. La révision systématique et indépendante desrotocoles par les pairs reste une exigence éthique. Différentes solutions infor-atiques et organisationnelles sont envisageables pour répondre aux évolutions

e l’épidémiologie : traitement et chaînage anonyme des données, recours à desiers de confiance, publication et mise à jour de méthodologies de référence.’utilisation des données hospitalières peut s’appuyer sur l’expertise des DIMui sont aussi les garants de leur protection. Enfin, le maintien de la confiancees personnes est essentiel pour la pérennité de la recherche épidémiologique etécessite une législation applicable et appliquée.

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ones d’attraction hospitalières des patients en situation derécarité : apport d’une analyse géospatiale des donnéesMSI pour une problématique de santé publique. Malo , F. Guilmineau , L. Trinquart , J. Holstein

Département d’information médicale, Assistance publique–Hôpitaux de Paris,aris, France

ots clés : Précarité ; Zone d’attraction ; Cartographie

ntroduction.– Les indicateurs de précarité issus des systèmes d’informationospitaliers sont associés à des durées de séjour majorées. Notre objectif étaite déterminer les zones d’attraction des patients en situation de précarité poures hôpitaux de l’AP–HP et d’en analyser l’évolution spatiotemporelle.

éthode.– Nous avons croisé les données PMSI court séjour des patients de6 à 74 ans avec des indicateurs administratifs de précarité (couverture mala-ie universelle, aide médicale d’État) pour les années 2005 à 2008. Les zones’attraction ont été déterminées d’après les codes postaux de résidence deséjours, l’attractivité étant mesurée :pour un hôpital donné, par les proportions de séjours issus de chaque zoneéographique ;pour une zone géographique donnée, par les proportions de séjours de chaqueôpital.es zones d’attraction, représentées sur des cartes choroplèthes, ont étéonstruites par agrégation de zones géographiques jusqu’à couvrir 60 % deséjours.ésultats.– De 2005 à 2008, la part de séjours avec au moins un indicateure précarité présentait une tendance décroissante significative (13, 12, 11 et1 %, respectivement ; p < 0,001). L’analyse cartographique globale montraites zones d’attraction attendues : les séjours à l’AP–HP provenaient des dépar-ements de Seine-Saint-Denis dans 18 % des cas, Hauts-de-Seine dans 11 %,al-de-Marne dans 11 % et du nord de Paris dans 20 %. L’analyse par hôpitalontrait des recouvrements importants entre zones d’attraction : en particulier,

es proportions de séjours issus du 18e arrondissement valaient 30, 32 et 8 %ans les hôpitaux Lariboisière, Bichat et Saint-Louis, respectivement. Les zones’attraction étaient stables en étendue au cours du temps.iscussion/conclusion.– Notre analyse montre une tendance décroissante du

ur le modèle de tarification à l’activité.

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